#La Boudeuse
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French Frigate Boudeuse, Paris.
#La Boudeuse#Frigate#Sulky#Warship#Boudeuse#River#Seine#Gros Caillou#Harbor#Bateaux Mouches#Boat Cruise#Eiffel Tower#French Moments#Paris#France
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eucanthos
Euthydikos Kore (also known as “La Boudeuse”) by Frédéric Boissonnas, Daniel Baud-Βovy, 1919
Petrus Christus Portrait of a Young Woman, 1470
Two pieces from nude Alexandra's torso by Evgeniy Mokhorev
https://en.wikipedia.org/wiki/Euthydikos_Kore#
https://en.wikipedia.org/wiki/File:Petrus_Christus_-Portrait_of_a_Young_Woman-_Google_Art_Project.jpg
#eucanthos#collage#portrait#Euthydikos Kore#gr#Boissonnas#Petrus Christus#Evgeniy Mokhorev#photography#stripes#Kore
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Francis Bellanger La Boudeuse
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Mine boudeuse non contractuelle ; si la bouche fait la moue, c'est un gage de concentration.
Autoportrait nocturne, en retrouvailles avec le critérium.
D'ailleurs, c'est assez curieux mais j'aimerais, non sans effort, trouver intérêt et plaisir, pleine satisfaction à dessiner autre chose que ma tronche. J'ai essayé : légumes, statues, fruits, plantes... Le défi d'autoportraits sur trente jours est théoriquement bien achevé, et c'est comme si tout l'intérêt et la profondeur du projet ne s'éveillait qu'à présent.
Mis à part ça, mon scanner est toujours trop petit face à mon carnet d'autoportraits. Et la partie qui s'avère la plus pénible de mon visage sont mes yeux... Ma peine à les transcrire est intacte. J'aimerais pouvoir les aborder avec plus de distance et d'abstraction, moins les penser, ni intellectualiser leur forme : dessiner ce que je vois, et non ce que je sais.
Au fond, je ne peux plus me voir ?
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Flufftober 2024 : "Ne fais pas ça !", "Mais..."
9 octobre
« Ne fais pas ça! » , « Mais... » ("Don't do that !", "But…")
Nabil & Travis (Pokémon)
Chaque type de Pokémon avait des besoins, des caractéristiques spéciales. Les Pokémons de type Glace dépréciaient fortement les environnements chauds et secs, les Pokémons de type Insecte grandissaient très vite, les Pokémons de type Feu avaient besoin de dépenser beaucoup d'énergie… Tout bon Dresseur connaissait ces attributions et même les Champions, qui possédaient un élément de prédilection, ne prétendaient pas que le leur était "spécial", plus délicat et gratifiant à prendre en main.
Travis pareillement que les autres. Il n'était pas devenu un chef d'arène de type Fée par engouement particulier et il avait dressé des Pokémons de type Psy avant. C'était juste que Bibichut et Ponyta de Galar, tout à fait par hasard, constituaient son équipe quand Sally l'avait recruté pour prendre sa place. À cause de son style physique, en plus! Pour elle, avec son manteau rose-violet, ses cheveux blond clair qui bouclaient un peu n'importe comment, ses moues boudeuses et ses yeux violets, il était totalement féerique, fait pour reprendre une équipe de ce type.
Il possédait désormais une équipe entière de Pokémons Fée mais ne les considérait pas comme "à part" par rapport aux autres. Sauf quand il était en présence de Nabil.
S'il considérait Gloria comme sa rivale principale, sans doute ce qu'il pouvait avoir de plus proche d'une "amie", et qu'il était obligé de faire preuve de diplomatie devant Rosemary et son parler sans complexe, Nabil était celui qui faisait ressortir les côtés les plus pénibles de sa personnalité. Ils se querellaient sans arrêt, sur tout et rien! L'adolescent aux yeux dorés avait bien tiré parti de sa nouvelle vocation de chercheur Pokémon, en plus, et en profitait pour l'éblouir avec ses nouvelles connaissances.
« Ne fais pas ça ! ordonna Travis à Nabil en le voyant approcher un tissu soyeux des écailles transparentes d'un Pokémon aquatique.
-Mais…, protesta le jeune chercheur, le geste suspendu à quelques millimètres de sa cible. »
Le Champion d'Arène de type Fée fut sur lui en deux enjambées et lui prit le linge des mains. Avec son lever de menton le plus snob, il le fit passer sous son nez pour reconnaître les composantes de la lotion qui l'imprégnait.
« J'ai soigneusement étudié les habitudes et les caractéristiques de ce Pokémon, se défendit Nabil en se redressant, mécontent. C'est un Oratoria, il vit dans les eaux tropicales. Ce tonique est parfait pour ses écailles ! »
C'était le Pokémon de Gloria, confié par un aventurier sur l'île d'Isolarmure. Il prenait un soin tout particulier à s'occuper des créatures qu'elle lui confiait. Travis referma le mouchoir d'un geste sec et, par réflexe, se passa la main dans les cheveux.
« Oratoria est aussi un Pokémon de type Fée, déclara-t-il, tu ne peux pas l'hydrater avec n'importe quoi ! Ses écailles sont fragiles, elles ont besoin des produits les plus fins, avec une touche de composants ésotériques.
-Tu recommences à te la jouer, Travis. C'est jamais bon quand tu te passes trop fréquemment la main dans la frange comme ça.
-Je ne te permets pas !
-D'ailleurs, la lotion sur ce tissu est vachement fluide et glissante, je crois que dans une seconde, tu en auras plein les yeux. »
Effectivement, des gouttes de potion perlèrent bientôt entre les cils blonds du Champion d'Arène et il fut obligé de se laisser faire tandis que Nabil allait chercher une solution diluante spéciale pour lui laver les yeux. Il le fit asseoir par terre et, malgré ses ruades vexées, il entreprit de lui tamponner doucement les paupières et le pourtour des prunelles. Il essuya aussi ses cheveux, d'où quelques perles de liquide avaient coulé.
Travis était devenu écarlate d'embarras, bien sûr. Hélas, il n'était pas du genre à bouder ! En quelques heures, sa mauvaise foi légendaire envers Nabil recommencerait. Mais ce n'était pas plus mal. Aussi étrange que cela pouvait paraître, ces moments, loin d'être tous oppressants et désagréables, les rapprochait et faisait de leur relation quelque chose de plus sincère.
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mis à part le fait que je ne réponde plus qu'au nom de lana del khey il s'est passé d'autres choses ce week-end qui n'incluent ni crise d'urticaire, ni crise névrotique, ni crise de douleur trop insupportable et ça me fait du bien, pour une fois. même s'il a commencé par un échec en bonne et due forme puisque l'ami platonique voulait se faire une coloration bleu nuit sauf qu'on l'a complétement raté. ça n'a pas pris sur ses cheveux trop foncés donc il a juste le crâne tout bleu et une mine boudeuse depuis hier comme le bisounours que je lui ai offert, mais je m'en fiche j'ai bien aimé jouer à la coiffeuse et puis je suis contente que ça ait foiré car je les aime bien comme ça ses cheveux moi. après cet échec cuisant j'ai retrouvé des potes pour fêter l'anniversaire d'une amie chez une autre amie pour profiter de son appartement avant qu'il ne soit vendu, il renferme définitivement trop de souvenirs et c'est étrange de se voir grandir. mais hier soir j'avais l'impression qu'on avait tous de nouveau quinze ans, avec plein de nouvelles têtes et finalement c'était assez agréable comme sensation. c'était un joli au revoir, tout doux et festif. on s'est retrouvé avec certains pour pique-niquer ce midi, on a joué aux cartes et on s'est questionné sur les cinq langages de l'amour avant de se demander à juste titre quels étaient alors les cinq langages de la haine ? sans trouver de réponse satisfaisante, malheureusement. puis en rentrant on s'est dit qu'il était temps de dire au revoir à l'appartement de ma meilleure amie, qui venait de déménager. il était tout vide et ça m'a fait tout bizarre, lui qui renferme tant d'histoires aussi. il restait néanmoins un petit panneau disposé sur la fenêtre de la cuisine, le genre de truc qu'on faisait pour la fête des mères quand on était petites et sur lequel il était inscrit maman en majuscule, et cuisine juste au-dessus. j'ai trouvé ça vraiment très drôle mais mon amie moins et s'est défendue de tout procès en sexisme en m'expliquant que la chambre de ses parents n'avait pas de porte et qu'à l'époque elle avait remarqué que sa mère passait beaucoup de temps dans la cuisine. (tiens donc étonnant) puis j'ai fini accrochée à un radiateur par les liens des rideaux du salon, je me suis entendu dire que c'était pour prouver mon attachement à l'appart, mais je crois que j'étais juste fatiguée de toutes ces interactions sociales, de tous ces au revoir et que je suis mieux maintenant dans mon lit. (oui parce qu'on m'a décroché quand même, et on est tous rentrés: fin de l'histoire)
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Coeur de soldat, chapitre 8 est en ligne !
La faim finit par les tirer du lit. Pour leur petit-déjeuner, Cassian tient sa promesse de faire la cuisine et prépare de simples tacos aux pommes de terre et aux œufs pendant que Jyn le regarde, assise sur le comptoir, les jambes battant dans le vide. Il sort son comal et le laisse chauffer sur le feu avant de préparer les tortillas, récoltant des louanges exagérées pour sa bravoure à chaque fois qu’il en retourne une avec les doigts. « Quand on est sarcastique, on reste l’estomac vide », l’informe-t-il quand un autre retournement est salué par des applaudissements polis et un hochement de tête neutre. « C’est rarement le cas des personnes bien armées », rétorque-t-elle, en dérobant un couteau de cuisine sur la planche à découper, qu’elle jette dans les airs avec le même geste blasé que la veille avec l’emballage de capote. Les yeux de Cassian suivent la lame pendant deux autres jets, incapable qu’il est de détourner le regard en dépit de ses efforts. « Jyn », dit-il, d’une voix moins assurée qu’il ne l’aimerait. « Pas de lancer de couteaux, s’il te plaît. » L’air coupable, les yeux de Jyn se braquent sur lui, et il éprouve un éclair de pure panique quand elle ne fait plus attention au couteau. Heureusement, elle est bien la fille de Saw, et même avec les yeux sur lui elle rattrape le couteau sans problème. Rapidement, elle le remet là où elle l’a trouvé. « Tu ne risquais rien, tu sais. Je ne le lancerais pas si je ne pensais pas pouvoir le rattraper », dit-elle, les yeux rivés au sol de la cuisine, en balançant les pieds, un brin acerbe. Soudain, elle pousse un soupir spectaculaire qui la laisse les joues roses et les lèvres boudeuses. « Argh, je suis pourtant pas si bête. » Cassian s’approche, se penche sur elle jusqu’à ce que leurs fronts se touchent « Merci. »
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Tagged by recurringwriter to post a wip snippet, thank for a tag !
Taggué par @recurringwriter pour poster un extrait d'un WIP, merci beaucoup de m'avoir taggué !
Le plus jeune fit une moue boudeuse en se recroquevillant encore plus autour de leur Relique, même si elle réagit aussi à son tour, le faisant grommeler : – Tu vas pas t’y mettre aussi… – Si c’est grand-père qui te le dit, c’est qu’il a probablement raison, le taquina doucement Glenn alors que son cadet finissait par s’endormir, vaincu par la fatigue. Rodrigue ronronna un peu en voyant Glenn recommencer à taquiner son frère… malgré tout ce qui était arrivé, il restait toujours le même dans le fond… il allait ramener Félix dans leur chambre pour qu’un médecin vérifie qu’il ne se soit pas exploser les veines à cause de la surcharge de magie, quand son ainé l’arrêta, le suppliant du regard. – Attend… attend papa… est-ce… est-ce Félix peut rester encore un peu ici ? S’il te plait papa… je… je veux pas le perdre de vue… pas après ça… je sais que ce monstre est mort… et que je ne peux plus vraiment le défendre maintenant… pas dans cet état… mais… on ne sait jamais… je ne veux plus le perdre… pas aussi vite…
(pardon de répondre aussi tard, vous semblez apprécier Lambert mais, il s'en prend plein la figure dans ce que j'ai écrit dernièrement alors, je ne voulais pas vous mettre sous le nez un texte où un personnage que vous appréciez est montré comme un antagoniste qui est allé trop loin pour avoir une rédemption)
Ah ! Et aussi, un petit projet en cours, comme ça, aussi :
J'espère que ça vous plaira malgré le retard !
Et pour les tags... @ladyniniane évidemment et sinon, je ne sais pas trop... à la personne qui passe alors ! Que ce soit votre propre travail, histoire ou pas, un billet en cours que vous écrivez, quelque chose que vous avez vu et que vous aimez... bref, quelque chose qui fait plaisir à partager ! (vu que c'est pas que de l'écriture : @mwezina )
Et bien sûr, pas de pression ! Vous partagez si vous voulez, quand vous voulez, quand vous en avez envie !
#jeu de questions#histoire d'avoir un tag généraliste#écriture de curieuse#dessin de curieuse#merci pour le tag !#j'espère que ça vous plaira !#et encore pardon pour le retard...#(et pardon pour le vouvoiement- j'ai du mal à tutoyer les gens que je ne connais pas vraiment)#faites pas attention aux côtés des photos mon bureau est un complet bric à brac
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" Wedding Band "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Eustass Captain Kid.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Dans ses quartiers, à l'abri des regards, Eustass Kid passe un moment intime avec la fille de ses rêves. Tandis qu'elle le chouchoute, des coeurs dans les yeux et un sourire rêveur gravé sur ses lèvres, Kid ne peut pas s'empêcher d'observer son annulaire. Il se sent honteux. Alors qu'elle prend soin de lui, ignorante de ses souffrances internes, simplement comblée par l'idée de se tenir aux côtés du garçon de ses rêves, la demoiselle peine à se rendre compte que le regard insistant de son capitaine n'a rien de romantique.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS.If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS.Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟐,𝟓𝟒𝟗.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
Un calme plat s'était installé au sein du Victoria Punk. Il n'y avait pas un bruit à bord du navire, pas une exclamation, pas d'objet lancé dans les airs, pas même une mouche n'osait voler. Le ciel était d'un bleu océan, le soleil, lui, d'un jaune aveuglant. Les mouettes s'écriaient au loin, n'ayant pas le courage de davantage se rapprocher. Tout était si beau, si bon. Même le vent était agréable. Et même l'étrange odeur de rouille qui persistait sur le navire semblait étrangement s'être évaporée.
Les pirates sur le navire vaquaient tous à leurs occupations. Ils le faisaient dans une harmonie déroutante. Certains s'occupaient de perfectionner leurs attaques, d'autres chouchoutaient leur arme la plus tranchante, tandis que d'autres profitaient de ce si doux silence pour dormir. La cabine du capitaine se trouvant dans la coque du navire, et les appartements de ses hommes au niveau du pont, il leur fut ainsi incapable d'entendre les petites exclamations qui s'en échappaient. Le tout était noyé par la mer les entourant qui s'amusait à faire s'écraser ses plus féroces vagues que le Victoria Punk.
À l'intérieur de la dite cabine, Eustass Kid était assis face à une de ses matelots, sa main tendue dans sa direction et les poumons infestés par une forte odeur de vernis. Il était recroquevillé sur lui-même, sa veste depuis longtemps abandonnée dans un coin de la pièce et le dos voûté tant il était penché en direction de la demoiselle. Celle-ci, un petit pinceau en main, et la pointe de sa langue écrasée entre ses dents, s'attardait à peindre le majeur de son capitaine dans un rouge sang.
« Tu bouges trop. »
Kid arquait un sourcil.
« Je bouge pas..? »
« Tu te fous de moi ? Bien sûr que tu bouges ! Tu vas tout me faire rater ! »
La pirate relevait un regard sévère dans sa direction, ce qui fit immédiatement se renfrogner Kid. Le capitaine affichait une mine boudeuse, les lèvres pincées en plus d'avoir désormais les sourcils froncés. La jeune femme raffermissant la prise de sa seconde main dans la sienne, leur position n'était pas la plus confortable ᅳtout deux assis sur un tabouret face a face, courbés en direction de l'autre et si proches qu'ils parvenaient à goûter le souffle de l'autreᅳ, toutefois, les deux n'osèrent point s'en plaindre. Ils étaient des pirates après tout, le confort ne faisait pas partie de leur quotidien.
La pirate était uniquement vêtue d'un boxer clair, d'une brassière de sport noire, ainsi que, à ses pieds et chevilles, d'une longue paire de chaussettes. L'humidité dans la pièce lui était désagréable, quelques gouttes provenant du plafond tombaient parfois sur sa nuque à cause des vagues qui ne cessaient de ricocher contre le navire. Elle ne dit rien. Elle laissait ces perles d'eau salée glisser le long de sa peau, sous le regard attentif de Kid qui, quant à lui, n'en ratait pas une miette.
« Je veux que ce soit parfait. » songea la jeune femme. « Si tu me fais rater je crois que je vais pleurer. »
« Tu vas pas rater, arrête de paniquer. » la rassura le roux.
Kid la rassurait. Il ne vint point la contredire, sachant parfaitement qu'à la moindre erreur elle perdrait son sang froid et se mettrait effectivement à pleurer. La demoiselle s'accrochait à sa grosse main rugueuse, elle terminait d'appliquer la dernière couche de vernis sur son pouce puis la reculait afin d'en admirer le résultat. Le rouge était d'un bordeaux sanglant, il brillait sous les nombreux éclairages présents dans la pièce à base de bougies, il était joli et allait à Kid comme un gant. Le rouge se mariait à celui de ses cheveux, de même pour ses lèvres. C'était un choix tout à fait exquis duquel la demoiselle se réjouissait grandement. Cette observation lui arracha un fin sourire.
La pirate, soudainement plongée dans un état second, se mettait à gentiment caresser le dos de la main de Kid. Elle pressait son pouce dessus, dans de doux mouvements, charmée par sa grandeur et sa force. Kid parcourait son visage du regard, il remarquait la manière dont ses lèvres étaient finement pincées, l'éclat pétillant dans ses jolis yeux presque fermés et cela suffit à le rendre nerveux.
Kid était redoutable. Il était fort et n'avait peur de rien, ni de personne. Néanmoins, face à elle, il ne pouvait s'empêcher de se sentir nerveux. Peu importait à quel point il était cruel, elle n'avait qu'à claquer des doigts et elle lui arrachait toute envie de rager.
« Ça te va bien. »
La pirate entremêlais leurs doigts.
« Tu as les mains toutes sèches.. » elle s'étonnait.
Kid passait ses journées à trier de la ferraille dans son atelier. Contrairement à sa fiancée, il n'avait pas le temps de se pouponner devant le miroir, de se tortiller dans le but de s'épiler, de se courber les cils ou d'essayer toutes sortes de bijoux. Alors oui, Kid avait les mains sèches, il avait des blessures un peu partout, elles peinaient à guérir puisqu'il prenait peu soin de sa peau et ils s'en fichaient. Il s'en fichait si cela signifiait qu'elle pouvait jouir de ces plaisir à sa place.
« Tu veux que je te mette de la crème ? »
« Pourquoi faire ? »
Sa copine le toisa. Elle plissait les yeux.
« T'as raison. » répondit-elle. « Ce serait du gâchis. Mais au moins fait attention à tes ongles, j'ai pas envie de tout recommencer. »
Kid hochait la tête.
« Je ferai gaffe. » il lui assurait. « Maintenant viens ici. »
Passant son bras autour de sa nuque, Kid attira la jeune femme à lui. Dans un geste maladroit, il déposa un tendre baiser sur sa tempe, puis il se leva sans un mot et s'en alla récupérer son manteau. Il l'enfilait rapidement, sous le regard attentif de sa fiancée. Cette dernière l'admirait faire, complètement hypnotisée par son immense carrure sur laquelle ses muscles saillants fléchissaient. Kid esquissait un rictus en réponse. Il la voyait faire, il l'avait toujours vue faire, à vrai dire. Son regard était lourd, il pesait sur le dos de Kid à chaque fois que la jolie pirate se mettait à le dévisager. Après avoir longtemps détesté cette sensation, il avait appris à l'aimer, jusqu'à l'adorer et finalement ne plus pouvoir s'en passer. Se sentir aussi apprécié flattait son égo et Kid semblait n'en avoir jamais assez, alors il appréciait chaque occasion qu'il avait de sentir ses yeux percer des trous à travers son corps.
La pirate gonflait ses joues d'air pendant que Kid se tournait dans sa direction. Elle balançait gentiment ses jambes d'avant en arrière sous son féroce regard, le cœur battant à fière allure et un sourire des plus timides installé sur ses lèvres d'un rose alléchant. La manière si élégante dont elle battait des cils suffisait à donner à Kid la patience de lui laisser prendre la parole.
« Kid-chou ? » elle l'interpella finalement.
« Ouais ? »
Kid se grattait la nuque.
« Sur la prochaine île on pourra aller piller des bijouteries ? » demanda-t-elle. « J'ai vu des nouveautés dans les catalogues de la semaine dernière, et puis ça fait longtemps que tu m'as pas rapporté quelque chose... »
« Des bijoux ? » il s'étonnait.
L'expression de surprise dessinée sur les traits de Kid était facilement compréhensible sachant qu'il venait à peine de finir de construire une nouvelle armoire à sa fiancée. Pour cause, sa collection grandissante d'accessoires n'en finissait plus. Le tout avait même commencé à envahir l'extérieur de leur chambre. La pirate laissait traîner derrière un bracelet dans la salle à manger, puis une boucle d'oreille sur le pont voire un piercing dans l'atelier de Kid.
« J'ai vu ces boucles d'oreilles en diamants, dans le catalogue, elles sont tellement jolies ! » s'exclama la demoiselle.
Kid esquissait un rictus.
« Y'a que ça qui t'intéresse ? »
« Un peu, ouais. Pourquoi ? »
« Rien. »
« Comment ça "rien" ? »
Kid secouait la tête, cherchant à mettre un terme à ce qu'il venait de commencer. Néanmoins, l'éclat qui avait vibré dans son regard n'avait pas échappé à sa petite amie, alors, à l'instar de l'écouter, et d'ainsi changer de sujet, la demoiselle se levait de son tabouret. Elle s'approcha du dangereux pirate et fit de manière habile glisser la paume de ses mains sur son torse.
« Dis moi à quoi tu penses, mon grand. » elle murmura.
Kid grimaçait à l'entende de ce répugnant surnom. Il n'avait jamais été très friand de ses taquineries, peu importait les efforts qu'elle faisait ou l'amour qu'elle y mettait. Kid apportait une de ses mains à la sienne, il frôlait son annulaire brillant de son pouce et ne pouvait plus davantage résister. Il jeta un coup d'œil à sa bague de fiançailles. Un vulgaire boulon.
« Tu veux pas une vraie bague ? Je pourrai t'en acheter une, tu sais. »
Offusquée, la pirate le frappait.
« Non ! Mais ça va pas ?! » elle se mit à crier. « Kid, c'est hors de question ! »
Sa réaction fut si brusque et honnête que le roux ne s'en retrouvait pas le moins du monde surpris. Il toisait sa copine dans le blanc des yeux, un sourcil arqué, franchement confus par son comportement. Elle avait crié pour si peu, s'était immédiatement mise sur la défensive et avait clos le sujet aussi vite qu'il avait été mis sur la table. Kid frottait son pouce contre son annulaire. Il le fit dans un geste nerveux. Le métal du boulon était chaud, et légèrement graisseux, il tournoyait aisément sur l'annulaire de la jolie demoiselle, celui-ci légèrement trop grand pour elle. Par il ne savait quelle magie noire, le boulon ne s'était jamais perdu, la pirate ne s'en était jamais séparée depuis le jour où il le lui avait offert.
« On en a déjà parlé. » soupira la jeune femme. « C'est un cadeau, je refuse de l'échanger. »
« Et si j'en ai besoin pour réparer le navire ? »
« On sait tout les deux que tu n'oseras pas. » le défia-t-elle. « Il est coincé ici pour un long moment, crois-moi. »
Kid voulut rire, à la place, il soupira et grimaça de nouveau. Ses lèvres se tortillaient méchamment et ses yeux se plissaient, il ne pouvait pas s'empêcher de jeter un énième coup d'œil aux mains de sa petite amie. Ses doigts fraîchement vernis, abîmés par la guerre et le temps, sa peau rugueuse et sèche, le tout contrastait avec la beauté de ses mains à elles. Ses doigts étaient décorés de faux ongles en acryliques, ils tenaient comme un beau diable dessus. Sa peau était jolie, quotidiennement hydratée, lui donnant ainsi un rendu brillant.
Elle était ridicule à côté de lui, si frêle et jolie. Elle faisait face à un véritable monstre qui la surplombait, une bête dont la cruauté était sans égale, et, pourtant, elle le regardait avec des yeux rempli d'adoration. Elle le dévorait du regard, le cœur battant follement et les joues toutes chaudes.
« Si jamais tu oses remplacer ma bague, je te tue, Kid. »
Le roux ne doutait pas de ses paroles, il n'osait pas lui faire un tel affront.
« Je veux des colliers en diamants, des bracelets d'or, des bagues avec des rubis, merde, même de nouveaux piercings. » énuméra-t-elle. « Mais cette bague de fiançailles restera ici même à ma mort, tu m'entends ? »
Kid acquiesçait.
La demoiselle lui sourit en réponse, satisfaite par sa réaction. Puis, elle s'en alla gentillemment cueillir la main de Kid déposée sur la sienne dans le but d'observer sa manucure. Elle frôla la paume de sa main de ses doigts, un peu surprise par sa rugosité mais agréablement charmée par sa chaleur. Kid était une bête, un homme féroce et avide de violence. Il tuait et pillait sans merci, il vivait pour surmonter la force de ses adversaires et ainsi les réduire à néant. Cependant, lorsqu'elle posait ses yeux sur lui, Kid avait comme cette impression que les rôles s'inversaient : Kid devenait la proie, et elle le chasseur. Elle lui coupait le souffle, s'accaparait son entière attention et gardait son cœur prisonnier. Kid était incapable de détacher ses yeux d'elle, elle était là, souriante et si belle, si amoureuse et si comblée aux côtés d'une chose aussi monstrueuse que lui.
Dans un geste maladroit, la demoiselle apporta les doigts de Kid à sa bouche. Elle en embrassa l'extrémité puis frottait le dos de ceux-ci contre sa joue. Le roux la regardait, frappé par la chaleur qui émanait de sa peau. La pirate se détachait de lui peu après, elle entremêlait ses doigts aux siens et apportait sa propre main à sa joue.
« Ce vernis te va comme un charme, mon amour. Le sang te va à ravir. »
Un éclat de lumière se mettait à briller dans son regard. Kid passait habilement son bras métallique autour de sa taille, poussant ainsi sa copine dans ses bras.
« Vraiment ? Tu trouves ? »
La demoiselle acquiesçait, glissant la pulpe de ses doigts dans sa chevelure rousse épaisse. Incapable de prononcer quoique ce soit lors des secondes suivantes, la pirate s'était alors murée dans le silence, elle s'était contentée d'admirer son petit copain, les yeux remplis d'admiration, palpitant d'un amour pur et une agréable chaleur crépitant dans le creux de ses entrailles. Jamais ne s'était-elle sentie plus en sécurité que dans les bras de celui qu'elle aimait. Cette sensation était incomparable, divine même. Et peu importait si les autres voyaient en lui un pirate sanguinaire car elle, tout ce qu'elle apercevait, étaient, dans ses beaux yeux jaunâtre, un futur. Un futur prospère et parfait.
#captain kid#eustass kid#eustass kid x you#eustass kid x reader#eustass x reader#eustasscaptainkid#eustass captain kidd#eustass kid x y/n#one piece#one piece eustass kid
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j’adore jeremy allen white en ce moment (:
et toi, quel•s est/sont tes visages préférés?
rhoh yes, je l'aime fort aussi (je referais peut-être des avas pour sa bouille tiens)
en général, mes fc préférés concordent avec les films/séries tv coup de cœur que j'ai en ce moment hihi, du coup:
lakeith stanfield, que j'aimais déjà beaucoup beaucoup mais j'ai regardé atlanta dernièrement et il est adorable dans cette série
adam scott, parce que je rebinge parks & rec et je trouve qu'il a un faciès assez versatile, je l'imagine facilement incarner aussi bien un connard fini qu'un chic type à qui il arrive que des poisses?
carey mulligan, dont j'ai (re)vu quelques films dernièrement et elle a un truc tellement spécial, puis sa voix un peu grave me fait chavireeer
shalom harlow, parce que la mode m'a toujours fascinée et cette femme est sublissime et iconique
stephanie hsu; quelle actrice i n c r o y a b l e, je la connaissais de marvelous mrs maisel mais elle est bluffante dans eeaao
paul dano; il a une trogne tellement reconnaissable, je l'ai vu dans the fabelmans récemment et il est formidable dedans
suki waterhouse; elle a une vibe classe et boudeuse à la fois que je trouve très attachante (même si daisy jones & the six c'était vraiment de la merde mdrrrr)
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Silencieuse - Kanna Alberona, Fairy Tail x Female OC
Kanna se morfondait au bar de la guilde. A côté d'elle, une pinte de bière restait intacte. Le liquide mousseux dansait dans son verre mais pour une fois, Kanna n'avait pas le cœur à boire. Quelque chose n'allait pas et elle avait beau paraître joyeuse, son visage trahissait sa tristesse.
Un claquement d'ailes familier retentit dans ses oreilles. Happy atterrit près d'elle, un poisson frais entre les crocs. L'exceed la salua chaleureusement mais elle resta coite. Happy la regarda, stupéfait. Il appartenait à la guilde de Fairy Tail depuis un bout de temps maintenant et il ne se souvenait pas avoir déjà vu Kanna dans cet état. Son sourire contagieux avait disparu. Ses yeux paraissaient noyés dans un flot de tristesse.
À l'autre bout du hall, Macao criait son prénom pour attirer son attention mais elle restait désespérément immobile. Happy tenta une nouvelle fois de la sortir de ses pensées. Il posa une patte sur sa main, qu'elle retira brusquement du comptoir. Kanna se leva, balançant son sac en bandoulière sur son épaule.
Elle quitta la cacophonie de la guilde pour rejoindre la lumière du soleil. Le village de Magnolia ronronnait des rumeurs joyeuses de ses habitants.
Kanna déambulait dans les rues, les yeux rivés sur ses orteils. Les silhouettes des passants qui se pressaient autour d'elle n'étaient plus que des taches floues sur les pavés. Les éclats de voix s'étaient transformés en bourdonnement lointain. Les patrons des bars environnants la reconnaissaient et la hélaient avec chaleur mais Kanna poursuivait sa route. Ils la regardaient s'éloigner avec surprise, ne se souvenant pas de la dernière fois où la cartomancienne de Fairy Tail était passée devant leurs bars sans s'arrêter.
Ses pieds la guidèrent malgré elle vers la colline où se trouvait la résidence pour filles de Fairy Hills. Kanna traversa les couloirs, sourde aux salutations chaleureuses de ses voisines de chambre.
Retrouvée seule dans la pénombre familière de sa propre chambre, elle se laissa tomber sur son lit. Un sanglot transperça bientôt le silence de la pièce. Kanna pleurait ; les larmes inondaient son oreiller alors qu'elle se remémorait la discussion qu'elle avait eue la veille avec son amie d'enfance.
Hino et elle marchaient en direction de Fairy Hills, bras dessus, bras dessous. Le soleil déclinait doucement dans la vaste étendue orangée qui surplombait leurs têtes. Kanna observait Hino en silence, le coeur battant ; la façon dont ses cheveux bleus cendrés ondulaient sous la caresse du vent ; ses yeux violets teintés de joie; le satin de sa peau dorée se dessinant sous sa robe d'été ; le rose de ses lèvres boudeuses et les courbes tranchantes de ses hanches. Kanna sentit sa bouche s'assécher.
La veille, elle avait décidé de tout révéler à Hino. Elle n'était pas sûre des sentiments de la jeune femme à son égard mais elle mourrait d'envie de lui faire connaître l'amour qu'elle portait en elle.
Elle s'arrêta de marcher. Hino fit de même, perplexe.
-Pourquoi tu t'arrêtes ? demanda-t-elle en fronçant les sourcils.
Kanna prit une grande inspiration. Ses jambes flageolantes menaçaient de se dérober sous elle à tout moment. Elle prit les mains d'Hino dans les siennes.
-J'ai quelque chose à t'avouer, dit-elle dans un murmure, les yeux baissés vers ses chaussures, incapable de croiser le regard de celle qu'elle aimait.
Hino gloussa.
-Moi d'abord !
Kanna poussa un hoquet de surprise. Se pouvait-il qu'Hino elle-même fusse sur le point d'avouer ses propres sentiments ? Kanna attendit, fébrile, suspendue aux lèvres de son amie.
-Je suis amoureuse.
Le cœur de Kanna s'arrêta de battre un instant. Hino rougissait à vue d’œil. Le haut de ses joues se teintaient d'une poudre vermillon qui mettait en valeur ses grands yeux.
-Ce n'est pas facile.
Hino pouffa et prenant une mèche de cheveux, l'entortilla autour de son doigt. Kanna se força à sourire, sans succès.
-J'ai le béguin pour lui depuis que je suis toute petite. Plus le temps passe, plus mes sentiments à son égard deviennent forts. Quand il est là, je n'arrive pas à marcher droit, je n'arrête pas de sourire, je fais n'importe quoi. Ça c'est l'influence qu'il a sur moi. Je serais prête à tout pour lui. Il est tellement...
Son regard brillait à présent. Elle allait pleurer. Kanna sentit un goût de bile dans sa bouche. Elle savait qu'elle aurait dû parler mais elle en était incapable. Elle se contenta d'écouter, le cœur au bord des lèvres.
-J'avais toujours pensé que ce n'était pas réciproque jusqu'à hier quand il m'a proposé un rendez-vous.
Kanna se tint immobile. Qu'attendait Hino au juste ? Qu'elle lui donne sa permission ? Qu'elle la conseille ?
- Kanna ?
Celle-ci haussa les épaules et tourna les talons. Elle s'en alla sans demander son reste.
Kanna s'enfonça un peu plus sous draps. Elle ferma ses paupières pour apaiser ses yeux irrités par les larmes. Elle avait aimé Hino avec tant de forces que c'en était douloureux. Et elle l'aimait toujours autant, même si elle lui avait avoué aimer quelqu'un d'autre.
Elle se demanda ce que faisait Hino en ce moment, si elle était allée à son rendez-vous. Ses pensées se tournèrent soudain vers la personne qui l'accompagnait. Les pronoms qu'elle avait utilisés laissaient penser que c'était un homme. Faisait-il partie de la guilde ? Etait-ce quelqu'un que Kanna connaissait, qu'elle appréciait ?
Kanna en était sûre, quelque soit l'identité de son rival en amour, elle devait se préparer à le voir tous les jours aux côtés d'Hino. Elle devait s'attendre à la voire heureuse avec quelqu'un d'autre.
La poitrine de Kanna sembla se fendre en deux. Elle se recroquevilla sur elle-même et se laissa happer de nouveau par le chagrin.
#cana alberona#fairy tail#animes#mangas#fairytailxreader#fairy tail x y/n#fluff#imagines#erza scarlet#lucy heartfilia#natsu dragnir#gray fullbuster#juvia lockser
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L’air mi hébété mi exaspéré de l’étudiant à qui tu réponds « bonjour monsieur » quand il vient te brandir un bout de papier sous le nez en disant : « C’est où ça ?» est tout à fait fascinant. C’est une sorte de mélange entre la moue boudeuse du chiard contrarié par la perte de son hochet et l’œil vide et vitreux du bovin en phase de digestion…
Xavier Eman
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✦ DAMNATIO ; 1.1. ━━
˖ 𝐖𝐇𝐀𝐓 ..⃗. Aquila a revu sa jumelle, cheffe des Nahash.
˖ 𝐖𝐇𝐄𝐍 ..⃗. 10.12.20 at 8.00 pm.
˖ 𝐖𝐇𝐄𝐑𝐄 ..⃗. Aquila's House.
˖ 𝐖𝐈𝐓𝐇 ..⃗. @maiestas-a
La douce brise mordante annonce l’orée crépusculaire, les murmures garnis d’appétit d’agonie s’étiolent dans l’obscurité, le paysage devient bien pâle sous cette délicieuse couverture cristalline. Les pléiades célestes réchauffent les cœurs et promet la luisance nécessaire pour les quelques survivants philanthropiques. Les sibylles belliqueuses préparent l'offrande fastidieuse pour Morphée tandis que les ondols tendent à leur assurer un repos suffisant. Le peuple de Maiestas qui s’éternisait dans ce douloureux combat contre une possible banquise fut subitement interrompu dans son affaire lorsque l’annonceur des patrouilleurs acclama la rentrée de la Préciosité volatile. Un regard, un sourire et le bras droit disparut des champs de vision pour le plus grand malheur ─ ou plutôt le bonheur ─ des citoyens.
L’âpreté de l’hiver transforment les épices saupoudrant la physionomie apostolique de l'Aigle en divins cristaux ivoirins. Ses pas aussi éthérés que ceux d’un félin des neiges creusent le chemin de sa glorieuse résidence. Il n’est qu’une howlite qui se fond dans la nappe nacrée de cette saison à l'épine étonnamment brûlante de sa fraîcheur. Seules les dorures du vêtement le distinguèrent de la pureté glaciale. Soudain, ses pattes cessèrent leur mouvement pour une caresse presque leste dans la neige. Le corps fut tourné vers cette ombre quasiment confondue dans son environnement pour lui offrir l’oppression d’une sentence prochainement névralgique. Un mutisme royal alors que les prunelles de Morozko annonçaient l'amende boudeuse pour ce protecteur qui avait osé prévenir sa Majesté de sa petite aventure ─ presque ─ traîtresse.
Les étoiles phosphorescentes tachaient sa luxueuse pièce intime et appelaient la crainte d’un courroux royal. Cette douce acrimonie l’étreint dans une délicieuse flatterie, l’écarte de toute espérance d’une quiétude fugace, happe son cœur avec une véhémence victorieuse et darde son être tout entier de la sarisse de Zeus. Cette fureur oiseuse, l'Aigle tend à une probable fuite, mais cela ne ferait qu’agrémenter ce péché capital du Roi. Alors, dans ces enfers romanesques, il fait ce pas vers sa déchéance passionnelle.
Ô exquis Onyx ! Offre-lui donc ton vin vireux pour l'emporter dans ton euphorie au pourpre aviné. Égare-le dans ta folie et désaltère-le de quelques jours de son illustre essence !
Sa lenteur ferait pâlir le souverain d’hiver. Néanmoins, il parvient finalement à cette destination à l'allure cauchemardesque et entra après avoir soufflé une bourrasque de tous ses doutes. Dans les ténèbres étoilés par les bougies, ce regard ─ qu’il ne prit pas la peine de considérer au départ ─ le poignarde et empiète l’espace ─ vitak. Pièce spacieuse, ses mimines frêles accablées de spasmes grêles arrachent le manteau fourré et le firent s’échouer sur le parquet réchauffé. En simple pantalon et chemise opalins, il succombe au parterre dans une tentation vaine d’envelopper son épiderme de l’ardeur de l’ondol. Écrasé par les iris du Diable, il fuit cette considération étouffante à la recherche d’une idée qui lui épargnerait le courroux impérieux.
« Je comptais te le dire. Tonalité au baryton enchanteur, écourtée aux faibles convulsions causées par la brume de glace, l'Aigle ose porter ses prunelles peintes d’azur blafard sur l'amant écarlate. »
Le démon impérial confortablement assis au bord de la couche de la véritable Reine, son aigreur le fige, l’âcreté caresse ses pupilles noircies par son âme méphistophélique. La peur devrait abattre la Sélénite nymphique de sang froid, mais seule la froidure l’assomme pendant que la chaleur tente du mieux qu’elle peut de lui accorder une quiétude illusoire. Le Second se mit en quête d’une autre ─ probablement moins chimérique que la première. Prunelles chaudes ancrées dans la fraîcheur d'acier, le galbe de l'ancien soldat arpente jusqu'à son délicieux souverains, ses phalanges glacées agrippent la ceinture ambrée du monarque infernal et l’obligent ─ lui quémandent ce service ─ à s'asseoir à même le sol, dos contre leur nid ─ à peu près ─ commun.
Son Altesse se laisse faire, toujours enfermé dans un cocon mutique, sans jamais lui permettre la gloire de quelque harmonie de ses paluches sur cette chair lactescente ─ au parfum tentateur de l’épicurisme. Le trentenaire au faciès de poupon s’installe entre les jambes de l'Empereur, écarte les siennes pour surplomber les hanches de ce dernier. Les peaux s’effleurent, échappent à la bousculade d’une étreinte succulente, les souffles se mêlent dans cette proximité encore trop piteuse à leur goût. Le chérubin fallacieux pose ses petites dextres ─ merveilleuses ─ sur le parterre en bois et écourte cet espace de quelques millimètres.
« Don't be mad. Il est vrai que je l'ai rencontrée et ce de mon bon vouloir. Elle reste ma jumelle. Mais, permettez-moi Votre Altesse de vous confier un plus grand péché. Cette voix n’est qu’une mélopée envoûtante, incitant l'amant à croquer ce fruit défendu dont l’allure a des traits communs à celle d’une concubine éternellement désirable. Les chairs pulpeuses et rosâtres s’enjôlent dans la curiosité obscène sans jamais s'égarrer et voguer dans l’hédonisme. L'hérésie la plus abjecte et pourtant la plus appétissante régit dans ma décision de devenir, dans l'ombre, votre Reine. Quand bien même mon rôle officiel est d'être votre amant et de votre second, je passerai le reste de mon existence à vos côtés et non aux siennes. »
𝐋𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐯𝐨𝐢𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝒄𝒂𝒋𝒐𝒍𝒆, 𝐥𝐚 𝐬𝐮𝐚𝐯𝐢𝐭𝐞́ 𝒄𝒂𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆, 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝒇𝒍𝒂𝒕𝒕𝒆, 𝐥’𝐨𝐝𝐞 𝒂𝒎𝒊𝒈𝒏𝒐𝒏𝒏𝒆. 𝐀𝐥𝐞𝐱 𝐬’𝐞𝐧𝐭𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝒅𝒆́𝒄𝒂𝒅𝒆𝒏𝒄𝒆 𝐞𝐭 𝐚𝐜𝐜𝐥𝐚𝐦𝐞 𝐬𝐚 𝐬𝐞𝐧𝐭𝐞𝐧𝐜𝐞 𝒍𝒆́𝒕𝒂𝒍𝒆.
« Que puis-je faire pour me faire pardonner, Votre Majesté ? »
Ô Jeong-Han, qu'as-tu donc fait ? Ce n'est qu'une sorcière au pelage séraphique, une naïade qui t'enlace dans sa niche prohibée afin de t'acculer dans la démence.
Continueras-tu cette délicieuse folie ?
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- Tu ne me suis plus de toute façon.
- Comment ça ?
- Tu ne me suis plus, c'est tout. Interprète ça comme tu veux.
- Mais si je continue à te suivre, je ne fais que tomber encore plus dans ton jeu. Alors oui, c'est vrai, je ne te suis plus. Je ne ris plus aux éclats à tes blagues, je ne sourie plus à chacun de tes compliments, je n'essaie plus de te remonter le moral quand tu as ta mine boudeuse des mauvais jours. Mais c'est dur putain. Je braque mon cœur contre ton charme. Je le verrouille à double tour pour pas qu'il me file sous les doigts. J'essaie de rester indifférente à ta personne, indifférente à ce que tu es. J'essaie de ne plus mettre la même intensité dans mes émotions quand il s'agit de toi. Parce que je me suis brisée le cœur contre le tien. T'as voulu mettre des barrières entre nous, mais c'est des murs en béton armé que t'as fondé à la place. Alors oui, navrée de te décevoir, mais non, je ne peux pas continuer à agir comme avant. Car agir comme avant signifierait tomber en admiration avec toi chaque jour un peu plus. Ça signifierait être heureuse de te voir, être impatiente de passer un nouveau moment ensemble. Je ne veux plus de cette dépendance qui m'a fait idéaliser ce que nous pourrions être. Et crois-moi, j'ai bien retenu la leçon. Tu l'as dit toi-même : c'était un jeu. Alors c'est fini, j'arrête de jouer. J'ai perdu, t'as gagné. Fin du jeu. Je ne te suis plus. J'essaie maintenant de retrouver les morceaux de moi que j'ai perdu en te suivant. J'essaie de me reconstruire, de me contenter de ce que j'ai et d'être heureuse avec ça, d'être heureuse sans toi et de ne plus attendre après toi. Non, je ne te suis plus. Je me refuse de te suivre à nouveau.
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Ce que le naïf sait
"Jamais on n’a été aussi incapable de faire aucune véritable révolution. Parce que jamais aucun monde n’a autant manqué de fraîcheur."
~ Charles Péguy
Péguy écrivait cela en 1905 à propos de la révolution sociale qu’il liait à la révolution morale et religieuse. Que dirait-il aujourd’hui où le manque de fraîcheur n’est plus seulement vécu, mais revendiqué ! Non contents d’être revenus de tout, nos contemporains se glorifient de leurs doutes. Ils sont fascinés par leur débâcle. Ils pratiquent une lucidité à sens unique, qui s’exerce sur les entraves et non sur les réussites, qui libère des engouements mais aussi des engagements. Ils sont lâches par conformité au néant. Ils hésitent à agir par crainte du ridicule.
Tout leur devient illusion, tant ils se gardent du leurre. Plutôt que de croire à une vérité qu’il importe de connaître, à un amour qu’il importe de servir, ils croient à l’erreur et au mensonge dont ils ne veulent pas être dupes. Ils préfèrent renoncer plutôt qu’être trompés. Par peur de courir des risques, ils font comme si la partie était perdue d’avance et s’installent dans un nihilisme railleur, une dérision boudeuse, une détresse désinvolte.
On objectera que c’est le fait d’une minorité d’intellectuels qui élabore la culture dominante, mais ne représente pas la masse des hommes. Celle-ci résiste à cette démoralisation, s’accroche ou fait retour à d’anciennes certitudes.
Mais justement, la régression comme réplique à la dissolution n’est pas un bon remède. L’une et l’autre s’entretiennent. Toutes deux trahissent le même dépérissement intérieur, le même vieillissement stérile. La solution est dans une redécouverte de la naïveté. Ce n’est pas pour rien que ce beau mot vient du mot nativité et qu’il exprime ce qui est neuf, originel, inentamé, confiant : le jaillissement créateur.
Dans sa version péjorative, le naïf est l’imbécile qui ne sait pas et qu’on berne aisément. Il reste à se demander si le malin qui ricane n’ignore pas ce que le naïf sait et si la lucidité de ce dernier ne porte pas plus loin que les obstacles qui le désarçonnent.
Comme toutes les créatures sorties des mains de Dieu, le naïf est appelé à souffrir. Il peut être conduit au martyre. Est-ce une raison pour, volant au secours du bourreau, préférer la déchéance à la naissance ?
On ne souligne pas assez non plus que si le naïf est celui qu’on trompe, lui ne trompe pas. Il se livre entièrement. Il accorde un total crédit.
C’est bien pourquoi, malgré les mécomptes, il obtient le maximum, à l’inverse du désabusé qui ne retire que des cendres.
Crédit photo – Creative Common
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JEANNE BARET // SAILOR
“She was a member of Louis Antoine de Bougainville's expedition on the ships La Boudeuse and Étoile in 1766–1769. Baret is recognized as the first woman to have completed a voyage of circumnavigation of the globe, which she did via maritime transport.”
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