needtowriteaf
wrote it for u
19 posts
🌊
Don't wanna be here? Send us removal request.
needtowriteaf · 9 months ago
Text
Tumblr media
✹Tu le mĂ©rites ✹
Tu mĂ©rites une personne qui te voit. Par-delĂ  les artifices que l’on arbore tous un peu aux yeux du monde.
Tu mérites une personne qui te considÚre, dans ton entiÚreté. Toi. Ta philosophie du soir autant que tes banalités du matin.
Tu mĂ©rites une personne qui t’aime. Tendrement. Autant qu’avec toute la force dont un ĂȘtre humain puisse faire preuve.
Oui je t’assures que tu mĂ©rites un amour unique. Bouleversant. PoĂ©tique.
Tu mérites un homme incroyable, comme aucune autre. Sais-tu seulement pour quelle raison ?
Simplement parce que tu es une femme incroyable. Comme aucune autre.
0 notes
needtowriteaf · 9 months ago
Text
Tumblr media
Festin KrĂ©yol 🍯
« An té douss kon siwo miel
MĂ© misiĂ© n’avais plus faim.
LodÚ on bel réunionez,
Adan palai gwadloupeen.
Limbé la red kon bel cabres,
Mwen pa té pé oubliéy..
Vant an mwen ka kriyey,
Mé festin an nou terminé.. »
📾 Sisley Loubet - Exposition « Pigment », en Guyane Française.
7 notes · View notes
needtowriteaf · 9 months ago
Text
Ancrés. Alignés. Conscients.
Ce sont les adjectifs qui servent à qualifier ceux qui disent « vivre dans le présent ».
« Au-dedans ». Au-dedans du dit « présent ».
Mais n’y sommes-nous pas un peu tous dĂ©jĂ , fatalement ? MĂȘme s’il est vrai qu’il ne dure que le temps d’une fraction de seconde. On ne le saisit pas.
.
Inexorablement, la seconde d’aprĂšs, il n’est plus lĂ . Le prĂ©sent devient passĂ©.
C’est assez violent, cette force des choses. Ce manque d’emprise sur le temps qui passe et contre lequel on ne peut absolument rien.
Je crois qu’il est aussi dur Ă  vivre qu’à capturer, le prĂ©sent.
.
On nous vante pourtant les mérites de ceux qui prétendent y parvenir.
Ils semblent surpasser cette gravitĂ© qui presse nos corps contre la planĂšte. Cette temporalitĂ©, rĂ©gie par des lois que l’on a conceptualisĂ©es depuis la nuit des temps.
Une heure, c’est 60minutes. Une minute, c’est 60 secondes. Une annĂ©e, c’est 365jours.
.
Ceux là, les maütres du temps des temps modernes, voudraient nous faire croire, qu’ils transcendent les limites du monde qui tourne autour du soleil.
Comme si leur aura surplombait celui du commun des mortels.
Quelle connerie.
.
Moi je ne sais pas vivre l’instant.
Je suis constamment prĂ©cipitĂ©e vers le futur. À anticiper, Ă  rĂȘver la suite, Ă  visualiser. Je m’exalte mille fois plus en fantasmant une scĂšne qu’en la vivant pour de vrai. Je suis incapable de mĂ©diter.
Parce que je ne sais pas m’ancrer. Pourquoi je ferais ça, de toute façon ? Je ne suis pas un putain d’arbre.
J’suis un Ă©lectron libre qui ne fait que virevolter d’un instant T vers le suivant. Sans cesse.
.
Est-ce aussi grave que cela, finalement ? De passer le trajet entier de son existence dans le wagon d’aprĂšs ? De n’ĂȘtre insatiablement excitĂ©e que par la perspective d’escalader la montagne suivante ? Ratons-nous vraiment quelque chose ?
Ou au contraire, n’avons-nous pas simplement un train d’avance ? Pour ne pas perdre cette course folle face au temps qui file : en courant plus vite que lui.
1 note · View note
needtowriteaf · 9 months ago
Text
✹BATMAN✹
J’ai rarement ressenti quelque chose de semblable Ă  ce qu’il provoque en moi. Un mĂ©lange explosif, de dĂ©sir, d’admiration et de paradoxale retenue. Je me surprenais -dĂšs nos premiers Ă©changes- Ă  fantasmer nos corps qui s’emboĂźtent. Alors que mes lĂšvres ne rĂȘvaient mĂȘme pas encore de rencontrer les siennes. Je suis morte plein de petites fois en imaginant cette connexion. 
SystĂ©matiquement, tout part d’un frĂ©missement qui naĂźt dans le bas de mon ventre chaud, et qui se glisse sournoisement, jusqu'Ă  mon entre-jambe. Je suis interrompue quelques secondes par une pensĂ©e, alors que je glisse mes doigts lĂ  oĂč j’aimerais que soient les siens :
« Cet homme m’inspire, je lui Ă©crirais des lignes et des lignes, de ces scĂ©narios, qu’il me force Ă  m’inventer par son absence. »
La course de mon frisson, elle, ne s’est pas arrĂȘtĂ©e pendant cette ellipse. Elle a continuĂ© en remontant vivement jusqu’à mon cƓur pour le faire battre plus vite qu'Ă  la normale. Puis, il y a eu mes seins, mes Ă©paules, ma nuque. C’est comme si mon esprit confondait le contact de ma robe en soie sur ma peau nue, avec la sensation que je me figure, de ses mains frĂŽlant mon corps.
Il est partout. Et nulle part en rĂ©alitĂ©. Il me manque mĂȘme lorsqu’il est bien lĂ . C’est alors que le temps s’accĂ©lĂšre et que les heures se dĂ©sagrĂšgent sous mes yeux comme des secondes.
Qui a appuyé sur 1.5x ? 
« Je dois y aller. »
Il devine le dĂ©sespoir sur mon visage, mon sourire qui se crispe, mon corps qui se raidit en imaginant qu’il va devoir se sĂ©parer du sien, encore. 
Au moins, il laisse la place Ă  mon imagination. J’écris ce que j’aimerais que l’on soit. J’ai l’espoir qu’en vertu d’une sorte de puissance de l’intention, mes pensĂ©es finiront par s’incarner dans la vraie vie. Et lĂ , je jouirais pour lui
0 notes
needtowriteaf · 9 months ago
Text
Tumblr media
✹YSL ✹
Libre, de Yves-Saint-Laurent
C’est l’odeur qu’elle a humĂ©e sur toi, ce soir-lĂ . Non, ce n’était pas le parfum du savon de la piscine. Mais bien le mien.
Ça me rappelle ces quelques lignes, que j’ai grattĂ© un soir, Ă  me torturer l’esprit, en me demandant : « est-ce qu’il la baise comme moi ? »
« Des millions de questions qui se bousculent dans ma tĂȘte. Et je n’ai pas mĂȘme l’esquisse d’une rĂ©ponse. Alors je t’en prie, rĂ©ponds-moi..
Ne ressent-elle pas, que tes mains ont parcouru mon corps tout entier, et qu’elles ont capturĂ© le souvenir de chacune de mes courbes, juste avant que tu viennes les passer dans ses cheveux ?
Ne perçoit-elle pas, la chaleur des baisers brĂ»lants que j’ai laissĂ© Ă  ton cou, lorsqu’elle y pose ses propres lĂšvres, pour l’embrasser Ă  son tour ? Mon Dieu, mais comment cela peut-il ĂȘtre possible ?
Ne devine-t-elle pas non plus, lorsque tu lui fais l’amour, que cet homme, qui fut seulement le sien autrefois, ne l’est plus tout à fait seulement aujourd’hui ?
Et enfin et surtout, n’imagine-t-elle pas, ne serait-ce qu’une seule seconde, qu’une autre femme qu’elle, puisse jouir pour toi , aussi fort que je le fais.. ? Aussi bien que je le fais ? »
Je ne peux pas y croire. Il y a forcĂ©ment un bout de moi que tu emportes avec toi, Ă  chaque fois que l’on se touche. C’est impensable, qu’il n’y ai pas l'Ă©clat de mon reflet, qui continue Ă  briller dans ta rĂ©tine, aprĂšs que je me sois noyĂ© dans tes yeux, des heures durant. Je refuse d’y croire.
Mais elle, je ne sais pas si elle y a cru, Ă  ces conneries sur la piscine.
Il n’existe pas de savon qui sente le parfum de femme à cent-vingt balles.
C’est Ă©goĂŻstement cruel, mais, je dois le confier, j’espĂšre secrĂštement qu’elle me sentira encore. D’une façon ou d’une autre.
Je veux exister passionnĂ©ment dans ton monde. MĂȘme si cela implique, par ricochet, d'exister aussi tristement dans le sien.
0 notes
needtowriteaf · 9 months ago
Text
✹Le vertige✹
Tu vois, c’est la mĂȘme Ă©motion que lorsque je suis montĂ©e sur la Tour Eiffel par les escaliers, et que j’ai senti la grandeur du vide sous mes pieds. C’est l’adrĂ©naline de la hauteur, qui m’a fait escalader les marches, une aprĂšs l’autre, malgrĂ© la peur.
Ou comme lorsque j’ai pris l’ascenseur de la tour Montparnasse, et qu’il a grimpĂ© Ă  toute vitesse, les 56 Ă©tages, 5 par 5. L’impression de tomber. Mais que la gravitĂ© allait plus vite que moi.
Ça me rappelle aussi quand j’ai entendu les grincements de la cabine de la grande roue par-dessus ma tĂȘte. Alors que j’étais assise tout au sommet. Avec la vue sur le marchĂ© de NoĂ«l du jardin des Tuileries. J’ai apprĂ©ciĂ© le paysage, tout en me disant que ça pouvait cĂ©der Ă  chaque instant.
Ça me fait ça Ă  chaque fois, tu vois, Ă  chaque fois que j’imagine nos corps cessĂ©s de s’étreindre. Nos cƓurs se fendre. La flamme s’éteindre.
C’est angoissant. Cette visualisation. C’est une sensation de chute. D’un soulùvement du cƓur.
Putain [hidden name].
Je crois qu’imaginer cette fin. C’est mon vertige parisien.
0 notes
needtowriteaf · 9 months ago
Text
Tumblr media
✹CHOOSE ME ✹
Mon pĂšre a trompĂ© ma mĂšre, lorsqu’elle Ă©tait enceinte de moi. Ça n’était pas une lĂ©gĂšre tromperie Ă©phĂ©mĂšre. L’histoire d’une nuit, ou de quelques-unes. Non. Cette double vie Ă  durĂ©e plusieurs annĂ©es. Ma mĂšre le savait. L’autre femme ? Elle le savait aussi.
Cette mascarade a pris fin le jour oĂč il a engrossĂ© sa maĂźtresse, Ă  son tour. À ce moment-lĂ , ma mĂšre a dĂ©cidĂ© que ç’en Ă©tait trop. Chacun ses limites, aprĂšs tout. Je te fais la scĂšne courte :
« Ça ne peux plus durer, Philippe, il faut faire un choix, maintenant »
Spoiler alert. Il ne m’a pas choisie.
J’ai 25 ans. Et ce n’est qu’aujourd’hui que j’en prends conscience, de façon Ă©clairĂ©e, je veux dire. Mon rapport problĂ©matique aux hommes est nĂ© lĂ -bas. Dans le ventre de ma mĂšre.
Je ne suis pas celle qu’on choisie.
Jamais.
NĂ©anmoins, je sais aussi que c’est bien largement de ma faute. Je prends plaisir Ă  me mettre dans des situations oĂč il n’y a absolument aucune probabilitĂ© que l’on me choisisse. Ça, c’est pour l’intrigue. Et si elles n’existent pas, alors, je crĂ©e ces situations, de toute piĂšce. Ça, c’est pour les pĂ©ripĂ©ties. Et puis, comme ce n’est pas assez tragique, je me mets Ă  croire de tout mon ĂȘtre, trĂšs sincĂšrement -pathĂ©tiquement- que le dĂ©nouement sera beau, cette fois-ci. À mon tour, de remporter le grand prix de l’amour des hommes. Ça, c’est pour la dramaturgie.
À chacune de ses fois, je peux t’assurer qu’il y avait plus de possibilitĂ© que je gagne au loto plutĂŽt que de chance que l’un de ces hommes s’engage Ă  mes cĂŽtĂ©s.
Je me demande ce qu’il se passerait si un jour ça se produisait. Il m’arrive d’y songer parfois. MĂȘme souvent, si je dois ĂȘtre honnĂȘte. Mais je pense que mon cerveau ne saurait pas traiter l’information, en rĂ©alitĂ©. Il croirait peut-ĂȘtre Ă  un bug. Error 404. Veuillez rĂ©initialiser le systĂšme sous peine que tout vous explose Ă  la gueule.
Parce que je ne sais pas gĂ©rer l’amour des autres. Pas beaucoup plus le mien, j’avoue. Mais disons que le mien, je sais qu’il est lĂ , qu’il est sincĂšre, qu’il sait ĂȘtre intense et abondant. L’amour des autres -l’amour des hommes-, il est hors de ma portĂ©e, hors de mon contrĂŽle. Il ne m’appartient pas alors, il m’échappe, je ne sais pas ce qu’il cache. Je ne sais pas non plus ce qu’il signifie. Je ne peux ni le saisir, ni me l’accaparer, ni le serrer si fort contre moi qu’il ne me quittera pas pour d’autres bras.
Pourtant. Je te promets que, je suis aux antipodes de l’image de cette femme possessive et nĂ©vrosĂ©e, qu’on croirait deviner Ă  travers ces lignes.
Je suis mĂȘme une grand libertine. Je ne veux pas ĂȘtre possĂ©dĂ©e. Et encore moins possĂ©der l’autre. Je m’oppose farouchement aux contours rigides du cadre. Je dĂ©passe sans cesse les limites que je juge inutiles ou infondĂ©es. Je refuse de suivre les rĂšgles, si elles ne font pas sens pour moi.
Le couple standard me dégoûte . Le petit T3, avec le petit mari, le petit bébé, la petite voiture et le petit chien.
Rien n’est petit dans ma façon d’aimer. Tout n’est qu’excùs de drame et de grandeur.
De la jouissance aux larmes. Je ne fait quïżœïżœavec l’entiĂšretĂ© de mon coeur et la candeur mon Ăąme.
1 note · View note
needtowriteaf · 9 months ago
Text
Tumblr media
J’ai pleurĂ©.
Dans mon canapĂ© gris de mamie que t’aimais pas.
Je me suis effondrée au sol.
Puis j’ai fait une crise d’angoisse.
Cherchant Ă  me rappeler comment respirer Ă  nouveau. Plusieurs minutes. Le vertige.
Puis j’ai pleurĂ© encore.
J’ai pris une douche froide.
J’ai vu mes yeux rouges dans le miroir.
J’ai rincĂ© mon visage.
Attaché mes cheveux encore mouillés.
Puis j’suis allĂ©e acheter des clopes Ă  l’unitĂ©.
J’en ai fumĂ© une, puis deux, puis trois.
J’ai tournĂ© en boucle dans ma tĂȘte le scĂ©nario.
J’ai pas aimĂ© la fin du film.
Pourquoi elle ? Et pas moi ?
Bref. Tu ne m’a pas choisie non plus.
Et c’était le pire message de 2024.
1 note · View note
needtowriteaf · 9 months ago
Text
Tumblr media
« Maman, tu sais ce qu’il se passes ? »
Ce sont les derniers mots qu’a prononcĂ©s Jonathan, Ă  sa mĂšre, tĂ©tanisĂ©e, assise Ă  son chevet. C’était quelques minutes avant de mourir.
Je me demande si elle a trouvĂ© la force de lui rĂ©pondre. Et si oui, qu’a-t-elle bien pu lui dire ? Je n’ai jamais eu le courage de lui en parler, moi. De la fin. Cette fin qui le menaçait, qui planait constamment autour de lui, depuis l’annonce de la rechute de sa maladie.
Un jour, lors d’un long trajet menant au zoo, il Ă©tait assis sur le siĂšge passager. En baissant le son de la radio local qui passait, je lui ai demandĂ© innocemment :
« Alors, tu as peur de partir ? »
InterloquĂ©, il m’a rĂ©pondu aussitĂŽt, du tac au tac :
« Partir oĂč ? »
Sa rĂ©ponse m’a glacĂ©e le sang. J’ai compris le quiproquo. Non, je ne parlais pas de son futur dĂ©cĂšs. D’ailleurs, personne n’en parlait jamais. On esquivait.  Je faisais plutĂŽt rĂ©fĂ©rence Ă  son dĂ©part proche en hexagone pour une Ă©vacuation sanitaire. Il devait prendre son vol la semaine suivante pour un Ă©niĂšme essai thĂ©rapeutique. Une ultime chance. Un dernier espoir.
J’ai rĂ©torquĂ©e :
« Bah de prendre l’avion, tu sais, de repartir Ă  Paris ! ».
Il m’a rĂ©pondu que non. Il Ă©tait content Ă  l’idĂ©e de retrouver ses amis en pĂ©diatrie, ainsi que le personnel soignant, Ă  qui il s’était beaucoup attachĂ© la fois prĂ©cĂ©dente.
Lui, aurait voulu qu’on en parle, je crois. AprĂšs-coup, j’me dis qu’on avait plus peur que lui. C’était un petit homme vaillant, du haut de ses 14 ans.
Un autre jour, les soins palliatifs nous ont appelĂ©s, pour nous dire qu’il n’allait pas passer le week-end et qu’il fallait venir le voir, si on le souhaitait.
Je me souviendrais pour toujours de son petit corps dans ma rĂ©tine ce jour-lĂ . Tellement diffĂ©rent du Jonathan que j’avais vu deux semaines plus tĂŽt. Qui jouait encore Ă  la playstation. Amaigri, les lĂšvres sĂšches, blanches, rugueuses. Le visage creusĂ©. La langue lourde. Son crĂąne lisse. Ses maigres doigts posĂ©s sur ce drap d’hĂŽpital, qui recouvrait la moitiĂ© de son corps fluet. CrĂ©ant un contraste parfait entre les draps blancs et sa peau noire. J’ai pensĂ© :
« C’est sĂ»r qu’il ne peut plus jouer, maintenant ».
Ses yeux. Ils Ă©taient partiellement ouverts et quelque peu rĂ©vulsĂ©s vers le plafond. Il semblait Ă  moitiĂ© endormi. À moitiĂ© vivant.
Je me suis dit :
« Putain, c’est ça le cancer. »
Il reprenait ses esprits par Ă -coup. Il nous a parlĂ©. Mes souvenirs sont dĂ©cousus. Mais je sais que le dĂ©but de la conversation m’avait mise mal Ă  l’aise. On ne trouvait pas les mots. Et lui, ne comblait pas les silences. Jonathan Ă©tait toujours comme ça de toute façon. C’est lui qui mĂšne la danse. On s’est dĂ©tendu au fil des phrases. Il avait l’air de s’ĂȘtre emplie du peu de force qu’il lui restait, pour honorer cet Ă©change.
Il a mĂȘme ri. Nous avons parlĂ© de GTA . A sa demande, nous avions tentĂ© d’avoir des financements pour lui offrir ce jeu vidĂ©o qu’il voulait tant, sans succĂšs. L’hĂŽpital de Paris lui avait donnĂ© une PS5 avant son dĂ©part. Et le docteur des soins palliatifs d’ici a fini par lui acheter le jeu.
Je lui ai fait remarquer le tatouage que j’avais sur le bras :
« Here we go again »
Je lui ai demandĂ© s’il l’avait dĂ©jĂ  vu. Il m’a dit oui. S’il l’avait compris ? Il m’a dit oui aussi. J’étais surprise. Il avait la rĂ©fĂ©rence, mais ne m’avais jamais fait la remarque.
C’est la phrase que prononce CJ dans GTA San Andreas, à chaque fois qu’il meurt, et que la partie recommence. Le personnage revient à la vie en sortant d’un hîpital. C’est là qu’il dit :
« Oh shit, here we go again »
C’est reparti pour un tour. Une nouvelle partie. Une nouvelle vie. Jamais de vraies fins, en fait, seulement de nouveaux commencements, ce ne sont que des cycles. C’est la philosophie que j’ai inscrite sur mon avant-bras droit. J’ai pris soin de le faire tatouer avec la calligraphie de la pochette de grand theft auto. Ainsi, ceux qui savent, savent.
Jonathan savait. Mais la partie Ă©tait dĂ©jĂ  finie pour lui. Et c’était trop injuste. À 14 ans, on n’a jamais assez jouĂ©.
0 notes
needtowriteaf · 1 year ago
Text
Tumblr media
17 notes · View notes
needtowriteaf · 1 year ago
Text
Tumblr media
Ti pa ti pa !
Kan ou té i Gard a mwin dan zyé,
Mon kĂ©r tĂ© i chap konm un canot’
dan’ l’embouchure riviùr langevin.
Mon corps té i tremb,
Mon lang tĂ© maille en dan’ mon bouch,
Mwin la pĂ©rd’ ziska mon kozĂ©..
Melanz créole ek bon fransé !
Ô mon l’aimĂ© !
Kan ou té i ténir for mon main,
mi tĂ© laiss l’émotion montĂ©..
Ti pa ti pa !
Kan ou té i gard a mwin dan zyé,
Mon kér té i bat derriÚr mon dos..
Mon rein tĂ© i tourn’
Konm si un ti l’air maloya !
Ou kraz mon pér,
Ou krak mon kér,
Konm un Kayamb semb un roulér,
NĂ©na poin moin si n’a poin ou,
Na poin la montagne san la mér
Ni bon cary san bon l’odĂ©r !
Ô mon gĂątĂ© !
Continié gard a moin dan zyé,
Éclair somin ek ton limiĂ©r..
Ti pa ti pa,
Aou semb moin,
N’a mont mafat konm maronĂ©r,
n’a mĂ©lanz crĂ©ole tout’ koulĂ©r,
N’a mont bana,
Trouv un maniér..
Po fĂ© nout l’amour saut la mĂ©r 🌊
#20desemb đŸ‡·đŸ‡Ș
2 notes · View notes
needtowriteaf · 1 year ago
Text
Tumblr media
À propos du dĂ©sir. 
Mon psy m’a dit qu’il existait deux catĂ©gories de personnes dans ce monde.
La premiĂšre est composĂ©e de personnes qui mĂšnent une vie faite de haut et de bas constant, alternant entre les pics de bonheur intenses, et les redescentes vertigineuses de tristesse. Elles passent d’un sentiment Ă  l’autre, sans arrĂȘt, guidĂ© uniquement par leur dĂ©sir. Cherchant Ă  nouveau la jouissance de les avoir assouvis. Et ce, mĂȘme si cette satisfaction n’est que passagĂšre.
Le seconde catĂ©gorie est faite de celles qui, paralysĂ©es par la peur du chagrin qui suit l’instant de bonheur, se refusent de trop grandes effusions de joie. Celles-ci ne se laissent pas submerger, ni par les sentiments heureux, ni par ceux qui font mal. C’est alors une vie monotone, sans dĂ©sir ni contentement. L’exaltation est synonyme d’effondrement, car elles se projettent dĂ©jĂ  dans l’aprĂšs, dans la perte. Plus l’euphorie est grande, plus la dĂ©sillusion est douloureuse.
L’une, est insouciante et rĂȘve d’ĂȘtre Ă©prise d’ivresse Ă©motionnelle, de s’y laisser prendre et tournoyer, sans lutte. Elle n’a que faire de l’atterrissage, tant que la chute est belle. 
L’autre, se mure dans la crainte et refuse de lĂącher prise. Elle reste aux commandes de sa tour de contrĂŽle. Rien ne viendra perturber son petit Ă©quilibre interne. 
Pour ma part, j’oscille perpĂ©tuellement entre ces deux mĂ©canismes. Une partie de moi aspire Ă  vivre des choses bouleversantes. Des histoires qui marqueront mon Ăąme et mĂȘme, ma chair [..]
Mon alter-Ă©go, lui, ne cesse d’auto-saboter ce projet. Je ne m’ouvre jamais totalement. J’érige une liste de critĂšres inatteignables, que j’exige Ă  l’autre de remplir. Je ne laisse pas les individus m’atteindre trop profondĂ©ment. De toute façon, dans 5 ans, je serai parti alors, Ă  quoi bon ? 
« En fait, il me faudrait un homme qui me suive partout » 
C’est ce que j’ai dit Ă  mon psy. Il a rigolĂ©. Cette phrase Ă  elle seule, rĂ©sume mon mĂ©canisme d’attachement dysfonctionnel, et a dĂ©bouchĂ© sur toute cette rĂ©flexion autour du dĂ©sir. 
Je veux sauter en parachute, mais j’ai peur du vide. đŸȘ‚
4 notes · View notes
needtowriteaf · 1 year ago
Text
Tumblr media
✹ L’art oratoire
Je l’observais s’exclamer. DĂ©battre. S’ouvrir. Sans pour autant se dĂ©voiler. Chercher. Interroger. Se faufiler, faire dĂ©filer, les mots, les uns aprĂšs les autres, pour donner vie Ă  des idĂ©es. Ses idĂ©aux.
Aspirations. Inspiration. Respiration, entre les phrases, entrecoupées. Des ponctuations, un rythme presque poétique. On aurait dit une belle chanson. Une mélodie, un truc profond, presque artistique. Tant dans la forme que dans le fond.
Charismatique. Sa voix cassĂ©e. Dont j’ai apprĂ©ciĂ© l’acoustique. Je me suis dit : elle passerait pas en vidĂ©o. Et pourtant. Toujours derriĂšre la camĂ©ra. C’est lĂ  qu’il est, gĂ©nĂ©ralement. Mais pas cette fois. C’est lui qui guide tous les duos. Animant l’feu du dĂ©bat.
Des conversations absorbantes.
Je fantasme inconsciemment. Sur l’intimitĂ© des sujets. L’entremĂȘlement d’ñmes et consciences. Interagissant entre elles. Les personnages, eux, mĂšnent la dansent. Mais c’est lui l’metteur en scĂšne. C’est fascinant.
Puis à cÎté, il y avait elle.
StoĂŻque. Limite absente. C’est son amante. Sa belle compagne. Elle est charmante, mais manque de poigne. Madame s’efface, mais qu’est-ce qu’elle brille, Ă  la seule force de sa prĂ©sence. Sans un bruit. Poids du silence. Usant de son ouĂŻe Ă  outrance. Elle nous Ă©coute. RĂ©agis peu.
Que ressent-t-elle ? Quand j’le regarde dans les yeux. Je crois qu’elle le dĂ©visage, elle aussi. Est-ce du mĂ©pris ? De l’indiffĂ©rence ? Ou au contraire, est-elle un peu attendrie ? De surprendre son cher et tendre, Ă  crĂ©er de la magie, Ă  travers l’art des Ă©changes.
Quelle apathie. Aurais-je pensĂ©. Si je n’avais pas Ă©tĂ© Ă©prise d’un sentiment d’admiration. Pour cette soeur d’une autre mĂšre. Dont la beautĂ© n’avais d’égal, que la grandeur de son ĂȘtre. On la sentait dans l’atmosphĂšre. C’est insensĂ©. C’est pour tout ça que par ces lignes, je tenterai de l’encenser. Elle respire la clairvoyance. Mais sans parler de ce qu’elle voit. Pas devant lui.
C’est donc cela la dĂ©votion ?
S’enamourant dans un retrait, elle sait se taire. Elle lui cĂ©derait bien tout l’espace, mĂȘme si c’etait la terre entiĂšre, sans qu’il n’ait rien demandĂ©. C’est lĂ  que j’ai tout compris. Elle m’a enseignĂ© tout autant, au travers de son mutisme, qu’il a pu l’faire dans ses tirades.
Ève et Adam. Bonnie & Clyde. OcĂ©ane et Olivier. Antagonisme absolu. L’homme et la femme. S’aimant par leur complĂ©tude. C’est un Ă©quation insoluble, qui dĂ©marra :
Quand Mars aima VĂ©nus.
2 notes · View notes
needtowriteaf · 1 year ago
Text
L’autre jour, j’ai pleurĂ©.
Je m’observais m’auto-serrer dans les bras, pour me calmer.
Ce geste semblait pourtant avoir l’effet inverse. Je me laissais encore davantage aller à mon chagrin. Je me tenait encore plus fort, sans pouvoir me contenir.
Cette Ă©treinte, elle incarne le symptĂŽme d’une solitude prĂ©gnante, omniprĂ©sente, dĂ©vorante.. Depuis toujours. Je n’ai cessĂ© d’ĂȘtre ma propre Ă©paule.
Était-ce par choix ? Parfois, j’en doute. Pourtant, j’aime Ă  la clamer haut et fort. C’est vrai. Je n’ai besoin de personne, hormis de moi-mĂȘme.
Sauf quand je pleure.
Dans ces moments-lĂ , j’aimerais pouvoir lĂącher ma peine dans d’autres bras que les miens. DĂ©poser le poids, sur le cĂŽtĂ©. Mais encore faut-il trouver quelqu’un de volontaire pour le porter.
C’est ça que je ne sais pas faire. Je crois. Ça vient de moi. C’est sĂ»r.
Je ne suscite pas l’amour.
Je provoque peut-ĂȘtre des sentiments Ă©phĂ©mĂšres : le dĂ©sir, l’envie, l’excitation, la curiositĂ©. Mais une fois passĂ© l’assouvissement ponctuel de ces Ă©lans primitifs, l’on se dĂ©fait de moi, inexorablement.
Comme on le ferait pour chaque pulsion incontrĂŽlĂ©e Ă  laquelle on a cĂ©dĂ©, faiblement. Je ne deviens alors plus qu’un vague souvenir, dans le meilleur des cas. Un regret, dans le pire. Je ne marque personne.
Pendant que tant d’hommes s’ancrent en moi pour toujours ! Non, je mens. En rĂ©alitĂ©, il n’y en a pas tant que ça.
Mais je sais au moins que j’en suis capable, moi. D’écrire dans mon Ăąme, au creux de ma chair, ainsi qu’à l’encre noire, les traces indĂ©lĂ©biles de ceux qui ont comptĂ©, et que j’ai su aimer.
Mais alors, qui m’écrira, moi ?
2 notes · View notes
needtowriteaf · 1 year ago
Text
Tumblr media
《VoilĂ  pourquoi nous disons retenir par coeur, car ce qui touche le coeur, se grave dans la mĂ©moire 》- Voltaire
« Si j'te disais que j'me souviens,
Par coeur, de ton beau regard lubrique, plein d'envie,
S'poser sur moi, la premiĂšre fois, tout autant que que la derniĂšre,
Me croirais-tu ?
Charismatique, transperçant de profondeur.
Transpirant de vĂ©ritĂ©, enfin quelqu’un d’authentique,
J'ai abaissĂ© les bariĂšres, dĂšs le dĂ©but, j’étais foutue..
Fatalité dramatique.
Je me souviens aussi par coeur, de ton sourire enjoleur,
Tes expressions excessives.. contrastaient ton calme
d'or.
Un magnifique oxymore. RĂ©chauffant par la
froideur.
Intuitive... la connexion cognitive, reliais déjà déjà nos
corps, avant d’abattre nos peurs.
J'aimais ta voix par dessus tout, tantĂŽt dure autant que
douce. Le meilleur de mes amants.
J'me souviens avec excùs, de l’odeur de ton parfum, qui
s'est ancrée doucement, dans mon ùme et dans mes
draps, je voulais qu'elle reste lĂ ..
ImprĂ©gnĂ©e Ă  tes vĂȘtements.
Pour que tu parte pas vraiment.
Je me souviens et je perçois, toujours par coeur, toute la
chaleur de ton souffle dans mon coup, et ta main frĂŽlant
ma joue.
Un dimanche aprĂšs-midi, rĂ©uni par le hasard, ou l’destin,
dirons les fous.
Sur cette plage de mon Sud, dans ce décors idyllique.
C’est le genre d’image qui marque, et qui fait Ă©crire des
livres.
J’me souviens par dessus tout, de la douceur de tes
mots, se glissants Ă  mon oreille.
Quelques chose de mélodique, aussi sucré que le
miel :
« Il n'y a que moi dans ta tĂȘte, bĂ©bĂ©, il n'y a que moi dans ton coeur ? »
C’était follement poĂ©tique, depuis rien n’est plus pareil.
VoilĂ  ce que tu m'avais dit, j’ai tout mes sens en Ă©veil.
Ces paroles raisonnent encore, c'est comme si c'etait la
veille.. J’ressens l'echo dans mon corps, et le tiens qui se
raidit.
MĂ©moire dites sensorielle, j’pourrais jamais l'oublier.
Ça tu me l’avais prĂ©dit.
Je me souviens incessement, tant par coeur que tout le
temps, de moi, tremblotante de désir, toute émue.
J'sens les frissons m'assaillir, et ta langue sur mes seins
nues..
Éprouvant ces emotions, je me suis alors promise, de
sublimer nos Ă©bats.
D’en faire les plus beaux romans, des recueils de
poĂ©sies. Ainsi figer Ă  l’écrit, j’pourrais les vivre cent
fois, en boucle et à l’infini !
J'me souviens par coeur aussi, de tes mains avec ardeur,
qui s'baladaient sur ma peau.
Stimulant l'excitation, de tes doigts tout doucement, tu
augmentait la pression, on simule pas la passion.
De la tĂȘte j'ai acquiĂ©ssĂ©, au travers d'un gĂ©missement,
inaudible quasiment.
Pourtant ma respiration, vacillante hurlais que oui.
Tu l'savais déjà sûrement, il n'y avais que toi seulement.
Question juste réthorique.
C'est là qu'on s'est enlassé, embrassé.. Enivrantes
sensations.
Poussant jusqu'au paroxysme, le jeu de la seduction.
C'etait dejĂ  orgasmique, j'aurais jouis sous la tension.
Putain comme je me souviens, du moindre petit instant.
Et partout ou je regarde, je te vois me revenir.
Tout autour de moi me blesse, me ramenant Ă  toi sans
cesse.
Tu sais que j'sais pas mentir, alors je te le confesse..
J'ai bien su tout retenir, de nous, de chacunes des
Ă©tapes. Du meilleur et puis du pire.
J'me souviens de tout mon coeur, de nos Ăąmes qui
s'attirent, qui s'animent, et l'air qui se rarefie..
À quel point j'Ă©tait humide, frĂŽlant presque l’asphyxie,
sous la force de l’attraction.
Il aurais suffit d'un rien, pour que ce moment dérape,
qu'on céde à la tentation, tant l'action etait torride..
On s'est tellement désirer, sans pouvoir se consommer,
on consumait, c'etait splendide..
AppuyĂ© sur ce rocher, face Ă  l’OcĂ©an Indien, j’aurais
arrĂȘtĂ© le temps, fait se taire le bruit des vagues.
Pour ne pas qu'il nous rattrape.
MalgrĂ© tout l'instant m’échappe.
C’est tellement dingue, si tu savais,
À quel point je me souviens, de tout, mon coeur.
MĂȘme de ce dernier baiser, sous des torrents d'pluie
tombé.
《Est-qu'on s'embrasse ?》
C'etait une question merdique !
Y'avais rien de plus logique, c'est mon passage favoris.
Tout d'un coup c'etait comme si, y'avais plus personne
autour.
Mais la plage était bondée, on aurait dit un vieux film,
dĂ©gueulasse qui pue l’amour !
C'est à cet instant précis, que j'ai céssé les détours, et
puis que j’ai acceptĂ©.
Oui j'allais m'laisser t'aimer, en profondeur, sans me
brider, sans avoir peur, de me briser. Je te l’confie par
ces lignes, car ma bouche n’oserait le dire..
j’te le jure j'me souviendrais, pour toujours et à jamais,
de mon coeur tout entier, du goĂ»t de mon antillais » đŸ«¶đŸœ
4 notes · View notes
needtowriteaf · 1 year ago
Text
Tumblr media
EnchantĂ©e, moi, c’est MĂ©lissa. Du grec « melitta » signifiant « abeille » et du latin « meli » qui se traduit par « miel ».
Si l’on en croit la mythologie, j’ai nourri Zeus, petit, pour l’élever au rang de roi des Dieu.
Rien que ça.
Étymologie sucrĂ©e.
J’ai 24 ans et je suis une fille des Ăźles. Cela se devine, au sous-ton chaud de ma peau claire. Subtil mĂ©lange, pure produit de l’ocĂ©an Indien.
Vous ne verrez que trĂšs rarement le marron de mes pupilles, dissimulĂ©s sous mes lunettes. Une vitre teinte, bloquant les portes de mon Ăąme, peut-ĂȘtre ?
J’arbore avec fiertĂ©, mon intense chevelure noire. Mes boucles volumineuses, couronnent avec audace, mon Ă©lancĂ©e silhouette. Elles encerclent mon visage et viennent gĂȘner rĂ©guliĂšrement ceux que j’embrasse.
D’une nonchalance insolente, sociable, mais solitaire. Pas trĂšs solaire. Presque l’air froide et arrogante. Pudique. Je dissimule mes sentiments. Revendique l’indĂ©pendance. Sale caractĂšre, bonne qu’à l’autosuffisance.
Et pourtant..
Douce comme le miel, je rĂȘve d’un amour transcendant. D’un homme capable, de faire chavirer les barriĂšres. Le plus dĂ©sarmant des amants.
Je cherche quelqu’un de courageux, qui ne craint pas, de briser le plafond d’verre, qui recouvre mes prunelles,
À l’intĂ©rieur, y’a tant Ă  voir.. Qu’il en tomberait amoureux. Ardemment, je brĂ»le chaque jour de l’impatience, de croiser ce soupirant.. celui lĂ  mĂȘme, qui devinera,
Au-delĂ  du corporel, Il m’avouera combien il m’aime. Par son regard impĂ©rieux, en saisissant la profondeur, de c’que ne peuvent voir les yeux.
Tard le soir, sans le sommeil, je vibre de l’utopie, d’une idylle accidentelle.. Une histoire vraie, atemporelle. De celles que l’on attend plus. Un amour en camaĂŻeux. Un imprĂ©vu.
Puis ensemble, rĂ©inventer la prophĂ©tie. Écrire un nouvel oracle ? Fuck une putain d’tragĂ©die, seulement moi auprĂšs de lui.. Du drame Ă  la comĂ©die
Personnifiant le miracle.
ThĂ©Ăątralisant la vie ✹
3 notes · View notes
needtowriteaf · 1 year ago
Text
Je crois qu’au fond, je n’aime pas que l’on aime.
L’idĂ©e de la rĂ©ciprocitĂ© m’ennuie mortellement. C’est mon trait toxique. Je ne me sens vivre que dans le dĂ©sespoir et la quĂȘte effrĂ©nĂ©e de l’inatteignable. Je prends du recul ce soir et je me revois. Courir sans but. Pourchasser en vain et sans relĂąche, ce qui ne veut pas de moi. DĂšs lors que l’autre me dĂ©sire, me cherche et me le verbalise, je me paralyse. EstomaquĂ©e d’abord, par le fait que je puisse susciter de l’intĂ©rĂȘt. Puis trĂšs vite, pĂ©trie de dĂ©goĂ»t et de mĂ©pris, je tourne les talons. Je m’en vais chercher Ă  nouveau quelqu’un pour me rejeter, me mal-aimer. 
Car moi, tout ce que je sais faire, c’est offrir. Alors je m’abandonne et je me donne, je m’ouvre, à qui veux bien le recevoir. 
À qui saura me faire remplir, à nouveau, mes pages blanches de lignes noires. 
4 notes · View notes