Tumgik
#Lily pleure
saecookie · 1 year
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@goneadrift tagged me to list 10 songs with 10 names in the titles that I like, and then tag 10 people. But she opened my own pandora's box. So bear w me
Sarah, Kyo (elle est belle mais seulement quand elle pleure)
Baba O'Reiley, The Who
Layla, Eric Clapton (i'm begging darling please)
Delilah, plain white T (but they've got planes and trains and cars)
Eleanor Rigby, The Beatles or Cody Fry
Aicha, JJG & Khaled (comme si j'n'existais pas)
La tribu de Dana, Manau
Louise, Thomas Fersen
Lili (U-Turn), AaRON (you see it's not the wings that make the angels)
Lola, Superbus (comme un garçon)
Gabrielle, Johnny (tu brûles mon esprit)
Diego libre dans sa tête, Michel Berger
Fernando, Abba
Iris, Goo Goo Dolls
Mr Porcelain, Jude York (i've never been so close to such pretty things)
Who the hell is Edgar, Teya & Salena
Goodbye Marylou, Polnareff
Alejandro, Lady Gaga
Michel, Oldelaf (c'est Michel.)
Osez Joséphine, Bashung
Sweet Caroline, Neil Diamond (good times never seemed so good)
Lolita, Alizée
yeah OKAY i might have a problem with. those. they make me feral.
So yk what i'm gonna try and tag 22 people. @jamgrlsblog @sschmendrick @wolfsnape @water-weaving @i-lost-a-flip-flop @gradually-watermel0n @casparelli @indestructiblesandwiches @emjee @finn-shitposts @its-captain-to-you-love @roamingbadger @katyastrophyqu @zet-sway @mintmentos @seanconneraille @windup-estinien @chodoyodes @dagss @mure-sauvage @gay-impressionist @katewalker
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likielandco · 1 year
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Hello hello, Kaamelott fam’ and fandom! 🤗❤️
Comment ça va? Le mois de mars n’a pas été trop dur? C’est pas vraiment (dans mon cas) le mois le plus tendre et le plus joyeux de l’année 😅 Donc, J’espère que ça c’est bien déroulé pour vous!
J’update Les Pétales De Guenièvre, demain vendredi 31 Mars, comme promis!
Cette troisième partie est spéciale, j’ai hâte de voir ce que vous en pensez! J’espère que vous allez aimé 🙏🏽🥰
En anticipation, (et pour avoir le lien de mon fanart 😂), je partage ici le GIF que j’ai créé:
Dans l’univers de LPDG, Il s’agit du premier couplet de la célèbre comptine sur Elaine et Ban de Benoïc. Vous comprendrez en lisant la partie trois du OS 11. Et vous aurez la suite de cette comptine glaciale dans l’histoire, et les explications dans les notes d’autrice.
Bisous tout le monde, 💋👋🏽
À demain et restez en or ✨
Lily
#LesPétalesDeGuenièvre🌸
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Ban, Ban, pleure,
Et noie son château de suie…
Traîne Elaine, battue et asservie…Jusqu’au lac, où Claudas se baignait…
Pour guetter, la reine dénudée !
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pauline-lewis · 1 year
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Basically I’m a happy person
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Il y a longtemps, il y a presque vingt ans maintenant que j’y pense, j’enregistrais des reprises dans ma chambre. J’aimais bien ajouter des extraits de films pour les glisser entre deux paroles et comme je n’y connaissais rien je tendais juste le micro à l’enceinte de mon ordinateur. J’avais vu le film Things I Never Told You d’Isabel Coixtet dans lequel une jeune femme (Lili Taylor – dont j’aimais la voix un peu cassée) appelle un numéro d’urgence, une sorte d’équivalent américain de SOS amitié, parce qu’elle a des pensées suicidaires (ou parce qu’elle est juste vraiment très triste, je ne saurais plus dire précisément). Un jeune homme lui répond et elle lui raconte des fragments de son humeur, de sa tristesse, et moi ce que j’aimais le plus c’était quand elle disait Basically I’m a happy person
Je ne sais pas pourquoi mais cette phrase sonnait juste à mes oreilles.
J’y repensais sous le soleil parisien le long des quais, je repensais à cette phrase alors que je me retenais si fort de pleurer que j’avais mal au coin des yeux. Mais — Basically I’m a happy person Il faut réconcilier parfois le pitre en nous et celle qui a des spasmes d’angoisse, qui veut hurler dans un coussin, qui pleure encore et sans cesse et espère qu’un peu d’eau versée dans le lavabo suffira à tout faire disparaître. Basically, dit cette femme qui a pourtant des pensées suicidaires (ou qui est juste très triste, je ne m’en souviens pas bien), I’m a happy person
Je crois toujours que je vais lire un livre et que je me souviendrai de quelque chose de très vrai en moi, et que ça suffira à me réparer. Je crois toujours que je vais lire un livre et que je saurai et que tous les morceaux seront recollés. On ne sait pas quand un beau jour on décide de mettre autant de pression sur des mots écrits sur des feuilles de papier.
J’avais déjà essayé de lire Checkout 19 de Claire-Louise Bennett, je l’avais acheté en ebook sur ma liseuse et je l’avais abandonné au bout de quelques pages seulement. Trois, ou quatre peut-être. Je me disais que, peut-être, ce n’était pas le moment.
Quand j’ai émergé des quais j’ai vu Notre-Dame avec sa ferraille, qui venait casser toute l’illusion du Paris de carte postale et je suis allée à Shakespeare and co en espérant que toutes celles que j’avais été en passant les portes de cette librairie se retrouveraient — l’étudiante fauchée en visite à Paris, l’étudiante toujours fauchée venue par le RER A puis B, la journaliste déprimée venue écouter Zadie Smith sous le soleil d’été — toujours des poses plus que des réalités mais c’est aussi de ça que nous sommes faits.
I went back to it, because I had the need, as anyone does when they feel they’ve lost their way, to get right back to the beginning of myself. (Checkout 19)
Maintenant il y a un vigile à l’entrée alors il faut faire la queue, je me grattais le coin des pouces et j’écoutais, parce que j’ai toujours le sens de l’à-propos, Painful de Yo La Tengo
Je m’étais dit que je n’allais rien acheter mais voilà acheter des livres est peut-être ma pose préférée.
Il était là sur les étagères au milieu de la foule — Checkout 19 avec sa couverture blanche noire et rouge et sa peinture de Gill Button, une femme qui me regardait. Alors je me suis dit que j’allais de nouveau essayer. J’ai payé un chai latte six euros cinquante, six euros de thé et cinquante centimes de supplément pour de l’avoine mixée. Je me suis assise dehors sur les tables en bois à côté d’un homme sérieux qui travaillait et j’avais si froid dans ce matin d’avril piquant que ça me faisait monter les larmes au creux des yeux ( — je faisais comme si elles n’étaient pas là avant).
Et puis là d’un coup j’ai compris ce livre, tout de suite je l’ai aimé, comme on sait tout de suite qu’on va aimer un livre et qu’on va en parler, qu’on va écrire ce texte, pendant qu’on le lit on se dit je ferai ce lien avec le film d’Isabel Coixtet et ça enlèvera absolument toute réalité à la tristesse, elle ne sera plus que des mots sur une page de blog qui racontent les mots d’une autre. La tristesse se sera cognée sur les pages du livre et elle sera partie loin, très loin, se loger au coin des yeux d’une autre fille qui se dira à son tour Basically, I’m a happy person
Checkout 19 est, de premier abord, un livre sur la lecture, sur la littérature, sur le langage. Il commence par un texte sur l’acte physique de lire qui est à la fois drôle et révélateur, presque comme dans un spectacle de stand up quand on se dit tiens c’est drôle parce que c’est vrai.
Ensuite on tourne les pages et puis ce roman-essai-récit, peu importe ce qu’il est, ressemble de plus en plus à L’histoire sans fin ou à une sorte de livre dont on serait le héros, on a l’impression d’être dedans. On navigue dans ses phrases comme dans une forêt et parfois Claire-Louise Bennett sort la machette et elle déblaie complètement le paysage. Elle offre ça — une phrase magnifique, une phrase sublime, une phrase vraie. Et on ne sait pas pourquoi, c’est exactement ce qu’on avait besoin de lire. Même en fermant le livre on ne saura pas pourquoi c’était exactement ce qu’on avait besoin de lire.
Checkout 19 n’est pas : une lettre d’amour à la fiction, un hommage à la littérature, un édifice à la gloire Grands Auteurs Ce n’est pas : une manière de raconter que la littérature guérit ou répare — mais quelque part ça le raconte quand même, sinon pourquoi on aurait payé six euros cinquante pour le lire en buvant un chai latte (et pourquoi on l’aurait posté sur instagram si ce n’est pour dire – regardez comme j’aime lire et pas pleurer, j’aime mieux lire que pleurer et voilà la preuve, tout va bien, je n’ai pas menti)
C’est un livre incroyablement dynamique et prenant sur l’acte de lire, sur ce que les livres font en nous, de bon et de moins bon, sur les livres que l’on prête, qui restent sur l’étagère, qui déménagent ou non avec nous. Sur les livres qu’on prend trop au sérieux. Sur ce qu’ils font et ce qu’ils ne font pas et sur la vie qui s’accumule autour d’eux. Sur l’identité qu’on construit autour et sur la manière si profonde dont on VEUT dont on VOUDRAIT si fort que les livres nous définissent.
C’est un livre plein d’énumérations (le langage est à son centre, l’amour profond des mots, de leurs sonorités, de la manière imprévue dont ils se répondent), c’est un livre drôle, un peu absurde, un livre sur les personnages qu’on invente et sur les histoires qu’on griffonne sur des cahiers. Et parfois quand on croit que Claire-Louise Bennett a oublié que quelqu’un la lisait elle nous donne tout, elle trace les contours de l’intérieur de nous.
Malgré nous, même si le livre dit le contraire, elle nous répare un peu peut-être (et on sourit de penser à un tel cliché).
We confused life with literature and made the mistake of believing that everything going on around us was telling us something, something about our own little existences, our own undeveloped hearts, and, most crucially of all, about what to come. What was to come ? What was to come? We wanted to know, we wanted to know what lay ahead of us very very much, it was all we could think about and it was so unclear — yet at the same time it was all too clear. (Chekout 19)
C’est un livre sur ce que je suis en train de faire, sur cette propension qui m’agace de devoir faire des histoires, raconter des faits. C’est sur moi, en train de faire sens d’un moment qui n’en avait pas, c’est sur ce mouvement qui nous pousse à croire qu’on est le personnage d’une histoire qui vaut la peine d’être racontée. Et le livre résiste à ça et en y résistant il nous ouvre des portes fabuleuses. Mais ce livre est aussi très drôle et de ce fait, il ne nous juge jamais. Il nous comprend et c’est la moindre des politesses que de le comprendre en retour.
C’est aussi un livre sur les classes sociales, sur l’université, sur le confort matériel, sur le fait de ne pas vouloir lire des autrices qui se sont suicidées au cas où on aurait envie de garder ça pour nous si on a une pulsion un jour (basically, I’m a happy person).
C’est un livre sur les hommes décevants, les hommes qui donnent des livres mais ont l’impression de donner des grenades, un livre sur la lecture comme acte collectif mais sur l’expérience humaine qui est si fondamentalement si incroyablement si impossiblement solitaire qu’on est obligées d’écrire encore et encore et encore en espérant en dire ne serait-ce qu’un pourcent.
C’est un livre sur mille choses à la fois, je finis tout ça en me disant qu’il y a peu de chances que vous ayez envie de le lire (ou même que vous ayez fini ce texte jusqu’au bout). Un livre pour toutes les fois où on est des gens fondamentalement heureux mais quand même, il faut bien le dire, méga tristes.
Un livre pour maintenant. 
[Le livre est disponible en français sous le titre Caisse 19, traduit par Thierry Decottignies aux éditions Scribes/Gallimard]
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rown-cheese · 2 years
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Mes dessins de 2022 (partie 2)
Voici mes autres dessins! (ils n’y sont pas tous, certains sont réservés pour le serveur, voili voilou)
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Depuis juillet 2021, j’écris une fanfiction dans un AU où Donatien est mort, et avec cet AU, j’ai accepté de canoniser un HC d’une de mes lectautres qui est que l’écharpe de Kiddy lui vient de Donatien, et j’ai donc j’ait un dessin pour représenter cela, avec Kiddy, petit (à droite), qui obtient l’écharpe pour la première fois, et Kiddy, grand (à gauche), qui pleure en serrant l’écharpe contre lui.
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Ensuite, j’ai dessiné deux de mes OC ensemble, Lilie (gauche) et Carolina (droite)! Si vous connaissez leurs vieux designs, vous verrez qu’elles ont encore changé!
Fun fact: J’ai beau avoir créé Lilie, son prénom et son nom de famille ont changé tellement de fois que je ne sais jamais comment l’écrire :’)
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J’ai découvert, dans la POV de Tim, que Lucy et lui prennent un selfie ensemble, alors j’ai redessiné ça! C’était franchement amusant, ils sont chouette à dessiner, même si Tim est un peu galère :’)
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Rose est actuellement mon personnage préféré de RPZ, alors quand j’ai appris que je devais la dessiner pour la deuxième édition de la Fashion Catalog, j’étais extrêmement heureux! Je me suis franchement amusé, c’était trop cool, je l’aime si fort, vous n’imaginez même pas
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Ce n’est pas que Max est mon personnage préféré de Stranger Things, cependant!, c’est un personnage que j’adore dessiner, preuve en est que c’est la quatrième fois que je fais ce dessin!
J’aime beaucoup cet exercice, ça me permet de voir mon évolution dans ma façon de dessiner, voyez?
Après, j’aime beaucoup Max!
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Plus tard dans l’année, j’ai eu une envie soudaine de faire une base chibi et de dessiner tous les ships que j’aime dessus, ou du moins jusqu’à ce que j’en ai marre, j’en ai fait trois pour le moment! le Rilucie (que j’ai involontairement créé, dis donc, moi et les crackship wlw!), le Sarally et le Inirose! Ils sont mignons, hein? :3c
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fauvelienne · 1 year
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Lili
Tu t’appelle Lili, tu es entré dans ma vie un jour d’octobre, comme tombent les feuilles à cette période, par hasard.
Un hasard peu commun car ta maman était très malade. Tu devais partir à Bali, et puis tu as changé d’avis.
Moi je revenais au bled après 5 ans. J’étais en plein burn-out je n’en avais parlé à personne mais c’était une mauvaise période. Mais pas pire que de voir sa mère malade, m’étais-je dit en l’apprenant de ta sœur.
Ta maman c’est ma voisine au bled. Celle que j’ai connu depuis ma naissance. Celle qui a une maison depuis laquelle on voit mieux la mer que de chez nous, ça me rendait jalouse quand j’étais plus petite. Je trouvais ça injuste que les arbres me chachent la mer à la maison.
Un matin, ma maman te présente à moi comme celle avec qui elle a fait les 400 coups plus jeune. Dans la discussion, je me rends compte que tu es une personne très douce, bienveillante et je ressens tant l’amour inconditionnel que le non jugement. J’analyse tout, ta voix un peu cassée mais qui me reste dans la tête. Ton sourire, les bracelets à tes poignets, les bagues à tes doigts.
Je me sens aimée. Instantanément. J’ai ma place dans le cœur de quelqu’un. Je trouve une grande cousine et bien plus que ça, une grande sœur. Dans ton regard je me sens comme une personne saine, douce. Pour ça j’ai envie de changer. À ce moment, je sais que je ne suis pas à ma place dans ma vie actuelle, que je mérite mieux. On sait pas toujours ce qu’on vaut.
Les jours passent, on se voit tous les jours. Je ne te dis pas grand chose de ma vie j’ai le sentiment que je n’ai pas besoin de te raconter quoi que ce soit. Tu sais. Toi tu me racontes toute la tienne. Tes voyages, tes amis, ton boulot. L’état de ta maman ne s’améliore pas. On se promet des mots « ça va aller promis ». Ça devient notre phrase. Cette phrase de @aelnaute
Vient le moment où je dois rentrer du bled. Ce jour là alors que je charge mes valises dans la voiture je supplie le ciel de t’envoyer. Ça se produit, tour de chance. Les derniers mots de courage, que je retiendrai longtemps. Je garde dans ma tête la douceur de ta voix cassée, ton parfum, tes gestes. Ce jour là je te promets de ne pas t’oublier et de faire en sorte d’aller mieux. Toi tu me promets de ne pas m’oublier.
Le retour est dur. Dans l’avion je ne dors pas je pleure silencieusement. Je pleure le manque, je pleure le travail que je vais devoir faire pour devenir la personne que je dois devenir. Je ne veux pas seulement être une fille saine un temps, ça doit durer.
Pendant des semaines, je pleure en appelant ton nom chaque fois qu’il m’arrive une galère (et elles sont nombreuses). J’ai besoin de quelqu’un pour me conseiller, d’un adulte plus adulte que moi.
Lorsque ta maman est partie rejoindre un autre monde. J’ai eu peur de ne pas savoir être suffisamment là. J’ai fait avec ce que j’étais et ça semblait bien. Pour la première fois de ma vie je suis assez.
Lorsque tu pars finalement à Bali, on se parle beaucoup même avec 8h de décalage.
Moi j’avance. Enfin. J’obtiens mon permis et un nouveau travail. Quand j’étais venue au bled j’avais fait 50 candidatures je n’avais pas une réponse. Comme par enchantement j’en fais 10 j’ai 10 réponses.
Je deviens cette personne dont tu es fière.
Le temps passe, Noël, nos anniversaires, le jour de l’an. La vie.
En mars, j’ai le privilège d’apprendre avant tout le monde que tu pars vivre dans les îles. Pour 2 ans au moins. Ça me brise un peu le coeur et à la fois je suis heureuse pour toi. Moi aussi j’ai changé de vie, chacun son tour. Je ne sais pas quand on se reverra mais je commence à économiser durement. Actuellement j’espère pouvoir venir en janvier. On se verra en 2024 tu as ma parole.
C’est toi qui m’a proposé qu’on se voie à l’aéroport avant que tu partes. Je n’ai pas hésité une seconde. J’ai posé une aprèm. Et j’ai couru.
C’était doux. Ça m’a fait du bien de te voir en allant mieux. Ça m’a fait du bien de me jeter dans tes bras en criant « Lili ».
Une dernière promesse. Avec 2 bracelets de @aelnaute Où que tu soies je veillerai sur toi.
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C’était moins dur que je pensais de te laisser dans cet aéroport. Parce que je sais. Je sais que la distance ne peut rien faire contre l’amour d’une famille. J’ai confiance en nous maintenant.
On m’a toujours dit loin des yeux loin du cœur mais c’était pas vrai. Je te parle tellement plus souvent à toi qu’à ceux qui vivent à côté de chez moi. J’ai compris qu’un entourage ça se choisit. Ça se construit. C’est la première fois que je n’ai pas peur de la distance. Alors que quand je suis partie du bled, tu sais, si je t’envoyais un message un jour sur 2 c’était pas à cause du décalage horaire. C’était parce que je testais, parce que j’avais trop peur de m’attacher. Et puis j’ai arrêté de vouloir faire semblant d’être froide, parce que ce n’est pas ce que je suis. Je suis quelqu’un de bien. Je veux être cette version de moi qui existe dans ton esprit.
Je m’estime heureuse d’être si bien entourée. D’enfin savoir sur qui compter.
C’est doux d’être aimée. C’est doux de ne plus avoir peur. J’ai vu le vrai moi avec toi.
Je t’aime de tout mon coeur.
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oumritchy · 5 months
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Chapitre 4. La pratique de l'Islam en prison
books.openedition.org › pucl
42Le manque d'une salle de prière propre et appropriée pour les Musulmans constituait depuis longtemps un point essentiel de mécontentement dans de nombreuses
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#usamabenladen #mosquée #islam #coran #jihad #11septembre2001 #terrorist #islamist multi-récidiviste #worldtradecenter VS #asianamerican #arabterrorist #whitepower #kukluxklan #WKKK #women #cambodian #khmer #france #lyon Lily Kaï #saveamerica Hunter Biden #damn #europa Nicolas Bay #politic #TELEGRAM #raciale Jean-Luc PLEURE PROSTITUTION TWITTER SUPPRIMÉ !
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lessortsdesmots · 2 years
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Lettre à Lily
A mon grand oncle…
Lily mon cœur,
Ne pleure pas,
Sur le courrier,
Le facteur,
Ne fait que son métier,
Les lettres arrivent,
Comme les guerres,
Et me v’là mobilisé,
Comme tous les gars,
En âge de tuer,
La fin de l’innocence,
A seize ans commence…
Lily ma belle,
Ne te ronge pas les sangs,
Je reviendrai,
Te faire valser,
A chaque bal,
De chaque été,
J’irai voir ton père,
Le maire, et ce bon vieux curé,
Nous ferons mariés,
Un dimanche de Mai.
Ta robe blanche, Lily,
C’est le voile éparse,
De mon ciel du Nord,
Et quand le froid mord,
Nos corps retranchés,
Dans des galeries de Terre,
A découvert,
Ton corps, je serre,
Au plus profond de moi,
Au bon Dieu, je crois,
Il est, de notre côté,
Ma mère, a tellement prié,
Et fait mille offrandes,
A tous les saints,
De toutes les causes,
Désespérées…
Mais le front gronde,
Toujours plus fort,
Lily, la fronde,
Déchire le ciel,
Des valses Autrichiennes,
Pour je ne sais quel empereur,
Tombé hors champ d’honneur.
Plus jamais de guerre,
Lily, c’est la der des ders,
Quatre ans que l’on vit,
Sous la grêle d’un fusil,
Les étoiles que l’on prie,
Ne sont que des éclats d’obus,
Qui n’ont pas trouvé chair,
Le canon rugit, de jour,
Comme de nuit,
Comme un lion pris en cage,
Depuis dix décennies,
A moins que ce ne soit les cris,
De mes frères d’armes,
Désarmés, Décharnés,
Du champ au charnier,
Il n’y a qu’un pas,
De petite souris.
Lily ma tendre,
S’il me vient à prendre,
Du soucis,
Promets-moi,
De retourner danser,
A tous les bals,
De chaque été,
Tu me dois bien ça,
Lily, si l’on se bat,
C’est pour un jour,
Valser libre,
Nos vies d’infortune,
Nos vies à demi-lune.
Lily, mon cœur,
Nous avons gagné,
La partie,
Je revois les étoiles !
Ce bon vieux maréchal,
Et ces petits taxis,
Du ciel de Marne,
Ont renvoyé l’ennemi,
A son pays.
Demain je rentre au mien,
Ce pays, de vignes et de vin,
Ce pays, à mon cœur si cher,
Lily chérie,
On en fera, Notre Terre,
Je t’y construirai,
Une petite maison,
Dans la prairie,
Et je te ferai,
Un môme ou deux,
Un petit Pierre,
Pierrot comme son père,
Et une petite Marie,
Comme la Sainte Mère,
Elle aura, tes yeux si verts,
Que j’en ai gardé l’espoir,
Même aux heures,
Les plus noires.
Lily mon ange,
Ne pleure pas,
Sur le courrier,
Le facteur,
Ne fait que son métier…
Quand tu recevras cette lettre,
Je serai déjà loin,
Je ne serai plus,
Qu’un éclat d’obus,
Qui n’a pas trouvé Terre,
On était sur la route, Lily,
La route, qui me ramenait à toi,
Quatre ans que je vis,
La main collée au fusil,
Et soudain me voilà,
Passer l’arme à gauche,
Pour un stupide accident,
Une roue voilée à l’avant,
Voilée comme le voile,
Noir de Deuil,
Que tu vas porter,
Ce dimanche de Mai.
Ce bon vieux curé,
Fera mon éloge,
Je serai seul dans ma loge,
Devant l’autel, les yeux clos,
Les mains jointes,
Comme la Vierge Sainte,
J’aurais tant aimé,
Etre debout à ton bras.
N’aie aucun regret,
Surtout pas,
Promets-moi,
De laisser rentrer,
Un autre que moi,
Un autre qui t’aimera,
Autant que moi,
Donne-lui une valse,
Donne-lui une chance,
Lily, la vie,
Plus j’y pense,
C'est une folie,
Qui se danse.
Céline Bigose
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fckinghogwarts · 2 years
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Marlène est morte.
Le silence envahit le salon alors que James et moi sommes assis à table, scrutant le quotidien sorcier.
Seul le bruit de l'eau cheminant dans les tuyaux depuis la salle de bain persiste.
Mes yeux se reposent sur ces petites tâches d'encre sans que je puisse en comprendre le sens.
Peu à peu, je sens un poids immense s'abattre sur mon crâne. James est toujours penché sur le bout de papier, sourcils froncés, son regard en analysant le moindre centimètre comme pour y trouver une réponse, une solution.
Lui aussi a lu les mots.
Je ne bouge pas. Ne parle pas. J'en suis incapable.
Les mots. Lentement, s'incrustent au fond de moi. Il se gravent au fer rouge sur mon cœur.
Une douleur sourde s'empare maintenant de tout mon être. Mes mains, qui tenaient jusque là le journal, tremblent. J'ai mal au cœur.
"Comment... commence James. "
Mais le choc est trop grand.
J'ai mal. Il faut que ça s'arrête, il faut que je me réveille.
"Lily, chuchote James autant pour moi que pour lui en posant une main sur mon bras. "
Mes sanglots, témoins de l'épouvante, restent coincés au fond de ma gorge.
Le bruit de l'eau à cessé. Remus doit être sorti de la douche, maintenant.
Le sol a cédé sous mes pieds, et soudain, rien n'a plus d'importance. La douleur et le désespoir se font maîtres de tout.
Marlene est morte. Elle a été tuée.
Assassinée. Et nous l'apprenons par le journal. Comme un fait divers. Comme une anecdote.
Je suis perdue dans le noir, dans mes souvenirs, dans mes maux.
"Qu'est-ce qui se passe, ici ? résonne au loin la voix de Lunard. "
Je n'ai pas la force, ni la capacité de lui répondre. Sirius pose sur lui un regard paniqué. Il n'y croit pas encore. Il ne veut pas y croire. James a enfoui la tête dans ses mains. Même pour le leader de Gryffondor, s'en est trop.
Le silence est si lourd qu'il nous écrase tous petit a petit. Remus a compris, il ne dit plus rien.
Sirius s'entête à aller chercher du papier pour écrire au Ministère. Il ne veut toujours pas y croire.
Pourtant je sens dans tout mon être que c'est vrai. Quelque chose en moi a disparu. La lumière de Marlène s'est tut. Tout est sombre à l'intérieur de moi.
Harry se met à pleurer à l'étage. Sa sieste est finie. Pendant quelques instants, ses pleurs de nourrisson résonnent seuls dans notre petite maison de Godric's Hollow. Remus se propose de monter à l'étage. Je ne l'ai jamais vu aussi blème. Je ne lui réponds même pas. Il prend tout de même les escaliers.
Sirius met sa veste et se prépare à sortir. Probablement pour faire un scandale. C'est sa manière d'encaisser. En même temps, la porte d'entrée claque et j'aperçois le visage de Peter pour la première fois depuis des semaines.
"Je- je suis désolé. Pour Marl, bafouille-t-il, les cheveux en bataille."
Mais plus rien n'a d'importance.
J'ai une pensée pour Dorcas, qui vient de perdre l'amour de sa vie.
James n'a pas bougé à côté de moi. Ses mains calleuses recueillent maintenant des larmes silencieuses.
James ne pleure jamais. James est le grand-frère protecteur que l'on vient voir pour être rassuré. James est le pilier de notre groupe. James est l'assurance et la protection qui ne faillissent jamais. Pourtant tout de suite, James n'a plus rien de James. Il vient de perdre une petite soeur.
Je pose une main réconfortante sur son épaule sans même vraiment y croire. Il m'encercle de ses bras comme il le fait si souvent. Mais cet étreinte n'a plus rien de chaleureux, il se raccroche à moi comme pour s'empêcher de sombrer. Et moi aussi. Je le serre très fort. Ça va aller.
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moonopale · 3 years
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Dear professor [2]
/Univers alternatif non magique\
Sorry, I'm not fluent enought for writing this in english, hope some people will still enjoy it ♥ Nombre de mots : 1859
Ça faisait déjà quelques jours que les vacances étaient terminées, et quelques jours que Remus lisait cette lettre tous les soirs. Il voulait arrêter d’y penser, mais c’était sans doute peine perdue. Les chocolats trônaient toujours fièrement sur son bureau, et il avait songé à s’en débarrasser, mais il ne parvenait pas à s’y résoudre.
Il fallait croire qu’il était bien plus faible qu’il ne l’avait pensé. Qu’il n’était pas parvenu à passer au-dessus de cette histoire malgré les quinze années qui s’étaient écoulées.
Harry continuait de venir lui rendre visite dans son bureau, et Remus avait fini par lui dire de se servir dans les chocolats, parce qu’il n’avait aucune intention de les manger lui-même. Et parce qu’il ne parvenait pas à les jeter pour autant.
Ils discutaient toujours de James, l’adolescent posant de plus en plus de questions à propos de Lily également. Et Remus y répondait avec plaisir, même si les souvenirs que ça faisait remonter n’étaient pas forcément agréables une fois qu’il se retrouvait seul.
Harry posait également des questions sur Sirius, et il s’efforçait d’y répondre. Heureusement, le petit brun semblait s’être rendu compte qu’il n’était pas très à l’aise à l’idée de parler de lui, et les questions à son sujet étaient plus rares.
Ce soir-là, Remus relisait la lettre pour ce qui lui semblait être la centième fois. C’était inutile, il aurait pu la réécrire de mémoire. Il la connaissait par cœur à présent, et ça faisait encore plus mal. Parce qu’il était incapable de se sortir ces mots de la tête, parce qu’il y pensait à chaque fois qu’il fermait les yeux.
Et il ne sut pas vraiment ce qui le poussa à faire ça ce soir-là, si c’était la douleur sourde dans sa poitrine, ou le manque qui se faisait bien trop fort. Si c’était simplement sa volonté de rester éloigné qui se fissurait, ou si le fait que ce soit la pleine lune et qu’il s’agissait toujours des nuits où ils trouvaient un moyen de tous se retrouver qui jouait bien trop sur son moral. Peut-être qu’il se sentait simplement trop seul, et qu’il arrivait à bout de ce qu’il pouvait supporter. Peut-être qu’il était incapable de résister à la tentation.
Toujours est-il que, peu importe ce qui le poussa à le faire, Remus composa le numéro qu’il connaissait par cœur également à présent, et qu’il appela. Son cœur battait à ses tempes, tellement fort qu’il lui semblait que les sons autour de lui n’existaient plus, comme si du coton était enfoncé dans ses oreilles.
Il retenait sa respiration sans s’en rendre compte, alors que les tonalités résonnaient dans le silence de son petit salon. Jusqu’à ce qu’il décroche. Jusqu’à ce que sa voix lui parvienne.
- Allô ?
Et ce simple mot le fit craquer totalement, alors que sa poitrine se serrait et que les larmes dévalaient ses joues sans qu’il ne tente même de les arrêter. C’était sans doute une mauvaise idée, il n’aurait jamais dû appeler. Il ne savait même pas à quoi il pensait.
Et pourtant, il ne pouvait pas se résoudre à raccrocher. Il posa une main sur sa bouche comme pour contenir ses sanglots, prenant une longue inspiration en tentant de se calmer. Il renifla un peu, laissant échapper un sanglot étranglé.
- Remus ? fit la voix alors qu’il abandonnait l’idée de retenir ses pleurs. C’est toi ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
L’inquiétude dans la voix de Sirius lui fit peut-être plus mal que tout le reste. Parce que peu importe ce qu’il avait fait, peu importe qu’il soit parti sans donner de nouvelles, il semblait toujours autant s’inquiéter pour lui.
- Eh… Remus, parles moi.
La voix était douce à présent, bien trop, et il secoua la tête comme s’il était capable de le voir.
- Je suis désolé, parvint-il à articuler entre deux sanglots. Je suis vraiment désolé.
Il n’aurait peut-être pas dû raccrocher sans prévenir, mais il n’aurait pas non plus dû appeler. Et Remus pleura longtemps ce soir-là, comme il n’avait pas pleuré depuis longtemps, comme si tout ce qu’il retenait depuis quinze ans sortait à ce moment-là.
Étrangement, il se sentit mieux ensuite. Un peu. Comme si un poid avait été retiré de sa poitrine. Et lorsqu’il prit son portable, il remarqua des appels manqués, et des messages, qui lui retournèrent l’estomac.
«(inconnu) Remus, qu’est-ce qu’il se passe ? - 20h19»
«(inconnu) Est-ce que ça va ? - 20h23»
«(inconnu) Réponds moi, s’il te plait. - 20h27»
«(inconnu) Dis moi juste que tu vas bien, et je n’envoie plus de message. -20h34»
«(inconnu) Moony… -20h38»
«(inconnu) S’il te plaît. -20h43»
«(inconnu) Je m’inquiète Remus, vraiment. -20h50»
Ses larmes auraient sûrement coulé de nouveau s’il en avait encore, mais au lieu de ça, son cœur se serra simplement encore un peu plus. Comme s’il ne parvenait plus à respirer correctement.
Et il ne pouvait pas le laisser sans réponse de cette façon, pas alors qu’il était celui qui l’avait appelé. Un peu tremblant, Remus pianota sur son écran, les yeux un peu embués et l’esprit totalement embrouillé.
«Je vais bien Sirius. Je suis désolé de t’avoir appelé, c’était une erreur. -20h52»
Il se força à se traîner sous la douche, espérant reprendre un peu plus ses esprits, et ça lui fit du bien. Remus se sentait prêt à affronter les messages qu’il avait sans doute reçu entre-temps, et il s’installa dans son lit en prenant une longue inspiration.
«(inconnu) Tu m’as bien appelé pour une raison Remus. Pourquoi ? -20h54»
«Je ne sais pas. Je te l’ai dit, c’était une erreur. -21h07»
Remus se décida enfin à l’ajouter à ses contacts, de toute façon il n’était plus à ça près, le renommant sobrement “Sirius” en soupirant un peu. Il se sentait mal de lui parler de cette manière, et en même temps, quelque part, ça lui plaisait un peu.
«(Sirius) Je suis content que tu l'aie fait. Ta voix me manque Remus. Tu me manques. -21h08»
«Je sais. J’ai eu ta lettre Sirius. Je suis désolé, pour tout. -21h10»
«(Sirius) Tu as goûté les chocolats ? C’était bien ceux-là que tu mangeais tout le temps ? -21h11»
Ses sourcils se froncèrent un peu comme Sirius changeait totalement de sujet, et il se mordit la lèvre. Il se sentait presque coupable de ne pas en avoir mangé à présent.
«Je ne les ai pas encore goûté. Mais Harry les aime beaucoup. -21h12»
«(Sirius) Il n’est pas trop ennuyant ? Il tient de James, il est incapable de tenir en place. -21h13»
«Il est adorable. Vraiment. Il ne m’ennuie pas du tout. -21h13»
Remus aurait pensé que ça serait difficile de discuter avec Sirius. Que ça serait étrange, impossible même. Et pourtant, ils échangèrent pendant un long moment, discutant surtout d’Harry, un peu de James et Lily également, et évitant soigneusement de parler de leurs souvenirs.
Jusqu’à ce que Sirius ne relance le sujet, et que Remus se sente complètement idiot. Comme s’ils pouvaient se contenter d’ignorer ça et se comporter comme s’il ne s’était jamais rien passé.
«(Sirius) Dis moi Remus, pourquoi est-ce que tu as disparu comme ça sans prévenir ? -23h36»
«Après tout ce qu’il s’est passé… J’avais juste besoin de temps pour moi. Et ensuite, je ne pouvais juste plus revenir comme ça.-23h40»
«(Sirius) Tu aurais pu revenir, personne ne t’en aurait voulu. On aurait compris. J’aurai compris Re’... Tu ne nous a rien laissé, tu es juste… Parti, sans explications. -23h42»
«Qu’est-ce que tu attends que je te dise Sirius ? Je ne vais pas changer ce qu’il s’est passé. Qu’est-ce que tu veux de plus ? Des excuses larmoyantes ? Que je te dises que tu m’as manqué, que je regrette d’être parti ? -23h44»
Il ne reçut pas de réponse, étonnement, et Remus s’en voulut un peu plus. Parce qu’il l’avait blessé en partant, et qu’il n’était même pas capable de faire un minimum d’effort.
«Tu m’as manqué Siri’. Tu me manques encore. Mais je ne regrette pas d’être parti, parce que j’en avais besoin. -23h57»
«(Sirius) Appelle-moi Moons, s’il te plaît. -23h58»
Et Remus aurait pu lui dire qu’il était tard, qu’il fallait qu’il dorme parce qu’il se levait le lendemain. Il aurait pu trouver un tas d’excuse pour ne pas le faire, mais il le fit tout de même.
Parce qu’il était épuisé et qu’il ne réfléchissait plus très bien, parce qu’il se sentait bien lorsqu’il lui parlait, et parce qu’il voulait l’entendre. Même si ça signifiait avoir le cœur en miettes le lendemain.
- Hey, souffla-t-il avec un peu d’hésitation lorsque Sirius décrocha.
- Hey. Comment ça va ?
Son cœur battait bien trop vite simplement en l’entendant, et des tonnes de souvenirs refirent surface, alors qu’il avalait sa salive difficilement.
- Ça va. Et toi Sirius ? Pourquoi tu as voulu que je t’appelle ?
- Je vais bien. Je voulais juste t’entendre vraiment et pas pendant que tu pleures. Qu’est-ce qu’il s’est passé tout à l’heure ?
Remus se sentait presque mal, il en avait même la tête qui tournait, et il enfouit son visage dans ses coussins en marmonnant une réponse inaudible.
- Quoi ? entendit-il alors qu’il grognait un peu.
- Je t’ai appelé parce que tu me manquais et que j’avais ton numéro sous les yeux… Mais je pense que je n’étais pas vraiment prêt à t’entendre. Je suis désolé.
- Arrête de t’excuser Remus. Tu ne devrais pas être en train de dormir ?
Un léger rire lui échappa, et il s’installa un peu plus confortablement.
- Si, mais quelqu’un m’empêche de le faire avec ses messages depuis tout à l’heure, lança-t-il en étouffant un bâillement. Et toi, pourquoi tu ne dors pas ?
- Parce que je dois empêcher quelqu’un de disparaître encore une fois.
Son cœur se serra un peu, et Remus soupira en s’enroulant dans sa couverture.
- Je ne vais pas disparaître encore une fois Pad.
C’était la première fois qu’il l’appelait pas son surnom depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus, et il entendit le reniflement discret de l’autre côté du téléphone, sans faire de réflexion pour autant.
- Ne raccroches pas Moony, même si tu t’endors, murmura Sirius.
- Je ne raccroche pas, c’est promis.
Et Remus finit par s’endormir de cette manière, après avoir marmonné quelques mots de plus, et un “bonne nuit” sûrement quelque part dans la conversation.
Lorsque son réveil sonna, il lui fallut un peu de temps pour restituer ce qu’il s’était passé la veille, et il attrapa son portable directement avec le cœur battant.
«(Sirius) J’ai raccroché, on s’était endormi tous les deux. Passe une bonne journée Remus, envoies moi un message quand tu veux. Ou appelle moi, je serai plus que ravi de te répondre. -4h25»
«Bonjour Siri’. Passe une bonne journée aussi. Je travaille tu sais ? Mais envoies-moi des messages si tu veux, j’y répondrai si j’ai le temps. -6h35»
Remus avait eu peur que cet appel et ces échanges de messages ne lui fassent plus mal qu’autre chose. Mais finalement, pour le moment, c’était étrangement agréable. Il se sentait toujours affreusement coupable d’avoir disparu de cette manière sans prévenir personne. Mais il n’avait plus l’impression d’avoir tout perdu le jour où il avait pris cette décision, et ça lui faisait le plus grand bien.
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queenfredegund · 4 years
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7 Comfort Films
Tagguée par @haweke, merci ! ;D
Les Disney en général, peu importe lequel d’ailleurs, même si j’ai une préférence pour ceux qui m’ont marquée enfant, comme Le Roi Lion, Pocahontas, Mulan, Le Bossu de Notre-Dame ou La Planète au Trésor. Et maintenant, j’ai aussi débloqué un nouveau skill en les regardant : je pleure à chaque mouvement de musique, c’est juste imparable !
Les Harry Potter, et surtout le premier que je dois connaître absolument par cœur ! Que dire, si ce n’est qu’il me renvoie à mes 10 ans et demi et l’envie de découvrir la série ? Que du bonheur à chaque fois, en tout cas !
Le Prince d’Égypte, à mon sens le plus grand chef d’œuvre d’animation jamais inégalé, et on ne pourra pas me faire changer d’avis ! Et je pleure aussi. Tout le temps.
Le Diable s’habille en Prada, qui m’a donné tellement de private jokes ou de moments auxquels m’identifier ! Grandir en le visionnant encore et encore, c’est clair que ça te donne un humour corrosif et une façon de considérer le glamour sous un autre angle...
La 7ème Compagnie : des barres de rire, des acteurs que j’adore (Pierre Tornade, Robert Lamoureux, Pierre Mondy...), une musique qui te reste dans la tête, et surtout une façon d’écrire le scénario qui reste drôle en dépit des années, et qui est tellement, mais sensiblement plus acerbe que ce qu’on peut le voir au premier regard. Un vrai régal !
Ever After, que j’ai découvert y a pas longtemps, mais qui a toujours fait parti de mon univers mental puisque le trailer était sur plusieurs de mes VHS. Je ne sais pas comment j’ai fait pour vivre si longtemps sans lui, c’est juste une pure merveille et j’ai du mal à comprendre comment on a pu passer de ça à la version moderne de Cendrillon avec Lily James...
Anastasia !!! Le meilleur pour la fin, je pense ! Anastasia, c’est juste LE dessin animé de mon enfance (avec Balto, que j’aurais sans doute mis en 8e position si ce n’était pas juste 7 films !). J’ai encore la vidéo caméscope du Noël où je l’ai reçu et où on m’entend brailler du haut de mes 7 ans extatiques “woaahhhh, Anastasia, trop bieeeen !” Et l’amour ne s’est jamais démenti depuis ! Expliquez-moi aussi comment on a pu passer d’une héroïne téméraire et malicieuse, qui nous a donné de très belles vannes à renvoyer contre son crush (même si elle l’ignorait encore à ce moment-là) et n’hésite pas à envoyer quelques bons poings ou claques de temps à autre, à des héroïnes aussi plates que dans les derniers gros Disney...
Je taggue en retour @winterhalters, @ladyniniane, @antonomase et @wickedesprit !
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sapotillam · 4 years
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Il fait froid. Cela, Sirius le sait. Il fait froid : sur sa peau, dans sa chair, dans son cœur, il fait froid.
Qu’importe si c’est à cause de l’air piquant de la nuit, du métal gelé contre lequel il est assis, ou des larmes qui glacent ses joues ; il frissonne et grelotte, il a froid, tellement froid.
Au début, le Whisky Pur Feu le réchauffait. Puis sa magie a cessé d’opérer, et Sirius n’a plus ressenti que l’âpreté du liquide descendant dans sa gorge serrée. Au début, sa moto encore ronronnante le réchauffait, tandis qu’il s’appuyait contre elle ; mais elle aussi s’est refroidie, et Sirius n’a plus ressenti que des traînées glaciales contre son dos raidi.
Au début, encore plus au début, Remus le réchauffait, le serrait contre lui, l’entourait de ses bras, lui parlait, l’assistait. Remus était son appui. Il ne le quittait pas. Qu’aurait bien pu faire Sirius, sans Remus ?
Maintenant, Sirius le sait : quand Remus disparaît, il pleure seul dans la nuit en buvant du whisky.
La nuit est silencieuse, et la place assourdie. Sirius contemple d’un œil terne les arbres sagement alignés, immobiles, et les maisons assombries, tranquilles ; il a envie de crier, de briser ce calme insupportable. Comment ces foyers peuvent-ils être sereins ? Remus est parti ! Comment ces oiseaux peuvent-ils dormir paisiblement ? Remus est parti !
Mais sa voix enrouée refuse de le servir. Impuissant, il ramène ses genoux contre lui et les encercle de ses bras nus. Le verre de sa bouteille tinte contre le sol pierreux quand il la laisse tomber ; Sirius lui jette à peine un regard. Comme il doit avoir l’air puéril, recroquevillé comme cela ! pense-t-il. Comme il est loin de l’éclatant Maraudeur qu’il était ! Il ressemble à un enfant, blotti dans sa propre étreinte.
Sirius rit amèrement. Mais il est un enfant, un enfant insouciant, irresponsable, futile. Remus le lui a dit- non, Remus le lui a jeté à la figure, comme un poids dont on se débarrasse. Et après ce constat si cruel, que fait-il, lui, Sirius ? Il donne raison à Remus, il se conduit comme un petit garçon peiné.
« On ne peut plus continuer comme ça, Sirius. Je ne peux plus continuer comme ça. Tu n’es jamais sérieux, jamais alarmé, tu fuis les conversations importantes… Est-ce que tu t’en rends compte, au moins ? »
Bien sûr que oui, Sirius s’en rend compte. Pourquoi répondrait-il toujours aux reproches et aux froncements de sourcils par des pirouettes, sinon ? Sirius se rend compte qu’il est immature et joueur, et que ce comportement déplaît à Remus. Sirius réalise que maintenant, après tout ce qu’il a vécu, il devrait se comporter en adulte. Mais comment pourrait-il faire face à ses problèmes, alors qu’il se sait incapable de les surmonter ? Remus l’accuse d’être irréfléchi et nonchalant. Mais si Sirius ne l’était pas, il devrait affronter la terreur des missions de l’Ordre, l’horreur des nouvelles meurtrières qui tombent chaque jour. Si Sirius ne l’était pas, il serait fou d’angoisse pour ses proches, qui combattent les ténèbres comme lui, chaque jour. Si Sirius ne l’était pas, il devrait réfléchir aux soupirs de Remus, à ses mines consternées et ses regards lassés.
Sirius n’a aucune envie de songer à tout cela. Il n’a aucune envie de sonder son propre comportement, ou ses pensées, ou son couple. Il ne pourrait que saisir la décadence de sa situation : un jeune sorcier sans travail, risquant sa vie dans chaque nouvelle mission, décevant chaque jour un peu plus son compagnon. Oh, qu’elle est atroce, cette vision ! Qu’elle lui fait du mal ! Qui pourrait vouloir s’y confronter ?
Eh bien, James s’y confronte, lui, répond Sirius pour lui-même.
Ah, c’est vrai. Voilà le dernier problème. Ou le premier ? Sirius ne sait plus très bien, l’alcool et le froid embrument ses souvenirs.
Harry Potter. Le fils de James et Lily. Harry Potter, l’enfant qui rend James et Lily parents.
Comme James était radieux, quand Remus et Sirius sont allés le voir ! Il rayonnait de bonheur. Sirius aussi, bien entendu – la joie de son meilleur ami est sa propre joie.
Mais James ressemble-t-il encore vraiment à son meilleur ami ? Sirius se le demande, alors qu’il souffle dans ses paumes pour se réchauffer.
Le James adulte rit un peu moins que le James de dix-sept ans. Le James adulte fait beaucoup moins de bêtises que Cornedrue. Et le James adulte a tellement, tellement plus de responsabilités que le James de Poudlard.
Toutefois, contrairement à Sirius, James a accepté ces responsabilités. Il est entré dans l’Ordre avec enthousiasme, prêt à servir sa cause de toutes ses forces. Il a demandé la main de Lily Evans avec gravité, ayant déjà juré dans son cœur de la protéger pour l’éternité. Il est devenu père avec bonheur, décidé à préserver son fils de tous les dangers du monde. James est responsable, James est un modèle. Et James, comme l’homme bon qu’il est, a voulu partager cette respectabilité avec son meilleur ami.
Sirius connaît l’esprit de James, il sait quel raisonnement il a tenu. James s’est d’abord dit, bien sûr, que Sirius et lui étaient si proches, avaient traversé tant d’épreuves ensemble, se vouaient une confiance si absolue, qu’il était bien normal qu’ils fassent enfin partie de la même famille. Ensuite, James s’est dit que cette nouvelle tâche permettrait peut-être à son ami de se stabiliser. La vie de Sirius est bien décousue, en ce moment : il essaie souvent de fuir les sujets sérieux, il se replie sur lui-même quand on tente de lui parler avec maturité. Même Remus, a dû penser James, paraît plus préoccupé. Peut-être que montrer à Sirius qu’on le valorise en tant qu’adulte lui permettrait de s’épanouir davantage ?
James a certainement pensé tout cela, songe Sirius. Alors James l’a fait parrain de son fils.
Sirius est secoué d’un autre rire incrédule. Le son résonne étrangement dans le square dépeuplé. Harry Potter, ce nouveau-né innocent, est son filleul. Sirius devra le protéger, l’éduquer, lui apprendre la vie, si quoi que ce soit arrive à ses parents – et qui sait quels malheurs pourraient advenir, dans cet environnement dangereux ! Et même si, par chance, rien n’arrive à James et Lily, même si ce nourrisson a le bonheur de vivre avec ses deux parents, Sirius aura toujours le devoir d’être un tuteur pour lui, une personne honorable, et une source de réconfort, une aide dans la vie… Comment envisager cela pour lui, si insouciant, si flegmatique, si incapable de s’occuper de qui que ce soit ? A quoi pensait James en lui confiant cette mission ?
Sirius n’est pas en colère, en se remémorant le regard fier du nouveau père quand il lui a annoncé la nouvelle. Être en colère, ce serait bien plus facile : il pourrait extérioriser sa rancœur, hurler contre les hommes, le monde, et cette fichue place vide. Mais ce n’est que contre lui-même qu’il a envie de hurler. Sirius a peur : il se sent incapable de guider constamment son petit protégé, il se sent incapable d’agir en adulte pour donner l’exemple à Harry. Il a peur de faillir à sa mission : comment pourrait-il encore regarder James dans les yeux, ou se contempler dans un miroir, s’il échouait à s’occuper du fils de son meilleur ami ? Quel genre d’homme serait-il, s’il n’arrivait pas à prendre soin de son filleul ?
Mais quel genre d’homme est-il, exactement ? Pas le genre noble qu’il aimerait être, c’est certain. Que pourrait bien se trouver Sirius, alors qu’il se compare à James ?
Lui aussi est entré dans l’Ordre. Mais au lieu de prendre des décisions mesurées, il cherchait toujours à se précipiter dans les combats, à provoquer l’action. Plusieurs fois, ses plans ont été refusés par les autres membres avec un grognement agacé.
Lui aussi a emménagé avec son amour d’école ; lui aussi était heureux comme un dieu, avec Remus à ses côtés. Il l’aimait, il l’aimait tant, il aurait pu donner son âme pour lui. Il le chérissait comme un cadeau, comme un présent inestimable qu’il ne méritait pas. Comment un être aussi bienveillant que Remus, aussi tendre, aussi beau, avait-il pu tomber amoureux de lui ?
Finalement, songe amèrement Sirius, peut-être qu’il ne le méritait vraiment pas. Il revoit le visage défait de Remus, ses yeux ombragés par la peine, ses poings serrés par la colère, alors qu’il lui fait face et lui lance ses mots si durs.
Sirius secoue brusquement la tête. Il ne peut pas supporter ces souvenirs, il ne le peut pas, il ne le veut pas. Il faut les chasser, vite, avant qu’ils ne le hantent. Où est la flasque de whisky ? La boisson ne le réchauffera peut-être pas, mais elle lui fera oublier, quelques instants encore, la tristesse infinie qui le ronge.
Le liquide coule dans gorge, se répand dans sa poitrine. Il a un goût âcre, mais Sirius le préfère à l’amer de ses pensées.
L’esprit de nouveau vide, il se laisse aller contre le siège de sa moto. Il contemple le ciel, au-dessus de sa tête. La voûte céleste est piquetée d’étoiles qui luisent doucement ; leur lumière diffuse est presque apaisante. Sirius repère la constellation du Chien : il la connaît depuis qu’il est petit. Ton nom vient des étoiles, mon fils. Un jour, tu seras aussi brillant qu’elles. Un jour, ton nom glorieux t’emmènera au firmament.
Sirius fait taire la voix possessive de sa mère. Son nom ne l’a mené à rien, son nom lui fait honte. Il ne veut plus de son nom.
Même sa constellation semble d’accord avec lui : elle pâlit, éclipsée par le halo argenté de la Lune montante. Sirius détourne les yeux de l’astre nocturne. Il la hait, cette Lune qui lui rappelle trop bien que Remus, ce soir, est seul face à lui-même. Sirius ne sait pas où il est, même la Carte ne pourrait l’aider à le retrouver. Pour la première fois depuis ses quinze ans, Remus va se transformer seul, affronter la nuit seul.
Sirius jette un regard furieux au ciel. Comment la Lune ose-t-elle se trouver si proche du Chien, alors que Remus n’est pas avec lui ? Comment les élément osent-ils les dépeindre ensemble, alors que Sirius est seul, abandonné, désespéré ? Lune cruelle ! Lune ingrate ! Va-t-en, Lune, va-t-en narguer d’autres maudits !
La Lune ne s’en va pas, et Sirius s’épuise à brandir le poing contre elle.
Il laisse retomber ses bras, étend ses jambes sur la pierre froide et reste ainsi pendant de longues minutes. Il est fatigué de tout : de sa colère, de son désespoir, même de son oubli. Il n’aspire plus qu’à la paix… qu’il n’aura pas non plus ce soir, il le sait bien. La seule clémence qu’il obtient, c’est une peine plus sourde, et moins dévastatrice, qui se propage jusqu’à son cœur comme une vague recouvre la grève. Bientôt, ses yeux sont de nouveau submergés par cette ondée chagrine, et les larmes glissent sur ses joues, légères comme des embruns.
« Pourquoi ne peux-tu pas faire preuve d’un peu plus de maturité, Sirius ? Tu as encore des caprices d’adolescent ! Regarde comme James a confiance en toi ! Tu ne feras pas d’effort, même pour lui ? »
Si, bien sûr que si, Remus. Je ferai des efforts pour lui, pour Lily, pour Harry, pour toi. Tous les efforts du monde, pour toi.
« Moi aussi, j’ai confiance en toi. Moi aussi, je suis certain que tu peux assumer ce rôle. Si seulement tu t’en donnes la peine, tu pourras être un parrain merveilleux. »
Mais, Remus, la vie est si sombre. Comment pourrais-je prendre sous mon aile une âme de plus ? Où trouverais-je la force de l’aimer autant que j’aime James, autant que j’aime Lily, autant que je t’aime, toi ?
« Mais c’est ça, être adulte, Sirius. La vie n’est pas facile, la vie est injuste, et il faut s’en contenter. Si tu ne réalises pas ça maintenant, tu ne le réaliseras jamais. »
Je n’ai pas envie de le réaliser, Remus… Je n’en ai pas envie…
« Sirius, je suis fatigué. Je suis fatigué de vivre constamment dans la peur, et de ne pas pouvoir t’en parler quand je rentre à la maison. Je suis fatigué de devoir faire comme si le danger n’existait pas pour ne pas t’agacer, je suis fatigué de feindre et de dire que tout va bien, alors que c’est faux, Sirius. Tu comprends ? Je n’en peux plus de sourire alors que je voudrais pleurer, je n’en peux plus de te voir t’éloigner sans cesse. Tu ne me réconfortes plus, tu ne m’écoutes plus, c’est à peine si tu sais ce que je fais de mes journées ! »
Remus, Remus, je comprends, je t’écouterai, je te consolerai, je serai là pour toi ! Ne dis pas la suite. Ne me quitte pas. Je serai là pour toi.
« Je ne supporte plus de me sentir si seul quand je suis avec toi, Sirius. »
Oh, Remus, mon Remus, si tu savais comme j’ai mal. Si tu pouvais me voir maintenant, Remus, si tu pouvais m’entendre. Ne me quitte pas. Ne me quitte pas, je t’en prie.
« J’ai besoin… J’ai besoin d’un adulte, pas d’un adolescent. Tu comprends ? Dis-moi que tu comprends…  
Non, tu ne comprends pas. »
Mais j’ai compris, maintenant, je comprends ! Je t’en supplie, Remus, je serai courageux, et posé, et adulte, et je te soutiendrai… Ne me quitte pas, je t’en supplie, ne me quitte pas…
« Ne me dis pas que tout allait bien avant. Quand cela est-il jamais arrivé ? S’est-il jamais passé plus d’une semaine sans que nous ne nous disputions sur des choses futiles ? Y a-t-il jamais eu une période d’accalmie totale, de plénitude ? Je n’en vois pas. C’est toujours la passion qui nous raccommodait. Mais non, ça ne suffit plus, Sirius ! A présent nous sommes grands ! »
Mais l’amour, Remus ? L’amour n’est-il pas suffisant ? Et s’il ne l’est pas, qu’est-ce qui le sera ?
« L’amour m’aurait suffi, Sirius. Et je t’aimais tant – je t’aime tant. Crois-moi, je t’aime plus que tout au monde. Mais je suis aveuglé par mon amour. Je refuse de voir que tu me fais du mal – tais-toi ! Tais-toi, je sais que tu ne t’en rends pas compte. Mais c’est là tout le problème, ne le comprends-tu pas ? »
Remus… Remus, ne pars pas… Je t’aime tellement, plus que moi-même… Je me déteste tant de t’avoir fait souffrir ! Reviens, je t’en prie, reviens, je serai tout ce que tu veux !
« Tu vois ? Encore des cris, encore des pleurs... Je suis épuisé de ces combats incessants, Sirius. Je ne peux plus continuer. »
Sirius s’est arrêté de pleurer. Il se sent vide, comme si toute sa douleur s’était enfuie avec ses larmes. Elle ne laisse derrière elle que l’absence, qui le recouvre de sa chape glacée.
Comme il fait froid, ce soir ! murmure-t-il. Comme Remus doit trembler, malgré sa fourrure animale!
Et, astre inaccessible loin au-dessus de lui, la Lune couve Sirius de son éclat blafard.
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lupitovi · 5 years
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Arthur H - Lily Dale
Lily, fûtes-vous une barmaid poétique Dans un vieux bar de l'Est, bleu et fumée, Où l'ivrognerie était douce et romantique Où des loups de mer et des gamins pâles vous aimaient? Dignement tendre avec vous, étiez-vous plus tendre Pour un craintif Jack ou Jim aux yeux suppliants Qui vous rêva fée des bois roses de novembre Ou des lacs de lunaire opale miroitante Et mourut de vous et vous fit mourir, Haineux de la vraie femme pour tous enivrante?
And the moon shines bright On the grave of poor Lily Dale Oh Lily! Sweet Lily!
Sous les sombres pacaniers qui se mirent Dans l'eau vitreuse des bayous chargés de huttes, Lily, étiez-vous le négrillonne du Sud, D'un noir luisant, presque doré de tant reluire, Soleil noir avec un soleil blanc pour sourire? Étiez-vous la petite proie traquée, forcée Par de vieux chausseurs blancs obscènes et velus, L'animal favori cajolé, puis battu, L'excitante poupée bientôt brisée Qu'on enfouit un soir, pauvre chose fluette, Près d'un marais de jade où chantaient les rainettes Sous la lune qui grimaçait?
And the moon shines bright On the grave of poor Lily Dale Oh Lily! Sweet Lily!
N'auriez-vous été, ô Lily, ombre plaintive, Qu'un sujet de chromo insane, L'atroce "fiancée" consomptive et poncif Du contrebandier ou du jeune clergyman? Non, l'air qui vous pleure est trop sauvagement triste, Trop sincèrement naïves sont les paroles; Et que votre joue fût noire, florale ou bise, Pour moi vous aurez été âcrement exquise Et je sens que votre âme, dans les brises molles, S'envola quand vous mourûtes, comme s'envole L'encens de l'iris des prairies vers les étoiles
And the moon shines bright On the grave of poor Lily Dale Oh Lily! Sweet Lily!
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frenchdrarry · 5 years
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Les sonneries se succédaient, interminables et angoissantes, et puis dans un bip sonore, le répondeur s'enclencha.
-Salut, c'est moi. Enfin ça veut rien dire me diras-tu mais t'as compris c'est Lily quoi. Enfin évidemment que t'as compris, tu as l'identifiant de l'appel, je suis stupide. Enfin... Enfin. Tiens, c'est drôle parce que dans «enfin», y'a fin. C'est un adverbe qu'on utilise pour tirer une conclusion, ça marque quelque chose de terminé tu vois ? Évidemment que tu vois, mais...(soupire, respiration haletée comme un sanglot retenu.) Enfin, c'est aussi un mot qu'on utilise pour rectifier quelque chose. Je l'utilise beaucoup, mais j'crois que j'ai jamais autant détesté sa signification. Parce que... Parce que...(petit reniflement, soufflement censuré dans le micro.) Quand on dit «enfin», on est heureux que quelque chose se termine. J'le dis tout le temps et tu as toujours une réaction par rapport à ceci. (elle parle au présent, alimentant l'illusion que tout va encore bien.) Tu te souviens de la fois où tu m'as dis: «Lily, tu viens de répéter l'adverbe «enfin» 3 fois en deux minutes dix-huit pour un total de six phrases, tu te rends compte que non seulement c'est grammaticalement incorrect mais qu'en plus tu appauvris ton vocabulaire ?» ? J'étais sidérée, mais c'est tout toi ça ! Toujours analyser, calculer, penser. Et puis il y a aussi toutes ces fois où je disais «enfin» pour toi, par exemple: «tu sors enfin de la douche !» ou «tu rentres enfin !» et...(pleurs.)
Fin du message.
De nouveau, les sonneries, longues, moins angoissantes. Lily sait qu'elle tombera de nouveau sur la messagerie. Le bip lui parvint de nouveau, comme amplifié. Elle a eu le temps de calmer les larmes salées qui lui piquaient les joues et à reprendre son calme.
-C'est encore moi. Enfin Lily. Ça a coupé, mon message était trop long. J'ai un peu oublié ce que je disais. Tu me connais (rire nerveux.) Je parle au fur et à mesure que mes pensées me viennent et je perds le fil de la conversation, surtout quand je panique. Je...(silence. Lily fronce les sourcils, respire lentement.) De base, je t'appelais pour dire... Que... Enfin... Tu me manques. Ouais. Voilà. Tu me manques putain. C'qui est pratique quand on fait des monologues sur un répondeur comme une adolescente stupide et lâche, c'est qu'il n'y a pas de réponse, tu ne peux pas me dire «Langage !» avec tes yeux bleus réprobateurs. (petit rire lâché dans un souffle, rapide, et soudainement, un spasme suivit de plusieurs autres bruits de reniflements.) Merde, tu me manques enfin ! Tout me manque chez toi ! Ton calme, ta manière de sourire, de marcher, de parler, de ricaner, de de de... putain tout me manque ! Tout ! Mais tu sais c'est quoi le pire ? (la voix de Lily devenait hystérique, désespérée. Elle montait crescendo depuis une dizaine de secondes.) Le pire, c'est tes bras ! Tes bras...(chuchotement. Silence entrecoupé de lourdes respirations jusqu'à un semblant de contrôle.) Oui, tes bras. Je n'aurais jamais pensé qu'avoir tes bras autour de moi me manquerait autant, mais ça me déchire d'une manière que personne n'ose concevoir. Comment est-ce possible que tes bras, si frêles, pouvaient me donner autant de réconfort et de chaleur ? J'ai beau m'emmitoufler dans la couverture, me rouler en boule contre le moelleux matelas, serrer ton oreiller contre moi, rien ne serait aussi chaud et agréable que ton étreinte. Rien ne vaut ton bras blanc contre moi pour dormir, reposant et sécurisant. Même la chaleur de l'eau sur ma peau, la tiédeur des vapeurs dans l'air de la petite salle de bain ne peut être aussi reposant que ton corps contre le mien. Tu me manques... J'ai juste envie que tu me reprennes dans tes bras, et que j'me sente de nouveau bien, en sécurité totale. Je plongerai ma tête dans le creux de ton épaule délicate, tout doucement, par peur de te briser, et j'humerai profondément ton odeur. Je pourrais sentir ton bras droit près de ma nuque, comme pour m'emprisonner contre toi, et le gauche serré contre le bas de mon dos, possesif et apaisant. Ton corps, long et fin, contre le mien, plus petit et plus tonique, et une sensation d'apaisement diffusé dans mes veines, comme une drogue à effet rapide, sauf que ce n'est pas depuis le creux de mon coude que la sensation se diffuserait, mais de partout à la fois, en vagues omniprésentes et omniscientes, un gros bloc de bonheur, de sécurité, de foyer retrouvé dont on ne voit pas la fin ni les pauses. Je t'en prie, reviens-moi, tu me manques tellement, je t'
Fin du message.
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philippebresson · 2 years
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"L'EFFET TITANIC"
Premier roman de Lili Nyssen
Par Alpdf le Fantôme (aka Philippe BRESSON)
J'ai beau être un fantôme, j'ai beau avoir mille ans depuis longtemps (je les fais pas cela s'entend !), je lis encore des livres et c'est d'ailleurs l'une des occupations qui m'arrachent au monde des ombres, qui me rattachent encore à l'existant. Dernièrement j'ai lu, notamment, "Le théâtre de l'amante anglaise" de Marguerite Duras, "Cher connard" de Virginie Despentes, et "L'Effet Titanic" de Lili Nyssen, premier roman. J'ai d'abord eu du mal à y "entrer", comme on le dit de la mer quand elle nous paraît froide, quand notre 37 degrés Celsius matinal, encore frileux, se confronte subitement à sa vingtaine (de degrés, même en été), à son corps étranger.
Oui, j'ai d'abord eu du mal à entrer dans les premières pages de ce beau poème en prose jailli des interstices, des cicatrices de l'adolescence : parce que mon âge canonique, parce que ma disponibilité fluctuante en cette rentrée (fantomatique) parfois éprouvante, parce que le flux du moral et des marées... Parce que mon propre degré Celsius d'identification, vespéral, frileux encore, confronté à l'âge des possibles d'une mer qui, forcément, se retire peu à peu avec le temps.
Mais très vite (20-30 pages ?) je me suis laissé prendre, immergé, submergé, happé par la vague, le style, le rythme, les inflexions, les inclinations de ce "nous" déchiffré, aimé, désiré, redouté, évanoui (renoncé ?), et les visages des personnages me sont alors apparus comme autant de reflets d'un ciel à la fois sombre et changeant sur une mer aussi déchaînée que vivante, brûlante, fraîche, éclatante, vivifiante ! Et je les ai vus et parfois reconnus ces visages, et j'ai même entendu leurs voix nues : c'était elle, c'était lui, c'était moi et c'était nous, si loin, si près...
Alors, soudain, sans âge désormais, le vieux fantôme a (re)plongé. Vertige des amours naissantes, balbutiantes, émouvantes, déchirantes-déchirées, et il a été touché : touché-coulé comme ces épaves qui au tréfonds de nos mémoires et des mers ancestrales sont, je cite, autant de "carcasses immobiles sur lesquelles s'accrochent les algues. La faune éparse sur les hélices émoussées (...)"
En refermant le roman de Lili Nyssen dont je suis sûr à présent qu'il est le premier vaisseau en partance pour une traversée littéraire au long cours, j'ai cru entendre la voix de Léo Ferré qui me murmurait à l'oreille l'une des plus belles chansons-poèmes jamais écrites, et, parole de fantôme, le livre refermé, ça résonne encore...
Alpdf le Fantôme (aka Philippe BRESSON)
"L'Effet Titanic" (Premier roman de Lili Nyssen paru cz Les Avrils Édition, septembre 2022)
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"La marée, je l'ai dans le cœur qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur, de mon enfant et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment on l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament des années lumières et j'en laisse
Je suis le fantôme jersey, celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts de sable de la terre (...)
(Léo Ferré, La mémoire et la mer - Extrait)
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antigonick · 7 years
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—The weeping whiteness of the lilies, rolling on the seas of sighs that she grazes only, and through the blue incense of the paling horizons— Ascends, dreamily, to the crying moon !
Stéphane Mallarmé, excerpt of The Flowers (my translation)
Original — la blancheur sanglotante des lys Qui roulant sur des mers de soupirs qu'elle effleure À travers l'encens bleu des horizons pâlis Monte rêveusement vers la lune qui pleure !
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collectiffape · 3 years
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Feuilleton de l’été SEMAINE #3
Semaine du 19 juillet 
ce son
les gens qui pleurent
je marche mes pas ne s'arrêtent se joignent encore au sol et je tremble moins dans l'impact pieds liés colonne tressaute n'y a-t-il pas de fin
ce son
je meute m'appelle plus loin vibre dedans l'extérieur
les grondements qui éteignent la nuit
je décide rester plantée là crier répondre ma gorge s'ouvre enveloppe je sursaute du cri moins seule comme entendue la chaleur vers les joues c'est devenu un rire qui fait alors fuir mes yeux
ce son les eaux qui coulent toujours
je plus loin cri éclat j'entends que ça résonne plus loin j'entends contre mur cri dans d'autres gorges d'autres peaux où est passée la lune
Juliette Buffard
Demi-lune ce soir !
Voix parvient de cette meute que je devine.
C’est un groupe de zonard des creux de nuit. De ceux que la pluie ne retient pas, vrai gang. Comme avant. Je me suis avancée. Cachée derrière un lampadaire. Casquette jogging, l’air, gentil l’air, étonnamment dans les éclats les cris. Préjugés s’éteignent dans la rencontre ?
Ce soir c’est la demi-lune ! elles hurlent.
J’ai marché jusqu’au fond de la ville. Pas traversé le bitume pour trouver les égouts les écoulements. Marché marché marché, oui, jusqu’à l’origine des cris. Toutes celles qui crient encore ! Qui sont-elles ?
La demi-luuuuuune ! en chœur.
Crieuses sur le chemin tournent les bras contre les murs de peinture. Chorégraphient, entonnent des choses compréhensibles, puis plus rien, incompréhensibles les choses. Elles recommencent et j’observe. Femmes femmes sous demi-lune. Femmes femmes jogging, casquette, l’air gentil, gentil l’air, mais féroce. Femmes femmes lune, je vous regarde. C’est mon secret.
Demi-lune demi-lune demi-lune demi-lune demi-lune demi-lune demi-lune demi-lune demi-lune paumes contre paumes contre mur contre pluie, la clameur ne s’arrêtera pas.
Lampions dans les mains, comme la scène d’une fin, les femmes s’apprêtent. Elles vont s’en aller. Les gorges accordées. Elles s’en vont. Partir en Guérillères, celles dont on m’avait dessiné le cercle, je me souviens, cercle c’est la demi-lune deux fois. Demi-lune-demi-lune. Je te vois.
Je te vois.
Des yeux ronds et bleus se sont avancés près du réverbère et je suis encerclée par eux ils ne semblent pas me laisser le choix, de regarder à mon tour les yeux, on m’a démasquée on m’aborde comme si je renfermais un trésor au fond d’une malle j’ai perdu les clés. Quelques centimètres nous séparent.
Pleures pas. Viens maintenant, disent les yeux.
On me tend un lampion. On me tend un sourire. Je pourrais prendre les deux à fois dans mes bras. Le vide s’effacera.
Les yeux bleus, on me dit, s’appellent Ida.
Marie HL
  Ida les yeux bleus et la fraîcheur du dentifrice entre les lèvres
Elle me dit dors ici.
Ida les draps de coton, l’odeur de son corps devinée dedans.
Ida sourit. Elle a le sourire étroit de ceux qui ont des choses à dire.
Ida s’approche, l’odeur du coton se devine dans son cou.
Ida Ida. Pose ses mains, ses mains complètes, doigts écartés sur les reliefs.
Dans ses mains mon corps, mon corps tient dans les mains d’Ida.
Jamais avant. Jamais.
Mon corps renverse dans les draps. Le lit et la chambre d’Ida se replient sur moi.
À la fenêtre je distingue la nuit qui s’affine.
Le souffle d’Ida a la fraîcheur du matin.
Il me tombe sur les yeux et je m’endors doucement avec le soleil.
Manon Secq
Ida.
J'ouvre les yeux sur son absence, c’est la première chose que je ressens, l’absence contre mon ventre, la peau de mes avant-bras, mon torse et la pointe de mes genoux.
Le soleil est plus haut maintenant. Il découpe des formes éclatantes de lumière sur le parquet sombre.
Je repose ma tête dans l’obscurité trouble, je respire le coton, un frisson passe dans mon corps, monte ou descend je ne sais pas, mais en tout cas je sais très bien où il va, il déferle avec un sursaut, un hoquet de mon sexe. Ma joue, contre mes deux mains empaumées ensemble, s’arrondit d’un sourire.
Dehors soudain un fredonnement, sous une pluie de gouttelettes, une voix soyeuse qui monte et descend.
Ida.
Les gouttes s’arrêtent. Bruit de pas.
Ida les cheveux mouillés, en culotte et t-shirt.
Ses yeux me trouvent.
Elle aussi sourit.
Hier ses yeux dans les miens. Nos sourires timides, des bébés sourires qui faisaient naître en cascade des sourires plus grands. Ses cheveux collés à sa bouche que j’enlevais sans lui faire mal.
Son corps miroir du mien, familier mais unique.
Ida s’assoit à côté de moi, pose délicatement la main sur mon corps recouvert du drap.
Ses lèvres bougent.
Elle parle d’un petit déjeuner dans la ville. Elle dit que la ville brille sous le soleil après la pluie.
Que c’est joli.
Floriane Gitenay
L'appartement renversé.
À gauche, la peinture s'écaille au plafond.
À droite le parquet retient l'eau ça gondole. Tendue entre les deux Ida articule, les mots s'engrènent mal, j'ai un pied encore dans le sommeil dans ton absence.
J'ai rêvé que les corps étaient les mêmes, interchangeables, le mien le tien et celui d'Ida.
I
Da
Les syllabes se démantèlent, ne me semblent plus un nom ni elle non plus une femme, soudain c'est un corps oreiller, la joue qui enfle chaude.
Peut-être que pour elle aussi je suis la peau, le sexe pareil, la fièvre comme un espoir, seulement comme.
Je souris, faire pareil.
Elle ne sait pas que je n'ai pas faim si tôt.
Lili Nyssen
À retrouver sur l’Instafape du lundi au vendredi !
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