#La fleur au fusil ?
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[ID: A digital portrait of Vash The Stampede from his shoulder up, holding his gun to his face like he is blowing smoke off it. From his gun though, a geranium is emerging, some petals spreading around. At the bottom corner, other geraniums are growing. Signed: Meaningless Mikhaïl. End ID.]
"La fleur au fusil", litterally "with a flowered gun" is a french expression that refers to the young soldiers who went into WWI confident and naive, adorning their weapons with flowers; today, it speaks of people with a carefree attitude.
I've rewatched Trigun and watched Stampede right after, and I kinda missed how goofy Vash acted. Not his anime-typical comedic looking beneath women's skirts but the loud, harmless looking part of himself. But well. Maybe in season 2? Also I wanna see Milly. (And please cover Meryl's shoulders how does she not get sunburns dressed like that. Also give Nicholas longer pants or socks or higher shoes or anything that covers his ankles because looking at him makes my feet burn.)
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Gilles Favier, Baraka, Cité Les Flamands, Marseille, 14ème arrondissement, 1992.
“Cette photo a été prise aux Flamants [14e arrondissement], j’ai vérifié ça sur mes planches contact. Dans mon souvenir, cette jeune fille s’appelle Baraka. J’aime cette image par la grâce de cette jeune fille qui nous regarde. L’inscription “Mosqué” qui me rappelle l’Afrique et cet univers de béton avec ces volets en plastique. Je me demande toujours comment les gens font pour tenir dedans dans la chaleur de l’été. Je réalise des photos assez frontales. Je ne demande pas. Je prends la photo en essayant d’attendre le moment de malaise où la personne se demande ce que j’attends pour déclencher. Pour cette image, je n’ai pas fonctionné comme je le fais d’habitude. C’est-à-dire créer une relation, prendre une photo, la développer et revenir le lendemain pour en donner un tirage.
Quand je suis arrivé à Marseille, j’avais un peu la fleur au fusil. À Paris, j’avais beaucoup travaillé sur des sujets sociaux, les expulsions, les banlieues. En parallèle de ma commande pour le ministère de la culture, j’avais accepté de travailler comme photographe pour un film de fiction qui se déroulait à Félix Pyat. L’histoire était celle d’un jeune métis qui, pour chercher son identité, prend en photo tous les habitants de son quartier dont il tapisse les murs de son loft pourri dans la cité. Le réalisateur [Bruno Victor-Pujebet] m’avait donc chargé de faire ces portraits en sillonnant les cités de Marseille. J’avais pour guide deux filles qui m’ont fait découvrir 20 cités de Marseille. Au départ, je pensais pouvoir travailler à Félix-Pyat. La cité était très chaude à l’époque. Je travaillais alors avec un appareil Hasselblad, assez lourd. On regarde le viseur par dessus et du même coup, on ne voit rien d’autre. Un jour, alors que je prenais une image, je vois passer dans mon objectif, un gars qui court avec des flics juste derrière. Comme dans un film justement. J’ai réalisé qu’il fallait faire gaffe.
Un peu plus tard, les copains que je m’étais fait sur place, ceux qui me servait de passeport pour entrer dans la cité m’ont conseillé de ne pas y revenir. À l’époque, la cité était au centre d’un gros trafic de voitures volées et ils sont tous tombés à cet époque. J’ai donc décidé de choisir un autre lieu et c’est là que je suis retourné à la Renaude. Elle était très différente des autres : elle était bordée de partout par le cimetière, le technopôle de Saint-Jérôme, des jolies petites maisons. Cela formait une verrue, un lieu-clos. Les gens sont là en permanence, sédentaires. Cela correspondait à la manière dont je voulais travailler.”
Gilles Favier
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Adieu Brindavoine suivi de La fleur au fusil cover by Jacques Tardi.
Reprinted in Cimoc #8.
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youtube
"La vie Ça tient dans une paume Ça résonne comme un psaume Mais ce n'est qu'une java La vie À peine est-elle éclose On dirait une rose Mais ce n'est qu'un dahlia La vie Même si tu la bourres De rêves et d'amours Qui n'en finissent pas La vie Même si pour l'enfance C'est plus beau que Byzance C'est toujours Carpentras
La vie Ça n'a pas de ressources C'est pas coté en Bourse Comme l'or-étalon La vie Ça se débine en douce À la vie comme j'te pousse Au détour d'un avion La vie Si tu la perds pas b'soin De d'mander le chemin D'la rue des Morillons La vie On croit que c'est pépère Bien planqué l'arrière C'est toujours sur le front
La vie Pas l'temps d'faire des projets À peine même si j'ai Le temps d'être rossignol La vie On t'la donne on t'la r'prend Comme un jouet d'enfant Une divine babiole La vie C'est un bout de répit Qui couve au bain-marie Dans une drôle de cass'role La vie C'est la supercherie D'un Jupiter aigri D'un dieu à camisole
La vie Ça ne tient qu'à un fil Ca s'joue à face ou pile Pour des profits et pertes La vie Ça se sauve ça s'épargne À la caisse d'Épargne Des guerres qu'on déserte La vie Moi je la revendique Pour le moindre moustique Pour la bête de somme La vie C'est la fleur sans fusil C'est la Terre sans patrie C'est le berceau des hommes La vie"
Henri Tachan
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comme si de rien n'était
le silence voyage la fleur au fusil
traverse le vent
et fait son nid à tous les étages
d'un monde qui change
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NaNoCamp Who?
Salut à tous, qui participe au NaNoCamp de juillet ?
Ici, ça y va la fleur au fusil, mais en espérant que le moral sera toujours là ! Après un gros gros coup de mou niveau écriture, je compte sur ce mois de juillet pour reprendre (enfin !) un peu mon rythme d’avant (avant de me faire rouler dessus par la thèse, quoi... 🫠🫠)
Donc si vous avez envie qu’on discute un brin cet été, dîtes-le moi, ça serait sympa de pouvoir se motiver ensemble 🥺🥺
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Le Langage “Poilu”.
“(…) Vous savez que la tête ou trognon se coiffe d'un képi, dit kébrock, pot de fleurs. Le buste du poilu, la partie de son corps qui contient l'estomac et les entrailles, qui est par conséquent le réceptacle de la nourriture, se nomme pour ce motif: coffre, bide, buffet, lampe. Rien ne fait plaisir comme de s'en flanquer plein la lampe. Le poilu met ses jambes, ses quilles, ses pattes, ses harpions, son compas, dans un objet appelé par certains pantalon, mais par lui: falzar, frandar, froc, fourreau, grimpant. On voit le geste de l'homme qui s'habille…
A ses pieds, panards, ripalons, il enfile des godillots ou, si vous préférez, des godasses, des grôles, des croquenots, des ribouis, des péniches, des chaussettes à clous, des pompes (à l'usage de l'eau des tranchées, probablement). Tout le monde connaît Azor, le sac; Mlle Lebel, le fusil, et Rosalie, la baïonnette, trois fidèles amis du trouflon.
Le temps où le poilu se couchait dans un lit, appelé pajot ou plumard, en raison sans doute de l'absence de plumes dans la literie, est maintenant passé. Il dort (quand il dort, et alors il pionce, il roupille, il en écrase) sur la terre, heureux d'avoir de temps en temps un peu de paille en guise de drap ou de sac à viande. Au repos, en arrière, il trouve quelquefois un lit: quelle joie, quelle nouba. Quelle foire! Mais la chose est rare depuis que le poilu habite la tranchée et ses gourbis, ses cagnas, ses calebasses. Sa grande préoccupation est alors de défendre sa peau. Car il reçoit des visites peu agréables: les gros noire, les marmites, les wagons-lits, les trains de wagons-lits, s'il y en a plusieurs, le métro.. Que sais-je encore? C'est alors que retentissent les:
« Planquez-vous! » Les poilus s'aplatissent sur le sol sans s'émouvoir: faut pas s'en faire! A quoi bon avoir les foies blancs, verts ou tricolores, en d'autres termes, avoir peur? On n'est pas une bleusaille! Et quand résonne l'éclatement formidable du 105 ou du 120, le poilu apprécie d'un air amusé: C'est un pepère… un maous… un pépère-maous. De petits bourdonnements se font entendre: ce sont les éclats nommés mouches à miel, abeilles (ces qualilicatifs étant d'ailleurs communs aux balles) qui, heurtant un obstacle, cessent brusquement leur ronronnement.
Aussi, on est brave; on en a dans le ventre; on est blessé, attigé, amoché; on meurt, cela s'appelle être occis, clamecé, claboté,bousillé, zigouillé. II en tombe beaucoup, surtout à la charge à la a baïonnette, quand on va à la fourchette. Notez enfin un autre petit inconvénient de la vie des tranchées. Ces cochons de Boches ont amené avec eux, laissés en liberté, une multitude d'insectes parasites, parmi lesquels on doit signaler, en raison de leur nombre et de leur universelle renommée, les poux, totos ou gos, petites bêtes blanches aux pattes agiles, appelées aussi pour ce motif mies de pain mécaniques… Et je vous assure que pour s'en débarrasser on a bien de da peine: quel boulot !
Ce sont là les ennuis d'un métier qui réserve, par contre, d'agréables moments. La soupe, par exemple… Il faut avoir vécu au front pour être capable de comprendre l'enthousiasme de l'accueil fait à l'homme sale que la guerre a révélé cuisinier, "Ah! te v'ià, l'cuistot! Eh bien! ça va, à la cuistance? Dis donc… vieux, qu'est-ce que tu nous apportes à becqueter?” Le cuisinier, louche en main, procède alors à la distribution. Chacun tend sa galetouse, lisez gamelle, et reçoit sa portion de rata: bidoche ou barbaque cuite avec patates, faillots ou riz. Avec cela, un quart de boule (pain ou bricheton) et de temps en temps, un morceau de frometon ou fromgi (fromage).
Seulement, il arrive parfois que, pour divers motifs, la soupe ne vient pas: attaques, changements imprévus de secteur, culbute du cuisinier et de sa becquetance sous la rafale des obus. Philosophiquement, en s'accompagnant d'un geste des mains qui esquissent un nœud imaginaire sur le ventre, le poilu se met la tringle ou la corde, serre un cran à la ceinture, ou, par antithèse, il se bombe. Et il le fait sans trop se plaindre - rouspéter ou rouscailler, - se réservant d'ailleurs de se tasser une boîte de singe. Mais quelle n'est pas sa joie lorsqu'il peut se rassasier à son aise, se taper la tête ou la cloche, s'en mettre plein le col, plein le cornet! Le comble du bien-être est atteint quand paraît le vin, le pinard tant désiré. On ne l'a plus, comme autrefois, en litre, en kil; on en touche - et encore!… - un quart. Sinon, au cas où le pinard a fait le mur, on se contente d'eau dite flotte ou lance. Puis vient le traditionnel jus, dont on ne se passerait pas pour un empire. De temps en temps, enfin, on distribue de l'eau-de-vie: la goutte, la gniole, le criq, le j'te connais bien. Mais généralement le poilu voit là un signe avant-coureur d'une attaque. Alors, malgré le plaisir de l'absorption, il trouve que ça la f…iche mal! Il eût préféré déguster en paix, que diable!
Ce plaisir de la soupe s'adresse à ce qu'Aristole appellerait l'âme inférieure. Il en est un autre d'une essence supérieure: celui de recevoir des lettres. Les babillardes sont toujours bienvenues: celles des parents, des vieux; des frères et sœurs, frangins et frangines; des amis, des copains, des connaissances restées au pays; des parrains et marraines de guerre. Souvent aussi on y trouve de quoi garnir son porte-monnaie Les yeux du poilu, ses mirettes, s'illuminent lorsqu'il voit son morling se remplir de ronds, de balles, de tunes. Bienheureux ceux qui ont du pognon, du pèse !“
Maurice Barrès
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~ Shadow And Bones ~ Aleksander Morozova X F!Reader
Point de vue omniscient :
Lace se tient droite comme un piqué en face du Général Kirigan, la jeune mère a les mains jointe sur son ventre plat, regardant le Général droit dans les yeux.
-Que puis-je faire pour vous, Madame Fell ? Lui demande-t-il avec un fin sourire.
-Je suis venue vous parler de Asteria.
Kirigan se redresse et bombe le torse sans même y faire attention. Il incline la tête sur le côté et fronce les sourcils. Il s’approche de la bourgeoise résidant à la cour du château.
-Moi et mon mari voudrions l’adopter. Elle serait une Fell. Avec un bel avenir.
-Hors de question. Avec moi, elle est en sécurité.
-Tous les enfants la craignent pour ses dons et se moquent d’elle. Tout le monde à la cour sait qu’elle est une orpheline du bas peuple. Général, si vous voulez vraiment son bien, vous acceptez mon offre.
-Quelle offre ? Je n’y gagne rien. Repartez.
Il lui tourne le dos et se poste à une fenêtre, regardant justement Asteria jouer dehors avec quelques gardes qu’il a envoyés pour la divertir. Lace le rejoint, observant la petite fille de huit ans rire aux éclats. Un fin sourire s’installe sur les lèvres pulpeuse de la jeune femme contrastant avec l’air préoccupé du Général.
-Elle se mariera à l’un des fils du roi et de la reine. Elle pourra devenir reine de Ravka.
Il détourne son regard sur elle, la regardant perplexe à ce qu’elle dit. Elle lui offre un sourire d’autant plus grand.
-Je ne vous l’arrache pas, Général. Tout le monde sait que vous voyez bien plus en elle qu’une simple élève. Mais avec mon mari et moi, elle aura un climat familial et stable. Elle grandira dans l’amour et la protection d’une famille soudée et bienveillante.
-Vous faites cela juste pour que votre famille accède au trône.
-Ne voulez-vous pas qu’elle obtienne du pouvoir ?
-Là n’est pas mon but principal.
-Vraiment ? Alors les cours intensif et entraînements répétitifs ne sont pas installés pour la faire gagner en pouvoir ?
-J’agis pour son bien à elle et pour tous les grisha.
Sa voix se fait menaçante et ses yeux s’assombrissent de colère. Il la fusille du regard quelques secondes avant de lui tourner le dos, rangeant quelques papiers et cartes traînant sur sa grande table centrale.
-Je pense aussi à elle. Elle sera choyée comme ma descendante directe et les autres enfants et adultes de la cour se verront être forcés de la respecter. Je lui sauve la vie en lui donnant la possibilité d’être la future reine de Ravka. Pensez-y.
Un silence se fait dans les appartements du Darkling.
-Quittez mes appartements.
-Je vous laisse réfléchir, j’attendrai votre réponse.
Elle quitte les appartements du Darkling la tête haute et l'air assurée, sachant qu’elle a insinué le doute en lui.
Plus tard dans la journée, Aleksander vient chercher la petite Asteria dans sa chambre alors que les dames de chambre venaient tout juste de finir de la préparer pour aller au lit. En le voyant entrer tel une furie, elles se courbent en avant puis sortent en souhaitant bonne nuit à Asteria. Aleksander se met assis sur le matelas de qualité de la petite, l’invitant la seconde d’après à s’installer auprès de lui.
-Que penses-tu de la famille Fell ?
-Les garçons sont gentils. Mais un peu bête quand même.
-Et Madame Fell ?
-Lace est très gentille. Elle m’aide à cueillir des fleurs des fois.
-Et son mari, que penses-tu de lui ? Il a l’air de confiance ?
-Il m’aide avec mes devoirs que l’apparat me donne. Mais ne le dit pas, c’est un secret !
Aleksander lui offre un sourire qu’elle lui rend. Elle prend soudainement sa main et le tire avec elle au lit. Il se laisse faire et s’allonge sur les draps alors qu’elle passe sous la couette, se rapprochant de lui. Il l’entoure d’un bras, profitant de sa proximité avec la petite fille.
-Tu aimerais vivre comme Madame Fell ?
-Je veux devenir comme elle. Belle, gentille et influente. Tu la trouves belle, toi ?
-Elle est jolie, oui. Mais tu deviendras plus jolie qu’elle.
-Avec des belles robes et des bijoux qui brillent ?
Elle relève ses yeux noirs pétillants de joie vers le visage du Darkling plus fermé. Il remarque alors cette étincelle de bonheur et d’espoir dans les yeux de sa protégée. Il lui sourit avant de soupirer en haussant les épaules.
-Rien n'est impossible pour nous.
-Parce qu’on est trop fort !
-Parce qu’on est trop fort, c’est ça.
-Et quand je serai la plus forte, tous ceux qui auront été méchants avec nous seront punis.
Elle baille longuement avant de s’enfoncer un peu plus dans les bras du Général. Ce dernier a les yeux baissés sur elle avant de soupirer et de se retirer lentement, faisant grogner la petite.
-Je vais te laisser dormir petit ange. Fait de beaux rêves.
Il lui embrasse le front mais avant qu’il puisse se relever elle retient sa kefta noir.
-Reste avec moi cette nuit. S’il te plaît.
Il la jauge du regard un instant avant d’acquiescer à sa demande. Il retire ses bottes et quelques uns de ses vêtements, gardant un simple haut noir ample et son pantalon de la même couleur. Il se met sous les draps, Asteria venant directement se coller à lui. Il enroule ses bras autour d’elle et pose son menton sur le sommet du crâne de la gamine.
Le lendemain matin à sept heure lorsque les dames de chambre entrent dans la chambre d’Asteria elles sont toutes aussi surprises les uns que les autres de voir le Darkling dormir à point fermé avec la petite dans ses bras, se serrant l’un contre l’autre comme s’ils avaient peur d’être arraché de leur étreinte. Celle qui dirige le petit groupe de jeune femme leur fait signe de rester silencieuse et de quitter la pièce.
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Une guerre sino américaine ? Sans doute... Mais quand ?
Poser la question, c'est déjà y répondre. C'est une sorte de ''monstre du Loch Ness'', que personne n'a jamais vu, mais dont personne ne doute de l'existence. Sauf que ce monstre-ci est infiniment plus inquiétant que l'autre, au fond de son lac glacé : il pourrait aller jusqu'à l'extinction d'une fraction de l'humanité... et le retour de ce qui en resterait à des conditions de vie oscillant entre celles qu'a connues l'homo néandertalensis il y a 400 000 ans et... celles de''Mad Max'', dont le 5 ème et dernier ''opus'' est prémonitoirement prévu, depuis des années, pour... 2024 ! Portons un regard aussi dépassionné que possible sur ce sujet qui ne l’est pas...
Avant tout, et histoire de détendre un peu l'atmosphère avant les choses sérieuses, il convient de rappeler, (à propos de l'histoire récente d'un ballon espion chinois, abattu dès qu'il n'a plus survolé de terres habitées) que, en 1945, le cuirassier USS New York, ayant repéré, haut dans le ciel, un "ballon-arme-secrète'' japonais, avait logiquement ouvert le feu sur lui, le ratant à plusieurs reprises, avant de se rendre compte … qu’il était en train de tirer sur la planète Vénus" (source : le US Naval Memorial). Ceci pour rappeler à quoi tient le déclenchement possible d'une guerre mondiale : les vraies raisons de la guerre de 14 /18 ont toujours été inexplicables, et celles menant à 39 / 45 sont incompréhensibles, des décennies après. Essayons d'éviter que le monde ne se laisse à nouveau entraîner dans une folie injustifiable qui risquerait d'être la bonne ''der des ders''. Ce serait vraiment dommage d'être forcés, par une bombe nucléaire égarée, de quitter ce monde où, entre pandémies inventées, guerres, manifs, poubelles et rats (dits ‘’surmulots’’ en jargon ‘’inclusif’’ !), inflation et flatulences de nos élus... on a tellement d'occasions de se marrer !
Une guerre ? Chacun a, sur ce sujet imprévisible et imprédictible, des certitudes dont il est prêt à faire profiter le monde qui ne lui en demande pas tant... et moi le tout premier, qui serais bien en peine, en vérité, de prédire quoi que ce soit, tant la question dépasse mon entendement ! Les plus précis dans leurs affirmations définitives et dénuées de tout fondement seront, on peut en être sûr, les hordes d'''Experts du 20 heures'' qui, non contents d'avoir eu tout faux sur le covid et sur l'Ukraine, vont avoir à cœur d'ajouter la persistance à leur ridicule, dans un monde où seuls les nuls ''savent'' (?), s'imposent et se hissent au tout premier rang.
Passant outre leur nullité encyclopédique, leur audace à affirmer n'importe quelle contre-vérité et leur facilité à confondre leurs opinions (fondées sur des parti-pris et sur ce qu'ont dit d'autres nuls sur les petits écrans..) avec des prévisions, on peut dire que le monde se divise, comme souvent, en deux blocs variables et irréguliers. En gros : à ma droite, les tenants du ''Oui'', et à ma gauche, les partisans du ''Non'' (les américains disent très joliment : les ''pros'' et les ''cons''.) : à ce jour comme il y a un mois, des généraux débitent... des généralités (NB : c'est dans l'ordre des choses !) sur nos écrans, pendant que Zélensky, parti la fleur au fusil, découvre que faire la guerre, ce n'est pas aussi facile qu'il essaye de le faire croire à des occidentaux en totale déroute morale, intellectuelle, financière, économique, etc...
L'Occident, en pleine crise d'identité et d'irresponsabilité, est en train de distribuer sans aucune contre-partie les fonds de tiroirs de ses armements, se met ''à poil'' en regardant ses beaux matériels et ses quelques équipements aller se faire hacher menu, in fine, sur un front qui n'est pas le nôtre –pardon pour cette insulte à la doxa : la sagesse des nations a toujours considéré que, en dernier ressort, ''charité bien ordonnée commence par soi-même''. Et quand on n'aura plus rien –plus de dollars, plus d'euros, plus de munitions, plus d'obus –qu'on promet par millions... sans en avoir un seul !--, plus de canons César, plus d'AMX et plus d'avions... on va leur donner quoi, aux ukrainiens ? Nos stocks stratégiques de ''PQ'' ? Nos excédents de vaccins commandés par les corrompus de Bruxelles ? Les souvenirs de notre ex-démocratie, notre ''49-3'', notre gréviculture pathologique et nos rues répugnantes ? Je suggère de leur envoyer BHL et sa bêtise qui ose tout (''c'est même à ça qu'on le reconnaît'' !)... Mélenchon –dont on se passerait avec bonheur-- et la mère Hidalgo qui leur expliquera sans rire que la solution à tous leurs problèmes, c est... la construction de pistes cyclables... (NDLR : Elle en tient une, de couche, celle-là !)
Parce que... pendant le temps où nous ratiocinons sur l'intangibilité de frontières que rien ne peut expliquer ni justifier, le monde poursuit sa course, les peuples vivent, évoluent, optimisent leurs propres intérêts, se moquent avec raison de nos grands principes démodés, de nos cris de dadame de patronage, et des fausses analyses ressassées par nos Experts du 20 heures... La tension monte, entre les géants chinois et américain, et elle en devient dangereuse, des deux côtés : un mémorandum interne du général de l'armée de l'air Minihan, Commander of Air Mobility, a ''fuité'' le 27 janvier dernier. Ce militaire de très haut rang y indiquait que ''la Chine et les États-Unis pourraient se déclarer la guerre dès 2025''. Brutalement, nos problèmes de retraites sont ramenés à leur échelle : même pas... ‘’rien’’ !
Aujourd'hui, les États-Unis considèrent la Chine comme leur concurrent principal... tant que l'Inde n'aura pas rejoint ces deux larrons, et la Maison-Blanche, qui reproche à Pékin ses visées géopolitiques en Asie et dans le reste du monde, regroupe ces critiques sous une non-conformité avec le système américain en matière de droits de l'homme... comme si la seule possibilité d'être un Humain résidait dans une soumission sans limites à la vision ''Oncle Sam'' du monde... qui est critiquée de plus en plus, partout. En résumé : une guerre entre ces deux géants est-elle une hypothèse plausible? Et si c’est ''oui''... c’est quand ?
Il semblerait effectivement que, au fur et à mesure que les dirigeants chinois voient s'accroître leur puissance militaire, la tentation devient de plus en plus forte de la montrer, de la tester. Jusqu'où ? On sent, intuitivement, que les rapports entre les deux pays sont en train de franchir un cap, et le moindre ballon espion (il y en a des dizaines chaque jour, depuis des décennies !) est monté en épingle : ce baudruche, dans son silence sidéral, en a fait, du raffut ! Et Biden a annulé la visite de Blinken à Pékin, qui avait pour but faire baisser les tensions Chine-US. ''Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles'', disaient Candide... et Leibnitz !
Il serait sage (et très prudent) de compiler les sources dites ''généralement bien informées'' sur l'occurrence et les conséquences d'un vrai conflit Chine-USA entre 2025 et 2027, qu'on ne peut pas formellement prévoir tant d'autres facteurs entrent en jeu... de la guerre en Ukraine à la santé de Poutine et de Xi, en passant par d'autres crises, mondiales ou locales, des conflits dus au climat, à l'eau ou aux matières premières, à la poudrière d’une guerre de 100 ans au Moyen-orient etc Mais ce qui est assez prévisible à aujourd'hui, c'est qu'une ''fenêtre de tir'' devrait s'ouvrir vers ce moment-là, compte tenu des dates des élections en Amérique et à Taïwan, de la fin du programme de constitution d'une puissante ''force amphibie'' (en réalité : ''de débarquement''!) chinoise... et aussi de la menace d'un ''crash'' démographique en Chine, qui est déjà bien commencé et risque fort de ''rebattre les cartes'' dans cette partie peuplée du monde...
On a deux ans pour espérer que une fois de plus, les experts se trompent et que nos dirigeants s'occupent enfin de vrais problème, de vraies menaces, de vrais dangers... au lieu de passer leur temps à nous emberlificoter avec de l'écriture inclusive, des changements de sexe (à interdire de toute urgence) ou la destruction systémique de tout ce qui a fait la force de l'Occident... donc son utilité pour le reste du monde... Mais dans le cas contraire... nous ne serons plus là pour le commenter. En attendant, on peut toujours prier... pour ceux qui savent encore !
H-Cl.
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C’est alors qu’apparut le renard :
« Bonjour, dit le renard.
– Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se tourna mais ne vit rien.
– Je suis là, dit la voix, sous le pommier…
– Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli…
– Je suis un renard, dit le renard.
– Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste…
– Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.
– Ah ! pardon », fit le petit prince.
Mais après réflexion, il ajouta :
« Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?
– Tu n’es pas d’ici, dit le renard, que cherches-tu ?
– Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?
– Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C’est bien gênant ! Ils élèvent aussi des poules. C’est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ?
– Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?
– C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « Créer des liens… »
– Créer des liens ?
– Bien sûr, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde…
– Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur… je crois qu’elle m’a apprivoisé…
– C’est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses…
– Oh ! ce n’est pas sur la Terre », dit le petit prince.
Le renard parut très intrigué :
« Sur une autre planète ?
– Oui.
– Il y a des chasseurs sur cette planète-là ?
– Non.
– Ça, c’est intéressant ! Et des poules ?
– Non.
– Rien n’est parfait », soupira le renard.
Mais le renard revint à son idée :
« Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m’ennuie donc un peu. Mais si tu m’apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m’appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde ! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c’est triste ! Mais tu a des cheveux couleur d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit du vent dans le blé… »
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :
« S’il te plaît… apprivoise-moi ! dit-il.
– Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.
– On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Il achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !
– Que faut-il faire ? dit le petit prince.
– Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près… »
Le lendemain revint le petit prince.
« Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l’après-midi, dès trois heures je commencerai d’être heureux. Plus l’heure avancera, plus je me sentirai heureux. À quatre heures, déjà, je m’agiterai et m’inquiéterai ; je découvrirai le prix du bonheur ! Mais si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le cœur… il faut des rites.
– Qu’est-ce qu’un rite ? dit le petit prince.
– C’est aussi quelque chose de trop oublié, dit le renard. C’est ce qui fait qu’un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux ! Je vais me promener jusqu’à la vigne. Si les chasseurs dansaient n’importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n’aurais point de vacances. »
Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure du départ fut proche :
« Ah ! dit le renard… je pleurerai.
– C’est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…
– Bien sûr, dit le renard.
– Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.
– Bien sûr, dit le renard.
– Alors tu n’y gagnes rien !
– J’y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé. »
Puis il ajouta :
« Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un secret. »
Le petit prince s’en fut revoir les roses.
« Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde. »
Et les roses étaient bien gênées.
« Vous êtes belles mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe, Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma rose. »
Et il revint vers le renard :
« Adieu, dit-il…
– Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.
– L’essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.
– C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
– C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince, afin de se souvenir.
– Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose…
– Je suis responsable de ma rose… » répéta le petit prince, afin de se souvenir.
Extrait, Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupery, 1943
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Tant d'émotions furent vécues en cette journée. Si vous devez vous en contenter d'une, choisissez celle ci : le bonheur orgasmique d'un gâteau au chocolat pour un Dr Rathatton en manque ...
Sinon, ce matin, on a refait des nouveaux temples, un peu plus rapidement qu'hier si l'on veut être honnête. C'est très joli, mais à la 12eme porte avec trois visages gravés dans la pierre, 165eme mètre de fresque antique, et 2823eme Aspara (danseuse des Dieux) gravée dans les murs, on y prête un peu moins attention. Ce qui ne nous a pas empêché de nous émerveiller sur ces raretés archéologiques !
A noter que sur nos billets, il était écrit que ce très joli temple ouvrait à 5h du matin (il n'y en a que 4 avec cette opportunité, les autres ouvrent à 7h30). Nous nous réveillons donc le sourire aux lèvres à 5h40 et partons la fleur au fusil assister à un lever de soleil tardif sur cette oeuvre d'art. Voici le résultat :
(bon, on a quand même eu des jolies couleurs depuis l'extérieur)
Dans les temples notables, le Neak Pean, construit au milieu d'un lac (créé par un roi d'ailleurs, ils ne faisaient rien à moitié à cette époque), et qui représente le lac sacré Anavatapta. C'est de ce lac que s'écoulent 4 cours d'eau (notamment le Gange), symbolisés par 4 bassins de rétention sur les côtés.
On retrouve quelques temples dévorés par la végétation (chapeau bas aux travaux de restauration d'ailleurs, c'est impressionnant)
Et une fois nos mirettes comblées, notre après midi sera consacré à... La sieste (c'est plus des valises sous les yeux, c'est des sacs de randonnée), la piscine, et les cartes postales !
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[histoire] CINÉMA ET GRANDE GUERRE
De la fleur au fusil au sang et à la boue des tranchées, les images de la Grande Guerre ont hanté l’imagination des cinéastes de tous bords, qu’ils aient ou non participé au conflit. Au tout début de la guerre et pendant les quelques mois qui suivirent, les médias des principaux pays belligérants déclenchèrent à l’attention de leur public une vague de chauvinisme qui tourna à l’hystérie. Au…
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Les enjeux et les oppositions dans la prière
Beaucoup de chrétiens minimisent la puissance de la prière. Ils pensent que venir à l’église le dimanche et lire la bible de temps à autres est largement suffisant pour affronter le quotidien. Malheureusement, c’est faire fausse route. Ce type de pensée conduit automatiquement à l’échec car un chrétien qui ne prie pas est un soldat qui monte au front de la vie avec la fleur au fusil. Il ne peut que virevolter au gré de ses émotions et peine à obtenir des victoires tangibles, efficaces et durables dans ses combats.
Quand on choisit de vivre sa vie chrétienne sans prière, on souscrit volontairement à une assurance faiblesse face aux circonstances de la vie. Et c’est exactement ce que le diable veut. Il cherche sans cesse et ce par tous les moyens, à atteindre nos failles pour amener de l’instabilité et de l’inconstance dans nos vies. Le royaume des ténèbres et le royaume de la lumière sont dans un combat permanent. Plus nous sommes faibles, mieux il pourra gagner du terrain et distiller ses œuvres néfastes pour l’humanité aveugle et ignorante des réalités spirituelles qui régissent le monde.
«L’un de vous passe-t-il par la souffrance ? Qu’il prie. Un autre est-il dans la joie ? Qu’il chante des cantiques. L’un de vous est-il malade ? Qu’il appelle les responsables de l’Eglise, qui prieront pour lui, après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur. La prière faite avec foi obtiendra la guérison du malade et le Seigneur le relèvera. S’il a commis quelque péché, il lui sera pardonné. Confessez vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. Quand un juste prie, sa prière a une grande efficacité. Elie était un homme tout à fait semblable à nous. Il pria avec insistance pour qu’il ne pleuve pas et, pendant trois ans et demi, il ne tomba pas de pluie sur le sol.»
Jacques 5:13-17 BDS
«Le voleur vient seulement pour voler, pour tuer et pour détruire. Moi, je suis venu afin que les hommes aient la vie, une vie abondante.»
Jean 10:10 BDS
«L’Eternel mettra en déroute les ennemis qui vous attaqueront ; s’ils marchent contre vous par un seul chemin, ils s’enfuiront en débandade en tous sens.»
Deutéronome 28:7 BDS
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Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Oh, je voudais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis
En ce temps-là la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui
.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois, je n’ai pas oublié
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi
.
Et le vent du Nord les emporte,
Dans la nuit froide de l’oubli
Tu vois je n’ai pas oublié,
La chanson que tu me chantais
.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi,
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie
.
Je t’aimais tant, tu étais si jolie,
Comment veux-tu que je t’oublie?
En ce temps-là la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui
.
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n’ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais,
Toujours, toujours je l’entendrai
.
C’est une chanson qui nous ressemble,
Toi tu m’aimais, moi je t’aimais
Et nous vivions, tous deux ensemble,
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais
.
Mais la vie sépare ceux qui s’aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis
.
C’est une chanson qui nous ressemble,
Toi tu m’aimais et je t’aimais
Et nous vivions tous deux ensemble,
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais
.
Mais la vie sépare ceux qui s’aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et, quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Après la bataille
Mon père, ce héros au sourire si doux, Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit. C’était un Espagnol de l’armée en déroute Qui se traînait sanglant sur le bord de la route, Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié. Et qui disait: » A boire! à boire par pitié ! » Mon père, ému, tendit à son housard fidèle Une gourde de rhum qui pendait à sa selle, Et dit: « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. » Tout à coup, au moment où le housard baissé Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure, Saisit un pistolet qu’il étreignait encore, Et vise au front mon père en criant: « Caramba! » Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière. « Donne-lui tout de même à boire », dit mon père.
Sur une barricade, au milieu des pavés Souillés d’un sang coupable et d’un sang pur lavés, Un enfant de douze ans est pris avec des hommes. – Es-tu de ceux-là, toi ? – L’enfant dit : Nous en sommes. – C’est bon, dit l’officier, on va te fusiller. Attends ton tour. – L’enfant voit des éclairs briller, Et tous ses compagnons tomber sous la muraille. Il dit à l’officier : Permettez-vous que j’aille Rapporter cette montre à ma mère chez nous ? – Tu veux t’enfuir ? – Je vais revenir. – Ces voyous Ont peur ! où loges-tu ? – Là, près de la fontaine. Et je vais revenir, monsieur le capitaine. – Va-t’en, drôle ! – L’enfant s’en va. – Piège grossier ! Et les soldats riaient avec leur officier, Et les mourants mêlaient à ce rire leur râle ; Mais le rire cessa, car soudain l’enfant pâle, Brusquement reparu, fier comme Viala, Vint s’adosser au mur et leur dit : Me voilà.
La tombe dit à la rose : – Des pleurs dont l’aube t’arrose Que fais-tu, fleur des amours ? La rose dit à la tombe : – Que fais-tu de ce qui tombe Dans ton gouffre ouvert toujours ?
La rose dit : – Tombeau sombre, De ces pleurs je fais dans l’ombre Un parfum d’ambre et de miel. La tombe dit : – Fleur plaintive, De chaque âme qui m’arrive Je fais un ange du ciel !
Ah ! tu finiras bien par hurler, misérable ! Encor tout haletant de ton crime exécrable, Dans ton triomphe abject, si lugubre et si prompt, Je t’ai saisi. J’ai mis l’écriteau sur ton front ; Et maintenant la foule accourt, et te bafoue. Toi, tandis qu’au poteau le châtiment te cloue, Que le carcan te force à lever le menton, Tandis que, de ta veste arrachant le bouton, L’histoire à mes côtés met à nu ton épaule, Tu dis : je ne sens rien ! et tu nous railles, drôle ! Ton rire sur mon nom gaîment vient écumer ; Mais je tiens le fer rouge et vois ta chair fumer.
Tous ces jours passeront; ils passeront en foule Sur la face des mers, sur la face des monts, Sur les fleuves d’argent, sur les forêts où roule Comme un hymne confus des morts que nous aimons.
Et la face des eaux, et le front des montagnes, Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts S’iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes Prendra sans cesse aux monts le flot qu’il donne aux mers.
Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête, Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux, Je m’en irai bientôt, au milieu de la fête, Sans que rien manque au monde, immense et radieux !
Le soleil s’est couché ce soir dans les nuées. Demain viendra l’orage, et le soir, et la nuit ; Puis l’aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ; Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s’enfuit !
Le pré est vénéneux mais joli en automne Les vaches y paissant Lentement s’empoisonnent Le colchique couleur de cerne et de lilas Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-la Violâtres comme leur cerne et comme cet automne Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne
Les enfants de l’école viennent avec fracas Vêtus de hoquetons et jouant de l’harmonica Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières Qui battent comme les fleurs battent au vent dément
Le gardien du troupeau chante tout doucement Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l’automne
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Le soldat qui rêvait de lys blancs
Il rêvait de lys blancs, D’un rameau d’olivier, Des seins de son aimée épanouis le soir. Il rêvait, il me l’a dit, d’un oiseau Et des fleurs de l’oranger. Sans compliquer son rêve, il percevait les choses Telles qu’il les ressentait… et les sentait. Une patrie, il me l’a dit, C’est savourer le café de sa mère, C’est rentrer à la tombée du jour. Et la terre ? Je lui demandais. Il répondit : Je ne la connaissais pas. Je ne sentais pas qu’elle était ma peau et mon cœur, Ainsi qu’il est dit dans les poèmes. Mais soudain je la vis, Comme on voit une boutique… une rue… des journaux Je lui demandai : L’aimes-tu ? Il répondit : Mon amour est une brève promenade, Un verre de vin… une aventure. — Donnerais-tu ta vie pour elle ? — Non ! Je ne suis lié à cette terre que par un éditorial… un discours enflammé ! On m’a enseigné à aimer son amour. Mais je n’ai pas senti son cœur se fondre avec le mien. Je n’ai pas humé l’herbe, les racines et les branches… — À quoi ressemblait son amour ? Brûlant comme les soleils… la nostalgie ? Il fît front : — Ma voie à l’amour est un fusil, Des fêtes revenues de vestiges anciens, Le silence d’une statue antique D’époque et d’origine indéterminées ! II me parla de l’instant des adieux, De sa mère Pleurant en silence lorsqu’on l’envoya Quelque part sur le front… De sa voix éplorée, Gravant sous sa peau un souhait nouveau : Ah ! si seulement les colombes grandissaient au ministère de la défense… Ah ! si les colombes !… …Il fuma une cigarette, puis il me dit Comme s’il s’échappait d’un marécage de sang : J’ai rêvé de lys blancs, D’un rameau d’olivier… D’un oiseau étreignant le matin Sur la branche d’un citronnier… — Qu’as-tu vu ? — Mes actes, Ronces rouges explosées dans le sable… les poitrines… et les entrailles. — Combien en as-tu tué ? — Difficile de les compter… Mais je n’ai été décoré qu’une fois. Je lui demandais, me faisant violence : S’il en est ainsi, décris-moi un seul cadavre. Il rectifia sa position, caressa son journal plié Et me dit comme s’il me chantait une ritournelle : Tente de vent sur les gravats, L’homme enlaçait les astres brisés. Une couronne de sang ceignait son large front Et sa poitrine était sans médailles, Puisqu’il s’était mal battu. Il avait l’aspect d’un paysan, d’un ouvrier ou d’un marchand ambulant. Tente de vent sur les gravats… Il mourut Les bras jetés comme deux ruisseaux à sec. Et lorsque j’ai cherché son nom dans ses poches, J’ai trouvé deux photos, L’une… de sa femme, L’autre… de sa fille… Je lui demandai : En as-tu été attristé ? Il m’interrompit : Mahmoud, mon ami, La tristesse est un oiseau blanc Étranger aux champs de bataille. Et les soldats Commettent un péché, s’ils s’affligent. Je n’étais, là-bas, qu’une machine crachant un feu rouge Et changeant l’espace en un oiseau noir. Plus tard, II me parla de son premier amour, De rues lointaines, Des réactions après la guerre, Des fanfaronnades à la radio et dans les journaux. Et lorsqu’il dissimula sa toux dans son mouchoir, Je lui demandai : Nous reverrons-nous ? Il me répondit : Dans une ville lointaine. Au quatrième verre, J’ai dit, taquin : Ainsi tu partirais… Et la patrie ? Il me répondit : Laisse tomber… Je rêve de lys blancs, D’une rue qui gazouille et d’une maison éclairée. Je quête un coeur bon, non des munitions, Un jour ensoleillé, non un instant de folle victoire… fasciste. Je quête un enfant souriant au jour, Non une place dans la machine de guerre. Je suis venu ici vivre le lever des soleils, Non leur coucher. Il me fit ses adieux… Il était à la recherche de lys blancs, D’un oiseau accueillant le matin Sur un rameau d’olivier. Il percevait les choses Telles qu’il les ressentait… et les sentait. La patrie, il me l’a dit,
C’est boire le café de sa mère Et rentrer, à la tombée du jour, rassuré."
Mahmoud Darwich extrait de: "La terre nous est étroite et autres poèmes."
Découvert chez::"Danger Poésie"
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Les belles expressions de la langue française : " partir la fleur au fusil "
Cette expression qui a toujours cours aujourd’hui fait référence à la guerre et notamment à la première guerre mondiale où les soldats sont partis souriants, presque heureux pour ce qu’ils pensaient être non seulement une guerre qui serait rapide mais surtout ” la Der des Der “….l’avenir leur prouva hélas le contraire. On imagine sans peine, ses centaines soldats, quittant femmes et enfants…
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