#Génie Audio
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musitechnicformation · 3 months ago
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thejoyofviolentmovement · 2 years ago
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New Audio: Switzerland's Djinn & Tone, Inc. Shares Brooding and Cinematic "Petit Génie"
New Audio: Switzerland's Djinn & Tone, Inc. Shares Brooding and Cinematic "Petit Génie" @heygroover @romainpalmieri @DorianPerron
Fribourg, Switzerland-based electronic project Djinn & Tone, Inc. can trace its origins to when its founder — Mathias and Marc — met at a super secretive and illegal gathering during the European Union’s second COVID-19 lockdown back in 2020. The pair bonded over common mutual musical interests and decided to collaborate together. Since its formation, the project has continued with Mathias as the…
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apas-95 · 11 months ago
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ive started listening to actual full television series audio-only. all Podcast-style. what the fuck are these characters looking at, that has them talking like that? no clue, the director of this radio-play is, in the fields of subtlety and interpretation, un génie. im on like season 3 of Twin Peaks and i think my understanding of everything is pretty straightforward
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ibonoco · 4 months ago
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A moment with Jim
(Réédition) Track 1 :Riders on the storm https://ibonoco.com/wp-content/uploads/2018/07/05-the-doors-riders-on-the-storm.mp3 [/audio] Doucement, tout doucement, je ferme les yeux sans regrets sur un monde sans saveur, sans poivre ni sel, sans cannelle ni vanille, sans souffle ni génie, sur un monde en larmes et apeuré. Je ferme mon cœur à un monde fade sans réelle couleur ni harmonie, gris et…
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fred-the-curator · 10 months ago
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DITC 001
DITC 001 Plonger dans le cœur battant des rues new-yorkaises des années 90, où le Hip-hop n'était pas seulement une musique, mais une révolution culturelle, c'est ce que promet "DITC 001".  DITC, pour Diggin' In The Crates, est plus qu'une simple référence; c'est un hommage vibrant à un collectif emblématique qui a façonné le son et l'âme de cette époque dorée. Ce mix, ciselé à partir de ma collection personnelle, est une exploration soigneuse des tracks qui ont marqué l'époque, une invitation à redécouvrir des classiques sous un jour nouveau. Le tracklisting de "DITC 001" est une odyssée en soi. Il commence fort avec "Dealer pour survivre" de Expression direkt, un morceau franc et direct qui plante immédiatement le décor. On glisse ensuite dans des vibrations plus douces avec le "Much Love (remix)" de Ghetto Concept, avant de se heurter à la brutalité poétique de "Dead Wrong" de The Notorious B.I.G., un artiste dont le génie tragiquement écourté résonne encore dans le cœur des fans. Le mix inclut des perles moins mainstream mais tout aussi influentes, comme "Soundbombing" de Rawkus, qui a donné une plateforme à de nombreux artistes underground des années 90. Chaque morceau a été choisi non seulement pour sa qualité mais aussi pour sa capacité à représenter une facette de l'expérience Hip-hop, qu'il s'agisse de la lutte, de l'ascension, ou de la pure joie de l'expression. Des collaborations notables émaillent également ce mix, comme le "Killa Hill Niggas" de Cypress Hill avec Rza et U God, un vrai bijou qui témoigne de l'influence croisée entre le rap de la côte Est et le son plus expérimental de la côte Ouest. Vers la fin, on trouve "Blowin' Up In The World" de Kool G Rap, un morceau qui résume parfaitement l'ascension et l'ambition qui animaient les artistes de l'époque. "DITC 001" n'est pas seulement un mixtape; c'est un documentaire audio, une fenêtre ouverte sur une époque révolue mais dont l'écho continue de façonner le paysage musical actuel. Chaque track a été scrupuleusement sélectionné pour capturer l'essence du Hip-hop, dans ce qu'il a de plus brut, de plus vrai.  C'est un voyage au cœur de la musique qui a écrit les règles du jeu, un jeu où la passion et la poésie se rencontrent dans la ruelle éclairée à la lumière des lampadaires. Avec "DITC 001", je vous invite à redécouvrir le Hip-hop, à creuser plus profondément dans les crates, et à revivre une ère qui continue de définir les standards du genre. Fred The Curator · DITC 001   Expression direkt - Dealer pour survivre Ghetto Concept - much love (remix) The Notorious Big - Dead Wrong Rawkus - Soundbombing Adagio! - Ass & Benefits (Dirty) Grand Puba - A Little Of This (Remix) Lord Finesse ft. Marquee, Diamond D & AG - Speak Ya Peace M.O.P. - Anticipation Heltah Skeltah - Da Wiggy (Original) Dilated Peoples ft. Defari - Third Degree Nas T Howie - Attic (Frankenstein mix) The Notorious Big - Warning (Dirty) Assassin - L' Undaground S'Exprime Cypress Hill ft. Rza & U God - Killa Hill Niggas O.C. - O-Zone Defari - Checkstand 3 Keith Murray - Get Lifted (Erick Sermon's Remix) Dead Poetz Society - Lick A Shot (Remix Dirty)) T The Notorious Big - Ten Crack Commandments Jay-Z - Dead Presidents II Lord Finesse ft. KRS-One & O.C. - Brainstorm / P.S.K. (No Gimmicks Remix) Mobb Deep ft. Big Noyd, Ghostface Killah & Raekwon - Right Back At You Gooch ft. Kool G Rap - Fifty Wayz (Street Opera Mix) Smoothe Da Hustler ft. D.V. Alias Khrist & Trigger Tha Gambler - Murdafest (Album Version) Kool G Rap - Blowin' Up In The World via Blogger https://ift.tt/Eod8h1t April 20, 2024 at 06:00PM
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🟢🇫🇷 MALCHANCEUX VS CHANCEUSES ?!
Il y a de très nombreuses années, mes amis et moi pensions que la chance arrivait au hasard, sans aucune rationalité ni logique !
J'ai grandi et plus je grandissais plus je me résignais au fameux destin et à la fameuse chance aveugle !
Puis, après la beauté de 30 ans, j’ai compris que la Fortune est aveugle à la Raison mais pas au Subconscient !
Rien n'arrive par hasard
ou est-ce que tout arrive par hasard ?
Quand j’étais enfant, je croyais au destin, je pensais que tout était déjà écrit !
Au fil de ma vie, et en rencontrant l'hypnose professionnelle unique et unique dans le monde de Los Angeles Beverly Hills, j'ai complètement changé d'avis !
Le tournant, quand j’ai vu comment fonctionne l’esprit. sur le corps et sur la vie visible et invisible, sans mais et sans si !
J'ai compris qu'on attire ce qu'on est et non ce qu'on veut !
Destin = subconscient, imagination, 88 % d'esprit
Vouloir = conscience, logique, 12% de l'esprit
Le destin est créé par votre subconscient sans si ni mais, même contre votre volonté, même si vous, avec votre rationalité, votre logique, ne pouvez pas l'expliquer, c'est pourquoi 90% des gens sont pauvres et malheureux et pourtant ils ne veulent pas le faire. sois ainsi !
Ça ne sert à rien de répéter je veux, je veux, je veux, si vous ne convainquez pas ceux qui dirigent en vous !
Qu'attendez-vous pour convaincre votre pilote automatique de changer le film de votre vie pour votre bien et celui de votre famille ?
Le choix vous appartient uniquement !
Si vous les avez vraiment tous essayés et que vous n'avez aucun fait, combien cela vous coûte-t-il d'essayer l'hypnose DCS réelle et professionnelle à Los Angeles Beverly Hills, même en commençant avec un seul audio DCS qui est pour votre bien et celui de votre proche ?
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www.ipnologiAssociati.com
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entomoblog · 1 year ago
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« Derrière le blob, la recherche » : dernières nouvelles et annonce d’événements
Le projet de recherche participative donne déjà de premiers résultats.
  9.09.2023
CNRS Info
  En attendant, le blob sera à l’honneur lors de plusieurs événements à la rentrée :
le 22 septembre lors de la 6ème édition du festival du film scientifique de Roscoff (21-24 septembre 2023) : intervention de Camille Basile en lien avec la projection du film « Le Blob : un génie sans cerveau » de J. Mitsch
du 23 au 24 septembre au Festival Hypermonde à Merignac, dont Audrey Dussutour est la marraine et qui prévoit des rencontres et des séances de dédicace.
23/09 11h10 : Table ronde « Vilaines bêtes : quand le vivant devient monstrueux » avec Audrey Dussutour et le chercheur CNRS Jean-Sébastien Steyer, animée par le journaliste Nicolas Martin
24/09 12h20 : Conférence « L'invention du Blob » par Audrey Dussutour
le 26 septembre à 19 h à la Cinémathèque de Toulouse : projection du film « Le Blob : un génie sans cerveau » (coproduit par CNRS Images, avec audio description pour les malvoyants) en présence d’Audrey Dussutour
au milieu d’autres « inclassables créatures » dans l’exposition (gratuite) « Loris Gréaud : les Nuits corticales » au Petit Palais (4 octobre 2023 - 14 Janvier 2024) en partenariat avec le CNRS
le 27 octobre lors du Festival Va savoir, tout premier festival de sciences participatives et citoyennes, à Montpellier du 27 au 29 octobre
le 7 novembre à Vannes pour une conférence sur « Le blob ? C’est quoi ce truc ? » à l'Université Bretagne Sud
  [Image] Audrey Dussutour, spécialiste mondiale du blob et médaille de la médiation scientifique du CNRS 2021. © David VILLA / ScienceImage, CBI / CRCA / CNRS Images
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thebonesofhoudini · 3 years ago
Audio
Here’s the audio of the show from March 4th, 2022. This one turned out well enjoy. Sorry, meant to post this earlier but I’ve been hella busy.
Tracklist
Daze Maxim - Beginning An Ending (Baby Ford Remix)
Malin Génie - Kedblokken
Shcaa - Remorse
Zendid - WS3
Ability II - Pressure Dub
X-Coast - XTC
Sakdat & Balaur - Planet M
Floog - Acid Rain (Sw27 Version)
Sterac - Axion (Sensurreal New Funk Mix)
Culture Hub - Scope
David Alvarado - Morning Prayer
Iron Curtis - My Humming Machines
Genius Of Time - Peace Bird
Sterac - Satyricon (Jamez Remix)
Ghetto Chords - Rainbows
Ron Trent - I Feel The Rhythm (Inner Experience Revision)
Innershades - Heaven on Earth
Bad Channel - B-1
Ian Pooley - Loopduell 1
Dub Kult - Crazy Dub
Trinidadian Deep - Abourisha
Naohito Uchiyama - Green Echoes
October - Raw (Agnès & Ripperton's Twisted Reshape)
WAX - Magic Energy
Chronos
Twitch.tv/temisanadoki
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helshades · 4 years ago
Note
Merci Hel ! Ça me rassure d'avoir ton analyse linguistique. Parfois (de plus en plus souvent), je suis assez soucieuse de la teneur et du vocabulaire des articles de presse (et assimilés) présents dans nos médias nationaux !
Je suis bien contente de t’avoir assistée dans ta Quête linguistique et toute prête à commisérer sur l’air de « c’était mieux avant ». D’accord, la presse de masse n’a pas toujours fait dans la dentelle (!!) et ce depuis ses débuts, mais je suis sincèrement perturbée de voir tant d’articles publiés dans de grands titres réputés écrits comme une rédaction de lycéen sous hakik (pensée émue pour Marcel Colucci)...
Je te copie in extenso, vu qu’il est court mais réservé aux abonnés, l’article du Diplo de ce mois consacré, justement, aux mutations récentes de la presse écrite, c’est saisissant autant que démoralisant :
Vendre de la discorde plutôt qu’informer
Un journalisme de guerres culturelles
(par Serge Halimi & Pierre Rimbert)
Le juste milieu ne rapporte plus. Hier assise sur la manne publicitaire, la presse modérée recherchait une audience de masse et la cajolait en simulant l’objectivité. La recette change. Désormais, les médias prospèrent en alimentant les guerres culturelles auprès de publics polarisés et mobilisés. Pour le meilleur ou pour le pire. Et sous le regard vigilant, parfois sectaire, de leur propre lectorat.
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Il rachète à tour de bras médias et éditeurs (Vivendi, Editis, Prisma), convoite Europe 1, taille dans les effectifs et les dépenses, encourage un journalisme de racolage destiné à l’extrême droite (CNews), fait régner la terreur dans les rédactions — et menace de poursuivre en justice Le Monde diplomatique, qui enquête sur ses activités en Afrique : s’il fallait personnifier les nuisances du capitalisme médiatique, le nom de Vincent Bolloré s’imposerait d’emblée.
Abondamment commentée dans la presse, la brutalité du milliardaire breton ne fournit pourtant pas le meilleur indicateur du mouvement qui bouscule le paysage journalistique des années 2020. Car la force montante ne se trouve ni dans l’infographie des propriétaires (1), ni dans le Bottin des annonceurs. Elle se devine dans l’empressement des directions éditoriales à s’excuser quand un article déplaît à leurs lecteurs. Ce nouveau pilier de l’économie de la presse fut longtemps considéré comme la cinquième roue du carrosse médiatique : les abonnés. Leur influence croissante fait résonner au cœur des rédactions les clameurs et les clivages de nos sociétés. Cette irruption ne concerne pour le moment qu’une poignée de titres. Mais elle traduit un mouvement de fond.
Certes, l’appropriation privée rebat toujours les cartes du grand Monopoly de la communication. Mais elle a cessé de bouleverser un secteur depuis longtemps soumis à sa logique marchande. Et à son corset managérial : alors que les écrans dévorent toujours plus avidement le temps et les conversations, les forces qui produisent l’information se raréfient. En France, le nombre de journalistes s’effrite à un rythme modéré (— 6 % entre 2008 et 2019), mais l’effectif a chuté de près d’un quart aux États-Unis. Cette moyenne masque une disparité : les rédactions américaines ont supprimé 36 000 emplois dans la presse écrite tandis qu’elles créaient 10 000 postes dans les médias non imprimés (2).
Longtemps prophétisé, le régime d’information à deux vitesses — riche pour les riches, pauvre pour les pauvres — s’installe sous nos yeux. Il réverbère la géographie des inégalités éducatives et culturelles. Moins agile à se déployer en ligne compte tenu de l’âge et des habitudes de son lectorat, la presse locale s’appauvrit, se concentre ou, comme aux États-Unis, s’éteint : plus de 2 100 quotidiens et hebdomadaires y ont disparu depuis 2004, soit un quart du total, bien souvent remplacés par un réseau de sites partisans dont l’allure journalistique, la maquette classique et la couverture territoriale servent de paravent à la diffusion d’articles de complaisance financés par des intérêts liés aux partis politiques (3). La survie de la presse locale reposait sur la publicité et les petites annonces, deux ressources englouties par Facebook et Google, qui, eux, ne produisent pas d’informations mais pillent celles des journaux qu’ils ont préalablement privés d’annonceurs.
Proportionnel au nombre de paires d’yeux tombées sur la réclame imprimée, le prix de la publicité obéit à une tout autre règle sur Internet, où la qualité du ciblage remplace la quantité de public touché. Or, dans ce domaine, nul ne surclasse les prédateurs de la Silicon Valley. Leur concurrence force la presse généraliste à vendre ses espaces numériques à prix sacrifiés : de l’an 2000 (quand Google crée sa régie) à 2018, ses recettes publicitaires ont été divisées par trois (4). La pandémie leur porte le coup de grâce. Au deuxième trimestre 2020, la mise à l’arrêt de l’économie a sabré 20 % des revenus procurés par les annonceurs du Monde (5) — et 44 % au New York Times (6 août 2020).
Ci-gît le modèle du « double marché » inventé en 1836 par Émile de Girardin qui, d’un côté, alléchait le chaland par un faible prix de vente et, de l’autre, vendait le lectorat aux marchands souhaitant placer leur réclame. Cette économie impliquait une double dépendance : aux annonceurs quand tout allait bien ; aux actionnaires, sollicités pour remettre au pot, en période de vaches maigres. Elle connaît son âge d’or dans les années 1960 et 1970, puis, sur un mode plus frénétique, lors de la « bulle Internet » qui éclata en 2000 : dans les couloirs de Libération, un quotidien alors gavé de publicité, les dirigeants éditoriaux gloussaient qu’ils pourraient désormais se dispenser des ventes. Les journaux dits « gratuits » concrétiseront en 2002 cette stratégie de génie — avant de disparaître dans le trou noir de l’économie numérique.
Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, la prééminence de la ressource publicitaire avait transformé la vision du monde social renvoyée aux lecteurs : « La couverture du monde du travail a diminué et changé d’orientation, passant de la puissance des syndicats en tant qu’institutions aux désagréments que les grèves imposaient aux consommateurs », observe Nicholas Lemann, professeur de journalisme à l’université de Columbia (6). L’ère de la réclame avait coïncidé avec une élévation sensible du salaire, du statut et du niveau de diplôme des salariés de la presse. Elle se clôt dans un climat de précarité des producteurs d’information, de discrédit des médias, de défiance radicale entre les classes populaires et les couches intellectuelles. « Pour la toute première fois, moins de la moitié des Américains font confiance aux médias traditionnels », s’épouvante en janvier dernier une société de conseil (7). L’élection surprise de M. Donald Trump en 2016 aura dissipé aux yeux des lecteurs du New York Times le mirage d’une société de marché pacifiée par les vertus de l’éducation et de la communication. Un nouveau modèle émerge, mieux ajusté à l’anémie publicitaire et aux réalités d’une société fracturée : celui de médias hyperpartisans, de masse ou de niche, financés lorsqu’ils relèvent de l’écrit par une solide base d’abonnés.
L’abonné : « Temps futurs ! Vision sublime ! » Les médias sont hors de l’abîme… Hier jugé hors d’atteinte et hors du coup par les génies d’Internet, convaincus que l’information en ligne serait gratuite ou ne serait pas, ce souscripteur fidèle fait quinze ans plus tard l’objet de toutes les convoitises. Des chaînes payantes, plates-formes de diffusion vidéo et audio ont démontré que, à l’époque de la gratuité et du piratage généralisés, les utilisateurs restent disposés à payer un service spécifique pourvu qu’on ne le trouve pas ailleurs.
Au jeu de la conversion de l’audience gratuite en lecteurs payants, seuls les journaux les plus puissants et les plus spécialisés triomphent. Pour ceux nés à l’époque de l’imprimerie, la réussite économique passe par le sacrifice progressif du papier et de ses coûts d’impression et de distribution. Le Monde compte 360 000 abonnés numériques au début de cette année et vise le million en 2025, pour seulement 100 000 abonnés papier. De son côté, après une décennie de numérisation à marche forcée, le New York Times a plastronné : « Pour la première fois, les recettes des abonnés au numérique dépassent celles des abonnés au papier » (5 novembre 2020). À cette date, 4,7 millions de souscripteurs sur écrans rapportaient à peine plus que les 831 000 abonnés à l’édition imprimée : le salut économique impose donc un recrutement numérique tous azimuts. Dans un raccourci saisissant de notre époque, des fabricants de papier journal, comme Norske Skog, reconvertissent leurs machines afin de produire du carton d’emballage pour Amazon (8)…
« Avant Internet, le New York Times, comme tous les journaux, se contentait de servir ses maîtres publicitaires. Aujourd’hui, en l’absence d’autres formes de revenus — subventions gouvernementales, fondations à but non lucratif —, c’est le lecteur qui décide si une publication vit ou meurt, résume Ross Barkan, journaliste et militant de l’aile gauche du Parti démocrate. Et cela confère au public un pouvoir nouveau (9). » À première vue, la bascule marque un bond vers l’indépendance : les abonnés ne réclament-ils pas la meilleure information possible là où les annonceurs n’exigent qu’un temps de cerveau disponible ? Naguère perçu comme hétérogène et dépourvu de moyen de pression, le lectorat a rarement disposé d’une influence sur la ligne éditoriale. En se fixant une identité, politique (en France) ou locale (aux États-Unis), chaque publication naissante sélectionnait d’emblée une audience correspondant à sa vision du monde. De leur côté, les responsables de la presse « de qualité » se faisaient de leur clientèle l’image reflétée par le courrier des lecteurs : libérale éclairée, allergique au sectarisme, intéressée à la chose commune et à la marche du monde, ne formant son jugement qu’à partir de faits liés par des raisonnements ; la figure de l’« honnête homme », en somme, pour qui la lecture du quotidien représentait, selon la fameuse formule de Friedrich Hegel, « une sorte de prière du matin réaliste ». Le journalisme s’inventait un peuple de croyants dont il serait le dieu.
Ce mirage s’est dissipé. Toute source de financement comporte un risque d’influence éditoriale, et le modèle de l’abonnement ne fait pas exception. Les années 1990 et 2000 avaient été marquées par une discordance entre la polarisation sociale croissante des populations et l’homogénéité relative des médias dominants. Les parts de marché, estimaient les comptables de la presse, se gagnent au centre, comme les élections. De l’ère Brexit-Trump, l’élite du journalisme aura retenu cette leçon : l’exacerbation des divisions politiques — et surtout culturelles — alimente l’audience, mobilise les lecteurs et génère du profit. « Les entreprises cherchaient auparavant à attirer un public le plus large possible ; elles s’emploient désormais à capter et à retenir de multiples fractions de lectorat, a résumé le journaliste américain Matt Taibbi. Fondamentalement, cela signifie que la presse, qui commercialisait naguère une vision de la réalité supposée acceptable aux yeux d’un large éventail, vend à présent de la division (10) » (lire « Comment Donald Trump et les médias ont ravagé la vie publique »). Plutôt que ses « vieux » lecteurs, qui considèrent encore le journal comme une entité éditoriale à part entière, le New York Times s’emploie à séduire des « communautés » qui reçoivent sur les réseaux sociaux les liens d’articles isolés, détachés du reste de l’édition du jour, mais correspondant étroitement à leurs attentes. Sur chacun des sujets qui les mobilisent, ces petits groupes accueilleront tout faux pas par une tempête de tweets indignés.
Du consensus sédatif au dissensus lucratif, le virage épouse opportunément le fonctionnement des réseaux sociaux. Hier propre à Facebook et à Twitter, le modèle de la chambre d’écho qui renvoie inlassablement aux utilisateurs ce qu’ils veulent lire et entendre s’étend désormais aux médias traditionnels, à cette différence que les lecteurs paient cash pour recevoir les informations qui les caressent dans le sens du poil. D’autant plus persuadés que Twitter arbitre la vie publique qu’ils y passent eux-mêmes une partie significative de leur temps d’éveil, les journalistes confondent volontiers l’activisme polémique alimenté au quotidien par quelques centaines de « twittos » blanchis sous le clavier avec les attentes de leurs centaines de milliers d’abonnés. Échaudés par quelques orages d’indignation numérique, bien des dirigeants éditoriaux évitent de prendre à rebrousse-poil les militants du clic. « Le journalisme en ligne financé par les lecteurs favorise un contenu éditorial plus idéologique : des articles qui réaffirment ce que pense déjà son public, plutôt que de le contredire, écrit Lemann. Ainsi fonctionnent les chaînes d’information câblées (11). »
Selon une enquête réalisée fin 2019 par le Pew Reseach Center, 93 % des personnes qui utilisent Fox News comme source principale d’information politique se déclarent républicaines. Symétriquement, 95 % de celles qui choisissent MSNBC se disent démocrates ; tout comme, dans la presse écrite, 91 % des lecteurs du New York Times (12). Divisés de part et d’autre d’une barricade culturelle, deux publics enfermés dans leurs chambres d’écho respectives arment leurs convictions, les répercutent en ligne et, au moindre écart, somment leurs médias favoris de rectifier le tir ou de purger les déviants.
Mais les rafales de tweets qui charpentent les polémiques en ligne influencent-elles vraiment la production d’information ? Dans une large mesure, explique une enquête en cours de publication (13). Partant d’une série de plusieurs milliers d’« événements » lancés sur les réseaux sociaux et repris dans les médias traditionnels, les chercheurs établissent que la popularité d’un sujet apparu sur Twitter — mesurée au nombre de tweets, de retweets et de citations qu’il génère — détermine la couverture que lui consacre la presse : « Une augmentation de 1 % du nombre de tweets correspond à une augmentation de 8,9 % du nombre d’articles. » Et le phénomène est encore plus prononcé dans les journaux où les rédacteurs s’activent le plus ardemment sur la messagerie en 280 signes.
Car les journalistes ont trouvé dans ce réseau social souvent narcissique, péremptoire et moutonnier un monde qui leur ressemble. « Twitter est une fenêtre sur l’actualité du monde, c’est pourquoi certains des comptes les plus actifs appartiennent à des journalistes », claironne une page consacrée aux « bonnes pratiques » du groupe fondé par M. Jack Dorsey (14). C’est la définition même de l’effet Larsen : les journalistes les plus bouillonnants sur un réseau social où piaffent nombre de leurs collègues répercutent dans leurs colonnes l’écho de cet environnement électronique. Issus de plus en plus exclusivement de la bourgeoisie cultivée, au point que plus de la moitié des rédacteurs du New York Times et du Wall Street Journal sortent des universités d’élites américaines (15), les gens de presse oublient que Twitter lui-même attire une clientèle plus diplômée, aisée, urbaine, jeune et de gauche que la population au milieu de laquelle elle vit. Et que la « fenêtre » est elle-même distordue, puisque les 10 % de « twittos » les plus prolixes produisent 80 % des tweets (16). « Il faut souligner que les utilisateurs de Twitter ne sont pas représentatifs de la population générale des lecteurs de presse », insistent les auteurs de l’enquête précitée.
Mais il est si doux et, pour un temps, si payant de prendre son reflet pour le miroir du monde…
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(1) Lire « Médias français : qui possède quoi ? ».
(2) Elizabeth Grieco, « 10 charts about America’s newsrooms », Pew Research Center, 28 avril 2020, www.pewresearch.org
(3) The New York Times, 19 octobre 2020.
(4) Séries longues de la presse éditeur de 1985 à 2018 — presse d’information générale et politique française, nationale et locale, ministère de la culture, www.culture.gouv.fr
(5) La Lettre A, 30 juillet 2020.
(6) Nicholas Lemann, « Can journalism be saved ? », The New York Review of Books, 27 février 2020.
(7) www.axios.com, 21 janvier 2021.
(8) L’Usine nouvelle, Antony, 17 juin 2020 ;  Les Affaires, Québec, 30 juin 2018.
(9) Ross Barkan, « The gray zone lady », The Baffler, mars-avril 2020, https://thebaffler.com
(10) Matt Taibbi, « The post-objectivity era », TK News, substack.com, 19 septembre 2020.
(11) Nicholas Lemann, « Can journalism be saved ? », op. cit.
(12) Elizabeth Grieco, « Americans’ main sources for political news vary by party and age », Pew Research Center, 1er avril 2020.
(13) Julia Cagé, Nicolas Hervé et Béatrice Mazoyer, « Social media and newsroom production decisions », Social Science Research Network, 20 octobre 2020 (prépublication).
(14) Jennifer Hollett, « How journalists can best engage with their audience », Twitter.
(15) Proportion plus élevée au sein de la Chambre des représentants, du S��nat, des juges fédéraux ou… des patrons du Fortune 500. Cf. Zaid Jilani, « Graduates of elite universities dominate the New York Times and Wall Street Journal, study finds », The Intercept, 6 mai 2018, https://theintercept.com
(16) Stefan Wojcik et Adam Hughes, « Sizing up Twitter users », Pew Research Center,  24 avril 2019.
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musitechnicformation · 2 months ago
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heeter121-blog · 6 years ago
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Casino En Ligne: Decouvrez l'Histoire des Jeux Video de Casino
Découvrez l'histoire des jeux video en ligne et les jeux d'arcades présents en salles réelles et virtuelles des casinos.
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Compte tenu de l'imprécision de la définition même du jeu vidéo, sa date d'apparition n'est pas claire. Ce loisir aurait débuté, après divergences et débats de spécialistes, dès 1962 avec Spacewar.  Pong reste cependant le premier jeu dont le concept fut le déclencheur de la vidéo mania.
Jusqu'en 1983, celle-ci connaît une effervescence puis un déclin incontestable. Avec le développement des technologies au Japon, celle-ci revient sous les feux de la rampe en 1985 avec ses premières consoles NINTENDO et les fameux jeux de la série Super Mario ou Mario Bros.
Mais cette technologie de jeux vidéo s'applique également dans le domaine des jeux de <a href="http://www.gambling-portal.com/casino-en-ligne.html">casinos en ligne</a> ou en cercle reel.
En effet, on y retrouve les fameuses bornes d'arcades.En cercle réel, une salle leur est tout particulierement consacrée.
Un jeu d'arcade se trouve  dans une machine munie d'un monnayeur, d'un écran et d'un dispositif de contrôle. Ils ont la particularité d'être payants, on achète un ou plusieurs crédits en glissant une ou plusieurs pièces dans le monnayeur. Selon les jeux et les réglages, chaque crédit permet de démarrer une partie, la continuer après avoir perdu, acheter des bonus dans le jeu, le joueur doit apprécier au maximum un jeu d'arcade dès le début car une partie ne dure généralement que 5 ou 6 minutes au contraire des jeux virtuels où une partie peut durer plusieurs heures d'affilées.
Les jeux d'arcades au sein des casinos sont: Le Bonus Bowling, Jour de Derby, Dés Tourbillon, Pile ou face, Fléchettes Jackpot, Keno, Jackpot Génie Haut Bas, Mégaball, Tir de pénalité, Pop Bingo, Dés et Montagne russe, roue gagnante,Video Poker, Quilles payantes, Poker slots, Génie Haut Bas, Tour du Monde,  Roche papier Ciseaux, Kéno Expérience.
On trouve ces  jeu vidéo en ligne généralement sous une version 3D, avec bruitage et effets sonores et couleurs flash.
Après plusieurs crises principalement dues à une baisse de la qualité des productions, le jeu vidéo s'est rapidement hissé à un rang d'activité majeure. L'économie créée autour de cette pratique a eu des conséquences notables sur notre société. La montée en puissance des ordinateurs et la rentabilité de la loi de Moore peut être en grande partie expliquée par le fait que les personnes qui sont le plus enclin à acheter un matériel informatique neuf et souvent rénové sont principalement des joueurs ; la bureautique et la navigation sur internet étant des activités requérant de faibles ressources matérielles. Pour cette raison, les fabriquants de matériel informatique (cartes graphiques, cartes audio…) ont très tôt sponsorisé les compétitions de jeu vidéo.
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ibonoco · 2 years ago
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A moment with Jim
A moment with Jim
(Réédition) Track 1 :Riders on the storm https://ibonoco.files.wordpress.com/2018/07/05-the-doors-riders-on-the-storm.mp3 [/audio] Doucement, tout doucement, je ferme les yeux sans regrets sur un monde sans saveur, sans poivre ni sel, sans cannelle ni vanille, sans souffle ni génie, sur un monde en larmes et apeuré. Je ferme mon cœur à un monde fade sans réelle couleur ni harmonie, gris et…
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🟢🇫🇷 VOTRE GÉNIE DE LAMPE EXISTE-T-IL ?!
nous avons vu le dessin du génie dans la lampe d'Aladin et personne n'a jamais compris que le génie est notre subconscient !
Nous cherchons toujours à l’extérieur ceux qui peuvent réaliser nos désirs et nos besoins parce qu’ils nous ont endoctrinés et manipulés pour demander des choses au pasteur et ne nous ont jamais redressés !
J'imagine que c'est difficile à croire mais si vous vous observez et si vous observez la minorité qui s'est réalisée dans tous les sens, et bien le déclic s'est déclenché de l'intérieur et non de l'extérieur !
Il n'a pas été arrêté par l'argent, par les maladies, par l'environnement, par les autres, par les gens, par la culture, par l'école, par la politique, par la religion, n'est-ce pas ?!
Observez : les gens vont toujours partout pour chercher le poisson, le pain, la solution, le résultat, non ?!
Personne ne cherche en lui, n'est-ce pas ?!
faire le tour des chapelles et n'entendre que du bla bla bla !
Que faire pour…
Si et seulement si vous cherchez encore votre solution, alors essayez de chercher en vous, dans votre subconscient, dans votre pilote automatique car voici la Vraie et unique recette à tous vos problèmes !
Le choix vous appartient uniquement !
Les miracles de l'esprit existent et se produisent chaque jour même si la raison, la logique et la science ne peuvent pas les expliquer !
si vous les avez vraiment tous essayés et n'avez aucun fait, combien cela vous coûte-t-il d'essayer l'hypnose DCS réelle et professionnelle à Los Angeles Beverly Hills, même en commençant avec un seul audio DCS qui est pour votre bien et celui de votre proche ?
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shik-aya-chan · 6 years ago
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Podcasts Francophones
Je passe en 1h30 et 2h30 dans ma voiture les jours de semaine, il faut bien que je m'occupe pendant ces 7h30 à 12h30.
La radio y'a trop de pub, pas assez de musique, et pas assez d'émissions intelligentes et qui m’intéressent.
Je suis donc abonnée à 30 (!!) podcasts. J'écoute pas tout ce que ces éditeurs produisent, mais je vous fait partager ma petite sélection.
C'est parti.
   "6 minutes english" et "the english we speak"
Ces sont deux podcasts de la BBC, format courts. Le premier c'est surtout de la grammaire, avec un peu de vocabulaire, et le second beaucoup de vocabulaire, avec notamment de l'argot (british).
6 minutes english
the english we speak
"Studio 404" de l'éditeur Qualiter
Podcast long (ça dure parfois 2h), sortie mensuelle.
Ca parle de nouvelles technologies et des actuelles, les hôtes font des chroniques et parfois de la fiction, il y a un petit peu de critique sociale.
Ils feraient ce format de façon hebdomadaire, je serais au top de ma vie.
Studio 404
"De quoi jme mail" de RMC / 01.net
Format 'moyen' (un peu moins d'une heure), hebdomadaire, sur les nouvelles technologies, et ce qui se passe dans la tech sur le moment.
Je sais qu'on critique les journalistes de 01.net, mais c'est pour moi l'occasion d'entendre parler d'objets ou polémiques dont je n'aurais aucune idée sans ça.
Et j'adore Victor Jachimovicz.
Je n'ai que deux choses à leur reprocher : ils ne parlent pas dans le micro (je dois mettre le son à fond pour entendre) et je trouve aucun endroit ou il y a un récap de ce qu'ils ont parlé (quand il font une sélection d'objet, c'est embêtant)
De quoi jme mail
"Ça peut pas faire de mal" par France Inter
Emission littéraire d'une heure, ou Guillaume Gallienne nous lit/résume un livre.
Ça me permet d'avoir une culture littéraire sans lire le livre, et en plus j'adore sa voix.
Ça peut pas faire de mal
"La méthode scientifique" par France Culture
Emission de h avec des invités, sur des sujets diverses.
Personnellement, j'écoute principalement ceux qui traitent d’informatique et de médecine. Très complet en général, entrecoupé de trois morceaux de musique.
La methode scientifique
"LSD, La série documentaire" par France Culture
Chaque semaine, un grand thème en quatre épisodes, autonomes et complémentaires. Produit par différentes personnes.
Il y a vraiment beaucoup de thèmes. Je vous met en vrac ce qui m'a marqué (du plus récent au plus ancien) :
"Des arbres et des hommes", "Masculins, est-ce ainsi que les hommes se vivent", "Être pauvre", "Les transidentités, racontées par les trans", "Le Génie des bébés", "Engagés volontaires, se battre pour des idées", "Sorcières", "En séance, étapes d’une psychanalyse", "Quatre femmes de science", "Rouge comme les règles", "Le salariat n’est pas mort, il bouge encore (09/17)"
LSD, La série documentaire
Ensuite des podcasts moins faciles à catégoriser.
"Quoi de meuf" par Nouvelles Écoutes
Présenté par Clémentine Gallot, "Une conversation générationnelle et intersectionnelle sur la pop culture". J'aurais ajouté le mot féminisme quelque par dans leur description.
Format alternativement moyen et courts (deux types d’émission), cela fait référence aux sujets abordés dans la newsletter du même nom (que je conseille aussi).
Quoi de meuf
"Un podcast à soi" par Arte Radio
Charlotte Bienaimé nous a pour l'instant produit 13 épisodes magnifiques.
J'avoue que pour certain, j'avais envie de casser des trucs après l'écoute, mais le militantisme me fait souvent ça, puisqu'on parle souvent de personnes qui subissent des discriminations au point de ruiner leur vie.
Le thème principal est bien sûr les femmes, décliné avec pleins de sujets sociétaux.
C'est un de mes podcasts préférés.
Un podcast à soi
"Yesss" Par Podcast Factory
Présenté entre autres par Anaïs Bourdet (Paye ta Shnek), c'est un jeune podcast qui parle des Warriors, qui célèbre les victoires de femmes contre le sexisme.
Ça donne un petit coup de fouet et de positivité.
Yesss
"Sois gentille, dis merci, fais un bisou" par Madmoizelle
Clemence Bodoc interview des "femmes ordinaires aux destins extraordinaires : juste parce qu’elles ont décidé de faire ce qu’elles voulaient". Et franchement c'est inspirant. Des journalistes, des autrices, des sportives, des militantes, des humoristes, ...
Il y en a un qui m'a particulièrement touchée, celui de Florence Porcel.
Sois gentille, dis merci, fais un bisou
"La Menstruelle" par Podcut
En général entre 20 et 50 minutes, mensuel (bizarrement)
6 femmes parlent de ce sujet tabou que sont les règles. Je l'écoute parce que ça fait du bien d'entendre parler de règles sans que ce soit tabou, sale, caché, ...
La Menstruelle
"La Poudre" par Nouvelles Écoutes
Lauren Bastide interview des femmes (en français principalement, mais parfois en anglais) pour une conversation intime et profonde.
Je découvre des femmes dont je n'vais jamais entendu parlé, et je re-découvre des femmes que je ne connaissais qu'en superficie.
Si vous rappelez d'Anne Hidalgo et de la polémique sur le festival d'Afrodescendants et Personnes Noires non mixtes, elle explique son point de vue dans le podcast.
La Poudre
"Sister Sister" par Madmoizelle
Moins de 20 minutes, plus ou moins hebdomadaire. En général, ce sont les rédactrices de Madmoizelle qui ont des discutions à coeur ouvert de sujets de la vraie vie (souvent en Guest : Marion Seclin). Cela oppose souvent deux visions, et peut permettre de commencer sa propre réflexion.
Sister Sister
"The Boys Club" par Madmoizelle
Mymy et Fabrice Florent présentent un mercredi sur deux une heure d'émission sur la masculinité, comment ils définissent être un homme, quel rapport ils sont avec les autres hommes, leur corps.
C'est méga intéressant, plein d'invité avec plein de points de vue, l'interview va dans le sens que veut prendre l'invité (c'est le contraire d'intrusif).
J'adore ce podcast.
The Boys Club
"Histoires de Darons" par Rockie
Fabrice Florent anime bimensuellement une heure de podcast à propos de pères plus ou moins jeunes, de leur rapport à la parentalité, à leur propre père, leur vision de l'éducation. C'est souvent touchant.
Histoires de Darons
"Les couilles sur la table" par Binge Audio
Victoire Tuaillon nous propose un jeudi sur deux, pour 45 minutes, une analyse d'un sujet sociétal à propos de la masculinité. Elle invite des chercheurs et des experts pour décortiquer tout ça.
J'ai tellement envie que chaque épisode fasse deux heures, c'est trop intéressants. (en plus j'ai pas le temps de lire leurs livres ou thèse, et le format audio me convient mieux que l'écrit)
Les couilles sur la table
"Mansplaning" par Slate
Thomas Messias, un homme trentenaire, blanc, hétéro, cisgenre, marié et père, questionne la masculinité.
Et ben c'est le seul podcast français sur la masculinité à l'initiative d'un homme (je laisse de coté Fab Flo, c'est pas réellement son sujet), et c'est nécessaire. Je trouve que parfois il ne va passez loin dans l'analyse, mais c'est un bon début.
Mansplaning
"Dans le Genre" par Nova
Un dimanche sur deux, en une heure, Geraldine Sarratia part à la rencontre d’une personnalité qu'elle interroge sur le rapport qu'il ou elle entretient avec son genre et son identité.
Là encore je découvre des personnes publiques que je ne connais pas, leur histoire et leur rapport au genre. Quand Geraldine pose aux femmes la question "Est-ce que vous vous trouvez féminine ?" peu répondent oui. Et ce sont pourtant des femmes qui jouent les codes du féminin. Geraldine pose aussi aux homems la question "Est-ce que vous vous trouvez viril ?" et beaucoup d'hommes répondent également non. Les codes de genre seraient-ils une grosse intox ?
Dans le Genre
"Extimité"
Douce et Anthony donnent la parole, une heure, de façon bimensuelle, à des personnes minorisées.
Je n'ai pas encore écouté beaucoup d'épisodes, mais ça part bien.
Extimité
"Miroir Miroir" par Binge Audio
Jennifer Padjemi, un mardi sur deux pour 30-40 minutes, parle de représentations, de beauté, de corps, et des normes avec des personnes minorisées pour apprendre à déconstruire les standards imposés.
Notamment, des emissions sur la grossophobie, l'invisibilisation du handicap, de l'homophobie, du racisme.
Miroir Miroir
"Garçons"
Seulement deux épisodes d'une quarantaine de minutes, mais qui font tellement de bien ! Cela partait pour être une série sur les hommes gay, leur vie, leur coming out.
Garçons
"Gouinement Lundi" par Fréquence Paris Plurielle
Une heure mensuelle, pour et par des femmes aimant les femmes. Purée ça fait du bien.
Gouinement Lundi
"A bientôt de te revoir" par Binge Audio
Sophie Marie Larrouy a une conversation complètement surréaliste avec sa.on invité.e, et c'est à mourir de rire. J'adorais l'émifion qu'elle avait avec Navi sur Madmoizelle.
A bientôt de te revoir
"Laisse-moi kiffer" par Madmoizelle
Louise anime chaque semaine près de 2 heures de conversations, avec deux équipes de 3 personnes de la la rédac. Beaucoup de digression, et au milieu un mini kiff et un grand kiff, ou ces personnes parlent de ceux qu'elles ont aimé dernièrement.
C'est en général très drôle, ça me fait respirer entre d'autres podcasts plus sérieux.
Laisse-moi kiffer
"Anouk Perry Pocasts"
Cette ancienne de Madmoizelle (décidément) est une serial podcasteuse, et il serait difficile de décrire son travail. Elle aime particulièrement le thème de la sexualité, mais traite de plein d'autre sujets.
Anouk Perry Pocasts
"Mortel" par Nouvelles Écoutes
Taous Merakchi (plus connue sous le pseudo de Jack Parker, encore une ancienne de Madmoizelle) parle de la mort, qui est un sujet assez peu traité dans les médias. C'est pas la joie de vivre, mais c'est intéressant, on apprend des choses et ça fait réfléchir.
Mortel
"Alors Voila" par France Inter
Baptiste Beaulieu, auteur du blog éponyme de romans, fait une petite chronique (3 minutes) pleine de poésie et d'espoir une fois par semaine.
Alors Voila
"Chalalove" par Gemmyo
L'histoire de couples (pour l'instant que des hétéro) sur leur histoire, pourquoi et comment ils aiment l'autre. C'est mignon et léger.
Chalalove
"Transfert" par Slate
Une heure d'histoire, racontées par plein de gens différents.
Je sais jamais très bien si ce sont des histoires vraies ou des fictions, mais en tout cas c'est comme un audio livre à la première personne, et moi j'adore qu'on me raconte des histoires.
Transfert
"ARTE Radio"
ARTE Radio, c'est une narration, un personnage, une histoire, une dramaturgie, un dispositif sonore. Donc souvent c'et assez perché.
Voici mes préférés :
"Héroine", "Mental fm", "Devenir juive, rester sois même", "Sex and Sound", "Mycose the Night", "Coming In")
ARTE Radio
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thebonesofhoudini · 3 years ago
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Well here’s the moment you’ve all been waiting for...tonight’s audio from my show on Twitch. I will be doing a set live New Years 8pm to 11pm MT (10pm to 1am EST)
Tracklist
Raidermen - Top Dollar
Natural Elements - Paper Chase (Instrumental)
Callisto - Ambent 2
DJ Metatron - The Arrival
The Phantasy - U See That Pt.II
Jerome - Rebound
Patrick Lindsey - Engagement
Morphology - Quidra
Baasmal & Seraphim - Red Cloud
Ferro - Futurist
Delano & Lekebusch - Color Clash 2 (V1)
Unknown Artist - 21.27 [ARCHIVE2]
Mandar - Canary
Salomo - Boundless Waters
Grant - Blurred Harmony
Sterac - Sitting On Clouds
Fruit - Heima
Malin Génie - Peace
Lake People - Purity
lan Pooley - My Anthem (Plant Life Mix 1 by Robert Hood)
Malin - Agaric Fly
Gabriel Magdelani & Niran Mantin - Improvisation of Emotions
Intrusion - Oceanview
DJ Healer - Lost
Valiant
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ecoledeschartes · 2 years ago
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Des archives de la musique à Dublin : découvrir le compositeur à travers ses partitions
Gwendoline Lemaitre effectue son stage de 4e année à l’Irish Traditional Music Archive.
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Derek Bell / The Chieftains
Au cours de mon stage à l’ITMA (Irish Traditional Music Archive), j’ai eu pour mission principale de classer et inventorier les partitions manuscrites d’un musicien de génie, Derek Bell.
Mais d’abord, laissez-moi vous présenter ce que sont ces Archives de la musique traditionnelle irlandaise. Tout commence à Dublin, en 1987, lorsque le Arts Council of Ireland décide de financer un service regroupant dans un même endroit ce qui a trait à la musique traditionnelle. Cette décision était notamment motivée par la pression de plusieurs musiciens, qui, depuis les années 1960, souhaitaient indexer la musique traditionnelle, afin de pouvoir s’y retrouver (dans un monde où un morceau de musique peut avoir 5 noms différents, on comprend pourquoi). C’est ainsi que l’ITMA naquit. Les archives furent tout d’abord confiées à des musiciens. Il s’agissait donc d’archives… sans archivistes au début ! Aujourd’hui, l’ITMA est située au 73, Merrion square, à Dublin, soit à deux pas de l’ambassade de France, dans un magnifique bâtiment de style géorgien. Comme nous ne sommes que huit ou neuf à travailler sur place en même temps, cette maison de trois étages suffit à abriter également la bibliothèque et les archives papier conservées ici. La plupart des archives audios sont conservées ailleurs pour des raisons de régulation du climat. Cela n’empêche pas le 73 Merrion square d’abriter un magnifique studio son au sous-sol !
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La porte d'entrée de l'ITMA
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Le studio son
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La bibliothèque (et mon bureau)
Maintenant laissez-moi vous parler de ma mission principale : classer les manuscrits de Derek Bell. Derek Bell jouait de nombreux instruments (piano, hautbois, tiompán, clavecin, harpe…), et était aussi musicologue, compositeur, arrangeur et chef d'orchestre. Il était surtout connu comme le harpiste de longue date du groupe The Chieftains, de 1974 à sa mort en 2002. Les Chieftains ne vous disent probablement rien, mais sachez qu’en Irlande ils étaient et sont encore (le groupe s’est arrêté définitivement de jouer à la mort de son leader, Paddy Moloney, en 2021) considérés comme les Rolling stones de la musique traditionnelle, d’où l’immense popularité de chacun des membres du groupe, y compris Derek Bell. Il a par ailleurs contribué à trente-cinq albums. Malgré son succès dans la musique traditionnelle, il avait reçu une formation classique, et a également composé de nombreux morceaux classiques.
Au cours de ma première semaine à l'ITMA, j'ai appris à connaître cet homme un peu spécial, ce génie excentrique, à la fois drôle, exaspérant et attachant en découvrant les archives déjà traitées sur son sujet et en cataloguant et en scannant les photographies de sa propre collection, afin de les rendre plus accessibles au public. Et, bien sûr, en écoutant quelques interviews et de la musique, écrite ou jouée, ou les deux, par ce cher Derek Bell !
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Quelques images numérisées de la collection Derek Bell
Ensuite, j'ai pu passer au classement des manuscrits proprement dits. Ce travail prend en fait la suite de ce qui a été fait par une étudiante de l'université de Maynooth, Orla Dillon. Elle s'est occupée principalement des compositions classiques de Derek Bell. De mon côté, je travaille sur la partie « musique traditionnelle » de sa carrière. La première chose à faire était de séparer ce qui relevait de la carrière solo de Derek Bell et ce qui relevait de sa carrière avec les Chieftains. Parfois, la frontière n'était pas claire, puisqu’un morceau pouvait à la fois avoir été joué par lui seul et par le groupe, mais nous sommes tombées d’accord avec Maeve Gebruers, archiviste en chef à l'ITMA et ma responsable, que cela semblait être la meilleure façon d'organiser les choses. Cela s'est traduit par l'invasion de deux tables avec des piles de partitions de toutes sortes, et l'impossibilité de pouvoir voir ma collègue de bureau, Róisín Conlon, bibliothécaire à l'ITMA.
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Les manuscrits de musique traditionnelle de la collection Derek Bell
Après cette première étape, j'ai commencé à décrire et à classer ce qui relevait des Chieftains. Le plus stimulant dans tout ça, c'est que je ne savais jamais dans quoi je m'embarquais chaque jour. Parfois, c'était une musique de film, parfois un brouillon illisible sur lequel il était impossible de reconnaître un quelconque titre (à moins d’aller poser la question directement à Seán Potts, responsable de la comptabilité de l’ITMA, au troisième étage, pour qu'il joue l'air avec son whistle et que, étant le fils d’un des Chieftains, se souvienne de ce que c'est - oui, c'est la première fois que je vois que le whistle peut être considéré comme un équipement de bureau essentiel, et c’est génial !). Avec Derek Bell, chaque jour apporte son lot de surprises : un jour vous tombez sur une partition appelée « Dance of the little stout hippopotamus (in pink pyjama) », le lendemain c'est « The pig’s journey into a potato », ou des autocollants, ou des dessins d'animaux...
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Détails de manuscrits
En outre, je ne m'occupe pas uniquement de Derek Bell tous les jours. Je travaille également avec Adam Girard, archiviste en charge des archives numériques, sur la collection audio de Larry Redican. Larry Redican était un violoniste de Dublin (né en 1908 et mort en 1975). Il a émigré aux États-Unis en 1928. De lui, l'ITMA détient 12 cassettes, 2 vinyles et 34 bobines. Tout a été numérisé, mais avant cela, nous avions 35 bobines. L'une d'entre elles était vierge, Adam a donc décidé de la retirer de la collection et m'a demandé de renuméroter les bobines, afin qu'il n'y ait pas d'écart entre les numéros, tant dans le monde numérique que dans le monde physique. Je me suis également chargée de renommer certains fichiers, photoshopper certaines photos, créer de nouveaux fichiers dans un format spécifique afin qu'il soit possible de les conserver à long terme. Finalement, il était temps de reconditionner les bandes magnétiques de la collection.
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La collection audio Larry Redican, avant/après
Et c’est ainsi que le mois de septembre est passé à la vitesse de la lumière !
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