#GrenobleAgglomération

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UT4M ou la belle agglo : l’épreuve sportive UT4M rappelle, si besoin était, combien l’agglomération grenobloise est naturellement belle. C’est une réalité trop souvent ignorée. L’écrin naturel est exceptionnel. Cet “héritage” devrait obliger en qualité architecturale, en recherche permanente d’esthétisme urbain, en respect de la nature ... C’est toujours une surprise que de constater que cette obligation morale est aussi peu prise en considération. Il y a des territoires très ordinaires que leurs habitants subliment par une originalité architecturale, par un esthétisme séducteur. Et puis il y a des territoires à qui la nature semble avoir tout donné au point que leurs habitants peuvent se contenter de faire si peu. L’agglomération grenobloise appartient à cette dernière catégorie. Dommage. 

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#GrenobleAgglomération : une urbanisation galopante totalement irresponsable sur le péri-urbain : des déséquilibres En Marche ! Les conditions dans lesquelles des petites Communes péri-urbaines sont actuellement livrées aux promoteurs immobiliers constituent une évolution d’une extrême gravité. 1) Le motif officiel donné est qu’il faudrait densifier sur peu d’espace pour protéger ... l’espace. D’où le parti pris de densification. Les auteurs de cette théorie absurde connaissent-ils seulement le territoire français avec ses immensités de territoires abandonnés ? Cette théorie n’est défendue nulle part ailleurs autant qu’�� Grenoble par des urbanistes dogmatiques qui ont pris le pas sur des responsables politiques ��lus. Pourquoi ont-ils pris le pas ? 2) Souvent parce que trop d’élus dans l’agglomération grenobloise ne travaillent pas sérieusement leurs dossiers. Aussi, et il faut avoir l’honnêteté de le dire, parce que les élus sont contents de voir la population augmenter rapidement puisque leur indemnité est indexée sur le nombre d’habitants. Donc plus les habitants sont nombreux, plus l’indemnité est élevée. 3) Les seuls gagnants sont les

 promoteurs immobiliers. Plus ils peuvent densifier, plus la rentabilité au m² bâti est élevée. 4) Quelles conséquences pour l’avenir ? Une agglomération qui devient uniforme, puis la course à engager pour mettre à niveau les équipements publics : écoles, réseaux ... Ce qui est sûr d’être En Marche actuellement dans l’agglomération ce sont les déséquilibres de demain. Et le tout dans la quasi-indifférence collective. 

Les élus Verts, qui sont les seuls actuellement à avoir une doctrine sérieuse cohérente, ramènent la nature dans la ville (végétalisation, cultivons nos toits ...) qu’ils gèrent (Grenoble). Les socialistes ne se sont toujours pas remis de leurs déculottées à répétition et sans les services de “leurs” collectivités d’hier, ils paraissent bien légers, démunis, sans idée neuve. Les Républicains 38, qui n’ont même pas eu la lucidité ou le courage de considérer qu’il n’était pas possible de soutenir un candidat à 6 000 € le costume dans un pays où 61 % des français vivent en ayant recours au ... découvert bancaire, ont la même connaissance des réalités dans cet autre domaine. C’est donc aux citoyens indépendants et libres de lutter contre ce phénomène local grave. N’hésitez pas à nous aider dans ce combat. A cette fin, merci de nous communiquer votre adresse mail sur le site suivant : Esprit Village.

27/06/2017

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Quand l’agglo redevient festive : le semi marathon Grenoble - Vizille marque désormais le week-end à partir duquel l’agglomération grenobloise redevient festive. Dans chaque Commune, les manifestations sportives, culturelles ... vont se multiplier. Dans l’agglo, la nature est belle, accueillante. Avec le printemps, c’est le moment idéal pour en profiter. La semaine dernière, le semi marathon Grenoble - Vizille a été une réussite remarquable à tous égards. 

Cette semaine, c’est la bière qui est à l’honneur. Au Palais des Sports, aujourd’hui et demain, deux jours consacrés à la bière.

Demain à St Paul de Varces, une zumba party est organisée.

La semaine prochaine, samedi après-midi, la cause animale sera défendue Place Grenette. 

Et de nombreuses autres belles manifestations sont annoncées comme celle de Yellow Vélo Parade en mai.

C’est l’agglomération que nous aimons, sportive, engagée, conviviale. Bravo à tous les organisateurs et aux participants.

08/04/2017

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#GrenobleAgglomération : Internet haut débit : impossible désormais à dater : le haut débit Internet dans l’agglomération grenobloise c’est l’histoire d’un territoire qui aime se revendiquer “connecté” mais dont des localités entières ne le sont pas. En 2013, le PDG d’Orange avec les élus locaux d’alors promettait le haut débit partout dans l’agglo au plus tard en ... 2020. Promesse reconnue comme désormais impossible à respecter et de loin. Il est question de 2023 ou 2024. 

La Métro a confié son “plan Internet” pour l’agglomération à Orange tandis que le Conseil Départemental a confié son plan Internet pour le Département à ... SFR ! Lorsqu’un foyer appelle une mairie dans une Commune mal desservie par Internet, la mairie renvoie à la ... Métro. La Métro renvoie au Département selon la localisation de la Commune. Et le Département renvoie à un site Internet dédié dont les pages ne sont pas encore ... renseignées. La caricature de l’inefficacité locale. Tout dernièrement, des collaborateurs d’élus locaux indiquaient leur désarroi face à la non connaissance de volets techniques de dossiers par les élus même en distribuant pourtant les dossiers de plus en plus tôt. Et des élus de répondre “nous n’avons pas à connaître les dossiers, nous sommes là pour communiquer !”. En matière d’Internet, la situation globale de la France n’est déjà pas remarquable. Mais l’agglomération grenobloise se contente d’une troisième division bien pathétique.

01/04/2017

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GrenobleAgglomération : pour que l’avenir gagne aussi le Sud : hier, un dimanche et de surcroît un 13 août, un communiqué de presse a rompu la douce monotonie. Son objet : affirmer la création d’un Cercle du Sud Grenoblois. Un communiqué long : plus de 200 lignes ! Avec un contenu très complet. Pour en prendre connaissance dans sa totalité, cliquer sur le lien suivant : On ne badine pas avec les idées ! Si le calendrier comme le contenu détaillé cassent les codes habituels, c’est encore plus marquant avec le profil de l’auteur de ce communiqué : une jeune femme trentenaire : Madame Aline Kozma. On est donc loin des usages qui veulent que la politique dans l’agglomération grenobloise soit un terrain d’hommes d’un âge avancé. Que revendique le Sud Grenoblois ? Ne plus être un territoire marginalisé. Dans l’agglomération grenobloise, il y a trois territoires : Grenoble la Capitale, le Bas Grésivaudan (Meylan, St Ismier ...) qui a capitalisé un profil d’énergie économique et le Sud avec des

 territoires éclatés qui ne bénéficient pas d’avantages analogues aux deux premiers. C’est un constat lucide, réaliste. L’expression la plus forte de ce constat était intervenue dès le printemps 2016 avec la crise de l’eau à Vif et au Gua. Aujourd’hui, une étape nouvelle semble intervenue. Pourquoi ? Parce qu’il y a un vide d’expressions et donc de visions politiques au moment où les défis de ce secteur semblent pourtant plus importants que jamais. Le vide, c’est le constat d’échec de la représentation cantonale composée d’un conseiller départemental qui habite Grenoble (bd Agutte Sembat) et d’une conseillère départementale qui a subi une très sévère défaite au sein même du canton de Pont de Claix (souvent avec moins de 14 % des suffrages exprimés et un réseau de très proches soutiens secoués par des crises municipales profondes comme à Vif et à St Paul de Varces notamment !) lors des récentes législatives. Une gauche traditionnelle absente à l’exemple du plus proche adjoint du président de la Métro qui ne s’est lui même pas qualifié pour le second tour des cantonales au sein même du canton de ... Pont de Claix ! Et ce vide politique au moment même où ce secteur est confronté à des défis considérables dont, pour la première fois à ce point, une urbanisation galopante qui  peut changer totalement et durablement les identités locales de cette périphérie. En politique, comme dans tant d’autres domaines, la nature a horreur du vide. Ce Cercle du Sud Grenoblois a pour objectif de combler ce vide. Beau défi.

14/08/2017

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#GrenobleAgglomération : la politique peut-elle ici aussi changer de sexe ? Dans l’agglomération grenobloise, les femmes sont-elles vouées aux seconds rôles ? Dans les Départements voisins, une femme a déjà été Maire de Chambéry, ville chef lieu de département. Une femme est actuellement Maire de la ville olympique Albertville. Dans la Drôme, Marlène Mourier est Maire de Bourg lès Valence. Marie Hélène Thoraval est Maire de Romans. 2 femmes maires des plus importantes villes du département en dehors de Valence. Ici, dans l’agglomération grenobloise, jamais une femme n’a tenu une fonction de premier plan. Jamais de femme Maire de Grenoble. Ni à la Présidence de la Métro. Ni à la présidence du Conseil Départemental. Ni même à la Présidence de la Chambre de Commerce. Ni même Préfète. Et la liste pourrait continuer longtemps. Alors que la “politique masculine” est partout en difficulté, si, en 2020, elle devait l’être aussi dans l’agglomération grenobloise qui suivre sur ce chemin ? 12 noms méritent à ce jour une attention particulière parce qu’elles peuvent changer la donne.

1) Karine Maurinaux : personnalité de l’Isère 2016 élue suite au vote organisé par le Dauphiné Libéré, son engagement éventuel sur Vif marquerait un tournant. Personnalité très déterminée. Grande honnêteté intellectuelle. A l’opposé de l’actuelle génération suiviste considérant qu’une femme a d’abord vocation à organiser le ... clubs des fans d’un homme élu.

2) Cécile Prost : entrepreneure dynamique ayant un sens réel de la communication. Une candidate capable de désaligner une élection car son parcours et ses valeurs sortent de l’ordinaire.

3) Aline Kozma : en campagne sur Jarrie, elle a su prendre l’initiative d’un Collectif trans-courants qui fait des propositions novatrices dans le sud de l’agglomération. Une jeune femme imaginative très motivée.

4) Manon Bossy : commerçante brillante du centre ville grenoblois. C’est le profil qui a vocation à exprimer de façon séduisante le souhait d’un autre centre ville.

5) Christiane Ayache : redoutable battante. Très travailleuse. Une volonté à faire bouger les montagnes. Elle connait particulièrement bien les dossiers grenoblois et c’est une vraie pro des campagnes électorales. Alors, toute jeune débutante dans le cabinet du Maire de Grenoble, elle avait donné un “coup de main” à un candidat dans les quartiers sud de Grenoble. Quelques semaines plus tard, il y avait matière à unanimement regretter sa non-d��signation comme candidate tant elle était à l’aise sur le terrain. 

6) Martine Glé : sur Pont de Claix, c’est la première fois que l’opposition présentera en mars 2020 une équipe aussi complémentaire et unie. Martine Glé participe à cette évolution de façon déterminante comme Thomas Ditrani qui est une valeur sûre à suivre attentivement.

7) Emilie Chalas : députée de Grenoble, il reste à 

clarifier sa position vis à vis des municipales. 

8) Anne Tourmen : Conseillère à St Martin le Vinoux, très active sur les réseaux sociaux, c’est la vraie génération qui défend d’abord l’environnement pour de bon. Engagée mais de bonne foi. Capable de dialoguer avec beaucoup de tolérance. Bref, des qualités qui font souvent l’objet de reproches de manques manifestes dans les actuelles instances locales.

9) Marilyn Mastromauro : cette élue de Fontaine, très proche collaboratrice de Didier Migaud pendant ses “années Métro”, est l’une des meilleures connaisseuses des dossiers locaux. Elle va beaucoup compter dans des arbitrages de programmes et à Fontaine où le Maire est manifestement en très grandes difficultés.

10) Elisa Martin : la leader des mélenchonistes grenoblois. On aurait pu s’attendre à une plus forte exposition de sa part sur des dossiers locaux. Redoutable militante en période électorale.

11) Soukaïna Larabi : la génération de “Piolle II” ? Comme souvent les sortants dont le bilan est loin de faire l’unanimité positive, la “seconde chance” réside dans la capacité à faire vivre l’imaginaire d’un changement. A cette fin, il faut des emblèmes. Du neuf et du neuf qui ait capacité à vite exister. Soukaïna Larabi appartient à cette possibilité. En 2017, elle a fait une remarquable campagne dans les quartiers sud de Grenoble. 

12) Laetitia Roux : engagée dans les municipales de Grenoble en 2014, elle et sa famille sont désormais installés dans le sud de l’agglomération. Des idées. De la détermination. Un réel talent en période électorale.

Si la place des femmes doit enfin bouger pour de bon en 2020 dans l’agglomération grenobloise, ces 12 femmes compteront dans l’attente que d’autres, qui auraient déjà pu être citées, le soient. 

Et peut-être en mars 2020, à Grenoble et dans l’agglomération aussi, la même réaction que celle ci-dessous datant de mardi à New York ... 

NB : ci-dessus : les noms correspondent au photo du tableau en lecture par ligne de gauche à droite.

29 juin 2018

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#GrenobleAgglomération ou la “méthode Bigard” règne localement depuis longtemps déjà ... : une vidéo (cf ci-dessous) fait un carton d’audiences sur les réseau sociaux. Le choc entre Ruffin et Bigard en commission parlementaire. Le premier pose des questions. Le second (le groupe Bigard n° 1 français de la viande) ne répond jamais. Localement, il y a longtemps déjà que le “système Bigard” est mis en oeuvre. La méthode est simple : ne répondre qu’aux questions qui ne “dérangent pas”. Vous écrivez à la Métro pour demander une explication : pas de réponse. Vous écrivez à des élus locaux de différentes sensibilités, si les questions gênent = pas de réponse. Et la liste pourrait continuer longtemps. Sur Métro Participe, des questions posées : pas la moindre réponse. L’agglomération est aussi participative qu’elle est ... apaisée. Le plus surprenant c’est de voir des élus locaux sur les réseaux sociaux, anciens praticiens de la “méthode Bigard”, s’offusquer quand Bigard pratique leur propre méthode mais à leur endroit comme eux le font si souvent à destination des ... citoyens. La démocratie française est sérieusement malade ...

15/09/2017

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#GrenobleAgglomération : le Cercle du Sud Grenoblois ouvre une large concertation citoyenne sur les volets juridiques des actuelles modifications des Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) : une initiative très positive. Cette réunion de travail interviendra le lundi 25 septembre 2017 sur la Commune de Pont de Claix. Le Club 20 y participera. L’imperméabilité absolue d’élus municipaux face à la concertation élémentaire rend incontournables des contentieux à venir. Sur les motifs des contentieux, de nombreuses questions sont “partagées” par des habitants des Communes concernées. C’est donc une initiative très constructive que d’engager de telles démarches en commun. Cette réunion sera présidée par Mme Aline Kozma.

Nous rendrons compte des 

travaux de cette réunion. Si vous souhaitez nous communiquer des questions à étudier, surtout ne pas hésiter. 

Vous pouvez nous passer les sujets qui vous intéressent et votre adresse mail par les autres liens suivants :- Twitter en Messagerie Privée,- Facebook en Messagerie Privée.

Par ailleurs, nous vous remercions pour votre participation à notre mobilisation “j’adopte un village”. Un point précis sera bientôt effectué.

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#GrenobleAgglomération : le vrai tournant actuel : les femmes se préparent-elles à prendre le pouvoir ? Parfois une photo résume à elle seule toutes les forces d’une situation. C’est le cas de la photo ci-dessus prise en avril 2016 par M. Marc Biston à Vif. Derrière la table des “décideurs”, 9 personnes dont une seule femme. Mais l’action est ailleurs. Face à 1 200 personnes présentes, Karine Maurinaux s’exprime. Elle est applaudie. Les élus derrière la table la regardent inquiets manifestement. Leurs visages sont apeurés. La seule femme présente derrière la table esquisse un sourire complice semblant dire à son voisin “elle leur met la fessée ...”. Tout le tournant est dans cette photo. Et 8 mois plus tard, Karine Maurinaux est élue Personnalité iséroise de l’année 2016. Largement. Un brillant succès pour cette Vifoise particulièrement populaire. Ce jeudi 29 avril 2016 vers 21 heures 30, Karine Maurinaux annonce-t-elle un tournant dans l’agglo bien plus important que le seul phénomène sur la Commune de Vif ? Probable. D’abord, il faut préciser le sens de cette interrogation : pourquoi un tournant ? Parce que, dans l’agglomération grenobloise, tous les postes clefs d’institutions importantes ont toujours été occupés par des hommes. Jamais une femme n’a occupé l’un de ces postes de réels pouvoirs : Préfet, Maire de Grenoble, Président de Conseil Général, Président du Sieparg ou de la Métro, Président de la Chambre de Commerce ... ni même une fonction de Direction générale de l’une seule de ces institutions. Incroyable ! Jamais dans toute l’Histoire de ces Institutions ! Très peu d’autres localités sont dans une situation de ce type. Mais les tendances semblent

 changer. En effet, bien au-delà de Karine Maurinaux, il faut constater des situations nouvelles. Lors des législatives 2017, des femmes ont fait “bouger les lignes”. Sur Grenoble, c’est le cas de Soukaïna Larabi quadrillant le terrain souvent avec ses baskets Adidas à trois bandes : sympa, proche, loin des codes des politiciens. Une révélation dans un contexte difficile. 

Elle ne sera pas élue à cette occasion mais l’Isère comptera un nombre record de femmes députées en juin 2017. Et enfin, troisième marqueur, sur 2017 toujours, l’initiative la plus dynamique est celle d’Ellesmarchent38. Elles organisent demain une conférence sur le logement. C’est la réunion de rentrée de cette association qui effectue un travail considérable. Elle rassemble des femmes venues de territoires très différents, toutes indépendantes de la politique et qui veulent “faire bouger les choses” dans la “vraie vie”, au quotidien et rapidement. Nathalie Benhamou, Aline Kozma, Pascale Modelski (présentation par ordre alphabétique) sont les 3 responsables de ce mouvement.  Elles ont pris des risques car ce Mouvement a été lancé en février 2017 bien avant que les sondages ne tournent au vert pour leur candidat. Elles redessinent les frontières politiques locales en désalignant les débats classiques pour les faire vivre sur de nouvelles bases. 

Avec autant de talents venant d’origines différentes, dans cette dernière année (septembre 2017 - juin 2018) avant le lancement actif des campagnes municipales de 2020, un tournant semble bien déjà se produire pour la première fois à ce point car impossible de trouver de telles tendances analogues lors des échéances locales précédentes. A noter aussi, l’absence des vieux partis (LR, PS) dans ces tendances nouvelles. Probablement l’impact de la chape de plomb des vieux codes toujours en vigueur dans ces instances ?

06/09/2017

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GrenobleAgglomération : vers des élections municipales dans des circonstances totalement inédites. Lorsque nous évoquions le “séisme à venir” avec ce premier tour, des commentaires étaient sévères pour certaines de nos évocations nous indiquant alors que nous aurions été prisonniers d’une “bulle” qui allait être corrigée. Maintenant les chiffres là. 5 enseignements sont importants :

1) La déroute des Républicains et du PS dans l’agglomération : en trois ans, le PS a perdu tous ses cercles de pouvoir local : Grenoble, Département, Région. Et maintenant, il perd tous ses parlementaires locaux. Dans de telles circonstances, Les Républicains ne sont pas les bénéficiaires de cette évolution car ils s’effondrent dans des conditions totalement inédites. Ils n’ont pas travaillé. Ils ont mal interprété le score de mars 2015 pensant avoir gagné alors même que déjà à cette époque, leur “victoire” était d’abord le suicide de la gauche locale. Depuis cette date, rien n’a été sérieusement effectué pour créer une identité positive sérieuse. Car quand il y a une identité sérieuse, le score socle du parti peut être amélioré comme MC Battistel l’a montré. 

2) Sur Grenoble, la municipalité conforte son ancrage. Si le vrai périmètre de base de la majorité municipale est reconstitué (EELV + FI), c’est un socle de 27 à 29 %. Là aussi, quand nous évoquions l’émergence de jeunes candidats comme Mme Larabi ou 

M. Kada, des commentaires faisaient état de “choix partisans” de notre part. Sur la 1 comme sur la 3, ce périmètre ne doit son élimination des seconds tours qu’à une division fragilisante. 

3) Dans de nombreux cas, ce sont des municipalités très affaiblies qui vont s’engager dans la seconde moitié du mandat municipal. Les appels à voter de maires et d’élus municipaux ont été peu écoutés, voire même parfois dotés d’aspects quasi-répulsifs à juger les scores. Dans les cas de ce type, c’est la sanction d’élus qui symbolisent la “politique d’hier” notamment faite d’une gouvernance contraire aux engagements pris, ce que l’opinion ne tolère plus. 

4) Cette victoire du “dégagisme” est une tendance de fond qui n’a aucune raison de s’arrêter aux législatives 2017. La nouvelle majorité En Marche va bénéficier d’une pause mais les colères profondes sont là qu’elles s’expriment par des votes sanctions, par de l’abstention, par des votes extrêmes. Ce “dégagisme” prendra fin quand la réconciliation interviendra entre des élus et des citoyens. A cette fin, cela suppose une conception différente de l’efficacité des politiques publiques, d’écoute, de respect des engagements pris. 

5) C’est une étape nouvelle et incertaine qui s’ouvre. La même lucidité conduit à constater que la majorité d’En Marche est en réalité composée de 4 familles sur le plan national.

- des “ex-PS” qui ont géré avec “intelligence”, d’autres diront avec opportunisme, leur sortie du PS, marque insupportée en 2017 (environ 150),

- des “ex droite” qui sont souvent allés chez En Marche parce qu’ils étaient modérés donc en divorce avec une ligne politique dure des Républicains avec Fillon mais aussi souvent parce que la culture clanique des Républicains leur bouchait toute perspective et que leur sort personnel passait donc par une autre voie ( environ 80 à 100),

- des Modem qui ont su trouver la vague mais après beaucoup d’hésitations. Il faut quand même avoir l’honnêteté de constater que des prochains députés En Marche (sensibilité Modem) sont par ailleurs dans des majorités régionales de Droite comme c’est le cas dans Rhône Alpes Auvergne au sein même d’un exécutif dirigé par Laurent Wauquiez (entre 50 et 70 environ)

- et 80 à 100 vrais membres neufs venant de la société civile. 

Toute l’incertitude réside dans la capacité à “vivre ensemble” de ces 4 familles qui correspondent à 4 sensibilités différentes sur le fond.

Au-delà de cette incertitude, il y a une certitude : le PS et Les Républicains ne sont plus en situation d’organiser les prochaines élections locales comme ces deux formations le faisaient par le passé. C’est le cas tout particulièrement en Isère.

12/06/2017

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#GrenobleAgglomération : jusqu’où peut aller l’étalement de la pieuvre urbaine ? Après Vif, Meylan, Sassenage, Claix ... c’est au tour de la Commune de St Paul de Varces de vivre dans la semaine à venir cette question de fond : jusqu’où peut s’étaler la pieuvre urbaine ? Une question qui aura d’autant plus d’importance que l’actuelle municipalité de cette Commune (Les Républicains 38 tendance pro-Fillon) veut installer 100 logements sur l’espace ci-dessus situé entre le Groupe scolaire les Epis d’Or et la Mairie. En 2012, les habitants de la Commune ont rejeté un projet de 58 logements. La municipalité d’alors conduite par M. F. Diaz avait eu l’honnêteté de soumettre ce choix d’habitat densifié à la décision de la population. La population ayant opposé un refus, le projet avait été annulé. Il est aujourd’hui repris de façon amplifiée par ceux qui s’étaient ... opposés à l’époque au point d’engager alors un contentieux administratif en plus de la distribution de nombreux tracts. C’est donc aussi un enjeu démocratique de respect d’une décision démocratique claire par voie de référendum. Mais au-delà, c’est aussi un enjeu d’urbanisme. La pieuvre urbaine doit-elle gagner tous les territoires ? Toute la seconde couronne de l’agglomération grenobloise a-t-elle vocation à

 devenir une seule grande ville agglomérée ? 100 logements, c’est près de 300 habitants d’un coup. Pour une Commune de 15 000 habitants, ce même pourcentage serait l’arrivée de 2 100 habitants d’un coup. Personne ne l’imagine possible. Pourquoi ce changement de dimension le serait-il pour une Commune plus petite de 2 100 habitants ? La vraie mixité n’est-ce pas aussi la faculté de choix dans l’agglomération entre des profils très différents d’habitats ? Alors que sur la Commune de St Paul de Varces, des oppositions très vives s’expriment déjà face à ce qui est considéré comme une tromperie grave face aux engagements électoraux, dans l’attente de disposer de plus amples informations techniques, le Club 20 tient à témoigner son refus le plus ferme de cet étalement urbain progressif qui est la négation absolue de l’identité différenciée des Communes.

28/05/2017

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#GrenobleAgglomération : vers un séisme d’ampleur lors des législatives de juin 2017 ? Alors même qu’elles se déroulent dans une relative indifférence du “grand public” lassé par une séquence temps politique globalement très longue (primaires + élection présidentielle), les législatives de juin pourraient être un séisme d’ampleur. 4 enjeux semblent en passe de changer totalement la donne locale. 1) le score de la 3 ème circonscription : c’est le marqueur du coefficient personnel de Michel Destot. Si Michel Destot conserve son mandat de député, c’est l’ouverture d’une nouvelle séquence temps accréditant l’idée que l’échec de 2014 n’aurait pas été celui du “bilan Destot” mais de l’absence de Destot en tête de liste.

 Si Michel Destot conserve son mandat de député, c’est l’ouverture des municipales 2020 sur des bases totalement différentes. C’est difficile d’imaginer que Michel Destot aurait pris le risque d’une “sortie” aux législatives sans avoir une pensée pour les municipales 2020 ...  2) Le nouveau périmètre politique de la droite locale : en 2015 lors des régionales, le Modem a basculé à droite. Il appartient même à la majorité régionale de Laurent Wauquiez avec des postes au

 sein même de l’exécutif. 

Comment serait-il possible que des responsables du Modem soient dans la majorité présidentielle d’Emmanuel Macron et en même temps dans des majorités d’opposition nette à ... Emmanuel Macron comme à la Région ou dans des villes comme Vienne ? 3) Combien de députés pour la droite dans l’agglo ? En septembre 2016, la réponse était 4/5. Aujourd’hui, il n’est plus à exclure que ce soit 0/5. Si tel devait être le cas, ce serait un échec politique de première ampleur. L’échec d’une génération qui ne parvient pas à s’imposer. Et les raisons mériteraient d’être sérieusement examinées : absence de charisme, absence de travail, copinage dans des désignations trop coupées de réalités locales ... Un test également pour des majorités municipales quand le militantisme conduit des adjoints et des conseillers municipaux délégués à assurer l’entretien de l’affichage sur des places de Communes à la vue de chacun ... Une génération qui n’aurait alors dû ses succès qu’à la vague des “bébés ... Hollande” c’est à dire des victoires liées exclusivement à l’impopularité d’Hollande. Il n’y a qu’une géographie qui échappe à ce paysage : le Voironnais qui s’est remarquablement affirmé comme entité territoriale à part entière avec des leaders locaux qui ont un sillage personnel.

 4) L’affirmation du pôle de la gauche de la gauche (Verts + Mélenchon) : sur le terrain comme dans les réseaux sociaux et tout particulièrement sur Twitter, il n’y a pas photo : la gauche de la gauche locale a gagné les terrains et largement. Qu’en sera-t-il dans les urnes ? C’est l’enjeu des circonscriptions 1-2-3 c’est à dire celles qui ont une relation forte avec Grenoble et Eybens, les deux Communes fortes pour cette sensibilité dans l’agglo. Si leurs candidats arrivent en tête des forces de gauche (c’est à dire devant le PS), c’est un tournant décisif plaçant le PS dans une logique de force d’appoint au sein de la gauche. Un “rôle” totalement nouveau pour le PS après le premier tournant des municipales 2014. Une réalité politique qui comptera fortement pour la désignation des têtes de listes pour 2020. Il est souvent indiqué que la présidentielle est l’élection majeure qui redistribue la donne. Elle a rarement mérité autant cette qualification qu’en 2017.

26/05/2017

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GrenobleAgglomération : quel score pour Jean Luc Mélenchon le 23 avril ? Le Club 20 rassemble des femmes et des hommes de sensibilités différentes. Très différentes. Les observations ci-dessous valent remarques techniques et non pas partisanes. Car force est de constater que chaque élection présidentielle est un point politique d’étape important. Avec l’éclatement actuel des offres politiques, le 23 avril va constituer une étape importante. Le 23 avril, plongeoir ou tremplin pour qui ? 4 enjeux nous paraissent importants à surveiller. 1) Le score de Jean Luc Mélenchon : il nous parait probable que Jean Luc Mélenchon devrait arriver en tête dans l’agglomération grenobloise quand il se situe aussi haut sur le plan national. L’ampleur de la différence donnera une indication significative de la “valeur ajoutée locale”. La valeur ajoutée locale devient significative à partir du moment où le seuil des 7 points est franchi entre le national et le local. Si Jean Luc Mélenchon est vers les 18 à 20 % sur le plan national, cela signifie que le seuil marquant sera les 25 % sur le plan local, c’est à dire localement en tête ! En dessous de cette 1ère place et plus Jean Luc Mélenchon se rapprochera des 20 % localement, ce sera une alerte sur la valeur ajoutée locale. 

2) Qui arrivera second ? Normalement, ce devrait être François Fillon compte tenu de l’éclatement des offres de gauche. Si François Fillon ne parvenait pas à cette place, ce serait une étape de plus dans la descente aux enfers de la droite locale. 

3) Qui va gagner entre Macron et Hamon ? Dans l’agglomération grenobloise, ce classement va tester l’attractivité des leaders de “l’ex PS” local. Comme la visite de Macron à l’INRIA a pu le montrer, Macron localement c’est d’abord les ex-PS : Véran, Fioraso, Destot, Chiron ...avec une responsabilité départementale confiée à Rambaud, ex président du groupe PS au Conseil Départemental de l’Isère. Et Hamon a gardé les “seconds couteaux” : Ferrari, Amandine Germain ... Si Macron est devant Hamon, c’est la ré-affirmation des ex leaders du PS local fragilisés par la perte de Grenoble, puis celle du Département, puis celle de la Région. Si Hamon devance Macron, c’est un camouflet terrible pour cette génération des années 2000 et après la défaite de mars 2014 à Grenoble un tel score serait un véritable tournant local. Si Macron devance Hamon, ce sera aussi le marqueur de l’ampleur de soutiens de centre droit. Et l’enjeu sera celui de leur respect dans l’après 23 avril car très peu a été fait à ce jour tant les ex leaders PS locaux ont tenté de préempter le terrain de la “macronie”.

4) Quel score pour le Front National ? Le Front National fait traditionnellement un gros score dans la première couronne de l’agglomération (Echirolles, St Martin d’Hères, Fontaine ...). Mais traditionnellement aussi, ce score était faible sur Grenoble. Il a progressé en mars 2014 puis beaucoup lors des régionales 2015. Marine le Pen franchira-t-elle les 15 % sur Grenoble ? Elle avait fait 10, 9 % en 2012. C’est le marqueur à suivre. Si c’est le cas, c’est l’indicateur que le FN continue sa progression sur Grenoble. Voilà les marqueurs techniques à surveiller selon le Club 20.

19/04/2017

[stpauldevarces2026]

#GrenobleAgglomération : des partis politiques locaux en total désarroi : plus le temps passe, plus les vieilles formations politiques sont localement impossibles à suivre tant leurs contradictions sont fortes. Prenons des exemples concrets. Le PS est dans l’opposition vive à Grenoble face à la majorité Verts - Parti de Gauche. Mais dès que les élus PS quittent l’Hôtel de Ville de Grenoble Bd Jean Pain pour se rendre au Forum, siège de la Métro, 800 mètres plus loin (!), les mêmes élus PS gèrent la Métro très docilement en accord avec les mêmes élus auxquels ils s’opposent à la Ville de Grenoble. Pour ce qui concerne les Verts, ils mènent la fronde contre le PS local à Grenoble mais ils co-gèrent la Métro avec le même PS local et viennent de passer un accord national avec le PS qui signifie concrètement que le PS de Grenoble ne présentera pas de liste distincte à Grenoble lors des élections municipales de 2020.

Et le Modem 38 bat de nombreux records. De 2008 à 2014 il gère Grenoble avec une équipe PS - PCF. Mais en 2015 il passe chez ... Wauquiez. Et en 2017 tout en restant chez Wauquiez dans l’exécutif de la Région il passe chez ... Macron.

Et à droite, les Républicains 38 flottent au gré des contradictions les plus absolues. Là encore des exemples concrets :

- A Grenoble les Républicains 38 manifestent contre la piétonisation de voiries parce que cette piétonisation serait la mort du commerce. Mais les mêmes Républicains 38 ne s’opposent pas à la Métro à la piétonisation du centre ville de Pont de Claix, piétonisation pourtant vigoureusement contestée par ... les commerçants de Pont de Claix.

- A Meylan, Les Républicains 38 s’opposent fermement à un projet d’habitat collectif. Mais à St Paul de Varces, un maire (LR38) conduit un projet d’habitat collectif entraînant l’arrivée massive brutale de plus de 10 % de la population actuelle en augmentant même la densité d’un projet pourtant refusé par ... référendum local !

- à Grenoble, Les Républicains 38 critiquent l’abandon du “vieux patrimoine” comme les arbres abattus mais, comme hier à Varces Allières et Risset avant 2014, la plus vieille maison d’une Commune comme St Paul de Varces achetée hier à juste titre par la Commune avec dans son parc des arbres centenaires est vendue sur ... le Bon Coin par une municipalité LR38 et les arbres centenaires sont ensuite ... abattus.

...

Et la liste pourrait durer encore longtemps.

Pour des citoyens de bonne foi qui regardent les faits et qui ne sont pas prisonniers d’un militantisme obscurantiste, toutes ces contradictions manifestes et graves sont totalement incompréhensibles. Dans de telles circonstances, il ne faut plus s’interroger sur le rejet de ces vieilles formations politiques devenues totalement incompréhensibles en dehors de comportements claniques à l’écart de toute considération d’intérêt collectif.

28/03/2017

[stpauldevarces2026]

#GrenobleAgglomération : le constat d’incompréhension des habitants des “communes paillassons” : le Club 20 remercie toutes celles et tous ceux qui ont transmis des observations, des questions participant ainsi au sommaire de notre prochain bulletin n°35. D’abord le constat de la très large incompréhension des habitants des “communes paillassons”. La métropolisation c’est la suprématie arrogante d’une instance non élue au suffrage universel direct sur des Communes dont les conseils sont élus au suffrage universel direct. Irréel dans une démocratie ! Et le tout dans la soumission la plus totale à gauche comme à droite. D’où ensuite, de nombreuses questions sur le thème suivant : “les Communes sont-elles devenues de simples comités des fêtes ?”. Et bien sûr aussi, pourquoi payer de la même façon des élus qui hier exerçaient de nombreuses compétences et des élus qui aujourd’hui n’exercent plus que des compétences marginales. Enfin, très nombreuses questions sur les sujets d’urbanisme. Ce qui n’a rien de surprenant. 46 % des ménages français préfèrent habiter dans une commune rurale et ce pourcentage grimpe à 61 % pour les travailleurs indépendants. Ils ne sont que 37 % à déclarer souhaiter résider dans une ville de taille moyenne, rév��le un sondage Cafpi/Ifop sur les « Français et l'accession à la propriété ». Et seuls 17 % des sondés disent vouloir vivre dans une grande agglomération. Avec parmi les plus « urbains », ceux dont la situation économique est la plus favorable (36 %), qui comptent 1 personne dans le foyer (28 %) et les cadres supérieurs (28 %). En revanche, il importe de préciser que nous ne consacrerons aucun article à la présidentielle. Certes, le Club 20 constate avec attention les prises de positions locales sur les sujets de moralité et de légalité en fonction des “embûches” rencontrées par certains candidats. Ces prises de positions sont très instructives sur les tempéraments et la grille des valeurs des uns et des autres. Ce constat aura bien entendu matière à compter dans les prochains mois.

12/03/2017

[stpauldevarces2026]

#GrenobleAgglomération : la vraie bataille sur la personnalité géographique des territoires : c’est un sujet rarement abordé et pourtant c’est un sujet de fond : la personnalité géographique des territoires. Les territoires ont-ils une personnalité ? Et si oui de quoi est-elle faite ? C'est une question qui mérite une réponse précise au moment où la Métro et la Ville de Grenoble organisent ce week-end une opération de communication sur les "villes en transition". Dès les années 80, ce sujet a alimenté de nombreuses études universitaires de grande qualité surtout dans un pays comme la France qui, à cette époque grâce à l’action de l’Etat, défendait l’unité territoriale donc une forme d’égalité des territoires. Dès cette époque, les personnalités géographiques des territoires ont été reconnues. Mais ce constat empreint de bon sens est contesté par les néo-habitants qui souvent n’ont pas la durée d’appartenance pour connaitre et respecter l’identité d’un territoire. Si aujourd’hui, tant de colères s’expriment c’est parce que cette réalité n’est plus respectée pour tendre vers une uniformité qui ne correspond à rien. Meylan, La Tronche, Claix, St Paul de Varces, Vif ... autant de Communes où des habitants ont engagé des actions de résistance contre des projets immobiliers totalement inadaptés. C’est l’un des échecs majeurs de la présente période. Prenons 3 exemples concrets. Début avril, l’une des manifestations les plus réussies dans l’agglomération c’est la Ferme à l’Oriel. Elle a lieu à Varces Allières et Risset qui est une porte d’entrée dans le péri-urbain de campagne. Elle n’a pas lieu à Echirolles ou Fontaine. Second exemple, qui peut comparer l’économie du bas grésivaudan structurée par la ZIRST de Meylan dès les années 70 et l’industrie chimique de Pont de Claix structurée dès les années 40 ? Des traditions totalement différentes. Troisième exemple, Grenoble. Grenoble a une identité très déterminée d’ailleurs remarquablement résumée par le Recteur Frémont, géographe, dans un tableau qui fait référence ci-dessous :

Les actuelles colères face à des décisions d’urbanisme sont profondes parce qu’elles marquent l’insupportable rupture face à ces personnalités géographiques. 4 exemples : quand hier, l’actuelle municipalité de Grenoble accueille Nicolas Hulot, l’écolo-médiatico-affairiste, la soirée est consacrée à des analogies avec les villes ... mexicaines, cubaines, sud-américaines : total contresens. L’identité géographique n’est pas comparable. 2) Quand la Métro en liaison avec des municipalités veut installer des barres d’immeubles au milieu d’habitations individuelles : total contresens. Il y a des personnes qui veulent écouter les oiseaux chanter le matin en ouvrant les fenêtres mais aussi accepter les heures de pelle à neige l’hiver tandis que d’autres aiment pouvoir descendre au bas de leur immeuble pour tout de suite prendre leur café. Les individus n’ont pas les mêmes attentes et heureusement. 3) Plus le temps passe, plus on ignore ce qu’est l’écologie défendue par la municipalité de Grenoble. Quand elle fait de Nicolas Hulot son totem, c’est l’inquiétude absolue. Nicolas Hulot, ex conseiller de Nicolas Sarkozy avant de devenir celui de François Hollande, celui qui a accepté d’être sponsorisé par un groupe du CAC 40 de la ... chimie pour passer une émission sur une chaîne privée détenue par un groupe de ... BTP. Et qui a terminé en marchandisant la marque de son émission parce qu’il n’y a pas de “petits profits”. L’inspirateur de la COP21 tellement signée parce qu’elle n’engageait à ... rien et que les Etats-Unis jeudi ont pu dénoncer sans risquer de trahir une signature donnée puisqu’il ne s’agit pas d’un traité juridique. Il n’y a qu’en France que de tels totems peuvent exister. Imagine-t-on Ralph Nader sponsorisé par ... ExxonMobil ou Jill Stein sponsorisée par ... Marlboro ? Cette écologie là n’est pas la nôtre et toutes les cautions données à de telles manoeuvres nous choquent fortement. 4) Pour des permis de construire à venir, des résistances collectives vont s’organiser. Se structurer. Demander des comptes. Veiller à la transparence face à certaines rumeurs et, si nécessaire, engager les actions contentieuses. La mi-mandat, c’est à dire le début de la fin de mandat, est engagée et le temps de la justice change les perspectives.

11/03/2017