#Les illusions fantaisistes
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allen-san · 1 year ago
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Le Clan Noé ou Noah :
Face à un univers sombre, lugubre, ténébreux, l'auteur devait trouver des personnages aux physiques et aux caractères qui correspondent avec précision à ce contexte. Le Comte Millénaire sous ses premiers traits ne symbolise pas cette idée. Son large sourire, et ces vêtements pittoresques font de lui un personnage fantaisiste. Cependant très vite cette illusion du gros bonhomme sympathique aux premiers abords, au chapeau changeant constamment disparaît et laisse place à un être maléfique dont les intentions de conquête sont évidentes.
Partie intégrante de l'histoire de D.Gray-man, cette famille est en fait composée des descendants de Noé ( Noah en anglais ), qui fût le seul survivant lors du premier déluge de la bible.
Choisis à la naissance, les Noah se réveillent peu à peu pour prendre enfin leur réelle apparence. On les reconnait surtout aux croix sur leur front, et à leur teint de peau qui penche vers le gris.
Dans le chapitre 157, on assiste à un bal dans lequel les Noah les plus connus de la série ( Tyki Mykk, Road Kamelot, ... ) sont présents, presque en tant que personnalité très importante ... le mystère sur cette famille, et leurs réelles envies restent toujours secrètes ...
Je commence les présentation avec le 1er Apôtre : Adam
Seiyuu : Takiguchi Junpei / Yutaka Aoyama ( Anime 2016 )
Nom : Sennen Hakushaku ( Comte Millénaire ) .
Âge : plus de 7 000 ans
Le Comte Millénaire, appelé Prince Millénaire par les membres du clan Noé, est le grand méchant de l'histoire. Son pouvoir est redoutable, malgré une apparence de clown ou de gobelin. Il y a 7 000 ans, il voulut détruire la Terre et la race humaine, mais les religieux l'en empêchèrent et ce fut la destruction du monde, appelé le Déluge, décrit dans l'Ancien Testament. Il promit alors de se venger.
À présent, il est de retour et créé des Akuma (âme déchue revêtant l'enveloppe du corps d'un mort), qui pullulent sur les cinq continents. Il est à la recherche du « cœur précieux », source de la puissance des Innocences, afin de le détruire ( en le détruisant il peut détruire toute les innocences ). Il est toujours en possession de son parapluie magique, Lero. C'est un personnage très paternel avec les membres de la famille Noah, mais aussi très ambitieux et autoritaire, affichant toujours une certaine dose d'humour et de bonne humeur.
Le physique du Comte cache sa personnalité psychopathe et haineuse envers les humains, puisque son visage est couvert à plus de 3/4 d'un énorme sourire à pleines dents. Seuls ses petits yeux cachés par ses lunettes et des zones d'ombre sont particulièrement mauvais et cruels. Il semble beaucoup aimer changer de haut de forme ou les décorer de diverses manières.
Le Comte Millénaire possède un parapluie rose parlant et doté d'une tête de citrouille nommé Lero. Road l'emprunte souvent pour embêter le Comte. Il peut voler et il déteste voir l'attirance que Road a pour Allen Walker. Il répète son nom à la fin de chacune de ses phrases .
PS SPOIL :
Le comte à en réalité une apparence humaine .
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atelierfigurine · 7 days ago
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Lulu la fée sorcière
La sorcière YordleLoulou Lulu est connue pour invoquer des illusions oniriques et des créatures fantaisistes lorsqu’elle parcourt Runeterra avec sa compagne féerique Pix. Lulu façonne la réalité à sa guise, déformant la structure du monde et ce qu’elle considère comme les contraintes de ce royaume physique et banal. Alors que d’autres pourraient considérer sa magie au mieux comme contre nature et…
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goodrobe · 1 year ago
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Une superbe robe de mariée moderne
Les détails floraux sont toujours un style de mariage classique, Mais pour un look plus moderne, pensez à l'un de ces styles d'appliques florales en trois dimensions qui prennent d'assaut la scène du mariage. Les robes de mariée florales dimensionnelles sont romantiques robes soir, féminines et fantaisistes, Ils sont le moyen idéal d'ajouter une touche subtile et inattendue à votre look de jour de mariage. ​ 01. Illusion Tulle Une superbe robe de mariée moderne. Un décolleté en V profond et un corsage en tulle transparent sont le complément parfait aux accents floraux en trois dimensions. 02. Pêche fantaisiste Un style de mariage fantaisiste unique dans robe de ceremonie pour ado, une couleur pêche inattendue avec des appliques florales spectaculaires. 03. Texture fleurie Appliques florales de la tête aux pieds créant un style de mariée structuré vraiment unique, Ce style est complété par un nœud en soie surdimensionné qui présente une belle texture contrastante pour compléter ce look.
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oldfilmsflicker · 3 years ago
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August 2021 in Films | the diary of a film history fanatic
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lefeusacre-editions · 5 years ago
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BOOKHOUSE BOY #56 | Nicolas TELLOP, homme de lettres et de cœur
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Les hommes-orchestres sont parmi nous, et ils ressemblent davantage à des Bob Dylan slalomant sur les routes harnachés de microphones, guitares basses et harmonicas, qu’à des businessmen affairés à rentabiliser leurs ubiquités. S’il est une seule chose que l’homme-orchestre Nicolas Tellop tente de rentabiliser au quotidien, ce sont ses émotions. Non pas en grattant du beurre et du narcissisme à chaque prise de plume ou de parole - il sait qu’un auteur est voué à faire gagner à sa passion ce qu’il perd en heures de solitude et en cheveux gris. Non, non. Plutôt en les communiquant avec empathie à ses contemporains, à la manière d’une télétransmission amoureuse : n’est rentable que ce qui peut être transmis. Essayiste, rédacteur en chef, enseignant, directeur de collection, chroniqueur et j’en passe, Nicolas Tellop est l’écrivain stéréophonique, celui qui vous fait aimer d’un même battement du cœur Snoopy et Pierre Salvadori, Astro Boy et Kurt Vonnegut, Jr ., Franquin et les courses-poursuites cinématographiques, Highway 61 revisited et Venise. Lien secret mais vivant entre des comités de rédaction et des éditeurs qu’a priori rien ne rapprochait, il trame au sein de la pensée pop-culturelle francophone quelque chose de neuf et d’ancestral en même temps, une chanson de geste composée tout à la fois pour les nonnes, les cow-boys, les savants fous et les enfants.
“C’est parce qu’en le lisant j’ai trouvé du talent à Israel qu’il est devenu mon ami. Ce n’est pas parce qu’il est mon ami que je lui trouve du talent.“, écrivait Claude Roy à la toute fin de sa préface à la traduction du Premier d’Israel Horovitz. Lisez les livres de Nicolas Tellop, il deviendra sans doute votre ami.
| Que trouve-t-on comme nouvelles acquisitions dans ​ta bibliothèque ?
Soyons sérieux quelques instants : si ce sont des nouvelles acquisitions, elles ne sont pas encore dans ma bibliothèque. Qui range ses livres dans sa bibliothèque sitôt qu’il les a achetés ? Il existe des gens pervers au point de faire des trucs pareils ? Je préfère l’ignorer. Donc, si la question s’entend en termes de derniers achats, je dirais Let’s talk about love – pourquoi les autres ont-ils si mauvais goût de Carl Wilson, Normal de Warren Ellis et Nymphes de Giorgio Agamben. S’il fallait parler des derniers livres à avoir été lus et à avoir rejoint ma bibliothèque, je dirais La Caverne aux Idées de José Carlos Somoza, Une Année sans Cthulhu de Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse et L’Enfer et le Paradis de Charles Asselineau.
| Quels livres marquants a​s-tu découver​​t​s ​ à l'adolescence et que ​tu possèdes toujours ?  
Mon adolescence, c’est une espèce de trou noir. Je ne sais plus ce que je lisais à l’époque. J’étais trop occupé à survivre. En fait, j’étais resté attaché à mes lectures préadolescentes, que je me contentais d’entretenir. Je relisais avec application les mêmes bandes dessinées : Tintin, Blake et Mortimer, Spirou, Astérix et tous les titres qui gravitaient autour des éditions Dupuis… Elles possédaient – que dis-je : elles possèdent – des vertus hautement consolatrices. C’est aussi à cette époque que j’ai découvert Jérôme K. Jérôme Bloche, Théodore Poussin ou encore Soda, des titres qui n’avaient pas complétement rompu avec le monde de l’enfance mais qui possédait un ton plus grave, plus dur. Dans l’enfance, je m’étais aussi plongé dans Jules Verne, Sir Arthur Conan Doyle, Agatha Christie, S.A. Steeman, Pierre Véry, Edgar Allan Poe, Oscar Wilde, Robert Louis Stevenson, Edgar Wallace… J’étais passionné par les énigmes et l’aventure. À ce titre un auteur en appelait souvent un autre. Avant tout ça, j’avais bien sûr commencé par Le Club des Cinq d’Enid Blyton ainsi que sa série des Mystères, en plus de quelques éditions allégées de grands classiques par La Bibliothèque Verte. Mais il n’a pas fallu longtemps aux livres de grands, avec leurs titres mystérieux, pour qu’ils exercent sur moi une fascination à laquelle il ne m’était pas possible de résister. Histoires extraordinaires, Le Fantôme de Canterville, L’Île au trésor, L’Assassin habite au 21, Les Disparus de Saint-Agil… C’était et ce sont encore des sésames incomparables pour pénétrer le monde de l’imaginaire. Rien que le nom d’un auteur suffisait à me transporter ailleurs. Jérôme K. Jérôme, quel nom ! Trois Hommes dans un bateau : quelle merveille…  Ce n’était pas toujours facile à lire parce que j’étais très jeune. Je me souviens avoir eu un mal fou avec Le Tour du monde en 80 Jours. J’étais en CE1 ou en CE2. J’ai dû le recommencer plusieurs fois et cela m’a pris un temps considérable. Au collège, j’ai développé une passion pour Voltaire et le Siècle des Lumières. Je lisais ses contes philosophiques et j’étais mort de rire. Je n’avais donc pas beaucoup d’amis en dehors de mes livres. En tout cas, aujourd’hui, je garde auprès de mon cœur bien plus de Jérôme K. Jérôme que de Voltaire.
| Sans égard pour sa qualité, lequel de tes livres possède la plus grande valeur sentimentale, et pourquoi ?
Le Manuel Géant des Castors Juniors, parce que tout ce qu’il y a d’utile à savoir est là-dedans.
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| Lequel de​ te​s livres prêter​ais-​tu à quelqu'un qui te plaît ?  
Aucun. C’est courir le risque que ce quelqu’un-qui-me-plaît ne me le rende pas. Je préfère lui en offrir un. Généralement, ça ne coûte pas cher et ça fait partie des meilleurs cadeaux qui puissent se faire. Après, cette stratégie de séduction a-t-elle jamais fonctionné ailleurs que dans les films ou les romans ? J’ai offert L’Invention de Morel d’Adolfo Bioy Casares à la jeune fille qui n’était pas encore, alors, ma compagne. Ai-je gagné son cœur grâce à ce monument des lettres sud-américaines ? Certainement pas – elle ne l’a toujours pas lu. Un conseil, donc, à tous les néoromantiques : laissez tomber ces techniques fantaisistes inventées par un libraire au bout du rouleau, et entraînez-vous à faire des gâteaux au chocolat.
| Que trouve-t-on comme livres honteux dans ​te​s rayonnages ?  
Aucun, ce sont tous mes copains et ils ne me font pas honte. Bon, par contre, je dois avouer posséder un petit livre d’Alain Finkielkraut, publié par l’École Polytechnique : Philosophie et modernité. Il date du début des années 2000 : il n’était pas encore devenu complétement fou, je crois. En tout cas, ça m’avait intéressé et je l’avais trouvé bien utile. Toujours est-il que, si je le possède encore, il n’a pas le droit d’être dans ma bibliothèque. En plus, il est tout moche – je parle du livre.
| Quels livres a​s​-​t​u hérité de ​te​s proches ?  
Beaucoup de bandes dessinées, les classiques de la francobelge orientés plutôt « gros nez », mais aussi le plus gros de ma collection des Bibliothèque Rose et Verte. Il y a là-dedans des livres merveilleux. Les Trois Jeunes Détectives, de Robert Arthur Jr., alliés à Alfred Hitchcock, me passionnaient. Le Trio de la Tamise de Paul Dorval également : Dave, Ted et Cathy (sans oublier le chien Watson) s’apparentaient parfois à des détectives de l’étrange. Bref, même s’il m’est arrivé d’en compléter la collection, il s’agit de livres qui étaient à la maison avant moi.
| Le livre que ​tu as le plus lu et relu ?  
Ce serait une bande dessinée, sans doute. Il m’arrivait très souvent de les lire plusieurs fois d’affilée. Je n’ai pas tenu les comptes, mais le record doit être détenu par un Tintin, sans doute L’Île Noire, Le Sceptre d’Ottokar ou le diptyque Le Secret de la Licorne – Le Trésor de Rackham le Rouge. Sinon, il y a Le Réel et son double de Clément Rosset, que j’ai usé et que j’use encore. Et sans doute Sucre de Pastèque de Richard Brautigan.
| Le livre qui suscite en ​toi des envies symboliques d'autodafé ?  
Au lycée, j’aurais dit Balzac, parce que je le mettais dans le même sac que les réalistes que je ne supportais pas. Je n’arrivais pas à concevoir qu’un roman puisse avoir d’autre vocation qu’exalter l’imaginaire. Et puis, peut-être à 20 ans, à partir de ma lecture des Illusions Perdues, j’ai dévoré plein de Balzac. Happy end : je me suis rendu compte que c’est du génie pur. Si j’avais tout fichu au feu, comment aurais-je pu prendre conscience de mon erreur ? Je ne livrerais aucun livre à l’autodafé. Du moins, c’est ma réponse politiquement correcte.
| On ​te propose de vivre éternellement dans un roman de ton choix, oui, mais lequel ?  
Pas un roman, mais une bande dessinée : Il y a un sorcier à Champignac, de Franquin. Tout y est tellement beau que ça fait presque mal à lire. La bande dessinée de l’après-guerre incarne les lieux comme aucun autre récit n’est capable de le faire. Il y a là une puissance qui est folle. Dans L’anti-atome, j’essaie d’expliquer ce mystère que détient le monde miniature des cases. La vie y semble possible comme nulle part ailleurs. Sinon, ce serait sans doute un roman qui se passerait dans la campagne anglaise, comme par exemple La Maison près du cimetière de Sheridan Le Fanu.
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| Quel est l'incunable que ​tu rêves de posséder, ton Saint Graal bibliophilique ?  
Longtemps, j’aurais répondu Léonard ou les délices d’un bouquiniste de Pierre Véry, mais une récente réédition m’a enfin permis d’assouvir ce souhait.
| Au bout d'une vie de lecture, et s'il n'en restait qu'un ?
On verra.
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Propos recueillis quelque part en 2019.
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arigoldrules · 5 years ago
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Ari rules #1 : Pourquoi il avantageux de signer dans une agence plus modeste par rapport à l'agence la plus connue ?
Voici une question que la plupart des acteurs ne considèrent jamais lorsqu'ils recherchent une représentation : qu'est-ce qui est le plus important, l'agent ou l'agence?
Les talents surtout débutants ou peu connus ont tendance à se concentrer sur le nom de l'agence. Ils pensent que signer avec une comme très connu. relancera leur carrière. Eh bien, c'est peut-être vrai. Mais là encore, ce n'est peut-être pas le cas.
Je vous garantis que des noms comme CAA et WME aux USA, ou Adequat,UBBA pour la France vous ferons briller sur votre CV ! Non Sérieusement ! Vous pouvez même envoyer des copies à vos parents pour leur dire que vous avez eu enfin un diplôme. Vous pouvez même le crier sur Facebook. Tout le monde sera très impressionné. Mais qu'est-ce qu'il y a dans un nom ? Le bon nom sur votre CV est-il un raccourci vers la réussite ?  Ou sont-ils juste une illusion fantaisiste ? Je dirais que c’est une erreur de se laisser prendre par la valeur superficielle de la représentation d’une des plus grandes agences de la ville. Votre seule et unique préoccupation devrait être de savoir si les agents en place travaillent pour ou contre vous.
Si l'agent qui vous a signé dans l'une de ces sociétés est vraiment en train de vous porter et vous bousculer, je suis certain que de bonnes choses vont vous arriver. Ces gens sont puissants et connectés et pourtant ils font de la merde ! Mais permettez-moi de souligner quelques points à leurs décharges : les frais généraux à ces agences sont énormes, et les agents qui y travaillent doivent faire aller aussi vite que possible. En d'autres termes, ils doivent signer suffisamment de contrat, pour couvrir leur salaire, le salaire de leur assistant, leurs dépenses et leur part de ces énormes frais généraux, donc leur priorité n ° 1 est de gagner de l'argent et de le faire rapidement. Cela pourrait signifier à la fois de bonnes et de mauvaises nouvelles pour les acteurs avec lesquels ils travaillent.
Écoutez, il n'y a rien de mal à ce que le signe de l’argent soit le résultat final. C'est le capitalisme et la cupidité est bonne, non ? Mais pourtant quand il s'agit de votre carrière, vous devez vous demander pourquoi le big agent de vos rêves vous a signé ! Signent-ils beaucoup de talents en développement comme vous en espérant simplement qu'un ou deux brillera ou l'agent travaille-t-il vraiment dur pour leurs clients ? Et s’ils travaillent dur, continueront-ils à le faire si ces clients ne décroche pas un contrat majeur au cours de leurs premiers mois avec l’agence ?
Pour être clair, je ne vomi pas ces agences. Je collabore tous les jours avec elles. Mais il y a aussi une autre voie à suivre. Vous pouvez choisir le bon agent au lieu du bon endroit, car les agences ne fonctionnent pas pour vous, ce sont les agents qui le font.
C'est pourquoi vous ne devez jamais négliger une demande de représentation d’un agent qui est vraiment enthousiasmé par votre avenir simplement parce que cette personne travaille dans une petite agence. Cet agent pourrait travailler deux fois plus dur que Ari Emanuel Ou Laurent Grégoire (pour les français) qui veulent des résultats rapides et n'ont aucune patience pour développer des talents moins connus ou peu. En clair Il pourrait être plus sage pour vous d'être un gros poisson dans un petit étang au lieu d'un petit dans un océan infesté de requins.
Plus que bien d'autres, une agence est une affaire de relation interne. C’est pourquoi vous devez avoir un vrai lien avec le ou les personnes chargées de vous aider à atteindre vos objectifs, et je dirais qu’il est difficile de les atteindre avec juste le nom magique d’une grosse agence si la coquille est vide pour vous. Mon meilleur conseil de signature se résume à ceci : Signez avec une personne, pas avec une agence
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azzarao · 6 years ago
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la mort
La mort est pour moi le néant, la disparition, ni plus ni moins d’un amas de chair, de cellules, de molécules, d’atomes, d’électrons et autres infimes particules dont il ne paraît pas nécessaire de citer: vous avez saisit l’idée. Aucune Homme n’est jamais revenu, ou n’a jamais été prouvé être revenu, à la vie après que son coeur ait cessé d’alimenter son corps. Sans expérience humaine avérée, il ne nous reste plus que l’explication rationnelle, scientifique, qui décortiquera l’idée avec les informations dont elle dispose. C’est à dire pas grand chose, et pour ainsi dire rien du tout. Les croyances, je le pense, ont été inventés pour rassurer: une explication rassure, tant qu’on y croit. Les esprits rationnels savent que les croyances ne peuvent être prise en considération, c’est pourquoi je ne prête pas beaucoup d’attention à ces idées, souvent farfelues et niaises, il faut l’admettre. 
Nous inventons pas un paradis, un enfer, un lieu mystérieux, mystique, pour les sauterelles. Pourtant, d’un point de vue scientifique, nous n’avons pas grandes différences avec elles, nous vivons, nous respirons, nous sommes formés de cellules, nous habitons dans le même environnement; nous sommes simplement des êtres plus fantaisistes. Des animaux, qui, dans la peur, ont utilisé leur qualité d’imagination, pour se rassurer. C’est à la fois beau et totalement méprisable. C’est un raisonnement que je pense pathétique, et je fais sans doute la preuve d’étroitesse d’esprit. Mais il m’est difficile de concevoir, et encore moins de croire, à une ou plusieurs divinités, quelles qu’elles soient, dans quel but et par quelle manière elles opèrent. Je trouve cela simplement absurde. C’est là une perte de temps, pourquoi passer tant d’heures, tant d’années voir sa vie à appréhender une chose, qui n’existe peut-être pas, oui qui soient totalement ou partiellement différente que ce dont on avait imaginé. C’est certainement une déception qui les attend. Mais peut-être suis-je pessimiste, peut-être y a-t-il un Dieu, un endroit, un système, une idée, totalement géniale, inattendue et qui s’adapterait à chacun d’entre nous tout en nous unissant en harmonie à qui nous voulons être uni, et nous éloignant des esprits et des sujets qui nous sont désagréable, le tout en ne froissant personne. Cela m’a l’air d’une ambitieuse (et si je parle honnêtement, irréalisable) entreprise. Peut-être notre esprit se dédoublerait ) l’infini pour satisfaire d’autres dans leur paradis, tandis que notre paradis serait peuplés de fantômes. Mais cela reviendrait à une illusion, un mensonge d’une certaine façon, et ces idées ne sont pas compatibles avec la conception commune de paradis. Vous voyez, je m’y perds et je n’ai d’explications auxquelles je crois, voilà pourquoi il serait mieux pour moi de me taire sur ce sujet, qui ne m’intéresse certainement pas autant qu’il devrait, vu l’effet qu’il a sur d’autres, mais que je trouve superficiel et peu profond. 
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laurent-bigot · 6 years ago
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S’il est un acteur dont le nom est à jamais associé au cinéma de l’entre-deux-guerres, aux chefs-d’œuvre du réalisme poétique, c’est bien Jean Gabin. Après la guerre, il connait tout d’abord une période creuse en termes de succès, puis, à partir de 1954, il devient un “pacha” incarnant la plupart du temps des rôles de truands ou de policiers, toujours avec la même droiture jusqu’à la fin des années 1970. 
Jean Gabin (Jean-Alexis Moncorgé, pour l’état civil) naquit à Paris, 23, boulevard Rochechouart dans le 18e arrondissement, le 17 mai 1904, il mourut toujours à Paris, le 26 novembre 1976. La date de naissance que nous rapportons est celle qui est généralement admise. D’autres biographes ne mentionnent pas Paris comme lieu de naissance mais Mériel, en Seine-et-Oise. En fait, Gabin est sans aucun doute né dans la capitale et il a ensuite été élevé à Mériel par l’aînée de ses sœurs (il était le septième enfant de la famille Moncorgé).
Ses parents faisaient tous les deux partie du monde du spectacle : son père était chanteur d’opérette et de café-concert ; sa mère, Hélène Petit, était chanteuse fantaisiste, comme on disait alors. Jean passa ses premières années à Mériel et c’est là qu’il prit goût à la campagne, qu’il acquit des habitudes qu’il ne devait plus perdre et qui, beaucoup plus tard, devaient le pousser à se replier le plus souvent possible dans son domaine où il se consacrait à l’élevage. Il fréquenta l’école primaire du village, puis revint chez ses parents à Paris, afin de suivre les cours d’une école de la rue de Clignancourt. Son père le fit ensuite entrer comme pensionnaire au lycée Jeanson-de-Sailly, mais les études ne l’attiraient pas. Il voulait lui aussi, comme ses parents, se consacrer au théâtre. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Madeleine Renaud dans La Belle Marinière (Harry Lachman, 1932)
Josephine Baker et Jean Gabin dans Zouzou (Marc Allégret, 1934)
Gaby Basset et Jean Gabin dans Chacun sa chance (Hans Steinhoff, René Pujo, 1930)l
Jean Gabin, Josseline Gaël, Marcel Lévesque dans Tout ça ne vaut pas l’amour de Jacques Tourneur (1931)
Fernandel et Jean Gabin dans Paris béguin (Augusto Genina, 1931)
Premiers pas sur scène
De fait, il fit l’école buissonnière plus souvent qu’à son tour, puis s’échappa de l’école pour s’essayer à différents métiers : il fut manœuvre à la gare de La Chapelle, ouvrier dans une fonderie à Beaumont, magasinier aux Magasins généraux de Drancy, jusqu’à ce que son père prît en compte la volonté de son fils de faire du théâtre. Il le présenta enfin à Pierre Fréjol, l’administrateur des Folies-Bergère ; Jean avait alors dix-neuf ans. C’est à ce moment qu’il devint figurant et prit le nom de Gabin, un pseudonyme qui avait déjà été le nom de scène de son père.
Jean Gabin, Annabella, Fernand Gravey dans Variétés (Nicolas Farkas, 1935)
Jusqu’à la fin de l’année 1929, Jean Gabin fit ses premières armes dans le spectacle en participant à ces fameuses revues qui ont fait la célébrité de Paris dans le monde entier. Ses débuts eurent lieu le 14 avril 1923, au Vaudeville, dans une revue de Rip ; il faisait de la figuration dans quatre silhouettes ; c’est ainsi qu’il était tout à tour garde égyptien, contrôleur, mendiant et pirate. De nombreux autres spectacles suivirent : la même année, aux Bouffes-Parisiens (il joua dans cette opérette pour la première fois au côté de son père) ; puis en 1927, un tour de chant en province et en Amérique du Sud.
Josephine Baker et Jean Gabin dans Zouzou (Marc Allégret, 1934)
En 1928, il fut remarqué par Mistinguett qui le fit engager comme “boy” au Moulin-Rouge pour “Paris qui tourne” ; en chantant et dansant avec la “Miss”, il allait attirer l’attention des critiques. Dans “Allo’… Ici Paris”, toujours au Moulin-Rouge, il avait déjà quelques chansons et deux numéros comiques. Enfin, la même année, de nouveau aux Bouffes- Parisiens, il fut le jeune premier (et toujours comique) de “Flossie”, une opérette en trois actes. L’année suivante, on revit Gabin dans “Arsène Lupin banquier”, où il joua avec son père. Ce spectacle lui valut d’élogieuses critiques pour ses talents comiques.
Jany Holt, Louis Jouvet, Jean Gabin et Junie Astor dans Les Bas-fonds (Jean Renoir, 1936)
A la fin de 1930, toujours aux Bouffes-Parisiens, il apparut encore dans une opérette en trois actes, “Les Aventures du roi Pausole”, où figuraient aussi, dans de petits rôles, Simone Simon et Edwige Feuillère. Il revint exceptionnellement au théâtre en 1949 pour interpréter, avec Madeleine Robinson et Claude Dauphin, “La Soif” d’Henry Bernstein. Dès le début des années 30 et jusqu’à sa mort, il ne se consacra plus qu’au cinéma. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin dans le rôle de Ponce Pilate – Golgotha (Julien Duvivier, 1935)
Jean Gabin dans Variétés (Nicolas Farkas, 1935)
Madeleine Renaud et Jean Gabin dans Maria Chapdelaine (Julien Duvivier, 1934)
Un grand professionnel
Après une série de petits rôles, Jean Gabin connut très vite la consécration. Star de l’écran dès les années 30, il le resta jusqu’à sa disparition et ne connut guère la désaffection du public. Peu d’acteurs de sa génération pourront se flatter d’avoir connu, et su préserver, une telle popularité, qu’il devait autant à sa présence physique qu’à ses incontestables qualités de professionnel de l’écran.
Jean Gabin et Annabella dans La Bandera (Julien Duvivier, 1935)
Les premières années, la carrière cinématographique de Gabin fut liée, fort logiquement, aux rôles comiques d’opérette ou de vaudeville qui l’avaient révélé au théâtre. C’est ainsi que Gabin fut engagé dans une opérette filmée, Chacun sa chance (1930) de Hans Steinhoff. Jusqu’en 1934, année de sa consécration comme acteur dramatique, il tourna quelques rôles souvent comiques qui étaient loin d’annoncer les futurs “personnages” que Gabin incarnerait bientôt : le prolétaire révolté, le “parigot” désenchanté mais toujours prompt à l’action, l’aventurier respectueux du code d’honneur, le “mauvais garçon”.
Jean Gabin, Charles Vanel, Raymond Aimos, Charles Dorat et Rapha��l Médina  dans La Belle équipe (Julien Duvivier, 1936)
Le tournant de sa carrière se situe au cours de 1934-1935. Après l’avoir utilisé dans Maria Chapdelaine (1934) et Golgotha (1935), Duvivier lui confia le rôle principal de La Bandera (1935), d’après le roman de Pierre Mac Orlan. Ce personnage de Français fugitif s’engageant dans la légion étrangère espagnole fut pour Gabin le premier d’une série de rôles d’aventuriers désespérés et “romantiques”. A partir de ce film il allait en effet collectionner les personnages d’homme traqué, de réprouvé, de révolté un peu fruste.
Jean Gabin dans Pépé le Moko  (Julien Duvivier, 1937)
Ayant débuté dans le Paris des ouvriers et des employés de caf’ conc’, Gabin, enfant de la balle, se révéla l’interprète idéal de ce prolétaire plutôt “grande gueule” que réellement contestataire, sombre et individualiste, ironiquement parisien, parigot même, mais sans vulgarité, et enfin assez malheureux pour susciter la sympathie des spectateurs. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Viviane Romance dans La Belle équipe (Julien Duvivier, 1936)
Jean Gabin et Simone Simon dan La Bête humaine (Julien Duvivier, 1938)
Jean Gabin et Mireille Balin dans Gueule d’amour (Jean Grémillon, 1937)
Michèle Morgan et Jean Gabin dans REMORQUES (1941) de Jean Grémillon
Jean Gabin et Gina Manès dans Le Récif de corail (Maurice Gleize, 1939)
La grande occasion de “Pépé”
Après l’expérience pseudo-russe des Bas-Fonds (1936) de Renoir, Il se vit offrir par Julien Duvivier le rôle principal de Pépé le Moko (1936), un rôle qui allait l’imposer définitivement en créant le “mythe” de Gabin. Dans le monde lourdement exotique de la Casbah d’Alger où évolue le dangereux caïd campé par Gabin, ce ne sont qu’aventures pittoresques et haletantes, défilé de personnages stéréotypés, dignes des meilleurs romans populaires, amour fou et perdu… Gabin conservera des années durant le charisme dont l’entourèrent Jeanson et Duvivier, charisme qui s’était déjà manifesté dans un autre film de Duvivier : La Belle équipe (1936). La France qui s’identifia à Gabin était celle de l’avant-guerre, ballottée entre le Front populaire et les frissons de la guerre prochaine ; et quand cette France là disparut, Gabin dut changer d’emploi.
Jean Gabin dans La Grande illusion (Jean Renoir, 1937)
Durant ces années il fut le lieutenant Maréchal de La Grande Illusion (1937), Lucien Bourrache dit “Gueule d’amour” dans le film du même nom réalisé en 1937 par Jean Grémillon, Jean, le déserteur, et François, l’ouvrier en révolte, respectivement dans Le Quai des brumes (1938) et Le Jour se lève (1939) de Marcel Carné, puis Jacques Lantier, triste héritier de la noire lignée des Rougon-Macquart, dans La Bête humaine de Renoir.
Jean Gabin, Jules Berry, Jacqueline, Arletty dans Le Jour se lève (Marcel Carné, 1939)
Cette brève mais remarquable galerie de personnages le fit rapidement devenir le symbole de tout un cinéma mélancolique et populiste, sombrement, mais toujours poétiquement, réaliste, un cinéma composé de grands ports noyés dans la brume, de petits bars de province (comme celui où Gabin retrouve Mireille Balin des années après que celle-ci l’eut quitté en gâchant sa vie, dans Gueule d’amour), de rues parisiennes, d’ombres et de révoltes soudaines, d’amours intenses et toujours malheureuses. Ces repères nous aident à déterminer tout ce que ce cinéma, en dépit de son apparente nouveauté, pouvait avoir de conventionnel, sinon de convenu. Il était l’héritier de la tradition littéraire populiste, une longue filiation qui, à travers Zola, Eugène Sue, Eugène Chavette, puis Henri Poulaille et Pierre Mac Orlan, avait posé les bornes de l’univers où se croisent la tragédie, le peuple et l’aventure. Cinéma de rêves et de fantasmes tout autant que les pires productions hollywoodiennes, mais auquel Gabin a prêté son visage, le rendant par là même vraisemblable. Car il était «peuple», ce qui ne s’apprend pas dans les cours d’art dramatique…
Jean Gabin, Mireille Balin dans Gueule d’amour (Jean Grémillon, 1937)
Dans les années qui précédèrent immédiatement la guerre sa popularité fut indiscutable en France et à l’étranger. A la création de son mythe avaient contribué de manière décisive non seulement les cinéastes déjà mentionnés, mais aussi certains scénaristes dont le travail fut tout aussi décisif tant pour l’acteur que pour l’ensemble du cinéma français de l’époque : Jeanson, déjà cité (sa contribution ne fut importante que pour Pépé le Moko) , et surtout Charles Spaak – La Bandera, La Belle équipe (1936), Les Bas-Fond, Gueule d’amour et Le Récif de corail (1939) de Maurice Gleize – ainsi que Jacques Prévert – Le Quai des brumes, Le Jour se lève et Remorques (1939) de Grémillon. Certains d’entre eux collaborèrent aussi aux films d’après-guerre de Gabin, mais ce fut surtout pendant les années 30 qu’ils réussirent à mettre en valeur, par leurs textes, la personnalité de l’acteur, et à transformer le joyeux comique de caf’conc’ en un sombre champion des causes perdues. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Michèle Morgan dans Le Quai des brumes (Marcel Carné, 1938)
Jean Gabin, Simone Simon et Julien Carette La Bête humaine (Julien Duvivier, 1938)
Pierre Fresnay et Jean Gabin dans La Grande illusion (Jean Renoir, 1937)
Mireille Balin et Jean Gabin dans Pépé le Moko  (Julien Duvivier, 1937)
Jean Gabin, Jules Berry, Jacqueline Laurent, Arletty dans Le Jour se lève (Marcel Carné, 1939)
Les années de guerre et la seconde carrière
Appelé sous les drapeaux le 2 septembre 1939, Gabin gagna le dépôt de la marine de Cherbourg. En avril 1940 il obtint une permission pour terminer Remorques puis, par la suite, le gouvernement de Vichy l’autorisa à s’embarquer pour les Etats-Unis afin de tourner un film pour la Fox, à condition qu’il revienne dans les huit mois. Gabin tourna deux films, Moontide (La Péniche d’amour, 1942), d’Archie Mayo et The Impostor (L’Imposteur, 1943) de Duvivier qui s’était lui aussi réfugié en Amérique.
Jean Gabin et Ida Lupino dans Moontide (La Péniche de l’amour, Archie Mayo, 1942)
En avril 1943, il s’engagea comme volontaire dans les Forces navales françaises libres, la marine gaulliste. Il fut affecté à Norfolk et en Afrique du Nord, au sein de la 2e D.B. de Leclerc. Il débarqua en France en 1944 et fut démobilisé en juillet 1945 avec le grade de second maître fusilier ; il reçut la médaille militaire et la croix de guerre. La France qu’il retrouvait n’était plus celle qu’il avait quittée deux ans plus tôt. Elle avait changé, comme lui dont les cheveux grisonnants annonçaient qu’il allait devoir changer de personnages (il n’était d’ailleurs pas dans le tempérament de Gabin de chercher à faire “jeune” s’il ne l’était plus).
Jean Gabin et Nicole Courcel dans La Marie du port (Marcel Carné, 1950)
Jean Gabin et Danielle Darrieux dans La Vérité sur Bébé Donge (Henri Decoin, 1952)
Jean Gabin dans La Nuit est mon royaume (Georges Lacombe, 1951)
Il était temps pour Gabin de donner un nouveau départ à sa carrière. Après avoir refusé le rôle principal des Portes de la nuit (1945) de Carné et Prévert, qui fut attribué à Yves Montand, il accepta celui de Martin Roumagnac (1946), un film de Georges Lacombe qui n’eut aucun succès, mais dans lequel il donnait la réplique à Marlene Dietrich. Il tenta un retour à son personnage des années d’avant-guerre avec Au-delà des grilles (1949), réalisé à G��nes par René Clément dans un esprit assez proche de celui de Pépé le Moko. Mais Gabin ne persista pas dans cette voie qui pouvait être dangereuse pour son image de marque.
Jean Gabin, Marilyn Bufferd dans Touchez pas au grisbi
Les années avaient passé et le “mauvais garçon” de jadis, avec l’âge, avait acquis la physionomie d’un homme mûr ; on l’imaginait plus aisément désormais du côté de la loi que contre elle. Il eut quelque mal à retrouver la voie du succès, malgré le film de Marcel Carné, La Marie du port (1949), inspiré de Georges Simenon, où il bénéficiait d’un rôle à sa mesure. En 1951, le film de Georges Lacombe La Nuit est mon royaume lui permit de remporter la coupe Volpi à Venise, et Le Film français lui attribua le titre de meilleur acteur français de l’année pour La Vérité sur Bébé Donge d’Henri Decoin, autre adaptation d’un roman de Simenon.
Jean Gabin et Nadja Tiller dans Le Désordre et la nuit (Gilles Grangier, 1958)
Jean Gabin et Bourvil dans La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara, 1956)
Roland Lesaffre et Jean Gabin dans L’Air de Paris (Marcel Carné, 1954)
Jean Gabin dans L’Affaire Saint-Fiacre (Jean Delannoy, 1959)
Lino Ventura et Jean Gabin dans le Rouge est mis (Gilles Grangier, 1957)
La même année, il côtoya Madeleine Renaud et Danielle Darrieux dans “La Maison Tellier”, un des trois épisodes du Plaisir de Max Ophuls. Mais ce n’est qu’en 1953 qu’il rencontra enfin celui qui allait le servir pleinement. En effet, dans Touchez pas au Grisbi, il campa magistralement pour Jacques Becker Max le Menteur, pittoresque figure de la “Série noire” issue de l’imagination pleine de verve d’Albert Simonin. Avec ce rôle en or, Gabin renouait avec ses anciens personnages de voyous du cinéma, mais avec plus de “puissance ”, affichant un optimisme tranquille en toutes circonstances qui annonçait la plupart de ses interprétations des années 60.
Jean Gabin dans Le Cave se rebiffe (Gilles Grangier, 1961)
Parmi les personnages marquants de sa seconde carrière, on se souviendra du peintre de La Traversée de Paris (1956) de Claude Autant-Lara, de l’ancien boxeur malin et paternel de L’Air de Paris (1954) de Marcel Carné, de l’imprésario de French Cancan (1954) de Jean Renoir, du vieil avocat confronté à la jolie Brigitte Bardot dans En cas de malheur (1958) de Claude Autant-Lara, d’au moins deux Maigret peu orthodoxes mais agréables et de l’inspecteur Valois du Désordre et la nuit, du vieil homme politique bourru, sorte de Clemenceau du régime, dans Le Président (1961) d’Henri Verneuil, du patriarche réactionnaire, très proche de l’homme Gabin dans ses vieux jours, de La Horse (1969) de Pierre Granier-Deferre, et d’un impénétrable Gaston Dominici de l’assez banale Affaire Dominici (1973) de Claude Bernard-Aubert.
Jean Gabin dans Mélodie en sous-sol (Henri Verneuil,1963)
Jean Gabin dans Le Président (Henri Verneuil, 1961)
Jean Gabin et Jeanne Moreau dans Gas-oil (Gilles Grangier, 1955)
Micheline Presle et Jean Gabin dans Le Baron de l’écluse (Jean Delannoy, 1960)
Il ne faut pas oublier la foule de personnages pittoresques et truculents qu’il a interprétés devant les caméras plus ou moins inspirées de Denys de La Patellière, de Jean-Paul Le Chanois, de Gilles Grangier (11 films en tout), d’Henri Verneuil et de Jean Delannoy. Enfin il n’avait pas son pareil pour “sortir” les dialogues – faits sur mesure, il est vrai – de Michel Audiard (qui a signé les scénarios d’une vingtaine de ses films), de Pascal Jardin et d’Alphonse Boudard. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Annie Cordy dans Le Chat (Pierre Granier-Deferre, 1961)
Pour aller plus loin…
COUP DE COEUR Estimant que l’on n’est jamais si bien servi que par soi-même, Gabin a souvent acquis lui-même les droits de romans qui pouvaient lui offrir de belles compositions, c’est ainsi que sont nés des films aussi majeurs que La Bandera et Quai des brumes. Lire la suite…  [Photo : Martin Roumagnac (Georges Lacombe, 1946)]
FILMS EN COSTUMES Sur les quatre-vingt-quinze films tournés par Gabin au cours de sa carrière, six seulement appartiennent au genre historique, pourtant fort à la mode durant toutes ces années : s’estimant trop “typé”, l’acteur ne se sentait à l’aise que dans l’univers du XXe siècle. Lire la suite… [Photo :  Les Misérables (Jean-Paul Le Chanois, 1958)]
LA STAR ET L’ARISTO S’il n’est pas le réalisateur avec qui Gabin aura le plus tourné, Denys de La Patellière peut se targuer d’avoir dirigé l’acteur dans pas moins de six films, dont la plupart ont connu un grand succès public. Retour sur une relation faite de respect et d’estime réciproques. Lire la suite…  [Photo : Rue des Prairies (Denys de La Patellière, 1959)]
UN ACTEUR MYTHIQUE De La Bandera au Clan des Siciliens, en passant par Le Jour se lève et Un singe en hiver, Jean Gabin a mené durant près de cinquante ans un parcours en tous points exemplaire. Retour sur l’étonnante carrière d’un artiste de légende.  Lire la suite…
D’autres publications seront régulièrement ajoutées…
S'il est un acteur dont le nom est à jamais associé au cinéma de l'entre-deux-guerres, aux chefs-d'œuvre du réalisme poétique, c'est bien Jean Gabin. Après la guerre, il connait tout d'abord une période creuse en termes de succès, puis, à partir de 1954, il devient un "pacha" incarnant la plupart du temps des rôles de truands ou de policiers, toujours avec la même droiture jusqu'à la fin des années 1970.  S'il est un acteur dont le nom est à jamais associé au cinéma de l'entre-deux-guerres, aux chefs-d'œuvre du réalisme poétique, c'est bien Jean Gabin. 2,812 more words
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lignes2frappe · 4 years ago
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DEATH ROW : QUE SONT DEVENUS LES GANGSTERS DE LA CÔTE OUEST ?
Les millions, la mort, la prison... leurs destins sont sans pareil...
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Death Row. Huit lettres rouges sang dont la simple évocation fascinent hier comme aujourd’hui.
Un mythe dont l’âge d’or remonte déjà à un bon quart de siècle, mais un mythe qui demeure une source intarissable d’anecdotes.
Inextricablement liés par cette épopée qui dépasse largement le cadre de la musique, les acteurs qui ont œuvré sur le devant de la scène ou dans les coulisses présentent d’ailleurs tous des biographies sur lesquelles il vaut de s’attarder pour quiconque kiffe le gangstérisme, les sirènes funky et les magouilles.
[Pensez à cliquer sur les hyperliens.]
Suge Knight, 55 ans
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Craint de l'est à l'ouest de l’Amérique tant pour son mètre 96 et ses 136 kilos que pour sa brutalité dans les affaires (intimidations, menaces, racket...), Marion Hugh Knight Jr. voit son règne prendre fin le 7 septembre 1996 à Las Vegas lorsqu’à la sortie d’un combat de Mike Tyson il est filmé par des caméras de surveillance en train de tabasser en réunion un certain Orlando Anderson, l’homme dont tout indique qu’il a tiré sur 2Pac quelques heures plus tard.
L’incident lui vaut neuf ans de prison pour violation de parole (en 1992 il avait agressé deux aspirants rappeurs qui avaient eu l’audace d’utiliser un téléphone sans sa permission).
Libéré en grande pompe en 2001, il entend cependant bien reprendre les choses là où il les avait laissées en relançant Death Row, rebaptisé Tha Row Records, d’une part en capitalisant sur la gloire passée du label (albums posthumes et autres carottes qui compilent des fonds de tiroirs comme Suge Knight Represents: Chronic 2000), et de l’autre en débauchant toute une flopée de nouveaux artistes (l’ex TLC Left Eye rebaptisée N.I.N.A., Crooked I, Petey Pablo...).
Si ces effets d’annonce font illusion quelques temps, l’aventure tourne court, sa réputation calamiteuse n’y étant pas pour rien – et ce d’autant plus qu’à la moindre occasion il replonge dans ses travers (61 jours de placard en 2002 pour violation de parole, 10 mois en 2003 pour avoir frappé une femme vigile...).
Grillé dans le milieu, il ne refait ensuite l’actu que pour ses écarts de conduite (banqueroute, fusillades, bagarres de rue où il se fait mettre KO face caméra...) ou ses déclarations fantaisistes sur la mort de 2Pac.
Dépossédé de la marque Death Row en 2006 suite à sa mise en liquidation judiciaire et  son rachat par WIDEawake Entertainment pour 18 millions de dollars, on n’ose imaginer la tête qu’il a tirée quand en 2013 la société multimédia Entertainment One a déboursé 280 millions de dollars pour reprendre les rênes de son bébé...
2015 marque le chapitre final de sa déchéance : mécontent du portrait peu flatteur fait de lui dans le biopic Straight Outta Compton, il se rend sur le tournage au volant de son SUV pour en découdre, écrasant un homme au passage.
Incarcéré depuis, il purge actuellement une peine de 28 ans d’enfermement.
Et histoire de toucher encore un peu plus le fond, sa fiancée et mère de son cinquième enfant a été condamnée en 2018 à trois ans de prison pour l’avoir aidé à réaliser le documentaire Death Row Chronicles en soudoyant d’autres détenus afin d’obtenir des interviews.
Ne reste désormais plus qu’à « l’ancien homme le plus dangereux du monde de la musique » le banger de DaBaby pour se consoler...
Dr. Dre, 55 ans
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Plus geek des studios que gangster des rues, l’ancien Nigger With Attitude (et ancien World Class Wreckin Crew’, un groupe de disco rap) plie bagage en mars 1996, lassé de cette odeur de soufre qui se fait sentir à tous les étages.
Résolu à tourner la page, il revend ses parts à Knight sans rien lui demander d’autre en retour, se marie dans la foulée et fonde un nouveau label, Aftermath, sur lequel il décide proposer une musique qui fait l’économie de traiter à tour de bras ses sœurs de « bitches » et de « hoes ».
Prometteur sur le papier, ce plan de carrière pique du nez après les bides successifs de ses deux premiers projets (la compilation Dr. Dre Presents the Aftermath, le supergroupe The Firm).
À deux doigts d’être définitivement catalogué has been, en 1999 Andre Romelle Young réussit pourtant à se remettre en selle en deux coups de cuillère à pot avec la mise en orbite d’Eminem (le futur plus gros vendeur de disques des années 2000), suivie de la sortie de son second « solo » 2001 qui (re)met tout le monde d’accord – et qui devrait en tout logique finir par décrocher sous peu une certification diamant.
S’en suit la très sympathique bande originale du film The Wash... puis plus rien ou presque depuis niveau musique.
De l’arlésienne Detox teasée douze ans durant aux signatures toutes plus prestigieuses les unes que les autres sur Aftermath (Rakim, Raekwon, Bishop Lamont...), à quelques exceptions qui confirment la règle (ses compagnonnages avec Kendrick Lamar et Anderson Paak ou son Compton de 2015 que plus personne n‘écoute aujourd’hui), tout se termine irrémédiablement en queue de poisson.
Qu’à cela ne tienne puisque qu’entretemps Dre a trouvé son bonheur dans la confection de casques audios hors de prix, un filon qui lui permet de décrocher devant tous les Puffy et Jay Z de la terre le titre de premier milliardaire du hip hop.
Conséquence, peu lui chauffe que Suge Knight l’accuse régulièrement de vouloir le faire tuer. Trop occupé à pousser à la salle Au-dessus de tout ça, en bon notable il se borne à répondre par la voie de ses avocats « n’avoir pas eu la moindre interaction avec lui depuis 1996 » et que si procès il y a, « espérer qu’il a contracté une bonne assurance pour propager de telles allégations ».
Michael Harris, 60 ans
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Non Death Row n’a pas été fondé uniquement grâce à l’argent extorqué à Vanilla Ice à la suite d’une soirée où de l’aveu de l’intéressé il aurait « mieux fait de porter une couche ».
Le 1,5 million de dollars nécessaire au lancement du label a en effet été posé sur la table par celui que l’on surnommait Harry O dans les rues de Los Angeles, un dealeur de crack multimillionnaire connecté au cartel de Cali.
Condamné en 1988 à 28 ans de prison pour meurtre et kidnapping, c’est de sa cellule qu’il rentre en contact avec Suge Knight pour lui proposer de produire le disque de sa femme Lydia Robinson.
Une chose en amenant une autre, Harris s’allie à Knight en utilisant Robinson comme prête-nom afin de de devenir le partenaire dominant de Godfather Entertainment, la plateforme musique/cinéma/concert qu’il est en train de mettre sur pied avec The D.O.C., Dr. Dre et Dick Griffey.
Fort de ce capital nouveau, Suge parvient à bouter D.O.C. et Griffey hors du deal avant de faire de même avec Harris quand il passe dans son dos un deal de distribution avec Interscope Records pour la branche musique de GFE, Death Row.
Absolument pas mias au courant de cette pirouette, Harry O met plus de trois ans pour découvrir le pot aux roses et menacer fin 1995 le patron du Couloir de la Mort d’une action en justice.
La mort de 2Pac, le départ de Dre et condamnation de Knight qui suivent suspendent temporairement les tractations avant que Lydia Robinson ne réactive l’affaire devant les tribunaux en 2002 et ne se voit allouer 107 millions à titre de dédommagent en 2005.
Spectaculaire sur le papier, cette décision est avant tout symbolique, Knight et Death Row se déclarant en faillite en 2006, tandis que le chèque de WIDEawake Entertainment est immédiatement absorbé par le fisc.
Libérable en 2011, Michael Harris écope d’une nouvelle peine de 19 ans pour des faits datant de ses années folles. Philosophe, il accepte son sort : « J’aurais honte jusqu’à la fin de mes jours d’avoir blessé les autres pour satisfaire mon avidité. Aucune punition sur terre n’équivaut au mal que j’ai causé. »
Détenu modèle selon les rapports, il souffre du syndrome de Guillain-Barré, une maladie qui affaiblit le système immunitaire et musculaire, raison pour laquelle il a demandé une libération anticipée lorsqu’il a appris être atteinte du COVID-19 il y a quelques semaines.
Le juge lui a néanmoins opposé une fin de non-recevoir, estimant qu’il devra accomplir sa sentence jusqu’au bout.
Jimmy Iovine, 67 ans
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Devant l’origine pour la moins suspecte des fonds et la fébrilité des documents légaux présentés (genre le papier signé par Eazy-E sous la menace de battes de baseball et tuyaux de plomb libérant de toutes obligations envers Ruthless Records Dre, Above The Law, D.O.C. et Michel’le), c’est peu dire qu’en 1992 les maisons de disques ne se montrent pas emballées à l’idée de s’associer avec Suge Knight et Dr. Dre.
Coup de chance, Jimmy Iovine, ancien producteur de rock (Bruce Springsteen, Rod Stewart, U2...) et directeur en chef d’Interscope, la toute nouvelle filiale de Warner, tombe au même moment sur une maquette de The Chronic.
Stupéfait par la qualité du son et hermétique à tout débat d’ordre moral (vingt ans après il refuse d’ailleurs de s’étendre sur le cas Suge Knight), il contacte immédiatement la petite équipe pour lui proposer ses services à la distribution et au marketing.
Non seulement de là Death Row devient à proprement parler Death Row, mais en vertu bon principe qui veut que le cool des ghettos n’est jamais aussi vendeur que lorsqu’il se combine avec la puissance marketing du monde corporate, ce coup de cœur artistique initie également l’un des binômes les plus florissants de la musique moderne entre lui et Dr. Dre.
Homme de l’ombre de la machine de guerre Shady/Aftermath/G-Unit, Iovine poursuit ensuite son hégémonie sur le rap maintsream en ralliant sous sa bannière l’intégralité ou presque des crews les plus hots de l’époque (Star Trak Entertainment de Pharrell en 2005, Mosley Music Group de Timbaland en 2006, Bad Boy Records et Will.i.am Music Group en 2009, Dreamville Records de J.Cole en 2014...) – sans oublier parmi les plus gros noms de la scène pop comme Lady Gaga, Lana Del Rey, Maroon 5 et Selena Gomez.
Craignant toutefois que le piratage ne réduise comme peau de chagrin ses revenus, il investit en 2006 le marché des casques audios avec la réussite que l’on sait : en 2014 il quitte Interscope pour intégrer quelques mois plus tard le comité de direction d’Apple suite à la revente de Beats pour la modique somme de 3,2 milliards de dollars.
Oui, n’en déplaise à ceux qui se gaussent de ses vestes en cuir criardes et de ses éternels verres fumés, Jimmy Iovine sait surfer comme personne sur les tendances qui rapportent.
David Kenner, 79 ans
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L’avocat et consigliere.
Diplômé du barreau en 1986, il défend dans la première partie de sa carrière de nombreux mafieux et criminels endurcis, dont Michael Harris qui le présente à Suge Knight pour parler business.
Réputé proche de ses clients quitte à flirter d’un peu trop près avec les règles de la déontologie, Kenner accepte de devenir son avocat attitré ainsi que le représentent légal du label.
Chaîne du Couloir de la Mort autour du cou (!), il contribue aux acquittements de Snoop, Nate Dogg et 2Pac, non sans réussir l’exploit de garder son boss en liberté malgré ses incartades à répétition.
En 1996, la tentative de corruption de Knight du procureur Lawrence M. Longo en charge du dossier Death Row manque cependant de le mettre sérieusement dans le pétrin.
Désireux de s’attirer les bonnes grâces de Longo, Suge a en effet offert un contrat de chanteuse à sa fille Gina Longo tandis qu’en échange il s’en est allé passer ses vacances d’été dans une villa propriété de sa famille à Malibu.
Officiellement au nom de Kenner, le contrat de location passé lui vaut de faire l’objet d’un mandat d’arrêt pour conflits d’intérêts.
Si l’affaire se tasse ensuite, en 2001 une enquête qui met à jour une déclaration fiscale vielle de 1995 en lien avec la compatibilité équivoque du label le coince : il passe neuf mois en maison d’arrêt, le tout assorti de trois années de mise à l’épreuve.
De retour dans le game aux côtés de Knight quand bien même Death Row n’est plus, David Kenner se distingue dans divers procès hors rap comme la libération de deux Hells Angels accusés de tentatives de meurtre.
Le cheveu grisonnant dans les années 10, il fait son possible pour éviter la perpétuité à son patron en 2015 avant de se faire virer sans ménagement pour sa supposée « incompétence ».
Reggie Wright Jr.
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Ancien policier du LAPD reconverti en chef de la sécurité chez Death Row, Dieu sait à quelles basses besognes il s’est attelé si l’on en croit les innombrables rumeurs qui circulent à son sujet (coups de pression à répétition sur les artistes, soupçons de trafic de cocaïne entre les deux côtes...).
Utilisé par Suge comme ses yeux et ses oreilles au sein du label et dans la rue, outre la mise à sa disposition de gang members parfaitement dévoués, Wright est poussé par son patron à recruter un maximum de ses anciens collègues afin de déjouer les enquêtes menées à l’encontre de sa petite entreprise.
Reste que tout son pouvoir et toute son expertise n’empêchent pas l’assassinat de 2Pac.
Ce défaut dans la matrice alimente d’ailleurs la théorie soutenue par le livre Tupac: 187 (2014) et le documentaire Tupac Assassination: Battle For Compton (2017) qui veut que Reggie Wright Jr. soit en réalité responsable de sa disparition.
De mèche avec Sharitha Golden qui à l’époque était mariée à Suge Knight, il aurait tenté de faire tuer le mogul afin de récupérer son empire, à ceci pris que l’embuscade ne s’est pas déroulée comme prévu, l’auteur de California Love ayant pris les balles destinées à son boss.
Si cette théorie penche clairement du côté de la légende urbaine pour peu que l’on examine les faits (non les gardes du corps de ‘Pac et Suge n’ont pas tous été désarmés ce jour-là), elle n’en colle pas moins avec le pédigrée interlope de Wright.
Toujours prompt à dispenser potins et confidences quand un micro lui est tendu (ce qui n’est franchement pas inintéressant), la dernière fois qu’il a fait les gros titres c’est lorsqu’en 2017 il a été arrêté avec son père (lui aussi ancien flic) et vingt autre suspects dans le cadre d’un coup de filet dirigé contre le gang des Grape Street Crips accusé de commerce d’héroïne, marijuana et méthamphétamine.
The D.O.C., 52 ans
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Tracy Lynn Curry ou l’homme qui a introduit le loup dans la bergerie ce jour de 1989 où il a engagé Suge Knight comme garde du corps.
Rappeur star chez Ruthless Records et membre officieux des N.W.A., D.O.C. est à l’époque au sommet de sa forme, lui qui peut se targuer d’être le seul artiste ever à avoir sorti un album 100% produit par Dr. Dre, le bien nommé Non One Can Do It Better certifié platine.
Malheureusement pour lui, quelques mois plus tard un accident de voiture lui cause un écrasement du larynx et endommage ses cordes vocales.
Très présent à son chevet au cours de sa convalescence, Knight en profite pour se rapprocher d’autres artistes du label qu’il convainc un par un de repartir du bon pied au sein d’une nouvelle structure où ils seront cette fois rémunérés à leur juste valeur.
En toute logique celui que Jerry Heller considère comme « l'un des meilleurs paroliers du hip hop » se reconvertit sur Death Row en ghostwritteur à plein temps (Nuthin' But a 'G' Thang, mais pas que) et mentor de luxe (c’est auprès de lui que Snoop s’est fait les crocs), avant de s’apercevoir que le compte n’y est toujours pas question royautés.
En 1994 il quitte ainsi le premier le navire pour déménager à Atlanta, « loin des embrouilles de L.A. », tuant là dans l’œuf l’album commun Helter Skelter de Dr. Dre et Ice Cube sur lequel il avait été recruté pour gratter des textes.
Deux ans plus tard, il tente un comeback avec Helter Skelter (oui il leur a tout bonnement piqué le titre) qui mélange chutes de studio et bidouillages techniques, puis en lançant en 1997 son propre label Silverback Records.
Un temps en froid avec Dre, il scelle leur réconciliation en allant s’asseoir à l’arrière de sa lolo dans le clip de Still D.R.E.. Mieux, en mai 2008 il affirme travailler avec lui sur un nouveau projet commun prévu pour sortir... juste après Detox.
Absent des crédits de Compton même s’il prétend avoir donné un coup de main en coulisse, D.O.C. annonce lors de la compagne de promotion de Straight Outta Compton avoir récupéré sa voix et préparer la sortie prochaine de son quatrième solo.
Michel’le, 49 ans
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Choriste sur le morceau Turn Off the Lights du World Class Wreckin’ Cru, « MEESH-uh-lay » Denise Toussant, 16 ans, est repéré par Eazy-E qui tient à ajouter sa voix haute perchée à son roster.
Rapidement en couple avec Dr. Dre, cette native de South Central commence alors à travailler avec lui sur son premier essai éponyme qui à sa sortie frôle la barre des deux millions de copies vendues. L’année suivante naît leur fils Marcel – son premier enfant, le quatrième de Dre.
L’histoire aurait pu ensuite continuer d’être belle, à ceci près que le docteur la bat très régulièrement, quand il ne lui tire pas dessus avec un gun.
Embarquée chez Death Row, Michel’le se fait cependant très discrète (ici le duo Run tha Streets avec 2Pac, là le featuring Let’s Play House avec les Dogg pound) et il faut attendre 1998 pour que son second opus, Hung Jury, arrive enfin dans les bacs dans l’indifférence général.
Empêtrée dans des problèmes d’addiction, Suge Knight la fait envoyer en cure de désintoxication avant de l’épouser de sa cellule de prison en 1999, puis d’avoir un fils avec elle – ils divorceront en 2005.
Et si vous trouvez la situation un brin louche, sachez que Daz aussi, lui dont Suge se tapait la baby mama lui qui n’a pas hésité à déclarer en toute mauvaise fois qu’elle est la raison principale de la chute de la maison Death Row.
Absente de médias pendant toute la décennie 00, la chanteuse refait parler d’elle en 2013 avec l’émission de télé-réalité R&B Divas: Los Angeles où elle partage l’affiche trois saisons durant avec les revenantes Chante Moore, Kelly Price, Lil Mo et Dawn Robinson.
Purement et simplement mise de côté de Straight Outta Compton, elle se fait entendre quand ressurgi le comportement passé de Dre, au point de l'obliger à annuler sa participation à la campagne de promotion et s’excuser publiquement.
Pas franchement convaincue par sa sincérité, Michel’le revient sur la séquence en 2016 avec le téléfilm Surviving Compton où l’actrice Rhyon Nicole Brown (Empire) lui prête ses traits.
Snoop Doggy Dogg, 48 ans
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À n’en point douter l’une des trajectoires les plus improbables de toute l’histoire du rap.
Cauchemar de l’Amérique à ses débuts, l’auteur de Doggystyle incarne alors ce qui se fait de pire aux yeux des ligues de vertus, qu’il s’agisse de ses lyrics anti-flics/anti-femmes, de ses mauvaises fréquentations ou encore de son fameux procès pour complicité de meurtre.
Sauf que bon, Crip perdu chez les Bloods, Snoopy est au quotidien moyennement à l’aise avec cet environnement de tension permanente.
Se sentant en sus floué financièrement par Suge Knight, il émigre en 1996 à la Nouvelle-Orléans pour trouver refuge auprès de Master P et No Limit Records.
Prenant plutôt mal de voir son dernier joyau lui filer entre les doigts (quand bien même Death Row aurait sur ce coup récupéré 4 millions de dollars plus un pourcentage sur ses sorties à venir), Knight multiplie les gestes d’hostilité à son égard (il promet une Mercedes Benz à quiconque lui coupera les cheveux, il sort en guise d’avertissement le subtilement intitulé Dead Man Walking...), tandis que l'ex Doggy lui répond à l’occasion sur disque (Pimp Slapp’d en 2002).
Toujours est-il qu’en parallèle, il se réconcilie avec Dre avec qui il s’était brouillé pour des questions d’ego (malheureusement les deux larrons ne recollaboreront jamais plus sur un projet de A à Z) et s’acoquine avec Pharrell Williams avec qui il enchaîne les tubes (Beautiful, Drop It Like It’s Hot, Let’s Get Blown, sans oublier leur très cool album commun Bush en 2015).
De moins en moins sulfureux et de plus en plus maintsream, 'Uncle Snoop' glisse gentiment vers le rôle d’amuseur public, le tout sans jamais perdre une opportunité de manger à TOUS les râteliers.
Successivement soutien de la Nation of Islam, rastafari (Reincarnated en 2013) et born again (son album gospel Bible of Love en 2018), il feat aussi bien avec David Guetta, Jamel Debbouze ou Psy (le mec qui chantait Gangnam Style...), refourgue pour la cause bougies, pantoufles et feuilles à rouler, produit du porno, présente des programmes pour enfants et des émissions de cuisine, participe à des combats de catch, se retrouve au générique de films hindous, se fait « Simpsoniser », coache des ados en football américain pour un docu Netflix...
Bref, si vous cherchez la définition du mot éclectique dans le dictionnaire, ne soyez pas étonné de tomber sur sa photo.
Seule boussole au milieu d’un tel bric-à-brac : sa femme Shante Broadus, alias ‘Boss Lady’, qu’il a connu au lycée et pour qui il a vaincu sa peur des aiguilles pour se faire tatouer son portrait sur le bras droit. Marié en 1997, le couple a eu trois enfants ensemble, avant de renouveler ses vœux dans le plus grand des bonheurs en 2008.
RBX, 52 ans
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Convié sur près de la moitié des pistes de The Chronic (Stranded on Death Row, Lyrical Gangbang, The Day the Niggaz Took Over...), RBX doit sa présence sur l’album à un joli alignement des planètes
Tandis que Snoop (son petit cousin) se rend dans le magasin de sport dans lequel il travaille pour acheter une paire de sneakers en vue de tourner le clip de Deep Cover, ce dernier lui demande alors s’il peut ensuite l’emmener en voiture voir Dre en studio.
Sur place, quand le bon Docteur l’entend parler avec son timbre de baryton si caractéristique, il lui lâche dépité : « Ah si seulement tu pouvais rapper avec cette voix... ».
Une fois mis au courant que RBX a plus ou moins déjà un pied dans le rap (il avait même posé sur quelques morceaux chez Ruthless), Dre n’empresse de s’adjoindre ses services.
Serial Killa sur Doggystyle marque néanmoins sa toute dernière apparition sur Death Row.
Jusque-là affilié au label, il refuse de signer le contrat qui lui est soumis, d’autant plus qu’entre lui et Suge l’ambiance n’est pas à la fête.
Cf. cette anecdote contée dans le livre LAbyrinth: The True Story of City of Lies où Knight l’a fait menacer d’un flingue pour une cuisse de poulet frit (!) plutôt que de se battre avec lui (les deux hommes affichent peu ou prou le même gabarit).
En 1995, son premier opus The RBX Files produit en grande majorité par Greg ‘Gregski’ Royal (un collaborateur de Dre sur The Chronic) lui sert ainsi à régler ses comptes avec ses anciens petits camarades notamment via le single A.W.O.L..
L’année d’après RBX s’excuse toutefois auprès de Dr. Dre. Pas rancunier, ce dernier l’embauche sur sa compilation Aftermath où il rappe un solo (Blunt Time) et un feat aux côtés de Nas et KRS-One (East Coast/West Coast Killaz).
Toujours actif dans les années 2000 avec trois albums au compteur et une apparition sur The Marshall Mathers LP d’Eminem, il forme en 2011 le super groupe N'Matez (un clin d’œil à « inmates », le surnom des rappeurs Death Row) avec les potos Daz Dillinger, Kurupt et Lady of Rage.
Si rien n’est sorti depuis, Eric Dwayne Collins a annoncé être de retour en studio pour enregistrer The RBX Files 2.
Nate Dogg, décédé à 41 ans
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Et si le crooneur en chef de Death Row était en réalité le plus gangster de toute la bande ?
Enrôlé chez les Marines à 17 ans (spécialiste en munition, il stationne trois ans durant à Okinawa au Japon), Nathaniel Dwayne Hale peut se targuer d’un casier judiciaire particulièrement achalandé, fort notamment de deux procès pour braquage (un restaurant Taco Bell en 1991, une épicerie Check Changers en 1995).
Jamais timide quand il y a embrouille, on lui doit également d’avoir provoqué la fameuse baston générale entre Death Row et Ruthless sur un green de golf (!) après qu’il ait roulé en voiturette sur le pied de BG Knocc Out, puis cassé la main de son frangin Dresta d’un coup de club (les deux rappeurs en feat sur le brûlot Real Muthaphuckkin G's d’Eazy-E, NDLR).
Sinon, pour en revenir à la musique, si cet ancien enfant de chœur n’a peut-être ni eu la carrière qu’il méritait en solo (enregistré sur Death Row son double album G-Funk Classics, Vol. 1 & 2 a mis deux ans à arriver dans les bacs, tout cela pour sortir sur un autre label), ni en groupe (en 2003 l’album The Hard Way du trio 213 formé en 1990 avec Snoop et Warren G est passé inaperçu), il peut se consoler en étant mille fois rentré dans la légende grâce à la chaleur de ses refrains.
Dans le désordre, souvenons-nous du très smooth Regulate qui a sauvé Def Jam de la faillite, du très salace Ain’t No Fun qui célébrait les joies du gang bang, du très suave 21 Questions qui a réussi à faire passer 50 Cent pour un canard, du très rythmé Area Codes qui a établi la cartographie définitive des filles les plus chaudes des USA, du très testostéroné Till I Collapse qui en poussé plus d’un à refaire une dernière série de pompes avant la douche, et bien entendu du toujours très culte The Next Episode et son cri du cœur « Smoke weeeed every day ».
Victime en 2008 de deux attaques cérébrales qui l’ont laissé paralysé et sous assistance respiratoire, Nate Dogg nous a quitté le 15 mars 2011.
Entendu de manière posthume sur les albums d’Anderson .Paak et Snoop, sa pierre tombale a récemment été changé pour y apposer la punchline « It ain't a hit until Nate Dogg spit! ».
Ses deux fils qui chacun se sont lancés dans la musique (Lil Nate Dogg avec l'album Son of A G sorti en 2018, Nhale avec Young O.G. cette année) sauront-il se montrer à la hauteur de ce colossal héritage ?
Danny Boy, 42 ans
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Avide de dénicher « un nouveau Michael Jackson », Suge Knight organise en 1993 un grand casting à l’issue duquel il tombe sur Daniel Steward, 15 ans.
Rebaptisé Danny Boy, il bénéfice alors d’un traitement différent des autres de la part du maître des lieux qui en plus de lui enseigner les ficelles du métier et de l’emmener à ses réunions, s’arrange pour devenir son tuteur légal.
Une fois arrivé à maturité, après un premier single intitulé Slip N Slide (avec un Ginuwine inconnu au bataillon au refrain), l’ami Danny pose parmi les refrains les plus mémorables du All Eyez On Me de 2Pac (I Ain't Mad at Cha, Picture Me Rollin’, Heaven Ain't Hard 2 Find, What'z Ya Phone #).
[Ça et aussi un paquet de titres produits par DJ Quik et DeVante Swing des Jodeci restés étonnement dans les tiroirs alors qu’ils avaient tout pour cartonner et dont il faut attendre 2010 pour qu’ils soient compilés  sur la galette It’s About Time.]
Ce début de dynamique prend malencontreusement fin avec le délitement du label.
L’adolescent a beau clamer « aimer Knight comme un père » cela ne l’empêche pas de se retrouver « fauché », d’autant plus qu’Afeni Shakur, la mère de 2Pac, lui fait également à l’envers en ne lui reversant pas le 1,4 million de dollars qu’il lui réclame pour l’exploitation des duos enregistrés avec son fils.
Laissé à l’abandon à l’incarcération de Knight, il se voit en sus collé une réputation de giton quand est publié en 1998 le livre Have Gun Will Travel dans lequel l’auteur Ronin Ro révèle qu’au tribunal il a éclaté en sanglots à l’énoncé de la sentence.
Reste que si Danny Boy a longtemps nié être homosexuel, en 2016 ce père d’une fille et deux fils effectue son coming out, non sans réfuter tout début de rapport sexuel avec Suge.
[Du coup impossible aujourd’hui de ne pas réécouter un peu différemment certaines de ses paroles à la « I’ll get you sprung if you let me play with your pearl tongue… »]
Très impliqué depuis dans la prévention du suicide chez les jeunes homosexuels, Steward publie en 2017 son autobiographie, Stranded on Death Row.
The Lady of Rage, 52 ans
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Là aussi un sacré talent qui a fait les frais de la débâcle post 96.
Propulsée sur le devant de la scène avec son couplet quatre étoiles qui ouvre Doggystyle, Rage confirme ensuite tout son potentiel avec le single Afro Puffs extrait de la BO de Above The Rim.
Tandis que son premier album Necessary Roughness est censé arriver dans la foulée pour capitaliser sur ce buzz, il est repoussé encore et encore au point de ne voir le jour qu’en juin 1997 sans décrocher la moindre certification, une première depuis 1992.
Saoulée, elle quitte Death Row et le rap l’année suivante pour se concentrer sur sa carrière naissante d’actrice.
Sans pour autant concurrencer une Queen Latifa ou prétendre à un Oscar, elle tourne régulièrement, alternant petit et grand écran (un rôle récurrent dans le sitcom The Steve Harvey Show, Next Friday, Thug Life...).
Toujours en contact avec Snoop, elle revient donner de la voix sur ses projets avant d’accepter de rejoindre le tout nouveau label de sa femme, Boss Lady Entertainment, sur lequel elle livre en 2005 le street album From VA 2 LA.
Encore un pied dans le rap dans les années 10, en 2018 elle révèle être atteinte d’une « maladie mystérieuse » qui s’attaque à son système pulmonaire.
Daz et Kurupt des Dogg Pound, 47 ans
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À la pointe de la guerre des côtes avec leur clip New York, New York qui en 1995 les met en scène façon Godzilla dans les rues de la Grosse Pomme (un coup de feu sera tiré sur leur caravane en représailles), les deux Long Beach Eastsiders sont les premiers à faire les frais de la réputation exécrable de Death Row quand cette même année leur très attendu Dogg Food sort contre leur gré en indépendant – non sans avoir auparavant vu Dr. Dre et Nas se faire exclure des crédits.
Effrayée par le parfum de scandale qui entoure le label, Warner, la maison mère d’Interscope, a en effet retiré en quatrième vitesse ses billes de l’aventure.
L’album s’écoule tout de même à plus de deux millions d’exemplaires et intronise Daz (déjà officieusement responsable de la moitié de la tracklist de Doggystyle) producteur en chef une fois Dre parti pour de bon.
Déchaîné sur All Eyez On Me (un peu moins sur Christmas on Death Row, l’album de Noël du crew), il décroche une certification or en 1998 avec son solo Retaliation, Revenge and Get Back.
Propulsé PDG du label à l’incarcération de Suge, il ne peut empêcher le départ de Kurupt. 
En 1999, il lui emboîte le pas, non sans avoir volé au préalable ses masters dans la salle des coffres.
Ultra productifs chacun de leurs côtés, les deux lascars se retrouvent en 2001 avec Dillinger & Young Gotti qui pour une question de copyright est étiqueté D.P.G. (pour Dogg Pound Gangstaz), tandis que sort sur Death Row la compilation de chutes 2002.
Cette même année, Kurupt choque son monde en acceptant le poste de vice-président de Tha Row, s’attirant là les foudres de tous ses anciens petits camarades, Daz compris, qui tous le bombardent de piques.
En 2006, Cali Iz Active est l’occasion de faire tourner le calumet de la paix, quand bien même ce troisième album ne marque pas particulièrement les esprits.
Toujours ultra productifs chacun de leur côtés, le cousin de Snoop et l’un des trois rappeurs préférés de Kendrick Lamar cumulent une trentaine de skeuds à leurs noms dont pas mal de projets collaboratifs éminemment sympathiques (BlaQKout avec DJ Quik en 2009, Cuzznz avec Snoop Dogg en 2016...).
2Pac, décédé à 25 ans
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Saura-t-on jamais avec certitude qui a tué Tupac Amaru Shakur ?
Étant donné que la majorité des protagonistes sont depuis morts par balles, les probabilités sont désormais très faibles, d’autant plus que sur la fin de sa vie le emcee cumulait un nombre incalculable d’ennemis.
De plus en plus paranoïaque et revanchard, l’ambassadeur de la thug life allait même jusqu’à s’en prendre à Dr. Dre (traité de « gay ass », accusé de voler ses productions, et dont il ratonné le pote Sam Sneed) et même Snoop qui, la toute dernière fois qu’il l’a vu, s’est retrouvé par hasard assis à quelques rangs de lui dans un avion et a passé les quatre heures qu’ont duré le vol son couteau et sa fourchette dans la main de peur de se faire agresser.
Toujours est-il que derrière cette apparente loyauté sans faille à Suge Knight, conscient de dériver, 'Pac préparait en toute vraisemblance son départ de Death Row.
Contractuellement libre après avoir livré les trois albums qu’il s’était engagé à enregistrer, amoureux, il avait non seulement refusé de passer par la compagnie de Knight pour trouver des rôles au cinéma, mais il avait en sus monté sa propre société de production, Euthanasia, et envisageait fonder son propre label, Makaveli Records.
Du coup, de là à affirmer que sa disparition a bien arrangé Death Row qui a ainsi pu mettre la main sur tous ses enregistrements et vendre des pelletées d’album posthumes (sept au total), il n’y a qu’un pas...
Symbole du révolutionnaire sans cause, s’il est compliqué de l’imaginer aujourd’hui cinquantenaire en train de tweeter ou de faire des selfies, gageons qu’après avoir été ravi de voir que l’Amérique était somme toute prête à élire un président noir, il aurait su faire entendre sa voix à une époque où la « po-leece » tue en moyenne un millier de suspects par an.
Bon, en lieu et place on a eu le droit à sa résurrection sous forme d’hologramme à Coachella en 2012 et à un biopic indigne en 2017.
On aurait pu parler d’eux mais ce sera peut-être pour une prochaine fois : Dick Griffey qui a beaucoup aidé... Jewell, Sam Sneed, MC Hammer, 2nd II None, Soopafly... les affiliés du crew comme Warren G, les Twinz, Bad Azz (REP) ou Lil Half Dead...
LE THREAD TWITTER
Article publié sur Booska-p.com le 14 août 2020.
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gothamgirl28 · 3 years ago
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October 24th
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Le Chaudron Infernal (The Infernal Cauldron)
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Les Illusions fantaisistes (Whimsical Illusions)
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Le Voyage à travers l'impossible (The Impossible Voyage)
2021 HALLOWEEN MOVIE CHALLENGE
October 1st
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The Corpse Bride
51 notes · View notes
extrabeurre · 6 years ago
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ROCKETMAN de Dexter Fletcher : Gloire et déboires
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Quelques jours après sa première mondiale au Festival de Cannes, le très attendu biopic sur Elton John était présenté exceptionnellement samedi soir dans diverses salles de l’Amérique du Nord, deux semaines avant sa sortie officielle en salle. J’ai évidemment sauté sur l’occasion, étant un fan avoué du mariage entre cinéma et musique depuis toujours, puis ayant passé le dernier mois à écouter la discographie complète d’Elton John en ordre chronologique...
... ce qui a peut-être été une erreur, car le film de Dexter Fletcher est très lousse sur la chronologie, saupoudrant les chansons composées par le chanteur et pianiste en collaboration avec le parolier Bernie Taupin à travers le récit de façon quasi aléatoire, sans se soucier qu’elles soient associées à la bonne époque, et racontant leur histoire sans maintenir une construction narrative très solide. Le scénario de Lee Hall est plutôt bancal, utilisant une réunion de type Alcooliques Anonymes pour permettre à l’artiste de raconter son enfance et sa relation avec ses parents, ses succès sur scène et ses excès en coulisses, qui nous sont montrés à travers une succession de flash-back.
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On comprend assez bien le personnage d’Elton John (né Reginald Dwight), ce qui l’anime et ce qui le trouble, notamment son homosexualité tour à tour vécue intensément et refoulée. Surtout que la performance de Taron Egerton dans le rôle du flamboyant rockeur est phénoménale, lors des scènes dramatiques, mais encore plus lors des performances musicales, où il chante avec sa vraie voix et non en lip-sync. Mais la structure épisodique aurait pu être plus fluide et avoir une courbe émotionnelle plus claire, comme c’était le cas dans le sous-estimé Bohemian Rhapsody, que j’ai trouvé beaucoup plus émouvant. Et côté débauche/enfer de la drogue, rien ne bat The Dirt, le génial biopic de Mötley Crüe produit par Netflix!
Cela dit, Rocketman se distingue tout de même par le fait que ce ne soit pas qu'un biopic, mais bien une véritable comédie musicale avec des numéros fantaisistes à la Across the Universe. Lorsque Elton John et les autres personnages se mettent spontanément à chanter et danser lors de scènes habilement chorégraphiées et mises en scène, avec beaucoup de mouvements d’appareil complexes et une bonne dose d’effets visuels pour créer certaines illusions, on oublie les lacunes scénaristiques et on se laisse transporter.
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The Bitch Is Back, Saturday Night's Alright for Fighting, Your Song, Crocodile Rock, Tiny Dancer, Honky Cat, Rocketman, Don't Let Sun Go Down On Me, Goodbye Yellow Brick Road, I'm Still Standing, et j’en passe : autant de séquences mémorables qui, à elles seules, font que Rocketman demeure un film à voir pour les fans d’Elton John.
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Rocketman prendra l’affiche le 31 mai.
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dominiquejuchault-manley · 5 years ago
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les nébulosités s’inscrivent dans la série terra nostra mais en s’intéressant davantage au ciel et aux éléments climatiques dans lesquels nous évoluons. Orages et ouragans secouent nos trajectoires, certitudes et illusions, sur fond de nuages ouateux et de percées étincelantes. Elles sont aussi la continuité d’un thème cartographique poursuivi depuis des années: cartes à tendance parfois géographique, plus souvent mythologique, poétique, historique, fantaisiste, traversées de symboles multiples à portée universelle, ou au contraire très personnels.
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klemarec · 6 years ago
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British Style
Si la mode anglaise était binaire, elle se décomposerait en deux archétypes : la punkette excentrique et l'aristocrate BCBG. Une hypothèse à nuancer, entre ces deux opposées qui ne le sont peut-être pas tant, d'autres femmes apparaissent : la romantique post-moderne, la chavette, la fille venue du futur ou celle vulgairement sexy indifférente aux températures. Avec l'impression que le bon goût n'est pas nécessairement recherché. Mais il est certain que le Royaume-Uni embrasse son destin mode comme aucune autre nation grâce à des tensions stylistiques distinguées et fantasques.
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STYLE ARISTOCRATIQUE & DÉMOCRATIQUE
Champ d'observation privilégié pour la mode, la famille royale a présenté au monde la plus charismatique des princesses en la personne de Lady Di. Modèle absolue en matière d'engagement et de style, Diana sait en toutes circonstances s'habiller avec élégance grâce aux conseils de la styliste du Vogue British Anna Harvey. Sa garde-robe se décompose en trois temps : tenues distinguées pour les évènements officiels, looks élégants quand la Kensington mummy amène William et Harry à l’école et vêtements décontractés de Essex girl lors des weekends. Diana s’habille pour sublimer son rang mais aussi pour se rendre anonyme.  Preuves de son statut d’icône de mode, ses looks se distillent sur Instagram notamment grâce au compte Princess Diana Forever. Ils inspirent aussi Virgil Abloh pour sa collection printemps-été 2108 d’Off-White. Le designer capte le style de Lady Di et le traduit en vêtements destinés à ses héritières : des décollés en V avec épaules dénudées identiques à ses robes de soirée, un tailleur coupe droite rose poudrée très BCBG ou un imprimé moucheté noir et blanc réplique d'un motif porté par la Princesse ; des tenues parfaites pour exister au quotidien ou dans le gotha londonien.
BOURGEOISE DE JOUR
Une illusion de noblesse transparait grâce au vêtement. Les nouvelles élégantes anglaises optent pour des pièces fantaisistes d’un bon goût évident : un trench Joseph en cuir rouge, une combinaison Stella McCartney en jeans tie & dye ou un tailleur Hillier Bartley en tweed marron à la coupe singulière. Fidèles à des maisons comme Margareth Howell pour des pièces qui s’inscrivent dans le temps, ces néo-bourgeoises aiment de nouveau Burberry grâce à la première collection sophistiquée et maîtrisée de Riccardo Tisci. Autre créateur chéri, Christopher Kane sait répondre à leurs désirs de haut rang en y ajoutant une dose d’érotisme. Rien de littéral, l'aristocrate est belle, elle est en dentelle noire et rouge royal pour sa dernière collection printemps-été 2019, les robes sont courtes, les épaules sont nues. Du flamboyant, du faste, cette nouvelle fille de arbore des pierres hypothétiquement précieuses jouées en imprimé ou incrustées au décolleté. L'aristocrate est belle mais est aussi sujet et objet sexuel. Christopher Kane évoque cette sexualité « intellectuelle et subversive » comme première inspiration de cette collection dont le surprenant point d’origine est un string en dentelle trouvé lors d’un voyage au Japon. Une façon pour la Belle de se défaire du protocole.
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EXCENTRICITÉ CONTESTATAIRE
L'uniforme à l'école n'empêche pas les anglais d'utiliser le vêtement comme acte de résistance. Alexander McQueen en est la parfaite illustration. Dépassant les conventions, il s'approche de l'art et crée un univers d'une densité et d'une créativité que peu réussissent à matérialiser. Fulgurance et violence définissent une oeuvre qui devient le témoin de l’époque. Les questionnements actuels sont traités avec une noirceur et un génie propres au styliste torturé qui dénonce un capitalisme toxique pour la société, un luxe qui perd toute subsistance et une nature éreintée par l'homme. « Transcender ce qu’est la mode et ce qu’elle pourrait être (…) Il faut faire des choses que personne ne veut faire. » dit-il comme raison à sa création.
PROPHÉTIE FUNESTE
Le défilé Plato’s Atlantis, l'un des plus impressionnants d’Alexander McQueen, présente des créatures destinées à vivre dans les océans, la terre n'étant plus : chaussures aux proportions saisissantes, robes kaleïdoscopes imprimées en 3D, chevelures d'insectes tressées et torsadées. Présenté en 2009, ce tableau résonne encore aujourd'hui comme prophétique. Succéder à ce prince engagé et excentrique de la mode s’avère difficile. Ses héritiers se détachent comme lui de la notion de portabilité et proposent leurs propres mondes : obscur et extrême pour Gareth Pugh, fantasmagorique et aventurier pour Craig Green ou futuriste et dystopique pour Kiko Kostadinov. La narration n’a pas la même puissance que celle d’Alexander McQueen mais ils ont encore le temps d’imprégner la mode anglaise.
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LONDRES, AMOUR DE LA MODE
Étudier à Londres au sein de la Central Saint Martins (CSM) est le rêve des stylistes de demain. Questionner la mode, explorer des espaces inconnus, créer des vêtements inédits aux frontières du possible sont les ambitions de cette institution avant-gardiste et anticonformiste qui prône l’excellence. La prestigieuse école a révélé des DA au génie irréfutable : Phoebe Philo, Ricardo Tisci ou Alexander McQueen ainsi qu’une nouvelle génération talentueuse que sont le duo de Marques Almeida, Michael Halpern ou encore Molly Goddard. Et s'il fallait donner un chiffre pour confirmer l'aura de cette institution, la moitié des DA présents à la London Fashion Week y ont étudiés. Une magazine, Granary 1, et un défilé durant la semaine de la mode dévoilent la singularité des travaux de ses étudiants. Pour l’hiver 2018, les créations des futurs diplômés sont un carré vert en 3D à porter, une table de pic-nique flottant autour du corps, une piscine gonflable all-over mais aussi des looks plus portables notamment les pièces masculines. Une joyeuse excentricité se dégage de cette présentation ; nouvelle illustration du caractère inimitable de la mode anglaise.
CRÉDITS
Granary 1 I Création de Connor Ives
Photographies de Diana Spencer I Source internet
Alexander McQueen printemps-été 2010 I Plato’s Atlantis 
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La dix-septième déclaration
 J’exerce Mon autorité sur la terre, déployant Mon œuvre complètement. Tout Mon travail est visible sur la face de la terre ; l’humanité sur la terre n’a jamais été en mesure de saisir Mes mouvements dans le ciel ni de considérer de manière exhaustive l’orbite et les trajectoires de Mon Esprit. La grande majorité des êtres humains ne saisissent que les vétilles qui se trouvent hors de l’esprit sans comprendre l’état actuel de l’esprit. Mes exigences de l’humanité n’ont pas un aspect vague du fait que Je sois dans le ciel ; elles n’ont pas non plus un aspect impondérable du fait que je sois sur la terre : Mes exigences sont présentées selon la mesure que J’ai prise de l’homme tel qu’il est sur la terre. Je n’ai jamais mis quelqu’un en difficulté, ni n’ai jamais demandé à quelqu’un de « verser son sang » pour Mon plaisir : Mes exigences seraient-elles liées à ces conditions seules ? Des myriades de créatures sur la terre, laquelle ne se soumet pas aux paroles qui sortent de Ma bouche ? Laquelle de ces créatures, se présentant devant Moi, n’est pas complètement incinérée par Mes paroles et Mon feu brûlant ? Laquelle de ces créatures ose se pavaner devant moi fièrement et en exultant ? Laquelle de ces créatures ne s’incline pas devant Moi ? Suis-Je le Dieu qui ne fait qu’imposer le silence à la création ? Des myriades d'êtres dans la création, Je choisis ceux qui satisfont Mon dessein ; des myriades d’êtres humains, je choisis ceux qui se soucient de Mon cœur. Je choisis les meilleures de toutes les étoiles, ajoutant ainsi une légère trace lumineuse à Mon royaume. Je parcours la terre, dispersant Mon arôme partout, et Je laisse Ma forme dans tous les lieux. Tout lieu fait écho au son de Ma voix. Partout, les gens s’attardent nostalgiquement, contemplant les belles scènes d’hier, car toute l’humanité se souvient du passé…
 Toute l’humanité aspire à voir Ma face, mais quand Je descends en personne sur la terre, ils sont tous opposés à Ma venue, ils empêchent la venue de la lumière, comme si dans le ciel j’étais l’ennemi de l’homme. L’homme M’accueille avec une lumière de méfiance dans les yeux et reste constamment en alerte, craignant profondément que J'aie « d’autres plans » pour lui. Parce que les êtres humains Me considèrent comme un ami inconnu, ils pensent que J’ai l’intention de les tuer au hasard. Selon l’homme, Je suis un antagoniste meurtrier. Même après avoir senti Ma présence chaleureuse au milieu du malheur, l’homme n’est pas conscient de Mon amour et est encore résolu à Me repousser et à Me défier. Au lieu de tirer avantage de cette condition pour prendre des mesures contre lui, J’accueille l’homme dans la chaleur de Mon étreinte, Je remplis sa bouche de douceur et son estomac de la nourriture dont il a besoin. Mais quand mon ire courroucée secoue les montagnes et les rivières, à cause de la lâcheté de l’homme, Je cesse de lui procurer ces différentes formes de secours. À ce moment-là, Je vais éveiller Ma furie, refusant à tous les êtres vivants la chance de se repentir et, abandonnant tout espoir en l’homme, J’infligerai la punition qu’il mérite absolument. À ce moment-là, le tonnerre et les éclairs éclatent et rugissent, comme les vagues furieuses de l’océan, comme dix mille montagnes qui s’abattent. À cause de sa rébellion, l’humanité est abattue par le tonnerre et les éclairs, d’autres créatures sont anéanties par les coups de tonnerre et les éclairs, tout l’univers tombe brusquement dans le chaos, et la création ne peut pas recouvrer le souffle originel de la vie. Les myriades d’hôtes de l’humanité ne peuvent pas échapper au rugissement du tonnerre ; au milieu des coups d’éclairs, des êtres humains, horde après horde, basculent dans le courant rapide et sont emportés par les torrents qui bondissent en bas des montagnes. Tout d’un coup, dans le lieu de « refuge » de l’humanité se retrouve un monde « d’hommes ». Des cadavres flottent sur la surface de l’océan. Toute l’humanité s’éloigne de Moi à cause de Ma colère, car l’homme a péché contre l’essence de Mon esprit ; sa rébellion M’a déplu. Mais dans les lieux sans eau, d’autres hommes profitent encore, au milieu des rires et des chants, des promesses que Je leur ai faites.
 Lorsque l’humanité tout entière se tranquillise, J’émets un reflet de lumière devant son regard. L'esprit des hommes alors devient clair et leurs yeux s’illuminent ; les hommes ne veulent plus rester silencieux ; ainsi, un sentiment spirituel jaillit immédiatement dans leurs cœurs. À ce moment-là, toute l’humanité est ressuscitée. Rejetant leurs griefs restés silencieux, tous les hommes se rassemblent devant Moi, ayant remporté une autre chance de survie par les paroles que Je proclame, car tous les êtres humains veulent vivre sur la face de la terre. Pourtant, lequel d’entre eux a déjà eu le désir de vivre à cause de Moi ? Lequel d’entre eux a déjà montré des choses magnifiques en lui pour Me faire plaisir ? Lequel d’entre eux a déjà été attiré par Mon parfum séduisant ? Les êtres humains sont tous faits d’une matière grossière non raffinée : à l’extérieur, ils semblent éblouir les yeux, mais dans leur être essentiel ils ne M’aiment pas sincèrement, parce que dans les profondeurs du cœur humain, il n’y a jamais eu même la plus petite partie de Moi. L’homme est trop déficient : Me comparant à lui, il semble que nous sommes aussi éloignés l’un de l’autre que la terre l’est du ciel. Mais, même ainsi, Je n’attaque pas l’homme dans ses points faibles et vulnérables et Je ne ris pas de lui avec mépris à cause de ses lacunes. Mes mains ont travaillé[a] sur la terre depuis des milliers d’années, et pendant tout ce temps, Mes yeux ont surveillé toute l’humanité. Mais jamais Je ne Me suis servi d’une vie humaine comme si elle était un jouet. Je considère le sang du cœur de l’homme et Je comprends le prix qu’il a payé. Alors qu’il se tient devant Moi, je ne veux pas profiter du fait qu’il soit sans défense pour le châtier ou pour lui imposer des choses indésirables. Au lieu de cela, J’ai assuré à l’homme ses besoins et lui ai donné tout ce temps. Et donc, ce dont profite l’homme relève entièrement de Ma grâce, entièrement de l’abondance offerte par Ma main. Parce que Je suis sur la terre, l’homme n’a jamais eu à endurer les tourments de la faim. Au contraire, Je laisse l’homme recevoir de Mes mains les choses dont il peut profiter et Je permets à l’humanité de vivre de Mes bénédictions. Toute l’humanité ne vit-elle pas sous Mon châtiment ? Tout comme les montagnes gardent dans leurs profondeurs de grandes richesses et les eaux dans leur vaste étendue des biens pour la jouissance, les gens qui vivent dans Mes paroles n’ont-ils pas, d’autant plus, la nourriture qu’ils dégustent et savourent ? Je suis sur la terre, et l’humanité jouit de Mes bénédictions sur la terre. Quand Je quitterai la terre, au même moment où Mon travail aura atteint son achèvement, à ce moment-là, Je n’accorderai plus rien à l’humanité à cause de leur faiblesse.
 Le 16 mars 1992
 Note de bas de page :
 [a] Le texte original omet « travailler » 
                                         Source :  L'Église de Dieu Tout-Puissant 
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oldfilmsflicker · 3 years ago
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new-to-me #508 - Les illusions fantaisistes (Whimsical Illusions)
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lord-jesus-web-blog · 7 years ago
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La dix-septième déclaration
 Dieu Tout-Puissant dit :« Ma voix résonne comme le tonnerre, illuminant les quatre quadrants et la terre entière, et au milieu du tonnerre et des éclairs, l’humanité est abattue. Aucun homme n’a jamais tenu ferme au milieu du tonnerre et des éclairs :
 la plupart des hommes sont morts de peur à l’idée de la venue de Ma lumière et ne savent que faire. Quand une faible lueur de lumière commence à apparaître à l’Est, beaucoup de gens, mus par cette luminescence ténue, sont instantanément tirés du sommeil de leurs illusions. Pourtant, personne ne s’est rendu compte que le jour de la descente de Ma lumière sur la terre est venu. La grande majorité des hommes sont sidérés par l’avènement soudain de la lumière ; certains d’entre eux, avec un regard curieux et fasciné, observent les mouvements de la lumière et d’où elle vient ; ou certains se lèvent, prêts à faire face à la lumière, afin de mieux percevoir sa source. Quoi qu’il en soit, quelqu’un n’a-t-il jamais découvert combien précieuse est la lumière d’aujourd’hui ? Quelqu’un n’a-t-il jamais été piqué par l’étrangeté de la lumière ? La grande majorité des hommes sont simplement ahuris ; la lumière leur blesse les yeux et les jette dans la boue. On pourrait dire que, sous cette lumière nébuleuse, la terre est envahie par le chaos, présentant un spectacle insupportable et désolant qui, examiné de près, agresse avec une mélancolie écrasante. Ceci nous fait comprendre que, lorsque la lumière est à son plus fort, l’état de la terre sera tel que l’humanité ne pourra pas se tenir debout devant Moi. L’humanité se trouve dans le rayonnement de la lumière ; encore une fois, l’humanité se trouve dans le salut de la lumière, mais en même temps, sous les blessures infligées par la lumière : en est-il un qui ne soit pas touché par les coups meurtriers de la lumière ? En est-il un qui puisse échapper à la brûlure de la lumière ? J’ai parcouru toute la face de la terre, répandant de Mes propres mains les semences de Mon Esprit, afin que toute l’humanité sur la terre, à cause de cela, soit impressionnée par Moi. Du point le plus élevé du ciel, Je regarde toute la terre en bas, observant les phénomènes grotesques et fantastiques des créatures sur terre. La surface de l’océan semble souffrir le choc d’un tremblement de terre : les oiseaux de mer s'envolent en toute direction à la recherche de poissons à engloutir. Pendant ce temps, ce bouleversement est totalement inconnu au fond de la mer dont la conscience n’est pas éveillée par ce qui se passe à la surface, car le fond de l’océan est aussi serein que le troisième ciel : ici les êtres vivants grands et petits coexistent en harmonie, ne se livrant jamais à des « conflits de mots et de paroles ». De tous les innombrables phénomènes bizarres et fantaisistes, le pire est celui de l’humanité qui a tellement de difficulté à Me plaire. La raison en est que J’ai donné à l’homme une position trop élevée, de sorte que son ambition est trop grande et que dans ses yeux brille toujours une lueur de rébellion. J’ai mis beaucoup d’efforts et investi une grande compassion dans Ma discipline et Mon jugement de l’homme, mais l’homme n’en a pas la moindre idée. Je n’ai jamais traité l'être humain durement : quand l’humanité a désobéi, J’ai seulement administré les corrections appropriées, et quand l’humanité s’est révélée faible, Je lui ai offert l’aide appropriée. Mais quand l’humanité se tient à l’écart de Moi et adopte les stratagèmes trompeurs de Satan pour se rebeller contre Moi, Je vais immédiatement exterminer l’humanité, ne laissant à l’homme aucune chance de faire un grand affichage de ses compétences en face de Moi, de sorte qu’il ne sera plus en mesure de se pavaner avec arrogance, intimidant les autres sur la face de la terre.
 J’exerce Mon autorité sur la terre, déployant Mon œuvre complètement. Tout Mon travail est visible sur la face de la terre ; l’humanité sur la terre n’a jamais été en mesure de saisir Mes mouvements dans le ciel ni de considérer de manière exhaustive l’orbite et les trajectoires de Mon Esprit. La grande majorité des êtres humains ne saisissent que les vétilles qui se trouvent hors de l’esprit sans comprendre l’état actuel de l’esprit. Mes exigences de l’humanité n’ont pas un aspect vague du fait que Je sois dans le ciel ; elles n’ont pas non plus un aspect impondérable du fait que je sois sur la terre : Mes exigences sont présentées selon la mesure que J’ai prise de l’homme tel qu’il est sur la terre. Je n’ai jamais mis quelqu’un en difficulté, ni n’ai jamais demandé à quelqu’un de « verser son sang » pour Mon plaisir : Mes exigences seraient-elles liées à ces conditions seules ? Des myriades de créatures sur la terre, laquelle ne se soumet pas aux paroles qui sortent de Ma bouche ? Laquelle de ces créatures, se présentant devant Moi, n’est pas complètement incinérée par Mes paroles et Mon feu brûlant ? Laquelle de ces créatures ose se pavaner devant moi fièrement et en exultant ? Laquelle de ces créatures ne s’incline pas devant Moi ? Suis-Je le Dieu qui ne fait qu’imposer le silence à la création ? Des myriades d'êtres dans la création, Je choisis ceux qui satisfont Mon dessein ; des myriades d’êtres humains, je choisis ceux qui se soucient de Mon cœur. Je choisis les meilleures de toutes les étoiles, ajoutant ainsi une légère trace lumineuse à Mon royaume. Je parcours la terre, dispersant Mon arôme partout, et Je laisse Ma forme dans tous les lieux. Tout lieu fait écho au son de Ma voix. Partout, les gens s’attardent nostalgiquement, contemplant les belles scènes d’hier, car toute l’humanité se souvient du passé…
 Toute l’humanité aspire à voir Ma face, mais quand Je descends en personne sur la terre, ils sont tous opposés à Ma venue, ils empêchent la venue de la lumière, comme si dans le ciel j’étais l’ennemi de l’homme. L’homme M’accueille avec une lumière de méfiance dans les yeux et reste constamment en alerte, craignant profondément que J'aie « d’autres plans » pour lui. Parce que les êtres humains Me considèrent comme un ami inconnu, ils pensent que J’ai l’intention de les tuer au hasard. Selon l’homme, Je suis un antagoniste meurtrier. Même après avoir senti Ma présence chaleureuse au milieu du malheur, l’homme n’est pas conscient de Mon amour et est encore résolu à Me repousser et à Me défier. Au lieu de tirer avantage de cette condition pour prendre des mesures contre lui, J’accueille l’homme dans la chaleur de Mon étreinte, Je remplis sa bouche de douceur et son estomac de la nourriture dont il a besoin. Mais quand mon ire courroucée secoue les montagnes et les rivières, à cause de la lâcheté de l’homme, Je cesse de lui procurer ces différentes formes de secours. À ce moment-là, Je vais éveiller Ma furie, refusant à tous les êtres vivants la chance de se repentir et, abandonnant tout espoir en l’homme, J’infligerai la punition qu’il mérite absolument. À ce moment-là, le tonnerre et les éclairs éclatent et rugissent, comme les vagues furieuses de l’océan, comme dix mille montagnes qui s’abattent. À cause de sa rébellion, l’humanité est abattue par le tonnerre et les éclairs, d’autres créatures sont anéanties par les coups de tonnerre et les éclairs, tout l’univers tombe brusquement dans le chaos, et la création ne peut pas recouvrer le souffle originel de la vie. Les myriades d’hôtes de l’humanité ne peuvent pas échapper au rugissement du tonnerre ; au milieu des coups d’éclairs, des êtres humains, horde après horde, basculent dans le courant rapide et sont emportés par les torrents qui bondissent en bas des montagnes. Tout d’un coup, dans le lieu de « refuge » de l’humanité se retrouve un monde « d’hommes ». Des cadavres flottent sur la surface de l’océan. Toute l’humanité s’éloigne de Moi à cause de Ma colère, car l’homme a péché contre l’essence de Mon esprit ; sa rébellion M’a déplu. Mais dans les lieux sans eau, d’autres hommes profitent encore, au milieu des rires et des chants, des promesses que Je leur ai faites.
  Lorsque l’humanité tout entière se tranquillise, J’émets un reflet de lumière devant son regard. L'esprit des hommes alors devient clair et leurs yeux s’illuminent ; les hommes ne veulent plus rester silencieux ; ainsi, un sentiment spirituel jaillit immédiatement dans leurs cœurs. À ce moment-là, toute l’humanité est ressuscitée. Rejetant leurs griefs restés silencieux, tous les hommes se rassemblent devant Moi, ayant remporté une autre chance de survie par les paroles que Je proclame, car tous les êtres humains veulent vivre sur la face de la terre. Pourtant, lequel d’entre eux a déjà eu le désir de vivre à cause de Moi ? Lequel d’entre eux a déjà montré des choses magnifiques en lui pour Me faire plaisir ? Lequel d’entre eux a déjà été attiré par Mon parfum séduisant ? Les êtres humains sont tous faits d’une matière grossière non raffinée : à l’extérieur, ils semblent éblouir les yeux, mais dans leur être essentiel ils ne M’aiment pas sincèrement, parce que dans les profondeurs du cœur humain, il n’y a jamais eu même la plus petite partie de Moi. L’homme est trop déficient : Me comparant à lui, il semble que nous sommes aussi éloignés l’un de l’autre que la terre l’est du ciel. Mais, même ainsi, Je n’attaque pas l’homme dans ses points faibles et vulnérables et Je ne ris pas de lui avec mépris à cause de ses lacunes. Mes mains ont travaillé[a] sur la terre depuis des milliers d’années, et pendant tout ce temps, Mes yeux ont surveillé toute l’humanité. Mais jamais Je ne Me suis servi d’une vie humaine comme si elle était un jouet. Je considère le sang du cœur de l’homme et Je comprends le prix qu’il a payé. Alors qu’il se tient devant Moi, je ne veux pas profiter du fait qu’il soit sans défense pour le châtier ou pour lui imposer des choses indésirables. Au lieu de cela, J’ai assuré à l’homme ses besoins et lui ai donné tout ce temps. Et donc, ce dont profite l’homme relève entièrement de Ma grâce, entièrement de l’abondance offerte par Ma main. Parce que Je suis sur la terre, l’homme n’a jamais eu à endurer les tourments de la faim. Au contraire, Je laisse l’homme recevoir de Mes mains les choses dont il peut profiter et Je permets à l’humanité de vivre de Mes bénédictions. Toute l’humanité ne vit-elle pas sous Mon châtiment ? Tout comme les montagnes gardent dans leurs profondeurs de grandes richesses et les eaux dans leur vaste étendue des biens pour la jouissance, les gens qui vivent dans Mes paroles n’ont-ils pas, d’autant plus, la nourriture qu’ils dégustent et savourent ? Je suis sur la terre, et l’humanité jouit de Mes bénédictions sur la terre. Quand Je quitterai la terre, au même moment où Mon travail aura atteint son achèvement, à ce moment-là, Je n’accorderai plus rien à l’humanité à cause de leur faiblesse. »
 Le 16 mars 1992
 Note de bas de page :
 [a] Le texte original omet « travailler »
   Source : L'Église de Dieu Tout-Puissant
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