#Le sang des sauvages
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Transcript of the French dialogue in IWTV S2 Ep4 - "I Want You More Than Anything in the World"
Aftershow discussion:
Eglee: Qu’est-ce que tu penses faire ?... Remets tes miches dans ton bloomer, salope !
Claudia invites Madeleine to the show (I kept in the English here, for more fluidity):
Claudia: You sold me a dress. Dans ta boutique. Une soie lavande. Très chic.
Madeleine: Ouais, tu m’avais trop payée. Avec des billets froissés, des boucles d’oreille pleines de sang… Comme si elles avaient été arrachées des lobes.
Claudia: Pas le souvenir que ça t’ait gênée.
Madeleine: Ton corps était pas encore formé mais ton esprit déjà sophistiqué. Et puis tu souriais pas.
Claudia: Funny, you made no impression on me at all.
Madeleine: I liked you. What, you moved on from pickpocket? You’re clowning now?
Claudia: I’m an actress now.
Madeleine: Ah, okay. Théâtre des Vampires ? I’ve seen this show. A divertissement.
Claudia: Still dressing your windows for your German tourists?
Madeleine: Your French is still ugly, like your doll outfit.
Claudia: I agree. I just wouldn’t say it cause it���s rude and obvious.
Madeleine: … Merci !
"Je n’aime pas fenêtres quand fermées" song:
[Side note: in French this should in fact be "Je n’aime pas les fenêtres quand elles sont fermées", but let’s let this one slide… poetic licence or something]
Je n’aime pas fenêtres quand fermées
Le vent sauvage (est doux ?? – not sure about that one, the French accent is horrendous... Sorry...), je veux voler
Arcs-en-ciel, arbres et abeilles
Non, je n’aime pas fenêtres quand fermées
Elle n’aime pas fenêtres quand fermées
At the museum:
Guard: Monsieur, vous ne pouvez pas être…
Armand: Rest… Merci.
Guard: Qui êtes-vous ? Qui vous a autorisé… ?
[Side note for one of the terms in Claudia and Madeleine’s discussion, which was erroneously transcribed as "flag it out" in the subtitles:
At one point Madeleine says : Go bang, or go flagada, or go cold.
This is a French informal term that means "shattered, knackered, beat".]
[Side note number 2, because I’m a stickler for linguistics. During Louis and Lestat’s conversation on the bench, Louis asks Lestat to say "apple" in French. Lestat answers "la pomme", which is, in fact, not exactly the way a French speaker would answer. We’d just say "pomme", the way an English speaker would simply answer "apple" rather than "the apple".]
That's it for this fabulous episode! I doubt there'll be much French in the next one, but who knows! See ya next week, maybe!
Episode 2 here
Episode 3 here
#interview with the vampire#iwtv#iwtv season 2#french dialogue#amc iwtv#amc interview with the vampire#iwtv s2 spoilers
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Moi, la guerre, je l’ai faite, figurez-vous. Oui, on ne dirait pas en me voyant. Cet air de s’en foutre que j’affiche toujours du coin de mon œil bleu, les gens se disent en le découvrant que je dois être un fieffé malin, peut-être même un salaud, un abuseur, allez savoir.
Moi, je les emmerde tous. J’ai pas survécu à la mitraille, à la boue, aux Boches et aux rats pour subir leur sale gueule et baisser les yeux. Je les emmerde, je vous dis. Et dans des proportions que vous ne soupçonnez pas. Pas l’un d’eux ne trouvera grâce à mes yeux. Ni le bourgeois replet parti prier son Juif repenti à l’église le dimanche, ni le tchékiste resté à encenser son grand Staline dans une réunion de quartier. Les deux me font chier – et savez-vous pourquoi j’entretiens à leur endroit une haine parfaitement égalitaire ? Mais parce qu’ils sont jumeaux, sortis du même ventre flasque de la Révolution, de la même fente puante, matrice qui dégueule son trop plein d’humanité féroce, foetus aux dents acérées, dévoreurs de mamelle ! Boivent autant de sang que de lait, ces monstres absurdes. Des vraies dégueulasseries biologiques conçues pour anéantir le monde beau et sauvage qui ne les a pas vu venir.
Ces affreux-là, j’en ai croisé sur le front. Jamais en première ligne, trop couards pour ça. Toujours en retrait, juste ce qu’il faut. Se chiant dessus à la première déflagration, même lointaine, même ténue. Terrorisés à l’idée d’une baïonnette boche s’enfonçant dans leur sale bide tout gonflé de haricots mal cuits et de gaz diaboliques. Le rouge et le calotin unis dans la même pétoche minable, incapables de transcender leur peur de mammifère absurde, condamnés à baisser la tête, à lever les bras, à écarter leurs miches poisseuses de merde honteuse. Ah ils puaient ces deux-là, faut me croire. Dans les abris, on les laissait pas rentrer ces ordures. “Allez les gars, soyez pas salauds, allez. Faites une place... Je boirais bien la moitié d’un quart de soupe... Allez…” Des cafards, des magouilleurs, arrangeurs, tricoteurs. Des enculés de frais. “Va chier avec ton quart, sale rat !”, que je leur gueulais. “Quand il fallait monter l’échelle tout à l’heure, t’étais où, hein, mon salaud ?” Généralement, ils baissaient la tête ou mieux, ils se barraient. Partaient pleurnicher dans l’abri d’à-côté. Mendigoter un quignon ou une tige à de bonnes âmes qui ne les avaient pas vu s’affaler au signal de l’assaut. Les mêmes tous les deux ! Le rouge et le calotin. Tout pareillement conjoints dans la terreur, taillés pour survivre à tout, coûte que coûte, dussent-ils se faire cracher à la gueule pour l’éternité des temps, se faire maudir par les agonisants, ceux dont la tripe s’étalait tout autour et qui mettaient pourtant tant de temps à crever ! J’aurais jamais assez de toute ma vie pour les maudire, ces fils de salaud, ces petits rongeurs sans honneur, sans grandeur, sans rien !
Et allez ! Que croyez-vous ? Qu’on n’avait pas peur nous autres ? Qu’on ne pleurait pas en claquant des dents au milieu des éclairs qui hurlaient la mort ? Que l’on se prenait pour des Croisés ou pour des Jean-sans-Peur ? Tu parles ! Dans toute cette apocalypse, nous n’étions plus rien ! Et c’est bien à cause de cela qu’on se redressait et qu’on y allait. Parce que je vais vous dire, moi, l’idée de crever recroquevillé comme un cafard, ça m’a toujours été insupportable. Si je dois y passer, ce sera debout, nom de Dieu. À ma gauche, j’avais Lepault Gaston, un garçon gentil comme tout qui voulait entrer dans la banque. À ma droite, j’avais Lefeuvre Martial, fils de paysan, au travail depuis ses treize ans, père de quatre marmots à pas vingt-cinq. Un peu plus loin, il y avait notre lieutenant, un marquis avec un nom à rallonge incroyable, qu’on appelait Duguesclin pour faire court. Eh bien vous le croirez ou pas, mais on est sortis de la tranchée tous les quatre comme un seul homme et moins de deux minutes plus tard, j’étais le seul en vie, coincé dans un trou peu profond, avec un éclat boche calé dans la cuisse. Les autres étaient partis en poussière, pulvérisés par un obus fabriqué avec soin par de rondelettes bouffeuses de saucisse, quelque part du côté de Cologne.
Alors ne venez pas me faire chier avec mon regard inquisiteur. Il fera toujours moins mal que le shrapnel, tas de cons. Si je vous attrape du coin de l’œil... si je vous ajuste, pour tout dire, soyez heureux que ce ne soit pas entre deux rangées de barbelés avec, calé dans la molletière, le beau couteau de chasse que mon oncle Albert gardait depuis Sedan.
J.-M. M.
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“La sensualité est une fleur sauvage qui pousse dans mon jardin secret. Une silhouette lascive, une ombre légère qui danse nue sur le mur de mes tentations. Elle est moi et je suis elle et je ne peux vivre sans. Elle est mon essence, ma respiration, mon sang.„
~•~
“Sensuality is a wild flower growing in my secret garden. A lascivious silhouette, a light shadow that dances naked on the wall of my temptations. She is me and i am her and i can't live without her. She is my essence, my breath, my blood.„
~•~
— Fred Leforgeur-Baudelaire « A thousand nights and one moon » | Voluptuous Confidences • « Mille nuits et une lune » | Confidences voluptuaires • An "IS" book | Un livre "IS" •
|Posted for Art Signatures|
#allrightsreserved #droitsdauteur #LBeditionsLB #fredleforgeurbaudelairepoetry
Artwork : Rimel Neffati
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Les Fléaux - vampires
TRANSMISSION ‧₊˚ Créatures de la nuit, les vampires sont assoiffés de sang — aucun ne saurait remonter à l'origine de ce fléau. Sortilège vengeur ou pacte avec l'au-delà, aujourd'hui les maudit·e·s transmettent leur nature monstrueuse par morsure mortelle. Aux portes d'une agonie certaine, alors que l'humain·e a été totalement vidé·e de son sang, iel doit boire celui de sa·on créateur·rice pour espérer renaître du déclin. CARACTÉRISTIQUES ‧₊˚ Si le temps s'est figé sur leurs traits cadavériques et n'a plus d'effet sur l'organisme, il leur faut se nourrir de sang humain et/ou animal pour conserver leur enveloppe charnelle. Ces prédateur·rice·s aux crocs acérés et rétractables sont doté·e·s d'une vision nocturne et diurne décuplée. Leur instinct est tel celui d'une bête sauvage, attiré·e·s par l'odeur du sang et sensibles aux pulsations du cœur, il leur est difficile d'y résister. Autrefois tué·e·s lorsqu'iels s'exposaient aux rayons du soleil, il est désormais possible d'y survivre, grâce à un artéfact. RELATION DE CLAN ‧₊˚ Les vampires évoluent le plus souvent au sein d'un clan, une famille fondée par le·a premier·ère créateur·rice et celleux qu'iel a transformé·e·s. Il arrive cependant que certain·e·s soient abandonné·e·s, mais rares sont celleux qui survivent assez longtemps sans un clan. S'il existe des liens inextricables entre les familles, nombreuses sont celles qui nourrissent des rivalités difficiles à apaiser. Chaque clan tisse des rapports étroits avec un·e oracle de sang, lui offrant longévité et force en échange d'un artéfact qu'iel confectionne avec son sang. Cet artéfact — une boucle d'oreille identique pour tous les membres d'un clan — permet aux vampires de s'exposer à la lumière du jour sans en subir les conséquences. RELATIONS AVEC LA COMMUNAUTÉ MAGIQUE ‧₊˚ S'iels suscitent autant d'attrait qu'iels terrifient parfois, nul·le ne remet en doute l'aura séduisante et mystérieuse les entourant. Le venin contenu dans leur salive permet de refermer leur morsure, mais gare à celleux qui en abusent : elle est jouissive et addictive tant pour le·a vampire que pour le·a mordu·e. Les rapports sont tendus et parfois caducs avec le gouvernement.
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C'est ainsi que je me suis retrouvé parmi les rapetisseurs de monde, les postmodernes, les transhumanistes, les mondialistes, les globalistes, les journalistes, les technologistes, les algorithmés du bulbe, les scientistes, les socialistes, les progressistes, les transexualistes, les climatistes, les covidiotistes, les antiracistes, les antifascistes, les attestationistes, les confinistes, les vaccinistes, les enfermistes, les cul-erre-codistes, les maquinnesaitistes, les phoquechèqueuristes… je n'exigeais pas grand-chose et j'étais prêt à en trouver encore moins. Des barbares depuis des temps immémoriaux sont devenus encore plus barbares par la diligence, la science et même la religion, profondément inaccessibles à toute transcendance, abîmés jusqu'à la moelle à tous les degrés de l'exagération et de l'insuffisance, ternes et inharmonieux, je ne connais pas de peuple plus divisé en lui-même que les occidentés, vous y voyez des ingénieurs, des avocats, des artisans, des chefs d’entreprise, des financiers, des docteurs, des influenceurs, des journalistes, des écrivains, des maîtres et des esclaves, des jeunes et des anciens, mais pas d'hommes - n'est-ce pas comme un champ de bataille où les mains et les bras et tous les autres membres sont démembrés en tas, tandis que le sang de la vie s'écoule dans le sable ?
Chacun a droit à son écran, direz-vous, et je le dis aussi. Seulement, chacun doit être ce qu'il est, avec de l'amour, il doit être ce qu'il est, car c'est ainsi qu'un esprit vit dans ses actes, et s'il est poussé dans une profession où l'esprit ne peut vivre, qu'il la repousse avec mépris et qu'il apprenne à lire, à écrire, à dessiner, à composer, à labourer la terre, à pêcher, à chasser, à se battre ! Mais les occidentés se contentent du néant de la vie, et c'est pour cela qu'il y a tant de travail bâclé chez eux et si peu d'activités libres et agréables. Pourtant, cela pourrait être le travail de l'homme, s'il n'était pas si dépourvu de sentiment pour toute la beauté de la vie, si seulement la malédiction de la pseudo-culture ne pesait pas partout sur ce peuple éclaté.
Les vertus des anciens ne sont que des vices éclatants, comme l'a dit une mauvaise langue, je ne sais plus laquelle, et pourtant leurs vices eux-mêmes sont des vertus, car ils ne sont pas des vices ; un reste de l'esprit d'enfance et de beauté vivait encore parmi eux, et de tout ce qu'ils faisaient, rien n'était fait sans âme. Mais les vertus des occidentés sont un mal éclatant, rien de plus que la peur de l'homme, de la femme, de l’enfant, des efforts serviles arrachés au cœur stérile, et qui laissent sans esprit l'homme qui, gâté par la sainte harmonie des natures plus nobles, ne peut supporter les sursauts de la discorde qui crie dans tout l'ordre mort de ces hommes.
Je vous le dis: il n'y a rien de saint qui ne soit profané, qui ne soit dégradé dans ce peuple qui a perdu le rapport à son origine, même les sauvages, ces barbares calculateurs les poursuivent comme on applique un calcul, et il ne peut en être autrement, car là où un vice de l'homme s’est une fois formé, là il sert son but, là il cherche son profit, il est jaloux de ses profits, il n'est plus emporté par l'enthousiasme, à Dieu ne plaise ! et quand il fête, quand il aime, quand il prie, et même quand arrive la belle fête du printemps, quand le temps de la réconciliation du monde dissout toutes les inquiétudes et fait naître l'innocence dans un cœur coupable, lorsque, enivré par les chauds rayons du soleil, l'esclave oublie joyeusement ses chaînes et, apaisé par l'air divinement vivifié, les ennemis de l'homme sont aussi paisibles que les hommes, paisibles comme des enfants - quand même les chenilles poussent des ailes et les abeilles pullulent, l’occidenté,
l’occidenté, lui, reste confiné à sa profession, à son divertissement. Il ne se préoccupe guère du temps qu'il fait !
Mais c'est toi qui jugeras, sainte nature ! Car s'ils étaient humbles, ces hommes, s’ils ne se faisaient pas la loi pour le pire d'entre eux !
s'ils ne dénigraient pas ce qu'ils ne sont pas, et pourtant qu'ils dénigrent, s'ils ne se moquaient pas de Dieu, des dieux anciens!
Ou bien n'est-ce pas le divin que vous, occidentés, raillez et appelez sans âme ? L'air que vous buvez n'est-il pas l'air que vous buvez ? ne vaut-il pas mieux que vos bavardages ? que vous tous nourrissez, hommes astucieux ? Les sources de la terre et la rosée du matin rafraîchissent votre bosquet ; pourriez-vous faire cela ? Vous pouvez tuer, mais vous ne pouvez pas donner la vie, non pas sans l'amour, qui ne vient pas de toi, que tu n'as pas inventé. Tu t'inquiètes, tu fais des projets pour échapper au destin, et tu ne comprends pas que ton enfantine technique n'est d'aucun secours ; pendant ce temps, les étoiles se meuvent inoffensives au-dessus de toi.
Vous dégradez, vous détruisez la nature patiente là où elle vous tolère, et pourtant elle vit dans une jeunesse infinie, et tu ne peux pas bannir son automne et son printemps, vous ne gâtez pas son éther.
Ô elle doit être divine, car tu peux détruire et pourtant elle ne vieillit pas, elle ne vieillit pas, et malgré toi le beau reste beau.
C'est aussi un déchirement quand on voit vos artistes, et tous ceux qui respectent encore le génie, qui aiment le beau et le cultivent. Les bonnes âmes ! Elles vivent dans le monde comme des étrangers dans leur propre maison, elles sont comme le patient et souffrant Ulysse lorsqu'il s'asseyait à sa porte déguisé en mendiant, tandis que les prétendants éhontés clamaient dans la salle et demandaient : Qui nous a apporté le vagabond ?
Pleines d'amour, d'esprit et d'espoir, ses jeunes Muses grandissent pour le peuple disparate des occidentés ; on les revoit sept ans plus tard et ils errent comme des ombres, silencieux et froids. Ils sont comme la terre que l'ennemi sème avec du sel pour qu'il ne pousse jamais un brin d'herbe ; et quand ils parlent, malheur à celui qui les comprend !
Qui ne voit, dans leur titanesque projet comme dans leurs technologies protéiformes, la bataille, le combat désespéré que leur esprit troublé livre aux barbares contre les barbares auxquels il a affaire.
Tout ce qui existe sur terre est imparfait - c'est la vieille chanson des occidentés. Si quelqu'un pouvait dire une fois à ces âmes perdues que tout n'est si imparfait chez eux parce qu'ils ne laissent rien de pur sans être corrompu, rien de saint n'est épargné par leurs mains grossières et leur esprit grossier, que rien ne prospère parmi eux parce qu'ils ne respectent pas la racine, le germe de l'épanouissement, l’origine divine, que la vie parmi eux est rassise, lourde de soucis et pleine de discordes froides et muettes, parce qu'ils méprisent le génie de l'homme qui apporte la force et la noblesse dans les actes humains, la sérénité dans la souffrance, l'amour et la fraternité dans les villes et les maisons..
C'est aussi pour cela qu'ils ont si peur de la mort et qu'ils subissent, au nom de leur vie en coquille, toutes les disgrâces, parce qu'ils ne connaissent rien de plus élevé que l'œuvre bâclée qu'ils se sont donnée.
Là où un peuple aime le beau, où il honore le génie de ses artistes, là où l'esprit commun flotte comme l'air de la vie, là l'esprit timide s'ouvre, la suffisance se dissout, et tous les cœurs sont pieux et grands, et l'enthousiasme donne naissance à des héros. La patrie de tous les hommes est dans la langue, et l'étranger lui-même peut s'y attarder avec plaisir. Mais là où la nature divine et ses artistes sont ainsi insultés, là le plus beau plaisir de la vie est écarté et toute autre étoile est meilleure que la terre. Là, les hommes deviennent de plus en plus stériles, de plus en plus désolés, de plus en plus dégénérés alors qu'ils sont tous nés beaux ; la servilité s'accroît, et avec elle l'impudence, l'ivresse s'accroît avec les soucis, et l'abondance, la faim et la crainte de la famine ; la bénédiction de chaque année devient une malédiction, et tous les dieux s'enfuient.
Et malheur à l'étranger qui erre par amour et arrive chez un tel peuple, et malheur trois fois à celui qui arrive chez un tel peuple comme je l'ai fait, poussé par une grande joie comme je l'ai fait, ou poussé par un grand chagrin, cela revient au même ! Assez ! tu me connais, lecteur, et tu le prendras bien, car j'ai parlé en ton nom.
Je parlais aussi pour tous ceux qui sont dans ce pays et qui souffrent comme j'ai souffert.
(Avec Hölderlin au XXIe siècle)
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Language Day so here's another french prompt. Still abstract. Thats how I write in French 😅
Findekáno à Alqualondë:
Et ce n'est peut être qu'à ce moment, comme suspendu entre deux souffles qu'il comprend. Que l'amour est brutal dans sa splendeur, qu'il détruit et reconstruit, que la sagesse s'éclipse face à l'immensité de l'émotion portée comme une flamme à bout de bras, bout de souffle et qui perdure même sous la pluie; cette flamme qui même si elle vacille, jamais ne s'éteint.
Il tient debout, frappé par l'horreur de sa conviction que jamais plus rien ne pourra venir freiner cet élan, qu'après tout il se doit d'être vivant, si cruellement vivant et sentir son cœur battre à tout rompre sous le martelement de son envie, la dictature de sa candeur face à une peur de ne plus être en la compagnie de l'être aimé.
L'épée est légère, son éclat létale, le cri presque sauvage. Findekáno regarde le Teleri s'effondrer et prie pour son âme, pour son destin, pour l'horreur de son amour aussi écarlate que le sang glissant du métal brûlant sous les torches, aussi vibrante que la chevelure de Maitimo.
Alors Findekáno s'élance de nouveau et tue, et tue encore, et lui même, par amour, par crainte, par tout ce qu'il façonne et ruine les hommes.
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Certains groupes hostiles qui occupent la France engendrent des coûts sociaux connus depuis plusieurs décennies. Au milieu des ruines, la fidélité à ce que l'on est sera d'autant plus méritoire et les soins apportés aux détails de la vie quotidienne deviendront des victoires sur la fatalité, sur les sauvages, sur la laideur. Elle est à la fois le but et le moyen d'y arriver : la Beauté. Première Partie. La prédation d'un groupe sur un territoire.
Quand le Droit du Sang profite du Droit du Sol
Les mots ont un sens
Le récit. Qui va dire l'Histoire ?
Le rôle des femmes dans "les violences faites aux hommes"
Exercice : dire du bien de la racaille.
Seconde Partie. Ce qu'il reste de notre bourgeoisie locale.
Bernhard Roetzel
Entretien avec Pierre de Brague
Quelques détails matériels de la culture bourgeoise Fin. La racaille face à elle-même c'est le destin des piranhas.
#Erfm#Éloquence du Vulgaire#Egaliteetreconciliation.fr#Alain Soral#Félix Niesche#Pierre de Brague#Proudhon#Sorel#Armani Casa#France#Tradition#Ardisson#Bernhard Roetzel#Gien#Augustin
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Monstres
Il n’était jamais bon de se promener seul dans une forêt. Après quelques kilomètres, Johannes regretta d’avoir refusé une assistance. Il regarda les arbres à l’apparence humaine pendant que son chariot avançait. En bon marchand colporteur, il ne transportait pas de réelle valeur si ce n’est quelques dentelles ou tissus venu de France. Toutefois, il craignit une attaque de bandits, malandrins ou voleurs de grand-chemin qui n’auraient aucune pitié pour sa vie.
Mais son inquiétude allait surtout sur les légendes que la forêt, celle qu’il traversait actuellement, regorgeait. En effet, nombreux furent ceux qui prétendaient avoir rencontré un monstre, une bête au regard noir et à la forme d’un loup. D’autres parlèrent de farfadets, trolls malveillants qui s’amuseraient avec les visiteurs perdus. Et puis, il y avait les histoires concernant des disparus. Chaque village autours du bois comptait au moins une personne qui n’est jamais revenu de la forêt.
Il aurait pu faire le tour. Seulement, afin de gagner deux bonnes journées, le marchand voulu traverser cet endroit maudit. Son cheval avança avec une certaine nervosité. Un léger brouillard imposait une ambiance glaciale pendant que quelques oiseaux criaient. Un coucou par-ci, quelques corbeaux par-là. Le vent balançait les cimes des arbres provoquant un sifflement inquiétant. Parfois, Johannes tournait la tête au craquement d’une branche ou au bruissement d’un buisson provoqué par un animal sauvage.
Le cheval n’avait qu’à suivre la route tracée. Cependant, après quelques heures, il s’arrêta brusquement. Son hennissement alerta le commerçant. Dès lors, il se leva sans quitter le chariot, il serra un bâton long et attendit. La peur faisait gargouiller son ventre. Ses tympans battaient son cœur dans un désagréable fracas.
Avance, mon ami, avance, je t’en prie, murmura-t-il afin de ne pas réveiller de monstre.
Mais il n’obtint du cheval qu’un énième hennissement. Il demeura debout, les jambes tremblantes. Il réalisa qu’il n’entendait aucun autre son en dehors de sa respiration, et de celle de son cheval. Il tourna la tête, cherchant à voir à travers la brume. En fait, il espérait la venue de quelque-chose qui puisse le rassurer, même un monstre. Car le silence absolu était la pire des angoisses.
Soudain, un hurlement surgit des profondeurs de la forêt. Le cheval se cabra avant de galoper comme un forcené, provoquant en même temps, la chute de Johannes hors du chariot. Lorsqu’il se releva, il ne put que constater son bien déjà trop loin pour le rattraper. Mais sans attendre, il se mit à courir espérant retrouver son cheval le plus tôt possible.
Il courut au milieu des branches. Un bruit fort et rapide sembla approcher comme un monstre en train de pourchasser sa proie. Il continua de courir sans se retourner. Le froid de la brume giflait ses joues contrastant avec son sang qui bouillait en lui. Il courut pour finalement arriver dans une clairière.
Essoufflé, fatigué, il se pencha pour reprendre une respiration normale. En entendant des rires, il leva la tête et découvrit un lac peu profond et pas très grand. Au bord, sept jeunes femmes s’amusaient de sa présence tout en lavant du linge blanc. Elles se ressemblaient comme des sœurs, la peau blanche comme le lait. Leur longue chevelure rousse flamboyait telle une torche allumée. Johannes se sentit gêné de se retrouver avec d’aussi belles femmes, dont les robes blanches trempées ne cachaient rien de leur corps désirables.
Qui es-tu, jeune imprudent ? demanda celle qui semblait être la plus vieille.
Je me nomme Johannes Tischler. Je suis un marchand perdu en ces lieux. N’auriez-vous pas vu passer mon cheval tirant un chariot, par hasard ?
Non, répondit-elle. Mais il ne doit pas être bien loin. Si tu veux nous t’aiderons à le chercher plus tard. Mais en attendant, tu pourrais nous aider à frapper ce linge.
Le marchand hésita un instant. « Si monstre il y a, il ne peut attaquer quand nous sommes plusieurs » pensa-t-il. Dès lors, il retira ses bottes et entra dans une eau froide. Une des jeunes femmes tendit un battoir qu’il attrapa. Deux autres s’écartèrent pour lui laisser une place. Il prit un drap et commença à le frapper sous les sourires des lavandières.
Parfois, elles discutaient, murmuraient entre elles tout en regardant Johannes. Il avait l’impression qu’elles n’avaient jamais vue d’homme avant lui. Il battait le linge avec difficulté. Et une fois terminé, une laveuse l’aidait à plier correctement les draps pour les faire sécher. Il avait du mal à empêcher ses yeux d’admirer les formes généreuses de ses coéquipières du moment. Le téton de leurs seins ressortant de sous la robe trempé, Les pubis collant au tissu. Il détourna le regard, dès que l’une d’elle se penchait trop, lorsqu’elle était à genoux, galbant ainsi ses fesses rosies par les reflets du soleil. Il ne s’était pas rendu compte que la brume ne recouvrât pas la mare.
Enfin lorsque le linge fut propre, il retourna au bord pour remettre ses chausses et attendit qu’elles sortissent à leur tour. Le soleil commença à décliner. La plus ancienne s’approcha. Il remarqua ses jolis yeux noirs et son nez fin. Il baissa rapidement les yeux, admirant au passage qu’elle avait plus de poitrine que les autres.
Il se fait tard, je te propose l’hospitalité pour te remercier de ton aide, annonça-t-elle.
Soulagé de ne pas à traverser la forêt en pleine nuit, Johannes accepta. Dès lors, il suivit les sept jeunes femmes sur un sentier qui l’éloignait de la route principale. Sur leur passage, les oiseaux ne chantaient pas, le brouillard se dispersait et un silence immense régnait.
Elles marchèrent sans prononcer une seule parole. Par moment, elles regardaient Johannes, lui conseillant de faire attention à une racine au sol ou aux ronces sur le côté. Elles marchèrent tout en portant leurs paniers de linge. Les arbres étaient si proches les uns des autres que Johannes n’imaginait pas une chaumière dans un endroit pareil. Il suivit les femmes et vit enfin une cabane.
Elle parut grande, cependant il fut surpris qu’elles continuassent de marcher, se dirigeant vers une caverne. Le colporteur aurait voulu demander si la maison en bois était leur domicile. Mais invité par deux des rouquines, il se contenta de les accompagner. Il sentit leurs mains presser ses bras et ses hanches. Décidément, il faisait un grand effet auprès d’elles. Il pénétra dans la grotte. Elle était immense, éclairée par une multitude de bougies. Toutefois, une odeur nauséabonde empoisonnait l’atmosphère.
Viens, nous avons retrouvé ton cheval, annonça une des femmes.
Etonné, Johannes s’enfonça dans la grotte. Comment son cheval pouvait être ici ? Et comment pouvait-elle le savoir alors qu’il ne les a jamais quittées ? Il marcha toujours encadré par deux jeunes femmes. Leurs doigts devenaient de plus en plus entreprenants, et déjà, il sentit leurs caresses de plus en plus sensuelles. La forte odeur putride se fit de plus en plus forte.
Tout-à-coup, le marchand fut saisi d’effroi. C’était une vision d’horreur que de voir un monceau de cadavres. Il y avait des animaux en grande quantité, à moitié putréfiés, des parties dévorées et décharnées, des squelettes attendant de blanchir. Il y avait des chiens, des loups, des chats, des renards, des chevreuils et des cerfs, des lapins, et par-dessus, les restes d’un cheval noir copie exacte du sien, s’il était encore entier. L’animal avait la gorge arraché et exhibait ses côtés encore ensanglantées.
Johannes n’eut pas le temps de crier quand il sentit des pointes enfoncer son ventre. Les doigts de ses hôtesses venaient de se transformer en griffes acérées. Leurs visages n’avaient plus rien d’humain. Elles hurlèrent tout en se jetant sur le pauvre homme. Elles le dépecèrent, arrachant sa viande avec une telle monstruosité. Le sang coula le long de leur menton pendant qu’elles mangeaient sa chair. Et dès que les dames de la forêt se sentirent rassasiées, elles jetèrent les restes parmi le tas de cadavres d’animaux, avant de s’endormir repues et comblées.
Ales@r60 – août 2023
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.../...Les gens bienheureux!...Tout à coup dans l'espace, si haut qu'il semble aller lentement, un grand vol en forme de triangle arrive, plane et passe. Où vont-ils? Qui sont-ils? Comme ils sont loin du sol! Les pigeons, le bec droit, poussent un cri de flûte qui brise les soupirs de leur col redressé, et sautent dans le vide avec une culbute. Les dindons d'une voix tremblotante ont gloussé. Les poules picorant ont relevé la tête, le coq, droit sur l'ergot, les deux ailes pendant, clignant de l'oeil en l'air et secouant sa crête, vers les hauts pèlerins pousse un appel strident. Qu'avez-vous bourgeois? Soyez donc calmes, pourquoi appeler, sot? Ils n'entendront pas. Et d'ailleurs, eux qui vont vers le pays des palmes, crois-tu que ton fumier ait pour eux des appas? Regardez-les passer! eux ce sont les sauvages. Ils vont où leur désir le veut, par dessus monts, et bois et mers, et vents, et loin des esclavages. L'air qu'ils boivent ferait éclater vos poumons. regardez-les! avant d'atteindre sa chimère, plus d'un, l'aile rompue et du sang plein les yeux, mourra. ces pauvres gens ont aussi femme et mère, et savent les aimer aussi bien que vous, mieux; Pour choyer cette femme et nourrir cette mère, ils pouvaient devenir volaille comme vous. Mais ils sont avant tout des fils de la chimère, des assoiffés d'azur, des poètes, des fous. Ils sont maigres, meurtris, las, harassés. Qu'importe! Là-haut chante pour eux un mystère profond. A l'haleine du vent inconnu qui les porte ils ont ouvert sans peur leurs deux ailes; ils vont. La bise contre leur poitrail siffle avec rage. L'averse les inonde et pèse sur leur dos. Eux, dévorent l'abîme et chevauchent l'orage. Ils vont, loin de la terre au-dessus des badauds. Ils vont, par l'étendue ample, rois de l'espace. Là-bas ils trouveront de l'amour, du nouveau. Là-bas un bon soleil chauffera leur carcasse et fera se gonfler leur coeur et leur cerveau. Là-bas, c'est le pays de l'étrange et du rêve, c'est l'horizon perdu par delà les sommets, c'est le bleu paradis, c'est la lointaine grève où votre espoir banal n'abordera jamais. Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante! rien de vous ne pourra monter aussi eux qu'eux. Et le peu qui viendra d'eux à vous, c'est leur fiente. Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux." extrait de: "Les oiseaux de passage" Jean Richepin- Editions L'amourier-
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Mon amant Avec ce corps nu sans pudeur Solide sur ses pieds Debout comme la mort Des lignes saccadées Obliques, soulignent Les contours nets De son corps insoumis Mon amant Venu des peuples anciens On dirait Qu’au fond de ses yeux Un Tatar attend en embuscade un cavalier On dirait Un barbare aux dents éclatantes Qui convoite le sang chaud du gibier Mon amant Il s’impose comme la nature Imparable Avec ma défaite Il proclame La loi absolue du pouvoir Il est libre, sauvage Comme une pulsion de vie Au fin fond d’une île déserte Il prend un lambeau de la tente de Madjǔn* Pour nettoyer ses chaussures De la poussière des rues Mon amant Il me semble inconnu Immémorial Comme un dieu dans un temple du Népal C’est un homme des siècles passés Rappelant les beautés nobles Il est Comme l’odeur d’un enfant Qui réveille sans cesse Des souvenirs d’innocence Il est comme la joie d’une chanson populaire Sincère et brutale Il aime simplement Les grains de vie Les grains de terre Les chagrins des gens Les chagrins purs Il aime simplement Les allées des jardins du village Un arbre Un bol de glace Le fil du linge Mon amant Est un homme simple Dans un pays de malédictions et de merveilles Un homme simple Que j’ai caché dans la forêt de ma poitrine Comme le dernier signe d’une croyance fabuleuse Forough Farrokhzȃd, Une autre naissance
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« Recluse dans la ville, elle a réfléchi à la faune sauvage ou non, à la vie nue, pleine de remue-ménage, d'affolement et de muscles qu'elle mène, de goût de sang ou de pousses fraîches, de courses de futaie en futaie, de fourrure hérissée dans le vent. »
— Phœbe Hadjimarkos Clarke, Aliène, 2023
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Quelques phrases intéressantes du livre saint des Juifs, le Talmud :
Sanhédrin 59a : « Tuer un goy (un goy est toute personne qui n'est pas juive) est comme tuer un animal sauvage. »
Baba necia 114, 6 : « Les Juifs sont des êtres humains, et les autres nations du monde ne sont pas des hommes, mais des bêtes. »
Aboda zara 26b : « même le meilleur des goyim devrait être tué. »
Nidrasch Talpioth, p. 225-1 : "Jéhovah a créé les non-Juifs sous forme humaine afin que les Juifs n'aient pas à utiliser les services d'animaux. c’est pourquoi les Gentils sont des animaux à forme humaine qui sont condamnés à servir les Juifs jour et nuit."
Yebhamoth 11b : « les rapports sexuels avec une fille sont autorisés si la fille a 3 ans. »
Schabouth hag 6d : « Les Juifs peuvent faire de fausses promesses comme excuses. »
Hikkoth akum x1 : "Ne sauvez pas les goyim en cas de danger ou de mort. ne montrez aucune pitié aux goyim."
Choschen hamm 266, 1 : "Un Juif peut avoir tout ce qu'il trouve si cela appartient à Akum (goyim). Celui qui restitue la propriété (goyim) pèche contre la loi, augmentant ainsi le pouvoir des contrevenants."
Szaaloth-utszabot, le livre de jore dia 17 : « un Juif peut et doit jurer de mentir lorsque les goyim demandent s'il y a quelque chose contre eux dans nos livres. »
Siméon Haddarsen, fol. 56-d : « Quand le Messie viendra, chaque Juif aura 2800 esclaves. »
Tosefta aboda zara b5 : « si un goy tue un goy ou un juif, il doit en répondre, mais si un juif tue un goy, il n'a aucune responsabilité. »
Schulchan aruch, choszen hamiszpat 388 : « Tous les biens des autres nations appartiennent à la nation juive, qui a donc le droit de jouir de tout ».
Seph. jp., 92, 1 : « Dieu a donné aux Juifs le pouvoir sur les biens et le sang de toutes les nations. »
Schulchan aruch, choszen hamiszpat 156 : "Si un goy doit de l'argent à un juif, un autre juif peut aller voir le goy, lui promettre de l'argent et le tromper. De cette façon, le goy fera faillite et le premier juif prendra possession de ses biens conformément à la loi."
Schulchan Aruch, Johre Deah, 122 : « Il est interdit à un Juif de boire du vin dans un verre touché par un goy, car son contact pourrait rendre le vin impur. »
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J'essaie de pas manger toutes les amandes au caramel pour pouvoir les donner aux Fair Folks. Alors que j'ai déjà donné une bougie en cire d'abeille, de la mie de pain, du tabac, une abeille morte, des pommes, des pommes sauvages, de l'encens, un petit tiers de tous mes pique nique, des petites prunes je crois des mirabelles (une tuerie soit dit en passant), de l'eau, un peu de café, un peu de vin, quelques cheveux, de la sueur, du sang évidemment du sang, non pas des larmes, et tout ça a été déposé sur environ 493726 spots différents, puis surtout-surtout ma FERVEUR. Enfin bon allez je laisse des amandes grillées au caramel 😭
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À la fin des années 1990, après s’être exclusivement consacrés au bronzage sur les plages, ils commencèrent à penser – ou plus probablement quelqu’un pensa pour eux – qu’il serait bon de diversifier leurs activités, de se rapprocher de la nature et de s’intéresser aux cultures indigènes et ils décidèrent de partir en quête de l’authenticité que nous étions bien sûr tout disposés à leur vendre. Ils se mirent donc à arpenter en masse les chemins de randonnée, troquant avantageusement leurs coups de soleil, piqûres d’oursins et hydrocutions pour des ampoules, des morsures de punaises de lit, des entorses et des chutes mortelles au fond de ravins oubliés.
Ils exigèrent de manger local. D’écouter de la musique locale. Ils tenaient absolument à ce que leurs vacances aient du sens.
Nos avant et arrière-saisons, jusqu’ici épargnées, virent débarquer des troupes de retraités lubriques, de sportifs de l’extrême et de jeunes actifs que ne contraignait pas encore le calendrier scolaire.
J’ai peine à croire que nous nous en soyons réjouis. Eussions-nous été plus perspicaces, nous les aurions soigneusement cantonnés en masse sur le littoral, du 1er juillet au 31 août exclusivement, dans des campings ou des hôtels cinq étoiles selon leurs revenus, en leur interdisant de s’éloigner de la mer et d’entretenir avec nous d’autres relations que commerciales ou sexuelles, ce qui, pour peu qu’ils disposent de supermarchés, de restaurants et de boîtes de nuit à proximité, ne leur serait de toute façon jamais venu à l’esprit. Mais nous ne savions pas alors qu’il n’existe rien de tel qu’un tourisme intelligent ou durable et qu’il ne fallait pas craindre d’en tirer toutes les conséquences.
(Jérôme Ferrari, Nord sentinelle)
Très beau texte aigü et nuancé qui régalera le lecteur curieux d’en apprendre un bout sur ce qu’on appelle, un peu pompeusement, "l’âme Corse", (en y incluant donc les Corses eux-mêmes puisqu’ils sont les premiers concernés…) J’y ai reconnu mon île natale, celle de mon adolescence, rude, sauvage et sophistiquée, sang pour sens pur prisuttu, j’y ai perçu la Corse d’aujourd’hui, enfin ce qu’il en reste… (je ne me remets toujours pas d’avoir vu la majorité de la population bastiaise affublée d’une guenille faciale, je n’aurais jamais cru cela possible…)
Bref, Jerôme Ferrari écrit bien, il écrit juste, il essaie de coller au plus près de la vérité qui, nul ne peut l’ignorer désormais, a la structure d’une fiction…
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9 AVRIL JOURNÉE MONDIALE DE LA LICORNE
La fascination pour cet animal mythique, issu d'un univers invisible, n'est pas nouvelle. Mais que notre société matérialiste et athée lui consacre une journée mondiale est surprenant. Peut-on y voir un désir de merveilleux, de magie, voire une aspiration au spirituel ? Pline l'Ancien, dans son "Histoire naturelle", décrit la licorne arborant une unique corne noire de deux coudées de long au milieu du front, insistant sur le fait qu'elle ne pouvait être capturée vivante. Des figures telles qu'Hérodote, Élien et Aristote ont également mentionné cet animal, sans oublier l'historien grec Ctésias (Ve-IVe siècle av. J.-C.) qui, dans ses écrits sur l'Inde, évoquait l'existence d'un animal sauvage semblable à un cheval, avec une corne frontale aux propriétés thérapeutiques remarquables, affirmant que boire dans cette corne garantissait une immunité contre les maladies et les poisons, un concept repris dans l'univers de "Harry Potter" où Voldemort consomme du sang de licorne pour survivre. La licorne, convoité pour ses vertus médicinales légendaires, ne pouvant être approchée que par une vierge ; les chasseurs laissent une jeune fille vierge seule au milieu d'une clairière, se cachent non loin et, quand l'animal découvre la jeune fille, s'approche d'elle, pose sa tête sur son giron et s'endort, ils se précipitent sur lui pour s'en saisir. Certains voient dans cette scène de chasse à la licorne une allusion à l'arrestation de Jésus-Christ et à sa Passion. La licorne est pour la religion chrétienne un symbole de pureté et de chasteté, sa corne unique, symbole de puissance représenterait l'incarnation du Verbe de Dieu dans le sein de la Vierge. Aujourd'hui la licorne représente l'extraordinaire et l'exclusivité ; depuis les années 1970 elle est aussi emblématique du mouvement LGBT pour son association avec l'arc-en-ciel, symbole de diversité repris par le drapeau LGBT. Par extension, le terme "licorne" désigne maintenant des entreprises de la Silicon Valley valant plus d'un milliard de dollars, des sportifs aux talents uniques ou des journalistes polyvalents. Peut être que cette appellation souligne la capacité à embrasser le fantastique, à suspendre notre incrédulité et à rechercher au-delà des preuves tangibles, symbolisant ainsi un refuge rassurant, un regret de l'innocence perdue et une aspiration vers un imaginaire éthéré et insaisissable. Quoiqu'il en soit emportons la licorne cette nuit dans notre coeur et nos pensées... nos rêves n'en seront que plus lumineux et guérisseurs. Image : La tapisserie de la Dame à la licorne au musée de CLuny
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Colères, immondes colères Je suis consumée de l’intérieur d’un feu invisible la fumée que dégage mon âme est encore plus nocive mes yeux sont vifs et révulsés je cherche des proies à lécher à mordre et à tuer je mets à exécution les scènes d’un porno hardcore visionnées pendant mon enfance devenu mon film préféré avec le temps il y a quelque chose qui me chagrine ça me donne des envies de meurtre encore et encore et quand je tue ça me rend liquide à l’intérieur je retrouve un peu de sensation et un peu d’humanité
Malgré ton nouveau goût pour la foi, je le répète : Merde ou Mort à Dieu
Elle marche la noirceur Tombe dans les pommes Comme la tête qui tombe Sous la sainte guillotine C'est un coup de grâce Rage en cage frénétique Plus fort que ta panique Ce n'est pas de la grâce Ô vierge gracieuse et folle C'est le coup de la colère
Je vois des armes partout. C’est obsessionnel. Une bouteille, un skateboard, des ongles, une voiture. Je suis certaine que tout a été créé pour te casser la gueule.
Avec rage je m’engage dans ce gros virage de ravagées Je me détend, sage, au rivage de tes pensées Toujours à la marge J’ai le cœur en cage Et l’âme endiablée Ils s’attaquent aux plus faibles Sans savoir qu’il y a plus fous Nos gangs feront des flammes un flou artistique et sauvage Nous militons pour la liberté Les enfants Et les femmes en fleur Ils finiront en flaques de sang Joli breuvage de dents cassées (rage)
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