#Jazz ans Barbara
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Supers and Bats
So! Jazz, Danny, Dan, and Ellie are adopted by Clark Kent and Lois Lane after bouncing around the System for a while.
Jazz couldn't legally take care them because she's just an 18 yr old in College and couldn't provide for two 16 yr Olds and a 12 yr Old on her own.
(Dan is in his Post-AGIT Body, so he looks like Danny's Twin Brother, and Ellie is still 12 because she hasn't started Aging yet.)
Anyways, eventually the Fenton Family opens up about their Powers and are accepted into the Super Family. They even Begin acting as Heroes for Metropolis, taking on their own Super names. Like Superkid, Supergal, and Superguy, all lazy but funny names that fit the Family Naming Convention.
And you know the Rule, if you are a Super, you will inevitably end up with your very own Bat.
Obviously Clark adopted Bruce as his Bat. They were the originals, the OG's, they set the precedent.
Kon adopted Tim as his Bat while on YJ, or maybe or was the other way around? They both don't know, since they were both absolutely Messes when they were on that Team. It really could have gone either way.
Jon and Damien have been eachothers Bat/Super since the Day they met. Let's even say Jon never got stuck in that Time Paradox and stays the same age (a gift from peepaw Clocky)
Barbara actually gets Jazz. She's not exactly as Super as the rest of her Family and Adopted Family, but she he up there. And she constantly studies for her Classes at Barbara's Library, so they get to hang out a lot and bond over having to take care of their respective Families.
Danny and Duke get along well, and decide that Danny is now his Super. They started hanging out when Danny decided to become the 2nd Day Shift Hero of Gotham on a whim, cause why is Duke the only one? He splits his time between Metropolis and Gotham but as a Super it's not an inconvenience. They like Joking with eachother on patrol.
Surprisingly Dan and Dick get along very well. Dick used to be extremely Agressive and Violent, and can relate to Dan who has recently begun trying to ugnore his more extreme reactions. They bond over the feeling of not being understood as kids and their shared "Extremely Repressed Anger" emotions. (Dick doesn't have dad instincts shut up jason)
Cass and Steph take one look at "Still a 12 yr old Chaos Gremlin" Ellie and decide that she is theirs now. It's okay, they can share! They absolutely love their brand new Little Sister, and let her be the biggest of Gremlins!
Most people forget but Jason has Bizzaro as his Super, while he is on the Outlaws. Once Ellie hears about Bizzaro's situation, she helps stabilize him using some of Vlad's old Tech. So Bizzaro gets to live in this! Yay!
That's the idea, thoughts?
#Dpxdc#Dp x dc#Dcxdp#Dc x dp#Danny Phantom#DC#Dcu#Every Bat has a Super#Clark and Bruce#Kon and Tim#Jon and Damien#Jazz ans Barbara#Danny and Duke#Dick and Dan#Steph and Cass share Ellie#Bizzaro and Jason#Bizzaro lives#Danny gets adopted by Superman#The Fenton Parents just lost custody after CPS was called#They may still be alive#Or they may he in prison#Who knows?#Steph and Cass have a new Daught- they mean Sister named Ellie#Shut up “Richard”#How's Dan doing recently?
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LÉGENDES DU JAZZ
GERI ALLEN, LA DURE À CUIRE DU PIANO JAZZ
”If Geri was a man she’d have been celebrated as A Giant a long time ago.”
- J.T. Lewis
Née le 12 juin 1957 à Pontiac, au Michigan, Geri Antoinette Allen était la fille de Mount Allen Jr., un directeur d’école, et de Barbara Jean Allen, une administratrice du gouvernement qui travaillait au service de l’industrie. Allen avait commencé à jouer du piano à l’âge de sept ans. Sa formation comme pianiste de jazz avait d��buté au début de l’adolescence.
Allen avait fait ses études au célèbre Cass Technical High School de Detroit, qui avait formé de grands noms du jazz comme Paul Chambers, Wardell Gray, Alice Coltrane, Gerald Wilson et Donald Byrd. Au Cass Technical High School, Allen avait étudié avec le trompettiste Marcus Belgrave, le directeur du Jazz Development Workshop. Bekgrave avait servi de mentor à des sommités du jazz comme le saxophoniste Kenny Garrett et la violoniste Regina Carter. Allen avait plus tard retourné la politesse à Belgrave en l’invitant à participer à l’enregistrement de ses albums ‘’The Nurturer’’ et ‘’Maroons’’ au début des années 1990. Très proche d’Allen, la veuve de Belgrave, Joan, avait décrit ainsi la relation de son mari avec la future pianiste: “Geri called Marcus her musical father. I loved her as my sister. She was not only the pride of the Detroit jazz world, but was the most giving and loving person I have ever known. To be on the bandstand with her or watch her from the stage wings was always a spiritual encounter.”
Avec un autre mentor, le batteur Roy Brooks, Allen avait développé un grand intérêt pour la musique de Thelonious Monk, dont elle avait souvent interprété les compositions.
Après avoir décroché son diplôme d’études secondaires, Allen avait étudié à l’Université Howard, où elle était devenue une des premières étudiantes, tous sexes confondus, du programme de jazz de l’université, qui était alors dirigé par le trompettiste Donald Byrd.
Après avoir obtenu son baccalauréat en 1979, Allen s’était brièvement installée à New York et avait étudié avec le pianiste Kenny Barron. Par la suite, Allen avait étudié à l’Université Howard sous la direction du saxophoniste Nathan Davis et du musicologue ghanéen Joseph Hanson Kwabena Nketia. La thèse de maîtrise d’Allen était une analyse de l’oeuvre du multi-instrumentiste Eric Dolphy.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Après avoir décroché sa maîtrise en ethnomusicologie en 1982, Allen était retournée à New York, où elle avait d’abord accompagné l’ancienne chanteuse des Supremes, Mary Wilson, avant de collaborer avec le saxophoniste Steve Coleman, le fondateur du M-Base Collective. La chanteuse Cassandra Wilson et le saxophoniste Greg Osby étaient également membre du groupe qui combinait les rythmes de la diaspora africaine à l’improvisation et à l’expérimentation.
Tout en saluant la connaissance d’Allen de l’histoire du jazz, Coleman avait déclaré que la pianiste cherchait constamment à découvrir de nouvelles avenues. Coleman avait précisé: “We talked about music from all over the planet, and we talked about music from all eras.” La collaboration d’Allen avec Coleman avait débuté en 1985 dans le cadre du premier album du saxophoniste intitulé “Motherland Pulse”. Allen avait enregistré quatre albums avec Coleman, dont trois avec le groupe Five Elements.
En 1986, Allen avait retourné la politesse à Coleman dans le cadre de son album Open On All Sides In The Middle, qui mettait aussi en vedette son mentor Marcus Belgrave et le tromboniste Robin Eubanks.
Allen avait fait ses débuts comme leader en 1984 sur l’album “The Printmakers’’, un enregistrement en trio avec le contrebassiste Anthony Cox et le batteur Andrew Cyrille dans lequel elle avait démontré une grande virtuosité mélodique et rythmique ainsi que ses remarquables talents de compositrice et d’innovatrice. L’album comprenait plusieurs de ses propres compositions. Toujours en 1984, Allen avait collaboré avec le saxophoniste Oliver Lake dans le cadre de l’enregistrement de l’album Expandable Language publié sur étiquette Black Saint. La même année, Allen avait enregistré l’album Decision In Paradise avec le saxophoniste Frank Lowe.
Travaillant souvent en trio, Allen avait multiplié les collaborations avec de grands noms du jazz comme le contrebassiste Ron Carter et le batteur Tony Williams (sur l’album Twenty One en 1994), le contrebassiste Charlie Haden et le batteur Paul Motian (albums Etudes, 1988 et Live at the Village Vanguard, 1990). Elle avait aussi joué avec le contrebassiste Dave Holland et le batteur Jack DeJohnette (album The Life of a Song, 2004). Allen avait également enregistré deux albums avec Haden dans le cadre du Festival international de jazz de Montréal en 1989, dont un avec la Liberation Music Orchestra.
En 1985, Allen avait enregistré un premier album solo intitulé ‘’Home Grown.’’ En 1987, Allen avait enchaîné avec l’album ‘’Open On All Sides—In the Middle.’’ En 1989, Allen avait enregistré “Twylight’’, un album de compositions originales qui combinait plusieurs instruments de percussion d’origine africaine avec des synthétiseurs. Lors d’un concert en duo avec le pianiste Kenny Barron à Caramoor en 1994, Allen avait interprété à la fois des compositions de Monk et son propre matériel.
Quelques années plus tard, lors d’une performance au Village Vanguard de New York, Allen avait dirigé un quartet composé du contrebassiste Robert Hurst, du batteur Billy Hart et du percussioniste Mino Cinelu. En 1989, Allen avait également collaboré avec le saxophoniste Dewey Redman dans le cadre de l’enregistrement de l’album ‘’Living On The Edge.’’
En 1990, Allen avait accompagné la chanteuse Betty Carter sur l’album ‘’Droppin’ Things.’’ Le disque avait été mis en nomination pour un prix Grammy. De 1990 à 1996, Allen avait également enregistré une série d’albums pour les disques Blue Note. Parmi ceux-ci, on remarquait Twenty One, un album en trio avec le contrebassiste Ron Carter et le batteur Tony Williams.
Allen s’était particulièrement fait connaître pour être devenue une des premières pianistes acoustiques à enregistrer avec Ornette Coleman depuis Walter Norris (sur l’album ��Somethin' Else en 1958). En effet, Coleman utilisait rarement des pianistes dans le cadre de ses groupes car il les trouvait trop restrictifs sur le plan harmonique. En 1996, Allen avait enregistré deux albums avec Coleman: ‘’Sound Museum: Hidden Man’’ et ‘’Sound Museum: Three Women.’’ À la même époque, Allen s’était également produite avec le quartet de la chanteuse Betty Carter, ce qui lui avait permis de démontrer sa grande polyvalence ainsi qu’une remarquable connaissance de la tradition.
Grande admiratrice de la pianiste Mary Lou Williams, Allen avait organisé un symposium en son honneur alors qu’elle dirigeait le programme d'études de jazz de l'Université de Pittsburgh. Elle lui avait aussi rendu hommage en 2006 dans le cadre de l’album “Zodiac Suite: Revisited’’, dans lequel elle avait interprété sa célèbre composition du même titre ainsi que la pièce de musique sacrée “Mass for Peace.” Publié sous le nom du Mary Lou Williams Collective, l’album mettait également en vedette le contrebassiste Buster Williams et les batteurs Billy Hart et Andrew Cyrille. En 1995, Allen avait également fait une apparition dans le film Kansas City de Robert Altman dans lequel elle avait interprété un personnage inspiré par Williams. Allen avait également collaboré avec l’actrice S. Epatha Merkerson et la docteure Farah Jasmin Griffin de l’Université Columbia dans le cadre de deux comédies musicales, “Great Apollo Women”, qui avait été présentée en grande première au célèbre Théâtre Apollo de Harlem, et AM Conversation with Mary Lou”, qui avait été présentée au Harlem Stage.
DERNIÈRES ANNÉES
En 2004, Allen avait participé à la tournée du groupe Orchestro Interrupto du batteur écossais Tom Bancroft.
À la fin de sa vie, Allen avait surtout enregistré pour l’étiquette new-yorkaise Motéma Records. Parmi les albums qu’Allen avait enregistrés au cours de cette période, on remarquait l’album solo ‘’Flying Toward The Sound et l’album de Noël ‘’A Child Is Born.’’ En avril 2016, Allen avait également publié ‘’Perfection’’, un album en trio enregistré avec le saxophoniste David Murray et la batteuse Terri Lyne Carrington. Publié sous le nom de MAC Power Trio, l’album avait donné lieu à une tournée aux États-Unis et en Europe la même année. Au cours de cette période, Allen s’était également souvent produite en trio avec la contrebassiste Esperanza Spalding.
Aux critiques qui lui avait reproché d’abandonner la mélodie pour se livrer à des envolées improvisées pour le moins explosives, Allen avait répliqué: “Audiences aren’t always given credit for being emotionally aware. I’ve found that most people are quite capable of internalizing emotions that are stimulated by music and art, even if the music isn’t immediately familiar.”
En 2006, Allen avait été mandatée par l’Université Howard pour composer une suite en hommage aux victimes et aux survivants de la tradégie du 11 septembre 2001. Intitulée "For the Healing of the Nations", la suite avait été interprétée par la Howard University’s Afro-Blue Jazz Choir et était dirigée par Connaitre Miller. Oliver Lake, Craig Harris, Andy Bey, Carmen Lundy, Nnenna Freelon, Jay Hoggard et la poète Sandra Turner-Barnes avaient également participé à l’enregistrement.
En 2011, Allen avait surpris tout le monde en enregistrant un album de Noël intitulé ‘’A Child Is Born’’, dans lequel elle se produisait tant au piano qu’à l’orgue Farfisa, au célestre, au clavinet et au clavier Fender Rhodes. Commentant l’enregistrement de l’album, Allen avait précisé: “My family is spiritually based. My pastor, Dr. William Howard, hugely impacted my musical and spiritual growth by warmly welcoming me into the church.”
Toujours en 2011, Allen avait enregistré ‘’Timeline Live’’, une collaboration avec le danseur de claquettes Maurice Chestnut qui lui avait valu une nomination pour un prix de la NAACP. Plus tard la même année, Allen avait enregistré ‘’Flying Toward the Sound’’, un album de piano solo dans lequel elle rendant hommage aux pianistes Cecil Taylor, Herbie Hancock et Thelonious Monk.
Très fière d’avoir gandi à Detroit, Allen avait enregistré en 2013 “Grand River Crossings: Motown & Motor City Inspirations”, un album dans lequel elle avait interprété en solo plusieurs chansons de la célèbre compagnie de disques Motown. Un an avant sa mort en 2017, la photographe Carrie Mae Weems avait invité le trio d’Allen à se produire au Guggenheim Museum dans le cadre d’une performance intitulée "Past Tense/Future Perfect."
Également professeur, Allen avait enseigné durant dix ans le jazz et l’improvisation à l’Université du Michigan. Allen avait amorcé sa carrière dans l’enseignement en prenant la relève du saxophoniste Nathan Davis comme directrice du programme des études jazz à l’Université de Pittsburgh en 2013. Allen avait inauguré son mandat dans le cadre d’un concert du Pitt Jazz Seminar. Après avoir amorcé le concert avec une composition de son prédécesseur Nathan Davis, Allen avait enchaîné avec ‘’If’’, une composition originale qui rappelait davantage la pièce ‘’Bitches Brew’’ de Miles Davis que les pièces de hard bop qui avaient marqué les débuts du programme de jazz quarante deux ans auparavant. En établissant sa marque de façon aussi décisive, Allen avait clairement démontré qu’un nouveau shérif était débarqué en ville.
En 2016, Allen était devenue directrice artistique du Carr Center de Detroit, une organisation qui faisait la promotion de la culture afro-américaine. Allen avait également été une des productrices de la version remastérisée et élargie de l’album ‘’The Complete Concert by the Sea’’ du pianiste Erroll Garner. Le projet avait mérité à Allen une nomination au gala des prix Grammy en 2016. Très fière que ses étudiants puissent avoir accès à ce matériel, Allen s’était aussi produite au Festival de jazz de Monterey dans le cadre du 60e anniversaire de l’enregistrement de l’album en 2015 aux côtés des jeunes pianistes Jason Moran et Christian Sands.
Allen avait également servi de mentor à plusieurs jeunes musiciens. En 2014, Allen avait d’ailleurs participé à la fondation de la All-Female Jazz Residency, un programme d’été du New Jersey Performing Arts Center destiné aux jeunes musiciennes de jazz de 14 à 25 ans. Allen travaillait aussi régulièrement avec la batteuse Terri Lyne Carrington dans le cadre du Mosaic Project, un autre concept entièrement féminin.
Geri Allen est morte à Philadelphie le 27 juin 2017, deux semaines après son 60e anniversaire de naissance, à la suite d’une longue lutte contre le cancer du foie. Ont survécu à Allen son père Mount Allen Jr., ses filles Laila et Barbara et son fils Wallace. De nombreux musiciens avaient assisté aux funérailles d’Allen à Newark, au New Jersey, dont Cassandra Wilson, Carmen Lundy, Terri Lyne Carrington, Esperanza Spalding, Greg Osby, Kenny Barron, Vijay Iyer, Jack DeJohnette, Oliver Lake, Jeff ‘’Tain’’ Watts, Nicholas Payton, Joe Lovano et Valerie Simpson.
Résidente de longue date de la ville de Montclair, au New Jersey, Allen avait passé les quatre dernières années de sa vie à Pittsburgh. Allen avait épousé en 1995 le trompettiste Wallace Roney, mais le mariage s’est terminé sur un divorce. Le couple avait eu une fille et un garçon. Roney est mort des suites de l’épidémie de Covid-19 en 2020. Commentant la mort d’Allen, son amie et collaboratrice, la batteuse Terri Lyne Carrington, qui avait commencé à jouer avec la pianiste dans les années 1980, avait déclaré:
"The jazz community will never be the same with the loss of one of our geniuses, Geri Allen. Her virtuosity and musicality are unparalleled. I will miss my sister and friend, but I am thankful for all of the music she made and all of the incredible experiences we had together for over 35 years. She is a true original — a one of kind — never to be forgotten. My heart mourns, but my spirit is filled with the gift of having known and learned from Geri Allen."
Saluant les talents d’innovatrice d’Allen, Carrington avait ajouté: “She could go anywhere, and she wasn’t in a box. That’s the kind of player that Geri was.” Pour sa part, le pianiste Kenny Barron, qui avait collaboré avec Allen dans le cadre d’un concert en duo en 1994, avait souligné sa disparition en ces termes:
“I first met Geri when she was a student at Howard. She would take the train up to my house in Brooklyn for lessons. Even then it was apparent that Geri heard some things musically that others did not. In 1994 we performed a duo piano concert at the Caramoor Festival in New York and I realized how fearless she was and at the same time how focused she was. It was a lesson that I took to heart. Geri is not only a great musician, composer and pianist, she is a giant and will be sorely missed.”
De nombreux autres musiciens de jazz avaient souligné le départ d’Allen, dont le saxophoniste Wayne Shorter, qui avait déclaré: “As Geri Allen’s life continues to unfold, her eternal journey will be a constant act of indestructible creativity {...). We’ll be with her all the way.’’ Quant au contrebassiste Christian McBride, il avait commenté: “Today is a heartbreaking day. One of the most brilliant, creative artists of our time has transitioned. RIP to Ms. Geri Allen.” Le président de la chaire d’improvisation contemporaine du New England Conservatory (NEC), le docteur Hankus Netsky, avait également été très affecté par la mprt d’Allen. Il avait déclaré:
“Like much of the musical world, New England Conservatory mourns the loss of pianist, scholar and educator Geri Allen, who taught at NEC in the early 1990s. A consummate musician in every respect, Geri was a gentle but demanding teacher who encouraged her students to broaden their listening, hone every aspect of their musical skills and develop their classical technique. She brought a serious diligence to everything she engaged in and championed a truly global perspective on the African American contribution to 20th-century music.”
L’Université Harvard avait rendu hommage à Allen après sa mort en organisant un festival et un symposium en son honneur.
Allen a remporté de nombreux honneurs au cours de sa carrière, dont le prestigieux prix danois Jazzpar en 1996. Allen avait d’ailleurs été la première femme et la plus jeune artiste à se mériter cet honneur. Boursière de la Fondation Guggenheim en 2008, Allen avait également remporté un Distinguished Alumni Award de l’Université Howard en 1996. Allen avait aussi été récipiendaire du Benny Golson Jazz Master Award en 2005 et du African American Classical Music Award qui lui avait été décerné par le Spelman College en 2007. En 1995, Allen avait remporté Lady of Soul Award pour son album Twenty-One, devenant ainsi la première artiste à se mériter cette distinction. Le prix avait été remis à Allen dans le cadre de l’émission de télévision Soul Train. Le Berklee College of Music avait également décerné à Allen un doctorat honorifique en 2014. Le Congrès des États-Unis avait aussi accordé à Allen un Congressional Black Caucus Foundation Jazz Legacy Award en 2014. Le prix avait été remis à Allen par le représentant du Michigan, John Conyers Jr.
Profondément influencée par la musique africaine, Allen avait déclaré au cours d’une entrevue accordée à Marc Myers du site JazzWax en 2012: “The music of most African societies integrates all of the arts, particularly dance. By doing this, the entire culture is embraced, not just music and musicians. The result is that audiences have a more vivid sense of music’s importance. The cultural embrace of music has been a big part of my reality and my art.”
Commentant un concert du trio d’Allen en 2011, le critique Nate Chinen avait écrit dans le New York Times: “Her brand of pianism, assertive and soulful, has long suggested a golden mean of major postwar styles. She just as easily deploys the slipstream whimsy of Herbie Hancock, the earthy sweep of McCoy Tyner and the swarming agitation of Cecil Taylor.” Retraçant l’évolution du piano jazz sur son site Do the Math, le pianiste Ethan Iverson avait déclaré que la plupart des jeunes pianistes de l’époque ne jouaient pas comme Kenny Kirkland, Marcus Roberts ou Brad Mehdlau, mais avaient plutôt tendance à imiter Allen. Iverson avait ajouté: “In this music, there was before Geri Allen and after Geri Allen. She’s that important.”
Dotée d’une virtuosité époustouflante et caractérisée par une grande inventivité rythmique et mélodique, Allen avait infuencé de nombreux pianistes au cours de sa carrière, dont Jason Moran, Vijay Iyer, Craig Taborn et Courtney Bryan. Elle avait aussi servi de modèle à plusieurs jeunes musiciennes. Saluant le rôle qu’Allen avait exercé sur son développement, la pianiste d’avant-garde Algelica Sanchez avait précisé: “Geri Allen was a huge inspiration to me. I can’t believe she is gone and I know many will miss her. R.I.P. Geri.”
Allen a enregistré une vingtaine d’albums comme leader au cours de sa carrière. En plus de ses albums solo, Allen avait également collaboré avec le Atlanta Jazz Chorus (album Timeless Portraits and Dreams, 2006), le guitariste Vernon Reid (album The Gathering, 1998) et les danseurs de claquette Lloyd Storey et Maurice Chestnut (album Geri Allen & Time Line Live, 2010).
Pianiste polyvalente et très éclectique, Allen avait inspiré le commentaire suivant au tromboniste Craig S. Harris en 1987: “She was open to all types of music and was always willing to explore. She was about the music and helping people. She was a pleasure to work with and be with.”
Le batteur J.T. Lewis avait déclaré au sujet d’Allen: ”If Geri was a man she’d have been celebrated as A Giant a long time ago.” Saluant la dévouement d’Allen pour la musique, son ancien collégue, le batteur Andrew Cyrille avait commenté: “She was ubiquitous in terms of giving to the musicians and audiences. She was absolutely dedicated to the music and was always continuing to grow.”
Même si elle avait souvent été identifiée à l’avant-garde, le style d’Allen était toujours demeuré très accessible. Le pianiste James Hurt expliquait: “Geri Allen managed to sustain a certain level of elegance, not arrogance, in her artistry. Long before the jazz industrial complex began to vamp marketing buzz words like ‘classically trained’ as bullish genre-superiority-complex jargon, Geri had already transcended category.”
Au cours de sa carrière, Allen s’était produite avec plusieurs petits groupes dans des styles allant du jazz acoustique à l’avant-garde, en passant par le jazz mainstream et le funk. Allen avait collaboré avec plusieurs sommités du jazz au cours de sa carrière, d’Ornette Coleman à Oliver Lake, en passant par Steve Coleman, Charles Lloyd, Arthur Blythe, Joe Lovano, Dewey Redman, Frank Lowe, Betty Carter, Dave Holland, Jack DeJohnette, Andrew Cyrille, Wayne Shorter, Woody Shaw, Ralph Peterson Jr., Charlie Haden, Jason Moran, Paul Motian, Esperanza Spalding, David Murray, Wallace Roney et Terri Lyne Carrington. Elle avait également travaillé avec le groupe rock Living Colour.
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
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Des concerts à Paris et autour
Juin 08. Necronomidol – Théâtre Claude Lévi-Strauss|Quai Branly (gratuit) 08. Chocolat + The Soap Opera + Jaromil Sabor + Valderamas + Carambolage – Supersonic (gratuit avant 23h) 08. Stuart Moxham – Planète Mars 08. Monolithe noir + Colin Johnco – Olympic café 08. Robert Henke & Marko Nikodijevic : "From within" (fest. ManiFeste) – Cité de la musique|Philharmonie 08. Nightwatchers + Hinin + Shock + Glam Skanks (fest. Ville maudite) – Gare XP 08. Michael Gendreau + Francisco Meirino – église Saint-Merry 08. Bracco + Jessica 93 + Jardin – La Station 08. Julien Ribeill & Jacques Perconte – Ciné 104 (Pantin) 08. Molly Nilsson – Badaboum ||COMPLET|| 09. Trisomie 21 + Delacave – La Maroquinerie 09. Waxahatchee – Espace B ||ANNULÉ|| 09. Waxahatchee + Courtney Barnett – Bataclan 09. The Driver + Renart + Le Cabaret contemporain + "In C" de Terry Riley + Le Comte + Arandel (dj) + Dudmode + Ambeyance (dj) + Clément Bazin (dj) – La Station 09. Woodwork + Sueurs froides + Marée noire + Snob (fest. Ville maudite) – Jardin d'Alice (Montreuil) 09. Muro + Tu brüles mon esprit + TV Crime + Zone infinie (fest. Ville maudite) – Olympic café 09. Charlene Darling + Droit divin + Hamlet Machine + Âmes sanglantes – Instants chavirés (Montreuil) 09. Helena Hauff + Illnurse + Parfait + Tafkamp + Thomas P. Heckmann – tba 09 ou 10. Oktober Lieber... (La Dynamicale Estivale) – Parc Jean-Moulin Les Guilands (Bagnolet) (gratuit) 10. Project Youth + Taulard + Sordide + Robot Orchestra + Rose Mercie + Sauna Youth (fest. Ville maudite) – Le Cri du singe (Montreuil) 11. Preoccupations + Moaning – La Maroquinerie 11. The Dead C – Instants chavirés (Montreuil) 12. Damo Suzuki's Network – Espace B 12. Thom York – L'Olympia 13. David Fenech – Chair de poule (gratuit) 13. L7 – La Cigale 13. Plomb + Neue Kinder Von Damals + Degat Deso – La Pointe Lafayette 13. Marietta + Canari – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 13. Piotr Kurek + DSR Lines + Claire Serres – La Marbrerie (Montreuil) 14. Ty Segall & The Freedom Band + Mike Donovan – Bataclan 14. Zombie Zombie – Forum des images 14. Troum + Flint Glass + Maninkari – Instants chavirés (Montreuil) 15. Bernard Grancher + Infecticide + Les Trucs – Centre Barbara-FGO 15. Varsovie + Carpet Burns + Marécage – Supersonic (gratuit avant 23h) 15. Tapan + Kris Baha + Philip Berg + Pepe Del Noche + I-F + Identified Patient b2b Job Sifre + Klankman + Mark Knekelhuis + Beige + Theorama + Belec + Chris Marechal (fest. Positive Education) – La Station 15. Gâtechien + Jordan + Merakhaazan – Olympic café 15. Anne-James Chaton & Andy Moor : "Heretics" + Midget – Instants chavirés (Montreuil) 15. Blawan + Laval (Electric Rescue & Kmyle) – Rex Club 15/16. Ryoji Ikeda : "Datamatics" – Centre Pompidou 16. Ryoji Ikeda : "Formula" – Centre Pompidou 16. Ryoji Ikeda : "c4i" – Centre Pompidou 16. Vladimir Ivkovic + Die Wilde Jagd + Sacha Mambo + Abschaum + PAM + Bufiman + Krikor + Zozo + Merel + Jacques Satre + Marcorosso + Emilio + Helione + Dress Rehearsals (fest. Positive Education) – La Station 16. Deeat Palace + Minute de S + Pierre Pierre Pierre – La Pointe Lafayette 16. Jérôme Noetinger : « Noetinger » de Stefano Canapa + Michalis Moschoutis : « Parallaxe » du collectif Nominoë + BJ Nilsen : « Yujiapu » de Karl Lemieux (Scratch Expanded) – Les Voûtes 16. Carl Craig + Moodyman + Octave One + Omar S + Stacey Pullen + Kyle Hall + Bambounou + Waajeed + Idriss D – Docks Pullman (Saint-Denis) 16. Vitalic (fest. Bains numériques) – Lac d'Enghien-lès-Bains (gratuit) 16/17. Confipop + Colt + Eat Rabbit + Froe Char + Golden Q + Rallye mondain + René Couteau + Subskan + Tapetronic + Wankers United + Wopr Maze... (fest. Merguez électroniques) – Les Mûrs à pêches (Montreuil) 17. Animal Collective – Le Trianon 18. E + Toro + Euro Milliard – Espace B 19. Publique + Luxury – Le Klub 19. Mörpheme + Unlogistic + Pour X raisons – La Comedia (Montreuil) 20. Night Night + Krivers – Olympic café 20. Mohamed Lamouri + Blow + This is the Kit + Yan Wagner + Chapelier fou + Chaton + UTO + Tample + Thomas Ospital & Baptiste Lagrave (fest. 36H Saint-Eustache) – église Saint-Eustache (gratuit) 21. Midget + Mathieu Bogaerts (fest. 36H Saint-Eustache) – église Saint-Eustache (gratuit) 21. Turzi & Dr Shonberg + Eva Peel – Centre FGO-Barbara (gratuit) 21. Laurence Wasser + Antilles – bar Ourcq (gratuit) 22. Forever Parot (dj) + Vox Low (dj) + Marietta (dj) – La Recyclerie 22. Pointe Lumière + Didier Wampas & Benjamin Sportès (dj) (fest. Sans les mains) – Bar Gallia (Pantin) (gratuit) 22. Modern Life Is War + Cro Mags – Petit Bain 22. Cockpit + Bisou de Saddam + La Secte du futur – Gibus 23. Badbad – Penny Lane Record Store (gratuit) 23. Meryll Ampe + Poborsk + Mika Oki + Sébastien Roux... (fest. Lion noir) – Faculté de chirurgie dentaire (Montrouge) (gratuit) 23. Tomoko Sauvage + Felicia Atkinson – piscine Edouard-Herriot (Noisy-le-Sec) (gratuit) 23. Crack Cloud – Supersonic (gratuit) 23. Blackmail (dj) + C.A.R. (fest. Sans les mains) – Trabendo (gratuit) 23. Liz Lamere, Dante Vega Lamere & Christophe + Pascal Comelade + Chinese Army + Marie Môôr & The Other Colors + Tristesse contemporaine + Alice Botté + Marc Hurtado + Vomir + Pest Modern + Hiv+ + Jac Berrocal, David Fenech é Vincetn Epplay + Christophe Van Huffel + Turzi feat. Dee Gage + Rachid Taha + Yan Péchin + Imed Alibi + My Great Blue Cadillac + Fishbach + Olivier Brisson + Jesse Malin (fest. d'avant-séance : hommage à Alan Vega) – ancien cinéma L'Entrepôt 23. Seabuckthorn + Eric Chenaux & Eloïse Decazes – Le Zorba (sur résa) 23. Errorsmith + Rezzett + Djrum + Chien ardent + Pépe + Realitycheck + U-Unity – La Machine 25. Nine Inch Nails – Olympia ||COMPLET|| 26. Tomoko Sauvage + Andrew Pekler – Jeu de Paume (gratuit) 26. Schoolbusdriver + Revok + Computerstaat – Espace B 27. The Jesus & Mary Chain – Le Trianon 27. Deaf Kids + Bracco + Noyades – Instants chavirés (Montreuil) 27. La Colonie de vacances – La Station 28. Golden Oriole + Antoine Chessex + Brutal Blues – Instants chavirés (Montreuil) 28. La Colonie de vacances – La Station ||COMPLET|| 29. Cocaine Piss + SHIT + Sordid Ship + Harassment – Le Gibus 29. Wolves in the Throne Room – Petit Bain 29. Punish Yourself + TRK_X + Virile + F/cken Chipotle + Front de crypte + Thérapie club + Nana Benamer – La Station 29. Fred P. aka Black Jazz Consortium + Tin Man + Kay Alce b2b Patrick Gibin + Skee Mask (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 30. A Deep Groove + Antal + Golden Dawn Archestra + Blake Baxter + Muddy Monk + Saint DX + Toshio Matsuura + Vox Low + Nathy Peluso (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 30. Eliott Litrowski (Macki Music fest.) – boat party 30. Echo Collective joue "Amnesiac" de Radiohead (fest. Days Off) – Le Studio|Philharmonie 30. Nils Frahm (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 30. Scratch Massive (dj) + Regina Demina + Char + RAG + Morello + Nasi Fshr – Cabaret sauvage 30. Femme + Stefan Christensen + Dustbreeders Extended – Espace B
Juillet 01. Motor City Drum Ensemble + Josey Rebelle + Cotonete + Lomboy + Ceephax Acid Crew + Kamaal Williams + HDBeenDope + Sentiments (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 01. Nick V (Macki Music fest.) – boat party 01. Zaltan (Macki Music fest.) – boat party 01. Renart + Vulcanizadora + NSDOS – Agora|Maison de la radio 03. David Byrne (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 03. Poison Point – Supersonic (gratuit) 04. Usé – Point FMR 04. MGMT (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie ||COMPLET|| 05. Brnsrpprs + Brns + Ropoporose (7 ans de Petit-Bain) – Petit Bain 05. Eric Chenaux + Orgue Agnès – Point FMR 05>07. Dominique a + Jeanne Added... (Fnac Live Paris) – parvis de l'Hôtel de ville (gratuit) 06. Trami Nguyen et Laurent Durupt jouent "Piano Phase" de Steve Reich + Bruce Brubaker + Laake + Fabrizio Rat + Murcof & Vanessa Wagner + Tom Rogerson + Grandbrothers (fest. Days Off) – Cité de la musique|Philharmonie 06. Amelie Lens + Daniel Avery + Floating Points + Folamour + Jeff Mills + Laurent Garnier + Kink b2b Gerd Janson + Not Waving + Solomun... (The Peacock Society) – Parc floral (Vincennes) 06. Speedy J + Fjaak – Concrete 06/07. Orchestre tout puissant Marcel Duchamp + Odessey & Oracle + Warum Joe + The Monochrome Set + The Experimental Tropic Blues Band + Sida + Hyperculte + Snapped Ankles + White Heat + Tonnerre + USA Nails + Bracco + Lèche-moi + Brandt + 10LEC6 + Belmont Witch + Pyjamarama + Me Donner + The Absolute Never (La Ferme électrique) – La Ferme du Plateau (Tournan-en-Brie) 07. Sister Iodine (La Ferme électrique) – La Ferme du Plateau (Tournan-en-Brie) 07. Etienne Daho + Tristesse contemporaine (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 07. Richie Hawtin + Tale of Us + Charlotte de Witte + Chloé + Maetrik + Mano Le Tough + Octo Octa + Joy Orbison b2b Kornel Kovacs (The Peacock Society) – Parc floral (Vincennes) 08. Maulwürfe – La Gaîté lyrique 09. Eels – Olympia 10>14. Cité lumière + Bertrand Burgalat + Warum Joe + Le Réveil des tropiques + Palma Rosa + Guili Guili Goulag + Pierre & Bastien + Guerre froide + Oktober Lieber + Ricky Hollywood + Keruda Panter + Stratocastors + Biche... (fest. Restons sérieux) – Supersonic (gratuit) 12. Chelsea Wolfe + Emma Ruth Rundle – Trabendo 13. Ministry + Grave Pleasures – Elysées Montmartre 13. Petra Flurr – Le Klub 14. Papier Tigre + Pyjamarama + Puissant Blaster – Espace B 19>22. The KVB + Structure + First Hate + Giant Swan + Operant + Sneaks + Häxxan + Homoagent + Iron Sight + IV Horsemen + Maenad Veyl + RVG + Make-Overs + UVB 76 + Hand & Leg (Garage MU fest.) – La Station 20. Kangding Ray + Stanislav Tolkachev + Electric Rescue – Rex Club 21. Veil of Light – Supersonic (gratuit) 24. Dirty Fences – Supersonic (gratuit)
Août 20. Front Line Assembly + Die Krupps – La Machine 24. Die Antwood + Carpenter Brut + Dirty Projectors + Parcels... (fest. Rock-en-Seine) – Domaine de Saint-Cloud 26. Jessica 93 + Idles + The Black Angels + Bonobo + Justice... (fest. Rock-en-Seine) – Domaine de Saint-Cloud
Septembre 01. Lilthics – Espace B 01. Ariel Pink + Vox Low + Cut Worms + Volage + TH da Freak (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – La Machine 02/03. Molly Nilsson + Petit Fantôme + Dead Sea + Faux Real + Saint DX... (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – tba 04. Thee Oh Sees + Male Gaze + Prettiest Eyes (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – La Cigale 05. Feist – L'Olympia 07. Conflict + Humandogfood + Social Experiment – Le Gibus 14. Qual – Supersonic 20. The Brian Jonestown Massacre – La Cigale 21. Crisis + Plomb – Petit Bain 22. The Wedding Present – Point FMR 22. Atonalist feat. Gavin Friday + Machinalis Tarentulae + Arco Trauma – Petit Bain 22. Paula Temple + LSD + Tommy FourSeven... (Dream Nation fest.) – Docks de Paris (Aubervilliers) 23. Spiritualized – Cabaret sauvage 26. Sleaford Mods + Consumer Electronics – Le Trianon 27. Part Chimp – Espace B 29. Terry Riley & Gyan Riley – La Maroquinerie
Octobre 04. Oiseaux-Tempête, Mondkopf & G. W. Sok + Princess Thailand – Centre Barbara-FGO 04. Ballaké Sissoko & Vincent Segal – La Seine musicale (Boulogne-Billancourt) 12. Les Négresses vertes – Cabaret sauvage 12. Thorofon + Control + Te/DIS – Les Voûtes 20. Tallinn Chamber Orchestra : Fratres, Cantus in memoriam Benjamin Britten, Adam's Lament, Salve Regina et Te Deum d'Arvo Pärt – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 20. Les Tétines noires – Petit Bain 22. Dead Meadow – Petit Bain 24. Motorama – Petit Bain 26. Jon Hopkins – Trianon 27. Killing Joke – Cabaret sauvage
Novembre 01>03. Bon Iver + Fever Ray + Mac DeMarco + Blood Orange... (Pitchfork Music fest.) – Grande Halle de La Villette 02. Emma Ruth Rundle – Petit Bain 04. Peaches Christ Superstar – Cité de la musique|Philharmonie 05. Colin Stetson – Café de la danse 08. Cold Cave – Petit Bain 13. Hot Snakes – Point FMR 16. Parquet Courts – Elysées Montmartre 18. Ensemble Links : « Drumming » de Steve Reich – Cité de la musique|Philharmonie 21. The Breeders – Le Trianon 22. Scout Niblett – Petit Bain 23. Michael Nyman : "War Work: 8 Songs with Film" – Salle Pleyel 23. Ennio Morricone – Bercy Arena 27. Mudhoney – Trabendo 28. Adult – Petit Bain
Décembre 01. Deux boules vanille (fest. Marathon!) – La Gaîté lyrique 06. The KVB – Badaboum 09/10. Moriarty – Cité de la musique|Philharmonie 15. Gaspar Claus – Cité de la musique|Philharmonie 18. Drab Majesty – Point FMR
2019
Avril 14. Arnaud Rebotini joue la BO de "120 Battements par minute" – Cité de la musique|Philharmonie
Mai 17. Philip Glass : Études pour piano – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 18. Bruce Brubaker & Max Cooper : Glasstronica – Cité de la musique|Philharmonie
Juin 26. Magma – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie
en gras : les derniers ajouts / in bold: the last news
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Barbara La Marr (née Reatha Watson le 28 juillet 1896 à Yakima, État de Washington, et morte le 30 janvier 1926 à Altadena, Californie) est une actrice, danseuse, poète et scénariste américaine.
Elle tient ses premiers rôles sur les planches à huit ans, puis danse en duo avec Ben Deeley. Elle débute au cinéma comme auteur, en 1920, avec le scénario autobiographique Flame of Youth. Douglas Fairbanks, sacré « roi de Hollywood », lui donne un rôle secondaire dans The Nut, puis lui offre celui de Milady dans Les Trois Mousquetaires, film réalisé par Fred Niblo. Sa beauté remarquable la dispose aux rôles exotiques et aventuriers des superproductions de la MGM, dont le patron, Louis B. Mayer, est probablement amoureux d'elle.
Barbara La Marr, opposée à la virginale Lillian Gish, joue dans Le Prisonnier de Zenda de Rex Ingram, La Bouteille enchantée de Maurice Tourneur, The Eternal City de George Fitzmaurice et The Girl from Montmartre d'Alfred E. Green.
Durant le tournage de ce dernier film, elle meurt à 29 ans « des suites d'une brutale cure d'amaigrissement compliquée par un état dépressif et éthylique » (selon Olivier Eyquem).
Mayer lui rendra hommage, plus de dix ans après, en attribuant à l'actrice autrichienne Edwige Kiesler le pseudonyme d'Hedy Lamarr quand d'autres sources indiquent une autre motivation sans lien avec Barbara La Marr précocement décédée.
Filmographie partielle
En tant qu'actrice
1920 : Le Séducteur (Harriet and the Piper) de Bertram Bracken : (créditée Barbara Deely) .... Tam O'Shanter Girl
1920 : Flame of Youth
1921 : The Nut : Claudine Dupree
1921 : Desperate Trails : Lady Lou
1922 : Les trois mousquetaires (The Three Musketeers) de Fred Niblo : Milady de Winter
1922 : Cinderella of the Hills : Kate Gradley
1922 : Arabian Love : Themar
1922 : Domestic Relations de Chester Withey : Mrs. Martin
1922 : Le Prisonnier de Zenda (The Prisoner of Zenda) de Rex Ingram : Antoinette de Mauban
1922 : Trifling Women : Jacqueline de Séverac/Zareda
1922 : Quincy Adams Sawyer : Lindy Putnam
1923 : L'Amour commande (The Hero) : Hester Lane
1923 : La Bouteille enchantée (The Brass Bottle) de Maurice Tourneur : La reine
1923 : Poor Men's Wives : Laura Bedford/Laura Maberne
1923 : Souls for Sale : Leva Lemaire
1923 : Strangers of the Night : Anna Valeska
1923 : La Petite Fée (St. Elmo) de Jerome Storm : Agnes Hunt
1923 : L'Eternel combat (The Eternal Struggle) : Camille Lenoir
1923 : The Eternal City : Donna Roma
1924 : Guerrita (Thy Name Is Woman) : Guerita
1924 : The Shooting of Dan McGrew : Lou Lorraine
1924 : La Phalène blanche (The White Moth) de Maurice Tourneur : Mona Reid/The White Moth
1924 : Sandra : Sandra Waring
1925 : The Heart of a Siren : Isabella Echevaria
1925 : The White Monkey : Fleur Forsyte
1926 : The Girl from Montmartre : Emilia Faneaux
En tant que Scénariste
1920 The Land of Jazz (comme Barbara La Marr Deely) (histoire)
1920 The Mother of His Children (comme Barbara La Marr Deely) (histoire)
1920 Rose of Nome (comme Barbara La Marr Deely)
1920 The Little Grey Mouse
1920 Flame of Youth
1924 La phalène blanche (The White Moth)
1924 My Husband's Wives
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Dec 23, 2020: Der Hühnerhaut-Chor nimmt Fahrt auf
Ich habe in meinem letzten Blog-Eintrag geschrieben, dass ich zum Punkt „A“ von meinen 5 Lebenszielen gemäss dem Buch „The Big 5“ noch schreiben werde und das wird eine grosse Freude sein:
A. Aufmerksamkeit erreichen mit einem Chor der Energie und Freude erzeugt.
oder auf Englisch
A Attaining credits for managing a choir that creates emotions
Früher hatte ich in der Schweiz das Ziel, dass ich einen Gospelchor gründe, der Hühnerhaut erzeugt, weil ich mich manchmal im Goschpälchor Wiedikä genervt habe, dass die Leute nicht einmal im Rhythmus klatschen konnten… ich stellte mir so die grossen Gospelchöre vor aus den USA. Ich hatte ja vor Jahren mal das grosse AHA Erlebnis, als anstatt Ray Charles ein Gospelkonzert am Montreux Jazz Festival war. Ray Charles war erkrankt und die Enttäuschung war gross. Aber die Nacht sollte sich fast als eine Erleuchtungserfahrung herausstellen. Wir waren alle bis spät in die Nacht hinein auf den Beinen und haben „Hallelujah“ und „praise the Lord“ geschrien. Fast ein Wunder, dass wir nicht auch noch auf die Bühne gingen um ein Testimonial abzulegen.
Freunde wiesen mich darauf hin: nur weil du Schwarze im Chor hast wird es noch nicht gut klingen – es können nämlich nicht alle Schwarzen singen… und damit haben sie natürlich auch recht. Und daraus ein Integrationsprojekt zu machen, das war mir dann auch irgendwie zu viel bzw. ich habe ja auch keine Chorleitungserfahrung und kann zu wenig gut dirigieren (habe ich mal einen Kurs dafür besucht: Respekt, das ist ein Wahnsinnsjob), einsingen etc. Dafür gab es ja dann auch andere Leute, wie z.B. Alexa Vogel aus Arbon oder ein Chor in St. Gallen, der das macht. Ich habe ja jetzt auch das Glück, dass ich in einem Frauenchor singen kann, der Hühnerhaut erzeugt: den sinGALLinas – wirklich eine unschlagbare Truppe.
Schon bald kam dann die Idee auf, das in Kenia umzusetzen. Ich wollte dafür auch eine Chorleiterausbildung machen, aber es war mir dann doch zu aufwändig und ich bin sicher, die Chorübungen aus der Schweiz funktionieren nicht unbedingt hier in Kenia. Die Stegreifausbildung kam dann wegen Corona nicht zustande und so bin ich dieses Mal nach Kenia gekommen ohne allzu grosse Erwartungen, dass dieses Ziel erfüllt werden könnte. Aber ich habe nicht mit meinem Peter gerechnet. Er hat wieder alle Hebel in Bewegung gesetzt und als ich hierher gekommen bin, waren schon 2 Ladies am üben und am Zusammenstellen eines Chors. Plötzlich hiess es, die Girls seien wieder hier, sie wären schon gestern hier gewesen für die erste Probe. Aha, gut dass ich das auch weiss, denn ich war gestern in Malindi und wusste nicht, dass es so schnell so konkret wird. Aber ein Pianoplayer war ja auch schon hier um zu üben. Allerdings fand er, dass das Keyboard, das ich aus der Schweiz mitgebracht habe nicht gerade der Hit sei. Das in der Kirche sei viel grösser und man könne dort die Stimmlage verändern. Dieses hier könne das nicht… Ich dachte mir so innerlich: Junge, dann geht mal schön in die Kirche und spiel dort weiter, du undankbarer Flegel… Aber gesagt habe ich: wow – that is great. Do you have a keyboard to practise? Die Antwort darauf war dann wie erwaret: no! Und somit musste dann halt auch dieses mikrige Keybördchen hinhalten.
In der ersten Probe kam der junge Herr dann auch mit 2 Stunden Verspätung, was aber nicht so schlimm war, da sowieso alle mit mindestens ½ Stunde Verspätung eintrafen… Ich wollte zuerst mal ein bisschen hören, was sie sich denn so von einem Chor vorstellen würden. Sie machten es mir ganz deutlich: sie wollen nicht einfach so dahinsingen sondern sich bald auch mit anderen Chören messen und an Competitions gehen. Wow, das hatte ich so nicht erwartet. Auf die Frage, wie oft sie proben möchten kam wie aus der Pistole geschossen: jeden Tag! Das musste ich dann schon ein bisschen relativieren, denn so wie es aussieht wird unsere Nählehrerin auch die Chorleiterin und somit bestimmt sie auch den Fahrplan und die Zeit wann die Proben beginnen können. Sobald die Schule wieder beginnt wird das auch der entscheidende Faktor sein. Die Frage, welchen Stil sie denn singen möchten war schon schwieriger für sie, denn sie kennen ja fast keine Stile. Also kam auch wieder aus der Pistole geschossen: Gospelmusic. Hier in Kenia gibt es viele Gospelsänger, die wirklich Berühmtheit erlangt haben und auch ganz schön Geld machen – das muss dann wohl auch das Vorbild sein. Und ein bischen „yoyo“ Musik – so habe ich es wenigstens verstanden. Auf die Nachfrage, was das sei meinten sie: Kirchenmusik halt… Ich wollte dann wissen, ob es auch Bands oder Stars gäbe, denen sie nacheifern. Ja ob es so etwas wie unsere Hitparade mit Michel Birri gäbe… aber sie schauten mich nur ganz erstaunt an. (das mit Michel Birri habe ich natürlich nicht gesagt..) Also hakte ich nach: kennt ihr z.B. Christina Aguilera oder Madonna oder so. Wieder grosses Staunen und ich musste mir selbst an den Kopf greifen: ohne Radio, ohne TV, ohne Internet – wie sollen sie da irgendwelche grossen Stars kennen? Ich war wieder mal in die grosse Muzungu-Unconscious Bias-Falle getrappt. Aber deshalb frage ich ja auch nach… um die Fehler nachher nicht zu machen und ihnen irgendwelche Songs vorzulegen, mit denen sie überhaupt nix anfangen können.
Wir einigen uns darauf, dass wir später 1x in der Woche proben werden und mit Gospelmusik beginnen werden. Weil Weihnachten aber grad vor der Türe steht suchen wir gemeinsam 3 Weihnachtslieder, die wir einstudieren möchten. Kommt her oh ihr Gläubigen, denn das kennen sie schon aus dem Kirchengesangbuch, dann We wish you a merry Christmas, denn davon gibt es auf Youtube eine coole Version mit teilweise Swahili Text und ich bringe dann noch das Silent Night mit ein, weil ich das in Leo Gschwends Ad hoc Chor auch schon auf Swahili gesungen habe in der Schweiz, als wir für Pro Ganze gesammelt haben. Für diese Weihnachtsmusik sind sie also bereit, jeden Tag um 14.00 Uhr nach Marere zu kommen. Also das heisst: die Bereitschaft ist da aber es sieht dann doch so aus, dass jeden Tag etwa 4-5 fehlen. Wegen Krankheiten, wegen Todesfällen, wegen anderen Engagements. Ich habe so das Gefühl, dass junge Mädchen und Frauen in der Familie als echte Arbeitstiere eingesetzt werden: um die Kinder zu hüten, um sauber zu machen, um zu kochen. Kein Wunder bei durchschnittlich 7 Kindern pro Familie… das müssen einfach die älteren sofort Aufgaben übernehmen.
Das nächste kleinere Problem ist, dass niemand Noten lesen kann. Also weder die Chorleiterin, noch der Pianoplayer noch irgendeine der Chorsängerinnen. Also dann machen wir es einfach so: wir werden die Musik vorspielen und sie singen dann einfach nach… bin gespannt wie das rauskommt. Als Abschluss der ersten Probe schlage ich vor, dass sie mal etwas singen, was sie schon können und sofort gibt es Bewegung. Es gib 2-3 Frauen, die gleich das Vorsingen übernehmen und die anderen stimmen in den Chorus ein. Ich selber kann auch nicht mehr sitzen bleiben und so singe ich einfach gleich mit und haben schon bei der ersten Probe einen Riesenspass. Bei der Frage, wie der Chor heissen soll heisst es schon wieder wie aus der Pistole geschossen: Barbara’s Chor. Aber das kommt für mich überhaupt nicht in Frage. Sie sollen sich nochmals überlegen, wie sie später heissen möchten – als Working title nehmen wir mal Marere Stars – klingt gar nicht so schlecht.
Hier geht es zum Video:
https://youtu.be/Mz5Bhu7gEjU
Als ich das dann einer Freundin erzähle und von ihr Tipps zum Einsingen kriege meint sie nur: aber gell du weisst schon, das Singen wegen Corona wirklich gefährlich ist und ja: ich weiss es aus der Schweiz. Ich werde jetzt aber auch ein bisschen unsicher, denn wenn jemand Corona haben sollte wäre es schon eine Katastrophe, wenn wir es so verbreiten würden. Andererseits hocken hier wirklich alle so nah aufeinander, einen Chor mit Corona-Abstand oder gar mit Maske, das wird nicht funktionieren… Wir thematisieren das aber bei der 2. Probe und sie finden: keinesfalls mit Maske – sie werden versuchen, Abstand zu halten – aber ich kann euch jetzt schon verraten: es wird beim Versuch bleiben…
In der zweiten Probe machen wir uns schon ans Come All ye faithful. Sie zeigen mir das im Kirchengesangsbuch, aber dort hat es gar keine Noten. Sie zeigen einfach: 325 und alle wissen, was sie singen müssen – verblüffend! Aber wir drucken ihnen auch den Text aus und wir gehen Strophe für Strophe durch: 3 mal singen und dann auswendig – es scheint zu funktionieren. Was noch eine Vollkatastrophe ist, das ist der Pianospieler. Er irritiert mich extrem, denn er spielt überhaupt nicht, was die Melodie ist. Aber die Mädels singen unbeirrt weiter und feilen dann an den Details. Die Chorleiterin hat eine ganz lustige Art zu dirigieren und wir brauchen alle eine Weile bis wir uns gewöhnt sind: 1,2,3,4 – go ist ihre Ansage und so kriegen wir also schon das erste Lied hin.
Lied Nr. 2
https://youtu.be/8rOPYjWyG80
Ich vergesse irgendwie die Hitze und habe eine pure Freude, dass sie so enthusiastisch sind. Sie sehen zwar nicht immer so aus, aber sie beteuern immer wieder, dass sie Spass haben. Und im schlimmsten Fall könnten wir auch A Cappella singen wenn der liebe Evans nicht noch ein bisschen mehr übt.
An der zweiten Probe kommt Silent Night dran. Das kennen sie zwar nicht aber es geht raz faz und der Song ist drin. Auch hier versuchen wir wieder sehr schnell auswendig zu singen und auch ein bisschen an der Betonung zu arbeiten, denn vor lauter Enthusiasmus singen sie so laut, dass er nichts mehr mit Silent Night zu tun hat. Ich spreche ihnen mit Händen und Füssen den Text und dessen Bedeutung vor und das gibt wieder ziemlich viel Gelächter über meine theatralischen Fähigkeiten.
In der nächsten Probe beginnen wir mit „We wish you a merry Christmas“. Die Herausforderung hier: ich verteile gleich Solo-Duette. Nicht unbedingt, weil ich sie nicht alleine singen lassen möchte, aber weil ich ziemlich sicher bin, dass die Eine oder Andere fehlen wird und dann mindestens 1 hier ist. Es gibt kein Murren, kein „oh nein das kann ich nicht“ sondern sie singen voll drauf los. Die einen schon brutal sicher, die anderen eher scheu und zurückhaltend und ein paar wieder so volle Pulle, dass es nicht nach Weihnachten klingt – oder halt nach sehr lauten… Hörbar sind auch die, die sich gewohnt sind, sonst Solo zu singen, so quasi die Vorsängerinnen der traditionellen Lieder. Sie improvisieren und singen was dazu – und ich finde das voll ok. Ich will ihnen nicht die europäische Art aufs Auge drücken. Vor lauter Konzentration mache ich selber mehrmals einen Fehler beim Solo mit Peris und wir Lachen wieder viel darüber…
Die Muzungu macht auch Fehler: https://youtu.be/qc2LYYOIAt8
Ach ja übrigens: falls Sängerinnen/Sänger, Chorleiterinnen/Chorleiter diesen Blog lesen: ich bin so froh um Einsingübungen und einfache Übungen, die man am Anfang machen kann. Ich kenne mich da einfach zu wenig aus. Und immer gerne ohne Noten!
Das nächste Mal sind wieder vier andere nicht hier dafür vier, die das letzte Mal nicht dabei waren. Die kriegen gleich deren Soli aufs Auge gedrückt und ich gebe allen ¼ Stunde Zeit um die Soli einzuüben und dann gilt es definitiv: Aufnahme. Peter muss als Filmer herhalten, was auch nicht gerade seine Stärke ist. Aber egal: ich will das als Weihnachtsvideo versenden und wie Peter immer zu mir sagt: you never give up!!!
Das Resultat konntet ihr auf den verschiedenen Sozialen Medien schon bewundern. Ich habe es mit InShot noch ein bisschen aufgepeppt und die Namen aller Sängerinnen und des Pianoman eingefügt. Ich finde, die haben das ganz gut gemacht! Selbst der Pianoman hat noch einen Zacken zugelegt und sich verbessert. Hauptsache ist die Freude am Erreichten.
https://youtu.be/ItuW5puPCZw
Sie dürfen sich das Video auf dem Beamer anschauen, was natürlich zu einem unglaublichen Gegacker und Gelächter führt – ich muss es zweimal zeigen, damit sie sehen können wer wo wie dreingeschaut hat. Es ist Lebensfreude pur.
Ach ja: als wir dann vom Auftrittsdatum sprechen (für mich war klar, dass wir das am 25. Dezember machen, dann wird hier so richtig gefeiert und jeder kriegt ein neues Kleidungsstück) fanden sie plötzlich alle: du wir haben da ein Problem, denn wir müssen ja alle zuhause helfen… Ja toll, das ist jetzt auch noch früh aufgetaucht, dieses Problem aber ihr wisst ja: in Kenia ist immer alles Hakuna Matata… und so verlegen wir es halt auf den 26. pünktlich um 14.00 (wir werden also etwa um 15.00 Uhr singen). Ich stelle ihnen auch ein kleines Präsent in Aussicht. Da es schon mal 14 Mädchen sind kaufe ich im Supermarkt auf meinem grossen Mombasa-Shopping-Trip 14 Fläschen Soda, 14 Guetzlipäckli und 14 Bücher, die sie für die Schule brauchen können. Ich packe alles sorgfältig in Geschenkpapier ein und lasse dazu Weihnachtsmusik laufen und siehe das: es kommt wirklich ein Weihnachtsfeeling auf.
Als dann auch noch die Weihnachtsdeko aufgehängt wird kann ich nur sagen: – it’s beginning to look a lot like Christmas!
Euch allen zuhause wünsche ich, dass die Chorbotschaft rüberkommt und dass ihr eine merry Christmas und ein happy New Year feiern könnt!
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Désamour et bonne fortune
(Nouvelle publiée par la revue “Le Nouveau Décaméron”)
Elle nous a laissés en plan. Brutalement, sournoisement. Sans un mot d’explication ou d’excuse. Elle avait réussi sa fuite, provoqué un effet de souffle ravageur. Bien joué !
J’en fus, à dire vrai, soufflé.
Elle avait des motifs à déclarer notre famille en cessation d’activités normales pour cause de faillite amoureuse... J’en partageais sans doute, de nombreux. Mais nous abandonner de cette manière, c’était violent, indigne, minable.
La passion et la tendresse avait déserté la grande maison que nous habitions tous les quatre depuis neuf ans, s’y étaient substituées une sorte de mélancolie, d’attachement faute de mieux et des habitudes. Je savais qu’il fallait en sortir. Mais j’étais velléitaire.
Il y eut des signes avant-coureurs qu’un mauvais coup se préparait. Elle faisait preuve de retenue dans ses propos à mon égard, me parlait moins, plus précautionneusement, s’efforçait de faire bonne figure, c’était nouveau. Parfois, venait me visiter, l’illusion fugace qu’elle réalisait que sans changement d’attitudes de notre part, nous nous saborderions avec certitude, mais avec probablement des regrets et de la peine à la clef.
Adepte du gradualisme, avec une tendance à l’indifférence clémente, je n’aimais pas les ruptures, n’agissais jamais à l’emporte-pièce. Et puis je croyais aux rebonds, les vrais.
J’allais changer. Je devais être plus "fort", plus... décidé, tranchant, sincère.
Elle avait fait ses emplettes sans vergogne, enlevé notre jeune fils, emporté trois ou quatre jolis meubles, des objets rares. Des tableaux m’appartenant en propre et même mes manuscrits inachevés rangés dans quatre cartons à bouteilles de vin (crut-elle, en dépit de la différence de poids, qu’ils en contenaient encore ? Mes projets de romans faisaient, heureusement tous, l’objet de sauvegardes électroniques). Elle avait raflé tous les tapis persans, les jolies vaisselles, l’équipement TV-Hi-Fi. tous mes disques qui n’étaient pas de Jazz. Et m’avait laissé ses nombreux livres à la con sur le "développement personnel" - elle croyait que c’était de la philosophie - au sujet desquels je me suis longtemps demandé s’ils lui avaient été profitables. Ce n’était ni un geste visant à m’aider dans ma nouvelle vie, ni de l’humour - elle n’en avait jamais manifesté aucun, ni ne l’avait bien compris sous ses différentes variantes -. Elle avait dû les oublier dans la précipitation mise à décamper. Elle m’avait dérobé sept ou huit mètres linéaires de livres de la NRF - Gallimard, tous imprimés entre 1920 et 1962, dont certains conservaient des pages non encore coupées. Des livres des auteurs chéris de mes années de lycée et de fac, découverts et achetés après vifs marchandages, sur les quais de Seine et au cœur du Quartier Latin, sous le règne aujourd’hui révolu des libraires et des bouquinistes, d’avant celui des clans de la fripe, de la godasse, des restaurants du monde, des bijouteries de pacotille et des coiffeurs sous franchise ; les vrais épiciers et les droguistes d’antan avaient plié bagages depuis des lustres.
La Mercedes bleu électrique était en révision chez son concessionnaire, elle n’avait pas pu fuir avec. La Vespa crème et son banc sophistiqué de musculation également. Elle n’avait pas si parfaitement choisi son moment ni embarqué Léa. Ma fille, pas la sienne. Quelle chance j’eus de la trouver à la maison, le soir en rentrant ! Elle ne m’évita pas la sensation extrêmement désagréable des effets du parfait enchaînement "uppercut à la mâchoire, direct à la tempe et crochet au foie", qui ne me laissa, étrangement, que faiblement groggy et larmoyant, mais Léa m’offrit ses bras, des mots et des silences réconfortants et un verre de vin blanc généreusement servi.
Tout n’était pas perdu.
Le lendemain, après avoir fait l’inventaire complet des soustractions matérielles infligées à mon confort et à mon patrimoine, je trouvai , dans le dressing camouflé par des valises vides m’appartenant, un gros carton, à vins aussi, bourré de billets de banque judicieusement rangés, qui, me doutais-je, devais provenir de ses trafics coutumiers en brocantes et que je conserverai avec la ferme intention de les dépenser sans jamais m’en vanter. Comment avait-elle pu l’oublier ? Sans doute la précipitation, puis sitôt la mémoire revenue, la difficulté de revenir et de reconnaître des turpitudes tombant sous le coup de la loi... délicat après une Blitzkrieg qui vit l’ennemie victorieuse prendre la fuite avec succès (!?). Avait-elle confondu avec mes manuscrits ? Et sous cette hypothèse, pourquoi les quatre colis ? Restait-il encore trois cartons de moyennes coupures ? S’ils existent, je les trouverais.
Je ne pus même pas puiser dans cette manne inattendue pour régler les honoraires de mon avocate. J’eus le tort de m’en offusquer quand celle-ci me déclara préférer un règlement par chèque, croyant qu’elle instruisait contre moi, un procès en argent sale quand il ne s’agissait que de respecter la réglementation en vigueur (qu’elle éprouvât des soupçons se comprenait, et encore, elle ne savait rien du filon sur lequel j’étais tombé).
Elle avait profité de ce que je travaillais dur à mon nouveau roman, attablé des heures durant, buvant lentement des express délicieux, dans une brasserie à la mode d’un quartier couru de la capitale, pour envahir avec des complices impudents et imbéciles, notre espace familial - qui n’avait connu, je m’empresse de le dire, que douceur, puis tiédeur et enfin froideur, et qu’aucune colère ni séances pugilistiques ne troublèrent - et faire sa razzia.
Elle emportait aussi ce qui ne voyait pas : des lambeaux de ma vie, de cœur, d’âme, de peau, de chair. Et me laissait, généreuse, toute l’administration du bordel ambiant (factures, relances, expertises, mises en vente, abonnements, crédits immobiliers, dettes courtes,...) et toutes ces heures dont je n’avais plus besoin pour dormir puisque dorénavant je ne dormirai plus (ou presque).
Le désamour n’est pas le contraire de l’amour qui serait indifférence, irritation, détestation, rejet, ne plus aimer... Je me le représente comme l’espace de temps qui commencerait à l’instant incertain où l’on s’aime moins et s’achèverait juste avant de ne plus s’aimer. Graphiquement : la descente sans charme d’une courbe après pic euphorisant. Topographiquement : le retour lent et pénible d’un "septième ciel". C’est l’amour en train de se fissurer en étoile, sûrement, ou dont les fils se défont progressivement, en route vers sa fin. Il est puissamment ancré dans l’amour dont il procède et auquel, encore, il ressemble. Je me le figure toujours amour, celui qui souffre de ne plus être à la hauteur de ce qu’il a été, de ce qu’il s’était imaginé qu’il serait et qui, par dépit, inconsciemment, subrepticement, tournerait vinaigre. Le désamour ne se ressent pas comme la fin d’une histoire - ce pour quoi, il y croit encore et en quoi il se méprend ou se fourvoie -, il est l’expérience d’un "chemin de croix" habitée par le dangereux désir que rien ne change (à défaut que tout revienne), la mort au bout. En attendant, il se vit comme un inassouvissement, un désordre douloureux, une colère rampante contre l’autre rendu responsable de ce qui dysfonctionne.
Puis elle se dissimula. Je n’eus enfin de ses nouvelles que par l’entremise de l’avocat bedonnant, barrésien plutôt que rabelaisien, obtus, brutal, bavard de la barbare Barbara (le prénom de celle qui me quitta donc, sèchement) qu’elle avait mandaté pour me demander le versement d’une pension alimentaire d’un montant exagérément faramineux, pour "l’entretien" de mon fils Raphaël que je n’avais pas l’intention d’abandonner (les deux...) à sa mère, le pauvre et que je n’avais pas pas revu pendant les six semaines qui suivirent son enlèvement et précédèrent ce maudit courrier si peu digne d’être recommandé. Quelle outrecuidance quand on sait, tandis qu’elle était mieux payée que moi et travaillait beaucoup moins, dans un bureau confortable (elle me l’avait dit) de cet étrange et secret ministère des affaires étrangères au sein duquel j’ignorais à quoi elle œuvrait. À propos, l’argent, j’espère qu’il ne vient pas de fonds secrets d’État, je ne veux pas de nouveaux ennuis et là, possiblement, de plus gros encore.
Elle pouvait partir. Ce n’était pas illégitime. Il fallait bien que quelqu’un prît un jour une initiative forte. Elle le fit la première. Mais fuir de la sorte, aussi malproprement, quel essaim de mouches l’avait-il donc piquée ?
Je ne me saoulais pas, j’ai l’alcool en horreur et ne le supporte pas - sauf à raison de deux verres de vin blanc en soirée, les samedis, dimanches et jours fériés - il fallait ajouter les jours de rupture amoureuse - (je possède une plutôt bonne cave, mes amis me le disent, Barbara ne connaît pas d’amateurs et il ne semble pas qu’elle en ait servi à ses hommes de main). Je n’ai jamais compris pourquoi au cinéma et en littérature, le dépit amoureux s’accompagne parfois de cuites carabinées qui ajoutent au désespoir, beaucoup d’inconfort. Je ne me pendis pas non plus (information superfétatoire sous cette formulation) comme j’en avais eu, sinon l’intention, au moins l’idée, et puis, Barbara pouvait revenir... Pour me dire, je ne sais pas, "excuse -moi !", par exemple. Et repartir fissa avant que je la flanque dehors avec véhémence.
Au cours de la procédure de séparation, elle connut de gros ennuis au sein son administration - une crise d’angoisse ayant eu pour effet la destruction partielle mais spectaculaire, du mobilier de son bureau et un début d’incendie dans ses dossiers urgents dont certains depuis fort longtemps -, qui lui valurent d’écoper de la part de son administration bonne fille, une obligation de se soumettre à des examens médicaux au cours desquels furent diagnostiqués des troubles de sa personnalité "ne mettant ni sa vie, ni celle des autres en danger (malgré un départ de feu !?)", "à surveiller (quand même !)" et à des soins. Elle fut interdite d’entrée dans tous les locaux d’archivages de l’Hôtel si particulier du Second Empire et du bord de Seine ainsi qu’ailleurs, dans ses moins fastes dépendances, et ne put, dorénavant, recevoir "d’autres personnalités étrangères qu’arctiques " (sic -!?). Autant dire que cette affaire jeta un froid dans les bureaux voisins et suscita de l’émoi au sein du milieu si spécial et feutré du syndicalisme discret, sinon secret et politico-mondain du quai d’Orsay. Barbara n’ayant pas que des amis dans ce cloaque chic, pseudo-aristocratique, ajouté au fait que rien n’y est plus grisant que le partage des secrets, l’information fuita.
Mon avocate m’avait dit avoir flairé que "quelque chose (qui) n’allait pas", et "qu’on n’inflige pas à un homme comme (moi), pareille et inutile punition". Disposant d’un vaste réseau de connaissances et d’accointances, elle entreprit d’enquêter sur Barbara. Il lui fallut peu de temps pour glaner les informations sensibles et très moches qui précèdent et cependant très utiles à notre demande reconventionnelle aux fins de gagner la deuxième manche.
D’abord, je fus heureux de ne pas être à l’origine de ses déboires de santé, on me rassura à ce sujet. Je compris, a posteriori, certains de ses comportements que je m’étais mal ou pas expliqués : dissimulation, mensonges, obstination, rigidité, volubilité soudaine, refus de la contradiction, hauts et bas, accès de "je sais tout"... j’en passe et en oublie.
Ensuite je jubilais d’avoir obtenu la garde de mon fils, le versement d’une pension alimentaire symbolique, le retour de mes livres qu’elle avait en partie abîmés. Nous revendîmes la maison et nous nous réinstallâmes - ma fille, mon fils et moi, sans elle - dans une jolie banlieue qui avait su rester verte, ce pour quoi elle était un peu chère. Mais l’affaire de ma nouvelle compagne marchait fort. C’est dingue le fric qu’elle brassait rien qu’avec les divorces et d’autres conflits familiaux. Elle cofinançait l’achat de la nouvelle demeure.
Elle s’appelle Zahra, est avocate, et m’a beaucoup aidé à me sortir du guêpier dans lequel Barbara m’avait flanqué.
Je n’étais pas au bout de mes surprises.
Une lettre anonyme suivie de la visite à notre domicile de deux hommes, jeunes, élancés, à la force légèrement dissimulée sous un très élégant et très cher costume gris (chacun le sien), nous apprirent, la première, que Zahra ne m’avait pas tout dit, la seconde, par les bouches des deux fonctionnaires gris, que les innombrables billets de banque avaient peu à voir avec les seules brocantes.
J’appris que les deux femmes s’étaient connues à la fac de droit à Nanterre. Qu’elles avaient été amies, s’étaient déchirées à propos d’un homme, avaient renoué, et que Zahra l’avait dressée contre moi pour lui faire du mal. Elle avait inventé des histoires d’infidélités, d’enfants cachés, de plagiats littéraires, d’addiction au poker, de participations à des nuits "Drag-queen" dont je me serais rendu coupable. C’était la première étape de la démolition entreprise. Heureusement que j’avais gardé pour moi l’information concernant le trésor en numéraire.
Barbara l’avait crue, elle avait fui en voulant me faire payer ma soi-disant dépravation. Et Zahra était tombée amoureuse de moi, bêtement. Et réciproquement tout semblablement stupidement.
Je compris alors pourquoi, bien que préparant l’entier dossier seule, elle se faisait représenter par une consœur devant le juge aux affaires matrimoniales et ne signait aucun document de procédure. Pas question de confrontations entre les deux seules véritables adversaires.
Quelle déveine ! J’aimais vraiment Zahra, ma vie avait changé. J’avais même l’impression qu’elle recommençait... Nous avions le projet d’un bébé que Léa nous proposait de prénommer Hana (c’était ainsi, Zahra ne voulait pas d’un fils).
Les "costumes gris" auto-présentés comme "fonctionnaires-enquêteurs d’État", carte bleue-blanc-rouge à l’appui, au look "agent secret" ou "agent spécial", voulaient savoir si lors des déménagements récents, de grandes quantités d’argent en espèces avait été trouvées et dans la négative si je connaissais par le menu tout ce qui était entreposé chez nous. Ils n’abordèrent étrangement pas, l’hypothèse positive. Ils n’étaient pas officiers de police judiciaire et ne pouvaient procéder à la moindre perquisition (une menace bidon en filigrane de leur courtoisie appuyée), mais je fus soulagé de savoir les cartons stockés, loin de là, chez mes vieux parents à Zonza où il m’étonnerait fort que quiconque, à ses risques et périls, vienne les chercher et encore moins, mettre la moindre main dessus.
Si je déteste qu’on me fasse violence, me démantibule, je n’aime pas non plus, qu’on se serve de moi, qu’on me mente, me manipule, me dissimule des projets me concernant, me bouscule, m’accule. Alors il me fallait envoyer Zahra au diable, commencer à être énergique et résolu.
Prudent, je n’étais pas, dans cette relation, sans protection. Elle non plus. Pour l’achat de la maison nous étions engagés à parts égales en capital comme en crédit. Nous revendîmes. Mes autres avoirs étaient à l’abri. Les siens également. j’espérais être devenu le plus roué des deux mais ce n’était pas gagné.
Il nous aurait été pénible de quitter la maison de Sceaux. Il me fallut, avec mon nouveau conseiller juridique, élaborer un stratagème pour la conserver. J’avais toujours un trésor en espèces, de quoi monter une combine gagnante entre vendeurs, acheteurs et intermédiaire. Il me paraissait, à raison, improbable que Zahra détînt un tel tas de... liquidités pour financer une opération louche.
Léa souvent, s’étrangle de rire en évoquant mon parcours amoureux. Son frère, lui, n’est vraiment pas disposé à plaisanter au sujet de mes mésaventures quand elles concernent simultanément sa mère de laquelle il reçoit, cinq ou six fois l’an, une carte postale (une vraie) des îles "paradisiaques" où elle s’adonne à la plongée et la pêche sous-marine. Elle a toujours aimé cela. Elle lui manque un peu. J’ignore si la réciproque est vraie. Peut-être à l’occasion d’une visite d’un galion coulé au XVIIIe siècle y trouvera-t-elle un coffre empli d’or qui la consolera de l’abandon des billets abandonnés ? Mais en a-t-elle vraiment besoin ? Son train de vie ne semble pas souffrir du manque d’argent. Cette femme au "développement personnel" inattendu, à bord de sa goélette ou au bord des piscines des villas qu’elle fréquente, me restera longtemps une énigme. Si les nouvelle qu’elle donne à Raphaël sont exactes.
C’est étrange, je ne croyais pas pouvoir, au sortir de semblables tribulations, redevenir serein et optimiste, et virer calculateur et cynique. La vie se charge de battre les cartes et nous nous adaptons ou nous mourons. Pas seulement symboliquement.
Mais bon, les enfants sont de bonne humeur, les beaux jours sont revenus. L’auto et le scooter pareillement. Si je revois Barbara, je lui rendrais son banc de musculation.
Nous n’avons pas quitté notre maison en bordure du parc de Sceaux.
Finalement, indifféremment au coup monté, c’est un grand bienfait que Barbara soit partie. Nous serions peut-être, à cette heure, en train de nous faire du mal. Au lieu de cela, dans notre immense jardin, avec des amis et des collaborateurs de ma maison d’édition, nous célébrons la vente du 50 000ème exemplaire de mon dernier roman et un nouveau tirage.
Une certaine routine peut maintenant, commencer à s’installer...
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/john-coltrane-blue-world-single/
John Coltrane : l'inédit "Blue World" à l'écoute
Le titre, enregistré par John Coltrane en 1964, devait faire parti de la bande-originale du film Le chat dans le sac
Le fameux label de John Coltrane, Impulse!/Ume, dévoilera le 27 septembre prochain un album d’inédits du musicien, intitulé Blue World – disponible en CD, vinyle et sur les plateformes de streaming. En attendant, le titre éponyme a été partagé, pour le plaisir de nos oreilles. Enregistrée en 1964 aux studios Van Gelder – entre deux chefs-d’œuvre de Coltrane, Crescent et A Love Supreme – et totalement inédite jusqu’à présent, cette session de 37 minutes devait entièrement accompagner les images du film Le chat dans le sac, du cinéaste québécois Gilles Groulx. Seulement 10 minutes de musique sont réellement apparues dans le film.
Comme le magnifique – mais déroutant – Both Directions at Once : The Lost Album, le disque de John Coltrane retrouvé et dévoilé au monde en 2018, Blue World met en vedette le saxophoniste qui dirige son quatuor « classique », c’est-à-dire le pianiste McCoy Tyner, le bassiste Jimmy Garrison et le batteur Elvin Jones.
Écoutez « Blue World » juste en-dessous :
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Se déroulant à Montréal en 64, Le chat dans le sac, influencé par la Nouvelle Vague, raconte la relation tumultueuse de deux amants. Dans les notes de production de Blue World, Ashley Kahn, célèbre spécialiste de jazz, raconte comment la musique de Coltrane s’est retrouvée dans le film, notamment grâce à une interview avec l’actrice Barbara Ulrich, qui joue le rôle principal dans le film et qui avait une relation avec le cinéaste.
« J’ai rencontré Gilles quand j’ai fait un test de projection pour Le chat et il s’est avéré que nous étions tous les deux fans de jazz », raconte-t-elle à Khan. « Quand nous avons emménagé ensemble, on s’est rendus compte que nous aimions les mêmes albums – le jazz était la sainteté pour Gilles et il avait tous les albums de Coltrane. Il était était pour lui un maître absolu. »
Groulx connaissait Jimmy Garrison grâce à un ami commun, le bassiste a ainsi transmis la demande du réalisateur à Coltrane, pour que sa musique apparaisse dans le film. Le saxophoniste a accepté, et Groulx a assisté à la session, qui a donc eu lieu dans le studio Rudy Van Gelder, à Englewood Cliffs.
La bande-originaire a fini par arriver à l’Office national du film du Canada, et Impulse ! l’a aussi reçue, l’année dernière. Tout comme Both Directions at Once, qui est sorti plus de cinquante ans après son enregistrement (1963), Blue World sortira cette année, 55 ans après la session et la sortie du film.
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Ne faites aucune prévision d’aucune… L'heure du Jazz Un inédit de Grant Green dans l'heure du jazz Un inédit de Grant Green enregistré en duo avec son compositeur Pete Yorn. Coupe du Monde de Football, le single est extrait de son prochain album prévu pour septembre 2018. Replay L'heure du Jazz L'Heure du Jazz du Dimanche 10 Juin Découvrez le programme de l'émission de dimanche avec Jean-Yves Chaperon.
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Replay Portrait Barbara Pravi, la chanteuse qui ne voulait pas être une lolita RENCONTRE – À 25 ans, Barbara Pravi est une femme qui ne fait pas dans la Madeleine et sifflets contre Laeticia, retour sur l’anniversaire de Johnny Hallyday le 15 juin 2018 Édition du 15 juin 2018 Édition du 15 juin ? CARTE INTERACTIVE – Les cinémas CGR vont proposer aux fans de célébrer l'anniversaire du chanteur disparu. La première heure de la musique 2016. 3 volumes 10€ tous les 100€ 15€ 12 neufs dès 17€24 5 occasions dès 14€51 Voir plus Ajouter au panier Souchon dans l’air Volumes 1 et 2 Edition Fourreau – CD album Christophe Maé Amir Florent Pagny Calogero Carla Bruni Vianney Céline Dion Mika Vanessa Paradis Variété française CD album.
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3 volumes 45 10€ 3 titres bonus – CD album Luis Fonsi Katy Perry Soprano Vianney Rag’n’Bone Man The Chainsmokers Rag’n’Bone Man Vianney Sia Kungs Maître Gims (Visuel provisoire) CD album.
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LÉGENDES DU JAZZ
JAKI BYARD, DE LA TRADITION À LA MODERNITÉ
‘’Jaki had all these toys and whistles and bells and things that he was playing from the piano, and also screaming and yelling from the piano in joy. I remember thinking, 'This guy's out of his mind.' After the set, I went up to him, introduced myself, and said that I would be studying with him. He said something to the effect of, 'get ready'.’’
- Jason Moran
Né le 15 juin 1922 à Worcester, au Massachusetts, John Arthur ‘’Jaki’’ Byard Jr. était le fils de John Byard Sr. et de Geraldine Garr. Byard est issu d’une famille de musiciens. Le père de Byard, qui était chauffeur de profession, avait joué de la trompette et du trombone dans des ensembles de corps et clairons au début du siècle. Au début des années 1920, John Byard Sr. avait aussi été membre du premier groupe de jazz professionnel de Worcester, le Mamie Moffit and Her Five Jazz Hounds. À la fin des années 1920, lorsque l’orchestre était passé sous la direction du batteur Boots Ward et avait changé de nom pour devenir les Nite Hawks, John Sr. en faisait toujours partie.
JEUNESSE ET ÉDUCATION
Né le 2 septembre 1897 à Truro, en Nouvelle-Écosse, John Byard Sr. était le fils de William H. Byard et de Jessie Martin. Il est mort à Oak Bluffs, au Massachusetts en 1968. Jaki expliquait: "My father played bass horn, trumpet. As a matter of fact, that's how I learned to play. He showed me how to finger the trumpet."
En 1921, John Sr. avait épousé Geraldine M. Garr. Né à Norwich, au Connecticut, en 1899, Geraldine était la fille de Craig Garr et de Malvina Hannibal, une pianiste qui jouait dans les cinémas lors de la projection de films muets. Dans sa notice biographique sur Byard, le New England Conservatory of Music écrivait: "As silent picture shows were replaced with the technological advances of the 'talkies,' or movies with their own sound, her job grew obsolete and she was able to bring the piano from the silent movie house to their home." Byard confirmait: "My grandmother used to play. She used to play for the movie houses. That's how we got the piano, because after the [silent] movie industry folded up, they gave her the piano. And my grandmother gave my mother the piano. They put the piano in my house and that's how I got started." C’est d’ailleurs sa grand-mère Malvina qui avait encouragé Jaki à faire une carrière musicale. La mère de Jaki, qui gagnait sa vie en travaillant dans une confiserie, a joué du piano à l’African Methodist Episcopalian Zion Church.
Jaki avait grandi à Worcester dans de quartier afro-américain de Laurel/Clayton. Plusieurs musiciens de jazz étaient originaires de Worcester, comme Wendell Culley, qui avait joué de la trompette dans les grands orchestres de Noble Sissle, Cab Calloway, Lionel Hampton et Count Basie. Culley était aussi l’auteur de plusieurs classiques du jazz comme ‘’Lil’ Darlin.’’ Culley avait une soeur, Zara, une actrice qui s’était fait connaître dans le rôle de la mère de George Jefferson dans le feuilleton du réseau CBS, The Jeffersons. Parmi les autres musiciens de jazz qui avaient connu Byard à Worcester, on relevait les noms d’Emil Haddad, Barbara Carroll, Don Asher, Don Fagerquist et Harry Sheppard. Tous ces musiciens avaient plus tard reconnu avoir été fortement influencés par Byard.
Jaki avait commencé à jouer du piano à l’âge de six ans. Après que son père lui ait fait cadeau de sa trompette, Jaki avait tenté d’imiter les meilleurs trompettistes de l’époque, comme Roy Eldridge et Walter Fuller. Jaki avait huit ans lorsqu’une professeure de piano nommée Grace Johnson avait commencé à lui donner des leçons.
La mère de Jaki avait aussi encouragé son intérêt pour la musique. Elle le laissait écouter du jazz à la radio et lui prêtait de l’argent pour qu’il puisse assister à des concerts de jazz lorsque des musiciens étaient de passage dans la région. Jaki avait un frère, William, et une soeur, Jesse.
Jaki était tellement passionné par le jazz qu’il se rendait souvent à pied jusqu’au lac Quinsigamond pour aller entendre les grands orchestres de Benny Goodman, Lucky Millinder, Fats Waller et Chick Webb. Il écoutait aussi énormément la radio. Des décennies plus tard, Byard avait expliqué: ‘’Those were the things that inspired me – I guess it stuck with me". Dans une autre entrevue, Byard avait précisé:
"My mother used to give me seventy-five cents to go see the bands that were playing at Quinsigamond Lake---ten cents for the streetcar each way, fifty cents to get into the dance, five cents for a coke. I would walk to the dance so that I could drink five cokes. I'd stand in front of the band all night and listen. Fats Waller, Lucky Millinder, Chick Webb with Ella Fitzgerald, the Benny Goodman Quartet with Teddy Wilson, Lionel Hampton, and Gene Krupa. That would be about 1936. And I was tuning in on the radio broadcasts of the big bands from hotels, 11:30 p.m. to 2:00 a.m. Ellington, Basie, Fatha Hines, Jimmie Lunceford, Benny Carter. Those were the things that inspired me.’’
À l’époque, les musiciens de jazz favoris de Byard étaient Earl Hines, Jimmie Lunceford et Count Basie. Byard avait ajouté:
"Of course there was Stan Kenton, Woody Herman and that crew. Teddy Wilson was a favorite too. He was with Benny Goodman. My father used to listen to him every night. He'd say, 'Come here and listen to this man. Do you know who he is?' 'Yeah, I know who he is.' 'Do you know what he is?' I'd say, 'What?' He'd say, 'He's us—he's a colored boy.' He didn't say ‘black’ then."
Après avoir fréquenté la Elizabeth Street School, Byard avait poursuivi ses études au Commerce High School. Byard n’avait jamais reçu de formation musicale proprement dite, même s’il avait étudié l’harmonie en 1941 au Commerce High School. Selon Robert Bliss, c’est à cette époque que Byard aurait décidé d’étudier non seulement l’harmonie et l’orchestration, mais d’apprendre à jouer de plusieurs instruments. Bliss expliquait:
"He figured this was the way to learn that range and color of the primary jazz instruments—trumpet, saxophone, and drums. He picked up other instruments along the way—the guitar, violin, vibes, and bass." En plus de jouer de plusieurs instruments de musique, Jaki excellait également au basketball.
Jaki a amorcé sa carrière professionnelle à l’âge de seize ans en jouant du piano dans les groupes de Doc Kendross et Freddy Bates. Comme Jaki l’avait expliqué dans une entrevue accordée au Worcester Magazine, "One of my first gigs was in Grafton with a guy named Doc Kentross (dentist). The day I made the gig I came running out of the high school and fell on my hand. I had to get six stitches and played that night."Les Nite Hawks de Freddy Bates se produisaient régulièrement au Nile Café sur Summer Street, un établissement qui se vantait d’être le premier club de jazz opéré par des Afro-Américains. Byard avait précisé: "There was a guy named Pete Price (pianist). I took his place. I was about 18 years old. We used to play up in Holyoke, Springfield … on the road."
UN LABORATOIRE: LE SAX-TRUM
Fondé en 1938 par Jes saxophonistes Howie Jefferson, Barney Price et d’autres musiciens de jazz de Worcester comme Jaki Byard, Dick Murray, Ralph Briscott, Ed Shamgochian et Harold Black, le Saxtrum Club est considéré comme un des premiers collectifs de jazz opéré par des musiciens de couleur aux États-Unis. Durant près d’une décennie, la coopérative avait accueilli de nombreuses jam sessions et était rapidement devenue le centre de ralliement de plusieurs artistes locaux, régionaux et nationaux.
Décrit par Rockie Blunt comme un petit club mal éclairé, le Saxtrum Club était situé à l’intersection des rues Glenn et Clayton. Le principal objectif de la fondation du club était de fournir un lieu aux musiciens de jazz pour tenir des jam sessions. Lors d’une entrevue accordée en 1998 au Worcester Magazine, Byard prétendait avoir créé ce nom en juxtaposant les premières lettres des instruments des deux principaux fondateurs du club, le saxophone et la trompette. Il précisait: "Yeah, that's my name. I named that club: Sax-trum. First, it was a small candy shop. Then we moved it to another place that was a soda shop—a big room. Saxtrum club, yeah! We used to jam."
Byard avait déclaré au sujet de Jefferson, qui était de huit ans son aîné: "Yeah, Howie Jefferson. He's sort of my mentor, you know. He's the one that brought me into this business. He's the one that got me to play trumpet with the Nite Hawks. Then the piano player quit, so they asked me to play because I used to tinkle around a bit. So I ended up playing piano."
Selon Rockie Blunt, d’autres musiciens de jazz originaires de Worcester comme Barbara Carroll, Don Asher, Emil Haddad et Don Fagerquist étaient des habitués du club. Parmi les autres musiciens locaux qui participaient aux jam sessions, on relevait les noms de Rockie Blunt, Tony Finelli, Rod Ford, Gretchen Morrow, Bill Toney, Franny O'Connor, Eddie Dolbare, "Miff" George, Kenny Proctor, Alice Price, Pete Price, Bobby Hold, Dave Robertson, Joe Ferrazano, Phil Scott, Murray Guralnick, Al Mercury, Hal Drellinger, Moe Batchelder, Bert Hardin, Morgan Sorrell, Dick Hill, Chet Lavallee et Don Fancy.
Selon Blunt, il s’agissait d’une des premières tentatives visant à éliminer les barrières raciales non écrites entre les musiciens de couleur et les musiciens blancs.
Plus la réputation du club augmentait, plus il commençait à attirer de gros noms. Parmi les ‘’grosses pointures’’ qui avaient participé aux jam sessions, on remarquait Gene Krupa, Cozy Cole, le percussionniste de l’orchestre de Cab Calloway, "Chu" Berry, le saxophoniste ténor de Calloway, Roy Eldridge, le trompettiste de l’orchestre de Gene Krupa, Charlie Ventura, les chefs d’orchestre Tommy Reynolds, Sam Donahue et Johnny ‘’Scats’’ Davis, sans parler des musiciens de Duke Ellington et de Count Basie. Blunt poursuivait:
"And the sessions lasted until dawn when the younger jazz musicians finally went home, cleaned up, ate and went off to school ... and the bi-timers collapsed into their hotel rooms to rest for the next day's three live shows. It was a time of truly almost perpetual music. The exhaustion factor never entered the picture. Musicians lived, ate, breathed and were almost totally consumed by their music."
Lorsqu’on lui parlait des jam sessions qui avaient lieu aux SaxTrum, Byard répondait: "Oh, yeah, practice—played, played and played. We got a hold of a piano and that was it. And we had a jukebox. We used to run rent-socials to pay rent. $3 admission. We had a drum set there."
Byard a aussi travaillé avec un groupe de pratique au Saxtrum, le Sal-Salah. Le nom du groupe était une contraction des noms des trompettistes Sal Siam et Bob Salah. Byard précisait:"I played piano with that band. It was pretty interesting, pretty interesting musical ventures, then." Parmi les autres membres du groupe, on retrouvait Dick Reed, Paul Gervais, John Milocz, Harold Black, Cal Gould, Paul Benson, Al Bond, la chanteuse Janet Athy et Murray Guralnick, un futur membre de l’orchestre de Gene Krupa. Selon la Prospect House, le groupe se serait également produit dans les salles de danse de Danny Dugan et Johnny Hines, dans la basse-ville de Worcester.
C’est d’ailleurs en travaillant avec Sal-Salah que Byard avait acquis la confiance qui lui avait permis de continuer à composer et d’écrire des arrangements. Il expliquait: "I remember doing Earl 'Fatha' Hines arrangement of 'You Can Depend on Me' and Jimmie Lunceford's 'Chopin's Prelude'''.
Selon Byard, la ville de Worcester offrait un environnement idéal aux amateurs de jazz. D’après Asher, le dimanche après-midi au Plymouth Theater, "you could see a movie, the Fats Waller sextet, and a stage show back by the Charlie Barnet or one of the Dorseys [Tommy and Jimmy]—for 50 cents."
Selon le saxophoniste Michael Marcus, qui avait joué avec Byard dans les dernières années de sa vie, même Cecil Taylor serait venu le voir à jouer à Worcester. Marcus expliquait: “Cecil’s father used to bring Cecil to hear Jaki when he was like 16 years old.” Marcus citait aussi une déclaration de Byard dans laquelle il se vantait d’avoir inventé le free jazz. Selon Marcus, Byard aurait affirmé: “Man Cecil Taylor, I invented that style of playing. I would play that style [James P. Johnson, Erroll Garner, Earl Hines] with my left hand and then I’d play Charles Ives and Stravinsky in my right. I was playing free like that 10 years before Cecil. I invented that style.”
Si Cecil Taylor avait été influencé par Byard, c’était surtout dans son utilisation de l’atonalité, car Taylor a joué très peu de swing et absolument aucun stride. Quoi qu’il en soit, les sympathies de Byard pour les oeuvres de Charles Ives et d’Igor Stravinsky lui avaient été d’une aide précieuse lorsqu’il s’était installé à New York et avait rejoint les rangs de l’avant-garde au début des années 1960.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
En 1941, dans l’espoir de faire avancer sa carrière, Jaki avait quitté Worcester pour aller s’installer à Boston. Devenu musicien à plein temps, Byard était maintenant prêt à élargir ses horizons au-delà des limites étroites de sa ville natale de Worcester. Comme l’écrivait Don Asher, "Jaki Byard had split for Boston and more challenging vistas – we had all known his talent was too large for Worcester; the only surprise was that he had stayed so long…"
Après l’attaque de Pearl Harbor de décembre 1941, Byard avait été mobilisé par l’armée. Après avoir rencontré des musiciens qui avaient également été mobilisés comme le batteur Kenny Clarke et le pianiste Ernie Washington, Byard avait décidé de se joindre au groupe de l’armée. Cependant, comme ce dernier avait déjà un pianiste, Byard avait dû se replier sur le trombone. C’est donc un peu par la force des choses que Byard avait commencé sa carrière de multi-instrumentiste.
Au cours de son séjour dans l’armée, Byard avait continué de suivre des cours de piano. Durant cette période, Byard avait été particulièrement influencé par le pianiste Ernie Washington, avec qui il partageait les mêmes barraquements. Byard avait effectué une partie de son service militaire en Floride, où il avait servi de mentor au jeune saxophoniste Cannonball Adderley et à son frère, le trompettiste Nat Adderley.
Après avoir été démobilisé en 1946, Byard était retourné à Boston, où il avait étudié la musique en autodidacte, en concentrant plus particulièrement sur le travail de ses deux pianistes favoris, Bud Powell et Erroll Garner. Après avoir joué durant deux ans avec le violoniste Ray Perry, Byard avait collaboré avec le violoniste et trompettiste Ray Nance, qui l’avait encouragé à apprendre le saxophone ténor. En 1947, Byard avait fait partie du groupe du saxophoniste alto Earl Bostic. Byard avait alors formé un groupe de bebop avec Joe Gordon et Sam Rivers.
La découverte du bebop avait été toute une révélation pour Byard. Il expliquait: “I remember being on a Bud Powell kick at about twenty five years old. That’s when I decided to get into music more and listen to everything. Bebop was an age of revelation. It made everyone want to study more.”
Après être parti en tournée durant un an, Byard avait travaillé durant un an avec le saxophoniste Charlie Mariano dans un groupe qui jouait près de Lynn, au Massachusetts. Byard avait enregistré un album avec le groupe en 1953. De 1952 à 1955, Byard avait aussi été membre du grand orchestre d’Herb Pomeroy comme saxophoniste ténor, avec qui il avait enregistré en 1957. Byard avait également commencé à composer et à écrire des arrangements pour le groupe. Au milieu des années 1950, Byard avait aussi joué comme pianiste solo à Boston. Très en demande comme musicien, Byard avait également commencé à enseigner, même s’il n’avait jamais eu de formation académique formelle lui-même.
Après quelques années, Byard avait recommencé à jouer du piano en solo. Il s’était installé à New York où il avait enregistré en décembre 1960 un premier album sous son nom intitulé ‘’Blues for Smoke.’’ L’album n’avait été publié aux États-Unis qu’en 1988.
De 1959 à 19620, Byard avait aussi joué avec le groupe de Maynard Ferguson. Même si Byard était un des musiciens et arrangeurs préférés de Ferguson, il s’était senti à l’étroit dans la formation, car ses tentatives d’expérimentation étaient souvent limitées par les goûts plutôt traditionnels des autres membres du groupe.
En 1960, Byard s’était joint au groupe de Charles Mingus. Mingus avait exercé une grande influence sur Byard, car il le poussait constamment à expérimenter de nouveaux rythmes et harmonies. Byard, qui avait enregistré plusieurs albums avec Mingus, était devenu un de ses pianistes les plus réguliers avec Don Pullen. Dans les notes de l’album de Mingus ‘’Portrait’’, Byard avait décrit sa première rencontre avec Mingus. Il écrivait:
‘’I first met Mingus in 1956 in the Athens of America — Boston. He was appearing at a joint on Commonwealth Avenue called Storyville. I was at the joint across the street. Its formal name was The Stables, but we used to call it the Jazz Workshop. Tuesdays and Thursdays, I played tenor sax with Herb Pomeroy’s big band; the other nights, I played intermission piano. Mingus and his sidemen would drop by frequently — to check us out, I guess. Since his group was called the “Jazz Workshop,” of course there had to be a few words with regard to who had a better right to use that title. The matter was usually discussed by Mingus and Varty Haratunian, who was sort of the coordinator of financial affairs at The Stables. Even during an argument, their conversations were conducted very intelligently: For example, Varty might explain that our group was actually the “Jass��Workshop,” to which Mingus would respond “Yeah, take the ‘J’ off and that’s what you have for a workshop!”
Loin de s’intéresser uniquement au jazz, Byard avait continué d’étudier les oeuvres des compositeurs classiques au cours des années 1960, et plus particulièrement celles de Stravinsky et Chopin. Au cours de sa carrière, Byard s’était également intéressé aux oeuvres d’autres compositeurs classiques comme Debussy, Rachmaninoff et Bartok.
En 1960, Byard avait aussi collaboré à l’enregistrement du disque du multi-instrumentiste Eric Dolphy intitulé ‘’Outward Bound.’’ Byard avait écrit au sujet de Dolphy:
‘’What can I say about this gentleman? His mind, as you can hear, was very active, musically intelligent, innovative, and emphatically involved with precision and decision. Eric was not only multi-faceted in his musical approach, but was also a most introspective individual. His thoughts, harmonically and melodically, were always on top of the chord of the seventh, especially on alto. We had many conversations about this intriguing approach to improvisation. (I could go into the technical aspects of this subject, but this would probably involve writing a whole book!) Without doubt, we were always ready to go into space together — from my very first musical association with Eric, when I played piano on his first album, Outward Bound. Actually Eric was largely responsible for me becoming involved in the recording industry and joining the Mingus Dynasty.’’
C’est d’ailleurs Dolphy qui avait aidé Byard à signer un contrat avec les disques Prestige. Cettte collaboration avait donné lieu à la publication de l’album ‘’Here’s Jaki’’ en 1961. Plusieurs des albums enregistrés par Byard avec Prestige mettaient en vedette le contrebassiste Richard Davis et le batteur Alan Dawson. Le trio avait été décrit par le critique Gary Giddins comme "the most commanding rhythm section of the '60s, excepting the Hancock-Carter-Williams trio in Miles Davis's band", même s’il n’existait alors que sur disque.
Parmi les autres albums enregistrés par Byard à cette époque, on remarquait ‘’Jaki Byard With Strings !’’, un album en sextet qui mettait en vedette les compositions et les arrangements du pianiste. Les capacités novatrices de Byard étaient particulièrement évidentes sur la pièce "Cat's Cradle Conference Rag", dans laquelle les musiciens du groupe interprétaient cinq standards ‘’based on similar harmonies simultaneously". Un autre exemple de l’approche parfois inhabituelle de Byard face à la composition se retrouvait dans la pièce-titre de l’album ‘’Out Front !’’, qu’il avait écrite en pensant à la façon de jouer de son collègue pianiste Herbie Nichols. Même si la musique de Byard était très appréciée des critiques, cette popularité ne semble pas s’être reflétée sur les ventes de disques.
Parallèlement à sa carrière en tant que leader de ses propres formations, Byard avait également continué de collaborer avec d’autres musiciens. En 1963, Byard avait joué et enregistré avec le saxophoniste ténor Booker Ervin. Byard a aussi collaboré avec d’autres grands musiciens de jazz comme Don Ellis, Charlie Mariano et Booker Little. En 1965, Byard avait travaillé avec un autre collaborateur de Mingus, le multi-instrumentiste Rahsaan Roland Kirk. Byard avait également continué de collaborer avec Mingus, notamment lors de l’enregistrement des albums ‘’The Complete Town Hall Concert’’ (1962), ‘’Mingus, Mingus, Mingus’’ (1963) et ‘’The Black Saint and the Sinner Lady’’ (1963). Byard avait aussi fait une tournée en Europe avec Mingus en 1964. En 1970, Byard était d’ailleurs retourné jouer avec Mingus, notamment dans le cadre d’une autre tournée en Europe. Faisant le bilan de sa collaboration avec Mingus, Byard écrivait:
‘’My entire association with Charles Mingus was an honor and a treat — including all the moods, temperaments, personality clashes, cooperation, and feelings of accomplishment and self-gratification. I can’t find any superlatives strong enough to define what those years meant to me. I left Mingus in 1968 primarily because of domestic obligations, and also because I felt an urge to pursue in my own ways some obligatory missionary work in the growing jazz community. But I continued to appear with him, off and on, until 1976.’’
Lors d’un séjour en Europe en 1970, Byard s’était joint aux Jazz Messengers d’Art Blakey dans le cadre d’une série de concerts sur le continent. Deux ans plus tard, Byard avait fait partie d’un petit groupe dirigé par le batteur Elvin Jones. De 1966 à 1969, Byard avait aussi enregistré trois albums avec le saxophoniste Eric Kloss.
Après avoir remporté en 1966 le prix du magazine Down Beat décerné au musicien le plus prometteur, Byard s’était joint en 1969 au New England Conservatory à l’invitation de son président, le chef d’orchestre et historien Gunther Schuller, qui l’avait chargé de prendre la direction des études de jazz, qui deviendrait plus tard l’Afro-American Music and Jazz Studies Department. Byard avait continué d’enseigner au Conservatoire jusqu’en 1977. Byard donnait aussi des cours et des lectures dans d’autres écoles et universités, comme la Manhattan School of Music (1989-1999), la New School for Social Research de New York, le Bennington College, la Hartford School of Music, le Brooklyn Conservatory, l’Université du Massachusetts, l’Université Harvard (où il fit aussi des lectures durant trois ans), l’Université de Pittsburgh, l’Université du Maryland, la Hartt School of Music (à partir de 1975), la New School for Jazz and Contemporary Music et le Bismark Jr. College. Byard donnait également des cours privés.
DERNIÈRES ANNÉES
Lorsque Duke Ellington était tombé malade en 1974, son fils Mercer avait demandé à Byard de prendre sa place au sein de l’orchestre. Byard avait d’ailleurs reçu le Duke Ellington Fellowship Award de l’Université Harvard en 1973. La Duke Ellington Society lui avait aussi décerné un prix pour la qualité de ses performances.
Au milieu des années 1970, Byard avait décidé de former un big band parmi ses étudiants. Surnommé les Apollo Stompers, l’orchestre se produisait au Ali’s Alley, un club de la basse-ville de New York, lorsqu’il avait été élu meilleur groupe résident de la ville.
À un certain moment, Byard avait créé deux groupes parmi ses étudiants du New England Conservatory of Music, chacun des groupes devant prendre place sur des côtés opposés de la scène. Lors d’une entrevue accordée à Royal Stokes, Byard avait expliqué en plaisantant: "I called it the Stereophonic Ensemble, and the effect was very interesting because I could bring that band down and this band up and you could hear the difference---just like listening to a stereophonic performance. That was one of my dreams." Par la suite, Byard avait décidé de créer un autre big band avec des musiciens qu’il connaissait à New York.
Reconnu pour ses connaissances de l’histoire du piano jazz, Byard avait formé plusieurs jeunes pianistes prometteurs comme Jason Moran, Larry Goldings, D.D. Jackson, Hal Galper, Bruce Barth, Myra Melford, Alan Pasqua, Ted Rosenthal, Joel Weiskopf et Steve Wilson. Byard a aussi influencé plusieurs non-pianistes, comme les saxophonistes Jamie Baum, Sue Terry, Marty Ehrlich, Ricky Ford et Michael Moore.
Moran s’était inscrit à la Manhattan School of Music expressément pour étudier avec Byard. Moran, qui avait succédé au pianiste Billy Taylor comme directeur du département du jazz du Kennedy Center de Washington, D.C., raconte comment il avait rencontré pour la première fois Byard lors d’une performance des Apollo Stompers:
‘’Jaki had all these toys and whistles and bells and things that he was playing from the piano, and also screaming and yelling from the piano in joy. I remember thinking, 'This guy's out of his mind.' After the set, I went up to him, introduced myself, and said that I would be studying with him. He said something to the effect of, 'get ready'.’’
Moran avait étudié avec Byard durant quatre ans. Moran a toujours été reconnaissant envers Byard pour l’avoir aidé à développé ses habilités, sa connaissance de l’histoire du jazz, ainsi que son désir d’expérimenter différents styles musicaux. Il expliquait:
“Jaki Byard seemed to represent everything-- all tradition, all modernism, all conceptual ideas-- and also have the facility to apply all of it without it ever feeling odd. He kind of taught me in that way: He taught me tradition and history without wagging his finger in my face.”
Sans Byard, Moran n’aurait probablement jamais enregistré son album de 2014 intitulé "All Rise: A Joyful Elegy", un disque louangé par la critique sur lequel il interprète des versions actualisées des classiques de Fats Waller.
Un autre étudiant, Fred Hersch, avait décrit Byard comme un enseignant à la fois organisé et chaotique: s’il faisait durement travailler ses étudiants, Byard avait souvent un comportement assez excentrique et oubliait même parfois qu’il devait se présenter à ses cours. Hersch, qui a été mis en candidature à douze reprises pour un prix Grammy, avait ajouté:
‘’He could play like Fats Waller or Bud Powell and demonstrate the mechanics of each technique. He had a profound and detailed understanding of why each pianist sounded the way he did—to this day I'm not sure where he got such vast knowledge. For that ability alone he was ideally suited to teaching. He was also funny as hell and great company. He taught from the deep well of experience he had accumulated over many years as a professional musician—he had a lot to teach . . .
I learned a lot from Jaki simply being in his presence. As a musician and as a person his spirit was fearless—he didn't let stylistic constrictions get in his way of playing whatever he felt—and he was not the least bit ostentatious. He had an unmanicured view of jazz and life in general [...].
In the course of a lesson with me, he might play in half a dozen styles. But no matter what tune he played or what style he played in, the music was definitely his. Jaki had his own approach to line, to rhythm, to color, and to touch. I learned quite a lot from watching him over the keyboard, playing piano duets with him, and just simply listening to him . . . what I took away from Jaki was what I learned being next to him while he played, watching him use the whole instrument, top to bottom, style by style, in a way that always had his own musical signature.’’
Le compositeur classique Bruce Wolosoff, qui a suivi les cours de Byard au New England Conservatory of Music, le considérait également comme un de ses plus importantes influences. Le pianiste et auteur-compositeur Grayson Hugh a aussi étudié avec Byard au début des années 1970 et lui avait toujours été reconnaissant d’e l’avoir aidé à développer ses capacités harmoniques.
Un autre étudiant, Marty Ehrlich, avait un jour écrit au sujet de Byard: ‘’The man was touched by genius. Musicians all knew it. He was not cut out to conquer the world. We are all the beneficiaries of his generosity and brilliance.”
Dans les années 1980, le piano était toujours le principal instrument de Byard, même s’il continuait de jouer du saxophone alto et ténor à l’occasion. Même s’il donnait toujours des cours de contrebasse, de batterie, de guitare, de trombone et de trompette, il avait cessé d’en jouer professionnellement. À la même époque, on voyait souvent Byard se produire à New York, que ce soit en solo, en duo ou en trio. En 1988, Byard avait aussi collaboré avec le Mingus Big Band, un groupe qui avait été mis sur pied par la veuve de Mingus après la mort du compositeur en 1979.
De 1989 à 1991, Byard avait joué et enregistré avec un de ses anciens étudiants, Ricky Ford. Il avait aussi continué de se produire sur scène et d’enseigner durant les années 1990. À la fin de sa vie, Byard s’était particulièrement concentré sur l’interprétation de standards.
Byard avait toujours été un musicien très créatif. Comme l’écrivait en 1983 le magazine People, "As a solo pianist, Byard mixes his styles liberally, not only from song to song but often within songs." Trois ans plus tard, lors de la parution de l’album ‘’Rhythm is Our Business’’ que Byard avait enregistré avec Jordan Sandke, le même magazine avait commenté: "Crossing generational and stylistic lines with gleeful disregard, this album is an engaging bit of chamber jazz. The group wanders happily from New Orleans style to swing to bop."
Influencé par plusieurs styles musicaux, Byard avait toujours eu des goûts très éclectiques. Interrogé par Len Lyons dans le cadre de son ouvrage ‘’The Great Jazz Pianists’’ publié en 1983, Byard avait expliqué: ‘’I go from Bach, to outside, back to inside, and all over the place. I analyzed Chopin, Beethoven, Ravel, Stravinsky, and piano rolls.” Même si Byard ne détestait pas le free jazz, il était profondément enraciné dans la tradition. Comme l’écrivait Lyons, “More than any other pianist. Byard alludes explicitly to the jazz piano tradition in his playing.”
Le 11 février 1999, Jaki Byard a été retrouvé mort dans ses circonstances mystérieuses à sa résidence de Hollis, dans le Queens. On lui avait tiré une balle dans la tête. Même si les filles de Byard se trouvaient dans la maison au moment du meurtre, elles ne s’étaient aperçues de rien. La police n’avait constaté aucun signe d’infraction, qu’il s’agisse de vandalisme, de vol ou de la moindre bagarre. Byard avait vu sa famille pour la dernière fois à 18 heures. Il avait été assassiné vers 22h. L’arme du crime n’a jamais été retrouvée.
Le mystère de l’assassinat de Byard n’a jamais été résolu. L’épouse de Byard, Louise M. Caruso, étant décédée en 1994, il laissait dans le deuil ses deux filles Denise et Diane, et son fils Gerald, ainsi que quatre petits-fils et six arrière-petits-fils.
Après la mort de Byard, un de ses anciens étudiants, la flûtiste de jazz Jamie Baum, avait formé un groupe en son honneur composé principalement de musiciens qu’il avait formés. Baptisé The Jaki Byard Project ou ‘’Yard Byard’’ en référence à la composition de Charlie Parker, le groupe était composé notamment de Baum, d’Adam Kolker, de Jerome Harris, de George Schuller et d’Ugonna Okegwo. L’orchestre interprétait des pièces que Byard avait composé lors de sa collaboration avec Baum, mais qu’il n’avait jamais interprétées lui-même.
Byard avait exercé une énorme influence sur le monde du jazz. Multi-instrumentiste, il excellait non seulement au piano, mais aussi à la trompette, au trombone, à la contrebasse, au vibraphone, à la batterie et aux saxophones alto et ténor. Reconnu pour un style éclectique qui amalgamait des styles aussi différents que le ragtime, le stride et le free jazz, Byard était aussi compositeur et arrangeur. Le critique Gary Giddins décrivait ainsi le style de jeu de Byard:
"His tone [...] is unfailingly bright. His middle-register improvisations are evenly articulated with a strong touch and rhythmic elan [... he] likes ringing tremolos and portentous fifths [... and] barely articulated keyboard washes that float beyond the harmonic bounds but are ultimately anchored by the blues".
Dans les notes de pochette de la compilation de Booker Ervin ‘’The Freedom and Space Sessions’ (1979), le critique Stanley Crouch écrivait au sujet de Byard:
“He amalgamated the past with the most adventurous new harmonies and rhythms, evolving a style that always offered the possibilities of numerous improvisational perspectives. His playing rumbles and waddles, often summoning the dark tremolos of the church, the spunk and kick of stride piano, and the nearly seamless blisters of sound in Tatum and Powell. And all of this periodically careens into new musical worlds where some of Europe’s harsher harmonic responses to modern life are given a lilt even as they curse the age.”
Le saxophoniste Jed Levy avait également été très impressionné par Byard. Il affirmait: “I’ve been fortunate to play with many great musicians, but there are two people who I wouldn’t hesitate to use the word ‘genius,’ and Jaki Byard was one of those people – it goes beyond his piano playing, his writing…he looked at nature and made music out of it.”
Byard jouait une grande variété de styles, les amalgamant souvent dans une même performance, ce qui donnait souvent des effets assez comiques, et voire même surréalistes. Pianiste polyvalent, Byard était aussi à l’aise avec le répertoire d’Art Tatum qu’avec celui de Fats Waller, de Thelonious Monk ou de ce Cecil Taylor. Lorsqu’on le questionnait sur l’humour qu’il insérait dans ses performances, Byard expliquait que cela ne signifiait pas que sa musique n’était pas sérieuse: "I might do it with humor, but it's still serious because I mean what I'm doing".
Après avoir décrit la musique de Byard comme étant en avance sur son temps, le critique Dan Lander avait ajouté qu’il avait même influencé les pianistes du 21e siècle: ‘’Byard's grasp and integration of historical forms, his ability to embrace tradition and risk taking, was visionary, impacting on a new generation of jazz musicians who understood the history of jazz as a material to build on and work with, at the service of creating something new, rather than as an unmovable weight, fixing them to the past.’’ Quant au jeu de Byard au saxophone ténor, il était influencé par celui de Lester Young et de Ben Webster.
L’une des plus impressionnantes compositions de Byard était la pièce ‘’European Episode’’, dont il avait enregistré des extraits sur son premier album comme leader en 1960. Byard avait de nouveau enregistré la pièce en 1964 sur l’album ‘’Out Front !’’, avec le saxophoniste Booker Ervin et le trompettiste Richard Williams. Il s’agissait d’un ballet en six parties qui avait été inspiré par un séjour en Europe de Byard, notamment à Bruxelles, Paris et Milan.
Travailleur infatigable, Byard avait toujours cherché à s’améliorer. Il avait toujours continué d’apprendre d’étudier, même en poursuivant sa carrière de professeur. En 1995, le maire de New York, Rudolph Giuliani, lui avait remis un prix à l’occasion du 100e anniversaire de la Harlem Week, pour son travail avec les Apollo Stompers.
Lors de sa carrière d’une durée de soixante ans, Byard a enregistré au moins trente-cinq albums comme leader, et plus de cinquante comme accompagnateur.
En 1980, Byard avait été l’objet d’un court documentaire intitulé ‘’Anything for jazz’’, dans lequel on le voyait jouer et enseigner ainsi que partager des moments d’intimité avec les membres de sa famille.
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Une pensée pour ma maman en cette fête des mères à qui je dédie mon exposition
Je profite de cette fête des mamans pour avoir un moment de recueillement, pour ma mère, professeure de sciences, qui nous a quittés alors que je n'avais que 24 ans, elle n'en avait elle-même que 52. C'est terriblement injuste de partir si jeune. Comme je le faisais remarquer un jour : ce sont toujours les meilleurs qui partent en premier, et ce n'est pas qu'une banalité. Les généreux, les ouverts sur autrui, les sensibles, les fragiles, ceux qui ont une grandeur d'âme, une intelligence et une lucidité qui fait parfois souffrir sont moins armés que les égoïstes, les conventionnel-(les) qui suivent le troupeau, les gens méchants, les superficiel-(les).... Ma mère avait toutes ces qualités que j'ai cité. Elle a consacré toute son existence à sa vie familiale, particulièrement à ses enfants, un mérite d'autant plus grand qu'elle a mené tout cela de front toute seule et a consacré ses loisirs et ses centres d'intérêt à la recherche scientifique. Elle n'était pas forcement très douée pour les relation humaines superficielles de façade et le paraître, mais elle savait plus que tout au monde nous parler des étoiles dans le ciel, de la lune et de la voute céleste qui la faisait autant rêver que la poésie, nous apprendre le nom des roches, nous faire partager sa passion pour Léo Ferré, Barbara, Johan Baez, Erick Satie, le jazz manouche et pour les peintres abstraits y compris les plus hermétiques. Elle était aussi une grande intellectuelle avec beaucoup de sensibilité, ce qui est assez rare. Même si elle été diffamée par des gens malveillants et envieux, c'est un peu comme si je rétablissais la vérité en écrivant sur elle aujourd'hui. Toute ma culture et les aspects positifs de ma personnalité c'est à elle que je le dois. Pour ma mère, c'était la sincérité, une honnêteté inexorable vis-à-vis des autres et d'elle même, qui la guidait. Tout ce qu'elle avait, elle ne devait qu'à elle-même, je n'ai pas rencontré depuis ma mère de femmes qui était capables d'une telle autonomie et qui avaient le quart de ses qualités. Je publie quelques photos d'elle, pour qu'on n'oublie pas quelle femme superbe elle était aussi, avec son regard profond exprimant toute sa grandeur âme et son intelligence, qui était tantôt un regard perçant, plein de joie et de malice, et qui, tantôt, révélait une sorte de candeur de ceux qui ont gardé leur âme d'enfant et leurs rêves. Ma mère a un lien avec l'exposition que je présente aujourd'hui au parc Théodore Monod pour Plumes et Pinceaux. Ma mère était une femme d'exception. Il y a quelques photos aussi de son mariage avec mon père et je n'exagère pas en affirmant que c'était le plus beau jour de la vie de mon paternel ( c'est le seul mariage qu'il fait digne de ce nom qui a été si beau et si sincère, à la fois moderne, traditionnel et familial, et dont il peut être fier). Même si la vie a pris des chemins différents, ses démons n'étaient pas encore assouvis. Il avait un profond respect pour ma mère, pour ses qualités d'âme, de coeur et son intelligence et leurs interêts culturel et intellectuels communs a profondemment soudé leur vie commune. Même si sa vie vers laquelle il s'est dirigé ensuite était aux antipodes de cette richesse de l'esprit qu'il affectionnait pourtant. Il n'a d'ailleurs jamais trouvé mieux depuis. Vie d’Ailes.
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Des concerts à Paris et autour Juin 13. David Fenech – Chair de poule 13. L7 – La Cigale 13. Plomb + Neue Kinder Von Damals + Degat Deso – La Pointe Lafayette 13. Colgeist + Materjal – Lavoir Moderne Parisien 13. Marietta + Canari – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 13. Piotr Kurek + DSR Lines + Claire Serres – La Marbrerie (Montreuil) 14. Hazel Atlas (Enablers) & Sylvia Hansel – Chair de poule (gratuit) 14. Ty Segall & The Freedom Band + Mike Donovan – Bataclan 14. Zombie Zombie – Forum des images 14. Kasper Toeplitz : musique pour "Evaporé" de Myriam Gourfink – théâtre de l'Aquarium 14. Troum + Flint Glass + Maninkari – Instants chavirés (Montreuil) 15. Bernard Grancher + Infecticide + Les Trucs – Centre Barbara-FGO 15. Varsovie + Carpet Burns + Marécage – Supersonic (gratuit avant 23h) 15. Tapan + Kris Baha + Philip Berg + Pepe Del Noche + I-F + Identified Patient b2b Job Sifre + Klankman + Mark Knekelhuis + Beige + Theorama + Belec + Chris Marechal (fest. Positive Education) – La Station 15. Gâtechien + Jordan + Merakhaazan – Olympic café 15. Belly Button + Avale + Thharm – Espace B 15. Anne-James Chaton & Andy Moor : "Heretics" + Midget – Instants chavirés (Montreuil) 15. Blawan + Laval (Electric Rescue & Kmyle) – Rex Club 15. Peine perdue – Le Klub 15/16. Ryoji Ikeda : "Datamatics" – Centre Pompidou ||COMPLET|| 16. Vitalic (fest. Bains numériques) – Lac d'Enghien-lès-Bains (gratuit) 16. Vladimir Ivkovic + Die Wilde Jagd + Sacha Mambo + Abschaum + PAM + Bufiman + Krikor + Zozo + Merel + Jacques Satre + Marcorosso + Emilio + Helione + Dress Rehearsals (fest. Positive Education) – La Station 16. Deeat Palace + Minute de S + Pierre Pierre Pierre – La Pointe Lafayette 16. Jérôme Noetinger : « Noetinger » de Stefano Canapa + Michalis Moschoutis : « Parallaxe » du collectif Nominoë + BJ Nilsen : « Yujiapu » de Karl Lemieux (Scratch Expanded) – Les Voûtes 16. Carl Craig + Moodyman + Octave One + Omar S + Stacey Pullen + Kyle Hall + Bambounou + Waajeed + Idriss D – Docks Pullman (Saint-Denis) 16. C_C + Fuckstep + Joliète Féroce + Le bruit vient de la cuisine – Le Générateur (Gentilly) 16. Ryoji Ikeda : "Formula" – Centre Pompidou ||COMPLET|| 16. Ryoji Ikeda : "c4i" – Centre Pompidou ||COMPLET|| 16/17. Confipop + Colt + Eat Rabbit + Froe Char + Golden Q + Rallye mondain + René Couteau + Subskan + Tapetronic + Wankers United + Wopr Maze... (fest. Merguez électroniques) – Les Mûrs à pêches (Montreuil) 17. Jean-Luc Guionnet & Seijiro Murayama – Chair de poule (gratuit) 17. Animal Collective – Le Trianon 18. E + Toro + Euro Milliard – Espace B 19. Acid Arab + Madben + Mod4rn – église Notre-Dame du Rosaire (Saint-Ouen) (gratuit sur résa) 19. Publique + Luxury – Le Klub 19. Mörpheme + Unlogistic + Pour X raisons – La Comedia (Montreuil) 20. Night Night + Krivers – Olympic café 20. Mohamed Lamouri + Blow + This is the Kit + Yan Wagner + Chapelier fou + Chaton + UTO + Tample + Thomas Ospital & Baptiste Lagrave (fest. 36H Saint-Eustache) – église Saint-Eustache (gratuit) 21. Midget + Mathieu Bogaerts (fest. 36H Saint-Eustache) – église Saint-Eustache (gratuit) 21. Turzi & Dr Shonberg + Eva Peel – Centre FGO-Barbara (gratuit) 21. Laurence Wasser + Antilles – bar Ourcq (gratuit) 22. Pointe Lumière + Didier Wampas & Benjamin Sportès (dj) (fest. Sans les mains) – Bar Gallia (Pantin) (gratuit) 22. Forever Parot (dj) + Vox Low (dj) + Marietta (dj) – La Recyclerie 22. Modern Life Is War + Cro Mags – Petit Bain 22. Cockpit + Bisou de Saddam + La Secte du futur + Last Night – Gibus 22. Condor + Class of 69 + Blason + La Vie nulle – Le Petit Café 23. Badbad – Penny Lane Record Store (gratuit) 23. Archetype – Terrasse de Petit Bain (gratuit sur résa) 23. Crack Cloud – Supersonic (gratuit) 23. Blackmail (dj) + C.A.R. (fest. Sans les mains) – Trabendo (gratuit) 23. Meryll Ampe + Poborsk + Mika Oki + Sébastien Roux... (fest. Lion noir) – Faculté de chirurgie dentaire (Montrouge) (gratuit) 23. Tomoko Sauvage + Felicia Atkinson – piscine Edouard-Herriot (Noisy-le-Sec) (gratuit) 23. Liz Lamere, Dante Vega Lamere & Christophe + Pascal Comelade + Chinese Army + Marie Môôr & The Other Colors + Tristesse contemporaine + Alice Botté + Marc Hurtado + Vomir + Pest Modern + Hiv+ + Jac Berrocal, David Fenech é Vincetn Epplay + Christophe Van Huffel + Turzi feat. Dee Gage + Rachid Taha + Yan Péchin + Imed Alibi + My Great Blue Cadillac + Fishbach + Olivier Brisson + Jesse Malin (fest. d'avant-séance : hommage à Alan Vega) – ancien cinéma L'Entrepôt 23. Seabuckthorn + Eric Chenaux & Eloïse Decazes – Le Zorba (sur résa) 23. Errorsmith + Rezzett + Djrum + Chien ardent + Pépe + Realitycheck + U-Unity – La Machine 25. Nine Inch Nails – Olympia ||COMPLET|| 26. Tomoko Sauvage + Andrew Pekler – Jeu de Paume (gratuit) 26. Schoolbusdriver + Revok + Computerstaat – Espace B 27. The Jesus & Mary Chain – Le Trianon 27. Deaf Kids + Bracco + Noyades – Instants chavirés (Montreuil) 27/28. La Colonie de vacances – La Station 28. Golden Oriole + Antoine Chessex + Brutal Blues – Instants chavirés (Montreuil) 29. Cocaine Piss + SHIT + Sordid Ship + Harassment – Le Gibus 29. Wolves in the Throne Room – Petit Bain 29. Punish Yourself + TRK_X + Virile + F/cken Chipotle + Front de crypte + Thérapie club + Nana Benamer – La Station 29. Fred P. aka Black Jazz Consortium + Tin Man + Kay Alce b2b Patrick Gibin + Skee Mask (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 30. A Deep Groove + Antal + Golden Dawn Archestra + Blake Baxter + Muddy Monk + Saint DX + Toshio Matsuura + Vox Low + Nathy Peluso (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 30. Eliott Litrowski (Macki Music fest.) – boat party 30. Echo Collective joue "Amnesiac" de Radiohead (fest. Days Off) – Le Studio|Philharmonie 30. Nils Frahm (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 30. Scratch Massive (dj) + Regina Demina + Char + RAG + Morello + Nasi Fshr – Cabaret sauvage 30. Femme + Stefan Christensen + Dustbreeders Extended – Espace B Juillet 01. Motor City Drum Ensemble + Josey Rebelle + Cotonete + Lomboy + Ceephax Acid Crew + Kamaal Williams + HDBeenDope + Sentiments (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 01. Nick V (Macki Music fest.) – boat party 01. Zaltan (Macki Music fest.) – boat party 01. Renart + Vulcanizadora + NSDOS – Agora|Maison de la radio 03. David Byrne (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 03. Poison Point – Supersonic (gratuit) 04. Usé – Point FMR 04. MGMT (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie ||COMPLET|| 05. Brnsrpprs + Brns + Ropoporose (7 ans de Petit-Bain) – Petit Bain 05. Eric Chenaux + Orgue Agnès – Point FMR 05>07. Dominique a + Jeanne Added... (Fnac Live Paris) – parvis de l'Hôtel de ville (gratuit) 06. Trami Nguyen et Laurent Durupt jouent "Piano Phase" de Steve Reich + Bruce Brubaker + Laake + Fabrizio Rat + Murcof & Vanessa Wagner + Tom Rogerson + Grandbrothers (fest. Days Off) – Cité de la musique|Philharmonie 06. Amelie Lens + Daniel Avery + Floating Points + Folamour + Jeff Mills + Laurent Garnier + Kink b2b Gerd Janson + Not Waving + Solomun... (The Peacock Society) – Parc floral (Vincennes) 06. Speedy J + Fjaak – Concrete 06/07. Orchestre tout puissant Marcel Duchamp + Odessey & Oracle + Warum Joe + The Monochrome Set + The Experimental Tropic Blues Band + Sida + Hyperculte + Snapped Ankles + White Heat + Tonnerre + USA Nails + Bracco + Lèche-moi + Brandt + 10LEC6 + Belmont Witch + Pyjamarama + Me Donner + The Absolute Never (La Ferme électrique) – La Ferme du Plateau (Tournan-en-Brie) 07. Sister Iodine (La Ferme électrique) – La Ferme du Plateau (Tournan-en-Brie) 07. Etienne Daho + Tristesse contemporaine (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 07. Richie Hawtin + Tale of Us + Charlotte de Witte + Chloé + Maetrik + Mano Le Tough + Octo Octa + Joy Orbison b2b Kornel Kovacs (The Peacock Society) – Parc floral (Vincennes) 08. Maulwürfe – La Gaîté lyrique 09. Eels – Olympia 10. Warum Joe + Stratocastors + Pierre & Bastien + Cité lumière (fest. restons sérieux) – Supersonic (gratuit) 11. Guili Guili Goulag + Guerre froide + Oktober Lieber + Keruda Panter (fest. restons sérieux) – Supersonic (gratuit) 12. Ricky Hollywood + Kumisolo + Soleil bleu + Palma Rosa + Option Géniale (fest. restons sérieux) – Supersonic (gratuit) 12. Chelsea Wolfe + Emma Ruth Rundle – Trabendo 13. Bertrand Burgalat + Marietta + Pastel Coast + Daisy Mortem + Grotte + Biche (fest. restons sérieux) – Supersonic (gratuit) 13. Ministry + Grave Pleasures – Elysées Montmartre 13. Petra Flurr – Le Klub 14. Le Réveil des tropiques + Jean Jean + Cachette à branlette + Rape&Revenge + Spagguetta Orghasmmond + Posterboy Machine (fest. restons sérieux) – Supersonic (gratuit) 14. Papier Tigre + Pyjamarama + Puissant Blaster – Espace B 19>22. The KVB + Structure + First Hate + Giant Swan + Operant + Sneaks + Häxxan + Homoagent + Iron Sight + IV Horsemen + Maenad Veyl + RVG + Make-Overs + UVB 76 + Hand & Leg (Garage MU fest.) – La Station 20. Kangding Ray + Stanislav Tolkachev + Electric Rescue – Rex Club 21. Veil of Light – Supersonic (gratuit) 21. MCiPi (Deeat Palace) – Bar à bulles|La Machine (gratuit) 21. Violent quand on aime + UVB 76 + Lostsoundbytes + Ian Tocor – La Machine 21. Peter Van Hoesen + Inigo Kennedy + Anthony Linell & Abdulla Rashim + Rrose + BLNDR – Les Docks de Paris (Aubervilliers) 24. Dirty Fences – Supersonic (gratuit) Août 20. Front Line Assembly + Die Krupps – La Machine 24. Die Antwood + Carpenter Brut + Dirty Projectors + Parcels... (fest. Rock-en-Seine) – Domaine de Saint-Cloud 26. Jessica 93 + Idles + The Black Angels + Bonobo + Justice... (fest. Rock-en-Seine) – Domaine de Saint-Cloud Septembre 01. Lilthics – Espace B 01. Ariel Pink + Vox Low + Cut Worms + Volage + TH da Freak (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – La Machine 02/03. Molly Nilsson + Petit Fantôme + Dead Sea + Faux Real + Saint DX... (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – tba 04. Thee Oh Sees + Male Gaze + Prettiest Eyes (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – La Cigale 05. Feist – L'Olympia 07. Conflict + Humandogfood + Social Experiment – Le Gibus 14. Qual – Supersonic 15. Monolith + Hypnoskull + Empusae + Meta Meat + Diaphane – tba 15/16. Tarek Atoui + Davide Balula + Jean-Luc Guionnet + Stephan O'Malley + Seijiro Murayama + BrutPop... – Cnap (Pantin) (gratuit) 20. The Brian Jonestown Massacre – La Cigale 21. Crisis + Plomb – Petit Bain 22. The Wedding Present – Point FMR 22. Paula Temple + LSD + Tommy FourSeven... (Dream Nation fest.) – Docks de Paris (Aubervilliers) 23. Spiritualized – Cabaret sauvage 26. Sleaford Mods + Consumer Electronics – Le Trianon 27. Part Chimp – Espace B 29. Terry Riley & Gyan Riley – La Maroquinerie Octobre 04. Oiseaux-Tempête, Mondkopf & G. W. Sok + Princess Thailand – Centre Barbara-FGO 04. Ballaké Sissoko & Vincent Segal – La Seine musicale (Boulogne-Billancourt) 12. Les Négresses vertes – Cabaret sauvage 12. Thorofon + Control + Te/DIS – Les Voûtes 13. Low – La Gaîté lyrique 20. Tallinn Chamber Orchestra : Fratres, Cantus in memoriam Benjamin Britten, Adam's Lament, Salve Regina et Te Deum d'Arvo Pärt – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 20. Les Tétines noires – Petit Bain 22. Dead Meadow – Petit Bain 24. Motorama – Petit Bain 26. Jon Hopkins – Trianon 27. Killing Joke – Cabaret sauvage Novembre 01>03. Bon Iver + Fever Ray + Mac DeMarco + Blood Orange... (Pitchfork Music fest.) – Grande Halle de La Villette 02. Emma Ruth Rundle – Petit Bain 04. Peaches Christ Superstar – Cité de la musique|Philharmonie 05. Colin Stetson – Café de la danse 05. Echo & The Bunnymen – Bataclan 08. Cold Cave – Petit Bain 13. Hot Snakes – Point FMR 16. Parquet Courts – Elysées Montmartre 18. Ensemble Links : « Drumming » de Steve Reich – Cité de la musique|Philharmonie 21. The Breeders – Le Trianon 22. Scout Niblett – Petit Bain 23. Michael Nyman : "War Work: 8 Songs with Film" – Salle Pleyel 23. Ennio Morricone – Bercy Arena 27. Mudhoney – Trabendo 28. Adult – Petit Bain 29. Interpol – Salle Pleyel Décembre 01. Deux boules vanille (fest. Marathon!) – La Gaîté lyrique 06. The KVB – Badaboum 09/10. Moriarty – Cité de la musique|Philharmonie 15. Gaspar Claus – Cité de la musique|Philharmonie 18. Drab Majesty – Point FMR 2019 Avril 14. Arnaud Rebotini joue la BO de "120 Battements par minute" – Cité de la musique|Philharmonie Mai 17. Philip Glass : Études pour piano – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 18. Bruce Brubaker & Max Cooper : Glasstronica – Cité de la musique|Philharmonie Juin 26. Magma – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie en gras : les derniers ajouts / in bold: the last news
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La discipline à l’irakienne
C’est comme une histoire de cycles, mais le lundi matin, j’éprouve toujours des difficultés à émerger. Et ce n’est pas le cours de SFI qui va accélérer mon réveil. Nous lisons le texte que nous avons reçu la semaine dernière avant que le prof n’aborde des questions immobilières. C’est compliqué et à mourir d’ennui. L’après-midi, je passe une partie de mon temps à taquiner ma basse avant de traîner ma bicyclette à Kristineberg. Lasse et Robert sont déjà installés à discuter. Je déniche les outils et répare avant de m’occuper d’un peu de paperasse, à propos de mon assurance, de mon achat en ligne, mes vinyles ne sont toujours pas arrivés, ainsi que deux-trois autres trucs pénibles. Puis nous jouons avec Denise à réaliser une tour de Jenga jusqu’à ce que tout s’effondre. David et sa copine Karo viennent ensuite dire bonjour, mais à part ça c’est le calme plat. La matinée du lendemain est assez agréable. Nous sommes déjà le 31 janvier, le mois se termine. Je constate qu’il commence à faire clair assez tôt le matin. Au SFI nous continuons à étudier notre texte à propos d’un cambrioleur avant de regarder les informations. J’embarque ma basse pour aller au centre. Robert, Annika, Denise et moi jouons aux Petits Chevaux. Je me fais laminer après pourtant un bon départ. Ensuite, d’autres gamins arrivent et nous jouons à deviner un mot après que quelqu’un ait donné la définition. Très instructif, c’est un bon entraînement pour progresser. En fin de soirée, alors que Robert et Annika discutent visiblement de politique interne au centre, je décide de jouer un peu de basse. Une fois rentré, je passerai la soirée à écouter un peu de jazz.
Mercredi matin, nous étudions un long texte sur Zlatan Ibrahimovic, issu de son autobiographie. Le joueur y raconte son enfance difficile dans un quartier défavorisé de Malmö. Avec le vocabulaire, ça nous prend toute la matinée. C’est assez ardu de se confronter au suédois sur des longs textes mais c’est le prix à payer pour maîtriser le langage. L’après-midi, je suis tellement heureux d’aller à la piscine que j’oublie au passage d’acheter des gros oignons pour faire de la soupe. C’est rageant ! J’ai la flemme de nager, du coup je reste dans le sauna. J’engage la conversation avec un vieux qui ne parle pas anglais. Il est impressionné par mon niveau après seulement quelques mois. Au soir, je parle avec Maman et Vivien sur Skype, Vivien a été accepté pour son stage à Carvin. C’est cool, ça lui fera une bonne expérience ! Jeudi matin, je suis un peu fatigué. J’arrive à midi au SFI. Nous entamons la rédaction d’une lettre avant d’étudier un texte de chanson, un truc naïf parlant d’amour, avant de finir sur une dictée. Entre-temps, j’ai demandé à Andreas des conseils afin de faire reconnaître mes diplômes en Suède. J’arrive au centre à 16h30, il fait encore clair. C’est appréciable. Comme d’habitude le jeudi, il n’y a pas grand monde. Je joue aux Petits Chevaux avec deux amies de Viktor venues lui rendre visite. Je remporte la partie haut la main. Je m’occupe ensuite de faire vibrer Kristineberg au son de la bonne musique : folk rock suédois, Dire Straits puis Charles Mingus. Il faut dire que je m’ennuie un peu. Linda s’amuse avec Denise. Comme les filles trouvent le jazz chiant, Viktor décide de les récompenser et de passer du brutal death metal. En fin de soirée, Youssef arrive et nous propose d’écouter sa dernière découverte : Maitre Gims. Mais c’est pire que la peste, ça se répand partout. Pas au pays d’Opeth, de Bathory, et des Crucified Barbara ! Je suis tenté de fuir en courant. Heureusement qu’il ne restait qu’un quart d’heure avant la fermeture.
Après une matinée qui ne restera pas dans les mémoires, j’attaque le vendredi avec le SFI où à nouveau nous faisons un exercice de rédaction. Je progresse mais j’ai toujours besoin de me référer à mon dictionnaire de français, heureusement qu’il y en a un ! Avant le test de vocabulaire hebdomadaire, nous travaillons sur des chansons suédoises. Entre ”Ta mig till Havet” et ”Kärlekens Skull” je suis bien servi en horreurs. Surtout la seconde, qui, pour un lecteur qui ne maîtrise pas la langue suédoise, pourrait sonner comme un nom de groupe de metal bien bourrin. Non non, c’est de la chanson à 200% ringard. Et le pire c’est que le prof est à fond dedans. Au soir, j’aide Linda et Viktor au centre avant le foot où je sers de cible dans la cage. Je finis par me prendre un ballon en pleine figure ce qui me laissera sonné toute la soirée. Ça ne m’empêchera pas d’écouter un peu de musique avec mon camarade punk tout en feuilletant le numéro de janvier de Sweden Rock.
Samedi matin, je décide d’aller faire quelques courses, au Coop et au Systembolaget : je vais profiter de la Chandeleur pour faire des crêpes, et il me faut donc une bouteille de rhum. Face au prix exorbitant des flasques, ben oui sinon les gens finiraient bourrés dans la rue, je décide d’acheter une bouteille de Havana Club 7 ans d’âge dont le prix est raisonnable. C’est dommage d’utiliser ce type de rhum pour faire des crêpes, mais il en restera largement pour une autre utilisation, plus intéressante. Mais je ne vais pas en dire plus afin de ne pas aggraver ma réputation concernant les alcools forts. L’après-midi, après avoir parlé un peu avec Mamie, je joue un peu de basse, U2 et VA Rocks, un groupe féminin suédois dans la lignée de Crucified Barbara, sympathique, mais loin d’égaler les furies stockholmoises. A Stadsparken, je retrouve Rasha pour la birthday party. Ça faisait un moment que je ne l’avais pas vue, elle est allée en Allemagne rendre visite à sa famille. Alors que tout se passe bien en début de soirée avec les petits, ce sont d’autres oiseaux qui prennent possession des lieux après 18h. Je discute avec Awaleh qui est venu dire bonjour, mais peu après ça barbe entre Abdel et d’autres Arabes. Un des lascars a trouvé très drôle d’infliger un coup de raquette de ping pong sur la tête du boxeur, et maintenant ils s’engueulent comme des poissonniers. Lasse regarde ça de loin, trouve la situation consternante et est perplexe vis-à-vis de la ”nouvelle Suède”. Une fois l’incident clos, la soirée est plus tranquille. Nous recevons tout de même une petite visite de la police. Lasse les a appelés afin de montrer aux gamins qu’il y a une autorité à respecter dans ce pays. Mais les gamins sont loin d’être impressionnés. En même temps, quand on a connu les polices du Moyen-Orient, la police Suédoise n’est pas spécialement effrayante. Après la fermeture, je pars avec Abdel boire un verre au Kråkan. Nous parlons des gamins, du fait que la discipline à l'irakienne pourrait leur faire du bien selon lui, de la guerre en Irak qu'il a connue étant jeune, et de zythologie. Entre les bières locales, je suis surpris de trouver une Westemalle et m'empresse de faire découvrir le breuvage à Abdel qui apprécie cette nouveauté. Puis nous rentrons sur le coup de deux heures du matin. Il n'y a personne dans les rues d'Oskarshamn.
Alors que Laurent a décidé de repartir au Luxembourg pour quelques jours et décolle au petit matin, je traine un peu au lit. La bière a tapé hier soir. Pas de doute, j'ai perdu un peu en descente. Après un rapide déjeuner, je file faire les courses. Le vélo dont dispose Laurent est une petite merveille, j'en veux un pareil dans le futur. Une fois rentré, je m'occupe de la préparation de la pâte à crêpes, puis d'une soupe à l'oignon. La cuisine me prend un temps fou, et l'après-midi avance sérieusement alors que je décide de taquiner la basse. Après avoir laissé reposer la pâte, je me colle à la cuisson des crêpes. La première est un désastre au point que je décide de changer de poêle. Les choses se passent bien mieux ensuite, et la soupe est également une réussite. Lorsque j'ai terminé, il est déjà temps de diner et de parler sur Skype avec Maman et Vivien. Je traine un peu et ne me couche que vers 2h du matin, oubliant que j'ai SFI le lendemain matin. C'est un peu déphasé que j'arrive au SFI lundi 6 février. Nous démarrons la semaine avec un nouveau texte avant de regarder un petit documentaire un peu bucolique sur le Småland. Je rentre directement faire une sieste à midi avant de cuisiner. Vers 15h, je file à l'Arbetsförmedlingen, Pôle Emploi local, afin de demander des renseignements. Je compte faire reconnaître mes diplômes si jamais je veux travailler dans le pays dans le futur. Finalement la femme à l'accueil me renvoie vers un site dont Rasha m'a déjà parlé. J'irai jeter un œil bientôt. Dehors il fait froid et il neige, et le temps empire sur la route du retour, c'est un vrai blizzard ! A la maison, j'apprends Boom Boom, un classique du Blues de John Lee Hooker, que Vivien m'a proposé d'apprendre. A Kristineberg, je remporte une brillante victoire aux Petits Chevaux, avant d'étudier mon texte du matin. Après dîner, je vais jouer au foot avec Denise qui remporte une victoire 15-14. Je l'ai aidée un peu évidemment mais ça lui fait plaisir et c'est l'essentiel. Sur le retour il fait vachement froid, j'espère que je ne vais pas à nouveau chopper la crève. Je me plonge ensuite dans la playlist Spotify de la semaine, il y a pas mal de bons titres aujourd'hui.
Mardi matin, je suis sur le pont à 6h pour la machine à laver, et alterne entre les phases de sommeil courtes et les aller-retour à la laverie. Je n'aime décidément pas ces machines, mes pulls ne sont pas secs et je suis contraint de les laisser pendre dans la salle de bain. Je discute avec Mémé en fin de matinée avant d'aller en cours. Nous étudions une grammaire assez barbante avant de lire un texte et de regarder les informations. Pour changer avant d'aller au centre, je bois un bol de maté bien chaud. J'en ai bien besoin pour la route, car il fait un froid de canard, je gèle sur ma bicyclette. Je me retrouve à diriger le centre alors que Robert est parti jouer au foot avec les gamins et que Linda est partie faire des courses. Robert, Linda, Denise et moi entamons ensuite une partie de Petits Chevaux que je perds d'extrême justesse face à Denise. Je suis encore enrhumé à cause du froid qu'il fait dehors, et circuler à vélo par tous les temps n'arrange pas les choses. Contrairement à d'habitude, les gamins décident de rester au soir et nous fermons vers 9h30.
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LÉGENDES DU JAZZ
THELONIOUS MONK, UN INNOVATEUR SANS PAREIL
"I'm glad I didn’t go to the conservatory. Probably would've ruined me."
- Thelonious Monk
Né le 10 octobre 1917 à Rocky Mount en Caroline du Nord, était le fils de Thelonious et Barbara Monk. Une erreur sur son certificat de naissance le décrit simplement comme ‘’Thelious’’ ou ‘’Thelius’’ et ne fait pas non plus mention de son second prénom, ‘’Sphere’’, qui lui a été attribué en référence à son grand-père maternel, Sphere Batts. Après la naissance de son frère Thomas en janvier 1920, la famille de Monk avait quitté la Caroline du Nord et avait déménagé ses pénates à Manhattan. Monk avait aussi une soeur aînée, Marion, qui était née deux ans avant sa naissance.
JEUNESSE ET ÉDUCATION
Enfant prodige, Monk a commencé à jouer du piano à l’âge de six ans après en observant sa soeur Marion qui suivait des leçons de piano. Le premier professeur de Monk était sa voisine Alberta Simmons, qui lui avait appris à jouer du stride dans le style de Fats Waller, James P. Johnson et Eubie Blake. La mère de Monk lui avait aussi enseigné à jouer certains hymnes religieux. Monk accompagnait aussi à l’occasion sa mère à l’église où elle chantait.
Monk a entrepris des études au Stuyvesant High School, mais il ne semble pas avoir décroché son diplôme. Contrairement à ce qu’on a parfois prétendu, Monk n’a jamais fréquenté la Juilliard School of Music. Fier de son itinéraire d’autodidacte, Monk avait déclaré en 1958: "I'm glad I didn’t go to the conservatory. Probably would've ruined me."
Durant deux ans, alors qu’il avait entre dix et douze ans, Monk avait eu comme professeur de piano Simon Wolf, un pianiste et violoniste né en Autriche qui avait étudié sous la direction d’Alfred Megerlin, qui avait été premier violon et maître de concert au New York Philarmonic. Sous la supervision de Megerlin, Monk avait étudié les oeuvres de grands compositeurs classiques comme Bach, Beethoven et Liszt, même s’il appréciait plus particulièrement Chopin, Rachmaninoff et Stravinsky. Monk avait éventuellement abandonné l’étude de la musique classique au profit du jazz dont le caractère innovateur correspondait davantage à son tempérament artistique.
En fait, Monk était si talentueux et si en avant de son temps qu’il avait remporté le concours d’amateurs du Théâtre Apollo à plusieurs reprises. À l’âge de treize ans, on avait finalement décider de le bannir du concours afin de l’empêcher de continuer d’écraser les autres concurrents. La composition la plus célèbre de Monk, ‘’Round Midnight’’ a été composée alors qu’il avait à peine dix-huit ans.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
À l’âge de dix-sept ans, après avoir accompagné l’évangéliste ‘’Texas Warhouse’’ en tournée et joué de l’orgue à l’église, Monk avait commencé à se trouver du travail comme pianiste de jazz. Après avoir été membre de l’orchestre de Lucky Millinder au début et au milieu des années 1940, Monk avait engagé comme pianiste-résident du Minton’s Playhouse, un club de Manhattan. À cette époque, le style de Monk était très orienté vers le stride. Monk avait particulièrement développé son style en participant à des ‘’after hours’’ (comme on désignait les jam sessions qui avaient lieu après la fermeture officielle du club) avec les grands solistes de jazz de cette époque. Le passage de Monk au Minton avait joué un rôle essentiel dans la création du bebop, qui mettait aussi en vedette des musiciens comme Dizzy Gillespie, Charlie Christian, Kenny Clarke, Charles Parker et Miles Davis. Monk était le pianiste aurait aussi été attitré lors des enregistrements réalisés par Jerry Newman aux environs de l’année 1941. En plus d’Art Tatum, les principales influences de Monk à cette époque étaient Duke Ellington, James P. Johnson, ainsi que d’autres pianistes de stride. Monk aurait d’ailleurs grandi dans le même quartier que Johnson et l’aurait connu alors qu’il était adolescent.
En mars 1943, lorsque Monk avait passé son examen médical préalable à son service militaire, il avait été rejeté par le psychiatre de l’armée pour des raisons psychologiques. Mont n’avait donc pas participé à la Seconde Guerre mondiale.
La pianiste Mary Lou Williams, qui l’avait encouragé à ses débuts, a fait l’éloge de l’inventivité de Monk durant cette période. Comme l’affirmait Williams, les musiciens de jazz avaient l’habitude à l’époque de s’inspirer les uns des autres sans nécessairement donner tout le crédit aux auteurs des pièces concernées: "So, the boppers worked out a music that was hard to steal. I'll say this for the 'leeches,' though: they tried. I've seen them in Minton's busily writing on their shirt cuffs or scribbling on the tablecloth. And even our own guys, I'm afraid, did not give Monk the credit he had coming. Why, they even stole his idea of the beret and bop glasses."
En 1944, Monk avait fait ses débuts sur disque avec le quartet du saxophoniste Coleman Hawkins. Ce dernier avait d’ailleurs été le premier des musiciens établis de l’époque à encourager la carrière de Monk. Le pianiste avait renvoyé l’ascenseur à Hawkins en l’invitant à participer en 1957 à un enregistrement avec John Coltrane.
En 1947, le saxophoniste Ike Quebec avait présenté Monk à Lorraine Gordon et à son premier mari Alfred Lion, le co-fondateur des disques Blue Note. À partir de cette époque, Gordon avait été une des plus grandes admiratrices de Monk. Peu après avoir fait la rencontre de Gordon et de Lion, Monk avait participé à ses premiers enregistrements pour Blue Note, pour lequel il avait enregistré ses premiers disques en tant que leader de 1947 à 1952.
En 1947, Monk avait épousé Nellie Smith, son amour de jeunesse. Le 27 décembre 1949, le couple avait donné naissance à un fils nommé Thelonious Sphere Monk (il était surnommé ‘’Toot’’), qui était devenu plus tard batteur de jazz. Toot avait été suivi le 5 septembre 1953 par une fille, Barbara (affectueusement surnommée Boo-Boo). Cette dernière est décédée des suites d’un cancer en 1984.
Même si dans son autobiographie, Lorraine Gordon avait témoigné du faible succès commercial rencontré par les premiers enregistrements de Monk, pour son mari Alfred Lion, les ventes étaient bien secondaires. Monk s’étant montré réticent à s’exprimer publiquement, Gordon s’était faite son porte-parole. Gordon avait éventuellement décrit Monk comme un génie incompris des amateurs de jazz new-yorkais. De guerre lasse, Gordon avait décidé de contacter Max Gordon, le propriétaire et fondateur du Village Vanguard. Même si Monk avait obtenu un contrat d’une semaine au club, aucun spectateur ne s’était présenté.
En août 1951, la police de New York s’était lancée à la recherche d’une automobile occupée par Monk et son ami et collègue Bud Powell. Les policiers ayant retrouvé des narcotiques dans l’automobile en question, ils avaient aussitôt accusé Powell d’en être le propriétaire. Comme la plupart des musiciens de l’époque, Monk avait sans doute consommé de l’alcool ainsi que certaines drogues douces, mais on n’a jamais eu aucune preuve qu’il se soit drogué à l’héroïne.
Monk ayant refusé de témoigner contre son ami, la police avait confisqué la carte qui lui permettait de jouer dans les boîtes de nuit de New York, ce qui l’avait empêché de se produire dans tout établissement licencié de la ville durant plusieurs années. Même si le retrait de sa carte avait limité la capacité de Monk de s’exécuter en public, des confrères musiciens réunis autour du pianiste Randy Weston l’avaient présenté à des propriétaires de boîtes de nuit de Brooklyn, qui avaient accepté de le faire jouer clandestinement. Monk avait donc passé le début et le milieu des années 1950 à jouer dans des théâtres et des clubs situés en dehors de la ville.
Après avoir enregistré de façon intermittente avec Blue Note de 1947 à 1952, Monk avait signé un contrat avec les disques Prestige pour deux ans. C’est dans le cadre de son contrat avec Prestige que Monk avait enregistré des albums significatifs, quoique peu reconnus, avec de grosses pointures comme Sonny Rollins, Art Blakey et Max Roach. La veille de Noël de 1954, Monk avait participé à des enregistrements avec le trompettiste Miles Davis qui auraient soi disant mal tourné, mais dans son autobiographie publiée en 1990, Davis avait nié toute éventuelle dispute ou altercation.
LA CONSÉCRATION
C’est aussi en 1954 que Monk s’était rendu à Paris pour la première fois. En plus de se produire en concert, Monk avait enregistré pour la radio française du matériel qui avait plus tard fait l’objet d’un album produit par les Disques Vogue. Entre les enregistrements, la pianiste Mary Lou Williams avait présenté Monk à la baronne Pannonica ‘’Nica’’ de Koenigswarter. Liée à la famille Rothschild, cette dernière parrainait plusieurs musiciens de jazz, dont Charlie Parker. La baronne était demeurée une proche amie de Monk jusqu’à la fin de sa vie. Sa pièce ‘’Pannonica’’ fut d’ailleurs composée en son honneur. En plus de lui servir d’épouse de substitution lors des absences de son épouse légitime, la baronne payait les factures de Monk, prenait soin de sa santé et hébergeait même sa famille en cas de besoin. La baronne était si dévouée envers Monk que lorsqu’elle avait été arrêtée en sa compagnie par la police du Delaware en 1958, elle avait accepté de prendre le blâme après qu’on ait découvert de la marijuana dans sa voiture. La baronne avait même passé quelques jours en prison pour éviter Monk d’être incarcéré.
À l’époque de la signature de son contrat avec les disques Riverside, Monk était grandement estimé par les musiciens de jazz et par certains critiques, mais ses disques continuaient d’enregistrer de faibles ventes, car sa musique était considérée comme trop complexe pour obtenir le soutien d’un vaste public. De fait, les amateurs de Monk étaient si peu nombreux que les disques Riverside avaient accepté de racheter son contrat avec Prestige pour la modique somme de 108,24$. Afin d’accroître sa popularité auprès du grand public, Monk avait alors accepté d’enregistrer deux disques de standards: ‘’Monk Plays Duke Ellington’’ (1955) et ‘’The Unique Thelonious Monk’’ (1956).
Après avoir purgé sa ‘’punition’’, Monk s’était repris de brillante façon en enregistrant à la fin de l’année 1956, l’album ‘’Brillant Corners’’ sur lequel figuraient ses propres compositions. En réalité, la pièce titre, qui mettait en vedette Sonny Rollins, était si complexe à exécuter qu’elle avait dû être enregistrée en plusieurs prises. L’album ‘’Brillant Corners’’ est aujourd’hui considéré comme le premier succès commercial de Monk.
Sa carte de cabaret lui ayant été restituée, Monk avait décidé en juin 1957 de relancer sa carrière new-yorkaise en se produisant durant six mois au Five Spot Cafe avec un quartet composé de John Coltrane au saxophone ténor, de Wilbur Ware à la contrebasse et de Shadow Wilson à la batterie. Même si on sait peu de choses au sujet de ce groupe en raison de problèmes contractuels (Coltrane était à l’emploi de Prestige, et Monk de Riverside), la formation avait fini par enregistrer sur étiquette Riverside. Trois autres pièces ont été commercialisées en 1961 par les disques Jazzland (une filiale de Riverside) avec d’autres morceaux enregistrés par un ensemble plus important composé de Coltrane et Coleman Hawkins et qui étaient déjà parus en 1957 sur un album intitulé ‘’Monk’s Music.’’ Un enregistrement amateur des spectacles du Five Spot fut éventuellement publié en 1993. Lorsque le contrat de Monk au Five Spot avait pris fin à la fin de l’année 1957, John Coltrane s’était joint au groupe de Miles Davis, ce qui avait provoqué la disparition du quartet. Monk n’avait pas formé d’autre groupe à long terme avant juin 1958 lorsqu’il avait obtenu un nouveau contrat au Five Spot, cette fois avec un quartet composé de Johnny Griffin (qui fut remplacé plus tard par Charlie Rouse) au saxophone ténor, d’Ahmed Abudul-Malik à la contrebasse et de Roy Haynes à la batterie.
Le 15 octobre 1958, Monk et la baronne Nica se dirigeaient vers un engagement d’une semaine au Comedy Club de Baltimore lorsqu’ils avaient été arrêtés par la police à Wilmington, au Delaware. Lorsque Monk avait refusé de répondre aux questions des policiers, il avait été sévèrement battu. Même si les policiers avaient l’autorisation de fouiller l’automobile de la baronne afin d’y trouver d’éventuels narcotiques, le juge Christie de la Cour supérieure du Delaware avait statué que la détention illégale des deux suspects, ainsi que la violence exercée sur Monk, avaient rendu leur arrestation nulle et non avenue.
Après de longues négociations, Monk avait signé un contrat avec les disques Columbia en 1962. Les relations de Monk avec les disques Riverside s’étaient détériorées à la suite de désaccords au sujet du paiement des droits d’auteur. Monk, qui n’avait pas enregistré de nouvel album avec Riverside depuis avril 1960, avait écoulé ce qui restait de son contrat en publiant deux disques enregistrés en spectacle en Europe.
Le premier enregistrement de Monk avec les disques Columbia a eu lieu dans la première semaine de novembre et mettait en vedette des musiciens qui étaient avec lui depuis deux ans: le saxophoniste Charlie Rouse, le contrebassiste John Ore et le batteur Frankie Dunlop. L’album, qui avait été publié sous le titre de ‘’Monk’s Dream’’ en 1963, était produit par Ted Macero.
La firme Columbia étant une des quatre compagnies de disques majeures des États-Unis, elle avait pu donner à Monk plus de visibilité qu’il n’en avait jamais eu au cours de sa carrière. En fait, ‘’Monk’s Dream’’ avait été l’album le plus vendu de toute la carrière de Monk. Le 28 février 1964, le pianiste avait même fait la couverture du Time Magazine. L’article consacré à Monk devait initialement être publié en novembre 1963, mais sa parution avait été retardée à la suite de l’assassinat du président Kennedy. En réalité, Monk n’avait fait la couverture du Time que par défaut. En effet, le magazine désirait consacrer un article à un musicien de jazz, mais trouvant Miles Davis et Ray Charles un peu trop controversés à son goût, il avait jeté son dévolu sur Monk. C’était seulement la quatrième fois de l’histoire qu’un musicien de jazz faisait la couverture du magazine.
Monk avait continué d’enregistrer des albums studio pour Columbia, mais comme on lui laissait peu de latitude comme compositeur, seul son dernier disque, intitulé ‘’Underground’’, comprenait un nombre significatif de pièces inédites. Comme cela avait été le cas chez Riverside, le séjour de Monk chez Columbia avait été marqué par la publications de plusieurs albums en concert. En 1964, Larry Gales avait remplacé Ore à la contrebasse, et Ben Riley avait succédé à Dunlop à la batterie. En 1968, Monk, Gales, Rouse et Riley s’étaient produits u Palo Alto High School de San Francisco, à l’invitation d’un adolescent de seize ans qui était chargé d’organiser des soirées de danse. Le spectacle fit éventuellement l’objet d’un album posthume publié en 2020 sous le titre de ‘’Palo Alto.’’
DÉCÈS ET POSTÉRITÉ
Au milieu des années 1970, Monk avait connu des problèmes de santé qui l’avaient contraint à se retirer de la scène. Lors des dix dernières années de sa vie, Monk ne s’était produit en spectacle qu’à de rares occasions. Son dernier enregistrement studio à titre de leader avait été enregistré en novembre 1971 pour l’étiquette britannique Black Lion. L’enregistrement faisait suite à une tournée mondiale avec les Giants of Jazz, un groupe tout-étoile comprenant le trompettiste Dizzy Gillespie, le tromboniste Kai Winding, le saxophoniste alto Sonny Stitt, le contrebassiste Al McKibbon et le batteur Art Blakey. McKibbon, qui connaissait Monk depuis plus de vingt ans et avait joué sur sa dernière tournée en carrière en 1971, avait déclaré plus tard: ‘’On that tour, Monk said about two words. I mean literally maybe two words. He didn't say 'Good morning,' 'Goodnight,' 'What time?' Nothing. Why, I don't know. He sent word back after the tour was over that the reason he couldn't communicate or play was that Art Blakey and I were so ugly."
Monk avait passé les six dernières années de sa vie comme invité de la baronne Nica à Weehawken au New Jersey. À l’instar de sa femme Nellie, la baronne avait été d’un grand réconfort pour Monk, qui avait cessé définitivement de jouer du piano depuis un certain temps. Monk, qui recevait rarement de la visite, est mort dans les bras de sa femme Nellie le 17 février 1982. La mort de Monk avait été attribuée à une attaque cérébro-vasculaire. Monk a été enterré dans le cimetière de Ferncliff, à Hartsdale, dans l’État de New York.
Différentes hypothèses ont été formulées pour expliquer le comportement de plus en plus erratique de Monk à la fin de sa vie, même si aucune preuve concrète ne permet de conclure avec certitude à un éventuel déséquilibre mental. Dans le documentaire ‘’Thelonious Monk: Straight No Chaser’’, sorti en 1988, son fils Toot avait déploré que son père avait parfois de la difficulté à le reconnaître. Toot avait ajouté que Monk avait été hospitalisé plusieurs fois en raison de ses problèmes psychologiques, particulièrement à la fin des années 1960. Même si aucun rapport médical ni diagnostic n’avait jamais été publié, on sait que Monk traversait souvent des périodes de grande surexcitation avant de sombrer dans une sorte de léthargie pendant laquelle il basculait dans un profond mutisme et cessait complètement de parler. Même si les médecins avaient recommandé d’administrer à Monk une sorte de thérapie par électrochocs, sa famille avait toujours refusé. On s’était donc contenté de lui administrer des antipsychotiques et du lithium. Quoi qu’il en soit, on n’avait jamais réussi à trouver la moindre trace de schizophrénie ou de bipolarité chez Monk. Un autre médecin prétend que les problèmes de Monk avaient été mal diagnostiqués et que les drogues qu’on lui avait administrées durant son séjour à l’hôpital avaient aggravé son cas en provoquant des dommages à son cerveau.
Connu pour ses costumes extravagants et sa façon plutôt inorthodoxe de jouer du piano, Monk était doté d’une personnalité tout aussi énigmatique. Dans sa biographie de John Coltrane, Lewis Porter écrit: "Monk is exactly the opposite of Miles [Davis]: he talks about music all the time, and he wants so much for you to understand that if, by chance, you ask him something, he'll spend hours if necessary to explain it to you." Selon le batteur Art Blakey, Monk excellait également aux dames et aux échecs. Lorsqu’on demandait à Monk s’il jouait d’autres instruments de musique, il répondait simplement que le piano était suffisamment difficile à jouer ! Le saxophoniste ténor Johnny Griffin a un jour déclaré au sujet de Monk que sa musique était un peu comme les feuilles d’un arbre et qu’on en découvrait toujours de nouveaux aspects qui étaient passés inaperçus au départ.
Mais ce n’est pas tout le monde qui appréciait le style de Monk. Son usage systématique des dissonances et sa façon d’utiliser le piano comme un instrument de percussion (un peu à la manière, plus tard, de Cecil Taylor et Don Pullen) avait même fait dire au critique de jazz Philip Larkin qu’il était comme un éléphant qui jouait du clavier ! Ce qui n’avait pas empêché Monk de faire plusieurs émules, comme le saxophoniste soprano Steve Lacy. Ce dernier, qui a joué avec Monk en 1960, était un de ses plus fervents admirateurs et a toujours exécuté plusieurs de ses pièces en studio et en concert. Lacy a aussi consacré plusieurs de ses albums exclusivement au répertoire de Monk.
Thelonious Monk s’est aussi mérité plusieurs prix et distinctions. En 1993, ses accomplissements avaient été officiellement reconnus par la remise d’un Grammy Lifetime Achievement Award. En 2006, avait également décerné à Monk un prix Pulitzer spécial afin de souligner son talent d’innovateur ‘’that has had a significant and enduring impact on the evolution of jazz". En 2009, Monk a été intronisé au sein du North Carolina Music Hall of Fame. Le service postal des États-Unis a également créé un timbre à son effigie.
En 1986, la famille de Monk s’est associée à l’actrice et chanteuse d’opéra Maria Fisher pour fonder le Thelonious Monk Institute of Jazz. L’Institut, qui a mis sur pied l’International Jazz Competition en 1987, s’est associée à l’UNESCO pour désigner le 30 avril comme journée internationale du jazz. L’Institut a été rebaptisé le Herbie Hancock Institute of Jazz en 2019.
c- 2022, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique.
SOURCES :
‘’Allen, Candace.’’ The demons and obsessions of jazz genius Thelonious Monk.’’ Guardian News, 6 novembre 2017.
DE WILDE, Laurent. Monk. New York, Marlowe and Company, 1997.
SPENCE, Sean A. ‘’Thelonious Monk: His Life and Music.’’ Internet, 2022.
SZENDY, Peter. Phantoms Limbs: On Musical Bodies. New York, Fordham University Press, 2016.
‘’Thelonious Monk.’’ Wikipedia 2022.
‘’Thelonious Monk Biography (1917-1982). Biography.com, 27 avril 2017.
WILMER, Valerie. Jazz People. New York, Da Capo Press, 1977.
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Des concerts à Paris et autour
Mai 09. John Wiese + Me Donner – Instants chavirés (Montreuil) 09. Virginia + UVB + Théo Muller b2b Sottoh – La Machine 10. Savon Tranchand + Random Cult – Le Zorba (gratuit) ||ANNULÉ|| 10. Derya Yildirim & Grup Simsek + Stranded Horse (Le Beau fest.) – La Petite Halle 10. SeRvo + Fiasco + Die Süsse Teufel – Espace B 11. Stephen O'Malley (dj) + Cameron Jamie (dj) – Chair de poule (gratuit) 11. And Also the Trees + Tropic of Cancer + Better Person + En attendant Ana + Magic Island (Le Beau fest.) – Trabendo 11. Sick Llama + Hit & Run + Minute de S + Jazzercisers – Le Petit Café 11. Lenny Dee + Manu le Malin + Docteur Macabre + Torgull – Rex club 11. Voiron + Murd + Léo Occhi + No One Famous + Mediane + Vakarm + Keikari – La Station 12. TRDLX & Soul Archive : "Vibration" – Auditorium|Musée Guimet (gratuit sur résa) 12. Deerhoof + Ulrika Spacek + First Hate + Pantin plage + Le Couleur [+ Good Morning : ANNULÉ] (Le Beau fest.) – Trabendo 12. Disposition Matrix + Domotic + Désiré Bonaventure (dj) – L'Époque 12. Ellen Arkbro + Stine Janvin + Ora Clementi (Crys Cole & James Rushford) + David Rosenboom – Le 104 12. I Hate Models + Ancient Methods + Rrose – La Machine 13. God is an Astronaut – Trabendo 13. Pierre Henry "Labyrinthe !" + Eliane Radigue "Kyema" + Bernard Parmegiani " La Création du monde" – Le 104 14. Bryan's Magic Tears + Le Villejuif Underground + VvvV – La Maroquinerie (gratuit sur résa) 14. Thomas Köner (rencontre, vidéo, diffusion) – Cinéma 2 |Centre Pompidou 15. Sinivia Alvise + Erwan Keravec & Mats Gustaffson + Orchestre orange & Gëinst (fest. Switch) – Théâtre de Vanves 17. Moor Mother + Boy Harsher + Succhiamo (fest. Ideal Trouble) – La Station 17. Alessandro Cortini + Fléau – Petit Bain 17. Clément Edouard + Giani Caserotto + Elise Dabrowski & Claudine Simon (fest. Switch) – Théâtre de Vanves 17. Frédéric Dumont + Franck Vigroux & Kaurent Gaudé : « Le Chant des sept tours » (Marché de la poésie) – Le Cube (Issy-lès-Moulineaux) (gratuit sur résa) 18. Salsa + Tisiphone – Le Zorba (gratuit) 18. Sister Iodine + Ramleh + B-Ball Joints (Low Jack) (fest. Ideal Trouble) – La Station 18. Samuel Andreyev + Laurent Durupt – église Saint-Merri 18. Joachim Florent + Nox.3 & Linda Olah + Chassol (fest. Switch) – Théâtre de Vanves 18. Yann Gourdon + Ratcharmer – Le Satellite (Aubervilliers) 19. Yo La Tengo – Cabaret sauvage 19. Horse Lord + Das Ding + Noir Boy George (fest. Ideal Trouble) – La Station 19. Deux boules vanille + Mondkopf + The Noise Consort (fest. Switch) – Théâtre de Vanves 19. Mohamed Lamouri + Groupe Mostla (Nuit des musées) – Auditorium du MacVal (Vitry/Seine) (gratuit) 19. 999999999 + Raär + Under Black Helmet + Dax (dj) + Parfait – tba 20. Of the Wand & the Moon + The Dark Red Seed + Vesperal + Slowdive (dj set) – Supersonic (gratuit) 20. Bundle of Joy (Barnt & Superpitcher) + La Mverte + Xeno & Oaklander (fest. Ideal Trouble) – La Station 20. Biscuit Mouth + Melkbelly + Storm{o} + BadBad – Espace B 20. December + AZF + Cité lumière + Oktober Lieber + Mon Alberteen (fest. Ideal Trouble) – La Station 20. SNTS + Anetha + Pfirter + Terence Fixmer... (Marvellous Island fest.) – Ile de loisirs (Vaires-Torcy) 22. Carpenter Brut – tba (gratuit sur résa) 22. Zëro + Moodie Black – Petit Bain 23. L'Ocelle Mare – Chair de poule (gratuit) 23. Buzz Kull + IV Horsemen – Espace B 23. Irena & Vojtech Havlovi + Tamara Goukassova + Radiante Pourpre – Ourcq blanc 23. Otomo Yoshihide + Kaze – Instants chavirés (Montreuil) 24. Sheezahee + Kevin Thomson – tba 24. Sourdure + L'Ocelle Mare + Bégayer – Cirque électrique 24. Otomo Yoshihide & Chris Pitsiokos + Ikuro Takahashi – Instants chavirés (Montreuil) 24. HMLTD + Faire (dj) – Petit Bain 25. Mogwai + Jon Hopkins + James Holden & The Animal Spirits (Villette sonique) – Grande Halle de La Villette 26. Kelly Lee Owens + The Sea & Cake + Tzusing + The Field + Richard Dawson + Ariel Kalma + Jackie Mendoza + Flamingods + Sassy 009 (Villette sonique) – Prairie du cercle nord et périphérique (gratuit) 26. Black Zone Myth Chant + Colin Johnco + Domotic + Fatal Walima (Villette sonique) – Jardin des îles|Parc de La Villette (gratuit) 26. Car Seat Headrest + Naked Giants (Villette sonique) – Trabendo 26. Marquis de Sade + Anna Von Hausswolff + Exploded View (Villette sonique) – Grande Halle de La Villette 26. Paolo Tecon + Tôle froide + Orage plastique + Badbad – La Parole errante (Montreuil) 26/27. DVS1 + Bens Sims + Antigone + Freddy K + Lory D + Fabrizio Lapiana + Kas:st + Cem + Myako... – Concrete 27. Bisou de Saddam + King Khan + Miley Serious + Paul Seul (Villette sonique) – Jardin des îles|Parc de La Villette (gratuit) 27. Abra + Essaie pas + Flohio + Nilüfer Yanya + Smerz + Snail Mail + Hookworms + Fire! + Mario Batkovic (Villette sonique) – Prairie du cercle nord et périphérique (gratuit) 28. The Chamelons – Supersonic 29. Deerhunter + Midnight Sister (Villette sonique) – Cabaret sauvage 29. Camille Emaille, Nina Garcia & Arnaud Rivière + Zaraz Wam Zagram & Sig Valax + Laurent Di Biase – Instants chavirés (Montreuil) 29. The Damned + Vile Assembly – Petit Bain ||COMPLET|| 30. The Damned + Daddy Long Legs – Petit Bain 30. Igorrr + Ni – Les Cuizines (Chelles) 30. John Maus + Flat Worms + Kate NV (Villette sonique) – Trabendo ||COMPLET|| 31. Gaël Segalen + Adrien Kanter – Le Zorba (gratuit)
Juin 01. Les Tétines noires – Centre FGO-Barbara 01. Heimat + Ventre de biche + Cachette à branlette + Johnny Couteau + Laura Krieg – Le Chinois (Montreuil) 02. Fatherkid + Ugut + Jean-Lous Costes + Philippe Petit – Espace Topographie de l'art (gratuit) 02. Penguin Café – Fondation Cartier 02. Juan Atkins + Blush Response & Katran + Volition Immanent + CJ Bolland & D. Carbone + Dave Angel + dj Pierre + Nostromo (SΛRIN & Unhuman) + Blind Delon + Dersee + Ethan Fawkes + Headstrong (Clouds & Randomer) + Size Pier + Symetrical Behaviour (VSK & Conrad Van Orton)... – tba 02/03. Björk + Beck + Jamie XX + King Krule + Father John Misty + Migos... (fest. We Love Green) – Bois de Vincennes 03. Modern English – Supersonic 03. Cranky Bow + Andcl + High Heal – L'époque 03. An Albatross + We Insist ! + F/lor & Céline Wagner (fest. BD6Né) – Petit Bain 06. Heimatlos + Li Jianhong + Mei Zhyong + Wang Ziheng (Eastern Noise Congregation) – Les Voûtes 06. Terrie Ex & Kaja Draksler + Defuse – Instants chavirés (Montreuil) 07/08. Molly Nilsson – Badaboum ||COMPLET|| 08. Chocolat + The Soap Opera + Jaromil Sabor – Supersonic (gratuit avant 23h) 08. Monolithe noir + Colin Johnco – Olympic café 08. Robert Henke & Marko Nikodijevic : "From within" (fest. ManiFeste) – Cité de la musique|Philharmonie 09. Trisomie 21 + Delacave – La Maroquinerie 09. Waxahatchee – Espace B 09. The Driver + Renart + Le Cabaret contemporain + "In C" de Terry Riley + Le Comte + Arandel (dj) + Dudmode + Ambeyance (dj) + Clément Bazin (dj) – La Station 11. Preoccupations + Moaning – La Maroquinerie 11. The Dead C – Instants chavirés (Montreuil) 12. Damo Suzuki's Network – Espace B 12. Thom York – L'Olympia 13. L7 – La Cigale 13. Marietta + Canari – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 14. Ty Segall & The Freedom Band + Mike Donovan – Bataclan 14. Troum + Flint Glass + Maninkari – Instants chavirés (Montreuil) 15. Bernard Grancher + Infecticide + Les Trucs – Centre Barbara-FGO 15. Varsovie + Carpet Burns + Marécage – Supersonic (gratuit avant 23h) 15. Anne-James Chaton & Andy Moor : "Heretics" – Instants chavirés (Montreuil) 15. Blawan + Laval (Electric Rescue & Kmyle) – Rex Club 15/16. Ryoji Ikeda : "Datamatics" – Centre Pompidou 16. Ryoji Ikeda : "Formula" – Centre Pompidou 16. Ryoji Ikeda : "c4i" – Centre Pompidou 16. Vitalic (fest. Bains numériques) – Lac d'Enghien-lès-Bains (gratuit) 17. Animal Collective – Le Trianon 18. A Band Called E + Toro – Espace B 19. Publique + Luxury – Le Klub 19. Mörpheme + Unlogistic + Pour X raisons – La Comedia (Montreuil) 22. Modern Life Is War + Cro Mags – Petit Bain 23. Crack Cloud – Supersonic (gratuit) 25. Nine Inch Nails – Olympia ||COMPLET|| 27. The Jesus & Mary Chain – Le Trianon 27. Deaf Kids + Bracco – Instants chavirés (Montreuil) 28. La Colonie de vacances – La Station 29. Cocaine Piss + SHIT + Sordid Ship + Harassment – Le Gibus 29. Wolves in the Throne Room – Petit Bain 29. Fred P. aka Black Jazz Consortium + Tin Man + Kay Alce b2b Patrick Gibin + Skee Mask (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 30. A Deep Groove + Antal + Golden Dawn Archestra + Blake Baxter + Muddy Monk + Saint DX + Toshio Matsuura + Vox Low + Nathy Peluso (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 30. Eliott Litrowski (Macki Music fest.) – boat party 30. Echo Collective joue "Amnesiac" de Radiohead (fest. Days Off) – Le Studio|Philharmonie 30. Nils Frahm (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie
Juillet 01. Motor City Drum Ensemble + Josey Rebelle + Cotonete + Lomboy + Ceephax Acid Crew + Kamaal Williams + HDBeenDope + Sentiments (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 01. Nick V (Macki Music fest.) – boat party 01. Zaltan (Macki Music fest.) – boat party 03. David Byrne (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 04. MGMT (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie ||COMPLET|| 05. Brnsrpprs + Brns + Ropoporose (7 ans de Petit-Bain) – Petit Bain 06. Trami Nguyen et Laurent Durupt jouent "Piano Phase" de Steve Reich + Bruce Brubaker + Laake + Fabrizio Rat + Murcof & Vanessa Wagner + Tom Rogerson + Grandbrothers (fest. Days Off) – Cité de la musique|Philharmonie 06. Amelie Lens + Daniel Avery + Floating Points + Folamour + Jeff Mills + Laurent Garnier + Kink b2b Gerd Janson + Not Waving + Solomun... (The Peacock Society) – Parc floral (Vincennes) 06/07. Orchestre tout puissant Marcel Duchamp + Odessey & Oracle + Warum Joe + The Monochrome Set + The Experimental Tropic Blues Band + Sida + Hyperculte + Snapped Ankles + White Heat + Tonnerre + USA Nails + Bracco + Lèche-moi + Brandt... (La Ferme électrique) – La Ferme du Plateau (Tournan-en-Brie) 07. Sister Iodine (La Ferme électrique) – La Ferme du Plateau (Tournan-en-Brie) 07. Richie Hawtin + Tale of Us + Charlotte de Witte + Chloé + Maetrik + Mano Le Tough + Octo Octa + Joy Orbison b2b Kornel Kovacs (The Peacock Society) – Parc floral (Vincennes) 08. Maulwürfe – La Gaîté lyrique 09. Eels – Olympia 12. Chelsea Wolfe + Emma Ruth Rundle – Trabendo 13. Ministry + Grave Pleasures – Elysées Montmartre 14. Papier Tigre + Pyjarama + Puissant Blaster – Espace B 24. Dirty Fences – Supersonic (gratuit)
Août 20. Front Line Assembly + Die Krupps – La Machine 24. Die Antwood + Carpenter Brut + Dirty Projectors + Parcels... (fest. Rock-en-Seine) – Domaine de Saint-Cloud 26. Jessica 93 + Idles + The Black Angels + Bonobo + Justice... (fest. Rock-en-Seine) – Domaine de Saint-Cloud
Septembre 01. Ariel Pink (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – La Machine 01>04. Molly Nilsson + Vox Low + Male Gaze + Prettiest Eyes + Volage + TH da Freak + Cut Worms + Petit Fantôme + Dead Sea + Faux Real + Saint DX... (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – tba 04. Thee Oh Sees (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – La Cigale 05. Feist – L'Olympia 07. Conflict + Humandogfood + Social Experiment – Le Gibus 20. The Brian Jonestown Massacre – La Cigale 22. The Wedding Present – Point FMR 22. Paula Temple + LSD... (Dream Nation fest.) – Docks de Paris (Aubervilliers) 26. Sleaford Mods + Consumer Electronics – Le Trianon
Octobre 04. Ballaké Sissoko & Vincent Segal – La Seine musicale (Boulogne-Billancourt) 20. Tallinn Chamber Orchestra : Fratres, Cantus in memoriam Benjamin Britten, Adam's Lament, Salve Regina et Te Deum d'Arvo Pärt – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 26. Jon Hopkins – Trianon 27. Killing Joke – Cabaret sauvage
Novembre 01>03. Bon Iver + Fever Ray + Mac DeMarco + Blood Orange... (Pitchfork Music fest.) – Grande Halle de La Villette 04. Peaches Christ Superstar – Cité de la musique|Philharmonie 05. Colin Stetson – Café de la danse 18. Ensemble Links : Drumming de Steve Reich – Cité de la musique|Philharmonie 21. The Breeders – Le Trianon 23. Michael Nyman : "War Work: 8 Songs with Film" – Salle Pleyel 23. Ennio Morricone – Bercy Arena 27. Mudhoney – Trabendo
Décembre 01. Deux boules vanille (fest. Marathon!) – La Gaîté lyrique 09/10. Moriarty – Cité de la musique|Philharmonie 15. Gaspar Claus – Cité de la musique|Philharmonie
2019
Avril 14. Arnaud Rebotini joue la BO de "120 Battements par minute" – Cité de la musique|Philharmonie
Mai 17. Philip Glass : Études pour piano – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 18. Bruce Brubaker & Max Cooper : Glasstronica – Cité de la musique|Philharmonie
Juin 26. Magma – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie
en gras : les derniers ajouts / in bold: the last news
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Des concerts à Paris et autour
Février 28. Blackmail + Team Ghost – Point FMR
Mars 01. Shannon Wright + Louise Roam – Café de la danse 01. Blonde Redhead + La terre tremble – Le Trianon 01. Totorro + It It Anita – La Maroquinerie 02. Le Ton mité – Chair de poule (gratuit) 02. Turzi + Encore ! + Saint Michel (fest. ON) – L'Onde (Vélizy-Villacoublay) 03. Vincent Epplay (fest. ON) – Atelier numérique (Versailles) (gratuit) 03. The KVB + Traams + Mountain Bike + Noir Boy George + Bryan's Magic Tears (Paris Psych Fest.) – Trabendo 03. Satan + Zad Kotar + Sissi Sussuce – Instants chavirés (Montreuil) 03. Society of Silence – Le Chinois (Montreuil) 04. Domotic – Médiathèque musicale de Paris (gratuit) 04. Gong + Fai Baba + Le Villejuif Underground + Faire + Biche (Paris Psych Fest.) – Trabendo 04. New Model Army + Alexx & Lio – Le Forum (Vauréal) 04. SHXCXCHCXSH + Binny + Koddi + Manka – Glazart 04. Schwefelgelb – La Java 05. Martin Rev + Richard Pinhas – MacVal (Vitry/Seine) (gratuit sur résa) ||COMPLET|| 05. Jacco Gardner : cinéconcert sur "Faust" de Murnau – Cinémathèque 05. Alice Lewis & Bertrand Cuiller (fest. L'éveil du printemps) – La Générale Nord-Est 05. The Dandy Warhol + Cannibale + You Said Strange (Paris Psych Fest.) – La Cigale 06. The Underground Youth + My Invisible Friend + Pardans – Petit Bain 07. Casio judiciaire + Romaind de Ferron + Tournicotape – La Pointe Lafayette 08. Bonobo – Olympia 09. Lionel Fernandez : conéconcert sur "film-Écran" de François Delagnes – Re:Voir (gratuit) 09. Benoit Pioulard + Bad News from Cosmos + Fragments – Supersonic (gratuit) 09. Lebanon Hanover + Der Himmel über Berlin – Bus Palladium 10. Tanz Mein Herz + Guilhem Lacroux – Olympic café 10. Re.kod (aka Electric Rescue) + Möd3rn (Electric Rescue, Maxime Dangles et Traumer ) + DNGLS + The Driver – La géode 10. Christoph Fringeli + Theoreme + Cocoboy + Petass – Le Sans-Plomb (Ivry/Seine) 11. Torb + Turzi + Krazy Baldhead (Salon de la production électronique) – La Machine (gratuit) 11. Thurston Moore + Le Volume courbe vs Grimm Grimm – La Maroquinerie 11. Infecticide (fest. L'éveil du printemps) – La Générale Nord-Est 11. Scenes from Salads + Aspec(t) + Graham Lambkin & Mark Harwood + Lico (fest. Sonic Protest) – Instants chavirés (Montreuil) 11. Legowelt + Gilb'r + Fareed + Fritz & Lang (Salon de la production électronique) – La Machine 11. Patricia + Not Waving + Jahiliyya Fields + Inhalants – Le Batofar 11. Murray CY + Iueke + Moyo + Jan Melnick – La Java 11. Sleeparchive + Gaja + Mayeul + Mekano – Glazart 12. Jean-Louis Costes : "Plastic & Magic" (fest. Sonic Protest) – Instants chavirés (Montreuil) 12. Rie Nakajima & Pierre Berthet + Watt (fest. Sonic Protest) – Halle Bouchoule (Montreuil) 12. Rashad Becker (fest. Sonic Protest) – Instants chavirés (Montreuil) 14. Phew + Johann Mazé + :such: (fest. Sonic Protest) – théâtre de Vanves 15. This is not this Heat + Heimat (fest. Sonic Protest) – Le 104 16. Quator Béla & Albert Marcoeur (Paris Music fest.) – Petit Palais 16. Maoupa Mazochetti + None (Paris Music fest.) – La Rotonde de Stalingrad 16. Charles de Goal + Dageist + Electric Press Kit – Supersonic (gratuit) 16. La Féline + Pierre-Jean Cormier (Paris Music fest.) – La Maroquinerie 16. Russian Circles + Dirge + Cloakroom – Trabendo 16. Eric Chenaux + Lucas Koenig + Ar Ker (Paris Music fest.) – Centre Barbara FGO 16. Vincent Ségal (Paris Music fest.) – Sunset Jazz Club 16. Damien Dubrovnik + Ghédalia Tazartès & Low Jack + Anne Gillis (fest. Sonic Protest) – Le Générateur (Gentilly) 16. Otto Van Schirach + Infecticide + Gwyn Wurst – Le Chinois (Montreuil) 16/17. Philippe Cohen Solal (Gotan Project) (Paris Music fest.) – Hôtel de Lauzun 17. Jean-Michel Blais (Paris Music fest.) – Petit Palais 17. Le Comte + Timsters (Paris Music fest.) – Crypte archéologique du parvis Notre-Dame 17. Harry Merry + Humming Dog + The Choolers Division (fest. Sonic Protest) – Centre Barbara FGO 17. EECEE – Les Voûtes 17. Ulrich Schnauss – Batofar 17. Franck Vigroux : Ruines (fest. Marto) – Théâtre Jean-Arp (Clamart) 17. Andrew Weatherall + Recondite + Mind Against – Nuits fauves 17. Xosar + I-F + Low Jack + Eastel – La Machine 17/18. Peter Rehberg : musique pour “Uccello, uccellacci, & the birds” de J.-L. Verna – La Ménagerie de verre 18. Seabuckthorn (Paris Music fest.) – Crypte archéologique du parvis Notre-Dame 18. Nosfell (Paris Music fest.) – cour khmère|Musée Guimet (gratuit) 18. Adrien Soleiman (Paris Music fest.) – Petit Palais 18. Taku Sugimoto & Junko – Le Bal 18. Anla Courtis vs Turbulences ! + André Robillard & Alexis Forestier + The Nihilist Spasm Band (fest. Sonic Protest) – Centre Barbara FGO 18. Fabrizio Rat/La Machina + Heptatonia + Ensemble Links joue "Drumming" de S. reich – La Ferme du Buisson (Noisiel) 18/19. Philippe Cohen Solal (Gotan Project) (Paris Music fest.) – Hôtel de Lauzun 19. Sarah Kenchington (fest. Sonic Protest) – La Générale 19. Anla Courtis (fest. Sonic Protest) – Petit Bain 20. Warpaint – Élysée-Montmartre 21. Nurse With Wound + Martial Bécheau + O. Augst, A. Bellanger & S-A. Johansson jouent "Chante France !" (fest. Sonic Protest) – église Saint-Merry 22. The Flying Luttenbachers + Zoo + Jean-Philippe Gross (fest. Sonic Protest) – église Saint-Merry 23. Art Kill Art (fest. Sonic Protest) – église Saint-Merry 23. Die Selektion + Crave + Cheyenne Schiavone – Point FMR 23. Vitalic – Olympia 23. Etienne Jaumet & Romain Turzi – Badaboum 24. Golden Oriole + La Tène + Orgue Agnès (fest. Sonic Protest) – église Saint-Merry 24. Nosfell – Maison populaire (Montreuil) 24. Society of Silence + Jerome Hill + Jaquarius – La Java 25. Buzzcocks – Elysées Montmartre 25. Wolf Eyes + Liberez + Cantenac Dagar (fest. Sonic Protest) – La Marbrerie (Montreuil) 25. Papier Tigre + Will Guthrie + Totorro – Centre culturel Paul B (Massy) 25. Kangding Ray (dj) + Felix K + Varsovie + DiMs – Trabendo 26. Sarah Kenchington (fest. Sonic Protest) – La Générale 29. Spectres – Supersonic (gratuit) 30. Jay-Jay Johanson joue "Whiskey" – Centre Pompidou 31. Austra (fest. Les femmes s'en mêlent) – Le Trianon 31. Monarch! + Birushanah + Chaos Echoes + Chaos ET Sexual (fest. Frisson acidulé) – Centre Barbara-FGO 31. John Zorn : The Hermetic Organ – Salle Boulez|Philharmonie
Avril 01. John Zorn : The Interpretation of Dreams – Cité de la musique|Philharmonie 01. John Zorn – musée du Louvre 01. Rubin Steiner + Night Riders + dDamage + B.I.M. + La Mverte – Centre Barbara-FGO 01. Terminal Cheesecake + Reproach + Paddy Steer + In Zaire + Rat's Blood + X-Or + Le Renard + Noyades + Syndrome 81 + Futuroscope + Mhonos + Cheap Wine + Bras mort + Danc Music Rhône Alpes (fest. Frisson acidulé) – Cirque électrique 02. Slowdive + Dead Sea – Trabendo ||COMPLET|| 02. John Zorn : Bagatelles Marathon – Salle Boulez|Philharmonie 02. Jessica93 + Ashtoreth + La Cabine + Orval Carlos Sibelius + Héron cendré + Dr Snuggle & MC Jacqueline + Arno de Cea & The Clockwork Wizards (fest. Frisson acidulé) – Cirque électrique 06. King Dude – Batofar 06. Tristesse contemporaine – Badaboum 06. Grandaddy + Jamie Lee + Mourn (Arte concerts fest.) – Gaîté lyrique 07. Jarvis Cocker & Chilly Gonzales + Peter Broderick + Sarah McCoy (Arte concerts fest.) – Gaîté lyrique 07. Function + Shifted + Lucy + SNTS + Anetha – Dock Eiffel 08. Miss Kittin + Clark + Danny Daze + Factory Floor + Noga Erez (Arte concerts fest.) – Gaîté lyrique 12. :Of the Wand and the Moon: + Jo Qail – Petit Bain 13. Vashti Bunyan + Steve Gunn – Le Carreau du Temple 14. David Behrman + Ivo Malec + Thomas Ankersmit + Kara-Lis Coverdale + Cannibal (Cameon Jamie, Cary Loren & Denis Tyfus) (Présences électronique) – Le 104 14. Trans Am – Point FMR 15. Thomas Tilly + Felicia Atkinson + L'Ocelle Mare + Jana Winderen + François Bayle + Stephan Mathieu joue "Earle Brown December 52" + Hild Sofie Tafjord + Demdike Stare (Présences électronique) – Le 104 15. Hologram_ + Chrysalide + Meta Meat + Näo + Horskh + Moaan Exis + DJ K.Oz + Nine Flesh (dj) – Petit Bain 16. Meryll Ampe & Leafcutter John + Mazen Kebra & Roland Kayn + James Tenney + Andrew Pekler + Deathprod + Akira Rabelais (Présences électronique) – Le 104 18. Bleib Modern – Espace B 20. Pharmakon + Descendeur – Instants chavirés (Montreuil) 21. Croatian Amor + Andrea Belfi – église Saint-Merri 21. Fils de Vénus + Balladur + Tommy Genesis – Badaboum 21. Grand Blanc + Marietta + Robbing Millions + The Parrots + Johnny Mafia + Halo Maud (Mofo fest.) – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 21. Dave Clark – Nuits fauves 22. Fujiya & Miyagi + Black Devil Disco Club + Buvette + Il esty vilaine + Faire + Oko Ebombo (Mofo fest.) – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 22. Komplikations + Taulard + Pour X raisons – Cirque électrique 23. Arnaud Rebotini + Jacques & Gain + Aquaserge + Rendez-Vous + Onze onze + The Luyas + Julien Barbagello (Mofo fest.) – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 26. Rodolphe Burger – Le 104 26. True Widow + King Woman – Espace B 27. The Jesus & Mary Chain – Elysée Montmartre 28. Oxbow + Celeste + Sumac + Inter Arma (Old Town Bicycle fest.) – Le Gibus 29. Dälek + Ovtrenoir + Jaye Jayle + Emma Ruth Rundle (Old Town Bicycle fest.) – Le Gibus 29. Frustration + Cheveu + JC Satan + La Femme + Usé + Violence conujugale + Cannibale + Marietta (dj) + Topper Harley (dj) – La Machine 30. Nadja + Matt Jencik – Supersonic (gratuit) 30. Seefeel + BLN – Batofar
Mai 01. Black Marble – Batofar 04. Group A – Instants chavirés (Montreuil) 03. Meat Wave – La mécanique ondulatoire 04. Qual – Espace B 10. Zombie Zombie + Tomaga + None + Tristesse contemporaine (dj) (Zombie Jamboree fest./10 ans de Julie Tipex) – La Machine 11. Oiseaux-Tempête – Trabendo 12. Wire – La Maroquinerie 12. Etienne Jaumet + Gilb'r + Tolouse Low Trax (Zombie Jamboree fest./10 ans de Julie Tipex) – La Machine 13. Collection d'Arnell Andrea – Batofar 17. Xiu Xiu + Le Prince Harry – Petit Bain 24. Death in Vegas – Gaîté lyrique 29. Psychic TV 3 – Petit Bain 30. Broken Social Scene – L'Alhambra
Juin 30. Geneviève Pasquier + Position parallèle + Black Light Ascension – Le Zèbre de Belleville 30>10.07. Air + Metronomy + Jarvis Cocker & Chilly Gonzales + Savages + Devendra Banhart + Michael Kiwanuka + Tindesticks présentent "Minute Bodies" + James Vincent McMorrow + Lady Sir (Rachida Brakni & Gaëtan Roussel) + Kate Tempest + Calypso Valois + The Color Bars Experience joue Nick Drake (fest. Days Off) – Philharmonie
Juillet 01. Ke/Hil + Kommando + Tunnels of Āh + AntiVallium – Le Zèbre de Belleville 05. Group Doueh & Cheveu – Institut des Cultures d'Islam
Septembre 27. Sigur Ros – Grand Rex ||COMPLET|| 28/29. Sigur Ros – Grand Rex
Octobre 09. Nick Cave & The Bad Seeds – Zénith
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Des concerts à Paris et autour
Mars 14. Extreme Precautions + Violent Magic Orchstra + Round B + Hallebardier – Espace b 14. Phew + Johann Mazé + :such: (fest. Sonic Protest) – théâtre de Vanves 15. This is not this Heat + Heimat (fest. Sonic Protest) – Le 104 16. Quator Béla & Albert Marcoeur (Paris Music fest.) – Petit Palais 16. Maoupa Mazochetti + None (Paris Music fest.) – La Rotonde de Stalingrad 16. Charles de Goal + Dageist + Electric Press Kit – Supersonic (gratuit) 16. La Féline + Pierre-Jean Cormier (Paris Music fest.) – La Maroquinerie 16. Russian Circles + Dirge + Cloakroom – Trabendo ||COMPLET|| 16. Eric Chenaux + Lucas Koenig + Ar Ker (Paris Music fest.) – Centre Barbara FGO 16. Vincent Ségal (Paris Music fest.) – Sunset Jazz Club 16. Damien Dubrovnik + Ghédalia Tazartès & Low Jack + Anne Gillis (fest. Sonic Protest) – Le Générateur (Gentilly) 16. Otto Van Schirach + Infecticide + Gwyn Wurst + Qebrus – Le Chinois (Montreuil) 16/17. Philippe Cohen Solal (Gotan Project) (Paris Music fest.) – Hôtel de Lauzun 17. Jean-Michel Blais (Paris Music fest.) – Petit Palais 17. Le Comte + Timsters (Paris Music fest.) – Crypte archéologique du parvis Notre-Dame 17. Harry Merry + Humming Dog + The Choolers Division (fest. Sonic Protest) – Centre Barbara FGO 17. EECEE – Les Voûtes 17. Ulrich Schnauss + Almeeva – Batofar 17. Franck Vigroux : Ruines (fest. Marto) – Théâtre Jean-Arp (Clamart) 17. Andrew Weatherall + Recondite + Mind Against – Nuits fauves 17. Xosar + I-F + Low Jack + Eastel – La Machine 17. CAR + Yula Kasp + Gina XXX – La Java 17/18. Peter Rehberg : musique pour “Uccello, uccellacci, & the birds” de J.-L. Verna – La Ménagerie de verre 18. Seabuckthorn (Paris Music fest.) – Crypte archéologique du parvis Notre-Dame 18. Nosfell (Paris Music fest.) – cour khmère|Musée Guimet (gratuit) 18. Adrien Soleiman (Paris Music fest.) – Petit Palais 18. Taku Sugimoto & Junko – Le Bal 18. Tamara Goukassova + Genesis Adcition – Treize 18. Tarek Atoui + Florian Hecker + Giulio Colangelo & Valerio De Bonis – Centre Pompidou 18. Anla Courtis vs Turbulences ! + André Robillard & Alexis Forestier + The Nihilist Spasm Band (fest. Sonic Protest) – Centre Barbara FGO 18. Fabrizio Rat/La Machina + Heptatonia + Ensemble Links joue "Drumming" de S. reich – La Ferme du Buisson (Noisiel) 18/19. Philippe Cohen Solal (Gotan Project) (Paris Music fest.) – Hôtel de Lauzun 19. Sarah Kenchington (fest. Sonic Protest) – La Générale 19. Anla Courtis (fest. Sonic Protest) – Petit Bain 20. Carbon Sink : musique pour la lecture performée de "Mojave Épiphanie" d'Ewen Chardronnet – La Colonie 20. Warpaint – Élysée-Montmartre 21. Nurse With Wound + Martial Bécheau + O. Augst, A. Bellanger & S-A. Johansson jouent "Chante France !" (fest. Sonic Protest) – église Saint-Merry 22. The Flying Luttenbachers + Zoo + Jean-Philippe Gross (fest. Sonic Protest) – église Saint-Merry 23. Art Kill Art (fest. Sonic Protest) – église Saint-Merry 23. Die Selektion + Crave + Cheyenne Schiavone – Point FMR 23. The Eye of Time + Badbad + The Absolute Never + On lâche les chiens – Cirque électrique 23. Chapelier fou (Curieuse nocturne) – Musée d'Orsay 23. Vitalic – Olympia ||COMPLET|| 23. Etienne Jaumet & Romain Turzi – Badaboum 24. Golden Oriole + La Tène + Orgue Agnès (fest. Sonic Protest) – La Marbrerie (Montreuil) 24. Nosfell – Maison populaire (Montreuil) 24. Society of Silence + Jerome Hill + Jaquarius – La Java 25. Buzzcocks – Elysées Montmartre 25. Wolf Eyes + Liberez + Cantenac Dagar (fest. Sonic Protest) – La Marbrerie (Montreuil) 25. One Lick Less + Grand Veymont – tba (La Courneuve) (sur invitation) 25. Papier Tigre + Will Guthrie + Totorro – Centre culturel Paul B (Massy) 25. Kangding Ray (dj) + Felix K + Varsovie + DiMs – Trabendo 26. Sarah Kenchington (fest. Sonic Protest) – La Générale 28. Alan Courtis + Frgttn + La Petite paire des peuples + P1g3on – tba 29. Spectres – Supersonic (gratuit) 29. Marnie (Ladytron) + Soldout (fest. Les femmes s'en mêlent off) – Batofar 30. Jay-Jay Johanson joue "Whiskey" – Centre Pompidou 30. Krikor + Tolouse Low Trax + Discipline & Michel Wisniewski + 67Yarc – Salo 31. Austra + Barbi(e)turix + Rebeka Warrior (dj) (fest. Les femmes s'en mêlent) – Le Trianon 31. Monarch! + Birushanah + Chaos Echoes + Chaos ET Sexual (fest. Frisson acidulé) – Centre Barbara-FGO 31. John Zorn : The Hermetic Organ – Salle Boulez|Philharmonie
Avril 01. John Zorn : The Interpretation of Dreams – Cité de la musique|Philharmonie 01. John Zorn – musée du Louvre 01. Rubin Steiner + Night Riders + dDamage + B.I.M. + La Mverte – Centre Barbara-FGO 01. Terminal Cheesecake + Reproach + Paddy Steer + In Zaire + Rat's Blood + X-Or + Le Renard + Noyades + Syndrome 81 + Futuroscope + Mhonos + Cheap Wine + Bras mort + Danc Music Rhône Alpes (fest. Frisson acidulé) – Cirque électrique 01. Is a Fich + Franq de Quengo... (Forum Famille, autisme et fraternité) – Les Chapiteaux turbulents 01. Superpitcher B2B Joakim + Joakim + Clara 3000 + Apollo noir + Full Circle – Salo 01. Mark Archer + Myako + Ed Isar + Aprile – Batofar 02. Slowdive + Dead Sea – Trabendo 02. John Zorn : Bagatelles Marathon – Salle Boulez|Philharmonie 02. Jessica93 : cinéconcert sur “Haxan” de B. Christensen + Ashtoreth + La Cabine + Orval Carlos Sibelius + Héron cendré + Dr Snuggle & MC Jacqueline + Arno de Cea & The Clockwork Wizards (fest. Frisson acidulé) – Cirque électrique 04. December + Voiron + Morzig – Point FMR (gratuit avant 20h) 05. NLF3 + Foudre & Christine Ott – Petit Bain 05. Les Filles de Illighadad + Guilhem Lacroux – Instants chavirés (Montreuil) 06. King Dude + Dune Massiah – Batofar 06. Tristesse contemporaine – Badaboum 06. Grandaddy + Jamie Lee + Mourn (Arte concerts fest.) – Gaîté lyrique 07. Jarvis Cocker & Chilly Gonzales + Peter Broderick + Sarah McCoy (Arte concerts fest.) – Gaîté lyrique 07. Function + Shifted + Lucy + SNTS + Anetha – Dock Eiffel 08. Miss Kittin + Clark + Danny Daze + Factory Floor + Noga Erez (Arte concerts fest.) – Gaîté lyrique 11. Broken Lights + Händer Som Vårdar + Milos Olympus – Instants chavirés (Montreuil) 12. :Of the Wand and the Moon: + Jo Qail – Petit Bain 13. Vashti Bunyan + Steve Gunn – Le Carreau du Temple 13. Glorias Navales + Sun Stabbed – Instants chavirés (Montreuil) 14. David Behrman + Ivo Malec + Thomas Ankersmit + Kara-Lis Coverdale + Cannibal (Cameon Jamie, Cary Loren & Denis Tyfus) (Présences électronique) – Le 104 14. Trans Am – Point FMR 15. Thomas Tilly + Felicia Atkinson + L'Ocelle Mare + Jana Winderen + François Bayle + Stephan Mathieu joue "Earle Brown December 52" + Hild Sofie Tafjord + Demdike Stare (Présences électronique) – Le 104 15. Hologram_ + Chrysalide + Meta Meat + Näo + Horskh + Moaan Exis + DJ K.Oz + Nine Flesh (dj) – Petit Bain 15. Gnod + Common Eider, King Eider + Me donner – Instants chavirés (Montreuil) 16. Meryll Ampe & Leafcutter John + Mazen Kebra & Roland Kayn + James Tenney + Andrew Pekler + Deathprod + Akira Rabelais (Présences électronique) – Le 104 18. Bleib Modern – Espace B 18. Horse Lords + Clouds Become your Hands – Olympic café 19. Winter Family + Jambinai – Centre Barbara FGO 19. Xeno & Oaklander + Nova Materia – Badaboum 20. Pharmakon + Descendeur – Instants chavirés (Montreuil) 21. Croatian Amor + Andrea Belfi – église Saint-Merri 21. Fils de Vénus + Balladur + Tommy Genesis – Badaboum 21. Grand Blanc + Marietta + Robbing Millions + The Parrots + Johnny Mafia + Halo Maud (Mofo fest.) – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 21. Dave Clark – Nuits fauves 22. Fujiya & Miyagi + Black Devil Disco Club + Buvette + Il esty vilaine + Faire + Oko Ebombo (Mofo fest.) – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 22. Komplikations + Taulard + Pour X raisons – Cirque électrique 23. Arnaud Rebotini + Jacques & Gain + Aquaserge + Rendez-Vous + Onze onze + The Luyas + Julien Barbagello + Human Theorema (Mofo fest.) – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 26. Rodolphe Burger + Sylvain Vanot – Le 104 ||COMPLET|| 26. True Widow + King Woman – Espace B 26. Aluk Todolo + Oranssi Pazuzu – Petit Bain 27. The Jesus & Mary Chain – Elysée Montmartre 27>29. Gaëtan Boudy & Clément Hauvrette : cinéconcert sur "M le maudit" de F. Lang – Le Cirque électrique 28. Oxbow + Celeste + Sumac + Inter Arma (Old Town Bicycle fest.) – Le Gibus 29. Dälek + Ovtrenoir + Jaye Jayle + Emma Ruth Rundle (Old Town Bicycle fest.) – Le Gibus 29. Sébastien Roux – Le Bal 29. Frustration + Cheveu + JC Satan + La Femme + Usé + Violence conujugale + Cannibale + Marietta (dj) + Topper Harley (dj) – La Machine 30. Nadja + Matt Jencik + Ensemble économique – Supersonic (gratuit) 30. Seefeel + BLN – Batofar
Mai 01. Black Marble – Batofar [REPORTÉ] 04. Group A – Instants chavirés (Montreuil) 03. Meat Wave – La mécanique ondulatoire 04. Qual – Espace B 05. La Novia & Yann Gourdon : “In C” de Terry Riley – Centre Pompidou 06. Esmerine – Espace B 09. Blanck Mass – Point FMR 10. Zombie Zombie + Tomaga + None + Tristesse contemporaine (dj) (Zombie Jamboree fest./10 ans de Julie Tipex) – La Machine 11. Oiseaux-Tempête – Trabendo 11. Ambassador 21 – Bus Palladium 12. Wire – La Maroquinerie 12. Etienne Jaumet + Gilb'r + Tolouse Low Trax (Zombie Jamboree fest./10 ans de Julie Tipex) – La Machine 13. Collection d'Arnell Andrea – Batofar 17. Xiu Xiu + Le Prince Harry – Petit Bain 23. Sleaford Mods + Mark Wynn – Gaîté lyrique 24. Death in Vegas – Gaîté lyrique 24. God is an Astronaut – Flow 25. Collectif_Sin (Villette sonique) – Wip 25. Keiji Haino, Merzbow & Balasz Pandi + Afrirampo + Puce Mary (Villette sonique) – Trabendo 26. Royal Trux + Groupe Doueh & Cheveu + Uranium Club + Bernardino Femminielli (Villette sonique) – Grande Halle de La Villette 27. Annette Peacock + OOIOO (Villette sonique) – Cité de la musique|Philharmonie 27/28. Princess Nokia + Randomer + Marie Davidson + Doomsday Student + Mandolin Sister + The Goon Sax + Pizza Noise Mafia + Deena Abdelwahed + Volition Immanent + Mdou Moctar (Villette sonique) – Parc de La Villette (gratuit) 28. Einstürzende Neubauten + Jenny Hval – Grande Halle de La Villette 29. Ruins + Akaten + Zubi Zuva X + Acid Mother Temple SWR + Acid Mother Kirisute Gomen + Psyche Bugyo + Makoto Kawabata + Zoffy + Atsushi Tsuyama + Emiko Ota (Japanese New Music) – Gaîté lyrique 29. Psychic TV 3 – Petit Bain 30. Broken Social Scene – L'Alhambra 31. The Make Up + The Blind Shake (Villette sonique) – Cabaret sauvage
Juin 08. Primal Scream – Gaîté lyrique 08. Soror Dolorosa + Schonwald – Bus Palladium 09. Skinny Puppy + Carpenter Brut (fest. Download) – Base aérienne 217 (Brétigny/Orge) 10/11. Richie Hawtin + Flying Lotus + Jon Hopkins (dj) + Parcels + Jessy Lanza + Action Bronson + Anderson Paak + Abra... (We Love Green) – Bois de Vincennes 11. Amanda Palmer & Edward Ka Spel – La Cigale 30. Geneviève Pasquier + Position parallèle + Black Light Ascension – Le Zèbre de Belleville 30>10.07. Air + Metronomy + Jarvis Cocker & Chilly Gonzales + Savages + Devendra Banhart + Michael Kiwanuka + Tindesticks présentent "Minute Bodies" + James Vincent McMorrow + Lady Sir (Rachida Brakni & Gaëtan Roussel) + Kate Tempest + Calypso Valois + The Color Bars Experience joue Nick Drake (fest. Days Off) – Philharmonie
Juillet 01. Ke/Hil + Kommando + Tunnels of Āh + AntiVallium – Le Zèbre de Belleville 05. Group Doueh & Cheveu – Institut des Cultures d'Islam 21. Hocico + Shaârghot – Petit Bain
Août 25>27. PJ Harvey + The XX + At the Drive In+ Franz Ferdinand + Cypress Hill + Ty Segall + Rone + The Kills... (Rock en Seine) – Parc de Saint-Cloud
Septembre 22. She Past Away – Petit Bain 27. Sigur Ros – Grand Rex ||COMPLET|| 28/29. Sigur Ros – Grand Rex
Octobre 03/04. Nick Cave & The Bad Seeds – Zénith 28. Peter Hook & The Light – Le Trianon
en gras : les derniers ajouts / in bold: the last news
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