#Koenigsmark

[prosedumonde]

Ici les larmes mêmes n’osent pas surgir, de peur d’être instantanément congelées.

Pierre Benoît, Koenigsmark

[lairreparablefugadeltiempo]

Kœnigsmark (Léonce Perret, 1923)

[picturessnatcher]

Kœnigsmark (Léonce Perret, 1923)

[mabusecaligari]

Koenigsmark (1923) - Léonce Perret

[thierrylidolff]

VIVRE EN LITTÉRATURE ET POÉSIE : LE LIVRE DE POCHE, SI JEUNE DEPUIS 70 ANS

COMMENT LE « LIVRE DE POCHE » RACONTE SON HISTOIRE « C’est en février 1953 que paraissent les premiers « Livre de Poche », Koenigsmark de Pierre Benoit (le n°1), L’Ingénue libertine de Colette, Les Clefs du royaume d’A.J. Cronin, Pour qui sonne le glas d’Hemingway… Ils valent alors deux francs, soit à peine plus que le prix d’un quotidien, un peu moins que celui d’un magazine. Les débuts de…

[auda-isarn]

Pierre Benoît : Parfait technicien du romanesque :

On peut être centenaire et même un peu davantage et pourtant bien se porter. C'est le cas de Pierre Benoit, dont les romans continuent à trouver des lecteurs. Il faut reconnaître qu'il s'agit de mécaniques particulièrement bien agencées et lubrifiées. Une intrigue babile, un paysage exotique, une héroïne dont le prénom commence obligatoirement par la lettre A et un total à chaque ouvrage de 227 pages, pas une de plus, pas une de moins, ce sont là les recettes minutieusement mises au point au cours d'une carrière programmée comme aujourd'hui le lancement d'un satellite interplanétaire. L'effet est garanti. Il est difficile de ne pas se laisser prendre au jeu d'un auteur dont l'habileté a certes quelque chose de « diabolique », même s'il fut un des plus sages de nos écrivains.

Il est de mode, de nos jours, de mépriser quelque peu Pierre Benoit, auteur favori entre les deux guerres d'un public bourgeois qui aimait le dépaysement et les méandres d'un récit le tenant en haleine jusqu'à la dernière ligne. C'est nier une des fonctions bénéfiques de la chose imprimée qui est de faire vagabonder notre imagination sur les traces de personnages sortant de l'ordinaire. Les férus de la littérature confidentielle et prétentieuse reprochent à cet auteur prolifique d'avoir écrit des romans de gare. Ce sont là souvent propos de médiocres, les mêmes qui se moquent d'un Guy des Cars par exemple, ce qui ne les empêche pas d'emporter dans l'avion le dernier SAS de Gérard de Villiers (si seulement c'était le dernier).

Originaire des Landes, Pierre Benoit n'en naquit pas moins à Albi, dans le Tarn, le 16 juillet 1886, fils d'un officier supérieur qui marquera assez son rejeton pour que celui-ci fasse très souvent figurer dans ses futurs romans quelque altière silhouette de militaire. Les nécessités de la vie de garnison conduisent l'enfant à des études errantes : Alger, Montpellier et Paris, où il arrive à vingt et un ans.

Il devient secrétaire d'un personnage assez oublié, Léon Berard, classicisme fait homme, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, dont le séant devait chauffer le fauteuil de Jack Lang et de Jacques Toubon. De tels détails en disent long sur l'évolution de la culture. Pierre Benoit, décidément très bien installé dans le sérail Républicain, devient conservateur de la bibliothèque du ministère de l' Instruction publique. S'il est des patrons de bistrots qui boivent leur fond, il est des bibliothécaires qui lisent le leur. D'où une prodigieuse érudition, solide, variée, universelle dans le bon sens du terme. Avant même d'aborder l'écriture, Pierre Benoit est un " honnête homme " dans l'esprit que le grand siècle donnait à ce terme.

Comme tout le monde à cette époque, il débute dans les lettres par un recueil de poèmes. Il le dédie à Maurice Barrès, ce qui montre bien à quelle famille politique il souhaite appartenir.

Ce n'est qu'en 1918 qu'il publie son premier roman " Koenigsmark ". Sortant de la Grande Guerre, la France aspire au rêve, à l'oubli, au dépaysement. Le livre vient remarquablement à son heure. Le succès est foudroyant. Le public se passionne pour cette histoire qui se déroule dans une Allemagne fantasmagorique, lourde de mystère et de légende. Peripéties et rebondissements abondent. Comme il le fera souvent Pierre Benoit met aux prises un héros idéaliste, presque naïf, et une femme fascinante, dangereuse et secrète. Celle-ci se nomme Aurore.

Elle préfigure par plus d'un trait de caractère Antinéa, l'héroïne de L' Atlantide, qui va paraitre en 1919. Même ceux qui ne se souviennent plus du nom de Pierre Benoit savent qu'il existe un roman d'aventure extraordinaire, où le Sahara rejoint l'Hyperborée. Les déboires de deux officiers méharistes perdus dans le Hoggar et captifs d'une belle princesse, héritière des fabuleux Atlantes, sont finalement assez rocambolesques et se situent dans la ligne du vieux roman-feuilleton du siècle précédent. Mais tout cela est mené sur un rythme haletant, avec une dignité qui ne peut que provoquer l'admiration et même la nostalgie de ce que peut être le " vrai roman " , celui qui nous raconte une histoire.

Désormais Pierre Benoit est lancé. Il va produire une quarantaine d'ouvrages de la même veine, au rythme d'un par année. Tous ces livres ont la réjouissante habileté de s'insérer dans des cadres géographiques et historiques très précis, permettant aux lecteurs de voyager à bon marché dans tous les pays et de ce trouver sans risque au cœur des événements les plus dramatiques.

Le livre de poche a bien compris l'intérêt du filon Benoit et a ainsi publié naguère les trois quarts de ses romans. Les titres épuisés sont toujours recherchés chez les bouquinistes. Citons au hasard : " La châtelaine du Liban ", " Pour Don Carlos ", " La chaussée des géants ", " Le soleil de minuit " , " Les environs d' Aden " , " Me désert de Gobi " , " Le sac salé ", " La Sainte Vebme " ...

Le plus extraordinaire est que ce maître de la couleur locale a écrit un jour que le succès de ses romans lui permettait d'aller enfin visiter les pays qu'il avait décrits!

Pierre Benoit, qui avait le sens du tragique, n'était pas dépourvu de celui de l'humour. D'ailleurs, les deux vont souvent l'un avec l'autre. Inscrit par quelques-uns de ses chers confrères sur les listes noires des comités d'épuration, au lendemain de la guerre, pour avoir collaboré au Petit Parisien sous l'Occupation, il eut à supporter l'ostracisme et passa six mois en prison. Il se consola en se disant que lui, au moins, écrivait en français et raisonnait en Français. Il est mort à Ciboure, dans les Pyrénées-Atlantiques, le 3 mars 1962, certain que le public continuerait à lui donner raison de la plus simple et de la plus nette manière qui soit : en continuant à le lire.

Autres auteurs mentionnés :

- Guy des Cars ( 1911-1993 ) : C'est un écrivain français. Homme d'une très grande culture qui a conservé des œuvres du Louvre pendant la seconde guerre mondiale.

- Gérard de Villiers ( 1929-2013 ) : romancier créateur de la série des SAS, mais aussi journaliste de droite qui a écrit dans des revues d'extrême droite comme Rivarol et Minute.

- Léon Berard ( 1876-1960 ) : homme politique et petit écrivain.

- Maurice Barrès ( 1862-1923 ) : C'est un écrivain, un homme politique français et une figure de proue du nationalisme français ( cocardien). Inventeur du socialisme national en France.

PRINCIPALES CEUVRES :

Diadumène, poésie (1914). Koenigsmark, roman (1918). L'Atlantide, roman (1919). Les Suppliantes, poésie (1920). Pour Don Carlos, roman (1920). Le lac salé, roman (1921). La chaussée des géants, roman (1922), Mademoiselle de La Ferté, roman (1923). Le prix de Jacob, roman (1924) La châtelaine du Liban, roman ( 1924 ) Alberte, roman ( 1925 ) Le roi lépreux, roman (1926). Axelle, roman (1927). Erromango, roman (1929). Le soleil de minuit, roman (1930). Le déjeuner de Sousceyrac, roman (1931). L'ile verte, roman (1932). Fort de France, roman (1933). Cavalier 6, roman (1933). Monsieur de La Ferté, roman (1934). Boissière, roman (1935). Saint Jean d'Acre, roman (1936). La dame de l'Ouest, roman (1936). Les compagnons d'Ulysse, roman (1937). Bethsabée, roman (1938). Notre-Dame de Tortose, roman (1939). Les environs d'Aden, roman (1940). Le désert de Gobi , romand ( 1941 ) Lunegarde, roman ( 1942 ) . Seigneur, j'ai tout compris roman (1943). L'oiseau des ruines, roman (1944). Jamrose, roman (1945). Aino, roman (1946). Le casino de Barbazan, roman (1947). Les plaisirs du voyage, roman (1949). Les Agriates, roman (1950). Le prêtre Jean, roman (1952). La toison d'or, roman (1953). Villeperdue, roman (1954). Feu d'artifice à Zanzibar, roman (1955). Fabrice, roman (1956). Montsalvat, roman (1957). La Sainte Vehme, roman (1958). Flamarens, roman (1959). Le Commandeur, roman (1960). Les amours mortes, roman (1962). Tous ces livres sont parus aux éditions Albin Michel. Une première sélection de ses romans a paru dans la collection Bouquins.

A CONSULTER :

Roger NICOLLE : Le livre du souvenir; Pierre Benoit et Marcelle Benoit (Albin Michel, 1963). Jacques-Henry BORNECQUE: Pierre Benoit, le magicien (Albin Michel, 1986). Actes du colloque Pierre Benoit (Albin Michel, 1991).

[spacelessbian]

Czech Woman A Day (614) : Lenka Koenigsmark (marketing manager, public speaker)

[percehaies]

Pierre Benoit, Koenigsmark, Coll. Le Livre de Poche (nº 1), 1952

[maddyaddy]

Richter von Koenigsmark was being hunted. Atop the burning rooftops of Praag, a deadly chase was taking place. Behind him, a Chaos Lord, clad in black plate, ran after him. In his hand, Richter’s pursuer gripped tightly the haft of a wickedly curved axe. His eyes burned with hatred.

Richter ran. “You cannot run forever!” His pursuer roared. “I will get you sooner, or later!” Only if you catch me, Richter thought. And so the Reiklander ran, taking a leap every so often to the next rooftop. 

Then it happened. Richter slipped, sliding down the roof. Clinging on for dear life, he was utterly helpless. Sigmar preserve him, his foe was catching up. This was the end of the line.

Slowly, he stomped towards where Richter hung. It felt like an eternity. Axe in hand, he raised it to strike - then stopped. Why? Why was he stopping? 

“That’s what it feels like.” The hulking Northman snarled. Richter braced for the end, to fall and then die. “To be a slave.” All of a sudden, his armored hand was reaching for Richter’s. He was so strong, and Richter so weak. Hoisting him up from the ledge, the Chaos Warrior threw him back onto the roof. “Isn’t that right?”

“I-I don’t know.” Richter replied. “I suppose so.” 

“Heh.” He chuckled. “I’ve seen things you people wouldn’t believe. Mammoths charging across the snowy Norscan plain. Warriors exploding in a hail of witch-fire. The Chaos Gate. But now, it’s time for me to die.” 

Silence followed on his part. Silence and stillness. Richter, rising to his feet, was unsure how to react. True, his savior was a barbarian devoted to evil. But in his last moments, he had done something noble, something mighty. There was, in Richter’s heart, a futile hope that he had found peace in his final moments. 

[foreverthechaoslife]

My good friend Joe Koenigsmark @angeldustcyclepaint came down with some wild medical issues a few months ago. And the stand up guy he is, he has never or will never ask for help, but @imperialhouse71 and @lowbrowcustoms said fuck that, and put together one of the raddest Angel Dust Cycle paint shirts together and is now available for sale. 100% of the proceeds will go to Joe and his family to help with his medical bills. If you know Joe, he one of the most giving and loving people on this planet, he would give the shirt off his back if you needed it and it’s time for everyone else to try and help him out. Visit www.lowbrowcustoms.com/joe and get yours today. We love you Joe! #lowbrowcustoms #supportthosewhosupportyou #thebestdude #choppershit #angeldustcyclepaint #choppers #thedude https://www.instagram.com/p/BqLuHeXFwXl/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=13wk1qkef8yt3

[prosedumonde]

Quel souvenir était venu usurper une pensée qu’il pliait sauvagement aux mille détails de la guerre, comme pour l’empêcher de vagabonder à travers des mondes interdits ?… 

Pierre Benoît, Koenigsmark

[josemimontalban]

26/09/1687.- La tragedia se cebó en la cultura clásica, la historia y la arqueología, cuando el complejo de la Acrópolis de Atenas, después de mantenerse en pie e intacto durante 2.500 años, resultó prácticamente destruido como resultado de la explosión de un polvorín que los turcos, pensando que sus enemigos no dispararían contra el monumento, instalaron en su interior. La deflagración se produjo a consecuencia de un cañonazo procedente de fuerza de la República de Venecia, pertenecientes a la Santa Liga que en su lucha contra el Imperio otomano y al mando del conde conde Koenigsmark, bombardeó sin piedad y a las tropas turcas, en su enclave de la capital griega. https://www.instagram.com/p/Ci-8qZjIwnq/?igshid=NGJjMDIxMWI=

[lowbrowcustoms]

#teamlowbrow Racers: bottom left to right: Alp Sungurtekin @alpracingdesign, Kyle Malinky, Tyler Malinky, Andy Cox @santaschoyce The Crew from top left to right, Jalika Gaskin @artisteobscure, Gorgeous Greg Valladolid, Kit, Denny Malinky, Doug Wothke @rtwdoug, Bear Haughton, @oldbikebarn, Phil, Lori Lakenbaurt @llackenbauer , Beautiful Bill Egan @uncle_bill_53 , Mikey Arnold @mikeyrevolt and Jason Keller. Not photoed Herb Becker who was present this year and Joe Koenigsmark @angeldustcyclepaint and Shawn Long @imperialhouse71 who couldn’t make it out this year but were there in spirit... #teamlowbrow #lowbrowcustoms #bonnevillespeedweek #bonnevillespeedweek2018 #racelife #goodpeople #goodtimes (at Bonneville Salt Flats) https://www.instagram.com/p/BmmVNEjHqun/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=rwavafe2znox

[mabusecaligari]

Koenigsmark (1923) - Léonce Perret

[sportsrepo]

Late magic sends Middletown North ice hockey back to state final

Late magic sends Middletown North ice hockey back to state final

NOTE: This story will be updated with more photos and quotes later tonight. A strange goal 17 seconds into the third period could’ve demoralized Middletown North. That two-goal deficit lasted until the final moments, when Jace Koenigsmark pulled the team all the way back. The senior scored twice in the final 99 seconds of play with the goalie pulled to force overtime. He then supplied one of four…

[junker-town]

The man with the infinite ERA

Bill Childers’ pitching career lasted 7 batters, but he still achieved something remarkable

Many years ago, on a summer’s day in Louisville, a baseball player fulfilled what I can only imagine was his dream: making his Major League debut. His opponents were the Baltimore Orioles, then fourth in the National League, with a 41-30 record which was rather a lot better than the hosts’ 14-57.

The Louisville Colonels were a very bad team. Very, very bad. They would finish the year with a 0.267 winning percentage, which over a modern baseball season translates to going 43-119. Their best player was Fred Clarke, who would go on to become a Hall-of-Fame left fielder but for now was a 22-year-old youngster and a merely decent bat. Their worst player ... well, they had a lot to pick from. But statistically, I think we’re going to have to give that to today’s debutant: William ‘Bill’ Childers.

Childers’ first and only MLB game came on July 25, 1895. Baseball-Reference doesn’t have box scores for the 1895 season, but we do know that he came on in relief and promptly stunk the place out, giving up two hits, five walks, three wild pitches, six earned runs, and earning zero outs, inspiring the Louisville Colonels to a 12-3 loss.

The zero outs thing is important, because it meant that Childers joined an exclusive club (you can probably guess what it is from the headline). He became just the fourth player in Major League history — and the first to play solely as a pitcher — to post a career earned run average (ERA) of infinity.

If you’re not familiar with the wonderful world of baseball statistics, ERA is meant to suggest how many runs a pitcher would be responsible for (i.e. runs that are ‘earned’ vs. ‘un-earned’, the latter group being scored via defensive error) over the course of a full nine-inning game. To calculate ERA, take earned runs, divide by innings pitched, and multiple by nine.

Obviously, dividing by zero comes with its own special challenges, but this is perhaps neither the time nor the place to get into the joys of meaningless arithmetic expressions or asymptotic functions. At any rate, in Childers’ case we don’t need to worry about it. Rather than taking the formula for ERA, we can ask ourself what is being measured: if a pitcher pitched like they did for a full game, how many earned runs would they give up? Baseball operates on an outs clock, and Childers got no outs, so the game would go on infinitely long and he would give up infinite runs.

There are now 22 members of the infinite ERA club. They are as follows:

Dave Pierson

Ed Coughlin

Billy Sunday

Bill Childers

John Wood

Jay Parker

Frank Dupee

Harry Heitmann

Lou Bauer

Will Koenigsmark

Doc Hamann

Bill Moore

Joe Brown

Marty Walker

William Ford

Jim Schelle

Mike Palagyi

Gordie Sundin

Fred Bruckbauer

Vic Davalillo

Zack Weiss

Gerardo Parra

Most of these were achieved very early in baseball history, with several in the 1800s and a big burst of action between the wars. Then we see a big dropoff, with only five added to the club since 1950. Initiation is getting even rarer: After a drought of almost 50 years, Zach Weiss added to the collection in 2018. His outing was shortly followed up by an unsuccessful pitching cameo from Washington Nationals outfield Geraldo Parra.

Childers, I think, is the most interesting of the bunch, mostly because he’s almost completely unknown. Baseball is notorious for being a sort of repository of history, of statistics dating back generations, records meticulously kept. But nobody knows much about Childers.

Searching the Louisville newspapers during the 1895 season turns up nothing. The invaluable Baseball-Reference unhelpfully gives his date of birth as ‘unknown,’ although they have somehow managed to place his hometown as St. Louis. We don’t know which inning he pitched. We don’t even know which hand he threw with (I like him, so I’m going to go ahead and declare him an honorary lefty).

For most of the players in the list — let’s take Weiss, who pitched for UCLA and spent six years in the minors, as an example — we have a full record of their minor league journey, their trials and travails as they slowly ascended the bitter escarpment of professional sport. These are players who, despite their failure to make an impression at the very top, have made themselves known to the sport beyond that failure.

Not so Childers. More than 125 years since he made his ill-fated MLB debut, all that is left of him is his presence in the infinite ERA club. Here is a baseball player who has contrived to make an implausible escape from the sport’s all-encompassing memory, leaving behind only a nugget of obscure trivia. The rest of the bozos in this club exist in a much more real sense, and are therefore merely applied mathematics; Childers inhabits a realm more rarified. On July 25th, 1895, he reached out and touched not just infinity, but infinity distilled into its purest form.

Georg Cantor would be proud.