#Jazz ans Barbara
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Supers and Bats
So! Jazz, Danny, Dan, and Ellie are adopted by Clark Kent and Lois Lane after bouncing around the System for a while.
Jazz couldn't legally take care them because she's just an 18 yr old in College and couldn't provide for two 16 yr Olds and a 12 yr Old on her own.
(Dan is in his Post-AGIT Body, so he looks like Danny's Twin Brother, and Ellie is still 12 because she hasn't started Aging yet.)
Anyways, eventually the Fenton Family opens up about their Powers and are accepted into the Super Family. They even Begin acting as Heroes for Metropolis, taking on their own Super names. Like Superkid, Supergal, and Superguy, all lazy but funny names that fit the Family Naming Convention.
And you know the Rule, if you are a Super, you will inevitably end up with your very own Bat.
Obviously Clark adopted Bruce as his Bat. They were the originals, the OG's, they set the precedent.
Kon adopted Tim as his Bat while on YJ, or maybe or was the other way around? They both don't know, since they were both absolutely Messes when they were on that Team. It really could have gone either way.
Jon and Damien have been eachothers Bat/Super since the Day they met. Let's even say Jon never got stuck in that Time Paradox and stays the same age (a gift from peepaw Clocky)
Barbara actually gets Jazz. She's not exactly as Super as the rest of her Family and Adopted Family, but she he up there. And she constantly studies for her Classes at Barbara's Library, so they get to hang out a lot and bond over having to take care of their respective Families.
Danny and Duke get along well, and decide that Danny is now his Super. They started hanging out when Danny decided to become the 2nd Day Shift Hero of Gotham on a whim, cause why is Duke the only one? He splits his time between Metropolis and Gotham but as a Super it's not an inconvenience. They like Joking with eachother on patrol.
Surprisingly Dan and Dick get along very well. Dick used to be extremely Agressive and Violent, and can relate to Dan who has recently begun trying to ugnore his more extreme reactions. They bond over the feeling of not being understood as kids and their shared "Extremely Repressed Anger" emotions. (Dick doesn't have dad instincts shut up jason)
Cass and Steph take one look at "Still a 12 yr old Chaos Gremlin" Ellie and decide that she is theirs now. It's okay, they can share! They absolutely love their brand new Little Sister, and let her be the biggest of Gremlins!
Most people forget but Jason has Bizzaro as his Super, while he is on the Outlaws. Once Ellie hears about Bizzaro's situation, she helps stabilize him using some of Vlad's old Tech. So Bizzaro gets to live in this! Yay!
That's the idea, thoughts?
#Dpxdc#Dp x dc#Dcxdp#Dc x dp#Danny Phantom#DC#Dcu#Every Bat has a Super#Clark and Bruce#Kon and Tim#Jon and Damien#Jazz ans Barbara#Danny and Duke#Dick and Dan#Steph and Cass share Ellie#Bizzaro and Jason#Bizzaro lives#Danny gets adopted by Superman#The Fenton Parents just lost custody after CPS was called#They may still be alive#Or they may he in prison#Who knows?#Steph and Cass have a new Daught- they mean Sister named Ellie#Shut up “Richard”#How's Dan doing recently?
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LÉGENDES DU JAZZ
GERI ALLEN, LA DURE À CUIRE DU PIANO JAZZ
”If Geri was a man she’d have been celebrated as A Giant a long time ago.”
- J.T. Lewis
Née le 12 juin 1957 à Pontiac, au Michigan, Geri Antoinette Allen était la fille de Mount Allen Jr., un directeur d’école, et de Barbara Jean Allen, une administratrice du gouvernement qui travaillait au service de l’industrie. Allen avait commencé à jouer du piano à l’âge de sept ans. Sa formation comme pianiste de jazz avait débuté au début de l’adolescence.
Allen avait fait ses études au célèbre Cass Technical High School de Detroit, qui avait formé de grands noms du jazz comme Paul Chambers, Wardell Gray, Alice Coltrane, Gerald Wilson et Donald Byrd. Au Cass Technical High School, Allen avait étudié avec le trompettiste Marcus Belgrave, le directeur du Jazz Development Workshop. Bekgrave avait servi de mentor à des sommités du jazz comme le saxophoniste Kenny Garrett et la violoniste Regina Carter. Allen avait plus tard retourné la politesse à Belgrave en l’invitant à participer à l’enregistrement de ses albums ‘’The Nurturer’’ et ‘’Maroons’’ au début des années 1990. Très proche d’Allen, la veuve de Belgrave, Joan, avait décrit ainsi la relation de son mari avec la future pianiste: “Geri called Marcus her musical father. I loved her as my sister. She was not only the pride of the Detroit jazz world, but was the most giving and loving person I have ever known. To be on the bandstand with her or watch her from the stage wings was always a spiritual encounter.”
Avec un autre mentor, le batteur Roy Brooks, Allen avait développé un grand intérêt pour la musique de Thelonious Monk, dont elle avait souvent interprété les compositions.
Après avoir décroché son diplôme d’études secondaires, Allen avait étudié à l’Université Howard, où elle était devenue une des premières étudiantes, tous sexes confondus, du programme de jazz de l’université, qui était alors dirigé par le trompettiste Donald Byrd.
Après avoir obtenu son baccalauréat en 1979, Allen s’était brièvement installée à New York et avait étudié avec le pianiste Kenny Barron. Par la suite, Allen avait étudié à l’Université Howard sous la direction du saxophoniste Nathan Davis et du musicologue ghanéen Joseph Hanson Kwabena Nketia. La thèse de maîtrise d’Allen était une analyse de l’oeuvre du multi-instrumentiste Eric Dolphy.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Après avoir décroché sa maîtrise en ethnomusicologie en 1982, Allen était retournée à New York, où elle avait d’abord accompagné l’ancienne chanteuse des Supremes, Mary Wilson, avant de collaborer avec le saxophoniste Steve Coleman, le fondateur du M-Base Collective. La chanteuse Cassandra Wilson et le saxophoniste Greg Osby étaient également membre du groupe qui combinait les rythmes de la diaspora africaine à l’improvisation et à l’expérimentation.
Tout en saluant la connaissance d’Allen de l’histoire du jazz, Coleman avait déclaré que la pianiste cherchait constamment à découvrir de nouvelles avenues. Coleman avait précisé: “We talked about music from all over the planet, and we talked about music from all eras.” La collaboration d’Allen avec Coleman avait débuté en 1985 dans le cadre du premier album du saxophoniste intitulé “Motherland Pulse”. Allen avait enregistré quatre albums avec Coleman, dont trois avec le groupe Five Elements.
En 1986, Allen avait retourné la politesse à Coleman dans le cadre de son album Open On All Sides In The Middle, qui mettait aussi en vedette son mentor Marcus Belgrave et le tromboniste Robin Eubanks.
Allen avait fait ses débuts comme leader en 1984 sur l’album “The Printmakers’’, un enregistrement en trio avec le contrebassiste Anthony Cox et le batteur Andrew Cyrille dans lequel elle avait démontré une grande virtuosité mélodique et rythmique ainsi que ses remarquables talents de compositrice et d’innovatrice. L’album comprenait plusieurs de ses propres compositions. Toujours en 1984, Allen avait collaboré avec le saxophoniste Oliver Lake dans le cadre de l’enregistrement de l’album Expandable Language publié sur étiquette Black Saint. La même année, Allen avait enregistré l’album Decision In Paradise avec le saxophoniste Frank Lowe.
Travaillant souvent en trio, Allen avait multiplié les collaborations avec de grands noms du jazz comme le contrebassiste Ron Carter et le batteur Tony Williams (sur l’album Twenty One en 1994), le contrebassiste Charlie Haden et le batteur Paul Motian (albums Etudes, 1988 et Live at the Village Vanguard, 1990). Elle avait aussi joué avec le contrebassiste Dave Holland et le batteur Jack DeJohnette (album The Life of a Song, 2004). Allen avait également enregistré deux albums avec Haden dans le cadre du Festival international de jazz de Montréal en 1989, dont un avec la Liberation Music Orchestra.
En 1985, Allen avait enregistré un premier album solo intitulé ‘’Home Grown.’’ En 1987, Allen avait enchaîné avec l’album ‘’Open On All Sides—In the Middle.’’ En 1989, Allen avait enregistré “Twylight’’, un album de compositions originales qui combinait plusieurs instruments de percussion d’origine africaine avec des synthétiseurs. Lors d’un concert en duo avec le pianiste Kenny Barron à Caramoor en 1994, Allen avait interprété à la fois des compositions de Monk et son propre matériel.
Quelques années plus tard, lors d’une performance au Village Vanguard de New York, Allen avait dirigé un quartet composé du contrebassiste Robert Hurst, du batteur Billy Hart et du percussioniste Mino Cinelu. En 1989, Allen avait également collaboré avec le saxophoniste Dewey Redman dans le cadre de l’enregistrement de l’album ‘’Living On The Edge.’’
En 1990, Allen avait accompagné la chanteuse Betty Carter sur l’album ‘’Droppin’ Things.’’ Le disque avait été mis en nomination pour un prix Grammy. De 1990 à 1996, Allen avait également enregistré une série d’albums pour les disques Blue Note. Parmi ceux-ci, on remarquait Twenty One, un album en trio avec le contrebassiste Ron Carter et le batteur Tony Williams.
Allen s’était particulièrement fait connaître pour être devenue une des premières pianistes acoustiques à enregistrer avec Ornette Coleman depuis Walter Norris (sur l’album Somethin' Else en 1958). En effet, Coleman utilisait rarement des pianistes dans le cadre de ses groupes car il les trouvait trop restrictifs sur le plan harmonique. En 1996, Allen avait enregistré deux albums avec Coleman: ‘’Sound Museum: Hidden Man’’ et ‘’Sound Museum: Three Women.’’ À la même époque, Allen s’était également produite avec le quartet de la chanteuse Betty Carter, ce qui lui avait permis de démontrer sa grande polyvalence ainsi qu’une remarquable connaissance de la tradition.
Grande admiratrice de la pianiste Mary Lou Williams, Allen avait organisé un symposium en son honneur alors qu’elle dirigeait le programme d'études de jazz de l'Université de Pittsburgh. Elle lui avait aussi rendu hommage en 2006 dans le cadre de l’album “Zodiac Suite: Revisited’’, dans lequel elle avait interprété sa célèbre composition du même titre ainsi que la pièce de musique sacrée “Mass for Peace.” Publié sous le nom du Mary Lou Williams Collective, l’album mettait également en vedette le contrebassiste Buster Williams et les batteurs Billy Hart et Andrew Cyrille. En 1995, Allen avait également fait une apparition dans le film Kansas City de Robert Altman dans lequel elle avait interprété un personnage inspiré par Williams. Allen avait également collaboré avec l’actrice S. Epatha Merkerson et la docteure Farah Jasmin Griffin de l’Université Columbia dans le cadre de deux comédies musicales, “Great Apollo Women”, qui avait été présentée en grande première au célèbre Théâtre Apollo de Harlem, et AM Conversation with Mary Lou”, qui avait été présentée au Harlem Stage.
DERNIÈRES ANNÉES
En 2004, Allen avait participé à la tournée du groupe Orchestro Interrupto du batteur écossais Tom Bancroft.
À la fin de sa vie, Allen avait surtout enregistré pour l’étiquette new-yorkaise Motéma Records. Parmi les albums qu’Allen avait enregistrés au cours de cette période, on remarquait l’album solo ‘’Flying Toward The Sound et l’album de Noël ‘’A Child Is Born.’’ En avril 2016, Allen avait également publié ‘’Perfection’’, un album en trio enregistré avec le saxophoniste David Murray et la batteuse Terri Lyne Carrington. Publié sous le nom de MAC Power Trio, l’album avait donné lieu à une tournée aux États-Unis et en Europe la même année. Au cours de cette période, Allen s’était également souvent produite en trio avec la contrebassiste Esperanza Spalding.
Aux critiques qui lui avait reproché d’abandonner la mélodie pour se livrer à des envolées improvisées pour le moins explosives, Allen avait répliqué: “Audiences aren’t always given credit for being emotionally aware. I’ve found that most people are quite capable of internalizing emotions that are stimulated by music and art, even if the music isn’t immediately familiar.”
En 2006, Allen avait été mandatée par l’Université Howard pour composer une suite en hommage aux victimes et aux survivants de la tradégie du 11 septembre 2001. Intitulée "For the Healing of the Nations", la suite avait été interprétée par la Howard University’s Afro-Blue Jazz Choir et était dirigée par Connaitre Miller. Oliver Lake, Craig Harris, Andy Bey, Carmen Lundy, Nnenna Freelon, Jay Hoggard et la poète Sandra Turner-Barnes avaient également participé à l’enregistrement.
En 2011, Allen avait surpris tout le monde en enregistrant un album de Noël intitulé ‘’A Child Is Born’’, dans lequel elle se produisait tant au piano qu’à l’orgue Farfisa, au célestre, au clavinet et au clavier Fender Rhodes. Commentant l’enregistrement de l’album, Allen avait précisé: “My family is spiritually based. My pastor, Dr. William Howard, hugely impacted my musical and spiritual growth by warmly welcoming me into the church.”
Toujours en 2011, Allen avait enregistré ‘’Timeline Live’’, une collaboration avec le danseur de claquettes Maurice Chestnut qui lui avait valu une nomination pour un prix de la NAACP. Plus tard la même année, Allen avait enregistré ‘’Flying Toward the Sound’’, un album de piano solo dans lequel elle rendant hommage aux pianistes Cecil Taylor, Herbie Hancock et Thelonious Monk.
Très fière d’avoir gandi à Detroit, Allen avait enregistré en 2013 “Grand River Crossings: Motown & Motor City Inspirations”, un album dans lequel elle avait interprété en solo plusieurs chansons de la célèbre compagnie de disques Motown. Un an avant sa mort en 2017, la photographe Carrie Mae Weems avait invité le trio d’Allen à se produire au Guggenheim Museum dans le cadre d’une performance intitulée "Past Tense/Future Perfect."
Également professeur, Allen avait enseigné durant dix ans le jazz et l’improvisation à l’Université du Michigan. Allen avait amorcé sa carrière dans l’enseignement en prenant la relève du saxophoniste Nathan Davis comme directrice du programme des études jazz à l’Université de Pittsburgh en 2013. Allen avait inauguré son mandat dans le cadre d’un concert du Pitt Jazz Seminar. Après avoir amorcé le concert avec une composition de son prédécesseur Nathan Davis, Allen avait enchaîné avec ‘’If’’, une composition originale qui rappelait davantage la pièce ‘’Bitches Brew’’ de Miles Davis que les pièces de hard bop qui avaient marqué les débuts du programme de jazz quarante deux ans auparavant. En établissant sa marque de façon aussi décisive, Allen avait clairement démontré qu’un nouveau shérif était débarqué en ville.
En 2016, Allen était devenue directrice artistique du Carr Center de Detroit, une organisation qui faisait la promotion de la culture afro-américaine. Allen avait également été une des productrices de la version remastérisée et élargie de l’album ‘’The Complete Concert by the Sea’’ du pianiste Erroll Garner. Le projet avait mérité à Allen une nomination au gala des prix Grammy en 2016. Très fière que ses étudiants puissent avoir accès à ce matériel, Allen s’était aussi produite au Festival de jazz de Monterey dans le cadre du 60e anniversaire de l’enregistrement de l’album en 2015 aux côtés des jeunes pianistes Jason Moran et Christian Sands.
Allen avait également servi de mentor à plusieurs jeunes musiciens. En 2014, Allen avait d’ailleurs participé à la fondation de la All-Female Jazz Residency, un programme d’été du New Jersey Performing Arts Center destiné aux jeunes musiciennes de jazz de 14 à 25 ans. Allen travaillait aussi régulièrement avec la batteuse Terri Lyne Carrington dans le cadre du Mosaic Project, un autre concept entièrement féminin.
Geri Allen est morte à Philadelphie le 27 juin 2017, deux semaines après son 60e anniversaire de naissance, à la suite d’une longue lutte contre le cancer du foie. Ont survécu à Allen son père Mount Allen Jr., ses filles Laila et Barbara et son fils Wallace. De nombreux musiciens avaient assisté aux funérailles d’Allen à Newark, au New Jersey, dont Cassandra Wilson, Carmen Lundy, Terri Lyne Carrington, Esperanza Spalding, Greg Osby, Kenny Barron, Vijay Iyer, Jack DeJohnette, Oliver Lake, Jeff ‘’Tain’’ Watts, Nicholas Payton, Joe Lovano et Valerie Simpson.
Résidente de longue date de la ville de Montclair, au New Jersey, Allen avait passé les quatre dernières années de sa vie à Pittsburgh. Allen avait épousé en 1995 le trompettiste Wallace Roney, mais le mariage s’est terminé sur un divorce. Le couple avait eu une fille et un garçon. Roney est mort des suites de l’épidémie de Covid-19 en 2020. Commentant la mort d’Allen, son amie et collaboratrice, la batteuse Terri Lyne Carrington, qui avait commencé à jouer avec la pianiste dans les années 1980, avait déclaré:
"The jazz community will never be the same with the loss of one of our geniuses, Geri Allen. Her virtuosity and musicality are unparalleled. I will miss my sister and friend, but I am thankful for all of the music she made and all of the incredible experiences we had together for over 35 years. She is a true original — a one of kind — never to be forgotten. My heart mourns, but my spirit is filled with the gift of having known and learned from Geri Allen."
Saluant les talents d’innovatrice d’Allen, Carrington avait ajouté: “She could go anywhere, and she wasn’t in a box. That’s the kind of player that Geri was.” Pour sa part, le pianiste Kenny Barron, qui avait collaboré avec Allen dans le cadre d’un concert en duo en 1994, avait souligné sa disparition en ces termes:
“I first met Geri when she was a student at Howard. She would take the train up to my house in Brooklyn for lessons. Even then it was apparent that Geri heard some things musically that others did not. In 1994 we performed a duo piano concert at the Caramoor Festival in New York and I realized how fearless she was and at the same time how focused she was. It was a lesson that I took to heart. Geri is not only a great musician, composer and pianist, she is a giant and will be sorely missed.”
De nombreux autres musiciens de jazz avaient souligné le départ d’Allen, dont le saxophoniste Wayne Shorter, qui avait déclaré: “As Geri Allen’s life continues to unfold, her eternal journey will be a constant act of indestructible creativity {...). We’ll be with her all the way.’’ Quant au contrebassiste Christian McBride, il avait commenté: “Today is a heartbreaking day. One of the most brilliant, creative artists of our time has transitioned. RIP to Ms. Geri Allen.” Le président de la chaire d’improvisation contemporaine du New England Conservatory (NEC), le docteur Hankus Netsky, avait également été très affecté par la mprt d’Allen. Il avait déclaré:
“Like much of the musical world, New England Conservatory mourns the loss of pianist, scholar and educator Geri Allen, who taught at NEC in the early 1990s. A consummate musician in every respect, Geri was a gentle but demanding teacher who encouraged her students to broaden their listening, hone every aspect of their musical skills and develop their classical technique. She brought a serious diligence to everything she engaged in and championed a truly global perspective on the African American contribution to 20th-century music.”
L’Université Harvard avait rendu hommage à Allen après sa mort en organisant un festival et un symposium en son honneur.
Allen a remporté de nombreux honneurs au cours de sa carrière, dont le prestigieux prix danois Jazzpar en 1996. Allen avait d’ailleurs été la première femme et la plus jeune artiste à se mériter cet honneur. Boursière de la Fondation Guggenheim en 2008, Allen avait également remporté un Distinguished Alumni Award de l’Université Howard en 1996. Allen avait aussi été récipiendaire du Benny Golson Jazz Master Award en 2005 et du African American Classical Music Award qui lui avait été décerné par le Spelman College en 2007. En 1995, Allen avait remporté Lady of Soul Award pour son album Twenty-One, devenant ainsi la première artiste à se mériter cette distinction. Le prix avait été remis à Allen dans le cadre de l’émission de télévision Soul Train. Le Berklee College of Music avait également décerné à Allen un doctorat honorifique en 2014. Le Congrès des États-Unis avait aussi accordé à Allen un Congressional Black Caucus Foundation Jazz Legacy Award en 2014. Le prix avait été remis à Allen par le représentant du Michigan, John Conyers Jr.
Profondément influencée par la musique africaine, Allen avait déclaré au cours d’une entrevue accordée à Marc Myers du site JazzWax en 2012: “The music of most African societies integrates all of the arts, particularly dance. By doing this, the entire culture is embraced, not just music and musicians. The result is that audiences have a more vivid sense of music’s importance. The cultural embrace of music has been a big part of my reality and my art.”
Commentant un concert du trio d’Allen en 2011, le critique Nate Chinen avait écrit dans le New York Times: “Her brand of pianism, assertive and soulful, has long suggested a golden mean of major postwar styles. She just as easily deploys the slipstream whimsy of Herbie Hancock, the earthy sweep of McCoy Tyner and the swarming agitation of Cecil Taylor.” Retraçant l’évolution du piano jazz sur son site Do the Math, le pianiste Ethan Iverson avait déclaré que la plupart des jeunes pianistes de l’époque ne jouaient pas comme Kenny Kirkland, Marcus Roberts ou Brad Mehdlau, mais avaient plutôt tendance à imiter Allen. Iverson avait ajouté: “In this music, there was before Geri Allen and after Geri Allen. She’s that important.”
Dotée d’une virtuosité époustouflante et caractérisée par une grande inventivité rythmique et mélodique, Allen avait infuencé de nombreux pianistes au cours de sa carrière, dont Jason Moran, Vijay Iyer, Craig Taborn et Courtney Bryan. Elle avait aussi servi de modèle à plusieurs jeunes musiciennes. Saluant le rôle qu’Allen avait exercé sur son développement, la pianiste d’avant-garde Algelica Sanchez avait précisé: “Geri Allen was a huge inspiration to me. I can’t believe she is gone and I know many will miss her. R.I.P. Geri.”
Allen a enregistré une vingtaine d’albums comme leader au cours de sa carrière. En plus de ses albums solo, Allen avait également collaboré avec le Atlanta Jazz Chorus (album Timeless Portraits and Dreams, 2006), le guitariste Vernon Reid (album The Gathering, 1998) et les danseurs de claquette Lloyd Storey et Maurice Chestnut (album Geri Allen & Time Line Live, 2010).
Pianiste polyvalente et très éclectique, Allen avait inspiré le commentaire suivant au tromboniste Craig S. Harris en 1987: “She was open to all types of music and was always willing to explore. She was about the music and helping people. She was a pleasure to work with and be with.”
Le batteur J.T. Lewis avait déclaré au sujet d’Allen: ”If Geri was a man she’d have been celebrated as A Giant a long time ago.” Saluant la dévouement d’Allen pour la musique, son ancien collégue, le batteur Andrew Cyrille avait commenté: “She was ubiquitous in terms of giving to the musicians and audiences. She was absolutely dedicated to the music and was always continuing to grow.”
Même si elle avait souvent été identifiée à l’avant-garde, le style d’Allen était toujours demeuré très accessible. Le pianiste James Hurt expliquait: “Geri Allen managed to sustain a certain level of elegance, not arrogance, in her artistry. Long before the jazz industrial complex began to vamp marketing buzz words like ‘classically trained’ as bullish genre-superiority-complex jargon, Geri had already transcended category.”
Au cours de sa carrière, Allen s’était produite avec plusieurs petits groupes dans des styles allant du jazz acoustique à l’avant-garde, en passant par le jazz mainstream et le funk. Allen avait collaboré avec plusieurs sommités du jazz au cours de sa carrière, d’Ornette Coleman à Oliver Lake, en passant par Steve Coleman, Charles Lloyd, Arthur Blythe, Joe Lovano, Dewey Redman, Frank Lowe, Betty Carter, Dave Holland, Jack DeJohnette, Andrew Cyrille, Wayne Shorter, Woody Shaw, Ralph Peterson Jr., Charlie Haden, Jason Moran, Paul Motian, Esperanza Spalding, David Murray, Wallace Roney et Terri Lyne Carrington. Elle avait également travaillé avec le groupe rock Living Colour.
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
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Des concerts à Paris et autour
Juin 08. Necronomidol – Théâtre Claude Lévi-Strauss|Quai Branly (gratuit) 08. Chocolat + The Soap Opera + Jaromil Sabor + Valderamas + Carambolage – Supersonic (gratuit avant 23h) 08. Stuart Moxham – Planète Mars 08. Monolithe noir + Colin Johnco – Olympic café 08. Robert Henke & Marko Nikodijevic : "From within" (fest. ManiFeste) – Cité de la musique|Philharmonie 08. Nightwatchers + Hinin + Shock + Glam Skanks (fest. Ville maudite) – Gare XP 08. Michael Gendreau + Francisco Meirino – église Saint-Merry 08. Bracco + Jessica 93 + Jardin – La Station 08. Julien Ribeill & Jacques Perconte – Ciné 104 (Pantin) 08. Molly Nilsson – Badaboum ||COMPLET|| 09. Trisomie 21 + Delacave – La Maroquinerie 09. Waxahatchee – Espace B ||ANNULÉ|| 09. Waxahatchee + Courtney Barnett – Bataclan 09. The Driver + Renart + Le Cabaret contemporain + "In C" de Terry Riley + Le Comte + Arandel (dj) + Dudmode + Ambeyance (dj) + Clément Bazin (dj) – La Station 09. Woodwork + Sueurs froides + Marée noire + Snob (fest. Ville maudite) – Jardin d'Alice (Montreuil) 09. Muro + Tu brüles mon esprit + TV Crime + Zone infinie (fest. Ville maudite) – Olympic café 09. Charlene Darling + Droit divin + Hamlet Machine + Âmes sanglantes – Instants chavirés (Montreuil) 09. Helena Hauff + Illnurse + Parfait + Tafkamp + Thomas P. Heckmann – tba 09 ou 10. Oktober Lieber... (La Dynamicale Estivale) – Parc Jean-Moulin Les Guilands (Bagnolet) (gratuit) 10. Project Youth + Taulard + Sordide + Robot Orchestra + Rose Mercie + Sauna Youth (fest. Ville maudite) – Le Cri du singe (Montreuil) 11. Preoccupations + Moaning – La Maroquinerie 11. The Dead C – Instants chavirés (Montreuil) 12. Damo Suzuki's Network – Espace B 12. Thom York – L'Olympia 13. David Fenech – Chair de poule (gratuit) 13. L7 – La Cigale 13. Plomb + Neue Kinder Von Damals + Degat Deso – La Pointe Lafayette 13. Marietta + Canari – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 13. Piotr Kurek + DSR Lines + Claire Serres – La Marbrerie (Montreuil) 14. Ty Segall & The Freedom Band + Mike Donovan – Bataclan 14. Zombie Zombie – Forum des images 14. Troum + Flint Glass + Maninkari – Instants chavirés (Montreuil) 15. Bernard Grancher + Infecticide + Les Trucs – Centre Barbara-FGO 15. Varsovie + Carpet Burns + Marécage – Supersonic (gratuit avant 23h) 15. Tapan + Kris Baha + Philip Berg + Pepe Del Noche + I-F + Identified Patient b2b Job Sifre + Klankman + Mark Knekelhuis + Beige + Theorama + Belec + Chris Marechal (fest. Positive Education) – La Station 15. Gâtechien + Jordan + Merakhaazan – Olympic café 15. Anne-James Chaton & Andy Moor : "Heretics" + Midget – Instants chavirés (Montreuil) 15. Blawan + Laval (Electric Rescue & Kmyle) – Rex Club 15/16. Ryoji Ikeda : "Datamatics" – Centre Pompidou 16. Ryoji Ikeda : "Formula" – Centre Pompidou 16. Ryoji Ikeda : "c4i" – Centre Pompidou 16. Vladimir Ivkovic + Die Wilde Jagd + Sacha Mambo + Abschaum + PAM + Bufiman + Krikor + Zozo + Merel + Jacques Satre + Marcorosso + Emilio + Helione + Dress Rehearsals (fest. Positive Education) – La Station 16. Deeat Palace + Minute de S + Pierre Pierre Pierre – La Pointe Lafayette 16. Jérôme Noetinger : « Noetinger » de Stefano Canapa + Michalis Moschoutis : « Parallaxe » du collectif Nominoë + BJ Nilsen : « Yujiapu » de Karl Lemieux (Scratch Expanded) – Les Voûtes 16. Carl Craig + Moodyman + Octave One + Omar S + Stacey Pullen + Kyle Hall + Bambounou + Waajeed + Idriss D – Docks Pullman (Saint-Denis) 16. Vitalic (fest. Bains numériques) – Lac d'Enghien-lès-Bains (gratuit) 16/17. Confipop + Colt + Eat Rabbit + Froe Char + Golden Q + Rallye mondain + René Couteau + Subskan + Tapetronic + Wankers United + Wopr Maze... (fest. Merguez électroniques) – Les Mûrs à pêches (Montreuil) 17. Animal Collective – Le Trianon 18. E + Toro + Euro Milliard – Espace B 19. Publique + Luxury – Le Klub 19. Mörpheme + Unlogistic + Pour X raisons – La Comedia (Montreuil) 20. Night Night + Krivers – Olympic café 20. Mohamed Lamouri + Blow + This is the Kit + Yan Wagner + Chapelier fou + Chaton + UTO + Tample + Thomas Ospital & Baptiste Lagrave (fest. 36H Saint-Eustache) – église Saint-Eustache (gratuit) 21. Midget + Mathieu Bogaerts (fest. 36H Saint-Eustache) – église Saint-Eustache (gratuit) 21. Turzi & Dr Shonberg + Eva Peel – Centre FGO-Barbara (gratuit) 21. Laurence Wasser + Antilles – bar Ourcq (gratuit) 22. Forever Parot (dj) + Vox Low (dj) + Marietta (dj) – La Recyclerie 22. Pointe Lumière + Didier Wampas & Benjamin Sportès (dj) (fest. Sans les mains) – Bar Gallia (Pantin) (gratuit) 22. Modern Life Is War + Cro Mags – Petit Bain 22. Cockpit + Bisou de Saddam + La Secte du futur – Gibus 23. Badbad – Penny Lane Record Store (gratuit) 23. Meryll Ampe + Poborsk + Mika Oki + Sébastien Roux... (fest. Lion noir) – Faculté de chirurgie dentaire (Montrouge) (gratuit) 23. Tomoko Sauvage + Felicia Atkinson – piscine Edouard-Herriot (Noisy-le-Sec) (gratuit) 23. Crack Cloud – Supersonic (gratuit) 23. Blackmail (dj) + C.A.R. (fest. Sans les mains) – Trabendo (gratuit) 23. Liz Lamere, Dante Vega Lamere & Christophe + Pascal Comelade + Chinese Army + Marie Môôr & The Other Colors + Tristesse contemporaine + Alice Botté + Marc Hurtado + Vomir + Pest Modern + Hiv+ + Jac Berrocal, David Fenech é Vincetn Epplay + Christophe Van Huffel + Turzi feat. Dee Gage + Rachid Taha + Yan Péchin + Imed Alibi + My Great Blue Cadillac + Fishbach + Olivier Brisson + Jesse Malin (fest. d'avant-séance : hommage à Alan Vega) – ancien cinéma L'Entrepôt 23. Seabuckthorn + Eric Chenaux & Eloïse Decazes – Le Zorba (sur résa) 23. Errorsmith + Rezzett + Djrum + Chien ardent + Pépe + Realitycheck + U-Unity – La Machine 25. Nine Inch Nails – Olympia ||COMPLET|| 26. Tomoko Sauvage + Andrew Pekler – Jeu de Paume (gratuit) 26. Schoolbusdriver + Revok + Computerstaat – Espace B 27. The Jesus & Mary Chain – Le Trianon 27. Deaf Kids + Bracco + Noyades – Instants chavirés (Montreuil) 27. La Colonie de vacances – La Station 28. Golden Oriole + Antoine Chessex + Brutal Blues – Instants chavirés (Montreuil) 28. La Colonie de vacances – La Station ||COMPLET|| 29. Cocaine Piss + SHIT + Sordid Ship + Harassment – Le Gibus 29. Wolves in the Throne Room – Petit Bain 29. Punish Yourself + TRK_X + Virile + F/cken Chipotle + Front de crypte + Thérapie club + Nana Benamer – La Station 29. Fred P. aka Black Jazz Consortium + Tin Man + Kay Alce b2b Patrick Gibin + Skee Mask (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 30. A Deep Groove + Antal + Golden Dawn Archestra + Blake Baxter + Muddy Monk + Saint DX + Toshio Matsuura + Vox Low + Nathy Peluso (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 30. Eliott Litrowski (Macki Music fest.) – boat party 30. Echo Collective joue "Amnesiac" de Radiohead (fest. Days Off) – Le Studio|Philharmonie 30. Nils Frahm (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 30. Scratch Massive (dj) + Regina Demina + Char + RAG + Morello + Nasi Fshr – Cabaret sauvage 30. Femme + Stefan Christensen + Dustbreeders Extended – Espace B
Juillet 01. Motor City Drum Ensemble + Josey Rebelle + Cotonete + Lomboy + Ceephax Acid Crew + Kamaal Williams + HDBeenDope + Sentiments (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 01. Nick V (Macki Music fest.) – boat party 01. Zaltan (Macki Music fest.) – boat party 01. Renart + Vulcanizadora + NSDOS – Agora|Maison de la radio 03. David Byrne (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 03. Poison Point – Supersonic (gratuit) 04. Usé – Point FMR 04. MGMT (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie ||COMPLET|| 05. Brnsrpprs + Brns + Ropoporose (7 ans de Petit-Bain) – Petit Bain 05. Eric Chenaux + Orgue Agnès – Point FMR 05>07. Dominique a + Jeanne Added... (Fnac Live Paris) – parvis de l'Hôtel de ville (gratuit) 06. Trami Nguyen et Laurent Durupt jouent "Piano Phase" de Steve Reich + Bruce Brubaker + Laake + Fabrizio Rat + Murcof & Vanessa Wagner + Tom Rogerson + Grandbrothers (fest. Days Off) – Cité de la musique|Philharmonie 06. Amelie Lens + Daniel Avery + Floating Points + Folamour + Jeff Mills + Laurent Garnier + Kink b2b Gerd Janson + Not Waving + Solomun... (The Peacock Society) – Parc floral (Vincennes) 06. Speedy J + Fjaak – Concrete 06/07. Orchestre tout puissant Marcel Duchamp + Odessey & Oracle + Warum Joe + The Monochrome Set + The Experimental Tropic Blues Band + Sida + Hyperculte + Snapped Ankles + White Heat + Tonnerre + USA Nails + Bracco + Lèche-moi + Brandt + 10LEC6 + Belmont Witch + Pyjamarama + Me Donner + The Absolute Never (La Ferme électrique) – La Ferme du Plateau (Tournan-en-Brie) 07. Sister Iodine (La Ferme électrique) – La Ferme du Plateau (Tournan-en-Brie) 07. Etienne Daho + Tristesse contemporaine (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 07. Richie Hawtin + Tale of Us + Charlotte de Witte + Chloé + Maetrik + Mano Le Tough + Octo Octa + Joy Orbison b2b Kornel Kovacs (The Peacock Society) – Parc floral (Vincennes) 08. Maulwürfe – La Gaîté lyrique 09. Eels – Olympia 10>14. Cité lumière + Bertrand Burgalat + Warum Joe + Le Réveil des tropiques + Palma Rosa + Guili Guili Goulag + Pierre & Bastien + Guerre froide + Oktober Lieber + Ricky Hollywood + Keruda Panter + Stratocastors + Biche... (fest. Restons sérieux) – Supersonic (gratuit) 12. Chelsea Wolfe + Emma Ruth Rundle – Trabendo 13. Ministry + Grave Pleasures – Elysées Montmartre 13. Petra Flurr – Le Klub 14. Papier Tigre + Pyjamarama + Puissant Blaster – Espace B 19>22. The KVB + Structure + First Hate + Giant Swan + Operant + Sneaks + Häxxan + Homoagent + Iron Sight + IV Horsemen + Maenad Veyl + RVG + Make-Overs + UVB 76 + Hand & Leg (Garage MU fest.) – La Station 20. Kangding Ray + Stanislav Tolkachev + Electric Rescue – Rex Club 21. Veil of Light – Supersonic (gratuit) 24. Dirty Fences – Supersonic (gratuit)
Août 20. Front Line Assembly + Die Krupps – La Machine 24. Die Antwood + Carpenter Brut + Dirty Projectors + Parcels... (fest. Rock-en-Seine) – Domaine de Saint-Cloud 26. Jessica 93 + Idles + The Black Angels + Bonobo + Justice... (fest. Rock-en-Seine) – Domaine de Saint-Cloud
Septembre 01. Lilthics – Espace B 01. Ariel Pink + Vox Low + Cut Worms + Volage + TH da Freak (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – La Machine 02/03. Molly Nilsson + Petit Fantôme + Dead Sea + Faux Real + Saint DX... (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – tba 04. Thee Oh Sees + Male Gaze + Prettiest Eyes (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – La Cigale 05. Feist – L'Olympia 07. Conflict + Humandogfood + Social Experiment – Le Gibus 14. Qual – Supersonic 20. The Brian Jonestown Massacre – La Cigale 21. Crisis + Plomb – Petit Bain 22. The Wedding Present – Point FMR 22. Atonalist feat. Gavin Friday + Machinalis Tarentulae + Arco Trauma – Petit Bain 22. Paula Temple + LSD + Tommy FourSeven... (Dream Nation fest.) – Docks de Paris (Aubervilliers) 23. Spiritualized – Cabaret sauvage 26. Sleaford Mods + Consumer Electronics – Le Trianon 27. Part Chimp – Espace B 29. Terry Riley & Gyan Riley – La Maroquinerie
Octobre 04. Oiseaux-Tempête, Mondkopf & G. W. Sok + Princess Thailand – Centre Barbara-FGO 04. Ballaké Sissoko & Vincent Segal – La Seine musicale (Boulogne-Billancourt) 12. Les Négresses vertes – Cabaret sauvage 12. Thorofon + Control + Te/DIS – Les Voûtes 20. Tallinn Chamber Orchestra : Fratres, Cantus in memoriam Benjamin Britten, Adam's Lament, Salve Regina et Te Deum d'Arvo Pärt – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 20. Les Tétines noires – Petit Bain 22. Dead Meadow – Petit Bain 24. Motorama – Petit Bain 26. Jon Hopkins – Trianon 27. Killing Joke – Cabaret sauvage
Novembre 01>03. Bon Iver + Fever Ray + Mac DeMarco + Blood Orange... (Pitchfork Music fest.) – Grande Halle de La Villette 02. Emma Ruth Rundle – Petit Bain 04. Peaches Christ Superstar – Cité de la musique|Philharmonie 05. Colin Stetson – Café de la danse 08. Cold Cave – Petit Bain 13. Hot Snakes – Point FMR 16. Parquet Courts – Elysées Montmartre 18. Ensemble Links : « Drumming » de Steve Reich – Cité de la musique|Philharmonie 21. The Breeders – Le Trianon 22. Scout Niblett – Petit Bain 23. Michael Nyman : "War Work: 8 Songs with Film" – Salle Pleyel 23. Ennio Morricone – Bercy Arena 27. Mudhoney – Trabendo 28. Adult – Petit Bain
Décembre 01. Deux boules vanille (fest. Marathon!) – La Gaîté lyrique 06. The KVB – Badaboum 09/10. Moriarty – Cité de la musique|Philharmonie 15. Gaspar Claus – Cité de la musique|Philharmonie 18. Drab Majesty – Point FMR
2019
Avril 14. Arnaud Rebotini joue la BO de "120 Battements par minute" – Cité de la musique|Philharmonie
Mai 17. Philip Glass : Études pour piano – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 18. Bruce Brubaker & Max Cooper : Glasstronica – Cité de la musique|Philharmonie
Juin 26. Magma – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie
en gras : les derniers ajouts / in bold: the last news
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Barbara La Marr (née Reatha Watson le 28 juillet 1896 à Yakima, État de Washington, et morte le 30 janvier 1926 à Altadena, Californie) est une actrice, danseuse, poète et scénariste américaine.
Elle tient ses premiers rôles sur les planches à huit ans, puis danse en duo avec Ben Deeley. Elle débute au cinéma comme auteur, en 1920, avec le scénario autobiographique Flame of Youth. Douglas Fairbanks, sacré « roi de Hollywood », lui donne un rôle secondaire dans The Nut, puis lui offre celui de Milady dans Les Trois Mousquetaires, film réalisé par Fred Niblo. Sa beauté remarquable la dispose aux rôles exotiques et aventuriers des superproductions de la MGM, dont le patron, Louis B. Mayer, est probablement amoureux d'elle.
Barbara La Marr, opposée à la virginale Lillian Gish, joue dans Le Prisonnier de Zenda de Rex Ingram, La Bouteille enchantée de Maurice Tourneur, The Eternal City de George Fitzmaurice et The Girl from Montmartre d'Alfred E. Green.
Durant le tournage de ce dernier film, elle meurt à 29 ans « des suites d'une brutale cure d'amaigrissement compliquée par un état dépressif et éthylique » (selon Olivier Eyquem).
Mayer lui rendra hommage, plus de dix ans après, en attribuant à l'actrice autrichienne Edwige Kiesler le pseudonyme d'Hedy Lamarr quand d'autres sources indiquent une autre motivation sans lien avec Barbara La Marr précocement décédée.
Filmographie partielle
En tant qu'actrice
1920 : Le Séducteur (Harriet and the Piper) de Bertram Bracken : (créditée Barbara Deely) .... Tam O'Shanter Girl
1920 : Flame of Youth
1921 : The Nut : Claudine Dupree
1921 : Desperate Trails : Lady Lou
1922 : Les trois mousquetaires (The Three Musketeers) de Fred Niblo : Milady de Winter
1922 : Cinderella of the Hills : Kate Gradley
1922 : Arabian Love : Themar
1922 : Domestic Relations de Chester Withey : Mrs. Martin
1922 : Le Prisonnier de Zenda (The Prisoner of Zenda) de Rex Ingram : Antoinette de Mauban
1922 : Trifling Women : Jacqueline de Séverac/Zareda
1922 : Quincy Adams Sawyer : Lindy Putnam
1923 : L'Amour commande (The Hero) : Hester Lane
1923 : La Bouteille enchantée (The Brass Bottle) de Maurice Tourneur : La reine
1923 : Poor Men's Wives : Laura Bedford/Laura Maberne
1923 : Souls for Sale : Leva Lemaire
1923 : Strangers of the Night : Anna Valeska
1923 : La Petite Fée (St. Elmo) de Jerome Storm : Agnes Hunt
1923 : L'Eternel combat (The Eternal Struggle) : Camille Lenoir
1923 : The Eternal City : Donna Roma
1924 : Guerrita (Thy Name Is Woman) : Guerita
1924 : The Shooting of Dan McGrew : Lou Lorraine
1924 : La Phalène blanche (The White Moth) de Maurice Tourneur : Mona Reid/The White Moth
1924 : Sandra : Sandra Waring
1925 : The Heart of a Siren : Isabella Echevaria
1925 : The White Monkey : Fleur Forsyte
1926 : The Girl from Montmartre : Emilia Faneaux
En tant que Scénariste
1920 The Land of Jazz (comme Barbara La Marr Deely) (histoire)
1920 The Mother of His Children (comme Barbara La Marr Deely) (histoire)
1920 Rose of Nome (comme Barbara La Marr Deely)
1920 The Little Grey Mouse
1920 Flame of Youth
1924 La phalène blanche (The White Moth)
1924 My Husband's Wives
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Dec 23, 2020: Der Hühnerhaut-Chor nimmt Fahrt auf
Ich habe in meinem letzten Blog-Eintrag geschrieben, dass ich zum Punkt „A“ von meinen 5 Lebenszielen gemäss dem Buch „The Big 5“ noch schreiben werde und das wird eine grosse Freude sein:
A. Aufmerksamkeit erreichen mit einem Chor der Energie und Freude erzeugt.
oder auf Englisch
A Attaining credits for managing a choir that creates emotions
Früher hatte ich in der Schweiz das Ziel, dass ich einen Gospelchor gründe, der Hühnerhaut erzeugt, weil ich mich manchmal im Goschpälchor Wiedikä genervt habe, dass die Leute nicht einmal im Rhythmus klatschen konnten… ich stellte mir so die grossen Gospelchöre vor aus den USA. Ich hatte ja vor Jahren mal das grosse AHA Erlebnis, als anstatt Ray Charles ein Gospelkonzert am Montreux Jazz Festival war. Ray Charles war erkrankt und die Enttäuschung war gross. Aber die Nacht sollte sich fast als eine Erleuchtungserfahrung herausstellen. Wir waren alle bis spät in die Nacht hinein auf den Beinen und haben „Hallelujah“ und „praise the Lord“ geschrien. Fast ein Wunder, dass wir nicht auch noch auf die Bühne gingen um ein Testimonial abzulegen.
Freunde wiesen mich darauf hin: nur weil du Schwarze im Chor hast wird es noch nicht gut klingen – es können nämlich nicht alle Schwarzen singen… und damit haben sie natürlich auch recht. Und daraus ein Integrationsprojekt zu machen, das war mir dann auch irgendwie zu viel bzw. ich habe ja auch keine Chorleitungserfahrung und kann zu wenig gut dirigieren (habe ich mal einen Kurs dafür besucht: Respekt, das ist ein Wahnsinnsjob), einsingen etc. Dafür gab es ja dann auch andere Leute, wie z.B. Alexa Vogel aus Arbon oder ein Chor in St. Gallen, der das macht. Ich habe ja jetzt auch das Glück, dass ich in einem Frauenchor singen kann, der Hühnerhaut erzeugt: den sinGALLinas – wirklich eine unschlagbare Truppe.
Schon bald kam dann die Idee auf, das in Kenia umzusetzen. Ich wollte dafür auch eine Chorleiterausbildung machen, aber es war mir dann doch zu aufwändig und ich bin sicher, die Chorübungen aus der Schweiz funktionieren nicht unbedingt hier in Kenia. Die Stegreifausbildung kam dann wegen Corona nicht zustande und so bin ich dieses Mal nach Kenia gekommen ohne allzu grosse Erwartungen, dass dieses Ziel erfüllt werden könnte. Aber ich habe nicht mit meinem Peter gerechnet. Er hat wieder alle Hebel in Bewegung gesetzt und als ich hierher gekommen bin, waren schon 2 Ladies am üben und am Zusammenstellen eines Chors. Plötzlich hiess es, die Girls seien wieder hier, sie wären schon gestern hier gewesen für die erste Probe. Aha, gut dass ich das auch weiss, denn ich war gestern in Malindi und wusste nicht, dass es so schnell so konkret wird. Aber ein Pianoplayer war ja auch schon hier um zu üben. Allerdings fand er, dass das Keyboard, das ich aus der Schweiz mitgebracht habe nicht gerade der Hit sei. Das in der Kirche sei viel grösser und man könne dort die Stimmlage verändern. Dieses hier könne das nicht… Ich dachte mir so innerlich: Junge, dann geht mal schön in die Kirche und spiel dort weiter, du undankbarer Flegel… Aber gesagt habe ich: wow – that is great. Do you have a keyboard to practise? Die Antwort darauf war dann wie erwaret: no! Und somit musste dann halt auch dieses mikrige Keybördchen hinhalten.
In der ersten Probe kam der junge Herr dann auch mit 2 Stunden Verspätung, was aber nicht so schlimm war, da sowieso alle mit mindestens ½ Stunde Verspätung eintrafen… Ich wollte zuerst mal ein bisschen hören, was sie sich denn so von einem Chor vorstellen würden. Sie machten es mir ganz deutlich: sie wollen nicht einfach so dahinsingen sondern sich bald auch mit anderen Chören messen und an Competitions gehen. Wow, das hatte ich so nicht erwartet. Auf die Frage, wie oft sie proben möchten kam wie aus der Pistole geschossen: jeden Tag! Das musste ich dann schon ein bisschen relativieren, denn so wie es aussieht wird unsere Nählehrerin auch die Chorleiterin und somit bestimmt sie auch den Fahrplan und die Zeit wann die Proben beginnen können. Sobald die Schule wieder beginnt wird das auch der entscheidende Faktor sein. Die Frage, welchen Stil sie denn singen möchten war schon schwieriger für sie, denn sie kennen ja fast keine Stile. Also kam auch wieder aus der Pistole geschossen: Gospelmusic. Hier in Kenia gibt es viele Gospelsänger, die wirklich Berühmtheit erlangt haben und auch ganz schön Geld machen – das muss dann wohl auch das Vorbild sein. Und ein bischen „yoyo“ Musik – so habe ich es wenigstens verstanden. Auf die Nachfrage, was das sei meinten sie: Kirchenmusik halt… Ich wollte dann wissen, ob es auch Bands oder Stars gäbe, denen sie nacheifern. Ja ob es so etwas wie unsere Hitparade mit Michel Birri gäbe… aber sie schauten mich nur ganz erstaunt an. (das mit Michel Birri habe ich natürlich nicht gesagt..) Also hakte ich nach: kennt ihr z.B. Christina Aguilera oder Madonna oder so. Wieder grosses Staunen und ich musste mir selbst an den Kopf greifen: ohne Radio, ohne TV, ohne Internet – wie sollen sie da irgendwelche grossen Stars kennen? Ich war wieder mal in die grosse Muzungu-Unconscious Bias-Falle getrappt. Aber deshalb frage ich ja auch nach… um die Fehler nachher nicht zu machen und ihnen irgendwelche Songs vorzulegen, mit denen sie überhaupt nix anfangen können.
Wir einigen uns darauf, dass wir später 1x in der Woche proben werden und mit Gospelmusik beginnen werden. Weil Weihnachten aber grad vor der Türe steht suchen wir gemeinsam 3 Weihnachtslieder, die wir einstudieren möchten. Kommt her oh ihr Gläubigen, denn das kennen sie schon aus dem Kirchengesangbuch, dann We wish you a merry Christmas, denn davon gibt es auf Youtube eine coole Version mit teilweise Swahili Text und ich bringe dann noch das Silent Night mit ein, weil ich das in Leo Gschwends Ad hoc Chor auch schon auf Swahili gesungen habe in der Schweiz, als wir für Pro Ganze gesammelt haben. Für diese Weihnachtsmusik sind sie also bereit, jeden Tag um 14.00 Uhr nach Marere zu kommen. Also das heisst: die Bereitschaft ist da aber es sieht dann doch so aus, dass jeden Tag etwa 4-5 fehlen. Wegen Krankheiten, wegen Todesfällen, wegen anderen Engagements. Ich habe so das Gefühl, dass junge Mädchen und Frauen in der Familie als echte Arbeitstiere eingesetzt werden: um die Kinder zu hüten, um sauber zu machen, um zu kochen. Kein Wunder bei durchschnittlich 7 Kindern pro Familie… das müssen einfach die älteren sofort Aufgaben übernehmen.
Das nächste kleinere Problem ist, dass niemand Noten lesen kann. Also weder die Chorleiterin, noch der Pianoplayer noch irgendeine der Chorsängerinnen. Also dann machen wir es einfach so: wir werden die Musik vorspielen und sie singen dann einfach nach… bin gespannt wie das rauskommt. Als Abschluss der ersten Probe schlage ich vor, dass sie mal etwas singen, was sie schon können und sofort gibt es Bewegung. Es gib 2-3 Frauen, die gleich das Vorsingen übernehmen und die anderen stimmen in den Chorus ein. Ich selber kann auch nicht mehr sitzen bleiben und so singe ich einfach gleich mit und haben schon bei der ersten Probe einen Riesenspass. Bei der Frage, wie der Chor heissen soll heisst es schon wieder wie aus der Pistole geschossen: Barbara’s Chor. Aber das kommt für mich überhaupt nicht in Frage. Sie sollen sich nochmals überlegen, wie sie später heissen möchten – als Working title nehmen wir mal Marere Stars – klingt gar nicht so schlecht.
Hier geht es zum Video:
https://youtu.be/Mz5Bhu7gEjU
Als ich das dann einer Freundin erzähle und von ihr Tipps zum Einsingen kriege meint sie nur: aber gell du weisst schon, das Singen wegen Corona wirklich gefährlich ist und ja: ich weiss es aus der Schweiz. Ich werde jetzt aber auch ein bisschen unsicher, denn wenn jemand Corona haben sollte wäre es schon eine Katastrophe, wenn wir es so verbreiten würden. Andererseits hocken hier wirklich alle so nah aufeinander, einen Chor mit Corona-Abstand oder gar mit Maske, das wird nicht funktionieren… Wir thematisieren das aber bei der 2. Probe und sie finden: keinesfalls mit Maske – sie werden versuchen, Abstand zu halten – aber ich kann euch jetzt schon verraten: es wird beim Versuch bleiben…
In der zweiten Probe machen wir uns schon ans Come All ye faithful. Sie zeigen mir das im Kirchengesangsbuch, aber dort hat es gar keine Noten. Sie zeigen einfach: 325 und alle wissen, was sie singen müssen – verblüffend! Aber wir drucken ihnen auch den Text aus und wir gehen Strophe für Strophe durch: 3 mal singen und dann auswendig – es scheint zu funktionieren. Was noch eine Vollkatastrophe ist, das ist der Pianospieler. Er irritiert mich extrem, denn er spielt überhaupt nicht, was die Melodie ist. Aber die Mädels singen unbeirrt weiter und feilen dann an den Details. Die Chorleiterin hat eine ganz lustige Art zu dirigieren und wir brauchen alle eine Weile bis wir uns gewöhnt sind: 1,2,3,4 – go ist ihre Ansage und so kriegen wir also schon das erste Lied hin.
Lied Nr. 2
https://youtu.be/8rOPYjWyG80
Ich vergesse irgendwie die Hitze und habe eine pure Freude, dass sie so enthusiastisch sind. Sie sehen zwar nicht immer so aus, aber sie beteuern immer wieder, dass sie Spass haben. Und im schlimmsten Fall könnten wir auch A Cappella singen wenn der liebe Evans nicht noch ein bisschen mehr übt.
An der zweiten Probe kommt Silent Night dran. Das kennen sie zwar nicht aber es geht raz faz und der Song ist drin. Auch hier versuchen wir wieder sehr schnell auswendig zu singen und auch ein bisschen an der Betonung zu arbeiten, denn vor lauter Enthusiasmus singen sie so laut, dass er nichts mehr mit Silent Night zu tun hat. Ich spreche ihnen mit Händen und Füssen den Text und dessen Bedeutung vor und das gibt wieder ziemlich viel Gelächter über meine theatralischen Fähigkeiten.
In der nächsten Probe beginnen wir mit „We wish you a merry Christmas“. Die Herausforderung hier: ich verteile gleich Solo-Duette. Nicht unbedingt, weil ich sie nicht alleine singen lassen möchte, aber weil ich ziemlich sicher bin, dass die Eine oder Andere fehlen wird und dann mindestens 1 hier ist. Es gibt kein Murren, kein „oh nein das kann ich nicht“ sondern sie singen voll drauf los. Die einen schon brutal sicher, die anderen eher scheu und zurückhaltend und ein paar wieder so volle Pulle, dass es nicht nach Weihnachten klingt – oder halt nach sehr lauten… Hörbar sind auch die, die sich gewohnt sind, sonst Solo zu singen, so quasi die Vorsängerinnen der traditionellen Lieder. Sie improvisieren und singen was dazu – und ich finde das voll ok. Ich will ihnen nicht die europäische Art aufs Auge drücken. Vor lauter Konzentration mache ich selber mehrmals einen Fehler beim Solo mit Peris und wir Lachen wieder viel darüber…
Die Muzungu macht auch Fehler: https://youtu.be/qc2LYYOIAt8
Ach ja übrigens: falls Sängerinnen/Sänger, Chorleiterinnen/Chorleiter diesen Blog lesen: ich bin so froh um Einsingübungen und einfache Übungen, die man am Anfang machen kann. Ich kenne mich da einfach zu wenig aus. Und immer gerne ohne Noten!
Das nächste Mal sind wieder vier andere nicht hier dafür vier, die das letzte Mal nicht dabei waren. Die kriegen gleich deren Soli aufs Auge gedrückt und ich gebe allen ¼ Stunde Zeit um die Soli einzuüben und dann gilt es definitiv: Aufnahme. Peter muss als Filmer herhalten, was auch nicht gerade seine Stärke ist. Aber egal: ich will das als Weihnachtsvideo versenden und wie Peter immer zu mir sagt: you never give up!!!
Das Resultat konntet ihr auf den verschiedenen Sozialen Medien schon bewundern. Ich habe es mit InShot noch ein bisschen aufgepeppt und die Namen aller Sängerinnen und des Pianoman eingefügt. Ich finde, die haben das ganz gut gemacht! Selbst der Pianoman hat noch einen Zacken zugelegt und sich verbessert. Hauptsache ist die Freude am Erreichten.
https://youtu.be/ItuW5puPCZw
Sie dürfen sich das Video auf dem Beamer anschauen, was natürlich zu einem unglaublichen Gegacker und Gelächter führt – ich muss es zweimal zeigen, damit sie sehen können wer wo wie dreingeschaut hat. Es ist Lebensfreude pur.
Ach ja: als wir dann vom Auftrittsdatum sprechen (für mich war klar, dass wir das am 25. Dezember machen, dann wird hier so richtig gefeiert und jeder kriegt ein neues Kleidungsstück) fanden sie plötzlich alle: du wir haben da ein Problem, denn wir müssen ja alle zuhause helfen… Ja toll, das ist jetzt auch noch früh aufgetaucht, dieses Problem aber ihr wisst ja: in Kenia ist immer alles Hakuna Matata… und so verlegen wir es halt auf den 26. pünktlich um 14.00 (wir werden also etwa um 15.00 Uhr singen). Ich stelle ihnen auch ein kleines Präsent in Aussicht. Da es schon mal 14 Mädchen sind kaufe ich im Supermarkt auf meinem grossen Mombasa-Shopping-Trip 14 Fläschen Soda, 14 Guetzlipäckli und 14 Bücher, die sie für die Schule brauchen können. Ich packe alles sorgfältig in Geschenkpapier ein und lasse dazu Weihnachtsmusik laufen und siehe das: es kommt wirklich ein Weihnachtsfeeling auf.
Als dann auch noch die Weihnachtsdeko aufgehängt wird kann ich nur sagen: – it’s beginning to look a lot like Christmas!
Euch allen zuhause wünsche ich, dass die Chorbotschaft rüberkommt und dass ihr eine merry Christmas und ein happy New Year feiern könnt!
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Désamour et bonne fortune
(Nouvelle publiée par la revue “Le Nouveau Décaméron”)
Elle nous a laissés en plan. Brutalement, sournoisement. Sans un mot d’explication ou d’excuse. Elle avait réussi sa fuite, provoqué un effet de souffle ravageur. Bien joué !
J’en fus, à dire vrai, soufflé.
Elle avait des motifs à déclarer notre famille en cessation d’activités normales pour cause de faillite amoureuse... J’en partageais sans doute, de nombreux. Mais nous abandonner de cette manière, c’était violent, indigne, minable.
La passion et la tendresse avait déserté la grande maison que nous habitions tous les quatre depuis neuf ans, s’y étaient substituées une sorte de mélancolie, d’attachement faute de mieux et des habitudes. Je savais qu’il fallait en sortir. Mais j’étais velléitaire.
Il y eut des signes avant-coureurs qu’un mauvais coup se préparait. Elle faisait preuve de retenue dans ses propos à mon égard, me parlait moins, plus précautionneusement, s’efforçait de faire bonne figure, c’était nouveau. Parfois, venait me visiter, l’illusion fugace qu’elle réalisait que sans changement d’attitudes de notre part, nous nous saborderions avec certitude, mais avec probablement des regrets et de la peine à la clef.
Adepte du gradualisme, avec une tendance à l’indifférence clémente, je n’aimais pas les ruptures, n’agissais jamais à l’emporte-pièce. Et puis je croyais aux rebonds, les vrais.
J’allais changer. Je devais être plus "fort", plus... décidé, tranchant, sincère.
Elle avait fait ses emplettes sans vergogne, enlevé notre jeune fils, emporté trois ou quatre jolis meubles, des objets rares. Des tableaux m’appartenant en propre et même mes manuscrits inachevés rangés dans quatre cartons à bouteilles de vin (crut-elle, en dépit de la différence de poids, qu’ils en contenaient encore ? Mes projets de romans faisaient, heureusement tous, l’objet de sauvegardes électroniques). Elle avait raflé tous les tapis persans, les jolies vaisselles, l’équipement TV-Hi-Fi. tous mes disques qui n’étaient pas de Jazz. Et m’avait laissé ses nombreux livres à la con sur le "développement personnel" - elle croyait que c’était de la philosophie - au sujet desquels je me suis longtemps demandé s’ils lui avaient été profitables. Ce n’était ni un geste visant à m’aider dans ma nouvelle vie, ni de l’humour - elle n’en avait jamais manifesté aucun, ni ne l’avait bien compris sous ses différentes variantes -. Elle avait dû les oublier dans la précipitation mise à décamper. Elle m’avait dérobé sept ou huit mètres linéaires de livres de la NRF - Gallimard, tous imprimés entre 1920 et 1962, dont certains conservaient des pages non encore coupées. Des livres des auteurs chéris de mes années de lycée et de fac, découverts et achetés après vifs marchandages, sur les quais de Seine et au cœur du Quartier Latin, sous le règne aujourd’hui révolu des libraires et des bouquinistes, d’avant celui des clans de la fripe, de la godasse, des restaurants du monde, des bijouteries de pacotille et des coiffeurs sous franchise ; les vrais épiciers et les droguistes d’antan avaient plié bagages depuis des lustres.
La Mercedes bleu électrique était en révision chez son concessionnaire, elle n’avait pas pu fuir avec. La Vespa crème et son banc sophistiqué de musculation également. Elle n’avait pas si parfaitement choisi son moment ni embarqué Léa. Ma fille, pas la sienne. Quelle chance j’eus de la trouver à la maison, le soir en rentrant ! Elle ne m’évita pas la sensation extrêmement désagréable des effets du parfait enchaînement "uppercut à la mâchoire, direct à la tempe et crochet au foie", qui ne me laissa, étrangement, que faiblement groggy et larmoyant, mais Léa m’offrit ses bras, des mots et des silences réconfortants et un verre de vin blanc généreusement servi.
Tout n’était pas perdu.
Le lendemain, après avoir fait l’inventaire complet des soustractions matérielles infligées à mon confort et à mon patrimoine, je trouvai , dans le dressing camouflé par des valises vides m’appartenant, un gros carton, à vins aussi, bourré de billets de banque judicieusement rangés, qui, me doutais-je, devais provenir de ses trafics coutumiers en brocantes et que je conserverai avec la ferme intention de les dépenser sans jamais m’en vanter. Comment avait-elle pu l’oublier ? Sans doute la précipitation, puis sitôt la mémoire revenue, la difficulté de revenir et de reconnaître des turpitudes tombant sous le coup de la loi... délicat après une Blitzkrieg qui vit l’ennemie victorieuse prendre la fuite avec succès (!?). Avait-elle confondu avec mes manuscrits ? Et sous cette hypothèse, pourquoi les quatre colis ? Restait-il encore trois cartons de moyennes coupures ? S’ils existent, je les trouverais.
Je ne pus même pas puiser dans cette manne inattendue pour régler les honoraires de mon avocate. J’eus le tort de m’en offusquer quand celle-ci me déclara préférer un règlement par chèque, croyant qu’elle instruisait contre moi, un procès en argent sale quand il ne s’agissait que de respecter la réglementation en vigueur (qu’elle éprouvât des soupçons se comprenait, et encore, elle ne savait rien du filon sur lequel j’étais tombé).
Elle avait profité de ce que je travaillais dur à mon nouveau roman, attablé des heures durant, buvant lentement des express délicieux, dans une brasserie à la mode d’un quartier couru de la capitale, pour envahir avec des complices impudents et imbéciles, notre espace familial - qui n’avait connu, je m’empresse de le dire, que douceur, puis tiédeur et enfin froideur, et qu’aucune colère ni séances pugilistiques ne troublèrent - et faire sa razzia.
Elle emportait aussi ce qui ne voyait pas : des lambeaux de ma vie, de cœur, d’âme, de peau, de chair. Et me laissait, généreuse, toute l’administration du bordel ambiant (factures, relances, expertises, mises en vente, abonnements, crédits immobiliers, dettes courtes,...) et toutes ces heures dont je n’avais plus besoin pour dormir puisque dorénavant je ne dormirai plus (ou presque).
Le désamour n’est pas le contraire de l’amour qui serait indifférence, irritation, détestation, rejet, ne plus aimer... Je me le représente comme l’espace de temps qui commencerait à l’instant incertain où l’on s’aime moins et s’achèverait juste avant de ne plus s’aimer. Graphiquement : la descente sans charme d’une courbe après pic euphorisant. Topographiquement : le retour lent et pénible d’un "septième ciel". C’est l’amour en train de se fissurer en étoile, sûrement, ou dont les fils se défont progressivement, en route vers sa fin. Il est puissamment ancré dans l’amour dont il procède et auquel, encore, il ressemble. Je me le figure toujours amour, celui qui souffre de ne plus être à la hauteur de ce qu’il a été, de ce qu’il s’était imaginé qu’il serait et qui, par dépit, inconsciemment, subrepticement, tournerait vinaigre. Le désamour ne se ressent pas comme la fin d’une histoire - ce pour quoi, il y croit encore et en quoi il se méprend ou se fourvoie -, il est l’expérience d’un "chemin de croix" habitée par le dangereux désir que rien ne change (à défaut que tout revienne), la mort au bout. En attendant, il se vit comme un inassouvissement, un désordre douloureux, une colère rampante contre l’autre rendu responsable de ce qui dysfonctionne.
Puis elle se dissimula. Je n’eus enfin de ses nouvelles que par l’entremise de l’avocat bedonnant, barrésien plutôt que rabelaisien, obtus, brutal, bavard de la barbare Barbara (le prénom de celle qui me quitta donc, sèchement) qu’elle avait mandaté pour me demander le versement d’une pension alimentaire d’un montant exagérément faramineux, pour "l’entretien" de mon fils Raphaël que je n’avais pas l’intention d’abandonner (les deux...) à sa mère, le pauvre et que je n’avais pas pas revu pendant les six semaines qui suivirent son enlèvement et précédèrent ce maudit courrier si peu digne d’être recommandé. Quelle outrecuidance quand on sait, tandis qu’elle était mieux payée que moi et travaillait beaucoup moins, dans un bureau confortable (elle me l’avait dit) de cet étrange et secret ministère des affaires étrangères au sein duquel j’ignorais à quoi elle œuvrait. À propos, l’argent, j’espère qu’il ne vient pas de fonds secrets d’État, je ne veux pas de nouveaux ennuis et là, possiblement, de plus gros encore.
Elle pouvait partir. Ce n’était pas illégitime. Il fallait bien que quelqu’un prît un jour une initiative forte. Elle le fit la première. Mais fuir de la sorte, aussi malproprement, quel essaim de mouches l’avait-il donc piquée ?
Je ne me saoulais pas, j’ai l’alcool en horreur et ne le supporte pas - sauf à raison de deux verres de vin blanc en soirée, les samedis, dimanches et jours fériés - il fallait ajouter les jours de rupture amoureuse - (je possède une plutôt bonne cave, mes amis me le disent, Barbara ne connaît pas d’amateurs et il ne semble pas qu’elle en ait servi à ses hommes de main). Je n’ai jamais compris pourquoi au cinéma et en littérature, le dépit amoureux s’accompagne parfois de cuites carabinées qui ajoutent au désespoir, beaucoup d’inconfort. Je ne me pendis pas non plus (information superfétatoire sous cette formulation) comme j’en avais eu, sinon l’intention, au moins l’idée, et puis, Barbara pouvait revenir... Pour me dire, je ne sais pas, "excuse -moi !", par exemple. Et repartir fissa avant que je la flanque dehors avec véhémence.
Au cours de la procédure de séparation, elle connut de gros ennuis au sein son administration - une crise d’angoisse ayant eu pour effet la destruction partielle mais spectaculaire, du mobilier de son bureau et un début d’incendie dans ses dossiers urgents dont certains depuis fort longtemps -, qui lui valurent d’écoper de la part de son administration bonne fille, une obligation de se soumettre à des examens médicaux au cours desquels furent diagnostiqués des troubles de sa personnalité "ne mettant ni sa vie, ni celle des autres en danger (malgré un départ de feu !?)", "à surveiller (quand même !)" et à des soins. Elle fut interdite d’entrée dans tous les locaux d’archivages de l’Hôtel si particulier du Second Empire et du bord de Seine ainsi qu’ailleurs, dans ses moins fastes dépendances, et ne put, dorénavant, recevoir "d’autres personnalités étrangères qu’arctiques " (sic -!?). Autant dire que cette affaire jeta un froid dans les bureaux voisins et suscita de l’émoi au sein du milieu si spécial et feutré du syndicalisme discret, sinon secret et politico-mondain du quai d’Orsay. Barbara n’ayant pas que des amis dans ce cloaque chic, pseudo-aristocratique, ajouté au fait que rien n’y est plus grisant que le partage des secrets, l’information fuita.
Mon avocate m’avait dit avoir flairé que "quelque chose (qui) n’allait pas", et "qu’on n’inflige pas à un homme comme (moi), pareille et inutile punition". Disposant d’un vaste réseau de connaissances et d’accointances, elle entreprit d’enquêter sur Barbara. Il lui fallut peu de temps pour glaner les informations sensibles et très moches qui précèdent et cependant très utiles à notre demande reconventionnelle aux fins de gagner la deuxième manche.
D’abord, je fus heureux de ne pas être à l’origine de ses déboires de santé, on me rassura à ce sujet. Je compris, a posteriori, certains de ses comportements que je m’étais mal ou pas expliqués : dissimulation, mensonges, obstination, rigidité, volubilité soudaine, refus de la contradiction, hauts et bas, accès de "je sais tout"... j’en passe et en oublie.
Ensuite je jubilais d’avoir obtenu la garde de mon fils, le versement d’une pension alimentaire symbolique, le retour de mes livres qu’elle avait en partie abîmés. Nous revendîmes la maison et nous nous réinstallâmes - ma fille, mon fils et moi, sans elle - dans une jolie banlieue qui avait su rester verte, ce pour quoi elle était un peu chère. Mais l’affaire de ma nouvelle compagne marchait fort. C’est dingue le fric qu’elle brassait rien qu’avec les divorces et d’autres conflits familiaux. Elle cofinançait l’achat de la nouvelle demeure.
Elle s’appelle Zahra, est avocate, et m’a beaucoup aidé à me sortir du guêpier dans lequel Barbara m’avait flanqué.
Je n’étais pas au bout de mes surprises.
Une lettre anonyme suivie de la visite à notre domicile de deux hommes, jeunes, élancés, à la force légèrement dissimulée sous un très élégant et très cher costume gris (chacun le sien), nous apprirent, la première, que Zahra ne m’avait pas tout dit, la seconde, par les bouches des deux fonctionnaires gris, que les innombrables billets de banque avaient peu à voir avec les seules brocantes.
J’appris que les deux femmes s’étaient connues à la fac de droit à Nanterre. Qu’elles avaient été amies, s’étaient déchirées à propos d’un homme, avaient renoué, et que Zahra l’avait dressée contre moi pour lui faire du mal. Elle avait inventé des histoires d’infidélités, d’enfants cachés, de plagiats littéraires, d’addiction au poker, de participations à des nuits "Drag-queen" dont je me serais rendu coupable. C’était la première étape de la démolition entreprise. Heureusement que j’avais gardé pour moi l’information concernant le trésor en numéraire.
Barbara l’avait crue, elle avait fui en voulant me faire payer ma soi-disant dépravation. Et Zahra était tombée amoureuse de moi, bêtement. Et réciproquement tout semblablement stupidement.
Je compris alors pourquoi, bien que préparant l’entier dossier seule, elle se faisait représenter par une consœur devant le juge aux affaires matrimoniales et ne signait aucun document de procédure. Pas question de confrontations entre les deux seules véritables adversaires.
Quelle déveine ! J’aimais vraiment Zahra, ma vie avait changé. J’avais même l’impression qu’elle recommençait... Nous avions le projet d’un bébé que Léa nous proposait de prénommer Hana (c’était ainsi, Zahra ne voulait pas d’un fils).
Les "costumes gris" auto-présentés comme "fonctionnaires-enquêteurs d’État", carte bleue-blanc-rouge à l’appui, au look "agent secret" ou "agent spécial", voulaient savoir si lors des déménagements récents, de grandes quantités d’argent en espèces avait été trouvées et dans la négative si je connaissais par le menu tout ce qui était entreposé chez nous. Ils n’abordèrent étrangement pas, l’hypothèse positive. Ils n’étaient pas officiers de police judiciaire et ne pouvaient procéder à la moindre perquisition (une menace bidon en filigrane de leur courtoisie appuyée), mais je fus soulagé de savoir les cartons stockés, loin de là, chez mes vieux parents à Zonza où il m’étonnerait fort que quiconque, à ses risques et périls, vienne les chercher et encore moins, mettre la moindre main dessus.
Si je déteste qu’on me fasse violence, me démantibule, je n’aime pas non plus, qu’on se serve de moi, qu’on me mente, me manipule, me dissimule des projets me concernant, me bouscule, m’accule. Alors il me fallait envoyer Zahra au diable, commencer à être énergique et résolu.
Prudent, je n’étais pas, dans cette relation, sans protection. Elle non plus. Pour l’achat de la maison nous étions engagés à parts égales en capital comme en crédit. Nous revendîmes. Mes autres avoirs étaient à l’abri. Les siens également. j’espérais être devenu le plus roué des deux mais ce n’était pas gagné.
Il nous aurait été pénible de quitter la maison de Sceaux. Il me fallut, avec mon nouveau conseiller juridique, élaborer un stratagème pour la conserver. J’avais toujours un trésor en espèces, de quoi monter une combine gagnante entre vendeurs, acheteurs et intermédiaire. Il me paraissait, à raison, improbable que Zahra détînt un tel tas de... liquidités pour financer une opération louche.
Léa souvent, s’étrangle de rire en évoquant mon parcours amoureux. Son frère, lui, n’est vraiment pas disposé à plaisanter au sujet de mes mésaventures quand elles concernent simultanément sa mère de laquelle il reçoit, cinq ou six fois l’an, une carte postale (une vraie) des îles "paradisiaques" où elle s’adonne à la plongée et la pêche sous-marine. Elle a toujours aimé cela. Elle lui manque un peu. J’ignore si la réciproque est vraie. Peut-être à l’occasion d’une visite d’un galion coulé au XVIIIe siècle y trouvera-t-elle un coffre empli d’or qui la consolera de l’abandon des billets abandonnés ? Mais en a-t-elle vraiment besoin ? Son train de vie ne semble pas souffrir du manque d’argent. Cette femme au "développement personnel" inattendu, à bord de sa goélette ou au bord des piscines des villas qu’elle fréquente, me restera longtemps une énigme. Si les nouvelle qu’elle donne à Raphaël sont exactes.
C’est étrange, je ne croyais pas pouvoir, au sortir de semblables tribulations, redevenir serein et optimiste, et virer calculateur et cynique. La vie se charge de battre les cartes et nous nous adaptons ou nous mourons. Pas seulement symboliquement.
Mais bon, les enfants sont de bonne humeur, les beaux jours sont revenus. L’auto et le scooter pareillement. Si je revois Barbara, je lui rendrais son banc de musculation.
Nous n’avons pas quitté notre maison en bordure du parc de Sceaux.
Finalement, indifféremment au coup monté, c’est un grand bienfait que Barbara soit partie. Nous serions peut-être, à cette heure, en train de nous faire du mal. Au lieu de cela, dans notre immense jardin, avec des amis et des collaborateurs de ma maison d’édition, nous célébrons la vente du 50 000ème exemplaire de mon dernier roman et un nouveau tirage.
Une certaine routine peut maintenant, commencer à s’installer...
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/john-coltrane-blue-world-single/
John Coltrane : l'inédit "Blue World" à l'écoute
Le titre, enregistré par John Coltrane en 1964, devait faire parti de la bande-originale du film Le chat dans le sac
Le fameux label de John Coltrane, Impulse!/Ume, dévoilera le 27 septembre prochain un album d’inédits du musicien, intitulé Blue World – disponible en CD, vinyle et sur les plateformes de streaming. En attendant, le titre éponyme a été partagé, pour le plaisir de nos oreilles. Enregistrée en 1964 aux studios Van Gelder – entre deux chefs-d’œuvre de Coltrane, Crescent et A Love Supreme – et totalement inédite jusqu’à présent, cette session de 37 minutes devait entièrement accompagner les images du film Le chat dans le sac, du cinéaste québécois Gilles Groulx. Seulement 10 minutes de musique sont réellement apparues dans le film.
Comme le magnifique – mais déroutant – Both Directions at Once : The Lost Album, le disque de John Coltrane retrouvé et dévoilé au monde en 2018, Blue World met en vedette le saxophoniste qui dirige son quatuor « classique », c’est-à-dire le pianiste McCoy Tyner, le bassiste Jimmy Garrison et le batteur Elvin Jones.
Écoutez « Blue World » juste en-dessous :
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Se déroulant à Montréal en 64, Le chat dans le sac, influencé par la Nouvelle Vague, raconte la relation tumultueuse de deux amants. Dans les notes de production de Blue World, Ashley Kahn, célèbre spécialiste de jazz, raconte comment la musique de Coltrane s’est retrouvée dans le film, notamment grâce à une interview avec l’actrice Barbara Ulrich, qui joue le rôle principal dans le film et qui avait une relation avec le cinéaste.
« J’ai rencontré Gilles quand j’ai fait un test de projection pour Le chat et il s’est avéré que nous étions tous les deux fans de jazz », raconte-t-elle à Khan. « Quand nous avons emménagé ensemble, on s’est rendus compte que nous aimions les mêmes albums – le jazz était la sainteté pour Gilles et il avait tous les albums de Coltrane. Il était était pour lui un maître absolu. »
Groulx connaissait Jimmy Garrison grâce à un ami commun, le bassiste a ainsi transmis la demande du réalisateur à Coltrane, pour que sa musique apparaisse dans le film. Le saxophoniste a accepté, et Groulx a assisté à la session, qui a donc eu lieu dans le studio Rudy Van Gelder, à Englewood Cliffs.
La bande-originaire a fini par arriver à l’Office national du film du Canada, et Impulse ! l’a aussi reçue, l’année dernière. Tout comme Both Directions at Once, qui est sorti plus de cinquante ans après son enregistrement (1963), Blue World sortira cette année, 55 ans après la session et la sortie du film.
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Serena Williams pose nue et enceinte pour Annie Leibovitz !
C'est historique. Après Demi Moore , Claudia Schiffer, Christina Aguilera, Britney Spears, Mariah Carey ou encore Cindy Crawford et Natalie Portman , c'est au tour de Serena Williams de montrer son corps de femme enceinte au monde. La championne de tennis s'est montrée dans son plus simple appareil, pour la couverture du numéro du mois d'août de Vanity Fair. En face, et comme le veut la tradition au sein du magazine américain, c'est la photographe de légende, Annie Leibovitz qui était chargée de faire sortir le petit oiseau. Must read article. Link in bio Une publication partagée par Serena Williams (@serenawilliams) le27 Juin 2017 à 6h20 PDT Et le résultat est tout simplement merveilleux. On découvre la soeur de Venus Williams avec une main sur le sein, montrant son énorme baby bump de profil. Les cheveux au vent, la déesse regarde au loin, tandis qu'une simple chaîne dorée habille son bassin. Dans la suite du shooting, la star se montre envoûtante, coiffée d'une natte africaine, habillée de voilages. Toute la douceur dont un enfant a besoin pour grandir... @vanityfair texture #annielebowitz Must read article. Link in bio Une publication partagée par Serena Williams (@serenawilliams) le 27 Juin 2017 à 7h57 PDT Cette séance photo inédite est surtout l'occasion de se mettre à nu au sens figuré, pour la BFF de Beyoncé. Avant l'arrivée de sa petite fille , dont le papa n'est autre que le fondateur du site Reddit, Alexis Ohanian, la future maman raconte enfin comment elle... Retrouvez cet article sur Public
Photos : Jumanji 2 rendra bien hommage à Robin Williams. Découvrez comment
Photos : Halle Berry enceinte à 50 ans… Elle répond enfin !
Photos : Jazz enceinte : la starlette dévoile son baby bump !
Photos : Jazz enceinte de son premier enfant : le sexe du bébé dévoilé !
En toute Intimité : Jordan (Les Anges 9) : "Je préfère Milla pour une nuit, Barbara Lune pour la vie !"
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Jazz em Agosto fait vibrer Lisbonne avec John Zorn
Ville à la beauté escarpée, baignant dans une atmosphère languide, Lisbonne se prête particulièrement bien à la rêverie et à la flânerie. Cela se vérifie même en plein cœur de l’été, lorsque la fréquentation touristique atteint son pic, à condition d’éviter au maximum les lieux les plus visités… Hors du centre, dans la partie nord de la capitale portugaise, la Fondation Calouste Gulbenkian apparaît à cet égard comme une oasis idéale offrant aux visiteurs autant de verdure (un vaste parc, superbement aménagé) que de culture (expositions et concerts en particulier). Depuis 1984, la Fondation accueille chaque été le festival Jazz em Agosto, devenu l’un des rendez-vous majeurs du jazz en Europe.
Energie débordante
Cette année, pour la 35e édition, le festival a pris une orientation spéciale en proposant un programme entièrement dédié à un seul musicien : en l’occurrence John Zorn, activiste primordial de l’avant-garde new-yorkaise et expérimentateur émérite, ayant tâté de nombreux styles musicaux au gré de ses trépidantes tribulations. Il va avoir 65 ans le 2 septembre prochain mais ça ne se voit (ou s’entend) pas du tout : débordante, son énergie créatrice semble inépuisable. En témoigne notamment sa pléthorique discographie, régulièrement enrichie. Dernier album en date : In A Convex Mirror, paru en juin chez Tzadik, son propre label.
Dans la (dense) constellation musicale de Jazz em Agosto, John Zorn constitue une étoile centrale, comme l’explique très bien Rui Neves, directeur artistique du festival, dans un entretien publié sur le site de Jazz Magazine. Conçu par Neves en dialogue étroit avec Zorn, le programme a rassemblé autour du principal intéressé une myriade de musiciens, proches collaborateurs ou dignes continuateurs – l’ensemble invitant le public à prendre la (dé)mesure d’un univers musical protéiforme en perpétuelle expansion.
Répartis sur dix soirs, les concerts ont eu lieu dans le majestueux amphithéâtre en plein air, bordé par la végétation, ou dans les auditoriums intérieurs. Suite à la défection en dernière minute (pour raisons de santé) du batteur Milford Graves, le concert d’ouverture initialement prévu – un trio de choc réunissant John Zorn, Milford Graves et Thurston Moore – a fait place à un concert en formation élargie, auquel ont pris part Zorn, Moore et cinq autres musiciens : Mary Halvorson (guitare électrique), Matt Hollenberg (guitare électrique), Drew Gress (contrebasse), Greg Cohen (contrebasse) et Tomas Fujiwara (batterie).
Géométrie variable
Changeant de configuration d’un morceau à l’autre, principalement en trio ou quatuor, les sept acolytes d’un soir se réunissent à la fin du concert pour jouer tous ensemble le dernier morceau. Si ce principe de géométrie variable était a priori plutôt stimulant, le résultat manque d’une vraie effervescence, apparaissant souvent un peu sage, hormis le fulgurant et tempétueux premier morceau, brûlot free-rock allumé par le trio John Zorn, Thurston Moore et Tomas Fujiwara.
Mary Halvorson Quartet © Gulbenkian Música_Petra Cvelbar
Le deuxième soir, si la météo reste douce (la canicule s’abattra seulement quelques jours plus tard sur Lisbonne), la fièvre monte sensiblement du côté musical. Le mérite en revient tout d’abord au quatuor de Mary Halvorson. Après deux premiers morceaux sans grand relief, le quatuor, porté par le gracile jeu de guitare d’Halvorson, prend joliment son envol et enveloppe l’amphithéâtre d’un post-blues aérien aux subtiles et séduisantes ondulations.
Arrive ensuite sur scène un autre quatuor – et pas le moindre puisqu’il s’agit de Masada, l’un des groupes-phares de John Zorn et sans doute l’un des plus accessibles. S’inscrivant dans un projet plus large de réappropriation de la culture musicale juive, Masada se produit ici dans sa formation originelle, apparue en 1993 : John Zorn (saxophone alto), Joey Baron (batterie), Greg Cohen (contrebasse) et Dave Douglas (trompette). Sous l’impulsion en particulier d’un Joey Baron en grande forme, au jeu à la fois virevoltant et nuancé, le quatuor fait de belles étincelles et ravit le public lisboète avec un jazz à la fois lyrique et dynamique, dont la clarté mélodique accroit encore la force d’attraction.
Le troisième soir a pour pièce de choix The Hermetic Organ, un concert proposé par John Zorn (à l’orgue) et Ikue Mori (au laptop) dans le grand auditorium intérieur de la Fondation Gulbenkian. Hélas, en dépit d’un très beau dispositif scénique et d’une indéniable magnitude sonore, la musique jouée par le duo nous reste en effet tout du long hermétique… A l’évidence, arriver à suivre John Zorn dans chacune de ses expériences musicales constitue un vrai défi tant il explore tous azimuts.
The Hermetic Organ©Gulbenkian Música_Petra Cvelbar
Musiques hors normes
Réunis sur la même scène du grand auditorium intérieur, la chanteuse Barbara Hannigan et le pianiste Stephen Gosling ont présenté en première européenne Jumalattaret, un cycle de chansons dont la musique est composée par John Zorn et qui s’inspirent d’un classique de la littérature finlandaise. Flottant entre opéra contemporain et folklore lointain, ces chansons possèdent un charme étrange et insistant, auquel on peut ne pas succomber totalement mais auquel on ne peut pas rester indifférent.
Parmi les autres concerts vus, on retient encore celui de The Rite of Trio. Formé par André Bastos Sivla (guitare électrique), Filipe Louro (contrebasse) et Pedro Melo Alves (batterie), ce remarquable trio portugais - rejoint par une chanteuse sur le dernier morceau - concocte une musique aussi anguleuse qu’aventureuse, dans laquelle silence et latence jouent un rôle essentiel et confèrent un impact maximal aux déflagrations soniques.
The Rite of Trio © Gulbenkian Música_Petra Cvelbar
Offrant une approche différente de l’univers de John Zorn, plusieurs films ont également été projetés pendant le festival, à commencer par John Zorn 2016-2018 de Mathieu Amalric. Destiné à être diffusé uniquement dans le cadre de concerts ou de festivals, le film était présenté en première mondiale à Jazz em Agosto. Il se compose d’images et de sons captés par Mathieu Amalric au fil de l’incessant cheminement musical de John Zorn, les deux hommes cultivant une vive amitié depuis plusieurs années – amitié qui est à l’origine du film et le traverse, palpable, en filigrane.
Avec une caméra toujours attentive mais jamais intrusive, Amalric observe Zorn en train de faire ou d’écouter de la musique, une joie enfantine illuminant souvent son visage. On voit par exemple Zorn sur la scène ou dans les coulisses de la Philharmonie de Paris, dans les salles du Louvre (le temps d’un concert-promenade), en répétitions ou encore sur la route. Sans voix-off ni commentaires (seuls sont incrustés par moments des propos du musicien, éclairant sa démarche artistique), le film adopte une forme très légère et très libre, en parfaite adéquation avec son sujet.
Jazz em Agosto a eu lieu du 27 juillet au 5 août à Lisbonne.
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Replay Télévision Coupe du Monde 2018 VIDÉOS – Découvrez les hymnes qui animeront la compétition de football du 14 juin au 15 juillet prochain en Russie.
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Ils racontent leur chanson préférée de Johnny Hallyday s’est livrée longuement au magazine Elle, lors d’une interview parue aujourd’hui, jour de la messe anniversaire célébrée à la coiffure orange est décédé lundi 11 juin à Old Trafford. Commenter 228 ✚ Musique ne l'a toujours pas ! La biographie de Vianney Auteur, compositeur et interprète français, Vianney Bureau, dit Vianney, naît à Pau le 13 février 1991 France Crédit photo : NIVIERE/SIPA Accueil Son Actu Vianney dans l’actu Vianney fond en larmes lors de son concert en direct de l'AccorHotels Arena Vianney : qui est Catherine Robert, sa petite amie ? Quel programme regarder à la Madeleine en l’honneur du chanteur qui aurait eu 75 ans.
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Ne faites aucune prévision d’aucune… L'heure du Jazz Un inédit de Grant Green dans l'heure du jazz Un inédit de Grant Green enregistré en duo avec son compositeur Pete Yorn. Coupe du Monde de Football, le single est extrait de son prochain album prévu pour septembre 2018. Replay L'heure du Jazz L'Heure du Jazz du Dimanche 10 Juin Découvrez le programme de l'émission de dimanche avec Jean-Yves Chaperon.
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Replay Portrait Barbara Pravi, la chanteuse qui ne voulait pas être une lolita RENCONTRE – À 25 ans, Barbara Pravi est une femme qui ne fait pas dans la Madeleine et sifflets contre Laeticia, retour sur l’anniversaire de Johnny Hallyday le 15 juin 2018 Édition du 15 juin 2018 Édition du 15 juin ? CARTE INTERACTIVE – Les cinémas CGR vont proposer aux fans de célébrer l'anniversaire du chanteur disparu. La première heure de la musique 2016. 3 volumes 10€ tous les 100€ 15€ 12 neufs dès 17€24 5 occasions dès 14€51 Voir plus Ajouter au panier Souchon dans l’air Volumes 1 et 2 Edition Fourreau – CD album Christophe Maé Amir Florent Pagny Calogero Carla Bruni Vianney Céline Dion Mika Vanessa Paradis Variété française CD album.
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LÉGENDES DU JAZZ
JAKI BYARD, DE LA TRADITION À LA MODERNITÉ
‘’Jaki had all these toys and whistles and bells and things that he was playing from the piano, and also screaming and yelling from the piano in joy. I remember thinking, 'This guy's out of his mind.' After the set, I went up to him, introduced myself, and said that I would be studying with him. He said something to the effect of, 'get ready'.’’
- Jason Moran
Né le 15 juin 1922 à Worcester, au Massachusetts, John Arthur ‘’Jaki’’ Byard Jr. était le fils de John Byard Sr. et de Geraldine Garr. Byard est issu d’une famille de musiciens. Le père de Byard, qui était chauffeur de profession, avait joué de la trompette et du trombone dans des ensembles de corps et clairons au début du siècle. Au début des années 1920, John Byard Sr. avait aussi été membre du premier groupe de jazz professionnel de Worcester, le Mamie Moffit and Her Five Jazz Hounds. À la fin des années 1920, lorsque l’orchestre était passé sous la direction du batteur Boots Ward et avait changé de nom pour devenir les Nite Hawks, John Sr. en faisait toujours partie.
JEUNESSE ET ÉDUCATION
Né le 2 septembre 1897 à Truro, en Nouvelle-Écosse, John Byard Sr. était le fils de William H. Byard et de Jessie Martin. Il est mort à Oak Bluffs, au Massachusetts en 1968. Jaki expliquait: "My father played bass horn, trumpet. As a matter of fact, that's how I learned to play. He showed me how to finger the trumpet."
En 1921, John Sr. avait épousé Geraldine M. Garr. Né à Norwich, au Connecticut, en 1899, Geraldine était la fille de Craig Garr et de Malvina Hannibal, une pianiste qui jouait dans les cinémas lors de la projection de films muets. Dans sa notice biographique sur Byard, le New England Conservatory of Music écrivait: "As silent picture shows were replaced with the technological advances of the 'talkies,' or movies with their own sound, her job grew obsolete and she was able to bring the piano from the silent movie house to their home." Byard confirmait: "My grandmother used to play. She used to play for the movie houses. That's how we got the piano, because after the [silent] movie industry folded up, they gave her the piano. And my grandmother gave my mother the piano. They put the piano in my house and that's how I got started." C’est d’ailleurs sa grand-mère Malvina qui avait encouragé Jaki à faire une carrière musicale. La mère de Jaki, qui gagnait sa vie en travaillant dans une confiserie, a joué du piano à l’African Methodist Episcopalian Zion Church.
Jaki avait grandi à Worcester dans de quartier afro-américain de Laurel/Clayton. Plusieurs musiciens de jazz étaient originaires de Worcester, comme Wendell Culley, qui avait joué de la trompette dans les grands orchestres de Noble Sissle, Cab Calloway, Lionel Hampton et Count Basie. Culley était aussi l’auteur de plusieurs classiques du jazz comme ‘’Lil’ Darlin.’’ Culley avait une soeur, Zara, une actrice qui s’était fait connaître dans le rôle de la mère de George Jefferson dans le feuilleton du réseau CBS, The Jeffersons. Parmi les autres musiciens de jazz qui avaient connu Byard à Worcester, on relevait les noms d’Emil Haddad, Barbara Carroll, Don Asher, Don Fagerquist et Harry Sheppard. Tous ces musiciens avaient plus tard reconnu avoir été fortement influencés par Byard.
Jaki avait commencé à jouer du piano à l’âge de six ans. Après que son père lui ait fait cadeau de sa trompette, Jaki avait tenté d’imiter les meilleurs trompettistes de l’époque, comme Roy Eldridge et Walter Fuller. Jaki avait huit ans lorsqu’une professeure de piano nommée Grace Johnson avait commencé à lui donner des leçons.
La mère de Jaki avait aussi encouragé son intérêt pour la musique. Elle le laissait écouter du jazz à la radio et lui prêtait de l’argent pour qu’il puisse assister à des concerts de jazz lorsque des musiciens étaient de passage dans la région. Jaki avait un frère, William, et une soeur, Jesse.
Jaki était tellement passionné par le jazz qu’il se rendait souvent à pied jusqu’au lac Quinsigamond pour aller entendre les grands orchestres de Benny Goodman, Lucky Millinder, Fats Waller et Chick Webb. Il écoutait aussi énormément la radio. Des décennies plus tard, Byard avait expliqué: ‘’Those were the things that inspired me – I guess it stuck with me". Dans une autre entrevue, Byard avait précisé:
"My mother used to give me seventy-five cents to go see the bands that were playing at Quinsigamond Lake---ten cents for the streetcar each way, fifty cents to get into the dance, five cents for a coke. I would walk to the dance so that I could drink five cokes. I'd stand in front of the band all night and listen. Fats Waller, Lucky Millinder, Chick Webb with Ella Fitzgerald, the Benny Goodman Quartet with Teddy Wilson, Lionel Hampton, and Gene Krupa. That would be about 1936. And I was tuning in on the radio broadcasts of the big bands from hotels, 11:30 p.m. to 2:00 a.m. Ellington, Basie, Fatha Hines, Jimmie Lunceford, Benny Carter. Those were the things that inspired me.’’
À l’époque, les musiciens de jazz favoris de Byard étaient Earl Hines, Jimmie Lunceford et Count Basie. Byard avait ajouté:
"Of course there was Stan Kenton, Woody Herman and that crew. Teddy Wilson was a favorite too. He was with Benny Goodman. My father used to listen to him every night. He'd say, 'Come here and listen to this man. Do you know who he is?' 'Yeah, I know who he is.' 'Do you know what he is?' I'd say, 'What?' He'd say, 'He's us—he's a colored boy.' He didn't say ‘black’ then."
Après avoir fréquenté la Elizabeth Street School, Byard avait poursuivi ses études au Commerce High School. Byard n’avait jamais reçu de formation musicale proprement dite, même s’il avait étudié l’harmonie en 1941 au Commerce High School. Selon Robert Bliss, c’est à cette époque que Byard aurait décidé d’étudier non seulement l’harmonie et l’orchestration, mais d’apprendre à jouer de plusieurs instruments. Bliss expliquait:
"He figured this was the way to learn that range and color of the primary jazz instruments—trumpet, saxophone, and drums. He picked up other instruments along the way—the guitar, violin, vibes, and bass." En plus de jouer de plusieurs instruments de musique, Jaki excellait également au basketball.
Jaki a amorcé sa carrière professionnelle à l’âge de seize ans en jouant du piano dans les groupes de Doc Kendross et Freddy Bates. Comme Jaki l’avait expliqué dans une entrevue accordée au Worcester Magazine, "One of my first gigs was in Grafton with a guy named Doc Kentross (dentist). The day I made the gig I came running out of the high school and fell on my hand. I had to get six stitches and played that night."Les Nite Hawks de Freddy Bates se produisaient régulièrement au Nile Café sur Summer Street, un établissement qui se vantait d’être le premier club de jazz opéré par des Afro-Américains. Byard avait précisé: "There was a guy named Pete Price (pianist). I took his place. I was about 18 years old. We used to play up in Holyoke, Springfield … on the road."
UN LABORATOIRE: LE SAX-TRUM
Fondé en 1938 par Jes saxophonistes Howie Jefferson, Barney Price et d’autres musiciens de jazz de Worcester comme Jaki Byard, Dick Murray, Ralph Briscott, Ed Shamgochian et Harold Black, le Saxtrum Club est considéré comme un des premiers collectifs de jazz opéré par des musiciens de couleur aux États-Unis. Durant près d’une décennie, la coopérative avait accueilli de nombreuses jam sessions et était rapidement devenue le centre de ralliement de plusieurs artistes locaux, régionaux et nationaux.
Décrit par Rockie Blunt comme un petit club mal éclairé, le Saxtrum Club était situé à l’intersection des rues Glenn et Clayton. Le principal objectif de la fondation du club était de fournir un lieu aux musiciens de jazz pour tenir des jam sessions. Lors d’une entrevue accordée en 1998 au Worcester Magazine, Byard prétendait avoir créé ce nom en juxtaposant les premières lettres des instruments des deux principaux fondateurs du club, le saxophone et la trompette. Il précisait: "Yeah, that's my name. I named that club: Sax-trum. First, it was a small candy shop. Then we moved it to another place that was a soda shop—a big room. Saxtrum club, yeah! We used to jam."
Byard avait déclaré au sujet de Jefferson, qui était de huit ans son aîné: "Yeah, Howie Jefferson. He's sort of my mentor, you know. He's the one that brought me into this business. He's the one that got me to play trumpet with the Nite Hawks. Then the piano player quit, so they asked me to play because I used to tinkle around a bit. So I ended up playing piano."
Selon Rockie Blunt, d’autres musiciens de jazz originaires de Worcester comme Barbara Carroll, Don Asher, Emil Haddad et Don Fagerquist étaient des habitués du club. Parmi les autres musiciens locaux qui participaient aux jam sessions, on relevait les noms de Rockie Blunt, Tony Finelli, Rod Ford, Gretchen Morrow, Bill Toney, Franny O'Connor, Eddie Dolbare, "Miff" George, Kenny Proctor, Alice Price, Pete Price, Bobby Hold, Dave Robertson, Joe Ferrazano, Phil Scott, Murray Guralnick, Al Mercury, Hal Drellinger, Moe Batchelder, Bert Hardin, Morgan Sorrell, Dick Hill, Chet Lavallee et Don Fancy.
Selon Blunt, il s’agissait d’une des premières tentatives visant à éliminer les barrières raciales non écrites entre les musiciens de couleur et les musiciens blancs.
Plus la réputation du club augmentait, plus il commençait à attirer de gros noms. Parmi les ‘’grosses pointures’’ qui avaient participé aux jam sessions, on remarquait Gene Krupa, Cozy Cole, le percussionniste de l’orchestre de Cab Calloway, "Chu" Berry, le saxophoniste ténor de Calloway, Roy Eldridge, le trompettiste de l’orchestre de Gene Krupa, Charlie Ventura, les chefs d’orchestre Tommy Reynolds, Sam Donahue et Johnny ‘’Scats’’ Davis, sans parler des musiciens de Duke Ellington et de Count Basie. Blunt poursuivait:
"And the sessions lasted until dawn when the younger jazz musicians finally went home, cleaned up, ate and went off to school ... and the bi-timers collapsed into their hotel rooms to rest for the next day's three live shows. It was a time of truly almost perpetual music. The exhaustion factor never entered the picture. Musicians lived, ate, breathed and were almost totally consumed by their music."
Lorsqu’on lui parlait des jam sessions qui avaient lieu aux SaxTrum, Byard répondait: "Oh, yeah, practice—played, played and played. We got a hold of a piano and that was it. And we had a jukebox. We used to run rent-socials to pay rent. $3 admission. We had a drum set there."
Byard a aussi travaillé avec un groupe de pratique au Saxtrum, le Sal-Salah. Le nom du groupe était une contraction des noms des trompettistes Sal Siam et Bob Salah. Byard précisait:"I played piano with that band. It was pretty interesting, pretty interesting musical ventures, then." Parmi les autres membres du groupe, on retrouvait Dick Reed, Paul Gervais, John Milocz, Harold Black, Cal Gould, Paul Benson, Al Bond, la chanteuse Janet Athy et Murray Guralnick, un futur membre de l’orchestre de Gene Krupa. Selon la Prospect House, le groupe se serait également produit dans les salles de danse de Danny Dugan et Johnny Hines, dans la basse-ville de Worcester.
C’est d’ailleurs en travaillant avec Sal-Salah que Byard avait acquis la confiance qui lui avait permis de continuer à composer et d’écrire des arrangements. Il expliquait: "I remember doing Earl 'Fatha' Hines arrangement of 'You Can Depend on Me' and Jimmie Lunceford's 'Chopin's Prelude'''.
Selon Byard, la ville de Worcester offrait un environnement idéal aux amateurs de jazz. D’après Asher, le dimanche après-midi au Plymouth Theater, "you could see a movie, the Fats Waller sextet, and a stage show back by the Charlie Barnet or one of the Dorseys [Tommy and Jimmy]—for 50 cents."
Selon le saxophoniste Michael Marcus, qui avait joué avec Byard dans les dernières années de sa vie, même Cecil Taylor serait venu le voir à jouer à Worcester. Marcus expliquait: “Cecil’s father used to bring Cecil to hear Jaki when he was like 16 years old.” Marcus citait aussi une déclaration de Byard dans laquelle il se vantait d’avoir inventé le free jazz. Selon Marcus, Byard aurait affirmé: “Man Cecil Taylor, I invented that style of playing. I would play that style [James P. Johnson, Erroll Garner, Earl Hines] with my left hand and then I’d play Charles Ives and Stravinsky in my right. I was playing free like that 10 years before Cecil. I invented that style.”
Si Cecil Taylor avait été influencé par Byard, c’était surtout dans son utilisation de l’atonalité, car Taylor a joué très peu de swing et absolument aucun stride. Quoi qu’il en soit, les sympathies de Byard pour les oeuvres de Charles Ives et d’Igor Stravinsky lui avaient été d’une aide précieuse lorsqu’il s’était installé à New York et avait rejoint les rangs de l’avant-garde au début des années 1960.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
En 1941, dans l’espoir de faire avancer sa carrière, Jaki avait quitté Worcester pour aller s’installer à Boston. Devenu musicien à plein temps, Byard était maintenant prêt à élargir ses horizons au-delà des limites étroites de sa ville natale de Worcester. Comme l’écrivait Don Asher, "Jaki Byard had split for Boston and more challenging vistas – we had all known his talent was too large for Worcester; the only surprise was that he had stayed so long…"
Après l’attaque de Pearl Harbor de décembre 1941, Byard avait été mobilisé par l’armée. Après avoir rencontré des musiciens qui avaient également été mobilisés comme le batteur Kenny Clarke et le pianiste Ernie Washington, Byard avait décidé de se joindre au groupe de l’armée. Cependant, comme ce dernier avait déjà un pianiste, Byard avait dû se replier sur le trombone. C’est donc un peu par la force des choses que Byard avait commencé sa carrière de multi-instrumentiste.
Au cours de son séjour dans l’armée, Byard avait continué de suivre des cours de piano. Durant cette période, Byard avait été particulièrement influencé par le pianiste Ernie Washington, avec qui il partageait les mêmes barraquements. Byard avait effectué une partie de son service militaire en Floride, où il avait servi de mentor au jeune saxophoniste Cannonball Adderley et à son frère, le trompettiste Nat Adderley.
Après avoir été démobilisé en 1946, Byard était retourné à Boston, où il avait étudié la musique en autodidacte, en concentrant plus particulièrement sur le travail de ses deux pianistes favoris, Bud Powell et Erroll Garner. Après avoir joué durant deux ans avec le violoniste Ray Perry, Byard avait collaboré avec le violoniste et trompettiste Ray Nance, qui l’avait encouragé à apprendre le saxophone ténor. En 1947, Byard avait fait partie du groupe du saxophoniste alto Earl Bostic. Byard avait alors formé un groupe de bebop avec Joe Gordon et Sam Rivers.
La découverte du bebop avait été toute une révélation pour Byard. Il expliquait: “I remember being on a Bud Powell kick at about twenty five years old. That’s when I decided to get into music more and listen to everything. Bebop was an age of revelation. It made everyone want to study more.”
Après être parti en tournée durant un an, Byard avait travaillé durant un an avec le saxophoniste Charlie Mariano dans un groupe qui jouait près de Lynn, au Massachusetts. Byard avait enregistré un album avec le groupe en 1953. De 1952 à 1955, Byard avait aussi été membre du grand orchestre d’Herb Pomeroy comme saxophoniste ténor, avec qui il avait enregistré en 1957. Byard avait également commencé à composer et à écrire des arrangements pour le groupe. Au milieu des années 1950, Byard avait aussi joué comme pianiste solo à Boston. Très en demande comme musicien, Byard avait également commencé à enseigner, même s’il n’avait jamais eu de formation académique formelle lui-même.
Après quelques années, Byard avait recommencé à jouer du piano en solo. Il s’était installé à New York où il avait enregistré en décembre 1960 un premier album sous son nom intitulé ‘’Blues for Smoke.’’ L’album n’avait été publié aux États-Unis qu’en 1988.
De 1959 à 19620, Byard avait aussi joué avec le groupe de Maynard Ferguson. Même si Byard était un des musiciens et arrangeurs préférés de Ferguson, il s’était senti à l’étroit dans la formation, car ses tentatives d’expérimentation étaient souvent limitées par les goûts plutôt traditionnels des autres membres du groupe.
En 1960, Byard s’était joint au groupe de Charles Mingus. Mingus avait exercé une grande influence sur Byard, car il le poussait constamment à expérimenter de nouveaux rythmes et harmonies. Byard, qui avait enregistré plusieurs albums avec Mingus, était devenu un de ses pianistes les plus réguliers avec Don Pullen. Dans les notes de l’album de Mingus ‘’Portrait’’, Byard avait décrit sa première rencontre avec Mingus. Il écrivait:
‘’I first met Mingus in 1956 in the Athens of America — Boston. He was appearing at a joint on Commonwealth Avenue called Storyville. I was at the joint across the street. Its formal name was The Stables, but we used to call it the Jazz Workshop. Tuesdays and Thursdays, I played tenor sax with Herb Pomeroy’s big band; the other nights, I played intermission piano. Mingus and his sidemen would drop by frequently — to check us out, I guess. Since his group was called the “Jazz Workshop,” of course there had to be a few words with regard to who had a better right to use that title. The matter was usually discussed by Mingus and Varty Haratunian, who was sort of the coordinator of financial affairs at The Stables. Even during an argument, their conversations were conducted very intelligently: For example, Varty might explain that our group was actually the “Jass Workshop,” to which Mingus would respond “Yeah, take the ‘J’ off and that’s what you have for a workshop!”
Loin de s’intéresser uniquement au jazz, Byard avait continué d’étudier les oeuvres des compositeurs classiques au cours des années 1960, et plus particulièrement celles de Stravinsky et Chopin. Au cours de sa carrière, Byard s’était également intéressé aux oeuvres d’autres compositeurs classiques comme Debussy, Rachmaninoff et Bartok.
En 1960, Byard avait aussi collaboré à l’enregistrement du disque du multi-instrumentiste Eric Dolphy intitulé ‘’Outward Bound.’’ Byard avait écrit au sujet de Dolphy:
‘’What can I say about this gentleman? His mind, as you can hear, was very active, musically intelligent, innovative, and emphatically involved with precision and decision. Eric was not only multi-faceted in his musical approach, but was also a most introspective individual. His thoughts, harmonically and melodically, were always on top of the chord of the seventh, especially on alto. We had many conversations about this intriguing approach to improvisation. (I could go into the technical aspects of this subject, but this would probably involve writing a whole book!) Without doubt, we were always ready to go into space together — from my very first musical association with Eric, when I played piano on his first album, Outward Bound. Actually Eric was largely responsible for me becoming involved in the recording industry and joining the Mingus Dynasty.’’
C’est d’ailleurs Dolphy qui avait aidé Byard à signer un contrat avec les disques Prestige. Cettte collaboration avait donné lieu à la publication de l’album ‘’Here’s Jaki’’ en 1961. Plusieurs des albums enregistrés par Byard avec Prestige mettaient en vedette le contrebassiste Richard Davis et le batteur Alan Dawson. Le trio avait été décrit par le critique Gary Giddins comme "the most commanding rhythm section of the '60s, excepting the Hancock-Carter-Williams trio in Miles Davis's band", même s’il n’existait alors que sur disque.
Parmi les autres albums enregistrés par Byard à cette époque, on remarquait ‘’Jaki Byard With Strings !’’, un album en sextet qui mettait en vedette les compositions et les arrangements du pianiste. Les capacités novatrices de Byard étaient particulièrement évidentes sur la pièce "Cat's Cradle Conference Rag", dans laquelle les musiciens du groupe interprétaient cinq standards ‘’based on similar harmonies simultaneously". Un autre exemple de l’approche parfois inhabituelle de Byard face à la composition se retrouvait dans la pièce-titre de l’album ‘’Out Front !’’, qu’il avait écrite en pensant à la façon de jouer de son collègue pianiste Herbie Nichols. Même si la musique de Byard était très appréciée des critiques, cette popularité ne semble pas s’être reflétée sur les ventes de disques.
Parallèlement à sa carrière en tant que leader de ses propres formations, Byard avait également continué de collaborer avec d’autres musiciens. En 1963, Byard avait joué et enregistré avec le saxophoniste ténor Booker Ervin. Byard a aussi collaboré avec d’autres grands musiciens de jazz comme Don Ellis, Charlie Mariano et Booker Little. En 1965, Byard avait travaillé avec un autre collaborateur de Mingus, le multi-instrumentiste Rahsaan Roland Kirk. Byard avait également continué de collaborer avec Mingus, notamment lors de l’enregistrement des albums ‘’The Complete Town Hall Concert’’ (1962), ‘’Mingus, Mingus, Mingus’’ (1963) et ‘’The Black Saint and the Sinner Lady’’ (1963). Byard avait aussi fait une tournée en Europe avec Mingus en 1964. En 1970, Byard était d’ailleurs retourné jouer avec Mingus, notamment dans le cadre d’une autre tournée en Europe. Faisant le bilan de sa collaboration avec Mingus, Byard écrivait:
‘’My entire association with Charles Mingus was an honor and a treat — including all the moods, temperaments, personality clashes, cooperation, and feelings of accomplishment and self-gratification. I can’t find any superlatives strong enough to define what those years meant to me. I left Mingus in 1968 primarily because of domestic obligations, and also because I felt an urge to pursue in my own ways some obligatory missionary work in the growing jazz community. But I continued to appear with him, off and on, until 1976.’’
Lors d’un séjour en Europe en 1970, Byard s’était joint aux Jazz Messengers d’Art Blakey dans le cadre d’une série de concerts sur le continent. Deux ans plus tard, Byard avait fait partie d’un petit groupe dirigé par le batteur Elvin Jones. De 1966 à 1969, Byard avait aussi enregistré trois albums avec le saxophoniste Eric Kloss.
Après avoir remporté en 1966 le prix du magazine Down Beat décerné au musicien le plus prometteur, Byard s’était joint en 1969 au New England Conservatory à l’invitation de son président, le chef d’orchestre et historien Gunther Schuller, qui l’avait chargé de prendre la direction des études de jazz, qui deviendrait plus tard l’Afro-American Music and Jazz Studies Department. Byard avait continué d’enseigner au Conservatoire jusqu’en 1977. Byard donnait aussi des cours et des lectures dans d’autres écoles et universités, comme la Manhattan School of Music (1989-1999), la New School for Social Research de New York, le Bennington College, la Hartford School of Music, le Brooklyn Conservatory, l’Université du Massachusetts, l’Université Harvard (où il fit aussi des lectures durant trois ans), l’Université de Pittsburgh, l’Université du Maryland, la Hartt School of Music (à partir de 1975), la New School for Jazz and Contemporary Music et le Bismark Jr. College. Byard donnait également des cours privés.
DERNIÈRES ANNÉES
Lorsque Duke Ellington était tombé malade en 1974, son fils Mercer avait demandé à Byard de prendre sa place au sein de l’orchestre. Byard avait d’ailleurs reçu le Duke Ellington Fellowship Award de l’Université Harvard en 1973. La Duke Ellington Society lui avait aussi décerné un prix pour la qualité de ses performances.
Au milieu des années 1970, Byard avait décidé de former un big band parmi ses étudiants. Surnommé les Apollo Stompers, l’orchestre se produisait au Ali’s Alley, un club de la basse-ville de New York, lorsqu’il avait été élu meilleur groupe résident de la ville.
À un certain moment, Byard avait créé deux groupes parmi ses étudiants du New England Conservatory of Music, chacun des groupes devant prendre place sur des côtés opposés de la scène. Lors d’une entrevue accordée à Royal Stokes, Byard avait expliqué en plaisantant: "I called it the Stereophonic Ensemble, and the effect was very interesting because I could bring that band down and this band up and you could hear the difference---just like listening to a stereophonic performance. That was one of my dreams." Par la suite, Byard avait décidé de créer un autre big band avec des musiciens qu’il connaissait à New York.
Reconnu pour ses connaissances de l’histoire du piano jazz, Byard avait formé plusieurs jeunes pianistes prometteurs comme Jason Moran, Larry Goldings, D.D. Jackson, Hal Galper, Bruce Barth, Myra Melford, Alan Pasqua, Ted Rosenthal, Joel Weiskopf et Steve Wilson. Byard a aussi influencé plusieurs non-pianistes, comme les saxophonistes Jamie Baum, Sue Terry, Marty Ehrlich, Ricky Ford et Michael Moore.
Moran s’était inscrit à la Manhattan School of Music expressément pour étudier avec Byard. Moran, qui avait succédé au pianiste Billy Taylor comme directeur du département du jazz du Kennedy Center de Washington, D.C., raconte comment il avait rencontré pour la première fois Byard lors d’une performance des Apollo Stompers:
‘’Jaki had all these toys and whistles and bells and things that he was playing from the piano, and also screaming and yelling from the piano in joy. I remember thinking, 'This guy's out of his mind.' After the set, I went up to him, introduced myself, and said that I would be studying with him. He said something to the effect of, 'get ready'.’’
Moran avait étudié avec Byard durant quatre ans. Moran a toujours été reconnaissant envers Byard pour l’avoir aidé à développé ses habilités, sa connaissance de l’histoire du jazz, ainsi que son désir d’expérimenter différents styles musicaux. Il expliquait:
“Jaki Byard seemed to represent everything-- all tradition, all modernism, all conceptual ideas-- and also have the facility to apply all of it without it ever feeling odd. He kind of taught me in that way: He taught me tradition and history without wagging his finger in my face.”
Sans Byard, Moran n’aurait probablement jamais enregistré son album de 2014 intitulé "All Rise: A Joyful Elegy", un disque louangé par la critique sur lequel il interprète des versions actualisées des classiques de Fats Waller.
Un autre étudiant, Fred Hersch, avait décrit Byard comme un enseignant à la fois organisé et chaotique: s’il faisait durement travailler ses étudiants, Byard avait souvent un comportement assez excentrique et oubliait même parfois qu’il devait se présenter à ses cours. Hersch, qui a été mis en candidature à douze reprises pour un prix Grammy, avait ajouté:
‘’He could play like Fats Waller or Bud Powell and demonstrate the mechanics of each technique. He had a profound and detailed understanding of why each pianist sounded the way he did—to this day I'm not sure where he got such vast knowledge. For that ability alone he was ideally suited to teaching. He was also funny as hell and great company. He taught from the deep well of experience he had accumulated over many years as a professional musician—he had a lot to teach . . .
I learned a lot from Jaki simply being in his presence. As a musician and as a person his spirit was fearless—he didn't let stylistic constrictions get in his way of playing whatever he felt—and he was not the least bit ostentatious. He had an unmanicured view of jazz and life in general [...].
In the course of a lesson with me, he might play in half a dozen styles. But no matter what tune he played or what style he played in, the music was definitely his. Jaki had his own approach to line, to rhythm, to color, and to touch. I learned quite a lot from watching him over the keyboard, playing piano duets with him, and just simply listening to him . . . what I took away from Jaki was what I learned being next to him while he played, watching him use the whole instrument, top to bottom, style by style, in a way that always had his own musical signature.’’
Le compositeur classique Bruce Wolosoff, qui a suivi les cours de Byard au New England Conservatory of Music, le considérait également comme un de ses plus importantes influences. Le pianiste et auteur-compositeur Grayson Hugh a aussi étudié avec Byard au début des années 1970 et lui avait toujours été reconnaissant d’e l’avoir aidé à développer ses capacités harmoniques.
Un autre étudiant, Marty Ehrlich, avait un jour écrit au sujet de Byard: ‘’The man was touched by genius. Musicians all knew it. He was not cut out to conquer the world. We are all the beneficiaries of his generosity and brilliance.”
Dans les années 1980, le piano était toujours le principal instrument de Byard, même s’il continuait de jouer du saxophone alto et ténor à l’occasion. Même s’il donnait toujours des cours de contrebasse, de batterie, de guitare, de trombone et de trompette, il avait cessé d’en jouer professionnellement. À la même époque, on voyait souvent Byard se produire à New York, que ce soit en solo, en duo ou en trio. En 1988, Byard avait aussi collaboré avec le Mingus Big Band, un groupe qui avait été mis sur pied par la veuve de Mingus après la mort du compositeur en 1979.
De 1989 à 1991, Byard avait joué et enregistré avec un de ses anciens étudiants, Ricky Ford. Il avait aussi continué de se produire sur scène et d’enseigner durant les années 1990. À la fin de sa vie, Byard s’était particulièrement concentré sur l’interprétation de standards.
Byard avait toujours été un musicien très créatif. Comme l’écrivait en 1983 le magazine People, "As a solo pianist, Byard mixes his styles liberally, not only from song to song but often within songs." Trois ans plus tard, lors de la parution de l’album ‘’Rhythm is Our Business’’ que Byard avait enregistré avec Jordan Sandke, le même magazine avait commenté: "Crossing generational and stylistic lines with gleeful disregard, this album is an engaging bit of chamber jazz. The group wanders happily from New Orleans style to swing to bop."
Influencé par plusieurs styles musicaux, Byard avait toujours eu des goûts très éclectiques. Interrogé par Len Lyons dans le cadre de son ouvrage ‘’The Great Jazz Pianists’’ publié en 1983, Byard avait expliqué: ‘’I go from Bach, to outside, back to inside, and all over the place. I analyzed Chopin, Beethoven, Ravel, Stravinsky, and piano rolls.” Même si Byard ne détestait pas le free jazz, il était profondément enraciné dans la tradition. Comme l’écrivait Lyons, “More than any other pianist. Byard alludes explicitly to the jazz piano tradition in his playing.”
Le 11 février 1999, Jaki Byard a été retrouvé mort dans ses circonstances mystérieuses à sa résidence de Hollis, dans le Queens. On lui avait tiré une balle dans la tête. Même si les filles de Byard se trouvaient dans la maison au moment du meurtre, elles ne s’étaient aperçues de rien. La police n’avait constaté aucun signe d’infraction, qu’il s’agisse de vandalisme, de vol ou de la moindre bagarre. Byard avait vu sa famille pour la dernière fois à 18 heures. Il avait été assassiné vers 22h. L’arme du crime n’a jamais été retrouvée.
Le mystère de l’assassinat de Byard n’a jamais été résolu. L’épouse de Byard, Louise M. Caruso, étant décédée en 1994, il laissait dans le deuil ses deux filles Denise et Diane, et son fils Gerald, ainsi que quatre petits-fils et six arrière-petits-fils.
Après la mort de Byard, un de ses anciens étudiants, la flûtiste de jazz Jamie Baum, avait formé un groupe en son honneur composé principalement de musiciens qu’il avait formés. Baptisé The Jaki Byard Project ou ‘’Yard Byard’’ en référence à la composition de Charlie Parker, le groupe était composé notamment de Baum, d’Adam Kolker, de Jerome Harris, de George Schuller et d’Ugonna Okegwo. L’orchestre interprétait des pièces que Byard avait composé lors de sa collaboration avec Baum, mais qu’il n’avait jamais interprétées lui-même.
Byard avait exercé une énorme influence sur le monde du jazz. Multi-instrumentiste, il excellait non seulement au piano, mais aussi à la trompette, au trombone, à la contrebasse, au vibraphone, à la batterie et aux saxophones alto et ténor. Reconnu pour un style éclectique qui amalgamait des styles aussi différents que le ragtime, le stride et le free jazz, Byard était aussi compositeur et arrangeur. Le critique Gary Giddins décrivait ainsi le style de jeu de Byard:
"His tone [...] is unfailingly bright. His middle-register improvisations are evenly articulated with a strong touch and rhythmic elan [... he] likes ringing tremolos and portentous fifths [... and] barely articulated keyboard washes that float beyond the harmonic bounds but are ultimately anchored by the blues".
Dans les notes de pochette de la compilation de Booker Ervin ‘’The Freedom and Space Sessions’ (1979), le critique Stanley Crouch écrivait au sujet de Byard:
“He amalgamated the past with the most adventurous new harmonies and rhythms, evolving a style that always offered the possibilities of numerous improvisational perspectives. His playing rumbles and waddles, often summoning the dark tremolos of the church, the spunk and kick of stride piano, and the nearly seamless blisters of sound in Tatum and Powell. And all of this periodically careens into new musical worlds where some of Europe’s harsher harmonic responses to modern life are given a lilt even as they curse the age.”
Le saxophoniste Jed Levy avait également été très impressionné par Byard. Il affirmait: “I’ve been fortunate to play with many great musicians, but there are two people who I wouldn’t hesitate to use the word ‘genius,’ and Jaki Byard was one of those people – it goes beyond his piano playing, his writing…he looked at nature and made music out of it.”
Byard jouait une grande variété de styles, les amalgamant souvent dans une même performance, ce qui donnait souvent des effets assez comiques, et voire même surréalistes. Pianiste polyvalent, Byard était aussi à l’aise avec le répertoire d’Art Tatum qu’avec celui de Fats Waller, de Thelonious Monk ou de ce Cecil Taylor. Lorsqu’on le questionnait sur l’humour qu’il insérait dans ses performances, Byard expliquait que cela ne signifiait pas que sa musique n’était pas sérieuse: "I might do it with humor, but it's still serious because I mean what I'm doing".
Après avoir décrit la musique de Byard comme étant en avance sur son temps, le critique Dan Lander avait ajouté qu’il avait même influencé les pianistes du 21e siècle: ‘’Byard's grasp and integration of historical forms, his ability to embrace tradition and risk taking, was visionary, impacting on a new generation of jazz musicians who understood the history of jazz as a material to build on and work with, at the service of creating something new, rather than as an unmovable weight, fixing them to the past.’’ Quant au jeu de Byard au saxophone ténor, il était influencé par celui de Lester Young et de Ben Webster.
L’une des plus impressionnantes compositions de Byard était la pièce ‘’European Episode’’, dont il avait enregistré des extraits sur son premier album comme leader en 1960. Byard avait de nouveau enregistré la pièce en 1964 sur l’album ‘’Out Front !’’, avec le saxophoniste Booker Ervin et le trompettiste Richard Williams. Il s’agissait d’un ballet en six parties qui avait été inspiré par un séjour en Europe de Byard, notamment à Bruxelles, Paris et Milan.
Travailleur infatigable, Byard avait toujours cherché à s’améliorer. Il avait toujours continué d’apprendre d’étudier, même en poursuivant sa carrière de professeur. En 1995, le maire de New York, Rudolph Giuliani, lui avait remis un prix à l’occasion du 100e anniversaire de la Harlem Week, pour son travail avec les Apollo Stompers.
Lors de sa carrière d’une durée de soixante ans, Byard a enregistré au moins trente-cinq albums comme leader, et plus de cinquante comme accompagnateur.
En 1980, Byard avait été l’objet d’un court documentaire intitulé ‘’Anything for jazz’’, dans lequel on le voyait jouer et enseigner ainsi que partager des moments d’intimité avec les membres de sa famille.
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Une pensée pour ma maman en cette fête des mères à qui je dédie mon exposition
Je profite de cette fête des mamans pour avoir un moment de recueillement, pour ma mère, professeure de sciences, qui nous a quittés alors que je n'avais que 24 ans, elle n'en avait elle-même que 52. C'est terriblement injuste de partir si jeune. Comme je le faisais remarquer un jour : ce sont toujours les meilleurs qui partent en premier, et ce n'est pas qu'une banalité. Les généreux, les ouverts sur autrui, les sensibles, les fragiles, ceux qui ont une grandeur d'âme, une intelligence et une lucidité qui fait parfois souffrir sont moins armés que les égoïstes, les conventionnel-(les) qui suivent le troupeau, les gens méchants, les superficiel-(les).... Ma mère avait toutes ces qualités que j'ai cité. Elle a consacré toute son existence à sa vie familiale, particulièrement à ses enfants, un mérite d'autant plus grand qu'elle a mené tout cela de front toute seule et a consacré ses loisirs et ses centres d'intérêt à la recherche scientifique. Elle n'était pas forcement très douée pour les relation humaines superficielles de façade et le paraître, mais elle savait plus que tout au monde nous parler des étoiles dans le ciel, de la lune et de la voute céleste qui la faisait autant rêver que la poésie, nous apprendre le nom des roches, nous faire partager sa passion pour Léo Ferré, Barbara, Johan Baez, Erick Satie, le jazz manouche et pour les peintres abstraits y compris les plus hermétiques. Elle était aussi une grande intellectuelle avec beaucoup de sensibilité, ce qui est assez rare. Même si elle été diffamée par des gens malveillants et envieux, c'est un peu comme si je rétablissais la vérité en écrivant sur elle aujourd'hui. Toute ma culture et les aspects positifs de ma personnalité c'est à elle que je le dois. Pour ma mère, c'était la sincérité, une honnêteté inexorable vis-à-vis des autres et d'elle même, qui la guidait. Tout ce qu'elle avait, elle ne devait qu'à elle-même, je n'ai pas rencontré depuis ma mère de femmes qui était capables d'une telle autonomie et qui avaient le quart de ses qualités. Je publie quelques photos d'elle, pour qu'on n'oublie pas quelle femme superbe elle était aussi, avec son regard profond exprimant toute sa grandeur âme et son intelligence, qui était tantôt un regard perçant, plein de joie et de malice, et qui, tantôt, révélait une sorte de candeur de ceux qui ont gardé leur âme d'enfant et leurs rêves. Ma mère a un lien avec l'exposition que je présente aujourd'hui au parc Théodore Monod pour Plumes et Pinceaux. Ma mère était une femme d'exception. Il y a quelques photos aussi de son mariage avec mon père et je n'exagère pas en affirmant que c'était le plus beau jour de la vie de mon paternel ( c'est le seul mariage qu'il fait digne de ce nom qui a été si beau et si sincère, à la fois moderne, traditionnel et familial, et dont il peut être fier). Même si la vie a pris des chemins différents, ses démons n'étaient pas encore assouvis. Il avait un profond respect pour ma mère, pour ses qualités d'âme, de coeur et son intelligence et leurs interêts culturel et intellectuels communs a profondemment soudé leur vie commune. Même si sa vie vers laquelle il s'est dirigé ensuite était aux antipodes de cette richesse de l'esprit qu'il affectionnait pourtant. Il n'a d'ailleurs jamais trouvé mieux depuis. Vie d’Ailes.
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Des concerts à Paris et autour Juin 13. David Fenech – Chair de poule 13. L7 – La Cigale 13. Plomb + Neue Kinder Von Damals + Degat Deso – La Pointe Lafayette 13. Colgeist + Materjal – Lavoir Moderne Parisien 13. Marietta + Canari – Mains d'oeuvre (Saint-Ouen) 13. Piotr Kurek + DSR Lines + Claire Serres – La Marbrerie (Montreuil) 14. Hazel Atlas (Enablers) & Sylvia Hansel – Chair de poule (gratuit) 14. Ty Segall & The Freedom Band + Mike Donovan – Bataclan 14. Zombie Zombie – Forum des images 14. Kasper Toeplitz : musique pour "Evaporé" de Myriam Gourfink – théâtre de l'Aquarium 14. Troum + Flint Glass + Maninkari – Instants chavirés (Montreuil) 15. Bernard Grancher + Infecticide + Les Trucs – Centre Barbara-FGO 15. Varsovie + Carpet Burns + Marécage – Supersonic (gratuit avant 23h) 15. Tapan + Kris Baha + Philip Berg + Pepe Del Noche + I-F + Identified Patient b2b Job Sifre + Klankman + Mark Knekelhuis + Beige + Theorama + Belec + Chris Marechal (fest. Positive Education) – La Station 15. Gâtechien + Jordan + Merakhaazan – Olympic café 15. Belly Button + Avale + Thharm – Espace B 15. Anne-James Chaton & Andy Moor : "Heretics" + Midget – Instants chavirés (Montreuil) 15. Blawan + Laval (Electric Rescue & Kmyle) – Rex Club 15. Peine perdue – Le Klub 15/16. Ryoji Ikeda : "Datamatics" – Centre Pompidou ||COMPLET|| 16. Vitalic (fest. Bains numériques) – Lac d'Enghien-lès-Bains (gratuit) 16. Vladimir Ivkovic + Die Wilde Jagd + Sacha Mambo + Abschaum + PAM + Bufiman + Krikor + Zozo + Merel + Jacques Satre + Marcorosso + Emilio + Helione + Dress Rehearsals (fest. Positive Education) – La Station 16. Deeat Palace + Minute de S + Pierre Pierre Pierre – La Pointe Lafayette 16. Jérôme Noetinger : « Noetinger » de Stefano Canapa + Michalis Moschoutis : « Parallaxe » du collectif Nominoë + BJ Nilsen : « Yujiapu » de Karl Lemieux (Scratch Expanded) – Les Voûtes 16. Carl Craig + Moodyman + Octave One + Omar S + Stacey Pullen + Kyle Hall + Bambounou + Waajeed + Idriss D – Docks Pullman (Saint-Denis) 16. C_C + Fuckstep + Joliète Féroce + Le bruit vient de la cuisine – Le Générateur (Gentilly) 16. Ryoji Ikeda : "Formula" – Centre Pompidou ||COMPLET|| 16. Ryoji Ikeda : "c4i" – Centre Pompidou ||COMPLET|| 16/17. Confipop + Colt + Eat Rabbit + Froe Char + Golden Q + Rallye mondain + René Couteau + Subskan + Tapetronic + Wankers United + Wopr Maze... (fest. Merguez électroniques) – Les Mûrs à pêches (Montreuil) 17. Jean-Luc Guionnet & Seijiro Murayama – Chair de poule (gratuit) 17. Animal Collective – Le Trianon 18. E + Toro + Euro Milliard – Espace B 19. Acid Arab + Madben + Mod4rn – église Notre-Dame du Rosaire (Saint-Ouen) (gratuit sur résa) 19. Publique + Luxury – Le Klub 19. Mörpheme + Unlogistic + Pour X raisons – La Comedia (Montreuil) 20. Night Night + Krivers – Olympic café 20. Mohamed Lamouri + Blow + This is the Kit + Yan Wagner + Chapelier fou + Chaton + UTO + Tample + Thomas Ospital & Baptiste Lagrave (fest. 36H Saint-Eustache) – église Saint-Eustache (gratuit) 21. Midget + Mathieu Bogaerts (fest. 36H Saint-Eustache) – église Saint-Eustache (gratuit) 21. Turzi & Dr Shonberg + Eva Peel – Centre FGO-Barbara (gratuit) 21. Laurence Wasser + Antilles – bar Ourcq (gratuit) 22. Pointe Lumière + Didier Wampas & Benjamin Sportès (dj) (fest. Sans les mains) – Bar Gallia (Pantin) (gratuit) 22. Forever Parot (dj) + Vox Low (dj) + Marietta (dj) – La Recyclerie 22. Modern Life Is War + Cro Mags – Petit Bain 22. Cockpit + Bisou de Saddam + La Secte du futur + Last Night – Gibus 22. Condor + Class of 69 + Blason + La Vie nulle – Le Petit Café 23. Badbad – Penny Lane Record Store (gratuit) 23. Archetype – Terrasse de Petit Bain (gratuit sur résa) 23. Crack Cloud – Supersonic (gratuit) 23. Blackmail (dj) + C.A.R. (fest. Sans les mains) – Trabendo (gratuit) 23. Meryll Ampe + Poborsk + Mika Oki + Sébastien Roux... (fest. Lion noir) – Faculté de chirurgie dentaire (Montrouge) (gratuit) 23. Tomoko Sauvage + Felicia Atkinson – piscine Edouard-Herriot (Noisy-le-Sec) (gratuit) 23. Liz Lamere, Dante Vega Lamere & Christophe + Pascal Comelade + Chinese Army + Marie Môôr & The Other Colors + Tristesse contemporaine + Alice Botté + Marc Hurtado + Vomir + Pest Modern + Hiv+ + Jac Berrocal, David Fenech é Vincetn Epplay + Christophe Van Huffel + Turzi feat. Dee Gage + Rachid Taha + Yan Péchin + Imed Alibi + My Great Blue Cadillac + Fishbach + Olivier Brisson + Jesse Malin (fest. d'avant-séance : hommage à Alan Vega) – ancien cinéma L'Entrepôt 23. Seabuckthorn + Eric Chenaux & Eloïse Decazes – Le Zorba (sur résa) 23. Errorsmith + Rezzett + Djrum + Chien ardent + Pépe + Realitycheck + U-Unity – La Machine 25. Nine Inch Nails – Olympia ||COMPLET|| 26. Tomoko Sauvage + Andrew Pekler – Jeu de Paume (gratuit) 26. Schoolbusdriver + Revok + Computerstaat – Espace B 27. The Jesus & Mary Chain – Le Trianon 27. Deaf Kids + Bracco + Noyades – Instants chavirés (Montreuil) 27/28. La Colonie de vacances – La Station 28. Golden Oriole + Antoine Chessex + Brutal Blues – Instants chavirés (Montreuil) 29. Cocaine Piss + SHIT + Sordid Ship + Harassment – Le Gibus 29. Wolves in the Throne Room – Petit Bain 29. Punish Yourself + TRK_X + Virile + F/cken Chipotle + Front de crypte + Thérapie club + Nana Benamer – La Station 29. Fred P. aka Black Jazz Consortium + Tin Man + Kay Alce b2b Patrick Gibin + Skee Mask (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 30. A Deep Groove + Antal + Golden Dawn Archestra + Blake Baxter + Muddy Monk + Saint DX + Toshio Matsuura + Vox Low + Nathy Peluso (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 30. Eliott Litrowski (Macki Music fest.) – boat party 30. Echo Collective joue "Amnesiac" de Radiohead (fest. Days Off) – Le Studio|Philharmonie 30. Nils Frahm (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 30. Scratch Massive (dj) + Regina Demina + Char + RAG + Morello + Nasi Fshr – Cabaret sauvage 30. Femme + Stefan Christensen + Dustbreeders Extended – Espace B Juillet 01. Motor City Drum Ensemble + Josey Rebelle + Cotonete + Lomboy + Ceephax Acid Crew + Kamaal Williams + HDBeenDope + Sentiments (Macki Music fest.) – parc de la mairie (Carrières/Seine) 01. Nick V (Macki Music fest.) – boat party 01. Zaltan (Macki Music fest.) – boat party 01. Renart + Vulcanizadora + NSDOS – Agora|Maison de la radio 03. David Byrne (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 03. Poison Point – Supersonic (gratuit) 04. Usé – Point FMR 04. MGMT (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie ||COMPLET|| 05. Brnsrpprs + Brns + Ropoporose (7 ans de Petit-Bain) – Petit Bain 05. Eric Chenaux + Orgue Agnès – Point FMR 05>07. Dominique a + Jeanne Added... (Fnac Live Paris) – parvis de l'Hôtel de ville (gratuit) 06. Trami Nguyen et Laurent Durupt jouent "Piano Phase" de Steve Reich + Bruce Brubaker + Laake + Fabrizio Rat + Murcof & Vanessa Wagner + Tom Rogerson + Grandbrothers (fest. Days Off) – Cité de la musique|Philharmonie 06. Amelie Lens + Daniel Avery + Floating Points + Folamour + Jeff Mills + Laurent Garnier + Kink b2b Gerd Janson + Not Waving + Solomun... (The Peacock Society) – Parc floral (Vincennes) 06. Speedy J + Fjaak – Concrete 06/07. Orchestre tout puissant Marcel Duchamp + Odessey & Oracle + Warum Joe + The Monochrome Set + The Experimental Tropic Blues Band + Sida + Hyperculte + Snapped Ankles + White Heat + Tonnerre + USA Nails + Bracco + Lèche-moi + Brandt + 10LEC6 + Belmont Witch + Pyjamarama + Me Donner + The Absolute Never (La Ferme électrique) – La Ferme du Plateau (Tournan-en-Brie) 07. Sister Iodine (La Ferme électrique) – La Ferme du Plateau (Tournan-en-Brie) 07. Etienne Daho + Tristesse contemporaine (fest. Days Off) – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 07. Richie Hawtin + Tale of Us + Charlotte de Witte + Chloé + Maetrik + Mano Le Tough + Octo Octa + Joy Orbison b2b Kornel Kovacs (The Peacock Society) – Parc floral (Vincennes) 08. Maulwürfe – La Gaîté lyrique 09. Eels – Olympia 10. Warum Joe + Stratocastors + Pierre & Bastien + Cité lumière (fest. restons sérieux) – Supersonic (gratuit) 11. Guili Guili Goulag + Guerre froide + Oktober Lieber + Keruda Panter (fest. restons sérieux) – Supersonic (gratuit) 12. Ricky Hollywood + Kumisolo + Soleil bleu + Palma Rosa + Option Géniale (fest. restons sérieux) – Supersonic (gratuit) 12. Chelsea Wolfe + Emma Ruth Rundle – Trabendo 13. Bertrand Burgalat + Marietta + Pastel Coast + Daisy Mortem + Grotte + Biche (fest. restons sérieux) – Supersonic (gratuit) 13. Ministry + Grave Pleasures – Elysées Montmartre 13. Petra Flurr – Le Klub 14. Le Réveil des tropiques + Jean Jean + Cachette à branlette + Rape&Revenge + Spagguetta Orghasmmond + Posterboy Machine (fest. restons sérieux) – Supersonic (gratuit) 14. Papier Tigre + Pyjamarama + Puissant Blaster – Espace B 19>22. The KVB + Structure + First Hate + Giant Swan + Operant + Sneaks + Häxxan + Homoagent + Iron Sight + IV Horsemen + Maenad Veyl + RVG + Make-Overs + UVB 76 + Hand & Leg (Garage MU fest.) – La Station 20. Kangding Ray + Stanislav Tolkachev + Electric Rescue – Rex Club 21. Veil of Light – Supersonic (gratuit) 21. MCiPi (Deeat Palace) – Bar à bulles|La Machine (gratuit) 21. Violent quand on aime + UVB 76 + Lostsoundbytes + Ian Tocor – La Machine 21. Peter Van Hoesen + Inigo Kennedy + Anthony Linell & Abdulla Rashim + Rrose + BLNDR – Les Docks de Paris (Aubervilliers) 24. Dirty Fences – Supersonic (gratuit) Août 20. Front Line Assembly + Die Krupps – La Machine 24. Die Antwood + Carpenter Brut + Dirty Projectors + Parcels... (fest. Rock-en-Seine) – Domaine de Saint-Cloud 26. Jessica 93 + Idles + The Black Angels + Bonobo + Justice... (fest. Rock-en-Seine) – Domaine de Saint-Cloud Septembre 01. Lilthics – Espace B 01. Ariel Pink + Vox Low + Cut Worms + Volage + TH da Freak (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – La Machine 02/03. Molly Nilsson + Petit Fantôme + Dead Sea + Faux Real + Saint DX... (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – tba 04. Thee Oh Sees + Male Gaze + Prettiest Eyes (Paris Inter. Fest. of Psychedelic Music) – La Cigale 05. Feist – L'Olympia 07. Conflict + Humandogfood + Social Experiment – Le Gibus 14. Qual – Supersonic 15. Monolith + Hypnoskull + Empusae + Meta Meat + Diaphane – tba 15/16. Tarek Atoui + Davide Balula + Jean-Luc Guionnet + Stephan O'Malley + Seijiro Murayama + BrutPop... – Cnap (Pantin) (gratuit) 20. The Brian Jonestown Massacre – La Cigale 21. Crisis + Plomb – Petit Bain 22. The Wedding Present – Point FMR 22. Paula Temple + LSD + Tommy FourSeven... (Dream Nation fest.) – Docks de Paris (Aubervilliers) 23. Spiritualized – Cabaret sauvage 26. Sleaford Mods + Consumer Electronics – Le Trianon 27. Part Chimp – Espace B 29. Terry Riley & Gyan Riley – La Maroquinerie Octobre 04. Oiseaux-Tempête, Mondkopf & G. W. Sok + Princess Thailand – Centre Barbara-FGO 04. Ballaké Sissoko & Vincent Segal – La Seine musicale (Boulogne-Billancourt) 12. Les Négresses vertes – Cabaret sauvage 12. Thorofon + Control + Te/DIS – Les Voûtes 13. Low – La Gaîté lyrique 20. Tallinn Chamber Orchestra : Fratres, Cantus in memoriam Benjamin Britten, Adam's Lament, Salve Regina et Te Deum d'Arvo Pärt – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 20. Les Tétines noires – Petit Bain 22. Dead Meadow – Petit Bain 24. Motorama – Petit Bain 26. Jon Hopkins – Trianon 27. Killing Joke – Cabaret sauvage Novembre 01>03. Bon Iver + Fever Ray + Mac DeMarco + Blood Orange... (Pitchfork Music fest.) – Grande Halle de La Villette 02. Emma Ruth Rundle – Petit Bain 04. Peaches Christ Superstar – Cité de la musique|Philharmonie 05. Colin Stetson – Café de la danse 05. Echo & The Bunnymen – Bataclan 08. Cold Cave – Petit Bain 13. Hot Snakes – Point FMR 16. Parquet Courts – Elysées Montmartre 18. Ensemble Links : « Drumming » de Steve Reich – Cité de la musique|Philharmonie 21. The Breeders – Le Trianon 22. Scout Niblett – Petit Bain 23. Michael Nyman : "War Work: 8 Songs with Film" – Salle Pleyel 23. Ennio Morricone – Bercy Arena 27. Mudhoney – Trabendo 28. Adult – Petit Bain 29. Interpol – Salle Pleyel Décembre 01. Deux boules vanille (fest. Marathon!) – La Gaîté lyrique 06. The KVB – Badaboum 09/10. Moriarty – Cité de la musique|Philharmonie 15. Gaspar Claus – Cité de la musique|Philharmonie 18. Drab Majesty – Point FMR 2019 Avril 14. Arnaud Rebotini joue la BO de "120 Battements par minute" – Cité de la musique|Philharmonie Mai 17. Philip Glass : Études pour piano – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie 18. Bruce Brubaker & Max Cooper : Glasstronica – Cité de la musique|Philharmonie Juin 26. Magma – Salle Pierre-Boulez|Philharmonie en gras : les derniers ajouts / in bold: the last news
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Open Flair Festival 2018: neue Bands!
Tocotronic - Open Flair Festival 2018: neue Bands Nach CYPRESS HILL, BEATSTEAKS, MARTERIA, KRAFTKLUB, IN FLAMES, TRAILERPARK, GOGOL BORDELLO, HOT WATER MUSIC, FEINE SAHNE FISCHFILET und vielen anderen präsentiert das Open Flair dreizehn weitere Live-Acts für das 34. Open Flair Festival vom 8.-12. August: WANDA Mit ihrem Debütalbum „Amore“ war es Ende 2014 plötzlich da: Das wundersame Phänomen namens Wanda. Angezogen von einer unwiderstehlichen Single namens „Bologna“ richteten sich die Blicke nach Wien und während sich das Album über 100 Wochen wohnlich in den österreichischen Charts einrichtete, überschlugen sich auch hierzulande mehr und mehr begeisterte Stimmen. 2015 nannte der Musikexpress sie „die vielleicht letzte wichtige Rock’n’Roll-Band unserer Generation“ und die Leserinnen und Leser des Rolling Stone wählten Wanda zur Band des Jahres. Mittlerweile sind sowohl „Amore“ als auch das zweite Album „Bussi“ in Österreich mit Doppelplatin ausgezeichnet und auch der Ruf als „ekstatische Gewalt auf der Bühne“ (Pressetext) eilt dem Act meilenweit voraus. Im Oktober 2017 ist das Drittwerk „Niente“ erschienen und im August sind Wanda erstmals auf dem Open Flair zu erleben! TOCOTRONIC Vom rohen Indie-Rock der frühen Tage („Ich möchte Teil einer Jugendbewegung sein“) bis zum doppelbödigen Diskurs-Pop späterer Jahre („Aber hier leben, nein danke“) – die Band um Dirk von Lotzow hat mit ihren Songs unzählige Parolen geprägt und Köpfe bewegt. Tocotronische Meilensteine pflastern ihren Weg: Alben wie „Digital ist besser“ (1995), „Pure Vernunft darf niemals siegen“ (2005) oder „Schall & Wahn“(2010) platzierten sich immer wieder in den Kritiker- und Leser-Bestenlisten von Intro, Musikexpress, Rolling Stone, Spex oder Visions. Und die Relevanz ist auch 2018 ungebrochen. Das neue Werk „Die Unendlichkeit“ ist direkt auf Platz 1 der deutschen Charts eingestiegen und laut Laut.de das „aufregendste Tocotronic-Album seit fünfzehn Jahren“. Selbst Die Süddeutsche schwärmt von der Band, die „womöglich die bedeutendste ist, die dieses Land in den vergangenen 25 Jahren hervorgebracht hat“. GRAVEYARD Als Graveyard im Jahr 2006 in Göteborg gegründet wurde, lagen die musikalischen Bezugspunkte der Band gut vier Jahrzehnte in der Vergangenheit. Der Pressetext benennt die Einflüsse als eine “Melange aus dem bluesigen Rock der Rolling Stones, der wütenden Wucht Black Sabbaths, den psychedelischen Exkursionen Led Zeppelins und dem aufrechten Folk einer Janis Joplin”. Doch wie die besten Momente der Rockgeschichte klingt auch der unverkennbare Retrosound von Graveyard alles andere als angestaubt. 2011 stand die Formation um den Gitarristen und Sänger Joakim Nilsson erstmals an der Spitze der schwedischen Charts und mit “Lights Out” (2012) ging es auch in Deutschland in die Top 30. Nach der Veröffentlichung von “Innonence & Deacdence” (2015) arbeitet die Band seit Dezember vergangenen Jahres an einem neuen Album und wir freuen uns sehr über ihre Premiere beim Open Flair. MAD CADDIES Sie sind wie eine Garantieerklärung auf die perfekte Sommerparty. Denn wo die Mad Caddies loslegen, geht auch am späten Abend die kalifornische Sonne auf. Und wenn die glorreichen Sieben aus Santa Barbara ausschenken, dann mit einer volle Kelle Ska und einer kräftigen Prise Punk. „Wer die Mad Caddies schon einmal live erlebt hat, weiß Bescheid. Mit nur zwei Bläsern machen die Ska-Punks einen derartigen Alarm, dass kein Tanzbein in der Ecke stehen bleibt“, schreibt etwa Laut.de über die Bühnenqualitäten. Auf dem Open Flair war das bereits 2010 und 2013 zu erleben und wer die fulminanten Auftritte verpasst hat, kann sich unter anderem mit dem Live-Meilenstein „Songs In The Key Of Eh“ (2004) formidabel einstimmen. Aber 2018 werden die Mad Caddies neben vielen Klassikern auch neue Songs von der Bühne blasen! MONSTERS OF LIEDERMACHING Im vergangenen Jahr waren Rüdiger Bierhorst, Jens Burger, Pensen Paletti und Der Flotte Totte jeweils solo beim Open Flair zu erleben. 2018 kehren sie gemeinsam mit Fred Timm und Labörnski im famosen Sechserformat zurück. Denn zum ersten Mal in ihrer mittlerweile fünfzehnjährigen Bandgeschichte haben die Monsters of Liedermaching ein Studioalbum aufgenommen und das wiederum bietet jede Menge Stoff für ein kollektives Live-Spektakel. „Für Alle“ ist laut Pressetext ein „Sammelsurium schillerndster Lieder, kommender Klassiker und bizarrer Ausflüge in den kruden Kosmos der Monsters (…). Eine Platte, die Spaß macht und Trübsal wegbläst.“ Und natürlich werden diese neuen Opale der Reimkunst live mit vielen altbewährten Monsters-Hits zu einem funkelnden Fest der Unterhaltung aufgemischt. THE FLATLINERS Chris Cresswell ist auf dem Open Flair Festival 2018 gleich zweimal im Einsatz: Bei Hot Water Music ersetzt er den erkrankten Gitarristen Chris Wollard und mit The Flatliners aus Ontario bringt er bei der Gelegenheit auch gleich seine eigene Band mit. Und die möchten nicht nur wir Euch wärmstens ans Herz legen. Unsere Freunde vom Visions Magazin stellten anlässlich des aktuellen Albums im vergangenen Jahr fest: „‘Inviting Light‘ knüpft an den hymnischen Vorgänger ‚Dead Language‘ (2013) an, fällt mit Songs wie dem rotzigen ‚Burn Out Again‘ und den gefühlvollen ‚Chameleon Skin‘ und ‚No Roads‘ aber noch melodischer und warmherziger aus – und genau hier liegt die große Stärke der Flatliners: Ihr ehrlicher Punkrock breitet seine Arme aus, statt um Aufmerksamkeit zu kämpfen, und wärmt wie ein kleines Feuer von innen.“ DEWOLFF Rückblick 2008: Nachdem sie einen Talentwettbewerb gewonnen haben, erhalten Schlagzeuger Luka van de Poel, Gitarrist Pablo van de Poel und Keyboarder Robin Piso einen Plattenvertrag. Zu diesem Zeitpunkt sind sie gerade einmal 14, 16 und 17 Jahre jung. Rückblick 2016: Mit „Roux-Ga-Roux“ erscheint das sage und schreibe sechste Studioalbum von DeWolff und wir kratzen uns verwundert den Kopf: Die Mittzwanziger aus den Niederlanden klingen wie drei rundum verjüngte Altmeister – ein unverschämt gutes, spielstarkes, rockendes und rollendes Groove-Getriebe. Zu den oft bemühten Referenzen gehören Led Zeppelin und Deep Purple, derweil das Online-Magazin Avalost.de dem Trio „unfassbare Kreativität und Spielfreude“ attestiert. Ein Freudenfeuer für Psychedelic- und Blues-Rock-Fans – frisch geschürt auf dem neuen Album „Thrust“. TONBANDGERÄT Nach der Veröffentlichung ihrer ersten Single „Irgendwie anders“ (2012) ließen die Erfolge nicht lang auf sich warten: Die Jugendsender der ARD-Radioprogramme zeichneten Tonbandgerät mit dem „New Music Award“ aus – womit die Hamburger in einer namhaften Reihe mit vorangegangen Preisträgern wie Bonaparte und Kraftklub standen. Nach ihrem Toursupport für Bosse sowie dem Charterfolg mit dem Debütalbums „Heute ist für immer“ im Jahr 2013 war die Indie-Pop-Band schließlich auf Einladung des Goethe Instituts in den Vereinigten Staaten unterwegs. Einer größtenteils ausverkauften US-Tour folgte die Veröffentlichung des Albums „Wenn das Feuerwerk landet“ (2015) und einem weiteren Sprung in die deutschen Charts. Und 2018 geht es weiter: mit dem dritten Album und ihrer Rückkehr zum Open Flair! DŸSE Ihre Songs heißen „Waldbart“, „Nackenöffner“ und „Bonzengulasch“ oder auch „Die ai wai“ und „Reudikamm“ – und wenn man sie dann hört, ergeben die Titel tatsächlich vortrefflichen Sinn. Typisch für Dÿse sei nämlich ein unerhört unkonventionelles Songwriting: „immer genreübergreifend, laut, leise, schnell, langsam und vor allem: überraschend, frisch und immer kompromisslos“. Handelsübliche Strukturen aus Rock, Jazz, HipHop, Punk und Drum'n'Bass würden fachgerecht zerlegt und in komplexen, aber stimmigen Kompositionen wieder zusammengebaut. Oder wie es im OX Fanzine zu lesen war: „Kaum jemand versteht es wie Dÿse, aus Wahnsinn Genie zu machen.“ Das Duo ziehe schamlos sein Ding durch und scheue dabei so gut wie gar nichts. LOTTE Es läuft bei Lotte: Im September 2017 kam ihr Debütalbum „Querfeldein“ heraus und im Anschluss ging die Sängerin und Songschreiberin aus Ravensburg auf ihre erste eigene Tour. Bis auf wenige Ausnahmen waren die Shows allesamt ausverkauft und aufgrund der großen Nachfrage wurden elf weitere Konzerte im April angesetzt. Den Erfolg hat sich Lotte mit ihren hochkarätigen Songs vollauf verdient: „Schon als Kind lernte sie Gitarre, Klavier und Geige spielen, sie singt und nimmt klassischen Unterricht. Musik ist schon immer der Kern ihres Lebens, ihre Sprache und ihr Zufluchtsort. Vielleicht klingen ihre Lieder auch deshalb so wahrhaftig und im besten Sinne reif, obwohl sie erst 21 Jahre alt ist“, heißt es im Pressetext. So gut kann Singer-Songwriter-Pop klingen! IMPALA RAY Der Münchener Sänger und Gitarrist Rainer Gärtner hat vor rund fünf Jahren mit Impala Ray eine Band ins Leben gerufen, die sich sowohl dem lässigen Lebensstil der San Francisco Bay Area in den 60er Jahren als auch dem Charme der bayerischen Tradition verschrieben hat. Das Ergebnis nennen sie Bay-Folk und der klingt gemäß Pressetext so: „Da wird plötzlich die Tuba aus ihrer gewohnten Volksmusik-Umgebung herausgerissen und mit dem E-Bass getauscht. Das Hackbrett wird kurzerhand zum Soloinstrument umfunktioniert, das nach einer Mischung aus Mandoline und Synthie klingt. Und die augenzwinkernd smarten Akustikgitarrenriffs geben zusammen mit den unverschämt frischen Drums den nötigen Drive dieser Musik. Alles in Allem ein Sound, den es so in der Popmusik so noch nicht gegeben hat.“ MOTHER’S CAKE Mother’s Cake haben mit ihren energiegeladenen Shows quer durch Europa die Konzertabende von Iggy Pop, Limp Bizkit, Deftones und Wolfmother eröffnet. Und solche Einladungen erhält man nicht mit Live-Qualitäten aus der Liga der lauen Lüftchen. Ganz im Gegenteil: Was bereits auf dem Debütalbum „Creation’s Finest“ (2012) eine ausgesprochen gute Figur zwischen Hard Rock und Funk machte, lässt das Live-Album „Off The Beaten Track“ (2014) vor Intensität fast aus den Nähten platzen. Das Slam Magazin schwärmt in dem Zusammenhang von „oberster musikalischer Güteklasse“ und das Eclipsed Magazin beschreibt den Sound des österreichischen Trios als progressiv und absolut tanzbar. Mit dem neuen Album „No Rhyme No Reason” feiern Mother’s Cake ihren Einstand in Eschwege. DRENS „Im Irgendwo haben sich Drens getroffen, um kleine Gitarrenhymnen für Helden zu schreiben, die weder von der Spinne gebissen wurden, noch einen grünen Ring gefunden haben, sondern über deren Witze auf der Party gerade keiner lacht.“ Was in ihrem Pressetext reichlich nebulös daherkommt, wird bei näherer Betrachtung weitaus klarer: Gegründet wurde die Band um die beiden Sänger und Songschreiber Arno Augustin und Fabian Livrée in Dortmund und die besagten Hymnen kann man irgendwo zwischen Indie-Rock und Garage-Punk verorten. Nach dem Debüt namens „A Random Selection Of Radio Friendly Songs“ ist im Januar mit “Wilhelm Be Gone“ eine viel versprechende Vorabsingle zum neuen Album erschienen. Read the full article
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Interview - Michel Cloup Duo
Entamons directement les hostilités : Ici et là-bas, le dernier album du Michel Cloup Duo sorti au Printemps dernier, est l'un meilleurs albums de 2016. Dense, puissant, intime, c'est un disque rare, de ceux qui nous secouent les tripes. Après l'album, le duo, désormais composé de Cloup et de Julien Rufié (transfuge de Eryn Non Dae), s'est engagé dans une tournée qui aura finalement duré jusqu'à la fin de l'année.
J'ai rencontré le Michel Cloup Duo à Lille, le 9 Novembre dernier. C'est ma première interview : Forcément, c'est imparfait, mais passé quelques minutes laborieuses, tout se passe bien. Bref, il y est question de musique politique, du dernier album, de World Music et de Sonic Youth.
GVAC : Ce qui frappe sur ce nouvel album, c'est l'aspect peut être pas engagé parce que c'est un gros mot mais...
Michel Cloup : C'est devenu un gros mot. C'est pour ça qu'on a beaucoup de problèmes en ce moment. Ça a été détourné, et du coup aujourd'hui on s'est complètement désintéressés de ça. D'ailleurs il n'y a plus de politique dans la musique depuis pas mal d'années, dans la musique de masse en tout cas. Voilà, c'était le petit aparté engagé, oui!
C'est comme ça que l'album a été pensé, ou c'est ce qu'il est devenu au fil du temps?
Michel : Non, il y avait une envie justement, après les deux premiers disques en duo, de revenir à quelque chose d'un peu plus politique, et justement, d'arriver à un mix entre un truc intime, une histoire assez personnelle qui part sur quelque chose de plus politique et de plus tourné vers les autres quoi...
Ça a été écrit dans un contexte particulier?
Michel : Non, pas vraiment. Disons que le point de départ ça a été... Putain c'est trop fort. [la première partie fait ses balances à côté]. Bon on s'installe sur les chaises là-bas, on sera mieux.
On sera plus posés.
Michel : Non, le point de départ du disque c'était pendant l'écriture du second disque, Minuit Dans Tes Bras, avec une résidence en Italie, à la villa Médicis. Je me suis retrouvé dans ce pays que j'avais déjà au moins visité plus jeune, mais si tu veux il y a un un espèce de retour aux sources, enfin, du moins un retour à des origines un peu enfouies et qui m'ont un peu sautées à la gueule à ce moment-là. De là est parti une envie d'écrire sur quelque chose qui était et qui est encore aujourd'hui d'actualité, les origines, l'émigration, tout ça. C'est des sujets assez brûlants. J'avais envie d'en parler d'une manière personnelle mais aussi d'une manière plus universelle. Mais ça ne parle pas que de ça, c'est un point de départ pour parler de beaucoup d'autres choses.
Utiliser votre expérience personnelle pour créer quelque chose d'universel, en fait.
Michel : Voilà c'est ça. A ce moment là je lisais un livre, ça s'appelait Retour à Reims, un essai sociologique qui est en même temps une sorte d'autobiographie, c'est un peu un crossover entre roman et sociologie. Je me suis retrouvé dans plein de points, ça a été un déclic pour partir dans cette direction-là d'une manière plus affirmée.
Le thème de l'étranger, notamment, revient dans tout l'album.
Michel : Entre autres. C'est les origines, personnelles, quelles qu'elles soient, dans notre monde.
Ce sont des chansons politiques, très ancrées à gauche... Il y a parfois une sorte de résignation.
Michel : Oui, quand même. Disons que j'essaie d'être lucide et de pas vendre du rêve de gauche. On est un peu en panne en ce moment, c'est aussi essayer de livrer une vision personnelle. J'essaie d'être lucide, et c'est sûr que le tableau est pas forcément réjouissant.
Comment l'écriture se passe? Vous écrivez ensemble?
Julien Rufié : Pour la musique, oui, ça a été fait à deux. Pas les textes...
Michel : C'est ma partie, c'est mon boulot perso! Après l'écriture des morceaux il y a pas vraiment de règles parfois j'ai quelques accords de guitare et ça me donne une idée et j'écris un texte à partir de ça, j'arrive en répétition et on travaille à deux, parfois c'est arrivé qu'on joue tous les deux et je rentre avec quelques trucs à la guitare sur lesquels j'écris des trucs, parfois le texte arrive indépendamment et est réadapté... C'est un gros bordel jamais très lisible quoi!
C'est un album concept?
Michel : Oui, c'est un album concept, dans la lignée des deux précédents. Ils sont pensés dans leur globalité.
J'aimerais m'attarder sur "Une Adresse En Italie", je trouve ce morceau magnifique. C'est très long, j'ai vu pas mal de gens le comparer au "1983 Barbara" de Mendelson.
Michel : C'est pas faux, c'est assez proche. C'est un morceau que j'adore, "Barbara", c'est possible que ça m'ai un peu influencé, bien sûr.
"Je reste car ce n'est pas le moment de s'enfuir"... A ce point-là?
Michel : Je peux pas expliquer ça, déjà bien sûr c'est très personnel. C'est des choses qu'on jette. Parfois tu te réveilles à 3H du matin et dans ta tête ça trotte, t'en arrives à penser des choses que tu oublies le lendemain ou que tu renies tout de suite. C'est un texte quoi. Après ce que je trouvais intéressant c'était de terminer comme ça, parce qu'à ce moment-là j’entendais des gens dire qu'ils allaient quitter la France à cause de la menace du Front National, ce genre de conneries, on va s'enfuir quoi. J'aimais bien l'idée, en conclusion d'album, de dire, "bah non non, en fait je reste"! [Rires]
Concernant la composition, Julien, est-ce que ça change de passer de Eryn Non Dae à Michel Cloup?
Julien : Oh ça n'a rien à voir!
Michel : La voix surtout! [Rires]
Julien : Ouais c'est sûr! Mais au-delà de l'esthétique, la façon de travailler n'est pas du tout la même, en fait. C'est deux genres de rock très différents, avec des processus de composition différents, parce que c'est un duo, parce qu'on a pas les mêmes personnalités, parce que j'ai l'impression que c'est plus compliqué à cinq cerveaux qu'à deux... Ce que j'ai retrouvé et ce que j'avais perdu dans le metal, c'est le côté très immédiat, très organique, avec une volonté de créer quelque chose de travaillé mais qui reste brut, primaire. J'ai retrouvé des dynamiques à la batterie qui ne font pas partie de l'univers du metal, du moins dans ce que je fais avec Eryn Non Dae.
Il y a justement un côté plus arrangé dans cet album.
Michel : C'était l'idée aussi, j'avais envie de m'éloigner d'une certaine forme de minimalisme par rapport aux disques précédents, très minimaux. De même, si tu veux ce disque c'est un peu une carte de visite, ça commence par "qui je suis", machin, bidule, Il y avait une envie de partir dans des directions musicales qui font partie de moi, avec un album long, beaucoup plus explosé en terme de registres musicaux, en terme de manières de chanter. Des choses assez riches et moins monolithiques. C'était une manière d'évoluer.
La composition a changé avec le départ de Patrice et l'arrivée de Julien?
Michel : Bien sûr, parce que c'est pas les mêmes personnes. Avec Julien on avait jamais travaillé ensemble, donc voilà... C'était l'impression de recommencer un projet nouveau.
Le concept du duo vous plaît, vous n'avez jamais pensé à un Michel Cloup Trio?
Michel : Je me suis posé la question quand Patrice a annoncé son départ, de changer de formule pour partir sur quelque chose de nouveau. Puis j'ai commencé à travailler avec Julien et je me suis rendu compte que c'était une expérience un peu différente, un peu enrichie, et franchement le format duo... J'adore ça en fait. Je sors de plein de groupes et maintenant j'ai plus envie de simplicité dans la manière de travailler, le rapport à l'autre. Même artistiquement j'ai l'impression que c'est plus valorisant, chaque musicien a sa place, est plus libre. En plus c'est un format intéressant, on est pas dans un format guitare / batterie garage, ni dans des trucs à la Lightning Bolt ou ce genre de choses... C'est pas un duo classique, et au final ça me va. Mais ça peut bouger bien sûr, rien n'est figé.
Comme pour l'album précédent, la pochette est faite par Ed Askew. Comment ça s'est passé?
Michel : Il a pas du tout dessiné pour le disque en fait, c'est des peintures qu'il fait, j'en ai acheté une et j'étais pas du tout parti sur l'idée de réutiliser une de ses peintures. Et puis je suis tombé sur cette peinture là, qui collait super bien à l'album. J'imaginais même pas à quel point elle collait, ces couleurs, cette maison, ce drapeau italien... Et pareil, je trouve ça intéressant de travailler avec le même mec, sur quelque chose de différent, elle a rien à voir. J'aime beaucoup ce genre de patchwork, ce truc entre noir et bleu ciel... Ça collait bien avec ce disque assez dense.
Quelque chose que je retrouve depuis toujours, depuis Diabologum, dans votre musique, c'est le côté primal.
Michel : C'est un peu l'idée justement, d'aller vers ces valeurs rocks qui sont un peu perdues... Je parle globalement hein, il y a quelques exceptions...
Comme quoi?
Michel : Houlà, à chaque fois qu'on me demande de citer des noms...
Julien : Si, tu as vu récemment la colonie de vacances... Ça blague pas quoi! C'est rock'n'roll. Et les groupes qui en font partie aussi. Pour citer un exemple récent.
Michel : C'est vrai. Mais globalement je pense que c'est un peu perdu, j'aime bien cette idée... De musique quoi. Quelque chose de vivant. Une musique sans artifices, il y a beaucoup d'artifices dans la musique d'aujourd'hui.
Je remarque depuis toujours, aussi et surtout, la grosse influence de Sonic Youth.
Michel : Ça a été une grosse influence. Les albums qui m'ont marqués ça a été Daydream Nation, Goo... C'est ce qui m'a construit, j'avais 20 ans, ça a été un groupe qui m'a amené vers d'autres formes musicales, qui m'a fait m’intéresser à l'art, qui m'a ouvert des portes sur le jazz, la musique électronique, la musique expérimentale, c'est un groupe qui m'a fait entrer dans un monde inconnu.
Julien : Un groupe passerelle. Même moi, même si c'est une influence moins grosse, j'ai beaucoup écouté Sonic Youth, et par rapport à toutes les ramifications que ça ouvre...
Michel : C'était un groupe généreux quoi. On est Sonic Youth, on porte une histoire de la musique. Quand tu penses à Sonic Youth tu as plein de petites flèches qui partent vers plein de trucs différents. Ça m'a influencé, d'autant plus que quand j'étais vraiment jeune, à l'époque de mon premier groupe, ils nous ont invités pour une première partie. Je vivais encore chez ma mère, le tourneur nous a appelé pour nous prévenir, on est allés jouer là-bas, on a été super bien accueillis... J'ai pris une claque. Je les avaient déjà vus avant mais dans des conditions moins bonnes. Je me suis dit "ouais, c'est ça ce que je veux faire, jouer dans un vrai groupe"! En plus, après, je me suis rendu compte que ce qui passait dans leur musique, c'était quelque chose de vrai chez eux. La petite anecdote, c'est qu'à l'époque de Dirty, en France, ils exigeaient que leur loge soit décorée par des artistes locaux. Des peintres, des sculpteurs. Donc il y avait des œuvres dans leur loges, et il fallait que les artistes aillent rencontrer le groupe et parler de leur travail.
Sans excentricité...
Michel : Voilà. Tout est dit.
Tu as beaucoup d'atomes crochus avec Michel, Julien?
Julien : Pas forcément, c'est ça qui est intéressant. Moi j'écoute du metal depuis que j'ai 11 ans, au début j'écoutais pas grand chose d'autres, mais après j'ai grandi avec ce qu'on a pu appeler le grunge, avec le noise.
Michel : Moi après la période de 45 tours pourris de supermarché à 7-8 ans, c'est le hard rock de la fin des années 70-80.
Julien : il y a plein de groupes qui, a un moment donné, m'ont influencés, et ont pu influencer mon jeu. Je peux citer quelques groupes, mais ce serait complètement arbitraires, j'ai pas d'espèce de highlight.
Mon frère m'a aussi fait remarquer l'influence de Slint.
Michel : Oui, forcément, ça a beaucoup marqué, les débuts du post-rock, tout ça. Après tu sais, l'autre fois dans le camion on a mis le premier album de Sonic Youth, de 81, y'a un titre, c'était déjà Slint. Et y'a certains morceaux de Can qui datent des années 70... Enfin tu vois, je crois pas vraiment que des gens inventent des choses. La musique c'est un truc avec plein de flèches, avec des flèches qui vont entre les artistes, les décennies, les genres... Tu vois, Sonic Youth, c'est les élèves de Glenn Branca, de Rhys Chattam. Personne s'invente tout seul quoi. Le génie moi j'y crois pas. C'est une connerie de journaliste! [rires]
Julien : Si, tu peux avoir un talent... Le génie part du fait que tu arrives à te détacher plus ou moins vite de tes influences. Tu peux pas partir de zéro.
Qu'est-ce que vous écoutez, actuellement, sinon?
Michel : Les derniers trucs que j'ai écouté c'est plus des trucs ouverts World Music. Y'a quelques trucs rocks que j'ai écouté mais bon, depuis deux trois ans ça ronronne un peu. Dans ce que j'ai aimé y'a les Meridian Brothers, sur Soundway, un groupe colombien qui reprend les codes de la Cumbia, de la Salsa, et qui fait un truc très proche des Residents ou de DEVO.
Julien : Putain c'est complètement fou! Il m'a fait écouter ça, qu'est-ce que j'ai ris, mais dans le bon sens du terme! C'est complètement ouf, c'est déjanté...
Michel : De la musique africaine, de la musique touareg aussi, des trucs vachement biens, très guitares, très psyché, très sale, très garage. C'est les deux trucs que je cites tout le temps parce que ça m'a énormément marqué. Le reste ça me blase! Non, sérieux, il y a des périodes plus fastes que d'autres, et quand t'as écouté beaucoup de musique tu deviens plus difficile. Moi il y a des jeunes groupes, que j'entend, je trouve ça pas mal, et des gens qui ont 15, 20 ans de moins que moi crient au génie. Moi quand j'entend ça, je trouve ça sympathique mais ça me rappelle déjà tellement de choses que j'ai du mal à trouver ça ultra excitant.
J'ai ce sentiment avec Parquet Courts.
Michel : Moi j'aime bien Parquet Courts, je les ai vu en live, tout ça, mais le rock new yorkais façon Velvet, Sonic Youth, Television, je connais déjà tellement... Y'a pas le truc qui me fait bondir du genre, "ça part de là mais c'est autre chose, quelque chose de neuf". C'est quand même dans le moule, c'est pas super excitant.
Julien : Mes écoutes du moment ça sera pas très original parce que c'est hype, mais j'ai découvert Suuns et je trouve qu'ils ont quelque chose d'original à proposer.
Michel : Ouais, ça a l'air pas mal.
Julien : Sinon, parmi les derniers disques que j'ai acheté et qui m'ont remplis de joie, il y a le dernier Meshuggah. Je suis absolument fan de ce groupe, je sais pas, j'arrêterai de les aimer quand j'aurais trop vieilli! Et sinon j'aime bien les groupes de la scène sludge, les mecs qui vont dans des trucs plus lents et organiques. Le dernier SUMAC notamment.
Quand à toi Michel, tu parles souvent des trucs qu'écoute ta fille, il y a des connexions entre vous?
Michel : Haha, elle a eu une période ou elle écoutait plein de trucs, puis elle s'est mise à partager des trucs avec ses amis. Donc là elle reste sur des trucs mainstreams sans être trop... C'est du mainstream underground quoi. Frank Ocean, Troye Sivan, des trucs très commerciaux mais pas mauvais. Mais on essaie de se faire écouter des choses, ça me permet de me mettre au courant du reste de l'actualité! En même temps je regarde plus la télé, je lis pas la presse musicale, je lis quelques sites, je fouille vaguement dans mon coin, mais y'a plein de choses que je connais pas. C'est très agréable aujourd'hui de se dire que sans la radio, la télé, tu évites tout un tas de merde qui te pollues la tête. De temps en temps, quand je vais chez quelqu'un, je me met au courant des nouvelles du monde, c'est tout!
Julien : Moi j'ai pas du tout le réflexe d'aller sur internet pour chercher de la nouvelle musique. Je fais ça à l'ancienne.
Ca pose la question de la hype...
Michel : Ouais, aujourd'hui, si tu n'as pas découvert ou écouté un truc, tu es très vite has been, si t'écoutes pas l'album de untel sorti il y a six mois on s'en fout, tu passes à coté des 75000 autres qui sont sortis en six mois... Cette course vers la nouveauté ça fait peur, parce que y'a beaucoup de merdes qui sortent aujourd'hui quand même. Par contre, je trouve que la scène française, aujourd'hui, elle a plutôt belle gueule. J'ai connu la fin des années 80, les années 90, les années 2000, et je trouve que ça va en se bonifiant. La scène française, sur un panel musical très large, n'a rien à envier aux anglos-saxons. Y'a même plein de trucs plus intéressants, parce que la scène anglo-saxonne repose sur une esthétique qu'on connaît déjà. Aujourd'hui les meilleurs, c'est pas Parquet Courts, c'est les français qui créent leur propre musique, c'est les Meridian Brothers qui font de la Cumbia sous influence DEVO et Residents!
Justement, aujourd'hui, il y a une scène française très soudée, parmi les plus anciens notamment.
Michel : Ouais, bah ils sont plus vieux, ils sont moins cons. On était déjà assez proches au début des années 2000, mais quand t'es jeune, il y a les histoires d’ego, tout ça, il suffit de prendre dix ou vingt ans dans la gueule et il y a plein de choses qui changent... Tu vois plus les choses de la même manière. Mais parfois c'est bien de discuter avec les jeunes, il y a plein de qualités dans la jeunesse qu'il y a pas chez nous.
Il y a eu la soirée Génération X en début d'année, qui montre une sorte d'unité, une scène indépendante.
Michel : Bah j'y pense, tu vois, une fois, je suis venu faire chier les mecs de La Colonie de Vacances parce que je trouve ça vraiment très bon, et grosso modo je sentais une forme de respect. Bravo les gars quoi, déjà à notre époque on avait voulu se fédérer et ça n'a jamais vraiment marché. C'était très cool, ça m'a fait du bien de voir des groupes pointus faire un truc ensemble, que ça ramène du monde, c'est vraiment un truc qui existe et qui est bien quoi. A l'époque, Lithium, ça partait n'importe comment...
C'est un peu comme Mendelson, c'est une galaxie énorme, je pense par exemple à Jean-Michel Pirès qui joue dans plein de groupes. Il y a plein d'inter connexions en fait.
Michel : C'est une bonne chose, on a encore beaucoup de choses à apprendre sur le sujet, par rapport aux États-Unis notamment.
Désolé d'avance, c'est une question reloue, parce qu'elle revient tout le temps je pense mais... Diabologum c'est fini?
Michel : Ah oui, bien sûr. On a refait un concert et demi il y a cinq ans, un concert et une apparition sur une expo. On s'est demandés si on allait pas faire d'autres concerts et tout ça, ça se passait bien. Et après ça s'est moins bien passé. C'est redevenu compliqué, et dès que c'est redevenu compliqué, on a dit non, c'est pas la peine. Ça nous a permis de réaliser pourquoi on s'étaient séparés, et pourquoi on a bien fait de se séparer. Plein de gens aimeraient nous retrouver, mais on a refusé toutes les offres. Il y aurait eu quelques millions à la clé, peut-être qu'on aurait pu y repenser!
Vous ne comptez plus non plus travailler avec Arnaud Michniak?
Michel : Oh, non. Il y a des chemins qui se croisent, et après, se séparent.
Le concert du Michel Cloup Duo, ce soir-là, est fantastique.
Ici et là-bas est disponible chez Ici D'ailleurs. Une compilation, "Chansons Rares", et un coffret, Saison 1, sont également sortis récemment.
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La discipline à l’irakienne
C’est comme une histoire de cycles, mais le lundi matin, j’éprouve toujours des difficultés à émerger. Et ce n’est pas le cours de SFI qui va accélérer mon réveil. Nous lisons le texte que nous avons reçu la semaine dernière avant que le prof n’aborde des questions immobilières. C’est compliqué et à mourir d’ennui. L’après-midi, je passe une partie de mon temps à taquiner ma basse avant de traîner ma bicyclette à Kristineberg. Lasse et Robert sont déjà installés à discuter. Je déniche les outils et répare avant de m’occuper d’un peu de paperasse, à propos de mon assurance, de mon achat en ligne, mes vinyles ne sont toujours pas arrivés, ainsi que deux-trois autres trucs pénibles. Puis nous jouons avec Denise à réaliser une tour de Jenga jusqu’à ce que tout s’effondre. David et sa copine Karo viennent ensuite dire bonjour, mais à part ça c’est le calme plat. La matinée du lendemain est assez agréable. Nous sommes déjà le 31 janvier, le mois se termine. Je constate qu’il commence à faire clair assez tôt le matin. Au SFI nous continuons à étudier notre texte à propos d’un cambrioleur avant de regarder les informations. J’embarque ma basse pour aller au centre. Robert, Annika, Denise et moi jouons aux Petits Chevaux. Je me fais laminer après pourtant un bon départ. Ensuite, d’autres gamins arrivent et nous jouons à deviner un mot après que quelqu’un ait donné la définition. Très instructif, c’est un bon entraînement pour progresser. En fin de soirée, alors que Robert et Annika discutent visiblement de politique interne au centre, je décide de jouer un peu de basse. Une fois rentré, je passerai la soirée à écouter un peu de jazz.
Mercredi matin, nous étudions un long texte sur Zlatan Ibrahimovic, issu de son autobiographie. Le joueur y raconte son enfance difficile dans un quartier défavorisé de Malmö. Avec le vocabulaire, ça nous prend toute la matinée. C’est assez ardu de se confronter au suédois sur des longs textes mais c’est le prix à payer pour maîtriser le langage. L’après-midi, je suis tellement heureux d’aller à la piscine que j’oublie au passage d’acheter des gros oignons pour faire de la soupe. C’est rageant ! J’ai la flemme de nager, du coup je reste dans le sauna. J’engage la conversation avec un vieux qui ne parle pas anglais. Il est impressionné par mon niveau après seulement quelques mois. Au soir, je parle avec Maman et Vivien sur Skype, Vivien a été accepté pour son stage à Carvin. C’est cool, ça lui fera une bonne expérience ! Jeudi matin, je suis un peu fatigué. J’arrive à midi au SFI. Nous entamons la rédaction d’une lettre avant d’étudier un texte de chanson, un truc naïf parlant d’amour, avant de finir sur une dictée. Entre-temps, j’ai demandé à Andreas des conseils afin de faire reconnaître mes diplômes en Suède. J’arrive au centre à 16h30, il fait encore clair. C’est appréciable. Comme d’habitude le jeudi, il n’y a pas grand monde. Je joue aux Petits Chevaux avec deux amies de Viktor venues lui rendre visite. Je remporte la partie haut la main. Je m’occupe ensuite de faire vibrer Kristineberg au son de la bonne musique : folk rock suédois, Dire Straits puis Charles Mingus. Il faut dire que je m’ennuie un peu. Linda s’amuse avec Denise. Comme les filles trouvent le jazz chiant, Viktor décide de les récompenser et de passer du brutal death metal. En fin de soirée, Youssef arrive et nous propose d’écouter sa dernière découverte : Maitre Gims. Mais c’est pire que la peste, ça se répand partout. Pas au pays d’Opeth, de Bathory, et des Crucified Barbara ! Je suis tenté de fuir en courant. Heureusement qu’il ne restait qu’un quart d’heure avant la fermeture.
Après une matinée qui ne restera pas dans les mémoires, j’attaque le vendredi avec le SFI où à nouveau nous faisons un exercice de rédaction. Je progresse mais j’ai toujours besoin de me référer à mon dictionnaire de français, heureusement qu’il y en a un ! Avant le test de vocabulaire hebdomadaire, nous travaillons sur des chansons suédoises. Entre ”Ta mig till Havet” et ”Kärlekens Skull” je suis bien servi en horreurs. Surtout la seconde, qui, pour un lecteur qui ne maîtrise pas la langue suédoise, pourrait sonner comme un nom de groupe de metal bien bourrin. Non non, c’est de la chanson à 200% ringard. Et le pire c’est que le prof est à fond dedans. Au soir, j’aide Linda et Viktor au centre avant le foot où je sers de cible dans la cage. Je finis par me prendre un ballon en pleine figure ce qui me laissera sonné toute la soirée. Ça ne m’empêchera pas d’écouter un peu de musique avec mon camarade punk tout en feuilletant le numéro de janvier de Sweden Rock.
Samedi matin, je décide d’aller faire quelques courses, au Coop et au Systembolaget : je vais profiter de la Chandeleur pour faire des crêpes, et il me faut donc une bouteille de rhum. Face au prix exorbitant des flasques, ben oui sinon les gens finiraient bourrés dans la rue, je décide d’acheter une bouteille de Havana Club 7 ans d’âge dont le prix est raisonnable. C’est dommage d’utiliser ce type de rhum pour faire des crêpes, mais il en restera largement pour une autre utilisation, plus intéressante. Mais je ne vais pas en dire plus afin de ne pas aggraver ma réputation concernant les alcools forts. L’après-midi, après avoir parlé un peu avec Mamie, je joue un peu de basse, U2 et VA Rocks, un groupe féminin suédois dans la lignée de Crucified Barbara, sympathique, mais loin d’égaler les furies stockholmoises. A Stadsparken, je retrouve Rasha pour la birthday party. Ça faisait un moment que je ne l’avais pas vue, elle est allée en Allemagne rendre visite à sa famille. Alors que tout se passe bien en début de soirée avec les petits, ce sont d’autres oiseaux qui prennent possession des lieux après 18h. Je discute avec Awaleh qui est venu dire bonjour, mais peu après ça barbe entre Abdel et d’autres Arabes. Un des lascars a trouvé très drôle d’infliger un coup de raquette de ping pong sur la tête du boxeur, et maintenant ils s’engueulent comme des poissonniers. Lasse regarde ça de loin, trouve la situation consternante et est perplexe vis-à-vis de la ”nouvelle Suède”. Une fois l’incident clos, la soirée est plus tranquille. Nous recevons tout de même une petite visite de la police. Lasse les a appelés afin de montrer aux gamins qu’il y a une autorité à respecter dans ce pays. Mais les gamins sont loin d’être impressionnés. En même temps, quand on a connu les polices du Moyen-Orient, la police Suédoise n’est pas spécialement effrayante. Après la fermeture, je pars avec Abdel boire un verre au Kråkan. Nous parlons des gamins, du fait que la discipline à l'irakienne pourrait leur faire du bien selon lui, de la guerre en Irak qu'il a connue étant jeune, et de zythologie. Entre les bières locales, je suis surpris de trouver une Westemalle et m'empresse de faire découvrir le breuvage à Abdel qui apprécie cette nouveauté. Puis nous rentrons sur le coup de deux heures du matin. Il n'y a personne dans les rues d'Oskarshamn.
Alors que Laurent a décidé de repartir au Luxembourg pour quelques jours et décolle au petit matin, je traine un peu au lit. La bière a tapé hier soir. Pas de doute, j'ai perdu un peu en descente. Après un rapide déjeuner, je file faire les courses. Le vélo dont dispose Laurent est une petite merveille, j'en veux un pareil dans le futur. Une fois rentré, je m'occupe de la préparation de la pâte à crêpes, puis d'une soupe à l'oignon. La cuisine me prend un temps fou, et l'après-midi avance sérieusement alors que je décide de taquiner la basse. Après avoir laissé reposer la pâte, je me colle à la cuisson des crêpes. La première est un désastre au point que je décide de changer de poêle. Les choses se passent bien mieux ensuite, et la soupe est également une réussite. Lorsque j'ai terminé, il est déjà temps de diner et de parler sur Skype avec Maman et Vivien. Je traine un peu et ne me couche que vers 2h du matin, oubliant que j'ai SFI le lendemain matin. C'est un peu déphasé que j'arrive au SFI lundi 6 février. Nous démarrons la semaine avec un nouveau texte avant de regarder un petit documentaire un peu bucolique sur le Småland. Je rentre directement faire une sieste à midi avant de cuisiner. Vers 15h, je file à l'Arbetsförmedlingen, Pôle Emploi local, afin de demander des renseignements. Je compte faire reconnaître mes diplômes si jamais je veux travailler dans le pays dans le futur. Finalement la femme à l'accueil me renvoie vers un site dont Rasha m'a déjà parlé. J'irai jeter un œil bientôt. Dehors il fait froid et il neige, et le temps empire sur la route du retour, c'est un vrai blizzard ! A la maison, j'apprends Boom Boom, un classique du Blues de John Lee Hooker, que Vivien m'a proposé d'apprendre. A Kristineberg, je remporte une brillante victoire aux Petits Chevaux, avant d'étudier mon texte du matin. Après dîner, je vais jouer au foot avec Denise qui remporte une victoire 15-14. Je l'ai aidée un peu évidemment mais ça lui fait plaisir et c'est l'essentiel. Sur le retour il fait vachement froid, j'espère que je ne vais pas à nouveau chopper la crève. Je me plonge ensuite dans la playlist Spotify de la semaine, il y a pas mal de bons titres aujourd'hui.
Mardi matin, je suis sur le pont à 6h pour la machine à laver, et alterne entre les phases de sommeil courtes et les aller-retour à la laverie. Je n'aime décidément pas ces machines, mes pulls ne sont pas secs et je suis contraint de les laisser pendre dans la salle de bain. Je discute avec Mémé en fin de matinée avant d'aller en cours. Nous étudions une grammaire assez barbante avant de lire un texte et de regarder les informations. Pour changer avant d'aller au centre, je bois un bol de maté bien chaud. J'en ai bien besoin pour la route, car il fait un froid de canard, je gèle sur ma bicyclette. Je me retrouve à diriger le centre alors que Robert est parti jouer au foot avec les gamins et que Linda est partie faire des courses. Robert, Linda, Denise et moi entamons ensuite une partie de Petits Chevaux que je perds d'extrême justesse face à Denise. Je suis encore enrhumé à cause du froid qu'il fait dehors, et circuler à vélo par tous les temps n'arrange pas les choses. Contrairement à d'habitude, les gamins décident de rester au soir et nous fermons vers 9h30.
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