#Hélène Vanel
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Performance by Hélène Vanel at the opening of the Exposition internationale du Surréalisme, Galerie Beaux-Arts, Paris, 1938
#art#dance#helene vanel#surrealism#1930s#black and white#galerie beaux-arts#paris#hysteria#british dancers#vintage
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dantebea.com - Hélène Vanel - 1938 -
Paris Surrealist Exhibition In 1938
FRANCE - CIRCA 1938 Surrealist Exhibition S Just Open In Paris In Faubourg Saint-Honore Attitude Of Miss Helene Vanel In His "Dance Around The Brazier" In A Very Surreal Setting, Or The Sky Is Full Of Bags Of Charcoal On January 18Th, 1938 (Photo by Keystone-France/Gamma-Keystone via Getty Images)
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Hélène Vanel in L’Acte manqué (The Unconsummated Act), 1938
Even though the Surrealists in general and their attitude towards insanity and psychology in particular have been extensively studied, their unique approach to hysteria through their first ever performance piece, L'Acte manqué/The Unconsummated Act, presented at the Exposition Internationale du Surréalisme in 1938, has never been analyzed in detail. The opening of the exhibition featured at midnight, a half-naked dancer, Hélène Vanel, who, thrashing, twitching and shouting ran into the middle of the crowd to give a dramatic, and only too real, impression of a hysterical attack. Her seemingly chaotic movements have been dismissed by most scholars as a mere manifestation of sexual frustration. This article intends to show that, on the contrary, the Unconsummated Act has a complex, intriguing structure, which transforms the event into a fascinating example of avant-garde artistic approach to hysteria, considered by Surrealists to be an act of social rebellion....
https://www.academia.edu/23454039/LActe_manqué_1938_Le_surréalisme_entre_folie_et_performance_Un_corps_placé_sous_le_signe_de_lhystérie
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Rhythm and Colour
Hélène Vanel in 1938
© Maroussia Vossen
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Performance de Hélène Vanel au Salon du Surréalisme en (1938)______Faubourg Saint-Honoré, Paris.
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Hélène Vanel performing L'Acte manqué (Unconsummated Act) at the 'International Surrealist Exhibition', Galerie Beaux-Arts, Paris,17 January 1938.
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interior view of the exposition internationale du surréalisme with hélène vanel 1938 via ubu gallery
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Óscar Domínguez – Jamais, sculpture, 1938 From the 'Jamais, Óscar Domínguez & Pablo Picasso' exhibition at Museu Picasso de Barcelona, Spain, July 15 – November 8, 2020 http://www.bcn.cat/museupicasso/en/exhibitions/jamais-oscar-dominguez-pablo-picasso.html
'Jamais' [Never] is a Pathé 78 rpm phonograph player repurposed into an auto-erotic machine by Spanish Surrealist artist Óscar Domínguez (1906–1957). Featuring unspecified feminine curvatures (bosom or buttocks), the platter is rotating but the machine doesn't actually produce sound. It was considered lost since 1938 and is currently shown in Barcelona for the first time in 82 years.
The piece was included in the legendary International Surrealist Exhibition at Galerie des Beaux-Arts in Paris in 1938, along with works by Dali, Ernst, Man Ray, Picasso and Duchamp's 1,200 coal sacks hanging from the ceiling. During the opening night, dancer Hélène Vanel performed a frenzied dance inspired by (what else?) French neurologist Charcot's studies on female hysteria. Here's Salvador Dali reminiscing about her performance back in 1973:
'[Hélène Vanel] jetted from the wings like a tornado in an unbelievable movement that induced a demential delirium within all in attendance. She created a total uproar with her violent entrance, lunging up onto the bed, holding at arm's length a live rooster which cackled in terror. She herself began screaming in hysterical mimodrama as she rolled and contorted herself on the bed. She jumped up and down before throwing herself into the pond surrounded by reeds that we had set up in the middle of the room.'
In recent years, Museu Picasso director Emmanuel Guigon finally tracked down and unearthed Óscar Domínguez' masterpiece as well as rare photos by Nick de Morgoli from 1947. In fact, Domínguez offered 'Jamais' to Pablo Picasso in 1945 and the sculpture has been languishing since in a warehouse in the outskirts of Paris. For this exhibition, the sculpture has been restored by the Museu Picasso in Barcelona, but I understand it still belongs to the Musée Picasso in Paris and will eventually return there – and hopefully not to be stored away in some warehouse, this time.
In an interview with El País journal last July 2020, Guigon mentioned there were more lost treasures to discover from the 1938 exhibition, including, he believes, rare photos of the opening night.
[note by L.F. after El País article and internet sources]
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Hélène Vanel 1938
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S’il est un acteur dont le nom est à jamais associé au cinéma de l’entre-deux-guerres, aux chefs-d’œuvre du réalisme poétique, c’est bien Jean Gabin. Après la guerre, il connait tout d’abord une période creuse en termes de succès, puis, à partir de 1954, il devient un “pacha” incarnant la plupart du temps des rôles de truands ou de policiers, toujours avec la même droiture jusqu’à la fin des années 1970.
Jean Gabin (Jean-Alexis Moncorgé, pour l’état civil) naquit à Paris, 23, boulevard Rochechouart dans le 18e arrondissement, le 17 mai 1904, il mourut toujours à Paris, le 26 novembre 1976. La date de naissance que nous rapportons est celle qui est généralement admise. D’autres biographes ne mentionnent pas Paris comme lieu de naissance mais Mériel, en Seine-et-Oise. En fait, Gabin est sans aucun doute né dans la capitale et il a ensuite été élevé à Mériel par l’aînée de ses sœurs (il était le septième enfant de la famille Moncorgé).
Ses parents faisaient tous les deux partie du monde du spectacle : son père était chanteur d’opérette et de café-concert ; sa mère, Hélène Petit, était chanteuse fantaisiste, comme on disait alors. Jean passa ses premières années à Mériel et c’est là qu’il prit goût à la campagne, qu’il acquit des habitudes qu’il ne devait plus perdre et qui, beaucoup plus tard, devaient le pousser à se replier le plus souvent possible dans son domaine où il se consacrait à l’élevage. Il fréquenta l’école primaire du village, puis revint chez ses parents à Paris, afin de suivre les cours d’une école de la rue de Clignancourt. Son père le fit ensuite entrer comme pensionnaire au lycée Jeanson-de-Sailly, mais les études ne l’attiraient pas. Il voulait lui aussi, comme ses parents, se consacrer au théâtre. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Madeleine Renaud dans La Belle Marinière (Harry Lachman, 1932)
Josephine Baker et Jean Gabin dans Zouzou (Marc Allégret, 1934)
Gaby Basset et Jean Gabin dans Chacun sa chance (Hans Steinhoff, René Pujo, 1930)l
Jean Gabin, Josseline Gaël, Marcel Lévesque dans Tout ça ne vaut pas l’amour de Jacques Tourneur (1931)
Fernandel et Jean Gabin dans Paris béguin (Augusto Genina, 1931)
Premiers pas sur scène
De fait, il fit l’école buissonnière plus souvent qu’à son tour, puis s’échappa de l’école pour s’essayer à différents métiers : il fut manœuvre à la gare de La Chapelle, ouvrier dans une fonderie à Beaumont, magasinier aux Magasins généraux de Drancy, jusqu’à ce que son père prît en compte la volonté de son fils de faire du théâtre. Il le présenta enfin à Pierre Fréjol, l’administrateur des Folies-Bergère ; Jean avait alors dix-neuf ans. C’est à ce moment qu’il devint figurant et prit le nom de Gabin, un pseudonyme qui avait déjà été le nom de scène de son père.
Jean Gabin, Annabella, Fernand Gravey dans Variétés (Nicolas Farkas, 1935)
Jusqu’à la fin de l’année 1929, Jean Gabin fit ses premières armes dans le spectacle en participant à ces fameuses revues qui ont fait la célébrité de Paris dans le monde entier. Ses débuts eurent lieu le 14 avril 1923, au Vaudeville, dans une revue de Rip ; il faisait de la figuration dans quatre silhouettes ; c’est ainsi qu’il était tout à tour garde égyptien, contrôleur, mendiant et pirate. De nombreux autres spectacles suivirent : la même année, aux Bouffes-Parisiens (il joua dans cette opérette pour la première fois au côté de son père) ; puis en 1927, un tour de chant en province et en Amérique du Sud.
Josephine Baker et Jean Gabin dans Zouzou (Marc Allégret, 1934)
En 1928, il fut remarqué par Mistinguett qui le fit engager comme “boy” au Moulin-Rouge pour “Paris qui tourne” ; en chantant et dansant avec la “Miss”, il allait attirer l’attention des critiques. Dans “Allo’… Ici Paris”, toujours au Moulin-Rouge, il avait déjà quelques chansons et deux numéros comiques. Enfin, la même année, de nouveau aux Bouffes- Parisiens, il fut le jeune premier (et toujours comique) de “Flossie”, une opérette en trois actes. L’année suivante, on revit Gabin dans “Arsène Lupin banquier”, où il joua avec son père. Ce spectacle lui valut d’élogieuses critiques pour ses talents comiques.
Jany Holt, Louis Jouvet, Jean Gabin et Junie Astor dans Les Bas-fonds (Jean Renoir, 1936)
A la fin de 1930, toujours aux Bouffes-Parisiens, il apparut encore dans une opérette en trois actes, “Les Aventures du roi Pausole”, où figuraient aussi, dans de petits rôles, Simone Simon et Edwige Feuillère. Il revint exceptionnellement au théâtre en 1949 pour interpréter, avec Madeleine Robinson et Claude Dauphin, “La Soif” d’Henry Bernstein. Dès le début des années 30 et jusqu’à sa mort, il ne se consacra plus qu’au cinéma. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin dans le rôle de Ponce Pilate – Golgotha (Julien Duvivier, 1935)
Jean Gabin dans Variétés (Nicolas Farkas, 1935)
Madeleine Renaud et Jean Gabin dans Maria Chapdelaine (Julien Duvivier, 1934)
Un grand professionnel
Après une série de petits rôles, Jean Gabin connut très vite la consécration. Star de l’écran dès les années 30, il le resta jusqu’à sa disparition et ne connut guère la désaffection du public. Peu d’acteurs de sa génération pourront se flatter d’avoir connu, et su préserver, une telle popularité, qu’il devait autant à sa présence physique qu’à ses incontestables qualités de professionnel de l’écran.
Jean Gabin et Annabella dans La Bandera (Julien Duvivier, 1935)
Les premières années, la carrière cinématographique de Gabin fut liée, fort logiquement, aux rôles comiques d’opérette ou de vaudeville qui l’avaient révélé au théâtre. C’est ainsi que Gabin fut engagé dans une opérette filmée, Chacun sa chance (1930) de Hans Steinhoff. Jusqu’en 1934, année de sa consécration comme acteur dramatique, il tourna quelques rôles souvent comiques qui étaient loin d’annoncer les futurs “personnages” que Gabin incarnerait bientôt : le prolétaire révolté, le “parigot” désenchanté mais toujours prompt à l’action, l’aventurier respectueux du code d’honneur, le “mauvais garçon”.
Jean Gabin, Charles Vanel, Raymond Aimos, Charles Dorat et Raphaël Médina dans La Belle équipe (Julien Duvivier, 1936)
Le tournant de sa carrière se situe au cours de 1934-1935. Après l’avoir utilisé dans Maria Chapdelaine (1934) et Golgotha (1935), Duvivier lui confia le rôle principal de La Bandera (1935), d’après le roman de Pierre Mac Orlan. Ce personnage de Français fugitif s’engageant dans la légion étrangère espagnole fut pour Gabin le premier d’une série de rôles d’aventuriers désespérés et “romantiques”. A partir de ce film il allait en effet collectionner les personnages d’homme traqué, de réprouvé, de révolté un peu fruste.
Jean Gabin dans Pépé le Moko (Julien Duvivier, 1937)
Ayant débuté dans le Paris des ouvriers et des employés de caf’ conc’, Gabin, enfant de la balle, se révéla l’interprète idéal de ce prolétaire plutôt “grande gueule” que réellement contestataire, sombre et individualiste, ironiquement parisien, parigot même, mais sans vulgarité, et enfin assez malheureux pour susciter la sympathie des spectateurs. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Viviane Romance dans La Belle équipe (Julien Duvivier, 1936)
Jean Gabin et Simone Simon dan La Bête humaine (Julien Duvivier, 1938)
Jean Gabin et Mireille Balin dans Gueule d’amour (Jean Grémillon, 1937)
Michèle Morgan et Jean Gabin dans REMORQUES (1941) de Jean Grémillon
Jean Gabin et Gina Manès dans Le Récif de corail (Maurice Gleize, 1939)
La grande occasion de “Pépé”
Après l’expérience pseudo-russe des Bas-Fonds (1936) de Renoir, Il se vit offrir par Julien Duvivier le rôle principal de Pépé le Moko (1936), un rôle qui allait l’imposer définitivement en créant le “mythe” de Gabin. Dans le monde lourdement exotique de la Casbah d’Alger où évolue le dangereux caïd campé par Gabin, ce ne sont qu’aventures pittoresques et haletantes, défilé de personnages stéréotypés, dignes des meilleurs romans populaires, amour fou et perdu… Gabin conservera des années durant le charisme dont l’entourèrent Jeanson et Duvivier, charisme qui s’était déjà manifesté dans un autre film de Duvivier : La Belle équipe (1936). La France qui s’identifia à Gabin était celle de l’avant-guerre, ballottée entre le Front populaire et les frissons de la guerre prochaine ; et quand cette France là disparut, Gabin dut changer d’emploi.
Jean Gabin dans La Grande illusion (Jean Renoir, 1937)
Durant ces années il fut le lieutenant Maréchal de La Grande Illusion (1937), Lucien Bourrache dit “Gueule d’amour” dans le film du même nom réalisé en 1937 par Jean Grémillon, Jean, le déserteur, et François, l’ouvrier en révolte, respectivement dans Le Quai des brumes (1938) et Le Jour se lève (1939) de Marcel Carné, puis Jacques Lantier, triste héritier de la noire lignée des Rougon-Macquart, dans La Bête humaine de Renoir.
Jean Gabin, Jules Berry, Jacqueline, Arletty dans Le Jour se lève (Marcel Carné, 1939)
Cette brève mais remarquable galerie de personnages le fit rapidement devenir le symbole de tout un cinéma mélancolique et populiste, sombrement, mais toujours poétiquement, réaliste, un cinéma composé de grands ports noyés dans la brume, de petits bars de province (comme celui où Gabin retrouve Mireille Balin des années après que celle-ci l’eut quitté en gâchant sa vie, dans Gueule d’amour), de rues parisiennes, d’ombres et de révoltes soudaines, d’amours intenses et toujours malheureuses. Ces repères nous aident à déterminer tout ce que ce cinéma, en dépit de son apparente nouveauté, pouvait avoir de conventionnel, sinon de convenu. Il était l’héritier de la tradition littéraire populiste, une longue filiation qui, à travers Zola, Eugène Sue, Eugène Chavette, puis Henri Poulaille et Pierre Mac Orlan, avait posé les bornes de l’univers où se croisent la tragédie, le peuple et l’aventure. Cinéma de rêves et de fantasmes tout autant que les pires productions hollywoodiennes, mais auquel Gabin a prêté son visage, le rendant par là même vraisemblable. Car il était «peuple», ce qui ne s’apprend pas dans les cours d’art dramatique…
Jean Gabin, Mireille Balin dans Gueule d’amour (Jean Grémillon, 1937)
Dans les années qui précédèrent immédiatement la guerre sa popularité fut indiscutable en France et à l’étranger. A la création de son mythe avaient contribué de manière décisive non seulement les cinéastes déjà mentionnés, mais aussi certains scénaristes dont le travail fut tout aussi décisif tant pour l’acteur que pour l’ensemble du cinéma français de l’époque : Jeanson, déjà cité (sa contribution ne fut importante que pour Pépé le Moko) , et surtout Charles Spaak – La Bandera, La Belle équipe (1936), Les Bas-Fond, Gueule d’amour et Le Récif de corail (1939) de Maurice Gleize – ainsi que Jacques Prévert – Le Quai des brumes, Le Jour se lève et Remorques (1939) de Grémillon. Certains d’entre eux collaborèrent aussi aux films d’après-guerre de Gabin, mais ce fut surtout pendant les années 30 qu’ils réussirent à mettre en valeur, par leurs textes, la personnalité de l’acteur, et à transformer le joyeux comique de caf’conc’ en un sombre champion des causes perdues. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Michèle Morgan dans Le Quai des brumes (Marcel Carné, 1938)
Jean Gabin, Simone Simon et Julien Carette La Bête humaine (Julien Duvivier, 1938)
Pierre Fresnay et Jean Gabin dans La Grande illusion (Jean Renoir, 1937)
Mireille Balin et Jean Gabin dans Pépé le Moko (Julien Duvivier, 1937)
Jean Gabin, Jules Berry, Jacqueline Laurent, Arletty dans Le Jour se lève (Marcel Carné, 1939)
Les années de guerre et la seconde carrière
Appelé sous les drapeaux le 2 septembre 1939, Gabin gagna le dépôt de la marine de Cherbourg. En avril 1940 il obtint une permission pour terminer Remorques puis, par la suite, le gouvernement de Vichy l’autorisa à s’embarquer pour les Etats-Unis afin de tourner un film pour la Fox, à condition qu’il revienne dans les huit mois. Gabin tourna deux films, Moontide (La Péniche d’amour, 1942), d’Archie Mayo et The Impostor (L’Imposteur, 1943) de Duvivier qui s’était lui aussi réfugié en Amérique.
Jean Gabin et Ida Lupino dans Moontide (La Péniche de l’amour, Archie Mayo, 1942)
En avril 1943, il s’engagea comme volontaire dans les Forces navales françaises libres, la marine gaulliste. Il fut affecté à Norfolk et en Afrique du Nord, au sein de la 2e D.B. de Leclerc. Il débarqua en France en 1944 et fut démobilisé en juillet 1945 avec le grade de second maître fusilier ; il reçut la médaille militaire et la croix de guerre. La France qu’il retrouvait n’était plus celle qu’il avait quittée deux ans plus tôt. Elle avait changé, comme lui dont les cheveux grisonnants annonçaient qu’il allait devoir changer de personnages (il n’était d’ailleurs pas dans le tempérament de Gabin de chercher à faire “jeune” s’il ne l’était plus).
Jean Gabin et Nicole Courcel dans La Marie du port (Marcel Carné, 1950)
Jean Gabin et Danielle Darrieux dans La Vérité sur Bébé Donge (Henri Decoin, 1952)
Jean Gabin dans La Nuit est mon royaume (Georges Lacombe, 1951)
Il était temps pour Gabin de donner un nouveau départ à sa carrière. Après avoir refusé le rôle principal des Portes de la nuit (1945) de Carné et Prévert, qui fut attribué à Yves Montand, il accepta celui de Martin Roumagnac (1946), un film de Georges Lacombe qui n’eut aucun succès, mais dans lequel il donnait la réplique à Marlene Dietrich. Il tenta un retour à son personnage des années d’avant-guerre avec Au-delà des grilles (1949), réalisé à Gênes par René Clément dans un esprit assez proche de celui de Pépé le Moko. Mais Gabin ne persista pas dans cette voie qui pouvait être dangereuse pour son image de marque.
Jean Gabin, Marilyn Bufferd dans Touchez pas au grisbi
Les années avaient passé et le “mauvais garçon” de jadis, avec l’âge, avait acquis la physionomie d’un homme mûr ; on l’imaginait plus aisément désormais du côté de la loi que contre elle. Il eut quelque mal à retrouver la voie du succès, malgré le film de Marcel Carné, La Marie du port (1949), inspiré de Georges Simenon, où il bénéficiait d’un rôle à sa mesure. En 1951, le film de Georges Lacombe La Nuit est mon royaume lui permit de remporter la coupe Volpi à Venise, et Le Film français lui attribua le titre de meilleur acteur français de l’année pour La Vérité sur Bébé Donge d’Henri Decoin, autre adaptation d’un roman de Simenon.
Jean Gabin et Nadja Tiller dans Le Désordre et la nuit (Gilles Grangier, 1958)
Jean Gabin et Bourvil dans La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara, 1956)
Roland Lesaffre et Jean Gabin dans L’Air de Paris (Marcel Carné, 1954)
Jean Gabin dans L’Affaire Saint-Fiacre (Jean Delannoy, 1959)
Lino Ventura et Jean Gabin dans le Rouge est mis (Gilles Grangier, 1957)
La même année, il côtoya Madeleine Renaud et Danielle Darrieux dans “La Maison Tellier”, un des trois épisodes du Plaisir de Max Ophuls. Mais ce n’est qu’en 1953 qu’il rencontra enfin celui qui allait le servir pleinement. En effet, dans Touchez pas au Grisbi, il campa magistralement pour Jacques Becker Max le Menteur, pittoresque figure de la “Série noire” issue de l’imagination pleine de verve d’Albert Simonin. Avec ce rôle en or, Gabin renouait avec ses anciens personnages de voyous du cinéma, mais avec plus de “puissance ”, affichant un optimisme tranquille en toutes circonstances qui annonçait la plupart de ses interprétations des années 60.
Jean Gabin dans Le Cave se rebiffe (Gilles Grangier, 1961)
Parmi les personnages marquants de sa seconde carrière, on se souviendra du peintre de La Traversée de Paris (1956) de Claude Autant-Lara, de l’ancien boxeur malin et paternel de L’Air de Paris (1954) de Marcel Carné, de l’imprésario de French Cancan (1954) de Jean Renoir, du vieil avocat confronté à la jolie Brigitte Bardot dans En cas de malheur (1958) de Claude Autant-Lara, d’au moins deux Maigret peu orthodoxes mais agréables et de l’inspecteur Valois du Désordre et la nuit, du vieil homme politique bourru, sorte de Clemenceau du régime, dans Le Président (1961) d’Henri Verneuil, du patriarche réactionnaire, très proche de l’homme Gabin dans ses vieux jours, de La Horse (1969) de Pierre Granier-Deferre, et d’un impénétrable Gaston Dominici de l’assez banale Affaire Dominici (1973) de Claude Bernard-Aubert.
Jean Gabin dans Mélodie en sous-sol (Henri Verneuil,1963)
Jean Gabin dans Le Président (Henri Verneuil, 1961)
Jean Gabin et Jeanne Moreau dans Gas-oil (Gilles Grangier, 1955)
Micheline Presle et Jean Gabin dans Le Baron de l’écluse (Jean Delannoy, 1960)
Il ne faut pas oublier la foule de personnages pittoresques et truculents qu’il a interprétés devant les caméras plus ou moins inspirées de Denys de La Patellière, de Jean-Paul Le Chanois, de Gilles Grangier (11 films en tout), d’Henri Verneuil et de Jean Delannoy. Enfin il n’avait pas son pareil pour “sortir” les dialogues – faits sur mesure, il est vrai – de Michel Audiard (qui a signé les scénarios d’une vingtaine de ses films), de Pascal Jardin et d’Alphonse Boudard. [La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas (1983)]
Jean Gabin et Annie Cordy dans Le Chat (Pierre Granier-Deferre, 1961)
Pour aller plus loin…
COUP DE COEUR Estimant que l’on n’est jamais si bien servi que par soi-même, Gabin a souvent acquis lui-même les droits de romans qui pouvaient lui offrir de belles compositions, c’est ainsi que sont nés des films aussi majeurs que La Bandera et Quai des brumes. Lire la suite… [Photo : Martin Roumagnac (Georges Lacombe, 1946)]
FILMS EN COSTUMES Sur les quatre-vingt-quinze films tournés par Gabin au cours de sa carrière, six seulement appartiennent au genre historique, pourtant fort à la mode durant toutes ces années : s’estimant trop “typé”, l’acteur ne se sentait à l’aise que dans l’univers du XXe siècle. Lire la suite… [Photo : Les Misérables (Jean-Paul Le Chanois, 1958)]
LA STAR ET L’ARISTO S’il n’est pas le réalisateur avec qui Gabin aura le plus tourné, Denys de La Patellière peut se targuer d’avoir dirigé l’acteur dans pas moins de six films, dont la plupart ont connu un grand succès public. Retour sur une relation faite de respect et d’estime réciproques. Lire la suite… [Photo : Rue des Prairies (Denys de La Patellière, 1959)]
UN ACTEUR MYTHIQUE De La Bandera au Clan des Siciliens, en passant par Le Jour se lève et Un singe en hiver, Jean Gabin a mené durant près de cinquante ans un parcours en tous points exemplaire. Retour sur l’étonnante carrière d’un artiste de légende. Lire la suite…
D’autres publications seront régulièrement ajoutées…
S'il est un acteur dont le nom est à jamais associé au cinéma de l'entre-deux-guerres, aux chefs-d'œuvre du réalisme poétique, c'est bien Jean Gabin. Après la guerre, il connait tout d'abord une période creuse en termes de succès, puis, à partir de 1954, il devient un "pacha" incarnant la plupart du temps des rôles de truands ou de policiers, toujours avec la même droiture jusqu'à la fin des années 1970. S'il est un acteur dont le nom est à jamais associé au cinéma de l'entre-deux-guerres, aux chefs-d'œuvre du réalisme poétique, c'est bien Jean Gabin. 2,812 more words
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Hélène Vanel
The paint-spattered photograph of Hélène Vanel that Jean villeri kept pinned up in his studio
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The Dark Side of Surrealism That Exploited Women’s “Hysteria”
Invisible Lion, Horse, Sleeping Woman., 1930. Salvador Dalí Musée National d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris
Although the term “hysteria” isn’t used in medical diagnoses today, it was once applied to an astonishingly wide range of mental and physical symptoms, primarily in women. Even the disorder’s name is strongly gendered: “hysteria” is derived from the ancient Greek word for “uterus”; medical texts of that period attributed the affliction to a displaced, or “wandering,” womb.
Hysteria has a long history in medicine, surfacing in different cultures at different times. Its study was widely popularized in the late 19th century, especially in France, where the neurologist Jean-Martin Charcot set up a clinic for hysterics at La Salpêtrière hospital in Paris. Although little known today, Charcot’s experiments with young “hysterical” women became a touchstone both for Sigmund Freud’s early work and, later, for the founding principles of the Surrealist movement.
André Brouillet, Une leçon clinique à la Salpêtrière, 1887. Image via Wikimedia Commons
Hysteria was considered to be a highly complex condition: It was generally thought of as a mental disorder accompanied by physical symptoms such as fits. Historian Lisa Appignanesi writes in her 2007 book Mad, Bad and Sad: A History of Women and the Mind Doctors that in Charcot’s France, the term “described a sexualized madness full of contradictions, one which could play all feminine parts and take on a dizzying variety of symptoms, though none of them had any real detectable base in the body.” (Charcot admitted that men also suffered from hysteria, but he argued that these cases were generally caused by traumatic accidents, rather than by a gendered predisposition.)
Charcot’s research was made famous through the ailing individuals who lived at La Salpêtrière and whose symptoms were displayed and analyzed in sessions open to members of the public. Charcot became a celebrity doctor, turning his semi-staged diagnostic sessions into spectacles for (masculine) public consumption. The methods of diagnosis and treatment at La Salpêtrière were all highly visual, creating a sort of theater of hysteria, in which the often young and pretty “hysterics” acted out their symptoms as if by rote.
One of Charcot’s innovations was to set up a photography studio at La Salpêtrière in order to document the physical symptoms of his patients, such as the dramatic and beautiful Augustine. These images were then widely disseminated in Paul Regnard and Désiré Bourneville’s Iconographie Photographique de La Salpêtrière (1876–80), an influential book of medical photography. Presented as a scientifically accurate visual document, the book had a twofold effect: For male readers, it provided a visual record of the attractive and often scantily clad hysterics, while for some female consumers, it became a manual of hysteria and its symptoms to be mimicked, reinforcing the stereotypes associated with the condition.
Paul Régnard, Attaque Hystéro-Épileptique Arc De Cercle, 1880. Courtesy of the Harvey Cushing/John Hay Whitney Medical Library.
In the photographs, the camera takes the position of a detached voyeur, with the subjects only looking at the lens and engaging directly with the image-making when they are photographed in their “normal” or “sane” moments. When engaged in the throes of a hysterical attack, the women are apparently oblivious of the camera’s presence, revealing parts of their body that Victorian decency would otherwise hide from view.
In a photograph depicting the arc de cercle, or the “arch of hysteria,” which was believed to show the anguish of the condition—and which Louise Bourgeois would later famously subvert in bronze with a masculine form—the woman contorts her body so that she is resting on her feet and shoulders. Her head is hidden, but her shapely legs and feet are almost completely revealed. The relative distance of the camera and the profiling of the subject suggest that this photograph is taken to give the impression of scientific “truth,” but also simultaneously to place the viewer at a voyeuristic remove, for both scientific study and visual titillation.
Freud was a student of Charcot, and achieved renown for his Studies in Hysteria (1893–95). Charcot’s hysterics, Freud’s work, and the Salpêtrière photographs together provided a wealth of cultural materials to inform the work of Surrealist artists. In 1928, French writers André Breton and Louis Aragon published an article in the journal La Révolution Surréaliste that contained photographs of Salpêtrière hysteric Augustine and expressed the desire “to celebrate here the quinquagenary of hysteria, the greatest poetic discovery of the end of the nineteenth century.” Breton and Aragon continue, praising “youthful hysterics” and the “delightful” Augustine. “Hysteria is not a pathological phenomenon and can be considered in every respect a supreme means of expression,” they conclude. An excerpt from Breton’s novel Nadja, published that year, appears in the same issue of La Révolution Surréaliste. In this book, Breton famously wrote “Beauty will be CONVULSIVE or it will not be,” suggesting that the throes of a hysterical attack happen in a state of sexualized, uninhibited passion.
Arch of Hysteria, 1993. Louise Bourgeois The Museum of Modern Art
Breton’s advocation of the “convulsive” was taken as a guiding principle for Surrealist art. Espousing the madness and “paranoiac” sensibilities he believed were embodied by hysteria, Salvador Dalí took up the visual tropes of the Salpêtrière photographs in a number of his works.
The Phenomenon of Ecstasy (1933) is a photo collage depicting the faces of “hysterical” women in the grip of what looks more like erotic pleasure than pain. His paintings and drawings—such as Invisible Lion, Horse, Sleeping Woman (1930)—also repeatedly present women arching their bodies in a way that resembles the arc de cercle demonstrated by Charcot’s hysterics. In one drawing, Poems Secrets Nude with Snail (1967), a female subject with her face partially hidden arches her back to catch the milk from her lactating breasts in her mouth. With mutilated bodies, exaggerated sexual features, and closed eyes, Dalí’s women are vulnerable to the viewer’s gaze, disempowered by their apparent enslavement to their uncontrollable gendered characteristics.
Poems Secrets Nude with Snail, 1967. Salvador Dalí Fine Art Acquisitions
Andre Breton and Louis Aragon, Le Cinquantenaire de l'Hysterie, 1928, from “La Revolution Surrealiste.” Courtesy of the Bibliothéque nationale de France, Paris.
The fascination with hysteria lasted throughout the key period of the Surrealists’ success. The invitation to the opening event of the 1938 Exposition Internationale du Surréalisme (overseen by Marcel Duchamp) promised visitors a night of l’hysterie. During the evening, the experimental collaborative exhibition was used as a stage for a performance by the actress Hélène Vanel, trained for the occasion by Dalí and Wolfgang Paalen. She jumped from a pile of pillows, naked and chained, before splashing in a puddle and eventually recreating a hysterical attack on a bed, linking the notion of the submissive female body with mental instability and dependency.
Hélène Vanel at the 1938 Exposition Internationale du Surréalisme, Paris. Photo by Keystone-France/Gamma-Keystone via Getty Images.
The Surrealists saw hysteria as a state in which poetic expression could run free, at the expense of women who were not given a voice, but instead objectified. Decades later, in 1980, hysteria was finally removed from the third edition of the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders. But for a significant period of time, this now-supposedly-defunct disease of the mind was explained away as a fundamental condition of being female, and exploited by scientists and artists alike.
from Artsy News
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FRANCE - CIRCA 1938 Surrealist Exhibition S Just Open In Paris In Faubourg Saint-Honore Attitude Of Miss Helene Vanel In His "Dance Around The Brazier" In A Very Surreal Setting, Or The Sky Is Full Of Bags Of Charcoal On January 18Th, 1938 (Photo by Keystone-France/Gamma-Keystone via Getty Images)
#Surrealism#Exhibitions#Hélène Vanel#Dance Around The Brazier#The Sky Is Full Of Bags Of Charcoal#January 18Th 1938
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Interior view of the Exposition Internationale du Surréalisme with Hélène Vanel 1938
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(via ÉCRAN DE L'IVRESSE: Presse Theatre - Fragment de Grace - Hélène Vanel - Camille Rochwerg)
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