#Le Galet Plage
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Marseillan-Plage.
Camping du Galet.
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youtube
https://www.youtube.com/watch?v=qoBqReuFvi8
#youtube#La mer sans arrêt roulait ses galets Les cheveux défaits ils se regardaient Dans l'odeur des pins du sable et du thym Qui baignait la plage
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La balade du jour aux Calanques de Cassis (Provence-Alpes-Côte d'Azur)
#au-jardin-de-mon-coeur#my photo
Les calanques de Marseille
Le massif des Calanques est une merveille de la nature nichée entre Marseille et Cassis. Ce paysage exceptionnel et unique est un incontournable à Marseille ! En effet, entre plages de galets et de sable fin, petites criques et eau turquoise, cet écrin de biodiversité a tout d’une carte postale ! C’est l’endroit parfait pour prendre le soleil, explorer les fonds marins, ou encore s’adonner à quelques activités nautiques comme le kayak.
Que vous souhaitiez randonner ou simplement profiter de la nature et de l’eau fraîche, ce lieu magnifique vous comblera. Certaines, plus accessibles que d’autres conviendront parfaitement aux familles, tandis que d’autres plus difficiles d’accès raviront les amateurs de randonnée. Ceci-dit, l’effort en vaut la chandelle, c’est un endroit unique au monde qui mérite bien sa place dans les incontournables de Marseille !
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Ma vie J'ai eu vingt ans et bientôt trente, les quarante ont suivi et aussi les cinquante et bien plus... , avec quelques unités pour perturber les comptes. J'ai lu des magazines qui parlaient de mes rides, de bouchers qui taillaient dans les bides et remontaient des seins à la file comme dans les usines pour les automobiles. Rester jeune, peu importe le prix ! Info, intox, il paraît même que le botox... Alors, là, moi, j'dis stop. Remonter le temps ? Avoir encore vingt ans ? Ça va pas, non ? Tu sais quoi ? J'ai pas le temps ! Demain, dans un mois, dans un an, j'irai me balader pas très loin sur la plage et je ramasserai des galets arrondis que je colorierai aux couleurs du bonheur. Je lirai des légendes, écouterai des contes et puis les offrirai à qui voudra entendre. Je me ferai des amis, au hasard sur la toile, dans la rue ou au bar; on discutera jusqu'au bout de la nuit de la vie, de l'amour et de la mort aussi. Demain, dans un mois, dans un an, j'aurai les bras câlins de mes petits enfants à mon cou enroulés pour mieux me protéger. Mes enfants seront là et nous nous sourirons, heureux d'avoir su traverser sans sombrer les tempêtes, les naufrages et puis quelques orages. Il m'arrivera encore de chanter, de danser et de me régaler de gâteaux, de bonbons, de p'tits plats mijotés sans penser aux kilos ou bien à ma santé. Demain, dans un mois, dans un an, je sortirai la nuit avec tous les hiboux et verrai le soleil sur la mer se lever. Je marcherai longtemps en goûtant le silence J'aimerai les odeurs de la mousse en automne et du foin en été et le chant des cigales et le soleil brûlant. J'écouterai toujours le malheur qui se plaint. J'éprouverai encore les bouffées de colère face à la bêtise et la haine étalées. Jamais ni l'injustice ni l'infamie je n'accepterai et lèverai en l'air, mon poing avec rage ! Demain, dans un mois, dans un an... Et si la mort survient, car elle survient toujours, la garce, elle me trouvera debout, occupée et ridée.
Mireille Bergès- (Rêves-Poussières)
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Étretat, France 🇲🇫
Est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie. Jadis modeste village de pêcheurs, Étretat devient au xixe siècle une station balnéaire de renom. Jacques Offenbach ou Guy de Maupassant y organisent des fêtes pour leurs cercles d'amis. Ce bourg se trouve au nord du Havre, sur le littoral de la Manche, sur la côte d'Albâtre qui fait partie du pays de Caux. Ses falaises de craie blanche et ses plages de galets grisâtres en ont fait un des lieux du tourisme international avec plus de trois millions de visiteurs par an, exposé aux même risques que d'autres grands sites mondiaux, avec trois chutes mortelles en 2022, le tourisme de masse dégradant le site. Des peintres comme Albert Marquet, Gustave Courbet, Eugène Boudin ou encore Claude Monet ont contribué alors à sa publicité, tout en en immortalisant la spécificité. Des écrivains normands comme Maupassant et Gustave Flaubert furent des fidèles du lieu. Maurice Leblanc, qui y vécut, contribua au mythe entourant le site entretenu dans une aventure d'Arsène Lupin intitulée, l'Aiguille creuse.
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La plage des sables blancs Oubliettes des châteaux de sable Meurtrières fenêtres de l'oubli Tout est toujours pareil Et cependant tout a changé Tu étais nue dans le soleil Tu étais nue tu te baignais Les galets roulent avec la mer Et toujours toujours j'entendrai Leur doux refrain de pierres heureuses Leur gai refrain de pierres mouillées Déchirants souvenirs de l'enfance Brûlée vive par le désir Merveilleux souvenir de l'enfance Éblouie par le plaisir.
Jacques Prévert (1963)
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L'automne est là, la bruine et la brume reviennent, je n'ai qu'une seule envie : aller à la plage et manger des moules-frites au chaud dans un resto dieppois en regardant les vagues se fracasser sur les galets sous un ciel gris et perdre toute notion du temps...
#the true norman experience#normandy#normandie#whatthefrance#à la sauce roquefort; les moules frites.
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Perpétuellement
Flâne sur les galets de la plage aplatie par des siècles d’usure, oh Méditerranée.
Tu as le temps pour toi ! Des millions d’années pour tout réduire en sable. Car la berge investie inexorablement par ton flux incessant s’effrite lentement au fil perpétuel du temps qui coule et fuit, dont le cours immortel ne cessera jamais, impavide passant.
Viens et va, puis reviens. Éclabousse les plages où Marseille alanguie oublie l’Été venu, la fureur de sa vie.
Car tu la domptes alors et la rend presque sage en la berçant tout doux et délicatement. Mais ce qu’elle ne sait, c’est qu’elle, elle mourra forcément, comme tout.
Toi, tu transformeras tous les galets en sable. Perpétuellement..."
Vette de Fonclare
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Calanques de Sormiou - Marseille
Pour y accéder, il faut traverser le quartier des Baumettes (le mot “baumettes” signifie petites grottes en provençal), pour atteindre la route étroite et sinueuse dans la colline, qui part à l’assaut du col éponyme. Arrivé au col, un sentier de randonnée permet de descendre à la calanque (environ 45 mn de marche) … et un panorama magnifique s’offre à vous.
Dans l’échancrure lointaine des collines brille la mer, d’un bleu azur qui se fond avec l’horizon. Le calcaire blanc du massif est taché du vert de la garrigue et des pins, c’est une véritable palette de trois couleurs. Presque cachée, la petite route descend en zigzaguant. Attention à la montée d’autres voitures, car il y a peu d’espace pour permettre de se croiser !
Après une longue descente, vous apercevrez enfin la calanque. Un parking payant vous y attend si vous venez en voiture. Celui-ci est une survivance de la propriété privée qui appartenait à la comtesse Marie de Buret dite Marie de Sormiou à la fin du XIXème siècle, femme de lettres qui participa aux travaux du Félibrige.
Longue de 60 mètres, constituée de galets et de sable, c’est l’une des rares grandes plages des calanques. Elle accueille un public varié, familial comme sportif. Elle diffère ainsi des autres criques et petites anses que les Marseillais appellent “plagettes”. Les eaux cristallines des calanques sont généralement plus froides que celles des grandes plages de sables que l’on trouve dans la ville : la fraicheur est souvent due à une source d’eau douce souterraine qui s’y jette.
#original photographers#photography#photographe#photographers on tumblr#photo#france#tourism#francephotography#tourisme#marseille#parc national des calanques#calanques
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La Aldea
On se souviendra de la descente jusqu'au port de La Aldea.
Du bleu infini de l'eau,
des nuages empêtrés dans les montagnes
et du balancement doux des bateaux ancrés au port.
Des sandwiches trop cher du Spar
et du pic-nic un peu nul sur une plage de galets noir,
allongés en contre-bas des rochers pour s'abriter du vent.
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Scène 13 "Une femme mure sur la plage"
C’était Titouan qui attendait sur son vélo derrière le portail. Julie apparu sur la terrasse, de loin elle lui faisait
- Entre Titouan ! c’est ouvert, tu peux poser ton vélo dans le jardin ! Elle restait sur la terrasse vêtue de sa robe portefeuille bleu foncée, ses bras croisés sous la poitrine
Titouan marquait un temps d’arrêt en la découvrant avant de refermer le portail derrière lui et la rejoindre
- Viens Titouan ! tu as mis une chemise blanche, ça te va bien tu es beau ! Ajoutait Julie en le voyant se diriger vers elle
- Merci Julie ! vous êtes belle aussi, cette robe est très jolie elle vous va bien ! Répondait Titouan surpris de voir Julie dans cette petite robe qui dévoilait presque profondément le sillon de sa poitrine et ses jambes à mi-cuisses
Pour la première fois, il voyait Julie dans une tenue assez moulante qui mettait en valeur ses formes, sa poitrine paraissait plus volumineuse et ses jambes donnaient envie de découvrir ses cuisses. Elle avait mis des escarpins beiges clair, un sourire radieux illuminait son visage
- Merci mon prince c’est gentil ! Reprenait Julie en ajustant machinalement sa robe pour lui donner quelques centimètres de plus avant de lui tendre la main pour l’inviter à rentrer
Titouan montait les 3 marches qui menaient à la terrasse, mettait son sac sur son épaule avant de prendre la main accueillante de Julie
Il était rassuré de retrouver Julie telle qu’elle était en la quittant. Il craignait toujours que sa raison reprenne le dessus, qu’elle lui annonce qu’elle ne pouvait pas se permettre une relation avec un homme de son âge, ou une quelconque décision qu’il n’aurait pu contester. Depuis cette soirée à échanger des sms et leurs échanges réguliers, il avait du mal à réaliser ce qui lui arrivait, encore plus après cette journée à la plage, cette intimité partagée, ces caresses intimes il avait la sensation d’un rêve éveillé et se demandait ce qu’elle pouvait ressentir pour lui.
Avant de prendre la main tendue de Julie, Titouan sortait la bouteille de champagne de son sac en lui tendant le gâteau
- Je voulais pas venir les mains vides quand même ! C’est votre anniversaire
- Oh c’est gentil, ça me touche beaucoup. Entre Titouan
Elle prenait le gâteau d’une main et prenait celle de Titouan de l’autre en le précédent. Titouan se laissait entrainer derrière Julie, main dans la main il admirait Julie qui ondulait dans sa petite robe, ses fesses paraissant plus charnues et larges qu’en maillot. Il découvrait son intérieur, une grande pièce ouverte sur la terrasse et le jardin avec le salon et la cuisine derrière un muret séparant les 2 espaces. Au fond de la pièce, un escalier en bois blanc montait à l’étage, derrière un couloir avec probablement d’autres pièces au rez de chaussé. L’ensemble était coquet et chaleureux malgré la lumière de fin de journée provenant du jardin, un rayon de soleil traversait la pièce de part en part
En passant devant le canapé, Julie me lâcha la main en m’invitant à m’assoir pendant qu’elle se dirigeait vers la cuisine. Sur la table basse, elle avait préparé 2 flûtes de champagne et de quoi grignoter en buvant
Assieds toi mon prince ! Je vais mettre ta bouteille au frais. Ca nous en fera 2, j’en ai une dans le frigidaire, j’ai hâte de trinquer j’adore le champagne ! Disait-elle en traversant la pièce pour rejoindre la cuisine ouverte
Oui avec plaisir Julie ! Je la regardais se déplacer, la bouteille à la main et profitait d’une légère transparence de sa robe quand elle traversait le rayon de soleil qui inondait toute la partie cuisine
J’en profitais pour poser un petit galet en forme de coeur sur la table basse. Je l’avais trouvé sur la plage il y a quelques jours lorsque j’étais allé sur la plage des blockhaus. J’avais été pris de cours pour acheter un cadeau et l’idée que Julie garde précieusement ce galet me plaisait, comme un secret entre nous qui lui rappelait notre relation singulière.
Je la regardais se baisser devant le frigidaire, son postérieur tourné vers moi je ne pouvais m’empêcher de l’admirer comme si je le voyais pour la 1ère fois. Je profitais de cet instant furtif en découvrant sa robe glisser sur son fessier et voir sa cuisse se dévoiler
Elle se redressait, passant sa main sur sa hanche pour réajuster sa robe avant de revenir vers moi avec la bouteille de champagne
- Tu veux bien l’ouvrir Titouan, j’ai envie de fêter cette journée mémorable ! Elle me tendait la bouteille et s’asseyait sur le canapé à ma gauche
Je prenais la bouteille, elle était assise tout proche je pouvais sentir une odeur agréable et parfumée qui enveloppait notre espace, ses jambes serrées l’une contre l’autre laissaient remonter sa robe à mi-cuisses et son décolleté mettait en valeur sa poitrine pigeonnante formant un sillon encore plus large qu’avec son maillot. Elle replaçait soigneusement le pan de sa robe portefeuille avant de poser ses mains sur ses genoux, elle se tenait droite sans s’adosser assise sur le bord du canapé sa flûte à la main, impatiente d’être remplie.
Quelques secondes plus tard et un long pschittt de gaz, nous trinquions avec enthousiasme en nous souriant
- Joyeux anniversaire Julie, si j’avais su plus tôt que votre anniversaire était aujourd’hui, j’aurai aimé vous offrir un cadeau mais j’espère que ce petit galet symbolisera ces derniers jours et qu’il vous portera bonheur ! Ajoutais-je en prenant le galet qu’elle n’avait pas remarqué, lui tendant comme un bijou précieux pour le poser dans sa main
Elle regardait le galet attentivement en le caressant avec son pouce tout en le gardant dans sa main, elle semblait étonnée comme si elle ne revenait pas de sa forme en coeur
- Oh merci mon prince ! Tu es trop mignon c’est touchant ! Elle réagissait, surprise par ce cadeau qui n’avait comme valeur que notre relation secrète
Elle se penchait vers moi, posant sa main sur ma cuisse et tendant ses lèvres comme si elle m’invitait à les embrasser
- Il a l’air naturel, où l’as tu trouvé mon prince ? Demandait-elle en laissant sa main affectueusement sur ma cuisse tout en regardant à nouveau le galet
Je lui expliquais timidement que je l’avais trouvé le jour où j’avais été sur la plage des blockhaus pour m’aérer. J’étais sur cette plage quand elle m’avait envoyé pour la 1ère fois un sms pour me proposer de nous retrouver à la plage en fin de journée. Elle réfléchissait un court moment
- Ah oui ! Ce fameux jour où je t’ai fais passer pour mon fils à cause de ce type qui me collait ? Demandait-elle avec un air faussement embarrassé
Je me rappelais de tout dans les moindres détails et confirmais d’un signe de la tête avec un sourire amusé. Elle serrait son galet dans la main, hésitante avant de m’interroger sur ce que j’avais ressenti quand elle m’avait fait passer pour son fils.
Je sentais qu’elle avait envie de parle, de ce que je ressentais. Elle semblait curieuse et étonnée quand j’évoquais ce galet que j’avais ramassé en pensant à elle.
- Je ne m’y attendais pas, ça m’a fait bizarre de passer pour votre fils pour vous débarrasser de cet homme mais je comprend, c’était peut-être la meilleure chose à faire !
- Ca ne t’a pas trop vexé ? Elle prenait un air désolée en imaginant que ça aurait pu me contrarier
- Non Julie ! Ca m’a surpris sur le coup c’est vrai mais j’ai pris ça plutôt pour de la connivence et j’étais assez fier de vous servir d’alibi
Elle m’adressait un sourire bienveillant tout en caressant ma cuisse d’un geste plein de tendresse
- Et vous Julie qu’avez-vous ressenti ?
Elle prenait une gorgée de champagne en levant les yeux au ciel comme si elle se replongeait dans l’instant
- Et bien si tu veux savoir, je me suis dis que tu étais très conciliant et attentionné et que tu ferais un bon fils ! Reprenait t’elle après un moment, comme une pirouette et puis elle ajoutait plus sérieusement
- J’ai réalisé à ce moment que ta présence m’était précieuse et je me souviens aussi de ce détail quand je me suis arrêtée pour remettre ma tunique
- Quel détail Julie ?
- Ton expression quand j’ai réajusté mon maillot en replaçant ma poitrine, tu avais l’air de quelqu’un qui n’avait jamais vu une femme remettre ses seins en place. A ce moment j’ai compris que je te troublais même si je me demandais ce que tu pouvais trouver à une femme de mon âge mais depuis j’ai compris je crois
- C’est vrai Julie, je crois que vous m’avez troublé dès que je vous ai vu aller vous baigner le 1er jour
- Tu m’observais de loin ? Tu regardais mes fesses ? Ajoutait-elle naturellement comme si elle parlait avec quelqu’un d’intime
- Vous m’en voulez Julie ? Me contentais-je de répondre
- Si je t’en voulais je n’aurai pas continué à te voir Titouan mais je ne sais pas ce que je représente pour toi ? As-tu déjà eu une relation avec une femme mure ou c’est par curiosité ou peut-être un fantasme ?
Sa manière de parler aussi directement me déstabilisait, me renvoyant une image de moi que je n’aimais pas mais elle avait raison, notre échange était intime et sincère
- Non jamais Julie ! Je suis désolé si je vous ai paru incorrect mais je vous trouve belle, vous êtes douce et ça me trouble énormément. Je sais que ça peut vous paraitre idiot, même immature peut-être mais je vous me fascinez, je me sens bien en votre compagnie
- Tu ne réponds pas tout à fait ! Tu sais Titouan, je ne suis pas le genre de femme à avoir des aventures. Jusqu’à présent j’avais des croyances et des principes que je pensais solides même immuables mais depuis cet épisode sur la plage, je me sens perturbée par le regard que tu me renvois. J’avoue que c’est agréable même flatteur et en même temps j’ai eu du mal à imaginer que notre relation puisse devenir aussi intime, pourtant ces moments à la plage l’étaient
- Je vous ai choqué Julie ? Je sais que j’ai été au delà du raisonnable et dépassé votre « un peu » mais c’était difficile de résister et encore plus quand on s’est baigné nus. Je ne veux pas me vanter mais … ! J’hésitais à poursuivre ne voulant pas être maladroit en parlant de mon éjaculation rapide
- Je crois que je n’ai jamais autant excité, je ne pensais pas jouir aussi vite ! En disant ça je commençais à sentir l’effet que me faisait notre échange sur nos ressentis. Je n’avais pas l’habitude de parler aussi franchement et ouvertement de mes ressentis mais c’était peut-être la maturité et la différence avec les filles de mon âge
- Tu veux bien nous resservir du champagne mon prince ? Ca va peut être nous faire tourner la tête mais j’ai envie de profiter de ce moment et si ça peut te faire déculpabiliser j’étais aussi très excitée même si je sentais bien que tu avais besoin de te libérer depuis le temps que tu étais à l’étroit dans ton short
- Vous êtes merveilleuse Julie, vous me faites énormément d’effet je n’ai jamais été aussi troublé et sensible à une femme ! Je ressentais un soulagement, cet échange direct et l’effet du champagne commençait à me désinhiber
Je remplissais notre 2ème verre tout en repensant à ce moment qu’on évoquait, quand elle masturbait mon sexe contre ses fesses. Nnous étions intime mais je ressentais cette retenue érotique et sensuelle. Je découvrais pour la 1ère fois l’intimité avec une femme mure, une femme d’expérience qui sait donner du plaisir sans faix semblant, sans jeu ni calcul
- Tu sais Titouan, je ne me serai jamais cru capable de faire ça mais parfois le désir amène à se surprendre soi-même ! Concluait-elle en me remerciant avant d’entamer sa 2ème flûte de champagne
Je la regardais, son décolleté dévoilait le sillon profond de sa poitrine, sa robe marquait ses hanches, ses cuisses dévoilées, ses bras potelés et son visage plein de charme et de douceur, je sentais mon sexe réagir et se comprimer dans mon jean. Même si c’était moins visible qu’en short je ne m’inquiétais pas, je savais qu’elle devait s’en douter et ne s’en offusquerait pas. Je la regardais sans détour, on buvait silencieusement, le désir nous enveloppait, nos regards se croisaient, un sourire attendrissant sur ses lèvres me laissait comprendre son envie. Elle se bougeait sans changer de position, je me rendais compte moi aussi de ces mouvements que l’excitation me provoquait
Julie reposa sa flûte, elle s’avançait vers la table, sans rien dire enleva ses escarpins avant de replier ses jambes sur le canapé, laissant sa robe découvrir naturellement le haut de ses cuisses. En me regardant elle tendit le bras vers moi en disant
- Viens !
Sans répondre je posais mon verre à mon tour et attrapais sa main. Elle m’attirait vers elle en accompagnant ma tête dans le creux de son ventre. Je me laissais faire sans résistance et posait me posait sur ses cuisses contre son ventre douillet, laissant mes jambes repliées sur le bord du canapé
- Installe toi bien Titouan, tu peux poser les pieds sur le canapé ne t’inquiète pas si tu veux enlever tes chaussures aussi tu seras mieux ! Ajoutait-elle de sa voix douce
Je quittais à regret son ventre douillet juste le temps d’enlever mes chaussures et revenir me pelote dans ce nid douillet qu’elle m’offrait
- Tu es bien comme ça mon bébé ! Disait-elle en me regardant contre son ventre, commençant à caresser mes cheveux
- Oh oui Julie je suis trop bien ! Répondais-je en levant les yeux vers elle tout en passant mon bras autour de sa hanche. Elle ria légèrement en m’entendant en reprenant ses caresses sur mon crâne
Mes doigts pouvaient sentir la couture de sa culotte sous sa robe et les douces rondeurs de ses formes. Elle me parlait la tête penchée vers moi, chuchotant presque mais j’entendais sa voix qui me disait
- J’ai envie de rester comme ça un moment, de te regarder en caressant ton visage mon bébé, te sentir contre mon ventre
Je ne disais rien, je fermais les yeux en savourant ses caresses plus maternelles que sexuelles, ses doigts se faufilant dans mes cheveux. Je vivais l’instant, laissant ma main caresser sa hanche, sentant la douceur de sa robe qui couvrait son corps. Elle se pencha pour m’embrasser le crâne, je posais sentir sa poitrine venir se comprimer contre ma tête. Ma main la caressait au même rythme que la sienne, je sentais sa cuisse se découvrir au fur et à mesure de mes caresses
Je fermais les yeux, ses caresses se faisaient plus insistantes, plus appuyées, allant de mon crâne jusqu’à mon cou. Son index suivait l’intérieur de mon col de chemise finissant par se faufiler petit à petit dans l’ouverture. Sa main retrouvait son index pour venir caresser ma peau par l’ouverture de ma chemise, après quelques aller-retour, ses doigts se recroquevillaient sur le premier bouton fermé, cherchant à l’ouvrir pour descendre sur mon torse et caresser mon pectorau. Ses mains étaient douces, ses caresses lentes, progressives, et si sensuelles qu’elles me provoquaient des frissons faisant pointer mes tétons.
Ma main suivait le cadencent de ses caresses, posée sur sa hanche, s’allongeant jusqu’au galbe de sa fesse. Sa robe glissait sur sa peau au fur et mesure des passages entre sa hanche et sa fesse, mes caresses descendaient sur sa cuisse découverte, ma main se hasardait sur sa peau douce, tout comme la sienne à l’intérieur de ma chemise. Le bout de mes doigts s’insinuaient sous le tissus jusqu’à rencontrer l’élastique de sa lingerie. Mon doigt suivait la frontière jusqu’à sentir ses fesses couvertes par le fin tissus, se perdant sur l’arrière de ses cuisses pour longer sa culotte et remonter sur son autre fesse. Mes doigts dessinaient ce chemin de bout en bout, lentement, sensuellemment en même que les siens allant de mon torse à mon épaule
Elle déboutonnait un autre bouton pour glisser sa main jusqu’à mon ventre, remontant en massant mes pectoraux l’un après l’autre, écartant délicatement le tissus en polissant l’arrondi de mon épaule. Je gardais mes yeux fermés, je ne la voyais plus, je la sentais si proche, si fusionelle, aucun son ni paroles superflues ne venaient troubler ce moment d’intimité, on entendait distinctement le bruissement de nos caresses et le frottement de nos vêtements sur nos mains. On s’offrait ce mélange enivrant de tendresse révérencieuse et d’intimité retenue, chez elle, sur son canapé sans crainte d’être dérangés par quiconque. Nos caresses gardaient une réserve, pour ma part le respect de son âge et la découverte de sa maturité, pour elle, je devinais sa retenue pour ce que je représentais à ses yeux, un jeune homme ayant l’âge d’être son fils. Je ressentais l’harmonie de nos pensées, de nos caresses explorant les recoins encore inexplorés. Nous savourions ensemble l’érotisme de l’instant, comme si nous voulions d’un comme accord le faire durer
Je remontais sur sa hanche, sentant le bout de mon majeur glisser sous l’élastique de sa culotte, rejoins par mes doigts, ma main remontait sous sa culotte pour sentir sa peau, descendre sur sa fesse jusqu’à rencontrer le sillon de ses fesses. De sa main, elle écartait ma chemise, comme pour laisser plus d’espace à ses caresses qui parcouraient mon torse, allant jusqu’à mon aisselle où ses doigts s’attardaient. Mes doigts s’arrêtaient sur sa raie des fesses, la dessinant du bout des doigts jusqu’à cette petite grotte sombre qui se formait au bas de son sillon. Mes doigts palpaient avec curiosité et délicatesse cet endroit si intime où je sentais ses poils pubiens qui remontaient à l’intérieur de sa raie.
Elle se pencha sur moi, je sentais ses lèvres se poser sur ma tempe et venir s’ouvrirent dans le creux de mon oreille, je contractais mes épaules en savourant ses petits baisers qui s’interrompaient pour l’entendre à mon oreille
- Tu veux qu’on aille dans ma chambre mon Titouan ?
J’ouvrais les yeux en tournant mon regard vers elle, abasourdi comme je ne revenais pas de ce qu’elle me soufflait à l’oreille. Elle répétait tout bas en s’approchant de ma bouche
- J’ai envie qu’on aille dans ma chambre mon bébé ! Et déposait un baiser sur mes lèvres
J’étais circonspect et sans voix en l’entendant me répéter son envie, d’un air embrumé par nos caresses je répondais à son baiser à mon tour en disant
- Oui j’ai envie Julie, vous me faites vivre un vrai fantasme Julie ! Elle souriait en soupirant avant d’ajouter
- Je crois que tu m’as entrainé dans ce fantasme Titouan ! Se contentait-elle de rajouter en se redressant laissant sa main posée sur ma tempe. Mon coeur battait fort en l’entendant, je vivais des émotions plus que fortes ces derniers jours mais l’entendre me dire ça, me faisait littéralement chavirer !
Elle déplia ses jambes en prenant ma main qui restait collée à ses fesses, m’incitant à la suivre
- On prend le champagne avec nous ? Elle attrapait sa flûte au passage sans attendre ma réponse
Je prenais la mienne, lâchait sa main pour m’emparer de la bouteille avant qu’elle prenne mon bras en se dirigeant d’abord vers la terrasse. Elle s’arrêta au niveau de la baie en me tendant son verre
- Je vais fermer la baie vitrée quand même, personne ne vient mais on sait jamais
Je la regardais dans sa robe tout en remplissant sa flûte puis la mienne.
- A nous mon prince, à notre rencontre et ces moments de douceur, tu me dévergondes tu sais ! Enchainait-elle en levant sa flûte pour la faire tinter contre la mienne
- A nous Julie, à votre anniversaire et ces inoubliables moments en votre compagnie
- Peut-être que tu me tutoyer maintenant Titouan tu ne crois pas ? je me sentirai moins décalée par rapport à toi
- C’est comme vous … pardon ! comme tu préfères Julie, je risque de me mélanger mais je vais essayer
- Tu fais comme tu as envie Titouan, je trouve ça charmant aussi ce vouvoiement alors reste naturel
Nous restions sur le pas de la terrasse en buvant notre 3ème flûte, la bouteille était pratiquement vide. Nos regards se portaient alternativement sur l’extérieur et des oeillades en se souriant, chacun dans nos pensées on dégustait l’instant quand elle me posa la question naïvement
- Tu penses à quoi Titouan ?
Instantanément je répondais
- Je pense à ce moment présent et ces derniers jours où je vous connaissais pas encore, tout ce que vous représentez pour moi … arfff ! Tout ce que tu représentes pour moi ! Me reprenais-je, ayant du mal à la tutoyer
- Ne t’embêtes pas à me tutoyer si tu n’as pas l’habitude, ça viendra peut-être quand nous .. nous serons plus intimes ! Elle hésitait cherchant la manière de dire les choses mais j’avais compris le sens de ce qu’elle voulait dire
- D’accord Julie, vous avez raison ça viendra mais je me sens plus à l’aise en vous vouvoyant ne m’en voulez pas
- Ca ne me dérange pas Titouan je trouve ça troublant même pour tout te dire ! Elle me regardait en mimant une posture hautaine et se mettait à rire en voyant ma réaction
Je lui souriais sans rien répondre, voyant sa flûte presque vide, je finissais la bouteille en partageant le reste de champagne
- Oh je vais être pompette Titouan, une bouteille à 2 ça me tourne la tête mais tant pis je passe un moment délicieux mon prince et puis c’est mon anniversaire !
- Moi aussi je crois j’ai pas l’habitude de boire du champagne à cette heure mais c’est votre … ton anniversaire … Oh et puis zut ! j’abandonne le tutoiement, vous m’en voudrez pas ? moi aussi ça me trouble et encore plus que vous Julie
Elle me regardait d’un air amusé, ses yeux brillait je la sentais taquine, coquine même. Elle se collait à moi comme si elle me cherchait, je la sentais joueuse et presque autant excitée que moi. Elle baissait le regard en m’inspectant presque avant d’ajouter de but en blanc
- Mes fesses te font toujours autant d’effet j’ai l’impression ! Ses yeux restaient fixés sur mon jean, elle pouvait bien évidemment constater la bosse qui me compressait
- Comment avez-vous deviné Julie ! Je rentrais dans son jeu en confirmant d’un air penaud ce qu’elle me disait avec tant de légèreté
- Alors tu as toujours envie que je te montre ma chambre mon prince ? Sans attendre ma réponse, elle rentrait dans la maison en attendant que je passe pour refermer la baie vitrée
Je m’exécutais sans broncher, terriblement excité par cette complicité qui s’installait, je savais que le moment qui suivrait me laisserait des souvenirs qui resteraient pour toujours et que je sortirai grandi de cette soirée d’anniversaire chez Julie
Julie me prenait la main en se dirigeant vers les escaliers, nos flûtes étaient vides et nous avions déjà assez bu. Arrivée au pied de l’escalier elle s’arrêta un moment, je la sentais hésitante et sans dire plus elle se pencha passant ses mains sous sa robe en faisant glisser sa culotte jusqu’à ses chevilles et finir par la retirer devant moi. Je restais médusé, ravalant ma salive je la regardais
- Je crois que tu fantasmes beaucoup sur mes fesses non ?! Osait-elle dire avec sa culotte dans la main
- Oh oui Julie ! Enfin pas que vos fesses mais depuis le 1er jour sur la plage oui elles me font fantasmer
Elle me souriait d’un air conciliant et tendre comme si elle avait envie de découvrir mes fantasmes pour les réaliser
- Suis moi mon prince, ma chambre est là-haut ! Elle m’emboitait le pas commençant à monter les premières marches en attendant que je la suive
Après quelques marches, elle passa ses mains sur ses fesses et souleva sa robe sachant que j’étais à 2 marches derrière, elle m’offrait son fessier mature et charnu qui ondulait langoureusement en montant les escaliers jusqu'à sa chambre ...
A suivre ... (Scène 14 le 2 avril 2024 à 6h00)
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✾ "La mer est un espace de rigueur et de liberté
Y perdre la rigueur c'est perdre la liberté".
_Victor Hugo
❦ Deux enfants au soleil
La mer sans arrêt roulait ses galets Les cheveux défaits, ils se regardaient Dans l'odeur des pins, du sable et du thym Qui baignait la plage Ils se regardaient, tous deux sans parler Comme s'ils buvaient l'eau de leurs visages
Et c'était comme si tout recommençait La même innocence les faisait trembler Devant le merveilleux Le miraculeux voyage de l'amour
Dehors ils ont passé la nuit L'un contre l'autre ils ont dormi La mer longtemps les a bercés Et quand ils se sont éveillés C'était comme s'ils venaient au monde Dans le premier matin du monde
La mer sans arrêt roulait ses galets Quand ils ont couru dans l'eau les pieds nus À l'ombre des pins se sont pris la main Et sans se défendre Sont tombés dans l'eau comme deux oiseaux Sous le baiser chaud de leurs bouches tendres
Et c'était comme si tout recommençait La vie, l'espérance et la liberté Avec le merveilleux Le miraculeux voyage de l'amour
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Dans le dessin animé en images de synthèse intitulé "Raiponce" (2010), deux brigands se tenant sur une petite plage de galets attendent la venue du voleur d'un diadème royal, un gredin qu'ils capturent et attachent avec des cordages à la mâture d'un bateau.
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6 février :
Petite ballade jusqu'au Cerro Guanaco qui "domine" à quasi 1000m offrant un panorama incroyable sur l'axe du détroit de Beagle, les lacs environnants, les sommets chiliens, dont un gros glacier, le tout tapissé de forêt et soupoudré de nuages hétéroclites. De retour à Ushuaia je retrouve mon hostel et glande jusqu'à l'heure de l'apéro. Je risque même l'aventure au pub irlandais qui est blindé de monde. Je me rappel qu'on peut aussi parler à d'autres personne plutôt qu'à soit même.
Bilan: 16km, 1000m d+
7 février:
Grasse matinée, un peu de logistique (WU, achat réchaud, billets de bus, lessive à la main) et ballade jusqu'au glacier Martial accessible depuis la ville. C'est rempli de monde et rien de particulier à voir... j'y croise par contre le couple de français que j'ai connu à Bariloche et on papote jusqu'à l'apéro. Enfin je reparle à des gens.
Bilan: 6km, 600m d+
8 février:
Trajet en bus jusqu'à Punta Arenas qui me bouffe la journée entière. J'ai tout de même le temps de faire 2 choses, de profiter des derniers rayons de soleil en me promenant sur "l'estran", et d'apprendre un nouveau mot.
9 février:
Un peu de logistique encore; je retire de l'argent à un distributeur, fait rarissime puisque j'avais l'habitude de retirer des liasses de billets de 1000 pesos argentins (0,70eur) après avoir fait la queue à WU. Je me renseigne sur le transport pour rejoindre une rando de 4 jours, et je retrouve une personne rencontrée sur Marketplace qui vend 5 batteries de drone avec chargeur ! Je me sens très chanceux de voir mon drone ressusciter, surtout à 40% du prix d'achat. A part ça je visite le musée Nao Victoria qui reconstitue fidèlement à échelle 1:1 le bateau Victoria qui a permis à Magellan de faire le tour de monde et de "découvrir" le détroit qui porte son nom et où à été fondée Punta Arenas, et le bateau HMS Beagle qui a transporté Charles Darwin pour ses observations scientifiques autour de l'Amérique. C'est sympas. Ensuite je visite le musé des souvenirs où sont exposés toutes sortes de machines du XIXe siècle ainsi que des boutiques reconstituées. C'est sympas. Puis visite du Museo Regional Salesiano Maggiorino Borgatello. De la taxidermie, de l'histoire régionale, de l'ethnographie, une pub sur les bienfaits de l'extraction pétrolière du coin. Sympas.
10 février :
Bus vers une randonnée de 3 jours (plus 4 finalement, je suis en forme), qui longe le détroit de Magellan jusqu'à une croix géante plantée au point le plus austral du continent américain, le Cabo Froward. L'arrêt est à 8km du début du sentier mais je me fais rapidement prendre en stop. Puis je commence cette marche en accélérant le pas. En effet, j'ai 3 gués à traverser à marrée basse et il se trouve que je suis sur un très bon créneau pour les passer les 3 aujourd'hui. Ils fait incroyablement beau toute la journée (rarissime pour la région), les sommets, fjords et glaciers de l'autre coté du détroit sont parfaitement visibles, des dauphins m'offrent un spectacle chorégraphique personnel de 10min, je traverse des plages de galets, de roche, parfois entrecoupées de troncs d'arbres, parfois de falaises me faisant faire des détours par la forêts. Arrivé au 1er gué je le traverse facilement, l'eau arrivant aux mollets. Avant d'arriver au 2e gué je dois couper par la forêt au sol spongieux; texture que je ne connaissais pas. Je traverse le gué avec l'eau arrivant au dessus du nombril. La marré étant en train de monter je fonce au 3e gué. Je le traverse sans problème, l'eau arrivant aux genoux. Il fait beau et j'ai mes chaussons de plongée, aucune difficulté et tout se fait dans le confort. Je pose ma tente à l'abris du vent dans la forêt en la laissant ouverte; Eduardo de mon hostel m'ayant averti des renards qui défoncent des tentes pour choper la nourriture, puis je me pose 50m plus loin pour profiter du coucher de soleil en dineant. 1ere galère quand je constate que j'ai balancé mon briquet avec mon réchaud cassé, qui sont tous deux rangés dans le même sachet, et donc pas moyen d'allumer mon nouveau réchaud. Je m'insulte de façon assez grossière. Et dire que des gens pensent que je peux faire des expédition de survie... ce genre d'erreur prouve mon incompétence en la matière... heureusement je vois au loin une personne, la seul que je verrai de ma randonnée. Il me balance à travers le gué des allumettes et m'épargne de manger des céréales et biscuits comme dîner (j'avais prévu 6 jours de nourriture au cas où les marrés ne m'étaient pas favorables). Donc je mange mes nouilles à la sauce champignon et je rentre dormir. Mais que ne vois-je pas dans ma tente ?! Ma bouffe !!! Des renards sont venu et ont tout pris excepté une conserve de thon et mon pain qui était rangé dans mon sac. Au loin je vois mon sachets de pâtes à moitié vide. Je m'insulte encore une fois d'avoir laissé la nourriture dans la tente au lieu de l'avoir prise avec moi. Désormais j'ai pile assez de calories, en rationnant, pour 3 jours. Je m'endors énervé.
Bilan: 28km, 230m d+
11 février :
Leçon apprise, avant de partir vers la croix avec un petit sac, j'accroche le gros en hauteur sur un arbre avec la bâche dessus. Pour le petit déjeuner j'avale 2 tranches de pain de mie puis je marche sur des rochers glissants sur 4km, puis des galets, puis je monte à la fameuse croix. Toute la journée il y aura une alternance de pluie et de soleil. Je retourne à mon campement et tente de traverser le 1er gué (le 3e de la veille). Il fait froid, il pleut, et l'eau arrive jusqu'au nombril et je continue à m'enfoncer là où il arrivait à mes genoux la veille; je flippe un peu et fait demi tour pour attendre que la marré baisse un peu. Je retente 30min plus tard à un autre endroit et ça passe. Je fonce vers le 2e gué (le 2e de la veille également, donc inutile de le préciser). Au moment où je commence à traverser, il se met et greler, fort... pas le choix je dois traverser puisque la marrée monte et que je n'ai pas assez de nourriture pour attendre la prochaine marrée basse. Je peste à chaque pierre qui me dechire les pieds, je tremble de froid, je porte mon sac sur la tête, la grêle me fouette. Pachamama doit avoir ses raisons. La "camping" n'étant pas loin, je fonce en calebute pour vite me mettre à l'abri sous la tente. Sauf que je ne le trouve pas et je dois traverser des ronces. Je mets donc mon pantalon tout trempé et continue de chercher. Je ne trouve rien et décide de marcher 1km vers là où je pense avoir aper��u des spots de bivouacs la veille. Ma mémoire est bonne et je pose la tente qui prend un peu la flotte dans le processus. Je suis compl��tement mouillé, le sol de ma tente aussi et ma bâche de mon sac n'a pas fait son job, tout est humide à l'intérieur. Heureusement j'ai mis mon sac de couchage dans un sac poubelle. Je me sèche sous la tente, me fait à manger et m'endors (je rappel que mon matelas est bancale et inconfortable). Il en faut des journées de merde pour apprendre à apprécier les choses simples de la vie. Je pense avoir déjà rédigé des phrases similaires plus haut, mais là c'était vraiment galère et pourtant je commence à avoir une certaine expérience dans le domaine.
Bilan: 28km, 400m d+
12 février :
Allez qu'on se casse d'ici. Grasse matinée pour me caler au bus du retour et je fonce vers l'arrêt. Je traverse les mêmes paysages donc je ne m'y extasie pas. Arrivé à la fin du sentier, et donc à 8km de l'arrêt de bus, je me fait prendre en stop immédiatement, et ce, jusqu'à la porte de mon hostel s'il vous plaît. Eduardo est surpris de me voir finir si tôt la randonnée. Je suis tellement en avance que j'enchaîne avec un bus pour Puerto Natales pour faire la connexion avec El Calafate puis Los Antiguos afin de retrouver la Caretera Austral et me diriger tranquillement vers le Nord en suivant les Andes Chiliennes. Je crève de faim en englouti 4 grosses empanadas avant de prendre le bus. En chemin je réserve mon bus de El Calafate à Los Antiguos (70eur) puis constate que les bus de Puerto Natales à El Calafate sont tous complets. Je m'insulte pour la 3e fois en 24h puis réalise qu'il ne me reste plus que l'option du stop de Puerto Natales à El Calafate (350km et une frontière). Arrivé à Puerto Natales je dîne et me couche sur un vrai matelas dans mon hostel. Je rêve des 1000 façons dont peuvent se dérouler mes aventures en stop du lendemain. C'est fou comment des périples en randonnée à travers des terrains "inhospitaliers" ne me font pas (plus) peur, mais risquer de devoir attendre des heures assis à ne rien faire, me hante. Est-ce la peur de rester immobile ou de devoir dépendre d'autrui que soi-même? À méditer avec mon psy, o sea yo.
Bilan: 18km, 200m d+
13 févier:
Je me fixe plusieurs niveaux de satisfaction pour ma journée en stop:
1) LE luxe: Arrivé pour 19h, cela me laisse le temps de prendre l'apero puis de dîner à un dernier bon restaurant argentin.
2) On reste dans le bonheure: Arrivé pour 21h00 où je dîne direct
3) Je garde une marge confortable en arrivant le jour même à El Calafate pour mon bus du lendemain qui est à 11h00
4) La limite: ja passe la nuit à mi chemin et le lendemain matin je trouve un stop pile à temps pour mon bus
5) La liste est longue tellement je m'imagine des galères
Et finalement... tambours... avec 3 stops, 8km de marche, et, 40 MINUTES d'attente au total, j'arrive à El Calafate à 17h00 !!!! En chemin, des stoppeurs qu'on récupère sont impressionnés par mon efficacité. Finalement ma barbe ne fait pas peur à grand monde. Je pose ma tente à un camping et je me délecte des plaisirs houblonnés et culinaires tant espérés et rêvés depuis mes traversés de gués à poil sous la grêle et le froid. De retour à ma tente pour dormir, j'entends au loin les basses du festival qui rassemblent toute la région pour 1 semaine. Au lieu de m'énerver je décide de me réhabiliter et aller voir l'ambiance. L'entrée est gratuite et le chanteur au micro est une star nationale que je connais car je l'écoute en boucle depuis que je l'ai découvert par hasard à la radio. Il chante les morceaux que je connais et je trouve ça improbable comme situation.
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j'ai acheté un matelas de plage sur le bon coin (quelle idée mes parents ont eu de déménager dans une ville avec une plage de galets) et la vendeuse me l'a amené en voiture pour m'éviter le trajet ??? faith in humanity something something
#elle habite dans un banlieue proche de la mienne#et j'aurais dû prendre deux bus donc c'était faisable pour moi#mais elle a direct proposé de me l'amener en voiture ??? adorable#et dans l'esprit du speak your language day j'écris tout ça en français ✌️#lise raconte sa vie
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Chat qui fait des vocalises en cachant le cadran
8h07 sur le téléphone intelligent
Debout pour sortir en titubant
J’écoute le message de Daddy dans le divan
Ses amis et lui sur la plage de galets en mangeant
Manger, c’est notre tour finalement
Croquettes de granola et croquettes de chat
Eau en bouteille pour moi, en bol pour toi
J’ai pris un café et un 20mg xr en extra
Nouveauté aujourd’hui, une méditation de Mindful eating en déjeunant
Enweye, savoure ta bouchée avant de travailler
(Je ne sais pas si je vais continuer très longtemps mes exercices d’écriture automatique du quotidien mais en attendant c’est tout ce que j’ai.)
(En attendant quoi au fait ?)
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