#Général Alexandre Dumas
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Painting of general-in-chief Thomas-Alexandre Dumas Davy de la Pailleterie (1762-1806). By Olivier Pichat.
Alexandre was a French general known as "The Black Devil". He was the father of Alexandre Dumas - who was inspired by the character of the Count of Monte Cristo - and grandfather of Alexandre Dumas (son).
#olivier pichat#royaume de france#french revolution#dumas#alexandre dumas#french aristocracy#black lives matter#Thomas Alexandre Dumas Davy de la Pailleterie#Général Alexandre Dumas#Musée Alexandre Dumas#French Revolutionary Wars#equestrian portrait#Révolution française#Famille Davy de La Pailleterie#noblesse française#french empire#Empire Français#premier empire
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Lamarque's Funeral
Below are excerpts of a translation I did in college from Alexandre Dumas' account of General Lamarque's funeral, an inciting event for the June Rebellion of 1832. The full French text can be found here.
"Mais il y avait une telle ardeur dans ces jeunes têtes politiques qui formaient le parti républicain, que, lorsque le briquet touchait le caillou il fallait que l'étincelle en jaillît, l'étincelle dût-elle mettre le feu à la poudrière, et la poudrière dût-elle nous faire sauter tous."
But there was such a fervor in these young political minds who formed the republican party, that as soon as the flint hit the stone it had to spark, the spark had to set fire to the gunpowder, and the gunpowder must make us all go up.
"Joignez à ces dispositions une chaleur étouffante, une atmosphère chargée d'électricité, de gros nuages noirs roulant au-dessus de Paris, comme si le ciel, en deuil, eût voulu prendre part à la fête funèbre par le roulement de son tonnerre."
Add to these circumstances a stifling heat, an atmosphere charged with electricity, heavy black clouds rolling in over Paris, as if the sky, in mourning, wanted to take part in the funeral cortege by the rolling of its thunder.
Arago ne se le fit point répéter ; il s'élança à son tour sur l'estrade. Un étudiant avait succédé au général Saldanha, il prend la place de l'étudiant et s'écrie : –Assez de discours comme cela ! Quelques mots doivent suffire, et, ces mots, les voici : C'est au cri de « Vive la République ! » que le général Lamarque a commencé sa carrière militaire, c'est au cri de « Vive la République ! » qu'il faut accompagner ses cendres. –Vive la République ! Qui m'aime me suive ! Pas un mot de l'allocution n'a été perdu ; à peine a-t-on vu un lieutenant d'artillerie prenant la parole, que tout le monde, fait silence. Puis le nom d'Arago, nom si populaire, a circulé tout bas au milieu d'un immense cri de « Vive la République ! ». Aux derniers mots de son discours, Arago s'est emparé d'un des drapeaux de l'estrade et – le drapeau à la main, Guinard et Savary à ses côtés – il s'est élancé vers notre batterie. Mais dans le mouvement qui avait suivi l'allocution, la foule avait rompu les rangs des artilleurs ; de sorte que les trois chefs, suivis d'une trentaine d'hommes seulement, avaient disparu aux yeux de leurs autres compagnons. En ce moment, quelques coups de feu retentissaient sur le boulevard Bourdon.
Arago did not need to repeat himself; he jumped up onto the platform. A student had replaced General Saldanha, he took the place of the student and cried out: –Enough of that talk! A few words should suffice, and the words are these: It is to the cry “Long live the Republic!” that General Lamarque started his military career, and it was to the cry of “Long live the Republic!” that his ashes must be accompanied. –Long live the Republic! Who loves me follows me! Not a word of the speech was lost; as soon as people saw that a lieutenant of the artillery was speaking, everyone was silent. Then the name of Arago, a very popular name, circulated in a whisper in the middle of an immense cry of “Long live the Republic!” With the last words of his speech, Arago seized one of the flags on the platform and – flag in hand, Guinard and Savary at his sides – he dashed towards our battery. But in the movement that had followed the speech, the crowd had broken the ranks of the artillery; such that the three leaders, followed by only about thirty men, had disappeared from the eyes of their other companions. At this moment, some gunshots rang out on the boulevard Bourdon.
I did this translation quite a long time ago and I posted without much revision so as always, corrections and feedback are welcome!
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Pathé, Chapter 2 (a Mediawan company) et Srab Films (an Asacha Media Group company) s’associent à Ladj Ly, réalisateur primé au Festival de Cannes et nommé aux Oscars (Les Misérables) pour porter à l’écran DUMAS – DIABLE NOIR. Ladj Ly adaptera l’histoire extraordinaire et peu connue de Thomas Alexandre Davy de La Pailleterie Dumas, esclave né en 1762 dans les Caraïbes qui, contre toute attente, est devenu Général de l’armée française sous la Révolution et dont le fils est l’un des écrivains les plus célèbres au monde : Alexandre Dumas. [...] DUMAS – DIABLE NOIR est une adaptation libre de la bande dessinée Le Premier Dumas créée par Salva Rubio et Ruben del Rincón et publiée par Glénat. Cette saga épique raconte l’histoire vraie exceptionnelle d’un esclave caribéen qui est devenu une figure légendaire de l’histoire française. Né à Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti) en 1762 dans un milieu modeste, Thomas, le futur « Général Dumas », est devenu un héros de la Révolution française et un fervent défenseur des droits de l’Homme. D’un tempérament inébranlable, le général Dumas s’est lancé dans une audacieuse carrière militaire et a notamment servi sous les ordres de Napoléon Bonaparte, jusqu’à ce que leurs chemins divergent... Il aura trois enfants, le plus jeune d'entre eux, Alexandre Dumas, romancera la vie de son père et écrira certains des chefs-d'œuvre les plus populaires de la littérature française dont Les Trois Mousquetaires et Le Comte de Monte-Cristo.
#Dumas - Diable noir#Ladj Ly#Thomas Alexandre Davy de La Pailleterie Dumas#annonce#fyeahfrenchmovies
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Comme les bêtes
https://soundcloud.com/jlgaillard/h-06-comme-des-betes-alexandre-dumas
Alexandre Dumas, auteur français très connu, naquit en 1802. Son père était un général qui s'est illustré pendant la Révolution française. Il est l’auteur prolifique de plus de 137 œuvres ; les plus connus étant ses fresques historiques telles Les Trois Mousquetaires ou Le Comte de Monte-Cristo. Ses premières lectures furent la Parole de Dieu, il aimait Dieu et n'hésitait pas à en parler.
Alexandre DUMAS dînait un jour avec un général réputé pour son incrédulité. Au cours du repas, la conversation tomba sur la religion et l’existence de Dieu. Le général fit observer qu’il ne pouvait imaginer l’existence d’un Être Suprême.
« Général, répliqua Dumas, j’ai à la maison deux chiens de chasse, un couple de singes et un perroquet qui partagent absolument votre opinion ou plutôt votre incapacité... Réplique pertinente (et même, à la limite impertinente). Qui sommes-nous pour prétendre accéder par nous-mêmes à la connaissance de Dieu, le Créateur de l’univers infini ?
Fort heureusement, Dieu s’est fait connaître à nous : d’abord par la Création, par tout ce qu’elle nous fait connaître de la grandeur et de la perfection du Créateur ; ensuite, par la Bible, le livre de la révélation divine ; enfin par Jésus-Christ, le Sauveur venu manifester l’Amour de son Père envers nous. »
L’insensé dit en son cœur : il n’y a pas de Dieu, Psaumes 14 : 1.
#insensé #coeur #auteur #français #général #naître #prolifique #oeuvre #fresque #historique #mousquetaire #lecture #parole #dieu #parler #dîner #incapacité #accéder #chasse #chien #être #suprême #maison #singe
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Le Premier Dumas - Tome 3
Dumas face à Bonaparte : deux hommes, deux forces, deux visions opposées. Qui aurait pu imaginer que le père d’Alexandre Dumas fut un ancien esclave noir devenu un grand général de l’armée puis le principal rival de Napoléon ? C’est pourtant le parcours hors du commun de cet homme né en Haïti d’un père noble blanc. En s’enrôlant dans l’armée, Alexandre renonce à son nom de famille et commence au…
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Jules Lermina - Le Fils de Monte-Cristo (parties 1-2)
Jules Lermina - Le Fils de Monte-Cristo (parties 1-2): Jules Lermina poursuit avec vivacité les aventures du comte de Monte-Cristo commencées par Alexandre Dumas. La situation passée et présente de nombreux personnages est rappelée en prologue pour qui aurait oublié les événements qui se sont terminés 7 ans plus tôt. Dans cette première partie de l’ouvrage, l’histoire nous conduit de Paris à Marseille, en Italie lors de la révolte des milanais contre l’envahisseur autrichien, puis dans le désert algérien que la France veut pacifier. Les nouvelles rencontres avec de fortes personnalités, alliés ou ennemis plus ou moins temporaires, permettent d’ouvrir le tiroir du récit de leur vie et de parcourir d’autres parties du monde. Et on a hâte de connaître la suite ! « Non seulement les aventures du roman de Dumas y trouvent des prolongements crédibles, mais Lermina procède à un véritable approfondissement du personnage principal (ce qui est en général le point faible de la plupart des suites, qui ont tendance à ne conserver que les traits superficiels des héros, même quand leurs intrigues sont réussies). Soulignons l'habileté avec laquelle Lermina a su utiliser les personnages secondaires du roman de Dumas et les pistes qui y restaient ouvertes, surtout dans le prologue. » S’il a pris connaissance de La Main du défunt, suite apocryphe contre laquelle protesta Alexandre Dumas, l’orientation Lemina est différente, en utilisant les mêmes données de départ, mais en les développant dans le respect de la personnalité des héros bien que le livre reste parfois inspiré de préjugés de son époque. Mais « des éléments importants du Fils de Monte-Cristo, comme le mariage avec Haydée, la naissance d'Espérance qui en résulte, et l'engagement de Monte-Cristo en faveur de la lutte sociale se retrouvent dans d'autres suites apocryphes comme Edmond Dantès, par exemple celles publiées aux États-Unis. » (www. pastichesdumas. com) « Après avoir exercé divers métiers et tenté sans succès de se lancer dans les affaires, Jules Lermina, ( 27 mars 1839 - 23 juin 1915) entame une carrière journalistique en 1859 et s'engage du côté des socialistes, ce qui lui vaut plusieurs séjours en prison et le soutien de Victor Hugo. Ses premiers romans paraissent sous le pseudonyme de William Cobb. Il laisse une œuvre abondante, qui comprend des romans d'aventures, des romans policiers, des contes inspirés par son intérêt pour les sciences occultes, un dictionnaire biographique et un dictionnaire d'argot » (d’après Wikipédia) Téléchargements : ePUB - PDF - PDF (Petits Écrans) - Kindle-MOBI - HTML - DOC/ODT Read the full article
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5 décembre 1870 : mort d’Alexandre Dumas
Alexandre Dumas est probablement l’un des écrivains français du XIXème siècle les plus populaires. Son œuvre littéraire comporte plus de 130 ouvrages. Né à Villers-Cotterêts le 24 juillet 1802, il est le fils d’un général républicain, lui-même fils d’une esclave noire. Son père meurt en 1806. Le manque de ressources le contraindra vite à gagner d’abord sa vie comme clerc de notaire, puis, à…
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Dumas Family Illustrates Color Blindness In France… And The Napoleons and Nazis Who Hated It.
Dumas Family Illustrates Color Blindness In France… And The Napoleons and Nazis Who Hated It.
Anybody obsessing about race and color in the first order is a racist (which makes much of the US old mental system racist, as it obsesses about race and color). Whereas worrying about those who obsess about race and color is not racist, but prudent. Racists and the color obsessed have obsessive systems of thoughts and emotions, which are reflected all over their mental systems. Hence the…
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Revolution and Empire era: fun with an old cookbook
I adore 19th century cookbooks. I found such a treasure at https://archive.org/details/epicureancomplet00ranh/page/n6/mode/1up?view=theater, published in 1894. In addition to menus (here is a sample breakfast menu for November: Fried eels, tartar sauce; Scrambled eggs with Swiss cheese; Calf’s tails with cabbage; Zampino Modena style with string beans; Mutton cutlets à la Bouchère; Potatoes half glaze; Broiled teal duck; German pancake), the book offers 3715 recipes.
What amused me was the frequency of references to figures from the Revolution and the Empire. I’ve listed some. Many of these names appear more than once, but I’ve only listed their first appearance in the cookbook. I’ve included the recipe number, in case any reader is seized with a fancy for preparing any of these dishes:
Bisque of crawfish à la Humboldt (203)
Consommé à la Dubarry (229)
Consommé à l'Impératrice (231)
Consommé à la Rémusat (240)
Jerome soup with sweet potato quenelles (317)
Barnave sauce (431)
Chateaubriand sauce (446)
Grimod sauce (475)
Sauce à la Marceau (495)
Sauce à la Mirabeau (500)
Sauce à la Montebello (502)
Montglas salpicon (747)
Cassolettes Montholon (861)
Croustades of gnocchi à la Rivoli (899)
Junot palmettes (921)
Timbales à la Dumas (965) [there was a Général Dumas who fought in Egypt; he was Alexandre’s father]
Talleyrand timbales (988)
Striped bass à la Masséna (1106)
Trout à la Cambacérès (1291)
Noisettes of tenderloin of beef à la Berthier (1411)
Veal kidneys à la Roederer (1525)
Mutton cutlets à la Savary (1597)
Lamb cutlets à la Talma (1687)
Shoulder of lamb à la Dessaix (1749) [Général Dessaix is not to be confused with the more famous, shorter-lived Desaix]
And while the book lists hundreds more recipes, I will end here with Pullet breasts à la Visconti (2001). I doubt this recipe was named after Berthier’s beloved Madame Visconti, but I like the association of the Visconti name with the pullet breasts.
I really must go prepare my Mutton cutlets à la Savary.
#napoleon's marshals#napoleon's generals#jerome bonaparte#napoleon's ministers#napoleonic era#french revolution
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Une Légende est Partie!
Décès le dimanche 04 juillet 2021 de Dieudonné Fardin, journaliste, professeur, éditeur, crtique littéraire, directeur fondateur de ''Le Petit Samedi Soir''
Repose en Paix!
Biographie.
http://ile-en-ile.org/fardin/
Dieudonné Fardin est un nom qui sonne fort dans l’historiographie de la littérature haïtienne et marquera encore longtemps les cœurs et les esprits de moult générations. Passeur de mémoire, de livres et d’idées, il représente à lui seul le fer de lance de la vulgarisation de l’histoire et de l’évolution de plus de deux siècles de la production intellectuelle haïtienne. Ce trésor national a le mérite de réaliser, en l’espace d’une cinquantaine d’années, avec les maigres moyens mais beaucoup d’efforts, de passion et de volonté, l’un des plus grands exploits de toute l’histoire du livre et de l’édition en Haïti en mettant en circulation les œuvres rares, entendre par-là les fondamentaux de cette si vaste et riche production.
De son vrai nom Louis-Marie Benoit Pierre, Dieudonné Fardin naît à Saint-Louis-du-Nord, dans le département du Nord-Ouest, le 18 novembre 1936. Journaliste, professeur, éditeur et critique littéraire, il est le petit-fils du général Thimoléon Jadotte, ancien chef de la maison militaire du Président Florvil Hyppolite et cousin de Benoît Batraville, grande figure de la résistance face à l’occupation américaine de 1915. Il fait avec brio ses études primaires et secondaires chez les Frères de l’Instruction chrétienne et au Lycée Tertulien Guilbaud de Port-de-Paix. Il devient par la suite, instituteur dans un établissement scolaire primaire de la ville, puis secrétaire de direction et professeur au Lycée Tertulien Guilbaud. Sa passion pour les livres lui est venue sur les bancs de l’école, car déjà à 12 ans il commence à griffonner des vers sur son cahier d’écolier.
En 1953, à 17 ans, on le retrouve comme apprenti imprimeur chez l’ingénieur Byron Donat Bouzi, un ancien directeur du lycée Tertulien Guilbaud. Animé des idéaux du progrès, du sens du développement et du vivre-ensemble, il met sur pied en 1961, avec la collaboration des jeunes de sa génération dont Cauvin Paul, Hérodote Mégalos, Gilbert Gayot, Lhérisson Alezi, Jérôme Mazard, Jean Théagène, le Mouvement de la Régénération du Nord-Ouest d’Haïti. Une structure qui, comme son nom l’indique, entend travailler pour l’avancement de ce département en proie à toutes les formes de sous-développement. C’est ainsi qu’il crée les Vendredis littéraires, sorte de rencontres hebdomadaires agrémentées de conférences, sketchs, spectacles de toutes sortes mettant en valeur la richesse des lettres haïtiennes. Naît également Le Petit Samedi, journal hebdomadaire qui donne la parole aux plus belles plumes de l’époque. Avec la complicité de ses collègues, il crée de petites bibliothèques scolaires en vue d’inciter les jeunes écoliers à la lecture.
En 1964, il entre à Port-au-Prince et s’installe à la ruelle Vaillant. Il fait la rencontre de son cousin Hérard Jadotte, et s’entoure de personnalités qui marqueront plus tard la production littéraire et culturelle du pays : Théodore Achille Jr, Max Cantave, son ancien professeur de latin à Port-de-Paix, Charles Alexandre Abellard, homme de théâtre, le poète et romancier Gérard Étienne, le comédien François Latour, l’homme de radio Gérard Résil. Il entre à la Faculté de Droit et des Sciences Économiques pour des études de Droit qu’il abandonne trois ans plus tard. À la Faculté d’Ethnologie, il commence des études de Sociologie qu’il abandonne également. Professeur de lettres dans plusieurs écoles publiques et privées dans la capitale, il fonde les Éditions Fardin en vue de la libre circulation des textes d’auteurs haïtiens. Dans cette capitale regorgée de belles figures de l’intelligentsia du pays, il côtoie des aînés tels Léon Laleau, Pompilus, Fouché et Roumer. Boursier, il part pour des études en planification de l’éducation à l’Université Catholique de Louvain, en Belgique et c’est là dans une imprimerie en face de sa pension qu’il découvre et apprend à fond le métier d’imprimeur.
De retour au pays, il se lance corps et âme dans l’édition et travaille sans relâche pour donner un nouveau souffle au secteur. Pour marquer sa ténacité, sa croyance en l’avenir et la vitalité des éditions, Pierre-Raymond Dumas écrit à son sujet :
Par sa volonté, mais aussi par son talent, Dieudonné Fardin a beau avoir affaire à un milieu difficile, hostile même, il ne renoncera jamais à sa passion. Les Éditions Fardin qui portent son nom ont subi non seulement l’épreuve du temps, mais aussi celle des hommes. Avec horreur, parfois, et dépit, souvent.
En 1991, Dieudonné Fardin assiste à l’un des évènements les plus tristes et les plus douloureux ayant marqué sa vie. Après avoir échappé de justesse à une tentative d’assassinat lors des scènes de violence et de dechoukage du mois de janvier, des individus ont mis le feu à sa maison de Butte-Boyer et vandalisé les ateliers des Éditions Fardin à Fontamara 27. En dépit de tout, il ne se laisse pas faire. Sans l’aide du gouvernement, avec ses maigres ressources, il recolle les morceaux et remet tout en marche. Plus loin, Pierre-Raymond Dumas salue son courage et lui rend un hommage à la hauteur de sa dimension d’homme animé d’une vision et d’un patriotisme hors du commun :
Que Dieudonné Fardin ait été un promoteur assidu et solitaire de l’héritage mémoriel haïtien lui vaut aujourd’hui une réputation méritée de clairvoyance et de patriotisme. […] En mettant sur le marché plus de 400 titres de la littérature haïtienne des XVIIIe, XIXe, XXe siècle totalisant environ 3 000 000 d’exemplaires à des prix dérisoires, il donnait une leçon de survie par la littérature et la culture parce qu’en face il n’y avait pas, ou presque, d’alternative.
Dumas n’est pas insensible aux multiples travaux réalisés par ce garçon de la province, sans fortune et sans recherche de gloire, qui a su promouvoir avec quel talent et quelle énergie la production littéraire et culturelle d’Haïti :
Il faudrait un jour écrire dans les détails l’histoire à la fois passionnée et agitée de ces Éditions qui, au fil du temps, ont fait revivre pour la jeunesse des années 60 – 80 – 90 la richesse cachée (et à un prix de vente misérable), des œuvres littéraires haïtiennes vieilles souvent de deux siècles, et jalousement gardées dans les rares bibliothèques de familles aisées ou dans les sanctuaires des écoles congréganistes. Il nous faut saisir comment le jeune Fardin, issu de la province, de condition modeste, devient après plus de soixante ans une incontestable figure de la défense et de l’illustration de notre culture.
Le Dr Eddy Arnold Jean avant son départ pour l’Orient éternel considère toujours Fardin, l’homme derrière les grosses lunettes, comme :
Une bête de somme, un homme qui a vendu son âme aux diables pour faire avancer la cause du livre en Haïti. Au Petit Samedi Soir, Fardin a été pour moi un guide, celui qui, avec Jean-Claude Fignolé mon maître, m’a insufflé le goût de l’écriture. Je n’oublierai jamais le premier jour où je suis arrivé au Petit Samedi Soir en 1973, et c’est Pierre Clitandre qui m’avait emmené, Fardin m’avait pris sous sa garde en publiant mon premier article. C’est un homme de bon cœur, un valeureux travailleur et un grand intellectuel qui a toujours cru au relèvement de son pays.
En plus d’un demi-siècle, Dieudonné réalise avec la maison d’édition un travail gigantesque. Dans des conditions extrêmement difficiles, il publie des auteurs qui sont devenus plus tard des célébrités des lettres et de la pensée haïtiennes : Jean-Claude Fignolé, Franckétienne, René Philoctète, Pierre Clitandre, Gerson Alexis, Aubelin Jolicoeur, Maurepas Auguste, Pauris Jean-Baptiste, Alix Mathon, Max A. Etienne, Pierre Bambou, Dominique Batraville, Gérald Dorval, Jean Robert Simonise, Wilhem Roméus, Emile Célestin Mégie, et tant d’autres. C’est grâce à lui également que plus d’un ont pu lire les classiques comme Bergeaud, Hibbert, Lhérisson, Hibbert, Alexis, Roumain, Marcelin, Boisrond Tonnerre, Bellegarde, Firmin, Delorme, Janvier et Price-Mars. Éditeur, Dieudonné Fardin a beaucoup enrichi le patrimoine écrit haïtien, mais ne s’est pas pour autant enrichi personnellement.
En signe d’hommage et de reconnaissance de son travail d’éditeur, Le Nouvelliste et la Unibank l’ont choisi, en 2018, comme l’un des deux invités d’honneur de la 24e édition de Livres en folie, la plus grande foire du livre du pays.
– Mirline Pierre et Dieulermesson Petit Frère
#HaitiLegendsNécrologie
#DieudonnéFardin
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The Berthier brothers land in America.
On September 28, 1780, they finally landed in Newport, the headquarters of the French army, where Rochambeau gave them the warmest welcome. They would finally be able to rip into the English!
Unfortunately for them, the war was then frozen. The armies of both camps were confined to a cautious observation: the French held Newport and Rhode Island; Washington, West Point; and the English remained entrenched in New York. A "strange war" of observation was to last nearly eight months and, for the Berthier brothers, it should have involved a long period of inaction. Alexander's temperament took over; he undertook to draw with his brother a map of the region of Rhode Island, the last copies of which were imperfect. In three months, with the help of soldiers, the new map was completed. Rochambeau immediately ordered a copy to be sent to the king, promoted Alexandre to aide-marshal-général des logis and assigned him to the general staff of the armies. Charles, for his part, became aide-de-camp to the Count of Saint-Maisme, colonel of his regiment. He was delighted with his promotion, token of the continuation of the family ascent: "This post gave me great pleasure, it is an open door for the staff of the armies and it is what can make a general officer of an officer who works, and who is not of the class to become a colonel like the people of the Court. " The times were happy: in February, he learned that the king had granted his father the survival of the government of the hotels of War, the Navy and Foreign Affairs. The decision assured him the right of inheritance in these functions and therefore preserved the future of the family.
Alexandre and Charles also took advantage of these quiet moments to bond with their companions, Mathieu Dumas, Ségur, for example. Rochambeau had had a large room fitted out where the officers could meet, discuss, dance or play.
Franck Favier - Berthier, l’ombre de Napoléon
Rochambeau
#xviii#war of american independance#franck favier#berthier l'ombre de napoléon#louis alexandre berthier#charles berthier#jean baptiste donation de vimeur de rochambeau#rochambeau#berthier drawing maps and making friends#building his future#already hard-working
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1. Général Thomas-Alexandre Dumas (a.k.a. Davy de la Pailleterie)
2. Officer, Bonaparte’s Guides (Nicolas Dahlmann)
3. Général Jean-Baptiste Kléber
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Week 2 art: Général Thomas-Alexandre Dumas, French general. Serving with Napoleon in Egypt, Dumas has quite some renown but he is often sidelined as simply being the father of Alexandre Dumas, the writer of the Three Musketeers and other famous literary pieces. This piece was a bit rushed to fit it in my weekly art posts, but I am still happy with how it turned out. I cross referenced images between his son and the few illustrations of him that I could find (easily). Eventually I will do more carefully crafted art of these historic figures.
#Thomas-Alexandre Dumas#Dumas#Alexandre Dumas#three musketeers#general#military history#French History#the count of monte cristo#portrait#digital art#Napoleonic
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For people who don’t understand that The Three Musketeers thing, this is the author, Alexandre Dumas (born Dumas Davy de la Pailleteri):
And this is his father, Thomas-Alexandre Dumas Davy de la Pailleterie, also known as Général Alexandre Dumas:
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01-01 Comme les bêtes
https://soundcloud.com/jlgaillard/h-06-comme-des-betes-alexandre-dumas
Alexandre Dumas, auteur français très connu, naquit en 1802. Son père était un général qui s'est illustré pendant la Révolution française. Il est l’auteur prolifique de plus de 137 œuvres ; les plus connus étant ses fresques historiques telles Les Trois Mousquetaires ou Le Comte de Monte-Cristo. Ses premières lectures furent la Parole de Dieu, il aimait Dieu et n'hésitait pas à en parler.
Alexandre DUMAS dînait un jour avec un général réputé pour son incrédulité. Au cours du repas, la conversation tomba sur la religion et l’existence de Dieu. Le général fit observer qu’il ne pouvait imaginer l’existence d’un Être Suprême.
« Général, répliqua Dumas, j’ai à la maison deux chiens de chasse, un couple de singes et un perroquet qui partagent absolument votre opinion ou plutôt votre incapacité... Réplique pertinente (et même, à la limite impertinente). Qui sommes-nous pour prétendre accéder par nous-mêmes à la connaissance de Dieu, le Créateur de l’univers infini ?
Fort heureusement, Dieu s’est fait connaître à nous : d’abord par la Création, par tout ce qu’elle nous fait connaître de la grandeur et de la perfection du Créateur ; ensuite, par la Bible, le livre de la révélation divine ; enfin par Jésus-Christ, le Sauveur venu manifester l’Amour de son Père envers nous. »
L’insensé dit en son cœur : il n’y a pas de Dieu, Psaumes 14 : 1.
#insensé #coeur #auteur #français #général #naître #prolifique #oeuvre #fresque #historique #mousquetaire #comte #lecture #parole #dieu #parler #dîner #incapacité #accéder #chasse #chien #être #suprême #maison #singe
Jean-Louis Gaillard
www.365histoires.com
www.jlgaillard.fr
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Alexandre Antoine Davy de La Pailleterie
Alexandre Antoine Davy de La Pailleterie (ou marquis de La Pailleterie), né le 20 juin 1714 à Belleville-en-Caux, mort le 15 juin 1786 à Saint-Germain-en-Laye, est un militaire et gentilhomme français, colonel et commissaire général d'artillerie et grand-père d'Alexandre Dumas (père). Plus d'information https://ift.tt/2YpXsjk
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