#Horizons et débats
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Après « Entre l’Algérie et la France, il n’y a qu’une seule page », « Souvenez-vous de nos sœurs de la Soummam », « Aux portes de Cirta », le jeune écrivain algérien Mohamed Abdallah revient avec une autre œuvre littéraire où l'Histoire collective se mêle à l'histoire individuelle pour donner un mélange magnifique entre l’Historique et le Romanesque !
Le vent, cette fois-ci, nous emporte à la veille du déclenchement de la guerre de libération nationale. À Oran, nous suivons le parcours de multiples personnages appartenant à deux mondes différents, à deux bains linguistiques différents, aux multiples doctrines de pensées. Nonobstant, ils regardent tous dans la même direction.
Ils ont contribué à l’éveil de la conscience collective et à la guerre de libération nationale, qui pour M.A, avait été intellectuelle autant que militaire. Des écrivains, des artistes, des journalistes et des activistes politiques aspirent tous, chacun à sa manière, à la liberté de la terre algérienne.
M.A trace, dans les moindres détails, leurs débats respectifs. D’une conscience politique et intellectuelle remarquable, leurs rassemblements avaient été marqué par de multiples questions qu’ils posent pour avancer malgré le doute.
M.A se base spécialement, d’un côté, sur la figure de l’écrivain, sa création littéraire unique et universelle à la fois, son essence, la nécessité de son engagement à côté des siens. De l’autre côté, il se penche sur la figure du journaliste, sa volonté d’explorer de nouveaux horizons et dire la réalité telle qu’elle se présente.
D’autres personnages sont d’une valeur référentielle qui renvoient à des figures emblématiques de la guerre de libération nationale comme Larbi Ben M'hidi et Abane Ramdane et artistique comme Maurice El Medioni et Igor Bouchène.
Dans cette œuvre, M.A questionne le rapport de l’intellect à l'Histoire de sa patrie, à l'Autre. Cette altérité « imposée » a poussé chaque protagoniste à se construire, à réfléchir, à agir selon les moyens qu’il a.
Ce rapport à « l’Autre » que M.A évoque, concerne la langue française. Pour M.A, ce choix relève avant toute autre chose de la résistance. Autrement dit, bien qu’elle soit la langue de colonisateur, ces figures s’en servent pour défendre la cause Algérienne.
M.A n’exclut pas le rôle prépondérant des femmes dans cette révolution libératrice intellectuelle. De multiples personnages féminins, présents dans l’univers diégitique, ont accompagné les hommes dans l’accomplissement de leur engagement.
Si l’aïeule garantie la transmission de la culture ancestrale aux futures générations, la mère s’attache, en ces temps morose, à protéger ses enfants et veiller sur leur éducation. À l’absence du père, elle est la boussole de toute la famille.
La considération de cette œuvre essentiellement comme étant roman historique, c'est ignorer, à mon humble avis, sa complexité. Il est clair que la dimension historique est omniprésente dans "le vent a dit son nom". Il y a plusieurs indices qui renvoient le lecteur à des événements historiques comme les massacres du 8 Mai 1945.
En revanche, M.A ne s’est pas contenté de mettre l’Histoire au centre de son écriture. Différent de l’Historien, le romancier qu’il est, use des faits historiques, pour questionner une période historique précise. À travers un regard critique d’un observateur et une imagination féconde basée sur ses recherches et ses lectures, il exploite ses facettes non connues.
Selon la critique littéraire, un texte est en interconnexion perpétuelle avec d’autres. Ce phénomène textuel est le propre de chaque texte et constitue l’un de ses qualités. Dans ce roman, il réside dans l’appareil titulaire. La phrase du titre renvoie à l’un des vers du poème de Rimbaud sur l’Émir Abdelkader.
Elle est légèrement modifiée par l’emplacement de l’adjectif possessif « son ». Ce dialogue entre les deux textes, que M.A tisse, montre sa volonté de prendre possession du passé historique de son pays sur lequel, il a son mot à dire.
Si le dialogue est intertextuel dans le premier cas, il est, selon Michel Riffaterre, intratextuel dans le second cas. Autrement dit, la coprésence de l'écriture romanesque, l'écriture historique et l'écriture journalistique, dans le même texte, donne forme à cette intratextualité. Elle montre le talent stylistique de M.A. Malgré la différence des trois formes d’écritures, le texte garde cohésion et cohérence.
D’un point de vue stylistique, la plume de M.A est de qualité. Elle regroupe deux formes d’écritures différentes mais leur mélange, dans ce roman, est à saluer. Il s’agit, en premier lieu, de l’écriture classique par l’insertion des passages descriptifs contenant les états d’âmes des protagonistes, les lieux dans lesquels ils se rendent. En second lieu, il est question de l’écriture contemporaine. Malgré la complexité de la thématique abordée, la fluidité stylistique, rend la lecture agréable.
Cette forme d’écriture passe de la stylistique à la question du genre par la coprésence du roman, de la poésie et de la chanson populaire qui rend l'univers romanesque plus dense, présente aussi la diversité culturelle du peuple algérien s’opposant au discours colonial et son projet de civilisation d’un " peuple analphabète, barbare et primitif."
Cette hybridité littéraire que l’on aperçoit dans ce roman s’étale à une autre forme d’écriture « générique ». Il s’agit, en particulier, de l’essai, à travers les réflexions qu’expose M.A sur la critique littéraire, qui, en quelque sorte, une réinvention de toute l’œuvre.
Ce que nous trouvons intéressant, dans cette œuvre littéraire, est la place accordée à la trame spatiale. Elle est d’une importance capitale. Elle se multiplie entre des lieux fictifs et référentiels, ouverts ou fermés. Le monde de l’extérieur représente l’enfermement et l’oppression exercés par le colonisateur français sur la société algérienne.
Il y a, en revanche, le monde de l’intérieur. Malgré sa fermeture, la Mauresque et le café Medioni sont deux endroits dans lesquels les protagonistes se réfugient, se permettent une certaine liberté pour aborder tous les sujets épineux qui les tracassent à cette période décisive de l’Histoire algérienne.
D’une richesse littéraire inépuisable, les points que nous avons abordés dans cette œuvre n’est qu’une lecture parmi d’autres. Une chose dont nous sommes certains est que ce roman mérite toute l’attention des lecteurs pour une meilleure lecture parce qu’il y a toujours des aspects à dévoiler comme l’exprime l’écrivain lui-même :
"[...] Il y a, derrière chaque, chef-d’œuvre une histoire. Parfois, cette histoire se dévoile à nous entièrement, se donne à lire avec transparence. D’autres fois, nous nous retrouvons face à une énigme, un poème qui ne révèle pas ses rimes, une trame qui ne suggère plus qu’elle ne se montre."
Maissa Nadine Sidhoum,
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Mon corps décharné
Mon corps, décharné. Mon corps, blême et fiévreux. Sinon rose, comme une pivoine. Ce corps porte les stigmates du temps morcelé entre un abîme et un autre. Combien d’aller-retours entre ici et ailleurs ? À briser sa coque sur les récifs. Lagons bleus, trainée d’écume et derrière les arbres des cascades vertigineuses. Combien a-t-il supporté ? Mais je ne me plains pas car je suis mon pire ennemi. Mon âme en sait quelque chose. Mon esprit et ma pensée sont liés, imbriqués plutôt, ils avancent en rythme dans un désert d’horreurs et de merveilles. Je suis mon pire ennemi et souvent je ne me reconnais pas. Sur la corde je tiens mon équilibre vital. D’un abîme à l’autre, d’une falaise à une autre. Le vent, la pluie, le désordre total. Des gens qui errent. Ils errent remplis d’effroi, tenant leur âme sous le bras. Ils cherchent le bureau de la rémission des péchés. Laver son âme comme on se lave les mains, regardant la crasse être engloutie par le siphon. S’il était si simple de se purifier l’horreur serait peut-être plus démente encore. C’est un fil barbelé qui relie la famine et la paresse. C’est un fil barbelé qui relie la vanité aux limbes. C’est un fil barbelé qui fait le pont entre le néant et le tout. Et c’est les mains couvertes de sang que l’on s’abreuve en connaissance, en expérience. Chaque médaille a son revers. Tout doit revenir à sa place. Les morts iront tous avec les morts et la joie sera toujours encouragée par la joie. Au jugement dernier, tout nous sera révélé.
J’ai pris la route ce matin. Possédé. Il était tôt et on voyait les lumières des maisons s’éclairer une à une. Juste sous le brouillard qui coiffe le vallon. Ma tête semblait claire mais que dire de tous ces assauts, de toutes ces questions. Chemin faisant je goûtais au plaisir de l’abandon, au soulagement de l’acceptation. Je n’aurai jamais les réponses. Non pas qu’on me les refuse mais on ne trouve pas quelque chose qui n’existe pas. On peut en rêver, croire le toucher, se l’approprier mais jamais le posséder ou le vivre. Et alors... il y a la vie, laissons les rêves à leur place. Il y a ces visages, tous semblables, avec un sourire faux qui paraît avoir été tracé au cutter. Au cutter dans la chair de ces parvenus. De ces escrocs de la joie. Militant du bonheur à emporter. Sur ma route, en rang. Les mêmes yeux vides. Extase du vice. C’est sans issue. Plié depuis dix millénaires ou plus.
J’avance. Le jour a dévoré la pureté de l’aube. J’acquiesce. Demain sera une nouvelle aube. C’est le mythe de Sisyphe. Une beauté diaphane aux couleurs de coquillages qui se débat et perd à tous les coups. J’avance. Avec mon corps décharné, blême et fiévreux. La noyade. J’y pense comme ceux qui meurent en mer. La noyade. La dernière fois qu’on a pris la mer�� La houle, le noir, le fracas et puis plus rien que de l’eau. Du menton à la gorge. Elle s’infiltre. Se répand et noie. Je préférerais voir surgir des cieux les quatre Cavaliers de l’Apocalypse. Mais il n’y a que de l’eau. Du sel et de l’eau. Pour les braves qui ont voulu toucher un horizon sans espoir, sans mirage, sans rien d’autre qu’une ligne inatteignable. Tendue comme la dernière chance. Seule au bout du regard effaré l’espoir entre les dents. L’horizon, cruel artifice, vers qui tous les regards se tournent. Horizon implacable aux allures de couperet. Je me suis arrêté dans un petit village de pêcheurs, la chaleur étouffante gronde. Il est l’heure de la sieste et j’erre dans le port. Du sang macule le sol de la jetée de pierre, la vente du matin est terminé. Des mouettes s’arrachent les derniers déchets pendant que le sang sèche. Demain ce sera la même ritournelle, pêcheurs et acheteurs, sous le ciel cru, blanc tant il est chaud. Du haut des remparts je vois l’horizon, je le voyais aussi depuis je jetée. Ici, il semble y avoir une dissonance. Une divergence, un détachement. Comme une rupture soudaine. Dissonance entre cet horizon qui porte toujours le même visage et mes pas errants sur les remparts chauds. Dissonance entre mes espoirs vains et la réalité brûlante. Mes bras sont pleins d’une candeur invincible. D’une cotonneuse soif. Et je laisse ma main glisser le long des remparts, je caresse le temps.
Temps qui s’effiloche comme un collant filé. Néons noirs, yeux de velours. Sidération. Derrière c’est un abîme qui se creuse, les souvenirs en fosse commune. Les peut-être et autres hésitations disparaissent comme une trainée de poudre. Le temps laboure. Le temps moissonne et régurgite. Je ferme les yeux, menton levé vers l’immensité bleue. A qui appartiennent toutes ces secondes ? Menton levé, je n’ai que faire de vos balbutiements. Ce sera toujours la rage. La rage au ventre. Une rage qui transpire, conquérante, une soif carnassière envers les merveilles de l’instant. Se dresse alors devant moi la tour aux huit faces. Sur chaque face, une tête d’ange à six yeux. Et sous chaque ange sommeille une vertu. Je l’observe, elle est immense… Elle tourne sur elle-même dans un silence de cathédrale. Elle est là, à mes pieds, monolithique et fastueuse. En son sommet trône, sur un piédestal, la clef de la vie. Inutile. Je ne veux pas savoir. C’est la seule nourriture de l’essence que d’ignorer son lendemain tout en se forgeant avec.
J’ai tracé avec mon doigt, un cœur, entre tes omoplates, de la plus appliquée des façons. Tu as senti sur ta peau les vertiges de la douceur et les appels saccadés de la concupiscence. Concupiscence rougeoyante qui brûle les yeux. J’ai tracé une ligne qui va de ta hanche à ton épaule. J’y ai semé de l’or miettes. J’ai également tracé une ligne allant du bout de ton index jusque ton oreille. Oreille tapie dans tes cheveux défaits. Je t’ai recouverte de lignes imaginaires, de lignes du toucher, fugaces et hurlantes. Maintenant le jour peut mourir. Encore quelques minutes. Et je glisse mon corps meurtri sous le drap de fleurs, j’attends la caresse de ton éternité. Les yeux fermés, l’incertitude au ventre. Et tes lèvres me baisent, doucement et chaudes, dans le cou. Frisson et profonde respiration pour ce corps qui porte les stigmates du temps morcelé entre un abîme et un autre. La nuit fredonne un air… je le connais mais n’arrive plus à m’en souvenir… cette trompette, seule d’abord… puis les percussions. Accords mineurs. Et tout l’orchestre, grave… Je sais, Do dièse mineur. Mahler cinq. Trauermarsch… Je m’endors. Demain un autre voyage. Lancer de nouveaux ponts par-dessus l’impossible sous les yeux médusés de l’éternel. Avec mon corps de navigateur, mon corps hésitant. Mais plus rien ne m’effraie, les échecs m’ont appris l’inexorable va-et-vient des désirs et des cœurs en fleurs. Comme une marée ils labourent la grève. Rien ne m’effraie plus car j’ai appris à souffrir. Et j’ai aussi appris à rire pour de vrai. Comme lorsqu’on est mort de soif et qu’enfin une fontaine se présente. Je laisse à chacun ses traumatismes. Moi je dors dessus. Et tendre est la nuit pour ceux qui n’attendent plus rien. Plus rien car tout est là, à nos pieds.
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Qui puis je si je vois double
Si ma vie se trouble.
Des bas et débats
En interne , en moi.
Jamais de repos
Toujours ces meme maux.
Et pourtant
Il y a parfois de jolis pôles
Dès grands écarts ,
Ils se portent au hasard
En étendard
Comme les deux emispheres
Au balcon de dentelles.
C est bien le signe
Que parfois la dualité
A du bon.
Alors , si je dois être en rebond
Cela sera solaire
Et même bipolaire
en phase d orage
Je garderai l horizon
Digne
En présage
D un avenir à l unisson .
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Un match Russie-Sénégal en perspective... Depuis son exclusion des compétitions internationales en 2022, la Russie a intensifié ses efforts pour maintenir son équipe de football active sur la scène mondiale, malgré l’impossibilité de participer aux compétitions officielles organisées par la FIFA et l’UEFA. Dans ce contexte difficile, la Fédération russe de football (RFS) cherche à diversifier ses adversaires, notamment en Afrique. Le Sénégal, mais aussi la Guinée, figurent parmi les sélections africaines ciblées pour des matchs amicaux. La recherche de nouveaux adversaires : une nécessité pour la Russie L'exclusion de la Russie des compétitions FIFA et UEFA, suite à son invasion de l’Ukraine, a plongé la sélection russe dans une période d'isolement international. Depuis cette décision, les matches officiels ont été annulés, et l'équipe russe ne peut plus participer aux qualifications pour des tournois majeurs. Dans cette situation, la Russie cherche à organiser des rencontres amicales afin de garder son équipe compétitive. Face à cette contrainte, la RFS a élargi son horizon en se tournant vers des nations africaines. Après des confrontations avec plusieurs équipes asiatiques, la Fédération russe semble désormais privilégier l’Afrique. Des contacts ont été établis avec des sélections comme le Sénégal et la Guinée, deux nations respectées sur le continent. Lire aussi : Coupe du Monde 2026 : Composition des chapeaux Les ambitions russes envers le Sénégal et la Guinée Parmi les cibles principales de la Russie figurent le Sénégal et la Guinée. Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, est l’une des équipes les plus redoutées du continent. La Fédération russe semble vouloir affronter cette équipe de prestige pour tester la solidité de ses joueurs face à des adversaires de haut niveau. Un tel match offrirait aussi à la Russie une occasion de se mesurer à un style de jeu africain bien spécifique, réputé pour sa vitesse et sa technicité. La Fédération sénégalaise de football (FSF) n’a pas encore reçu de demande officielle à ce jour. Bien que la Russie ait exprimé son intérêt, la FSF devra prendre en compte des facteurs diplomatiques avant de se décider. La situation politique actuelle et les relations internationales entre les deux pays joueront un rôle important dans la prise de décision. Le Sénégal, récemment dirigé par le nouveau sélectionneur Pape Bouna Thiaw, pourrait être influencé par des considérations géopolitiques. Les matchs amicaux russes : une stratégie d'ouverture géopolitique Si la Russie semble s’intéresser à l’Afrique d’un point de vue sportif, il est probable que l’intérêt géopolitique joue également un rôle. Les relations entre Moscou et le gouvernement sénégalais se sont renforcées récemment. Cette évolution pourrait, à terme, faciliter des rencontres amicales entre les deux équipes, en dépit des sanctions internationales imposées à la Russie. La Russie envisage un match amical contre le Nigeria en juin 2025, une initiative qui pourrait marquer un tournant pour les équipes russes. Ces confrontations représentent une stratégie de diversification de la RFS, qui tente de s’ouvrir à d'autres continents après des matchs contre des équipes asiatiques. En octobre 2023, l’équipe russe a déjà affronté le Cameroun, et le Nigeria devrait être le prochain adversaire majeur à tester sa forme. Voir également : La Russie écartée de l'Euro 2024 ! La FIFA sous surveillance : un œil sur les matchs amicaux russes Bien que la FIFA n’ait pas pris de mesures directes contre les matchs amicaux organisés par la Russie avec des équipes non sanctionnées, l’instance dirigeante du football mondial reste vigilante. Les sanctions contre la Russie ont été un sujet de débat mondial, et tout match qui implique la Russie pourrait être scruté de près par la FIFA et d’autres organismes sportifs internationaux. La RFS devra donc prendre en compte cet état de fait quand bien même, elle semble ne pas se préoccuper véritablement de l'institution faitière du football. Nous vous informons dès la programmation du match Russie-Sénégal. Read the full article
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Maîtrisez l’art de la persuasion avec Aristote ! Découvrez les secrets d'une communication efficace avec le livre "RHETORIQUE, ARISTOTE. Guide pour comprendre la logique, l'émotion et l'éthique aristotéliciennes", de Lucie Grimaldi ! Embarquez pour un voyage fascinant à travers le monde de la rhétorique classique et apprenez du ma��tre Aristote comment construire des arguments convaincants, persuader vos auditeurs et maîtriser l'art de la parole. Mais pourquoi lire un guide sur la « Rhétorique » d’Aristote ? L’œuvre originale, malgré son génie, peut constituer un défi pour le lecteur moderne. Lucie Grimaldi, avec son expertise et ses méthodes pédagogiques irréprochables, rend les enseignements d'Aristote accessibles et pertinents au monde contemporain. Dans ce livre, vous apprendrez : * Analyser les concepts aristotéliciens clés : Ethos, Pathos et Logos ; les piliers de la persuasion aristotélicienne, révélés de manière claire et objective. * Comprendre la Grèce antique et l’environnement politique dans lequel « Rhétorique » a été écrit, en approfondissant votre compréhension de l’œuvre. * Explorer les fondements éthiques et politiques de la pensée d’Aristote, essentiels pour maîtriser les nuances de sa rhétorique. * Découvrez comment appliquer les principes de la rhétorique aristotélicienne dans différents contextes, tels que des discours, des débats, des présentations et même dans la vie de tous les jours. Avec un langage accessible, Grimaldi traduit le langage complexe d'Aristote en termes clairs et contemporains, facilitant la compréhension de l'œuvre, analysant les différences et les similitudes entre la rhétorique classique et les théories contemporaines, élargissant ses horizons. Ce livre est indispensable pour : * Les étudiants en communication, en philosophie et en droit qui souhaitent approfondir leurs connaissances en rhétorique et en rédaction argumentative. * Avocats, enseignants, politiciens, chefs religieux et toute personne ayant besoin de communiquer clairement et de manière convaincante. * Écrivains et conférenciers qui souhaitent améliorer leurs compétences en rédaction et en prise de parole en public, en créant des discours percutants. * Toute personne souhaitant mieux communiquer et maîtriser l’art de la persuasion et exprimer ses idées avec plus de clarté et de confiance. Apprenez à construire des arguments solides et convaincants en utilisant la logique, l’émotion et l’éthique pour persuader votre public. Analyser les discours et identifier les défauts argumentatifs Développez votre sens critique et identifiez les techniques de manipulation. Apprenez à communiquer vos idées clairement et avec impact : exprimez-vous avec plus de confiance dans différentes situations. Comprenez le pouvoir du langage en utilisant la rhétorique comme un outil pour influencer et transformer le monde qui vous entoure. Avec « RHÉTORIQUE, ARISTOTE. Guide pour comprendre la logique, l'émotion et l'éthique aristotéliciennes », devenez un maître de la communication !
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Propos d’un sage en islam
par Sonia Dayan-Herzbrun
23 mai 2016
Voix de Syrie
Les soulèvements populaires de 2011 ont mis en lumière l’aspiration du monde arabe à la démocratie. Les manifestants qui, dans les rues des villes syriennes et sur les places de Tunis ou du Caire, criaient « Dégage ! » affirmaient leur volonté de vider le lieu du pouvoir accaparé par des potentats corrompus et inamovibles. Certains ont cru déceler dans cette dynamique la seule influence occidentale, ignorant les luttes passées, et la tradition d’une pensée politique critique de langue arabe. Du despotisme, magnifique essai qui a pour auteur Abd al-Rahmân al-Kawakibi, grand notable d’Alep et figure intellectuelle majeure de la fin du XIXe siècle, dans ce monde arabe en révolte contre la tyrannie de l’Empire ottoman, témoigne de la force de cette pensée encore méconnue de part et d’autre de la Méditerranée.
Abd al-Rahmân al-Kawakibi, Du despotisme et autres textes. Trad. de l’arabe (Syrie) par Hala Kodmani, Préface et postface de Salam Kawakibi. Actes Sud, coll. Sindbad, 235 p., 20 €
Al-Kawakibi (1855-1902) est à la fois un représentant majeur de la renaissance arabe, mouvement à la fois littéraire, politique et culturel, et du réformisme musulman. La grande tradition de l’islam avait été fondée sur la pratique de l’interprétation et du débat, mais, dès le XIe siècle et davantage encore avec l’expansion de l’Empire ottoman, des pouvoirs à la fois politiques et cléricaux ont commencé à imposer dans le monde sunnite une lecture autoritaire et conservatrice des textes. Ce sont ces pouvoirs qu’al-Kawakibi qualifie de despotiques. Mais, au-delà du contexte historique, c’est du despotisme même, dans sa généralité, qu’il est question dans ces chapitres denses et percutants.
On pense au Hiéron de Xénophon, mais, à la différence du penseur grec, al-Kawakibi vise moins le tyran que ce qui constitue l’essence du despotisme, c’est-à-dire « le fait de disposer des affaires collectives à sa guise » ainsi que les effets qu’il produit. On pense aussi à De la servitude volontaire même si, pour al-Kawakibi, le despotisme ne naît pas exclusivement de la volonté de servir que suscite l’ensorcellement « par le seul nom d’un » comme chez La Boétie. C’est ici que se manifeste la modernité de l’intellectuel syrien attentif aux mouvements de son temps, et pour qui le despotisme peut être exercé non seulement par un individu mais aussi par un groupe. Il anticipe ainsi toute une réflexion contemporaine sur l’oligarchie. Certains régimes constitutionnels, dit-il en effet, relèvent du despotisme quand les pouvoirs législatif et exécutif y sont totalement indépendants l’un de l’autre. « Tout gouvernement peut être traité de despotique tant qu’il n’est pas strictement contrôlé et comptable sans indulgence de ses actes, comme ce fut le cas aux débuts de l’islam lors des révoltes contre Uthmân et Ali1, et c’est ce qui s’est passé dans la République française actuelle, lors des scandales des décorations et de Panama ou de l’affaire Dreyfus ».
Al-Kawakibi écrit pour un public musulman et arabe. Mais il puise ses références aussi bien dans le monde occidental et chrétien que dans le sien propre, saluant au passage les Anglais qui veillent à contrôler leur monarque. Il a lu les grands penseurs occidentaux, probablement dans les traductions en turc, et cite avec admiration et respect Montesquieu et Schiller, aux côtés de grands poètes de l’époque préislamique ou de celle des Omeyyades. Il est cependant convaincu que les habitants du Levant doivent réfléchir aux règles politiques essentielles qui leur conviendraient à partir de leur horizon propre.
Avec les Lumières, un puissant mouvement d’idées a été lancé « à la conquête du bien et au rejet impatient du mal, avec la volonté de progresser malgré les obstacles ». Les penseurs de la liberté en Occident ont profité de l’élan que leur donnait le développement des connaissances et, contre la soumission au despote, ils ont prôné la participation aux affaires publiques. Mais la plupart ont également combattu la religion sous toutes ses formes. Cela pouvait convenir au matérialisme des Occidentaux. Les Orientaux, quant à eux, qu’ils soient bouddhistes, chrétiens, musulmans ou israélites, sont attachés à la religion, voire à la bigoterie. Ils ne peuvent aller vers la liberté et l’égalité qu’en empruntant un chemin autre que celui qui a été suivi en Occident : celui de la réforme religieuse. Les objectifs sont certes les mêmes, mais les voies divergent, parce que les peuples ont des histoires et des horizons symboliques différents. Le réformisme ne doit pas être entendu comme une adaptation aux valeurs de la modernité occidentale, mais comme un « retour aux sources pures, réveillant ainsi la volonté et repoussant la torpeur, allégeant la souffrance engendrée par le despotisme et l’asservissement ». L’humanité de l’homme et la fraternité humaine sont affirmées, non dans le contexte de la colonisation culturelle, mais dans la dynamique propre de sociétés toutes également dignes et humaines.
Al-Kawakibi est sans doute un des premiers représentants de ce que l’on appelle aujourd’hui la théologie musulmane de la libération2, qui apparaît comme un mouvement transnational présent aussi bien en Europe qu’aux États-Unis, en Asie et sur le continent africain. L’un de ses représentants les plus célèbres fut l’Iranien Ali Shariati, qui traduisit Fanon en persan. Tous deux étaient, à des époques et dans des contextes religieux différents, des théoriciens et des militants de ce que l’on pourrait appeler sans anachronisme un véritable socialisme libertaire. Al-Kawakibi n’écrit-il pas que « le socialisme est sans doute l’un des meilleurs systèmes imaginés » ? Ce n’est pas par la violence, qu’il condamne sans réserve, mais par le développement de la raison, de la science et par la séparation radicale du pouvoir et de la religion – en faveur desquels Shariati comme Kawakibi trouvent des arguments puissants dans la relecture qu’ils proposent des textes fondateurs de l’islam – que les hommes iront vers leur émancipation.
Leurs idées et leur détermination leur valurent à l’un et à l’autre d’être emprisonnés, puis assassinés. On peut rappeler qu’en 1899 les femmes d’Alep manifestèrent publiquement pour la première fois de leur histoire – et sans doute de l’histoire des femmes arabes – pour exiger la fin de la détention d’Abd al-Rahmân al-Kawakibi.
Chaque phrase de ce petit livre dense, complété par quelques autres courts essais, est pensée comme si à chaque fois elle appelait un commentaire. Aujourd’hui que risque de triompher en France une vision binaire et caricaturale de la relation entre Occident et monde musulman, lire ce texte majeur qu’est l’essai Du despotisme, c’est s’ouvrir à la compréhension des courants les plus novateurs portés par des intellectuels musulmans, et se rendre attentif à l’une de ces grandes voix grâce auxquelles peut s’édifier une commune humanité.
1). Respectivement troisième et quatrième califes, successeurs du Prophète.
2). Une des meilleures synthèses sur la question est le livre du politologue irano-américain Hamid Dabashi, Islamic Liberation Theology : Resisting the Empire, Routledge, 2008.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2016/05/23/propos-sage-despotisme-kawabiki/
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LE TRÈS CULTE ABÉCÉDAIRE DE « PULP FICTION »
Sorti le 26 octobre 1994 dans les salles françaises, le plus culte des films cultes fête ses 30 ans...
A comme Amsterdam
De retour aux États-Unis depuis quelques jours à peine au début de Pulp Fiction, Vincent Vega vient de passer trois ans dans la capitale hollandaise. Pourquoi est-il parti là-bas ? Et qu’a-t-il pu bien faire de ses journées à part s’enfiler des Royal Cheese et picoler de la bière au cinéma ?
A priori rien bien légal si l’on en croit Paul, le barman du club de striptease tenu par Marsellus Wallace, qui le présente comme leur « agent » sur place – « Yo! Vincent Vega's in the house! Our man in Amsterdam! ».
Une piste confirmée par Quentin Tarantino quelques années plus tard.
Envisageant un temps de se lancer dans un préquel de Reservoir Dogs et Pulp Fiction intitulé The Vegas Brothers/Double V Vega dans lequel Monsieur Blonde/Victor Vega aurait fait équipe avec Vincent (ils sont frères), une fois le projet abandonné, le réalisateur a révélé que dans le script ce dernier s’occupait de faire tourner un bar pour le compte de son patron
Spoiler : pas dit qu'il n’y ait pas eu du grabuge (lire plus bas).
B comme Big Kahuna Burger
La chaîne de restauration rapide hawaïenne immortalisée dans cette scène où Jules tape avec enthousiasme un croc dans le burger du pauvre Brett, avant de lui cribler le corps de balles.
Tout comme les cigarettes Red Apple, la compagnie aérienne Cabo Air, les donuts Teriyaki, la tequila Benny’s World ou la pâtée pour chiens Wolf’s Tooth, il s’agit d’une marque fictive née de l’imagination de Quentin Tarantino.
Une recette dudit burger existe cependant bel et bien et serait à base d’ananas. Est-ce pire péché que de tremper ses frites dans la mayonnaise ? Le débat est ouvert.
C comme Chronologie
Et si Pulp Fiction se regardait de manière linéaire ?
Pour qui voudrait remonter le film à l’endroit, tout commence avec le monologue du capitaine Koons sur la montre en or. L’action à proprement parlé se déroule une trentaine d’années plus tard et s’étale sur 48 heures.
Jules et Vincent s’en vont dézinguer une bande d’étudiants. Jules voit la lumière. Vincent shoote Marvin. Wolf arrive à la rescousse. Yolanda et Ringo décident de braquer le restaurant dans lequel Jules et Vinent prennent leur petit déjeuner en shorts et t-shirts. Nos deux larrons remettent la mallette �� Marsellus. Vincent raye la caisse de Butch, part s’acheter 300 dollars d’héroïne et emmène Mia danser. Au même moment, Butch déjoue les pronostics sur le ring en tuant son adversaire.
Le lendemain, Marsellus et Vincent s’en vont lui causer du pays. Ce dernier dézingue alors Vincent, récupère sa montre, puis sauve Marsellus d’un guet-apens dans l’arrière salle de la boutique d’un prêteur sur gage. Il rejoint ensuite Fabienne sur la motocyclette le chopper de Zed avant de voguer vers de nouveaux horizons.
Ou pour le dire autrement : « Pulp Fiction commence au milieu, revient en arrière, puis en avant de plus en plus loin dans le temps, afin de retourner et de se conclure au milieu. »
D comme Dialogues
Si Pulp Fiction dure 2 heures 34 minutes sans que l’on regarde sa montre (et aurait pu sans problèmes durer deux heures de plus), l’immense mérite en revient aux dialogues. Plus encore que l’histoire, ce sont eux qui structurent et font avancer le film.
Longue conversation entre ses personnages, Pulp Fiction se savoure comme une succession de digressions sur tous ces détails du quotidien qui n’en sont pas (les anecdotes de voyage, la pop culture, le prix des milkshakes...) dans un parler qui, bien que travaillé, sonne naturel – enfin des dialogues de cinéma qui ne ressemblent pas à du mauvais théâtre ou à du faux cool de teenage movies.
Quentin Tarantino, le Céline du septième art ?
E comme Ezekiel 25:17
« La marche des vertueux est semée d'obstacles/Qui sont les entreprises égoïstes/Que fait sans fin surgir l'œuvre du malin… », vous connaissez la suite.
Sauf que la tirade récitée in extenso par Jules avant de faire parler la poudre ne correspond que très vaguement au 17e verset du 25e chapitre du Livre d'Ézéchiel (bizarrement traduit par « verset 10 » en français).
Jugez plutôt : « Parce que les Philistins se sont livrés à la vengeance, et qu’ils se sont vengés à outrance, le mépris dans l’âme, pour exterminer, haine éternelle. À cause de cela, je vais étendre ma main contre les Philistins. J’écraserai les Crétois et détruirai le reste qui habite le rivage de la mer et j’exercerai sur eux de grandes vengeances, les châtiant avec fureur. Et ils sauront que je suis l’Éternel quand je leur ferai sentir ma vengeance. »
Cette réécriture n’est cependant pas due à Tarantino, elle est « empruntée » au film Karaté Kiba sorti en 1973 avec Sonny Chiba dans le rôle principal (Hattori Hanzo dans Kill Bill).
F comme Fiction Pulpeuse
Installé à Amsterdam où, grâce à l’argent de Resevoir Dogs, il peut d’adonner sans relâche à l’écriture pendant trois mois, Quentin Tarantino souhaite dans un premier temps porter sur grand écran une trilogie de films de gangsters.
Inspiré par les pulps, « ces publications macabres imprimées sur un papier bon marché » très populaires au début du 20e siècle, l’idée lui vient ensuite de ramasser le tout dans un seul script.
« Je voulais faire ce que font les romanciers mais pas les réalisateurs : raconter trois histoires distinctes avec des personnages qui vont et viennent dans chacune d'entre elles, mais dont l'importance diffère selon l'histoire ».
Et c’est ainsi qu’est né Pulp Fiction, cette relecture des trames de films noirs les plus éculées (le casse qui tourne mal, la liaison entre la femme du boss et son homme de main, le combat de boxe truqué...) devenue à sa manière le film noir ultime.
Notez qu’outre le titre qui référence directement ladite littérature pulp, l’affiche reprend le code couleur délavé de ses couvertures, tandis qu’Uma Thurman a la main posée sur l’un de ses fleurons, Harlot In Her Heart! de Norman Bligh (1950). Dans le film, Vincent est également vu régulièrement bouquiner Modesty Blaise de Peter O'Donnell (1965), les aventures d’une espionne britannique au passé trouble.
G comme Générique
Quentin Tarantino a-t-il oui ou non écrit seul le scénario de Pulp Fiction ?
Si les premières secondes du générique d’ouverture promettent « Un film de Quentin Tarantino », quand la musique passe de Dick Dale à Kool and the Gang, ce sont des « Histoires de Quentin Tarantino et Roger Avary » qui sont annoncées.
Pote de QT avec qui il bossait à l’époque des vaches maigres dans le magasin de location de cassettes Video Archives, Roger Avary aurait plus ou moins écrit le sketch sur la montre. Désireux d’appuyer la réputation de petit prodige de Tarantino en le présentant comme seul aux commandes de Pulp Fiction, Miramax lui offre de renoncer à tout cocrédit en échange d’un chèque. Ce qu’Avary refuse.
Un compromis est finalement trouvé pour que la mention « Écrit et réalisé par Quentin Tarantino » apparaisse dans le générique de fin et puisse être utilisée dans la campagne promo.
Ce deal un peu bancal provoque une brouille entre les deux amis, Tarantino « omettant » de remercier Avary aux Golden Globe après avoir reçu le prix du meilleur scénario. Vexé, quand les deux hommes remportent l’Oscar du meilleur scénario, Avary, qui est cette fois crédité comme coscénariste (oui, c’est compliqué), se venge en payant « 500 dollars » le caméraman chargé de filmer Tarantino lors de la retransmission télé pour qu’il le coupe à l’image à l’annonce de son nom – ce qu’il a fait.
Une fois monté sur scène, au lieu de se fendre d’un discours, Avary s’éclipse au plus vite, prétextant « devoir aller p*sser ».
H comme Hitler
Chez Quentin Tarantino, deux univers distincts s’entremêlent : l’univers réel et l’univers cinématographique.
Ou pour citer le Christ : « L’univers réel est celui dans lequel les personnages de la vraie vie évoluent (ceux de Reservoir Dogs, ceux de Pulp Fiction…). L’univers cinématographique est un univers spécial composé de films, comme Kill Bill ou Une nuit en enfer. Ainsi quand les personnages de Reservoir Dogs ou de Pulp Fiction vont au cinéma, ils vont voir Kill Bill ou Une Nuit en enfer. »
Pour la faire courte (pour la version longue, c’est ici), sachez que tous les films de l’univers réel s’imbriquent.
Pulp Fiction est connecté à Reservoir Dogs via les frères Vega. Reservoir Dogs est connecté à True Romance via la référence faite au personnage d’Alabama (Patricia Arquette). True Romance est connecté à Inglorious Basterds via les liens de parenté du producteur Lee Donowitz avec « l’Ours juif » Donny Donowitz, et ceux du colocataire stoner Floyd Raine avec le Lieutenant Aldo Raine (tous deux interprétés par Brad Pitt).
Et oui, Pulp Fiction se déroule dans un monde où le dictateur nazi est mort mitraillé et brûlé dans un cinéma parisien.
I comme Impact de balles
Dans la dernière scène de Reservoir Dogs, celle où Joe, Eddie-le-gentil (Chris Penn) et M. White (Harvey Keitel) s’entretuent après avoir chacun dégainé leurs armes, Eddie ne se fait en réalité pas tirer dessus.
« Harvey Keitel devait d’abord viser Lawrence Tierney, puis moi, puis se faire descendre. Mais son explosif s’est déclenché directement avec avoir tiré sur Lawrence, et il est parti vers le bas » a révélé Chris Penn quelques années plus tard.
Plutôt que de corriger cette « erreur », Quentin Tarantino a préféré laisser les choses telles quelles afin de laisser libre cours aux spéculations – « Tu sais quoi ? Ce sera la controverse du film, ça fera parler. »
Libre donc à chacun de penser que si le mur de l’appartement de Brett est troué avant même que Jules et Vincent ne se soient fait canarder par Jerry Seinfeld, il ne s’agit peut-être pas d’une faute de raccord, mais d’une volonté de sa part d’alimenter les conversations.
J comme Jack Rabbit Slim
Non, Vincent et Mia n’ont pas remporté le concours de twist du restaurant le plus fifties de Los Angeles. Malgré leur emballante prestation, s’ils sont aperçus rentrant chez eux le trophée sous le bras, c’est parce qu’ils l’ont volé.
Plus tard dans le film, lorsque Butch revient dans son appartement, l’information peut être entendue dans un flash info en fond sonore.
À cinq dollars le milkshake, nos deux filous n’allaient quand même pas repartir les mains vides.
K comme Ketchup
Joie du doublage, la blague que Mia raconte à la fin de la soirée n'est pas la même en français et en anglais. Là où dans la langue de Shakespeare, Vincent a droit à jeu de mot intraduisible sur l'homophonie entre le mot « ketchup » et l'expression « catch up » (« dépêche toi »), la VF est partie dans une toute autre direction.
« Trois tomates se baladent dans l'avenue. Papa tomate, Maman tomate. Bébé tomate traîne, regarde les belles nanas. Papa tomate se met en rage, lui balance une claque et lui dit : 'Qu'est ce que t'as ? T'es tout rouge !'. »
L'effet comique repose sur le fait que Bébé tomate est une tomate et qu’il st rouge quoi qu'il arrive. Problème, une tomate au tout premier stade de maturité n'est pas rouge, mais verte blanchâtre.
Du coup, soit Bébé tomate est rouge et ce n’est plus un bébé (Papa tomate n’a donc pas à le corriger), soit Bébé tomate est vraiment un bébé, et qu'il passe du vert au rouge devant les belles nanas n’a rien de drôle (car tout à fait normal).
Bon après, pas de quoi considérer que regarder Pulp Fiction en français constitue le huitième péché capital. Là où sur le papier restituer le flow d'un film où l'on cause tant tenait de la mission impossible, les comédiens de doublage s'en sont tirés avec les honneurs – Thierry Desroses en tête, la voix de Samuel L. Jackson, dont c'était le tout premier rôle !
L comme Louise Brook
Désormais grand classique d’Halloween, le look « Reservoir Dog au féminin » de Mia (chemisier blanc à boutons de manchette, pantalon noir 7/8 et ballerines Chanel dorées) ne serait pas sans son fameux carré à frange qui a fait tant d’émules (Natalie Portman dans Léon, Audrey Tautou dans Amélie Poulain, Rinko Kikuchi dans Pacific Rim...).
Uma Thurman n’est toutefois pas la première actrice à avoir popularisé cette coupe. Loin de là. L’honneur revient à Louise Brook qui, en 1929, l’arborait dans le film Loulou où elle incarnait une jeune femme libérée et hédoniste.
Symbole d’émancipation, ce « casque noir » aux airs androgynes traverse depuis les époques (Anna Karina dans Vivre sa vie de Jean-Luc Godard en 1962, Liza Minnelli dans Cabaret en 1972, Bella Hadid...).
M comme Massage de pieds
Passé le casting exclusivement masculin de Reservoir Dogs, Quentin Tarantino s’est offert avec Pulp Fiction une scène coming out dans laquelle Vincent soutient que « glisser la langue dans le sanctuaire des sanctuaires » et masser les pieds d’une femme relève du même ordre.
Tout reposerait sur une tension sexuelle qui ne dit pas son nom (« Personne ne dit rien, mais tu le sais. Et elle aussi, elle le sait. ») – raison pour laquelle, selon lui, le pauvre Tony Rocky Horror qui se serait aventuré à masser les attributs de Mia ne s’est pas fait balancer sans raison d’une fenêtre au troisième étage par les hommes de son mari.
Absolument pas anodine, cette scène annonce une figure majeure de sa filmographie : le plan resserré sur les pieds nus de ses actrices. Uma Thurman, Bridget Fonda, Rosario Dawson, Diane Kruger, Margot Robbie ou encore Margaret Qualley (pourtant « mortifiée » à l’idée de montrer ses pieds) y ont toutes eu droit, qu’importe que cela serve l’intrigue ou non.
Totalement décomplexé sur le sujet, dans Une Nuit en enfer, Tarantino est allé jusqu’à s’écrire une scène où Salma Hayek/Santanico Pandemonium lui enfonce son vernis dans la bouche.
N comme Nouvelles générations
N’en déplaise aux mecs qui en 1994 étaient plus cools que Fonzie mais qui en 2024 le sont beaucoup moins, Pulp Fiction n’est plus le totem qu’il a été.
Jugé « surcoté » par une partie de la génération Snapchat/TikTok, il serait, selon leurs dires, trop lent, trop long, trop bavard. Film sans sujet (« Bordel, mais de quoi ça parle ? »), voire film hors sujet (« Les histoires sont mal reliées entre elles. En sortant du film, on ne se souvient même pas du sort des personnages à la fin »), il cacherait sa vacuité derrière des effets de manche vus mille fois depuis trente ans.
Ovni rock’n’roll et irrévérencieux à sa sortie, à force d’unanimité, Pulp Fiction sera-t-il un jour à ranger aux côtés de ces chefs-d’œuvre poussiéreux que plus personne ne regarde ?
O comme Overdose
Lorsque que, quelques années avant Pulp Fiction, Quentin Tarantino a présenté le scénario de Reservoir Dogs à Harvey Keitel, l’acteur, surpris par son degré d’authenticité et de détails, lui demande « s’il a grandi entouré de racailles et de truands ?? ». Candide, QT lui rétorqua qu’il a « juste maté un paquet de films ».
Encyclopédie du cinéma, Tarantino vit dans la fiction. Ses films référencent d’autres films, pas le réel.
Exemple avec l’une des scènes phare de Pulp Fiction, celle où Vincent plante une aiguille en plein dans le sternum de Mia pour la faire revenir d’entre les morts, qui n’est que vaguement crédible.
Déjà, parce que sniffer de l’héroïne est paradoxalement « moins dangereux » que de sniffer de la cocaïne – la poudre se dilue dans le système digestif, ce qui ralentit fortement son absorption par l’organisme, diminuant les risques d’overdose.
Ensuite, parce que l’adrénaline n’est pas la substance adéquate pour renverser les effets d'une surdose d'opioïdes – au cas où, préférez lui la naloxone.
Enfin, parce que toute l’idée de la séquence n’est pas venue à Tarantino en feuilletant un précis de médecine, mais en discutant avec l’équipe des Aventures du baron de Münchhausen (le film de Terry Gilliam dans lequel Uma Thurman se montre nue en Vénus de Botticelli) : « Ils m’avaient raconté l’histoire d’un tigre sur un tournage en Espagne à qui ils avaient donné trop de sédatifs pour qu’il reste calme. Ils avaient dû lui injecter de l’adrénaline pour qu’il se réveille. »
P comme Palme d’Or
Lorsque le 23 mai 1994, Clint Eastwood, président du jury de la 47e édition du festival de Cannes, annonce la victoire de Pulp Fiction, un vent de surprise s’empare l’assistance : Quentin Tarantino, 32 ans, vient de faire la nique aux pointures internationales Krzysztof Kieslowski (Rouge), Nanni Moretti (Journal intime), Nikita Mikhalkov (Soleil trompeur), Zhang Yimou (Vivre !) et Atom Egoyan (Exotica) !
Si pour Eastwood la décision serait allée de soi (« C'était un film excitant et rafraîchissant. Quand les jurés se sont retrouvés pour décider, tout le monde était unanime pour dire que c'était le meilleur film. »), Catherine Deneuve, vice-présidente du jury, tempérera cette belle version des années plus tard (« Clint Eastwood était très protégé par son staff de la Warner, donc souvent coupé du reste du jury. On ne se voyait pas assez, et nous avons sans doute délibéré trop vite. […] Que voulez-vous répondre à des Anglo-Saxons que Journal intime ennuie profondément ? »).
Plus diplomate, dans ses mémoires, le président du festival Gille Jacob regrettera à demi-mots que le grand favori Kieslowski soit reparti les mains vides : « Entre la Russie impériale aux parfums nostalgiques et l’art du feuilleton populaire à la violence speedée, Clint avait parié sur l’avenir et pesé de tout son poids en faveur du feuilleton. »
Q comme « Qu’y a-t-il dans cette foutue mallette ? »
Objet de toutes les convoitises, le contenu de l’attaché-case de Marsellus Wallace demeure un mystère.
Plusieurs théories ont donc vu le jour : il s’agirait de l’âme maléfique de son propriétaire qui aurait fuité (d’où son pansement derrière la tête, d’où le 666 comme code d’ouverture), des diamants de Reservoir Dogs (aperçu en serveur grimé en Buddy Holly au Jack Rabbit Slim, M. Pink/Steve Buscemi a-t-il depuis refait sa vie incognito ?) ou du costume doré d'Elvis Presley porté par Val Kilmer dans True Romance.
Ou alors, elle contient tout bêtement deux piles et une ampoule.
R comme Rédemption
Pour Samuel L. Jackson, ce serait la morale de Pulp Fiction.
« Les gens qui méritent d’être sauvés le sont. Pumkin et Honey Bunny, sont épargnés. Ils ont une seconde chance. Uma passe tout près de la mort. Elle ne meurt pas. Butch aussi a une seconde chance. Même Marsellus Wallace y a droit. »
Si l’analyse est corroborée par l’arc de son personnage, ainsi que par Tarantino en personne (« C’est explicite tout au long du film »), elle ne saute cependant pas franchement aux yeux.
Ce serait même plutôt l’inverse à en lire La Philosophie du film noir de Mark T. Conard, pour qui, Pulp Fiction se veut une parabole sur le nihilisme de la société américaine.
« Le vide existentiel qui habite les personnages procède de l’absence de structures autres que celles qui établissent un rapport basé sur la force. Incapables de produire un jugement autre que celui dictée par cette valeur, cette dernière est le seul critère qui guide leurs vies. »
S comme Série B
Déflagration sans nom à sa sortie, à la manière d’un Star Wars ou d’un Matrix, Pulp Fiction a initié une révolution comme on en voit une tous les dix ans en donnant ses lettres de noblesse à la culture bis.
Méprisée depuis toujours, cette dernière trouve alors en Tarantino son héraut... pour le meilleur et pour le pire.
Confondu un peu trop rapidement avec du génie (le critique Jean-Michel Frodon déplorait à l’époque « qu’une désinvolture quelque peu arrogante, faite d'une accumulation de bons mots, de vedettes et de scènes-choc, passe pour le fin du fin de la mise en scène »), son talent pour le recyclage est en effet de celui qui horizontalise tout. De celui qui met sur un pied d’égalité l’essentiel et l’accessoire. De celui qui permet aux cinéphages de se croire cinéphiles. De celui qui transforme toujours un peu plus le septième art en produit de consommation courante.
Au-delà de ses qualités intrinsèques, Pulp Fiction marque le point de départ de cette pop culturisation à grande échelle de la culture.
Marvel, Netflix et les youtoubeurs cinoche lui doivent beaucoup.
T comme Tarantinesque
Victime de son succès, le back-to-back Reservoir Dogs/Pulp Fiction a très vite engendré une vague de copiés/collés telle qu’est né l’adjectif « tarantinesque » (« tarantinoesque » en VO).
Pas gêné pour un sous que « pendant cinq ans, tous les films de gangsters mélangent ironie, discussions sur les séries télé et musique en toile de fond », Quentin Tanrantino considère au contraire que tous ses imitateurs « rendent par comparaison ses films meilleurs ».
À sa décharge, à quelques exceptions près (Arnaques, Crimes et Botanique de Guy Ritchie, Dernières Heures à Denver avec Andy Garcia, Get Shorty avec John Travolta, Freeway avec Reese Whiterspoon...), tous sont tombés dans l’oubli.
« Tarantinesque » est en revanche rentré dans le très prestigieux dictionnaire d’Oxford en 2018. Il caractérise « des films qui ressemblent aux films de Quentin Tarantino », « des films où la violence est stylisée, où le ton est satirique, où les histoires sont non linéaires, où les références cinématographiques pullulent et où les dialogues sont aiguisés ».
U comme Univers parallèles
Et si Pulp Fiction était un multivers à lui tout seul ?
Là où le spectateur lambda est en droit de s’étonner que chaque trame repose sur des évènements qui n’ont qu’une chance infime de se produire (les coups de feu qui n’atteignent pas Jules et Vincent, Butch qui oublie sa montre, Mia qui se trompe de sachet, Marsellus qui se fait déflorer dans une cave…), les plus avertis ont remarqué qu’avant chacun desdits évènements, l’action qui le précède est légèrement altérée (la phrase prononcée par Yolanda au début et la fin du film n’est pas identique, le nombre de balles restant dans le barillet de Jules varie...).
De là à penser que chaque chapitre prend place dans une réalité alternative et que Pulp Fiction se veut une réflexion sur les méandres du destin, il n’y a qu’un pas.
V comme Vincent Vega
Le compère de Jules est-il le tueur à gage le plus incompétent de Los Angeles ?
Clairement pas le canard le plus futé de la mare, camé à l’héroïne, il foire dans les grandes largeurs toutes les tâches qui lui sont confiées.
Il oublie d’inspecter la pièce juste derrière lui dans l’appartement tandis qu’un type armé jusqu’aux dents s’y planque (sans « intervention divine » Jules et lui ne seraient plus). Il tire accidentellement une balle en plein dans la tronche de ce pauvre Marvin (le b.a.-ba du maniement d’arme à feu veut que l’on ne pointe jamais quelqu’un, et encore moins avec le doigt sur la détente). Il cherche inutilement des noises à Winston Wolfe pourtant venu le dépêtrer en urgence.
Ça, plus le temps fou qu’il passe aux toilettes, source de drames en cascade (Ringo et Yolanda qui braquent le restaurant, Mia qui fait une overdose, Bruce Willis qui se saisit du Mac-10 laissé sans surveillance).
W comme Winston Wolfe
Deux ex machina, il surgit de nulle part (et en smoking) lors de la Bonnie Situation, pique la vedette à tout le reste du casting dix minutes durant, avant de repartir aussi sec on ne sait où (et avec une fille à son bras).
Qui est-il ? D’où vient-il ? Comment a-t-il appris à nettoyer des banquettes de voiture tâchées d’éclats de cervelle ? Les réponses ce sera pour une autre fois, tout juste aura-t-on le loisir d’apprécier que personne au monde n’a l’air plus calme et plus déterminé que lui tasse de café en main.
En même temps, qu’attendre d’autre d’un type qui « pense vite », « parle vite » et qui se fait surnommer sans une once d’ironie « Le Loup » ?
X comme Miramax
Pulp Fiction a couté 8,5 millions de dollars, a été tourné « comme s’il coutait 25 millions de dollars » dixit Tarantino, et a rapporté 214 millions de dollars rien qu’en salle.
« Film indépendant le plus rentable de l’histoire », il a relancé la carrière de John Travolta, donné un second souffle à celle de Bruce Willis, et propulsé Samuel L. Jackson et Uma Thurman au rang de stars.
Son succès a aussi et surtout ouvert la voie aux frères Harvey et Bob Weinstein (oui, le Harvey Weisntein prédateur et violeur aujourd’hui en prison) pour écrire l’une des plus belles pages de l’histoire Hollywood.
Fondé en 1979 dans le but de financer les films que les grands studios refusent de financer, Miramax venait en effet de passer à deux doigts de la banqueroute. Racheté par Disney un an plus tôt, Pulp Fiction l’a affranchi de la tutelle de la firme aux grandes oreilles.
Cette liberté artistique a ainsi permis aux deux frères de régner sur les années 90 avec des films plébiscités tant par le public que par la critique (Clercks, Le Patient anglais, Will Hunting, Scream, Shakespeare in Love, Fahrenheit 9/11…).
Vantard, Tarantino a longtemps claironné : « C’est moi qui ai bâti Miramax, je suis leur Mickey Mouse. »
Y comme You Can Never Tell
La chanson de Chuck Berry sur laquelle se trémoussent Mia et Vincent.
Gros hit en 1964, elle conte sur un air de piano l’histoire de deux adolescents qui se marient, deviennent des « monsieur et madame » (en français dans le texte), et pour qui la vie se déroule de la façon la plus douce qui soit (ils achètent un petit meublé, conduisent une décapotable rouge et collectionnent les disques de rock).
Détail beaucoup moins feel good : Chuck Berry a écrit et composé You Can Never Tell alors qu’il purgeait une peine de 20 mois de prison pour corruption de mineure – il avait tenté de ramener de Mexico une fille de 14 ans dans sa voiture pour la faire travailler dans son club de Saint-Louis.
Rapporté au thème, difficile de séparer l’œuvre de l’artiste.
Z comme Zed
Dans Pulp Fiction, dire de la police qu'elle se fait discrète est un euphémisme : Vincent et Jules vident tranquillement leurs chargeurs dans une résidence sans que personne ne s'en émeuve, Marvin se fait exploser la cervelle en plein jour à l'arrière d’une voiture, il est possible de prendre le temps de disserter sur la Bible en plein braquage, etc.
Seule exception, Zed, le flic sodomite qui initie Marsellus aux plaisirs du coffre sans trop se soucier de son consentement.
Du genre rancunier, une fois ce dernier remis de ses émotions, il balance LA réplique que tout le monde a appris par cœur au moins une fois dans sa vie.
« Maintenant quoi ? Je m’en vais te le dire moi quoi ! J’appelle deux experts complètement défoncés au crack qui vont travailler nos deux copains. Avec une paire de pinces, un chalumeau et un fer à souder. Est-ce que tu m’as entendu ! Espèce de porc ! Je suis très loin d’en avoir fini avec toi ! Je vais te la jouer à la flamme bien moyenâgeuse ! »
Septembre 2024
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Apprendre une nouvelle langue en 6 mois : Mythe ou Réalité
Apprendre une nouvelle langue Est-il possible d'apprendre une nouvelle langue en 6 mois ? Dans un monde de plus en plus globalisé, la maîtrise de plusieurs langues est devenue une compétence précieuse, tant sur le plan personnel que professionnel. Que ce soit pour décrocher un emploi à l'étranger, voyager en toute confiance, ou simplement élargir ses horizons culturels, parler une nouvelle langue peut ouvrir de nombreuses portes. Cependant, le temps nécessaire pour atteindre la maîtrise d'une langue est souvent un sujet de débat. De nombreuses institutions promettent des résultats rapides, prétendant qu'il est possible de parler couramment une langue en seulement six mois. Mais est-ce vraiment réaliste ? Apprendre une nouvelle langue 1. La réalité derrière les promesses de six mois Les programmes qui promettent une maîtrise complète d'une langue en six mois sont souvent basés sur des hypothèses idéales : une immersion totale, une dévotion complète à l'apprentissage, et une méthode d'enseignement intensive. Si certains apprenants très motivés, en particulier ceux qui ont déjà une base solide ou qui sont immergés dans un environnement où la langue cible est parlée quotidiennement, peuvent atteindre un bon niveau de compétence en six mois, il est rare de parvenir à une véritable maîtrise. La langue n'est pas simplement une collection de mots et de règles grammaticales ; elle est aussi un reflet de la culture, des nuances et des subtilités qui nécessitent du temps pour être pleinement comprises et intégrées. 2. Les défis de l'apprentissage accéléré Il est important de considérer les défis inhérents à l'apprentissage accéléré. Le stress et la pression peuvent parfois nuire à l'efficacité de l'apprentissage. De plus, la plupart des apprenants doivent jongler avec d'autres responsabilités telles que le travail, la famille ou les études, ce qui rend difficile la dévotion nécessaire pour atteindre une maîtrise rapide. L'apprentissage d'une langue est un processus qui demande de la patience, de la pratique régulière, et surtout, un cadre d'apprentissage qui respecte le rythme de chaque individu. 3. Les cours particuliers : une solution personnalisée et efficace Face aux défis de l'apprentissage rapide, les cours particuliers apparaissent comme une solution de plus en plus prisée. Contrairement aux cours en groupe, qui suivent un rythme standardisé et ne tiennent pas toujours compte des besoins individuels, les cours particuliers offrent une approche entièrement personnalisée. L'enseignant peut adapter le contenu, le rythme, et les méthodes d'enseignement en fonction des objectifs spécifiques de l'élève. Que vous ayez besoin de vous concentrer sur la conversation, la grammaire, ou la préparation à un examen, les cours particuliers permettent de cibler les compétences clés pour maximiser l'efficacité de l'apprentissage. 4. L'avantage des cours particuliers chez Talk and Chalk Idiomas Chez Talk and Chalk Idiomas, nous comprenons que chaque apprenant est unique. C'est pourquoi nous proposons des cours particuliers, que ce soit en présentiel ou en ligne, pour répondre aux besoins spécifiques de chaque élève. Nos enseignants qualifiés sont non seulement experts dans leur domaine, mais ils sont également formés pour offrir un soutien personnalisé, en tenant compte des forces et des faiblesses de chaque apprenant. Que vous soyez débutant ou que vous cherchiez à perfectionner vos compétences, nos cours sont conçus pour vous aider à atteindre vos objectifs linguistiques de manière efficace et agréable. 5. L'importance de la motivation et de l'engagement dans l'apprentissage L'apprentissage d'une nouvelle langue en six mois nécessite plus que des compétences et des ressources ; il nécessite également une motivation constante et un engagement de la part de l'apprenant. Les cours particuliers offrent un environnement qui encourage cet engagement. Avec un enseignant dédié, l'élève reçoit non seulement des leçons personnalisées, mais aussi un suivi régulier qui aide à maintenir la motivation. De plus, les cours particuliers permettent de créer un lien de confiance entre l'élève et l'enseignant, ce qui est essentiel pour un apprentissage réussi. 6. Les outils et méthodes modernes pour un apprentissage optimal Aujourd'hui, l'apprentissage des langues est facilité par une variété d'outils et de technologies modernes. Chez Talk and Chalk Idiomas, nous intégrons ces technologies dans nos cours particuliers pour offrir une expérience d'apprentissage enrichie. Que ce soit par l'utilisation de plateformes interactives, de ressources en ligne, ou de matériel pédagogique adapté, nous veillons à ce que chaque leçon soit engageante et adaptée aux besoins de l'élève. De plus, l'apprentissage en ligne offre une flexibilité inégalée, permettant aux élèves d'étudier à leur propre rythme, de n'importe où dans le monde. 7. Pourquoi choisir Talk and Chalk Idiomas ? En choisissant Talk and Chalk Idiomas, vous optez pour une école de langues qui place l'élève au centre de son approche. Nous croyons fermement que chaque élève mérite un parcours d'apprentissage sur mesure, qui prend en compte ses objectifs, son rythme, et ses préférences. Nos cours particuliers offrent non seulement une flexibilité totale en termes d'horaires et de lieux, mais aussi la possibilité de progresser rapidement tout en assurant une compréhension profonde et durable de la langue étudiée. Conclusion : Une approche réaliste pour des résultats durables En fin de compte, la promesse d'apprendre une nouvelle langue en six mois peut être séduisante, mais elle est souvent irréaliste pour la majorité des apprenants. Cependant, avec une approche personnalisée, un enseignant dédié, et une méthode d'apprentissage adaptée à vos besoins, il est tout à fait possible de faire des progrès significatifs en peu de temps. Chez Talk and Chalk Idiomas, nous sommes là pour vous accompagner tout au long de votre parcours linguistique, en vous offrant les outils, le soutien, et l'expertise nécessaires pour atteindre vos objectifs. Contactez-nous dès aujourd'hui pour découvrir comment nos cours particuliers peuvent transformer votre expérience d'apprentissage des langues. Apprendre une nouvelle langue France - USA - Brasil - Viagem Read the full article
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Le divertissement à portée de clic les avantages du visionnage de films et séries en ligne
Le monde du divertissement a connu une révolution spectaculaire avec l'arrivée d'internet et des plateformes de streaming. Regarder des films et des séries en ligne est devenu un phénomène culturel majeur, offrant aux spectateurs une multitude d'avantages et une liberté sans précédent dans leur façon de consommer le divertissement.
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Les réseaux sociaux et les forums en ligne dédiés au cinéma et aux séries sont des lieux de rencontre et d'échange pour les passionnés. Vous pouvez y trouver des analyses approfondies, des critiques constructives, des discussions sur les réalisateurs et les acteurs, et des débats sur les thèmes abordés dans les films et les séries.
Découverte et exploration : un voyage au cœur du divertissement
Le visionnage en ligne vous permet de découvrir des films et des séries que vous n'auriez peut-être jamais connus. Les plateformes de streaming vous proposent des recommandations personnalisées en fonction de vos goûts et de vos habitudes de visionnage.
Vous pouvez ainsi sortir de votre zone de confort, explorer de nouveaux genres, découvrir des œuvres d'auteur et élargir vos horizons cinématographiques.
L'avenir du divertissement : vers une expérience immersive
Le streaming continue d'évoluer, avec de nouvelles technologies et de nouvelles plateformes qui émergent constamment. L'avenir du visionnage de films et de séries en ligne promet d'être encore plus immersif, plus interactif et plus personnalisé.
La réalité virtuelle et la réalité augmentée pourraient révolutionner l'expérience, permettant de se plonger encore plus profondément dans les univers fictifs. Les plateformes de streaming pourraient proposer des contenus adaptés à nos préférences et à nos habitudes de visionnage, offrant une expérience personnalisée et unique.
L'avenir du divertissement est prometteur, avec des possibilités infinies de découverte, d'immersion et d'interaction. Le visionnage de films et de séries en ligne est en train de redéfinir la façon dont nous apprécions le divertissement, offrant un accès inégalé à un monde de rêve et de possibilités.
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Rillieux-la-Pape (69) : La mairie a décidé de priver les familles de mineurs délinquants de logement social et d’aides municipales
La majorité de droite au conseil municipal de Rillieux-la-Pape a voté ce jeudi une délibération vilipendée par l’opposition, ouvrant la voie à des sanctions supplémentaires contre les familles de jeunes condamnés par la justice. Le débat fut houleux jeudi soir dans la salle du conseil municipal de la mairie de Rillieux-la-Pape, en banlieue nord de Lyon. Mais en présence du député Horizons…
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Horizon Aéro : mobiliser les jeunes de Montbéliard autour des métiers de l’aéronautique
En 2023, près de 270 adolescents et jeunes ont participé aux journées "Horizon Aéro" organisées à Dijon, Paris et Marseille. Après le succès de ces événements, les deux acteurs ont décidé de renouveler l’opération dans plusieurs villes de France en 2024 : Montbéliard (23 et 24 avril 2024), Paris (11 et 12 juillet 2024) et Marseille (23 et 24 octobre 2024). Cette année, la Fédération Léo Lagrange et l’entreprise Boeing France poursuivent l’initiative "Horizon Aéro" à destination des 13-25 ans, pour leur ouvrir de nouveaux horizons en les sensibilisant aux métiers de l'aéronautique et du transport aérien. Une collaboration fructueuse s'est établie entre la Fédération Léo Lagrange, association d’éducation populaire, et l’entreprise aéronautique Boeing France. Ensemble, ils offrent aux jeunes l’opportunité de découvrir les métiers de l'aéronautique et de l’aérien. Ce dispositif unique en France est destiné à tous les jeunes, âgés de 13 à 25 ans. Après Dijon, Paris et Marseille, "Horizon Aéro" atterrît à Montbéliard les mardi 23 et mercredi 24 avril 2024 de 10h00 à 17h00 à l’Espace Victor Hugo, 1 rue Boileau. Pour cette nouvelle édition, 90 jeunes sont attendus, soit 45 adolescents et 45 jeunes adultes. Pendant deux jours, les participants pourront assister à plusieurs ateliers interactifs tels que des simulateurs de vol, des rencontres avec des professionnels, des ateliers dédiés à la rédaction de CV et de lettres de motivation. De plus, une webradio animée permettra d’engager des discussions sur leur vision du travail et de l’avenir. Une séquence en deux temps : mardi 23 avril 2024 pour les 12-16 ans et mercredi 24 avril 2024 pour les 16-25 ans. Les deux groupes sont constitués de jeunes de Montbéliard et des communes voisines de Pays de Montbéliard Agglomération accompagnés par l’équipe jeunesse Léo Lagrange du Centre Social l’Envol - Léo Lagrange Montbéliard et par d’autres partenaires locaux (Ideis Mission Locale, Unis-cité, ASEA NFC, ADDSEA, MJC …). Des jeunes mobilisés par des structures Léo Lagrange d’Alsace-Lorraine et de Bourgogne-Franche-Comté seront également présents (Schiltigheim, Essey-lès-Nancy, Saint-Max, Dijon et Chenôve). Déroulé des 3 ateliers attendus : - Atelier 1 : simulateurs de vol, réalité virtuelle et quiz proposés par l’association DécouvAIRte et la Fédération Française de vol en planneur - Atelier 2 : animation "MystèreJob", créée par la Fédération Léo Lagrange, cet atelier permet une rencontre ludique et interactive entre des jeunes et professionnels des secteurs de l’aéronautique et de l’aérien. Des professionnels Boeing France, dont le Directeur Général Jean-Marc Fron (le 24 avril), seront présents - Atelier 3 : atelier webradio sur le monde de l’industrie et des métiers techniques et manuels en France, interviews et débats avec les jeunes sur leur vision du travail et de l’avenir - Atelier 4 : atelier "ideasbox", outil créé en partenariat avec Bibliothèques sans Frontières. Cet événement conjoint entre la Fédération Léo Lagrange et Boeing vise à combattre les préjugés et les déterminismes liés à l'orientation professionnelle. La Fédération Léo Lagrange cherche à démystifier des métiers spécialisés et à promouvoir des compétences clés en lien avec les défis technologiques et environnementaux futurs. Pour Boeing, l'objectif est de sensibiliser les jeunes aux opportunités de carrière dans le secteur de l'aéronautique. Selon une étude récente de l’avionneur, 649 000 nouveaux pilotes, 690 000 nouveaux techniciens de maintenance et 938 000 nouveaux membres d'équipage de cabine seront nécessaires pour piloter et entretenir la flotte commerciale mondiale au cours des 20 prochaines années. Une action sociale et ludique qui suscite intérêt et vocations pour certains comme : Rayan, 20 ans : "Il y a beaucoup de jeunes qui ne savent pas quoi faire. C’est mon cas, je ne sais pas où aller. C’est intéressant de découvrir de nouveaux métiers, l’aéronautique, comment ça fonctionne. J’ai découvert des choses !". Kamélia, 17 ans : "J’ai bien aimé le mystère job, essayer de deviner les métiers de chacun, écouter leur expérience professionnelle. Je pouvais en savoir plus, avoir des réponses. Ce sont des pistes à explorer !" Sadek, 15 ans : "C’est bien, j’ai découvert de nouveaux métiers. Ça me fait gamberger !". Un objectif : casser les déterminismes Guillaume de Chazournes, Chef de projet Adolescents pour la Fédération Léo Lagrange : "Beaucoup de jeunes se disent que les métiers des sciences, des techniques ou des industries, ne sont pas pour eux. Nous essayons de casser ces préjugés et déterminismes. L’objectif est de de donner aux jeunes une vision réaliste et sans stéréotypes du monde du travail (embauches et formation possibles, contraintes des métiers, salaires…). À l’issue de ces journées, les jeunes ont des outils et des ressources pour tracer leur propre voie. Nous souhaitons leur faire découvrir le plus de métiers possibles !". Jean-Marc Fron, Directeur Général de Boeing France : "Les carrières aéronautiques sont à la fois nombreuses et qualitatives, au sein des constructeurs comme des 100 fournisseurs français de Boeing. Alors que le recrutement de talents est l’un des paramètres clés de la stabilisation du marché, Boeing s'est donné comme mission de familiariser de nombreux jeunes aux opportunités professionnelles qu’offrent l’aéronautique et l’aérien : des métiers utiles, intéressants, plein de sens. Aux côtés de notre partenaire de longue date Léo Lagrange, nous sommes fiers d’aller à la rencontre d'adolescents, sur tout le territoire français, à un âge où se pose la question des études supérieures et de l'orientation professionnelle. Nous comptons sur la nouvelle génération de jeunes engagés pour relever les défis liés au développement durable, à la digitalisation et à l’autonomie". Read the full article
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La Réinvention de l’art par la réalité virtuelle: une immersion dans l'art véritable
Dans les sphères éclairées de l'art contemporain, une mutation silencieuse mais profonde émerge, portée par l'avènement de la réalité virtuelle (VR). Cet essor technologique révolutionnaire ouvre un horizon d'opportunités inédites pour les artistes, étirant les limites de leur expression bien au-delà des conventions traditionnelles. De la toile à la sculpture, en passant par les installations et les performances, la VR transcende les limites traditionnelles de l'expression artistique.
haptic.al
La VR, véritable innovation des temps modernes brise les chaînes de l'art conventionnel en offrant aux spectateurs non seulement une tout autre forme ; mais aussi une tout autre conception de l’art. La VR plonge les spectateurs dans une immersion totale, ils ne sont plus de simples observateurs devant un tableau ou une sculpture statique ; mais deviennent les explorateurs de mondes en plusieurs dimensions. Cette immersion sensorielle tisse des liens profonds entre l'œuvre et son public, transformant la contemplation en une expérience vivante et participative, un véritable d’émerveillement.
artfutura.org
Par ailleurs, ce nouvel art révolutionnaire semble intéresser une catégorie de spectateurs assez variée en quête de nouvelles expériences diverses et variées. En outre, la majorité des seniors semblent figés dans leur époque et n’adhèrent pas à cette nouvelle forme d’art. Cette opposition hargneuse pourrait susciter d’énormes débats sur la question même de l’art. Cependant, depuis quelques années , une grande majorité de passionnés d’art ont pris goût à cette nouvelle forme d’art ce qui a vraisemblablement entraîné une pseudo prépondérance en termes de préférence de cette nouvelle forme d’art révolutionnaire sur une forme plus traditionnelle de l’art. Alors cette nouvelle forme d’art ne serait-elle pas la seule forme d’art capable de faire réellement ressentir la puissance d’une œuvre chez les spectateurs ?
De nombreux artistes ont concentré l’essence même de leur art autour de la VR à travers le monde. Rosie Summers est une artiste qui combine l’art et la réalité virtuelle qui a été inspiré en 2016 par la carrière d'artiste VR à travers une vidéo de Glen Keane peignant Ariel dans Tilt Brush elle raconte qu’elle était enchantée par la façon dont elle a donné vie à la petite sirène, à tel point qu’elle a décidé d’acheter un casque de réalité virtuelle HTC Vive le lendemain. Il était fourni avec l’application Tilt Brush, un outil qu’elle utilise depuis lors.
virtual-guru.com
Summers s’est fait un nom dans ce créneau en pleine expansion du monde de l’art, elle encourage les spectateurs ainsi que les artistes à s’intéresser à la VR, car la réalité virtuelle change l’expérience d’un artiste avec l’art. Dans la VR, dit-elle, elle peut se perdre dans son propre petit monde virtuel avec rien d’autre que ses œuvres d’art. Il n’y a pas de distractions dans l’espace virtuel, contrairement au monde physique. Grâce à la nature immersive de la VR, Summers peut alors s’amuser à peindre des royaumes où elle peut exister à l’intérieur, comme des forêts.
youtube
Virtual Reality Artist - Live clips
Et surtout à travers son art elle vise à inspirer les autres artistes à apprécier le médium de la réalité virtuelle et aussi espère que ses spectateurs prendront en considération l’énorme potentiel des médias immersifs et la fabuleuse expérience que ces derniers peuvent offrir.
Il est donc évident que L'aspect le plus saisissant de l'art en VR réside dans sa capacité à défier les lois de l'espace et du temps. Les artistes jouent les magiciens, créant des univers virtuels où les rêves deviennent réalité, où les impossibles se matérialisent. Des paysages surréalistes aux architectures folles, la VR ouvre les portes d'un monde infini de possibilités créatives.
fabiogiampietro.com
Tout comme Rosie Summers, Fabio Giampietro est également un artiste qui utilise de la VR dans ses créations qui sont le plus souvent des villes à gras de ciel, paisibles et stoïques que l’on peut observer à l’aide de casque de réalité virtuelle. En général, ces œuvres apportent un sentiment profond de quiétude et de tranquillité ce qui est accentué avec l’effet visuel à travers le casque qui donne l’impression d’être réellement dans cet espace.
a-n.co.uk
fabiogiampietro.com
Aussi, cet art révolutionnaire permettrait aux artistes de créer des œuvres hors du commun à la fois tellement réelles et inconcevables dans une réalité palpable. Depuis 2018 en Australie au sein de La Galerie nationale d’Australie, le principal musée de Canberra est proposé une expérience hors du commun dans l’exposition Terminus, fruit de la collaboration entre deux artistes néo-zélandais, l’illustratrice Jess Johnson et le vidéaste Simon Ward. Cette œuvre reflète l’impossible en termes d’art traditionnel car elle reflète l’idée selon laquelle la réalité est malléable, et qu’il est possible de trouver des sortes de trous noirs ou des portails pour accéder à différents mondes », D’après Jess Johnson.
www.jessjohnson.org
Il sied de dire que l’essence même de cette œuvre serait inconcevable dans un art traditionnel à travers des tableaux ou autres, mais la VR a permis la concrétisation de cette idée pour le moins plus qu'extraordinaire.
En conclusion, l'alliance entre l'art et la réalité virtuelle redéfinit les frontières de la créativité. De la création d'environnements virtuels immersifs à la narration émotionnelle, la VR offre aux artistes un champ d'expression sans précédent. Alors que la technologie continue de progresser, il est fascinant d'envisager les possibilités futures de l'art en réalité virtuelle et son influence sur la culture contemporaine.
sources:
Virtual-guru.com ; bing.com ;fictionrelle.fr ; nga.gov.au.
ATIPO-IBARA Sahara
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Séance # 13 Gloire à la haine en ligne...not!
Le débat public en ligne offre une plateforme sans précédent pour l'échange d'idées et la participation citoyenne, mais il est confronté à des défis majeurs, notamment la brutalisation des discours et la polarisation des points de vue. Ces phénomènes peuvent entraver la qualité du débat et compromettre la recherche de consensus.
Je pense que la brutalisation des propos en ligne, qu’on pourrait aussi nommer discours de haine, est un problème complexe, influencé par divers facteurs tels que l'anonymat, la facilité de propagation des informations et la nature souvent impulsive des interactions en ligne. Cette brutalisation peut décourager la participation au débat public en ligne en créant un environnement intimidant et hostile pour ceux qui expriment des opinions divergentes. Cependant, il est important de reconnaître que la brutalisation des discours n'est pas systématique et que de nombreux débats en ligne restent constructifs et respectueux. Aussi, le gouvernement semble avoir la volonté de légiférer avec le projet de loi C-63.
La polarisation des points de vue en ligne est un autre défi majeur. Bien que nous ayons vu que cette idée est critiquée, je crois que les algorithmes des médias sociaux ont tendance à favoriser le contenu sensationnel et polarisant, ce qui peut renforcer les convictions préexistantes des individus et les isoler de perspectives divergentes. Cette polarisation peut rendre difficile la recherche de compromis et la construction de consensus dans les discussions en ligne. Cependant, il convient de noter que la polarisation n'est pas exclusivement liée aux médias sociaux et peut également être influencée par des facteurs sociaux et politiques plus larges.
Malgré ces défis, je crois qu’il est possible d'avoir un débat public en ligne constructif et inclusif. Les plateformes en ligne peuvent mettre en place des politiques et des normes de conduite pour décourager la brutalisation des discours, en sanctionnant les comportements abusifs et en promouvant un dialogue respectueux. Quoique X, anciennement Twitter, soit davantage concernée par la liberté d’expression que de freiner la haine en ligne, laissant ainsi beaucoup de place à la colère et la désinformation.
Il est quand même possible d’atténuer sa propre polarisation idéologique en diversifiant nos sources d'information. Plus facile à dire qu’à faire! Je pense que de consulter des médias étrangers est une bonne façon d’ouvrir nos horizons!
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Lundi dernier, les débats du Conseil général de Val-de-Travers sur le Budget 2025 étaient mouvementés. Sur ce projet, la droite (UDC – PLR) a travaillé – avec succès ! - main dans la main, appuyée également par la majorité du groupe Agora, afin d’alléger encore un peu plus le projet de budget 2025. Pour l'UDC, la première mouture du budget du Conseil communal à la Commission de gestion et des finances (CGF) était catastrophique. Après plusieurs séances de travail, la mouture présentée au Conseil général était déjà allégée, avec un déficit bien moins important. Pour la majorité de droite, il fallait en faire davantage ; nous avons ainsi fait front afin de réduire (et non supprimer) le taux d’indexation de l’IPC des salaires communaux, permettant une économie substantielle, en rappelant que les largesses du secteur public - aux frais des contribuables - sont loin d'être la norme dans le secteur privé. La gauche, vexée, a tenté d’annuler les effets de cette économie en augmentant, sans aucune étude préalable ni aucun projet concret, un poste budgétaire à l’intitulé très général « soi-disant » pour les crèches ; un comble de la part de partis qui, quelques minutes avant, accusaient (à tort) la droite de « déposer des amendements à la der’». Ce texte irréfléchi a été balayé, à raison, par la droite. On rappellera que l’UDC n’a jamais refusé un seul crédit ni une seule augmentation d’EPT en faveur des crèches ; mais de tels projets doivent être mûrement étudiés et réfléchis, ce qui n’était pas le cas de l’amendement revanchard et populiste de dernière minute de la gauche. La synergie de droite déployée lundi soir est un franc succès et preuve qu’une droite plus unie permet une gestion plus pragmatique des deniers publics. Mais attention : les efforts budgétaires réalisés lundi sont un pas dans la bonne direction mais restent clairement insuffisant pour stabiliser notre commune sur le plan financier. Nous devons revoir en profondeur notre approche globale, tant des investissements que des infrastructures ou même des prestations à la population. Une commune dont le nombre d’habitant stagne globalement peut-elle encore justifier l’augmentation continue du nombre d’EPT ? Nous devons aussi œuvrer à l’échelle cantonale pour alléger le poids de la charge obligatoire pesant sur les communes, comme la facture sociale ou l’enseignement ; sur ce point, la cantonalisation complète de l’école est un sujet dont il faut parler. L’UDC sera au rendez-vous en 2025, pour plus de rigueur financière et une commune attractive et forte ! UDC Val-de-Travers MISE AU POINT Cette section offre une tribune aux partis politiques de tous horizons pour exprimer leurs opinions et contributions sur des sujets d’actualité régionale ou nationale. Vallon.info reste neutre et ne soutient aucune position particulière. Les lettres ouvertes publiées ici respectent les règles du débat public, bannissant les attaques personnelles et promouvant un dialogue respectueux. Chaque texte reflète exclusivement les idées de son auteur ou du parti concerné.
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Souix sur Tumblr : Le Nouvel Horizon de nos Échanges
Dans le cadre de notre mission continue pour sensibiliser, inspirer et mobiliser autour des enjeux environnementaux et philosophiques, Souix étend sa toile sur les réseaux sociaux. À côté de notre site souix.fr, de Facebook, X, et LinkedIn, nous sommes ravis d'annoncer notre arrivée sur Tumblr !
Tumblr sera notre espace privilégié pour le partage d'articles approfondis, où je m'exprimerai directement. Ce sera notre coin pour les réflexions plus longues, les débats constructifs et les explorations philosophiques sur notre relation avec la Terre. Un lieu où chaque mot compte et chaque idée peut germer.
Sur Tumblr, nous envisageons de créer un dialogue plus intime avec vous en partageant non seulement nos pensées et analyses mais aussi en découvrant et en réagissant aux vôtres. C’est un appel à tous les penseurs, rêveurs et acteurs du changement pour construire ensemble une communauté encore plus soudée et engagée.
Suivez-nous sur Tumblr pour plonger dans les profondeurs de la philosophie environnementale, où les idées sont aussi libres et vastes que le ciel. Ensemble, écrivons les pages d’un avenir plus conscient et durable.
Souix sur Tumblr : Là où les grandes idées prennent vie. ► Consulter le Site internet
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Climat : chronique d’une jeunesse déçue et exaspérée Cinq ans environ après la mobilisation des jeunes pour le climat, une grande lassitude s’est installée qui a débouché sur une perte de confiance à l’égard du politique, affirme Adelaïde Charlier, une des porte-parole du mouvement.
C’est le 14 janvier 2019. Pour la première fois, Le Soir utilise les mots « Youth for climate » pour désigner la poignée de jeunes qui appellent leur génération à des grèves pour le climat. Ce jour-là, bien malin qui aurait pu parier sur l’avenir du mouvement. On disserte plutôt doctement sur la question de savoir si les directions d’écoles peuvent ou pas permettre que ces rebelles « brossent » les cours. Bien vu. Le mouvement attirera 3.000, puis 12.500, puis 35.000 jeunes dans les rues, sur le seul mois de janvier. Encadré par deux méga-manifs, en décembre 2018 et fin janvier 2019.
On ne parle alors plus que d’eux. Les jeunes pour le climat sont partout. Défilant, agissant, onscientisant dans leurs écoles. Ils rencontrent les politiques surpris par cette majorité plus si silencieuse. Le Premier ministre de l’époque, Charles Michel (MR), glisse du climat dès l’entame de son discours aux autorités du pays. Le roi Philippe demande de donner aux jeunes « la place qu’ils méritent et d’établir avec eux le socle solide sur lequel ils pourront s’appuyer ». Pour lui, les citoyens « attendent des réponses ambitieuses et constructives ». Il faut « faire plus, plus vite et plus fort », promet un ministre-président. La princesse héritière Elisabeth « partage » les préoccupations de sa génération…
Les jeunes ne s’arrêtent pas là. Ils s’adressent à des scientifiques et experts afin de les aider à argumenter et structurer leurs demandes de mesures politiques transversales. Ce sera le « panel climat » dont les propositions, alimentées par environ 200 experts de tous horizons, sont présentées douze jours avant les élections fédérales et régionales.
Un peu plus de cinq ans plus tard, les jeunes ont quitté la rue. Mais ils alimentent encore largement les marches pour le climat qui se déroulent chaque année (de 20 à 25.000 personnes en décembre 2023). Ils font partie d’autres groupes d’actions – les Code rouge, les Extinction Rebellion, les Totalement Down – qui ont choisi la désobéissance civile. Et surtout, ils en sont revenus des discours et des promesses politiques. L’apprentissage est cuisant : aujourd’hui, on entend surtout des responsables demander des pauses environnementales, se réjouir de la marche arrière de l’Europe en matière d’environnement et de santé, réfuter les objectifs climatiques et contester les actions. « Plus vite et plus fort », disaient-ils… « Le temps des lanceurs d’alerte est passé », affirmait dimanche un ministre français.
« Une grande lassitude s’est installée et elle a débouché sur une perte de confiance à l’égard du politique », confirme au Soir Adelaïde Charlier, une des figures emblématiques des jeunes pour le climat, en prévision d’un débat qui se tiendra ce mardi à Bruxelles. Le monde politique qui psalmodie et se désole sans cesse du désintérêt des citoyens devrait le méditer : il file un mauvais coton, le pays qui désespère sa jeunesse. Michel De Muelenaere dans Le Soir du 12/02/2024 Nous colonisons l’avenir des jeunes
À tous les (ir)responsables politiques qui appellent aujourd’hui à mettre sur pause l’action climatique, transmettons ce message puissant écrit par l’essayiste et historien David Van Reybrouck :
« Nous nous comportons en colonisateurs des générations futures. Nous les privons de leur liberté, de leur santé, peut-être même de leur vie - tous comme les colonisateurs l’ont fait par le passé. Nous imposons les conséquences de nos actes aux humains qui viendront après nous, et ce avec une brutalité et une indifférence qui donnent le vertige. Nous faisons (...) comme si nous pouvions puiser à notre guise dans les ressources disponibles - eau potable, sol fertile, air sein - sans penser qu’ils pourraient en avoir besoin eux aussi. Nous spolions nos petits-enfants, nous dévalisons nos enfants, nous empoisonnons notre progéniture ». David Van Reybrouck, « Nous colonisons l’avenir » , Actes Sud Ce 13 février 2024 se tient à Bruxelles la conférence « Youth and Climate » dédiée aux jeunes de 15 à 25 ans qui auront l’occasion de poser des questions à tous les présidents des partis politiques sur la transition de la Belgique.
Voici le programme
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