#Isabelle Monnin

[jhesite]

"Something doesn't happen anymore. Something was happening which doesn't happen anymore. Something was simple and becomes complicated. Something was carefree and becomes worried. Something almighty feels her forces capitulating."

Les gens dans l'enveloppe, Isabelle Monnin

[vagabondageautourdesoi]

@editions_gallimard Un récit à lire pour le plaisir d’aller au-delà des apparences et de s’embarquer à sa recherche qui ressemble à s’y méprendre à toutes les femmes de l’après-guerre, consciente de devoir rester toujours en retrait. 

@isabellemonnin #book #books #bookstragram #bookstagram #bookthreats #bookthreat #chroniqueillustrée 👇 https://vagabondageautourdesoi.com/2024/02/12/isabelle-monnin-odette-froyard/

[nemosisworld]

Dire Je t'aime, c'est se souvenir d'un temps où je ne t'aimais pas, c'est envisager celui où je ne t'aimerai plus. Dire Je t'aime serait donner une fin à l'amour. Je lui donne l'infini silence de mon amour.

Isabelle Monnin, Les Gens dans l'enveloppe

[la-princesse-de-cleves]

Sauver quelque chose du temps où l’on ne sera plus jamais. Annie Ernaux, Les Années

Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie Et l'aimer même si le temps est assassin Et emporte avec lui les rires des enfants Renaud - Les mistrals gagnants

Nous sommes deux, nous sommes des enfants et le monde est facile. L’espace et le temps forment un présent sûr de lui qui ne se demande ni d’où il vient ni où il va. Nous sommes à notre endroit et nous n’avons pas encore l’idée de nous interroger sur la place qu’on nous donne - personne ne nous dit que plus tard à trous seront nos tortionnaires.

Nous sommes deux et ça nous suffit pour exister, notre deux est une île où les autres n’entrent pas, où l’on fait comme on veut. Notre deux est une maison où elle m’attend toujours, et je l’attends sans cesse.

Nous sommes deux, nous sommes les filles.

S’il se passe quelque chose c’est que nous existons. Les événements ne sont pas seulement des choses qui arrivent à d’autres. Ils nous arrivent aussi. En nous arrivant; ils nous bringuebalent et nous attestent. Se souvenir d’un événement( le 11 septembre j’étais au bureau), ça veut dire j’étais là, j’ai vécu.

Je suis le 11 septembre autant que la seconde où elle est morte.

Je suis tous mes événements.

Les endeuillés cherchent comme des perdus un sens au malheur.

Rien ne peut être grave désormais que le pire est arrivé.

Les événements durent longtemps. Passé l’effervescence de l’instant, ils ne rentrent pas dans leurs tanières, ils sont comme des courants profonds qui imperceptiblement font bouger des continents. Leurs dates deviennent des noms propres, qui disent plus, qui disent quoi, à force on ne sait plus.

Les événements naissent bien avant leur irruption, ils sont comme une maladie lentement couvée, quand ils arrivent, c’est à la fois une fin et un début.

A partir de quand est-il trop tard ?

Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie Et l'aimer même si le temps est assassin Et emporte avec lui les rires des enfants

Mistral perdu ou les événements Isabelle Monnin

[lequotidienjulia-blog]

«Mistral perdu ou les événements» Isabelle Monnin

«Mistral perdu ou les événements» Isabelle Monnin

C’est une histoire intime, deux sœurs grandissent ensemble dans la France provinciale des années 1980  ; et puis l’une meurt.

C’est une histoire politique, on croit qu’on appartient à un tout  ; et puis on ne comprend plus rien.

C’est l’histoire du je et du nous, ces deux-là s’intimident, ils se cherchent, parfois ils se trouvent  ; et puis ils se déchirent.

C’est l’histoire de valeurs, elles…

[bedfordstreetblog]

Les Chroniques littéraires #6 : Les gens dans l’enveloppe d’Isabelle Monnin

La romancière et journaliste Isabelle Monnin a livré dans son ouvrage Les gens dans l'enveloppe (paru en 2015 chez JC Lattès) un récit et une enquête sur une famille originaire de Franche-Comté. A l'aide d'un lot de 250 photographies et polaroids datant des années 1970 - 1980, acheté pour dix euros en 2012 via une plate-forme de vente d'occasion en ligne, Isabelle Monnin restitue par écrit l'histoire d'une famille avec beaucoup de sensibilité, de poésie et de pudeur. En plus du roman et de l’enquête, les lecteurs peuvent retrouver une sélection de quelques photographies marquantes et importantes de ce projet original, ainsi qu'une playlist de chansons imaginées et créées par le chanteur et compositeur Alex Beaupain.

Quatrième de couverture : 

En juin 2012, j’ai acheté sur Internet un lot de 250 photographies d’une famille dont je ne savais rien. Les photos me sont arrivées dans une grosse enveloppe blanche quelques jours plus tard. Dans l’enveloppe, il y avait des gens à la banalité familière, bouleversante. Je n’imaginais alors pas l’aventure qu’elle me ferait vivre. J’allais inventer la vie de ces gens puis je partirais à leur recherche. Un soir, j’ai montré l’enveloppe à mon meilleur ami, Alex Beaupain. Il a dit : « On pourrait aussi en faire des chansons. » L’idée semblait folle. Le livre contient un roman, un album photo, le journal de bord de mon enquête et un disque, interprété par Alex, Camelia Jordana, Clotilde Hesme et Françoise Fabian. Les gens de l’enveloppe ont prêté leur voix à deux reprises de chansons qui ont marqué leur vie. Les gens dans l’enveloppe est ainsi un objet littéraire moderne et singulier. Faisant œuvre de vies ordinaires, il interroge le rapport entre le romancier et ses personnages. Il est surtout l’histoire d’une rencontre, entre eux et moi.

Avis

Entrer dans l'intimité d'une famille totalement inconnue, ici grâce à des photographies captant le quotidien, des souvenirs marquants, des moments de bonheur ou encore des visages souriants ou fermés, cela a attisé la curiosité de notre auteure. Les photos du roman sont la trace intime de moments personnels ; elles sont familières, banales, floues, mal cadrées, elles ressemblent à celles rangées dans des albums de famille de monsieur tout-le-monde. Et pourtant ! Quand on regarde les photographies qui nous sont données dans le livre, on comprend rapidement la création de ce projet littéraire. Totalement fascinée par ses photos, l'auteure emmène les lecteurs dans un premier temps dans une histoire fictionnelle inspirée de ces photos et des membres de cette famille. Chaque personnage est imaginé et romancé, de la petite fille qui attend sa mère partie du jour au lendemain, de cette maman absente avide de liberté et de voyage et de la grand-mère qui s'épuise jusqu'à la mort, la romancière leur donne une destinée. En comparant et en suivant la lecture avec les photographies, le récit semble plus que plausible et réel, est-ce que ces histoires se sont-elles vraiment passées ? Dans un style très poétique et délicat, on est face à une écriture à fleur de peau, sensible, voulant rendre hommage et grandeur à ces personnalités, à ses femmes photographiées.

L'auteure ne pouvait pas en rester là.  Dorénavant gardienne de leurs souvenirs, selon elle, il fallait aller à la rencontre de ces gens, les connaître, les voir et leur parler de cet ouvrage, mais surtout les retrouver car il y a un lien fort et indélébile qui les réunis. Dans la deuxième partie de l'ouvrage, Monnin change de casquette, c'est au tour de la journaliste d'écrire. Celle-ci raconte la façon dont elle a recherché l'origine de ces photographies et de cette famille. Elle parle également de son arrivée dans le village de Clerval dans le Doubs où ont vécu ces inconnus, sa rencontre avec les membres de cette famille et son appréhension de les voir en vrai. L'enquête aurait pu bouleverser le roman, mais bien au contraire il enrichit la fiction et la complète. La partie romanesque se retrouve par surprise dans la réalité et vice versa. On découvre enfin la véritable histoire de ces gens dans l'enveloppe et le véritable héros de cette épopée familiale, Michel, le père.

Ce livre interroge véritablement le métier d'auteur, la construction des personnages, la frontière entre le réel et la fiction et la vérité. Et il prouve que la famille, peut être un sujet étonnamment riche et extraordinaire.

L'oeuvre est complétée par une autre forme de narration, c'est la musique. En effet, l'artiste Alex Beaupain s'est inspiré de la partie du roman pour créer une bande-son. Camelia Jordana, Clotilde Hesme et Françoise Fabian ainsi que ces gens dans l'enveloppe chantent et donnent ainsi une musicalité à cette histoire.

A travers une histoire romanesque, des poèmes, une enquête sous forme de journal de bord, de la musique et des photographies, on voyage avec notre auteure à l'intérieur de ce projet fou et dans une histoire universelle, une famille aux apparences normales qui néanmoins appelle à certaines familiarités et promiscuités de tout à chacun. Des souffrances, des souvenirs, des joies, des départs et des adieux, ces émotions et ces étapes de la vie forment l'histoire de cette famille et l'essence même de ce livre.

L'ouvrage est facilement trouvable en librairie ou sur internet. Il est édité en format poche depuis septembre 2016.

[lisagautierstuff]

“Les gens dans l’enveloppe”

Écrit par Isabelle Monnin et publié aux éditions Jean-Claude Lattès en 2015, Les gens dans l’enveloppe se définit comme un genre de roman/enquête mêlant récit imaginé et témoignage d’une vie.

Lorsque j’observe une photo dont je ne connais pas l’origine, une photo ancienne trouvée par hasard dans un carton lors d’un vide-grenier, j’ai envie de savoir  qui sont ces gens, quelle vie ils menaient, quelles relations ils entretenaient, quels secrets faisaient partie de leur vie. Ma curiosité développe à la fois mon imagination et un besoin de vérité. Mais à quoi cela servirait-il de connaître leur histoire et comment pourrais-je faire pour en apprendre davantage ? Puis une question met fin à mes ambitions : qui suis-je pour m’immiscer dans leur vie ? Lorsque je découvre Les gens dans l’enveloppe, je me dis secrètement que j’aurais aimé en être l’autrice et me demande comment Isabelle Monnin a mené son travail alors que tant de questions auraient pu l’en empêcher. 

C’est après avoir acheté sur internet une enveloppe contenant deux-cent-cinquante photos de famille, qu’Isabelle Monnin décide d’entamer la rédaction d’un roman dont le sujet sera ces « gens dans l’enveloppe ». Partagée entre son imaginaire et la réalité, l’autrice décide de découper son roman en deux. Dans un premier temps, elle imagine la vie des personnes photographiées dont elle tient une partie des images figées entre les mains. Naît alors le personnage de Laurence, la plus jeune de la famille, également la narratrice de cette première partie. À travers son récit et ses poèmes, on découvre les autres membres de sa famille et l’absence de sa mère. Ce récit à la première personne est sans doute une façon pour Isabelle Monnin de rapprocher le lecteur de ses personnages afin qu’il s’attache à eux tout comme elle s’est attachée aux personnes sur les photos.Dans un second temps, celui de l’enquête, Isabelle Monnin part à la recherche des gens sur les photos et rapporte au lecteur ses découvertes mais aussi ses doutes.

En effet, l’autrice se questionne sur la manière dont les gens vont réagir face à sa démarche, est-elle légitime de se présenter à eux et de leur demander de lui raconter leur histoire ? Puis, elle se rend compte d’un autre obstacle : son imagination a pris le dessus sur la vérité. Elle n’est plus sûre de vouloir connaître la véritable histoire des personnes sur les photos : comme le lecteur, elle s’est attachée à ses personnages et à leur destin. Je n’avais pas imaginé cette problématique avant d’avoir commencé la lecture de ce roman/enquête. Une nouvelle question s’offre donc à moi, celle de la poursuite de ma lecture. Comme Isabelle Monnin, je ressens la peur d’être déçue par la réalité, quelle n’ait plus l’essence de l’histoire imaginée en première partie.

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Les Gens dans l’enveloppe, Isabelle Monnin, 2015

[toutcommenceparunbaiser]

Sa tendresse est la mer que j'attendais pour savoir nager.

Isabelle monnin

[eternelle-chenille]

La peur dans l'amour

Les gens dans l'enveloppe, Isabelle Monnin

[loveacworld]

Quand on naît ici, on grandit ici, on meurt ici.

Les gens dans l'enveloppe - Isabelle MONNIN

[mvikle]

« La nuit tombe sur nous comme la neige dans les champs, lourde, belle, respectueuse. Nous dormons parfois ensemble, je l’écoute dormir. Jamais je ne lui dis que je l’aime. Dire je t’aime, c’est se souvenir d’un temps où je ne t’aimais pas, c’est envisager celui où je ne t’aimerai plus. Dire je t’aime se serait donner une fin à l’amour. Je lui donne l’infini silence de mon amour. »

Les gens dans l’enveloppe, Isabelle Monnin

[alexmotamots]

Les gens dans l'enveloppe - Isabelle MONNIN

Les gens dans l'enveloppe d'Isabelle MONNIN : bon ben finalement je l'ai lu...

Il ne faut jamais dire : Fontaine, je ne boirai pas de ton eau.

Ce livre ne me tentait pas : je craignais le voyeurisme ; je trouvais la démarche d’acheter des photos aux enchères curieuse ; je ne voulais pas lire un roman suivit d’une enquête.

Mais la curiosité a été la plus forte, comme toujours. Vilain défaut ? Allez savoir….

Je n’ai pas été déçue : le style de la romancière ne m’a pas plu,…

[tatoushinka]

© Reserved 

My reading matches this winter: low season, low & dry.

On my behalf I'll claim I have been very busy 😉

Time to check my winter reading:

• Forest Dark – Nicole krauss • A Column of Fire - Ken Follett • Soumission - Michel Houellebecq • Éparse - Lisa Balavoine • Mistral perdu ou les événements - Isabelle Monnin • Did I Ask For The Moon? – Aliza Goldstein • The Sense of an Ending - Julian Barnes    • The Girl Who Takes an Eye for an Eye - David Lagercrantz • Mémoire de fille - Annie Ernaux 

[happyhologrammiracle]

"Les Gens dans l'enveloppe" (Isabelle Monnin et Alex Beaupain). C'était fini la guerre par Françoise Fabian.

“Les Gens dans l’enveloppe” (Isabelle Monnin et Alex Beaupain). C’était fini la guerre par Françoise Fabian.

A ventre ouvert borde mère un enfant-fou le bord d’ailes N-L

[oilp-ecv]

Labo ECV Nantes​ 2017. Jour 1. Lundi. 14h.

Ohhhh c’est mignonnnn. On s’offre nos livres coeurs avec les doigts et chacun explique son choix. Sous le sapin :

Paroles – Prévert

Les gens dans l’enveloppe – Isabelle Monnin

Une chambre à soi – Virginia Wolf

Songe à la douceur – Clémentine Beauvais

Antigone – Jean Anouilh

[troisfillesetunlivre]

Les gens dans l’enveloppe.

de Isabelle Monnin, avec Alex Beaupain. Jc Lattes, 2015.

Notre narratrice tombe un jour sur une série de photographies de familles, regroupées dans une enveloppe et achetée d’occasion. Voici le point de départ des deux histoires qui constituent le roman. 

Dans la première partie l’auteure s’identifie, tente d’imaginer la vie de ces individus et propose un récit réaliste. 

Pour écrire la seconde partie celle-ci se met en quête des vraies personnes derrière les clichés afin de nous donner leurs vraies histoires. 

Ces deux récits sont touchants d’authenticité et de simplicité. La lecture marque la mémoire.

Catherine