#FAIRE REVENIR LES SENTIMENTS DE MON BIEN AIME
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Comment faire revenir les sentiments de sa femme. / Comment faire revenir les sentiments de sa femme ou son homme. - FAIRE REVENIR LES SENTIMENTS DE MON BIEN AIME.
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Raviver les Sentiments de Ton Bien-Aimé avec l’Aide d’un Medium : Le Guide Complet Baba Vigan. Comment faire revenir les sentiments de sa femme, l’amour est souvent comparé à une flamme : il peut brûler intensément au début, mais au fil du temps, il peut s’affaiblir si on ne prend pas soin de la relation. Lorsque les sentiments de ton bien-aimé semblent s’éteindre, il peut être difficile de…
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Tomber - Katherine Pierce
Masterlist
Résumé : La célèbre Katherine Pierce tombe amoureuse de toi et elle en a peur.
Warnings : vampire!reader, la violence habituelle de The Vampire Diaries, mention de torture, sous-entendu de sexe (pas de scènes de smut), dites-moi si j'en ai loupé d'autres.
Nombre de mots : 3.6k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Labyrinth de Taylor Swift
Les yeux de Katherine sont posés sur ta silhouette alors que tu es allongée sur le ventre, la couverture couvrant la moitié de ton dos nu. Katherine se tourne dans le lit et se met en face de toi. Elle admire chaque millimètre de ton visage qui n’est pas caché par ton coussin, de tes paupières closes à tes lèvres, ces lèvres qu’elle aime tant embrasser. Katherine se perd dans sa contemplation et se remémore votre première rencontre.
Chicago était plongé dans les couleurs de la nuit alors que tu étais derrière un bar peu fréquenté. Tu étais en train de te nourrir quand des bruits de talons claquant sur le sol goudronné avaient attiré ton attention.
-J’avais prévu d’en faire mon dîner, la voix de Katherine avait résonné dans la ruelle.
-Trop tard.
Tu avais lâché ta proie, la laissant tomber avant de te retourner et de découvrir Katherine. Tu avais ouvert grand les yeux avant de t’exclamer :
-Je n’en crois pas mes yeux, Katherine Pierce !
-Je vois que ma réputation me précède.
-La seule vampire qui a réussi à échapper à Klaus pendant plus de cinq cent ans, ce n’est pas rien. Vraiment épatant.
-Je sais, avait fièrement souri Katherine.
-En quelle honneur la fameuse Katherine Pierce est à Chicago ?
-Je visite. Je profite que Klaus soit occupé avec les Salvatore et mon pathétique double pour m’amuser. Tu connais des coins intéressants pour se rassasier ?
-Tu as devant toi la guide parfaite. Trois cents d’expérience à mon effectif, avais-tu annoncé en te rapprochant d’elle.
-Montre-moi le chemin.
Vous aviez tellement accroché que Katherine s’était retrouvée dans ton lit la nuit même.
Suite à votre rencontre, Katherine était restée un mois à Chicago avec toi et elle avait même fini par te considérer comme une amie, une amie avec qui elle aime partager des moments intimes, mais une amie tout de même. En ta présence, Katherine arrive à se sentir sereine, protég��e, chose qu’elle n’avait plus connu pendant cinq cents ans. Grâce à toi, Katherine a toujours un sourire sur le visage, tu en fais ta mission personnelle de lui faire esquisser un sourire.
Bien évidemment, Katherine n’est pas quelqu’un qui reste en place. Elle avait fini par quitter la ville tout en te promettant de revenir. Et c’est ce qu’elle avait fait ce soir-là. Elle est revenue à Chicago après plus de cinq mois d’absence car tu lui manquais - bien qu’elle ne l’avouerait jamais à voix haute.
Alors que tu changes de place dans le lit, ton bras se fraye un chemin jusqu’à la taille de Katherine, la ramenant vers toi et la sortant de sa rêverie par la même occasion. Katherine apprécie ce contact plus qu’elle ne le voudrait. Elle se laisse aller dans ton étreinte tout en inspirant ton odeur corporelle les yeux fermés. Tandis qu’elle grave ce moment dans sa mémoire, Katherine sent son coeur battre un peu plus vite, quelque chose qui n’était pas arrivé depuis un moment ; elle s’assure pour que ça n’arrive jamais. Les pensées de Katherine fusent à toute allure, cherchant une autre explication, mais la conclusion est unanime. Avec horreur, Katherine pense :
“Uh-oh, je tombe amoureuse.”
Elle ne peut l’accepter. Elle doit éviter les sentiments. L’amour ne fonctionne jamais quand il frappe à sa porte et elle ne veut pas te perdre. Elle tient trop à toi pour ruiner ce que vous avez, alors Katherine fait ce qu’elle sait faire de mieux, elle récupère ses vêtements au sol et fuit, te laissant seule dans ton grand lit.
Trois mois se sont écoulés depuis la fuite de Katherine. Tu as essayé de lui téléphoner, elle a refusé tous tes appels. Katherine fait tout pour tout oublier alors que toi, tes pensées sont occupées par Katherine. Tu ne comprends pas ce qu’il s’est passé. Bien sûr, parfois, elle peut avoir d’autres choses à faire donc elle ne te répond pas, mais elle te rappelle toujours. Elle te rappelait toujours. Tu t’inquiètes pour elle, craignant qu’elle soit en danger. Tu n’as pas d’autres explications en tête alors tu t’es mise à sa recherche. Tu dois t’assurer que tout va bien.
De créature surnaturelle à une autre, tu arrives tout doucement à avoir des informations sur l’emplacement où serait Katherine. Katherine est vite au courant de ton plan et elle te rend la tâche plus compliquée en te mettant sur de fausses pistes. Elle a encore besoin de temps seule pour s’assurer que ces sentiments ont disparu. Elle ne peut pas les laisser prendre plus de place dans son cœur. Katherine est perdue dans le labyrinthe de son esprit à vouloir étouffer ses sentiments alors qu’ils ne demandent qu’à être exprimés.
Toutefois, tu es bornée et pleine de ressources, tu arrives à la retrouver un mois plus tard.
Tu attends Katherine dans son appartement. Tu ignores quand elle devrait rentrer, mais tu ne comptes pas la laisser filer entre tes doigts. Tu dois lui parler.
Katherine finit par rentrer au milieu de la nuit. Toujours sur ses gardes, elle savait que quelque chose clochait avant d’ouvrir la porte de chez elle. Elle rentre avec prudence et quand elle voit ta silhouette allongée sur le lit, Katherine fonce, prête à t’attaquer, mais elle s’arrête quand elle te reconnaît.
-Tu es complètement stupide ! J’ai failli t’arracher le cœur ! crie-t-elle en passant une maison sur son visage.
-Pourquoi tu m’ignores ? demandes-tu de but en blanc.
-Tu devrais partir.
-Non. Pas tant que tu ne m’auras pas répondu.
-Je n’ai rien à te dire, affirme Katherine en croisant les bras sur sa poitrine.
-Katherine, pourquoi tu m’ignores ?
-Parce que tu es pénible.
-La vérité, ordonnes-tu, l’agaçant un peu plus.
-Mon Dieu ! Pourquoi tu insistes ? Je ne te dois rien.
-Je me suis inquietée ! J’ai cru que quelque chose t’était arrivé ! J’ai cru que peut-être Klaus t’avait fait du mal.
-Je vais bien, tu peux partir maintenant, t’invite-t-elle en montrant la porte de la main.
-Je reste.
-Lâche-moi, Y/N.
-Répond-moi, Katherine ! t’énerves-tu.
-Je veux que tu me laisses tranquille ! On s’est amusées, c’était bien, mais je veux passer à autre chose donc arrête de me coller.
-Comme ça ? Sans raison précise ? Tout allait bien et tu t’es réveillée la dernière fois et tu as décidé de partir et de ne jamais te retourner ?
-C’est ça, répond-elle, la voix sans émotion.
-Je n’y crois pas.
-Crois ce que tu veux, ça m’est égal.
-Je te connais et je sais que tu me caches la vérité.
-Si c’était possible, tu me donnerais mal à la tête, soupire Katherine en se frottant les tempes. Lâche l’affaire, Y/N ! réplique-t-elle, plus fort.
-Non, je ne vais pas “lâcher l’affaire”. Tu es partie sans rien dire la dernière fois, tu as ignoré mes appels et tu as donné de fausses informations pour que je ne te retrouve pas, énumères-tu, ta dernière information la surprend. Je n’ai peut-être jamais été en cavale, mais je sais comment tu fonctionnes. Je sais que tu es en train de fuir, j’ignore quoi, mais tu fuis quelque chose.
-Tu dis n’imp-
-Vraiment ? l’interromps-tu, exaspérée. Parce que c’est totalement ce que tu fais. Dès qu’il se passe quelque chose que tu ne peux pas contrôler, tu prends la fuite, tu t’isoles de tout le monde. Tu n’as peut-être pas l’habitude, mais tu comptes pour moi donc je veux savoir la vérité, je veux savoir ce qui ne va pas pour pouvoir être là si tu as besoin de moi. Ne m’ignore pas, parle-moi, supplies-tu en faisant un pas vers elle. Je suis là pour toi.
Tu reprends ton souffle quand tu as fini de parler. Ton regard est planté sur Katherine, attendant une réaction de sa part. Elle n’en a aucune. Katherine est trop occupée à être choquée pour réagir. Jamais quelqu’un ne lui avait tant apporté d’attention. Elle ne sait pas comment réagir. Seul son cœur le fait. Il bat un peu plus vite alors que les sentiments qu’elle avait refoulé explosent une fois de plus dans sa poitrine.
“Oh non, je tombe amoureuse à nouveau”, se dit-elle.
Elle pensait qu’elle avait la situation sous contrôle, qu’elle allait pouvoir se protéger comme elle a toujours su faire, mais tu rends la tâche ardue. Katherine veut surtout se protéger à cause de l’amour. Stefan, Elijah et les autres, ça a toujours mal fini. Peu importe combien elle a essayé de garder le contrôle sur la situation. Elle a accepté qu’elle n’était pas faite pour l’amour alors Katherine ne peut pas craquer maintenant, pas même quand tu fais tout pour la garder contre toi.
Katherine prend une inspiration avant que son visage devient impassible puis, elle te répond séchèment :
-Je ne veux pas de toi, ni ici ni ailleurs. Je suis très bien seule. Je ne comprends pas comment tu as pu penser que tu avais autant d’importance dans ma vie. Tu n’es personne pour moi alors va-t’en.
Les mots de Katherine sont comme un coup de poignard dans ta poitrine. Tes yeux te piquent et tu fais tout pour empêcher les larmes de monter. Tu la regardes une dernière fois avant de claquer la porte de son appartement derrière toi.
Quand Katherine est seule, un sanglot presque inaudible quitte ses lèvres. Elle lève la tête, espérant qu’aucune larme ne coule. Elle ne s’est pas battu pendant cinq cents ans pour craquer face à une situation si peu grave ! C’est Katherine Pierce. Elle a survécu à l’originel le plus cruel, elle ne va pas se laisser abattre car elle ne veut pas tomber amoureuse. Cependant, la douleur dans sa poitrine n’arrange pas la situation. Katherine tente de l’ignorer en se disant que ça ne fera mal que pour un moment, mais que la douleur s’atténura. Elle le doit. Katherine inspire profondément avant d’expirer. Ce n’est qu’un moment dur à passer, elle réussira à t’oublier en un rien de temps. C’est ce qu’elle se dit, mais une partie d’elle sait qu’elle va devoir t’oublier tout au long de sa vie. Le lien que vous avez est trop unique pour qu’il soit laissé aux oubliettes si vite.
Tu n’as plus parlé à Katherine depuis un peu plus de six mois. Elle te manque. Tu aurais aimé ne jamais perdre ce que vous aviez. Tu n’avais jamais ressenti ça pour une autre personne auparavant. Tu savais qu’être proche de Katherine ne serait pas simple. Nombreuses sont les personnes qui t’avaient dit de rester loin d’elle car elle amène que le malheur, mais tu ne les as pas écoutées. Au début, tu étais ravie d’avoir fait ta propre opinion. Quand Katherine laisse tomber sa garde, tout devient plus simple et vous passez un moment inoubliable. Cependant, quand elle se crée des murs, tout devient douloureux. Tu voudrais bien essayer de lui parler à nouveau, mais elle n’a pas montré signe de vie depuis que tu es partie. De plus, tu es toujours celle qui fait des efforts, c’est à son tour de prouver qu’elle tient à toi.
Par conséquent, tu reprends ta vie comme elle était avant l’arrivée de Katherine, même si ton cœur saigne à son absence. Certaines choses te semblent plus fades, comme les soirs que tu passes seule, les balades dans la ville sans avoir personne à qui raconter les anecdotes historiques. Tu as du mal, mais tu t’y fais tout doucement.
Un soir, alors que les rues sont éclairés par les lampadaires, tu apperçois au loin une femme. Tu as besoin de la regarder pendant quelques secondes pour reconnaître Claudia, elle t’avait aidé à trouver Katherine. Elle te fait un signe de tête avant de disparaître quand une voiture passe devant elle. Tu la suis tandis que mentalement tu cherches la raison de sa venue. Quand vous arrivez dans une allée sans issue, Claudia s’arrête et te fait face.
-Pourquoi tout ce mystère ? questionnes-tu d’un ton moqueur.
-J’ai des informations sur Katherine Pierce.
-Je l’ai retrouvée il y a plus de six mois, tu es en retard, annonces-tu en commençant à quitter les lieux.
-Elle a été kidnappée il y a deux semaines, informe Claudia, ton estomac se tord en l’entendant.
-C’est impossible. On parle de Katherine Pierce.
-C’est ce qu’on m’a dit.
-Et ta source est fiable ? t’assures-tu en cherchant un signe de mensonge.
-Assez, oui.
-Qui l’a kidnappée ? Klaus ? Un des frères Salvatore ?
-Non, c’est Everett Ackland, te dit Claudia, le nom te semble familier. Katherine lui avait causé des problèmes il y a deux cents ans. Il veut une vengeance.
-Pourquoi est-ce qu’il la garde en vie, alors ?
-Katherine lui a causé des problèmes avec Klaus. Il espère pouvoir régler la situation en la lui donnant.
Suite à sa phrase, tu te rappelles de ce que Katherine t’avait dit sur Everett et tu sais qu’il ne la vendra pas à Klaus sans la torturer avant. L’inquiétude laisse place à la colère, sachant qu’il est en train de faire du mal à la personne qui compte le plus pour toi.
-Où est-elle ?
-Il la retient à Bloomington dans l’Indiana. Je t’enverrai l’adresse précise par message.
Tu n’ajoutes rien et quittes les lieux. En entrant chez toi, tu te saisis de quelques affaires dont des poches de sang puis tu conduis jusqu’à dans l’Indiana. Sur la route, tu reçois un message de Claudia et tu accelères, voulant arriver à destination aussi vite que possible.
Tu arrives vers des bois quand tu arrêtes ta voiture, à quelques mètres de la maison abandonnée. Tu te diriges vers un arbre et casses une branche afin d’avoir un pieu. Avec ton ouïe de vampire, tu écoutes et découvres qu’il y a quatre vampires en plus d’Everett et Katherine. Déterminée et en colère, tu marches jusqu’à la maison.
Tu ouvres la porte silencieusement et commences à avancer. Quand tu arrives sur des ennemis, tu les tues assez facilement. Tu devines alors que ce sont sûrement des jeunes vampires qu’Everett a créés pour éxecuter son plan. Avec le meurtre de ces larbins, tu sais qu’il est au courant de ta présence. Tu restes attentive au moindre bruit tout en te rendant dans la cave où Katherine est.
En descendant la dernière marche, tu as à peine le temps de jeter un coup d'œil à Katherine qu’Everett t’attaque. Il te plaque contre le mur, te faisant lâcher ton pieu. Tu réponds à son attaque et vous commencez à vous battre. Votre combat dure quelques minutes jusqu’à ce que tu arrives à lui arracher le cœur, non sans lui faire un sourire satisfait. Son corps tombe au sol en même temps que tu lâches son cœur. Tu te tournes vers Katherine et court vers elle.
-Kat’, tout va bien ?
En entendant ta douce voix, Katherine relève le visage, une expression soulagée se dessinant sur son visage. Tu inspectes son corps et remarques les différentes chaînes qui la maintiennent sur la chaise ainsi que les premiers signes de dessèchement. Elle a besoin de se nourrir rapidement.
-Je suis là, ça va aller.
Tu continues de la rassurer tout en brisant ses chaînes. Quand Katherine est enfin libre, elle laisse son corps tomber sur le tien. Tu la retiens de justesse alors qu’elle tente de s’accrocher à toi comme à une bouée. En faisant un peu plus attention, tu remarques qu’elle n’a plus son collier pour la protéger du soleil.
-Où est ton collier ? demandes-tu alors que Katherine te pointe une table placée dans un coin.
Katherine toujours appuyée sur toi, tu récupères son bijou et le lui mets. Tu replaces son bras comme il faut autour de tes épaules et la soutiens jusqu’à ta voiture où tu l’aides à s’installer au côté passager. Avant de fermer sa porte, tu vas dans ton coffre et récupères deux poches de sang puis, tu lui en donnes une. En moins d’une seconde, elle la boit jusqu’à la dernière goutte. Quand Katherine va mieux, tu lui donnes la deuxième poche puis tu vas du côté conducteur. Pendant qu’elle se nourrit à nouveau, tu démarres la voiture.
Vous êtes sur la route depuis plus d’une heure. Tu es concentrée sur ta conduite tandis que Katherine n’a toujours pas dit un seul mot. Son regard est perdu dans le paysage défilant. Tu n’oses pas commencer une conversation, devinant que Katherine a sûrement besoin de réfléchir alors tout comme elle, tu restes silencieuse.
Vous êtes sur le point d’arriver dans l’Etat de l’Illinois quand la voix rauque de Katherine brise le silence :
-Arrête toi.
-Quoi ? demandes-tu, pas sûre d’avoir compris.
-J’ai dit arrête toi, répète Katherine plus fort.
-On est bientôt arrivées.
-Je t’ai dit de t’arrêter, putain !
Tu freines brusquement, choquée par son ton sec. Tu n’as pas le temps de mettre la voiture au point mort que Katherine a déjà ouvert la porte. Elle marche rapidement, déterminée. Tu sais qu’elle peut utiliser sa vitesse vampirique à n’importe quel moment alors, tu te dépêches de l’arrêter dans sa lancée en te saisissant de son bras.
-Laisse-moi partir, s’énerve-t-elle en enlevant son bras de ta poigne.
-Et tu veux partir où exactement ?
-Je ne sais pas encore. Je verrai en cours de route.
-C’est ridicule, rentrons à la maison, l’arrêtes-tu alors qu’elle s’apprêtait à repartir.
-Ce n’est pas ma maison. Laisse-moi, je peux me débrouiller toute seule. Je n’ai pas besoin de toi.
-C’est ce que j’ai vu ! rétorques-tu, sarcastiquement. Tu avais totalement la situation sous contrôle quand tu t’es fait kidnapper et que tu étais enchainée.
-J’aurais fini par trouver une solution, comme toujours. Je suis une survivante, je sais me sauver moi-même.
-C’est vrai, tu as réussi à survivre pendant des siècles seule, mais ça ne veut pas dire que ça doit toujours être le cas. Accepte que tu puisses avoir besoin d’aide comme maintenant.
-Tu m’as libérée une fois, n’en fais pas tout un drame, s’exclame Katherine en levant les yeux au ciel.
-Je n’en fais pas tout un drame ! Je veux juste te montrer que je suis là pour toi quand tu en as besoin.
-Je n’ai plus besoin de toi alors lâche-moi.
-Pourquoi est-ce que tu insistes autant pour me repousser ? interroges-tu. Je sais que tu m’as dit que je ne suis personne pour toi, mais on sait toutes les deux que c’est faux. Ce qu’on partageait était réel et sincère et pour je ne sais quelle raison tu as décidé de tout gâcher. Peu importe le nombre de fois que tu dis le contraire, je sais que c’est faux, insistes-tu en te rapprochant de Katherine. Autrement, tu n’aurais pas perdu autant de temps avec moi. Autrement, tu ne serais pas restée avec moi toutes ces nuits et ces journées. Autrement, tu ne te serais pas autant confiée sur ton passé. Autrement, tu n’aurais pas osé être aussi vulnérable que tu as pu l’être. Autrement, tu n’aurais pas essayé de te réfugier dans mes bras quand tu m’as vu arriver. Alors pourquoi ? Pourquoi est-ce que tu…
-Parce que je t’aime ! t’interrompt Katherine en criant.
-Quoi ?
-Je suis amoureuse de toi. Je suis amoureuse de toi et ça m’effraie, avoue-t-elle en te regardant dans les yeux. Toutes les fois où je me suis autorisée à ressentir ces émotions, ça n’a amené qu’à ma perte. À chaque fois, j’ai fini par perdre la personne et je ne voulais pas te perdre, toi. J’ai peur d’être amoureuse de toi et de te perdre, car je sais que si ça devait être le cas, je ne m’en remettrais pas alors j’ai préféré prendre la fuite plutôt que de te faire face.
-Je t’aime aussi, confesses-tu en tentant de prendre sa main sans succès.
-Ne le dis pas parce que je l’ai dit. Je n’ai pas besoin de ta pitié.
-Je te le dis parce que je le pense. Je t’aime aussi et c’est pour ça que je ne peux pas te laisser partir. Je t’aime trop pour te perdre aussi. Et je sais que ça ne sera pas facile, car tu as dû vivre des choses horribles donc tu ne fais pas confiance facilement, mais je saurai être patiente, affirmes-tu en arrivant à prendre ses mains dans les tiennes.
-Tu dis ça maintenant, mais tu finiras par détester qui je suis vraiment comme les autres.
-Je te connais, toi. Je connaissais ta réputation bien avant de te rencontrer et ça ne m’a pas empêché de devenir proche de toi. J’ai appris à te connaitre réellement et ça ne m’a pas empêché de tomber amoureuse de toi. Je te veux, toi avec tout ce que ça implique, tes bons côtés comme les mauvais. Tu peux essayer de me repousser autant que tu veux, mais je n’irai nulle part. Je serai toujours là pour toi car je t’aime.
Tes mains de part et d’autre du visage de Katherine, ton regard plongé dans le sien, ton ton déterminé, le cœur de Katherine ne le supporte pas et se met à battre la chamade. Elle ne s’attendait pas à cette réaction de ta part. Elle ne s’attendait pas à autant de conviction de ta part pour ce que vous partagez.
Alors que les yeux de Katherine cherchent une preuve, même infime, de mensonge dans tes yeux, elle ne voit que de l'honnêteté, de l’amour et la peur que tu as de la perdre. À ce moment-là, une seule pensée lui traverse l’esprit :
“Oh, je tombe amoureuse”.
Elle qui pensait faire face une nouvelle fois à une cause perdue, voir encore un amour tomber, tu viens de lui prouver que cette fois, ça pourrait être différent. Cette fois, elle peut s’autoriser à réellement tomber amoureuse sans avoir peur, tu seras toujours là pour la rattraper.
Katherine pose sa main contre la tienne, la caressant délicatement avant de t’embrasser avec passion. Tu réponds à son baiser tout en la rapprochant de toi autant que possible. Katherine se perd dans votre baiser qui, pour une fois, n’a pas le goût d’une future trahison, mais d’un amour pur.
Masterlist
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tag game du rpg
règles du jeu:créer un nouveau billet en copiant-collant les questions ci-dessous, y répondre, puis tagger d'autres rpgistes !
Vu via le post de @barbe-noire-2
depuis combien de temps fais-tu du rp? — J'ai commencé il y a 17 ans, mais j'ai fait des loooongues pauses. Parfois pendant quelques mois, pendant quelques années. C'est dur d'estimer mon temps "actif".
quel était le premier personnage que tu as créé? — Oulà, j'avoue que mes souvenirs sont flous. J'avais genre 13 ans, c'était ridicule. Il me semble que c'était une fille populaire sur un forum rpg qui avait pour thème "High School Musical". Ce n'était pas très profond, je dois bien l'avouer.
quels sont les faceclaims que tu utilisais souvent à tes débuts? — J'avoue que j'ai toujours été hyper influencé par les séries ou films que je pouvais voir. Comme j'ai débuté durant la hype High School Musical, j'avoue que j'aimais beaucoup prendre Zac Efron, Ashley Tisdale, Miley Cyrus. J'aimais énormément Amanda Bynes, c'était elle que je prenais aussi beaucoup.
y a-t-il un genre/univers dans lequel tu n'aimes pas du tout rp? — Pas vraiment un genre, mais plutôt les contextes compliqués et difficiles à comprendre. Je les admire, mais j'ai toujours énormément de mal à comprendre toutes les spécificités, les détails qui font la complexité du forum. Et finalement, je ne m'y sens pas bien, par peur de pas forcément respecter le travail de réflexion des créateurs du forum en question.
quelles sont les dynamiques entre personnages/types de liens que tu aimes le plus? — J'aime les drames, comme beaucoup je pense. Mais j'avoue que j'aime beaucoup les liens romantiques où les personnages cachent des secrets qui mettent justement en péril la relation.
dans quels fandoms ou univers aimes-tu le plus rp? — J'aime assez les contextes qui mettent un avant une ville, une école. S'il peut y avoir une touche de surnaturel (sans que ce soit trop compliqué) alors je suis comblé.
un personnage que tu ne joues plus actuellement mais que tu aimerais reprendre? — En vérité, mes derniers personnages étaient les plus construits et j'ai une place dans mon coeur pour chacun d'eux. Mais j'aimerais énormément faire revenir Pearl, une jeune fille riche qui était détestable au possible et problématique sur tous les points. Mais il y avait aussi la possibilité de la rendre tellement profonde, d'ajouter du relief à ce personnage et j'ai la sensation de ne pas avoir pu explorer tout ça (du moins pas autant que je l'aurais voulu). Mais c'est un personnage si clivant, que je ne trouve pas vraiment d'endroit où la jouer.
y a-t-il des archétypes de personnages que tu joues souvent? — Oh oui : le personnage triste, qui remet sa vie voir l'existence même en question. J'aime beaucoup explorer les sentiments et les décrire.
y a-t-il un livre ou un écrit autre qui t'as beaucoup influencé·e pour écrire? — Alors pas vraiment ; à l'époque je lisais beaucoup des bandes-dessinés. En fait, j'aime énormément écrire, mais pas tant lire. Je trouve ça drôle. Mais dernièrement certains livres m'ont donné envie de m'y remettre : "Et ils meurent tous les deux à la fin" ; "My dear f*** prince" ; "Celle qui a tous les dons"...
une recommandation pour finir (livre, film, ou pourquoi pas un forum)? — En ce moment je suis sur deux forums que je recommande : All Delighted People - Blurryfaces. Il y a aussi un forum en projet que je suis et que j'ai hâte de voir s'ouvrir : @what-if-imagine. Je profite de ce petit post pour indiquer que je cherche des partenaires de rp', alors si jamais... hésitez pas à envoyer un message !!
☞ je tag: Ceux qui veulent reprendre le concept et participer. Je connais que peu de comptes sur Tumblr alors j'ai personne à taguer, en fait :)
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"Il m'a apporté de la légèreté dans certaines périodes dures, il m'a aussi appris à gérer ma colère et réguler mes émotions." Un apport bien maigre par rapport à ce qu'il te fait vivre, développé ?
Passif agressif cette question. Ma foi, j'avais pris le soin de spécifier que ce n'était pas l'objet de la précédente question d'où le fait que je n'ai pas développé mais je peux le faire. En vrac et sous forme de liste voici les raisons de pk mon mec n'est pas entièrement une odieuse personne dénuée de sentiments.
La légèreté: en effet cette année a été ce que l'on pourrait qualifier de virage à 180° supplément trafic dense et verglas. J'ai eu d'importants pb de santé et des grosses décisions à prendre (Cf période des masters). Là où j'ai aimé son côté léger c'est que pendant cette période, je n'avais pas envie de parler de ça, de mes angoisses et mon malaise, je voulais qu'absolument tout le monde me foute la paix avec les questions type "tu vas faire quoi l'année pro ?", "Et ça donne quoi les masters alors ?", "Roh une licence pour rien ?", "T'en as pas marre d'être tjrs malade ?", ect. Lui n'a jamais abordé ces questions car il savait que j'avais juste pas envie d'en parler et ça m'a fait du bien de rester dans une atmosphère safe dans le sens loin de tout ça. Ya des pb dont t'as besoin de parler pour aller mieux et d'autres dont tu veux absolument éviter de ne seulement que laisser une emprunte vocale dans l'univers. Peut-être que c'est aussi qu'il en avait rien à foutre mais peu importe la raison, le fait est que j'ai apprécié ne pas avoir à me justifier.
La tolérance: c'est quelqu'un qui aime pousser les autres dans le retranchement et qui ne connaît pas même ses propres limites pour certaines choses. J'ai appris à me détendre un peu, à rester tranquille avant de le démarrer. Il m'a appris, ou plutôt, il m'a permis de mettre en pratique le fait de réagir à froid et non plus à chaud. Au lieu d'exploser de colère à son égard direct, bien que ça ait été mérité, j'ai appris à exploser de colère de mon côté, me calmer et revenir vers lui avec l'esprit clair. Le meilleur exemple reste le jour où il m'a avoué sa tromperie, avant de l'agresser verbalement et me mettre en situation de difficulté où je serai reprochable, j'ai pris la décision de me calmer et revenir lui demander tranquillement de me raconter.
La confrontation avec moi: ma rupture précédente, il y a quelques années, m'a mise à terre. J'ai réussi à en tirer des leçons et à me sentir reconnaissante même de cet évènement. En effet, sans cette rupture, je n'aurais pas eu certains déclics. La vérité c'est que jusque là, c'était des mantras, je me disais "ok dans ma prochaine relation faut que je fasse ci, que je fasse ça", mais je n'avais jamais eu l'occasion de remettre en pratique. Savoir que la communication est la clef c'est bien, réussir à ne pas se braquer, à aller vers l'autre, à discuter sans frontalement reprocher et se mettre l'autre à dos en est une autre. Je découvre une réelle congruence entre comment je veux réagir et comment je réagis vraiment, c'est signe de travail. Et je dirais que ça l'aide, je lui donne les bons gestes, les bonnes réactions selon mes critères, il en fait ce qu'il veut. Si c'est perdu, ça ne sera jamais pour moi.
La rigueur: je pourrais me comporter comme une merde, aller revoir mon ex, me venger pour la tromperie, être franchement condescendante voire méchante. Pourtant, j'ai décidé d'être carré avec lui jusqu'à la fin pour lui montrer qu'une femme peut avoir une réelle bienveillance à son égard. Que tout n'est pas une question de calcul.
Les traumas: il en a, issu d'une famille éclatée par la tromperie, enfant du milieu jamais calculé et ex particulièrement toxique, il y a des choses à panser. Je ne me mets pas en position de sauveuse, je veux seulement dire que son passé impacte son présent et du coup son futur. La seule chose que je peux faire pour lui c'est être fidèle, lui donner de l'importance et lui faire comprendre que le relationnel, les relations sentimentales ne sont pas une vaste compétition de qui brisera l'autre en premier, de qui insérera ses doigts plein de sel dans les plaies de l'autre en premier. Et je le sens plus ouvert, il fait un travail sur lui. C'est pas avec moi qui sera la meilleure version de lui même mais avec la prochaine, autant essayer de lui redonner une vision claire des choses et une balance correcte. Rien n'est binaire en ce qui concerne les émotions.
Le sexe: il m'a permis d'ouvrir mon regard sur le sexe en se montrant particulièrement safe, non jugeant, et dans le moment. Il fait très bien l'amour, ça me permet de dire qu'il n'est pas profondément teubé non plus. Il sait écouter, enregistrer et appliquer. Bizarrement, je me suis rarement autant régalée qu'avec lui car bien qu'il ait des failles à ce niveau là, il fait preuve d'une étonnante douceur et bienveillance. Je n'ai jamais reçu une remarque reevant de près ou de loin du body shame de sa part, pourtant il y aurait matière (mutilation, peau acnéique, vitiligo dans le dos, ectt). Il a tjrs été très rassurant en ce qui concerne les règles, les poils, le corps. C'est normal oui, mais les normes ont changé, c'est donc rare et donc à souligner.
Les petites attentions: bien qu'il en loupe des évidentes (Cf arriver 20 min en retard à la gare et me laisser croupir sous la flotte), il est capable de faire des petites attentions (m'apporter un redbull, me complimenter, retenir un truc qui m'a plu ect).
Naturel: Il est nature peinture et c'est appréciable, il a désacralisé -sans se rendre compte- le rôle de la meuf qui doit être parfaite, fifille, pudique, qui fait pas caca. Il me permet d'être dans une certaine mesure moi. Il n'y a qu'avec ce mec que j'ai pu aller faire des randos à 3h du mats, aller voir des couchers de soleil, instaurer une baignade par mois, ect. J'ai tjrs été une meuf qui aime bien la nature, les trucs atypiques et lui aussi, donc c'est agréable.
bonus: j'ai un toc qui consiste à m'arracher frénétiquement la peau autour de mes ongles sans même m'en rendre compte ou encore à bouger sans cesse mes jambes même quand je pionce, bah du plus loin que je me souvienne avec lui, il a tjrs pris mes doigts ou mis ses jambes sur les miennes pour que j'arrête et ça signifie bcp pour moi
Je m'arrête là, j'ai pas écrit tout ça pour le protéger, faire changer d'avis ou encore le faire mieux paraître. Juste, je liste ce qu'il fait de bien ou provoque de bien. Il faut dire quand c'est de la merde mais aussi quand c'est bien. Donc à bon entendeur, perso, je prends pas de parti, c'est quelqu'un de bien mais un peu immature
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LA CHAIR ET LES ÉMOTIONS
Faîtes attention à vos émotions !!!!
Pourquoi ? Parce les émotions mal gérées nous empêchent d’accomplir la volonté de Dieu.
Mal gérées, elles deviennent un outil entre les mains du diable pour détruire.
Dieu a créé les émotions et il a dit que tout ce qu’Il avait créé était bon.
Mais depuis la chute d’Adam et Éve, nos émotions et notre façon de penser ont été corrompus, il nous est alors nécessaire de bien gérer nos émotions et de les re-diriger dans la volonté de Dieu.
Si nous avons beaucoup d’émotions négatives, c’est que nous avons besoin de guérison intérieure.
Il est alors important de faire des pardons, de relàcher et de se repentir d’avoir laisser des sentiments négatifs entrer dans notre cœur, blessures et sentiments de rejets, etc
Les sentiments négatifs sont un outil que nous donnons au diable pour travailler dans notre vie.
Arrêtons de pratiquer la victimisation, Ô pauvre de moi ! Il est tout à notre intérêt de plutôt regarder positivement la situation en regardant comment s’en sortir sans être blessé.
Refusons de nous laisser blessé, de laisser la porte ouverte à Satan pour qu’il travaille contre nous.
Éph.4 :26-27 Nos émotions mal gérées donne accès au diable dans notre vie. Le manque de pardon, la peur, les inquiétudes et l’anxiété donnent accès au diable dans notre vie.
Qu’est-ce qui nous a empêché. de dire «non» ? L’émotion; la peur de déplaire.
Tôt ou tard, si nous ne l’avons pas fais de bon cœur, cela va nous revenir en regret et amertume.
Gal. 1:10 Est-ce la faveur des hommes que je recherche ou celle de Dieu? Mon désir est-il de plaire aux hommes? Si je cherchais encore à plaire aux hommes, je ne serais pas serviteur du Christ.
Les émotions naissent et meurent rapidement tandis que le sentiment se développe petit à petit avec ce qui reste de l’émotion.
1Cor.5:7 Nous ne marchons pas par la vue mais par la foi.
Dieu a-t-il des émotions ?
Oui, Dieu a des émotions, mais il n’a pas de sautes d’humeur.
Contrairement au manque de fiabilité et à l'instabilité des émotions humaines, qui sont entachées par le péché, les émotions de Dieu sont aussi fiables et immuables que Lui.
Dieu est plein de compassion.Les aveugles s’adressent à Jésus en criant : « Seigneur, fils de David, aie pitié de nous. » Mais sa réaction sera « ému de compassion » (Mt 20:31-34).
Jésus a répondu à la pitié par la compassion.
Tout comme Jésus, pratiquons le sentiment de compassion.
La colère de Dieu se lève contre le mal en nous tandis que la colère de l’homme est trop souvent contre la personne, motivée par les émotions, et hors de contrôle.
Dieu aime l’homme mais déteste le péché qui ravage l’homme. Colère=Justice
La jalousie de Dieu Jér.31:3 Je t’aime d’un Amour éternel. « je désire toujours être en relation avec toi"
2Cor.11:2 Car je suis jaloux de vous d'une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure.
La tristesse de Dieu : Math.26:38 Jésus pleura Lazare et Luc 19:41-44 pleure sur Jérusalem
Évaluation de certaines émotions négatives et comment les re-diriger :
- Ecoeuré : Rom.5:8 et Col.1:12-14 transportés dans Son Royaume d’Amour
- Triste : 2Cor.7:10 Repentance, Phil.4 :4 Réjouissez-vs toujours dans le Seigneur
- Agressé, stressé : Ésaïe 26 :12 et v.3 Tu nous donne la Paix
- Fatigué : Ésaïe 40:29-31 Tu donnes de la force, tu remplis de vigueur
- Coupable : Rom.8 :1 condamnation n’est pas de Dieu et Héb.4 :16
- Nerveux : Le Seigneur est au contrôle. Ps.31:15 Mes destinées sont dans tes mains
- Découragé : Luc 21:28 Notre délivrance approche et Josué 1:9 Ne t'ai-je pas donné cet ordre: Fortifie-toi et prends courage? Ne t'effraie point et ne t'épouvante point, car l'Eternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras.
- En pleurs : Parfois, Josué 1:9 c’est aussi la réponse du Seigneur pour ceux qui pleurent
- Peur : La phrase: "Ne crains point" est écrite 365 fois dans la Bible. C'est un rappel quotidien de la part de Dieu pour vivre chaque jour SANS CRAINTE.
- Craintif : Ps4:8 Je me couche et je m'endors en paix,car toi seul, ô Eternel! tu me donnes la sécurité dans ma demeure
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Retour affectif rapide de l'être aime ?
RETOUR D'AFFECTION RAPIDE
Vous offre bien des possibilités exceptionnelles pour tous les problèmes de RETOUR D'AFFECTION. J'utilise mon savoir et mon
pouvoir pour conseiller et aider à résoudre vos problèmes sentimental. Sachez que c'est possible de faire revenir son ex
rapidement par la magie. Texte du Retour d'affection immédiat, consiste à se réconcilier avec une personne à qui l'on
tient, pour laquelle on a de l'affection. Car les rituels effectués selon les règles de ses cérémonies magiques font appel
non seulement aux grands esprits de la passion des hommes, mais aussi au cœur même de la chair vivante. C'est une alliance
subtile et secrète de sons ancestraux, d'incantations magiques, de symboles telluriques, de substances et de lumières
issues de bougies consacrées, le Vaudou n'est pas une magie en soi, c'est une religion qui concentre la puissance des
esprits avec la force brute de la vie! Vous voulez retrouver l'être aimé? Vous cherchez l'âme sœur ? Vous voulez améliorer
vos performances sexuelles. Vous désirez un désenvoûtement contre un rituel ? Quelle que soit votre situation, je m'efforce
de trouver la bonne solution pour vous. Retour d'affection rapide et efficace Est ce que votre ex vous aime encore? Pense
t'elle à vous? A t'elle quelqu'un dans sa vie? Tout savoir sur votre ex : va t'elle revenir? pense t'elle encore à vous?.
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Est-ce que l'amour existe?
Est-ce que l'amour existe vraiment ou est-ce que c'est juste un produit de notre imagination? Un concept qu'on se serais nous meme inventé histoire de se sentir mieux au lieu de se dire que nos vies se résume à des parties de jambes en l'air jusqu'à trouver cette personne avec qui tu veux forniquer toute ta vie pour de bon.
Qu'est-ce qui nous différencie des animaux? On reproduit tout comme eux. A la différence près qu'on suit des schémas familiaux différents. Les fameuse normes humaines d'un foyer idéalement constitué.
Quoi d'autre? Les sentiments... On pourrait penser que l'homme est une des rares espèce à etre d'oter d'une intélligence émotionelle. Hors, tu vas pas me dire que tu pense sincèrement qu'un chien ne sait pas ce que s'est que d'avoir mal? de perdre quelqu'un? SI. J'ai lu quelque part que les éléphants meurent meme de chagrin d'amour. Et les pingouins? les pingouins eux sont consient du concept de la fidélité. Ils se choisissent un partenaire à vie.
Alors en quoi est ce que nos existences seraient-elles différentes de celles de nos confrères les animaux? A cause d'une conscience plus élevée? A cause d'un test qui déterminerais l'inttéligence animale à la capacité qu'à ce dernier à reconnaître son reflet dans le miroir?
Moi je pense qu'effectivement, le pouvoir de ressentir est bien une forme de sur intelligence et que le fait d'en avoir te rend beaucoup plus apte à comprendre, à ressentir le monde qui t'entour. Mais alors, coment ça se fait que les surdoués au QI très élevés sont projetés comme des sociopathes sans coeur. Des exclu de la société, d'un monde dans lequel on ne navigue que grace a la connaisance de ses sentiments, un monde qui sait aimer.
Peut-être parce qu'ils en ont trop de sentiments, justement. Trop qu'ils ne peuvent tous les contenir pour un si petit espace qu'est la vie. Alors pour en revenir a ma question d'origine. Est ce que l'amour ça existe vraiment? Ou est une forme d'art créée par l'homme pour se rendre la vie moins chiante que de la résumé a un cycle de reproduction et nous donner cet aspect féerique qu'on est beaucoup plus que des etres qui se lient via un attachement physique moins platonique qu'un autre?
Pourquoi aime-t-on? Pourquoi n' aime-t-on pas? pourquoi les choses sont t'elles ce qu'elles sont? et pourquoi avoir tout le temps ce besoin, ce devoir de se justifier, de donner un définition à tout. De tout référencer sous des normes humaines? pour ne pas se perdre. Pourquoi est ce que ressentir = se mettre une étiquette pour exister.
J'aimerais tellement pouvoir comprendre mon coeur mais mon cerveau est celui qui se charge de faire la traduction. Alors que dans ce monde, certaines choses ne sont pas faites pour être comprises mais pour être ressenties.
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Et voici la suite :) de ma petite histoire
Merci encore pour votre soutien et vos gentils commentaires
ET SI ….
Chapitre 18 : Et si la vie reprenait son cour enfin presque..
Ce matin fût tout particulier dans le château, la rumeur courait que la Reine était revenue et que dans la salle à manger une ambiance joyeuse flottait. Tout le monde se demandait pourquoi le Roi prenait le petit déjeuner dans la salle alors qu’il avait coutume de le prendre dans sa chambre.
. Le seigneur Léodagan fit le point avec son gendre sur son absence et les affaires du royaume en cours et se plaignit massivement d’avoir dut s’occuper du seigneur Bohort mais le Roi était ravi que tout avait été géré sans la main trop ferme de son beau-père, il devait reconnaitre que les deux hommes avaient su administrer les affaires courantes, il réfléchissait, peut-être devrait-il déléguer plus et faire confiance aux personnes qui l’entouraient. Perdu dans leur discussion aucun des trois ne virent que la Reine jouait avec sa nourriture et leur cachait volontairement sa nouvelle manie, ne pas manger. Depuis le début du repas, elle n’avait strictement rien mangé, elle cherchait une excuse pour quitter la table avant que quelqu’un remarque son jeu et c’est sa mère qui allait sans le savoir lui donner la solution.
« Bon heureusement que nous avons vu revenir Elias sinon on n’aurait jamais su que vous étiez rentré »
« Elias est rentré !! » Elle se leva vivement « bah faut absolument que j’aille le voir j’ai oublié de prendre mes ..ma potion »
« Quelle potion ? » demanda son père
« Pour renouveler mon sang »
La réponse de Guenièvre installa un malaise dans la pièce, elle en profita pour s’éclipser en s’excusant rapidement.
Elle se pressa de se rendre au laboratoire, elle avait vraiment besoin de ses potions et pas de sa potion. La potion qui lui permettait de compenser ce qu’elle ne mangeait pas lui était devenu indispensable plus que la potion pour son sang mais cela elle devait le cacher. Elle rentra en trombe dans la pièce se jetant littéralement dans les bras d’Elias, Merlin lâcha de surprise les grimoires qu’il porté, il fut choqué par la scène devant ses yeux.
« Bonjour ma Reine »
Elle se recula, rougit d’avoir été surprise dans son élan de spontanéité loin de son rôle de Reine.
« Pardon ! Bonjour Merlin »
« Ravie de voir que vous allez mieux »
« Merci beaucoup de votre sollicitude, je vais mieux grâce à Elias »
Elle fit un sourire à ce dernier qui rougit malgré lui, Merlin n’en croyait pas ses yeux, lui qui pensait connaitre son acolyte, il découvrait un trait de sa personnalité qu’il ne pouvait soupçonner, malgré tout le fait qu’il se montre si « humain » avec la Reine l’incommoder. La Reine posa sa main sur celle de l’enchanteur et lui fit un sourire à faire fondre la neige.
« Je suis tellement contente que vous soyez déjà rentré, vous avez dû partir très tôt »
« Oui , j’étais un peu inquiet, j’ai préféré partir dans la nuit »
Ma à l’aise Elias regardait en coin Merlin
« Vous ! Vous n’avez pas autre chose à faire ! Je ne sais pas moi foiré une potion par exemple »
« Ah bin dites tout de suite que je gène, ben si je gène Môssieur Elias, je m’en vais !! »
« C’est ça allez cueillir des fraises, ça sera plus utile »
Merlin fit claquer la porte ce qui fit sursauter la Reine.
« Bah dites donc, on peut pas dire que vous êtes tendre avec lui »
« Qui aime bien châtie bien, mais ne lui répétait surtout pas ça »
« Ah bon ! Dans ce cas-là mon mari est fouuuu amoureux de moi » dit-elle en riant
« Ah ne riez pas sur ça Guenièvre, je pense qu’il a de vrais sentiments pour vous »
« Oh sentiments pas du tout, je ne pense pas qu’Arthur puisse m’aimer, il a envie que je lui laisse une chance mais c’est plus à notre mariage qu’il pense et ce n’est pas un mariage d’amour. C’est un arrangement politique et je sais qu’il n’aime pas la nouveauté. Ne faites pas cette tête, cela me convient, certes je suis amoureuse de lui mais j’y travaille »
« Vous m’avez perdu là, vous travaillez à quoi tout d’abord ? et même si cela m’écorche la langue je pense que votre mari est sincère avec vous »
« Je travaille à ne pas être autant amoureuse de lui, j’ai tellement souffert et mes sentiments sont tellement fort, je ne maitrise pas et je ne veux plus jamais ne plus maitriser »
« En parlant de maitrise vous avez mangé ce matin »
« Mais bien sûr !! » dit elle vivement en croisant les doigts derrière son dos
Elias était plus que septique et il la regarda attentivement en levant un sourcil de suspicion.
« Ah mais si j’ai mangé, vous n’avez qu’à demander à mes parents, j’ai mangé avec eux ce matin »
« Mouais…sinon vous êtes prêtes pour votre première leçon »
Exciter elle sautilla sur place. Elias posa des récipients devant elle.
« Commencer par me laver ça »
« Pff moi je veux apprendre la magie, je sais déjà faire la vaisselle »
« Commencer pas ! »
Elle lui fit un sourire et pris les ustensiles devant elle pour s’exécuter en chantonnant.
Dans les jardins à l’abri des regards indiscrets, Mevanwi échangé avec le seigneur Lancelot. Elle lui relata la conversation qu’elle avait surprise entre le Roi et ses beaux-parents tout en oubliant volontairement le passage sur la nouvelle intimité du couple royal.
« Elle est donc revenu et ses parents ne sont plus en adéquation avec ce mariage, vous avez raison cela peut être certes très utile, il faut que j’arrive à être seul avec elle »
« Pour cela je m’en occupe, je vais vous l’amener dans les jardins cet après-midi et ce sera à vous de jouer mais soyez plus direct avec elle »
« Direct ! Vous n’imaginez pas ! Elle est si douce et si ingénue, je ne peux pas être déplacer, elle s’offusquerait »
« Ne soyez pas une femmelette, je vais la mettre en condition par contre je vous en supplie faite preuve d’audace par pitié »
« Et comment comptez-vous la mettre en condition ?»
« Elle est fragile mais malgré tout elle reste attachée à un homme qui la méprise, je lui rappellerais tout l’estime que le Roi à pour elle et c’est à vous de la consoler »
Elle lui fit un sourire diabolique, Lancelot n’aimait pas ses méthodes pourtant il avait plus de chance de conquérir sa belle avec l’aide de cette femme. Elle était aussi belle que sournoise, peut être s’il n’avait pas autant aimé Guenièvre il aurait pu succomber à son charme, cette femme savait ce qu’elle voulait et elle se donnait les moyens de l’obtenir. Ils se séparèrent rapidement et partirent dans des directions différentes, ne voulant pas éveiller les soupçons.
Le Roi s’était affairé à ses devoirs avec beaucoup d’enthousiasme ce matin, toujours avec son beau-père qu’il l’avait suivi lui aussi avec entrain. Certes quelques chevaliers lui avaient demandé pourquoi il avait des bleus sur le visage, le Roi leur avait répondu bougon « qu’il avait qu’à demander à sa grand-mère », ce qui avait fait rire le Roi de Carmèlide mais avait laissé perplexes les autres. Ils avaient croisé le seigneur Hervé de RInel qui lui se demandait toujours pourquoi au lieu de le saluer le Roi lui avait mis une « tarte » derrière la tête. L’heure du repas était donc arrivée à grand pas et les deux compères c’était rendu dans la salle à manger, l’un mourrait de faim et l’autre se languissait de sa femme. Malheureusement, seule Dame Séli les attendait et le Roi ne put cacher sa déception
« Ben vous êtes toute seule »
« Ah mais ça fait vachement plaisir ! ben oui vas falloir faire avec moi »
« Oh mais commencer pas vous, je pense qu’il aurait voulu que la p’tite soit là aussi »
« Ah mais faut le dire plus clairement, maintenant monsieur joue les amoureux transis, et ben mon cochon, on peut dire que les choses changent »
Le Roi s’assit en bougonnant, le rouge lui était monté aux joues
« Non mai ça vas d’abord, est ce que je m’occupe de vos histoires »
« Alors j’vous ferait dire que moi j’ai pas DES histoires, NOUS on est fidèle, on a un peu de dignité »
« Ouais pas le choix de toutes façons » dit le Roi de Carmèlide en s’asseyant à son tour.
« Comment ça pas le choix, vous en voulez une vous ! »
« Non mais vous voyiez ! pas le choix c’est que je disais »
« Non mais c’est qu’il commence à me courir sur le haricot celui-là ! Sinon ça peut s’arranger et je peux aller voir ailleurs »
« Non mais vous tournez pas rond vous ! et il est hors de question que …afin vous savez quoi »
« Oh mais je sais ! ça fait le fier devant son gendre mais vous feriez mieux d’arrêter d’avoir votre égo mal placé et lui expliquer au gamin, ce que c’est que d’être fidèle et pourquoi on est fidèle »
« Loin de moi d’arrêter cette conversation tellement sympathique mais vous savez où est ma femme »
« Il a raison, elle est où NOTRE fille ? »
« Oh la p’tite est occupé avec Elias, elle ne mangera pas avec nous »
« Elle vas pas bien ?» demanda vivement Léodagan très inquiet.
« Non elle fait des trucs avec lui, elle n’a pas voulu me dire quoi …d’ailleurs ils ont une relation étrange tous les deux »
« Ouais , je confirme ! et d’ailleurs cela me plait pas du tout mais pas DU TOUT » dit le Roi vivement
Léodagan pouffa et regarda sa femme avec un sourire railleur
« Houla il vas falloir qu’il fasse attention à ses arrières l’enchanteur ou lui aussi il va se prendre une tarte derrière la caboche »
« Vous m’expliquer ou je dois deviner qu’est que c’est encore cette histoire ! »
« Ah mais notre bon Roi fout des tartes pour dire bonjour au chevalier qui ont comment dire...qui ont des idées un peu ..vous voyez ..avec notre fille »
« Ah oui ! ben faut quand faire attention à la diplomatie même si je comprends que vous trouvez ça limite que certains fantasmes sur votre femme »
« Oh tout de suite la diplomatie, c’est un trou du cul, et puis c’était drôle » dit le Roi de Carmèlide
Léodagan attrapa l’épaule de son gendre et lui serra avec affection, Arthur baissa la tête, un peu honteux de n’avoir pas su gérer sa jalousie devant son beau-père.
« Trou du cul ! Enfin cela reste un Roi quand même ! »
Les deux hommes tournèrent vivement leurs têtes vers Dame Séli
« Comment ça un Roi ! » dit Arthur perplexe
« Ben Calogrenant cela reste le Roi de Calédonie et même s’il lui arrive d’aller reluquer la p’tite à la rivière, cela reste un Roi, vous devriez lui dire autrement »
« Comment ça reluquer ma femme à la rivière » s’emporta le Roi
« Ben oui dès que la p’tite vas se baigner, il va disons voir ce que la nature lui a donner et clairement il y avait que vous qui n’avait pas remarqué la p’tite »
Arthur se leva brusquement et parti précipitamment.
« Je vais lui casser la GUEULE à ce gros con »
Le couple se retrouva seul, se regardant perplexe
« Donc ce n’était pas Calogrenant ! »
« Ben non c’était l’autre tâche d’Hervé de Rinel ! »
« Ah oui les rubans ! »
« Il y en a beaucoup comme ça ? »
« Oh oui, ben les enchanteurs vont avoir du travail s’il se met dans un état pareil l’autre cornichon »
« C’est pas pour prendre sa défense mais là j’avoue que mater la p’tite quand elle se baigne c’est pas jojo moi ça me mettrait en rogne aussi »
« Ah donc s’il y a un homme qui vient m’espionner pendant ma baignade cela vous plairait pas ! »
« Comment ça me dites pas qu’il y un gros con qui vient vous reluquer, dites-moi son nom tout de suite je vais aller le buter »
« Oh calmer vous, cela fait longtemps que ce n’est pas arrivé »
« Ah parce que c’est arrivé, sérieusement dites-moi tout de suite son nom, je vais lui rappeler comment je m’appelle »
« Oh c’était un certain Prince de Carmélide qui aimait bien venir me regarder me baigner et ce con il a fait croire à tout le monde qu’il m’avait enlevé pour de l’argent »
« Bon tant qu’il n’y a plus personne c’est le plus important » dit-il mal alaise
« D’ailleurs cela fait longtemps que vous ne faites plus ça ! »
« Quoi »
« Me reluquer »
« Ah mais ça j’ai plus besoin de me cacher pour vous voir, j’attends le soir dans l’intimité de notre chambre »
« Ben oui c’est que je disais ça fait longtemps maintenant ce n’est que dans la chambre »
Léodagan se leva vivement, agrippa les hanches de sa femme, la souleva et la posa sur la table, avant qu’elle ne puisse réaliser ce qu’il se passait, il avait déjà soulevé ses jupons et ses mains caressaient langoureusement ses cuisses, obligeant sa femme à les écarter pour se placer entre. Ses lèvres avaient déjà attaqué son cou, son épaule, ses lèvres, sa femme passa ses deux bras autour de son cou pour le rapprocher plus.
« Disons que l’on va pas attendre ce soir du coup, si ça vous dit » dit Léodagan avec un sourire goguenard.
« Non à priori, on vas pas attendre » lui répondit elle avant de l’embrasser passionnément.
Il était devenu fou, il n’y avait pas d’autre explication, le Roi était devenu fou se disait le seigneur Bohort, déjà ce matin il l’avait aperçu mettant un coup au seigneur Hervé de Rinel mais là cela dépassait tout entendement, il avait débarqué en trombe dans la salle où la cour se restauraient. Le Roi avait assené un coup de poing au seigneur Calogrenant qui s’était effondré sur le sol quelques secondes avant de se faire soulever violemment par Arthur qui l’entraina hors de la salle.
Avant de fermer la porte derrière lui, le Roi avait hurlé à l’assemblée.
« Maintenant c’est terminé les cocos, le premier que je vois entrain de lorgner sur ma femme, je le renvoie chez sa mère à coup de pied dans le cul, la Reine c’est MA FEMME, PERSONNE vous n’entendez PERSONNE ne la regarde comme ça, c’est bien compris GUENIEVRE C’EST MA FEMME »
Il claqua la porte si fort que la vaisselle trembla sur les tables, le seigneur Bohort ne put s’empêcher de regarder son cousin, qui affichait un sourire railleur. Comment le Roi avait-il pu se mettre dans cet état et pourquoi c’est le Roi de Calèdonie qui en faisait les frais. Il n’y avait qu’une seule explication, il était devenu fou. Le choc avait rendu silencieux l’ensemble des personnes et du coup les hurlements du Roi dans le couloir se répandirent dans la salle. Dans le couloir le Roi avait agrippé le pauvre chevalier par le col et l’avait plaqué contre le mur, il lui hurla dans les oreilles.
« JE VOUS INTERDIT DE VOUS APPROCHER DE MA FEMME, COMMENT OSER VOUS ALLEZ LA RELUQUER, JE VOUS VOIS ENCORE LUI PARLER, JE VOUS VOIS LA REGARDER, JE VOUS REFAIT LE PORTRAIT MEME VOTRE MERE NE VOUS RECONNAITRA PAS »
« Sire , Je….je suis désolé, je ne pensais pas que cela pouvait vous gêner »
« ME GENER …MAIS BIEN SUR QUE CELA ME GENE …ABRUTI…C’EST MA FEMME »
« Mais vous n’en avez rien à faire de votre femme ..normalement »
« NON J’EN AI PAS RIEN A FOUTRE DE MA FEMME ….C’EST MA FEMME »
« Ah vous l’avez vu alors »
« J’ai vu QUOI »
« Qu’elle ..heu qu’elle était belle quoi ! »
« Oui » souffla plus doucement le Roi « Oui elle est belle ….et c’est mon épouse et votre Reine ne serait-ce que pour ça vous ne devriez pas la reluquer »
« Je suis désolé Sire, je comprends mais voir un ange comme ça avec le peu d’intérêt que vous lui portiez c’était tentant de … je suis désolé, je respecte votre femme, je vous respecte et je ne le referais plus »
Le Roi lâcha l’homme devant lui. Il partit en grognant des mots incompréhensibles laissant le chevalier abasourdi et un peu honteux dans le couloir. Merlin qui se rendait au laboratoire avait assisté à la scène sans s’étonner, après tout il connaissait bien le caractère soupe au lait du Roi. Toutefois le château était sens dessus dessous depuis quelques jours et même l’enchanteur avait du mal à comprendre ce qui pouvait se tramer entre les habitants, le geste de la reine, la nouvelle jalousie du Roi, le retour de Lancelot et même la nouvelle relation entre Elias et la Reine. En parlant de ses derniers, il accéléra le pas vers le laboratoire, il leurs avait laissé suffisamment de temps maintenant il voulait comprendre tout ce bazar.
Il les retrouva occupé à faire une potion, de mieux en mieux, Elias s’était transformé en professeur maintenant.
« Alors c’est bon cette fois »
« Bien sur que non c’est n’importe quoi ce que vous m’avez fait là, faut vous concentrer deux minutes, on dirait Merlin »
« Mais heu, dites j’vous ferais dire que j’entends !! »
« Ah vous êtes revenu, vous ! »
Merlin fit une boudeuse et rangea le panier sur une table et s’affaira à côté d’Elias.
« Non mais, j’y crois pas vous avez vraiment cueilli des fraises !! »
« Ben quoi !! »
« Mais vous avez trouvé vos fraises où sérieux avec ce temps, vous êtes incapable de faire quelque chose correctement et puis pouf vous ramenez des fraises de nulle part ! »
« Non mais c’est pas pour vous les fraises d’abord ! »
« Ah parce vous comptez faire quoi avec vos fraises ? »
« C’est pour la Reine ! »
Guenièvre fut touchée par l’attention de l’enchanteur qui lui fit un petit sourire, lui aussi culpabilisé un peu vis-à-vis d’elle, il l’avait toujours trouvé très gentille mais pendant quelques secondes il avait baissé les bras ce matin-là dans la salle de bain. Heureusement Elias avait pris en main la situation.
« Vous aimez ça les fraises non »
« Oui ! oui ! c’est même mon fruit préféré mais comment le savez vous ? »
« C’est bon là ce n’est que des fraises » dit avec beaucoup d’impatience Elias
Les deux autres furent choqué par sa réaction, Elias s’en rendit compte et reprit plus calmement
« En attendant vous feriez mieux d’aller manger de la nourriture plus consistante que des fruits, la leçon est finie pour aujourd’hui »
Il venait de lui donner une échappatoire malgré lui, elle sauta sur l’occasion pour s’éclipser sans à avoir à manger le cadeau de Merlin. Elle laissa donc les deux enchanteurs qui reprirent une nouvelle dispute.
En déambulant dans les couloirs la Reine se demandait bien à quoi elle allait occuper son après-midi de toute façon elle n’irait pas manger ça c’était une certitude. Perdu dans ses pensées, elle sursauta quand elle tomba sur la seule personne qu’elle ne voulait pas croiser dans le château.
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Si tu as encore des sentiments pour ton ex après la rupture et que tu ne comptes pas le/la laisser s’éloigner de toi, tu as sûrement déjà pensé à la reconquête amoureuse.
Tu te poses sûrement beaucoup de questions à ce propos. Comment s’y prendre ? Comment mon ex va-t-il/elle réagir ? Pas de panique ! Je suis le grand maître du retour rapide de l'affection pour t’aider à reconquérir ton bien aime(e).
Il est normal de se demander au début comment faire revenir son amour. Après avoir lu cet article, tu auras toutes les chance possible pour reconquérir le cœur de ton bien aime en toute confiance. Ce sera après une clairvoyance que nous invoquerons les Dieux de l'amour vous et moi pour leur attribuer ce qu'il faut la libération cet esprit mise en cellule.
Le plus grand maître suprême des prêtres vaudou de l'Afrique de l'Ouest a votre disposition pour vous faire ramener votre bien aime en quelques jours.
TRAVAIL SÉRIEUX - EFFICACE - RAPIDE ET DISCRET
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///FRENCH///
Contrairement à ce que je présentais sur mon Instagram, je poste finalement un tout autre dessin.
Je n'ai juste plus la motivation de finir ce que j'avais commencé avec le thème "Sweet". Je voulais tout recommencer. Et avec tout ce que je lis dans l'actualité, j'avoue ne pas être très en forme pour dessiner quelque chose d'aussi doux.
A la place, voici une illustration regroupant deux scènes des métamorphoses d'Ovide : livre treizième, V. Métamorphose de Glaucus en dieu marin et livre quatorzième, I. Métamorphose de Scylla en monstre. Le dessin des personnages date d'il y a un an, mais j'ai enfin fini le fond récemment.
Pour revenir à l'illustration, c'est mon dernier dessin avec mon ancienne technique. Mis à part ça, j'ai essayé de représenter les deux histoires avec d'un côté le personnage masculin et de l'autre les personnages féminins. Scylla, la jeune femme devenant monstre est en haut à droite accompagné de Circée, est représenté avec une certaine amertume envers Glaucus qui est situé dans le coin opposé et non envers sa voisine.
Pour résumé l'histoire globalement :
Scylla vie sa vie tranquillement. Un jour Glaucus, nouvelle divinité marine, éprouve de forts sentiments au premier regard et poursuit la nymphe qui d'après ce qui est écrit, ,n'a pas envie de faire connaissance. L'être marin n'ayant pas appréciais le refus de la jeune femme s'en va voir Circé, magicienne et fille de Hélios. Il vient se plaindre de son amour non partagé avec Scylla, pour demander à Circé de quoi forcer les sentiments de la nymphe. En fonction des faits, si colère d'Aphrodite et là ou parce que Glaucus plaît sincèrement à la magicienne, Circé tombe follement amoureuse de son hôte et se déclare. Lui disant clairement de laisser tomber celle qui ne l'aime pas pour celle qui l'aimera en retour. On ne sait pas si Glaucus est touché par ses mots, mais ce qui est sûr, il dit clairement que tant que Scylla est en vie, il ne pourra en aimer une autre.
Comme Glaucus refusant d'accepter le refus de Scylla, Circé refuse le non du dieu marin. Sauf qu'au lieu de le forcer lui (ce qui est quand même bien de ne pas forcer les gens), elle se venge sur la nymphe (ce qui est beaucoup moins sympa). En fin de compte, ça finit "mal" : Scylla qui n'a rien demandé depuis le début se retrouve transformer en monstre. Glaucus est dégoûté de la nouvelle apparence de Scylla et de la personne de Circé, préférant les fuir toutes les deux. Et la magicienne perd l'homme qu'elle aime, mais on a pas l'impression que ça change grand chose pour elle.
Donc pourquoi mettre les deux personnages féminins aussi proches l'une de l'autre ?
Parce qu'un mythe est pour moi comme un conte. L'interprétation change en fonction de la personne et de l'Histoire. Et il y a plusieurs petits détails que l'on a pas forcément sous la main, tels que : est-ce que Scylla est complètement transformé ou l'est-elle à moitié ?
Mais pourquoi s'intéresser à un tel détail ? Parce que si on y réfléchit, elle garde bien une partie de son humanité.
Sinon, y a-t-il une possibilité de faire un parallèle de nos jours ?
Qu'une majorité de femmes soit perçue comme telle soit traiter de monstre parce qu'elle ne partage pas les mêmes sentiments d'une autre personne ?
De les faire culpabiliser de rendre cette personne triste ou de se faire incendier par les proches de cette personne dont les sentiments ne sont pas partagés?
Ou de manière plus globale cette fois, qu'une personne vous menace ou fasse du mal parce que leur crush les ignore car iel a le béguin pour vous ?
Je n'ai pas répondu à mes propres questions et je ne pense pas le faire 😘
///ENGLISH///
(Sorry, google translate)
Contrary to what I presented on my Instagram, I finally post a completely different drawing.
I just don't have the motivation to finish what I started with the "Sweet" theme. I wanted to start all over again. And with everything I read in the news, I admit I'm not in great shape to draw something so sweet.
Instead, here is an illustration of two scenes from Ovid's metamorphoses: book thirteenth, V. Metamorphosis of Glaucus into a sea god and book fourteenth, I. Metamorphosis of Scylla into a monster. The drawing of the characters is from a year ago, but I finally finished the background recently.
To come back to the illustration, this is my last drawing with my old technique. Aside from that, I tried to portray both stories with the male character on one side and the female characters on the other. Scylla, the young woman becoming a monster is at the top right accompanied by Circee, is portrayed with a certain bitterness towards Glaucus who is located in the opposite corner and not towards his neighbor.
So why put the two female characters so close to each other?
Because a myth is like a tale to me. The interpretation changes depending on the person and the History. And there are several small details that you might not always have on hand, such as: is Scylla completely transformed or is she half?
But why be interested in such a detail? Because if you think about it, she keeps a part of her humanity.
If not, is there a possibility to draw a parallel nowadays?
Whether a majority of women are seen as such or call them a monster because they do not share the same feelings of another person?
To make them feel guilty for making this person sad or to be set on fire by the relatives of this person whose feelings are not shared?
Or more generally this time, that someone is threatening or hurting you because their crush ignores them because they have a crush on you?
I haven't answered my own questions and I don't think I will 😘
#circe#glaucus#ovidius#scylla#metamorphosis#mythology#greek myth#merman#mermandrawing#mermay#mermay2021#mermaychallenge#krita#krita art#krita drawing#kritaart#digital art#digital drawing
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Je Tiens Réellement À Vous - Anthony Bridgerton
Masterlist
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Résumé : Quand Anthony te voit dans les bras d'un autre homme, il se rappelle la facon dont il a ruiné votre relation à cause de ses sentiments.
Warnings : se passe en 1807 donc Anthony a 23 ans, angst, fin triste, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2.8k
Version Wattpad
Version anglaise sur Tumblr
Chanson mentionnée : Piano Concerto No.20, K66 par Mozart
Chansons qui m'ont inspiré : When I Was Your Man par Bruno Mars et Decode par Sabrina Carpenter
Appuyé contre un mur, Anthony Bridgerton te regarde au loin. Te voyant danser, un sourire sur le visage, il ne peut s'empêcher de faire pareil. Il sait à quel point tu aimes les bals, à quel point tu aimes danser au rythme des cordes. Quand ton partenaire de danse, Lord Henry Egerton, te fait tourner, Anthony sent un souvenir revenir.
C'était il y a deux ans. Anthony avait commencé à te faire la cour quelques mois auparavant. Tu le connaissais seulement de nom, mais tu avais toujours été intrigué par lui. Au début, il n'osait pas s'ouvrir, te donnant peu de son temps, mais au fur et à mesure, vous aviez commencé à vous rapprocher. En apprenant à le connaître, tu avais découvert une autre facette de l'homme sérieux croulant sous les responsabilités. Même si tu sentais qu'il ne t'avait pas encore montré sa personne dans son entièreté, tu étais déjà ravie de voir qu'il avait un peu brisé sa coquille avec toi. Par conséquent, tu avais laissé tes sentiments prendre le dessus, t'autorisant à tomber amoureuse d’Anthony Bridgerton. En plus d'être un bon parti, comme le souhaitait ton père, tu sentais au fond de toi que tu serais bien avec lui. Il n'y avait pas de doute. Tu te voyais finir ta vie avec Anthony.
Alors à chaque bal, tu dansais autant que tu pouvais avec lui. Bien sûr, tu dansais avec d'autres hommes. Après tout, tu adorais danser avec n'importe qui, même si le Vicomte était ton partenaire préféré.
Ce soir-là, Anthony t'avait invité pour la première danse de la soirée. Quand les premières notes de Piano Concerto No.20, K466 de Mozart se firent entendre, vous aviez commencé votre danse, ton regard plongé dans le sien comme le sien dans le tien. Si un inconnu avait pu vous voir, il aurait pensé que vous étiez des jeunes mariés tellement vos regards transmettaient de l'amour. Anthony ne cessait d'admirer ta beauté. A chaque fois il pensait que tu ne pouvais pas être plus belle que le jour d'avant et tu lui prouvais le contraire. Un peu plus sous ton charme, il ne put s'empêcher de te partager ses pensées :
- Vous êtes radieuse, Mlle Y/L/N*.
- Merci, Lord Bridgerton. Vous êtes beau également.
- Pas autant que vous. Votre robe est magnifique. Vous êtes réellement à couper le souffle.
- Attention, Monsieur Bridgerton, on pourrait se méprendre et penser que vous voulez demander ma main, rigolas-tu, voulant cacher ton trouble.
- Diriez-vous "oui"? te demanda-t-il, sérieusement.
- Parlez-en d'abord avec mon père, je vous donnerai ma réponse après, répondis-tu avec un sourire.
- Après notre danse, j'irai discuter avec lui.
- Je tiens vraiment à vous, Milord, avouas-tu.
- Tout comme moi, Milady.
A ce moment précis, vous n'aviez qu'une envie, vous embrasser, mais la présence de la bonne société londonienne vous en empêcha. Tu pus seulement sentir ses lèvres sur ta main droite vêtue d'un gant blanc quand la danse fut finie. Il ne quitta pas tes yeux quand il embrassa délicatement ta main.
Mais maintenant, c'est Lord Egerton qui embrasse ta main avec autant de tendresse que lui il y a deux ans. Anthony détourne le regard quand il voit ton visage encore plus rayonnant à ce touché. Anthony est tellement perdu dans ses pensées qu'il ne fait pas attention au groupe de gentlemen se rapprochant de lui, Lord Egerton en fait partie. Il réalise leur présence seulement quand il entend ton partenaire de danse faire une annonce avec un sourire fier :
- Lady Y/L/N* a accepté ma demande en mariage hier.
- Félicitations !
- Vous avez l'air heureux ensemble, déclarent les hommes du cercle.
- Nous allons nous marier dans quelques mois et j'ai hâte. Je n'ai jamais ressenti ça auparavant.
Anthony dit une politesse rapidement avant de reposer ses yeux sur toi. Il te voit au loin parler à d'autres jeunes femmes, un gant en moins pour montrer ta bague de fiançailles. Tu es plongée dans la description de ta demande en mariage, mais tu sens un regard sur toi. Rapidement, tu jettes un regard au loin et trouves Anthony. Tu le vois t'observer avec un regard tristesse. Pendant une seconde, tu as ton cœur qui se serre, mais tu te ressaisis vite et retournes ton attention sur tes amies. Tu essayes de sortir Anthony de ta tête, te rappelant que cette situation est seulement sa faute. Il n'a pas le droit, avec un regard, de te faire te sentir coupable pour avancer quand c'est lui qui a tout ruiné.
Vous étiez fiancés depuis trois mois et toujours aussi amoureux. Votre mariage était prévu dans six mois. Ton esprit était toujours concentré sur les préparatifs. Il y avait seulement quelques courts moments dans la semaine où tu te permettais de faire autres choses. Ce jour-là, tu continuais la broderie que tu avais laissée de côté depuis la demande en mariage d'Anthony. Plantant une nouvelle fois ton aiguille dans le tissu, tu fus interrompue par un des serviteurs, t'annonçant l'arrivée d'Anthony. Tu l'autorisas à le laisser entrer. Ta broderie posée sur la table à côté de toi, tu te levas pour accueillir ton fiancé. Quand il arriva, ton sourire s'agrandit, comme toujours en sa présence.
- Lord Bridgerton, je ne vous attendais pas aujourd'hui.
- Je sais, veuillez m'en excuser, mais j'ai besoin de vous parler, informa-t-il, une expression sérieuse sur le visage, faisant partir ton sourire.
- Bien sûr, quelque chose ne va pas ?
- Pouvons-nous nous asseoir ?
- Je vous en prie, indiquas-tu en montrant le sofa et t'asseyant. Milord, vous m'inquiétez, vous allez bien ? questionnas-tu quand il fut assis à côté de toi.
- Ce que j'ai à vous dire n'est pas facile, Lady Y/L/N*. Je... Je souhaite rompre nos fiançailles.
Suite à son annonce, tu restas silencieuse pendant une seconde, voulant t'assurer d'avoir bien compris. Quand tu réalisas que tu ne t'étais pas trompée, tu ouvris la bouche plusieurs fois, hésitante avant de réussir à articuler :
- Comment ?
- Je ne désire plus me marier. Je voudrais attendre encore quelques années. J'en suis désolé.
- Je ne comprends pas, Monsieur Bridgerton. Ai-je fait quelque chose de mal ? Si c'est le cas, je m'en excuse.
- Vous n'avez rien fait, t'assura Anthony rapidement, te faisant froncer les sourcils.
- Alors pourquoi avez-vous changé d'avis ? Je suis sûre que nous pouvons trouver une solution. Lord Bridgerton, je tiens à vous, je peux très bien attendre quelques années, si c'est vraiment ce que vous souhaitez.
- Je ne peux pas vous demander ceci. Je ne changerai pas d'avis, affirma-t-il en évitant ton regard.
- Pouvez-vous au moins me donner une explication ? imploras-tu les larmes aux yeux.
- Je me suis fait une promesse et si je vous épouse, je sais que je vais la trahir.
- Quelle promesse ?
- De ne pas faire un mariage d'amour, déclara Anthony, te perdant un peu plus.
- Je ne vous comprends pas.
- Je suis le Vicomte Bridgerton donc je dois trouver une femme pouvant faire une parfaite Vicomtesse, comme vous, mais je ne veux pas qu'il y ait de sentiments. Mais, ces dernières semaines… j'ai réalisé que je vous aimais. Je suis navré de vous blesser ainsi.
Il te fallut une seconde avant d'assimiler ses mots. En comprenant ce qu'il disait, tu te levas du sofa, abasourdie. Tu te plaças devant lui, ton trouble visible sur ton visage.
- Êtes-vous réellement en train de me dire que vous m'aimez tellement que vous ne voulez pas vous marier avec moi ? Qu'avez-vous contre les mariages d'amour ? Ne trouvez-vous pas préférable de partager votre vie avec quelqu'un que vous aimez ?
- Je ne souhaite pas cela.
Tu arrêtas de parler, réfléchissant à ce que cette nouvelle information signifierait pour toi. Quand ça te frappa enfin, tu te levas, ta respiration s’accélérant.
- Avez-vous la moindre idée à quel point c'est humiliant ? questionnas-tu, rhétoriquement, une larme coulant sur ta joue. Tout le monde s'attend à notre mariage et personne ne va comprendre, car je ne comprends pas moi-même.
- Je m'occuperai des rumeurs, si c'est votre peur.
- Peu importe ce que vous direz, les personnes penseront toujours que quelque chose ne va pas avec moi, car vous avez décidé de rompre notre engagement, t'exclamas-tu en insistant sur le pronom "vous".
- Je suis terriblement désolé, Lady Y/L/N*.
- Je ne veux pas de vos excuses. Je veux une explication claire, Lord Bridgerton, rétorquas-tu, la frustration de plus en plus forte. Je n'aurais jamais pensé que nos sentiments seraient une raison valide pour arrêter notre relation. Enfin, nos sentiments, je devrais dire mes sentiments. Si vous m’aimiez réellement, vous ne feriez pas cela.
- Je vous assure que je tiens réellement à vous.
- Comment voulez-vous que je vous croie ? Vous vous êtes seulement intéressé à moi, car vous aviez vu en moi cette jeune femme de bonne famille, correspondant à tous ces critères qu'on attend de moi, en tant qu'épouse. On m'a toujours dit que si j'étais polie, attentionnée et à l'écoute, je n'aurais pas de problèmes à trouver un mari et même quand je corresponds à cette norme vide de sens, je ne suis pas assez bien. Qu'ai-je fait pour mériter cela ? pleuras-tu en regardant en l’air.
- Même si vous ne le voulez pas, croyez-moi quand je vous dis que ce n'est pas votre faute. Vous êtes assez bien. Plus que bien, même. La vraie raison pour laquelle je refuse un mariage d'amour, c'est parce que je ne veux pas être la cause de souffrance, précisa-t-il.
- Plus vous vous expliquez, plus je suis perdue.
- A la mort de mon père, ma mère était dévastée, commença-t-il à expliquant en se levant face à toi. Elle était à peine présente pour moi, mes frères et mes sœurs. J'ai dû m'occuper de tout à sa place. Je ne veux pas que la femme que j'épouse vive une situation similaire. Je ne veux pas être la raison d'un futur chagrin.
- Vous ne pouvez pas laisser la mort de votre père vous empêcher d'aimer, dis-tu, perdant un peu plus l'espoir. Même si je ne pourrais jamais le comprendre, je sais que son décès vous a affecté, mais vous ne pouvez pas fermer votre cœur. Anthony Bridgerton, je vous conjure de repenser à votre promesse.
- Je ne le ferai pas, répéta-t-il, sûr de lui.
- Très bien, explosas-tu en lui redonnant sa bague.
- Je suis sincèrement désolé.
- C'en est assez, l'interrompis-tu, en colère. Je ne veux plus rien entendre. Veuillez partir, Lord Bridgerton. S'il vous plaît, raccompagnez-le à la porte, ordonnas-tu au serviteur proche de l'entrée du salon.
Tu ne t'assuras pas qu'il ait entendu ton ordre, trop bouleversée par l'échange. Tu quittas la pièce, te retenant de pleurer encore plus. Tu montas les marches, voulant t'enfermer dans ta chambre. Quand tu arrivas à l'étage, tu entendis Anthony passer le pas de la porte. Quand tu passas celle de ta chambre, tu t'effondras au sol, le cœur brisé. Tu n'arrivais pas à croire que c'était réel. Tu ne t'étais pas préparée à cette discussion en le voyant arriver. Tu repensas à tes mots et à ce que tu aurais pu dire pour le faire changer d'avis. Peut-être que tu aurais pu éviter cette situation si tu avais trouvé les mots justes.
Voulant te reposer de ta danse, tu bois une coupe de champagne en discutant avec ton fiancé. Tu avais rencontré Henry Egerton l'année suivant ta rupture avec Anthony. Vous aviez dansé quelques fois et échangé quelques discussions, mais tu ne sentais pas encore prête à passer à autre chose. Tu étais encore trop occupée à analyser ta relation avec Anthony, cherchant une faille pour le ramener vers toi, mais c'était peine perdue. En comprenant ceci, tu avais accepté de faire ton deuil du futur que tu n'aurais jamais avant de te rapprocher de Lord Egerton à la saison sociale de cette année.
En parlant avec ton fiancé, tu te dis que tu as de la chance de l'avoir trouvé. Ce n'est pas et ne sera jamais Anthony, mais tu sais que tu pourras être heureuse avec lui. Il a réussi à te prouver que tu mérites d'être aimée et tu lui en es éternellement reconnaissant. Rigolant à une de ses blagues dont lui seul a le secret, tu tournes le regard sur ta gauche, sentant quelqu'un se rapprocher. Anthony est devant toi, un visage neutre.
- Lady Y/L/N*, puis-je avoir cette danse, s'il vous plaît ? demande-t-il.
- Je m'excuse, Milord, mais je suis en pleine conversation avec...
- Il n'y a pas de souci, te coupe Henry, avec un sourire, je dois parler avec Lord Featherington, de toute façon. Allez danser, très chère, affirme-t-il en s'éloignant.
- Très bien, je ne vois pas d'autres raisons de refuser votre invitation, Lord Bridgerton, déclares-tu en posant ton verre sur la table derrière toi.
Anthony te présente son bras et tu y places ta main, comme autrefois. Le contact familier te ramène presque deux ans en arrière, mais tu essayes de garder ta concentration. Vous faites la révérence avant de prendre vos places, attendant le son des violons et du piano. Quand le Piano Concerto No.20, K466 commence, tu maudis intérieurement tous les musiciens. Ils ne pouvaient vraiment pas choisir une autre musique ? Mais pour Anthony, cette chanson sonne comme un signe. Même si elle rappelle un moment où vous étiez heureux et ensemble, elle vous appartient encore, malgré la distance.
Anthony et toi commencez à danser, d'abord en silence. Tu oses à peine le regarder, cherchant ton fiancé du regard. Tu le vois parler au patriarche des Featherington, comme il l'avait indiqué. En tournant, tu cherches une autre distraction, alors qu'Anthony garde ses yeux sur toi, appréciant la proximité de ton corps contre le sien. Sûrement la dernière fois avant que tu sois officiellement mariée. Cependant, Anthony ne veut pas que ce dernier échange soit silencieux.
- C'est la chanson sur laquelle nous avions dansé quand je vous ai dit que je voulais vous épouser, te rappelle Anthony.
- Que voulez-vous, Lord Bridgerton ? demandes-tu, sèchement.
- J'ai appris pour vos fiançailles. Je suis heureux pour vous, félicitations. Il a l'air d'être quelqu'un de bien, dit-il, sincère.
- Il l'est, je peux vous l'affirmer. Nous avons longuement parlé et nous sommes sûrs de vouloir les mêmes choses dans la vie.
- Je m'excuse d'avoir rompu notre engagement. Parfois, je me dis que je n'aurais pas dû le faire.
- Arrêtez, s'il vous plaît, le supplies-tu, ne voulant pas en entendre plus. Vous ne pouvez pas me dire ceci, surtout pas maintenant. J'ai passé les deux dernières années de ma vie à chercher une solution pour arranger notre relation. J'ai passé mes journées à l'analyser encore et encore, espérant trouver les signes qui auraient pu me prévenir que vous n’aviez jamais voulu un mariage d’amour, j’ai également cherché par tous les moyens une solution pour vous faire changer d'avis. J'ai passé mes nuits éveillée à essayer de comprendre votre changement de comportement soudain. Maintenant je me demande pourquoi j'ai laissé votre confusion me troubler autant. J'en suis fatiguée, Lord Bridgerton. Tout est fait, il n'y a plus rien à déchiffrer. Il n'y a rien à changer. Il n'y a rien qui aurait pu changer ce qui s'est passé. J'ai réussi à l'accepter et à abandonner, chose que j'ai appris de vous. Au moins, notre relation n’a pas été totalement vaine. Alors, s'il vous plaît, ne me dites pas que vous regrettez votre choix. C'est trop tard, affirmes-tu, le regardant dans les yeux.
- Vous avez raison. C'était inapproprié de ma part. Je suis désolé, déclare-t-il et tu pousses un soupir de soulagement. Cependant, laissez-moi dire que je n'aurais pas dû agir de cette façon. Ce n'était pas honnête de ma part. Je n'aurais pas dû vous laisser espérer. Même si, je l'avoue, je me suis d'abord intéressé à vous, car je savais que vous seriez être une parfaite Vicomtesse, mes sentiments pour vous étaient honnêtes. Je ne l'ai pas montré comme il faut pendant notre relation, mais je tenais vraiment à vous. J'aurais été chanceux de vous avoir à mes côtés. Et je sais que Lord Egerton le sera. Mais, j'espère surtout qu'il saura, lui, reconnaître sa chance. J'espère qu'il saura mieux vous traiter que moi. J'espère qu'il sera toujours proche de vous, qu'il dansera toujours avec vous, j'espère qu'il saura vous donner tout son temps. Tout ce que je n'ai pas pu faire, mais que j'aurais dû. Je vous souhaite le bonheur, Y/N, dit-il, un léger sourire sur le visage.
Tu continues à le regarder, assimilant ses mots. Il te faut quelques secondes avant de pouvoir prendre la parole avec un regard tendre :
- Malgré tout ce qu'on a vécu, sachez que je vous souhaite la même chose. Mais, j'espère surtout que vous saurez trouver la femme qui vous fera vous remettre en question. Celle qui vous fera réaliser que vous méritez une vie d'amour, peu importe votre peur de souffrir. Je n'ai, malheureusement, pas pu être cette femme, mais je sais qu'elle existe. J'espère juste que vous la trouverez avant qu'il ne soit trop tard.
Les musiciens faisant résonner la dernière note, vous arrêtez vos mouvements. Vous continuez à vous regarder, vos regrets et vos remords visibles dans vos yeux. Vous vous saluez, ne brisant pas le contact visuel, enregistrant ce dernier moment dans votre esprit.
- Au revoir, Anthony, murmures-tu avant de t'éloigner totalement de sa vie.
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{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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— Admirez, dit Mordhom avec une ironie si forcée qu’elle fit mal à Philippe, admirez, mon vieux : je peins, je lis, je fais de la musique.
— Mais quel crime à cela ? demanda vivement Philippe.
— D’abord, c’est très doux, c’est bienfaisant. Puis, peu à peu, goutte à goutte, le poison agit. Je commence à sentir, à penser plus loin, plus profond qu’il ne faut. Je vois la vanité de ma vie, la poussière qu’elle laisse. Les bras m’en tombent. Or, je ne peux pas rester les bras ballants. Les nouer autour d’une femme ? Où la trouver ? La chercher en Europe ? J’aime mieux affronter une bande de requins en mer Rouge. Et puis, un sentiment fort est une entrave. Je n’en supporte pas. Mais la liberté totale, c’est odieux, c’est insupportable lorsqu’on n’est pas une brute ou un saint. Ah ! j’ai eu le temps de réfléchir depuis dix ans de solitude. Et c’est la première fois que je parle de ce noyau même de l’existence que je n’arrive pas à former. Cela fait du bien. Je vous aime beaucoup, Philippe…
Le jeune homme écoutait gravement. Il commençait à comprendre quelle mélancolie amère, quelle inapaisable détresse domptée formaient la trame secrète de cet aventurier qu’il avait pris jusque-là pour un coureur de mer et de brousse, simple, insouciant et magnifique.
— J’ai cru, en arrivant ici, poursuivit Mordhom, que j’étais sauvé de la fatigue de moi-même. Le soleil, la sauvagerie, les peaux noires, cet air chaud, farouche, m’ont saoulé pour deux années ou trois. Et je n’avais rien, pas un sou et des souvenirs écœurants à balayer. J’ai appris à tout faire de mes mains, jusqu’à prendre la vie aux hommes. Cela occupe. J’ai formé mes matelots, j’ai construit mon premier boutre, j’ai arrangé cette retraite, dressé mes serviteurs. J’ai appris l’arabe, le dankali, le somali, j’ai connu les princes abyssins, les chefs nomades, les émirs du Hedjaz, de l’Assir, les pirates du Yémen. Mais quand ces travaux ont été achevés, que j’ai eu de quoi vivre, que le soleil, les épines, la fièvre me furent entrés dans la peau, j’ai pu me reposer. Certes, ce fut bon. Aucun amour au monde ne peut donner la joie que j’eus à descendre dans la vallée. Mais un amour humain dure, dit-on, parfois toute la vie et la remplit. Un bonheur tel que j’en ai encore eu ce matin, on ne le renouvelle pas indéfiniment. Il s’épuise vite. Alors, la bête insatiable qui m’avait chassé d’Europe s’est mise de nouveau à s’agiter dans ma poitrine. Je suis reparti en expédition pour m’enrichir cette fois. Mais le même cœur n’y était plus. Je fuyais devant quelque chose. Je n’allais plus de mon plein élan. Heureusement, il y a le danger. Quand hurle l’instinct de la vie, les autres voix se taisent. Puis viennent les belles détentes animales de la sécurité. Vous vous souvenez de la crique après la tempête ? Alors je peux revenir ici, demeurer un peu en équilibre. Je me sens plein, je porte quelque chose de chaud, de vivant. Mais bientôt je sens un vide affreux qu’il faut remplir à tout prix. Et je ne veux pas d’alcool, je ne veux pas de stupéfiants. Ma nature s’y refuse comme elle se refuse au suicide. Je ne peux ni m’abrutir ni me tuer. En cela, je ressemble aux animaux, aux sauvages. Mais en cela seulement. Quand je pense que j’ai fait venir ce clavecin de Bretagne, que des chameaux l’ont porté de Dirrédaoua ici par la piste des caravanes ! Quand on est capable de cela, malgré Abdi, En-Daïré, malgré Youssouf, il n’y a pas de remède.
Mordhom s’était approché du vieil instrument. Sans contrôler ses gestes, il souleva le couvercle, s’assit sur la caisse qui servait de tabouret. Des mesures lentes, dolentes, tremblantes montèrent des touches jaunies par le temps. C’était une vieille mélopée d’Armorique. Philippe ne devait plus oublier cette minute. Sa mémoire conservait de Mordhom bien des images saisissantes. Il l’avait vu à la barre de l’Ibn-el-Rihèh, dans la tempête et courant comme un démon dans l’île noire vers son boutre attaqué et enterrant ses caisses d’armes au fond du Gubbet-Kharab et transporté d’extase devant la vallée de Dakhata. Mais aucune de ces visions ne se pouvait comparer à celle de l’homme qui jouait du clavecin. La figure osseuse et hâlée, marquée par le soleil, la mer et le vent des tropiques, semblait enveloppée d’une nuée triste et fugitive. Courses, caravanes, privations, combats et solitude, tous les signes de la grande aventure avaient gravé chacun des traits de Mordhom, chaque molécule de sa peau tannée. Ses mains portaient les traces de tous les travaux. Elles avaient assemblé des bateaux, dressé des maisons, fouillé le sol volcanique. Elles avaient pagayé, elles avaient tué. Et ce même visage n’exprimait plus qu’un souci, qu’un besoin : écouter la plaintive chanson d’un autre ciel, d’un autre temps, d’un autre monde que les mêmes doigts tiraient d’un grêle clavier.
Soudain, Philippe saisit le bras de Mordhom. Comme tiré d’une vie souterraine, l’aventurier breton se retourna, cligna des paupières, Igricheff se tenait sur le seuil. Une seconde, la figure de Mordhom fut traversée par une sorte d’éclair où se fondaient une haine, une admiration et une envie éperdues. Puis il reprit son calme habituel.
— Je venais vous avertir, dit le bâtard kirghize, de ne pas vous préoccuper de moi pour les repas. J’ai acheté une bonne provision d’opium à Djibouti. Je l’ai commencée depuis ce matin et la fumerai jusqu’au troisième dross. Cela nourrit, passe le temps et prépare bien.
Il posa ses yeux aux prunelles un peu dilatées sur le clavecin ouvert et dit avec une indulgence amicale que lui donnait la drogue :
— Chacun prend les plaisirs qui lui conviennent.
Lorsqu’il eut descendu les marches de la terrasse, Mordhom eut un pitoyable sourire.
— Ce Chinois vous remet tout de suite en selle, murmura-t-il.
Puis, de la même voix étouffée et rompue :
— Je vous ai tout dit, Philippe, et même plus (il frôla le clavier). Et cela m’a servi à quoi…
Le jeune homme voulut parler. Mordhom l’arrêta avec une sorte d’effroi :
— Non, non. Plus un mot. C’est fini.
Il fit claquer brutalement le couvercle du clavecin et, sans se retourner, il ajouta :
— Si vous faites la moindre allusion à toute cette hystérie, je vous ferai casser la tête par Youssouf. Dans un accident, vous comprenez, à la chasse… vous qui aimez tant ce sport.
Pour toute réponse, le jeune homme posa ses deux mains sur les épaules nues et crispées de l’aventurier. Elles se détendirent peu à peu. Au bout de quelques instants, Mordhom se leva, regarda Philippe avec des yeux dont la matière semblait rajeunie, renouvelée.
— Je ne vous ai pas encore montré votre boy particulier, dit-il. C’est un personnage très important dans la vie, ici. Allons voir s’il vous plaira. La voix de Mordhom avait son assurance ordinaire, mais ses lèvres tremblaient encore un peu.
Joseph Kessel, Fortune Carrée
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LA CHAIR ET LES ÉMOTIONS
Faîtes attention à vos émotions !!!!
Pourquoi ? Parce les émotions mal gérées nous empêchent d’accomplir la volonté de Dieu.
Mal gérées, elles deviennent un outil entre les mains du diable pour détruire.
Dieu a créé les émotions et il a dit que tout ce qu’Il avait créé était bon.
Mais depuis la chute d’Adam et Éve, nos émotions et notre façon de penser ont été corrompus, il nous est alors nécessaire de bien gérer nos émotions et de les re-diriger dans la volonté de Dieu.
Si nous avons beaucoup d’émotions négatives, c’est que nous avons besoin de guérison intérieure.
Il est alors important de faire des pardons, de relàcher et de se repentir d’avoir laisser des sentiments négatifs entrer dans notre cœur, blessures et sentiments de rejets, etc
Les sentiments négatifs sont un outil que nous donnons au diable pour travailler dans notre vie.
Arrêtons de pratiquer la victimisation, Ô pauvre de moi ! Il est tout à notre intérêt de plutôt regarder positivement la situation en regardant comment s’en sortir sans être blessé.
Refusons de nous laisser blessé, de laisser la porte ouverte à Satan pour qu’il travaille contre nous.
Éph.4 :26-27 Nos émotions mal gérées donne accès au diable dans notre vie. Le manque de pardon, la peur, les inquiétudes et l’anxiété donnent accès au diable dans notre vie.
Qu’est-ce qui nous a empêché. de dire «non» ? L’émotion; la peur de déplaire.
Tôt ou tard, si nous ne l’avons pas fais de bon cœur, cela va nous revenir en regret et amertume.
Gal. 1:10 Est-ce la faveur des hommes que je recherche ou celle de Dieu? Mon désir est-il de plaire aux hommes? Si je cherchais encore à plaire aux hommes, je ne serais pas serviteur du Christ.
Les émotions naissent et meurent rapidement tandis que le sentiment se développe petit à petit avec ce qui reste de l’émotion.
1Cor.5:7 Nous ne marchons pas par la vue mais par la foi.
Dieu a-t-il des émotions ?
Oui, Dieu a des émotions, mais il n’a pas de sautes d’humeur.
Contrairement au manque de fiabilité et à l'instabilité des émotions humaines, qui sont entachées par le péché, les émotions de Dieu sont aussi fiables et immuables que Lui.
Dieu est plein de compassion.Les aveugles s’adressent à Jésus en criant : « Seigneur, fils de David, aie pitié de nous. » Mais sa réaction sera « ému de compassion » (Mt 20:31-34).
Jésus a répondu à la pitié par la compassion.
Tout comme Jésus, pratiquons le sentiment de compassion.
La colère de Dieu se lève contre le mal en nous tandis que la colère de l’homme est trop souvent contre la personne, motivée par les émotions, et hors de contrôle.
Dieu aime l’homme mais déteste le péché qui ravage l’homme. Colère=Justice
La jalousie de Dieu Jér.31:3 Je t’aime d’un Amour éternel. « je désire toujours être en relation avec toi"
2Cor.11:2 Car je suis jaloux de vous d'une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure.
La tristesse de Dieu : Math.26:38 Jésus pleura Lazare et Luc 19:41-44 pleure sur Jérusalem
Évaluation de certaines émotions négatives et comment les re-diriger :
- Ecoeuré : Rom.5:8 et Col.1:12-14 transportés dans Son Royaume d’Amour
- Triste : 2Cor.7:10 Repentance, Phil.4 :4 Réjouissez-vs toujours dans le Seigneur
- Agressé, stressé : Ésaïe 26 :12 et v.3 Tu nous donne la Paix
- Fatigué : Ésaïe 40:29-31 Tu donnes de la force, tu remplis de vigueur
- Coupable : Rom.8 :1 condamnation n’est pas de Dieu et Héb.4 :16
- Nerveux : Le Seigneur est au contrôle. Ps.31:15 Mes destinées sont dans tes mains
- Découragé : Luc 21:28 Notre délivrance approche et Josué 1:9 Ne t'ai-je pas donné cet ordre: Fortifie-toi et prends courage? Ne t'effraie point et ne t'épouvante point, car l'Eternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras.
- En pleurs : Parfois, Josué 1:9 c’est aussi la réponse du Seigneur pour ceux qui pleurent
- Peur : La phrase: "Ne crains point" est écrite 365 fois dans la Bible. C'est un rappel quotidien de la part de Dieu pour vivre chaque jour SANS CRAINTE.
- Craintif : Ps4:8 Je me couche et je m'endors en paix,car toi seul, ô Eternel! tu me donnes la sécurité dans ma demeure
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A Thousand Years
Point de vu de Kara :
Je suis assise sur mon canapé depuis déjà plusieurs heures. Mon regard ne cesse de fixer la photo que je tiens entre mes doigts. Cette photo qui représente les derniers moments de notre amitié. Lena a toujours été tellement importante pour moi, que ma vie sans elle n'a plus aucun sens. Mon esprit dérive pour me remettre en mémoire ce fameux soir. Celui où je lui ai révéler être Supergirl.
Flash-back...
Lena : Je ne voulais pas rater une occasion de dire au monde entier combien tu es merveilleuse.
Moi : Non je... Lena je ne peux pas te laisser faire ça. Je ne le mérite pas.
Lena : Tu rigoles ? Je sais mieux que quiconque combien tu le mérites. Je t'ai vu risquer ta vie pour révéler les crimes de Lex...
Moi : Je suis Supergirl... Je m'exclame en lui coupant la parole.
Lena me regarde, abasourdie. Elle fronce ses sourcils, la bouche entre-ouverte. Je vois ses yeux devenir brillants de larmes comme les miens. Je ne peux plus faire marche arrière maintenant, alors je décide de retirer mes lunettes.
Moi : J'ai toujours été Supergirl... j'aurais dû te le dire il y a longtemps, je le sais. Je m'inventais des excuses, car on t'a fait du mal si souvent, et... Je me suis convaincue que je te protégeais. Et une journée tu étais tellement fâchée contre moi, contre Supergirl. Mais tu aimais toujours Kara. Et je pensais... Que si je pouvais être Kara, rien que Kara... Qu'on pourrait rester amies. J'ai été égoïste, j'avais peur. Et je ne voulais pas te perdre. Donc j'ai continué à faire semblant et je n'ai jamais arrêté. A chaque fois que je te cachais mon secret, je ne te protégeais pas, je te faisais du mal, comme le reste du monde, et j'en suis vraiment désolée. Je suis tellement désolée... Je t'en prie, dis quelque chose...
Fin Flashback
Mais elle ne m'avait pas répondue. Elle m'avait simplement regardé, les larmes aux yeux, avant de partir. Et aujourd'hui elle ne veut plus m'adresser la parole. Ce que je comprends parfaitement car je l'ai trahis, comme sa famille. La seule fois où j'ai revue la brune après cet épisode c'est lorsqu'elle est venue me voir à Cat Co après la mort de mon père. Elle m'avait simplement dit qu'elle était désolée. Ces simple mots avaient légèrement réchauffés mon cœur. Mais par la suite elle avait quitté les locaux et ne m'avait plus donnée de signe de vie.
Mes larmes dévalent mes joues quand je pense à tout ce que j'ai perdue. Mon amitié avec Lena faisait partie des choses les plus précieuses de ma vie. Aujourd'hui je n'ai plus rien. Winn est partie dans le futur avec Mon El, ma sœur à trouver l'amour, James a quitté Cat Co et j'ai perdu ma seule véritable amie.
Alex : Kara on a besoin de toi, un incendie vient de se déclarer à l'Ouest de la ville.
Je pose la photo sur ma table basse, et m'envole par la fenêtre de mon salon après m'être rapidement changée. Je plane au-dessus des immeubles, écoutant chaque bruit qui parvient à mes oreilles. Et c'est là que je réalise. Si je n'avais pas décidé de devenir une super héroïne, tout ça ne serait jamais arrivé...
Ellipse de plusieurs semaines...
Comme tous les jours, mon nom résonne à travers l'écran de ma télévision. Ou plutôt celui de Supergirl.
« Nous sommes toujours sans nouvelles de la dernière fille de Krypton. La fille d'acier n'est plus apparue à National City depuis maintenant trois semaines, laissant les crimes et délits reprendre le dessus. »
La ville se portait très bien avant Supergirl, alors j'ai décidé de laisser tomber ma cape. La police et les habitants n'ont pas besoin de moi.
??? : Kara, ouvre-moi s'il te plaît !
La voix de ma sœur résonne derrière la porte en bois blanc. Je n'ai pas vraiment envie d'avoir de compagnie mais les coups répétitifs qu'elle donne contre celle-ci, me force à me lever de mon canapé.
Je tourne le verrou et entre-ouvre la porte avant de revenir sur mon canapé, me faufilant sous mon plaid. Alex referme la porte et soupir lorsqu'elle me voit.
Alex : Tu ne peux pas rester comme ça...
Moi : Pourquoi ? Je suis très bien « comme ça » ! Je lui réponds sèchement.
Alex : Je ne reconnais plus ma sœur et je m'inquiète terriblement pour toi. Je n'ai pas abordé le sujet « Lena » parce que je savais que ça te ferait du mal, mais là j'en peux plus. Kara Danvers n'abandonne jamais. Et Supergirl non plus...
Moi : Je ne veux plus être Supergirl ! La ville se débrouille beaucoup mieux sans moi.
Alex : Tu sais que c'est faux. Tu as toujours aidé les habitants, on a besoin de Supergirl et on a besoin de Kara Danvers pour rétablir la vérité.
Moi : Rétablir la vérité ? Je suis la plus grosse menteuse de la ville ! Tu ne trouves pas ça un peu ironique ? Je ne sauve pas les gens, je ne fais que les blessés. Supergirl et Kara Danvers sont exactement les mêmes. Pas parce que les deux représentent la même personne, mais simplement parce qu'elles sont toutes les deux hypocrites.
Alex : Tu n'es pas hypocrite. Tu as simplement voulu protéger une personne cher à tes yeux. Tu ne devrais pas t'en vouloir pour ça. Et en tant que meilleure amie, Lena devrait comprendre pourquoi tu as fait ça. Elle devrait te soutenir. Je ne dis pas ça seulement parce que tu es ma sœur mais parce que c'est la vérité.
Moi : Elle a raison de m'en vouloir. Je ne lui ai pas fait confiance. Depuis son enfance, les gens la trahissent les uns après les autres. Et j'ai continuée.
Alex : Tu ne l'as pas trahie Kara. Arrête de penser à ça. Supergirl est une femme forte mais Kara Danvers l'est encore plus. Je connais ma sœur et je sais qu'elle se battrait jour et nuit pour regagner la confiance de sa meilleure amie, qu'elle ferait n'importe quoi pour protéger les gens qu'elle aime. Prouve-moi que je ne me trompe pas, que cette personne existe toujours.
Sur ses dernières paroles, elle se retourne et quitte mon appartement, me laissant seule avec mes pensées.
Je me rappelle alors les dernières paroles de Cat Grant avant qu'elle ne s'envole pour Washington. Celles qu'elle m'a dites lorsque j'ai perdu Mon El.
Flash-back...
Cat : Votre douleur finira par passer. Voyez-vous, la chose qui fait que les femmes sont fortes, c'est parce qu'elles ont le crans d'être vulnérable. Nous avons la capacité d'aller au plus profond de nos émotions tout en sachant que quoi qu'il arrive nous referons toujours surface.
Fin flash-back...
Ellipse de quelques jours...
J'avais oublié à quel point voler pouvait m'aider à me sentir mieux, même sans ma cape. Je continue de croire que National City n'a pas besoin d'une super héroïne, mais Alex avait raison sur une chose. Je ne peux pas laisser Lena disparaître de ma vie sans m'être battue.
Je reste de longues minutes devant le balcon du bureau de la brune, stagnant au-dessus du vide. Je l'observe, assise sur le sofa blanc, sa tablette entre les doigts. Je pense qu'elle doit sentir ma présence car elle relève son visage dans ma direction. Quand nos regards se croisent mon cœur s'emballe. J'hésite entre partir et retourner me cacher dans mon petit appartement ou bien l'affronter.
Je finis par opter pour la deuxième option. Je me pose en douceur sur le grand balcon et prend une profonde inspiration avant de pénétrer dans le bâtiment. La PDG de LCorp ne bouge pas d'un centimètre. Elle me regarde avancer dans la pièce sans dire le moindre mots. Pendant de longues secondes nous nous regardons sans qu'aucune de nous n'ouvre la bouche. Son calme et son regard insistant me rendent de plus en plus nerveuse, me faisant baisser la tête.
Lena : Qu'est-ce que tu veux Kara ?
Sa voix est dure. Je relève les yeux et tombe sur ses iris vertes. Son regard remplis de dégoût glace mon sang d'ordinaire si chaud. J'avance de quelques pas vers elle avant de me stopper et de me lancer.
Moi : Je sais que je t'ai déçue, Lena, que j'ai trahie ta confiance. Tu as parfaitement le droit de m'en vouloir. Mais sache que malgré tout je serais toujours là pour toi, pour te protéger. Et je ferais tout pour que tu me pardonnes. Même si ça doit prendre plusieurs milliers années. C'est pourquoi je viens de publier une vidéo sur le site de Cat Co, révélant qui je suis. Après tout, la ville entière mérite de savoir qui est réellement Supergirl même si ça me met en danger. J'ai été lâche, mais à partir de maintenant, ce défaut ne fera plus partie de moi. Tu me manques Lena. Je ne te demande pas de me pardonner, juste de... Juste de ne plus m'ignorer...
Lena : Lex avait raison. Vous les Kryptoniens, vous pensez être meilleurs que tout le monde alors qu'en réalité, vous ne valaient pas mieux. Vous n'êtes que des hypocrites. Tu veux savoir la vérité Kara ? Je sais qui tu es depuis des mois, depuis que j'ai tué mon propre frère.
Ses paroles me font l'effet d'une bombe de kryptonite.
Moi : Pourquoi est-ce que tu n'as rien dit ?
Lena : Je voulais voir pendant combien de temps tu allais encore te moquer de moi, ta soi-disant meilleure amie ! Tu sais ce que ça fait de se sentir humilier, déçue par une personne qui prêtant être ton amie ? Je pensais que tu étais différente des autres, mais j'avais tort.
Moi : Tu crois que je t'ai mentis par plaisir ? Tu crois que ça été simple pour moi ? Tu penses que je n'avais pas réfléchis aux conséquences de mes actes ? Je n'ai jamais demandé à ce que tout ça arrive. Je n'ai jamais voulu que ma planète explose, je n'ai pas demandé à atterrir sur terre et à avoir des pouvoirs, je n'ai jamais voulu te faire de mal. Je n'ai rien demandé de tout ça et pourtant c'est arrivé. Et si Supergirl n'avait pas existait, tu serais morte aujourd'hui. Personne ne t'aurait sauvée lorsque tu es tombée de se balcon, ou lorsque Edge ta mis dans un avion pour te tuer et détruire la ville et j'ai failli mourir pour sauver Sam. Alors oui, je t'ai mentis sur mon identité, mais mes sentiments pour toi on toujours étaient sincères.
Des perles salées dévalent mes joues à toute vitesse. Je suis blessée mais aussi en colère contre la brune. Lorsqu'elle se rend compte de mon état, elle fait un pas vers moi mais je ne la laisse pas faire. Je cours jusqu'à son balcon et m'envole en direction mon appartement. Je me pose dans mon salon des larmes pleins les yeux, avant d'être propulsée à l'autre bout de celui-ci.
Ellipse...
Je me réveille, étourdie, faible. Je regarde autour moi, mais je ne reconnais pas l'endroit où je me trouve. On dirait un ancien entrepôt. Je suis assise, les mains attachée dans le dos. À plusieurs centimètres devant moi, est posé un tube de couleur verte.
??? : De la kryptonite. Il n'y en a pas assez pour vous tuer, mais la quantité est parfaite pour vous affaiblir, Kara Zor El. Du moins, pour l'instant. S'exclame un homme en marchant vers moi.
Moi : Agent Liberty !
Liberty : Divulguer votre véritable identité était une erreur pour vous, mais une excellente idée pour moi. Vous n'avez pas idée à quel point je me réjouis de pouvoir vous éliminer ! A cause de vous, j'ai perdu tout ce à quoi je tenais. Ma femme est morte et mon fils ne veut plus me voir !
Moi : Ce sont vos actes qui ont tués votre femme, je n'y suis pour rien !
Liberty : C'est faux, si vous n'aviez pas atterri ici, aucun autre Alien n'aurait fait la même chose et nous aurions été en paix. Maintenant je vais pouvoir en finir avec vous...
Au même moment au DEO... Point de vu externe :
Alex : Brainiac est-ce que tu peux me localiser Kara ? Je n'arrive pas à la joindre et elle n'est pas chez elle.
Brainiac : Les radars détecte une présence extraterrestre dans un vieille entrepôt à trois rue d'ici, ainsi qu'une faible quantité de kryptonite !
Alex : Oh non Kara ! Ok les gars on se bougent, Supergirl est danger, à nous de jouer.
Point de vu de Kara :
Liberty : J'ai une dernière question à vous poser avant d'en finir avec vous. Pourquoi avoir pris un tel risque ? Vous saviez quand divulguant votre identité vous seriez en danger ! Oh non laissez-moi deviner. Je paris que c'est pour Lena Luthor, n'est-ce pas ?
Il se tient là, juste devant moi. Une lame de kryptonite dans la main gauche. Mon corps est tellement affaibli, que je sais que suis devenue humaine. Si cette lame transperce ma peau, alors ma vie sera terminée.
Moi : J'ai fais ce que j'avais à faire et je ne regrette rien. On m'a envoyée sur Terre pour faire le bien autour de moi et c'est ce que j'ai fait. Vous pouvez m'enlever la vie si vous le souhaitez, je n'ai pas peur de la mort ! Ça apaisera certainement votre conscience mais cela ne fera pas revenir votre femme.
Liberty : Ne parlait pas d'elle !
Alex : Agent Liberty éloignez-vous et posez votre arme immédiatement !
Ma sœur se tient là, debout, à quelques mètres de nous, une arme entre les mains. Son regard est dur mais j'arrive aussi à y lire de la peur.
Liberty : Vous pensez être forte mais vous ne l'êtes pas.
Alex : KARA NON !
Alex tire à plusieurs reprise, faisant s'écrouler l'homme devant moi. Elle se précipite vers moi mais c'est trop tard. La lame de kryptonite est enfoncée profondément dans mon ventre.
Alex : Accroche-toi Kara, on va te soigner ! Elle s'exclame en retirant la lame avant d'appuyer sa main sur la plaie saignante.
Moi : Non Alex c'est trop tard ! Je lui réponds alors que je sens le goût du sang envahir ma bouche.
Alex : Non ne dis pas de bêtises, on va t'emmener au DEO et te soigner. Tu as déjà survécu à pire que ça.
Moi : Alex écoute moi. La kryptonite m'a trop affaiblie, je suis humaine et aucun humain ne peut survivre à ça. S'il te plait, promet-moi que tu vas tout faire pour garder Kelly auprès de toi et que tu vas veiller sur Lena...
Alex : Non Kara arrête de parler comme si tu allais mourir, je refuse de te promettre quoi que ce soit !
Je n'ai pas le temps de lui répondre que je m'écroule sous la douleur incessante de mon ventre. Mes yeux se ferment et je me retrouve plongé dans le noir complet.
Ellipse...
Mon corps me fait atrocement mal, je ne peux pas bouger sans ressentir une douleur atroce dans chacun de mes membres. Au loin j'entends des voix mais je ne comprends pas ce qu'elles disent. Doucement mes paupières se soulèvent et papillonnent pour s'habituer à la forte lumière. Est-ce que je suis morte ? Si c'est le cas, pourquoi est-ce que mon corps me fait aussi mal.
Mes membres tressaillent lorsque je sens une main se poser sur la mienne. Je tourne lentement ma tête vers celle-ci et aperçois ma sœur.
Alex : Kara ? Est-ce que tu m'entends ?
J'incline doucement ma tête pour lui dire que oui. Elle sourit avant de m'expliquer la situation. Au fur et à mesure de ses paroles mes souvenirs reviennent. Elle l'a fait, elle a réussi à me sauver alors que je me sentais mourir. Cette fille m'étonnera toujours. Je souris bêtement avant de fermer mes yeux et de me rendormir.
Ellipse de quelques jours...
Ce matin Alex m'a laissée sortir de ma capsule solaire. J'ai repris suffisamment de force pour pouvoir rentrer me reposer chez moi. Je suis allongée sur mon canapé lorsque quelqu'un frappe à ma porte. Étant la plus prudente possible je regarde à travers celle-ci avant de me lever pour l'ouvrir.
Quand je l'ouvre je tombe nez à nez avec Lena. Je laisse la porte ouverte et marche jusqu'à mon frigo pour me servir à boire. La brune rentre dans mon appartement d'un pas hésitant. Nous restons de longues minutes face à face sans rien dire. Finalement Lena finit par briser ce silence pesant.
Lena : Comment est-ce que tu te sens ? Alex m'a prévenue que tu étais rentré chez toi !
Moi : J'ai connu mieux mais je vais bien, merci !
Lena : Écoute Kara je... Je suis désolée. Tu avais raison, sans toi je serais morte. Tu me protèges depuis qu'on se connait, et tu n'as pas arrêter quand j'étais en colère contre toi, enfin Supergirl. J'ai été déçue c'est vrai mais tu viens encore de me prouver que j'avais tort. Tu as révélé ton identité au monde entier pour moi, tu as pris des risques, tu as failli mourir, pour essayer d'avoir mon pardon. Au final c'est moi qui ne te mérites pas. J'aurais dû te soutenir au lieu de te tourner le dos. Aujourd'hui c'est moi qui vient te demander de me pardonner ! Et je comprendrais très bien que tu ne veuilles pas le faire...
Elle à l'air tellement sincère. Son regard émeraude est brillant de larmes, et sa lèvre inférieure est coincée entre ses dents, signe qu'elle est nerveuse. C'est vrai qu'elle m'a blessée, mais au final c'était un retour mérité. Mais maintenant j'en ai marre, je ne veux me battre contre elle, je ne veux plus qu'on passe notre temps à se disputer.
Je pose mon verre sur la table et m'approche d'elle avant de la prendre dans mes bras. Son contact m'avait terriblement manqué. Et même si elle me rend mon étreinte avec enthousiasme et soulagement, je sais qu'il va lui falloir du temps pour avoir de nouveau confiance en moi. Mais je serais là et je ferais ce qu'il faut pour la protéger. Tout comme les habitants de National City. Supergirl va faire son grand retour.
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I want to hide the truth, I want to shelter you | ephram&connor
Qui?: Ephram Asbury et Connor Shermann.
Où?: Dans une chambre d’hôtel de luxe.
Quand?: Le soir après leur discussion par message. On va dire que ça ne date pas tellement.
Notes: C’est l’heure des confessions pour Connor.
Lit king size, draps en soie, grande baignoire, une odeur de neuf et de luxe: Connor avait sorti un paquet d’argent pour cette suite. Sûrement plus qu’il ne l’aurait dû au vu de l’évolution de sa situation financière, mais ça en valait bien la peine. Quelque chose lui donnait envie de vivre cette nuit avec Ephram comme si c’était la dernière, et il avait bel espoir d’en profiter au maximum. Et évidemment, c’est ce que le couple avait entrepris de faire dès l’instant où ils avaient franchi la porte de leur chambre; ne manquant évidemment pas de faire un maximum de bruit et de désordre (en profiter signifiait aussi faire chier le monde comme ils savaient le faire). Connor reprend son souffle et un air satisfait ne manque pas de s’installer sur son visage tandis qu’il bascule pour laisser son flanc rejoindre le confort du lit. Sa respiration saccadée s’échoue sur les lèvres de son petit-ami, en face de lui. Il aime ce terme pour qualifier Ephram, d’ailleurs. C’est drôlement nouveau, sans pour autant que ça ne change véritablement quoi que ce soit à la relation qu’ils entretenaient déjà depuis quelques temps, puisque le vampire tenait déjà une place particulière dans sa vie. Mais il y a désormais un mot sur le dire. Et il résonne bien. Tenté par la proximité de leurs bouches, le loup-garou dépose un baiser tendre sur les lèvres de Ephram, un peu à l’écart de la fougue du moment qu’ils partageaient quelques instants avant. « Si nos voisins de chambre sont pas partis de se plaindre à l’accueil, je sais pas ce qui se passe. » Connor lance, avec un léger rire dans la voix, et un sourire en coin qui étire ses lèvres. Sûrement que c’était une des dernières fois qu’ils pourraient faire ce genre de choses – faire couler l’argent à flot. Dans quelques jours, le loup-garou avait prévu de faire changer sa vie drastiquement en enclenchant la bombe qu’il a dans sa poche depuis de nombreuses années. Il ne sait pas du tout à quel résultat s’attendre… Peut-être qu’il allait énerver les Miller, peut-être qu’ils viendraient se venger, aucune idée de la réaction de son père, de sa mère et bordel… Tout est imprévisible. Et Connor ne sait même pas lui-même comment il se sentira d’avoir sa famille au courant. L’espace d’une seconde son estomac se noue en envisageant les possibilités, et en pensant au reste. Il sait aussi pourquoi il a souhaité s’offrir ce moment avec Ephram – justement parce qu’il ne sait pas ce que la suite lui réserve. Il veut s’accorder un moment de bonheur avant le désordre, et puis surtout, il sait qu’il va devoir s’expliquer. Ne serait-ce que pour ne pas laisser le vampire dans l’incompréhension si jamais il lui arrive quelque chose. Connor a bien vu quelques mois auparavant ce que ça donnait de ne pas être au courant de ce qui se passait dans la vie de Ephram, et il n’a pas du tout envie de faire vivre au vampire les moments qu’il a vécu et qui avaient paru un calvaire. Il devait savoir, et c’était donc son devoir de le mettre au courant. Aussi angoissant que ça pouvait être de le faire.
Le cœur de Ephram s’était laissé porter par le moment aussitôt que les deux jeunes hommes avaient rejoint la chambre d’hôtel. Leurs corps avaient leur propre langage et, à cet instant-là, leur échange ne comprenait rien au sujet de l’épée de Damoclès qui semblait flotter au-dessus de leurs têtes. Ce n’était pas plus mal. Une mauvaise note sonnait aux oreilles du vampire quand il songeait à une entrée en matière aussi sérieuse. Peut-être qu’il appréhendait aussi un peu quelque part ... Maintenant que leurs corps se séparent et qu’ils se donnent l’occasion de respirer un air différent, Ephram sait. Oui, il appréhende réellement. Il n’a pas la moindre idée de ce que le loup-garou s’apprête à faire mais il sent que ça a le potentiel de modifier son quotidien et ses relations avec certaines personnes de son entourage. Il aurait tendance à miser sur le père de Connor — que le vampire déteste, sans connaître. Il aurait préféré qu’il ait une personne différente sur laquelle s’appuyer. Ephram tente de repousser toutes ces pensées pour le moment. Son regard se porte sur le beau brun allongé à ses côtés. Putain. Il a quand même de la chance. Ses pupilles détaillent avec tendresse le visage de Connor, comme pour imprimer méticuleusement ses traits dans sa mémoire. Les lèvres de ce dernier rejoignent les siennes et le vampire ne réprime même pas l’ébauche de sourire qu’il dessine. « Tu rigoles ? Là, ils ont carrément changé d’hôtel. » plaisante-t-il en égarant sa main le long du flanc du loup. Mais la situation de leurs voisins de chambre ne suffit pas à lui faire oublier ce qu’ils ne cessent de repousser. Ce qu’ils ne vont plus pouvoir ralentir bien longtemps. Ephram ne souhaite même pas que ça dure davantage. Il a besoin de sortir de l’ombre. Non pas pour assouvir sa curiosité mais pour savoir comment il peut être présent pour Connor. Il ne veut pas que le loup se lance dans ça, tout seul. « J’ai besoin que tu me parles, Connor. Parce que tu sais que je suis du genre pessimiste et, honnêtement, je ne fais qu’imaginer le pire depuis qu’on a parlé par messages. » Le vampire est loin de penser que les plans du brun vont le rassurer. Son petit doigt lui dit que ça ne va pas être le cas du tout. Mais, par pitié, il ne veut pas du scénario qu’il s’est imaginé où Connor finit mort et enterré quelque part. Tout mais pas ça. Ephram ne se sent pas prêt à le perdre. Ni maintenant, ni bientôt, ni jamais. Et c’est terrifiant, bordel. Parce qu’ils n’ont pas la même longévité. Mais c’est trop tôt. Ils ont besoin de plus de temps ensemble. Stop, il n’est pas encore mort, se ressaisit-il avant de plonger dans une bulle de mélancolie. Sa main continue de caresser la peau tiède du loup-garou tandis que ses iris le bouffent du regard, offrant un mélange bizarre d’inquiétude et d’affection.
Connor laisse le sourire qui se dessinait sur son visage s’étaler un peu plus à la réponse de Ephram, se plaisant à imaginer les pensionnaires de l’hôtel déguerpir à toute allure à cause d’eux. Ça l’amuse pas mal, et il aimerait rester avec le beau brun à penser à des choses aussi simples que ça mais il a bien conscience que le sujet qui le taraude ne tarde pas à ré-émerger dans le cerveau du vampire. Le loup reste concentré sur le contact de sa main fraîche le long de son flanc, comme si il se servait de ce petit geste de tendresse pour se nourrir de courage pour la suite. Quand Ephram justement vient à lui demander des explications, Connor prend une épaisse inspiration. Plus moyen de revenir en arrière, le vampire vient lui confirmer qu’il a besoin de savoir, qu’il s’attend au pire, et le loup-garou en est largement conscient. « Peut-être que t’as pas tort de l’imaginer... » Balance Connor, mi-sarcastique mi-sérieux, plus pour lui-même que pour Ephram. Deux secondes s’écoulent avant qu’il remarque que ce n’était peut-être pas la meilleure phrase à sortir pour rassurer la personne avec qui l’on sort. Le regard que posait le vampire jusqu’à présent sur lui transpirait l’inquiétude, et son but n’était pas de l’enfoncer là-dedans en réalité, mais Connor n’était pas connu pour être adroit quand il s’agissait de s’exprimer. « Enfin… c’est pas ce que je veux dire. » Il rétorque avec un soupir, sans avoir l’air convaincu. Il a l’air plus perdu qu’autre chose. Il l’est. Il aimerait bien faire partir cette inquiétude dans les yeux de son vampire, même si elle a quelque chose de craquant quand elle lui est réservée et mélangée à cette autre étincelle dans ses yeux qui n’est que pour lui. Connor sent son cœur battre plus fort, dans un mélange d’appréhension et d’affection. La main du loup-garou s’aventure à l’arrière du crâne de Ephram, pour fourrer ses doigts tendrement dans ses cheveux bruns en bataille, en recherche d’une tentative de l’apaiser. Ou peut-être de s’apaiser lui-même, il ne sait pas vraiment. Mais tout d’un coup lui apparaît aussi l’idée que le regard du vampire sur lui pourrait virer de l’inquiétude au jugement, parce qu’il y aurait sûrement de quoi… Mais non, et puis merde – il doit parler un point c’est tout. « Hm… Qu’est-ce-que je t’ai dit sur mon parrain jusqu’à présent ?» Connor demande incertain, ses pupilles quittant maintenant la douce image de Ephram étendu à côte de lui, pour trouver un autre point d’encrage au loin, pour échapper à la situation. Il se sent soudainement vulnérable. Le vampire avait déjà provoqué ça chez lui, cette sensation de faiblesse, à cause de tous les sentiments inattendus qu’il lui avait fait découvrir. Mais là cette fois c’est différent. Sa vulnérabilité, en plus d’être face à Ephram, est face à lui-même. Il ne se rappelle même plus l’effet que toute cette histoire qu’il s’apprête à raconter peut avoir sur lui. Et c’est même grâce au vampire qu’il a oublié, ce qui rend le fait de se confier sur ça encore plus perturbant.
Les paroles du loup ne font rien pour apaiser le torrent d’inquiétude en train de le ravager de l’intérieur. Elles ne contribuent qu’à l’agiter davantage. Il se tend légèrement, ses doigts arrêtant leurs caresses le long de la peau de Connor pour finalement s’immobiliser. Son petit-ami semble réaliser son erreur parce qu’il tente d’atténuer ses propos mais sans grand succès. C’est trop tard. Ephram se passe une main irritée sur le bas du visage. Putain. Mais qu’est-ce qui se passe ? Le vampire pourrait supporter que ce soit littéralement la merde dans sa vie depuis le retour de l’autre si ce n’était pas aussi la merde dans celle de la vie d’un des seuls mecs à compter pour lui. Mais hey. Il l’a toujours dit — la vie, c’est de la grosse merde. Et c’est plus que juste son côté pessimiste qui s’exprime cette fois. « Hmm. » esquisse-t-il comme pour appuyer le fait qu’il n’est pas convaincu du tout par tout ça. Mais il voulait de l’honnêteté et c'est ce que Connor était sur le point de lui donner, que ce soit doux à entendre ou tout l’inverse. Le cœur du loup lui indique qu’il est proche de la vérité. Qu’elle est sur le point de montrer le bout de son foutu nez. Ephram ferme quelques instants les yeux lorsque le brun laisse sa main se fourvoyer dans sa tignasse sombre. Il manque de vocabulaire pour décrire à quel point le toucher de Connor a un effet sur lui. Pour être honnête, il peine encore à croire que ça puisse être possible d’avoir une telle emprise sur une autre personne et, encore plus, d’avoir une emprise positive sur une autre personne. Les pulsations cardiaques accélérées de son loup-garou l’encouragent à reprendre ses caresses contre sa peau nue. Il tient bien à lui signaler qu’il n’est pas tout seul, qu’il ne va nulle part. Le regard de Connor coule ailleurs que sur lui — pour fixer un point au loin. Comme pour le fuir. Ephram farfouille dans les méandres de sa mémoire pour trouver des éléments qu’il connait sur son parrain mais, surtout, il cherche un moyen de les évoquer avec un tantinet de légèreté. Il aimerait bien réussir à ramener les yeux du loup-garou sur lui. Le vampire n’est pas fan des barrières qui viennent de se dresser entre eux. « Petit un, je sais qu’il est assez con pour te laisser tomber quand tu as besoin de lui. Petit deux, je sais qu’il te donnait de l’argent. Je me demande encore si c’était pour te faire plaisir ou pour acheter ton silence. » Il fait une moue avec ses lèvres, feignant une réflexion à ce sujet. « Mais j’aurais tendance à pencher pour la deuxième. Et petit trois, je sais ce que j’aimerais lui faire. » Ses dents se serrent les unes contre les autres après avoir lâché ces derniers mots. Une aura chez ce type ne lui inspire rien de bon ... et c’est dire venant de quelqu’un comme Ephram. Mais il sent bien qu’il est à l’origine de la prudence de Connor en matière de relations. Et autant dire que toucher aux gens qui comptent pour le vampire, c’est la chose à ne pas faire.
Un soupçon de culpabilité se loge un instant chez Connor, quand il a la preuve en images qu’il a réellement dit quelque chose de bien peu agréable à entendre pour Ephram. Mais il se satisfait de voir que le geste d’affection qu’il lui donne l’apaise autant que lui. Son regard reste ancré un instant sur les yeux clos du vampire, et le loup ne contient pas le sourire doux qui s’installe sur ses lèvres – si il pouvait il garderait le vampire figé dans ce calme pour toujours. De un, parce qu’il est quand même absolument magnifique comme ça, au point de tirailler quelque chose dans les entrailles de Connor. De deux, parce qu’à cet instant tout va bien. Le loup sent la main de son petit-ami reprendre son chemin sur sa peau, et il a l’impression que quelque chose en lui se calme encore un peu. Ephram est bien là avec lui, et il ne va pas s’enfuir tout de suite. La légèreté dans la réponse de son petit-ami l’aide un peu à croire que rien n’est bien grave, et les pupilles de Connor rejoignent celles de son vampire un instant. Est-ce-qu’elles vont pouvoir y rester le temps des explications ? Il ne sait pas mais il a bien envie d’essayer. Aussi parce que même en se sentant vulnérable, il arrive grâce à Ephram à se sentir un peu protégé. « T’as déjà envie de le tuer et tu connais pas le meilleur. » Connor ajoute encore avec un rictus plus triste qu’autre chose. Il prend une nouvelle inspiration, comme si il n’y avait pas assez d’air dans ses poumons pour parler. « Tu sais peut-être que c’est le meilleur ami de mon père, et l’oncle d’Alexis. Je le connais depuis toujours et hmm... » Non définitivement, c’est impossible de regarder son petit-ami dans les yeux. Connor arrive sur une suite qu’il a du mal à assumer. Ses yeux déguerpissent encore un peu plus loin, et sa main arrête ses mouvements dans la tignasse de son vampire pour venir gratter dans sa propre nuque, dans cet espère de réflexe qui traduit directement son malaise. « J’étais très proche de lui quand j’étais gosse, et encore plus quand j’ai grandi. Quand j’avais quatorze ans j’étais avec une fille, et on va dire qu’il savait que c’était pas pour moi. » Connor ponctue sa phrase par un léger rire, plus ironique qu’autre chose. Il commence à sentir un poids reprendre de la place dans sa poitrine. Son regard au loin, commence à osciller vers de divers endroits, pour ne pas rester focalisé sur ce qui se passe, et sur le fait qu’il était en train de déposer sa plus grande fragilité ici, là, maintenant. « Et pour me le faire comprendre, il a commencé à me faire des avances. Ça a commencé à devenir bizarre, puis au bout d’un temps j’ai cédé. Puis il a fait en sorte que je me transforme. Pour pas se sentir tout seul et surtout pour que j’ai besoin de lui, pour que ça continue entre nous. Il me droguait, au début. Des trucs, j’ai jamais trop su ce que c’était... Mais c’était histoire de me tenir calme quand j’avais mes premières pulsions de loup-garou et que je maîtrisais pas. Grâce à lui, j’ai jamais fait de mal à personne. Et je crois que j’ai confondu ça avec de l’amour à un moment donné. » Connor soupire bruyamment, sa poitrine se comprime et ça y est : il recommence à sentir le tourment que toute cette histoire provoque chez lui. Comme si toutes ces briques intérieures se cassaient brutalement la gueule. Comme pour se consoler tout seul à l’approche de ce qu’il va dire, le bras qui logeait derrière son crâne revient contre son torse, et sa tête se recroqueville involontairement vers son propre cou. « Je crois même que j’étais devenu dépendant. Et j’ai compris qu’il fallait que je le lâche que quand il a pas empêché Alexis de tuer Athéa. »
Ephram n’a pas de mal à croire que, oui, il ne connaît pas encore le meilleur dans tout ça. Il est conscient qu’il ne sait pas grand chose, au final. Il sait aussi qu’il n’est pas prêt pour ce qui va suivre et les prochaines paroles de Connor ne font que venir le lui confirmer. Le vampire concentre la totalité de son attention sur son petit-ami, également très préoccupé par les battements de son cœur — comme s’il pouvait entendre ces derniers se briser à chaque mot qu’il prononce. Connor ne le regarde plus. Il ne le touche même plus. Le brun se rend compte qu’il n’a pas pour habitude d’en parler. Est-ce qu’il l’a déjà raconté à quelqu’un, au moins ? Peut-être à son frère. Mais il voit à la manière qu’il a de s’exposer sous ses yeux, plus vulnérable que jamais, qu’il ressent un profond malaise, peut-être même de la honte, à mettre des mots sur cette histoire. Le ventre de Ephram se retourne violemment à mesure que le loup raconte son passé avec Matthew. Il baisse les yeux pour voir que ses mains sont en train de trembler. Il observe alors silencieusement ses doigts comme s’ils ne les avaient jamais vus auparavant. Une pulsion meurtrière tonne en lui. Il meurt d’envie de sortir le cœur de la poitrine du parrain de Connor. Pour tout ce qu’il a fait à son petit-ami. Cet enfoiré a profité de lui. Il l’a transformé, sans le moindre égard envers tous les changements que ça générerait dans la vie du garçon. Putain. Il ne veut plus que ce gros enfoiré l’approche. Il ne veut même plus qu’il pose les yeux sur lui. Ephram va le tuer. Sa rage pulse dans ses oreilles. Il essaie de la contenir autant que possible pour ne pas passer à côté du plus important dans tout ça, là, tout de suite. Connor. C’est lui, qui compte. « C’est définitif. C’est un gros enfoiré. » murmure-t-il dans sa barbe avant de guider sa main jusqu’au visage du loup-garou. Son pouce effleure sa joue avec douceur. « Et j’ai envie de le tuer pour ce qu’il t’a infligé. » Ephram ne tente même pas d’accrocher les yeux de son homme. Il espère juste qu’il l’écoute. « Il a abusé de toi et de ta confiance. Il a sali ta vision de l’amour. » Le vampire sent chaque syllabe vibrer en lui — jusqu’au plus profond de son être. Quelque part, il se dit que c’est un peu ironique, qu’ils soient tombés l’un sur l’autre tous les deux. Parce qu’ils se ressemblent plus qu’il ne le pensait à l’origine. Mais s’ils ont des similarités, ils ont également des différences. Notamment une qui permet à Ephram de dire avec conviction à son homme que ce n’était pas de l’amour. Le vampire n’a jamais été amoureux avant Connor. Encore moins de son bourreau. Il ne sait pas ce que c’est de se croire amoureux de quelqu’un alors que cette personne nous fait du mal et s’adonne à tout faire pour qu’on ne puisse pas se voir vivre sans elle. Ephram a toujours vu son bourreau comme un bourreau. Ce n’est pas le cas du brun et ça lui détruit le cœur ... « Tu méritais mieux. Tu mérites mieux. » Il s’humecte un peu les lèvres le temps de sa pause. « Et je ne suis pas en train de dire que je suis un saint ou même le petit-ami idéal. Mais jamais, je ne te ferais quelque chose comme ça. Je préférerais encore me planter un pieu dans le cœur que de te faire du mal volontairement. » Le vampire sait que le brun n’attendait aucune réponse particulière de sa part vis-à-vis de ça. Mais ça lui semblait presque vital de lui faire savoir. Il sait qu’il l’a fait souffrir par le passé et, bien sûr, il ne peut pas certifier à coup sûr qu’il ne le fera plus jamais souffrir. Mais ce ne sera jamais volontaire. Ni avec de mauvaises intentions à l’égard de Connor. Ephram approche légèrement son visage, posant son front contre le sien. Ses paupières se ferment pour se concentrer sur la respiration du loup.
Les secondes qui précèdent la réponse de Ephram sont une éternité. Connor se rend compte qu’il vient de se livrer à lui sur tout ce qui potentiellement pourrait lui faire le plus de mal, et en parallèle, de montrer la face de lui dont il est le moins fier. Et pendant ce cours instant où il fait le tour de tous les points sur lesquels il est jugeable, son vampire trie les informations. Son petit-ami n’est pas dégoûté, ou déçu. Il est en colère. En colère contre celui qui a fait du mal à Connor. Et il n’y a peut-être rien de plus réconfortant pour le loup-garou en cet instant précis. Il a l’impression qu’un pansement vient de se se loger sur sa plaie là tout de suite, qu’il a un peu moins mal. La main de Ephram vient se poser sur la joue de Connor, et au fur et à mesure qu’il reçoit les mots, ses yeux remontent vers lui, pour que leurs regards soient figés ensemble. Si il avait l’impression d’aller un peu moins mal, ce que lui dit Ephram à l’instant entoure un peu plus son cœur d’une sensation de chaleur. Il a la drôle d’impression qu’il a attendu d’entendre ces mots trop longtemps. Comme si la confirmation qu’il n’était pas responsable de tout ça suffisait à lui enlever une grosse partie de la charge sur ses épaules. Il veut croire en tout ce que dit son petit-ami, mais si une parole fait sens par dessus tout c’est bien que Matthew a sali sa vision de l’amour. Connor en a la confirmation en direct, là tout de suite, alors qu’il le voit vraiment sous ses yeux. L’amour qu’il y a dans cette chambre d’hôtel ne ressemble en rien à celui qu’il a cru recevoir : celui-ci est acceptation de l’autre, compréhension, cœur qui s’épanche et cœur de Connor qui bat tellement fort qu’il pourrait déchirer sa poitrine. Mais cette fois ça n’a plus rien à voir avec ce qu’il ressentait auparavant. Il sait pourquoi il frappe son torse et il n’a jamais envie que ça s’arrête. Il aurait envie de répondre à son vampire un torrent de choses, mais il n’y a qu’un seul petit mot qui s’échappe de ses lèvres : un « Merci. », presque murmuré, alors que leurs visages se collent un peu plus. La main du loup-garou qui s’était égarée sur son torse vient se poser sur la joue de Ephram, pour réduire encore l’espace déjà fin entre leurs deux visages, et l’embrasser. Il aimerait faire tout passer par ce simple baiser qui a un goût de tendresse et de passion encore plus que d’ordinaire. Quoi que le vampire dise, en cet instant pour Connor, il avait sérieusement l’impression d’avoir le petit-ami idéal. Il était tout sauf en train de lui faire du mal. Et quand leur lèvres se décollent Connor se sent en capacité de rajouter quelques mots. « La seule personne à qui j’en ai parlé avant toi c’est Isaak. Et là je vais essayer d’en parler à mes parents… mais y a des chances que mon père soit pas en accord avec tes propos. » Connor lâche avec un soupçon de tristesse. C’est aussi ça qui l’a empêché d’en parler toutes ces années, pas seulement l’argent qu’il recevait tous les mois. En parlant de ça… « Et évidemment comme notre marché tiendra plus, Matthew me donnera plus d’argent. Alors peut-être que tu vas passer du petit-ami riche, sexy et bien habillé, au SDF à la barbe trop longue. » Connor lâche avec un léger sourire, en oubliant un peu le sérieux de ce qu’il était en train de dire. « Je resterai magnifique mais y aura du charme en moins. » Il balance avec son air supérieur habituel, et un sourire spécial Ephram sur les lèvres. « Il y a aussi des risques que ça parte en vrille avec Alexis… Matthew est comme son père, alors ce que je fais c’est pas forcément intelligent maintenant qu’elle sait ce que je suis. » Connor lâche avec plus de sérieux, puisque c’est ce qui actuellement lui faisait dire qu’il allait peut-être y passer. Sa cousine avait réussi à avoir Athéa. Pas de raison que si elle le veuille, elle n’essaie pas de l’avoir lui. Pour l’instant, elle ne voulait pas assez pour le tuer… mais avec ça ? Il y aurait peut-être des chances.
Le simple « merci » du loup-garou semble tout résumer. Il n’y a pas réellement besoin d’en rajouter. Mais les doigts de Connor remontent sur son visage et, bientôt, ce sont ses lèvres qu’il sent contre les siennes. Un ouragan de douceur passe à travers ce contact. Pendant longtemps, leur relation s’est essentiellement résumée à l’attraction sexuelle que les deux jeunes hommes éprouvaient l’un pour l’autre. Aucun des deux n’avait voulu plus. Mais, petit à petit, quelque chose de solide s’était construit entre eux. Ce moment entre eux. Dans cette chambre d’hôtel. C’est la preuve qu’ils ont évolué depuis le début de leur relation. Ses cils se démêlent finalement lorsque leurs bouches se quittent et le vampire contemple avec sérieux son petit-ami. Il savait que Connor avait eu pour intention d’en parler à son père. Mais il comprenait enfin pourquoi ça allait être extrêmement dur à raconter pour le garçon. Les sourcils de Ephram se ratatinent un chouïa. « Si ton père n’est pas furieux contre Matthew alors c’est qu’il a rien compris. » Ça lui paraît impensable que quiconque puisse trouver le moyen de rejeter la faute sur Connor pour ça. Pourtant, il sait qu’il y a des gens qui en sont tout à fait capables. Il ne reste plus qu’à voir si le père du loup fait partie de cette catégorie de gens — s’il va préférer s’énerver contre son propre fils plutôt que contre la merde qui lui sert de meilleur ami. Mais peut-être qu’ils se sont bien trouvés, après tout. Connor évoque encore la possibilité qu’il finisse par être mis à la porte par sa famille. Il essaie d’injecter un peu de légèreté et d’humour à ses paroles mais Ephram trouve difficile d’y être sensible pour le moment. Il est un peu trop occupé à s’imaginer arracher le cœur de Matthew et défoncer la tête du père du loup-garou. Le meurtre n’est pas la solution d’après certaines personnes. Mais qui a dit que ça ne pouvait pas faire du bien ? Le vampire exhale alors un petit soupir. « S’il te fiche à la porte, tu viendras vivre chez moi. » À ce stade, Ephram se fiche royalement du fait que ça puisse avoir l’air d’aller trop vite entre eux. Ils ont déjà mis tellement de temps à s’admettre qu’il se passait quelque chose de sérieux entre eux. Et puis merde ! Ephram a fêté ses cinquante deux ans le six janvier. Il est prêt à partager son appartement avec Connor s’il est dans le besoin. Son attention vrille alors sur le sourire collé aux lèvres du beau brun. Ce sourire — ce qu’il est sexy ! Mais il ne peut pas se régaler de sa beauté trop longtemps parce que Connor amène désormais Alexis sur le tapis et le vampire avait presque négligé la menace qu’elle représentait pour le loup-garou. Sa liste de gens à tuer s’agrandit de minute en minute. C’est formidable. Mais, étrangement, tuer Alexis lui semble être bien plus délicat que de tuer le parrain de Connor. Même s’il a du mal à s’expliquer pourquoi. Peut-être qu’au fond, Ephram se surprend à ressentir de la sympathie à son égard. Il sait ce que c’est que d’être un monstre. « Je ne la laisserais pas te toucher ... » déclare-t-il en caressant son visage. « Il ne t’arrivera rien. C’est compris ? »
Connor aimerait bien que son père soit furieux, oui. Qu’il le défende, ou qu’au moins il ne cherche pas à dire que c’est lui qui l’a cherché, qu’au moins il le laisse rester chez eux. Au moins ça. Il ne sait pas si il obtiendra, mais quoi qu’il en soit il va obliger son parrain à quitter la ville après un mariage foiré. C’est déjà bien. Et avec un peu d’espoir, Alexis voudra le suivre : que ce soit par inquiétude de savoir si c’est un loup-garou, par colère, ou par soutien – qui sait bien encore comment cette folle peut réagir. Le loup-garou espère pour sa sécurité, donc, et quant à Ephram, il est prêt à lui en assurer un peu plus en ne le laissant pas à la porte de chez lui. Venir vivre avec son petit-ami… Connor laisse un sourire en coin tirer sur ses lèvres tandis qu’il avise son vampire avec un sourcil levé. « Tu serais prêt à vivre ça si il me vire ? Tu tiens à moi plus encore que je le pensais. » Le loup-garou réplique avec un ton un peu plus léger, cachant la part de sérieux dans sa phrase. Il est tout de même soulagé de se dire qu’il a une solution et qu’elle n’est pas désagréable à envisager malgré son petit goût d’appréhension. Mais après tout, il passe déjà pas mal de temps dans cet appartement. Et puis – si il se passe quelque chose, il sera mieux chez Ephram que nul part ailleurs. Il aimerait trouver autre chose à dire pour se montrer plus reconnaissant, mais sûrement que son rictus le trahit déjà : il y a comme un autre « merci » dessiné sur ses lèvres. Il pourrait y en avoir encore un autre sur toute la partie Alexis : Connor réalise sa chance d’avoir quelqu’un prêt à se mettre en danger pour lui. Toutefois, c’est quelque chose qu’il aimerait éviter. Il sait que la force de son vampire est largement supérieure à celle de la chasseuse, il sait qu’il pourrait être protégé par Ephram mieux que par quiconque, mais il n’en a pas envie. Pas envie de le mêler à ça quand en plus il est conscient que son petit-ami a ses propres problèmes, ceux dont il n’a toujours pas connaissance. Et il l’empêchera de se retrouver au milieu des siens, coûte que coûte. C’est le moins qu’il puisse faire pour le protéger à son tour, vu que le reste est entouré d’un voile de mystère. Un voile qu’il aimerait d’ailleurs lever. Par contre, soyons honnêtes – le loup trouve ça absolument sexy d’imaginer Ephram se battre pour lui, mais c’est pas le moment d’avoir les idées mal placées. Connor acquiesce alors d’un hochement de tête aux paroles de son vampire. Ce qui ne veut pas dire qu’il est complètement d’accord pour autant. « Mais moi je la laisserai pas t’approcher non plus, alors on trouvera un compromis entre les deux si jamais elle vient s’en prendre à moi. » Le loup-garou répond, en posant affectueusement sa main sur celle de Ephram, son pouce caressant sa peau. « C’est la seule chose que je peux faire pour t’apporter un peu de sécurité, pour le moment. »
Bien que le ton de Connor ait des intonations légères, le vampire ne peut tout simplement pas nier ses propos. C’est vrai qu’il tient énormément à lui. Plus qu’il n’aurait préféré, honnêtement. Mais Ephram est allé bien trop loin pour reculer maintenant. Un sourire s’installe doucement sur ses lèvres, comme pour lui répondre sans mettre de mots dessus. Puis, le sujet vire alors sur Alexis et le beau loup-garou commence déjà à vouloir le protéger de cette histoire. Le brun lève les yeux au ciel. C’est presque comique que Connor veuille à ce point le protéger d’une chasseuse de loups. Sur l’échelle de dangers de Ephram, Alexis représente un bon trois sur dix ... C’est pas rien mais c’est vraiment pas grand chose non plus. Mais quelque chose tique en lui dès que le loup évoque encore la possibilité qu’elle s’en prenne à lui. Non. Il ne veut pas penser à ça. Il aimerait juste exterminer toutes les menaces potentielles flottant au-dessus de la tête de son petit-ami. « Je ne suis pas très doué en compromis ... » glisse-t-il avec une moue renfrognée et quelque peu agacée. C’est sa tête de tous les jours. Celle qui lui vaut le titre de grumpy cat auprès de certaines personnes. Mais Ephram se détend un tantinet lorsqu’il sent la main de Connor s’emboîter tendrement à la sienne. Son regard remonte sur lui et caresse ses traits alors qu’il se délecte du contact de leurs peaux. Il aime beaucoup trop ça. C’en est presque malsain. Qu’on l’arrête sur-le-champ. « Mais je ferais un effort. » soupire-t-il, l’air d’avouer un crime sous la torture. C’est un peu l’effet que ça lui fait, pour être tout à fait honnête. Ses doigts se mêlent finalement à ceux de Connor et il apporte la main de celui-ci près de sa bouche, laissant un baiser délicat dessus. Les révélations du loup tourbillonnent encore dans son esprit. Il revoit la vulnérabilité creuser les traits de son petit-ami. Il n’est pas sûr de pouvoir un jour l’oublier. « Tu me diras. Le jour où tu décides d’en parler à ta famille. Je veux être au courant au cas où ça se passe mal. » Son bras glisse dans le dos de Connor afin de l’entraîner contre lui, enlaçant sa taille, face au plafond de la chambre d’hôtel.
Le sourire du vampire trahit comme une confirmation de ce que Connor a dit précédemment. En tout cas il ne nie pas. Et ce serait mentir de dire que ça ne fait pas plaisir au loup. Quand la discussion bascule de nouveau sur la cousine des Shermann, la moue que Ephram offre à Connor à la mention des compromis arrache un sourire à ce dernier. Même si ça ressemble à l’air de tous les jours du vampire, il est clair que la solution lui plaît moyennement. Mais il se dit prêt à faire un effort et ça rassure quelque peu le loup. Ephram ne risque peut-être techniquement rien face à Alexis, mais sans essayer de s’en prendre directement à lui, elle peut s’entêter à détruire tout ce à quoi le vampire peut tenir – et autant dire que cette possibilité serait plus qu’inquiétante pour Connor, qui tente de ne pas se renfrogner, aidé directement par l’air du vampire qui semble s’adoucir alors que Connor pose ses mains sur lui. Ephram pose ses lèvres sur sa main, et le loup-garou ne peut pas manquer de s’attendrir intérieurement lui aussi. Comme si ce simple geste rendait tout plus doux dans cette situation. Finalement, il se sent un peu enveloppé dans un cocon là tout de suite, et toutes ces choses qu’il a révélé à son petit-ami ne semblent en rien changer sa manière de se sentir avec lui. C’est marrant, mais Connor s’en sent peut-être même un peu plus fort, un peu plus confiant pour les autres fois où il devra raconter cette histoire. C’est d’ailleurs ce à quoi revient Ephram��: le moment où Connor en parlera à quelqu’un d’autre que lui. À ses parents plus précisément. « Je te dirai, oui. Ou tu remarqueras au moment où je me ramènerai devant ta porte. » Le loup répond avec de la légèreté dans la voix, cherchant toujours à rendre les choses plus insignifiantes. Même si il n’a plus besoin de prétendre qu’elles le sont avec Ephram, dorénavant. Ce dernier pourrait se vanter de connaître le garçon avec qui il sort en intégralité. Connor lui sourit tendrement, comme reconnaissant malgré tout de la protection que son petit-ami cherche à lui assurer. Et peut-être un peu conforté aussi, comme si quelques unes de ses briques intérieures s’était de nouveaux cimentées entre elles. C’est n’importe quoi dans un sens, que taper dans ce qui fait puisse faire du bien, au final. Autre chose fait du bien au loup-garou, et c’est le bras qui l’entraîne vers lui pour l’enlacer. Connor n’hésite à coller un peu plus son corps à celui de Ephram en même temps, comme si leur rapprochement n’était pas assez. Comme si chaque partie de lui avait besoin de le sentir plus. « Je suppose que toute cette histoire t’as toujours pas donné envie de raconter la tienne ? » Le loup-garou demande avec un ton doux, sans réellement beaucoup d’espoir (quoi qu’il espérerait évidemment avoir une réponse positive), sa priorité restant avant toute chose de ne pas brusquer le vampire pour qu’il parle.
Le vampire ne se formalise pas réellement du ton léger de Connor parce qu’il sait passer au-dessus et qu’il sait d’autant plus que c’est ce qu’il faut faire dans cette situation. Ça ne laisse pas le loup indifférent — cette possibilité d’être rejeté des siens parce qu’il aura finalement décidé d’être honnête avec eux. Putain. Ephram espère sincèrement qu’ils ne feront pas cette connerie. Ça va le mettre bien en pétard sinon ... Le vampire attire alors le jeune homme à lui afin de l’enlacer, là, loin de tous leurs problèmes. Le corps chaud de Connor tout contre le sien semble démolir certaines de ses angoisses tandis que ses yeux se ferment, les paupières alourdies. Ce n’est pas de la fatigue physique, celle que les humains ressentent quand ils ont besoin de dormir. Non, non. C’est un peu compliqué d’être fatigué quand on est mort. Mais c’est une fatigue mentale. Ephram ne sait pas combien de temps il va encore pouvoir jouer aux jeux de ce tordu. Il baigne dans la paranoïa et dans l’inquiétude constante depuis que l’autre vampire a débarqué en ville. Ses nerfs ne vont pas tarder à craquer et ça fera bien trop plaisir au maître du jeu. Le guitariste soupire et tente de puiser un peu de force auprès du loup, coincé entre ses bras. « Non, pas vraiment. » Sa réponse n’est ni brusque ni acide. Il emploie le même ton doux que son petit-ami lorsqu’il lui a posé la question. « Je me vois pas en parler maintenant. » Ephram essaie de se cacher derrière l’idée que le timing est mauvais. Oui. Après tout, le jeune loup-garou vient à peine de lui révéler ses blessures les plus profondes et ça ne paraît pas adéquat d’en faire de même maintenant. Il ne tient pas à avoir une nouvelle conversation douloureuse. Pas si tôt. Le vampire veut seulement rester allongé aux côtés de Connor, à discuter de tout et de rien, en échangeant des baisers ou des caresses. Rien de plus. Rien de moins. « Mais un jour. » Sa promesse effleure ses lèvres alors qu’il ouvre à nouveau les yeux pour les poser sur le beau brun, gravant dans son regard ses paroles.
#ooc: j'ai mis 18 ans à le publier#oui 18 ans oui#très exactement#j'espère que tu m'aimes quand même mémé#les bébés ;_______;#j'ai pas réussi à mettre de gif#enfin si je pouvais mdrrrr mais j'ai pas réussi à décider du coup j'en ai pas mis#des fois je me dis que j'en ai marre de moi#para: ephram#para#i want to hide the truth
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