#Il y en a plein à rajouter mais ceux-là
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Et vous, ça serait quoi votre liste de films préférés ? 🎬
#film#cinema#perso#vrai question#Il y en a plein à rajouter mais ceux-là#je peux les revoir mille fois 💖
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Dimanche 27/08 - Jaiden est de retour
Cucurucho est allé chercher le rapport d'enquête sur la disparition de Mr.Mustard chez Foolish. Foolish lui a dit qu'il ne savait pas quoi faire de plus, aucune de ses pistes ne menait quelque part. Cucurucho lui a dit que l'enquête continuait, et qu'il le contacterait s'il avait de nouvelles informations. Foolish lui a dit que si la fédération avait des pistes pouvant mener à l'arrestation de BadBoy, voir même si la fédération souhaitait faire de fausses preuves contre lui, il serait ravi de participer à son arrestation.
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Antoine a demandé à Foolish de pratiquer l'art-thérapie. Foolish a choisi de dessiner la manière dont il se perçoit. Foolish lui a dit qu'il savait lire le français, Antoine lui a donc écrit un livre sur les soupeurs. Cucurucho l'a ensuite rejoint pour lui demander les dessins, et lui a donné plein de fleurs en échange. Baghera en a profité pour récupérer la shulkerbox discrètement.
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Jaiden est de retour sur le serveur ! Elle s'est reconnectée au même endroit où elle avait disparue, dans ce qui ressemble à une base d'entrainement pour un jeune Cucurucho. Elle a ét�� emmennée par le Cucurucho sérieux dans la chambre du jeune Cucurucho. Au mur, il y avait des dessins de fleurs, et de Bobby. Le jeune Cucurucho lui a dit qu'il avait apprécié tout ce temps passé avec elle. Jaiden a expliqué qu'elle ne dirait rien de ce qui s'est passé aux autres habitants, car ils ne font pas confiance à Cucurucho, contrairement à elle qui les supporte à 100%, et qu'elle ne veut pas se faire juger pour ça. Le Cucurucho sérieux lui a donné une nouvelle mission : expliquer qui est Cucurucho aux nouveaux arrivants s'il n'est pas là. Il lui a offert un Colibri en récompense, ainsi qu'une cage, et de quoi le nommer. Elle s'est changé avant de partir, portant désormais une tunique blanche.
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Jaiden a enfin rejoint les autres habitants. Sur le chemin, elle a remarquée un tag "Overthrow the Federation", la confortant dans son idée de garder la vérité pour elle. Elle a expliqué aux autres qu'elle avait été emmennée par Cucurucho et qu'il l'avait enfermé dans une salle pendant 2 semaines. Baghera a tenté de la cuisiner un peu, mais elle n'a pas lâché d'informations supplémentaires. Baghera lui a dit de faire très attention à Cucurucho, rajoutant encore plus de confiance dans son choix. Après une longue partie de roulette russe, elle est allée chez elle, pour écrire ses réflexions sur la situation, et a évoquée l'idée de construire une maison "publique" qu'elle pourrait montrer à ceux qui ne devraient pas voir sa vrai maison.
Quackity s'est connecté. Après avoir discuté (en utilisant le traducteur automatique) de programme sur 25 ans pour récupérer les tétons d'Antoine (et de différentes manières de dire tétons), Quackity est parti miner du fer, rejoint par Abueloier et son corgi (joué par un admin).
Antoine et Pomme ont commencé a construire la nouvelle salle secrète à une vingtaine de milliers de blocs du spawn.
Jaiden a visité le Furry Club, et était très enthousiaste pour le rejoindre !
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Les derniers membres ont été annoncés : Lenay et German ! Quackity a précisé qu'il restait tout de même le "???" et l'invité du président Forever que l'on connaîtra plus tard.
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Je vous aime de l'amour de Jésus-Christ ❤⚘
{Hébreux 2:5-18}
"Nous parlons du monde qui doit venir. Ce n'est pas aux anges que Dieu a donné le pouvoir sur ce monde. En effet, il y a cette parole : "Qu'est-ce que l'homme, ô Dieu, pour que tu penses à lui ? Qu'est-ce qu'un être humain pour que tu prennes soin de lui ? Tu as placé les êtres humains en dessous des anges pendant quelque temps, tu les as couverts de gloire et d'honneur, tu as tout mis à leurs pieds, sous leur autorité. " Dieu a donné aux êtres humains le pouvoir sur toutes choses. Il n'a donc rien laissé en dehors de leur pouvoir. Pourtant aujourd'hui, nous le voyons bien, les humains n'ont pas encore pouvoir sur tout. Mais qu'est-ce que nous voyons aussi ? Jésus a été pendant quelque temps en dessous des anges, mais maintenant, il est couvert de gloire et d'honneur. Pourquoi ? Parce qu'il a souffert et parce qu'il est mort. Et grâce à la bonté de Dieu, Jésus est mort pour tous les êtres humains. C'est Dieu qui a fait le monde, et le monde existe pour lui. Or, il a voulu qu'un grand nombre de ses enfants participent à sa gloire. Puisque c'est Jésus qui les sauve, il fallait que Dieu le rende parfait au moyen de la souffrance.
Jésus purifie les humains de leurs péchés. Eh bien, celui qui rend pur et ceux qui sont devenus purs ont tous le même Père. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler ses frères et ses sœurs. En effet, Jésus dit à Dieu : " J'annoncerai ton nom à mes frères et à mes sœurs. Au milieu de l'assemblée, je chanterai ta louange." Jésus dit aussi : " Moi, j'aurai entièrement confiance en Dieu. " Et encore : "Me voici, moi et les enfants que Dieu m'a donnés. " Ces enfants-là ont quelque chose en commun : ce sont des êtres humains. L'esprit du mal avait le pouvoir de les faire mourir. À cause de cela, Jésus, lui aussi, est devenu un être humain, pour enlever sa force à l'esprit du mal en mourant lui-même. Les gens étaient comme des esclaves pendant toute leur vie, parce qu'ils avaient peur de la mort. En mourant, Jésus les a libérés. En effet, il ne vient pas aider les anges, mais il vient aider ceux qui sont de la famille d'Abraham. C'est pourquoi il devait ressembler entièrement à ses frères et à ses sœurs. Ainsi, il est devenu un grand-prêtre plein de bonté et fidèle dans le service de Dieu, pour obtenir le pardon des péchés du peuple. Oui, Jésus a souffert lui-même et il a été tenté. Il peut donc aider ceux qui sont tentés."
Ces versets sont claires, il n'y a rien a rajouter , sauf un seul mot : MERCI JÉSUS-CHRIST pour ce que tu as fait pour nous tous . Tu as échangé ta vie pour la notre. Soit loué pour l'éternité.
Au nom de Jésus-Christ En Christ pour toujours ❤⚘
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the sharp knife of a short life | alexis & isaak
Personnages» Alexis Miller et Isaak Shermann.
Où» Dans la maison de vacances des Shermann.
Quand» Un peu plus de deux jours après la disparition de Connor.
Alors c’était comme ça que Matthew rendait ses loups-garous plus résistants. La torture. Les piqûres de drogue, de poison, les électrochocs – tout ça pour tester leur résistance, en faire des bons chiens dressés. Les empêcher de défaillir vers leurs bas instincts, pour ne pas qu’ils deviennent des criminels. Ingénieux. Tout en étant un loup-garou lui-même, Matthew était resté un chasseur. Est-ce-qu’il s’était lui-même infligé ce genre de maltraitance ? Sûrement. En tout cas, la torture a été longue, jusqu’à ce qu’il s’évanouisse sous les mains de sa nièce. Elle n’avait jamais vu pareille force chez une de ces créatures. La brunette parcourt les revolvers, fusils, et autres haches, qui étaient restées à leur place dans ce sous-sol des merveilles. Alexis imagine Matthew menacer Connor et ses autres disciples en leur montrant : « Tu seras abattu par un de ces trucs-là. C’est le sort qui t’attend si je ne fais pas de toi quelqu’un de bien. » Quelqu’un de bien hein… Est-ce-que ces deux loup-garous dans la pièce étaient « des gens biens » quand Alexis ne pouvait même plus les considérer comme des personnes en elles-mêmes. Connor est encore éveillé, même si il a l’air à bout. Son corps est maculé des traces des violences qu’Alex lui inflige depuis deux jours. Il se laisse tenir par ses chaînes, trop fatigué de la lutte. Il est sale, balafré, les yeux rouges d’avoir trop pleuré, et il ne ressemble en rien au garçon avec qui elle a passé sa plus tendre enfance. C’est terrible de devoir en arriver là… En réalité, au combien sa colère contre son cousin prend de la place, elle sait que le principal responsable, c’est l’autre loup-garou à terre à côté de lui. Connor regarde Matthew comme si il se demandait dans combien de temps il allait finir comme lui, dans combien de temps la douleur serait si intense qu’il ne pourrait pas s’en relever. Dans combien de temps allait-il mourir ? Matthew était-il déjà mort ? Alexis allait en avoir le cœur net. La chasseuse s’empare d’une des armes en argent sur le comptoir. Un couteau épais et court, qui permet un contact rapproché avec sa victime. La louve s’agenouille près de son oncle, celui qui l’a recueilli après la mort de son père, celui sur qui elle pensait pouvoir toujours compter. Sa trahison était impardonnable, et surtout, elle devait tenir la promesse des Miller. « Peu importe qui tu es pour moi, tu es une menace pour la race humaine. Je n’ai qu’une seule mission et je dois m’y tenir. » Alexis prononce cette phrase à voix haute. La même qu’elle avait prononcé en ôtant la vie à son paternel transformé, à sa demande, il y a moins d’une année. Elle serre Matthew contre elle, plantant au même moment le couteau dans son cœur, laissant les larmes brutalement couler. Connor hurle sous le bandeau qui recouvre sa bouche, et elle peut l’entendre s’effondrer lui aussi. Alexis remonte le visage pour voir qu’ils ne sont plus seul dans la pièce. Isaak est entré.
Isaak pensait vraiment que dernièrement, il avait vécu assez de mauvais moments pour avoir le droit à la tranquillité pour les cinq années à venir. S’il y avait une quelconque justice dans ce monde, il estimait y avoir franchement le droit. Mais encore une fois, les choses lui prouvaient de la pire des manières qu’il n’y en avait pas, et que ce monde était tout sauf bon. Dans quel univers est-ce-que la disparition de son frère aurait été acceptable? Cette situation était intolérable pour le jeune homme. Ces dernières quarante huit heures il avait parcouru la ville de long en large à la recherche de Connor. Tous les endroits où il aime aller, seul ou pour faire la fête, ceux qu’il déteste ou ceux où il passe souvent. Mais rien. Ce n’était pas la première fois que le cadet se volatilisait - mais là, Isaak a vraiment l’impression que c’était différent. Le visage enfoui dans ses mains, il lance un nouveau coup d’œil en direction de son téléphone. Aucun message d’Ephram. Visiblement, il n’a pas de meilleures nouvelles à lui annoncer. Le sang du sportif bouillonne entre les parois de ses veines, dans un mélange inquiétant de colère, d’angoisse, et d’impuissance. A cet instant il ne semble pas y avoir d’issue à ce cauchemar. Son frère n’est pas là, et il n’a aucune idée de comment l’aider. Isaak finit par se lever de son lit et fait quelques pas pour se diriger vers la deuxième chambre de l’étage. Il balaye rapidement la pièce du regard, à la recherche d’un élément qu’il aurait raté auparavant. Mais non. Tout ce qu’il peut deviner, c’est que Connor n’avait pas prévu de partir. Il y a encore bien trop de chemises dans le placard. Le sportif laisse négligemment une main balader sur le bureau, effleurant du bout des doigts l’ordinateur posé dessus. Un reflet capture son attention alors qu’il pose finalement ses yeux sur les clefs de voiture du cadet. Ses clefs... Isaak n’y croit pas trop mais il ouvre quand même le tiroir où son frère les range habituellement, une vague idée lui traversant l’esprit. Ils n’y sont plus allés depuis des années, mais il sait très bien que Connor garde précieusement les clefs de leur maison de famille. Il y a toujours accordé plus d’importance que lui. Aussi quand il constate qu’elles ne sont pas à leur place habituelle, il bondit brusquement dans le couloir, ne s’arrêtant que quelques secondes pour récupérer ses propres clefs et son téléphone. Ce n’est peut être rien mais c’est la meilleure piste qu’il ait depuis deux jours alors il ne compte pas la laisser filer. Il s’installe dans sa voiture et démarre rapidement. La trentaine de minutes qui sépare la maison de la ville semble interminable alors que les hypothèses se bousculent brusquement dans le cerveau d’Isaak. Les scénarios ne sont pas plus encourageants les uns que les autres. Il se gare finalement devant le vieux portail en bois et rejoint la maison en courant. Ses mains tremblent presque alors qu’il insère les clefs dans la serrure de la porte d’entrée. La grande pièce baigne dans l’obscurité. Le jeune homme s’avance prudemment. Il y a quelque chose qui ne lui plait pas - mais alors pas du tout. Il sort rapidement son portable de sa poche, rédigeant un bref message à Ephram pour lui expliquer où il se trouve. Un vif frisson lui parcoure l’échine et il se dépêche de trouver l’interrupteur, quelque part sur sa gauche. La lumière lui permet d’identifier directement le sac posé sur le sol à quelques mètres. Il reconnait ce sac noir et déchiré, et il sait très bien à qui il appartient. L’urgence dynamise à nouveau ses muscles alors qu’il se précipite dans toutes les pièces de la maison. Il hurle le prénom de son frère à plein poumons mais ses appels semblent se perdre dans le vide alors qu’il parcoure l’ensemble de la maison sans succès. Rien. Il n’y a personne ici. Le désespoir monte à nouveau chez Isaak alors même qu’il se sent si proche de la réponse. Quelques larmes se fraient un chemin dans ses yeux. Il n’y a rien d’autre à faire que contempler son échec. Puis un son déchirant se fait entendre. Et même si il est faible, le jeune homme est sur de l’avoir entendu. Le suivre l’emmène vers un recoin de la maison qu’il ne connaissait même pas jusque là. Et en regardant bien, il devine l’encadrement d’une porte. Elle ne semble pas vouloir s’ouvrir dans un premier temps mais finit par céder sous la pression du corps du brun. Quelques marches l’attendent et l’horreur se dessine sous ses yeux alors qu’il observe Alexis s’écarter du corps désarticulé de Matthew. Son effroi ne fait qu’augmenter en apercevant Connor quelques mètres à côté. Il n’a pas l’air dans un meilleur état. Est-ce-qu’elle pourrait déjà l’avoir... Non. Il entend ses gémissements et Isaak doit se retenir de toutes ses forces pour ne pas courir à ses côtés immédiatement. Il fixe plutôt Alexis. Celle qu’il avait toujours considéré comme sa meilleure amie, sa confidente. Et qui est présent couverte du sang de sa dernière victime. Une de plus sur une liste probablement longue. Il sait qu’il devrait être en colère face à elle mais à cet instant, c’est uniquement une immense tristesse qui le submerge. « Alexis. Arrête ça. » Il voudrait faire plus pour protéger son frère mais il se sent comme pétrifié lorsqu’il croise le regard de sa cousine. Rien de tout ça n’était censé se passer.
Le regard d’Alexis se braque sur son cousin, après qu’elle ait ramené presque tendrement le corps de son oncle vers le sol. Elle pose un baiser sur le front de Matthew. Tout ça est assez dur pour que la présence d’Isaak en rajoute. Pourquoi est-ce-qu’il fallait qu’il la retrouve juste à temps ? La chasseuse sait d’avance que son cousin va tenter de sauver son frère. Et elle sait aussi comment toute cette histoire va se terminer. Si Isaak l’empêche d’accomplir sa mission, elle va devra se battre avec lui… et elle ne veut pas voir en face l’issue du combat qui ne peut qu’être désastreuse. La brunette essuie l’eye-liner qui a comme fondu sous ses yeux. Elle aimerait que celui qu’elle voyait comme un frère la prenne dans ses bras tout de suite, et qu’il la réconforte comme lui seul en avait le secret. Comme une des trois seules personnes qui arrivait encore à rentrer en contact avec son humanité. « Si j’avais le choix Isaak, j’aurais déjà arrêté. » Elle confesse dans un mélange de rire ironique et de larmes. Elle est plus à vif que personne ne l’a jamais vu, et ce qui lui restait d’âme s’évapore doucement dans les airs de manière imperceptible, et devient intouchable : il n’y a plus aucun retour en arrière pour récupérer ce qu’elle s’est elle-même arraché. La chasseuse se lève tant bien que mal, pour se confronter à Isaak. Elle se place directement devant sa seconde proie, de manière à faire front pour empêcher sa libération. « Tu peux pas sauver ton frère mon petit Isaak… Je suis désolée. » Alexis annonce, dans un mélange de menace et de sincérité qui rendent sa phrase assez dissuasive. « J’ai pas le droit de laisser un loup-garou en vie, j’ai pas le droit de laisser courir une menace pareille. C’est la mission qu’on m’a donné, et je dois m’y tenir. Je suis vraiment désolée que les gens que tu aimes soient devenus des montres, mais c’est pas ma faute. » Certains diraient que le vrai monstre est celui qui vient de prononcer cette phrase, et une part d’Alexis sait aussi que ses mots ne sont pas tout à fait juste. Cette part est hélas enterrée sous trop d’apprentissage, de violences et de croyances, pour pouvoir s’exprimer. Connor ricane derrière elle, parce qu’il remarque probablement lui aussi l’ironie de la situation, sauf qu’elle y croit fermement. Ce n’est pas elle qui dispose de pouvoirs meurtriers, ce n’est pas elle qui se transforme, et ce n’est pas elle qui perd le contrôle. Et si un jour Connor perdait son sang-froid près de Isaak ? Ce qu’elle fait a de bonnes raisons d’être fait. « Que ce soit ton frère ou pas, ça n’en fait pas moins une bête qui pourrait te tuer. » Ses paroles n’auront peut-être pas le don de faire changer l’état d’esprit de l’aîné des Shermann… Mais elle se doit d’essayer d’atteindre ce bout de lui qui a peur, et qui ne connaît pas. Elle veut donner à Isaak des raisons d’accepter la mort imminente de son frère.
Isaak reste encore interdit face au tableau qui se peint dans la pièce. Ses yeux restent rivés sur Alexis, qui dépose doucement le corps de Matthew au sol. Cela rend les choses encore plus dérangeantes. Il peut encore percevoir la fragilité et la tendresse qui émanent de sa cousine. Ce genre de choses qu’elle laisse voir à si peu de personnes et qu’il se sentait privilégié de remarquer. Il pensait que ça lui permettait de voir plus loin que le masque qu’elle offrait au monde et c’est aussi pour cela qu’il l’aimait tant. Mais il ne veut plus de tout ça maintenant. Et vraiment, il aurait préféré ne voir que de la violence et de la haine chez Alexis. Ca aurait rendu ce moment moins pénible. Il se rend compte à cet instant que c’est dans cette vision là qu’il s’est enfermé depuis la nouvelle de la mort d’Athéa. Il avait voulu voir Alexis comme un monstre, fausse et remplie de haine. Parce que c’était plus facile de la considérer comme ça plutôt que d’imaginer que c’était celle qu’il estimait autant qui est capable de telles atrocités. Mais elle est face à lui maintenant. Toutes émotions visibles. Il ne peut pas continuer à ignorer le mélange complexe qu’est sa cousine. Les larmes bordent ses yeux alors que les paroles de la brunette alourdissent encore un peu plus l’air. Elle a l’air si convaincue par son discours qu’il sait d’avance qu’il n’a aucune chance de gagner sur le plan de la rationalité. Quoiqu’on lui ait appris, c’est ancré en elle de manière irrémédiable. Assez pour qu’elle arrive à de tels extrêmes. Isaak se mord violemment les lèvres pour réprimer une vague de colère. Comment est-ce-qu’il a pu être aussi aveugle ? Comment est-ce-qu’il a pu ne jamais comprendre ce qui se tramait vraiment entre Alexis et Connor ? Son cerveau ne cesse de lui répéter que peut-être, ils n’en seraient pas là si il n’avait pas refuser de voir tout ce qui se passait autour de lui. Sa culpabilité refait surface et l’entraîne avec violence vers le fond. Mais Alexis continue à parler des gens qu’il aime comme des monstres et cela le sort brusquement de sa torpeur. Non, elle ne peut pas s’acharner à salir la mémoire d’Athéa après ce qu’elle lui a déjà fait. Et il ne la laissera pas faire subir le même sort à son frère. Ca, il en a la certitude. Le jeune brun fait quelques pas en sa direction, doucement, pour éviter tous mouvements brusques de la part de la chasseuse. « Je vois qu’un seul meurtrier ici. » Sa voix est ferme et si fragile à la fois. Il hait l’univers pour tout ce qui s’est passé et il hait d’autant plus Alexis d’être le bourreau qu’elle est quand il l’aimait tellement. Il la déteste de venir créer ce conflit de sentiments si intense. Il se rappelle de tous les moments qu’ils ont pu vivre ensemble, de toutes leurs bêtises mais aussi des instants confidences où ils refaisaient le monde ensemble. Elle le connait par cœur, tout comme il pensait la connaitre. Ces pensées viennent planter une nouvelle lame dans le cœur de Isaak et la douleur est insupportable. Il s’arrête finalement à quelques mètres de la brunette, incapable d’aller plus loin. « Alexis. Je t’en supplie. Si j’ai un jour vraiment compté pour toi, laisse Connor partir. » Des larmes coulent sur ses joues alors que sa colère éclate en désespoir. « Fais le pour moi. »
Son cousin s’approche d’elle et Alexis recule – pas réellement sûre de ce qu’elle protège en s’éloignant ; si c’est la captivité de sa victime ou si c’est la stabilité de son cœur. Voir de si près la douleur de Isaak est bien plus dur à supporter que lorsqu’elle a agi dans son dos. Elle peut apercevoir dans ses yeux la rancœur, la colère, et la tristesse : Athéa et bientôt Connor. Est-ce-qu’elle aurait tué cette fille si elle avait su ce qu’elle représentait pour Isaak ? Sûrement, comme tous les autres, mais sûrement avec beaucoup moins de facilité. Et si Isaak l’avait supplié de ne pas l’achever ? Athéa serait sûrement en vie. Est-ce-que si ça pouvait sauver sa relation avec Isaak, la chasseuse ne tuerait pas Connor ? Oui. Ça, il n’y a aucun doute. Si elle pouvait garder près d’elle l’une des trois personnes qu’elle aime le plus au monde et qui donne un sens à sa vie, alors oui, elle ne tuerait pas Connor. Mais le mal est déjà fait, sa relation avec Isaak est saccagée, et laisser la vie sauve au loup-garou ne changerait plus rien. Il n’y a rien à sauver. La mort d’Athéa enclenche tout, gâche tout, et laisse la place à la mort du reste de sa race. Si elle n’a pas épargné Athéa, elle n’a pas à épargner Connor. Si elle n’avait pas épargné son père, elle n’avait pas à épargner son oncle. Et avec cette logique, elle ne peut épargner personne. Même si ça lui arrache le cœur. Même si c’est insupportable. Alexis tourne le regard des larmes de Isaak, qui viennent renforcer les siennes, et tente de ne pas écouter ses supplications qui la transpercent de part en part. Elle aimerait pouvoir le faire pour lui, sincèrement. Mais c’est comme trahir tous ceux qui sont morts avant Connor, trahir tous ceux qu’elle a sacrifié avant lui. Elle sait que ceux qui sont partis ont autrefois été des humains. Qu’ils ont aimé d’autres êtres, et qu’ils avaient des choses à accomplir. Elle aurait aimé en laisser vivre certains, mais écouter son âme et ce qui est bon en elle « ne la mènerait à rien » : ce sont les mots de son père. « Fais-le pour moi. » Lui dit maintenant son meilleur ami, et pendant quelques instants ses principes défaillent. Pendant qu’elle revoit toutes ses années avec Isaak défiler. De leurs parties de cache-cache à trois avec Connor, à leurs soirées campings à deux. De leurs chamailleries d’enfants qui ne duraient jamais longtemps, à leurs confessions honteuses de jeunes adultes. A leur manière de se défendre toujours l’un l’autre, de se protéger, de se connaître, et de partager. Tout ça serait fini, révolu, enterré, quand Alexis prononcerait ces quelques mots : « Je peux pas Isaak. » Et en laissant couler sur ses joues d’autres gouttes salées, la chasseuse fait état de ce qu’il est. Elle va tuer le loup-garou. Tout en protégeant sa prochaine victime, la brunette s’écarte pour aller chercher la lame plantée dans le corps de son oncle à côté. Elle scellera la mort des anciens amants du même couteau – que ce soit sous le regard de Isaak ou pas, plus rien ne peut/ne doit l’arrêter.
L’espace de quelques secondes, Isaak entrevoit une lueur vaciller dans le regard de sa cousine. Son air s’adoucit presque, comme si les paroles du brun venaient toucher leur cible tout au creux de son cœur. Pile dans leurs souvenirs de rires et d’innocence. Leurs promesses de rester soudés quoiqu’il arrive, échangées entre deux parties de cache-cache. Mais l’hésitation ne dure qu’un temps et ce qu’il restait de leur relation s’évapore dans l’air alors qu’elle prononce finalement sa lourde sentence. Le monde devient flou autour de lui alors que le jeune homme comprend au combien ses mots sont lourds de sens. Il a l’impression de ne plus appartenir à son corps. Alexis se penche pour retirer la lame déjà souillée de sang et elle est terriblement proche de son frère. Trop proche. Et Isaak le perçoit, il est bien trop lent pour permettre d’éviter ce qu’il doit se passer. Ses pieds semblent ancrés au sol, incapable de le faire bouger ne serait-ce que d’un centimètre. Un cri déchirant traverse la pièce alors qu’il hurle à plein poumons, les yeux écarquillés par l’horreur. Il reste spectateur impuissant de cette scène. Alexis fait un pas, puis un autre. Connor est à sa merci, bien trop faible pour faire quoique ce soit. Un mouvement rapide de lame renvoie brièvement un reflet et la lumière capte le regard d’Isaak. Juste assez pour qu’il voit distinctement la lame tracer son chemin dans le torse de son frère. Il s’entend crier de plus belle alors que le visage du loup se tord en une dernière grimace de douleur, avant de tomber mollement. Et puis plus rien. Plus un son, plus un mouvement. Jusqu’à ce qu’un violent tremblement le fasse réintégrer son corps et qu’il comprenne que la scène qu’il vient de voir n’est que le fruit désespéré de son cerveau dans l’espoir de le faire réagir. Alexis est encore à quelques mètres, accroupie au dessus du corps de Matthew pour en retirer son arme. Connor est toujours là. Et à cet instant, c’est la seule chose qui importe pour Isaak. Il est hors de question qu’il assiste à la naissance d’un monde où son frère n’est plus. Son instinct prend le contrôle de ses muscles et il bondit brusquement en arrière, se saisissant d’un des pistolets qui restaient comme en décoration lugubre sur la vieille étagère du sous-sol. Ses doigts sont fermes sur la surface froide de l’arme, bien plus que ne l’est sa voix alors qu’il adresse une dernière supplication à celle qu’il aurait décrite comme sa sœur. Le canon est pointée sur elle, ne lui laissant que peu d’options. « Je t’en supplie. » Laisse-t-il échapper d’une voix étranglée par les larmes. Mais les cartes semblent déjà jouées et Alexis s’élance vers Connor. Et Isaak tire.
Elle ne l’en croyait pas capable. En voyant l’arme dans la main de Isaak, Alexis était sûre qu’il ne tirerait pas, qu’il n’y arriverait pas. Son cousin n’était pas un tueur. Il serait retenu par son âme, ou retenu par l’amour fraternel qu’il ressentait pour elle. La chasseuse ne l’aurait jamais deviné. Elle savait qu’elle n’était pas destinée à vivre longtemps, elle savait que sa vie était une étoile filante, et qu’elle n’avait le temps que de faire un vœux avant de la voir passer. Et ce qu’elle fit avant de partir : elle souhaita que ça cesse. Que le combat des Miller cesse. Que ce qui se passait aujourd’hui ne se reproduise pas. C’était comme si pendant les quelques secondes qu’il lui restait à exister, Alexis était de nouveau dotée d’une âme, et que celle-ci ne souhaitait qu’une chose : que plus personne après elle ne reprenne le fardeau de cette mission destructrice. Et les yeux de la chasseuse se fermèrent sur le visage d’Alexia, la personne qu’elle aimait le plus au monde et qu’elle ne pourrait plus protéger. Sa petite sœur, l’innocence incarnée. Elle, au moins, elle avait réussi à ne pas l’aliéner, c’était le plus important. La balle entre en collision avec le cœur d’Alexis et ne lui laisse le temps que d’arriver à ce constat. Pas de faire le tour de sa vie, pas de penser à l’inachevé. Si elle pouvait le voir elle verrait Faith, et Nathanael, et Elliott, et les rares personnes qui ont donné du sens à son existence. Mais c’est juste un trou noir qui l’emporte. La chasseuse s’écroule, et ne sent même pas sa chute vers le sol. Sa tête vient s’allonger contre celle de son oncle, l’autre victime d’aujourd’hui. Peut-être qu’elle pourra s’excuser si elle le retrouve en enfer : là où il sera sûrement, pour toutes les choses qu’il a fait subir à Connor et aux autres. La chasseuse se laisse emporter, et laisse s’évanouir des années de douleurs, de sacrifices, et de doses d’amour visiblement trop insuffisantes pour la sauver du sort qu’elle se réservait. Dans ce malheur d’avoir fait de son cousin un meurtrier, elle sait au moins que son calvaire est terminé. Celui de ses cousins aussi.
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“Chatbot”
Essayons de nous échapper quelques instants du piège sinistre où nous avons été “confinés” sans trop savoir pour quelle raison –ce qui nous fait peu à peu perdre la nôtre– par des dirigeants dont l'idéologie de refus de la mort ne peut être que mortelle. Ils nous laissent le choix entre accepter leurs non-solutions, toutes “pires”, pour le covid… et souscrire à leurs analyses erronées sur l'immigration –donc, même s'ils le refusent, sur l’‘islam, cet immense problème dont ils ne voient que le côté le plus étroit. Je ne dis pas que nous évader de ce dilemme va être plus rigolo, mais au moins on parlera d'autre chose que de pénurie de vaccins. On y va ?
Savez-vous ce qu'est un “chatbot’' ? En volapük ’'geek” (autrement dit : dans le monde hermétiquement clos de ceux qui ne savent communiquer que dans dans l'incommunicable), un Chatbot serait “un agent conversationnel” (de “to chat” : bavarder, et la fin “bot” de robot). Vous ne suivez déjà plus ? C'est pas grave, moi non plus. Poursuivons : imaginez un programme de programmes qui a accès à des millions de données en un demi-clin d’œil, et qui va pouvoir “échanger” et discuter d'égal à égal… avec vous ou n'importe lequel de vos contemporains. Il sait vous accueillir, vous renseigner, vous indiquer la sortie (ou d'autres destinations, bien entendu), vous expliquer “la marche à suivre” (selon vos besoins), vous réorienter vers un de ses collègues Chatbots si vous vous êtes trompé de porte ou d'étage, vous demander de remplir (s'il vous plaît) le formulaire bleu n° 654321, en précisant bien en lettres capitales. Ça, c'est ou c'était un “chatbot” de la première génération.
Mais comme rien n'est simple dans notre monde qui l'est de moins en moins, les progrès quasi-exponentiels en matière d'intelligence artificielle,“I-A”, pour ceux qui se croient dans le coup, (NDLR -dont personne ne parle, pour ne pas affoler les pékins, qui se tiennent tranquilles tant qu'on ne leur parle que du covid “24 / 24 et 7 / 7 sur les ondes : terrorisés, ils ne peuvent plus penser à autre chose ! Pas la peine d'en rajouter !), avancent à grands pas, jusqu'à atteindre des degrés de complexité où, lorsqu'une nouvelle boite de Pandore est enfin ouverte sur un sujet, il est trop tard pour que quiconque puisse faire quoi que ce soit. C'est dans ce cadre de bouleversements inattendus mais permanents que je voudrais vous parler de la dernière (à ce jour) génération de ’'chatbot”, qui dialoguent… avec les morts !
Un “chatbot” est donc un système informatique qui sait et peut dialoguer avec un utilisateur… qu'on supposait vivant. Jusque là, ça va encore… Oui, mais voilà : Microsoft a déposé ce mois-ci, janvier 2021, le “brevet” d'un chatbot qui permet de “communiquer avec nos proches décédés”… Vous avez bien lu : j'ai bien écrit “brevet”, “déposé”, et “Janvier 21”. Nous ne sommes pas dans la science-fiction : c'est Microsoft qui le dit ! Vous comprenez pourquoi il y a tellement de guillemets dans ce Billet : aucun des mots utilisés n'est compréhensible sans un gros effort d'adaptation de notre cerveau…“mais pas que’' ! C’est ‘‘tout nous’‘ qui est secoué !
Techniquement, il s'agit de rapprocher des modules d'intelligence artificielle, de reconnaissance des mots, d'interprétation du langage, et de les incorporer sur une ’'plate-forme” capable d'interagir avec les humains. Et de fait, une fois qu'on admet qu'on change de planète et d'époque… ça peut paraître tout simple ! A partir de montagnes de données personnelles sur le défunt, on “obtient” une ’'version numérique’’ de celui-ci, qui peut à la limite ne presque pas présenter de différences avec le cher disparu : on cite l'exemple d'un journaliste américain passionné d’ I A, qui a obtenu un “dadbot” à partir d'enregistrements qu'il avait de son père… avec lequel il dit avoir des échanges pile dans la suite de ceux qu'ils avaient avant le décès du Papa. Et on peut être certain que des hordes de “volontaires” en plein chagrin vont se ruer sur ces “ex-morts pas vraiment vivants mais plus vrais que nature”, un peu comme se sont précipités tous ceux à qui on a “'retrouvé” en même temps des dizaines de “cousins” en Thaïlande, au Chili, en Angola et en Papouasie, grâce à l'analyse croisée de leurs ADN (moyennant quelques centaines de US$ !).
Les détails techniques vont suivre, n'en doutez pas. Mais personne ne va parler des problèmes que cette “avancée” (sic !) va créer par sa seule existence, comme c'est toujours le cas… Nous parlons souvent des faux progrès d'une iso-science dévoyée qui, pensons-nous, représente un danger majeur pour le futur. Ici, nous le touchons du doigt, avec cette “co-révolution humain-machine” où c'est le second terme qui est le moteur, le vecteur, le facteur novateur, ce qui pose des problèmes éthiques que rien ni personne n'est armé pour aborder… et encore moins pour résoudre. Notre comportement face à ces “objets” numériques et face à leurs implications ne sont pas prévisibles : impact sur nos émotions, sur nos souvenirs (telle phrase m'a-t-elle été dite par ma mère ou par son chatbot numérique ?), ou sur nos capacités d'empathie, de rejet, d'oubli, de deuil, d'incompréhension, d'allocentrisme, d'amour, de foi, de superstition et même d'équilibre psychique…
Comment va-t-on appeler, traiter et considérer les phrases et les scènes (car l'image “live” du mort va suivre dans les 2 ans, j'en prends le pari) sorties de ce “machin qui fait parler les morts” ? Quid de nos vieux principes, du respect, de l'intimité, de la dignité de la personne humaine, ou… de sa manipulation ? Quels comportements extrêmes (bons ou mauvais) risquent-ils de se produire ? Les “Gafam”, qui vont piquer la part du lion dans cette (bonne) affaire, vont-ils (ou elles) augmenter encore leur mainmise, qui est déjà insupportable, sur nos âmes ? Nos relations avec le réel, le possible, la connaissance, la vérité, l'objectivité (ce qu'il en reste) ou notre propre intimité pourront-elles résister longtemps à de si violents bouleversements ? Il était tout de même plus drôle et moins risqué de faire tourner les tables ou d'aller passer la nuit dans un château anglais en ruine, mais hanté…
Ne nous le cachons pas : nous ne sommes qu'au tout début de la prise de pouvoir de l'Intelligence “artificielle”. La nôtre, d'ailleurs, risque de succomber très bientôt, car s'il est impossible d'anticiper tous les domaines où demain n'aura plus rien à voir avec hier et même avec aujourd'hui, il n'est pas possible non plus de prévoir les évolutions de technologies qui se croisent, s'ajoutent et se réinventent en permanence… Vous savez ce que j'en pense : je suis heureux d'aller vers mes 87 ans et de me dire que tous ces bouleversements (qui, dans ma culture dite “à l'ancienne”, sont autant de témoignages de la folie de l'humanité) se feront sans moi ! Même si, une fois –ou deux ? peut-être trois–, j'aurais bien aimé demander à mes parents comment ça se passe vraiment, “de l'autre côté du grand miroir du temps qui passe”… et en profiter pour les revoir, même si c’est “pour de faux’' !
H-Cl.
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La série Sorceleur / Witcher.
ALORS !
La toute première chose à dire sur cette série c’est que j’ai pleins de choses à dire. Ce qui est pas mal déjà car la pire chose qu’on puisse dire d’une série c’est qu’on a rien à en dire.
Déjà, Sorceleur c’est quoi ?
C’est une série Netflix adaptée d’une série de romans polonais du même nom. Ce n’est pas la première adaptation de cette oeuvre car il y a déjà eu un film et cinq jeux-vidéo.
Le projet de série a dès le départ été annoncé comme étant une adaptation des livres et pas des jeux-vidéo (même si ceux si sont aussi populaires que les livres) avec même l’auteur en conseiller artistique.
Ca va être la première petite digression. L’auteur est “un vieux de la vieille”, c’est un petit monsieur qui a grandi dans la Pologne de l’URSS donc tout ce qui est transmedia il s’en tamponne un peu.
Le transmedia ? Non mais vous allez pas me faire faire une digression dans ma digression ? (gression)
Bon.... Le transmedia c’est lorsqu’une oeuvre est portée sur plusieurs support en même temps. Par exemple une histoire de super héro qui existerait en film en bande dessinées, avec une continuité de l’histoire (ce qui se passe dans la bd est considéré comme ayant eu lieu dans le film et inversement, tout est “canon”. C’est un bon moyen d’étendre l’univers en rajoutant des trucs et des machins à droite à gauche.
Par exemple, les 42156987521569875 bouquins racontant des histoires dans l’univers de Star Wars sont tous non canons de manière officielle. Mais les séries animé Clones War et Rebels par contre le sont. Star Wars fait donc du transmédia. Si on dit dans un épisode de Clones War que Yoda aime les crêpes ce sera aussi vrai que si ça avait été dit dans un film.
Pour ce qui est de Sorceleur voici l’avis mot pour mot de l’auteur concernant le transmédia (parce que la question du caractère canon ou non des jeux lui a souvent été posé) : “Non. Je n’ai pas le temps pour ces conneries, ça ne m’interesse pas”.
N’est donc canon QUE ce qu’il y a dans le livre donc pour l’adaptation en série, ben déja d’une part rien dans la série ne pourra être considérée comme canon mais elle ne tirera surtout ses inspirations que des livres (et peu importe si des éléments interessants se trouvent dans les jeux).
DONC.... (purée j’ai déja fait un pavé mais en vrai j’ai pas commencé à parler de la série.....) on va pas se mentir l’auteur, même si il est conseiller artistique il ne s’interesse pas vraiment à la série. Lors d’une des premières interviews lorsqu’on lui a demandé son avis sur le tournage et sur la manière dont se passait la production il avait répondu (en gros) qu’il n’en savait rien et que ça ne l’interessait pas. Puis on lui a un peu rappelé qu’il était quand même payé pour faire un boulot et que si il voulait pas se prendre un procès ce serait bien qu’il fasse au moins semblant de sourire à la caméra.
Lors des interviews suivantes il s’est rattrapé en disant à quel point la série était formidable (bref on s’en fout) et ce n’est qu’une fois la série sortie que là on a des vrai infos sur son travail sur la série, à savoir qu’il a validé ou non certaines idées. Ce qui est ni plus ni moins ce qu’on attendait de lui. Tout ça pour dire que même si l’auteur des livres est dans le projet il ne faut pas surestimer son importance.
Sorceleur ça parle de quoi ?
C’est une série de fantasy qui se veut plutôt sombre se passant lors d’un conflit à l’échelle de tout un continent avec une bonne couche de politique là dessus.
Les sorceleurs sont des mutants crées par magie pour faire la chasse aux monstres qui attaquent les humains, ils font forts, rapide, sans émotions et sont autant nécessaires que méprisés.
La série va suivre l’un d’eux Geralt qui va vivre tout pleins d’aventures très douloureuse.
Concernant la série comme je l’ai dit il s’agit de fantasy (des elfes, des monstres, de la magie tout ça) ce qui veut dire que c’est cher (rien qu’avec les costumes, les lieux de tournages et les effets spéciaux je te raconte pas) mais en plus le public est moins large qu’avec une série policière. Donc c’est risqué comme projet.
Du coup, et c’était clairement dit dès le départ la première saison se ferait avec un budget réduit pour limiter les risques et une saison 2 ne se ferait qu’en cas de succès.
Et le budget limité se sent.
Le choix qui a été fait pour gérer le manque d’argent a été de sabrer toute la partie effet spéciaux et magie pour garder un bon niveau sur les décors et les costumes. Du coup pas beaucoup de magie et quand il y en a c’est souvent un peu cheap (pas forcement moche, mais souvent simple).
Niveau costume c’est quand même assez bon, les décors sont pas mal même si on voit la réutilisation des décors.
La lumière est franchement bonne, surtout quand on est en extérieur. Pour ce qui est de la musique, c’est discret mais elle est de bonne qualité, pas mal instruments du moyen age, cœurs et tout le tintouin.
Pour ce qui est de l’histoire le choix a été fait que la série s’adresserait à ceux qui ont lu le livre. C’est un choix. En faisant ça on peut aller plus en profondeur et on gagne du temps en ne présentant pas tout ce que la personne connait déjà mais de l’autre coté on se coupe une bonne partie des gens qui voulaient découvrir la série et qui risquent de mettre un peu de temps à comprendre.
D’autant plus (et ça montre que la série a des ambitions malgré son budget) que la série se passe à 3 époques différentes qui vont se rejoindrent en fins de saison ! Vous en connaissez beaucoup des séries qui vous racontent 3 histoires en même temps ?
Bon par contre si vous connaissez pas l’histoire de base vous risquez d’avoir du mal c’est sur ....
Du coup l’histoire ?
Il y a la partie avec Geralt, Sorceleur et Superman.
Son histoire est une série de nouvelles, il va chasser du monstres et faire la connaissance de son (seul) ami, le barde Jaskier et de sa copine / amante / ennemie / statut facebook “c’est compliqué” Yennefer.
Il y a la partie avec Yennefer.
Sorcière qui va découvrir ses pouvoirs et intégrer la cours de différents rois en tant que conseillère.
Et enfin la partie avec Ciri.
Princesse d’un royaume qui s’est fait rouller dessus par une invasion ennemie, elle va être recherchée par la moité d’un continent, d’une confrérie de mages et par des Elfes à cause du lien qu’elle aurait avec une mystérieuse prophétie.
Globalement je trouve que la série s’en sort très bien avec son budget et qu’elle chercher vraiment à avoir une identité propre quitte à perdre du public (scène violente, pas d’explication de l’univers, du cul, ect). Je regrette que la magie soit si peu mise en avant mais visiblement il n’y avait pas le choix.
La série a été à sa sortie très appréciée par le public et les objectifs ont du être atteints puisse que la saison 2 a été rapidement confirmée.
Voila je m’attarde pas trop sur l’histoire en elle même parce que ça ferait un pavé de plus (si ça vous intéresse vraiment je ferais un résumé).
En bref, une bonne série mais avec un public précis. Essayez là mais c’est possible que vous n’accrochiez pas car elle n’est pas très accueillante.
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[Bols et baguettes] Aujourd’hui recette de Banh Bao, la version vietnamienne des Bao Zi. Avec toute la vague de cantines à baos qui déferle à Paris, probablement vous avez déjà gouté et avez une idée de ce à quoi vous attendre.
Le bao, plein de versions…La version dim sum typique de Hong Kong avec du char siu à l’intérieur, la version chinoise avec du porc haché, chou chinois et gingembre. Version salée, mais il y a aussi des versions sucrées avec de la pâte de haricots rouge ou crème aux oeufs coulante… Les déclinaisons ne manquent pas, sans parler des déclinaisons nouvelle cuisine style Yam Tcha au fromage et cerise amarena…
Curieusement la version vietnamienne “banh bao” reste peu connue. Ou bien, si , je me doute de pourquoi.. Elle est franchement plus longue à réaliser, avec une farce délicieuse et aromatique comprenant porc haché, lap xuong (saucisse séchée à l’anis et alcool), champignons parfumés (shitakés) et parfois champignons noirs, oeufs de caille.. Au Vietnam il y a des vendeurs de rues qui ne vendent que ça. Je me souviens avoir fait arrêter le cyclo pour aller en acheter illico.. Un vrai délice. Mais parce que la version vietnamienne est si longue à préparer, honnêtement, je les fais une fois tous les 10 ans. En même temps, une version maison est incomparable avec les baos industriels que vous pouvez vous procurer dans les magasins (vous voyez la différence entre une baguette industrielle et une baguette traditionnelle chez votre boulanger préféré? entre un tartare au couteau et un steack haché à la cantine?.. Là c’est pareil…
Le déclic? Chef’s table Avec le confinement, je fais partie de ceux qui se sont finalement abonnés à Netflix… Et le hasard faisant bien les choses, j’ai découvert la série Chef’s table qui se décline en version française et internationale. Je recommande fortement… #Bingewatching
Aout à Paris = no man’s land. Vis ta vie avec ton congélo… Arès avoir visionné (entre autres…) celui consacré à Adeline Grattard, je n’avais qu’une envie, me précipiter dans son atelier/magasins de baos qui a ouvert depuis un moment déjà mais que je n’avais pas encore testé. Manque de chance #fermé. Je voulais aussi aller chercher du riz au koji chez Umami Café #fermé . Quelques coquillages chez le poissonnier? #fermé
L’impression que le temps s’étire, que les vacances (des autres…) sont trop longues, que je n’ai plus qu’à me débrouiller et faire ces baos toute seule…
Vous êtes comme moi avec 4 heures devant vous? Lancez vous…
Baos au porc, pousses de moutarde et shitakés
Je partage avec vous ma recette inspirée de la recette traditionnelle vietnamienne, qui normalement ne comprend pas de pousses de moutarde…et devrait contenir aussi de la saucisse séchée (mais je vous ai déjà dit que tout était #fermé?)
Ingrédients (pour environ 15 baos)
Pour la pâte : – 400 g de farine. Ici j’ai fait 200g de farine normale et 200g de farine semi-complète -10g de levure de boulanger -1,5 cc de levure chimique – 3 càs de sucre – 25 cl d’eau tiède – 2 càs d’huile neutre
Pour la farce – 200g de poitrine de porc + optionnel sel céleri, huile de sésame, bouillon (vous pouvez remplacer par de l’échine si vous n’aimez pas la couenne, ou du tendron de veau. C’est mieux avec une viande un peu grasse) – une bonne poignée de pousses de moutarde (vous pouvez remplacer par un autre légume à feuille un peu piquant comme du cresson ou de la roquette), à laver et émincer en petits morceaux – 2 oeufs + optionnel – 5 epices, poivre du sichuan, badiane, vin shaoxing, pastis (si si), sauce de soja, sucre – coriandre – idéalement la version avec les feuilles longues (ngo om) dont l’arôme persiste mieux à la cuisson, à laver et émincer – ciboule, lavée, émincée – une bonne poignée de shitakés séchés (j’utilise la version déjà émincée en lamelles bien pratique), à rincer et réhydrater pendant 1 heure. Astuce : utiliser de l’eau chaude pour accélerer le process – sauce de soja (ou maggi), sucre, poivre, vin de shaoxing
Vous êtes encore là? …. Je vous avais prévenu, liste d’ingrédients longue comme le bras et recette à faire au creux du mois d’Aout… ou pendant des grèves… ou pendant un confinement… Non, ce n’est pas de l’humour noir, ça s’appelle regarder le verre à moitié plein quand tout pue… (Et bien sur vous pouvez simplifier la recette: abréger la pousse de la pâte à 1 heure et mettre juste un bout de camembert dans la pâte et appeler ça un bao, ça sera bon aussi. Mais ça ce n’est pas chez moi… Je suis Mme Plus, j’ai toujours une idée pour apporter plus de goûts et d’aromes à la recette. Pas viet pour rien..)
1. La pâte – Diluer la levure de boulanger dans l’eau tiède et le sucre. Attendre que ça mousse (attention, eau tiède pas bouillante sinon vous tuez la levure..) – Tamiser la farine (on est en Août, faites le! ça fera une pâte plus légère) – Verser le mélange de levure et l’huile dans la farine. Malaxer 10′ pour que le gluten se développe. La pâte devrait etre ferme et élastique. Si elle est collante, rajouter un peu de farine – Mettre la pâte dans un récipient aux bords huilés, couvrir d’un linge humide et laisser la pâte lever pendant 3 heures dans un endroit à l’abri des courants d’air. Pour ceux qui veulent accélerer le process, dans un four légèrement tiède. (Dois je vous préciser qu’à Paris, à 38° – température ambiante on n’a pas besoin d’allumer son four?)
2. La farce – Pocher la poitrine de porc pendant 20′ à feu doux et casserole couverte. Les puristes vous diront qu’il faut porter à ébullition, jeter la première eau et passer à la véritable cuisson ensuite avec alors un peu de sel (au céleri), bouillon, poivre, huile de sésame. Quoique vous fassiez, il faut écumer pour enlever les impuretés qui remonteront à la surface lorsque l’eau frémit. Attention aussi pas de feu trop fort, ça ne doit pas bouillir ou le bouillon sera trouble (parce que bien sur vous allez récupérer le bouillon aromatique pour faire une soupe claire…). Une fois cuite, couper la viande en petits dés et réserver – Faire cuire les oeufs durs (10′), écaler et couper en fins quartiers. Réserver. Optionnel : mariner dans un bol avec un peu d’eau et l’assaisonnement ci-dessus (l’idée étant d’enrichir les arômes avec ceux ici manquants du lap xuong). Ca ressemble un peu aux oeufs au thé. Plus vous laisserez mariner, plus ce sera gouteux. Ici 3h c’était juste assez pour sentir le début de l’imprégnation, mais idéalement vous pourriez même les préparer un jour avant. Vous pouvez aussi consommer ces oeufs marinés sur une salade ou dans un ramen ..
– Laver et essorer les pousses de moutarde, emincer en petits morceaux–
-Assemblage et cuisson de la farce : Dans une poele, verser un peu d’huile. Lorsqu’elle est chaude, verser la ciboule, la coriandre, la viande, les champignons. Assaissonner avec la sauce de soja , le vin de shaoxing, le poivre, le sucre, huile de sésame si vous aimez. A la toute fin rajouter les pousses de moutarde émincées (il faut qu’elles restent vertes et croquantes)
3. Façonnage des baos – Reprendre la pâte qui normalement a au moins doublé de volume et sentir merveilleusement bon. Donner un coup de poing dedans pour évacuer l’air. Ajouter la levure chimique et malaxer 2-3 ‘. Le fait d’utiliser les 2 levures permet d’avoir une pâte très légère et aérée. – Former un boudin avec la moitié de la pâte (penser à couvrir la pâte restante car cela sèche très vite). Détailler le boudin au fur et à mesure en petits morceaux, pour réaliser les baos (vous devriez avoir pour chaque boudin 6-7 morceaux selon la taille finale des baos. Attention la pate gonfle à la cuisson donc ne faites pas des baos trop gros …)
Etaler la pate en un rond, comme une crêpe et mettre les ingrédients de la farce + dans chaque bao un quartier d’oeuf (Au Vietnam on utilise volontiers des oeufs de caille. A Paris? Boucher #fermé).
Normalement il faut fermer joliment les baos en formant des plis réguliers. Il y a plein de tutos ici et là, mais j’avoue que je n’ai pas assez de pratique pour avoir le tour de main… Le tout c’est que ça ferme sans éclater… Et j’ai fait l’économie aussi du rouleau à patisserie pour étaler la pate avec les 5 tours recommandés. Si ça vous éclate et que vous avez la journée… Ici je suis restée sur la version rustique fait maison, pas prête d’avoir mon étoile…
C’est moche… Mais c’est bon! Testé et approuvé..
Remarque: j’ai utilisé du papier sulfurisé pour poser chaque bao dessus. Les carrés de papier s’achètent tout prêts dans les épiceries asiatiques ou vous pouvez le faire vous même. Sinon il faut poser les baos sur une assiette farinée, et huiler le panier qui vous servira à la cuisson.
Cuisson des baos Cuisson à la vapeur dans des paniers en bambou : Poser les baos dans chaque panier en laissant assez d’espace entre chaque bao (ça va gonfler).
Cuisson 10- 15′ (la farce est déjà cuite)
Dégustez! vous l’avez bien mérité! Et s’ils ne disparaissent pas à la fin de la journée, ça se congèle très bien… Revenez me voir et postez moi une photo si vous avez eu le courage de les faire!
Sniffkiss!
Banh Bao – porc, feuilles de moutarde et shitakes Aujourd'hui recette de Banh Bao, la version vietnamienne des Bao Zi. Avec toute la vague de cantines à baos qui déferle à Paris, probablement vous avez déjà gouté et avez une idée de ce à quoi vous attendre.
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💕 Screen Queen Unexpected Season, Épisode 5 :
Cendrillon & son manque d’Amûûûr propre.
Oui, je sais bien que t’en as marre de relire ça encore et toujours, mais j’en ai rien à foutre. Tu m’as gâché Noël, donc voilà ce que ça en coûte au sens littéral comme figuré d’être une Connasse dans ton genre qui s’est cru incontestable mais qui n’a clairement rien à faire dans la Modération d’un Forum tenu par une supposée entreprise microscopique qui semble assumer ta présence illégitime parmi eux et donc TES Conneries - au pluriel - en plus des leurs, les enfonçant ainsi dans la merde dans laquelle ils étaient déjà ET que j’illumine donc encore et toujours !
Mais reprenons depuis le début…de Décembre :
Décembre est censé être le mois le plus Joyeux de l’Année. Et moi j’adorais ce mois justement pour ça ~le Mood de Noël~ ainsi Décembre est clairement le mois où je suis le plus Joyeux - en temps normal - car je pense déjà au joli sapin synthétique qui décorera mon Salon, au Centre Ville et aux Boutiques joliment décorées plus que d’habitude, avec les jolies guirlandes lumineuses s’éclairant le soir et tout le tralala de l’Esthétique de Noël…
On pourrait croire que ma vie est un “Conte de Fées” car c’est clairement ce que je dégage et ce que je fais en sorte que ma vie soit - aussi dure la vie étant - et ce, peu importe que j’ai ensuite l’air “perchée” (je vous emmerde :D .!.) : Je venais de perdre ma Meilleure Amie je n’avais clairement pas envie de me rajouter des problèmes et des Connasses à combattre - à Noël.
DONC, pour me changer les idées j'ai fais ce que je fais de mieux : Être moi même, mais doublement plus Joyeuse* que d’habitude en véhiculant que des bonnes ondes sur le forum Eldarya !
Ça faisait un moment que je ne faisais plus les épisodes car ils m’ont trop traumatisé (je dois avoir abandonné à l’épisode 24 il me semble..) et je savais que je n’étais pas la seule traumatisée par les épisodes, je me suis donc dis que c’était le Meilleur Moment de l’Année de faire sourire plus que d’habitude les Habitants d’Eldarya !
…mais, malheureusement, tout le monde n’a pas “l’Esprit de Noël”, certains détestent au plus haut point Noël car selon eux c’est une “Fête Commerciale remplie uniquement d’Hypocrisie”. Ainsi, lorsque ce genre d’individus voient des gens comme moi, trop “hype” pour citer justement Togame, eh bien ça les dérange plus que d’habitude ! Et ce n’est pas qu’une impression. A tel point que j’ai été banni une première fois justement parce que ma personnalité dérangeait trop Togame, et il a donc fallu qu’on prenne le thé convivialement dans le Château de Cendrillon~
A mon retour je reste dans mon Mood de Noël, je fais donc un petit Coucou aux Découvertes du Jour en rajoutant plus de $ucres que d’habitude, mais mes découvertes sur mon Premier Bannissement font chier Loplo. Et seulement Loplo. A ce moment là, précisément, Togame c’est de l’histoire ancienne ! De l’histoire ancienne car malgré tout notre petite Tea Party m’a permis d’avoir confirmation que c’était bien ma personnalité qui la dérangeait. Et vous savez quoi ? *sort son mégaphone rose bonbon à paillettes*
📣 Quand je vois clairement qu’on cherche à me pourrir la vie parce que je suis “trop Joyeuse”, eh bien j’applique le pouvoir du BIG BIGGER 🎵 THAT’S BETTER 🎶
Je l’avais dit en rigolant en plus sur le topic “Qu’est-ce que j’ignore chez toi” de la section de Synder (on l’oublierait presque !) :
…Oups ! Mauvais Screen ! Olala… (hum hum. Honnêtement je sais pas qui vous êtes, et j’ai pas envie de le savoir, mais vous valez pas mieux que Synder clairement x’) …je parlais de ça :
Le problème c’est que, moi, je débarquais sur la Section de Synder car la section du Jeu Eldarya devenait moins active (retenez car c’est Hyper Important à retenir) ce qui fait que… vous vous en doutez, il y a toujours des Habitués et des Délires Habituels, Togame en faisait partie. Et moi débarquant avec ma personnalité trop “hype” cela dérangeait certaines. Elles n’étaient pas habituées. Moi ça me blessait parce que comme je l’ai dis je sais plus où, quand je me connecte sur Eldarya c’est pour me DÉTENDRE, donc je n’ai pas clairement pas envie de “faire la coincée parce que c’est à la mode” autrement dit, je suis pas du genre à me donner un “style” pour “faire comme tout le monde”, j’essaye toujours de rajouter mon petit grain de folie - surtout - en cette période.
Puis je découvre le Fameux Topic de Synder~
“[JEU] De l'amûûûr dans vos post !” …un topic qui fait référence à mon valuret ? Et qui consiste à donner de l’Amour ? C’était TOTALEMENT pour moi ! Vraiment ! Absolument ! …parce que je suis quelqu’un de très Reconnaissant. Et vous savez pourquoi ? Parce que peu de gens savent être reconnaissants. (et c’est clairement LE problème que j’ai rencontré !) C’est à dire que dans une journée on retient plus le Négatif que le Positif, on retient plus nos fréquentations habituelles mais pas forcément les autres qui ont apporté quelque chose à notre journée OU qui ont clairement besoin qu’on leur apporte quelque chose. Ce topic c’était donc pour moi le Meilleur Endroit du Forum pour remercier toutes les personnes qui ont contribué à ma journée !
…Autant en bien qu’en mal. Et c’est là qu’on en vient !
Voyez, il y a une gardienne - que je ne nommerai pas - qui a la même date d’inscription que moi, et étant donné que je la trouvais jolie, je l’ai ajouté, et je l’ai appelé amicalement “jumelle”. On sympathise normalement tout va bien à mon sens…et puis, elle me bloque. Sans explications. Moi quand on me bloque sans explications ça me frustre énormément… alors j’ai décidé de lui donner de l’Amûûûr :
…c’est en retournant ainsi sur le topic “Qu’est-ce que j’ignore chez toi” que j’ai compris qu’en fait elle était très proche de Togame. En soit, ça je m’en fout un peu, mais j’aurai quand même tellement voulu qu’elle me dise clairement qu’elle ne m’appréciait pas. A mon sens, lui envoyer de l’Amûûûr était donc le meilleur moyen que j’ai trouvé pour espérer…enterrer la hache de guerre ?
Et ce qui est fée est fée. Je partais du principe qu’elle vu mon post et que peut être elle se rendrait compte que je cherchais pas à paraître “toxique” comme elle me l’a dit plus tard - sur Tumblr.
Ah oui il faut savoir aussi que j’avais aussi envoyé de l’Amûûûr à Togame bien évidemment ! Et ce, suite (ou avant je sais plus) à mon Post des Découvertes du Jour. Je disais un truc du genre :
“Je t’offre de l’Amûûûr car grâce à toi je suis plus forte !”
Je ne nie pas le fait que ça peut passer pour de la provocation dans un certain sens, mais y voir de la provocation serait un avis Subjectif, car Objectivement ce n’est pas totalement le cas.
Comme dit je suis quelqu’un de très Reconnaissant, et je pars du Principe que : “Ce qui ne te tue pas te rend plus forte !” donc vu que ma Personnalité dérangeait Togame, je voulais que Togame sache que je la remercie car grâce à sa Négativité je suis devenue deux fois plus “Hype” ! Donc deux fois plus Positive ! Il n’y avait donc rien de Négatif sauf si on veut y voir du Négatif !
📣 Et donc @Cendrillon je te Balance encore que : NON.
Et que tu ferais mieux de revoir certaines définitions dans le dictionnaire parce que NON ça veut dire NON, surtout si je te prouve que NON ! Et ce sera justement le Prochain épisode vu que t’as aggravé ta Connerie plutôt que de l’arranger.
Ça, et aussi que tu devrais sérieusement changer ta Triste Mentalité parce que tu es Désespérante. Et tu n’es pas la seule vu que LOPLO justement est la Raison pour laquelle je fais ce Post :
TOUTES les personnes à qui j’ai informé de mon départ ont vu la conversation entière que j’ai eu avec Loplo (message de départ qui est justement le message qui suit ce screen, vu que j’ai aussi informé Loplo et c’est comme ça que je l’ai démasqué !) …ce qui fait que “normalement” j’ai plein de témoins ! Et dans tous les cas, vu que parmi mes témoins il y a aussi des Hypocrites, je rendrais publique - encore une fois - cette fameuse conversation, ainsi que la suite dans laquelle Loplo devient beaucoup plus virulente ! …elle m’a reproché de ne pas tout poster (parce que je lui avais confié un secret me concernant qu’elle a détourné en me faisant passé pour une Raciste) donc vu que ça ne semble pas la déranger, je vais exaucer son $ouhait ! Et ça sera un épisode de Screen Queen donc ! En tout cas ce qu’il faut retenir surtout, c’est que :
Dans les conversations entières que j’ai eu avec Loplo JAMAIS à AUCUN MOMENT elle ne m’a dit que lui offrir de l’Amûûûr la dérangeait !
…ni Togame ! Ni ma “jumelle” ! Ce qui fait que, si personne ne m’informe je ne peux pas deviner. Je ne suis pas assez Magical Girl pour ça ! Juste constater que mon Noël a été gâché parce que me montrer gentille à l’égard de Loplo la dérangeait !
Sachant que JE NE SAVAIS PAS que c’était à cause de Loplo ! Parce que comme vous pouvez le lire tout en haut, j’ai offert de l’Amûûûr a énormément de personnes ! Et vu que Synder a supprimé tous mes posts où elle y a vu ce qu’elle a voulu voir uniquement : Je ne savais pas QUI cela avait dérangé !
Comme vous pouvez le lire - indigo sur blanc - je pensais premièrement que c’était parce que j’ai offert de l’Amûûûr à mes Haters. Ceux dont ma personnalité “Hype” dérangeait tellement.
Plus je parle avec Synder, plus je me dis que c’est surement Togame ! Après tout c’est avec elle que j’ai été bannie ! A mes yeux ça ne pouvait PAS être Loplo, parce que dans la première conversation que j’ai eu avec Loplo, elle a certes été froide mais pas au point de vouloir ma mort que je pensais.
Donc la conversation que j’ai avec Synder ne sert à RIEN, vu qu’elle ne veut rien savoir ! Et rien comprendre ! Et me déçois plus que jamais ! (ou plutôt c’est ce que je pensais puisque ça s’empire après !) Je la considérais comme une amie de base. C’était même pas une Modératrice avec qui j’ai jamais parlé ou parlé juste pour des modalités sur le jeu, c’était une Gardienne que j’ai connu AVANT qu’elle devienne Modératrice et avec qui je discutais amicalement sur le jeu et ses nouveautés de temps en temps. Et ce n’était pas la première fois qu’elle supprime mes posts SANS me laisser la possibilité d’éditer ! (alors que c’était possible avec Adzriel !) Mais là c’était donc la fois de trop ! Là elle m’a saoulé comme jamais !
Au final “la personne que ça dérangeait” ce n’était absolument pas ça le problème ! Loplo peut voir le Mal et la Provocation autant qu’elle veut, c’est son problème, ce n’était pas censé me condamner à mort ! Je dis ce que je dis, ça plait ou ça plait pas mais me cassez pas les bonbons comme Synder qui n’a aucune objectivité :
Le problème c’était donc clairement que Synder supprime ENCORE mes Posts SANS me laisser éditer ! Et ensuite me sort un “Bonne Soirée” alors que j’ai pris sur mon temps pour rédiger un énorme Post pour donner de l’Amûûûr à plein de personnes dont UNE qui n’en voulait pas MAIS qui ne me l’a pas dit directement.
Quelqu’un qui laisse NI le temps de s’expliquer, NI la possibilité d’éditer ses posts, et qui n’est NI Objective, n’a RIEN à faire dans la Modération d’un Forum !
Donc elle devait dégager.
…Parce qu’en plus d’être Incompétence et s’être changé en robot Synder est une Connasse Confirmée qui n’a rien de mieux à faire de son temps libre que de se foutre “joyeusement” de la gueule des Joueuses de l’Entreprise qu’elle est censé représenter - et ce, sans salaire ! C’est pire donc. (parce qu’avec un salaire je suis pas sûr qu’elle se croirait tout permis justement !)
J’aimerai dire que “je regrette d’être passé sur sa Section” mais je ne trouve absolument pas normal que d’une Section à une autre les fonctionnements soient complètement différents.
Et vu que moi je me fais punir par ce Genre précis d'Individu Malfaisant Incompétent et Hypocrite qui n’a que son tas de jolis pixels blancs comme neige pour plaire ET que “apparemment” ça semble l’excuser si j’en crois la majorité des gens qui la soutiennent malgré toutes les preuves contre elle, alors qu’elle est trop incompétente en comparaison avec d’autres Modérateurs, bah au final, vu que Bee’tch’moov trouve ça normal “apparemment” bah du coup : C’est pas elle qui dégage. C’est Bee’tch’moov tout entier :
Vous êtes clairement trop incompétents et vous avez trop de torts, donc je vous fait dégager.
Votre entreprise est microscopique et vous êtes clairement en faillite par VOTRE faute, notamment en recrutant ce genre de personnes.
Une entreprise qui préfère patauger dans la merde plutôt qu'écouter ses Clients Fidèles ET s’excuser qu’importe le tort subit n’a AUCUNE raison d’être.
Je n’ai jamais reçu d’excuses, à AUCUN MOMENT, même pas de façon courtoise dans une phrase m’informant d’une erreur que j’ai fais nécessitant une intervention de ma part, ce que autant Synder, autant Mrzelis, autant le Support ET autant les Représentants de Bee’tch’moov que j’ai vu en face à face n’ont jamais dénié faire à mon égard. Donc : Thank U Next ! S’excuser c’est la base de la Communication lors d’un litige dans une Entreprise, peu importe que le Client soit en tort ou non, et la Communication est justement la BASE du Commerce. Chaque Chef d’Entreprise vous le dira ! Donc en fait c’est simple, à mes yeux si vous n’avez pas cette Notion Capitale qu’est la Communication : Vous changez de métier !
Mais vu qu’apparemment… vous m’avez pris pour un “bonbon rose” parce que je crois que vous pensez trop que vos clients ce sont les même que ceux d’Amour Sucré au départ, donc toujours des adolescents sans compétences professionnelles qui ne peuvent rien faire contre vous, mais au final peut être plus qualifiés que vous même (parce que nope, savoir faire de jolis pixels et de jolis mini jeux ça ne fait pas tout !) moi, comme j’ai repéré un peu trop de cadavres dans vos placards, que je me suis TROP investi pour vous et être si ingratement remerciée, ET que vous semblez vous considérer TROP comme intouchables alors que vous ne l’êtes clairement PAS : Bah vous allez devoir Payer. Comme vous le méritez.
Car comme dit, gâcher Noël devrait être un Crime.
J’étais hyper Joyeuse maintenant je suis hyper Haineux.
Synder n’était que la Cerise qui a fait déborder le vase. Bref :
“Merci de bien prendre en compte ce message. Bonne soirée !”
Dans le Prochain Épisode, découvrez les Préparatifs de la “Black Flowers Garden Party” que $ugariel a réservé pour remercier comme elle le mérite, Cendrillon, de lui avoir gâché Noël !
En deux semaines de préparatifs - sans Noël - il y avait de quoi faire quelque chose de vraiment… Mémorable.
La Suite au Prochain Épisode. 💕��
#Screen Queen#Unexpected Season#Épisode 5#ft.#$ugariel#Togame#Loplo#&#Synder#bien sûr !#💜💗🖤💙💚🖤💙💞💕💝💖💥💥💥💥💥💥💥💥💥💥💥💥💀🕷👄
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Fin juillet
24. Je me suis toujours demandé à quel point les lieux géographiques où je vivais, avec leurs chambres, leur maison, leurs paysages et places les plus fréquentées, imprimaient leurs traces sur mes lieux intérieurs. Je réalise que chacune de mes grandes périodes s’inscrivent dans un lieu précis et spécifique. Tous mes souvenirs, qui font celle que je suis aujourd’hui, et l’histoire que je me raconte, sont empreints de ces endroits.
Ma maison d’enfance, la Noé Sèche, vieille maison paysanne, gigantesque, avec ses grandes pièces, et sa froideur. Le mur bleu de ma chambre, peint par ma mère. C’étaient comme des nuages, et j’essayais d’y deviner des formes. Dans le grenier, les vieilles fenêtres pleines de toiles d’araignées, qu’il fallait soulever avec une longue tige métallique. Cette ancienne chambre qui donnait la chair de poule, sous les combles du grenier, un vieux sommier encore présent, au milieu des cartons. (...) Je repense à la ville de Brest, à la tristesse de ses rues, à son charme mélancolique. (...) Soudainement, j’étais propulsée dans une quantité folle de nouveaux endroits, tout en quittant les anciens. Ville, appartement, école, routes, bus, bars. Amis. Ca fait si peur, mais que c’est bon quand ça bouge. (...) Ayant plusieurs fois changé de ville et de foyer, je n’ai cessé de poser des repères, d’en quitter et d’en reposer des nouveaux. (...) Chaque relation, aussi, en elle-même, est un monde nouveau, et ses lieux à elles varient beaucoup (...)
Ces lieux ont incarné certaines de mes douleurs, certaines de mes joies. Ils m’ont réconforté, ou effrayé. Jusqu’ici, je n’avais vu qu’une partie de leurs fonctions.
Mes chers lieux, endroits de vie, ne m’étaient pas seulement des espaces pour m’exclure du monde, m’en isoler ; mais ces lieux-là étaient déjà un monde en soi. Comme une deuxième peau. Espaces intimes où je retire le masque.
25.
Quand tu pars en voyage
Tu ne sais jamais
Ni, ce que tu vas trouver
En allant
Ni, ce que tu vas retrouver
En revenant
J’ai autant d’identités que je connais de personnes. J’ai l’identité passée, présente, en voie d’éclosion. J’ai l’identité à laquelle je m’accroche, celle où je m’enferme, faute à mes vieilles représentations et à mes peurs. Et j’ai l’identité que je m’imagine, par plaisir, pour flatter l’ego.
Sur le réel, vient infailliblement se poser l’imaginaire. Et chaque imaginaire est relié à l’imaginaire d’un autre. On est véritablement le peuple de l’imaginaire. On se raconte à nous-même et aux autres des histoires. Nous sommes des récits vivants et autonomes (à demi, puisque nécessairement enfants d’autres récits). Où tout s’influence, sans cesse. Hommes entre hommes, hommes et animaux, paysages aussi.
Mercredi 4 août
Louise vient de partir. Je ne pensais pas que ça provoquerait autant d’émotions en moi. (...) C’est marrant, aussi, parce qu’on sait très bien dans cette coloc’ que, du fait de notre différence, on n’aurait jamais été amis, naturellement, dans la vie normale. Et, pourtant, il s’est créé quelque chose. Dans cette expérience partagée, dans cette colocation « forcée ». On est devenu amis. Des amis un peu particuliers, parce qu’à la base, on ne partageait pas grand-chose en commun. Mais, le temps passé, la dureté des épreuves traversées, la complicité se renforçant au fil du temps… ça nous a rendu incroyablement proches. Et on a été super important les uns pour les autres.
(...) Avec Louise, on a dansé. On s’est laissé aller, enfermés depuis des mois à la Roldos. Louise a pleuré dans mes bras. Louise a compris mes pleurs. On a pleuré ensemble en trouvant la vie un peu dégueulasse, une soirée, installées dans une maison de riche alors qu’on voyait la misère au quotidien.
Louise était un soleil, dans cette maison.
(...)
Mais je sens que ça vient signer la fin de quelque chose, la fin d’une ère. Une ère qui, d’un côté, j’avais hâte qu’elle se termine, parce que putain cette ère c’était sacrément difficile, j’en ai bavé, j’en bave encore. Mais en même temps, ça a été d’une beauté extrême. C’était tellement fort. C’était tellement beau.
Aussi, j’ai peur sans elle. Parce que, tous ensemble, dans le même bateau, on tenait le navire. On tenait les vagues. Dans ces marées super violentes, j’ai rencontré une amie au cœur d’or.
Mercredi 5 août 2020
J’ai l’impression de prendre des torrents de conscience dans la gueule ces derniers temps. Voici aussi pourquoi l’expérience est si violente. Tout change si vite. Pour moi, tout a changé si vite. Avec une rapidité inimaginable. La représentation que j’ai du monde, celle que j’ai de l’humain, et celle que j’ai de moi-même. Tout cela a basculé, s’est modifié. Tout mon système de représentation est en train de s’agrandir. J’ai l’impression qu’il y a des axes de conscience qui s’allument à l’intérieur de mon psychisme. En ce sens, peut-être, je me sens plus complète (j’allais écrire complexe, mais sûrement aussi). Car de nouveaux détails, ressentis, vécus, images se rajoutent à d’anciennes, mais sans être nécessairement homogènes aux dernières.
Il faut donc tout réinterroger.
Plus j’ai des réponses, plus j’ai des questions.
Car ces nouvelles réponses, sur le moment, pas mentalisées, pas suffisamment traversées pour y poser du sens, interrogent précisément cette absence de sens, momentané. Pourquoi ? Comment ?
Plus de questions, plus de questions. Eh, parfois, on y arrive ! On trouve un bout de réponse. Mais cela n’enferme pas. Tout le contraire. Cette réponse ouvre. Plus de possibles, de réalités, de champs du vivant. Et alors, affleure de nouvelles questions. Encore, encore.
C’est sans fin. D’où mon vertige.
Je n’y comprends plus rien, parce tout a bougé. Autour de moi. A l’intérieur, aussi, beaucoup. J’ai pourtant, plusieurs fois, bougé de contexte, villes, apparts, amis.
Mais celle-ci, je pense, change sur trop de facteurs, quasi du tout au tout.
Et, mon dieu, même si c’est dur, même si j’en chiale, parfois, je suis de plus en plus heureuse. Car je sens une joie profonde, tellement pure, tellement lumineuse, qui n’avait ni cette intensité ni cette profondeur ou épaisseur avant. J’ai l’impression que mon âme a été marquée au fer rouge. Mais, peut-être aussi, plus simplement, que c’est moi qui me suis ouverte à elle. Qu’on s’est rencontré, enfin.
Cette ouverture-là au monde, cette ouverture-là à moi-même, ça change une réalité entière. N’oublie pas l’autre, non, mais se superpose. Se poser après, derrière.
Mercredi 19 août
Thibault est parti. Hier. C’est quasi la même douleur que pour Louise. Ayant partagés des moments si forts, ensemble, j’ai l’impression que c’est une part de moi qui s’en va. Il me semble que c’est plus facile d’être celui qui part, que celui qui reste. Celui qui part, oui, perd quelque chose. Mais il part pour retrouver autre chose. Celui qui reste ne sent que la perte. Sans gagner autre chose.
On n’est plus que deux colocs à la maison. Et les prochains n’arriveront, peut-être, que fin septembre. Et je n’ai pas d’autres amis, ici.
Quelle épreuve en solitaire. Ces vagues d’épreuves, de face à moi-même, ne cessent de se répéter. Deviennent une certaine normalité.
Mais, en même temps, ça me donne de plus en plus envie de porter mon projet à bout. Celui de filmer les gens d’ici. De faire des portraits d’eux, qu’ils parlent.
(...) Si je ne me laisse pas aller à mes émotions négatives, à celles qui frottent, qui piquent, les désagréables, si je ne les laisse pas franchement me piquer, alors elles ne cessent de trainer dans le coin. Peut-être moins intensivement, mais plus longtemps. Alors je tente de m’y abandonner, quitte à me gratter, moi-même, contre elles. Et, souvent, alors, elles s’en vont. Et je retrouve ma joie profonde.
(...)
L’attente. J’attends. Que le temps passe. Je rêve avec sourire à mon avenir futur, à mon retour à Paris, aux retrouvailles qui seront si fortes, si précieuses, avec mes amis, ma famille. Avec ceux que j’aime tellement. Avec ceux que j’affectionne aussi, peut-être plus simplement, mais qui représentent ou ont représenté quelque chose pour moi. C’est beau comme la distance peut, paradoxalement, te permettre de reconnecter à des gens lointains. Dans une routine habituelle, on oublie, et on s’en fout, ou on se dit à plus tard. Quand on est loin, on veut que le plus tard soit le plus vite possible, car on réalise que c’est précieux. ô combien précieux.
Samedi 22 août
On est enfin parti en vacances. Et ça fait du bien, putain. Il faut se dire quand même que seulement deux mois et demi après mon arrivée en Equateur, nous étions confinés. Pendant 3 mois. Puis depuis, c’était hyper bloqué. Possibilité de voyager bien restreinte. Ca m’a laissé peu de temps et d’occasion pour visiter le pays. J’en avais même oublié que c’était un des avantages du voyage. Ca peut paraître contradictoire.
Lors de nos premiers jours, on s’est rendu à Otavalo, Antoine, Thibault et moi. (...) Durant les trois nuits, nous étions les seuls locataires de l’hôtel. C’était bizarre, déjà. Du toit, on avait une jolie vue sur une imposante montagne, très sombre, de couleur.
Les jours suivants, on a essayé de faire différentes excursions, lacs et cascades. On était trimballé à l’arrière d’une camionnette. J’adore ces camionnettes, parce que, bon, déjà on n’a pas ça en France et puis, en plus, on a accès à l’ensemble du paysage. Puis, dans ces instants, à l’arrière de celles-ci, on se sent vraiment voyageur. Ça peut paraître con, ça peut tenir à l’apparence, mais ça participe à la sensation. On se sent en voyage. Et puis, on s’est retrouvé, souvent, à la porte de, sans pouvoir franchir. Routes fermées, passages barrés. Toujours pas réouvert au tourisme et à la visite. Les gars étaient verts, surtout Thibault, lequel vivait ses derniers jours en Equateur. J’étais déçue, certes, mais en même temps la camionnette nous faisait déjà voir des supers paysages en soi, et je m’en contentais. On a réussi à voir un superbe lac. Il était magnifique. On le voyait de haut. C’était un ovale, et ses sentiers étaient remplis de végétations fournies, généreuses, et d’un vert incroyable. En son sein, au milieu, il y avait une petite île, elle-même remplie de végétations. A cet instant, je me suis vraiment sentie sur les terres de l’Amérique. Il y avait quelque chose d’incroyablement dépaysant.
La sensation vécue avec l’hôtel s’est répétée dans tous les restaurants où nous sommes allés. Chaque fois, nous étions les seuls, dans la salle. C’est étrange d’être entourés de tables vides. Ça nous rappelait sans cesse la situation, la maladie. Qu’est-ce qu’ils doivent en chier, ces commerçants qui ne vivent que grâce à cela. En tout cas, on a toujours croisé des gens incroyablement chaleureux, et heureux de voir qu’il y avait, au moins, 3 touristes.
On s’est promené autour du lac San Pablo. Thibault avait les jambes brûlées par le soleil. On ne pouvait pas contourner par le lac directement, s’éloignant plus vers la route. (...)
J’ai regardé. On est passé par des centaines d’habitations. Et c’était un petit joyau. Joyau par cette non-présence de touristes. Ça rendait tout le naturel à cet endroit. Il y avait parfois des moutons dans des champs, des poules… Je suis passée à côté d’un atelier, j’y ai vu un homme travailler le fer, avec son instrument qui fait des flammes. Il y avait un homme qui, avec une délicatesse si recherchée, étalait avec délicatesse du ciment sur un début de mur de briques. Un autre, plus tard, qui réparait sa voiture. Et puis, surtout, cette scène, magnifique. On est arrivé vers une rivière. En bas de celle-ci, un homme, accompagné de, je suppose, sa compagne, lavaient leurs vêtements dans l’eau. J’ai bien conscience de la pauvreté qui émerge de cette scène. Mais ce qui était beau, ce que je trouvais merveilleux là-dedans, c’était le réel de cette image. J’avais presque envie de sortir mon téléphone, pour prendre une photo. Mais ça me mettait mal à l’aise. Je ne voulais pas être la touriste blanche volant un bout d’instant parce que c’est « tropique », parce que c’est « exotique ». A la place, je me suis contentée de les regarder. L’homme m’a vu, et on s’est échangé un sourire, et un « buenas tardes », et ça valait bien mieux que la photo.
On a escaladé un chemin poussiéreux, arrivant à un tout petit village. Des gens, vieux surtout, assis au bord de leur maison, semblant attendre que le temps passe. Et la balade qui s’en est suivi, qui était magnifique. Ça m’a rappelé mes vacances étant enfant, avec mes parents, dans le sud de la France. On a croisé tout une bande d’enfants qui nous ont crié au loin « gringos » et « coronavirus », tout fiers, tout amusés.
Et puis, quelques jours plus tard, on s’est rendu à la plage, à Tan Supa. Parce que c’était la plus proche qui était ouverte. Après 7h dans le bus de nuit, sans dormir, on s’est fait agrippé à 6h du matin par plein de mecs qui voulaient absolument qu’on les prenne comme taxi.
Ce que j’en retiens, surtout, c’est cette longue promenade sur la plage, le premier jour, avec Thibault. A la recherche d’un spot de surf. Il n’y avait quasiment personne sur la plage, bien qu’on soit en plein été avec un beau soleil. En s’éloignant des premiers buildings, qui dénaturaient avec le paysage sauvage, on a vu de plus en plus de maisons à moitié détruites, ou pas construites, le long du banc de sable. On s’est posé à un endroit, en se demandant si, sans personnes autour, c’était pas dangereux. Derrière, pas loin, je voyais des gens au premier étage d’une maison, sans murs. Ils vivaient dans une maison sans murs à l’étage. Comme si de rien.
Mais, surtout, je me souviendrai de l’homme que l’on a rencontré en allant chercher à boire. Tous les bars étaient fermés, car la vente d’alcool était interdite. C’est sa femme qui tenait le petit stand de boissons au début. Elle semblait triste. Elle portait une mélancolie bien lourde dans ses yeux. Son mari, gérant du commerce, avait un produit bleu dans les cheveux. Il se faisait une coloration blonde. Puis, il est venu nous préparer le cocktail. Mais nous a demandé de rester discret. Pas le droit, normalement. On est resté assis là, à le regarder faire, partant en cuisine pour y glisser l’alcool. Le cocktail était magnifique, il l’avait orné de fruits. Et il est resté au stand, pendant qu’on le dégustait. Du coup, j’ai commencé à lui poser des questions. Il m’a dit qu’il tenait le restau depuis 15 jours seulement, mais que c’était super dur. Aucun touriste. En plus couvre-feu à 21h la semaine et à 19h le week-end, donc forcément, ce sont des heures auxquelles les gens viennent, normalement. Toute sa famille traînait autour. On a parlé de la corruption des présidents, des élections… Ils nous a dit qu’il avait appris à faire des cocktails sur la côte plus riche, située plus dans le sud. Il avait quelque chose d’incroyablement touchant, d’émouvant dans ses yeux. Et il est resté tout le long discuter avec nous. Il semblait en avoir envie, même s’il le montrait pas vraiment. Il était jeune, et beau. Il y avait ses bambins, qui venaient, parfois. Il semblait triste, lui aussi. Thibault m’a dit « j’ai l’impression qu’il a quelque chose à dire mais qu’il ose pas, on dirait qu’il a les larmes aux yeux ». Alors j’ai continué à lui poser des questions. Pour se débrouiller, ils vont beaucoup pêcher, ça leur permet de manger.
On a vu sa femme lui rincer les cheveux dans la rue, laissant couler le bleu des cheveux pour une coloration blonde.
(...) D’ailleurs, je faire faire le documentaire. Aujourd’hui c’est sûr. J’en ai parlé à Jovanna, qui tient une tienda juste à côté et avec qui je discute toujours un peu. Elle prend toujours de mes nouvelles quand j’y vais, me demandant « y que mas ? », souhaitant toujours en vouloir plus.
Je lui ai parlé de mon projet, et de mon envie de la filmer. Elle a eu quelque chose qui s’est allumé dans le regard. Elle m’a dit oui ! mais m’a demandé de la prévenir, pour qu’elle prépare sa maison, elle voulait que je la filme, j’ai trouvé ça super car j’avais même pas parlé de ça.
C’est une adaptation sans fin, il me paraît. Et en même temps ; c’est que je recherche. Ca me donne le vertige. Mais je veux ce vertige, je crois. Pourtant, je me croyais aimer le confort. La routine. D’une certaine manière, je l’aime. Quand elle peut s’installer, sinon j’ai la nausée. Mais j’aime cette routine dans un global qui bouge. des routines qui changent.
Dimanche 23 août
(...) Mon désir est ma boussole. Et mes sensations sont mes repères.
Et, bordel, qu’est-ce que j’ai gagné en liberté. J’ai tant gagné en liberté. Je me sens de plus en plus libre. C’est un bonheur.
Ce qui a changé, également, c’est que j’ai réalisé le miracle et la chance qu’est d’être en vie. J’imagine qu’avoir assisté à cette misère, ici, c’était réalisé le bonheur de la liberté et la joie d’être en vie. Et je prends conscience ô combien il faut vivre pour soi et selon soi. M’exclure de mon contexte m’a permis de prendre des distances avec mon rapport au groupe, au collectif. A ce que le collectif attend de moi.
Mercredi 26 août
L’ouverture au monde.
L’émancipation. L’individuation. La singularisation. Qui suis-je ? Qui ai-je envie d’être ? Qu’est-ce que, moi, je pense ? Quels sont mes idéaux, à moi ? Se détacher du discours parental et universitaire. Trouver son propre discours. Trouver sa propre voix. Et alors trouver sa voie.
Se laisser surprendre. Se détacher d’anciens schémas : schémas relationnels, modèles de personnes, modèles de vie. Accepter. Ouvrir ses représentations. Ouvrir ses émotions. Sensations. Ne plus croire, seulement vivre. Sentir.
Il y aurait donc tout là l’idée d’un voyage initiatique : d’une jeune fille à une femme. Vivre pour soi. Sortir de ce qui est attendu. Et aller se chercher ailleurs. En sortant de son contexte, on s’ouvre à autre chose en soi. On rajoute du nouveau et de l’inconnu.
Vendredi 28 août
Ce que je remarque c’est que les gens ont tellement tellement besoin d’amour. Et de reconnaissance. On a tellement besoin d’être accompagné, et reliés, dans la vie. Sinon on se fane. Vraiment, sans les autres, on se fane. Je le vois, intimement, dans tout ce qui m’aide et est bon pour moi quand quelqu’un est là. Quand quelqu’un prête attention à ce que je pense et ressens. Et je le vois, en l’offrant aux autres.
(...) Quand on souffre trop, il n’y a pas de sens, qu’on puisse franchement trouver à cette vie, alors misérable et pénible. Mais, quand on commence à découvrir, à quel point notre corps et notre esprit est désireux de sentir, de vivre, et que cela peut passer par des voies si folles de douceur, de joie, de bonheur, d’amour, alors c’est le feu.
A moi, en tout cas, ça me suffit, pour vivre. pour trouver de la légitimité à mon existence.
J’adore les personnes qui s’expriment, qui donnent d’eux. On reste tellement trop dans notre bulle, pensant soi que les autres s’en foutent, parfois, oui, c‘est vrai, parfois trop fermés pour souhaiter la connexion. J’ai l’impression, qu’avec le temps, la sensibilité prend plus de place, demande qu’on l’écoute, et permet un peu plus qu’on l’écoute. Et j’adore, peut-être, et sûrement, parce que je m’y retrouve, ces gens qui ne sont qu’en attente de lier, se relier.
(...) en vrai, c’est tellement fort cette expérience. ça dépayse tout,
comme je disais à Arnaud, ça dépayse même à l’intérieur de moi ce n’est plus, juste, l’extérieur, la communauté, le social, qui dépayse mais mes propres fondations sont dépayséés je n’ai plus aucune idée de ce qu’est le monde de ce que je suis de ce que je veux peut-être ne l’ai-je jamais vraiment su mais là j’en vois toute la raison et avec raisons quelle vie putain quelle vie
(...) Mais, parfois, ma réalité n’a plus aucun sens. car je me sens tellement seule. et ma réalité n’a plus de sens car elle a perdu tous ses repères. Les repères donnent du sens, donnent une continuité. là je sais plus. ça devait pas se passer comme ça, ça devait pas être aussi terrible. Pourquoi c’est aussi terrible ?
mais c’est tellement violent qu’une réalité change à ce point en si peu de temps pendant quasi 24 ans ma réalité = ça et en 6 mois c’est autre chose que veux-tu dire à ça
j’ai tellement hâte de rentrer et de les retrouver
bordel
Samedi 29 août
Boutique de Jovana.(...)
Jovana m’a parlé des hommes ici, pas mal machistes selon eux. Ils ne font pas la cuisine, faute aux mères qui ne veulent pas les laisser faire. Elles veulent tout offrir. Tout donner.
Ici, les gens vivent en famille. Les personnes vivant avec leurs amis sont vues comme des libertins. De plus, le premier but dans la vie est d’acheter une maison. C’est le point de départ de toute vie d’adulte. Il y a l’idée que c’est ta seule protection sur terre. S’il t’arrive quoi que ce soit, si tu n’as pas de maison, tu n’as rien. SI tu tombes malade, si tu te fais expulser, quoi que ce soit, ta seule garantie c’est une maison dont tu es propriétaire. Ils ont travaillé quasi toute leur vie pour arriver à celle qu’ils ont aujourd’hui. Arriver à cette maison. Ils ne comprennent pas qu’en France on n’achète pas plus tôt.
Elle m’a dit que si ses enfants ne vivaient pas avec elle ce serait la fin du monde pour elle.
Dimanche 30 août
C’est dur. Encore. Et je pense que peu peuvent le comprendre. Parce c’est tellement dans les tripes, c’est tellement dans l’immersion vive et prolongée qui appelle les tripes et s’y installe. Et le fait de ne pas avoir d’échappatoires possibles rend l’affrontement encore plus dur.
Dans la vie que je connais, dans sa société, je réalise que nous avons, à notre disposition, beaucoup d’échappatoire. On se bourre la gueule dans des bars, on part en week-end ou en vacances. On oublie, quelques instants. On trouve et prend à disposition différents moyens d’échapper à la vie très rythmée du « boulot dodo ». Ou, peut-être est-ce un peu trop radical ou vieux-jeu de voir ça comme des échappatoires. Ce n’est pas parce que ça a fonction de que c’est que ou surtout ça. Ces « échappatoires », moments « à côté de » boulot dodo, sont, à présent, faisant autant partie de notre quotidien que le reste.
Mais, dans cette vie-ci, que j’ai l’occasion de tester actuellement, en Equateur, ces « à côté » n’existe pas. Dans les quartiers pauvres, la majorité de l’existence se résume à boulot dodo. Du lundi au dimanche, du matin au soir, de janvier à décembre… et moi, qui me vois obligée de le « vivre » (c’est vraiment beaucoup dire car je ne travaille pas tant que ça), je trouve ça dur. Disons que, moi, je dois simplement vivre la suppression de ces luxes de plaisir : les sorties. Sortie dans un bar ou sortie à la mer. Toute sorte de sortie. La vie semble alors toujours la même.
Sans sortie, et sans issue.
Je ne me sens qu’à moitié complète là-dedans. Et à moitié vivante. J’ai perdu de ma joie. J’ai perdu de mon désir.
Je trouve que ce genre de vie demande une sacrée dose d’acceptation. De résignation. De renoncement. Et en même temps, c’est normal. Je ne sais pas s’ils réalisent ce que c’est la vie ailleurs. Je crois que, parfois, il ne vaut mieux pas savoir. Le décalage est si intense…
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Sorcellerie & minimalisme
Suite à une discussion sur le mode de vie minimaliste avec une amie qui en est adepte, je me suis demandé si ce style de vie était compatible avec une vie de sorcière.
Le minimalisme consiste à vivre avec peu de biens, dans le but d’être plus libre mentalement par la suite. Très souvent, on y retrouve des liens étroits avec une conscience écologique, le fameux credo "consommer moins mais consommer mieux", de façon plus consciente et durable. Le minimalisme connaît son plein essort en occident ces dernières années, entraînant ses adeptes à déconstruire l'utilité/la nécessité présumée des biens que l'on possède, et à dépouiller nos vies du superflu (du matériel comme du spirituel).
Confrontation visuelle de deux univers
Forcément, j'ai pu constater que l'esthétique du mode de vie de la sorcière 2.0, celle connectée sur les réseaux sociaux, avait l'air aux antipodes du lifestyle minimaliste. Par exemple en tapant "witchy aesthetic" sur insta, tumblr, pinterest et tant d'autres, on tombe sur une foule de photos chargées et bien travaillées mettant en scène des tonnes d'ingrédients et d'outils ici et là, pléthore de jeux de tarot et cristaux en tout genre, etc etc. Ces clichés (parfois même à visée purement esthétique) s'inscrivent dans la continuité de l'imagerie populaire qu'on attache aux sorcier-e-s : cabinets d'alchimiste encombrés, moult fioles ou bocaux pour renfermer des dizaines d'herbes et de remèdes différents, grimoire épais aux pages noircies d'informations dans tous les sens, collections d’artefacts en tout genre, des étagères remplies de vieux grimoires poussiéreux qu'on ne sort même plus...
On imaginerait presque que la sorcière "idéale" aurait chez elle une pièce entièrement dédiée à son travail magique, semblable à une boutique ésotérique remplie de mille et un gadgets rien que pour sa pratique personnelle. Dans l'inconscient collectif, la sorcière tend plus au maximalisme donc.
Peut-on dire que la pratique magique est incompatible avec le mode de vie minimaliste ? 🤔
Et en quoi ça consisterait du coup, une sorcière minimaliste ?
On retient du postulat philosophique du mouvement minimaliste que l'on est dépendant des choses que l'on possède. Ainsi, moins on en aura, plus libre on sera. Il faut donc s'assurer de ne garder que ce qui est nécessaire à notre quotidien, et à notre pratique. Ais-je besoin de ces 10 paires de chaussures ? Ais-je besoin de ces 10 encens différents ? Pourquoi je garde toutes ces *insérez ici objets random que vous n'utilisez pas* juste "au cas où" ? Et pourquoi j'en fais de même pour ces outils, herbes, cristaux ?
Qu'est-ce qui fait que la sorcellerie soit associée avec l'accumulation plutôt qu'au dépouillement (à l'instar du bouddhisme ou d'autres spitirualités) ?
Je fais partie de ces gens qui accumulent beaucoup de choses, "au cas où ça servirait un jour" (j'ai conscience que ce n'est qu'une fable que je me raconte pour me trouver une excuse en rajoutant toujours plus d'objets et de babioles chez moi). J'ai ce que j'appelle "le syndrome de l'écureuil", trier et jeter des affaires est pour moi un dilemme cornélien. Et pourtant, je suis une personne maximaliste qui aspire à devenir un jour minimaliste. Et si Marie Kondo nous incite à commencer d'abord par vider sa garde-robe (ce que j'ai fait, mais je me suis stoppé après ça, my bad), pourquoi pas enchaîner en épurant sa pratique ?
La sorcellerie est ce que l'on en fait.
Pas besoin donc de collectionner moult artefacts pour être légitime, c'est avant tout une spiritualité et une pratique personnelle avant d'être cette esthétique fournie qu'on voit sur les réseaux sociaux.
Ci dessous, des exemples* à suivre si vous voulez être une sorcière minimaliste (ou si vous êtes fauché-e et que ça vous arrange du coup haha) :
* (liste non-exaustive, n'hésitez pas à rajouter vos idées ou à me dire quelle serait votre vision de la sorcière minimaliste)
Activités 🔮
La méditation est un merveilleux exercice à faire qui ne requiert rien d'autre que votre esprit et votre corps ! De même pour : le voyage astral, le rêve lucide, la danse rituelle et le chant, les prières à vos divinités si vous en avez, les exercices d'auto-hypnose, de visualisation, transe, le magnétisme...
Pour la divination : essayez de réduire vos outils de divination. Adoptez la méthode de Marie Kondo : ne gardez que ceux qui vous rendent profondément heureux-se.1 pendule, 1 jeu de tarot (ok pour les tarots/oracles j'avoue c'est trèèèès dur), 1 bol noir ou miroir pour le scrying... tout dépend de ce que vous pratiquez.
Si vous savez que vous avez un faible pour tel objet (par exemple, vous en avez 15 exemplaires différents et vous savez que ce serait trop dur de vous en défaire, questionnez vous sur l'attachement que vous leur portez, et en attendant, gardez-les en compensant sur tout le reste).
Outils 🙌
Essayez de réduire au maximum vos outils.
Questionnez-vous : ais-je vraiment besoin de *insérer ici l'objet de vos désirs*, ou bien c'est l'idée inconsciente de sa soit-disante nécessité véhiculée par tous ce que j'ai vu/lu sur le sujet qui me fait me dire que j'en ai besoin pour me sentir validée dans ma pratique ?
Le minimalisme extrême : aucun outil (c'est tout à fait possible ! La magie vient de vous et de votre intention, et vos mains, votre voix et votre tête sont déjà de très bons outils. Par ex : utilisez votre doigt pour concentrer votre énergie, tracer un cercle, en remplacement d'une baguette ou d'un athamé, etc..)
Une alternative : si vous pratiquez en extérieur, utilisez des objets de votre environnement : quelques rochers qui vous appellent, une branche, des mandalas de feuilles/cailloux/écorces, de l'eau d'une rivière, des glands, des plumes... Et une fois votre rituel fini, tout reste à la Terre. Vous n'avez fait qu'"emprunter" vos outils, ce qui fait que vous ne vous encombrez pas chez vous (ou même si vous ne voulez pas transporter tout votre matériel dehors).
Sinon, réduisez le nombre de vos possessions matérielles, en vous posant la question suivante : Si vous ne deviez ne garder qu'un (ou deux allez) outil fétiche sur votre autel, quel serait-il ?
Ingrédients🍵
Quelles sont les herbes/épices que vous utilisez le plus ? => pourquoi ne pas garder que celles-ci ? Plutôt que d'en accumuler toujours plus "au cas où, pour tel rituel que je ne ferais jamais".
Idem pour les cristaux, l'encens... Idéalement, pas plus de 5 par catégorie devrait amplement suffire. Il suffit de résister à la tentation d'accumuler toujours plus de choses pour répondre à des besoins spécifiques, se concentrer sur l'essentiel, ne gardez que des basiques qui peuvent être multi-usages.
Les bougies : quelles couleurs utilisez vous le plus dans votre pratique ? Les blanches ont une fonction universelle. Pourquoi ne pas avoir quelques blanches, et d'autres seulement pour les rares occasions ? N'achetez rien que vous ne pensez pas consommer rapidement (ne rachetez pas de bougies s'il en reste chez vous, cela ne sert à rien de les accumuler). J'ai fait l'erreur d'acheter des bougies de couleurs au cas où je ferais des rituels bien spécifiques en rapport = résultat, elles attendent toujours.
Du papier et un stylo => on peut faire tant avec, et pourtant ça ne prend aucune place !
Son corps comme ingrédient : cheveux, ongles, fluides corporels... (Même si je comprend totalement que cela puisse rebuter certain-e-s praticant-e-s)
Autel🕯
A quoi peut bien ressembler un autel minimaliste ?
Il ne contiendrait que le strict minimum pour la pratique d'un rituel. Epuré, réduit à son essentiel. Quelques ingrédients basiques dans une boîte fermée pour ne pas éparpiller la marchandise partout et rester focus sur son objectif, une effigie ou simplement une photo comme support pour celleux qui vénèrent une entité en particulier, une bougie ?
Quelques idées (qui me donnent bien envie de minimaliser le mien) :
(gauche : witch-of-the-dragon.tumblr.com
droite : kazoothief.tumblr.com)
(sur Instagram)
2 bonnes raisons de préférer un autel minimaliste :
- c'est bien plus facile d'entretien (ménage, purification, rangement..)
- ça passe inaperçu pour celleux qui sont encore dans le placard à balais et doivent recevoir des gens dans leur espace
Consommer moins, mais mieux
La sorcière occidentale du 21ème siècle vit à l'ère de l'ultra-consommation, ça n'est pas étonnant que bon nombre d'entre nous sommes dans cette même logique d'accumulation, ayant grandi-e-s dans cet environnement. Et pourtant, je n'ai jamais croisé ou entendu de sorcière se foutant complètement du sort de la planète. On retrouve une sensibilité accrue envers la nature, les animaux, et donc des considérations écologiques rentrent en jeu au bout d'un moment. Ce que le minimalisme peut apporter à la sorcellerie moderne, c'est ce credo de moins et mieux consommer, moins acheter, moins retirer de ressources à la planète pour son propre besoin.
Mieux consommer implique de changer parfois ses habitudes : créer ses propres baumes/remèdes ou en acheter dans une boutique de sa région, sécher ses plantes ou acheter des herbes locales, créer ses propres bougies, se procurer des cristaux de source éthique fiable ou bien refuser d'en acheter, etc.. sont autant d'actes militants qui s'inscrivent dans une démarche écologique. Le minimalisme est aussi, en soi, un outil pour mieux respecter la planète, en plus de se vider l'esprit de ses chaînes matérielles.
Si vous êtes une sorcière et que vous pratiquez le minimalisme comme art de vie, au quotidien comme dans votre pratique, faites moi signe et partagez donc vos autels pour inspirer les autres personnes sur le witchblr !
A contrario, si comme moi vous avez tendance à accumuler plutôt qu'à épurer, quel est votre rapport à cette tendance du minimalisme, surtout appliqué à la sorcellerie ? Pensez-vous vous y mettre un jour ? (un non est tout à fait recevable je vous rassure haha)
#witchblr#minimalisme#sorcellerie#sorcière française#sorcière minimaliste#lifestyle#ésotérisme#maximalisme#occultisme
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Moonlight lovers
“Désolé des fautes, je tente surtout de vous mettre le plus de détails..)
Que dire de ML aussi loin que j'ai pus le faire ? Bon déjà on peu pas personnalisé notre demoiselle. ça serai bien que ça sois rajouter ? Bien que je serais prête a leur pardonne ça si l'histoire reste ainsi. Quand nous entrons dans le manoir, on est assez surprise de voir qu'il a l'air bien plus vivant qu'il n'as été dis pas le notaire et tout le blah blah blah. On commence alors a visité les lieux, sentent une présence on interpelle, mais pas de réponse. On se dis qu'on est un peu folle de penser que, comme le manoire n'as logiquement pas été habité depuis. Les premiers rencontrer son comme vous l'aurez deviner Béliath et Vladimir. On prends rapidement peur et on essaie tout simplement de nous cacher dans l'espèce de bibliothèque au rez-de-chaussée. On a le choix de mettre le canpé, ou meuble devant la porte pour les empêcher de rentrer. On fini par sortir, Vlad et Béliath commencccent a se prendre la tête, Raphael s'en fiche. Ethan et Aaron poppent, quand tous le monde se prends plus ou moins la tête on prends les escaliers pour monter a l'étage, on fait notre "tour" si je puis dire pour finir au fond du couloir près de la grande fenêtre ou on tente d'appeler quelqu'un. Seulement on entends du bruit, puis on se rends compte qu'un jeune homme de notre âge est juste là devant nous. Au début on pense que comme nous, il est piégé dans le manoir il nous avoue rapidement qu'il est l'un des résidents. Il s'approche alors pour tenter de nous mordre une première fois, on se défends. Nous essayons simplement d'échapper au plus jeune vampire du manoir, Ivan. Dans un geste déséspérer et bien qu'il ne voulais que boire notre sang, il nous pousse. Nous passons alors a ce moment par la grande vitre pour finir pleine de débris de verre, de sang...dans le jardin du manoir ou les garçons viennes tous nous rejoindre ! Bien sûr toujours consiente et bien que la vie nous échappe, nous les entendons parler. Ne voulant pas mourir on aimerais leur dire, on entends qu'ils n'ont pas envie d'attirer les flics au manoir. Alors ils se tournent vers nous pour nous demander qui va nous "aider". Cela étant on a un trou noir en voyant l'un des garçons se pencher sur nous...! Quand nous nous réveillons, nous sommes soit avec dans un canapé avec Béliath un peu plus loin, sois sur le sol du hall d'entré pour Vladimir.
Béliath est très proche de nous et s'amuse même du fait que l'on sois son "calice" même si Vladimir le rattrapera en lui disant que nous ne sommes pas esclave, de la nous apprenons plus sur ce qu'est un calice. On nous explique alors que le calice est liée a son maître vampire. Que l'on est ni humaine ni vampire, nous avons le coeur qui bat. Avant de nous présenter les lieux Béliath voulais aller a sa chambre, encore une fois Vladimir le rattrape alors en lui disant que nous indiquer NOTRE chambre et non la sienne, encore une fois ça part un peu en sucette. Il me semble que Raphael interviens également je ne suis plus sure. Lol Mais du coup Béliath nous amène alors a notre chambre et nous dis que l'on dois se reposer. Chose que nous finissons par faire avec l'envie de nous enfuir dès notre réveil. Enfin, nous nous reposons. Quand on se réveille, on décide de profiter du "sommeil" des garçons pour nous enfuir, nous croisons alors Vladimir qui nous dis qu'il est souvent le premier levé. Il nous invite alors a explorer les lieux toutes seule, avant bien sûr que Béliath ne descende. Arrive alors Raphaël, nous demande si on se sent mieux. On a pas la bonne mine, alors Vladimir soutiens qu'il ferais la même tête si il devais être pour l'éternité accolée a Béliath. Raphaël nous défend alors en lui disant qu'il ne dois pas rendre la situation davantage délicate. Il est vrai qu'être le calice d'un vampire est pas tout à fait simple. Il souligne également que c'est a eux de nous habitué a la présence de Béliath. Raphaël prends alors notre parti pour nous aider, Vladimir lui a pas envie. Cependant il y sera forcé tôt ou tard. Nous finissons alors par croiser Béliath et ainsi on est confronté a un autre choix, Béliath ou Raphaël, si nous quittons Raphaël on va discuter avec Béliath et s'en suit rapidement un sentiement maladif, on fait tout pour retourner nous couché et comme monsieur n'aimerais pas ramasser du vomi ou devoir s'occuper de nous si on fait un malaise. On retourne alors se couché et dormons toute la nuit. Petite matin arrivant alors, nous nous précipitons vers la sortie, on sors dans le chemin pour ensuite passer le portail pour nous retrouver dans le petit village. On semble deveneir malade quand on s'éloigne de notre "maître". On peu le quitter un moment de ce que j'ai compris mais très vite un sentiment maladif et décalé nous envahirais. En premier lieu, il semblerais que les résident du manoir soient plus proche de nous que nous le pensions selon la petite voix soufflante nous faisait penser. On se rattrape en disant qu'ils ne sont pas comme nous. Deux jours d'Enfers on été suffisant ! On croise alors un agen de police en train de s'occuperde deux personnes un peu perdu. On attends contre appuyée contre une vitrine. Mais très viite on ne se s'en pas très bien et éprouve alorsz le désire que l'on s'occupe de nous, un désire qui nous a poursuivi toute notre vie. Mais quand l'agent de police fini par se retrouve seul nous ne pouvons pas bouger. Nos jambes refusent catégoriquement de nous répondre, incapable d'avancer ou même de parler. A ce moment là, on ne comprends pas ce qu'il nous arrive, on roule des yeux paniquée mais on attire pas l'attention plus que ça. Les gens passent alors devant nous sans même prêter attention a nous, il semblerais qu'on ne nous vois pas. Et nous sommes incapable de parler du manoir. Un sentiment de désespoir prends possession de nous, on ne comprends pas ce qu'il nous arrive. Après tout, on avais réussis a quitter le manoir mais au moment ou on est prête a nous confié a quelqu'un, notre corps ne nous obéis plus. On se posa la question suivante "Qu'est-ce que ces hommes nous ont fait au manoir ?", il va sans dire que le lien "calice" au "maître" est vraiment profond au point même qu'il puisse géré notre corps ? Nos pensés ? Alors les larmes nous montent rapidement au bord de nos yeux. On ne se sent pas a notre place. On essaie alors de se calmer mais on pense surtout être encore sous le choc. On décide alors d'aller faire un tour pour nous calmer. La nuit tombe alors rapidement, notre liesse a l'air de s'être éteinte. On a donc errée toute la journée, tournant en rond cherchant du calme mais on s'échoue dans une ruelle à l'écart de tout. On à réussis a parler a personne malgré notre désire de demander de l'aide, de raconter ce qu'il s'est passé...mais cela n'as pas été possible notre corps refuse catégoriquement de nous répondre a ces moments là. Dans la ruelle, on se sent mal, l'envie de pleurer nos prédomine car on ne sais plus quoi faire, ni même où aller. Nous n'avons nis papier, ni argent...on est piégée car on est trop vieille pour retourner a l'orphelinat. On s'assied alors en enroulant notre bras autour de nos genoux y ennfouissant laors notre visage,c'est le soir alors la température a chuté....Alors que nous pensions être clairement seule au monde une voix nous fit l'effet d'un coup de fusil, Béliath nous avais rejoins. Il s'amuse alors de nous voir réagir ainsi, notre départ du manoir n'est pas passer aussi inaperçus. Il est a l'autre bout de la rue, toujours amusé les poings sur les hanches, avec toujours ce sourire....nous sommes alors terrorisée. Il nous dis alors qu'il peu sentir notre présence de part ce lien, et que ses pouvoirs sont quand à eux, très actifs. On lui demande alors si il va nous ramener au manoir. Béliath répond de manière positive et qu'une petite mise au point va s'imposer. C'est surtout parce que monsieur n'as pas envie de nous courir après chaque soir (on vois l'égoïsme) ! On bondis donc sur nos pieds dans le but de le fuir, il se met alors a rire une énième fois. Ce qui l'amuse est que pour lui on semblais plus brave avant, on ne tremblais pas quand il était près de nous et maintenant c'est le cas. Alors à ce moment, sur ces paroles, on ne sais pas trop si c'est de l'aprobation ou bien de la moquerie dans le timbre de sa voix mais tout espoirs en nous sembles alors fondre face a notre constat: nous sommes cruellement faible, épuisée mais surtout....seule au monde. Béliath aprouve le fait que nous ne le croyons pas au début alors il s'avance vers nous dans l'obscurité, son élément. Avec une démarche féline que l'on avais déjà observée au manoir, nous prenons conscience que nous sommes entré dans un territoire hors de notre contrôle. Sans nous rendre compte, nous avions recule jusqu'au mur, gelé a cete heure de la nuit, comme piégée une nouvelle fois. Il est donc tout près quand ils s'amuse encore a nous dire que les humains son rares a supporter qu'il puisse exister un autrement, parallèle au leur, dangereux et à la fois sanglant. Mais selon Béliath, les humains ne sont que leur garde-manger, vive la sympathie ! Mais a ce moment là, l'une de ses mains vint alors a effleurer nos cheveux l'autre se posant juste au dessus de notre tête. Suspendue à ses paroles. Béliath nous avoue alors que pour lui c'est plus raffiné que cela. Il ne bois pas du sang uniquement pour se nourrir. Il aime tout le rituel qui entoure ce moment. Malgré nos efforts et désire de le faire reculer notre corps reste inerte, incapable de le repousser. La boule au ventre notre crainte enflais en notre sein. Que faisait-il ? Il est comme un chat devant un oiseau en cage...et il recommence alors à nous dire que nous sommes liée a lui par quelque chose de puissant. Si intime que ceux de son espèce évitent en général d'y recourir. On lui demande si c'est encore cette histoire de calice, il acquièse en disant que l'on comprends de plus en plus vite. Et que c'est mieux pour nous. Que le confort de notre nouvelle existence dépendra de la vitesse à laquelle on s'adaptera. Car nous allons vite comprendre que monsieur est vorace de ce qu'il dis. C'est alors que sa main quitte notre chevelure pour passer le long de notre taille, dans un contacte léger, mais cela semble nous brûler a travers le tissu de notre robe. On peu sentir le souffle de Béliath contre notre visage...la lune éclaire alors ses crocs dépassant de ses lèvres. Béliath nous dis alors qu'il est du monde de la nuit, qu'il est temps qu'il nous donne notre droit d'entrée. Sur ces paroles il se saisit alors de notre taille, sa main libre glisse alors sur notre nuque. Basculant notre tête sur le coté sans que l'on puisse résister. On se retrouve alors piégée au creux de ses bras, pressée contre son torse, enveloppée de sa chaleur ainsi que de son odeur..On souligne alors que sa grande silhouette élancée est plus solide qu'on ne le pensais. On peu ressentir contre nos vêtements les aspérités des muscles, le contacte de sa peau...d'une telle précision que notre visage s'enflamme de rougeurs. Son souffle dans notre cou, sous nos cheveux, près de notre oreille..Sa langue effleura alors un instant notre peau, avant que ses lèvres ne se presse tout contre il tâte alors notre gorge du bout de ses dents. Il nous demande de nous détendre, car c'est plus agréable pour nous. C'est alors que ses canines perça alors notre peau, on eut un léger cris, une douleur suivis, on oubli tout de qui nous entoure a ce moment là. Pendant qu'il nous suce le sang, Béliath fait glisser de son pouce et le long de notre peau le tissu de nos vêtements caressant alors l'arrondi de notre épaule. On sent alors notre sang se faire aspirer, longuement notre liquide chaud et a la fois poisseux, alors que quelques gouttes chaudes encore glissent le long de notre clavicule. La douleur est si forte que les larmes nous montent rapidement aux yeux, nous ne bougeons pas, restant a la merci de Béliath. Nous sommes dans l'incapacité de nous défaire de lui, comme si que notre corps ne nous appartenais plus. Malgré la douleur que nous tentons de contenir, on ferme les yeux. Une sueur froide commence alors a nous couler le long du corps..L'indexe de Béliath vint alors a cueillir une goutte de sang qui s'était écoulée jusqu'a notre décoletté. Du bout de son doigt il retrace l'arrondis de notre sein jusqu'a receuillir la longue trainé de rouge. Sa bouche relâcha alors la pression contre notre cou, on pris alors une longoue bouffé d'air. Alors que l'on reprends notre respiration comme quelqu'un qui allait pour se noyé, Béliath nous redis que nous sommes son calice, celle qui le nourrira, qui alimentera son corps et son esprit. Il a prévu beaucoup de choses avec notre et que l'on sois rassurée car ça sera agréable pour nous. (WTF Béliath !). D'un sourire, Béliath appuyer alors ses crocs contre son prorpe index. On eut comme un mouvement de tressaillement quand il se mordis pour faire couler un peu de sang. Son sang vint alors a ses mélanger au notre. Béliath précise alors que nous avons eut qu'un simple avant-goût pour ce soir. Mais que l'on dois également rentrer bien qu'avant cela...avec beaucoup d'élégance il pressa son index contre notre bouche d'une légère pression. Le sang du vampire se faufile alors doucement contre nos lèvre, le goût de sel et de rouille envahis donc notre bouche, quoi qu'épicé également que l'on ne peu qualifié. Une sensation grisante nous donne le sentiment d'avoir la tête qui tourne, un peu comme si nous avions bus. La douleur disparue alors..notre corps se relâche. On se laissais aller contre Béliath, le corps tremblant et frissonnant. Ce dernier posa alors ses mains sur notre taille, les pouces caressant doucement nos hanches. Notre maître si je puis dire nous dis que nos nuits seront longues, que nous sommes bienvenue dans son univers. Fin du chapitre 1.
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En 2014, je rentrais dans la guilde et tout le monde passait ses nuits sur Skype. On riait, on parlait, on se soutenait, on se clashait, et on dormait, même. On a fait notre première IRL et déjà avant l’IRL, je le voyais comme ce garçon qui grandissait et qui se cachait mais qui était supra-intéressant derrière ça, derrière son manque de confiance en lui parce que sa honte première, c’était son obésité. A l’IRL, c’est d’un autre garçon que j’ai préféré l’attirance, ça a duré deux semaines, c’était vraiment juste une attirance, un coup de coeur, comme on dit.
Et une fois l’IRL terminée, retour sur Skype. toujours les mêmes réflexions, c’est un garçon intelligent, derrière ce qu’il laisse paraître. Sauf que des obstacles il y en avait à la louche. Parmi eux, la distance. Je sortais d’une relation Paris-Bruxelles de deux ans et demi, aucune envie d’en ch*** autant à nouveau, je n’avais connu qu’une belle-mère castratrice, je n’imaginais pas que les choses pourraient être plus simples ailleurs. Et puis l’âge. Il est né la même année que ma petite soeur, ok, deux ans et demi d’écart seulement, mais si jeunes, il y a tout un monde, j’avais déjà connu une vraie relation, lui non. J’allais travailler, lui, en était vraiment loin. Et puis, il s’appelle R., on n’en a pas des prénoms comme ça ici, j’ai toujours eu peur du jugement des gens. C’est de la connerie, oui. Peur d’un jugement d’un prénom, et en même temps, me dire tous les deux jours qu’il ne l’a pas choisi et que moi, ça ne me dérangeait pas. Et puis, “il a les oreilles un peu décollées non ? Et son nez, bon on peut rien dire vu le nôtre, mais bon ça fait un duo”, ma mère m’a dit un jour. C’était pas méchant, c’est sûr, mais c’était injustifié. Et tout s’est écroulé. Moi qui avais peur du regard des gens, peur du jugement, moi qui avais toujours peur de mal faire, j’ai rayé l’idée à tout jamais. Un garçon aux traits pourtant si mignons, pour moi. Mais il était jeune, et qu’allaient dire les gens, du surpoids, des oreilles, et du nez. Et si je m’étais plutôt inquiétée de ce qu’allaient dire les gens lorsqu’à 23 ans, je n’aurai toujours pas de copain, toujours pas de fiançailles en vue, toujours pas d’enfant programmé, toujours pas ?
J’ai rayé l’idée, et puis j’ai trouvé quelqu’un, je suis tombée amoureuse il paraît. Même si avec le recul, je pense que c’était “voulu” plus que spontané. Je suis restée deux ans et demi avec. Et pendant ce temps, je parlais à R. C’était mon ami, ça changerait pas. Et C. me disait qu’il changeait, qu’il avait perdu son surpoids, qu’il s’était mis au sport à fond, qu’il faisait beaucoup plus attention à ce qu’il mangeait. Mais aussi que la confiance en lui que ce changement a apporté, a fait qu’il s’amusait à séduire, partout, tout le temps, plein de filles en même temps. Et ça m’a déçue, je me suis dit que même si c’était normal pour un garçon qui devient un homme, et puis normal pour quelqu’un qui découvre qu’il peut plaire.. moi avec mon histoire de tromperie de deux ans et demi, j’aurais gagné la même histoire, avec lui ou avec celui avec qui j’étais. Donc tant pis. Et puis en 2016 on a fait une IRL en Bretagne, chez C. . Et là-bas, je n’avais que deux hâtes : Voir C.. Et puis voir R.. Et j’étais avec mon trompeur de deux ans et demi, il était en opération extérieure et je n’ai jamais pensé ailleurs ou fait de bêtise. Mais je passais mon temps à essayer de m’approcher de R.. Je galérais pour calculer le timing pour avoir ma place à côté de lui sur le canapé. Pour être à côté ou en face à table. Pour aller dans l’eau en même temps à la plage. On est montés au viaduc et j’ai essayé de l’entraîner, parce que j’ai pas plus confiance en moi que lui, mais je voulais une photo avec lui, alors on est montés et on a fait un joli selfie. Et j’avais le coeur tout doux, c’est idiot, moi j’attendais que mon trompeur de deux ans et demi rentre d’opération un mois plus tard. On est chacun rentrés chez soi, moi je travaillais, je n’ai pu y passer que deux jours et demi, et on s’est un peu oubliés. Entre temps, je me suis fait appareiller aux oreilles, mais je ne l’avais dit à personne. Le temps de l’acceptation, tout ça, d’être encore plus différente au quotidien, de passer pour une vieille. Ca m’est tombé dessus d’un coup, pas de casque, pas de concerts, jamais allée en boîte, perte de 30% d’audition. Pourquoi un garçon voudrait de moi maintenant, c’est trop tard.
En février 2018, je n’étais plus avec mon trompeur de deux ans et demi. Et R. m’a appelée, m’a demandé si ça pouvait être cool qu’il vienne à Paris et qu’on se fasse une semaine de rires. J’ai dit oui, et on est allés à Disney, on a mangé chez Vapiano, on a regardé les Cars, et je me rappelle qu’il osait pas trop se rapprocher alors que je cernais un peu ces moments d’hésitation. Et sur le canapé, j’osais pas me poser sur lui. Et si je gâchais tout ? Si je me faisais des idées ? Et puis je souffrais énormément de mon histoire d’avant, je n’avais confiance en personne depuis un an et je ne voulais pas être cette fille constamment dans le besoin d’être rassurée par quelqu’un d’autre, alors j’ai tenu ma distance. Je lui avais préparé un lit dans une autre chambre mais il avait dit que si je m’endormais devant le film il irait dormir avec moi, c’était un peu une incitation au pari. J’ai rien répondu. Et je me suis endormie devant le film. Acte manqué ? Je ne sais pas, mais je suis allée me coucher sans lui, parce que j’ai pas osé, je comprenais pas, si j’étais capable d’être en couple, si c’était pas un caprice de mon esprit de le vouloir lui. Et on s’est envoyé des snaps pour rigoler, d’une chambre à l’autre, pendant une heure et demie. Sur le lit quand on regardait des vidéos de moto un jour, c’était un peu “the moment” parce qu’il n’y avait qu’un pas, entre ce qu’on était, et le “plus”. Juste un bisou, qui flottait dans l’air, c’était mon impression, mais personne n’a osé l’attraper, et surtout moi, j’étais allongée et tout proche, alors je me suis relevée et assise en tailleur pour mettre une distance. Pourquoi ? Je n’aurai jamais la réponse. Et on est allés à la salle ensemble pour qu’il m’explique le fonctionnement des machines, et il est rentré chez lui, c’était une semaine merveilleuse. Ma mère avait fait des photos de nous, je pense qu’elle pensait qu’il voulait quelque chose, c’est ce qu’elle a dit après. Et ma soeur avait pensé la même chose, elle avait dit à son fiancé qu’elle était “sûre que c’était pour annoncer qu’on était ensemble” qu’on venait les voir pendant qu’il était à Paris. Mais non, même pas. “Il a une coupe de cheveux que je n’aime pas. Qu’est ce que les gens en penseraient ?”. Ma mère a dit quand je suis revenue de la gare sans lui “C’est génial, c’était génial. Bon par contre t’as vu, ses oreilles maintenant qu’il est tout fin, ça se voit encore plus, c’est presque choquant.”. Alors que je trouvais pas. Mais j’ai rien dit, j’ai dit que c’était quand même mieux qu’il ait perdu ce qu’il avait, qu’il a quand même la motivation que trop n’auront jamais. Après ça j’avais écrit dans mon Bullet Journal, “Et si c’était pas juste de l’amitié en fait ?”. Et j’ai rayé.
Et on ne s’est pas trop parlé ensuite. En juin, on s’est parlé parce qu’il passait le bac. Et on a parlé de sport, de déménagement. Il a dit qu’il pensait toujours venir à Paris, qu’il avait pas oublié ce qu’on avait dit, qu’on ferait une coloc’ et du sport ensemble. Et j’ai dit que le sport j’avais un peu délaissé pourtant j’avais eu des résultats. Alors je lui avais envoyé mes résultats en photo, un petit avant-après parce que c’était lui qui m’avait donné mes premiers “programmes 4 séances” que j’avais suivis. Et il avait dit qu’il y avait une “évolution de dingue !!”, qu’il “était fier de moi ♥” et que “à la salle il doit y avoir pas mal de garçons qui te regardent du coin de l’oeil, et en tout honnêteté j’en ferais partie si on s’entraînait ensemble”. “T’es pas désagréable à regarder arrête toi..”. Et il avait ajouté “Tu veux que j’me confesse ?” et j’ai jamais osé lui dire ce qu’il voulait dire, après ça, j’ai changé de sujet. Puis on n’a plus trop parlé.
En février 2019, R. est encore venu, trois jours. On a parlé moto, moto, et moto encore maintenant qu’il a son R1. Et on a regardé des films, de moto. Et on est allées dans des boutiques. De moto. Il m’avait dit au téléphone qu’il avait une copine maintenant. E. qu’elle s’appelle. Et que c’est récent mais que ça se passe bien. Et on a dormi ensemble, mais c’était “comme ça”, c’était pour pas refaire un lit dans une autre chambre. Et le matin, chaque matin, j’aurais voulu me poser sur son bras qu’il laissait sur le côté. Mais je l’ai jamais fait, à la place, je dormais au bord du bord du lit, pour être sûre de pas l’effleurer, de pas déranger, de pas créer de malentendu. De pas me rajouter alors qu’il a une copine, et que d’après moi j’étais toujours pas capable d’être en couple. Il m’a dit qu’il fumait, il a dit “t’es vraiment LA personne que je veux pas décevoir, s’il te plait sois pas déçue K...”. Malgré la situation, je sentais encore les échanges qui en disaient longs, similaires à ceux de l’année d’avant. Comme s’il suffisait d’un pas. Et tout se retournait. Et c’était génial, et il est reparti, et j’étais un peu triste. Il m’a dit de venir faire un tour de moto le mois d’après, dans sa région, dans les montagnes.
Un mois après, j’y suis allée un week-end. Et on a fait de la moto. Gênée de devoir me coller à lui pour pouvoir être sa passagère après toute la distance que je m’efforçais à mettre partout pour pas risquer de le blesser en faisant un pas et en revenant sur l’idée. Mais un week-end en or, un week-end de bonheur, ce week-end là en voyant les montagnes, j’ai décidé que c’est là-bas que j’irai vivre. Le temps de finir mes études et de trouver un travail, et j’irai pour finir ma vie dans la région, c’est sûr. Ce week-end là j’ai rencontré la copine de R. C’est moi qui ai demandé à la rencontrer. Je m’étais dit que face à elle, je comprendrais, R. me sortirait définitivement de la tête et puis, voilà. Et depuis, j’ai rencontré T. dans la team de motards, et c’était un enfoiré. Et l’ami de R.. Il m’a demandé le premier jour, pourquoi je n’étais jamais sortie avec R. J’ai répondu que je n’étais pas son style de fille, qu’il préférait les grandes très minces et assez plates, et que j’étais le contraire. Petite et carrée. Et que je le connaissais depuis trop de temps, j’arrive pas à imaginer comment faire ni comment être sûre de pas tout gâcher, donc c’était loupé, maintenant il est avec E.”. T. m’avait répondu qu’il n’était pas avec E. depuis longtemps quand je l’ai vue, que c’était pas le grand amour. Il a dit qu’il lui avait posé la question à lui aussi. Il a répondu “Je pense que K. me prend encore pour un gamin immature, et elle a de l’expérience dans la vie, à côté, je suis un bébé, elle voudrait jamais de moi.”, apparemment. Et j’ai plongé dans mon histoire avec ce mec, à fond, alors qu’il n’était mon style en rien du tout, mais j’y suis restée accrochée pendant quelques mois, après qu’il m’ait déçue et qu’il m’ait fait énormément de mal. Et derrière je pense que j’ai laissé R. penser que jamais je n’avais ressenti quoi que ce soit pour lui, puisque je me suis mise avec un ami à lui quelques mois. Et quelque part je me demande si c’était pas un acte manqué, une bête erreur, une échappatoire. J’ai vu E. la copine de R. et je me suis éprise de T. qui pourtant ne m’avait pas attirée du tout au départ. Quand j’étudie ça, c’est comme si pour me faire une raison, ou pour encore mettre de la distance avec R., j’avais regardé ailleurs. Et maintenant quand je vois R., je lui dis qu’il a l’air heureux, qu’il est bien avec E.. Et elle est partie en Erasmus de cinq mois, et il l’attend, il a pris ses billets pour aller la voir en Suède, et je lui ai dit de surtout pas trop se laisser embobiner par T. et ses mauvaises idées, mais d’être plutôt fidèle à E. et de pas lui faire de mal, de l’attendre, que rien ne vaut les retrouvailles ensuite. Et il m’avait répondu “Non mais K, je suis amoureux d’E., c’est sûr, je ferai pas de bêtise t’inquiètes pas.”. Et j’ai vraiment souri, il est beau d’être amoureux comme ça, il le mérite, et il sont heureux. Il est merveilleux comme copain, malgré tout. En tout cas, il a l’air.
Et au fond, au final, je me dis que je suis une personne horrible, d’avoir eu peur du jugement il y a cinq ans et demi, du jugement et du râteau. Parce qu’aujourd’hui, il a peut-être ses séquelles de surpoids, ses oreilles et son nez. Mais j’ai des problèmes de genoux, des problèmes d’audition et des problèmes de vue. J’ai subi une opération qui me laissera des cicatrices sur une partie que les hommes affectionnent, et je ronge mes ongles. Et au final le souci, c’est moi, et il méritait de toute façon pas ça. J’ai constamment peur de le perdre, pourtant je suis solitaire. Peur quand il ne me répond pas, que T. lui ai dit quelque chose contre moi parce qu’il sait que R est important pour moi. Il ne faut jamais rien regretter dans la vie, mais T., c’était une erreur. C’était ma plus grosse erreur. Parce que déjà que R., c’était le malentendu qu’on ne voulait pas entendre du tout, mais maintenant, je dois plus avoir ni aucune chance, ni aucune légitimité à me poser ces questions, à me demander “Et si.”. R. il a pas ma vision des choses, ni mes passions, ni mes questionnements, je n’ai pas son potentiel de sociabilité, sa capacité à s’entendre avec n’importe qui. Mais ça fait cinq ans que l’histoire est fait de choses qui marquent.
Et moi, trop souvent, je me repose la question, je me repasse le film et je me demande, si tout est écrit comme ça ou si je suis passée à côté de ma vie ?
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Jody Boucard, l’art sacré et politique du tatouage
Jody Boucard est l’une des exposantes à Convergences: Art et Féminisme du prochain 8 Mars. Nous l’avons rencontrée et dans cette interview, elle nous raconte son travail.
Salut Jody, présente-toi en quelques phrases. Je suis Jody Boucard, je suis tatoueuse à Lyon et j'essaie d'appréhender ma pratique entre autres sous le prisme du witch feminism. Du tatouage et du féminisme. C’est l’art ou le féminisme qui est né en premier chez toi en tant que personne? Je dirais les deux, ou peut-être l’art un petit peu avant. La conscience politique met un peu plus de temps à venir, mais au final les deux sont très liés.
Est-ce que la naissance du féminisme en toi à quelque chose à voir avec la pratique de ton art, ou alors ta conscience politique a émergé séparément, en dehors?
Je pense que c’est lié, mais de manière inconsciente. C’est lié, dans le sens que pour moi le tatouage est une manière de se ré-approprier son corps et de passer du corps subi au corps choisi et ça c’est quelque chose que je vivais bien avant d’avoir une conscience politique, de penser le féminisme. Et maintenant que j’ai cette conscience du féminisme, les deux ont un lien encore plus fort. Des fois je tatoue des choses dont le sujet ne paraît pas porter de message, ou pas de message spécialement politique ou féministe, mais l'acte de se faire tatouer et d'agir sur son corps, c'est déjà quelque chose de militant, et clamer le droit de faire ce qu'on veut de son corps, ça se connecte très vite aux questions féministes. Mais chacun.e y met sa propre intention et selon l'histoire de son corps, en clamer la souveraineté n'a pas toujours la même portée. Tu parles de se re-approprier son corps. Tu assumes par là que le corps n’appartient pas qu’à soi-même. Tu pourrais expliquer ce que tu entends par cette notion de « re-appropriation » et comment le tatouage rend ça possible?
Le corps est sujet à nombre d’injustices et d’injonctions. En premier, l’injustice abominable de l’existence: on a un patrimoine génétique qu’on n’a pas choisi, c’est comme ça et il y a cette espèce de loterie de la vie qui fait que des fois t’arrives et sans même qu’il y ait une histoire de violence qui se rajoute par dessus - ce qui est quand même bien souvent le cas, tu as déjà des choses pas en accord avec le corps dans lequel tu es, pour plein de raisons différentes. Donc, déjà il y a cette question de faire quelque chose pour contrer à cette loterie de la vie et après, il y a aussi des fois un besoin de se re-approprier son corps suite à des violences reçues…ça peut être des violences physiques, scolaires, sexuelles, conjugales, au travail…il y a tellement de violences par rapport au corps, surtout les corps des femmes et des minorités, parce que de toute façon il y a toujours quelque chose qui ne va pas, dans nos corps et dans nos identités. Il y a quelque chose de très puissant dans le fait de faire une démarche active de choix sur son corps. Ce qui a été longtemps interdit aux gens par rapport à la culture judéo-chrétienne, où on n’est pas censé modifier son corps, et même si je trouve que ce n’est plus aussi subversif qu’avant, ça reste une démarche possible e forte d’empowerment.
Parle-moi de ton projet préféré, ou de tes projets préférés, ceux qui t’ont le plus marqué depuis que tu tatoues. Alors, déjà c’est juste impossible et injuste d’en choisir un seul, parce que tout est tellement différent et tellement riche. Après, je pense que je choisirais Thirst, un projet que j’ai commencé à l’été 2017. J’ai écrit un poème de façon à ce que chaque vers fonctionne de manière individuelle, j’ai tatoué chaque vers sur une personne différente et sur les photos que je prenais au fur et à mesure on pouvait lire bout à bout l’intégralité du poème. Et Thirst était comme une première phase qui m’a apporté une grosse réflexion sur ce que ça peut vouloir dire de faire un matching tattoo à 28 personnes, parmi lesquelles certaines se connaissent, d’autres pas du tout. Au final, la seule chose qui rassemble vraiment ces gens, c’est d’avoir choisi de faire partie de ce projet là et ça a une puissance, politique et spirituelle. Il s’agit de se rassembler autour d’une même idée. Ce projet m’a poussée plus loin dans ma démarche de tatoueuse, parce qu’alors que pour moi tatouer c’était déjà un acte sacré et magique d’altération permanente de son propre corps, à partir de Thirst, l’énergie n’était plus qu’individuelle, toutes les énergies de ces personnes avaient été condensées autour d’une même démarche.
C’était une épiphanie, si j’ai bien compris.
C’est exact. Et puis un jour j’ai dessiné mon Sorry I’m not sorry I’ve got anxiety, le premier de mes Talismans. Pour moi c’était un flash que j’avais dessiné comme tant d’autres, mais d’un coup je me suis dit que c’était d’une injustice et d’une absurdité sans nom de le faire porter qu’à une personne: l’anxiété ça appartient à tellement de gens et c’est tellement un lien entre nous tous…alors j’ai décidé que celui là j’allais le reproduire à l’infini, dans l’idée de créer un mouvement, une vague de gens déterminés à ne plus s’excuser de leur propre anxiété. Après j’ai créé les autres talismans: Karma has no deadline, qui parle de la violence et de l’envie de vengeance. L’idée derrière, c’est de temporiser cette envie de vengeance, parce que souvent il y a un rapport à l’impatience quand on a été victime de violence et lorsqu’on voit nos agresseurs libres de continuer leurs vie, on se demande quand est-ce que le karma va frapper! Ce talisman pour moi agit comme un rappel: ça va frapper, mais en même temps l’univers ne nous doit rien, il ne nous doit pas d’agir à un moment, sous prétexte qu’on a été victime de quelque chose. Le karma agira quand il agira et ce n’est pas à l’individu de s’emparer de cette vengeance, malgré toute la légitimité de son propos. Ensuite dans la même série, j’ai fait Kindness will change the world et You are enough, qui est mon préféré, dans une société qui nous dit constamment - surtout aux femmes et aux minorités - qu’on n’est jamais assez bien. Ce qui est chouette aussi avec ce projet de talismans, c’est que souvent les gens se reconnaissent entre eux, dans la rue et que grâce au tatouage, ils commencent à discuter. Il y a des liens qui se créent entre personnes qui ont beaucoup des choses en commun.
Et par rapport au milieu professionnel du tatouage, en tant que femme et féministe, raconte-moi comment ça se passe. Je t’ai déjà lu quelques fois sur les réseaux dénoncer des comportements abusifs. Alors, il faut le dire: le tatouage ça a longtemps été un métier réservé aux hommes et la pratique restait entre eux. Maintenant on est de plus en plus de femmes, mais il faut bien s’intégrer dans ce milieu, et des fois il faut vraiment être solide pour faire ce genre de chose parce qu’on est confrontée au sexisme, surtout pendant les conventions, où on se retrouve au milieu de masculinités toxiques. Il y a aussi un rapport à la mécanique dans ce métier qui est très dur, et quand on est une femme on ne nous apprend pas ces aspects, on nous dit juste qu’on n’y est pas bonne et que de toute façon on n’a pas a y toucher, donc quand on doit mettre les mains aux machines traditionnelles, c’est compliqué. Au moins, pour moi ça a été une grosse difficulté et j’ai plusieurs fois eu des réflexions bien désagréables de la part de mes pairs. C’est absurde parce qu’on te met dans la gueule tout ce que ne tu connais pas et en même temps on ne te donne jamais les clés pour réussir, donc t’es un peu vouée à l’échec. Après voilà, j’ai eu la chance d’être parmi celles qui n’ont pas subi de droit de cuissage, qui est encore très fréquent dans ce milieu, notamment pour avoir droit à des apprentissages. Ce milieu peut s’améliorer, mais à l’image même de la société, on a besoin d’abolir le patriarcat une fois pour toutes et ça ira mieux pour tout le monde à ce moment là. En revanche, je vois qu’on est de plus en plus nombreuses, de plus en plus vénères et il y a une sororité qui se crée. Dans mon expérience, j’ai fait de belles rencontres, j’ai rencontré des chouettes femmes avec qui on s’empouvoir mutuellement et ce, dans un milieu artistique où il y a beaucoup d’égo et on pourrait croire que tout le monde est prêt à se tirer dans les pattes. Alors non, pas de ce que j’ai pu voir. Avec mes collègues femmes et lgbt+, c’est comme si on savait ce qu’on a vécu pour en arriver là, alors on se serre les coudes.
Vous pourrez découvrir les dessins de Jody Boucard le 8 Mars, dans le cadre de la rencontre “Convergences: Art, Féminisme” chez Le Flâneur Guesthouse, 56, Rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon. ENTREE LIBRE Suivre Jody: Instagram: https://www.instagram.com/jodyboucard/ Facebook: https://www.facebook.com/jodyboucard
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Lettres du Japon-Jour 8
Salutations douce population.
Reveil 6h tout en douceur. J'ouvre la fenêtre et laisse pénétrer l'air du matin et les odeurs qu'il amène. On est déjà samedi, je commence à peine à réussir à communiquer comme il faut mais je pars dans trois jours. Je sais maintenant que pour vraiment m'imprégner il me faut deux semaines. Je ferais ça la prochaine fois. Deux semaines de WWOOFing. Je ne me sens pas fatiguée ce matin, je pense que c'est parce que je prend tout en douceur, je n'ai pas envie de me mettre la pression.
À 7h on part au champ, on ramasse les légumes du jour qu'on ira apporter au marché et on désherbe. Je suis devenue une pro pour ça donc contactez moi pour du désherbage ;)
Ensuite on rentre, on petit déjeune et ensuite on met en poche les fruits. Après quoi N.-san me dit que aujourd'hui on va a Atori (l'épicerie) pour aider. Pour toute la journée, alors il faut que je prenne mes affaires pour le Onsen. Je n'aide pas énormément au final.... Je colle beaucoup d'étiquettes. Mais K.-San ne me laisse pas entrer dans sa cuisine du coup je ne fais rien d'autre. A 13h on mange, enfin je mange toute seule dans la partie resto de l'épicerie, ils mangent dans la cuisine. Ce que K.-San à fait est très bon, des nouilles froides avec plein de légumes. Et en dessert un pudding au matcha qui vient d'être fait. Oh !! J'ai oublié de mentionner ! À tous les repas au lieu de l'eau on boit du ranam'pango (désolée papa je sais pas comment ça s'écrit, pour les autres, c'est de l'eau chaude bouillie dans le riz qui restait au fond de la casserole !)!!! Comme d'habitude après le repas j'ai droit à une pause jusqu'à 15h.
Je décide de marcher un peu dans les alentours, je vais visiter un temple Shinto qui est à trois minutes de marche et je suis éberluée par la beauté du lieu. C'est incroyable comme ils arrivent à faire vivre la nature avec leur habitat. Ce n'est pas une situation de domination sur la nature mais de vie en commun. L'occident à beaucoup à apprendre par rapport à ça...... Je me pose ensuite sur un banc au marché et regarde le monde vivre. Il fait chaud. L'endroit où le marché se trouve est en fait une aire de repos pour les gens qui font le trajet de Nagoya vers Toyota ou plus loin. Il y a énormément de motards, ça donne envie. Une dame vient me voir pour faire un sondage, elle me demande si je sais parler japonais, je lui répond que oui j'essaie (AHAHAHAHAHA) et ensuite me fais répondre à des questions, j'y répond du mieux que je peux, mais j'y arrive ! Je suis fière de moi. Jusqu'à ce qu'elle me demande de choisir des choses qu'il pourrait y avoir, il faut les lire..... C'est que des Kanjis*, je sèche.... Les seuls que je reconnais sont ceux pour le jardin public et le musée des beaux arts (on voit où sont mes priorités). Alors elle me les lis, je choisis ceux que j'arrive à lire et elle me remercie puis passe à quelqu'un d'autre.
A 15h20 je retourne a l'épicerie, tout de suite K.-San me demande d'aller au marché voir ce qui a été vendu et de revenir pour repartir ensuite y rajouter ce qui manque. Je fais ça avec plaisir, ça m'occupe. Ensuite des clients arrivent, je les sert après que K.-San ait préparé leur commande puis je vais faire la vaisselle. C'est ça jusqu'à environ 18h. Après quoi j'arrose les fraises (de près et pas de loin ! Les fraises adore l'eau il faut pas juste leur faire pleuvoir dessus !!!). Le ciel est magnifique. Ensuite je retourne à l'intérieur et N.-san me dit qu'on part au Onsen. Ah, pas tout de suite en fait elle a oublié ses clés de voiture dans son sac, à la maison. Elle va donc les chercher, pendant ce temps là moi je m'assoit sur un banc que je met en travers et je regarde le ciel. Il est beau. Elle revient 20 minutes plus tard et on part pour le Onsen, qui est à cinq minutes à pieds, en voiture. Trop cool, il n'y a personne et il est encore inutilisé, alors j'en profite, j'observe mon corps tout entier dans le miroir, j'ai pris du muscle et ai un peu maigri, tant mieux en soi. Après le bain on rentre à la maison, où A. (la chèvre) nous attend à côté de l'arbre. Alors que N.-san la rentre et que je suis derrière, je remarque qu'elle (la chèvre) marche sur sa chaine, au moment où je m'approche pour que ça lui aille plus dans les pattes elle se retourne d'un coup et me fonce dans le ventre tête baissée. Génial. Ça m'apprendra à me mêler des affaires des autres. Au moins T.-chan (le chat) m'accueille plus gentillement une fois que je rentre dans la maison, j'ai droit à milles ronron. Jusqu'à ce qu'il me morde l'oreille en jouant. J'arrête de donner de l'amour, personne le mérite. Nul.
Je décide d'aller me changer parce que je suis dans mes habits de la journée et ils puent (c'est peut-être pour ça que T. m'a mordu). Puis retourne dans la maison principale m'asseoir à mon spot en attendant qu'ils fassent à manger. Oh. K.-San arrive avec une casserole de charbon. À la table à côté de la où je suis assise. Mais qu'est-ce qu'il fait ?? Je le regarde faire en compagnie de T.. C'EST UN BARBECUE DE TABLE. BEAUCOUP TROP BIEN L'ASIE !!!!!! On s'assoie tous autour de la table, je prend une photo d'eux et ils me versent une bière, on trinque. Le repas se passe dans la bonne humeur, ils me posent beaucoup de questions à propos de Madagascar, je vois qu'ils font l'effort de lancer le sujet, c'est gentil de leur part. Durant le repas j'essaie de leur raconter l'épisode de ma pause avec la femme et les Kanjis, ça se fait dans un japanglais tout cassé mais ils comprennent et ils rient. C'est cool. K.-san me dit durant le repas que ce qu'on fait s'appelle Irari, je crois.... Je me suis sûrement trompée de voyelles..... Sur la fin du repas K.-san regarde les nouvelles du typhon et le chemin qu'il va prendre, apparemment il a changé de course et il ne va passer qu'au dessus de Tokyo, on ne le subira qu'à une petite échelle, tant mieux. On mange, beaucoup, puis ensuite on range et chacun va se coucher.
J'aime a penser que j'ai passé une bonne journée aujourd'hui, même si depuis mon futon mon ventre est beaucoup trop plein, heureusement que ça n'est que des légumes sans graisses ajoutées. AHAHAHA. Je suis fatiguée à présent, je vais dormir.
A vous qui vous réveillez ce matin et qui lisez ma lettre journalière, ou vous qui la lisez entre deux heures de la journée, j'espere que vous allez bien, que vous prenez le temps de lever les yeux au ciel pour respirer. Tout n'est pas fait dans la vitesse, les choses qui durent mettent du temps à se faire. Je vous souhaite une belle journée durant laquelle vous prendrez le temps de respirer et de voir à quel point au final, ce qui est beau est déjà autour de vous.
Levez les yeux, le ciel est beau.
Des bisous d'amour.
*Kanjis: Caractères chinois anciens faisant partie de l'alphabet Japonais, il y en a trois milles.
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Étape 70 : Las Herrerias
Lundi 1er Juillet
Pour le dîner, je vais chercher un restaurant. Juste en sortant, j’entends les Doors. J’aime beaucoup les Doors, ça me rappelle mon enfance. C’est le bistrot qui se trouve juste à côté de mon albergue, dans lequel j’ai pris un sandwich le midi. Rock n’roll aussi, le bistrot. Je suis reçu par un type, la soixantaine, souriant, et je lui demande si je peux manger. Oui, il répond. Il a pratiquement rien à manger, mais il me plaît bien. Je vais donc dans la salle, il y a des guitares accrochées au mur. On cause guitares, je lui dis que j’aime bien les Doors, que j’ai une Stratocaster, et que son bistrot me plaît bien. Alors là, il m’aime. Il me sert comme si on était quatre, il me fait une playlist de tout ce qui le fait vibrer, il me met même la vidéo de la musique qui passe. Des trucs rigolos. Pour ceux qui connaissent un peu, trois guitaristes de flamenco qui jouent « Sultans of swing », John Lee Hooker en concert avec les Doors, et d’autres trucs que je ne connais pas. Enfin, on parle beaucoup (en espagnol), on rigole pas mal, et on écoute plein de musique un peu fort. Je lui demande si ça ne dérange pas les autres clients que ça soit si fort, il me dit qu’ils s’en fout, et que s’ils n’aiment pas les belle musique, ils n’ont qu’à aller boire ailleurs.
Puis, il sort une bouteille d’Evian avec un liquide transparent dedans. J’imagine que vous avez compris qu’il s’agit d’un alcool de sa fabrication, suivant une recette héritée des ses parents, qui eux-mêmes ... En réalité, c’est presque de l’alcool pur, carrément imbuvable, sans aucun goût. Je défie d’ailleurs quiconque de me dire avec quel fruit c’est fait, pour autant que ce soit fait avec un fruit. Ca brûle juste les lèvres, et cette nuit, il faudra que je fasse bien attention de ne pas faire pipi sur mes chaussures, je suis sûr qu’elles ne résisteraient pas. Je dis ça, mais je suis sûr que beaucoup d’entre vous ont eu affaire avec ce genre de poisons. Mais bon, c’est offert tellement gentiment, et il est tellement fier de son alcool que je le bois entièrement en le complimentant pour sa qualité. Mais l’intention est là. Je l’ai quasiment trouvé bon, son tord-boyaux. Et je vais me coucher.
Moins drôle. La nuit avec le couple de blaireaux Italiens s’est mal passée. La fenêtre de la chambre surplombant la terrasse du bar, on entendait parfaitement les conversations, les rires, les cris, dont l’Espagnol n’est pas avare, surtout quand il est un peu bourré.
Comme il faisait une chaleur à crever, j’ai ouvert la fenêtre, qui se trouve au pied de mon lit. Deux boules Quiès, et je me suis endormi comme un bébé. Les deux Italiens dormaient à l’autre bout de la chambre. « Boules Quiès », ça ne doit pas exister en Italie. A 22h40 (hé oui, c’est précis !), je me réveille en sueur, la gorge et la bouche sèche. Tu parles ! La fenêtre est fermée et les deux ballots ronflent comme des sonneurs. J’ouvre, mais il y a un bruit infernal dehors. Comme je n’ai pas envie d’une rixe à onze heures du soir, je referme aussitôt, prenant mon mal en patience et me disant que ça ne va pas durer toute la nuit ... J’ouvrirai à minuit. Sauf qu’à minuit, on est à l’apogée le de la fête. Du moins, c’est ce que je crois. Comme le chaleur est infernale, je laisse ouvert une dizaine de minutes et je referme. Une heure plus tard, je recommence le processus. Et encore une heure. A quatre heures du matin enfin, ils sont partis se coucher (les fêtards!). Je laisse donc la fenêtre ouverte. Un bonheur. Je m’endors avec le sentiment du devoir accompli. A 4h45, le souk dans la chambre. Les Italiens allument la lumière, rangent leurs sacs à dos, conversant entre eux ... Pour info, dans une albergue, moi, je clos mon sac à dos le soir, laissant accessibles les compresses et le scotch (même si je n’ai pas mal, je protège mes talons), la brosse à dents, le dentifrice et le peigne. Le lendemain matin, je n’ai plus qu’à ranger ces trucs-là, le drap (« sac à viande », comme il est parfois dénommé par les personne distinguées) ou le duvet éventuellement, ainsi que le chargeur de téléphone. Tout ça à l’extérieur de la chambre.
Et d’une, je risque moins d’oublier quoi que ce soit, ensuite, je gagne du temps le matin et je ne dérange personne.
En l’espèce, ces arguments, et en particulier le dernier, leur passent très au dessus du cortex (pour autant qu’ils en soient munis ...).
Mais je n’ai pas dormi de la nuit, je me dis que ça ne va pas durer bien longtemps, et, malgré le tintouin transalpin, je me ré-endors. A 6 heures, je me réveille. Comme je l’ai déjà dit, c’est un peu tard. A sept heures moins le quart, je me sauve. Je n’ai toujours pas déjeuné, et, paraît-il, à Cacabelos, rien n’ouvre avant 8h30. Donc, je m’en vais, et je vais retrouver Gauthier qui a trouvé un « spot » (c’est comme ça qu’il appelle un coin tranquille à l’abri des regards et de la pluie) à la sortie de la ville (il m’a fait un SMS la veille).
Je le retrouve, et hop, on se sauve. On n’a pas trouvé de bistrot avant 9 heures du matin, en pleine campagne. Il faut vous dire qu’au long du chemin, il y a plein de petites cabanes où on propose aux marcheurs des desayunos » (petits déjeuners, interro à la fin du billet !) plus ou moins élaborés.
Voilà celle où on s’est arrêtés
On n’a pas marché très vite. En plus, on a fait quelques kilomètres se long de la route, et pour Kaska, c’est pas bien plaisant. Elle est forcée de marcher au pied, et elle peut pas aller courir comme elle voudrait. Donc, au bout d’une heure environ de marche sur le bas-côté, on décide de prendre une « variante ». Ca rajoute un peu de distance, mais au moins, on est sur les chemins.
On ne marche pas très vite. A Trabadelo (à peu près au milieu du chemin), Gauthier et Kaska décident de faire la sieste et de me laisser partir.
La rue principale de Trabadelo
Aujourd’hui, j’ai fait 30,6 kms.
Ben oui, il faut que je vous explique : Ce matin, avec le scotch double face dans les chaussures, qui maintient mes semelles, je me suis senti incroyablement bien. Plus aucune gêne, plus aucune douleur. La marche redevient un vrai plaisir. Et je n’ai vraiment pas envie de m’arrêter.
Quelques photos :
Beaucoup de verdure sur le chemin
On voit ça ...
Juste sous ça :
Qui n’est autre qu’un bout de ça :
Je suis peur-être un peu ballot, mais ces viaducs gigantesques, ça m’impressionne? Comment les gens sont-ils capables de construire des trucs pareils ?
Une ruelle, un peu « roots » comme je les aime:
Demain, il y a une montée un peu dure. Je décide donc de me mettre juste au pied de cette montée. Le village étape s’appelle Las Herrerias.
En plus, il y a un gîte qui semble bien. J’y vais donc. Je vous raconte :
C’est un gîte un peu baba cool, mais baba cool d’aujourd’hui. C’est à dire très très sympa, mais écolo à fond, très regardant sur l’hygiène, la consommation, la nourriture. Pour tout vous dire, les gens sont très accueillants, très souriants, mais on sent que « quelque part », ils laissent assez peu de place à la fantaisie.
Il y a Miriam, la quarantaine, gentille, mais on sent bien qu’il vaut mieux être d’accord avec elle. C’est la patronne. Il y un homme (son copain, je présume, je ne me souviens plus de son prénom), la quarantaine aussi, un peu Raphaël Glucksmann sans le sourire convenu. Et autour d’eux, plusieurs jeunes gens (j’ai vu un garçon et 3 filles) gravitent. Ils sont très (trop ?) souriants. Je ne dirais pas que ça sonne « secte », sûrement pas, mais bon, déjà, il m’étonnerait bien qu’ils ne pensent pas tous la même chose, et Raphaël Glucksmann fait quand même un peu « gourou ».
Premier problème : Comme - quasiment -toutes les albergues que j’ai fréquentées acceptent la carte, je n’ai pas fait attention, mais je n’ai presque plus de liquide. Enfin pas assez. Le premier village est Vega de Valcarce, à quatre kilomètres avant Las Herrerias, sur le chemin. Je l’ai traversé sans penser à aller au distributeur. Quatre kilomètres. Quand même ! J’imagine mal (enfin pas du tout!) faire l’aller et retour à pied. Idée lumineuse : Kaska et Gauthier sont derrière moi. Je passe un coup de fil et ils me prennent des sous sur le chemin ... Évidemment, malgré plusieurs essais de plus en plus frénétiques, ils ne répondent pas. Je demande à Kati (c’est le prénom de la jeune fille qui m’accueille) s’il n’y a pas une voiture qui peut m’emmener. Elle me regarde avec des yeux ronds. J’ai dû dire une bêtise ! Et un vélo ? Vous avez bien un vélo à me prêter, non ? Ca oui, il font même de la location de vélos à la journée. Bon, j’en ai à tout casser pour une demi-heure. Elle demande à Raphaël Glucksmann qui donne son accord. Je monte sur le vélo, je mets le casque en boudin noir (Là, elle rigole pas ! Pas de boudin, pas de vélo !) Bon, je le coiffe en espérant ne pas croiser Paulette, et je pars. Ce qui me permet de tirer un enseignement capital sur le Camino : Le Camino en vélo, c’est de la gnognote, à côté de la marche à pieds. Surtout avec les dérailleurs qu’ils font maintenant, avec lesquels ce n’est plus les pieds qui appuient sur les pédales, mais les pédales qui appuient sous les pieds ... Quand je pense que j’en ai vu quelques-uns en vélos électrique ...
Donc, à chaque fois qu’un cycliste passe et me dit « Buen Camino », je réponds avec enthousiasme : « Buen paseo a ti » (et toi, bonne balade !)
Donc, en revenant du distributeur, je règle les questions de sous avec Kati et Raphaël Glucksmann m’emmène faire le tour du gîte. Il fait un peu « chalet dans les Alpes ». Il nous dit (on est trois visiteurs) qu’il a tout fait tout seul. Je suis scotché. Des murs intérieurs en pierre plate absolument parfaits, des enduits un peu structurés de toute beauté, mais surtout une charpente magnifique, avec des assemblages impeccablement réalisés ... C’est incroyable. Moi qui adore bricoler, je suis abasourdi.
Et là, il nous montre sa dernière réalisation, des volets à galandage (on dirait « coulissants »). Sauf que là, c’est plus la même histoire? C’est de guingois, tout est vissé, le bois joue, ça ferme mal, les panneaux sont assemblés à coups de vis en diagonale ... Je n’ose rien dire, mais c’est pas le même bonhomme qui a fait les deux choses. Plus tard dans l’après-midi, il assemble une entrée en bois sur des gonds pour une clôture. Comme c’est lourd et qu’il transpire, je lui propose mon aide, qu’il accepte. Et là, je le vois travailler. Ni fait ni à faire. Dans le fond et dans la forme.
Évidemment, je ne dis rien, je ne veux pas casser sa baraque, mais j’ai réfléchi. Je ne crois pas qu’il nous ait menti, mais sa maison, c’est jamais lui qui l’a construite, évidemment ! Il a ajusté quelques bricoles, passé le balai, un coup de peinture, mais comme rien que ça, il en a bavé comme un âne, il s’est convaincu que c’est lui qui avait tout fait.
En même temps, je suis soulagé. Parce que le jour où je serai capable de réaliser des assemblages pareils, monter des murs comme ça, et faire des enduits de ce niveau, Castaner dira quelque chose d’intelligent. Et ça, c’est pas demain.
Ce soir, le repas est végétarien. En fait, chacun ses goûts, mais moi, je vous les conseille pas, les repas végétariens. C’est pas que c’est pas bon, c’est juste que c’est pas assez et que ça n’a aucun, mais alors aucun goût. Il y avait «quinoa ». Je défie quiconque de dire que c’est mauvais, je défie de la même manière qui que ce soit de dire que c’est bon, vu que ça ne sent strictement rien. Mais bon, c’est servi avec le sourire et tellement de coeur qu’on a vraiment envie de trouver ça bon. Heureusement, il y a du vin. Bio. Un peu rêche, même carrément rêche, mais au moins, on ne pourra pas dire qu’il laisse indifférent. Nature, le vin. Un peu brutal, mais nature.
Je sais que ça fait un billet un peu roborative, mais je dois vous parler des pélerins que j’ai rencontrés.
Déjà un monsieur et une dame qui font le chemin ensemble depuis un moment. La soixantaine, ils sont mariés, mais pas ensemble. Chacun de leur côté. Contact impossible, ils parlent tout le temps, d’eux, très fort, et de choses clairement sans aucun intérêt. Il y a peut-être des choses à échanger avec eux, mais après un sacré bout de temps, et une bonne quantité de sangria. On n’a pas que ça à faire, ni eux, ni moi.
Ensuite, une jeune fille (allez, 25 ans, je dirais ...) suédoise. Joviale. Ca m’énerve, les gens joviaux, qui s’esclaffent à peine tu dis bonjour. Elle arrive à table, lie la conversation avec deux personnes que je n’ai vues que là, et on rigole, et on crie, et on se tape sur le ventre ... Elle met la musique sur son téléphone, elle se met à danser sur le banc, et à chanter les paroles à tue-tête ... Nous sommes trois à côté, à la même table, on aimerait bien échanger un peu ... On laisse passer l’orage, et à un moment, je demande avec un grand sourire si elle peut baisser d’une douzaine de tons ... Elle s’exécute immédiatement, mais stupéfaite que je ne m’associe pas à leur enthousiasme ...
Il y a un monsieur, Danois, dans les 70 ans, souriant mais mutique. Les cheveux plutôt longs, abondants, tout blancs. Les yeux bleus très clairs. On se voit depuis un bon moment sur le chemin, on se retrouve dans les mêmes albergues ... Il répond aux questions de bonne grâce, mais ne cherche pas la compagnie. Toutes les tentatives de contact ont été vaines. Je n’ai aucun souci avec ça. Je respecte. Quand nous nous croisons, nous nous saluons courtoisement et reprenons chacun notre chemin. Je crois que ça lui va comme ça.
Il y a Didier. 63 ans. Comme moi. Cabossé, Didier. Très gentil, très doux, mais cabossé. Il a du mal à mettre ses idées en place. Il a eu un terrible accident d’avion qui l’a laissé à l’hôpital, puis dans un centre de rééducation à Berck pendant plusieurs années. Il attribue ses difficultés d’expression aux séquelles de l’accident. Peut-être, et même sans doute. Moi, je crois aussi qu’il n’a pas soigné ses maux de tête qu’au paracétamol. Il a dû s’enfiler dans les poumons et dans les veines des trucs qui eux, pour le coup, laissent des séquelles. Il vit dans une belle maison dans le Lubéron, mais sa copine est partie « avec un type super-sympa, alors il peut pas lui en vouloir ... », alors ils vendent la maison pour partager les sous. Maintenant qu’il a fait Saint Jacques, avec les sous, il voudrait acheter une maison dans la Creuse (il aime bien la Creuse) et en faire comme une albergue à la française. Et la gérer avec Michèle. Il est tombé un peu amoureux de Michèle, avec qui il marche depuis un bon moment. Pendant que je rédigeais le billet, il s’est assis en face de moi pendant un long moment et m’a parlé. Lorsque je lui ai dit très gentiment que je devais avancer dans le billet, il s’est levé, m’a embrassé sur les deux joues et est monté se coucher. Je crois que cette rencontre a été importante pour lui. Je ne sais pas vous dire pourquoi.
Michèle, elle a la soixantaine. De jolis cheveux blancs. Elle habite dans le coin de Limoges, elle a fait Compostelle plusieurs fois. Elle est dure, Michèle. Elle envoie personne dire ce qu’elle a à dire. Sauf qu’on a l’impression (et même plus que ça) qu’il faudrait pas grand’chose pour casser la carapace et la faire chialer. A sa manière, et sans jamais en avoir parlé avec elle, je crois qu’elle aussi, elle est bien cabossée !
Kaska et Gauthier me rejoignent. Gauthier demande à prendre une douche, on va boire une bière avec Michèle et Didier, et ils (Kaska et Gauthier) reprennent la route. Gauthier aimerait bien faire la montée ce soir pour être au sommet de la montagne au réveil. J’ai caressé l’idée de partir avec lui, mais je ne crois pas que ce soit bien sérieux. D’abord, j’ai bien marché aujourd’hui, ensuite la montée est rude, enfin, j’ai ce billet à rédiger. Ce sera donc pour une autre fois.
Demain, j’essaie de partir à 6 heures pour attaquer la montée « à la fraîche ».
Bonne nuit à tous
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Racisme ou racismes ? ( II ) : l'affreux racisme des anti-raciste
Tout, presque… et son contraire, a été dit ou écrit, en quelques jours, sur la répétition des drames qui défigurent nos villes. Une seule surprise, inattendue : le virage de nos philosophes autrefois si fiers de se sentir “compagnons de route” des pires élucubrations d’une gauche irresponsable, misérabiliste, rétrograde et dépassée… Quel plaisir (un peu masochiste, malgré tout) de voir les moins pires d'entre eux (tels Luc Ferry ou André Comte-Sponville) être rejoints dans le camp du bon sens par d'anciens trotsko-bobo-coco-gauchos revenus à des pensées un peu plus saines (Michel Onfray, par exemple, et jusqu'à l'inénarrable Bernard-Henri Lévy, dit “BHL” par ceux qui veulent “avoir l'air d'être dans le coup” –lequel ?).
L'assassinat atroce d'un noir américain a ouvert le monde occidental à une marée de contestation qui n'a pas dit son dernier mot. Il faut être conscient que ce n'est là qu'une petite répétition de ce qui ne peut pas ne pas arriver lorsque l'Afrique subsaharienne sera devenue plus peuplée que la Chine et l'Inde réunies (entre 2,5 et 3 milliards d'habitants, que rien ne pourra ni nourrir, ni désaltérer). Alors, déferleront sur l’Occident des vagues de revendications noires, sous couvert de “plus de justice” et de “plus jamais ça” (ce qui peut se comprendre, vu sous certains angles). Mais tout le monde sait que ce mouvement ne s'arrêtera pas à ça : tous les identitaires, indigénistes et indigènes “de la République” (sic !), racialistes, décoloniaux, néocolonisés, communautaristes, antifas, ultra-gauche en tout genre et propagateurs d'une soi-disant “islamophobie” sans le moindre début d'existence… tous ces groupes sans autre doctrine que “foutre le bordel” au nom d'une cause dont ils ignorent les tenants et les aboutissants autres que d'un faux “premier degré”, clament déjà que le racisme (redéfini sans définition, par eux seuls contre tous, selon leur fantasme du jour) est consubstantiel à la couleur de peau des blancs…. ce qui, croient-ils, les dispense de pousser plus loin leur analyse.
Aucun compromis n'est donc possible : pour eux, c'est les uns ou les autres, et pour les pires, c'est les autres sans les uns, puisque les autres (eux) élimineront les uns (nous) ! Peu importent la vérité historique, la responsabilité écrasante de l'esclavage arabe, tellement plus long et plus calamiteux que les esclavages jaunes ou blancs réunis… peu importent le poids et la responsabilité déterminante des esclavagistes noirs… peu importe que l'Occident, et la France plus que les autres, aient été les premiers à le stigmatiser puis à l'interdire, que le christianisme l'ait banni dès le premier jour… On nous expliquait hier sans rire que même les statues de Victor Schelcher, qui a mis l'esclavage hors la Loi, devaient toutes être abattues, car “si un blanc libère les noirs, ce n'est qu’une manifestation de colonialisme !”.
Nous voici retombés dans l'obscurantisme des années 750 - 850, quand les iconoclastes causaient des ravages irrattrapables en Cappadoce, en Grèce et dans tout l'Empire byzantin… ou quand nos révolutionnaires et les robespierristes se comportaient en barbares qu'ils étaient… ou quand les Khmers rouges ou les furieux de Daesh ravageaient leurs propres cultures, de Banyan à Tombouctou) … ou quand ont eu lieu des épurations ethniques, historiques, religieuses ou raciales, juste parce que des “diversitaires” nouveaux-venus refusaient de partager une civilisation, comme Toutmosis III faisait marteler les cartouches portant le nom de Hatchepsout. On voit tout de suite l'immensité du progrès accompli à travers les siècles, et la qualité de ceux qui prônent aujourd’hui le retour à la sauvagerie et à la haine, au nom d'un soi-disant “nettoyage” dont le vrai nom est “vengeance” !
Tétanisés par l'avalanche d'accusations lancées contre la France (imméritées à 95 % au moins), nos dirigeants se couchent, se soumettent, s'auto-flagellent et mettent genou à terre pour montrer la sincérité de leur repentir… Savent-ils que, comme tous les “idiots-utiles” de tous les temps, ils seront les premiers à être éliminés ? Les faux justiciers du racisme inversé se foutent de leurs simagrées. Ils sont blancs… donc ils sont coupables, comme les autres ! Un ministre de l'Intérieur ou une Garde des Sceaux dignes de ce nom ont pour mission de servir la Nation, pas d'ajouter leur grain de sel de sensiblerie déplacée ni “d'en rajouter une couche” lorsqu'on la couvre d'opprobres. Toutes ces énormes fautes de comportement ne peuvent qu'attiser l'incendie qui couve… (et qui couve d’ailleurs de moins en moins). Mais qu'il ouvrent les yeux, nom de Dieu ! Triste époque, que la nôtre !
Après la mort d’Adama Traoré -et on comprend la douleur éprouvée par sa famille : ce sont deux sujets séparés- on voit la fabrication d’une véritable mythologie, reposant sur une réécriture de ce qui s'est passé qui est bien loin de la vérité –et même de l'acceptable… mais qui serait apparemment utile à un communautarisme acharné marqué par un désir obsessionnel de s'en prendre aux forces de l'ordre et de se doter, par reconstruction, d'une réalité qui se situe pourtant aux antipodes, nous inondant de récits dont les motivations ne sont pas très limpides.. Un exemple ? Quels liens peut-il y avoir entre la mort de George Floyd, celle de Adama Traoré et le fait de pourrir une manif’ bon enfant sur l'esplanade des Invalides, en cassant à peu près tout ce qui peut être cassé ?
Au lieu d 'expliquer aux français que leurs ancêtres n’auraient tous été que des bandes de salopards, impardonnables par définition, il faudrait mieux expliquer à ceux qui, venus chez nous, refusent, sans les connaître vraiment, notre histoire et notre civilisation, éléments qui sont pourtant le socle, le garde-fous et le garant de la pérennité et de la solidité de notre volonté et de notre engagement à ne jamais être ce qu'ils disent que nous sommes (à en croire les pires d'entre eux)… Avec la disparition éventuelle de notre “avoir été”, rempli du bon et du mauvais inhérents à toute aventure humaine, c'est leur destin à eux qui tomberait, sous des maux tellement pires que les histoires fantasmées dont ils entendent nous punir.
Que nous nagions dans la folie est presque devenu tolérable, par habitude. C'est quand cette la folie bascule dans le délire que ça devient inquiétant. Nous y sommes ! Aujourd’hui-même (ce sera ‘’hier’’ pour vous, quand vous lirez ces mots), Le Parisien cite une note confidentielle de la Police Judiciaire (PJ) qui s'inquiète de “l'expansion et la menace” des groupes criminels tchétchènes en France ‘’dont les actions évoluent vers des violences sans précédent". Le laisser faire, le laisser aller, et le laisser pourrir chers à nos gouvernants, depuis Hollande et sous Macron, ont totalement désarmé la France, moralement. Or la nature a horreur du vide, et plus encore du néant ! Et pour souligner à quel tournant de civilisation nous sommes, le chef d'Etat-Major de l'armée de Terre a présenté aujourd'hui le Plan Stratégique de la Nation, dans lequel il estime que “l’Europe est actuellement cernée par une militarisation sans complexe du monde” et que la France doit donc ‘’se préparer à des affrontements symétriques, Etat contre Etat". Quand nous ne savons même pas maîtriser une 60 aine de Tchétchènes en plein centre de Dijon ou à Nice, ni 300 antifas (de la mouvance ‘’Adama Traoré’’, d’après leurs tee-shirts’’) en plein cœur de Paris… on est en droit de se faire du souci !
H-Cl.
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