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Près de Caen, après la côte et les lycées et université
Pharmacy Art Nouveau in Dover, La Delivrande, FRANCE - Architect Francois Rouvray 1901
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Hommage
Discours d’hommage à Roland Leroy – Fabien Roussel
Roland Leroy, dirigeant du PCF, directeur de l'Humanité pendant vingt ans, nous a quittés.
Un hommage lui a été rendu devant le mur des fédérés, au Père Lachaise.
Retrouvez ici le discours que Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, a prononcé pour saluer la mémoire de Roland Leroy.
Roland nous rassemble aujourd’hui une dernière fois, ici, devant ce mur des fédérés qui fait écho à sa propre vie de combattant.
Il nous a quittés voici maintenant dix jours, au terme d’immenses souffrances qu’il a affrontées avec un courage extraordinaire, épaulé par sa famille et par ses proches.
Et plus encore qu’épaulé, il a été soutenu minute après minute par Danièle, sa femme.
Quarante ans de vie commune, de complicité, de découvertes, de tout ce qui fait l’amour, lui ont permis d’affronter ces derniers mois de douleur et d’aller vers l’apaisement.
Jusqu’au bout, avec Danièle, ceux qui l’aimaient ont voulu offrir à Roland de grands moments de joie. Comme ce voyage à Séville il y a plus d’un an, ces quelques jours de repos passés récemment à Canet-en-Roussillon, près de la Méditerranée catalane, ou encore ces huîtres dégustées à Sète, la patrie de Paul Valéry et de Georges Brassens.
Deux poètes parmi tant d’autres créateurs qui ont nourri sa vie, celle d’un homme épris de culture et de beauté, intime d’Aragon, ami de Picasso et frère de Roger Vaillant.
Toute sa vie, Roland est resté un homme debout, dressé face à l’injustice sous toutes ses formes. Auprès de sa mère, ouvrière du textile et de son père, cheminot, il a forgé son caractère dans cette boucle de la Seine, à Saint-Aubin-les-Elboeuf, où l’on connaît si bien le prix des luttes.
Son horizon, c’est celui de la révolte, celle qui gronde régulièrement sur le port du Havre ou dans les usines de Seine-Maritime, quand l’arrogance du patronat dépasse toutes les limites.
Son père, qui vote communiste « parce qu’il faut toujours voter pour le plus rouge », apprend à Roland à se tenir droit. Il l’éveille ainsi à l’action syndicale et politique.
Tout comme son oncle maternel, Edouard-Charles, secrétaire de l’Union locale CGT sous le Front populaire, puis résistant avant d’être arrêté le 21 octobre 1941, jour de la grande rafle anticommuniste. Il sera déporté à Buchenwald, d’où il ne reviendra hélas jamais.
En 1940, Roland n’a pas 15 ans quand s’abat sur la France le joug de l’occupation et du régime de Vichy. Deux ans plus tard, à peine embauché à la SCNF, après avoir brillamment réussi le concours, il adhère alors aux Jeunesses communistes clandestines. Et s’engage très tôt dans la Résistance. Pour lui, se battre contre l’oppresseur nazi sonne comme une évidence. Il commence par distribuer les numéros clandestins de L’Humanité, nouant ainsi sans le savoir le lien charnel qui l’unira toute sa vie au journal. Il sabote aussi régulièrement les trains allemands. C’est le temps où l’on change d’identité pour échapper aux arrestations. Bob, Rémi, Alain, Bastien, Paillard… Peu importe le nom, Roland ne perdra jamais de vue l’essentiel : le combat pour la liberté et la démocratie.
Cet engagement, ce fut celui des communistes dans leur ensemble, et ils en payèrent un lourd tribut. Leur histoire, aujourd’hui souillée par des croix gammées sur certains de leurs locaux, comme le sont les tombes de défunts juifs ou le portrait de Simone Veil, est marquée par ce combat constant contre l’oppression, pour l’émancipation humaine et pour la liberté.
Cet idéal, né du Front populaire, fortifié à l’école communale par le contact avec des enfants de républicains espagnols, Roland ne l’a jamais abandonné, tout au long d’une vie exemplaire. Une vie pleine de mouvements, de passions, de convictions.
Dans son métier d’homme de presse, comme dans sa tâche d’élu, jamais il ne cédait à l’à peu-près. A l’Huma, il arrivait le premier à 6 heures du matin, repartait à minuit, parfois après avoir fait un aller-retour dans sa circonscription de Seine-Maritime. François, son chauffeur, se souvient même des micro-siestes effectuées dans l’ascenseur du journal. Roland lui disait alors, à peine entré dans la cabine : « Réveille-moi quand on sera arrivé au cinquième ! »
Infatigable, il l’était aussi pour les fameux grands entretiens de l’Huma. Celui avec Fidel Castro s’est étendu de 21h30 à cinq heures du matin. José Fort, responsable de la rubrique internationale du journal, revoit encore Roland débarquer dans sa chambre à trois heures du matin pour refaire toutes les questions de l’entretien prévu le lendemain avec Mikhaïl Gorbatchev !
Son tempérament, tout le monde le connaît ! Les murs ont parfois tremblé dans l’immeuble de la rue du Faubourg-Poissonnière. Mais de ses emportements, de ces « moments d’affrontements fraternels », comme le dit encore José, il ne restait jamais nulle rancune. « Et si nous dînions ensemble ? » était la phrase qui souvent mettait un terme aux brouilles passagères.
Roland, qui n’était pas journaliste à la base, avait une très haute idée de la liberté de la presse. Sans cesse, il s’est battu pour la faire reconnaître, pour obtenir aussi le soutien de l’État. Il avait conscience de la nécessité d’évoluer avec son temps. En 1985, quand l’Humanité passe au format tabloïd, il justifie le changement au journal télévisé d’Antenne 2 : « Un journal est un organisme vivant, or tout être vivant craint la sclérose. Un journal, plus que tout autre être vivant, a donc besoin de mouvement. » « Vivre avec la réalité vivante », telle était la voie tracée par Roland pour l’Huma, même lorsque le journal était l'organe central du PCF. Elle est bien-sûr toujours d’actualité.
On le sait, Roland n’était pas qu’un homme de presse, aussi talentueux fût-il. Il était un homme d’action, une des plus grandes figures de notre parti, dont il a été adhérent pendant plus de soixante-dix ans. Membre du comité central de 1956 à 1994, Roland a aussi siégé au bureau politique de 1964 à 1994 et au Secrétariat du Comité central, de 1960 à 1979. Durant toutes ces années, il a accepté d’endosser des responsabilités nouvelles, au plan départemental et au plan national. Et il est resté lui-même, c’est-à-dire fondamentalement, profondément communiste. « Le parti n’est pas fait pour diriger le peuple, il est fait pour le servir », aimait-il rappeler.
La politique pour lui n’était pas un métier, mais un moyen d’agir pour la transformation de la société. Jamais il n’a regretté ce long engagement au sein du Parti communiste, au service de l’humanité, des gens, de la société… et au service de la France car il était profondément patriote.
Ce furent des années utiles, enrichissantes, pleines de leçons. Il confessait que certaines choses auraient dû être faites autrement, parfois « profondément autrement », mais rien qui puisse lui faire regretter sa soif d’engagement initial, fruit de l’exemple familial, nourri par les espérances du Front populaire et affermi dans la Résistance. Sa vie a nourri son communisme.
Trois fois élu député de Seine-Maritime, mais aussi élu municipal à Saint-Etienne-du-Rouvray, il a pris part à toutes les luttes, petites et grandes, de sa région, dont l’emblématique bataille pour le paquebot France. A Saint-Etienne-du-Rouvray comme dans l’ensemble de la Seine-Maritime, l’émotion a été vive à l’annonce de sa disparition, à l’image de celle qui étreint mes amis et camarades parlementaires de Seine-Maritime aujourd’hui parmi nous et que je tiens à saluer, Céline Brulin, Sénatrice, Hubert Wulfranc, Jean-Paul Lecoq et Sébastien Jumel.
Au plan national, il portait une voix forte, à la tribune comme dans les médias audiovisuels. Au début des années soixante-dix, il conduit la délégation de notre parti dans l’élaboration du programme commun, dont il avait une vision, disons réaliste. Roland, malgré les inévitables revers, les doutes, les atteintes mêmes à la belle idée du communisme, est resté jusqu’au bout tel qu’en lui-même : fidèle à son idéal.
Un idéal qu’il décrivait ainsi voici quelques années : « Je ne parle pas d’illusions, je parle d’aspirations, qui sont toujours les miennes, pour lesquelles j’agis toujours, même quand la réalité les contredit, même quand j’ai du mal à les faire triompher ».
A Danièle, à François, son fils, à ses beaux-enfants Laure et René, à ses petits-enfants Lénny, Jean-Baptiste, Adrien et Julien, je veux dire que vous pouvez compter sur nous pour défendre avec ferveur ces aspirations-là, celles qui nous portent vers une société plus juste, plus solidaire, plus généreuse, dans laquelle l’être humain, et non la finance, est au cœur de toutes les préoccupations.
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🇭🇹 @lunionsuite . On Saturday, October 9, the Haitian American Historical Society (HAHS) celebrated the 14th anniversary of the unveiling of the Haitian Memorial Monument in Savannah Georgia, that was dedicated to the Chasseurs-Volontaires de Saint-Domingue on October 8, 2007. The monument of the Haitian soldiers is located in Benjamin Franklin Square in Savannah, Georgia. Across the square from the monument is the First African Baptist Church, founded by slaves in 1773. The Chasseurs-Volontaires de Saint-Domingue was a volunteer regiment made up of ten companies of light infantry (chasseurs) enlisted from free men of color. It was the largest unit of men of African descent to fight and proudly participated in the American Revolutionary War in Savannah, Georgia. This group of brave’s soldiers was established by an order of 12 March 1779, under the command of Laurent François Le Noir de Rouvray. In 1779 Saint-Domingue was an island colony of France. It is now divided into the nations of Haiti and the Dominican Republic. The small drummer boy named Henri Christophe, who participated in the American Revolutionary War in Savannah, Georgia, became later a tremendous leader in the Haitian independence from French Colony. He became a commander of the Haitian Army in Cap-Haitian, northern part of Haiti and later king for 14 years of that region. Henri Christophe was well-known for building the Citadelle, now an UNESCO recognized patrimony and the palace of Sans Soucis near the City of Cap-Haitian. 🎥 📸 @haitianamerican.hs @meccaakagrimo #lunionsuite #haitianamerican #haiti #haitianhistory #savannahgeorgia #savannahhaitianmonument #independenceday (at Franklin Square) https://www.instagram.com/p/CU3e0LEDr3n/?utm_medium=tumblr
#lunionsuite#haitianamerican#haiti#haitianhistory#savannahgeorgia#savannahhaitianmonument#independenceday
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Echangerais crayon à papier neuf mais déjà taillé contre Harley-Davidson Softail Springer 89 en bon état…
La bonne gestion des idées qui se bousculent pour trouver une place dans ce blog aurait voulu que nous évitions les sujets sans liens avec Noël, pendant l'Avent : la préparation de Noël ressortit tout de même d'un niveau de richesse, d'exigence, d'intensité et d'émotion supérieur aux afféteries risibles de la politique française. Par exemple, ces temps derniers, nos politicards et nos journalistes de gauche (qui sont de gauche bien plus qu'ils ne sont journalistes) nous recommandent d'attendre Godot et/ou l'Arlésienne… au moment où la maison brûle et pendant que ces nuls dissertent sur le sexe des ‘’porcs’’ (et sur le nom de tous les nouveaux impôts qu'ils concoctent), oubliant que Byzance a été vaincue par le Sultan Mehmet II “al Fatih”(le conquérant) pour avoir, dit-on, trop disserté sur ‘’le sexe… des anges’’.
Oui, mais voilà : le destin facétieux (et pas sympa, sur ce coup-là) nous a privés, en 48 heures, de notre plus belle plume et de notre plus belle voix… Il n'est pas possible de passer sous silence une telle conjonction de mauvaises nouvelles, d'autant qu'une de ces “personnes généralement bien informées” dont se moquait Coluche m'assure tenir de source sûre qu'une affiche écrite au crayon aurait fait son apparition à la porte du Paradis : “Echangerais crayon à papier neuf mais déjà taillé contre Harley-Davidson Softail Springer 89 en bon état…”.On imagine bien le regard pétillant de ‘’Jean d'O’’ derrière cette pseudo- “breaking news” insolente…
Parce que, en dernière analyse, la France sans littérature et sans chansons-rock-blues, ce n'est une bonne nouvelle que pour les fanatiques du macronisme qui croient, les sots, que “la culture française n'existe pas” (c'est leur chef qui l'a dit !). Mais nos deux chers disparus avaient atteint de leur vivant (et chacun à sa manière) des sommets tels que coryphées, thuriféraires et énarques ne peuvent les imaginer : tout semblait les séparer, ces deux-là, mais ils partageaient les choses qui comptent : ils étaient patriotes, de droite et conservateurs (c'est tout un !).
Dans une ancienne interview qui est miraculeusement ressortie sur tous les réseaux sociaux, notre académicien narquois, parlant d'Edith Piaf et de Jean Cocteau, morts dans la même nuit (du 10 au 11 octobre 1963), remarquait que “lorsqu'on est homme de lettres, il faut faire attention de ne pas mourir en même temps qu'une vedette de la chanson”. Quel talent, dans la prévision et la “vista’‘ ! Bien sûr qu'il ne faut pas ! Il le savait… mais l'a oublié, une toute petite seconde. Ce visionnaire avait sa place à droite de l'éventail politique : son intuition sur les chemins que peut emprunter le futur lui disait ce qui est bon pour l'Homme… En bretteur intransigeant, il savait tout des pensées mortifères des sinistres gourous qui, soit dit en passant, n'ont jamais réussi, non plus, à ébranler la constance de notre rocker national contre leurs mythes, leurs fantasmes et leurs mauvaises solutions à tout ! Rocker et biker, certes… mais ‘’Ah ! que… de Droite, ‘’tujurs’’’’, même si parfois sa conduite s’est pas mal écartée de l’orthodoxie bourgeoise !
Mais quelque chose de plus grand encore rapprochait ces deux ’'géants”. Tout le monde le sait, mais le microcosme interdit d’en parler : “je suis né catholique, et je mourrai catholique”, disait Johnny, ce à quoi Jean d'Ormesson rétorquait, comme en écho : “je suis né dans une famille catholique, je mourrai catholique”.
On peut les imaginer tous les deux, surpris de se retrouver devant Saint Pierre (on ne leur avait pas dit que “l'autre” était parti en même temps !), en frères d'infortune terrestre mais fortunés pour l'éternité. Du coup, cette année, deux des rois mages vont avoir les yeux très bleus, et ils vont déposer dans la crèche le dernier CD et le dernier roman sur lesquels se sont refermées ces deux riches existences ! (NDLR : Ah oui ! J'ai oublié de vous dire : comme les soi-disant “libres penseurs” ne sont pas admis au Paradis (où ils n'ont rien à faire, ayant refusé de lire les conditions d'admission et le mode d'emploi !), les gens y sont libres. Du coup, il y a des crèches partout, et des croix, comme sur les jolis calvaires de nos campagnes).
Mais Johnny a réservé à ses amis un ultime clin d’œil : il a réussi à contraindre trois Présidents de notre République de plus en plus laïcarde (donc de moins en moins une et indivisible, et pas libre, ni égale, ni fraternelle), à passer la journée du 9 décembre à faire semblant de prier dans une église catholique… Et pas n'importe laquelle : la très napoléonienne Madeleine dont les orgues, avec leurs 60 jeux, ont inspiré les improvisations inoubliées de Lefébure-Wely, puis le génie de Camille Saint-Saëns, Gabriel Fauré ou Charles-Marie Widor (dont la toccata est à jamais le morceau de bravoure que je massacre aux mariages et communions familiaux). Vous me direz que ce n'est pas franchement une vraie première, à ceci près que le 9 décembre est le jour anniversaire de la signature de la loi dite “de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat” (qui avait tout de même nécessité une honteuse intervention de l'Armée pour confisquer tous les biens mobiliers et immobiliers de l'Eglise et pour expulser de pauvres bonnes sœurs terrorisées des écoles où elles répandaient un savoir alors chichement distribué, notamment aux petites filles).
Trois Présidents ? Certes… mais pas n'importe lesquels, puisque on a vu se pavaner devant le maître-autel François Hollande, le lamentable et taubiresque ronge-calotte / bouffe-curés qui a fait tant de mal à la France, et Emmanuel Macron, le petit méchant loup qui se dit progressiste –donc ennemi de toutes ces valeurs chrétiennes dont il ignore tout… En fin de compte, seul Nicolas Sarkozy, au double titre de non-christianophobe et d'ami de Johnny Hallyday était vraiment à sa place. Et les autres ? Devant un événement tellement “people”, il n'était pas question qu'ils ne se fassent pas voir ! Ils devaient être là pour distribuer les “coucous” et les gestes complices à leurs potes (’’Ah ! Tu es là, aussi…’’) : il faut avoir vu, sur les réseaux sociaux, les photos de Macron, tout sourire devant le cercueil de Johnny, distribuant les petits signes amicaux à droite et à gauche… Spectacle honteux ! Mais une chance comme celle-là, ça ne se rate pas, quand on est un homme “pro-litique”. Alors, tant pis pour la loi de 1905 ! Sic transit gloria mundi… sauf pour l'Eglise, qui se moque de ces petitesses, elle qui a survécu à l'agression sauvage de 1905 comme à toutes les autres depuis Néron et Dioclétien, et à celles en cours, chaque jour, de Ploërmel à Béziers, via Saint Etienne du Rouvray… ou ailleurs !
Sur le cercueil de Jean d'Ormesson, un crayon à papier (avec une gomme, ce qui, d'après plusieurs de mes lecteurs, serait un anachronisme. Je ne sais pas si c’en est un, mais ça expliquerait la petite annonce citée ci-dessus !). Devant celui de Johnny Hallyday, à la Madeleine, une moto bleue, la sienne (une des siennes)… Pour une fois, et au discours présidentiel près (racoleur, récupérateur en diable, et pas au niveau requis : sans vouloir être méchant… imaginons les mots sublimes que de Gaulle ou Malraux auraient ciselés et décochés un à un, en de telles circonstances !), la République a su honorer intelligemment deux de ses ses fils.
Mais hélas, cela ne va pas être suffisant pour tirer notre pays des problèmes énormes qui, eux, ne sont ni traités ni même abordés “comme il faut”. Puissent nos deux nouveaux “éternels” (l'un en vert, l'autre en… blues !) intercéder auprès du “Grand Patron”, là haut, pour qu'il nous donne un de ces coups de main dont il est seul à avoir la maîtrise ! En ce temps d'Avent (on revient toujours à l'essentiel !), c'est l'espoir que je veux partager avec vous, car ailleurs… “je ne vois que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie”... et un vent mauvais, porteur de nouvelles ponctions fiscales… pour le bien-être des climato-pessimistes et pour celui d’un Emmanuel Macron en recherche de popularité. On est vraiment très mal barrés !
H-Cl.
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ΟΛΑ ΘΑ ΠΑΝΕ ΚΑΛΑ (1) - ΤΟ ΤΕΛΟΣ ΤΟΥ ΛΟΥΔΟΒΙΚΟΥ
Joël Pommerat | (ÇA IRA (1) / FIN DE LOUIS)
4 – 8 Οκτωβρίου 2017 | ΚΕΝΤΡΙΚΗ ΣΚΗΝΗ | 19:30
O Ζοέλ Πομμερά έρχεται ξανά στη Στέγη και τη μετατρέπει σε κοινοβούλιο, σε ένα επικό πρότζεκτ για τη δημοκρατία, έναν ιστορικό διάλογο που γέννησε την ευρωπαϊκή δημοκρατία.
Μια παράσταση ιστορικής σημασίας για το σύγχρονο θέατρο, πολυσυζητημένη και πολυβραβευμένη, που αποδεικνύει ότι ίσως το 1789 να μην είναι τόσο μακρ��ά…
Aπό τις 4 έως τις 8 Οκτωβρίου η Στέγη μεταμορφώνεται σε Κοινοβούλιο. Η Γαλλική Επανάσταση συμβαίνει εδώ και τώρα, ολόγυρά μας, και ο Ζοέλ Πομμερά, με τη θαυμαστή ομάδα του, μας παρασύρουν με το Όλα θα πάνε καλά (1) Το τέλος του Λουδοβίκου (Ça ira (1) Fin de Louis) στη δίνη της Ιστορίας, αποδεικνύοντάς μας πόσο σημερινά είναι όσα έλεγαν και έπρατταν, πριν από 228 χρόνια, οι πρωτεργάτες αλλά και οι πολέμιοι της ευρωπαϊκής δημοκρατίας.
Η Στέγη του Ιδρύματος Ωνάση υποδέχεται την πιο πολυσυζητημένη παράσταση της Γαλλίας (τρία βραβεία Μολιέρου, 2016). Δεκατέσσερις ηθοποιοί και ένα πλήθος κομπάρσων ερμηνεύουν, κινούμενοι απ’ άκρη σ’ άκρη της Κεντρικής Σκηνής της Στέγης, δεκάδες πρόσωπα: βασιλείς, προέδρους, βουλευτές, καρδιναλίους, θερμόαιμους επαναστάτες και αγανακτισμένους πολίτες. Πρωτίστως, όμως, ενσαρκώνουν τις ιδέες τους. Ο ιστορικός διάλογος που «γέννησε» την ευρωπαϊκή δημοκρατία αναβιώνει και αφορά το «εδώ και τώρα», ο Λουδοβίκος ΙΣΤ΄ συναντιέται με τις selfies και η Μασσαλιώτιδα με την επιτυχία από τα ‘80s, “The Final Countdown”. Γιατί, ίσως, το 1789 να μην είναι τελικά τόσο μακριά.
Είκοσι τέσσερις σκηνές, εμπνευσμένες από την περίοδο 1789-90, αλλά σε άμεση συνάφεια με τα σημερινά υπαρξιακά, κοινωνικά και πολιτικά αδιέξοδα, ανοίγουν ένα θεμελιώδη και συναρπαστικό διάλογο για τη δημοκρατία, γεμάτο επαναστατικά οράματα και δίκαιες διεκδικήσεις, αλλά και αδιανόητες ανοησίες, προσβολές ή ακόμη και συμπλοκές – γιατί κάθε Εθνοσυνέλευση έχει τις… κοκορομαχίες της.
Μην περιμένετε, λοιπόν, μια ακαδημαϊκή παράσταση ή ένα έργο εποχής, με πρωταγωνιστές τον Δαντόν, τον Μαρά και τον Ροβεσπιέρο, ούτε μια προσέγγιση θεάτρου-ντοκουμέντου γύρω από το τρίπτυχο «Ελευθερία, Ισότητα, Αδελφοσύνη» ή, ακόμα, μια μανιχαϊστική αλληγορία περί καλού και κακού, με αφορμή το 1789.
«Δεν πρόκειται για μια πολιτική παράσταση, αλλά για μια παράσταση με αντικείμενο την πολιτική» μας προϊδεάζει ο Ζοέλ Πομμερά (γενν. 1963) και επιστρέφει στη Στέγη –απ’ όπου συστήθηκε στο ελληνικό κοινό το 2013– με το νέο αυτό επικό πρότζεκτ για τη δημοκρατία, αποτέλεσμα διετούς έρευνας, στο οποίο συνέπραξαν ιστορικοί, συγγραφείς αλλά και οι ηθοποιοί της ομάδας.
Εισπράττοντας διθυραμβικές κριτικές, όπου κι αν παίζεται –από το Βέλγιο μέχρι τον Καναδά και από τη Γαλλία μέχρι τη Βραζιλία– το Όλα θα πάνε καλά (1) Το τέλος του Λουδοβίκου είναι ένα μνημειώδες θεατρικό γεγονός-εμπειρία, βίαιο και τρυφερό, αστείο και καίριο, δαιμόνια διασκεδαστικό και πολλαπλώς διαφωτιστικό. Πιθανότατα, δε, μια παράσταση ιστορικής σημασίας για το σύγχρονο θέατρο.
ÇA IRA (1) / FIN DE LOUIS
Σκηνοθεσία: Joël Pommerat Με τους: Saadia Bentaïeb, Agnès Berthon, Yannick Choirat, Eric Feldman, Philippe Frécon, Yvain Juillard, Anthony Moreau, Ruth Olaizola, Gérard Potier, Anne Rotger, David Sighicelli, Maxime Tshibangu, Simon Verjans, Bogdan Zamfir Σχεδιασμός Σκηνικών & Φωτισμών: Eric Soyer Σχεδιασμός Κοστουμιών & Εικαστική Έρευνα: Isabelle Deffin Ήχος: François Leymarie Μουσική έρευνα: Gilles Rico Έρευνα ήχου και χωρικότητας: Grégoire Leymarie & Manuel Poletti (MusicUnit/ Ircam) Δραματουργία: Marion Boudier Καλλιτεχνική συνεργασία: Marie Piemontese, Philippe Carbonneaux Σύμβουλος ιστορικών θεμάτων: Guillaume Mazeau Βοηθός δραματουργίας & τεκμηρίωσης: Guillaume Lambert Βοηθοί του Forces vives: David Charier, Lucia Trotta Βοηθός Σκηνοθέτη: Lucia Trotta Τεχνική Διεύθυνση: Emmanuel Abate Κατασκευή Σκηνικού: Ateliers de Nanterre-Amandiers Φορητή κατασκευή: Thomas Ramon – Artom Τεχνικός φωτισμών: Julien Chatenet Τεχνικός ήχου: Philippe Perrin Τεχνικοί σκηνής: Mathieu Mironnet, Pierre-Yves Le Borgne, Ludovic Velon Ενδυματολόγοι: Claire Lezer, Lise Crétiaux Ηλεκτρολόγος: Laurent Berger Μετάφραση στα ελληνικά: Λουίζα Μητσάκου Τεχνικός υπερτίτλων: Jorge Tome / AMDA Παραγωγή: COMPAGNIE LOUIS BROUILLARD Anne de Amézaga: Συνδιευθύντρια Jean-François Louchin: Διοίκηση Gil Paon: Βοηθός συνδιευθύντριας και υπεύθυνη επικοινωνίας Lorraine Ronsin-Quéchon: Οικονομικός υπεύθυνος περιοδειών και βοηθός παραγωγής Isabelle Muraour: Γραφείο Τύπου Fanny Trujillo: Λογιστήριο Yane Agius: Βοηθός διοίκησης Juliette Bones: Βοηθός οικονομικών περιοδειών Συμπαραγωγή: Nanterre-Amandiers/Centre Dramatique National, Le MANEGE-MONS/Scène transfrontalière de création et de diffusion, Mons 2015/Capitale européenne de la Culture, Théâtre National/Bruxelles, ESACT/Liège, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, MC2/Maison de la Culture de Grenoble, La Filature/Scène nationale de Mulhouse, Espace Malraux/Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, Théâtre du Nord/CDN Lille-Tourcoing-Nord-Pas-de-Calais, FACM/Festival théâtral du Val d’Oise, L’Apostrophe/Scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise, Mostra Internacional de Teatro de São Paulo et SESC São Paulo, Théâtre français du Centre national des Arts du Canada/Ottawa, Théâtre National Populaire/Villeurbanne et Célestins/Théâtre de Lyon, Le Volcan/Scène nationale du Havre, Le Rive Gauche/Scène conventionnée de St Etienne du Rouvray, Bonlieu/Scène nationale d’Annecy, le Grand T/Théâtre de Loire-Atlantique Nantes Με την υποστήριξη στη δημιουργία από το SACD και το Arcadi Île-de-France. Δημιουργήθηκε στις 16 Σεπτεμβρίου 2015 στο Μανέζ-Μονς, στο πλαίσιο της «Μονς 2015 – Πολιτιστική Πρωτεύουσα της Ευρώπης» Η Compagnie Louis Brouillard υποστηρίζεται από το Υπουργείο Πολιτισμού/ Περιφερειακή Διεύθυνση Πολιτιστικών Υποθέσεων του Ile-de-France και από την Περιφέρεια του Ile-de-France. Το 2016, τιμήθηκε με τη διάκριση της Εταιρείας Εθνικής και Διεθνούς Ακτινοβολίας. Ο Joël Pommerat είναι μέλος της καλλιτεχνικής ένωσης του Nanterre-Amandiers. Όλα τα κείμενα του Joël Pommerat κυκλοφορούν από τις εκδόσεις Actes Sud-Papiers.
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Ο Ζοέλ Πομμερά (γενν. 1963), όπως ο ίδιος έχει παραδεχτεί, ήταν ένα προβληματικός και αδιάφορος μαθητής, ο οποίος βρήκε το νόημα της ζωής του στο θέατρο, σε ηλικία 12 ετών, όταν επισκέφθηκε, παρέα με τους γονείς του, το Φεστιβάλ της Αβινιόν.
Τριάντα χρόνια μετά, τον Ιούλιο του 2006, ο Πομμερά βρέθηκε στο περίφημο γαλλικό φεστιβάλ ως συγγραφέας και σκηνοθέτης τριών παραστάσεων, με εξαντλημένα όλα τα εισιτήρια από τους φανατικούς θαυμαστές του. Ο θρίαμβος είχε μόλις ξεκινήσει για τον επονομαζόμενο «διάδοχο του Πίτερ Μπρουκ».
Ο τίτλος της παράστασης Ça ira (δηλαδή, όλα θα πάνε καλά) αναφέρεται στο ομώνυμο λαϊκό επαναστατικό τραγούδι-σύμβολο της Γαλλικής Επανάστασης, με γνωστότερη εκτέλεση εκείνη της Édith Piaf για την ταινία του Sasha Guitry, Si Versailles m'était conté (1954, Αν μιλούσαν οι Βερσαλλίες). O υπότιτλος, Fin de Louis (Το τέλος του Λουδοβίκου), αναφέρεται στη θανάτωση του βασιλιά Λουδοβίκου ΙΣΤ΄ της Γαλλίας, το 1793.
Η πρεμιέρα του Ça ira (1) Fin de Louis δόθηκε στο γαλλικό θέατρο Nanterre-Amandiers στις 16 Σεπτεμβρίου 2015 και η παράσταση χαρακτηρίστηκε ευθύς αμέσως κορυφαίο γεγονός, εφάμιλλο της ιστορικής παράστασης 1789 του Théâtre du Soleil, σε σκηνοθεσία της Ariane Mnouchkine (1970).
Καθώς η παράσταση συνεχιζόταν να παίζεται το φθινόπωρο του 2015, κοινό και κριτικοί διαπίστωναν πόσο ανατριχιαστικά επίκαιροι ηχούσαν οι λόγοι των πρωταγωνιστών της Γαλλικής Επανάστασης, ειδικά μετά το τρομοκρατικό χτύπημα στο Bataclan (13/11/2015). Ο Ζοέλ Πομμερά έλαβε το 2016 τρία βραβεία Μολιέρου, για το Ça ira (1) Fin de Louis: καλύτερης σκηνοθεσίας, καλύτερης δραματουργίας και καλύτερου έργου. Την ίδια χρονιά, έλαβε και ένα τέταρτο βραβείο Μολιέρου για τον Πινόκιο, ένα πολύ ιδιαίτερο θέαμα για το νεανικό κοινό.
Louis Brouillard είναι το όνομα της ομάδας του Ζοέλ Πομμερά και μάλλον δεν είναι τυχαίο ότι το «επίθετό» της, δηλαδή η λέξη brouillard, σημαίνει ομίχλη, ένα από τα βασικά εφέ των αφαιρετικών παραστάσεών του.
Ο Πομμερά ετοιμάζει αυτήν την περίοδο το δεύτερο μέρος του Ça ira, εστιάζοντας αυτήν τη φορά στην περίοδο 1791-95.
Το Ça ira (1) Fin de Louis προέκυψε ύστερα από συνεργασία του θιάσου με τον ιστορικό Guillaume Mazeau και τη δραματουργό Marion Boudier.
Στέγη Ιδρύματος Ωνάση
Συγγρού 107
4 – 8 Οκτωβρίου 2017 | 19:30
Κεντρική Σκηνή
Διάρκεια παράστασης: 4 ώρες και 30 λεπτά (με 2 διαλείμματα)
Εισιτήρια:
Κανονικό: 5€, 7€, 10€, 12€, 15€
Μειωμένο, Φίλος, Παρέα 5-9 άτομα: 5€, 8€, 10€, 12€
Παρέα 10+ άτομα: 4€, 5€, 7€, 9€, 11€
Κάτοικος Γειτονιάς: 7€
Ανεργίας, ΑμεΑ: 5€
Συνοδός ΑμεΑ: 10€
Ομαδικές κρατήσεις στο [email protected]
Με την υποστήριξη:
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L’« Église jeune » décrite par le pape François dans sa dernière exhortation Christus vivit a pris, mercredi 10 avril, un visage très concret, quand une quarantaine de jeunes Rouennais ont accompagné leur archevêque dans les bureaux, d’habitude feutrés, de la Congrégation des causes des saints.
Avec eux, au fond de la salle où cardinaux et évêques ont coutume de délibérer de la « fabrique des saints », un chariot avec six lourds cartons enrubannés de rouge et scellées à la cire. Enveloppés aussi d’une cellophane qui n’était pas de trop pour les protéger de la pluie battante tombée toute la matinée de mercredi sur Rome.
Dossier : Attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray
« 1 100 pages. 120 kg », annonce fièrement Théodore Verdonck et Marc Leclercq, deux des lycéens qui ont porté, depuis Assise, ce qui constitue tout le procès en vue de la reconnaissance du martyre du père Jacques Hamel, ce prêtre de Saint-Étienne-du-Rouvray, assassiné par deux djihadistes pendant la messe, le 26 juillet 2016.
« Ils se souviennent très bien où ils étaient quand c’est arrivé »
« L’occasion a un peu fait le larron, sourit Mgr Dominique Lebrun. La phase diocésaine du procès en béatification s’est achevée en mars et notre pèlerinage de jeunes à Assise était prévu de longue date pour ce début avril. Alors nous nous sommes dit : pourquoi ne pas emporter nous-mêmes le dossier plutôt que de le confier à la valise diplomatique ? »
Après quelques changements au programme initial, évêques et jeunes, dossier dans les bras, ont donc débarqué d’Assise à Rome, mercredi matin, pour participer à l’audience générale du pape François.
À lire : L’Église de Rouen ouvre la voie à la béatification du P. Hamel
Un pape qui, dès septembre 2016, avait qualifié le père Hamel de « martyr » et de « bienheureux », et n’a pas manqué de rappeler à l’archevêque de Rouen qu’il l’avait lui-même dispensé, de façon exceptionnelle, du délai de cinq ans requis avant l’ouverture de toute cause en béatification.
« Il y a une transmission entre les générations »
À dossier exceptionnel, il fallait donc une remise qui sorte de l’ordinaire, avec ces jeunes qui n’avaient que 13 ou 14 ans au moment de la mort du père Hamel. « Mais je suis frappé de voir comme ils se souviennent très bien où ils étaient quand c’est arrivé », note Mgr Lebrun.
« C’est arrivé tout près de chez nous : forcément, on s’est senties touchées », se souvient ainsi Blanca Gence. Lycéenne à Rouen, elle se rappelle combien elle ne se sentait « pas très sereine » les semaines suivantes quand elle allait à la messe.
À lire : Le bouleversant regard de Roseline Hamel
« Il est important que ces jeunes voient que les attentats qui se sont déroulés à côté de chez eux ne sont pas le point final de l’histoire, explique Mgr Lebrun. Pour le père Hamel, le point final, c’est le Ciel. Mais, grâce à la miséricorde de Dieu, c’est aussi ce qui nous est promis tout comme il l’est également aux assassins, à tous ceux qui ont été tentés par la violence dans leur vie. »
Pour l’archevêque, il était aussi important que ces jeunes soient là pour représenter leur diocèse et montrer à Rome combien le visage du père Hamel touche largement. « Être là montre aussi combien nous nous impliquons et qu’il y a une transmission entre les générations », explique Clémentine Gheeraert.
« Ce sera une de nos priorités : le Saint-Père nous l’a demandé »
Le dossier du père Hamel est désormais dans les mains de la Congrégation des causes des saints qui va soigneusement l’éplucher pour vérifier qu’il ne manque aucun acte.
Les jeunes du #DiocesedeRouen et leur archevêque Mgr Dominique Lebrun ont déposé au Vatican le dossier en béatification du Père Jacques Hamel. Ils ont été accueillis par le cardinal @AngeloBecciu Préfet de la Congrégation des causes des saints Cc @la_bourdonnaye pic.twitter.com/w9gDPfIzkJ
— La Croix à Rome (@LaCroixRome) 10 avril 2019
« Surtout, nous allons examiner que le père Hamel a bien été fidèle à Dieu et que ses assassins ont agi par haine de Dieu, en haine de la foi (motif nécessaire à la reconnaissance du martyre, NDLR.), a expliqué aux jeunes le cardinal Angelo Becciù, préfet de la Congrégation. Mais je crois que nous avons déjà de bons témoignages sur cela. »
Dans les prochaines semaines, l’archevêque de Rouen aura aussi à nommer un postulateur, chargé de faire avancer la cause au Vatican où 1 500 causes sont actuellement à l’étude.
Difficile donc pour le cardinal Becciù de donner une échéance sur l’aboutissement du travail et l’éventuelle béatification du père Hamel, à laquelle il espère toutefois bien procéder à Rouen. « Il n’est pas facile de faire une prévision, mais le père Hamel sera une de nos priorités : le Saint-Père nous l’a demandé. »
Source: la-croix/layout
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Les Juifs de France n'ont-ils rien à dire sur Manuel Valls ?
Même si le sujet marronnier sur le "vote juif" qui fleurissait sur les couvertures des hebdos a disparu des radars, est-ce pour cela que les Juifs de France n'auraient plus rien à exprimer en politique sur les questions qui les concernent?
Au-delà de l'idéologie partisane que tout un chacun a droit de revendiquer au nom de ses convictions personnelles, nous avons aussi le devoir de passer au crible les discours et surtout les actes des candidats sur les questions qui nous concernent au premier chef. Nous aurions aimé que les opinions et les actions engagées par les hommes politiques français ne concernent que l'humour juif, la musique juive, la cuisine juive… Hélas, confrontés à une vague d’antisémitisme et d’attentats depuis une décennie, nous avons pris la mesure de qui avait la dimension d’un homme d’Etat susceptible de faire face à ces situations extrêmes et qui ne l’avait pas...
Depuis l'assassinat d'Ilan Halimi en février 2006, le meurtre terroriste de trois enfants et d'un enseignant à l'école d'Otzar Hatorah de Toulouse le 19 mars 2012, celui de trois clients et d'un employé, tous juifs, à l'Hyper Casher de Porte de Vincennes, le 9 janvier 2015, mais aussi l'attaque contre le Musée juif de Bruxelles, le 24 mai 2014, les cris de "mort aux Juifs", le 26 janvier 2014 au cours de "Jour de colère", mais ceux déjà entendus dès les années 2000, les manifestations de haine aussi antisémites qu'antisionistes, et bien d'autres crimes ou actes, ce sont d'autres sujets qui nous préoccupent. Comme nous concernent d'ailleurs tous les attentats qui ont visé plus généralement nos autres compatriotes à Toulouse et à Montauban en mars 2012, à Paris (Charlie Hebdo) le 7 janvier 2015, à Montrouge le 8 janvier 2015, à Villejuif, le 19 avril 2015, à Saint-Quentin-Fallavier, en juin 2015, à Magnanville, le 13 juin 2016, à Paris encore, le 13 novembre 2015, à Nice, le 14 juillet 2016, à Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet 2016… Oui il nous importe de savoir qui est en mesure de lutter efficacement contre l'antisémitisme, l'antisionisme, l'antijudaïsme, la négation de la Shoah, qui s'est donné les moyens et qui est capable de se les donner pour faire barrage aux terroristes, aux islamo-fascistes, aux djihadistes et à toutes les menaces de différents bords.
Il ne s'agit pas ici d'idéologie, il s'agit de choix éthiques.
Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen
N'en déplaise à Mélenchon, qui répète sur tous les tons qu'il s'oppose avec vigueur au communautarisme, mais ne trouve à dénoncer que le CRIF, on connaît ces vieux trucs populistes du discours crypté en guise de clin d'œil à son public, jamais le dessin de Plantu sur Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon n'a été autant en phase avec la réalité que maintenant.
Mais n'y at-il que ces extrémistes des deux bords qui nous posent problème?
Les frondeurs
L'été 2014, en plein conflit entre Israël et le Hamas, des députés frondeurs du PS, même s'ils se sont gardés d'aller aux manifestations interdites, ont participé, avec d'autres idiots utiles des islamo-fascistes, Verts ou Communistes, aux côtés des porteurs de maquettes de Qassam, de drapeaux du Hamas, du Djihad, d'Al Nosra ou de Daesh.
Pourquoi seul Manuel Valls a-t-il dénoncé ces dérives, avec infiniment de force à l'Assemblée Nationale, le 23 juillet 2014 et son discours lui a valu une standing ovation de la très large majorité des députés de son parti mais aussi de ceux de l'opposition de droite?
Benoit Hamon et Arnaud Montebourg
Pourquoi les porte-paroles respectivement Alexis Bachelay pour Benoit Hamon et Habiba Bigdad pour Arnaud Montebourg ont-ils des positions si fanatiquement antisionistes sans que leur candidat respectif n'ait jamais dénoncé leurs dérives ?
Vincent Peillon
Pourquoi Vincent Peillon éprouve-t-il le besoin de banaliser la persécution des Juifs, en confondant tout, notamment les causes et les époques : "Si certains veulent utiliser la laïcité, ça a déjà été fait dans le passé, contre certaines catégories de populations, c'était il y a quarante ans, les juifs, à qui on mettait des étoiles jaunes, c'est aujourd'hui nos compatriotes musulmans qu'on amalgame d'ailleurs souvent avec les islamistes" (France 2, 3/01/2017).
Manuel Valls
Même si dans un premier temps, ce sont les primaires socialistes (celles de la "belle alliance") qui sont l'enjeu du moment, voit-on une femme ou un homme d'Etat à la hauteur de ce qu'a accompli le gouvernement dirigé par Manuel Valls?
Nicolas Sarkozy, François Fillon
Alors que Nicolas Sarkozy était encore président de la République, François Fillon Premier ministre, en mars 2012, l'assassinat de trois militaires à Toulouse et à Montauban, celui de trois enfants et d'un enseignant juifs à l'école Otzar Hatorah, de Toulouse, nous n'avons vu ni sursaut, ni réponse sécuritaire adéquate, alors qu'après les attentats de janvier 2015, un dispositif militaire et policier sans précédent a été mis en place en 48 heures, dans tous les lieux susceptibles d'être menacés et notamment tous les bâtiments communautaires, voilà pour les actes et il faut exprimer notre gratitude à Manuel Valls, Premier ministre, Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur et Jean-Yves Le Drihan pour la diligence dont ils ont fait preuve. Mais il y eut aussi des prises de paroles sans faille et sans faute. Parmi les nombreux discours de Manuel Valls, deux, prononcés à l’Assemblée Nationale ont particulièrement marqué les esprits par leur hauteur de vue et leur courage, les discours qui font d'un dirigeant politique, un authentique homme d'Etat : Le discours du 23 juillet 2014 (cité ci-dessus) que nous avions intégralement retranscrit sur Avenir du Judaïsme
Extraits : “Manifester est un droit, une liberté, manifester pour la paix au Proche-Orient, manifester pour dire son horreur de la guerre, son émotion, son indignation face à la souffrance des populations civiles palestiniennes de Gaza. Et comment d'ailleurs ne pas partager cette émotion devant ces images insupportables de femmes, d'enfants victimes des bombardements ! Manifester aussi sa solidarité à l'égard des Israéliens qui vivent la peur au ventre à cause des centaines de roquettes tirées par le Hamas. Manifester pour crier -et le mot est faible- son horreur, son émotion là aussi face aux cent soixante-dix mille morts en Syrie depuis trois ans, au sort réservé aux minorités en Syrie, en Irak, au sort réservé, bien sûr nous ne les oublions pas, aux chrétiens d'Orient. Voilà aussi d'autres occasions de manifester...Chacun doit être pleinement conscient ici, que les groupes radicaux, extrémistes dans ces manifestations ou sur les réseaux sociaux abritent derrière la mise en cause d'Israël un antisionisme de façade, c'est-à-dire tout simplement leur antisémitisme et la haine des Juifs. Il faut là aussi le dire et dire la vérité à ceux qui peuvent se retrouver dans ces manifestations. Et je l'ai dit ici même il y a quelques mois, il y a un nouvel antisémitisme, qui s'est banalisé et qui mêle cause palestinienne, djihadisme, détestation d'Israël et haine de la France et de nos valeurs. Et ce nouvel antisémitisme reprend tout simplement la thèse ignoble, insupportable de la théorie du complot juif. Ces mots, ces slogans entendus ont fait mal, blessent la République, blessent la France et ils peuvent tuer. Il faut regarder cette vérité en face.Et même si c'est le fait d'une minorité, et je ne fais pas d'amalgame entre cette minorité et ceux qui manifestent, mais quand on se rend à une manifestation interdite, parce que quelques jours avant il y a eu des slogans et des actes antisémites et quand on est un élu de la République, quand on est un maire d'arrondissement, on fait attention là où on met les pieds et avec qui on manifeste [applaudissements]...
Le discours du 13 janvier 2015 (merci à François Heilbronn de l’avoir rappelé).
Extraits : “L’histoire nous l’a montré, le réveil de l’antisémitisme, c’est le symptôme d’une crise de la démocratie, d’une crise de la République. C’est pour cela qu’il faut y répondre avec force. Après Ilan HALIMI, en 2006, après les crimes de Toulouse, les actes antisémites connaissent en France une progression insupportable. Il y a les paroles, les insultes, les gestes, les attaques ignobles, comme à Créteil il y a quelques semaines qui, je l’ai rappelé ici dans cet hémicycle, n’ont pas soulevé l’indignation qui était attendue par nos compatriotes juifs dans le pays. Il y a cette inquiétude immense, cette peur que nous avons les uns et les autres sentie, palpée samedi dans la foule devant cet HYPER CACHER porte de Vincennes ou à la synagogue de la Victoire dimanche soir. Comment accepter qu’en France, terre d’émancipation des juifs, il y a deux siècles, mais qui fut aussi, il y a 70 ans, l’une des terres de son martyre, comment peut-on accepter que l’on puisse entendre dans nos rues crier « mort aux juifs » ? Comment peut-on accepter les actes que je viens de rappeler ? Comment peut-on accepter que des Français soient assassinés par ce qu’ils sont juifs ? Comment peut-on accepter que des compatriotes ou qu’un citoyen tunisien, que son père avait envoyé en France pour qu’il soit protégé alors qu’il va acheter son pain pour le Shabbat, meurt parce qu’il est juif ? Ce n’est pas acceptable et à la communauté nationale qui peut-être n’a pas suffisamment réagi, à nos compatriotes français juifs, je leur dis que cette fois-ci, nous ne pouvons pas l’accepter, que nous devons là aussi nous rebeller et en posant le vrai diagnostic. Il y a un antisémitisme que l’on dit historique remontant du fond des siècles mais il y a surtout ce nouvel antisémitisme qui est né dans nos quartiers, sur fond d’Internet, de paraboles, de misère, sur fond des détestations de l’Etat d’Israël, et qui prône la haine du juif et de tous les juifs. Il faut le dire, il faut poser les mots pour combattre cet antisémitisme inacceptable !”
Ce discours figure par ailleurs en intégralité dans le livre de Manuel Valls, L’Exigence (Grasset, 2016), ouvrage dont “tous les droits sont reversés aux associations de victimes.”
Nous vous proposons de les revisiter et de choisir si la gratitude et l'éthique ne méritent pas que vous vous déplaciez les 22 et 29 janvier prochain pour soutenir Manuel Valls.
L’équipe d’Avenir du Judaïsme
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Leur mettre le nez dans le caca !
Leur mettre le nez dans le caca !
Voir le discours du HavreVoir le discours du Havre François Ruffin
Après notre proposition de loi sur le financement de la psychiatrie(refusée), en décembre, après la grève de la faim mettant en danger les soignants de l’hôpital du Rouvray, à Rouen (consultez notre question à la Ministre), j’étais en déplacement à l’hôpital Pierre Janet, au Havre, pour rencontrer les grévistes “perchés” et…
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Le grand pardonneur de la Saint-Yves 2018 ?
Sommaire
Qui est-il ?
Ses fonctions actuelles
Le jour de la petite Saint-Yves, nous annoncions la venue de Monseigneur Maroun Lahham, évêque auxiliaire du patriarcat de Jérusalem. Mais il y a quelques jours, nous apprenions qu'il était empêché pour raisons de santé et que sa présence était annulée.
Notre grand pardonneur, pour la Saint-Yves 2018 sera Monseigneur Jean-Charles Descubes, archevêque émérite de Rouen.
Qui est-il ?
Né en Charente-Maritime, il est le fils d'un avocat de La Rochelle. Il a vécu dans un milieu juridique, il connaît et aime saint Yves.
Évêque d'Agen, puis archevêque de Rouen et primat de Normandie de 2004 à 2015, il a conduit entre 2009 et 2010 un synode dans son diocèse dont il disait : « un synode c'est une communauté de chrétiens qui se met ensemble à l'écoute de l'Esprit Saint, pour choisir ce qui est bon dans les circonstances actuelles pour porter davantage l'Evangile ». Cela le rapproche évidemment de notre diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier qui a achevé sa démarche synodale à la Pentecôte 2017 et qui est activement engagé dans sa mise en œuvre.
Atteint par la limite d'âge, il a été remplacé par Monseigneur Dominique Lebrun. Il revint dans son ancienne cathédrale pour concélébrer avec son successeur et d'autres évêques les obsèques du Père Jacques Hamel, assassiné le 26 juillet 2016 dans son église de Saint-Étienne du Rouvray.
Au cours de son ministère, il a été responsable de la formation des prêtres et des laïcs et enseignant à la Faculté de théologie d'Angers. Au sein de la Conférence des évêques de France, il a été président de la Commission sociale, puis élu et réélu à la tête du Conseil Famille et Société.
Ses fonctions actuelles
Il préside aujourd'hui la Fondation Jean Rodhain (1) (1900 -1977). Celui-ci avait organisé pendant la Seconde Guerre mondiale ce que l'on appelait alors le Secours national d'aide aux prisonniers. Après la guerre, il est la cheville ouvrière de la fondation du Secours catholique, le 26 juin 1946 (2).
Parallèlement, sa Fondation du Secours catholique, créée le 8 septembre 1946, finance l'enseignement de la théologie de la charité et de la solidarité. Cet enseignement est aujourd'hui présent dans les six facultés de théologie françaises, sa Fondation travaille aussi à la mise en relation des groupes de parole des personnes précaires car « Dieu nous parle par les pauvres » dit le pape François, saint Yves n'aurait pas dit autre chose, lui qui reste dans les mémoires et les cœurs comme « l'ami des pauvres ». Vous pouvez retrouver Mgr Descubes présentant la Fondation : https://youtu.be/9Rm4r-DCzLc.
Il aime les grandes processions populaires qu'il a connues lorsqu'il était à Rouen à l'occasion des fêtes de sainte Jeanne d'Arc. Aussi est-il heureux de venir présider notre grande Saint-Yves qui a lieu, cette année, le jour de la Pentecôte et il confirmera avec Monseigneur Moutel, les jeunes de la Communauté pastorale Saint-Tugdual.
Nous lui souhaitons la bienvenue !
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Dans l’entrée principale de la mairie de Saint-Étienne du Rouvray…, par François Corre
À la veille de ce deuxième tour des législatives…
Dans l’entrée principale de la mairie de Saint-Étienne du Rouvray, on peut lire
Armand Barbès Auguste Blanqui Ferdinand Buisson Élizabeth Dmitrieff Édouard Vaillant Jean Jaurès Pierre Larson (résistant stéphanais, fusillé en mai 1942) Nathalie Lemel François Raspail Élisée Reclus Pierre Sémard Pauline Léon Eugène Varlin Raymond Burel (chef des FTP stéphanais, fusillé en mai 1942) Louise Michel Pablo Néruda Eugène Pottier Jean Prévost Roland Couture (résistant stéphanais) Louis Antoine Saint-Just Jules Vallès Maximilien Robespierre Benjamin Franklin Étienne Dolet Léon Gambetta Julián Grimau
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Depuis quelques années, les actes de vandalisme contre les monuments chrétiens connaissent des hausses spectaculaires. Pourtant, ceux-ci restent encore largement passés sous silence, regrette le professeur d'histoire Kevin Bossuet.
Mercredi dernier, c’est un véritable acte de vandalisme qui s’est produit au sein de l’abbatiale Sainte-Croix de Bordeaux. En effet, à l’intérieur de l’église datant du XIe siècle, plus de quarante chaises ont été volontairement réduites en miettes et de très nombreuses tables ont été renversées. Cette exaction christianophobe qui constitue, par le symbole qu’elle représente, un acte déshonorant autant pour la France que pour la République, n’a fait réagir pratiquement aucun responsable politique, et n’a été relayée par quasiment aucun grand média. Heureusement que sur les réseaux sociaux, certains internautes n’ont pas hésité à dénoncer cette odieuse profanation qui serait passée complètement inaperçue sans leur précieuse intervention. Bref, c’est encore une fois dans l’indifférence générale qu’on s’en est pris, en France, à un lieu de culte chrétien.
Un fait divers parmi des centaines d'autres
Ce fait divers, que certains qualifieront volontiers d’insignifiant, voire d’anecdotique, en dit pourtant long sur la gravité et l’ampleur des actes christianophobes qui se produisent chaque semaine, sur notre territoire, sans que personne ne prenne la peine de s’en émouvoir publiquement. Depuis le début de l’année 2018, ce ne sont effectivement pas moins de 200 actes christianophobes environ qui ont été recensés en France par l’Observatoire de la christianophobie. En 2017, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, les atteintes aux sépultures et aux édifices chrétiens se sont élevés à 878 et constituent environ 90% des atteintes globales aux édifices religieux et aux sépultures. Autant dire que nous sommes ici en présence d’une véritable tendance qui apparaît comme particulièrement inquiétante.
Que ce soient les incendies criminels, les actes de vandalisme ou encore les vols avec ou sans effraction, on ne compte plus le nombre faramineux d’atteintes à notre patrimoine et à nos symboles chrétiens. Par exemple, en juillet dernier, c’est le cimetière Saint-Roch de Pontarlier (Doubs) qui a été profané. Des statues du Christ ont été descellées et brisées, des pots de fleurs ont été renversés, et des plaques commémoratives ont été morcelées. Dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 août, sur l’île de Noirmoutier (Vendée), c’est carrément la tête de la Vierge et celle de l’Enfant-Jésus d’une immense statue qui ont été décapitées. En septembre dernier, à Tréguier, dans les Côtes-d’Armor, ce sont des tags antireligieux qui ont été retrouvés sur les murs et les portes de la cathédrale Saint-Tugdual. Quant aux deux chapelles du couvent des Sœurs du Christ, elles ont vu leur plancher être arrosé d’huile de vidange, leurs fenêtre être barricadées et leurs portes être cadenassées et enchaînées. Ces quelques exemples, qui sont évidemment loin d’être exhaustifs, illustrent à merveille la haine anti-chrétienne qui existe dans notre pays.
Des lobbies laïcards aux fanatiques d'extrême gauche sans oublier les musulmans intégristes, qui veut la peau des monuments chrétiens ?
Ces délits de lèse-chrétienté sont la plupart du temps le fait de fanatiques d’extrême gauche, souvent très proches des milieux satanistes, ainsi que des lobbies laïcards, féministes et LGBT. Les tags et les graffitis laissés sur le lieu des profanations sont, de ce point de vue, toujours très équivoques. A Besançon, par exemple, la cathédrale Saint-Jean, qui a été à plusieurs reprises taguée au cours des derniers mois, a eu droit aux inscriptions suivantes : « Gendarmes assassins, cathos complices », « Nos vies, nos corps nous appartiennent » ou encore « A bas la charité, vive la solidarité ». En février dernier, à Strasbourg, ce sont des tags agrémentés du slogan « ni Dieu ni maître » qui ont été retrouvés sur les murs et le portail de la cathédrale Notre-Dame.
En outre, les musulmans intégristes, mus par leur volonté effrénée de répandre et d’imposer leur doctrine politico-religieuse partout où ils se trouvent, commettent également de nombreux actes christianophobes. En juillet 2016, c’est bien deux islamistes qui, à Saint-Etienne-du-Rouvray, ont lâchement assassiné le père Hamel dans une église. En février 2018, à Mâcon (Saône-et-Loire), c’est un immense drapeau turc qui a été déroulé sur le parvis de l’église Saint-Pierre au cours d’un mariage. En juillet dernier, à Reims, un individu, après le spectacle son et lumière, n’a pas hésité à crier « Allahou Akbar ! Vive Daech ! Je vais vous égorger ! » à tous les individus qu’il croisait devant la cathédrale des sacres. « Je vais faire un attentat ! Je vais faire sauter la cathédrale » a-t-il alors surenchéri. Ces crimes, ces délits et ces provocations christianophobes, qui sont loin d’être des actes de folie, participent allègrement à la stratégie d’intimidation et de terreur si chère aux islamistes.
Imaginons un seul instant que des synagogues ou des mosquées subissent chaque semaine le même sort ; cela ferait, à coup sûr, la une des journaux et provoquerait, à juste titre, un déferlement de réactions émues, aussi bien de la part de nos hommes politiques que de nos éditorialistes.
Ce qu’il y a d’excessivement choquant, outre les faits eux-mêmes, c’est bien le silence médiatique qui entoure ces exactions. Imaginons un seul instant que des synagogues ou des mosquées subissent chaque semaine le même sort ; cela ferait, à coup sûr, la une des journaux et provoquerait, à juste titre, un déferlement de réactions émues, aussi bien de la part de nos hommes politiques que de nos éditorialistes. Ce silence assourdissant, révélateur de l’indifférence qui existe pour le sort des chrétiens dans beaucoup de sphères d’influence, n’est évidemment pas acceptable. Les chrétiens sont, au même titre que les juifs ou les musulmans, des citoyens comme les autres et ils ont de ce fait droit, comme ces derniers, à ce que l’on évoque les exactions qu’ils subissent au quotidien.
Pire encore, ce silence est, chez beaucoup de journalistes, parfaitement conscient et voulu et n’est que la conséquence d’un combat idéologique qu’ils entendent mener avec vigueur. D’ailleurs, est-ce bien étonnant quand on sait à quel point bon nombre de journalistes ont tout fait, il y a quelques mois, pour dézinguer le trop catholique François Fillon afin de lui substituer le laïcard Emmanuel Macron ? Est-bien surprenant quand on entend tous les matins sur France Inter ou tous les soirs dans l’émission Quotidien, des journalistes dénigrer avec force nos valeurs, notre culture et nos racines chrétiennes ? Est-ce si étrange de mettre en avant ce constat quand, la semaine dernière, Le Monde, journal pourtant de référence, a osé illustrer un article sur l’explosion de l’antisémitisme en France par une photographie avec des symboles chrétiens ? C’est bien un combat purement dogmatique que mènent, à travers cette « omerta », un certain nombre de nos journalistes.
Taire la montée de la christianophobie, c'est se rendre complice de ceux qui commettent des actes odieux
Il ne s’agit évidemment pas ici de tomber dans une quelconque théorie du complot ou d’incriminer tous les journalistes, dont beaucoup font admirablement bien leur travail, mais de pointer du doigt une omission qui remet clairement en cause la manière dont est réalisé, dans beaucoup de médias, le traitement de l’information. Or, comment les grands médias peuvent-ils assurer la circulation des opinions, leur confrontation et leurs limites, ce qui est leur rôle dans une démocratie, s’ils dissimulent ou s’ils négligent une partie des informations qu’ils ont en leur possession ? Comment peuvent-ils informer objectivement les citoyens s’ils n’accordent pas la même importance aux actes de même nature en fonction de la religion de leurs auteurs comme de leurs victimes ?
En effet, n’en déplaise à certains, les exactions perpétrées à l’encontre des chrétiens sont aussi graves que celles perpétrées à l’encontre des juifs ou encore des musulmans. Les Français, quelles que soient leurs croyances, ont en effet le droit de savoir que toutes les semaines, sur notre territoire, des édifices chrétiens subissent des pillages, des incendies criminels ou des actes de vandalisme et qu’un bon nombre de chrétiens se font, du fait de leur religion, régulièrement injuriés et maltraités.
Oui, taire la montée de la christianophobie dans notre pays, c’est assurément se rendre complice de ceux qui commettent ces actes odieux. Taire la montée de la christianophobie au sein de la société française, c’est laisser penser qu’il existerait des citoyens de seconde zone dont on ne parle jamais, et des citoyens de première zone qui, au moindre incident, ont accès, en grande pompe, à tous les médias nationaux. Taire la montée de la christianophobie, c’est assurément contribuer à diviser encore un peu plus une société qui, à l’heure de la montée des communautarismes, n’en n’a absolument pas besoin. Alors oui, parlons de la profanation de nos églises, parlons des pillages des lieux de culte chrétiens, parlons des agressions christianophobes et rétablissons enfin un peu de justice et d’honnêteté dans le traitement de l’information. Il en va de la crédibilité de la presse, il en va de la liberté d’accès à l’information !
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Trèbes : la DGSI allait informer Radouane Lakdim qu'il ne serait plus surveillé, selon Collomb
Quelques jours avant la double attaque de Carcassonne et Trèbes, Radouane Lakdim avait reçu un courrier de la DGSI pour être convoqué à un entretien administratif. Mardi, une source policière avait indiqué à l'AFP que ce rendez-vous devait prendre la forme d'un "entretien d'évaluation".
Une information que le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a confirmée, ce mercredi 28 mars au micro de France Inter, en ajoutant un détail surprenant : "C'est vrai qu'il avait reçu une convocation, mais c'était plutôt pour lui dire qu'on allait laisser son dossier."
"Un examen avait été fait par le GED, le groupe d'évaluation départemental, et toutes les écoutes réalisées et les sources humaines près de lui montraient que personne ne pensait qu'il y allait y avoir une attaque précoce."
Trèbes : Radouane Lakdim venait d'être convoqué par les services de renseignement
Comme l'affirmait le procureur de la République François Molins lundi soir, le "suivi effectif" de Radouane Lakdim était "toujours en cours en mars 2018, mais n'avait pas permis de mettre en évidence des signes précurseurs d'un passage à l'acte, ni des velléités de départ sur la zone irako-syrienne".
Radouane Lakdim "allait être mis en veille, comme on en met beaucoup en veille", déclare Gérard Collomb, indiquant que le petit dealer de Carcassonne allait rester fiché FSPRT (fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste), mais avec un niveau de menace rétrogradé.
.@GerardCollomb : "Radouane Lakdim allait mettre en mis en veille" #Le79inter pic.twitter.com/HxmnJ4scNr
— France Inter (@franceinter) 28 mars 2018
Et de livrer un constat d'impuissance face au profil insaisissable de Lakdim :
"C'est ce qui est difficile dans ce genre d'affaire. Le matin, il part de chez lui à 8h30, il va emmener sa petite sœur à l'école en CE2. Une heure après, il tue deux personnes. Il y a quand même une schizophrénie improbable !"
"Donc pas de dysfonctionnement ?" interroge son intervieweuse Léa Salamé.
"Non, pas de dysfonctionnement."
"Extraordinaire de dire : 'Je donne ma vie'"
Alors qu'il avait décrit vendredi Radouane Lakdim comme un "solitaire", le ministre précise ses propos : "Quand on parle de solitaires, on parle de personnes qui se radicalisent dans un milieu fermé, qui n'ont pas de contact avec le front irako-syrien, qui ne sont pas des exécutants de décisions prises là-bas." Quant à une complicité éventuelle de sa compagne Marine P., mise en examen mardi soir pour "association de malfaiteurs terroriste", elle reste encore à déterminer : "Ils échangeaient entre eux", mais "une bande organisée, c'est beaucoup dire", ajoute-t-il.
Face à certains représentants de droite qui réclament, à l'instar de Laurent Wauquiez, le retour de l'état d'urgence (remplacé le 1er novembre 2017 par une loi antiterroriste), Gérard Collomb écarte fermement cette possibilité.
"Pendant l'état d'urgence, nous avons connu cinq attaques : Magnanville, Nice, Saint-Etienne-du-Rouvray, Xavier Jugelé sur les Champs-Elysées et Marseille Saint-Charles", rappelle-t-il. "Ce n'est pas l'état d'urgence qui supprime tout attentat. La loi Silt [loi de sécurité intérieure et de lutte contre le terrorisme, NDLR] reprend les grandes dispositions de l'état d'urgence et permet de prendre aujourd'hui les mesures nécessaires."
Le ministre de l'Intérieur salue par ailleurs la réactivité des forces de l'ordre primo-intervenantes, "arrivées 5 à 6 minutes après l'alerte" au Super U de Trèbes vendredi dernier, et rend de nouveau hommage à l'héroïsme du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, à quelques heures de l'hommage national qui lui sera rendu aux Invalides, à Paris.
"C'est quand même extraordinaire de dire 'Je donne ma vie, je suis prêt à mourir pour sauver quelqu'un d'autre'", déclare Gérard Collomb.
T. V.
Article complet: L'Obs en temps réel : Accueil — http://web.nouvelobs.com/societe/terrorisme/20180328.OBS4274/trebes-radouane-lakdim-etait-convoque-par-la-dgsi-pour-apprendre-qu-il-n-etait-plus-surveille.html?xtor=RSS-13
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Le grand pardonneur de la Saint-Yves 2018 ?
Sommaire
Qui est-il ?
Ses fonctions actuelles
Le jour de la petite Saint-Yves, nous annoncions la venue de Monseigneur Maroun Lahham, évêque auxiliaire du patriarcat de Jérusalem. Mais il y a quelques jours, nous apprenions qu'il était empêché pour raisons de santé et que sa présence était annulée.
Notre grand pardonneur, pour la Saint-Yves 2018 sera Monseigneur Jean-Charles Descubes, archevêque émérite de Rouen.
Qui est-il ?
Né en Charente-Maritime, il est le fils d'un avocat de La Rochelle. Il a vécu dans un milieu juridique, il connaît et aime saint Yves.
Évêque d'Agen, puis archevêque de Rouen et primat de Normandie de 2004 à 2015, il a conduit entre 2009 et 2010 un synode dans son diocèse dont il disait : « un synode c'est une communauté de chrétiens qui se met ensemble à l'écoute de l'Esprit Saint, pour choisir ce qui est bon dans les circonstances actuelles pour porter davantage l'Evangile ». Cela le rapproche évidemment de notre diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier qui a achevé sa démarche synodale à la Pentecôte 2017 et qui est activement engagé dans sa mise en œuvre.
Atteint par la limite d'âge, il a été remplacé par Monseigneur Dominique Lebrun. Il revint dans son ancienne cathédrale pour concélébrer avec son successeur et d'autres évêques les obsèques du Père Jacques Hamel, assassiné le 26 juillet 2016 dans son église de Saint-Étienne du Rouvray.
Au cours de son ministère, il a été responsable de la formation des prêtres et des laïcs et enseignant à la Faculté de théologie d'Angers. Au sein de la Conférence des évêques de France, il a été président de la Commission sociale, puis élu et réélu à la tête du Conseil Famille et Société.
Ses fonctions actuelles
Il préside aujourd'hui la Fondation Jean Rodhain (1) (1900 -1977). Celui-ci avait organisé pendant la Seconde Guerre mondiale ce que l'on appelait alors le Secours national d'aide aux prisonniers. Après la guerre, il est la cheville ouvrière de la fondation du Secours catholique, le 26 juin 1946 (2).
Parallèlement, sa Fondation du Secours catholique, créée le 8 septembre 1946, finance l'enseignement de la théologie de la charité et de la solidarité. Cet enseignement est aujourd'hui présent dans les six facultés de théologie françaises, sa Fondation travaille aussi à la mise en relation des groupes de parole des personnes précaires car « Dieu nous parle par les pauvres » dit le pape François, saint Yves n'aurait pas dit autre chose, lui qui reste dans les mémoires et les cœurs comme « l'ami des pauvres ». Vous pouvez retrouver Mgr Descubes présentant la Fondation : https://youtu.be/9Rm4r-DCzLc.
Il aime les grandes processions populaires qu'il a connues lorsqu'il était à Rouen à l'occasion des fêtes de sainte Jeanne d'Arc. Aussi est-il heureux de venir présider notre grande Saint-Yves qui a lieu, cette année, le jour de la Pentecôte et il confirmera avec Monseigneur Moutel, les jeunes de la Communauté pastorale Saint-Tugdual.
Nous lui souhaitons la bienvenue !
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via Communauté pastorale Saint-Tugdual. http://ift.tt/2ljLCTP
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Homélie du mercredi 26 juillet 2017
Textes bibliques : Sirac le sage 44, 1…10-15 ; Psaume 131 ; Matthieu 13, 11.16-17
« Faisons l'éloge de ces personnages glorieux, qui sont nos ancêtres… Leur nom reste vivant pour toutes les générations. » disait la première lecture de cette messe. L'Église nous invite aujourd'hui à faire mémoire de Sainte Anne et de Saint Joachim, les parents de Marie de Nazareth et donc les grands-parents de Jésus. Cette fête nous plonge dans les racines juives de Jésus. Les parents et grands-parents de Jésus étaient des Juifs pratiquants. Ils faisaient partie de ceux qui espéraient en Dieu et pas uniquement en leur propre force. Cette fête nous invite aujourd'hui à faire mémoire de nos ancêtres, de ces hommes et de ces femmes qui ont marqué notre histoire et notre vie. Je vous invite à faire mémoire de vos grands-parents. Certains ont quitté cette vie, d'autres sont avec nous. Je vous invite surtout à vous souvenir de leurs œuvres de justice, de ce qu'ils ont fait de beau et de bon pour vous, pour les autres… Personnellement je pense à mes grands-parents maternels qui ont vécu ici à Saint-Quay Portrieux, à la Maison de retraite Jeanne d'Arc …. Souvenez-vous de la foi qui animait leur vie pour beaucoup d'entre eux. Aujourd'hui 26 juillet, je vous invite aussi à faire mémoire du Père Jacques Hamel, assassiné il y a un an à la fin de la messe qu'il célébrait, dans l'église de Saint Étienne du Rouvray, dans le diocèse de Rouen. Sa vie simple et discrète, fidèle à son ministère de prêtre, sa vie donnée jusqu'au bout, nous marque tous. La vie du père Jacques Hamel invite les chrétiens à ajuster leur vie sur celle de Dieu, à vivre simplement, fidèlement, chaque jour, le message de l'Évangile. Il nous aide à repousser le mal et à accueillir l'Esprit d'amour et de pardon. Il nous invite à bâtir des ponts, des passerelles, entre nous, entre personnes de différentes générations, de différentes cultures, de différentes religions. Nous sommes les héritiers de ces hommes et de ces femmes qui sont comme des lumières qui nous guident aujourd'hui dans notre propre histoire, notre vie personnelle. Nous sommes héritiers mais aussi bâtisseurs ! Quelle est et quelle sera notre vie ? Quelle empreinte allons-nous laisser pour les générations à venir ? Dans les temps où nous sommes, nous avons à poser des actes de justice et de paix, nous avons à témoigner de notre foi chrétienne par des paroles et des actes. Pour nous tous, j'ai repéré, dans notre contexte, un obstacle et une conviction, pour aller de l'avant.
1) Un obstacle : La dérive identitaire. Cette attitude qui consiste à se protéger, à se méfier de tout ce qui est nouveau, différent… Dans le domaine religieux cette dérive identitaire se traduit par le repli communautaire, le sectarisme, l'intégrisme. C'est un danger, une impasse pour les croyants. L'avenir de l'Église n'est pas dans le repli sur soi, sur un petit groupe de purs, de parfaits, mais dans le dialogue, la rencontre, la conversation. Le pape François nous dit souvent : « soyons une Église en sortie. » Et il ajoute : « Fidèle au modèle de Jésus, il est vital qu'aujourd'hui L'Église sorte pour annoncer l'Évangile à tous, en tous lieux, en toutes occasions, sans hésitation, sans répulsion et sans peur. » (EG N°23)
2) Une conviction pour tous les chrétiens : Il faut revenir au Christ. C'est par des gens qui reviennent au Christ que L'Église avance. Pour tous les chrétiens il y a une question qui doit revenir de temps en temps : Vers quel but courrons-nous ? Croyons-nous vraiment que Jésus Christ est « Le chemin, la vérité et la vie ? » (Jean 14, 6). Le chrétien doit sans cesse se mettre à l'école de Jésus. Devenir un élève de Jésus Christ. On doit être en formation permanente dans L'Église. Jésus nous invite à la suivre ; il nous appelle pour nous former à la vie de disciple-missionnaire. L'Église va de l'avant quand elle part du Christ. Demandons au Seigneur durant cette eucharistie que nous allons célébrer maintenant, de nous aider à faire mémoire de nos aînés dans la foi, de nous garder de la tentation identitaire, et de nous enraciner vraiment dans l'attachement à la personne de Jésus Christ. Amen.
via Communauté des paroisses du Littoral Ouest http://ift.tt/2eUGNky
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