#Gouzel Iakhina
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page-a-pages · 10 months ago
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Les orphelins héros
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Voici quatre romans - deux pour adultes, deux pour enfants - qui ont pour héros des orphelins, parus en 2023. Vous verrez qu'ils sont rejoints, en 2024, par un autre...
Convoi pour Samarcande - Gouzel Iakhina
Au début des années 1920, une terrible famine se déclare en Russie. La région de la Volga est particulièrement touchée. En 1923, le gouvernement met en place un programme d’évacuation des enfants, la plupart orphelins, de Kazan, la capitale du Tatarstan, à Samarcande, ville du Turkestan, épargnée par les désastres de la révolution et de la guerre civile. Le voyage se poursuit sur quatre mille kilomètres à travers forêts, steppes et déserts. Deïev, un jeune officier de l’Armée rouge, se voit attribuer la responsabilité d’un train qui accueille à son bord pas moins de cinq cents enfants, tous très atteints dans leur santé physique et parfois mentale. Les accompagnent également la commissaire Blanche, l’infirmer Bourg, un chauffeur, des femmes chargées de s’occuper des enfants et, j’allais oublier, le lecteur pris dans ce périple souvent cauchemardesque dès les premières pages.
Les chapitres s’enchaînent tels les wagons du convoi. Le lecteur ne repose le livre que pour faire des pauses tant la situation est dramatique, mais il le reprend vite, attaché qu’il est aux personnages, aux enfants, incarnés, qui se sont donné mutuellement des surnoms; au gré de petites victoires, par exemple, quand il y a à manger. Mais ce n’est pas tout: même si ces gamins portent sur leurs corps et leurs visages les traces d’un vécu qui les fait ressembler à des petits vieux, ils conservent au fond d’eux des étincelles d’enfance, et les accompagnants en sont bouleversés. Les adultes ne sont pas en reste. On devine chez eux des blessures, en particulier chez Deïev qui, ayant pris part à la guerre civile, cherche à tout prix à expier ses horreurs, au risque de devenir fou. Mais quel héros magnifique, en particulier dans ses bras de fer contre les périls que sont la maladie, la famine, les conflits et dangers qui surgissent en route!
Gouzel Iakhina nous offre un des plus beaux romans parus en 2023 et dont on se souviendra longtemps. Son travail de documentation est à saluer. A la fin du livre, elle a pris soin de faire figurer un lexique avec les noms des enfants et leur signification. Elle les a inventés sur le modèle de sobriquets réels en se basant sur différentes sources. Son humanité leur donne une existence.
Le Verger de poires - Nana Ekvtimishvili
Autre lieu, autre époque. Nous sommes à Tbilissi, capitale de la Géorgie, au début des années 1990. Dans la proche banlieue, et plus particulièrement dans la rue de Kertch, nous faisons la connaissance de Lela, une jeune fille qui a été élevée à l’ « école des idiots ». Cette institution, héritée du passé soviétique, accueille des handicapés mentaux et des enfants orphelins. Agée de 18 ans, Lela y demeure encore - faisant partie des meubles - et y travaille. Elle protège comme elle peut les enfants, les pousse à étudier, malgré la médiocrité des cours, pour qu’ils puissent un jour tenter de voler de leurs propres ailes. Parmi eux, il y a Irakli, un garçon obnubilé par l’idée que sa mère vienne le chercher, ce qu’elle ne fera bien sûr jamais. Un jour, c’est l’effervescence dans l’internat: un couple d’Américains se présente qui cherche à adopter un enfant. Et si c’était Irakli ?
Le roman s’ouvre alors que Lela prend une douche dans le vieux bâtiment des bains. Sous le jet d’eau chaude, elle répète inlassablement : « Je vais tuer Vano… Il faut que je tue Vano. » Vano est le professeur des enfants dont il abuse, comme il a abusé de Lela. Et ce n’est pas le seul. Le ton est donné. Mais reprenons le récit. Voici justement Irakli qui vient chercher Lela. Dali, la surveillante, a besoin d’elle. Nous traversons la cour et découvrons par la même occasion le bâtiment et ses habitants. L’institution fait partie du quartier et sa vie y est imbriquée. Par exemple, les mariages se font dans le grand réfectoire. Les enfants y participent, de loin certes, mais ils assistent aux préparatifs, à la fête - une grande table est dressée pour eux un peu à l’écart. C’est l’occasion de se remplir la panse et de tout observer. Une bien maigre ouverture sur un monde où l’horizon se ferme, pour ses habitants comme pour les orphelins, au-delà de la rue de Kertch.
Malgré tout, Lela, comme d’autres, lutte pour que ses protégés en réchappent. Et une fois qu’elle aura tué Vano, elle partira elle aussi. Ce récit qui décrit bien l’atmosphère post-soviétique n’est pas dénué d’humour, voire d’une certaine naïveté, celle du regard de Lela, héroïne attachante à qui l’on souhaite, ainsi qu’à tous ces enfants grandis trop vite, un avenir un peu moins sombre.
Le Corbeau de nuit - Johan Rundberg
Place à des romans pour la jeunesse. Le premier se déroule à Stockholm en1880. Mika a 11 ans. Elle ignore tout de sa naissance et vit dans un orphelinat. Trop âgée pour aller à l’école, elle y travaille, quand elle ne sert pas à « La Chapelle », une taverne peu recommandable. A l’orphelinat, elle a un oeil sur les enfants qu’elle tente de protéger. C’est l’hiver, la nourriture manque et le froid est glacial. Des gamins des rues tentent régulièrement d’être admis dans l’établissement. En vain. Une nuit, un adolescent s’y présente. Mika lui ouvre la porte et se retrouve avec un paquet dans les bras qui contient un nouveau-né. Le jeune, terrorisé, confie à Mika que L’Ange noir est au courant de l’enlèvement du bébé. Puis, il s’enfuit.
Le lendemain, à la demande de la directrice, un agent de police se présente pour procéder à l'enregistrement du bébé et poser des questions à Mika sur les circonstances de l’abandon. Cette dernière décrit l’adolescent et mentionne l’Ange noir. Cela attise la curiosité d’un de ses collègues, l’inspecteur Valdemar Hoff, qui convoque à son tour Mika. Un crime a été commis la nuit où le bébé a été déposé à l'orphelinat. L’Ange noir en est-il l’auteur ? Le mode opératoire rappelle celui du Corbeau de nuit, un assassin en série qui a été exécuté quelques mois auparavant. Hoff ne met pas long à réaliser que la gamine est futée et ferait une excellente enquêtrice, habituée qu’elle est à tout observer afin d’échapper à de potentiels dangers. Le géant bourru aux méthodes peu conventionnelles et la fine mouche vont s’associer pour élucider une affaire de crimes en série, tous plus horribles les uns que les autres. Pour Mika, ce sera aussi l’occasion de tenter de percer le secret qui plane autour de ses origines; surtout quand elle découvre que, comme le bébé abandonné, elle portait à la naissance un bracelet de cuir orné de petites fleurs…
De ce roman, on aime tout: les personnages hauts en couleur et très attachants - dont le duo improbable de héros -, l’atmosphère sombre et glaciale, les descriptions des lieux, l’enquête palpitante, les moments de douceur entre Mika et le bébé. Le mystère autour de la naissance de Mika ne sera pas résolu, mais quelques indices sont avancés. Et comme, il s’agit d’une série, on a hâte d’en savoir plus et de participer à une nouvelle enquête.
Elisabeth sous les toits - Vincent Cuvellier
A l’âge de 10 ans, Elisabeth s’est enfuie de son orphelinat en Bretagne pour rejoindre Paris où elle pense mener une vie meilleure et obtenir des informations sur ses parents. Arrivée dans la capitale, deux clochards l’adoptent et la conduisent à l’immeuble de la rue Marbeuf où ses parents ont vécu et où elle s’installe dans la clandestinité, se cachant le jour et sortant la nuit. La capitale se répartit en plusieurs territoires: dont, à l’est, celui des apaches, voyous et truands en tout genre, et, côté Opéra, celui les riches. Voyous et bourgeois se côtoient à la Bastille où les Auvergnats ont ouvert des restaurants et des commerces de charbon. Rue de Lappe, les bals musette fleurissent et l’on danse la java. La gamine, qui n’a pas froid aux yeux, n’hésite pas à franchir la porte du Balajo où elle fait la connaissance de Blaise Cendrars qui la prend sous son aile et lui présente ses amis : Picasso, Foujita, Max Jacob, entre autres. Et même un « nègre » danseur de charleston.
On se prend d’amitié pour cette gamine débrouillarde et courageuse qui ne craint ni les Schmolls, petits êtres fantastiques et malfaisants dont son immeuble est envahi, ni les fantômes. Elle nous fait découvrir des personnages et des lieux emblématiques du Paris d’après-guerre et l’atmosphère des années folles. Vincent Cuvellier signe ce bon roman d’aventure lié à l’Histoire. A l’instar de ses personnages, son écriture est vivante, émaillée de mots d’argot, en particulier dans les dialogues. Guillaume Bianco, auteur des illustrations, livre une interprétation très convaincante des personnages.
A la fin du livre figure un bonus avec les paroles de la chanson « Les Goélands », un quizz sur les années 1920 à Paris et trois femmes qui ont fait bouger les Années folles: Coco Chanel, Joséphine Baker et Louise Brooks.
On pensait qu'Alexandre sur les flots serait la suite des aventures d'Elisabeth. Or, si l'on y croise la gamine, ce roman met en scène un autre orphelin, Alexandre, et se déroule à la même époque. Tout aussi réussi que le premier et toujours accompagné des chouettes illustrations de Guillaume Bianco, on y apprend l'origine des Schmolls et on plonge à nouveau dans l'Histoire - principalement la Russie. C'est passionnant. Vincent Cuvellier, pour ne pas perdre son lecteur, se permet même à l'occasion des chapitres où il s'adresse à ce dernier en aparté pour résumer la situation. C'est assez gonflé, drôle, mais bien utile. L'écriture est toujours aussi vivante et le ton de certaines phrases - cela n'engage que moi - m'ont rappelé la série "Emile". A la fin du roman, Elisabeth et Alexandre se retrouvent, font plus ample connaissance et nous laissent envisager qu'on les reverra car tout les lie.
Soie. Les Orphelins d'Argentan - Alice Brière-Haquet
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Quelques jours après la disparition de sa mère, morte en couches, Lise intègre l’orphelinat d’Argentan où les jeunes filles sont formées à l’art de la dentelle. Son père n’a plus donné signe de vie depuis de quelques mois malgré l’approche du terme de la naissance. Aventurier dans l’âme, se lançant dans des projets sensés apporter fortune à sa famille, mais dont l’échec est prévisible, il garde en temps normal le contact avec les siens au moyen de messages. Voici donc Lise séparée de ses frères, l’aîné comme le nourrisson.
A l’orphelinat, il se passe de drôles de choses. Dans des circonstances tenues secrètes, le petit frère de Lise est adopté par une mystérieuse comtesse que tout le monde craint. Au même moment, une commande est passée à l’atelier pour la confection d’une robe de mariée entièrement réalisée en dentelle. Lise, qui n’est pourtant que débutante, est choisie pour y travailler. Le fil que les ouvrières devront utiliser est d’une finesse extraordinaire, mais il est d’un gris terne. Drôle de couleur pour une robe de mariée. Lise va enquêter.
On se prend vite d’affection pour l’héroïne et l’amie qu’elle se fait à l’orphelinat. Bien ficelé, ce roman haletant se lit avec plaisir. Et on apprécie les informations sur la fabrication des toiles d’araignées et de la dentelle que l’on complètera en allant faire un tour sur internet !
Convoi pour Samarcande, Gouzel Iakhina, trad. Maud Mabillard, Noir sur Blanc, 2023
Le Verger de poires, Nana Ekvtimishvili, trad. Maïa Varsimashvili-Raphael et Isabelle Ribadeau Dumas, Noir sur Blanc, 2023
Le Corbeau de nuit, Johan Rundberg, trad. Marina Heide, Thierry Magnier, 2023
Elisabeth sous les toits, Vincent Cuvellier, ill. Guillaume Bianco, Little Urban, 2023
Soie. Les Orphelins d'Argentan, Alice Brière-Haquet, Rouergue, 2024
Alexandre sur les flots, Vincent Cuvellier, ill. Guillaume Bianco, Little Urban, 2024
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lesgensdeslivreslisent · 11 months ago
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Son mari, Konstantin Arnoldovitch, un vieillard sec avec une barbe maigre et pointue, restait la plupart du temps silencieux. Le matin, il se levait tôt et prenait place devant la fente de la porte. Il attendait les premiers rayons du soleil pour y exposer son unique livre et lire. Certaines pages le faisaient sourire, provoquaient un hochement de tête approbatif, d’autres se faisaient menacer du doigt, l’obligeaient à secouer sa petite tête d’un air désolé, et parfois, il entamait une dispute avec son livre. Quand il était arrivé à la dernière page, il refermait le livre, regardait d’un air pensif le petit épi gris sur la couverture 2, puis ouvrait à nouveau le livre à la première page. Parfois, il discutait longuement avec sa femme à mi-voix, mais en utilisant des mots si compliqués que Zouleikha ne comprenait pas la moindre phrase, bien que la discussion ait lieu en russe. Quel homme étrange ! Zouleikha avait un peu peur de lui.
Gouzel Iakhina, Zouleikha ouvre les yeux
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jpguedas · 5 years ago
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"Même la langue tatare est faite de telle façon qu'on peut passer toute une vie sans dire une seule fois "je"; pour tous les temps, la terminaison du verbe conjuguée est suffisamment précise pour rendre l'utilisation de ce petit mot vaniteux parfaitement superflue"
"Zouleikha ouvre les yeux" premier roman d'une jeune tatare Gouzel Iakhina traduit du russe par Maud Mabillard. Éditions Noir et Blanc
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elenaemeraud · 7 years ago
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Le retour du grand roman russe
Le retour du grand roman russe
  En 2015, le premier roman de Gouzel Iakhina, Zouleikha ouvre les yeux, s’imposait dans la littérature russe, devenant aussitôt un best-seller national. Ce récit de la dékoulakisation, qui conduit le lecteur du Tatarstan à la Sibérie est aujourd’hui traduit en 16 langues. Le Courrier de Russie a rencontré…
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elkost · 7 years ago
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Ludmila Ulitskaya presents the French edition of her novel Yakov's Ladder released by Gallimard as L'Échelle de Jacob (tr. Sophie Benech) - Ludmila Oulitskaïa à la librairie les traversées (2 Rue Edouard Quenu, 75005 Paris) - Le 15 Mars 2018 à 19h - Ludmila Oulitskaïa à la librairie Kleber (1 Rue des Francs-Bourgeois, 67000 Strasbourg) - Le 16 Mars 2018 à 17h - Ludmila Oulitskaïa - L’échelle de Jacob - Rencontre animée par Elisabeth Philippe - Maison de la Poésie (157 rue Saint-Martin 75003 Paris) - Le 17 Mars 2018 à 19h - « Un autre qui est à côté. Le multiculturalisme comme défi pour la littérature ». Dialogue entre les écrivains Lioudmila Oulitskaïa et Gouzel Iakhina. Modérateur : Hélène Choubina. - Le 18 Mars 2018 à 13h, GRANDE SCÈNE Rencontre suivie d’une séance de dédicaces (Librairie du Pavillon russe) - “Les écrivains face à l’histoire” - Table ronde avec Ludmila Oulitskaïa au Salon Livre Paris - Le 18 Mars 2018 à 16H - Book signing session, Gallimard stand N63 - Le 18 Mars 2018 à 17.30H http://dlvr.it/QL35Gt
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jpguedas · 5 years ago
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J'ai commencé "Zouleikha ouvre les yeux" roman russe sur la Dékoulakisation vue par une tatare. C'est le premier roman d'une jeune tatare Gouzel Iakhina traduit par Maud Mabillard et son adaptation en série a eu un certain écho en Russie. Éditions Noir et Blanc. #romanrusse https://www.instagram.com/p/CBvqXLuI5PZ/?igshid=mxmbwyu1mnjc
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elkost · 7 years ago
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In 2018, the Paris Book Fair is welcoming Russia as a guest of honor. From March 16th to 19th, LIVRE PARIS will receive 38 russian authors, reflections of the diversity and dynamism of contemporary Russian literary creation. Our authors Ludmila Ulitskaya, Guzel Yakhina, Yuri Buida, Alexei Makishinsky, and Vladislav Otroshenko are mong the guests of the Fair. Ludmila Ulitskaya - Ludmila Oulitskaïa à la librairie les traversées (2 Rue Edouard Quenu, 75005 Paris) - Le 15 Mars 2018 à 19h - Ludmila Oulitskaïa à la librairie Kleber (1 Rue des Francs-Bourgeois, 67000 Strasbourg) - Le 16 Mars 2018 à 17h - Live for “Le temps des écrivains” with Christophe Ono-dit-Biot on France Culture --stand F09 de France Culture - Le 17 Mars 2018 à 17h - Ludmila Oulitskaïa - L’échelle de Jacob - Rencontre animée par Elisabeth Philippe - Maison de la Poésie (157 rue Saint-Martin 75003 Paris) - Le 17 Mars 2018 à 19h - « Un autre qui est à côté. Le multiculturalisme comme défi pour la littérature ». Dialogue entre les écrivains Lioudmila Oulitskaïa et Gouzel Iakhina. Modérateur : Hélène Choubina. - Le 18 Mars 2018 à 13h, GRANDE SCÈNE Rencontre suivie d’une séance de dédicaces (Librairie du Pavillon russe) - “Les écrivains face à l’histoire” - Table ronde avec Ludmila Oulitskaïa au Salon Livre Paris - Le 18 Mars 2018 à 16H - Book signing session, Gallimard stand N63 - Le 18 Mars 2018 à 17.30H Guzel Yakhina - « La littérature russe à la recherche d'une nouvelle identité. Les valeurs universelles de la Russie, entre l'Ouest et l'Est ». Avec la participation de Gouzel Iakhina, Alisa Danchokh, Alexeï Varlamov, Evguéni Kostin - Le 16 Mars 2018 à 13h, GRANDE SCÈNE - « Le roman se décline en séries. Écrire ou adapter son roman pour la télévision : la mort d'un genre ? » Discussion entre Gouzel Iakhina, Andreï Guelassimov et Dmitri Gloukhovski. Modérateur : Marina Stepnova - Le 16 Mars 2018 à 13h, PETITE SALLE - Entretien avec Gouzel Iakhina sur Radio France internationale (RFI) - Le 16 Mars 2018 à 15h30 STUDIO RFI AU SALON LIVRE PARIS - « Dictée totale : la répétition ». Gouzel Iakhina dicte un extrait de son oeuvre. Testez vos connaissances en russe ! - Le 17 Mars 2018 à 15h, ESPACE JEUNESSE - Gouzel Iakhina présente son roman Zouleikha ouvre les yeux, publié en français chez Noir sur Blanc. Avec la participation de la directrice du groupe Libella Vera Michalski-Hoffman. Modérateur : Hélène Choubina. - Le 17 Mars 2018 à 16h, GRANDE SCÈNE À la fi n de la rencontre Gouzel Yakhina récompensera les vainqueurs de la répétition de la Dictée totale - « Cherchez la femme ». Les femmes-écrivains russes parlent d’elles-mêmes et de leur créativité. Discussion avec Gouzel Iakhina, Olga Slavnikova, Irina Bogatyreva et Maureen Demidoff, - Le 17 Mars 2018 à 18h, PETITE SALLE - « Un autre qui est à côté. Le multiculturalisme comme défi pour la littérature ». Dialogue entre les écrivains Lioudmila Oulitskaïa et Gouzel Iakhina. Modérateur : Hélène Choubina. - Le 18 Mars 2018 à 13h, GRANDE SCÈNE Rencontre suivie d’une séance de dédicaces (Librairie du Pavillon russe) - « Que faire avec les fantômes de l'histoire russe ? » Intervenants : Alian Blum, Gouzel Iakhina, Sacha Filipenko. - Le 18 Mars 2018 à 15.30h, scène Agora Yuri Buida - « Est-il diffi cile d'écrire à propos du présent ? La prose sociale ». Discussion avec Olga Slavnikova, Iouri Bouïda, Victor Remizov et Zakhar Prilepine. - Le 16 Mars 2018 à 16h, GRANDE SCÈNE - « Fantasy, fantastique ou nouvelle réalité ? » Discussion avec Maria Galina, Dmitri Gloukhovski et Yana Vagner. Modérateur : Iouri Bouïda - Le 16 Mars 2018 à 17h, PETITE SALLE - Iouri Bouïda présente son livre Voleur, espion, assassin paru en français chez Gallimard. Modérateur : Natalia Ivanova. - Le 18 Mars 2018 à 15h, PETITE SALLE Alexei Makishinsky - Alexeï Makoushinski présente son roman Un bateau pour Argentine, publié chez Louison éditions. Modérateur : Natalia Ivanova. - Le 17 Mars 2018 à 13.30h, PETITE SALLE - Rencontre avec Alexeï Makouchinskiet Alexandre Sneguirev à la médiathèque d’Evreux(Allée des Soupirs, 27000 Évreux). - Le 20 Mars 2018 à 20.00h Vladislav Otroshenko - « Histoire proche, histoire lointaine ». Discussion entre Boris Evseev, Vladislav Otrochenko et Zakhar Prilepine. Modérateur : Alexeï Varlamov - Le 16 Mars 2018 à 14h, GRANDE SCÈNE - Rencontre avec les écrivains Alexeï Varlamov et Vladislav Otrochenko à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales. INALCO (65, rue des Grands Moulins, Paris 13e). - Le 16 Mars 2018 à 16h  - « La biographie  comme lieu d’expression artistique ». Discussion avec Pavel Bassinski, Serguei Chargounov, et Lev Danilkine. Modérateur : Vladislav Otrochenko - Le 17 Mars 2018 à 11h, GRANDE SCÈNE - Vladislav Otrochenko présente ses livres Apologie du mensonge gratuit et Mes treize oncles, publiés en français chez Verdier. Modérateur : Irina Barmetova. - Le 17 Mars 2018 à 15h, PETITE SALLE - Narinai Abgaryan et la maison d’édition Macha Publishing présentent les livres Et du ciel tombèrent 3 pommes et Dans mon coeur a jamais. Modérateur : Vladislav Otrochenko - Le 18 Mars 2018 à 16.30h, Librairie du Pavillon russe     http://dlvr.it/QL2ZVJ
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elenaemeraud · 7 years ago
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Un très beau livre à ne pas manquer - Zouleikha ouvre les yeux
Un très beau livre à ne pas manquer – Zouleikha ouvre les yeux
Zouleikha ouvre les yeux Gouzel Iakhina Traduit par Maud Mabillard
Préface de Lioudmila Oulitskaïa
Postface de Georges Nivat
  « Ce roman nous va droit au cœur. Le récit du destin de l’héroïne principale, une paysanne tatare à l’époque de la dékoulakisation, est empreint d’une authenticité, d’une véracité et d’un charme tels qu’on en rencontre rarement dans la prose russe de ces dernières…
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elkost · 7 years ago
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Guzel Yakhina is a special guest of the Literary Festival in Morges, Switzerland (see http://www.lelivresurlesquais.ch/auteur/gouzel-iakhina/). Friday September 1st 14:00 – 16:00 : Signing session under the tent “Littérature” (with Maud Mabillard) 17:00 – 19:00 : Signing session under the tent “Littérature” Saturday September 2nd 10:30 – 12:30 : Signing session under the tent “Littérature” 15:15 – 16:30 : From the Tartar Plains to Siberia, discussion with Gouzel Iakhina and Maud Mabillard. Hosted by Annick Morard. Venue: Casino, room Belle Époque. Followed with a signing session and an aperitif. 18:30 – 20:00 : Signing session under the tent “Littérature” Sunday September 3rd 10:00 – 12:00 : Signing session under the tent “Littérature” 13:00 – 15:00 : Signing session under the tent “Littérature” 16:00 – 17:00 : Bilingual reading  Zouleikha ouvre les yeux / Zouleikha otkryvaet glaza with Gouzel Iakhina and Maud Mabillard. Hotel Nouvelle Couronne. 17:00 – 19:00 : Signing session under the tent “Littérature” Guzel Yakhina in Genève, Switzerland Tuesday September 5th 20:00 : At the University of Geneva, Building Bastions, Rue de Candolle 5, Aile Jura, Auditorium B 111 - Russki Krujok. Hosted by Georges Nivat. Meeting in Russian Guzel Yakhina in Metz, France Saturday September 9th 12:00 – 13.00 : Forum France Bleu – Place de la Carrière. Discussion with Vera Michalski, Gouzel Iakhina and Frédéric Pajak. Hosted by Sarah Polacci 14 :00 : Signing session http://dlvr.it/PkCClk
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elkost · 7 years ago
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http://www.livreshebdo.fr/article/les-prix-du-magazine-transfuge-de-la-rentree-litteraire-2017 Les prix du magazine "Transfuge" de la rentrée littéraire 2017 Le magazine culturel Transfuge ouvre la saison des prix littéraires d'automne en distinguant 16 lauréats dans 15 catégories en littérature française, étrangère, essai, polar ou poche. Meilleur roman russe: Zouleikha ouvre les yeux de Gouzel Iakhina (Noir sur Blanc) http://dlvr.it/PkBfNy
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