enoraguillerm - Tumblr blog

[enoraguillerm]

J’ai deux amours - Josephine Baker

« J’ai deux amours » est une chanson interprétée en 1930 par Joséphine Baker (accompagnée par Adrien Lamy), avec des paroles de Géo Koger et d'Henri Varna sur une musique de Vincent Scotto. L'enregistrement de 1930 est accompagné par le Mélodie Jazz du Casino de Paris sous la direction de M. Edmond Mahieux.

La revue « Paris qui remue » du Casino de Paris ayant lieu en même temps que l'Exposition coloniale, célébration grandiloquente de l'empire colonial français, le thème du spectacle fut tout trouvé.

Outre « La Petite Tonkinoise », ressortie pour l'occasion, Vincent Scotto écrivit pour Joséphine Baker J'ai deux amours, jouant à la fois sur son statut exotique d'étrangère et sur son attachement profond à sa ville adoptive. C'était la première fois que Joséphine chantait en public et le succès fut immédiat. J'ai deux amours devint par la suite sa chanson fétiche.

On dit qu'au delà des mers Là-bas sous le ciel clair Il existe une cité Au séjour enchanté Et sous les grands arbres noirs Chaque soir Vers elle s'en va tout mon espoir J'ai deux amours Mon pays et Paris Par eux toujours Mon cœur est ravi Ma savane est belle Mais à quoi bon le nier Ce qui m'ensorcelle C'est Paris, Paris tout entier Le voir un jour C'est mon rêve joli J'ai deux amours Mon pays et Paris Quand sur la rive parfois Au lointain j'aperçois Un paquebot qui s'en va Vers lui je tends les bras Et le cœur battant d'émoi A mi-voix Doucement je dis "emporte-moi !" J'ai deux amours....

[enoraguillerm]

La musique classique dans les films: L’incarnation du mal

Comment signaler que la personne à l’écran est méchante ? A Hollywood, la réponse est simple : en faisant appel à la musique classique. Un bon antagoniste, quand il n’est pas en train de contre le héros, il s’adonne souvent à sa passion, la musique classique. 

Stéréotype largement répandu dans le monde du cinéma, il est maintenant presque systématique de se méfier lorsque l’on voit à l’écran un personnage jouer ou écouter de la musique classique.

En 1931, M le maudit de Fritz Lang met en scène l’un des premiers exemples de la représentation de l’antagoniste à travers la musique classique : Hans Beckert, traque ses victimes en sifflant Dans l'antre du roi de la montagne de Grieg.

Association simple mais efficace, l’idée d’incarner le mal à travers la musique classique est plantée. Mais ce n’est qu’en 1971, que Stanley Kubrick porte cette idée à son apogée dans son film Orange mécanique (1971).

Dans le film « Léon » de 1994, l’agent de police corrompu Norman Stansfield est un grand amateur de Beethoven, la musique de ce dernier lui apporte les mêmes sensations que la violence physique à laquelle il s'adonne.

Attention au stéréotype !

Dans ces films, seul un genre semble correspondre au stéréotype du grand méchant : ces hommes et femmes blancs, riches et de classe généralement supérieure, éduqués et intelligents, grands amateurs de culture, se croyant meilleurs et plus intelligents que ceux qui les entourent.

Si l'association du mal et du classique est un cliché du cinéma aujourd'hui rejeté par les nouvelles générations de réalisateurs car démodé à notre époque, l’effet de ce cliché après plusieurs décennies ne fait que contribuer à l’image du classique comme une musique cérébrale, réservée aux gens riches de classe supérieure qui se rassemblent à l’opéra.

Finalement, il n'y a qu'une seule victime de l'antagoniste : la musique classique.

[enoraguillerm]

I’ve been waiting for you

J'ai été amoureuse avant                                                                 Je pensais que je ne serais plus                                                       capable de retoucher le ciel                                                             Pourtant, aussi étrange que cela me semble                                   Vous l'avez ramené à moi Ce vieux sentiment Moi, je ne sais pas ce que vous ferez Je pense que vous Pourrez peut-être me libérer Je pense que vous serez en mesure de réaliser tous mes rêves Et que vous m'aiderez. Vous me passionnez, vous me ravissez Vous me plaisez, vous m'excitez Vous êtes quelque chose que j'implore depuis Je vous aime, je vous adore Je vous donne ma vie avant tout Je vous dois tout de plus en plus Et enfin, il me semble que mes jours de solitude sont au bout Je vous ai tant attendu. Moi, je vais vous faire mienne vous allez vous sentir si bien Vous ne voudrez plus jamais me quitter Vous le ressentez vous m'appartenez Un jour, vous serez d'accord S'il vous plaît, croyez-moi Vous me passionnez, vous me ravissez Vous me plaisez, vous m'excitez Vous êtes quelque chose que j'implore depuis Je vous aime, je vous adore Je vous donne ma vie avant tout Je vous dois tout de plus en plus Et enfin, il me semble que mes jours de solitude sont au bout Je vous ai tant attendu.

[enoraguillerm]

ABBA: un groupe de légende

ABBA est un groupe pop suédois fondé à Stockholm en novembre 1972. ABBA est avant tout la rencontre de deux couples : celle du musicien Benny Andersson avec Anni-Frid Lyngstad et celle du musicien Björn Ulvaeus avec Agnetha Fältskog.

L’acronyme et palindrome ABBA est composé des quatre initiales des prénom des membres, avec l’autorisation d’une marque de conserves de harengs qui porte déjà ce nom.                                 Vainqueur du concours de l’eurovision 1974 avec Waterloo (qui est la première victoire de la Suède au concours), BBA connaît un succès immense durant la période disco milieu des années 1970 et devient l’un des groupe ayant vendu le plus de disques, avec des ventes estimées à 380 millions.

Quelques anecdotes :

-        Waterloo se classe dans 14 pays et les ventes du 45-tours dépassent les 6 millions d’exemplaires.

-        Le titre « SOS » reçoit le prix de la « Chanson la plus diffusée de l’année », alors que Mamma Mia détrône en Angleterre la chanson Bohemian Rhapsody de Queen.

-        Le 19 juin 1976, le roi Carl XVI Gustaf de Suède épouse Silvia Sommerlath. La veille, un gala est donné à l’opéra de Stockholm avec une pléiade d’artistes suédois dont ABBA, invité à interpréter une chanson. Quoi de mieux que Dancing Queen, qui figurera sur le prochain album, pour célébrer la future reine de Suède !

Après des années de succès le groupe de sépare officiellement en 1982, la magie d’ABBA n’opère plus, suite au divorce d’Agnetha et Björn en 1979 ainsi que celui d’Anni-Frid et Benny en 1981.

Le groupe se retrouve en 1986 pour une seule chanson « Thivedshambo » en l’honneur de leur ancien manager, Stig Anderson.

[enoraguillerm]

undefined

The Blues Brothers 

[enoraguillerm]

Faire de la musique pour la bonne cause: Les Blues Brothers.

John Belushi et Dan Aykroyd font leur première apparition en 1976 dans la première saison du « Saturday Night Live ». Au fil du temps un groupe informel se forme pour chauffer la salle lors des coupures publicitaires ou pour achever l’émission en musique. Les personnages de Jake et Elwood Blue se créent.

En 1978, sort l’album « Briefcase Full of Blues » devient disque de platine et les Blues Brothers commencent à se produire hors du show.

En 1980, sort le film « Les Blues Brothers » racontant la fausse histoire du groupe.

Ce film malgré ses effets vieillissant et des de nombreux faux-raccords, le film a une force énorme : son casting. En effet les artistes les plus essentiels de la musique noire-américaine des décennies qui ont précédé : Le Parrain de la soul et du funk, James Brown, le Boogie Man John Lee Hooker, bluesman du Mississippi, la Reine de la soul, Aretha Franklin, The Genius, Ray Charles et l’un des derniers maîtres du jazz vocal, Cab Calloway.  

Dans le film, Jake et Elwood savent qu’ils n’atteindront leur objectif que s’ils parviennent à réunir tous les membres de leur ancienne formation : un hommage aux musiciens de l’ombre, dont on ne connaît souvent ni les noms ni les physiques, et qui sont pourtant au cœur de la musique qu’ils produisent.

Lors du début du film, on voit Jake sortir de prison. L’endroit est sale, froid, austère.  Lors que les grilles s’ouvrent, derrière l’acteur il y a une lumière orangée. Comme si le personnage sortait de l’enfer.

Lors du sermon du révérent (James Brown), les deux frères retrouvent la foi et décident de retrouver leurs compagnons musiciens afin de se produire de nouveau pour récolter de l’argent, tant nécessaire pour l’orphelinat, de façon légale. Eux, les petits voyous qui proposent à la Mère Supérieure de braquer une banque pour obtenir de l’argent facilement.

Les deux frères, malgré les nombreuses embuches et une course poursuite avec des policiers et l’armée américaine, vont jusqu’au bout de leur objectif et arrivent à rembourser la dette de l’orphelinat.

Le groupe entier fini en prison mais ils se produisent dans le réfectoire de la prison. Ce lieu sale et austère se transforme en gigantesque scène où l’on chante et l’on danse.

Un film à voir et à revoir !

La musique regroupe les gens, les efface les différences. La musique nous transmet des messages et ils nous touchent plus particulièrement lorsque celles-ci sont liées à des causes et des associations. Les artistes peuvent grâce à leur art soutenir ces associations et causes et les faire découvrir à leur public.

USA for Africa

Le chanteur et activiste Harry Belafonte lance l’idée de créer un produit artistique au bénéfice d’un fond d’aide pour lutter contre la famine en Afrique dans les années 80 : United Support Of Artist for Africa, dit USA for Africa est né. Il réunit 47 artistes célèbres venant pour la plupart des Etats-Unis. Lionel Richie et Michael Jackson écrivent et composent la chanson.                                Le titre « We are the world » devient un succès planétaire, il sera disque de platine par 4 fois et aura de nombreuses récompenses aux Grammy Awards.      Le titre permettra de récolter une dizaine de millions de dollars.

Les Restos du Cœur

Les Enfoirés, dont les artistes sont bénévoles, cèdent leurs droits d’image et leurs droits d’auteurs au profit de l’association. Ils sollicitent chaque année l’aide de soixante de partenaires et des subventions.                                                      En 2017-2018, le spectacle ainsi que la vente de CD et DVD ont permis de récolter 17,8 millions d’euros aux Restos du cœur (association crée par Coluche en 1985).                                    

Récemment, le 7 avril 2020, plus de «350 personnalités ont chanté devant leur caméra le titre « Et demain » en hommage aux soignants qui nous soignent et nous protègent du virus qui s’est développer dans le monde entier.                      Les bénéfices sont versés en faveur de la Fondation des Hôpitaux de Paris et la Fondation des Hôpitaux de France.