#Hurleur
Explore tagged Tumblr posts
voluxpa · 10 months ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
-- TUMUL -- dĂ©esse des vents; silhouette fĂ©minine dont les traits sont voilĂ©es, tunique l’englobant de la tĂȘte au pied. souvent invoquĂ© par les marins avant de prendre la mer afin de s'assurer de sa grĂące pour des vents clĂ©ments. animal totem : l’albatros hurleur.
crédit icons : LUX, crédit idée : GAZAL. nb; cette déesse est une invention sortie d'une imagination fertile et incroyable. je ne peux que vous encourager à zieuter ses pl sur le serment de l'encre que je vous joins en commentaires.
23 notes · View notes
crazyfeathers · 2 months ago
Text
Le Portrait Chinois de Cirillo
Toujours plus haut
Tumblr media
Nature 
S’il Ă©tait une saison ? Hiver
S’il Ă©tait un animal ? Un singe hurleur 
S'il était un élément ? Electricité
S'il Ă©tait une pierre prĂ©cieuse ? ƒil de Tigre
S'il était un végétal ? Chùtaignier
S'il Ă©tait un paysage ? Un centre d’affaire
Sens
S'il Ă©tait une couleur ? Marron
S'il était un son ? Rigoletto, Acte III : La donna Ú mobil 
S'il Ă©tait une odeur ? Un parfum capiteux
S’il Ă©tait une matiĂšre ? Le papier des billets de banque
Quotidien
S'il Ă©tait un objet ? Statue de buste d’un empereur romain
S'il Ă©tait une boisson ? Porto
S’il Ă©tait un moment de la journĂ©e ? Onze heures du soir
S’il Ă©tait un vĂȘtement ? Une montre en or
S’il Ă©tait un aliment ? Un piment
CaractÚre 
S'il Ă©tait un dĂ©faut ? MalhonnĂȘtetĂ©
S’il Ă©tait une qualitĂ© ? CrĂ©ativitĂ©
S’il Ă©tait une mauvaise habitude ? La flatterie
S’il Ă©tait un sentiment ? Envie
Imaginaire 
S’il Ă©tait un livre ? L’art de la Guerre, Sun Tzu
S’il Ă©tait un conte ? La Poule aux ƒufs d’Or
S’il Ă©tait une crĂ©ature fantastique ? Minotaure
S’il Ă©tait un personnage de Disney ? Le Roi (Cendrillon)
S’il Ă©tait un film ? Le loup de Wall Street
5 notes · View notes
sculptures-sur-fer · 11 months ago
Text
Tumblr media
Hurleur Année 2024 VENDU
©by Lisbeth Gasser
10 notes · View notes
jojobegood1 · 1 year ago
Text
A LA RECHERCHE DU SINGE HURLEUR - (Documentaire Animalier)
youtube
đŸ„°âš˜ïžđŸŒ· JOLIE BESTIOLE
3 notes · View notes
nnjzz · 1 year ago
Text
TERRINE + BÂTON XXL + KÄPPAR + CARBON SINK
SAMEDI 28 OCTOBRE
Le Non_Jazz
TERRINE BÂTON XXL KÄPPAR CARBON SINK Ă  LE GÉNÉRATEUR 16, rue Charles FrĂ©rot 94250 Gentilly
20:00 portes
20:30 ACTION !
AccĂšs facile : multitude d'options  :  Bus 57 arrĂȘt Verdun-Hugo M° Place d'Italie + Bus 57 Tram T3a arrĂȘt : Poterne des Peupliers ( + ~8 minutes Ă  pied ensuite )  RER B Gentilly En tĂȘte d'affiche : deux activistes trĂšs impliquĂ©s de la " scĂšne amiĂ©noise " et que normalement, " on-ne-prĂ©sente-plus ", Claire et Roman sont tous les deux ex-HEADWAR, forment le duo ME DONNER, organisent / sonorisent les concerts Ă  l'Accueil Froid ou Ă  la Briquetterie et ne cessent quasiment jamais de tourner avec leurs divers projets et avatars : leur duo ME DONNER, leurs solos respectifs ou autres collaborations multiples avec d'autres allumĂ©s du Non_Jazz.
TERRINE
aka Claire Gapenne : joue ou joua aussi avec / dedans : HEADWAR, ME DONNER, JAZZOUX, COUSTEAU TWINS... "PassionnĂ©e de danse, d'art et de performance elle se produit dans la scĂšne expĂ©rimentale depuis 2012 notamment dans le groupe rock industriel Headwar avec qui elle dĂ©couvre d’autres façons d’aborder la musique. Au sein de l’Accueil Froid, elle dĂ©veloppe de nouveaux projets et organise de nombreux concerts programmĂ©s. A partir de 2013 elle monte son projet solo Terrine avec lequel elle tourne et dĂ©veloppe une musique spontanĂ©e et immĂ©diate. Entre no wave et musique improvisĂ©e, c’est Ă  partir de 2014 qu'elle forme avec Romain Simon Me Donner, avec lequel ils expĂ©rimentent une musique rĂ©pĂ©titive, transe, aux sonoritĂ©s industrielles mais aussi Ă©lectronique oĂč l'improvisation jazz n'est jamais loin."
( Third Type Tapes ) 
youtube
youtube
youtube
BÂTON XXL un des nombreux projets du trĂšs actif et trĂšs talentueux Romain"Je-ne-tiens-pas-en-place" Simon, ( aka La Banane de Hakim aka Carte Noire 
 ) vu et entendu au sein des feus HEADWAR mais aussi dedans / avec les non feus ME DONNER, LA RACE, sans oublier ses featurings ponctuels avec SISTER IODINE ou MoE, par exemple. Batterie dĂ©sossĂ©e - Ă©lectroniques - transe dionysiaque et disloquĂ©e - gros groove tribal qui bat FORT - - - -
" Un tom basse et une caisse claire pour jouer debout, des effets aux pieds reliés à un banjo plaqué contre un ampli guitare, les motifs rythmiques sont maintenus, les cordes sont en vibration. Et la voix de célébrer, module, invente, comme pour mieux saisir un équilibre dans les dynamiques." ( Instants Ch. )
" Romain Simon est l’une des figures de proue de la scĂšne underground amiĂ©noise, menant de front de multiples activitĂ©s musicales et le maintien hyperactif de l’incontournable Accueil Froid Nuke. Ancien et actuel membre du groupe d’art-noise Headwar, des hurleurs de doom enragĂ©s La Race et du duo de fĂȘtards post-apocalyptiques Me Donner, le solo BĂąton XXL de Romain est une incarnation totale de son Ă©nergie dĂ©bridĂ©e, exprimĂ©e Ă  travers une batterie modifiĂ©e, des voix fizzĂ©es, des triggers Ă©lectroniques et de mĂ©chantes baguettes de fesses. Un flux percussif dans lequel on peut se noyer en Ă©tat d’ébriĂ©tĂ© et qui peut donner lieu Ă  des rituels de danse dĂ©rangĂ©s." ( texte trouvĂ© sur les internets ... .. ) https://www.youtube.com/watch?v=GCdBJmM7Vrw
youtube
KÄPPAR est la rencontre au sommet entre Nico Mazet, batteur / trifouilleur d'Ă©lectronique chez SISTER IODINE, CÜNTRE ( ou BUG, son projet solo ) et Philippe Thiphaine le lead-guitar-hero de haute prĂ©cision chez HELIOGABALE surtout ( mais aussi et vu et connu avec / dedans BUSINESS WITH THE CLOUD, THIS SIDE OF JORDAN,  THE CROONER OF DOOM... ). Ensemble, ils envoient du bois mais des textures aussi.
CARBON SINK " projet Ă©lectro-acoustique, fondĂ© par GaĂ«l Angelis et Magali Sanheira, qui marque leur intĂ©rĂȘt commun pour des systĂšmes d’amplification et des systĂšmes Ă©lectromĂ©caniques “auto-gĂ©nĂ©ratifs“, permettant dïżœïżœïżœactiver des objets et matĂ©riaux par frottements, percussions ou vibrations.
L’Instrumentation est protĂ©iforme. Chaque dispositif combine divers objets : poutre IPN, percussions et systĂšmes de feedback, scanner, charbon et field recordings, ou encore synthĂ©tiseur et divers petits moteurs et objets

Ces associations de formes et d’objets permettent d’improviser autour d’une idĂ©e, d’une histoire, et de construire un environnement musical immersif, “concret” et organique, rĂ©cit imaginaire sur une nature en pĂ©ril. " 
Fly - Jo L'Indien
2 notes · View notes
lounesdarbois · 2 years ago
Text
Tumblr media
L'ordre public : le sentimentalisme, la "positivité", le gynécée sale et hurleur sur hommes honteux.
3 notes · View notes
ask-the-becile-boys-vf · 2 months ago
Text
Ça ne veut rien dire
Nombre de mots : 5 909
Résumé : C'est une songfic sur Hare et The Spine qui se lancent dans une compétition de danse. Il y a des dommages collatéraux. Spoons est là.
Avertissements : un robot est endommagé :(
Notes de l'auteur : FAIT LA ROUE DANS LE SOLEIL, J'AI ECRIT CA
Note du traducteur : Les paroles des chansons ont Ă©tĂ© traduites pour une meilleure comprĂ©hension, si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ©s par les chansons, je vous recommande de voir le post original pour connaĂźtre leurs titres et paroles.
À quoi sert la mĂ©lodie
À quoi sert la musique
Si elle n’a pas quelque chose de doux ?
Ce n’est pas une mĂ©lodie
Et ce n’est pas de la musique
Il y a autre chose qui rend cette mélodie complÚte, oui :
Ça ne veut rien dire si elle n’a pas ce swing
Eh bien, Ça ne veut rien dire, tout ce que tu as à faire, c’est chanter
Ça ne fait aucune diffĂ©rence si c’est doux ou chaud
Donnez juste tout ce que vous avez Ă  ce rythme, oui
Ça ne veut rien dire si elle n’a pas ce swing
Ça ne veut rien dire

– « Cela ne signifie rien »,
interprété par Duke Ellington et Louis Armstrong
—-
Les robots adorent danser. C’est un fait presque universel.
Ne me demandez pas pourquoi. C’est peut-ĂȘtre dĂ» au fait que beaucoup d’entre eux ont Ă©tĂ© conçus pour ĂȘtre des artistes. C’est peut-ĂȘtre parce que la population « antique ïżœïżœ s’est construite dans les dĂ©cennies oĂč la danse et les bibelots Ă©taient les Choses Importantes de la SociĂ©tĂ©. Avant la tĂ©lĂ©vision. Avant mĂȘme la Gameboy.
Mais le fait est que tout endroit oĂč les robots se rassemblent est un endroit oĂč il est probable de trouver un groupe jouant pour des automates friand de musique. Des automates nerveux, dansant et aimant le rock-n-roll. Le petit bar que Tipsy tenait dans la vieille ville n’était pas diffĂ©rent, mĂȘme s’il fallait souvent rĂ©organiser les tables pour y faire entrer tout le monde et tout en ayant la place pour danser. Certaines des plus petites tables Ă©taient retournĂ©es les unes sur les autres et poussĂ©es contre le mur du fond, ce qui laissait un espace dĂ©cent autour du kiosque Ă  musique.
Ce soir-lĂ , ils avaient un groupe modeste de musiciens – une trompette, une basse, un piano – jouant pour une poignĂ©e de couples de danseurs. Ceux qui ne dansaient pas frappaient du pied ou hochaient la tĂȘte, apprĂ©ciant la musique. Tous ceux qui n’avaient pas Ă©tĂ© Ă©liminĂ©s lors d’une partie de poker, bien sĂ»r.
« Tu es un sacré tricheur, Becile ! » cria un des robots en jetant ses cartes sur la table. Les autres lancÚrent des regards noirs, en soufflant de la vapeur et de la fumée tandis que le plus acéré d'entre eux tirait la mise dans son coin.
« Oh, messieurs, vous voyez ? Je n'ai rien dans ma manche », dit Hare, s'assurant que ses cartes de rechange étaient bien rangées dans ses gants avant de retrousser ses manches jusqu'au coude. « Dame Chance aime juste mon beau visage plus que le tien. »
« Ça n'en vaut pas la peine, Joe », marmonna un autre robot sous sa perruque de travers, en se levant. « Ce type va te couper les cĂąbles pour cinq dollars. Je t'avais dit que c'Ă©tait une mauvaise idĂ©e.»
La cafetiÚre du robot hurleur bouilli, mais il repoussa sa chaise et partit en trombe, les autres le suivant en lançant des regards noirs à Hare. Il leur sourit tout aussi méchamment, sa seule bonne optique amincie en une fente.
Une bonne prise, pensa Hare, se levant et Ă©tirant ses vieilles articulations. Il arnaquait depuis l’aprĂšs-midi et l’argent lui brĂ»lait les poches. Cela lui permettrait d’acheter du carburant, au moins. Mais pour l’instant, il allait acheter de l’essence.
La clochette au-dessus de la porte tinta et Hare tourna la tĂȘte avec une lĂ©gĂšre curiositĂ©. Il toussa de la fumĂ©e et se figea en les reconnaissant. Les nouveaux arrivants Ă©taient minces et dĂ©gingandĂ©s, avec des vĂȘtements argentĂ©s et des tenues impeccables. La femme portait une robe rouge et des cheveux bleus en fibre optique, tandis que le gars Ă©tait habillĂ© en noir et a de fines lames qui lui couraient le long de la colonne vertĂ©brale. Parce qu’il Ă©tait nommĂ© The Spine. C’est son « histoire ».*
Et Hare va lui botter le derriĂšre.
—-
Eh bien, on s'amuse comme des fous en sautillant sur la grande piste de danse
Eh bien, il est vrai mec carré, il a l'air de 1974
Eh bien, il m'a regardé une fois,
Il m'a regardé deux fois,
Regarde-moi encore et il va y avoir une bagarre
On va secouer cette ville, on va la détruire !
–« Secoue cette ville »,
interprété par The Stray Cats
—-

 Non, pensa-t-il. Hare allait prendre un verre d’essence, ou trois, et ensuite lui botter le cul. Les boissons rendraient inĂ©vitablement plus facile de se faire virer du bar. Et il insultait mieux quand il Ă©tait ivre.
Hare se prĂ©cipita vers le bar et attrapa un tabouret, tapant sur le comptoir pour attirer l’attention. « Est-ce qu’un type peut prendre un verre de quelque chose qui contient du plomb par ici ? » appela-t-il, lançant un regard noir au barman. Mais dans sa hĂąte, il commit une erreur fatale. Il oublia de vĂ©rifier son angle mort, directement Ă  sa gauche, pour un type de problĂšme particulier – les dames.
Spoons le fixa du regard. Spoons le fixa longtemps. Elle le fixa comme un chat qui aurait vu un oiseau trĂšs gros qui se serait posĂ© Ă  cĂŽtĂ© de sa patte et qui, au moindre faux mouvement, l’enverrait voler.
Spoons Ă©tait une, disons, une connaisseuse des mauvais garçons de la ville, mais chacune de ses rencontres avec Hare s’était terminĂ©e par sa fuite rapide de la scĂšne. La plupart du temps, elle plus Ă©tait familiĂšre de le voir lui tourner le dos ; de prĂšs, assis sur le tabouret juste Ă  cĂŽtĂ© du sien, son cƓur commença Ă  faire des saltos, les yeux traquant son air espiĂšgle et sĂ©duisant. (Lire : usĂ© et louche comme l'enfer.) Cette fois, elle jura qu'elle allait faire bonne impression.
Spoons avait de précieuses secondes avant qu'il ne la remarque. Rapidement, elle ajusta l'encolure de sa robe bustier, la fixant. Elle tamponna la fissure qui fuyait sur sa joue. Et finalement, elle s'accouda contre le bar, la main soutenant coquettement son menton, augmentant la lumiÚre de ses yeux jusqu'à un scintillement ardent.
Le barman fit glisser un shot vers Hare, et alors qu'il ouvrait la mùchoire pour le boire, Spoons dit de son ton le plus séduisant : « Bonsoir, Mistah Hare. »
L'essence fût recraché dans toutes les directions alors que les dents de piÚge à ours de Hare se resserraient, brisant le verre à shot. Spoons essuya l'essence de ses optiques, offrant rapidement un mouchoir à Hare. « Oups ! On dirait que tu as une, euh, petite tache là. »
Hare la fusilla du regard, sortant ostensiblement un chiffon de sa poche et essuyant sa chemise. « Je devrais te faire payer pour ça. »
Spoons haussa un sourcil et gloussa. « S'il te plaßt, fais-le ! »
« Avec de l'argent. »
« Oh. D'accord. »
Juste un verre, pensa tristement Hare, voyant le barman lui lancer des regards noirs. Il fit signe pour un verre de plus et essaya d'ignorer Spoons pendant qu'elle continuait Ă  parler.
« Quelle soirĂ©e, hein ? J'adore cette musique, ça me fait penser au bon vieux temps ! Tu es dĂ©jĂ  allĂ© dans l'une de ces grandes salles de danse ? » Silence. « J'ai pu y aller plusieurs fois. Le jazz de chez moi c'Ă©tait quelque chose d'autre. Ou c'Ă©tait juste le
 « chose d'autre », puisque c'est nous qui l'avons inventĂ©. Tu aimes le jazz, chĂ©ri ? »
Hare grommela quelque chose de vaguement affirmatif, puis tendit la main pour attraper le verre qui glissait vers lui. A peine l'avait-il ramassé que le rire profond et distinctif de The Spine retentit depuis la piste de danse. Sa main se serra par réflexe, brisant le verre. Lentement, il l'abaissa, espérant que le barman ne le remarquerait pas. (Elle l'avait déjà fait.)
Spoons fronça les sourcils à cela, scrutant la piÚce à la recherche de la source de son malaise. Il lui fallut une minute pour reconnaßtre The Spine, et sa bouche fit un petit « o » se souvenant de l'histoire infùme des deux familles. « Oh. Je suppose que c'est un peu inconfortable. Tu veux aller ailleurs ? »
« MĂȘme pas en rĂȘve », s'exclama Hare. « J'Ă©tais lĂ  en premier, il n'est mĂȘme pas censĂ© ĂȘtre lĂ . Il a sa maison de poupĂ©e de luxe dans laquelle vivre et ses jolies petites salles oĂč chanter, le reste de cette ville est Ă  moi. »
Spoons ouvrit la bouche, puis la referma, puis dĂ©cida de se laisser porter. « Ouais, quel goujat ! Je parie qu'il, euh, ne sait mĂȘme pas danser ! »
« Pas sans qu’on lui dise oĂč mettre ses pieds », ricana Hare. « Ce sont les marionnettes des Walters. Va ici, reste lĂ , fait comme ça. Je parie qu’il a dĂ» signer une autorisation juste pour venir ici. »
« C’est
 en fait un peu triste », dit Spoons en fronçant les sourcils.
Hare fit une pause. « Ouais, eh bien, il ne s’ira pas sans que je lui montre ce qu’il en est. Il danse comme s’il Ă©tait un type important. »
Spoons frappa des mains. « ChĂ©rie, c’est une excellente idĂ©e ! »
« Euh ? Euh, ouais
 merci ? »
« Ce sera vraiment amusant ! Et c’est la nuit parfaite pour ça aussi, avec la musique ici ! Mais », se pencha Spoons. « Tu n’as pas peur qu’il ait une partenaire ? Ça ne semble pas raisonnable d’y aller seul. »
« Je ne m’inquiĂšte pas pour elle », dit Hare d’un ton dĂ©daigneux. « Et ce n’est pas comme si quelqu’un ici me soutenait. » Il dĂ©cida qu’il prĂ©fĂ©rait Ă©viter d’autres Ă©clats de verre dans son fourneau et fit signe pour un autre shot.
Spoons le regarda un long moment, puis baissa les yeux sur la canne qu’elle avait cachĂ©e sous le bord du bar. Elle se mordit la lĂšvre, puis hocha la tĂȘte. « Je le ferais. »
Hare se tourna pour la regarder avec incrédulité. Le verre passa devant sa main et arriva sur un autre ivrogne confus dans la file. « Toi ? »
« Ouais ! Ouais, j'en serais heureuse mĂȘme ! »
« Tu sais te battre. »
« Eh bien, je n’ai jamais combattu auparavant, mais j’ai beaucoup dansĂ© ! »
Hare cligna des yeux. « Je pense que nous parlons de deux choses différentes. »
« Tu ne veux pas faire un concours de danse ? » Spoons fronça les sourcils. « Oh mon Dieu, je n’ai jamais demandĂ© si tu savais danser, j’ai juste supposé  »
« Quoi
 bien sĂ»r que je sais danser ! » rĂąla Hare d’indignation. « Et je pourrais trĂšs bien le battre en dansant, mais je n’étais pas
 ce n’était pas ce que j’étais
 je ne vais pas
 ! » Les rouages ​​​​tournaient furieusement dans sa tĂȘte, aveuglĂ© par le concept. La probabilitĂ© qu’il soit capable de faire plus que des dĂ©gĂąts superficiels Ă  The Spine avant d’ĂȘtre traĂźnĂ© dehors Ă©tait mince. Mais il n’y avait aucune rĂšgle concernant le fait de blesser sa fiertĂ© et de ruiner sa soirĂ©e. Ouais
 ouais, ça pourrait marcher. Hare lança un regard calculateur Ă  Spoons. « Tu penses vraiment que tu peux suivre ? »
Le sourire de Spoons vacilla un instant. « Bien sûr. »
« Je devrais peut-ĂȘtre te faire sortir d’abord, pour voir ce que tu sais faire. Je n’ai pas envie de me faire ridiculiser. »
« Mais c’est la danse entre partenaires ! » dit Spoons nerveusement. Puis, plus sournoisement : « Et moi qui pensais que tu Ă©tais un joueur. »
Elle t’a eu lĂ , pensa Hare. Moins parce que c’était vrai que parce qu’il n’avait rien Ă  rĂ©torquer. « TrĂšs bien. Mais tu n’auras pas de seconde chance si tu fais une erreur, Forks**. »
« C’est Spoons. Et je n’en aurai pas besoin », plaisanta Spoons. Son cƓur avait l’impression qu’il allait exploser, et il irradiait dans ses jambes. S’il n’y avait pas de seconde chance, alors elle devrait jouer la premiĂšre en sa faveur.
« Allons-y. »
« Je dois aller dans le petit coin des automates », dit Spoons soudainement, en sautant de son tabouret.
« Quoi, maintenant ? »
« Je reviens dans une minute, chérie ! » répondit-elle, faisant de son mieux pour cacher le relùchement de ses hanches alors qu'elle s'éloignait en courant.
—-
J'enfile ma plus belle robe
Je vais sortir ce soir
Je m'attends à me détendre maintenant
Et j'espĂšre que tu ne te battras pas
N'oublie pas que tu ne vis qu'une fois
Tu dois devenir fou si tu veux ĂȘtre Ă  moi
Tu seras Ă  moi
Tu seras Ă  moi
–"Est-ce trop demander ?"
interprétée par Biboulakis
—-
Bien installĂ©e dans la salle de maintenance, Spoons s'appuya contre la table et Ă©teignit ses optiques, se concentrant. Elle ne pouvait rien faire pour l'Ă©tat physique de ses hanches et de ses jambes, non. Mais elle avait reçu juste assez de programmation pour l'empĂȘcher de tomber en morceau, de bloquer ses articulations lorsqu'elles se dĂ©plaçaient trop loin.
Elle annula cette programmation.
Juste pour l'instant, pensa-t-elle en fouillant dans le code dans sa tĂȘte, tressaillant Ă  mesure qu'il Ă©tait rĂ©organisĂ©. Juste pour que je puisse faire ça.
Elle faillit tomber lorsque la maintenance fut terminĂ©e, presque toute la tension quittant son systĂšme. Mais elle s'accrocha Ă  la table et rĂ©ussit Ă  se relever, et elle se secoua. C'Ă©tait
 Ă©trange, comme si elle Ă©tait faite d'articulations Ă  rotule partout. Spoons fit quelques pas hĂ©sitants, puis secoua ses hanches de maniĂšre expĂ©rimentale. Elle n'avait pas Ă©tĂ© capable de faire ça depuis longtemps, et elle sourit au cliquetis de ses plaques. C'est l'heure du spectacle.
« Enfin », souffla Hare, s'appuyant contre le bar, les bras croisĂ©s, tandis que Spoons rĂ©apparaissait, balançant ses hanches avec entrain. « On est prĂȘts Ă  y aller ou bien ? »
« Montre-moi la voie, chĂ©rie », dit Spoons, en lui serrant le bras et en lui faisant un clin d'Ɠil. Hare leva les yeux au ciel et se leva, se dirigeant vers la piste de danse.
La suite de l'histoire peut ĂȘtre dĂ©crite comme un numĂ©ro musical. Le format sera modifiĂ© en consĂ©quence.
—-
LE CONCOURS DE DANSE
LEVER DE RIDEAU : (Le kiosque Ă  musique et les musiciens, cĂŽtĂ© scĂšne, jouent dĂ©jĂ . C'est trĂšs sobre ; c'est du remplissage, un bruit de fond pendant que le reste de la scĂšne se met en place. À gauche de la scĂšne, il y a quelques tables et chaises et quelques automates, certains assis, d'autres debout. THE SPINE et MALFUNCTION sont debout Ă  droite du centre ; derriĂšre eux, quelques autres paires de danseurs se frayent un chemin dans la foule cĂŽtĂ© scĂšne.)
HARE
HĂ©, Silver !
THE SPINE
(Se tournant lentement pour faire face à HARE) 
 Personne ne cherche la bagarre ici, Hare.
HARE
Bien sûr que non
 On veut juste danser un peu, n'est-ce pas ?
SPOONS
Bonjour !
THE SPINE
Euh. Bonjour.
HARE
ALORS. Pourquoi ne pas filer avec ta pote pendant que nous faisons un peu de danse sophistiquĂ©e
 À moins que tu penses pouvoir danser sans que ton papa te tienne la main ?
THE SPINE

 On n’ira nulle part.
HARE
C’est ce que je pensais que tu dirais. HĂ© toi, avec la trompette !
(Le TROMPETTISTE abaisse sa corne.)
HARE
Tu as envie d’une petite compĂ©tition amicale ?
TROMPETTISTE
Je ne suis pas sĂ»re que ce que tu fais soit « amical », Becile. Mais si le monsieur en noir est d’accord
 ?
(Le TROMPETTISTE regarde THE SPINE d'un air interrogateur, qui soupire avec un panache de vapeur.)
THE SPINE
Je ne veux vraiment pas

(MALFUNCTION lui donne une claque sur le bras et lÚve les sourcils, comme pour dire : « Tu ferais mieux de dire oui, parce que si tu ne le fais pas, je vais me battre sans toi. »)
THE SPINE
Je veux dire
 euh. Ouaaaaaaais. (Doucement) Oh là là.
TROMPETTISTE
Mesdames et messieurs, pouvons-nous libérer la salle s'il vous plaßt ! On dirait qu'on a un spectacle pour vous ce soir !
(Les autres paires se déplacent vers la foule à gauche de la scÚne, certaines lançant des regards inquiets à HARE. THE SPINE chuchote à MALFUNCTION, tandis que HARE se tourne vers SPOONS et la regarde une derniÚre fois.)
HARE
Tu es prĂȘte pour ça ?
SPOONS
ChĂ©rie, j'ai Ă©tĂ© conçue pour ĂȘtre une gagnante.
(La musique reprend et la danse commence.
(THE SPINE et MALFUNCTION sont fait pour briller, ayant été partenaires de danse pendant des décennies et pratiquant sans cesse un ensemble de mouvements trÚs spécifique. Ils ont vécu avec leurs performances scrutées et leurs erreurs réprimandées, il n'y a donc pas de place pour improviser dans leur foxtrot. Il y a quelque chose de trÚs Fred et Ginger dans leur façon de bouger, seulement un peu plus rigide et avec beaucoup moins de claquettes.
(HARE et SPOONS ressemblent davantage Ă  un carrousel qui bascule. MĂȘme avec sa commande en place, elle est nerveuse Ă  l'idĂ©e de trop bouger, donc au dĂ©but HARE se dĂ©place principalement autour d'elle. Il danse comme s'il avait quelque chose Ă  prouver, car il est convaincu qu'il l'a. Ils viennent de deux styles diffĂ©rentes - le rock'n'roll et le shag de Saint-Louis - et les diffĂ©rences les laissent maladroits.
(HARE souffle un nuage de fumée de frustration et regarde directement l'autre paire. Il fait tourner SPOONS et la laisse partir ; quand MALFUNCTION s'en va, il l'intercepte et l'éloigne de THE SPINE, qui reste confus devant l'espace vide.)
HARE
(souriant Ă  MALFUNCTION)
Hé. Comment ça va ?
MALFUNCTION lui marche sur le pied avec les effets sonores : CRUNCH et HARE se plie en deux. SPOONS fait soudainement un coup de hanche à MALFUNCTION pour l'écarter ; MAL trébuche en arriÚre et est attrapé par THE SPINE. SPOONS attrape le bras de HARE et le soulÚve.
SPOONS
Ça va ?
HARE
(Tendu) OUAIS je dois juste

(Il lĂšve son pied et l'attrape. Effets sonores : BOSSE SUR LA CARROSSERIE D'UNE VOITURE SE REMETTANT EN PLACE)
Et voilĂ  !
(Ils recommencent Ă  danser juste au moment oĂč la musique commence Ă  reprendre. La trompette prend les devants, encourageant les robots Ă  se dĂ©placer plus vite, plus vite. THE SPINE et MALFUNCTION accĂ©lĂšrent le rythme, passant d'un fox-trot Ă  un pas rapide, tourbillonnant sur la piste.
(Alors qu'ils passent, le pied de HARE jaillit juste devant THE SPINE, le faisant trébucher.)
TROMPETTE
HĂ© ! Premier avertissement, Becile !
HARE
Je suis maladroit.
(La danse continue. Mais dĂšs que HARE peu poignarder THE SPINE dans le dos, il balance son pied et lui donne un coup de pied au cul.)
TROMPETTE
DeuxiĂšme avertissement !
SPOONS
(Chuchote sur scĂšne) Qu'est-ce que tu fais ??
HARE
(Chuchote en retour) Je le fais descendre d'un cran !
SPOONS
Tu vas nous faire jeter dehors !
HARE
Eh bien, ce serait beaucoup plus facile si tu bougeais vraiment !
(Spoons fait une pause.)
SPOONS
Fais moi tourner.
HARE
Quoi ??
SPOONS
Fais moi tourner par-dessus ton Ă©paule et je te montrerai qui peut bouger !
(HARE hĂ©site, puis jette un coup d'Ɠil Ă  THE SPINE. Brusquement, il attrape la taille de SPOONS et la soulĂšve.
(SPOONS plonge par-dessus son épaule et lui fait craquer quelque chose dans ses chevilles, pointant ses pieds. Alors qu'elle fait cela, des étincelles jaillissent en arc de cercle derriÚre eux. Les spectateurs inspire de surprise. Elle trébuche à l'atterrissage mais lÚve le menton d'un air de défi vers HARE.)
SPOONS
C'est assez chic pour toi ?
HARE
(Sourire vicieux) Mettons le feu Ă  la piste de danse, hein ?
(Les rÎles se retournent alors, alors que l'énergie chaotique de HARE et SPOONS dépasse celle des robots Walter, SPOONS ponctuant ses pas d'étincelles. Personne ne remarque qu'elle casse en fait des circuits dans ses chevilles - jusqu'à ce qu'il soit trop tard.
(Alors que la musique atteint son apogĂ©e, HARE et SPOONS se dĂ©placent vers le centre de la scĂšne, SPOONS tournant sauvagement. Puis, alors que la trompette hurle, sa cheville s'effondre. Les mains de HARE se tendent pour l'empĂȘcher de tomber, mais alors qu'il l'attrape par les Ă©paules, ses jambes continuent. Ses hanches se tordent tout autour, sa robe se froisse jusqu'Ă  sa taille et commence Ă  se tacher d'huile. Tout s'arrĂȘte alors que SPOONS vacille sur place, HARE retirant ses mains avec horreur.)
SPOONS

 Oups.
(Les lumiĂšres de la scĂšne s'Ă©teignent alors qu'elle tombe.)
—-
ENTRACTE
(Cinq minutes avant le lever du rideau, commencez à jouer la piste #4
)
—-
Seigneur, je suis né un homme vagabond
J'essaie de gagner ma vie et de faire de mon mieux
Et quand viendra le temps de partir, j'espĂšre que tu comprendras
Que je suis né un homme vagabond
–« Ramblin' Man »
interprété par le Allman Brothers Band
—-
Spoons Ă©tait assise, les jambes allongĂ©es sur le banc du piano Ă  cĂŽtĂ© d’elle ; ils l’avaient descendu du kiosque Ă  musique pour lui donner un peu plus de soutien pour ses jambes. Elle boudait, regardant le bar commencer Ă  se vider maladroitement, l’ambiance pour chanter et danser tuĂ©e par son accident.
Quelle soirĂ©e dĂ©sastreuse. Pas seulement sa danse, pas seulement les dommages Ă  ses jambes et la disparition complĂšte d’une de ses rotules, mais il s’est avĂ©rĂ© que le mĂ©canicien de garde du bar Ă©tait le mĂȘme que celui chez qui elle s’était rendue pour l’entretien, et il Ă©tait furieux. Il avait fait ce qu’il pouvait avec seulement son sac de voyage, puis lui avait glissĂ© une carte de rendez-vous dans la main et avait grognĂ© qu’elle ferait aussi bien de sauter dans la riviĂšre si elle ne se prĂ©sentait pas. Pour l’instant, la riviĂšre semblait ĂȘtre la meilleure option.
Hare Ă©tait parti.
« Il t’a jetĂ©e sur une table et s’est enfuie », avait cinglĂ© quelqu’un lorsqu’elle s'Ă©tait rallumĂ©e, groggy, et demandĂ© aprĂšs lui, la tĂȘte se penchant d’un cĂŽtĂ© puis de l’autre dans un Ă©tat second. « Bon dĂ©barras, aprĂšs ce qu’il a fait. »
« Tu as de la chance d’ĂȘtre encore en ligne ! »
« Je n’ai jamais vu un robot aussi violent, il l’a presque dĂ©chirĂ©e en deux. J’ai tout vu ! »
« Quel monstre, profiter d’elle ! »
« C’était pas comme ça », essaya de dire Spoons, bien que ses mots soient pĂąteux. « Il n'essayait pas de me blesser. » Mais personne n’écoutait, et finalement les commĂšres s’éloignĂšrent, l’excitation terminĂ©e. Spoons resta donc seule, tamponnant de temps en temps de l’huile coulant de ses optiques mais refusant de pleurer.
Elle jeta un coup d’Ɠil Ă  travers la piĂšce vers The Spine, qui Ă©tait restĂ© avec sa partenaire. Il avait fait un effort pour traverser la piĂšce, probablement pour parler, mais avait Ă©tĂ© envahi par des robots dĂ©sireux de parler Ă  une lĂ©gende locale. Cela ne lui posait pas de problĂšme, honnĂȘtement ; elle n’avait pas vraiment envie de parler.
La clochette de la porte retentit, et Spoons vit les sourcils de The Spine se lever. La piĂšce commença Ă  se vider de tout bruits et les gens s’éloignĂšrent, certains se serrant les uns contre les autres de maniĂšre protectrice. Hare n'eut aucune rĂ©actions visibles Ă  leurs actions, avançant les mains enfoncĂ©es dans ses poches. Puis il se retrouva debout devant Spoons, la fixant en silence.
Elle lui rendit son regard, puis sourit doucement. « Je savais que tu reviendrais », mentit-elle.
Hare ne dit rien, puis retira lentement sa main de sa poche. SerrĂ©e dans sa paume se trouvait sa rotule manquante, toujours tachĂ©e d’huile.
Spoons s’illumina. « Tu l’as trouvĂ©e ! » dit-elle, espĂ©rant qu’il jouerait le jeu qu’elle lui offrait. « Je savais que ça ne pouvait pas disparaĂźtre. Merci, mon sucre », dit-elle en tendant la main pour rĂ©cupĂ©rer sa piĂšce manquante.
Elle n’avait pas besoin de savoir comment il avait couru dix pĂątĂ©s de maisons avant mĂȘme de se rendre compte qu’il la tenait. Elle n’avait pas besoin de savoir les moments angoissants oĂč il l’avait tenue au-dessus de l’égout, voulant que sa main s’ouvre, se suppliant de rentrer chez lui et d’oublier que cette nuit s’était produite. Comment ses doigts s’étaient serrĂ©s plus fort Ă  l’idĂ©e des yeux de son frĂšre Skull le transperçant de part en part, le traitant de lĂąche qu’il Ă©tait, ou le gouffre qui s’était ouvert dans ses entrailles robotiques en regardant Spoons tomber. Non, personne n’avait besoin de savoir ça.
Hare resta immobile un moment, puis avec un grondement de son moteur, il enfonça la rotule dans sa main. « Tu aurais dĂ» me dire que tu Ă©tais instable », cracha-t-il. « Je ne t’aurais pas emmenĂ©e lĂ -bas si j’avais su ! »
« 
 Je sais », dit Spoons doucement. Elle baissa les yeux sur sa jambe et remit la rotule en place.
« Tu m’as menti et tu as dit que tu pouvais suivre, et tu t’es fait
 tu t’es fait trĂšs mal Ă  cause de ça ! Et pour quoi, hein ? Parce que tu penses que je suis une sorte de romantique au fond ? » Spoons balança ses jambes hors du banc et Hare recula lĂ©gĂšrement, mal Ă  l’aise d’ĂȘtre trop prĂšs d’elle. « Miss, quoi que tu penses que je sois, je ne le suis pas. »
« Ne m’appeles pas simplement "miss"! » rĂ©pliqua Spoons, soudainement en colĂšre. « Je t'ai dit mon nom ! Et
 et je voulais juste passer un bon moment avec toi, mais je ne peux pas, parce que je suis stupide et brisĂ©e ! C’est ce que tu veux m’entendre dire ?! »
Hare parut stupĂ©fait, et il hĂ©sita Ă  rĂ©pondre. « Tu n’es pas
 brisĂ©e. Juste
 »
« Si, je le suis. »
« Écoutes
 »
« Excusez-moi. »
Ils se figÚrent tous les deux lorsqu'une voix grave interrompit leur discussion. Hare ferma son optique, inspirant de l'air pour son fourneau, essayant de se contrÎler. Tous les yeux de la piÚce se posÚrent soudainement sur lui, l'ancrant sur place. The Spine se tenait juste derriÚre lui, Malfunction à ses cÎtés, et il parlait à Spoons comme si Hare était invisible.
« Je m'appelle The Spine, de la famille Walter, et voici mon associĂ© Malfunction. Nous Ă©tions heureux de voir que vous aviez pu faire quelques rĂ©parations. Mais compte tenu de l'accident de cette nuit », dit-il en jetant un coup d'Ɠil dans le dos de Hare. « Nous avons pensĂ© que nous devions vous proposer de vous ramener Ă  votre rĂ©sidence. Nous ne voudrions pas que vous subissiez une nouvelle panne ou que vous ayez Ă  faire face à
 quelqu'un de dĂ©sagrĂ©able. »
Hare se tourna brusquement pour partir. Au diable cette situation. Au diable tout ça. Il allait rentrer chez lui et s'en prendre à la premiÚre personne qu'il trouverait. C'était tout ce qu'ils étaient bons à faire. Tout ce à quoi il était bon.
Une petite main serra fermement son poignet.

 Seigneur, cette femme du Delta pensent hautement de moi.
« C’est vraiment trĂšs gentil de ta part, Mistah Spine », dit Spoons, souriant joyeusement malgrĂ© l’huile dans ses optiques. « Mais Mistah Hare a dĂ©jĂ  proposĂ© de m’accompagner chez moi, et je ne pouvais pas me rĂ©tracter comme ça. N’est-ce pas, Hare ? »
Il y eut un grand bruit de grincement alors que Hare, abasourdi, bougeait sa mĂąchoire sans parler. Il jeta un coup d’Ɠil aux deux robots Walter et, comme s’il Ă©tait devenu de l’huile, il se glissa sur le banc Ă  cĂŽtĂ© de Spoons, glissant un bras autour de ses Ă©paules.
« Bien sûr, poupée », dit Hare, feignant la confiance de toutes ses forces. « Ce ne serait pas bien de couper court à ma partenaire de danse comme ça. Nous avons toute une nuit devant nous. Alors, euh », toussa-t-il dans son poing, puis agita ses doigts dans un mouvement de chasse. « Vous pouvez tous y aller. »
Les sourcils de The Spine se froncĂšrent et il ouvrit la bouche pour parler, mais s'arrĂȘta lorsque Malfunction s'avança. Souriant, l'automate au tons bleus posa doucement sa main sur celle de Spoons. Quand elle parla, c'Ă©tait comme si un modem Ă  boutons et une radio AM avaient eu un bĂ©bĂ© qui tomba ensuite dans une baignoire, hurlant son dernier souffle. C'Ă©tait complĂštement inintelligible. Mais elle souriait, et aprĂšs un moment de confusion, Spoons dĂ©gagea sa boĂźte vocale et tapota la main de Mal avec sa main libre.
« Que Dieu bénisse ton noyau, chéri, c'est, euh, trÚs gentil de ta part de dire ça. Merci. »
Satisfait, Mal recula. Elle prit le bras de The Spine et commença Ă  le guider sans subtilitĂ© vers la porte. Il bĂ©gaya, regardant d'un robot Ă  l'autre, et fit rapidement un signe de tĂȘte Ă  Spoons avant de se dĂ©tourner.
Alors qu'ils s'éloignaient hors de portée de voix, Hare retira son bras d'autour des épaules de Spoons, posant ses coudes sur la table derriÚre lui. Il regarda Spoons avec méfiance ; elle lui rendit son sourire, un peu tristement.
« Quel est le piĂšge », demanda-t-il catĂ©goriquement. Spoons inclina la tĂȘte et Hare se tortilla comme un insecte sous verre. « Allez, juste
 qu'est-ce que tu veux, pourquoi as-tu fait ça ? Tu ne me couvrirais pas gratuitement
 »
« C'est juste que je n'aimais pas le voir t'embarrasser comme ça, chérie. Je n'essayais pas de te soutirer quoi que ce soit. »
Hare la regarda fixement et Spoons lui rendit son regard. Mais il secoua la tĂȘte. « Non, connerie. Il doit y avoir quelque chose. »
« Hare
 »
« Écoute, je te rends la pareille !» Hare Ă©leva la voix un peu trop agressivement et Spoons se pencha en arriĂšre, un regard Ă©trange sur le visage. Il recommença Ă  parler, puis dĂ©tourna le regard, soufflant de la fumĂ©e. « Alors dis-moi juste ce que tu veux, OK ?»
Spoons le regarda encore un moment, puis le coin de sa bouche se releva. « Juste pour qu'on soit quitte ? »
« Ouais, ouais. »
Spoons fredonna, mettant une main sur son menton. Une petite Ă©tincelle apparut dans son Ɠil, et Hare l'aperçut avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit.
« En gardant à l'esprit que je suis un homme pris », grogna-t-il d'un ton préventif.
Spoons se souvint de la perceuse électrique et fronça les sourcils pendant une seconde. Puis elle réfléchit un peu plus longtemps, réfléchissant aux hauts et aux bas de la soirée, se demandant si elle recommencerait tout cela. Et puis elle eut sa réponse.
« EmmÚne-moi danser. »
Le moteur de Hare semblait sur le point de s'éteindre. « Quoi ? »
« EmmÚne-moi danser. »
La bonne optique de Hare Ă©tait ronde et brillante, la fixant. Il se tourna pour fixer la piste de danse pendant un moment, puis leva les yeux vers le plafond comme s'il regardait au-delĂ , le visage rieur et insondable de Dieu.
Et il se mit Ă  rire lui aussi.
Ce n’était pas son rire habituel, celui que la plupart des gens entendaient. C’était incrĂ©dule, oui, et ça faisait mal aux oreilles de l’entendre, mais une partie de la tension qu’il portait toujours en lui s’était attĂ©nuĂ©e. Il n’était pas moqueur, ni mĂ©prisant, ni blasĂ©. Il Ă©tait juste
 amusĂ©. Presque heureux.
Hare se leva, secouant la tĂȘte. « D’accord, d’accord, j’ai compris. Tu as gagnĂ©, poupĂ©e. » Il lui fit face, souriant, et leva les yeux au ciel avant de s’incliner et de lui tendre la main. « Puis-je avoir cette danse, Miz Spoons ? »
« Cher, je pensais que tu ne demanderais jamais », dit Spoons en lui prenant la main.
Debout Ă  la porte, The Spine tourna la tĂȘte au son des cris pour voir les deux musiciens se diriger vers le kiosque Ă  musique, Hare chahutant les musiciens tandis qu'il portait le banc du piano sous un bras et soutenait la marche raide de Spoons avec l'autre. Il regarda la piste de danse encore remplie de commĂšres se vider en leur prĂ©sence, Ă©nervĂ©es ou dĂ©goĂ»tĂ©es. Le groupe, sur un signe de tĂȘte du barman, recommença Ă  jouer, Ă  un rythme plus facile cette fois, avec une pointe de blues. Hare et Spoons s'Ă©vanouirent dans le rythme doux d'une danse lente, Spoons se stabilisant avec ses bras autour du cou de Hare. Une traĂźnĂ©e de fumĂ©e les suivait en cercles. The Spine cligna lentement des yeux, sentant la musique s'infiltrer dans son processeur. Et tandis que Mal tirait sur sa manche et le tirant vers la porte, ses lĂšvres bougeaient au rythme de la chanson qu'il avait commencĂ© Ă  Ă©crire.
—-
Le rythme monotone de la semaine de travail me déprime
La misĂšre et le chagrin nous suivent partout
Mais quand la musique retentit et que le groupe commence Ă  jouer
S'il vous plaĂźt, vous feriez mieux de vous Ă©carter de notre chemin
– « Moi et Ma chĂ©rie »
Interprété par Steam Powered Giraffe
—-
Fin
*Ici, un jeu de mot intraduisible. "Backstory" fait référence à l'histoire de la vie de quelqu'un. The Spine ayant une particularité dans le dos (plus précisément à sa colonne vertébrale, Spine en anglais), le jeu de mot vient que dos se traduit par "back" en anglais. Donc "Dos Histoire" car The Spine (la colonne vertébrale) a une particularité dans le "Dos".
**Forks signifie fourchettes, surnom approprié pour Spoons qui se traduit par cuilliÚre.
AO3 Link
Link to original
<- Précédent -- Suite ->
Directions
1 note · View note
abbyew20 · 2 months ago
Text
0 notes
zehub · 8 months ago
Text
Au Mexique, en aide aux singes hurleurs qui tombent sous l'effet de la chaleur
Au Mexique, en aide aux singes hurleurs qui tombent sous l'effet de la chaleur
0 notes
billiekaysworld · 8 months ago
Text
Tumblr media
Tumblr media
FR ‱ L'aesthetic de cette semaine porte sur Rishik, une Roquemond (nom qui qualifie les Hommes-LĂ©zards). Elle se lie d'amitiĂ© avec les adelphes Raviges dĂšs l'enfance et prendra tĂŽt les armes contre les Griffeurs Hurleurs.
EN ‱ This week's aesthetic is about Rishik, a Roquemond one (other name for the Lizardmen). She's been friend with the Raviges siblings since her childhood and took up arms early on against the Howling Grievers.
0 notes
omagazineparis · 9 months ago
Text
Escapade : la forĂȘt tropicale de l'Amazonie au BrĂ©sil
Tumblr media
Partir Ă  la dĂ©couverte de la forĂȘt tropicale de l'Amazonie au BrĂ©sil est une escapade inoubliable qui vous plongera au cƓur d'une nature luxuriante et sauvage. Avec sa biodiversitĂ© incroyable, ses fleuves majestueux et sa culture indigĂšne fascinante, l'Amazonie offre une expĂ©rience unique et immersive pour les aventuriers et les amoureux de la nature. Dans cet article, nous vous invitons Ă  explorer les merveilles de cette forĂȘt tropicale exceptionnelle. BiodiversitĂ© Ă©poustouflante L'Amazonie est l'un des Ă©cosystĂšmes les plus riches et diversifiĂ©s au monde. Avec une multitude d'espĂšces vĂ©gĂ©tales et animales, dont certaines sont uniques Ă  la rĂ©gion, vous aurez l'occasion d'observer une variĂ©tĂ© incroyable de crĂ©atures, des dauphins roses aux toucans colorĂ©s en passant par les singes hurleurs. Exploration des fleuves Les fleuves d'Amazonie, tels que l'Amazone lui-mĂȘme, sont des voies de navigation essentielles pour explorer la rĂ©gion. Embarquez sur des bateaux traditionnels ou des croisiĂšres fluviales pour naviguer Ă  travers les eaux sinueuses, dĂ©couvrir des villages riverains et observer la vie quotidienne des habitants de l'Amazonie. Rencontres avec les communautĂ©s indigĂšnes L'Amazonie est Ă©galement le foyer de nombreuses communautĂ©s indigĂšnes qui ont une relation profonde et durable avec la nature. En visitant ces communautĂ©s, vous aurez l'opportunitĂ© d'en apprendre davantage sur leurs modes de vie traditionnels, leurs coutumes et leurs connaissances ancestrales sur la forĂȘt. Observation de la faune Les amoureux de la faune seront comblĂ©s par les opportunitĂ©s d'observation dans l'Amazonie. Vous pourrez faire des excursions pour repĂ©rer des dauphins, des caĂŻmans, des jaguars, des singes et une variĂ©tĂ© d'oiseaux exotiques. Les guides locaux expĂ©rimentĂ©s vous aideront Ă  repĂ©rer ces crĂ©atures fascinantes. RandonnĂ©es dans la jungle Partez en randonnĂ©e Ă  travers la jungle luxuriante pour vous immerger complĂštement dans cet environnement sauvage. Vous pourrez dĂ©couvrir des sentiers cachĂ©s, observer la flore et la faune de prĂšs et Ă©couter les sons mystĂ©rieux de la forĂȘt tropicale. Écotourisme responsable Il est essentiel de choisir des opĂ©rateurs d'Ă©cotourisme responsables lors de votre visite en Amazonie. Optez pour des entreprises qui soutiennent la conservation de la forĂȘt, le respect des communautĂ©s locales et la prĂ©servation de la biodiversitĂ©. L'Ă©cotourisme bien gĂ©rĂ© peut aider Ă  prĂ©server cet Ă©cosystĂšme fragile. A voir : Les meilleurs moyens de transport pour voyager en toute libertĂ© Nuit en pleine nature Pour une expĂ©rience vraiment immersive, envisagez de passer une nuit en pleine nature dans des hĂ©bergements spĂ©cialement conçus pour vous rapprocher de l'Ă©cosystĂšme amazonien. Les Ă©co-lodges offrent des logements confortables tout en vous permettant de profiter des sons et des sensations de la jungle la nuit. Sensibilisation Ă  la conservation Votre visite en Amazonie peut Ă©galement contribuer Ă  la sensibilisation Ă  la conservation de cet Ă©cosystĂšme vital. En apprenant sur les dĂ©fis environnementaux auxquels il est confrontĂ©, vous pouvez devenir un ambassadeur de la protection de l'Amazonie et de la biodiversitĂ© mondiale. En conclusion, une escapade dans la forĂȘt tropicale de l'Amazonie au BrĂ©sil vous offre une opportunitĂ© unique de vous connecter avec la nature sauvage et de dĂ©couvrir un Ă©cosystĂšme exceptionnel. Des expĂ©riences uniques d'observation de la faune Ă  l'exploration des fleuves et des rencontres avec les communautĂ©s locales, chaque moment passĂ© dans l'Amazonie sera une aventure inoubliable et une leçon de respect envers notre planĂšte. Read the full article
0 notes
mrlafont · 11 months ago
Text
Je pardonne pas l'irrĂ©vĂ©rence !
 au trĂ©fonds du pire de misĂšre c'est autre chose que cent mille diamants !
 la harpe
 le ton
 dĂ©licatesses
 les lumiĂšres qu'on a emportĂ©es
 le sens de ceci
 cela
 les subtilitĂ©s que tel mort vous a rĂ©vĂ©lĂ©es
 qu'on a vraiment pas bien remercié  On sabote toujours les vivants
 on a mal le sens de la vie
 comme j'en ai moi des remords intimes !
 Courtial
 Follet
 Élisabeth
 Édith
 Janine
 c'est autre chose que cent ans de prison !
 Saloperie que je suis
 Jules mĂȘme, qu'est Dieu sait le vil ĂȘtre tout camĂ©lĂ©on plein de venins je lui dois des philtres !
 des reconnaissances !
 Je mĂ©rite d'ĂȘtre traitĂ© effroyable
 ce que j'ai saccagĂ© ! bouzillman !
 du plus loin que me verra Caron : « Arrive ! » qu'il me fera
 et vlaouf !
 ma gueule
 sa rame !
 vlaouf ! encore !
 le rĂšglement de mes goujateries !
 Oh, faut que je me hĂąte, nom de Styx !
 Je veux pas dĂ©cĂ©der puant d'Ăąme !
 La charogne c'est rien, c'est l'ingratitude qu'est tout !
 Je veux reconquĂ©rir l'estime !
 ma propre estime !
 plus en surplus celle de mes pairs !
 une place Ă  l'AcadĂ©mie !
 Au pire !
 n'importe laquelle !
 la consĂ©cration !
 le lustre !
 que mes morts se consolent un peu de mes façons !
 des peu d'Ă©gards
 ma mĂšre d'abord !
 Je veux que mes morts me reconsidĂšrent !
 « Pas si mĂ©chant que ça ! » ils diront
 c'Ă©tait les autres les vraies vaches !
 les tourments l'avaient aigri
 ratiocinant, con, sĂ»ri
 les horreurs avaient dĂ©teint
 Le PanthĂ©on ? Soit ! J'accepte !
 la rhonoration officielle !
 assez dĂ©shonorĂ© vivant ! ma rue ! mon avenue !
 Oh mais attention ! pas tout seul !
 Altruiste, ma loi ! je veux encore deux millions d'autres rues pour deux millions d'hĂ©ros 14 !
 et inaugurĂ©es en gaietĂ© !
 GaietĂ© ma force !
 Ils se rendent compte lĂ  mĂȘme en prison : GaietĂ© ma force !
 en cellule, Ă  l'ambulance, ils me spĂ©cialisent, ils m'utilisent : GaietĂ© ! au trĂ©fonds de la dĂ©chĂ©ance
 l'hilare !
 j'irradie ! Plus que morfondus, suicidaires, Ă  moi !
 Ă  la renourriture ! agoniques !
 panade, margarine, harengs saurs !
 ça rebouffe !
 la mĂ©thode psychapersuasive ! « Rigolade first ! » j'ai Ă©levĂ© des quantitĂ©s de chiens, de chats, de tout !
 vous les faites pas rire ils mangent plus
 ainsi des hommes
 [...] le systĂšme nerveux agencĂ© que lorsque j'ai froid, que je grelotte, comme tout le monde, je ris !
 indĂ©pendant de ma volonté  une disposition intime
 sans forfanterie
 je bluffe personne, je suis seul
 c'est seuls les « condamnĂ©s Ă  mort »  tous en cellules individuelles
 ils vous sortent dix minutes Ă  l'air, en petites cages
 vous rentrez, je vous ai racontĂ©, en bonhomme de neige
 vous mettez une heure Ă  dĂ©geler
 une heure et demie
 Vous me direz : Il neige pas toujours !
 comme il pleut Ă  Rouen, Ă  peu prĂšs !
 dĂ©geler ça va !
 de trembloter je pouffe
 il me monte une histoire
 je grelotte je profite ! j'imagine un quiproquo !
 une situation burlesque
 si j'esclaffe trop haut, le gaffe entre, il aime pas que je rie
 il fait semblant de me fusiller
 merde ! j'y fais
 il reboucle
 il comprend pas « merde »  c'est encore un avantage ! d'ailleurs je peux toujours rire tout seul
 mĂȘme sans excĂšs de froid
 c'est les hurleurs qui m'empĂȘchent
 les putois de droite et gauche !
 il suffit qu'on me laisse tranquille, tout de suite il me monte une anecdote
 et je la fignole et je me marre

Louis-Ferdinand CĂ©line, FĂ©Ă©rie pour une autre fois.
0 notes
entomoblog · 1 year ago
Text
Et si on apprenait à écouter la nature ? Par JérÎme Sueur
See on Scoop.it - Les Colocs du jardin
L’éco-acousticien JĂ©rĂŽme Sueur est passĂ© maĂźtre dans l’art d’écouter la nature. Au petit matin, dans la forĂȘt guyanaise, se mĂ©langent stridulations, coassements Ă©lastiques et chants harmoniques. Cela marche aussi prĂšs de chez soi.
  par JĂ©rĂŽme Sueur, Enseignant-chercheur au MusĂ©um national d’histoire naturelle, spĂ©cialiste d'Ă©co-acoustique, auteur du livre «Histoire naturelle du silence» (Actes Sud, 2023)
  publié le 28 décembre 2023 à 8h11
  "... Avec le soleil qui ne saurait tarder, nous assistons Ă  une aube sonore composĂ©e d’un mĂ©lange complexe de stridulations tintinnabulantes, de cymbalisations mĂ©talliques, de coassements Ă©lastiques, de hurlements gutturaux et de chants harmoniques. Grillons du sol, sauterelles des premiĂšres branches, cigales des derniĂšres, grenouilles mĂ©tronomes, singes hurleurs, toucans bavards et autres oiseaux dĂ©clarent qui, oĂč et pourquoi ils sont. Petits, discrets, attentifs, nous sommes tĂ©moins de ces Ă©chos uniques.
A l’écoute des fourmis qui passent sur les feuilles mortes
Majoritairement citadins, cloĂźtrĂ©s entre les hauts murs de nos habitations bĂ©tonnĂ©es, nous ignorons beaucoup des murmures et des grondements du dehors. Nous ne savons plus qui sont les autres vivants, comment ils se nomment, oĂč ils vivent, ce qu’ils font de leurs journĂ©es et de leurs nuits, ce qu’ils ressentent. EngoncĂ©s dans nos pays exigus dont on resserre encore plus les frontiĂšres, concentrĂ©s sur nos petits problĂšmes humains, Ă©goĂŻstes, prĂ©tentieux et ridicules, nous nous Ă©loignons du vivant auquel nous sommes pourtant irrĂ©mĂ©diablement liĂ©s par des millions d’annĂ©es d’évolution partagĂ©e.
  «A quoi cela sert-il d’écouter les oiseaux ?». Combien de fois m’a-t-on posĂ© cette question utilitaire ? A rien, car nous ne guĂ©rirons Ă©videmment pas le monde comme cela. A tout, car Ă  l’écoute des oiseaux et des fourmis qui passent sur les feuilles mortes, nous connaĂźtrons, respecterons et protĂ©gerons un tout petit peu mieux la vie des autres. Le son est un mĂ©dium de reconnexion avec le vivant."
(...)
  [Image] « Le son est un mĂ©dium de ­reconnexion avec le vivant. Mais, soyons clairs, il n’est pas nĂ©cessaire pour cela d’aller en forĂȘt tropicale.» (ClairĂ©jo)
0 notes
maviebuissonniere · 1 year ago
Text
Digital Nomade au Costa Rica : ce qu'il faut savoir ☝
#Vivre et Entreprendre en ligne au Costa Rica Imagine-toi, te rĂ©veiller chaque matin avec le chant des toucans et des singes hurleurs, travaillant depuis une terrasse qui surplombe une forĂȘt tropicale luxuriante, et faisant une pause en surfant sur des vagues parfaites. EntourĂ© de jungles luxuriantes, volcans et de plages immaculĂ©es, le Costa Rica est un vĂ©ritable tableau vivant de

Tumblr media
View On WordPress
0 notes
mangacity123 · 1 year ago
Photo
Tumblr media
DĂ©couvrez les Hurleurs dans Darling in the Franxx - Manga city | Voir l'article
0 notes
jessicajac0b · 1 year ago
Text
10.10.2023
Aujourd’hui, j’aimerais parler des macaques. Les macaques sont des singes du vieux monde. Parmi tous les primates non humains, les macaques ont la rĂ©partition gĂ©ographique la plus large et vivent au Japon, en Afghanistan, au Vietnam, en Chine, en Inde, au Pakistan, au NĂ©pal, en ThaĂŻlande, au Tibet, en IndonĂ©sie, Ă  Taiwan, au Bangladesh et dans de nombreux autres pays. Ce qui est si fascinant chez les macaques, c'est leur diversitĂ©, leur rĂ©ussite dans de nombreux environnements diffĂ©rents et leurs cultures rĂ©gionales distinctes. Il existe au moins vingt-trois espĂšces et dix-neuf sous-espĂšces de macaques. Leur diversitĂ© et leurs traits gĂ©nĂ©ralisĂ©s leur permettent de survivre dans une zone gĂ©ographique aussi large. Bien que les macaques soient petits, environ douze Ă  dix-sept livres, ils ont proportionnellement un cerveau assez gros. Les macaques ont une capacitĂ© crĂąnienne, l'espace Ă  l'intĂ©rieur de leur crĂąne, d'environ soixante-dix-sept centimĂštres cubes en moyenne. À titre de comparaison, les singes hurleurs, un nouveau singe du monde, qui pĂšsent environ seize Ă  vingt-deux livres, ont une capacitĂ© crĂąnienne de seulement trente-trois centimĂštres cubes en moyenne. Nous avons dĂ©couvert la culture des macaques pour la premiĂšre fois dans les annĂ©es 1950, lorsque des chercheurs ont vu un macaque laver une pomme de terre dans la mer avant de la manger. Non seulement ce comportement nettoyait la pomme de terre, ce qui pouvait protĂ©ger la santĂ© du macaque, mais il assaisonnait Ă©galement le lĂ©gume avec du sel, fournissant ainsi au macaque un minĂ©ral nĂ©cessaire. Ce macaque singulier a appris ce comportement Ă  sa progĂ©niture, ce jeune macaque a fini par l'apprendre Ă  sa progĂ©niture, et le cycle a continuĂ©. Aujourd'hui, ce mĂȘme groupe de macaques, descendants de ce singe singulier qui a lancĂ© cette pratique, prĂ©sente toujours le comportement de lavage des pommes de terre. Ce comportement est une tradition culturelle transmise de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, tout comme nos propres traditions culturelles.
Ci-dessous, une photo d'un macaque. N'a-t-il pas l'air sage ?
Tumblr media
1 note · View note