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#La Petite Tonkinoise
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Josephine Baker (1906-1975) solo - additionally a dancer and actress Songs: "J'ai Deux Amours," "La Petite Tonkinoise" Defeated Opponents: Carly Simon, Eydie Gormé, Gladys Knight, Gloria Gaynor Propaganda: see visual
Stevie Nicks (1948-) Fleetwood Mac - vocals Songs: "Rhiannon," "Sisters of the Moon" Defeated Opponents: Michelle Phillips, Sheila Guyse, Mary Wilson, Joyce Bryant Propaganda: "Made her exes sing songs about their relationships on stage. Also have you SEEN the cover of Bella Donna" "One of the best voices in rock, a powerhouse performer and songwriter, told Lindsey Buckingham to suck it pretty much to his face, she simply IS the moment the icon the legend etc."
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Visual Propaganda for Stevie Nicks:
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daddy-deerest · 1 month
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Question 6: What’s your favorite lullaby to sing to your babies?
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Alastor: Ah, my dear child(ren) have a fondness for the old tunes, much like their Papa. I often sing them a few classic lullabies from my time. One of their favorites is "La Petite Tonkinoise," a charming little French tune that always seems to calm them. I also sing "Au Clair de la Lune," which has a soothing melody perfect for lulling them to sleep.
But I don’t just stick to the classics. Sometimes, I’ll hum a bit of jazz, slowing it down to a gentle rhythm. It’s not your typical lullaby, but it certainly does the trick.
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mamusiq · 4 months
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La Petite Tonkinoise 👇 ♪ 📽️ ♪ 👇
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♪♫ ♫
Joséphine Baker ♫ "La Petite Tonkinoise", 1953
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Joséphine Baker 🎼June 3, 1906–1975
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schweizerqualitaet · 6 years
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The Vietnamese!
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@La petite Tonkinoise かわいいトンキン娘
https://www.youtube.com/watch?v=tauFAfQ9Aa8
 アメリカのジョセフィン・ベーカー(1906-1975)の歌。
アメリカではアフリカ系ということで差別を受け、後にフランス国籍を取得。
レジスタンスや公民権運動に関わり、レジオン・ドヌールを受けており、先ごろフランスの殿堂入りをした。
日本にも来て広島などをまわっており、私が生まれる直前だったが、宝塚にも来たと知って驚いた。
It is a song by Josephine Baker.
She was discriminated in the US where she was born because she was Afro American.
After she took nationality of France.
She acted in resistance and civil right movement, so she received légion d'honneur.
And she recently entered in the pantheon of France.
She also came to Japan, went to Hiroshima and some other cities.
 この歌はベトナム娘のことを歌っていて、アンナンはベトナム中部、トンキンは北部の名称。(仏領時代)
ミュージカルの「ミス・サイゴン」や、オペラの「蝶々夫人」などには黄色人種として微妙な感じがするが、これは歌手がジョセフィン・ベーカーだから許せる。
This song is about a girl of Vietnam, Anan and Tonkin are the names of regions in Vietnam.
Honestly speaking, I don’t like so much about the deal of heroines of “Miss Sigon” or “Madam Butterfly”, but this song is sung by Josephine, so I feel no problem.
 歌詞と訳
C'est moi qui suis sa petite
Son Anana, son Anana, son Anammite
Je suis vive, je suis charmante
Comme un p'tit z'oiseau qui chante
Il m'appelle sa p'tite bourgeoise
Sa Tonkiki, sa Tonkiki, sa Tonkinoise
D'autres lui font les doux yeux
Mais c'est moi qu'il aime le mieux
彼の可愛い子は私
彼のアナナ、アンナン娘
私は生き生きして魅力的
小さな小鳥のように
ぼくの可愛いブルジョワと呼ぶ
彼のトンキキ、トンキン娘
彼を甘い目で見る人もいる
でも彼が一番好きなのは私
Le soir on cause d'un tas de choses
Avant de se mettre au pieu
J'apprends la géographie
De la Chine et de la Mandchourie
Les frontières, les rivières
Le Fleuve Jaune et le Fleuve Bleu
Y a même l'Amour c'est curieux
Qu'arrose l'Empire du Milieu
 夕方私たちはたくさん話をする
ベッドに入る前に
私は地理を勉強している
中国と満州の
国境、川
黄河と鴨緑江
愛もある それは珍しい
中国をうるおす
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enoraguillerm · 3 years
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J’ai deux amours - Josephine Baker
« J’ai deux amours » est une chanson interprétée en 1930 par Joséphine Baker (accompagnée par Adrien Lamy), avec des paroles de Géo Koger et d'Henri Varna sur une musique de Vincent Scotto. L'enregistrement de 1930 est accompagné par le Mélodie Jazz du Casino de Paris sous la direction de M. Edmond Mahieux.
La revue « Paris qui remue » du Casino de Paris ayant lieu en même temps que l'Exposition coloniale, célébration grandiloquente de l'empire colonial français, le thème du spectacle fut tout trouvé.
Outre « La Petite Tonkinoise », ressortie pour l'occasion, Vincent Scotto écrivit pour Joséphine Baker J'ai deux amours, jouant à la fois sur son statut exotique d'étrangère et sur son attachement profond à sa ville adoptive. C'était la première fois que Joséphine chantait en public et le succès fut immédiat. J'ai deux amours devint par la suite sa chanson fétiche.
On dit qu'au delà des mers Là-bas sous le ciel clair Il existe une cité Au séjour enchanté Et sous les grands arbres noirs Chaque soir Vers elle s'en va tout mon espoir J'ai deux amours Mon pays et Paris Par eux toujours Mon cœur est ravi Ma savane est belle Mais à quoi bon le nier Ce qui m'ensorcelle C'est Paris, Paris tout entier Le voir un jour C'est mon rêve joli J'ai deux amours Mon pays et Paris Quand sur la rive parfois Au lointain j'aperçois Un paquebot qui s'en va Vers lui je tends les bras Et le cœur battant d'émoi A mi-voix Doucement je dis "emporte-moi !" J'ai deux amours....
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jbgravereaux · 7 years
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De Recouvrance à Saïgon: romances et complaintes pour un folklore imaginaire, par Philippe Blondeau
Fanny de Lanninon1, une des plus célèbres chansons de Pierre Mac Orlan, figure en bonne place au répertoire des Marins de l’Iroise, Gabiers d’Artimon, Marins des Abers et autres interprètes bretons, professionnels ou amateurs, comme Éric Tabarly en personne qui aimait, dit-on, la chanter à l’occasion. Elle pourrait passer pour une chanson du folklore breton ; peut-être l’est-elle vraiment du reste, les chansons folkloriques n’étant jamais que des chansons d’auteur que le peuple s’est appropriées. C’est en tout cas ce que pensait Mac Orlan lui-même si l’on en juge par ces lignes : “ Dans quelques siècles, les chansons de Paris, transformées par des déformations amusantes de patois locaux, offriront aux amateurs de folklore d’authentiques et admirables chansons populaires, tout aussi fécondes en images gracieuses que Joli Tambour ou Auprès de ma blonde. Le temps purifie tout.2 ” L’auteur ne plaidait pas ainsi pour son œuvre de parolier puisque cet article de 1930 est bien antérieur à ses propres chansons. Il manifeste en tout cas un intérêt de longue date pour le genre.
Dans l’introduction à ses Chansons pour accordéon, publiées en 1953 après les premiers succès discographiques, Mac Orlan précisait : “ L’idée d’écrire des chansons ne m’est pas venue récemment. Dans presque tous mes livres, ma foi, j’ai introduit une chanson sentimentale, qui me paraissait résumer très clairement des situations romanesques un peu usées par leur fréquence ” (p. 2073). À vrai dire, même si l’on chante beaucoup dans ses romans, cette pratique n’est pas aussi systématique que l’auteur le suggère ; néanmoins les chansons ou fragments de chansons introduits ici ou là dans des récits soulignent par leur apparence folklorique les lieux communs d’une sentimentalité collective. Le folklore n’est guère qu’une illusion car les chansons en question sont souvent de Mac Orlan lui-même (bien qu’il ne soit pas toujours évident de distinguer les emprunts et les pures inventions). C’est le cas dans Docks dont l’édition originale de 1927 contient une première version de La fille de Londres créée par Germaine Montero en 1951, ou dans Les dés pipés (1929) qui se termine par la complainte Les Progrès d’une garce.                                                                                                                                       Tel n’est pas le cas de Fanny de Lanninon dont on ne relève pas d’esquisse dans un roman. À y regarder de plus près toutefois, l’esprit et la matière de cette chanson sont présents dans Brest, texte de 1926, et les quelques chapitres qui préludent aux Chansons pour accordéon empruntent en grande partie leur titre aux diverses Villes qui figurent dans le recueil ainsi nommé. Pour un écrivain qui a voulu faire de ses chansons une mémoire vivante de son existence, Fanny de Lanninon évoque en un raccourci éloquent le Brest du début du siècle et ce qu’il en reste après la Seconde Guerre. L’auteur a lui-même donné quelques clefs, comme ce M. Crouton, ingénieur des phares, modèle possible du personnage évoqué.                                                                                                                                                                                         S’il arrive que des chansons animent ou colorent des romans, beaucoup d’entre elles sont comme des raccourcis d’œuvres antérieures. On ne peut guère écouter Nelly sans penser au Quai des brumes, ni Jean de la Providence de Dieu sans se souvenir de Sous la lumière froide, récits dont les chansons soulignent la dimension autobiographique, quelque peu occultée par la transposition romanesque.                                                                                                         Le charme particulier des chansons de Mac Orlan réside en grande partie dans la conjonction heureuse de souvenirs très personnels et de motifs ou simplement de termes populaires ou argotiques. “ Un certain hermétisme convient parfaitement à des œuvres lyriques spécialisées, c’est-à-dire évocatrices de spectacles dont les professions ou les sociétés exceptionnelles dressent les décors ” (p. 78). Cette précision qui concerne les “ Chansons de charme pour faux-nez ”, évocatrices des bohémiens et des voyous, vaut aussi pour la chanson bretonne. Le “ bidel ” ou les “ marsouins ” contribuent à l’atmosphère au même titre que le “ Jean Gouin ” désignant autrefois, par antonomase, les fusiliers marins. À ces échos de traditions diverses, il faut ajouter le souvenir de chansons familières ; Mac Orlan a consacré un petit article à Henri Ansquer, l’auteur de la fameuse “ Complainte de Jean Quéméneur ” dont le héros n’est pas sans lien avec l’amoureux de Fanny et finit par faire vraiment son trou dans l’eau après avoir bu un coup de trop. Le refrain “ À Recouvrance ” rappelle évidemment les chansons très populaires de Bruant et Mac Orlan s’en souviendra dans “ Tendres promesses ”, chantée notamment par Juliette Gréco.                                                                                                                Cette dernière chanson, comme beaucoup d’autres, relève du genre de la complainte, forme privilégiée chez Mac Orlan, peintre des destins tragiques. La complainte est à vrai dire un genre bien daté dans les années cinquante où les chansons de Mac Orlan connaissent le succès mais l’écrivain se plaît à ces formes populaires héritières du XIXe siècle, comme la romance, “ celle qui invite à "aimer d’amour" [et] se compose éternellement de sentiments qui ne changent guère ”4. Pure romance par exemple que La Belle de Mai...                                                                                                                Bon connaisseur de la chanson populaire, Mac Orlan en fut aussi un excellent critique et, dès 1930, consacra des articles à Mayol, Germaine Montero, Fréhel, mais aussi aux diverses catégories du genre comme la chanson de rue, la chanson de route, ou encore la chanson de griveton qu’il illustrera à merveille avec des titres comme Bel-Abbès ou Marie-Dominique, laquelle est au folklore militaire ce que Fanny de Lanninon est au folklore breton, illustrée par de multiples versions, jusqu’à celle, assez récente de “ La Souris déglinguée ”, qui sent le camp scout guilleret plus que le poignant cafard macorlanien. On se prend à regretter telle autre version d’une chorale militaire, harmonisée avec une gravité quasi liturgique. Revers désenchanté de “ La Petite Tonkinoise ” de Vincent Scotto, cette belle chanson ressemble davantage à “ La Route de Mandalay ” de Kipling – le plus grand écrivain du monde selon Mac Orlan – et les derniers vers résonnent d’une mélancolie évidemment très personnelle. Écrite en peine guerre d’Indochine, elle devait tout naturellement trouver son public, au point de devenir presque officielle dans un certain microcosme militaire. Daniel Therby précise que “ lorsque le général "Père de l’Arme", gardien des traditions, passe les troupes en revue, c’est toujours au son de la chanson "Marie-Dominique" de Pierre Mac Orlan ”5.                                                                                                                Fanny de Lanninon fut enregistrée en 1950 par Laure Diana, actrice de cinéma et de théâtre, et également chanteuse d’opérette (1897-1980). Ce tout premier enregistrement comprend aussi Bel-Abbès, Marie-Dominique, Rose des bois, Nelly et La Belle de Mai. Cette belle réussite, que l’avenir ne démentira si l’on en juge par les très nombreuses reprises, doit beaucoup au compositeur Victor Marceau, ou plus simplement V. Marceau, de son vrai nom Marceau Verschueren. Cet accordéoniste virtuose ami de Mac Orlan – qui l’avait peut-être connu au Lapin Agile où il jouait parfois – fut aussi son professeur à l’occasion. Son sens indiscutable de la mélodie populaire a donné naissance à de véritables “ Chansons pour accordéon ” même si, comme dans le cas de Fanny de Lanninon, le découpage mélodique prend certaines libertés avec le découpage syntaxique. Des quelques compositeurs avec lesquels Mac Orlan collabora régulièrement, c’est certainement celui qui s’accorde le plus spontanément à son univers. C’est peut-être ce qui fait dire au parolier, à propos de La chanson de Catari de Chiaia : “ La musique de mon collaborateur Marceau est parfaitement napolitaine, elle évoque tout à fait, pour moi, ma jeunesse, mais il est presque impossible pour un écrivain de composer des paroles sur une musique qui, en somme, se suffit à elle-même. ” (p. 217)                                                                                                                 Les choses sont un peu différentes avec Michel Philippe-Gérard, de son vrai nom Philippe Bloch, né en 1924 au Brésil, qui réalisa le disque “ Gréco chante Mac Orlan ”, grand prix de l’académie Charles Cros en 1964. Dans les années cinquante, il avait déjà composé nombre de mélodies pour les plus grands noms de la chanson française, parmi lesquels Edith Piaf, Henri Salvador, Yves Montand. En 81, il réalisera le disque “ Jeanne Moreau chante Norge ”, avec la célèbre chanson Le nombril. Plus attentif peut-être que Marceau aux exigences du texte et de l’interprète, il a moins que lui le sens de la ritournelle qui rend une chanson inoubliable, jusqu’à en faire une drogue savoureuse et vénéneuse.                                                                                                    Chef d’orchestre, producteur, compositeur (notamment pour les films d’Alain Resnais, La Vie est un roman et Mélo), Philippe-Gérard était au piano pour le premier enregistrement de Germaine Montero en 1952, qui chanta et enregistra nombre de chansons de Mac Orlan avant de leur consacrer en 1965 – peu après la version de Juliette Gréco – deux disques qui rassemblent 22 chansons et qui constituent pour beaucoup d’amateurs l’enregistrement de référence.                                                                                                        Lino Léonardi, autre accordéoniste, composa pour sa femme Monique Morelli une partie des musiques du disque de 1968, dans un registre souvent plus sombre et lyrique. On doit à cette collaboration la très belle Ballade de la protection, aux accents du meilleur Ferré, ou l’émouvante Chanson de la ville morte, mais aussi des initiatives plus étranges comme la chanson intitulée curieusement Les Rues barrées, adaptation d’un poème de 1922, Les Six éléments, difficilement compréhensible sans ses intertitres et surchargé de références extrêmement datées. Monique Morelli chantera également, avec beaucoup de conviction, le beau poème dédié à Marguerite. Ces créations plus tardives nous rappellent d’ailleurs qu’un certain nombre de textes n’ont pas encore été mis en musique (avis aux amateurs !).                                                                                                                          Il est difficile, et sans doute inutile, de comparer les mérites de ces deux artistes d’exception que sont Germaine Montero et Monique Morelli, qui ont immortalisé entre autres Fanny de Lanninon. La première, plus littéraire si l’on veut, ce qui ne surprendra guère chez une interprète de Brecht et de Lorca, fait preuve de plus de distance, d’ironie parfois, et pratique la nuance avec une grande subtilité ; le registre de la seconde est plus âpre, plus brutal, avec des accents tragiques qui font merveille par exemple dans La Ballade de la protection. Mais il faudrait encore évoquer bien d’autres interprètes car, à la grande époque des cabarets, beaucoup parmi les chanteuses les plus remarquables se sont intéressées à Mac Orlan : Barbara, Catherine Sauvage, Francesca Solleville, etc. Il faudrait y ajouter quelques interprètes masculins comme Yves Montand (La Chanson perdue). Plus récemment, Patrick Denain proposa en 1982 une version qui ne démérite pas et les curieux pourront se procurer ce disque vinyle paru chez Arion et malheureusement non réédité.                                                                                                                                     Le succès de Fanny de Lanninon, comme de bien d’autres chansons de Mac Orlan, atteste le succès de son entreprise, avec une bonne cinquantaine de chansons, six ou sept disques qui leur sont exclusivement consacrés et quelques rééditions récentes. Cette “ conclusion d’une œuvre ” (l’expression est de l’écrivain) sous la forme de mémoires chantés a largement dépassé l’anecdote personnelle pour inventer, rétrospectivement, un certain folklore de sa génération, folklore imaginaire qui illustre à merveille la fameuse formule, qu’on attribue parfois à Brassens, selon laquelle la magie macorlanienne consiste à “ donner des souvenirs à ceux qui n’en ont pas ”.                                                                                                                          1 En contradiction avec le nom géographique Laninon, Mac Orlan écrit Lanninon. Nous conservons cette orthographe originale.                                    2 Repris dans Les Cahiers Pierre Mac Orlan, n° 11, Prima Linea, 1996 3 Toutes nos références renvoient aux Œuvres complètes, Poésies documentaires complètes, Éditions Rencontre, 1970-71. 4 Les Cahiers Pierre Mac Orlan, n° 11, éd. cit.5 “ Pierre Mac Orlan et la "Chose militaire" ”, Lectures de Mac Orlan n° 1, 2013, p. 85.                                                                    Philippe Blondeau Les Cahiers de l’Iroise, n° 215 – juillet-décembre 2013    http://velen.chez-alice.fr/bertin/orpailleurs_cahiers_iroise.htm
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studiopaulopatriota · 4 years
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L'AMANT - MARGUERITE DURAS
Avec « L’Amant », Marguerite Duras fait d’un récit intime une musique universelle
L’auteur de « Barrage contre le Pacifique » puise à nouveau dans sa jeunesse indochinoise, qu’elle change en épopée. Cet article est paru dans « Le Monde » le 31 août 1984.
Par BERTRAND POIROT-DELPECH
Chacun de nous recèle de l’inouï, dont on dirait, si on le voyait écrit : quel matériau au départ ! C’est le privilège de l’artiste : il change en épopée, en mythologie, son passé intime, pas forcément mirobolant, et il nous incite à en faire autant.
Duras dit : l’histoire de ma vie n’existe pas. C’est évidemment faux. Elle n’a cessé de la raconter. L’Indochine des années 30, une mère folle, un frère avachi, l’éveil des sens comme une mousson, le désespoir noyant le tout sous une boue de Mékong : la donne biographique, dans son cas, fut riche en images et en situations. Encore fallait-il muer cette richesse en musique, en universel, en familier-pour-les-autres, en littérature quoi !
Avec L’Amant, l’auteur de Barrage contre le Pacifique revient à son enfance, d’où tout est sorti. Maintenant que les témoins ont disparu, elle pense aller au cœur de « choses » jusque-là contournées. Naïveté de l’écrivain – ou rouerie suprême, qui saura jamais ? – nous voilà ni plus ni moins près du cœur des choses, une fois encore dans l’art, celui de ce qui n’est pas dit, de la lacune, de la lagune, tout ça...
Pactiser avec la société
Donc, des petits Blancs du temps de Ma Tonkiki ma Tonkinoise. Le père meurt, loin. La mère l’apprend avant le télégramme, par un oiseau : de ces détails, de ces trous dans le tapis, par où s’insinue la poésie – ou la démence, c’est tout un.
L’administration coloniale gruge la veuve, et change en désespoir sa neurasthénie natale. Réunis par l’obsession de « s’en tirer », les enfants s’en veulent de pactiser avec la société qui a terrassé leur mère et les empêche de la rendre heureuse.
Ils sont trois, ces rejetons sur le point de haïr la vie : outre la narratrice, un petit frère qui mourra jeune et ailleurs, lui laissant une intuition insondable d’immortalité ; et l’aîné des journées entières dans les arbres, fouilleur d’armoires, joueur, maquereau, de ces fils châtrés qui mesurent l’affection maternelle à des largesses sans fin, qui la rendent en ratages veules, rêvant de régenter le mal, à défaut de mener leur vie... Le couple est réuni sous terre, à présent, dans la splendeur des préférences suspectes.
Elle, la future romancière, n’est encore qu’une lycéenne en robe de soie, souliers lamés or et feutre d’homme, sur un bac. Le malheur de sa mère a occupé, chez elle, le lieu du rêve ; et l’alcool, la fonction de Dieu. Non qu’elle boive, à 18 ans ; mais le visage de l’alcool lui est venu tout à coup, avant l’alcool. Elle avait en elle la « place de ça » ; comme, plus tard, d’un autre « ça », écrire.
Huis clos familial et amoureux
Pour l’heure, c’est plaire qu’elle veut. Sur le bac, dans une limousine noire qui traversera toute l’œuvre, emblème de l’argent-corbillard, un Chinois remarque les souliers lamés, le feutre, le rouge aux lèvres. Son père s’est enrichi dans l’immobilier pour pauvres. Il a vaguement étudié le commerce à Paris. Il est maigre, dans son tussor à l’européenne. Il paraît « à la merci d’une insulte ».
Après la classe, la gamine découvre le plaisir dans une chambre torride, derrière un rideau de pluie. Le Chinois l’aime. Il sait qu’elle ne l’aimera pas. Ce qu’elle ressent de plus clair : des obligations envers elle-même. Sa famille profite de la situation tout en la condamnant et sans se l’avouer. La fillette nie. Sa mère frappe. Le frère aîné voudrait que ce soit au sang.
Les amants ont décidé de ne plus se voir, et ça n’a pas été possible. Plus tard, le destin a tranché pour eux. Longtemps après, de passage à Paris, le Chinois a téléphoné à l’ancienne lycéenne qu’il l’aimerait toujours. Voilà pour l’anecdote.
Comme pour mieux retourner au huis clos familial et amoureux, la romancière glisse dans son récit des silhouettes floues dont elle a le secret. Ainsi de Ramon Fernandez, rencontré sous l’Occupation, dont l’érudition balzacienne et la civilité lui font dire – un peu vite ? – qu’en somme collaboration et engagement communiste procèdent de la même croyance superstitieuse en une « solution politique des problèmes personnels ».
Plus typiquement durassiennes : une certaine Carpenter, évanescente bourgeoise de l’Aima, et Hélène Lagonelle, camarade de pension qui inspirait à l’auteur un désir exténuant, avec ses seins qu’elle portait « comme des choses séparées ».
Carpenter, Lagonelle : vrais ou faux, ces seuls noms valent signature. On ne les imagine pas sous une autre plume. Est-ce la terminaison en « er » comme dans Véra Baxter, Aurélia Steiner ? La consonance étrangère ? Dans Hélène Lagonelle, l’allitération par le n, répétée enfantinement, amoureusement, fait fonction de mélopée, d’élégie...
Stratégie d’évitement
Maniérisme, sourient les uns ; génie, crient les autres. Que l’alternative se pose n’est pas mauvais signe en soi. Malheur à l’écrivain qu’on ne saurait pasticher !
Des trucs, il y en a : une phrase comme« ce que je veux, c’est ça, écrire », ou bien l’abus de « il dit » ou « elle dit », suivis de citations sans guillemets. A ceci près que, quand des épigones s’y risquent, au « il dit », patatras !, alors que, chez Duras, la formule participe, avec d’autres procédés tels que le raccourci parlé – « ma mère veut le secondaire » –, à toute une stratégie d’évitement, d’évidement, de l’essentiel.
Plus on s’interroge sur la façon dont cette prose ménage le mystère des êtres et des choses, leur charge maximum de songerie, plus il semble qu’elle fonctionne sur le modèle de l’oubli, d’un oubli maîtrisé, domestiqué. Le réel, appelons-le comme ça, prend le tremblé des souvenirs sur le point de se dissoudre à jamais. C’est net page 137, quand la narratrice raconte le suicide d’un jeune homme du haut d’un paquebot, et quand elle rectifie : non, « à écrire » la scène, elle ne voit pas le bateau mais l’endroit où l’histoire lui a été rapportée... Duras ne ravit jamais autant que lorsque, ainsi, elle se ravise ; avec, c’est noté quelque part, « l’attention incomparable des gens qui n’entendent pas ce qu’on dit ».
Autre pouvoir que partagent mémoire et talent d’écrire : sécréter des thèmes sans paraître y toucher. C’est le cas, dans L’Amant, de l’eau. Il nous manque Bachelard pour dire comment cette eau surgit à chaque moment décisif du texte, avec la soudaineté irrépressible (c’est une indication) du plaisir. On sait que la mère, qui n’a pas connu la jouissance (c’est du moins sa fille qui l’affirme), prétendait faire barrage à l’océan, rien de moins. La rencontre avec l’amant à la limousine a lieu sur un bac, puis dans une chambre « naufragée ». Les meilleurs souvenirs d’enfance, les seuls vraiment heureux, sont liés au lessivage à grande eau de la maison familiale. Même la mère, alors, riait. Les autres moments de répit à son découragement, c’était sur le paquebot, qui mettait vingt-quatre jours à rallier la France.
Embellissement indécis
Le livre s’achève sur un de ces appareillages grandiloquents, où le bateau était tiré de la rive de Saigon vers le centre du Mékong, là où les grands fleuves versent « comme si la terre penchait », avant que cette même terre l’emporte dans sa courbure liquide.
Contagion des départs : le lecteur prend le large à son tour. Par je ne sais quelle générosité qui est le signe des grands, l’auteur ne nous donne pas à contempler du dehors une belle histoire dont nous serions exclus, incapables, mais nous offre l’illusion que ce pourrait être la nôtre, que la nôtre mériterait le même embellissement indécis, que ça y est, elle en est éclairée du dedans, de cette lumière sans source que diffusent les brouillards.
Et ne pas croire que la technique dispense le créateur de payer de sa personne. Au cœur du dispositif littéraire grâce à quoi les horizons reculent, un aveu d’enfermement qui n’a rien d’une clause de style : « Je n’ai jamais écrit ni aimé, dit Duras ; je n’ai rien fait qu’attendre devant la porte fermée. »
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gioitre24h-blog · 5 years
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Đã nhiều lần nói về các quán cafe hoài niệm ở Hà Nội, nhưng chắc chắn nơi này sẽ đem đến 1 vibe rất khác cho tất cả chúng ta
Đã nhiều lần nói về các quán cafe hoài niệm ở Hà Nội, nhưng chắc chắn nơi này sẽ đem đến 1 vibe rất khác cho tất cả chúng ta
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Tôi đang nghe gì đây nhỉ? À, Joséphine Baker, đúng rồi, là “La Petite Tonkinoise” của Joséphine Baker – thứ âm nhạc tuy còn “lùng bùng” do chất lượng đĩa than thời ấy thấp, nhưng giai điệu và giọng hát thì vẫn hoàn hảo. Lạ thay, sao lại có cảm giác này nhỉ? Cảm giác về một Hà Nội 70 năm trước, khi các cụ ông cụ bà phong lưu nghe nhạc Pháp, con người ta tôn chỉ chữ thanh lịch, thời mà Hà Nội còn…
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Gloria Gaynor (1943-) solo Songs: "I Will Survive," "Reach Out, I'll Be There" Defeated Opponents: Tamiko Jones, Buffy Sainte-Marie, Lola Beltrán Propaganda: "You know her from I Will Survive—an anthem that's gotten me through some hard shit and maybe has helped you out too. A really great song that nobody expected would be a hit!"
Josephine Baker (1906-1975) solo - additionally a dancer and actress Songs: "J'ai Deux Amours," "La Petite Tonkinoise" Defeated Opponents: Carly Simon, Eydie Gormé, Gladys Knight Propaganda: see visual
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duxvonzazer · 7 years
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J'étais un soldat de marine, J'venais d'm'engager pour cinq ans, J'avais vingt ans belle poitrine, Comme dans l'refrain du régiment, Dans les bistrots près de Lourcine, Les anciens m'en faisaient un plat, Tu verras c'que c'est qu'l'Indochine, Écoute la chanson d'un soldat; Refrain Marie, Marie-Dominique Que foutais-tu à Saïgon? Ça ne pouvait rien faire de bon, Marie-Dominique, Je n'étais qu'un cabot clairon, Mais je me rappelle ton nom, Marie-Dominique; Est-ce l'écho de tes prénoms, Ou le triste appel du clairon? Marie-Dominique. II Je ne savais pas que la chance, Ne fréquentait point les Caynas, Et qu'en dehors de la cuistance, Tout le reste ne valait pas ça, Tu m'as fait comprendre des choses, Avec tes p'tits airs insolents, Et j'n'sais quelles apothéoses, C'était l'plus clair de mes tourments, III Ce fut Marie la Tonkinoise, Qui voulut faire notre bonheur, En m'faisant passer sous la toise, Dans l'vieux Cholon ou bien ailleurs, Tu étais rusée comme un homme, Mais ton but j'l'voyais pas bien, Avec ta morale à la gomme, Au cours de la piastra à Nankin. IV Tu m'as gâté mon paysage Et l'avenir quand sur le transport Je feuilletais de belles images Peintes comme des bouddhas en or, Où sont mes buffles dans la rizière, Les sampans, l'arroyo brumeux, Les congaï, leurs petites manières Devant le pouvoir de tes yeux.
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mamusiq · 6 years
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Joséphine Baker * "La Petite Tonkinoise" 1930
("Pretty Little Tonkin Girl") C'est moi qui suis sa petite Son Anana, son Anana, son Anammite Je suis vive, je suis charmante Comme un p'tit z'oiseau qui chante Il m'appelle sa p'tite bourgeoise Sa Tonkiki, sa Tonkiki, sa Tonkinoise D'autres lui font les doux yeux Mais c'est moi qu'il aime le mieux
L'soir on cause d'un tas d'choses Avant de se mettre au pieu J'apprends la géographie D'la Chine et d'la Mandchourie Les frontières, les rivières Le Fleuve Jaune et le Fleuve Bleu Y a même l'Amour c'est curieux Qu'arrose l'Empire du Milieu
C'est moi qui suis sa petite Son Anana, son Anana, son Anammite Je suis vive, je suis charmante Comme un p'tit oiseau qui chante Il m'appelle sa p'tite bourgeoise Sa Tonkiki, sa Tonkiki, sa Tonkinoise D'autres lui font les doux yeux Mais c'est moi qu'il aime le mieux.
The song is by Christiné and V. Scotto.
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Liked on YouTube: LA PETITE TONKINOISE - POLIN https://youtu.be/mMEGSbqSZ_M
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markruffinstudio · 7 years
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Joséphine Baker "La Petite tonkinoise" (live officiel) | Archive INA
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dangvanha · 8 years
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La région de Sapa–une aventure Tonkinoise à ne pas rater dans votre carnet de vietnam voyage
Envie de découvrir un lieu insolite du Vietnam mais vous n'avez que peu de temps? Découvrez nos expérences du voyage vietnam par une excursion à Sapa – un berceau des ethnies minoritaires.
Sapa est une ancienne station d’altitude fondée par les Français au début du siècle dernier. Sapa , c’est là où peuplent plus de 30 minorités ethniques. Elle est très connue pour le plus haut sommet du Vietnam, le mont Fansipan, situé à 3143 m d’altitude. Pour ceux qui ont l’occasion de visiter cette région, on ne peut oublier son charme si authentique. Du centre-ville, vous pourrez avoir une vue panoramique sur les montagnes... Voici quelques spécificités de Sapa, adorée des voyageurs.
Rizières en terrasse à Sapa
Un vietnam voyage ne sera pas complet si vous ne contemplez pas la beauté des rizières en terrasse à Sapa.  Via une route en lacets qui grimpe de vallée en vallée pour atteindre les 1650 m d'altitude, vous serez émerveillé par un décor de rizières en terrasse sur les flancs de majestueuses montagnes où d'authentiques petits villages vivent hors des temps modernes.
La vie colorée des ethnies
Colorées, chaleureuses et attachantes, dont les costumes témoignent de leur appartenance ethnique avec coiffes et breloques. Le buffle est encore l'animal qui travaille avec l'Homme. En costume local, les hommes sont affairés aux travails de la terre avec des outils d'un autre temps.  
Par ailleurs, une nuit chez l’habitant vous permettra de vous immerger au cœur de la culture vietnamienne seulement à travers une excursion vietnam. Dans des conditions de confort minimalistes, vous vivrez une expérience très enrichissante dont vous garderez un souvenir ému. Vous aurez la chance de savourer la cuisine traditionnelle ethnique et de partager avec les habitants locaux, leur vie quotidienne qui reste encore authentique.
Village de Lao Chai : ce petit village est le fief de la minorité des Hmong Noirs. Rencontrez en chemin les femmes du village en costume ethnique. Vous serez touché par leur gentillesse et vous ferez, peut-être, un bout de chemin avec elles. Visages d'enfants, scènes de vie, dans un quotidien hors des temps modernes.
Village de Ta Van : ce village est habité par l'ethnie Giay. Les femmes tissent, préparent les teintures bleu indigo après la cueillette de la plante. En route, vous les croiserez, affairées à la broderie.  Vous observez leur production qui sera ensuite vendue sur les marchés des environs.  
Village de Ma Tra (village H’Mong) et Ta Phin (Dao rouge)
Marché de Bac Ha
C’est le marché le plus coloré du nord du Vietnam. Très touristique, mais également très authentique. Les ethnies minoritaires que sont les Hmong fleurs, les Tay, les Phu La, s'y retrouvent car le marché est le lieu de rencontres et d'échanges commerciaux et sociaux. Produits d'artisanat local, alcool de riz, viande, fruits, animaux vivants, ce marché bouillonne de vie. Et grâce à l’aide de votre guide qui vous servira d’interprète, vous garderez un merveilleux souvenir de cette étape.  
À côté des arrêts touristiques mentionnés au dessus, nous vous offrons les programmes très détaillés et un vietnam voyage unique pour vous sur notre site.
Randonnée
La randonnée autour de Sapa au cœur des rizières, à la rencontre des minorités ethniques, est une activité choisie par de nombreux voyageurs qui viennent a Sapa. Une grande aventure!
Instants Zen
Durant ce séjour, vous pourrez vous détendre en essayant un bain aux herbes médicinales de Sapa suivi d'un massage Thaï. Dans une petite baignoire tonneau, tout en bois, ce bain bienfaisant et parfumé vous ravira !
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kalkydri · 9 years
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Miss Joséphine Baker - La Petite Tonkinoise
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