#Lexus GX 550 | Explore Tumblr posts and blogs

blogueericdescarries · 6 months ago

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Le nouveau Lexus GX 550 et la Fiat 500 E

Le 25 juillet 2024

Décidemment, le constructeur japonais Toyota est parti pour réviser la majeure partie de ses camionnettes. Il a débuté cette opération il y a quelques années avec une refonte totale de ses grands pick-up Tundra. Puis, ce fut au tour des Tacoma et tout récemment de ses grands VUS Sequoia et LS 600 et de ses intermédiaires Land Cruiser, 4Runner et GX 550, ce dernier appartenant à la division de luxe Lexus. Le dénominateur commun entre ces véhicules, c’est qu’ils reposent tous sur l’architecture TNGA-F (Toyota New Generation Architecture) modulable du grand constructeur nippon.

En ce qui me concerne, après avoir conduit les Tundra (sur une très longue distance), Sequoia et Tacoma, j’ai eu l’opportunité de mettre la main sur le tout nouveau Lexus pour quelques jours. Évidemment, les photos vous démontrent que ce VUS provient de la même inspiration qui nous a donné le 4Runner et l’étonnant Land Cruiser que plusieurs amateurs de la marque sont contents de voir revenu sur notre marché même s’il est plus petit que dans le passé.

Lexus nous propose une version renouvelée du GX, le GX 550 dont la ligne a été redessinée. (Photo Éric Descarries)

Toutefois, si le GX 550 se veut le remplacement du GX 460 d’il y a quelques années, ce qui se trouve sous la nouvelle carrosserie n’a rien à voir avec ce qui se trouvait sous le 460. En effet, au lieu d’un V8 glouton, Toyota lui a installé le tout récent V6 biturbo de 3,4 litres qui anime plusieurs autres camionnettes du constructeur.

D’autre part, soulignons que le GX 550 peut se présenter en deux personnalités différentes, soit les Signature, Premiun, Luxe ou Executif (dont il est question ici) qui se veut un véhicule de tourisme pour de longs trajets ou Overtrail et Overtrail + spécifiquement créés pour les excursions hors-route. Cette dernière version est certes plus excitante, ne serait-ce que par ses ajouts plus robustes et ses couleurs plus accrocheuses mais je crois que la moyenne des automobilistes intéressés par les VUS intermédiaires iront pour les versions de tourisme incluant l’Executif analysé ici (quoique les plus anciens GX 460 gagnent en popularité auprès des amateurs « d’off-road »!).

Le nouveau GX-550 vu de l’arrière. (Photo Éric Descarries)

J’en reviens donc au look extérieur. Décidemment, les designers de Toyota ont fait tout un effort ici pour que le GX 550 affiche une ligne plus excitante que celle de son prédécesseur GX 460. Oui, elle est plus « cubique » avec plusieurs lignes droites et aspérités incluant des passages de roue prononcés à la « off-road » mais elle fait aussi plus « sportive », plus « jeune », moins sévère. Pour ma part, je suis heureux de voir l’ancienne calandre « en sablier » disparaître… Évidemment, tout est dans les goûts de chacun et je vous laisse juger de vous-même ce design. Moi, il me plaît plus que l’ancien mais j’ai un peu de difficulté avec sa ressemblance avec les 4Runner et Land Cruiser…

Le tableau de bord du nouveau GX 550 n’affiche pas un grand exercice de styling mais il est agréable à l’œil. (Photo Éric Descarries)

Le design de l’intérieur du GX 550 reprend le même thème que l’on retrouve à l’extérieur, c’est-à-dire avec des lignes et angles droits qui font plus robuste. Le tableau de bord est très droit alors qu’un imposant écran (pour la radio, les diverses commandes et la navigation) trône en son plein centre. Et, parlant de commandes, il y en a dans ce Lexus. Plusieurs d’entre elles sont répétées sur le volant alors que l’indicateur de vitesse reproduit son image à l’intérieur du pare-brise, un accessoire que je trouve très utile et surtout sécuritaire. Évidemment, on trouve une large console en plein centre alors que celle-ci contient les commandes pour les excursions hors-route (mais je doute que les propriétaires de GX 550 Executif se risqueront dans des sentiers exigeants afin de ne pas endommager leur véhicule).

Les places de la rangée du centre sont non seulement élégantes, elles sont aussi invitantes avec beaucoup d’espace pour les jambes. (Photo Éric Descarries)

Les sièges avant à multiples ajustements sont très confortables tout autant que les sièges baquets qui formaient la rangée du centre. Toutefois, notez que les versions de tourisme du GX 550 arrivent avec une troisième rangée de sièges rabattables qui peuvent accepter deux ou trois autres passagers (ce que les versions Overtrail ne proposent pas). Mais si la sellerie de cuir (de belles couleurs contrastantes sur mon véhicule d’essai), quelques autres sections de la finition intérieure m’ont semblé trop « plastiques ».

La troisième rangée de sièges est, comme cela arrive si souvent, plus ou moins confortable. Mais une fois rabattue, elle présente un espace de chargement utile. La version Overtrail n’a pas cette banquette. (Photo Éric Descarries)

Quant au coffre, comme on peut le voir sur les photos, il est suffisamment vaste pour les bagages de deux à quatre occupants. Il est évidemment moins volumineux avec la banquette arrière relevée. Cette dernière, en passant, demande un peu d’acrobatie pour s’y rendre et comme c’en est le cas pour bien des VUS à trois rangées, celle tout au fond n’est pas si spacieuse ni accueillante. En fait, c’est que le plancher est un peu plus haut ce qui enlève de la place pour les jambes des passagers les plus grands.

Le coffre peut s’avérer utile s’il est configuré en conséquence. (Photo Éric Descarries)

Malgré le fait que Lexus (Toyota) vante son adaptation de l’architecture TNGA-F au GX 500, il y a encore plus à explorer sous la carrosserie. Au départ, sachez que, même si la concurrence adopte la formule de la caisse autoporteuse, Lexus (Toyota) a choisi de conserver un châssis-cadre rigide en échelle pour y accrocher la mécanique du GX 550. Au départ, oubliez l’ancien V8, il a été remplacé par le V6 à double turbo que l’on retrouve aussi sous le capot des Tundra, Sequoia et certaines autres camionnettes du constructeur. Il fait 349 chevaux et 479 li-pi de couple et il vient avec une boîte automatique à 10 rapports. Évidemment, le GX 550 est à quatre roues motrices permanentes mais Toyota a su inclure une fonction électrique qui permet de rouler hors-route sans que le différentiel central demeure verrouillé ce qui élimine les soubresauts entre les différentiels avant et arrière. Ce différentiel Torsen est, cependant, verrouillable en fonction Lo4.

La suspension avant est indépendante mais celle d’arrière repose sur un pont rigide (ce qui explique que le plancher à ce niverau doit être plus élevé). Le freinage (assez puissant) est à quatre disques alors que la direction est à assistance électrique. Ce qui pourrait être intéressant pour ceux qui veulent faire de longs parcours, la capacité de remorquage du GX dépasse les 9000 livres. Toutefois, il faut se rappeler qu’il s’agit d’un véhicule de plus de 5500 livres!

Le seul moteur livrable dans le GX 550 est un V8 biturbo bien caché sous un couvercle en plastique. (Photo Éric Descarries)

Les pneus qui équipaient mon véhicule d’essai étaient des Dunlop Grandtrek 265/50 sur jantes de 22 pouces. Si vous regardez les photos, vous verrez que ce sont des pneumatiques de tourisme ce qui explique pourquoi je ne suis pas allé faire d’excursion hors-route avec le GX.

Sur la route

Mon essai du GX 550 n’a pas été aussi long que je l’aurais voulu vu que le constructeur en avait limité le kilométrage permis. J’aurais tellement voulu effectuer un petit voyage (« road trip ») avec ce véhicule qui y est destiné. Toutefois, j’ai pu le conduire sous diverses conditions dans la région urbaine de Montréal ce qui m’a permis de m’en faire une opinion.

Je le rép��te, ce grand VUS est, sous cette finition, destiné à une utilisation surtout sur grand-route. Ce qui importe de souligner, ce sont ses performances. Malgré son poids élevé (5500 livres et plus), le Lexus GX 550 est capable d’accélérations tournant autour des sept secondes pour atteindre le cap des 100 km/h, départ arrêté. Ses reprises sont tout aussi impressionnantes grâce à sa boîte de vitesses automatique à dix rapports quoique j’aie noté un certain temps d’hésitation pour rétrograder. Aussi, quelques autres hésitations en basse vitesse ou à l’accélération initiale en condition urbaine m’ont un peu agacé. Autrement, on ne peut que vanter la douceur (malgré une certaine fermeté) et surtout le silence de roulement du GX qui n’est pas facile à atteindre avec un tel véhicule de cette catégorie, surtout si l’on compare ces observations avec l’ancien GX 460.

Au volant, j’ai été impressionné par la visibilité tout le tour et surtout par l’impression de domination de la route au travers le pare-brise qui donne sur un capot inhabituellement plat avec deux arêtes à ses extrémités qui seraient comme des ailes indiquant où les roues se situent. Et, encore une fois, je ne suis pas allé faire d’excursion hors-route avec le GX mais sa motricité aux quatre roues sera certes bienvenue lorsque la saison froide arrivera...en autant qu’on équipe la camionnette des pneus appropriés (qui ne devraient pas être donnés…).

En ce qui concerne la consommation, j’ai obtenu une moyenne de 11,92 l./100 km (calcul fait à partir des données à la pompe) ce qui n’est pas, soulignons-le, une grande amélioration face à l’ancien GX 460 (j’avais fait un road trip en Abitibi il y a quatre ans et j’avais obtenu une moyenne de 10,88 l./100 km!) ! Quant au prix, ne vous surprenez pas! De base, un GX 550 est de 83 500 $. Toutefois, l’option de la finition Exécutif (Moniteur à vue panoramique, Compatibilité avec Android Auto sans fil, Compatibilité avec Apple CarPlay sans fil, Affichage « tête haute », Moniteur d’angles morts avec système d’alerte de circulation transversale arrière, Hayon arrière assisté avec capteur activé par le pied, Rétroviseurs extérieurs à inclinaison automatique en marche arrière, Lexus Assistant, Lexus Interface avec Écran tactile HD de 14 po, Rétroviseurs repliables à réglage assisté, Sirius XM Audio, Rétroviseurs extérieurs chauffants, Système Intuitif D’aide au Stationnement avec Freinage Automatique, Volant de direction inclinable et télescopique assisté avec mémoire, Aide au changement de voie, Rétroviseur extérieur électrochromique (côté conducteur seulement), Phares antibrouillard à DEL, Alerte de circulation transversale avant (FCTA), Rétroviseur intérieur à affichage numérique, Compatibilité Bluetooth, Assistance dans les embouteillages, Caméra de surveillance du conducteur, Système précollision avec fonction de détection des piétons, détection des cyclistes et détection des motocyclettes, Système audio Mark Levinson à 21 haut-parleurs, Plaques de seuil en aluminium, Plaques de seuil à éclairage à DEL, Troisième rangée de sièges rabattables à commande électrique (50/50), Sièges capitaine à la 2e rangée, Intuitive Parking Assist with Auto Braking and Rear Pedestrian Detection, Réglages des sièges arrière à réglage électrique 50/50 Split, Clé intelligente avec démarrage à bouton poussoir (4 portières + hayon), Sélecteur de mode de conduite (5 modes), Lunette arrière relevable, Glacière au bloc, Clé numérique (4 portières + hayon), Toit panoramique avec gradation, Marchepieds assistés) ,(ces notes sont de Toyota) arrivera avec un prix de 22 350,00 $! Ajoutez les quelques frais « écologiques » et le transport avec la préparation de 2205 $ en plus de la « Surtaxe fédérale sur le Luxe » de 1638 $ et on en arrive à une facture totale de 109 829 $!

Je suis certain que les concessionnaires Lexus ne vendront pas des « tonnes » de GX 550 mais, je crois que plusieurs amateurs de la marque attendront quelques années pour en trouver un usagé (habituellement bien entretenu) et le transformer en véritable « off-roader », ce qui arrive actuellement avec les plus anciens GX 460. Je crains que Lexus vienne de créer un autre véhicule mythique! Quant à moi, j’ai bien apprécié ma randonnée au volant de ce VUS (surtout qu’il est plus beau à regarder qu’un GX 460). J’aurais bien aimé en faire un « road trip » mais je devrai me contenter de mon expérience ici décrite!

Le retour de la Fiat 500…maintenant en format électrique!

Il y a quelques semaines, je prenais connaissance avec la nouvelle Fiat 500 E totalement électrique alors que mon ami Yves venait de s’en procurer une! Il y a quelques jours, j’ai pu assister à la présentation médiatique de cette même auto grâce à Stellantis Canada. L’exercice fut utile puisque j’y ai appris que, malgré le fait que la nouvelle 500 E ressemble à l’ancienne 500 à essence, c’est une toute nouvelle plateforme qui se cache sous la belle Italienne.

La Fiat 500 est de retour mais qu’en version électrique…du moins pour le moment. (Photo Éric Descarries)

Cette traction avant de quelque 3000 livres mue par un moteur électrique de 117 chevaux est alimentée par une batterie plus petite et plus légère qui permet à la petite citadine de passer de 0 à 100 km/h en moins de neuf secondes. Son autonomie peut varier de 150 à 200 km. Une version hybride à moteur thermique est à l’étude.

Mais, je ne vous en dis pas plus car j’ai l’intention de demander cette auto à l’essai durant la saison froide…question de vraiment mettre cette auto électrique à l’épreuve…pour vrai!

La nouvelle Fiat 500 E (ici dans sa finition Prima) a été présentée chez le concessionnaire Trois Diamants à Terrebonne. (Photo Éric Descarries)

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