#Les Amants magnifiques
Explore tagged Tumblr posts
Text
Yves Trémorin les amants magnifiques 1989
1 note
·
View note
Text
Entre Tes Cuisses, Mon Amour
Résumé : Brisée par les jugements de vos anciens amants, tu découvres auprès de Spencer un amour sincère qui t'aides à retrouver confiance en toi et à embrasser la beauté de ton corps.
Avertissements : manque de confiance en soi, MINEURS DE 18 ANS ET PLUS DNI, mentions de relation passé douleureuse, exhibitionnisme, dynamique dom/sub, doigté, sexe oral (f recevoir), éjaculation féminine, orgasmes, surstimulation . Dom ! Spencer.
Dans la salle de bain de ton appartement, enroulée dans une simple serviette, les cheveux encore humides, tu te regardais dans le miroir.
Tes yeux glissèrent sur tes cuisses, ces cuisses qui se touchaient, et une vague de dégoût monta en toi. À tes yeux, elles n’étaient qu’un amas de graisse indésirable.
Pourtant, elles n’avaient pas toujours été un problème. Avant, elles faisaient simplement partie de toi.
Mais ce "avant" semblait si lointain. Tout avait changé ce jour où un ex, sans la moindre délicatesse, avait refusé de te faire une fellation. Son excuse ? Tes cuisses étaient "trop grosses". Ces mots, glacials, s’étaient inscrits en toi comme une marque au fer rouge : — Même quand on baisse, je les sens et ça me dégoûte. Tu devrais perdre un peu de poids. Ce fut le début d’un long défilé de critiques.
D’autres partenaires avaient été moins directs, mais leurs regards ou les remarques de leurs amis parlaient pour eux. Avec le temps, tu avais appris à dissimuler ce que tu considérais comme une honte, allant jusqu’à enrouler du scotch autour de tes cuisses pour en comprimer le volume.
Ce soir, cependant, tout était différent. Spencer, ton collègue devenu ton petit ami, t’avait invitée à regarder un film chez lui. Vous aviez commencé à vous rapprocher après une mission où tu l'avais aidé à préparer ses tests physiques.
Trois mois s’étaient écoulés depuis, et malgré tes doutes constants, Spencer ne semblait voir en toi qu’une personne magnifique. Pourtant, l’angoisse était toujours là.
Ce soir, tu avais opté pour un pantalon ample qui tombait élégamment sur tes hanches, accompagné d’un t-shirt ajusté qui mettait en valeur ta poitrine généreuse.
Ce choix vestimentaire n’avait pas été facile. Pendant de longues minutes, tu avais hésité devant le miroir, tiraillée entre l’envie de te sentir belle et la peur des jugements. Les souvenirs des remarques acerbes et des critiques passées résonnaient encore dans ton esprit, te rappelant les commentaires déplacés sur ta poitrine, trop "voyante" aux yeux de certains.
Mais quand tu es arrivée chez lui, il t’accueillit avec son sourire chaleureux et une phrase qui te fit vaciller :
— Tu es magnifique.
Tu baissas les yeux, murmurant un merci à peine audible. Il fit comme s’il n’avait pas remarqué ta gêne et te guida jusqu’au canapé.
Dans son salon, Spencer avait préparé un film romantique, une de ces histoires qui ne t'intéressaient pas d'habitude.
Pourtant, il avait insisté, et tu avais fini par céder. Alors que le film avançait, tu te retrouvais étrangement captivée par l’histoire de deux âmes tourmentées par leurs insécurités.
L’un, persuadé d’être trop laid pour mériter l’amour, et l’autre, convaincu que sa beauté était une malédiction.
Peu à peu, il se rapprocha. Sa main glissa doucement sur ton genou, un geste qui aurait pu passer inaperçu pour quelqu’un d’autre, mais qui, pour toi, était une onde de choc. Tu te tendis, ton corps se raidissant automatiquement.
— Hé, c’est juste moi, murmura-t-il.
Tu sentis la chaleur monta en vous et le désir s'installait alors qu'l déposait des baisers dans votre cou.
Mais l’anxiété en toi monta d’un cran quand sa main glissa sur ta cuisse. Tu savais que le scotch était là, et tu ne voulais pas qu’il le découvre. Tu repoussas sa main brusquement.
— Arrête, murmuras-tu, la voix tremblante.
Le reste de la soirée passa dans un silence tendu. Quand le film se termina, tu pris rapidement tes affaires, évitant tout contact visuel avec Spencer.
Tu refusas qu’il te raccompagne et rentras chez toi, la gorge serrée, tes pensées envahies par un mélange de honte et de douleur.
De retour chez toi, tu te laissas tomber sur ton lit, les pensées tournant en boucle. Tu ne pouvais pas continuer comme ça, mais comment expliquer ce poids que tu portais ? Comment lui dire ce que tu cachais depuis si longtemps ?
Il était tard quand on frappa à ta porte. D’abord, tu hésitas à ouvrir, mais la persistance du coup frappé te força à te lever.
En ouvrant, tu découvris Spencer, debout dans l’encadrement de la porte, les bras croisés et une expression inquiète sur le visage.
— Spencer ? Qu’est-ce que tu fais là ?
— Je ne pouvais pas te laisser comme ça, répondit-il simplement.
Tu voulus protester, mais il entra avant que tu ne puisses dire quoi que ce soit.
— Écoute, je ne sais pas ce qui se passe, mais je sais que tu souffres, et je refuse de te laisser affronter ça toute seule.
Ces mots te frappèrent en plein cœur. Tu voulus lui répondre, mais ta voix se brisa avant que tu ne puisses formuler une phrase cohérente. Il s’approcha, posant une main rassurante sur ton bras.
— Parle-moi, s’il te plaît. Tu détournas les yeux, cherchant les mots. Finalement, dans un souffle, tu lâchas :
— Tu ne comprendrais pas.
— Alors explique-moi, insista-t-il doucement.
Tu pris une profonde inspiration avant de murmurer :
— Ce sont mes cuisses. Elles sont…difformes, trop grosses. J’ai… J’ai toujours fait en sorte de les cacher.
Il fronça légèrement les sourcils, mais pas de jugement dans son regard, seulement de la curiosité et une profonde tristesse pour ce que tu semblais endurer.
— Montre-moi, dit-il simplement.
Tu hésitas longuement puis finalement tu le conduis dans ta chambre et tu baissas ton pantalon, révélant le scotch enroulé autour de tes cuisses.
Tes mains tremblaient, et ton cœur battait si fort que tu étais sûre qu’il pouvait l’entendre.
Spencer s’agenouilla devant toi, ses yeux scrutant chaque détail sans jamais montrer autre chose que de la compassion.
Avec une infinie douceur, il commença à retirer le scotch, morceau par morceau, prenant soin de ne pas te faire mal.
Ses gestes étaient lents, presque rituels, comme s’il voulait te montrer que chaque partie de toi méritait d’être vue et acceptée.Quand il eut terminé, il leva les yeux vers toi, un léger sourire aux lèvres.
— Tes cuisses ne sont pas trop grosses. Elles sont parfaites.
Tu laissas échapper un rire nerveux, une larme roulant sur ta joue.
— C’est ce que tu dis maintenant. Mais si tu savais ce que les autres ont dit…
Il posa une main sur ta cuisse, ferme mais rassurante.
— Je m’en fiche de ce que les autres ont dit. Ce que je vois, c’est toi. Et tu es sublime.
Avant que tu ne puisses répondre, il se pencha et déposa un baiser doux sur ta cuisse, puis un autre, comme pour effacer chaque mot cruel qui t’avait blessée par le passé.
Les larmes coulèrent librement, mais cette fois, elles n’étaient pas seulement de douleur. C’était comme si une partie de toi commençait enfin à guérir.
Spencer continua de te tenir dans ses bras, sa chaleur enveloppant ton corps encore tremblant d’émotion. Ses mains caressaient doucement ton dos, des gestes qui semblaient vouloir apaiser les plaies invisibles que tu portais depuis si longtemps.
Tu te sentais vulnérable, mais pas exposée. Avec lui, cette vulnérabilité ressemblait davantage à une libération qu’à un poids.
Il releva doucement ton visage pour croiser ton regard, essuyant une larme du bout des doigts.
— Je veux que tu te sentes belle. Pas pour moi, pas pour quelqu’un d’autre. Juste pour toi, murmura-t-il.
Tu déglutis, incapable de répondre, mais tes mains agrippèrent son pull, comme si tu avais peur qu’il disparaisse. Il comprit ton geste sans que tu aies besoin de parler.
Lentement, il posa ses lèvres sur les tiennes, un baiser doux, sans précipitation. C’était comme s’il te donnait tout le temps du monde pour répondre, pour te sentir prête.
Ton corps finit par réagir presque instinctivement. Tes mains glissèrent sous son pull, explorant timidement la chaleur de sa peau.
Il frissonna légèrement sous ton toucher mais ne rompit pas le contact, approfondissant le baiser, son souffle se mêlant au tien.
Spencer te guida doucement vers le lit, ses mouvements toujours empreints de tendresse. Il t’allongea avec précaution, se penchant au-dessus de toi tout en continuant à t’embrasser.
Ses lèvres quittèrent les tiennes pour explorer ton cou, puis tes épaules, tandis que ses mains caressaient doucement tes hanches. Chaque geste semblait calculé pour te faire comprendre qu’il n’y avait aucune urgence, aucune attente. Il prit le temps de te regarder, son regard captivé par chaque centimètre de ton corps.
Quand il murmura « Tu es magnifique », tu ne pus t’empêcher de sourire timidement, même si tu ne le croyais pas encore complètement.
— Laisse-moi te montrer combien tu es précieuse, dit-il, sa voix grave et pleine d’émotion.
Il glissa ses mains sous ton pull que tu avais enfilé après être rentré, le retirant lentement pour révéler ta peau. Il s’arrêta plusieurs fois, ses yeux scrutant les tiens pour s’assurer que tu étais à l’aise. Quand tu hochas légèrement la tête, il continua, jusqu’à ce que tu sois en sous-vêtements devant lui.
Son regard s’arrêta sur tes cuisses, mais il n’y avait aucune trace de dégoût ou de jugement. Au contraire, il semblait émerveillé, ses doigts traçant des lignes invisibles sur ta peau. Il se pencha et déposa un baiser sur l’une de tes cuisses, puis l’autre, prenant son temps, comme pour te faire comprendre que cette partie de toi qu’on t’avait appris à haïr était, pour lui, une source de fascination.
Ses lèvres continuèrent leur chemin, descendant doucement, tandis que ses mains exploraient ton corps avec une douceur infinie. Tu sentais ton corps s’éveiller sous ses caresses, une chaleur familière montant en toi, mais cette fois, elle n’était pas entachée de honte.
— Dis-moi si je vais trop vite, si quelque chose te met mal à l’aise, murmura-t-il en déposant un dernier baiser sur ton ventre.
Tu secouas la tête, tes mains venant se poser sur ses épaules pour le rapprocher encore de toi.
— Continue, soufflas-tu, ta voix tremblante, mais emplie de désir.
Spencer obéit, mais toujours à son rythme, toujours attentif à tes réactions. Quand il fit glisser tes sous-vêtements, il s’arrêta un instant, te laissant respirer, te laissant choisir de continuer.
Et quand tu ouvris légèrement les jambes, lui donnant la permission silencieuse d’aller plus loin, il te donna tout.
Ses lèvres parcoururent ton corps avec une lenteur calculée, comme s’il voulait imprimer chaque sensation dans ta mémoire. Il alternait entre douceur et intensité, laissant ses baisers et sa langue tisser une toile de plaisir sur ta peau.
Chaque frisson qu’il éveillait en toi semblait être une réponse silencieuse, une preuve de l’effet qu’il avait sur toi.
Ses mains, chaudes et fermes, s’attardèrent sur tes hanches, caressant chaque courbe avec une attention presque révérencieuse.
Ses doigts effleuraient la ligne de ton ventre, puis remontaient pour explorer les contours de ta poitrine, avant de redescendre pour s’attarder sur l’intérieur de tes cuisses.
Là, ses gestes devinrent plus insistants, plus précis, comme s’il cherchait à découvrir chaque nuance de ton plaisir. Ton souffle devint irrégulier, se mélangeant à de légers gémissements que tu ne pouvais plus retenir.
Ton corps réagissait instinctivement, se cambrant légèrement sous ses caresses, comme pour l’inviter à continuer, à aller plus loin.
Spencer semblait le comprendre sans que tu aies à dire un mot. Ses mouvements s’intensifièrent, et lorsqu’il glissa ses lèvres entre tes jambes, un feu sembla se propager à travers tout ton être.
Il prenait son temps, explorant chaque recoin de ton intimité avec une maîtrise qui te laissa sans voix. Sa langue traçait des cercles lents, puis rapides, alternant les rythmes pour te garder en haleine.
Chaque geste semblait conçu pour te faire monter plus haut, te rapprocher du point de non-retour.
Tes mains quittèrent les draps pour trouver refuge dans ses cheveux, s’y agrippant légèrement comme pour ancrer cette réalité.
— Spencer... lâchas-tu dans un souffle, ta voix tremblante de plaisir et d’émotion.
Il releva légèrement les yeux vers toi, et son regard, intense et brûlant, te transperça.
Il te regardait comme si rien d’autre n’existait, comme si son seul but était de te voir t’abandonner complètement à lui. Cela te fit chavirer, et tu sentis ton cœur s’accélérer encore plus.
Ses doigts vinrent s’ajouter à ses caresses, s’insinuant doucement en toi avec une précision qui t’arracha un gémissement plus fort.
Ses mouvements étaient parfaitement synchronisés avec ceux de sa langue, te conduisant doucement mais sûrement vers un plaisir que tu n’avais jamais connu auparavant.
Ton corps tout entier se tendit alors qu’une vague de chaleur te submergeait, te laissant à bout de souffle.
Ton orgasme déferla sur toi comme une tempête, t’arrachant des cris que tu ne cherchais même plus à contenir.
Spencer ralentit ses gestes, prolongeant ton plaisir jusqu’à ce que tu ne sois plus qu’une masse tremblante, incapable de bouger ou de penser à autre chose qu’à lui.
Il remonta lentement le long de ton corps, ses lèvres déposant de doux baisers sur ton ventre, ta poitrine, ton cou, jusqu’à ce qu’il atteigne enfin tes lèvres.
Le baiser qu’il t’offrit alors était tendre, presque chaste, en contraste avec l’intensité de ce qui venait de se passer.
— Tu es incroyable, murmura-t-il, sa voix rauque et empreinte d’une sincérité désarmante.
Tu ouvris les yeux pour croiser son regard, et ce que tu y vis te coupa le souffle.
Il n’y avait ni jugement, ni doute, seulement de l’amour, pur et simple. Tu passas une main tremblante sur sa joue, un sourire hésitant se formant sur tes lèvres.
— Je ne sais pas quoi dire, soufflas-tu, encore ébranlée par ce qu’il venait de te faire ressentir.
— Ne dis rien, répondit-il en pressant un doux baiser sur ton front. Laisse-moi juste te montrer combien tu es parfaite à mes yeux.
Il ressera ses bras autour de toi et posa sa tête sur ta poitrine.
Alors que le sommeil s'apprêtait à vous envelopper, une pensée soudaine vous ramena à la surface. Vous vous redressâtes brusquement, le cœur battant.
— Je ne t’ai rien fait… soufflas-tu, une pointe d’inquiétude dans la voix.
Avant qu’il ne puisse répondre, vous vous penchâtes sur lui, déterminée. Vos mains glissèrent sur son torse, prêtes à descendre vers sa ceinture.
Pourtant, à peine aviez-vous atteint sa taille que Spencer attrapa doucement vos poignets, ses doigts entourant vos bras avec une tendresse désarmante.
— Hé, doucement, murmura-t-il, son ton doux mais ferme. Son regard chercha le vôtre, une étincelle de compréhension mêlée à une infinie patience dans ses yeux.
— Ce n’est pas nécessaire, continua-t-il, une main venant se poser délicatement sur votre joue. Je ne sais pas ce que tes anciens partenaires ont pu te dire ou te faire croire, mais écoute-moi bien. Le sexe n’est pas une transaction, ni une dette. Je t’ai donné du plaisir parce que je voulais que tu te sentes aimée, désirée, pas parce que j’attends quelque chose en retour. Nous avons tout le temps du monde.
Sa voix, empreinte d’une sincérité apaisante, sembla éteindre l’urgence qui battait dans votre poitrine. Vous restâtes un moment figée, ses mots résonnant en vous avec une clarté presque douloureuse.
Puis, doucement, il vous guida pour vous rallonger sur le lit, ajustant la couverture sur vos épaules. Il s’installa à vos côtés, ramenant votre corps contre le sien.
Sa tête se posa sur votre poitrine, là où il pouvait entendre le battement de votre cœur encore affolé.
Ses lèvres effleurèrent votre peau avec une ferveur douce, un baiser qui semblait vouloir effacer toutes les insécurités et les doutes qui vous rongeaient.
— Tu n’as rien à prouver, rien à compenser, souffla-t-il contre votre peau. Ce moment est à nous, rien qu’à nous.
Vos bras se refermèrent autour de lui, un soupir échappant de vos lèvres alors que la tension dans vos muscles se dissipait lentement.
Chaque geste, chaque mot, était une promesse silencieuse qu’il serait là, qu’il ne vous jugerait jamais, et que vous méritiez cet amour inconditionnel qu’il vous offrait.
Tandis que vos paupières se faisaient lourdes, une vague de sérénité vous enveloppa. Les battements de son cœur, réguliers et apaisants, devinrent votre berceuse.
Vous laissâtes un dernier sourire éclairer votre visage avant de sombrer dans un sommeil paisible, vos corps étroitement enlacés, comme si, en cet instant, rien d’autre n’existait que vous deux.
#bibliothèquedesriders#criminal minds#dom spencer reid#dr spencer reid#fandom des esprits criminels#fanfic de spencer reid#fanfiction de spencer reid#fanfiction esprits criminels#mg
12 notes
·
View notes
Text
Changement
C’était un simple crush, une histoire d’une nuit. Mais au matin, Manon se leva, encore vêtue de son t-shirt déchiré. La rouquine prépara ses pinceaux et invita Paul à la rejoindre. Elle trouvait son visage si charmant qu’elle voulait garder une trace. Dès lors, elle dessina son portrait, usant de la peinture et du temps. Son coup du soir demeurait nu, assis sur une chaise, prenant une position sérieuse et intime. Contrairement à l’artiste qui, sans complexe, n’hésita pas à garder les cuisses ouvertes. D’ailleurs, Paul ne pouvait que profiter de son sexe rasé et sa poitrine généreuse à peine voilée par le tissu blanc de son maillot.
Manon peignait, profitant de son inspiration. Elle dessinait magnifiquement mais ne souhaitait pas exposer ni vendre ce nouveau tableau. Contrairement à ses habitudes, celui-ci n’était qu’une envie, un moment de plaisir, un cadeau pour remercier Paul pour cette jolie nuit passionnée.
Je vais faire entrer ton corps dans l’immortalité. Tu changeras mais ce tableau montrera combien tu étais beau, dit-elle.
Paul sourit à cet instant. Cependant, constatant que Manon arrêta de peindre tout en présentant un regard sérieux. Il comprit qu’elle ne voulait pas qu’il bouge, y compris dans la mimique.
A moins que ce soit le tableau qui vieillisse pour toi, comme dans le portrait de Dorian Gray, ajouta Manon. Voudrais-tu que ton portrait change et vieillisse à ta place ?
Non, répondit-il après une hésitation.
Il avait peur qu’elle rate son œuvre parce qu’il aurait remué les lèvres. Toutefois, elle arrêta de peindre et regarda son amant avec étonnement. Dès lors, il se sentit obligé de se justifier.
Je préfèrerais changer ma vie entièrement…Parfois, j’ai l’impression d’avoir loupé quelque-chose. Que ça ne s’est pas passé comme prévu. Rien ne me plait dans cette vie.
La jeune femme écoutait avec attention. Elle comprenait ce qu’il ressentait. Elle avait bientôt 40 ans, pas d’enfant et une vie, pourtant magnifique, mais triste. Elle avait vécu des moments de galère avant la reconnaissance. Cependant, elle sait que la galère peut revenir à tout moment. Et oui, elle aussi, aurait voulu changer sa vie, si elle le pouvait. Paul interrompit sa perdition soudaine. Aussitôt, Manon se remit à peindre.
Le soir venu, le tableau n’était pas encore fini. Paul proposa de revenir le lendemain soir, car il devait rentrer chez lui. Personne ne l’attendait si ce n’est une pile de dossiers pour le boulot. Il s’habilla puis sortit après avoir embrassé langoureusement Manon.
Dehors, il faisait déjà nuit. Le ciel magnifiquement dégagé, se voilait d’un tapis d’étoiles. Paul marcha longtemps, en repensant à leur discussion sur leur vie. Il se demandait si ce n’était pas l’occasion de se ranger, arrêter des histoires sans lendemain et enfin, de pouvoir vivre une vraie histoire d’amour. Il leva la tête pour admirer la lune. Tout à coup, il aperçut une étoile filante. Cette dernière laissait derrière elle, un éphémère trait argenté. Puis il entra dans son appartement et s’endormit en oubliant cette belle journée.
Chéri, tu vas être en retard !
Paul regarda avec des yeux exorbités la belle brune qui se promenait en jogging dans sa chambre. Elle ouvrit la porte d’une armoire qu’il n’avait jamais vue. Un coup d’œil par la fenêtre, il n’était pas dans son logement. Lui qui, d’ordinaire, voyait une petite cour, se trouvait à découvrir une avenue ou un boulevard. Il se leva, approcha de la femme qu’il ne connaissait pas. Il allait poser une question lorsqu’il entendit parler. Dès lors, il approcha de la cuisine. Deux petites filles, assises autour d’une table, mangeaient une tartine et buvaient un bol de chocolat.
Bonjour papa ! dirent-elles en cœur.
Hé bien Paul, tu ne t’habilles pas ? Tu vas être en retard.
Et toi, tu ne travailles pas aujourd’hui ? demanda Paul.
Elle sourit à sa question Cependant, ce n’était pas la première qui lui venait en tête. Mais il ne savait pas comment expliquer qu’il y avait erreur. Il n’était pas marié, n’a jamais eu d’enfant. Et brusquement, il se retrouvait avec une femme et deux gamines dans un appartement qui ne lui disait rien.
Tu sais bien que le mardi, je suis en télétravail, annonça la femme.
Elle pria les filles de prendre leur cartable et les accompagna jusqu’à l’école. Pendant ce temps, Paul se lavait puis quittait à son tour l’appartement pour rejoindre son bureau.
Durant tout le trajet, il interrogea son esprit. Comment était-il possible qu’il ait changé de vie en une nuit ? Les vœux se réalise-t-il ? Il n’avait pas changé d’apparence. Il n’avait pas pris la vie d’un autre. Il était bien lui, mais ne comprenait rien de ce qu’il lui arrivait.
En entrant dans le hall, l’hôtesse d’accueil le regard avec insistance. Paul passa, comme tous les jours, montrant un grand sourire et en disant bonjour. Il partait en direction de l’ascenseur pour rejoindre son bureau minable, encerclé de cloisons qui n’empêchait pas d’entendre les discussions de ses collègues. Seulement, il fut arrêté.
S’il vous plait, monsieur ! Avez-vous rendez-vous ?
Je travaille ici, répondit Paul avec étonnement. Vous ne me reconnaissez pas Mathilde ?
Surprise d’entendre son prénom de la bouche d’un inconnu, Mathilde resta bouche bée. Puis, elle reposa la question. Paul continuait d’affirmer qu’il travaillait dans cette entreprise depuis quatre ans. Finalement, il demanda qu’on appelle son collègue de bureau.
Norbert n’avait pas changé. Petit gros, les cheveux gris, il sortit de l’ascenseur avec son air patibulaire connu. Il commença par engueuler Mathilde tout en dévisageant Paul et un agent de sécurité. Et quand Paul le salua. Il chercha dans son esprit s’il l’avait déjà rencontré.
Non, désolé, je ne vous connais pas, dit-il. Et ne m’appelez pas pour ce genre de foutaise…Déjà que j’étais en pleine réunion !
Il partit sans écouter les appels de Paul. Celui-ci, sentant qu’il n’était pas le bienvenu, quitta le hall surveillé de près par la sécurité. Toutefois, une fois dans la rue, son téléphone sonna. L’écran afficha un nom qu’il ne connaissait pas. Cependant, il répondit et entendit une voix d’homme
Bonjour Paul, Vous allez bien ? Parce que vous ne nous avez pas prévenu de votre absence.
Oui, ça va. Mais je devais aller où ?
Bin, à la Sorbonne. Vous avez votre cours.
Choqué, il attendit et n’eut pas le temps de parler.
Vous êtes sûr que vous allez bien ? Je peux annuler vos cours de la journée.
Non, ça va. Je...j’arrive.
Paul prit le métro et descendit à Maubert-Mutualité. Il remonta la rue et entra dans l’université par la porte principale. Il ne savait pas où aller ni quoi faire. Il resta hagard jusqu’à ce qu’il croise un étudiant qui le salua. Dès lors, il profita de la discussion pour en savoir plus. Et il apprit ce qu’il n’aurait jamais pensé. Il était professeur de grec ancien.
Après avoir écouté le jeune érudit. Paul s’arrêta devant une salle de cours. Une vingtaine d’élèves attendait patiemment tout en discutant. Son entrée imposa le silence. Il posa une valisette sur la table avant d’observer les étudiants. Le grec ne s’apprend pas. Il avait quelques notions mais cela datait du collège. Il prononça un bonjour obtenant la pareille de ses élèves.
Vous ai-je déjà donné un exercice à faire ? Une traduction ?
Oui, répondit un étudiant.
Immédiatement, il lui proposa de venir au tableau et de traduire le texte étudié. En écoutant, le jeune homme, Paul réalisa qu’il comprenait tout comme s’il parlait couramment le grec ancien. Il s’étonna en corrigeant lui-même quelques erreurs d’accents et de grammaire. Le cours lui parut normal, tout comme la journée.
Au moment de quitter la Sorbonne, son téléphone sonna de nouveau. C’était son épouse.
A quelle heure rentres-tu ? demanda-t-elle.
Je ne sais pas encore.
Si tu vas chez Manon, ne rentre pas trop tard comme hier, s’il te plait. Ce matin, tu m’as paru déboussolé.
Manon ?
Oui, Manon, la peintre.
Il ne s’attendait pas à connaitre déjà Manon. Dans sa nouvelle vie, c’était une amie, alors qu’il l’avait rencontrée la veille. Il se dirigea chez elle. Peut-être avait-elle des explications ? Il reconnut la rue, le même immeuble. Il grimpa jusqu’à son atelier qui servait aussi d’appartement. Il sonna et entendit crier : « C’est ouvert ».
Sans hésiter, le professeur de grec entra. Manon était assise, elle peignait un tableau. La vue de Paul s’attarda sur la raie de ses fesses, indiquant qu’elle ne portait qu’un maillot à moitié déchiré. Elle tourna la tête lorsqu’il toussa.
Oh Paul, je ne t’attendais pas. Je pensais qu’on aurait continué ton portrait demain. (Elle se leva pour faire la bise). Tu vois j’étais en train de faire quelques retouches.
Paul découvrit son portrait nu, assis comme il l’était hier. Elle proposa de reprendre où ils en étaient. Il se retira dans la chambre, se déshabilla et revint s’assoir. Manon se mit à peindre de suite.
Excuse-moi, Manon, mais, on se connait intimement pour que tu restes…
Pour que je reste à poil ? Non, on n’a jamais couché ensemble. C’est une habitude pour mettre à l’aise mes modèles. Je me mets à poil quand ils le sont. Et puis, je ne couche pas avec les maris de mes amies.
Et pourquoi, je pose nu ?
Un cadeau pour Fabienne. Enfin, c’est ce que tu m’avais dit. Je vais faire entrer ton corps dans l’immortalité. Tu changeras mais ce tableau montrera combien tu étais beau
Paul sourit à cet instant parce qu’il avait déjà entendu Manon prononcer ces mots.
A moins que ce soit le tableau qui vieillisse pour toi, comme dans le portrait de Dorian Gray, ajouta Manon. Voudrais-tu que ton portrait change et vieillisse à ta place ?
Cette fois-ci Paul ne répondit pas. Cette nouvelle vie lui paraissait plus belle.
Alex@r60 – août 2023
81 notes
·
View notes
Text
⸻ DEETZ ❤️🔥
Je fais généralement pas de pub pour mes pré-liens sur tumblr, mais j'avais envie de faire un moodboard pour la famille de ma Teddy. Transmettre la vibe que j'aime tant dans cette famille dysfonctionnelle. Alors pourquoi pas faire découvrir celle-ci et qui sait trouver des personnes pour interpréter les personnages manquant !
tw : négligence parentale, famille dysfonctionnelle, pauvreté
Femme qui ne se sent pas à sa place, celle qui arpente les bars un verre à la main. Sourire carmin qui attire ceux qu’elle désire. Elle n’a rien de vénale, loin de la croqueuse de diamants qu’elle aurait pu être. Elle est simplement cette femme qui rêve de compagnie. Besoin d’amour avant tout. Lorsque cela arrive, elle aime un peu trop. Se délectant des paroles d’un homme qui partira au premier cul plus attirant. Avec le temps Nicole perd ses amants, mais gagne des enfants. Trois filles. Trois magnifiques filles. Elle pourrait avoir tout l’amour dont elle a besoin avec elles, mais ce n’est pas ce qu’elle recherche. Alors chaque enfant apprend à vivre seul, puis ensemble. Tout le quartier connaît les Deetz, les trois fillettes qui jouent plus souvent devant la maison qu’à l’intérieur. Celles qu’on accueille chez soi pour leur offrir un bon repas alors que maman racole encore dans les bars ou accumule plus d’heures au travail. Elles sont brillantes ces gamines, attachantes, les voisins les protègent des loups, mais elles ne sont pas vraiment en danger. Après tout, quel danger pourrait les atteindre si elles ne sont rien ? Jim. C’était son prénom. Il est le seul qui porta son attention sur les fillettes de celle qu’il aimait. Cette femme compliquée qui avait besoin d’amour. Si lui était le premier à réellement l’aimer, elle ne l’a jamais autant apprécié que les autres. Peut-être était-il justement tellement amoureux qu’il n’avait pas le même intérêt pour elle. Teddy l’a toujours vu comme un père, même ses sœurs le voyaient ainsi. S’il n’est resté que peu de temps dans la vie de leur mère, Jim est devenu le père qu’elles n’ont jamais réellement eu.
MÈRE & FILLE | JIM MÈRE & FILLE | JIM MÈRE & FILLE | JIM
Personnages joués sur le forum back to the future !
18 notes
·
View notes
Text
Devenir et être une "Hotwife"... (envie d'écrire tous mes désirs de mari et de partager avec toutes et tous ce que je crois bon , vrai et juste pour cet art de vivre, ce style de vie, voire philosophie de vie...Ouvert pour en discuter avec toutes et tous)
Être une hotwife.
Être une femme, être « sa » femme » ...
Osez mesdames, osez vivez libre, être juste une femme... pas que la femme ou la mère de ...
Être une hotwife est une des meilleures pratiques pour vivre libre et s’épanouir en tant que femme, que ce soit sexuellement ou humainement.
Rendez vos maris fous de désir en leur donnant le juste mélange de plaisirs, de taquineries et d’assurance...
Non seulement prenez la liberté et la variété de choisir vos propres partenaires sexuels, voire en complicité en vous faisant aider de vos maris
Donnez-vous le bonheur et le plaisir d’avoir un mari qui brûle de désir....
Le terme hotwife pour toute femme est pour celles qui jouissent de la vie et surtout de la permission (sans notion de domination mâle dans ce terme) de jouer, de s’amuser, de taquiner, d’être complice, de vivre la complicité, d’aimer, de profiter et de jouir sans réserve de la vie qui passe tellement vite, trop vite...
Sortir, s’amuser, vivre, être libre, sourire, rire...
Voilà, selon moi, ce dont doit être composé la vie d’une femme dès ou lorsqu’elle peut...
Aussi, au travers quelques posts ici et d’une synthèse de ma vie d’homme « d’expérience » (pardonnez-moi cette coquetterie d’homme déjà âgé au regard de la société), j’essayerai de partager avec vous quelques « pratiques » simples vous permettant d’être une hotwife sans souci du regard des autres et pour le bonheue de vos maris, de vos amants et surtout le vôtre... !
Je crois vraiment au développement de ce style de vie aujourd’hui et plus encore pour demain cherchant et allant vers l’épanouissement personnel.
Le style de vie « Hotwife » est selon moi une pratique que tout couple tout à la fois heureux, sain et rationnel devrait adopter... !
En premier, le jeu du contact visuel : rien n’éveillera et ne taquinera plus votre mari qu’un contact visuel fort avec lui et un homme charmant qui vous plait...Il n’y a pas que lui, et il le sait, sur terre... !.
Allez, jouez de l’un à l’autre souriez, vous êtes magnifique !
Le contact visuel dit : « Regardez-moi! , oui, vous, vous deux et les autres s’ils veulent, mais vous regardez-moi !»
Impossible alors pour eux d’ignorer ou de banaliser ce qui se passe.
Le contact visuel peut être doux, flash, intense ..., selon votre style et le message que vous essayez d’envoyer... Du plus sexy au plus hot et vibrant...
Par exemple, fermer les yeux pendant longtemps ou détournez ingénument le regard, puis faire un clin d’œil et sourire juste avant de détourner à nouveau le regard.
Plaisirs et désirs assurés au rendez-vous lors de n’importe quelle soirée ou situation quand vous êtes en couple...
Vivez l’instant...Un déplacement professionnel à l’hôtel, une invitation à diner, une danse, ...
Vivez l’intensité , l’émotion, le désir...libre d’être vous, libre d’être entière, passionnée, libre et libérée...Puis revenez vers l’homme de votre vie...Dites lui ce que vous avez ressenti...Partagez avec lui...Faites lui revivre vos émotions, vos ressentis...Dites- lui que vous l’aimez, que vous aimez plus que tout de vivre à ses côtés et qu’il vous laisse vivre votre vie tout en la partageant avec lui...Qu’il est l’homme le plus désirable de votre vie, l’homme aimé, l’homme aimant...Que vous vous sentez si unique et comme avec aucun autre, si belle, si libre à ses côtés.
Montrez lui l’amour qu’il sait vous donner, même quand il n’est pas là, parfois loin, mais toujours à vos côtés quoiqu’il arrive, quoiqu’il vous arrive...
8 notes
·
View notes
Text
Ph Yves Trémorin, Les amants magnifiques
4 notes
·
View notes
Text
youtube
Release: March 18, 2003
Lyrics:
Nos univers à contre-courant
Tout à l'envers pas pour longtemps
Quand tu es sur Terre, mets-moi au courant
Que j'imagine nos fusions
On se désire sous haute-tension
Mais pas de prises de nerfs, je con-
-Cilie tes rires et mes électrons
Un bal de vie, bal de ballons
Rien d'ordinaire, rien que du bon temps
Tête à l'envers pas trop longtemps
Quand tu es sur Terre, mets-moi au courant
Que je devine les intentions
On s'électrise, tension maximale
Les corps-circuits de deux amants
On s'illumine, lumière animale
L'école de l'électro-aimant
Retrouver le sens de la vie, je pense
Passe par l'ennui quand toi tu es parti
Retrouver les sens, moments qui s'insolencent
Des défilés de doigts de mon envie de toi
Quand le courant passe, aussi la menace
Du temps qui se barre, du temps qui nous sépare
Et le courant passe, j'ai en moi l'audace
Du champ magnétique, et ça c'est magnifique
Nos univers à contre-courant
Reviens sur Terre et pour de bon
Quand tu m'espères mets-moi au courant
Que j'envisage une rébellion
On se statique quand je lui dis non
Pas plus de six allocutions
Il me panique d'électrocution
Mon isolant c'est la passion
Retrouver le sens de la vie, je pense
Passe par l'ennui quand toi tu es parti
Retrouver les sens, moments qui s'insolencent
Des défilés de doigts de mon envie de toi
Quand le courant passe, aussi la menace
Du temps qui se barre, du temps qui nous sépare
Et le courant passe, j'ai en moi l'audace
Du champ magnétique, et ça c'est magnifique
Songwriter:
Retrouver le sens de la vie, je pense
Passe par l'ennui quand toi tu es parti
Retrouver les sens, moments qui s'insolencent
Des défilés de doigts de mon envie de toi
Quand le courant passe, aussi la menace
Du temps qui se barre, du temps qui nous sépare
Et le courant passe, j'ai en moi l'audace
Du champ magnétique, et ça c'est magnifique
Retrouver le sens de la vie, je pense
Passe par l'ennui quand toi tu es parti
Retrouver les sens, moments qui s'insolencent
Des défilés de doigts de mon envie de toi
Quand le courant passe, aussi la menace
Du temps qui se barre, du temps qui nous separe
Et le courant passe, j'ai en moi l'audace
Du champs magnétique, et ça c'est magnifique
À contre-courant
Laurent Boutonnat / Mylène Jeanne Gautier
SongFacts:
👉📖
Homepage:
Alizée
#new#my chaos radio#Alizee#A contre-courant#music#spotify#youtube#music video#youtube video#good music#hit of the day#video of the day#2000s#2000s music#2000s video#2000s charts#2003#pop#electronic#french pop#dance pop#lyrics#songfacts#2776
3 notes
·
View notes
Note
Salut! C’est moi…
T’as raison, les jolis jeunes hommes, fin vingtaine, ce sont d’excellents amants… toujours durs…
En rentrant du chalet, j’avais une date avec ce jeune homme… belle bouche, des beaux becs… un corps magnifique…
J’adore voir mes amants partir… j’éprouve beaucoup de plaisir en les raccompagnant jusqu’à la porte… un dernier bisou et bye bye!!!
Toujours durs
4 notes
·
View notes
Text
Now I too can say that I've been happy
J'aime bien, parfois, quand les films se suivent et s'emboîtent d'une manière un peu particulière. Ces dernières semaines, j'ai vu à la suite Past Lives de Celine Song, Nuits blanches de Luchino Visconti et revu Two Lovers de James Gray (je ne sais pas si parfois ça vous arrive de revoir les films et d'avoir l'impression de les redécouvrir sous un jour tout à fait nouveau comme si on vous avait remplacé les yeux, le cœur ou le cerveau — mais en y réfléchissant vous vous rendez compte que ce sont juste quinze ans de vie, de lectures, d'expériences qui ont réarrangé complètement votre manière de regarder).
Trois films, donc, qui racontent à leur manière la solitude, les amours dont on sait qu'elles n'existeront jamais, les cicatrices que laissent le passé sur le cœur et aussi une forme d'incommunicabilité qui rend mélancolique.
Je suis allée voir Past lives sans trop savoir de quoi il en retournait, j'étais intriguée par la hype. J'ai été surprise, donc, des émotions très fortes que le film faisait parfois naître en moi. Il a une façon très juste de raconter ces relations à distance qui se cristallisent autour de conversations qui remplissent cette solitude bizarre qui a pour moi été synonyme de la fin de l'adolescence. Le film retrace donc l'histoire d'une jeune fille qui quitte la Corée avec ses parents alors qu'elle n'a qu'une petite dizaine d'années et qui se retrouve des années plus tard à discuter en ligne puis sur Skype avec son crush de l'époque. Et puis iels arrêtent de se parler, les années passent, chacun rencontre quelqu'un d'autre, vit sa vie. Et, encore dix ans plus tard, le contact est renoué. Celine Song a une manière vraiment très douce de filmer le léger malaise ces retrouvailles, on peut presque voir se balader à côté des deux ami·es le fantôme de celleux qu'iels ont été. À 10 ans, à 20 ans. Elle rend palpable le temps qui passe et ce qu'il nous fait. J'ai adoré que dans l'invisible, dans les silences, flottent les années, les expériences partagées mais aussi tous les instants que l'on a raté de l'autre. Il y a une scène assez magnifique dans laquelle l'héroïne discute avec son mari et ils se demandent ce qu'il se serait passé s'ils ne s'étaient jamais rencontrés. Ils délient, comme ça, par les mots, tout ce qu'ils ont noué ensemble. J'ai moi-même eu cette conversation plusieurs fois, cette conversation qui nous met au bord d'un précipice, qui nous donne un vertige.
Et puis quelques jours plus tard j'ai découvert Nuits blanches de Visconti et je pense que cela faisait quelques temps que je n'avais pas aimé un film aussi fort. Adapté d'une nouvelle de Dostoïevski, Nuits blanches raconte l'histoire d'un homme très seul, Mario, incarné par Marcello Mastroianni (définitivement l'un de mes acteurs préférés) qui, alors qu'il erre dans les rues de la ville où il vient d'emménager, croise le chemin d'une jeune femme un peu perdue. Tout le film se passe le soir et cultive ce sentiment d'entre-deux : entre la nuit et le jour, entre la fiction et la réalité, entre la vérité et le mensonge. La jeune fille dont Mario est amoureux en aime un autre : celui qui l'a elle-même sortie de la solitude et d'une famille qui contrôle ses moindres faits et gestes (elle raconte dans un rire triste que sa grand-mère aveugle attache sa jupe à la sienne avec une épingle à nourrice). Il lui a promis de revenir la chercher et elle l'attend, fébrile, comme au bord de la folie.
Comme dans Two Lovers et dans Past Lives, les relations se répondent mais ne semblent jamais parfaitement alignées. Mario se persuade qu'il est amoureux et se jette à corps perdu dans cette relation qui semble pourtant vouée à l'échec, tant le fantôme du précédent amant (qui, en plus, est incarné par Jean Marais, forcément ça en jette) prend de la place entre elleux. Dans une scène vraiment magnifique, Mario aide Natalia à écrire une lettre d'amour pour cet autre homme et il a l'air de penser que ces mots d'affection pourront peut-être, par ricochet, s'adresser à lui. (Il m'est arrivé de conseiller des chansons d'amour à faire écouter à une autre et d'espérer que la même illusion se produirait) Ils se baladent le long du canal, dans la brume, vont danser. Mario veut y croire, espère jusqu'au bout l'absence de ce deuxième homme qui n'a pas de prénom. Rien ne peut lui arriver puisqu'il sait désormais qu'il peut être heureux. Il est beaucoup question dans le film d'un amour idéalisé, rêvé et de la façon dont il se mesure à la réalité. Une femme qui aime un homme dont elle garde un souvenir qui semble vague, un homme qui tombe amoureux d'une image dans la brume. J'ai évidemment adoré le décor fabriqué à Cinecittà qui donne aux éclairages de nuit un aspect parfaitement irréel — je crois que j'aime le cinéma quand il a cette fausseté là et qu'il sait s'en servir et en jouer.
Je l'ignorais lorsque j'ai vu le film à sa sortie mais Two Lovers de James Gray est aussi fortement inspiré de la même nouvelle de Dostoievski ("J'ai trouvé cette nouvelle très émouvante. Cet homme souffre de toute évidence d'une sorte de trouble psychologique, mais l'histoire se penche avant tout sur son rapport à l'amour."). Quand je l'ai vu la première fois il semblait me dire qu'il existait deux choix dans la vie, l'un de la sagesse et un de l'aventure. La brune, la blonde. Quand je l'ai revu la semaine dernière il me semblait bien plus profond : j'y ai vu les souffrances des un·es et des autres, le poids de la famille contre un certain désir d'émancipation, la possibilité de la fuite, une violence de classe aussi (dans la scène, cruelle, du restaurant). J'y ai vu de nombreux parallèles avec le film de Visconti (Two Lovers aussi se passe surtout de nuit) même cette scène de l'opéra qui se déroule dans Two Lovers presque hors champ (le personnage de Gwyneth Paltrow est invitée par son amant à en écouter en live tandis que celui de Joaquin Phoenix écoute un CD des plus grandes arias chez lui) et qui est celle de la cristallisation émotionnelle dans Nuits Blanches — Natalia y est emmenée avec sa grand-mère par son amant et elle en profite pour se rapprocher de lui. C'est la scène de la véritable naissance du désir, de la signature d'un pacte silencieux. C'est aussi, dans les deux cas, une scène d'éloignement. Il y a quelque chose qui, avec le temps, m'a touchée d'une manière très différente dans le film, peut-être dans une forme d'incommunicabilité. Il m'est apparu qu'il ne s'agissait pas tant d'une question de "choix" de vie que de questionner une vision de l'amour. J'ai été touchée par la manière dont le personnage principal cherche une vérité pourtant impossible à trouver dans le flou des sentiments, dont il pense que l'amour va le réparer. Peut-être, me suis-je dit en le terminant, que tous les films que j'ai aimé dans ma vie mériteraient que je les revois ne serait-ce que pour que j'ai l'occasion de constater ce que le temps leur a fait et a fait à mon regard. Voilà une résolution comme une autre pour 2024 !
(Si vous êtes arrivés jusque là je vous recommande fortement la BO de Past Lives composée par deux membres de Grizzly Bear, Christopher Bear et Daniel Rossen, et qui est sublime ! Elle est partie direct dans ma playlist "musique pour écrire").
youtube
8 notes
·
View notes
Text
(pensiero del giorno)
La sua voce
i suoi occhi
il suo corpo
i suoi pensieri
mi portavano in luoghi
dove non avevo difese.
Ph. Les amants magnifiques 1980
20 notes
·
View notes
Text
Dans la forêt, Clément va découvrir l'initiation sensuelle qu'il a réclamée à Balthazar. Au milieu de ce décor magnifique ce dernier a décidé de le combler de plaisir. 🔥🧡
Un Amant en or • Édition Gold
https://www.amazon.fr/gp/aw/d/B0C87KHSYK/
#lecture #nouveauté #loveislove #gays #mardiconseil
11 notes
·
View notes
Text
Le Chant d’Achille, Madeline Miller
Coup de cœur 🖤
« Je le reconnaîtrais rien qu’au toucher, ou à son odeur, je le reconnaîtrais si j’étais aveugle, aux seuls bruits de sa respiration et de ses pas martelant le sol. Je le reconnaîtrais dans la mort, à la fin du monde. »
J’avais entendu parler un peu partout de ce roman, et même s’il m’attirait, j’avais un peu peur : j’ai lu Circé il y a quelques années, et même si c’était bien, ce n’était pas non plus fantastique. Et puis bon, depuis plusieurs jours Le Chant d’Achille me faisait vraiment vraiment envie, alors j’ai fini par craquer. Dans cette réécriture de l’Iliade, nous suivons Patrocle, compagnon d’Achille. Le premier est aussi chétif et maladroit que l’autre est solaire et puissant, promis à la gloire des immortels. Suite à l’exil forcé de Patrocle, les deux garçons grandissent ensemble, tombant amoureux et tissant des liens éternels. Mais très vite, trop vite, le roi Agamemnon appelle les hommes de Grèce à le rejoindre au siège de Troie, et les amants se joignent à la guerre…
J’ai ADORÉ. D’abord, j’ai trouvé l’écriture de Madeline Miller très fluide, et je suis rentrée dans cette histoire beaucoup plus facilement que dans celle de Circé. En plus, ça m’a rappelé mes cours de Littérature latine à la fac, et c’était vraiment cool de refaire ce voyage. Dans sa préface, l’autrice nous explique que dans les textes antiques, Achille et Patrocle sont décrits comme des compagnons, comme l’idéal romantique, et que les traductions modernes et homophobes de l’Iliade ont complètement censuré leur relation, et j’ai trouvé super intéressant qu’elle remette leur relation au grand jour. Tout ce roman est une magnifique lettre d’amour, le chant de Patrocle pour honorer Achille, et le dernier chapitre donne envie de relire le tout une deuxième fois d’un autre œil ! Ça m’a bouleversée, et j’ai adoré.
04/03/2024 - 08/03/2024
#livres#books#livre#book#littérature#éditions pocket#le chant d’achille#the song of achilles#madeline miller
3 notes
·
View notes
Text
Ce que cache un masque
Nul ne se souvient de ces dieux vénérés par les anciens. Peut-être leurs légendes étaient-elles les ancêtres de nos mythologies grecques, égyptiennes ou indous ? A cette époque, ils côtoyaient les géants, les monstres des abysses. Ils vivaient sur les montagnes les plus hautes ou dans les profondeurs des enfers. Ils combattaient les astres et régnaient sur l’univers.
A cette époque, l’homme n’était qu’un simple mortel méprisable, jouet soumis à ces dieux. Il les vénérait parce qu’il les craignait. Il craignait leur courroux, les cataclysmes engendrés par leur colère. Car ces dieux étaient capables de provoquer les tremblements de terre, d’inonder les récoltes, de noyer l’humanité sous des éruptions volcaniques ou juste de foudroyer n’importe quel mortel.
Ofnadwy était une de ces grandes déesses. Elle était la mère de la beauté, de l’éclat, la déesse des déesses et la mère du soleil. Elle aimait regarder les hommes la prier. Parfois, elle entrait dans ses temples et s’amusait des prêtresses invoquant son nom devant l’autel. Il n’y avait rien de plus jubilatoire que d’écouter ces petits êtres chanter ses louanges.
Il arrivait souvent qu’elle s’intéresse à un homme beau et fort. Dès lors, elle descendait de la montagne des dieux et, prenant l’apparence d’une belle femme, elle aguichait sa proie pour se délecter de lui à la tombée de la nuit. Car Ofnadwy était aussi la déesse de la luxure, la mère de toutes les putains. Et aucun homme ne lui résista.
Un matin, après avoir quitté la couche de son amant, la déesse croisa le regard d’un inconnu. Elle suivit discrètement le jeune homme parti chasser dans les bois. Elle se cacha d’arbre en arbre afin d’admirer sa musculature et son visage magnifique. Le jeune homme s’arrêta et visa de son arc un chevreuil. La flèche partit sans toucher sa cible. Dès lors, il ne put que regarder l’animal fuir.
Qui es-tu jeune et beau garçon ? demanda Ofnadwy en se présentant.
Je m’appelle Didwill, fils de Dewr.
La déesse, de plus en plus émerveillée par Didwill, tourna autour de lui en usant de ses charmes. Elle caressa son doux visage mais il ferma les yeux. Elle comprit qu’il resterait insensible à ses avances.
Si tu acceptes de passer la nuit et de t’offrir à moi, susurra-t-elle au creux de son oreille, je ferai de toi le plus grand des chasseurs. Tu sais que j’en ai le pouvoir.
Il inspira profondément avant de défier du regard Ofnadwy.
Ta proposition m’honore belle et grande Déesse. Mais je ne peux t’offrir ce qui ne m’appartient plus. Car j’ai déjà donné mon amour à Lleuada.
Surprise par ce refus inhabituel, Ofnadwy s’éloigna du chasseur. Cependant, la colère envahit son esprit et elle décida de retourner dans la cité pour rencontrer la fameuse Lleuada. Elle traversa la ville et n’entendit que du bien de sa rivale. Elle était décrite comme une très belle femme aux cheveux noirs, à la peau de lait. Son corps aux courbes parfaites, ses yeux de biche déstabiliseraient n’importe quel héros. Et effectivement, lorsque la déesse remarqua la jeune femme, elle fut stupéfaite de voir que sa beauté était comparable à celle d’une déesse. Elle remonta dans la montagne des dieux, déçue qu’un homme se soit refusé mais surtout, furieuse qu’il préféra une mortelle à sa place.
Pendant plusieurs jours, Ofnadwy ne put retirer de sa mémoire ce couple qu’elle imaginait en train de faire l’amour. La jalousie grossit en elle si bien qu’elle réfléchit à une vengeance.
Si tu t’es refusé à moi, alors tu la refuseras, Grommela-t-elle.
Elle partit rejoindre Copradur le dieu des forges. Ce dernier travaillait dans son atelier au sommet d’un volcan. Sa poigne battait le fer comme jamais. Il avait inventé des armes flamboyantes, des coffres impossibles à forcer, des ornements d’une pure beauté et les plus beaux bijoux que l’homme n’a jamais créés. Copradur était en train de forger une épée lorsque la déesse l’interpela.
Ô Copradur, mon frère ! Je souhaite que tu me construises un objet qui détruirait la beauté de mes ennemies.
Sans poser de question et sans attendre, le forgeron laissa ses domestiques finir l’arme et utilisa toute sa force pour frapper un métal magique. Il tapa constamment la matière rougie par le feu afin qu’elle reste modulable. Il frappa si fort qu’on entendait plus le volcan gronder. Il frappa pendant une semaine et un matin, il présenta son œuvre à sa sœur.
Voici un masque qui répond à tes attentes. Fais porter ce masque à ton ennemie et tu seras comblée, annonça-t-il avant de retourner à sa forge.
Dès lors, Ofnadwy redescendit parmi les hommes. Elle entra dans son temple et invita la belle Lleuada. La jeune femme ne pouvait refuser la convocation apportée par une prêtresse. Devant le lieu sacré, deux rangées de religieux formèrent un couloir. Elle embrassa Didwill qui l’accompagnait. Les amants entrèrent dans le temple. Lleuada et Didwill furent éblouis par la richesse et les trésors décorant les murs. Ils admirèrent les dessins sur les tapisseries qui racontaient l’histoire des Dieux. On proposa au couple d’approcher d’une table couvert de victuailles. Ils mangèrent les mets les plus succulents et délicats. Pour remercier la déesse, ils posèrent aux pieds de sa statue quelques feuilles de lauriers recouvertes d’un peu de leur sang, car telle était la tradition. A ce moment, à leur grande surprise, Ofnadwy se présenta.
Gardez vos pathétiques offrandes, cria-t-elle. Je ne veux que ta beauté Lleuada.
A peine avait-elle fini sa phrase, qu’un groupe de malabars agrippèrent le couple. Les uns pour empêcher Didwill d’intervenir, les autres pour retenir Lleuada. La déesse approcha de la jeune mortelle, sortit le masque de métal magique, et le posa sur la tête de la jeune femme.
Didwill ne put retenir ses larmes en entendant hurler Lleuada. Il essaya de réagir, de se débattre en vain. Cela dura une petite minute, une éternité.
Lorsqu’Ofnadwy retira le masque, elle fut ravie. Didwill pleura suppliant de la sauver, les prêtres et prêtresses demeurèrent choqués mais aussi heureux de voir que leur déesse était capable de telle prouesse. En effet, le masque avait retiré le visage de la belle femme. Il ne restait qu’une surface lisse, blanche et brillante à la place de son nez de sa bouche et de ses yeux. L’ensemble était collé au fond du masque.
La déesse partit en gardant le masque et son contenu comme trophée. On relâcha Didwill qui se précipita vers le corps inerte de Lleuada. Elle était morte, il ne pouvait rien faire. Dès lors, il s’enfuit et nul ne sait où. Certains diront qu’il chercha l’entrée de la montagne des Dieux pour se venger. D’autres, qu’il s’est saoulé avant de se jeter du haut d’une falaise.
En découvrant son acte, Copradur se sentit trahi par la demande d’Ofnadwy. Jamais il n’avait pensé qu’elle utiliserait ce masque contre une innocente mortelle. Il se sentit aussi coupable de cette tragédie. Pendant la nuit, il descendit de son volcan, entra dans le temple pour récupérer le corps de Lleuada et l’emporta avec lui.
Parce que tu as été belle, tu as subi la cruauté des dieux. Alors, je t’élève au rang de celle qui t’as tuée. Désormais, tu règneras la nuit et tout le monde pourra découvrir que tu restes encore belle.
C’est ainsi que Lleuada devint la lune. C’est ainsi que les hommes continuent d’admirer sa beauté même si son visage est caché dans un masque. On dit que la nuit, elle s’élève à la recherche de son visage. Mais chaque fois, Ofnadwy, toujours jalouse, fait apparaitre le soleil pour l’empêcher de le retrouver. Jusqu’à ce qu’elle soit dans les bras d’un de ses amants, alors, la lune réapparait pour chercher encore son visage tout en montrant aux hommes qu’elle reste belle sans.
Alex@r60 – août 2023
Photo : Barbara Steele dans le masque du Démon (1960)
16 notes
·
View notes
Text
《Voilà pourquoi nous disons retenir par coeur, car ce qui touche le coeur, se grave dans la mémoire 》- Voltaire
« Si j'te disais que j'me souviens,
Par coeur, de ton beau regard lubrique, plein d'envie,
S'poser sur moi, la première fois, tout autant que que la dernière,
Me croirais-tu ?
Charismatique, transperçant de profondeur.
Transpirant de vérité, enfin quelqu’un d’authentique,
J'ai abaissé les barières, dès le début, j’étais foutue..
Fatalité dramatique.
Je me souviens aussi par coeur, de ton sourire enjoleur,
Tes expressions excessives.. contrastaient ton calme
d'or.
Un magnifique oxymore. Réchauffant par la
froideur.
Intuitive... la connexion cognitive, reliais déjà déjà nos
corps, avant d’abattre nos peurs.
J'aimais ta voix par dessus tout, tantôt dure autant que
douce. Le meilleur de mes amants.
J'me souviens avec excès, de l’odeur de ton parfum, qui
s'est ancrée doucement, dans mon âme et dans mes
draps, je voulais qu'elle reste là..
Imprégnée à tes vêtements.
Pour que tu parte pas vraiment.
Je me souviens et je perçois, toujours par coeur, toute la
chaleur de ton souffle dans mon coup, et ta main frôlant
ma joue.
Un dimanche après-midi, réuni par le hasard, ou l’destin,
dirons les fous.
Sur cette plage de mon Sud, dans ce décors idyllique.
C’est le genre d’image qui marque, et qui fait écrire des
livres.
J’me souviens par dessus tout, de la douceur de tes
mots, se glissants à mon oreille.
Quelques chose de mélodique, aussi sucré que le
miel :
« Il n'y a que moi dans ta tête, bébé, il n'y a que moi dans ton coeur ? »
C’était follement poétique, depuis rien n’est plus pareil.
Voilà ce que tu m'avais dit, j’ai tout mes sens en éveil.
Ces paroles raisonnent encore, c'est comme si c'etait la
veille.. J’ressens l'echo dans mon corps, et le tiens qui se
raidit.
Mémoire dites sensorielle, j’pourrais jamais l'oublier.
Ça tu me l’avais prédit.
Je me souviens incessement, tant par coeur que tout le
temps, de moi, tremblotante de désir, toute émue.
J'sens les frissons m'assaillir, et ta langue sur mes seins
nues..
Éprouvant ces emotions, je me suis alors promise, de
sublimer nos ébats.
D’en faire les plus beaux romans, des recueils de
poésies. Ainsi figer à l’écrit, j’pourrais les vivre cent
fois, en boucle et à l’infini !
J'me souviens par coeur aussi, de tes mains avec ardeur,
qui s'baladaient sur ma peau.
Stimulant l'excitation, de tes doigts tout doucement, tu
augmentait la pression, on simule pas la passion.
De la tête j'ai acquiéssé, au travers d'un gémissement,
inaudible quasiment.
Pourtant ma respiration, vacillante hurlais que oui.
Tu l'savais déjà sûrement, il n'y avais que toi seulement.
Question juste réthorique.
C'est là qu'on s'est enlassé, embrassé.. Enivrantes
sensations.
Poussant jusqu'au paroxysme, le jeu de la seduction.
C'etait dejà orgasmique, j'aurais jouis sous la tension.
Putain comme je me souviens, du moindre petit instant.
Et partout ou je regarde, je te vois me revenir.
Tout autour de moi me blesse, me ramenant à toi sans
cesse.
Tu sais que j'sais pas mentir, alors je te le confesse..
J'ai bien su tout retenir, de nous, de chacunes des
étapes. Du meilleur et puis du pire.
J'me souviens de tout mon coeur, de nos âmes qui
s'attirent, qui s'animent, et l'air qui se rarefie..
À quel point j'était humide, frôlant presque l’asphyxie,
sous la force de l’attraction.
Il aurais suffit d'un rien, pour que ce moment dérape,
qu'on céde à la tentation, tant l'action etait torride..
On s'est tellement désirer, sans pouvoir se consommer,
on consumait, c'etait splendide..
Appuyé sur ce rocher, face à l’Océan Indien, j’aurais
arrêté le temps, fait se taire le bruit des vagues.
Pour ne pas qu'il nous rattrape.
Malgré tout l'instant m’échappe.
C’est tellement dingue, si tu savais,
À quel point je me souviens, de tout, mon coeur.
Même de ce dernier baiser, sous des torrents d'pluie
tombé.
《Est-qu'on s'embrasse ?》
C'etait une question merdique !
Y'avais rien de plus logique, c'est mon passage favoris.
Tout d'un coup c'etait comme si, y'avais plus personne
autour.
Mais la plage était bondée, on aurait dit un vieux film,
dégueulasse qui pue l’amour !
C'est à cet instant précis, que j'ai céssé les détours, et
puis que j’ai accepté.
Oui j'allais m'laisser t'aimer, en profondeur, sans me
brider, sans avoir peur, de me briser. Je te l’confie par
ces lignes, car ma bouche n’oserait le dire..
j’te le jure j'me souviendrais, pour toujours et à jamais,
de mon coeur tout entier, du goût de mon antillais » 🫶🏽
#journal#day two#amour#poesie#litterature#ecrire#texte français#calendrier#calendrier de l&039;avent
4 notes
·
View notes
Text
Choisissez des amis, des amants et des amours qui sont des ailes fortes avec qui vous envoler, qui vous aident à naître, même quand naître fait mal, pour découvrir qui vous êtes vraiment, pour vous rendre meilleurs. Choisissez qui vous reproche par trop d'affection, au lieu de ceux qui vous console par commodité. Celui qui vous affronte, vous crie dessus et il reste. Choisissez celui qCe matin, j'ai souri sans m'en rendre compte.
C'est peut-être comme ça qu'on recommence..
ne vous enchaîne pas à l'immobilité du sol, mais dessine pour vous un autre morceau de ciel. Ceux qui ne font pas de promesses et les maintiennent. Qui trahit les attentes, parce qu'il n'y a pas d'autre façon d'honorer la vie, dans sa magnifique imperfection. Qui vous change les yeux, ou vous les renvoie pour la première fois, montrant une façon différente de regarder. Choisissez qui vous pousse à se battre, à se battre, à grandir, à expérimenter. Qui invente chaque jour de nouvelles couleurs, et a assez d'inconscience pour arrêter le vert avec le jaune, le bleu cobalt avec le rouge rubis, parce que rien ne nous fait plus courageux que la capacité de briser les schémas et de renverser l'évidence. Choisissez qui vous fait peur. Ensuite, choisissez qui vous donne envie de gagner cette peur.
11 notes
·
View notes
Text
Ph Yves Trémorin, Les Amants Magnifiques, 1989
22 notes
·
View notes