#Et Dieux ...créa la femme
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christophe76460 · 3 days ago
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Je vous aime de l'amour de Yeshoua HaMashiah ❤⚘️
Depuis toujours je me suis posé des questions sur le sense de mon existence sur cette terre. Et j'ai toujours reçu des réponses avant même que mes questions soit terminées.
La Parole de Dieu, la Bible, nous révèle des trésors dès le commencement. Et j'aimerais le partager avec vous .
DIEU CRÉA L'HOMME (humain)
{Genèse 1:26-31}
"Dieu dit : "Faisons les êtres humains à notre image, et qu'ils nous ressemblent vraiment ! Qu'ils commandent aux poissons dans la mer, aux oiseaux dans le ciel, aux animaux domestiques et à toutes les petites bêtes qui se déplacent sur le sol ! " Alors Dieu crée les humains à son image, et ils sont vraiment à l'image de Dieu. Il les crée homme et femme. Puis il les bénit en disant : "Ayez des enfants, devenez nombreux. Remplissez la terre et dominez-la. Commandez aux poissons dans la mer, aux oiseaux dans le ciel et à tous les animaux qui se déplacent sur la terre." Dieu dit: " Sur toute la terre, je vous donne toutes les plantes avec leurs graines. Je vous donne aussi tous les arbres qui portent des fruits avec des pépins ou un noyau: ce sera votre nourriture. Et je donne toute l'herbe verte comme nourriture à tous les animaux de la terre, à tous les oiseaux, à toutes les bêtes qui se déplacent sur le sol, en un mot, à tout ce qui est vivant. " Et cela arrive. Dieu regarde tout ce qu'il a fait. Et il voit que c'est une très bonne chose. Il y a un soir, il y a un matin. Voilà le sixième jour."
Dieu nous a créé à sa ressemblance, vraiment comme Lui. Il nous a donné la terre en possession, pour être les maîtres de cette terre.
Le Seigneur Dieu plante un jardin en Éden. Au moment où le Seigneur Dieu fait le ciel et la terre,
{Genèse 2:7; 18; 21-25}
"Le Seigneur Dieu prend de la poussière du sol et il forme un être humain. Puis il souffle dans son nez le souffle de vie, et cet homme devient un être vivant."(...), "Le Seigneur Dieu se dit : "Pour l’homme, ce n'est pas bon d'être seul. Je vais lui faire une aide qui lui convienne parfaitement. " (...).(...). "Alors le Seigneur Dieu fait tomber l'homme dans un sommeil très profond. Il lui prend une côte et il referme la peau à sa place. Avec cette côte, le Seigneur Dieu fait une femme et il l'amène à l'homme. Alors l'homme dit : "Cette fois, voici quelqu'un comme moi ! Elle tient vraiment de moi par tout son corps. On l'appellera femme de l'homme, parce qu'elle vient de l'homme. "C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère pour vivre avec sa femme. Et les deux deviendront comme une seule personne. L'homme et sa femme sont nus tous les deux. Mais ils n'ont pas honte l'un devant l'autre."
Le souffle que Dieu insuffla dans les narines de l'homme, c'est Son propre Esprit, car il ne peux y avoir vie sans l'Esprit. L'homme devient un être vivant à ce moment là. L'Esprit de Dieu est au dedans de l'homme dès le commencement. Ils étaient UN avec Le Créateur. Ce souffle de vie divine est en nous de génération en génération, de siècles en siècles.
{Genèse 3:1-8}
"Parmi les bêtes sauvages que le Seigneur Dieu a faites, le serpent est le plus rusé. Il demande à la femme : "Est-ce que Dieu vous a vraiment dit : "Ne mangez aucun fruit du jardin" ? " La femme répond au serpent : "Nous pouvons manger les fruits du jardin. Mais pour l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : "Ne mangez pas ses fruits et n'y touchez pas ! Sinon, vous mourrez." " Le serpent répond à la femme : "Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Mais Dieu le sait bien : le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront. Vous serez comme des dieux, vous pourrez savoir ce qui est bien ou mal. " La femme se dit : les fruits de cet arbre sont beaux, ils doivent être bons. Ils donnent envie d'en manger pour savoir plus de choses. Elle prend un fruit de cet arbre et le mange. Elle en donne à son mari qui est avec elle, et il en mange aussi. Alors leurs yeux s'ouvrent. Maintenant, ils voient qu'ils sont nus. Ils attachent ensemble des feuilles d’arbre, et cela leur sert de pagne. Le soir, un vent léger se met à souffler. Le Seigneur Dieu se promène dans le jardin. L'homme et la femme l'entendent et ils se cachent devant lui, parmi les arbres du jardin."
Par un mensonge le diable, le serpent ancien, a voler à l'homme le pouvoir de dominer sur la création. Avant Adam, et Eve étaient connectés à Dieu même, Il avait le souffle de Dieu en eux. Ils n'avaient pas honte d'être nu, car ils étaient revêtus de la Gloire de Dieu. Mais le jour où ils ont voulu goûter à l'interdit, ils se sont déconnectés de Dieu. L'Esprit de Dieu est toujours en eux , mais ils ont séparés leur conscience de l'Esprit de Dieu. Nous savons que le souffle de vie est puissant car chaque être humain qui vient au monde reçoit le souffle de vie de Dieu.
Dieu ne nous a jamais abandonné, Il est en nous dès notre naissance, mais nous avons oublier cela quand nos premiers parents se sont déconnectés de Lui pour vivre par leur propre forces.
Nous sommes né(e)s , chacun de nous par une mère , mais Dieu nous demande de naître, de se reconnecter à l'Esprit de Dieu qui est en nous , en rentrant en nous même à nouveau, de naître à nouveau de l'Esprit de Dieu. Dieu est grand et Il est partout et en tout.
Si vous cherchez Dieu chercher le d'abord en rentrant en vous-même. Ouvrez vos oreilles spirituelle et écoutez votre voix intérieure. Cette voix je l'ai toujours entendu et elle a toujours répondu à mes questionnements. Je pensais que c'était ma propre conscience, et j'ai cherché Dieu au dehors de moi, quand Il était déjà là depuis ma naissance. J'ai attendu 52 ans pour lâcher prise de ma vie pour naître d'en haut spirituelle.
Yeshoua HaMashiah a dit :"que la volonté de Dieu c'est qu'on le connait Lui le vrai Dieu et celui qu'Il a envoyé. Qui est-ce qui peux connaître quelqu'un si ce n'est son esprit même, donc, en se reconnectant à l'Esprit de Dieu en nous.
Yeshoua HaMashiah dit aux 5 vierges folles; "je ne vous connais pas". Parce qu'elle ne sont pas en relation avec Lui. C'est juste superficiel. Notre relation avec Dieu doit être profonde et continue.
Yeshoua HaMashiah dit à la Samaritaine au puit: " Dieu aime qu'on l'adore en Esprit et vérité, car Il est Esprit ".
Beaucoup adore Dieu par l'apparence, mais ils ne sont pas connectés à l'Esprit de Dieu. Oui, ils sont capable de tout les dons que l'Esprit de Dieu leur donne, mais ils ne sont pas connectés à l'Esprit de Dieu, ils n'ont pas encore expérimenté cette mort de soi pour naître de l'Esprit de Dieu.
Yeshoua HaMashiah dit: qu'il désire que nous fassions Un avec Lui comme Lui est Un avec le Père. En réalisant cela , nous sommes lier par le même Esprit et nous faisons Un avec le Père.
Je vous encourage à rentrer en vous-même en vous connectant à la source de toute vie. Le Saint-Esprit
En Christ pour toujours ❤⚘️
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kilfeur · 1 year ago
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Le conflit entre les frères dieux, Salem et Ozma (The conflict between the brother gods, Salem and Ozma)
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Dans le volume 4, Qrow a raconté l'histoire des deux dieux frères, le dieu de la lumière trouvant son plaisir en créant la vie tandis que le dieu des ténèbres créa des forces de destruction. Ils avaient des idées opposés sur comment les choses devaient se dérouler. Le dieu des ténèbres créa la sécheresse, la famine, les incendies pour se débarrasser de la vie de Remnant. C'est alors que le cadet créa les grimms, innés de son désir destruction. L'aîné a eu assez sachant que leur querelle ne pouvait pas durer éternellement. Ils créent quatre artefacts, celui de la connaissance, création, destruction et choix. C'est pourquoi les académies de chasseurs ont été crées pour protéger ces artefacts. Ainsi que former les chasseurs pour protéger l'humanité contre Salem et ses sbires. Mais dans le volume 6, le conte oublié, on apprend que Salem était prisonnière de son château à cause de son père, elle ne désirait qu'une chose : la liberté !
Ozma était venu ici non pas pour le coeur de la jeune femme. Mais il voulait se battre pour ce qui est juste ainsi que par son âme courageuse et son coeur pur. Ils se sont échappés ensemble de ce château, les deux sont tombés amoureux l'un de l'autre voyageant à travers le monde. Ils auraient pu avoir leur fin heureuse. Et je suis un peu curieuse des leurs voyages, qu'est ce qu'ils ont vu ? Quelles genres de personnes ont-ils rencontrés pendant leurs voyages ? J'avoue que j'aimerai bien avoir un spin off à ce sujet.
Malheureusement Ozma a succombé à la maladie laissant Salem en larmes. Elle se rend à l'autel du dieu de la lumière suppliant de le ramener mais il refusa car la vie et la mort est un équilibre fragile. Salem trouve ceci injuste alors qu'il lui dit de le laisser se reposer mais elle refuse. Dans un sens, le dieu de la lumière a raison, l'un des thèmes principaux de RWBY est d'aller de l'avant et accepter le deuil. Ozma était tout pour elle, elle voyait sa liberté à travers les yeux d'Ozma. Mais Salem a refusé d'aller de l'avant et de faire son deuil.
Donc elle se rend dans l'autel du dieu des ténèbres priant de ramener son bien aimé en omettant le fait qu'elle est allée voir son aîné. Et il le ramène mais le dieu de la lumière arrive et ne l'entend pas de cette oreille. Le cadet a une certaine rancoeur sur leurs règles car ses règles semblent plus le favoriser que lui. Mais l'aîné révèle que Salem est venu le voir à ce sujet donc le cadet rectifie son erreur en tuant Ozma encore. Ces dieux ont ramené Ozma à la vie et l'ont tué comme si c'était un jouet montrant que c'était une bataille d'ego et qu'ils se fichaient un peu de l'état dans lequel cette dernière se retrouve. Les deux dieux rendent Salem immortel comme punition de son arrogance et de son égoïsme. Elle pourra reposer en paix, une fois qu'elle a apprit l'importance de la vie et de la mort. Elle a essayé de se suicider en vain c'est alors que Salem décida d'allier l'humanité contre les dieux en les manipulant et en leur mentant qu'elle a volé l'immortalité à ces dieux. Tout ça pour les faire souffrir et se débarrasser de sa malédiction. Mais cette confrontation est de courte durée quand le cadet fait disparaître l'humanité tout entière, c'est alors que l'aîné dit quelque chose d'intéressant, il dit que cette planète était une belle expérience et qu'ils apprendront de cette erreur. Est ce que ça va dire qu'il y a d'autres planètes habitables que le monde de Remnant ? J'ai besoin de réponses ! Salem a maudit tout le monde à part elle même, elle est persuadée d'être celle qui avait raison, refusant de comprendre son erreur. Bon après l'immortalité est une punition assez extrême quand même
Le dieu de la lumière parle à Ozma lui expliquant la tragédie qui est arrivé dans ce monde, causé par son cadet. Ajoutant que l'humanité est revenue peupler ce monde. Laissant les quatre artefacts derrière lui si ils sont réunis ensemble, ça les ramènera et jugera l'humanité. Si l'humanité a apprit à vivre ensemble tout en laissant leur différence de côté alors ils reviendront vivre parmi eux. Dans le cas contraire, ils détruiront le monde de toute existence. Vous l'avez déjà fait une fois et ils le referont une deuxième fois si ça leur plaît pas, on dirait Thanatos ! Mais pour ramener Ozma, il va lui donner une réincarnation pour qu'il ne soit jamais seul. Ozma refuse au début car il ne veut pas vivre dans ce monde sans Salem mais le dieu de la lumière lui dit qu'elle est toujours vivante mais qu'elle n'est plus celle qu'il connaissait avant. Quand ces deux là se retrouvent, Salem le convaincs de devenir des dieux modelant ce monde à leurs images. Crée un paradis que les dieux n'ont pas fait. Il est troublé mais il accepte sa proposition laissant la phrase de Jinn "Les coeurs des hommes peuvent facilement influencés". Ils deviennent des dieux créant un royaume prospère mais Ozma commence à questionner sur ce qu'ils font. Il révèle alors la vérité de son retour mais pour Salem tout ça n'a pas d'importance, pourquoi racheter les humains quand ils peuvent les remplacer. Pour Ozma c'était le signe de s'enfuir en emmenant ses filles avec lui. Mais Salem le découvre le prenant comme une trahison se battant l'un contre l'autre. Et lors de cette bataille, leurs enfants ont perdu la vie. Furieuse contre lui, Salem lui dit qu'ils avaient enfin leur liberté, elle le laisse même pas répliquer qu'elle le brûle.
Dans le volume 8, Oscar se fait kidnapper par The Hound, Salem l'accueille et voit que ce n'est pas Ozpin qui lui parle mais Oscar. Elle lui pose des questions sur la relique mais Oscar ne le sait pas. Elle demande Oscar le mot de passe de la lampe, il lui répond que Jinn ne peut plus répondre aux questions. A ce moment là, Salem le torture voyant les mensonges de ce dernier et regardant Hazel s'en prendre à lui. Tout dans ces interactions sont creepy, Salem parle d'Ozma comme si il lui appartenait et qu'ils étaient amants elle pose sa main sur la joue d'Oscar comme "un geste affectueux." Vu à quel point Salem est horrible envers eux, pourquoi Ozpin retournerait auprès d'elle ? Lors du sauvetage d'Oscar, Salem ne comprend pas pourquoi il prendrait la défense de ses enfants pour ce monde ruiné. Lui demandant pourquoi il revient c'est alors que Yang lui retourne la question, toutes ces morts parce quelque chose de mauvais lui est arrivé. Personne n'a une fin heureuse, toutes les personnes que Yang a perdu, Salem lui a prit sa mère, Summer Rose. J'étais tombée sur certains qui reprochaient cette scène mais même si Raven est sa mère biologique, elle n'était pas là pour elle. C'était Summer qui a élevé Yang comme si elle était sa propre fille. Donc c'est pas étonnant que Yang lui parle d'elle. Surtout que vu le destin de The Hound, Ruby et Yang se doutent de comment leur mère est morte.
Les dieux sont hypocrites et des connards mais perso je les trouve intéressant avec la tragédie d'Ozma et Salem et tout ce qui s'est passé. Ils sont assez complexe quand on se penche suffisamment sur eux. De ce que j'ai entendu dire le crwby s'est inspirée des dieux Grecs pour crée les deux frères Dieux et ouais vu la mythologie grecque, je peux comprendre l'inspiration. Ce que j'aime c'est comment leur relation est montré malgré le peu d'infos qu'on avait avant le volume 9. Je veux dire ok c'était des connards mais le dieu de la lumière n'avait pas tort pour sur une chose au sujet de la vie et de la mort. L'un des thèmes de RWBY est d'aller de l'avant malgré les épreuves qu'on peut traverser et que même si le monde peut être sombre, l'espoir subsiste encore. Donc rendre les habitants de Remnant immortels ou bien se réincarner iraient à l'encontre de ces thèmes. Bien que ça n'empêche pas les deux dieux d'être hypocrite en punissant de manière excessive Salem et en faisant réincarner Ozma pour qu'il s'occupe de Salem. Les deux dieux n'ont jamais pu s'entendre car ils sont incapable d'accepter leurs propres erreurs et du coup incapable d'aller de l'avant, ce qui donne un côté presque humain les concernant, ce qui est ironique vu que ce sont des dieux.
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In Volume 4, Qrow told the story of the two brother gods, the god of light finding pleasure in creating life while the god of darkness created forces of destruction. They had opposing ideas of how things should be. The dark god created drought, famine and fire to get rid of Remnant's life. Then the younger created grimms, innate to his desire for destruction. The elder had enough, knowing their feud couldn't last forever. They created four artifacts: knowledge, creation, destruction and choice. That's why hunter academies were created to protect these artifacts. And to train hunters to protect humanity from Salem and his henchmen. But in volume 6, The Forgotten Tale, we learn that Salem was imprisoned in her castle because of her father, and wanted only one thing: freedom!
Ozma had come here not for the young woman's heart. But he wanted to fight for what was right and for her courageous soul and pure heart. They escaped this castle together, both falling in love with each other traveling the world. They could have had their happy ending. And I'm a bit curious about their travels, what did they see? What kind of people did they meet on their travels? I admit I'd love to have a spin-off on this.
Sadly, Ozma has succumbed to illness, leaving Salem in tears. She goes to the altar of the god of light begging him to bring her back, but he refuses because life and death are a delicate balance. Salem finds this unjust, so he tells her to let him rest, but she refuses. In a way, the god of light is right; one of the main themes of RWBY is moving on and accepting grief. Ozma was everything to her, she saw her freedom through Ozma's eyes. But Salem refused to move on and grieve.
So she goes to the altar of the dark god, praying to bring back her beloved, forgetting the fact that she's gone to see her eldest son. And he does bring him back, but the god of light arrives and doesn't see it that way. The youngest is somewhat resentful of their rules, as her rules seem to favor him more than they do him. But the elder reveals that Salem came to see him about it so the younger rectifies his mistake by killing Ozma again. These gods brought Ozma back to life and killed him as if he were a toy, showing that this was a battle of egos and that they couldn't care less about the state she finds herself in. The two gods make Salem immortal as punishment for her arrogance and selfishness. She'll be able to rest in peace, once she's learned the importance of life and death. She tried in vain to commit suicide, but then Salem decided to ally humanity against the gods, manipulating them and lying to them that she had stolen immortality from them. All this to make them suffer and get rid of her curse. But this confrontation is short-lived when the youngest makes the whole of humanity disappear, at which point the eldest says something interesting: he says that this planet was a beautiful experiment and that they will learn from this mistake. Does this mean there are habitable planets other than Remnant? I need answers! Salem has cursed everyone but herself, convinced she's the one who was right, refusing to understand her mistake. Well, immortality is a pretty extreme punishment after all!
The god of light speaks to Ozma, explaining the tragedy that has befallen this world, caused by his youngest son. Adding that humanity has returned to populate this world. Leaving the four artifacts behind, if they are reunited, it will bring them back and judge mankind. If mankind has learned to live together, leaving aside their differences, then they will return to live among them. If not, they'll destroy the world out of existence. You've already done it once and they'll do it a second time if they don't like it, it's like Thanatos! But to bring Ozma back, he'll give him a reincarnation so he'll never be alone. Ozma refuses at first, because he doesn't want to live in this world without Salem, but the god of light tells him that she's still alive, but she's not the same person he knew before. When the two meet again, Salem convinces him to become gods, shaping the world in their own image. Create a paradise the gods didn't make. He's troubled, but accepts her proposal, leaving Jinn's phrase "The hearts of men can easily be swayed". They become gods, creating a prosperous kingdom, but Ozma begins to question what they are doing. He then reveals the truth of his return, but for Salem it doesn't matter, why redeem humans when they can replace them. For Ozma, it was a sign to run away, taking his daughters with him. But Salem finds out, taking it as a betrayal and fighting each other. And in that battle, their children lost their lives. Furious with him, Salem tells him they finally have their freedom, and she doesn't even let him retort before burning him.
In volume 8, Oscar is kidnapped by The Hound, Salem takes him in and sees that it's not Ozpin talking to him but Oscar. She asks him about the relic, but Oscar doesn't know. She asks Oscar for the password to the lamp, and he tells her that Jinn can no longer answer questions. At this point, Salem tortures him, seeing his lies and watching Hazel take it out on him. Everything about these interactions is creepy, Salem talking about Ozma as if he belonged to her and they were lovers she puts her hand on Oscar's cheek as "an affectionate gesture." Given how horrible Salem is to them, why would Ozpin go back to her? When Oscar is rescued, Salem doesn't understand why he would stand up for his children in this ruined world. Asking him why he's coming back, Yang returns the question, all these deaths because something bad happened to him. Nobody has a happy ending, all the people Yang lost, Salem took his mother, Summer Rose. I'd come across some people criticizing this scene, but even if Raven is her biological mother, she wasn't there for her. It was Summer who raised Yang as if she were her own daughter. So it's no wonder Yang talks about her. Especially given the fate of The Hound, Ruby and Yang suspect how their mother died.
The gods are hypocrites and assholes but personally I find them interesting with the tragedy of Ozma and Salem and all that happened. They're pretty complex when you get down to it. From what I've heard, crwby drew inspiration from the Greek gods to create the two god brothers, and yeah, given Greek mythology, I can understand the inspiration. What I like is how their relationship is shown despite the little info we had before volume 9. I mean, sure, they were assholes, but the god of light had a point about life and death. One of the themes of RWBY is about moving forward despite the hardships you may go through and that even though the world can be dark, there's still hope. So making Remnant's inhabitants immortal or reincarnating would run counter to these themes. Although that doesn't stop both gods from being hypocritical by over-punishing Salem and having Ozma reincarnated to look after Salem. The two gods have never been able to get along because they are unable to accept their own mistakes and therefore unable to move forward, which gives them an almost human side, which is ironic given that they are gods.
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liqueuramere · 2 years ago
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Compte-rendu de conférence : “Repenser les animaux”
Je retranscris ici, en les mettant un peu en forme, les notes que j’ai prises lors de la conférence intitulée “Repenser les animaux” donnée par Éric Baratay le 1er février 2023 à Lyon.
Éric Baratay est historien, spécialiste des relations entre les hommes et les animaux, en particulier aux époques moderne et contemporaine.
Le projet de cette conférence ouverte à tous était de rappeler dans les grandes lignes l’histoire de notre conception des animaux depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, puis de voir de quelle manière il nous faut repenser ce rapport à l’aune des enjeux et des connaissances contemporaines.
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Éric Baratay a commencé par rappeler que notre vision des animaux est fortement héritée de la conception des Grecs anciens. Deux figures ont eu une importance majeure dans cette pensée :
- Platon : Il pose une distinction entre la matière et l’esprit. Selon lui, l’humain est composé à la fois de matière et d’esprit ; tandis que les animaux et les végétaux, eux, ne sont composés que de matière.
- Aristote : Il établit une hiérarchie pyramidale des êtres vivants (voir ci-dessous pour une représentation schématique de cette scala naturae).
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Cette conception pyramidale pourrait être davantage détaillée, car au sein de chaque groupe il y a encore des hiérarchies, notamment chez les hommes (entre hommes et femmes, citoyens et non-citoyens, Grecs et barbares, adultes et enfants, hommes libres et esclaves, etc.). Au-dessus des hommes, dans le monde immatériel, on trouve les anges, les esprits et les dieux. En dessous des végétaux, on trouve les minéraux.
Cette vision grecque, qui place l’homme au sommet des êtres vivants, s’implante en Occident à travers une version du christianisme. Il s’agit d’une version parmi d’autres, car la Bible est loin d’être univoque au sujet des animaux. Plus on avance dans la Bible, et donc dans la chronologie de son écriture, plus il est fait mention de différences entre l’homme et l’animal, et plus les animaux sont présentés de manière péjorative. Dans l’Ancien Testament, les animaux sont évoqués comme étant des créatures de Dieu au même titre que les humains ; tandis que le Nouveau Testament réserve un traitement plus sévère aux animaux. Il faut avoir conscience que le Nouveau Testament a été écrit dans un contexte de fort rayonnement de la culture grecque dans le pourtour méditerranéen chrétien. De la même manière, c’est-à-dire sous l’influence de la culture grecque, les Pères de l’Église (ex : saint Augustin) vont puiser dans la philosophie antique pour interpréter la Bible, notamment ses versets les plus ambigus, les plus elliptiques. Il y a donc une relecture néoplatonicienne de la Bible, mais qui n’est qu’une vision particulière des Saintes Écritures. C’est cette vision qui l’a emporté dans l’Occident chrétien, comme le retrace de manière plus détaillée le théologien Albert de Pury dans son livre Homme et animal, Dieu les créa : les animaux et l’Ancien Testament (1993).
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C’est dans ce sillage que s’inscrit la philosophie occidentale, avec des fluctuations selon les périodes. Cette vision des animaux atteint un sommet au XVIIe siècle avec la thèse de l’animal-machine, qui n’est pas inventée par Descartes mais que ce dernier théorise. Selon cette thèse, les animaux sont composés de rouages à la manière des machines, et sont dénués de conscience et de pensée.
Au tournant du XIXe siècle, c’est la naissance de la zootechnie, qui considère elle aussi les animaux comme des objets-machines. Dans un souci de productivité, l’homme sélectionne et multiplie artificiellement les races, notamment celles des espèces de rente. Par exemple, on trouve désormais des chevaux de mine, des chevaux de tramway, des chevaux de cavalerie, etc. Il en va de même pour d’autres espèces (porcs, chiens, etc.) On trouve à cette époque de nombreux manuels qui calculent les proportions idéales d’un animal pour tel ou tel usage. Un animal est jugé harmonieux si son corps (exceptées les pattes et la tête) rentre dans un rectangle. Au XXe siècle, on invente et développe l’élevage et l’abattage industriels.
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Cette vision connaît toutefois depuis longtemps des résistances, même si celles-ci sont marginales. Quelques exemples, dans l’ordre chronologique :
- Saint François d’Assise (1181-1226), en son temps, prônait une vision dite “biblique” des animaux, c’est-à-dire une vision très proche du texte hébraïque.
- Montaigne, qui reconnaît aux animaux des capacités langagières et une sociabilité, à contre-courant de la pensée dominante au XVIe siècle.
- Au XVIIe siècle, la secte religieuse des Quakers se montre particulièrement favorable aux animaux en affirmant que Dieu s’intéresse à eux. Du côté de la philosophie, Locke, puis Rousseau, affirment que les animaux sont des êtres sensibles.
- À la fin du XVIIIe siècle apparaissent les premières biographies animales, d’abord en Angleterre puis en France. Ce sont des biographies souvent fictives et empreintes d’anthropomorphisme, mais qui ont le mérite de faire réfléchir les lecteurs sur l’individualité des animaux.
- En France, au XIXe siècle, plusieurs lois en faveur du bon traitement des animaux domestiques voient le jour, comme la loi dite “Grammont” en 1850, qui punit les violences publiques envers les animaux de compagnie. C’est aussi à peu près au même moment, en 1845, qu’est créée la Société Protectrice des Animaux (SPA).
- Aux XIXe et XXe siècles, on commence à prendre en compte le point de vue de l’animal. En art tout d’abord, où l’on essaie de se figurer la manière qu’ont les animaux de voir le monde (ex : Le Chien Blanc de Franz Marc, 1912, voir ci-dessous). En science, le biologiste allemand Jakob Johann von Uexküll a l’intuition que chaque espèce animale voit le monde différemment, et tente de se représenter ces différences. De leur côté, les primatologues considèrent petit à petit leurs objets d’étude comme des individus, sous l’impulsion de Jane Goodall. 
- À la fin du XXe siècle, la pensée en faveur des animaux prend de l’essor en Occident à travers la philosophie des droits des animaux (Peter Singer, Tom Regan, Jacques Derrida...). Toutefois, cette philosophie reste très peu connue du grand public. Il faudra attendre le début du XXIe siècle pour qu’elle le soit bien davantage.
- Depuis les années 1990, la science de l’éthologie est devenue de moins en moins réductionniste, avec l’apparition notable de l’éthologie cognitive, qui s’intéresse à la vie psychique des animaux. Depuis cette période, on peut également désormais mesurer assez bien, de manière scientifique, la souffrance des animaux. Dès lors, dans des débats comme ceux sur la corrida par exemple, on n’assiste plus à une bataille d’opinions où la parole des pro s’oppose à la parole des anti sans qu’il y ait de preuve en faveur de l’un ou l’autre des deux camps. En effet, la science donne désormais raison aux défenseurs des animaux.
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Après ce panorama historique, Éric Baratay a conclu sa conférence par quelques préconisations. En effet, il n’est plus possible aujourd’hui de considérer les animaux comme nous les avons considérés par le passé. Pendant des siècles, nous avons pris l’humain comme échelle de mesure des animaux ; aujourd’hui il faut considérer chaque espèce animale en elle-même, sans se focaliser sur ce qu’elle a de moins que l’humain. Ainsi, sans abandonner l’idée d’un propre de l’homme, il convient d’abandonner la pyramide philosophico-théologique qui place l’homme au sommet du vivant, car celle-ci n’a plus aucun sens. Chaque espèce a son propre, qui n’est ni supérieur ni inférieur à celui des autres espèces. Il faut adopter une nouvelle représentation, étayée par les récentes découvertes scientifiques : ce modèle, c’est celui du buissonnement du vivant, qui pose qu’à partir d’un plus vieil ancêtre commun du vivant, des espèces se sont développées dans tous les sens, sans hiérarchie ni perfectionnement jusqu’à l’homme.
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Il est ainsi également nécessaire de désanthropiser certains de nos concepts (l’intelligence, la conscience, le langage, etc.), en en proposant des définitions plus larges, pour interroger les animaux.
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abladesosharp · 4 years ago
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les groupes officieux ; explications.
Dans une ville sous tensions, nul ne sera surpris de voir apparaître des groupuscules de différents bords, aux différents objectifs. Qu'ils soient apparus avant, pendant, ou après la guerre, chacun possède un but et met en œuvre ce qu'il faut pour le réaliser.
le nid : les empoisonneurs.
(tw:  mort, meurtre, drogue.)
∙ Le Nid a vu le jour bien avant la naissance de Kilsharpe, et ce quand bien même la quasi-totalité de ses membres sort aujourd'hui de ses rangs. C'est au cours du XIVe siècle que le groupe, petite société au cœur des plus grands noms du Haut, trouve ses racines. Créé par Béatrice Courbois, descendante d'immigrés français, Le Nid, tenant son nom de la façon dont on désigne une colonie de scorpions, regroupa rapidement les empoisonneurs les plus réputés de New York dans le but de développer et, par la suite, expérimenter lors de missions qui leur ont été confiées différents poisons de leur œuvre. ∙ Le Nid n'a jamais eu d'existence officielle. Un nombre incalculable de rumeurs circulent autour d'eux, notamment de par leur habitude sournoise de laisser, jamais très loin du corps de leur victime, l'aculeus d'un scorpion ou quelque chose s'en rapprochant. Signature discrète mais existante, il arrive régulièrement que les forces en charge d'enquêter, de façon légale ou non, sur les meurtres manquent ce détail qui, pourtant, possède son importance. Rien n'a jamais fuité sur la société secrète qu'ils forment : chaque Scorpion – surnom donné à ses membres – prête, au moment de son adhésion, un serment de fidélité au groupe et chaque trahison, aussi minime soit-elle, risquerait d'ajouter un nom à la liste des cobayes et potentielles victimes du groupe. ∙ Pendant ses premières décennies d'existence, Le Nid était exclusivement féminin, et majoritairement français. C'était l'une des dernières volontés de Béatrice : que sa gestion reste dans la poigne d'une femme, qu'elle soit ferme ou délicate. Elle-même mère, elle légua à sa fille aînée les rênes de ce petit empire qu'elle créa, et la tradition naquît : depuis plus d'un siècle maintenant, les descendantes de Béatrice se suivent, chacune ayant renoncé à prendre le nom de son époux ou épouse pour perpétrer celui qui, avec le temps, devint aussi légendaire que la femme qui le porta. ∙ Depuis quelque temps, Le Nid a mis en place un nouveau poison à effet lent : le trésor. Diffusé sous forme de petite pilule ambrée, rappelant aux fins connaisseurs la couleur du scorpion dont il tient son nom (l'ananteris tresor), le trésor circule dans les rues de New York comme le ferait chaque nouvelle drogue au sein du dédale veineux de la ville ; de bouche à oreille à langue contre langue, il provoque, de prime abord, une sensation semblable à celle du LSD (accélération du rythme cardiaque, manque de coordination, hallucinations) mais qui, à force de consommation, provoque un déréglement dans le corps de la victime : fièvre, sudation, vomissements, hypotension artérielle, jusqu'à la mort par encombrement pulmonaire, comme le venin d'un scorpion. La mise en place étant encore assez récente, il n'existe que quelques rares cas de morts pour l'instant, permettant de ne pas encore alimenter les rumeurs sur Le Nid.
prometheus : ignaris anti-magie.
(tw: armement, kidnapping, harcèlement.)
∙ Au cœur des vestiges de la Guerre est né un groupuscule aux idées révolutionnaires. Fatigués et galvanisés d'une colère commune face à la petitesse avec laquelle était considéré leur statut, des Ignaris du Haut et du Bas s'allièrent pour former une alliance dans le but de lutter contre la magie. Voleurs de foudre de notre univers, ils prirent conscience que, dans un combat qui n'était pas gagné d'avance, ils s'apprêtaient à défier les dieux magiques. C'est ainsi que naquirent les Prométhées, portés par leurs idéaux, leurs convictions, et cette colère trop longtemps gardée sous silence. ∙ D'abord trois, puis cinq, puis dix, puis quinze, ils ne comptent aujourd'hui plus les membres dans leurs rangs, soulignant par leur soutien commun le nombre d'oubliés, de mal-vus, de marginaux peuplant les rues d'un New York qui, selon eux, est gangrené par la magie et ses utilisateurs. Aujourd'hui, leur but est simple : prouver que les mages ne sont pas supérieurs à eux et que la magie peut être contrée, voire assouvie. Si le groupe est encore récent, s'il a encore besoin de consolider ses fondations et d'agrandir son savoir, la motivation de ses membres est une aide plus que précieuse lorsque la plupart d'entre eux créé leurs vies, aujourd'hui, autour de Prometheus. ∙ Les Prométhées se veulent insoumis et indomptables, et savent que la puissance réside dans le nombre. Qu'ensemble, ils sont plus fort et plus capables. Si les compétences et les possessions ne sont pas maîtres mots d'une adhésion, un nombre important d'entre eux sait manier l'armement non magique, tel que les pistolets, revolvers, fusils, grenades, et autres bombes de leur confection, dans le but de se défendre autant que d'attaquer. Quand bien même les actions restent, pour le moment, silencieuses et discrètes, le groupe se prépare et pourrait être amené, dans le futur, à passer à une vitesse supérieure. Dans l'attente de ce moment, les membres les plus expérimentés apprennent à ceux qui le sont moins comment manier une arme et parvenir à toucher sa cible au tir, dans le but de s'assurer une autodéfense contre l'oppresseur et le harcèlement que certain.e.s peuvent subir au quotidien. ∙ Parmi le champ d'action de Prometheus se trouvent aussi quelque chose à même de révolutionner, à sa façon, le monde magique. Chaque invention, ou presque, possède son contraire. Son opposé. Quelque chose capable de la désamorcer ou de réparer ses dégâts. Grâce à Prometheus, c'est le cas des tatouages de sigils. C'est parmi leurs rangs qu'est née une technique encore à l'expérimentation et, avec elle, la première faille du groupe. Les Prométhées ont réussi à mettre au point une technique d'annulation et de suppression des sigils tatoués sur des cobayes, volontaires ou non, en tatouant par-dessus une entrave permettant de libérer la magie canalisée sous la peau du mage. L'acte est extrêmement douloureux et épuisant, et l'est proportionnellement à l'âge des tatouages, et risquerait d'entraver définitivement la magie de l'ex tatoué.e. Si les Prométhée offrent le service aux mages souhaitant se débarrasser de leurs tatouages, une partie du groupe s'adonne également au kidnapping et au tatouage de force, quand bien même le.a mage ne serait pas consentant, créant des tensions au sein même du groupe.
black priests : les sacrificateurs.
( tw: sacrifices humains, graphic content.)
∙ Les Black Priests (littéralement : prêtres noirs) forment un groupuscule relié à la famille Herne, tenant leur nom des messes noires qu'ils pratiquent. A leur tête se trouve Aloysius Thorpe (pnj), homme de foi et de sciences d'une soixantaine d'années. Si les termes religieux prêtent à confusion sur leurs activités réelles, les sacrifices auxquels ils s'adonnent, dans le plus grand des secrets, n'ont pas tant à voir avec Dieu ou autre force supérieure, que des recherches scientifiques en lien avec l'alchimie et la transmutation. Ils ont cet objectif commun, les guidant dans cette quête d'une vie : repousser les limites contraignantes de la magie blanche. ∙ Il n'y a que deux façons d'être témoins de l'existence de ce groupe : en les rejoignant, ne se trouvant dans leurs rangs que les membres les plus brillants et avides de connaissances et de découvertes de la famille, la constellation, ou la nébuleuse des Herne, ou en se retrouvant contre eux. Dans un cas comme dans l'autre, les secrets sont gardés ou réduits au silence, leur permettant une pérennité dont ils jouissent avec le plus grand soin. ∙ L'avidité et la détermination que possèdent les Black Priests face au savoir existe depuis que le monde est monde, et qu'importe s'ils doivent repousser les limites de la bienséances jusqu'à s'en moquer, quand bien même les recherches impliquent la mort d'autres êtres humains. Ainsi, s'il est impossible de dater avec exactitude le commencement de ces expériences, on peut cependant noter une recrudescence des pratiques à partir de la fin des années 40, jusqu'à nos jours. ∙ Les Black Priests possèdent un rituel de sacrifice précis. Chaque messe noire commence par une prière (eukhé), récitée à voix haute, les mains levées et les paumes dirigées vers le ciel. Une offrande est ensuite faite sous forme de libation, appelée khoé, avant que le sacrifice (thysía) soit finalement pratiqué. Les Black Priests utilisent le sacrifice par cardiectomie, pratique consistant à extraire de sa cage thoracique le cœur encore palpitant du sacrifié à l'aide d'une dague.
les hirondelles : les marieuses, envers du décor.
(tw: aucun)
∙ Officiellement, elles n'existent pas. Leur travail consiste simplement à écouter les astres et jouer les entremetteuses dans le cas d'une recherche de mariage, rien d'autre. Et pourtant... Les Hirondelles ont vu le jour lorsque les marieuses se sont rendues compte de l'impact qu'elles pouvaient avoir. Si elles sont fidèles aux astres et à ce qu'elles y lisent, après tout formées en astrologie de par leur occupation de marieuses, elles sont également là pour allier féminité et combat, et ainsi agir insidieusement sur la place de la femme dans la société moderne pour venir à bout du sexisme qu'elles subissent depuis bien trop longtemps. ∙ Semblables à des espionnes, les Hirondelles savent, écoutent, découvrent au travers de discussions intimes avec leurs client.e.s, et s'arrangent toujours pour mêler le mysticisme à ce qui les attrait : une amélioration de leur situation. Elles ne sont rattachées à personnes, ne vendent les informations qu'elles obtiennent à personne, et se contentent simplement de mener les pions là où elles veulent les amener ; dans le respect des demandes de leurs client.e.s. ∙ C'est dans l'esprit d'Elif Demir qu'est née, il y a près de soixante ans, l'idée d'utiliser leur métier pour servir leurs fins. Fatiguée de voir la femme et la mage rabaissées, dans le New York des années 50, elle a décidé de prendre les choses en main et d'instaurer à l'ordre des marieuses un souffle nouveau. Toutes partageaient cet avis sur la situation mais, pensant que l'individualité risquerait de leur causer des torts, elles ont préféré garder pour elle ce que leur inspirait le monde, jusqu'à ce qu'Elif ne donne un coup de pied dans la fourmilière. L'idée a germé et, peu à peu, les affaires se sont mises en place. ∙ Utilisant la religion à bon escient, les Hirondelles pratiquent pluri-hebdomadairement des offrandes envers les astres pour qu'ils acceptent de les accompagner dans leur quête, et leur donne la force et le courage d'avancer : si l'univers était de leur côté, alors pourraient-elles frapper plus fort tout en gardant la discrétion qui est leur fort. Personne ne soupçonne réellement les marieuses d'agir de la sorte sur la société actuelle, et c'est très bien pour elles. ∙ C'est à elles que l'on doit certains des plus grands changements sociétaux qui ont marqué notre époque. À l'aide de mariages et d'alliances approuvés ou non, elles ont permis à des idéaux de se rencontrer et de jouer en leur faveur, influençant des décisions politiques par le simple fait de laisser deux personnes se connaître dans l'intimité. Certaines d'entre elles ont également pris la décision d'être volontaire pour se marier avec des grands de ce monde pour réussir à influer sur eux.
the grim whistle : agitateurs politiques.
(tw: ostracisme)
∙ Les bannis, les marginaux, les laissés pour compte. Des hommes et des femmes aclaniques, parfois des familles entières, qui ont dû renoncer ou qui ont fait le choix de partir de ce qu'ils avaient toujours connu. Se retrouver banni, c'est parfois pire que la mort, et iels en ont conscience. Âmes esseulées, quand bien même iels le vivent bien ou mal, il n'y a pas de doute sur la façon dont leur clan a décidé de les traiter une fois leur départ engendré : pour la plupart d'entre eux, il y avait la damnatio memoriae au bout du chemin. Et puis après ? ∙ The Grim Whistle. Le sifflet sinistre. Le nom a fini par sortir un soir, autour d'une bouteille de bourbon, dans un bar qui a fini par devenir le leur ; peut-être l'un des plus grands avantages à avoir un patron parmi leurs rangs. Comment se sont-ils trouvés ? Les relations. Le bouche-à-oreille. Savoir qu'il y avait quelque part dans New York quelqu'un qui vivait la même chose qu'elleux leur ont donné cette idée de rencontre. Ils ne se promettaient d'abord aucun lien fort, aucune loyauté ; s'ils n'en avaient pas eu pour leur clan, pourquoi en auraient-ils entre elleux ? De façon hebdomadaire, les réunions se firent dans ce bar du Bas, au Creamy Tap Room, à Woodlawn. Et au rythme des verres sifflés dont on tapait le dessous contre le bois des comptoirs ou des tables, une mélodie se dressa. Un autre sifflement. Le début d'une histoire. ∙ Le groupuscule vit officiellement le jour à la date où son nom fut acté, le 4 décembre 2017, un peu plus d'un an après le début de la Guerre des Corbeaux. Welland Kirton se dégagea comme le leader naturel du mouvement, et c'est d'entre ses lèvres que naquit l'idée d'un tel nom. Les Grims, aussi appelé.e.s Siffleur.euse.s, trouvèrent cette opportunité de ralliement au cœur d'un conflit dont iels étaient tantôt lassés, tantôt ressentaient cette colère bouillonnante d'en subir autant de conséquences. L'idée était soufflée depuis longtemps : les clans étaient nocifs pour un quotidien de paix. Aussi longtemps qu'ils perdureraient, les conflits le feraient aussi, et des vies seraient perdues. Il était temps que ça cesse. ∙ Les Grims n'ont pas, à l'heure actuelle, pour vocation à prendre les armes. S'ils connaissent la magie, qu'elle soit blanche ou rouge, s'ils savent pour certains se servir d'artilleries non-magiques également, il n'est pas question, pour eux, de faire couler du sang. Pas volontairement. Agitateurs politiques de la défense des idéaux anti-claniques, ils se distinguent par leur façon de frapper : toujours par surprise, là où on les attend le moins. Leurs cibles sont aussi diverses et variées que possible, et on ne leur connaît aucun lieu de prédilection, aucune stratégie redondante non plus. Leur plus grand coup reste celui orchestré par Welland, le 16 novembre 2020, à la veille de la signature du traité de paix qui mit fin à la guerre. Les Grims étaient arrivés dans le quartier de la Curie, scandant des heures durant des slogans sinistres ponctués de leurs sifflements si particuliers, si représentatifs, jusqu'à ce que le dernier d'entre eux ne se fasse arrêter. Ils furent relâcher le lendemain, n'ayant commis aucun crime autre que celui d'exprimer leur avis. Ce fut, jusqu'à aujourd'hui, leur plus gros coup. ∙ Au fil des mois et des années, leurs rangs se sont agrandi jusqu'à accueillir plusieurs dizaines de membres. Tous, aujourd'hui, se rejoignent autour d'un objectif commun : convaincre l'enfant Seong de la branche aînée, banni.e, de les rejoindre dans leur périple, donnant à leur cause une importance d'autant plus conséquente grâce à sa présence hypothétique auprès d'eux.
ravenvale : guilde de mercenaires.
(tw: mort)
∙ Si la date exacte échappe à la mémoire des New Yorkais, Ravenvale a vu le jour au siècle dernier, à l'aube de l'été 1956. Fondée par Lovie Dreyar, son but a toujours été simple et est, depuis, resté inchangé : permettre aux mercenaires du Bas de retrouvés tous les contrats au même endroit, et de ne pas avoir à négocier les prix. Sorte de communauté pour mercenaires qui souhaiteraient déléguer tous ces points et se concentrer uniquement sur les missions, elle a vu passer, au cours des soixante-cinq dernières années, tout type de personnes et de soldats, pouvant presque se targuer de connaître les moindres options en lien avec le mercenariat.
∙ Ravenvale n'a jamais clairement eu pour but d'offrir aux mercenaires, bannis de leur clan, un port d'attache dans le dédale new yorkais. Et pourtant. Sous le regard bienveillant de Lovie et malgré son caractère bien trempé, certain.e.s pouvaient et peuvent encore trouver, le temps d'une nuit ou deux, un endroit où se reposer, où glisser ses lèvres dans une pinte de bière ou un verre de whisky, et où perfectionner sa magie et son utilisation des armes. Des liens se sont créés au fil du temps, des histoires entremêlées, et Ravenvale a presque su prendre des airs de clan marginal, au profit de soldats parfois plus égarés qu'iels ne voudraient bien l'admettre. ∙ Ravenvale se trouve à l'est de Morrisania, à la limite du quartier, sur la E169th Street. Sous ses allures de bar clandestin rappelant les activités des Seong, il est nécessaire de connaître un mot de passe, changeant toutes les deux semaines, pour être autorisé.e à passer le pas de la porte. Dernier en date : Gordonsucks. Personne ne pose de question ou ne remet en doute. Les lieux ont changé à quelques reprises depuis les six dernières décennies, faisant parfois l'objet d'attaques de la part de citoyens voyant d'un trop mauvais œil les mercenaires et leurs activités. Incendie, explosion, des événements ayant causé la perte de certain.e.s membres de la guide, dont celle de Lovie en 1971. Depuis, les systèmes de défense ont été largement renforcés. ∙ Dans l'enceinte du bâtiment, il n'est pas rare de voir les conversations monter et les esprits s'échauffer. C'est monnaie courante, là-bas, que d'assister à un duel impromptu entre deux mercenaires, sous les regards tantôt amusés, effarés ou blasés des autres personnes présentes. Les tensions retombent cependant toujours lorsque la tête de Ravenvale passe le bout de son bec pour remettre de l'ordre dans les rangs, au moins jusqu'à ce que les principaux intéressé.e.s ne quittent les lieux. ∙ Beaucoup de mercenaires ont pu perfectionner leurs techniques à force d'échanges, d'entraînements, voire parfois d'apprentissage plus approfondi encore que celui offert aux mercenaires en devenir. Ravenvale est peut-être encore jeune à l'échelle du monde, il n'en est pas moins devenu un lieu incontournable pour toute personne concernée. Il est dit qu'aucun mercenaire n'aurait avancé dans sa carrière sans y montrer, au moins une fois, les étincelles de sa magie.
rivertry : camp d'entraînement.
(tw: aucun)
∙ Si le Haut a Brakebills, qu'a donc le Bas ? Certes, les étudiant.e.s du Bas ont la possibilité, s'iels le souhaitent, de suivre des cours de l'autre côté de la Ligne. Mais tou.te.s ne possèdent pas les mêmes opportunités, ni les mêmes envies, ou voient cette réalité en face : Brakebills apprend à ses étudiant.e.s tout ce qu'il faut savoir sur la magie blanche. Mais elleux, ça n'est pas celle qu'iels pratiquent. La problématique a été soulevée il y a près de soixante-quinze ans, quelques années après l'ouverture de l'université du Haut, et c'est ainsi que Rivertry est née. ∙ Rivertry tient son nom de son créateur, Marcus Rivertry, membre de la constellation des Goddrie, lassé de voir les jeunes – et moins jeunes – du Bas manquer de cours pour apprendre à maîtriser et optimiser leur magie rouge. Trouvant injuste que rien ne soit dispensé pour elleux, il ouvrit ce qui pourrait s'apparenter au mélange d'une petite université et d'un dojo et qui, jusqu'à aujourd'hui, a vu sa notoriété grandir et sa légende se bâtir. Avec son prestige, bien que rien ne soit jamais devenu officiel aux yeux du gouvernement du Bas sur le pourquoi du comment de la structure, les prix à l'année ont eu tendance à augmenter également, pour pouvoir prodiguer aux entraîneurs un petit salaire dans le but de les remercier pour leur investissements auprès des personnes présentes. Le tarif est, aujourd'hui, d'environ $850 à l'année. ∙ Située aux deux derniers étages d'un building de Marble Hill, sur le territoire des Goddrie, Rivertry a aménagé des salles d'entraînement et d'autres plus théoriques, pour permettre à tou.te.s les chanceux.euses sélectionnés de suivre une sorte de cursus moins contraignant que l'université, uniquement basé sur la pratique de la magie rouge et sa maîtrise, mais qui n'en reste pas moins le plus complet possible. Parmi les personnes présentes pour mener à bien les différents entraînements et apprentissages peuvent se trouver d'ancien.ne.s mercenaires ayant décidé de raccrocher avec leur précédent métier, des soldats, des médecins, et toutes autres personnes ayant eu recours à un usage régulier voire quotidien de la magie rouge au long de sa vie, suffisamment pour accumuler les connaissances nécessaires à sa présence ici. Ils ne sont jamais nombreux à enseigner au même moment, et les roulements se font pratiquement chaque année ; soit par lassitude, soit parce qu'iels ont pu avoir la sensation d'avoir déjà enseigné tout ce qu'ils pouvaient. Il n'y a aucun diplôme requis pour prendre cette place, seule l'expérience de vie et de terrain compte. ∙ Depuis 2011, c'est Jemma Breedlove, une mage de quarante-cinq ans, ancienne mercenaire née dans la constellation du clan Czerny, qui est à la tête de Rivertry. Suite au désistement de l'ancien directeur, elle a été désignée, pour la première fois depuis la création de la structure, à l'unanimité pour reprendre son rôle, après des années d'enseignement dans l'enceinte – elle avait commencé sa carrière de « professeur » en parallèle à son rôle de mercenaire. On lui connaît une main de fer, mêlée à un talent surprenant pour les relations humaines. ∙ L'adhésion à Rivertry se fait via le bouche-à-oreille. S'ensuit une étude au cas par cas des volontaires, où ne sont gardés que les plus motivés et les plus méritants aux yeux de Jemma Breedlove et des entraîneurs en poste, puisque seule une trentaine d'élèves est sélectionnée chaque année. Une réponse à une demande d'adhésion prend entre deux semaines et un mois à arriver au domicile de/de la demandeur.euse, et est reçue sous forme de rose noir avec cinq épines en cas de refus, ou d'un glaïeul d'Illyrie en cas d'acceptation.
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christiandesaintfrancois · 3 years ago
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Petite enquête sur la gnose
La GnoseLa Gnose du grec gnosis (connaissance), qui rassemble un grand nombre de courants de courant philosophiques et religieux, dont le but et l’acquisition d’une connaissance supérieure par une approche initiatique.Elle peut se définir par une approche philosophique et religieuse selon laquelle le salut passe par la connaissance directe des choses divines, donc avec sois même.Ensemble de méthodes et de disciplines ésotériques pour accéder à la vérité Universelle.Tout homme peut percevoir Dieu en lui-même et acquérir la vie éternelle.Elle s’apparente au mysticisme.D’après Frater Nahash, le gnostique est un fou cherchant la connaissance de la vérité, plutôt que la vérité figé en Dieu.Chambellant disait que la gnose est la connaissance, mais qu’elle connaissance ?Celle de la Tradition Universelle et primordiale, celle des, enseignements anciens, transmis par les écoles initiatiques à leur élèves.La gnose ne s’encombre pas de dogme.Si on en croît Socrate : « Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’Univers et les dieux ».Il faut abandonner ce que l’on croit savoir pour atteindre de nouvelles formes de conscience et de connaissance.            La Gnose a vu le jour entre le premier et le troisième  siècle ; certains l’attribut la pérennité à Simon le Magicien (un mage chrétien), fondateur de la première école gnostique, il est contemporain de Jésus.Dosithée, fut un chef religieux Samaritain, il aurait fondé une école Samaritaine (peut-être les bons Samaritains ?)Les ménandriens sont les disciples de Ménandre est aussi samaritain ; ils croient que l’intelligence supérieure (Enoïa) forme le monde intelligible et le monde sensible par voie d’émanation successives de génies (Eons) de moins en moins purs à mesures qu’ils s’éloignent de l’Etre Absolu. Les Ophites ou Naassènes : cette école et une déviation de celle de Valentin, sont les sectateurs du Serpent (Ophis en grec, Naas en hébreux) :C’est le serpent de la genèse qui convict Eve à la connaissance (Gnose) du bien et du mal contre le créateur mauvais, et du serpent d’airain. (Nombres XXI) dont Jean l’a assimilé au Christ en croix (Jean III, 4).Pour les Ophites le Dieu des juifs est le  démiurge Yaldabaoth et la cause du mal par sa création calamiteuse, ce processus entraina la Chute pour avoir mêlé l’Etincelle divine à la matière.Entre 428 et 429 à la demande du diacre Quodraltdeus, Augustin dressa la liste des hérétiquesDans Haeresibas (des Hérésies) dans laquelle il classe les Ophites, les Caïnites, les SethaniensOu Sethiens, etc.Les Ophites se divisent en plusieurs écoles, le Caïnites, les Sethiens, des Pérates et des Phibionites.On dénote aussi les Adamites ou Prodiciens, école crée par Prodicus (Prodique), les disciples imitaient Adam avant la chute, (ils seraient à mon humble avis les premiers nudistes).Une autre école appelée ses adeptes les Messaliens, elle apparut en Asie mineure vers le milieu du IV éme siècle, surnommés les Euchites, (en grec tiré du syriaque : celui qui prie).Adelphius, Eustache et Marcien, s’autoproclamaient les ‘’Spirituels’’.Pour eux Satan, qui était le fils de Dieu, se révolta contre son père, il fut chassé du ciel, il créa un monde matériel, qui est donc forcément mauvais, ce qui influencera les Bogomiles. Survivances des écoles Gnostiques.Le manichéisme : religion dualiste don les hérésies médiévales sont apparentées, donc les bogomiles, les pauliciens et les albigeois ou cathares.La Kabbale : philosophie mystiques moyenâgeuse, ce qui voudrait dire « réception de la connaissance divine ».L’Ismaélisme : Prie à son compte la doctrine des éléments du gnosticisme, qui considère que le monde est une émanation de la divinité.L’Alchimie : Théorie métaphysiques autour de l’alchimie de renaissance.La Théosophie : (Du grec theos, Dieu et Sophia, sagesse).Volonté des disciples de connaitre la divinité et de recevoir l’Illumination de Dieu, qui est l’Illuminisme en utilisant les sciences l’Esotérisme et la gnose.Parmi eux : Paracelse, Jacob Boehme, Weigel, Swedenborg, Schuré, Saint Martin, Baader, et bien sûr H P Blavatsky.L’influence de l’Ancien Testament se fit à travers des textes apocryphes marqués par l’Hellénisme.Certains de ces textes : Le Livre d’Enoch.En 120, les écoles gnostiques gagnent Alexandrie, mené par Basilide, Carpocrate et Valentin.A Rome Valentin  mêla les enseignements gnostiques avec une forme de christianisme.Un grand nombre d’essais anciens, ne trouvant pas de textes originaux, comportaient beaucoup d’erreurs d’appréciations ; des réfutateurs chrétiens qui combattaient les écoles gnostiques qui considéraient comme de simples hérésies issues du christianisme du III éme siècle, les écoles s’étendirent en Egypte qui conserva des écrits Coptes, ces textes sont :L’Evangile de Marie, le Livre secret de Jean et la Sophia de Jésus, qui pouvaient se trouver déjà en 1896 en Egypte.En 1947, des écrits furent retrouvés à Nag-Hammadi, qui bien sur fut condamnés par les Eglises chrétiennes, ce qui obligea les écoles gnostiques à se cacher.Plus tard les Bogomiles et les Cathares refirent résurgence suscitée par la transmission des textes gnostiques.En Orient, l’invasion de l’Islam permit aux écoles gnostiques de survivre jusques en Mésopotamie et l’Iran vécurent jusqu’au XII éme siècle.Le gnosticisme donna naissance à l’Ismaélisme.             Plus tard le Martinisme est mystique, ce qui détermine sa spécificité  gnostique, qui n’est pas une gnose religieuse, qui relie, mais une gnose qui délie qui libère, chez l’homme de torrent le processus d’identification de conscience.Le processus initiatique se déploie véritablement dans le silence, en dehors de la spiritualité et en dehors de la religion, cette véritable spiritualité est la gnose.Le Martinisme de Louis-Claude de Saint Martin propose une voie directe, un accès immédiat à la connaissance parfaite, à la gnose, dans le silence qui fait alors de l’Initié un autre Christ, un nouvel homme, le martinisme, plus largement l’Illuminisme, considère la gnose comme un savoir qui peut être transmis par la pratique des enseignements et la pratique.La gnose est dite Universelle.Robert Amadou note une coïncidence dans la langue castillane des deux mots « cosa » chose et « caussa » chose. Là où se manifeste la chose, la « «cause » est attendue et cette cause n’est autre que la gnose.Robert Amadou dit dans « Qu’est-ce que le Martinisme ? » Car si le Christ est Dieu, le Nouvel Homme est un autre Christ.Le Martiniste n’a besoin pour revenir et contribuer au retour de tout être émané dans le principe, que de régénérer ; il doit à cette fin, posséder la Sagesse, et commencer par la chercher.Probablement, la cherchera-t-il d’abord à l’extérieur de lui, puis par un mouvement concentrique, il aboutira à une recherche intérieure, une visite en son âme qui le conduira à l’Ame de Dieu et ces deux âmes n’en feront en fait qu’une seule et même âme ».Dans la Prêtrise de l’Homme Nouveau, Saint Martin nous dit : « Le christianisme n’est composé que de la caste sainte, de la vraie caste sacerdotale. […] Le christianisme est le complément du sacerdoce Melchisédech.Les Rose-Croix du XVII éme siècle ont rangé Melchisédech Hénoch, Moïse et Elie et d’autre parmi leurs ancêtres.Le Sacerdoce de l’ancienne Loi est plus proche de celui du Christ que le Sacerdos antérieur à la Loi.Or le Sacrement signifiait d’autant plus expressément le Christ qu’ils étaient plus proche de lui.Donc le Sacerdoce de Christ doit être nommé d’après le Sacerdoce de la Loi plutôt que d’après le Sacerdoce de Melchisédech, antérieur à la Loi.Il est écrit dans le Psaume (110, 4) : « Tu es pr��tre pour l’éternité selon l’Ordre de Melchisédech ».Au Moyen-Age la gnose était présente dans les cercles intérieurs de l’Ordre des Templiers.Au XVII éme siècle, elle apparait au sein du mouvement rosicrucien.Johan Valentin Andréa fut l’un ses précurseurs ; de ce groupe des dérives menèrent à la Franc-Maçonnerie.C’est grâce à la gnose que naquit la société Théosophique au XIX siècle, puis des groupes créés par Rudolph Steiner et par Max Heindel virent le jour en 1924.L’école de le Rose-Croix d’Or.Puis Jean Van Ryckenborgh et son frère Zuvier Willem Leene et Catharose de Petri créèrent  le  Lectorium Rosicrucianum, en se déclarant Rose-Croix gnostique, leur cercle intérieur était une fraternité Cathare.La gnose est aussi présente dans les écrits de Lao Tseu.Les gnostiques Albigeois disaient : « L’Enfer n’existe pas puisque notre Père nous aime ».Dans la déclaration Apostolique Gnostique, Tau Simon Pierre II et Tau Jean Hus, il est dit :« Dans le christianisme originel, il n’y avait des Apôtres, des Prophètes, des Évangélistes, des Pasteurs et des Docteurs (I Cor .12.28 ; Eph 4.11 et Didaché).Ces différents services avaient été établis par Dieu dans son Eglise.En ce temps-là, on ne trouve pas de Pape, de Patriarches de Cardinaux, ni d’Archevêques de moines ou de nonnes.Selon la Didaché, (Enseignement des douze Apôtres ou Doctrine des Apôtres) texte apocryphe de l’Eglise primitive ; il n’existe en fait que deux classe : La classe apostolique, composée des apôtres et des prophètes et la classe des fonctionnaires composées des diacres presbytres et évêques.Les seuls officiants  de l’Eglise primitive étaient ‘’Anciens’’ Président’’ ou ‘’Évêque’’.Dans 1Tim.3.2 on lit que la condition pour exercer cette tâche était qu’un tel homme devait être marié.Plus loin il est dit : »Comment pourrait-il y avoir un homme (le Pape) qui puisse être à la tête de l’Eglise, alors que le Christ lui-même, selon les Écritures, en est la Tête ?Plus loin encore, il est dit : Dans le troisième paragraphe, abrogation des Ordres mineurs et majeurs qui sont fondus en un seul Ordre et désirant revenir à la simplicité des Évangiles primitifs, nos instituons comme seul et unique médium de l’Esprit Saint avec toutes les charges apostoliques qui s’y rapportent etc. etc.Aussi bien que les hommes et les femmes peuvent se voir conférer la charge épiscopaleDe nos jour nous trouvons l’Eglise Gnostique Chaote, elle n’est pas dirigée par aucun Patriarche, aucune Matriarche, aucun Synode exécutif, aucun collectif, ne possédant aucune structure administrative, financière, dogmatique, ni hiérarchique, comportant qu’un seul Ordre, celui des évêques gnostiques, les choses apostoliques sont : l’Exorcisme, les soins aux malades, la propagation de la gnose, l’enseignement et la garde des saintes Écritures gnostique.Elle ne comporte aucun lieu de culte, son seul chef est le Christ.Si vous cherchez honneurs et gloire, argent, beauté et beaux Habits de carnaval, passez votre chemin (Tau Héliogabale).
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arbremonde · 4 years ago
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Taroskarla
Le Chant de Terre Lointaine, La Quête d’Odayla, Le Périple des Marcheurs du Lointain, La Quête des Bêtes Jumelles.
Je suis Erissa, Marche-Sous-La-Pluie, Fille de Theya. J’ai accompli le Voyage et je suis revenue. J’ai contemplé les montagnes sacrées. Je ne suis plus une enfant, vous devez écouter ma voix. Pour symboliser ma seconde naissance, et parce qu’il s’agit maintenant de mon droit, je vais vous conter le TarosKarla, l’histoire de ce que nous sommes et de comment nous y sommes parvenus.
Je demande aux Gardiens des Six Directions de s’éveiller et de tenir l’espace qui les sépare pour mon récit. Je demande au Seigneur des Légendes de m’investir de son pouvoir. Je demande à la Dame Inspiratrice de s’installer en moi et de partager avec moi les mots sacrés. Puisse le Don de la Chouette Blanche s’éveiller en moi.
Je parle du temps Où le Faux Soleil maudissait le ciel ; Du temps où Les tribus étaient divisées et brisées ; Du temps où Les Bêtes Jumelles se mirent en route ; Du temps où Les chemins du Héros furent forgés.
Au temps de la Danse et du Rythme, notre citadelle était sise en Vidlain, l’Immense Ténèbre, l’Eternelle Forêt. Là, les arbres pères s’élançaient pour toucher le Dôme du Ciel et leurs racines emmêlées protégeaient de nombreux peuples. En Vidlain demeuraient toutes les puissances sauvages et parmi elles, les Jeunes Elémentaires et les tribus animales de Hykim et Mikyh. Les Jeunes Elémentaires se bataillaient sans cesse, comme ils le font toujours aujourd’hui. Le Titan de la Rivière Céleste combattit et défit les dieux du feu, et repoussa leurs tribus au sud jusque dans la Plaine du Sharl Doré. Tonnerre et Eclair s’aimèrent et forgèrent leur propre tribu pour servir le Roi des Tempêtes,  Seigneur de Tous. Depuis, les forces du feu sont faibles sur nos terres, même si les Langues Volcaniques défendent toujours nos plus hautes montagnes.
Lorsque Mort vint au monde, Odayla Fils d’Orlanth apporta ce nouveau pouvoir en Vidlain. Obéissant à la sagesse de la Dame Sauvage, sa mère et femme, (nous sommes tous initiés ici-je peux parler de tel secret) Odayla dansa la première danse de chasse pour les tribus animales, leur apprenant l’harmonie de la vie et de la mort.
Lorsque le Chaos menaça le Monde, Odayla rassembla les tribus survivantes autour de lui. Lorsque les Seigneurs Tempêtes, les dragons, les héros animaux périrent en combattant la Non-Vie, lorsque les montagnes furent érodées et que les forêts éternelles devinrent stériles, lorsque les derniers sanctuaires furent violés et que les survivants ne purent retenir leurs larmes ni pleurer leurs morts ; alors Odayla entama la Grande Danse.
Premièrement, il écouta la sagesse de sa mère et appela à lui les Puissances Animales. Puis il entreprit le Voyage et découvrit la Voie du Don. Des quatre Voix du Courant, Tortue et Sarcelle, Loutre et Aigle de la Rivière, il apprit les secrets de la terre, de l’air et de l’eau. En affrontant Neige Profonde, il conquit la douleur et découvrit le manteau appelé Constance. En razziant, avec ses parents tempête, il gagna la lance appelée Courage. En assistant Terre Dure il gagna les Trois Plumes de Vision. Même les ténèbres lui vinrent en aide et, pour avoir aidé Mère des Trolls, il apprit comment faire appel aux forces qui se cachent dans l’ombre.
Ce fut à ce moment que Odayla créa la Danse des Trois Eléments, liant les tribus affaiblies de Vidlain en une cause commune contre les armées du chaos. Esprits, élémentaires, humains, animaux, tous participèrent à la cérémonie, chacun réclamant sa place dans la grande bataille et chacun choisissant de se distinguer par leurs sites sacrés et leurs terres natales. Tous étaient égaux, car tous étaient liés dans l’Harmonie émanant de la Mort. Seules les tribus du feu et des fils dragons ne se joignirent pas à la danse, préférant se débrouiller seules.
Plus tard, lorsque les armées héroïques Uz vinrent du nord, les puissances des ténèbres se joignirent à la Danse des Trois Eléments. Et même si les ombres se firent plus profondes et le froid plus intense, la terre s’en retrouva fortifiée. Ce fut le pouvoir de la danse qui assista les forces de la vie lorsque, dans la bataille finale, tous devinrent un. Cet instant : J’Ai Combattu, Nous Avons Vaincu, fut bref mais la Danse des Trois Eléments perdura. Ce fut le pouvoir de la Danse qui enterra définitivement le chaos sous le Creux Flute-Serpent ; c’est le même pouvoir qui  le maintient toujours emprisonné là bas.
Après l’aube, ce fut l’esprit de la Danse qui inspira le Conseil des Amis lorsqu’il émergea dans la Passe du Dragon. Cependant, Odayla et tout ce qu’il avait forgé fut oublié par les Moissonneurs de la Terre et le conseil sombra dans la guerre, pire encore, il tenta de créer un dieu. De nouveau, la terre fut maudite et éprouvée lorsque Arkat Fléau du Chaos combattit le Trompeur.
Les étoiles changèrent, cependant les montagnes ne furent pas déplacées. Une puissance nouvelle vit le jour au dessus des Gors éternels. Le Youf, que certains appellent Empire des Amis des Wyrms, pactisa avec les dragons et érigea de puissants steads de pierre. Les Amis des Wyrms ne connaissaient pas Odayla, ni ne respectaient la sagesse de la Dame Sauvage. Le Youf pervertit les mythes sacrés, créant les Hommes Bêtes et affaiblissant le pouvoir de la Danse par la mystification de leurs Ligues Valsantes et Chassantes.
Un tel blasphème ne pouvait perdurer. Pour commencer, les dragonewts et les Uz volèrent l’esprit tutélaire du Youf et son empire s’effrita en autant de parties sans âme. Puis, la Vraie Horde Dorée vint de l’ouest afin d’asservir les survivants. Mais la Horde menaça les cités nids  des dragonewts, alors les vrais dragons accoururent pour prendre la défense de leurs parents.
Ce fut la Tuerie Draconique. La Source des Spectres. Les dragons tuèrent tous les humains de la Passe du Dragon. L’odeur des chairs brûlées fut sentie dans le monde entier.  Suite à ce désastre, nos terres furent dénigrées, craintes, évitées. Elles devinrent les Terres Hantées et nul membre de la tribu des hommes ne voulait s’y installer. La Passe fut abandonnée aux tribus des esprits et des animaux, aux dragonewts, aux Hommes Bêtes ainsi qu’aux fantômes des victimes de la Tuerie.
Les ruines du Youf parsèment toujours nos terres, mais elles ne renferment rien de ce que nous désirons.
Les saisons se succédèrent, cependant les montagnes ne furent pas déplacées. Une Déesse chaotique s’éleva au nord pour provoquer le Roi de l’Air Médian. Les armées de la Déesse Rouge marchèrent au sud, repoussant devant elles nos ancêtres. Ce fut à cette époque que Arim l’Indigent entra le premier dans les Terres Hantées et qu’il courtisa la Prêtresse Héroïque Sorana Tor. De cette union, les tribus de Tarsh furent fondées et des tribus naquit un royaume.
Ce fut à cette époque que Taros SauteCrête, avec ses fils Vantar et Tovar et leurs nombreux compagnons, pénétrèrent dans la Plaine de Sharl, y découvrant les ruines envahies par les mauvaises herbes d’un ancien fort Youf. Ce fut à cette même époque qu’ils eurent pour la première fois la Vision du Faux Soleil et que le traître Vantar complota contre les siens.
Vantar se querella avec son père, Taros et le clan fut divisé. SauteCrête mena les siens et leurs troupeaux plus au nord, à la recherche de montagnes lui rappelant celles de sa jeunesse, dans la lointaine Bilini. Vantar et ses suivants restèrent en arrière, se satisfaisant de construire et de cultiver dans la plaine.
A la bataille de la Bête aux Trois Yeux, Vantar et ses thanes d’armes chassèrent les Hommes Bêtes qui vivaient alors dans la cité en ruine. Pour marquer sa victoire, Vantar re-consacra le Temple du Feu Bleu qui en composait le cœur. Les esprits d’Alda-Chur sortirent de leur long sommeil et le Faux Soleil convoita de nouveau nos terres.
Les adorateurs du feu et les moissonneurs de la terre travaillent toujours dans la plaine du sud, mais ils ne possèdent rien que nous désirons.
Taros et ses compagnons s’avancèrent plus au nord dans les montagnes de la région, érigeant leurs steads parmi les ruines d’un ancien fort Youf. Jadis, comme il les domine toujours aujourd’hui, le Pouvoir du Pic de Fer dominait ces terres. Mais les Marcheurs du Lointain étaient hantés par des rêves et des visions et, après quelques saisons, le second fils se dressa contre son père. Tovar l’Affamé se querella avec SauteCrête et leurs insultes divisèrent le clan. Taros prit avec lui ses femmes et ses jeunes enfants et s’installa dans les montagnes de l’ouest. Il installa son stead à Lagerwater. Tovar, quant à lui, édifia son propre stead à Piddledown, au sud du Pic de Fer. Malgré tout, le Pic de Fer resta le refuge de tous grâce à la sagesse de Theya Œil de Brume.
Avec le temps vinrent les enfants, les troupeaux, les chasses fructueuses et, d’une certaine manière, la paix. Parmi les Marcheurs du Lointain, les plus vieux rejoignirent leurs ancêtres et les plus jeunes convolèrent en justes noces. Karli, la femme de Tovar, mit au monde des jumeaux après un accouchement laborieux et nous appelons ces deux bienheureux: Ky Lyrna Don-du-Noisetier et Gylanth Œil-de-Lynx.
Mais les ambitions de Taros SauteCrête étaient sans limite et ses rêves étaient hantés par la Vision du Faux soleil. Alors que son age avançait et que son pouvoir grandissait, la convoitise gonflait dans son cœur. Taros rompit les pactes qu’il avait passés avec les Sauvages Immortels, il captura et abusa de nombreux esprits ancestraux et emprisonna les Fils de la Loutre dans une cavité, sous le stead de Lagerwater. Epouvanté par les pouvoirs naissants de ses petits fils, SauteCrête força Tovar à les lui remettre en fosterage.
Mais lorsque Taros asservit la Fille de Glace du Ruisseau de la Montagne, le pays ne pu plus supporter ses crimes. Les Jeunes Elémentaires et les tribus animales s’éveillèrent d’eux-mêmes pour partir en guerre. Nous appelons cette saison la Saison des Griffes Tranchantes. Les vieilles tribus des Gors et des Gallt se retournèrent contre les intrus avec leurs griffes, leurs becs et leurs dents. Le Pic de Fer fut enseveli sous la neige noire. Les troupeaux de Piddledown furent avalés par la Terre Affamée.
Pour la troisième fois, l’enfant se retourna contre son père. Lorsque Dahud Fille de Taros aida les Fils de la Loutre à s’échapper de l’emprise de son père, ceux-ci invoquèrent à eux la Mère des Rivières pour noyer Lagerwater sous l’ancien lac.
De tous les Marcheurs du Lointain, seuls quelques uns survécurent pour nous enseigner la terrible leçon de la Saison des Griffes Tranchantes. Les Tribus Animales les avaient tranchés, les tribus élémentaires les avaient meurtris, les Sauvages Immortels avaient frappé de folie leurs âmes. Taros SauteCrête n’était pas mort : depuis ce jour, il est enfermé dans son stead, sous les eaux du Lagertarn. (C’est la vérité, je me suis tenue sur son rivage et j’ai entendu ses cris me parvenant des froides profondeurs) Mais Tovar mourut, et Dahud, et tous leurs thanes et compagnons. De Lagerwater, seuls les jumeaux échappèrent à la noyade sous une jarre retournée. Ils demeurèrent ainsi sous les vagues jusqu’à la fin de la Saison des Griffes Tranchantes, nourris par les Fils de la Loutre et réconfortés par les chants des plus jeunes filles du torrent.
Puis vint la saison du renouveau, deux enfants nus marchaient sur le rivage du Lagerwater jusqu’à l’embrasse des Gors éternels. Ils crurent en la sagesse de la Dame Sauvage et elle invoqua les guides animales pour les protéger. Ensemble, ils découvrirent les sentiers cachés qui furent jadis parcourus par Odayla, ensemble ils entreprirent le Voyage, et ensemble ils découvrirent la Voie du Don. Pendant sept ans ils dansèrent la Danse des Trois Eléments, unissant de nouveau leurs tribus à l’antique pacte. Pendant sept ans, sous sept formes différentes, ils pistèrent les Gors et les Gallt de Terre Lointaine. Chaque année, ils habitèrent un nouveau corps. Chaque année, ils prirent une nouvelle forme animale. Ils furent : Sourie Sautillante et Corbeau Barbu, Loup d’Eau et Sanglier Cornu, Antilocapre et Ours des Cavernes et Grand Cerf Blanc. Se nourrissant de racines et de charognes, ils chassèrent pour du sang chaud, ils s’élancèrent dans l’air, nagèrent dans les rivières, creusèrent de profonds terriers pour se protéger du souffle de mort à la Saison des Ténèbres. Chaque année ils s’accouplèrent et chaque année mirent au monde une unique progéniture femelle, pas plutôt née qu’elle était sacrifiée sur les sauvages autels de la terre, de l’air, de l’eau et des ténèbres.
Pendant sept ans les Jumeaux surmontèrent leur chagrin et chaque année, ils obéirent à l’antique appel, reproduisant la Danse des Trois Eléments. La septième année, ils prirent la forme du grand cerf blanc. Alors que Ky Lyrna mettait bas un unique faon et que Gylanth combattait de ses sabots et de ses bois pour protéger son unique rejeton des loups affamés, la Dame Sauvage vint à eux sur la Montagne Sommet Abrupte. Son message fut un message de bonheur : leur septième enfant vivrai et il reviendrai auprès des Marcheurs du Lointain survivants, en tant que Héraut de l’Alliance. Les jumeaux avaient tissé l’antique lien, ils avaient dansé l’éternelle danse, ils avaient retissé les liens que Odayla Fils d’Orlanth avait façonnés avant le retour du soleil.
Le Premier Héraut retourna auprès des steads en ruine et appela les Marcheurs du Lointain afin qu’ils se réunissent sur le berges du Lagertarn. Denseros la Lame vint et Lanolf Ami-des-Uz et Jaskor Terre-Noire et Harla Jour-de-Vie et Danwyr Trois-Fois-Bougé et Orla Sagesse et Karli Toujours-Forte et tous leurs descendants. Ils vinrent avec leurs thanes et leurs godis et leurs éleveurs et leurs Pics-Bâtons. Ceux qui n’avaient pas de stead vinrent aussi, car les chasseurs avaient fait des régions sauvages leur demeure. De tous les enfants de Taros et de ses compagnons, seuls les Alda-Churi ne vinrent pas, car les enfants de Vantar avaient formé leur propre tribu et les fermiers de la Plaine du Feu se méfiaient des collines où naissent les tempêtes.
A Lagertarn, la Danse des Trois Eléments fut offerte aux enfants et au sang et au clan de Taros SauteCrête. Une terre, un sang, à nouveau. Les Sauvages Immortels et les Puissances Animales et les Guerriers Tempête vinrent lorsqu’ils furent invoqués  par le Héraut et tous attestèrent du pouvoir du Don d’Odayla. A Lagertarn, la plus jeune des tribus de Terre Lointaine, la tribu des hommes, se lia de nouveau à la danse des Trois Eléments. A Lagertarn, les clans et leurs territoires de chasse et d’élevage furent définis, pour cultiver la terre et profiter des largesses des terres sauvages. Les antiques terres furent marquées et distinguées comme des lieux où les Marcheurs du Lointain ne pourraient se rendre. Terres et lieux sacrés où les tribus animales et les esprits pourraient s’attacher aux voies secrètes. Tous furent à nouveau unis dans l’harmonie sacrée qui émane de la vie et de la mort.
Les Bêtes Jumelles ne retournèrent pas auprès des leurs. Depuis ce jour, elles sont restées dans les gors éternels, chaque année prenant une nouvelle forme animale, chaque année donnant naissance à un nouvel Héraut, à tout jamais resserrant les liens du sang commun. Malgré toutes ces années passées, malgré les crimes de sang et l’invasion et la souffrance et la défaite, ce lien sacré nous a soutenu. Nous n’avons besoin de rien d’autre.
Les marchands de la Lune Rouge viennent avec leurs babioles et leurs monnaies, mais ils ne possèdent rien que nous désirons.
A Alda-Chur, Harvar Poing-de-Fer rêve, en sa haute tour, de pouvoir et de royauté, mais il ne possède rien que nous désirons.
Je suis Erissa Marche-Sous-La-Pluie et maintenant mon récit est terminé.
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Le Pouvoir du TarosKarla
Quel est le statut exact du Mythe Fondateur des Bêtes Jumelles en ces terribles années qui succèdent à la révolte du Vent Légitime ? Bien qu’essentiel pour les clans Odayli, de chasseurs et de trappeurs du nord et de l’ouest de Terre Lointaine, bien que révéré par la plupart des Orlanthi, le cycle est simplement peu approprié, voir déplacé, pour les clans solaires dominants. Ces derniers possèdent leur propre version des Mythes Fondateurs.
Le TarosKarla sert de justification mythologique aux clans sauvages des collines accablés par la puissance militaire et sociale des tribus Vantaros et Princeros, et des clans solaires dominants des Tovtaros. Démoralisés, chassés et cernés de tous les côtés par leurs ennemis, les Orlanthi Pied-Bleu se tournent vers leurs mythes pour puiser force et inspiration dans ce longue et amer conflit. Le TarosKarla est source de réconfort autant que de promesses.
Et quand la femme appelée Cradledaughter est venue du sud, à la demande de sa Reine Vinganne, en cherchant à rétablir l’antique culte de Orlanth Ami des Dragons, le mythe des Bêtes Jumelles subi une profonde et troublante mutation. Mais cette histoire, si essentielle pour notre compréhension du prince appelé Argrath, devra être contée une autre fois...
Auteur : John Hughes. Je recommande la lecture de son site Web, Myth-O-Logic. Traducteur : Pierre Pradal Mention Légale : RuneQuest, HeroQuest, QuestWorlds, and Glorantha are trademarks of Moon Design/Chaosium Inc. and is used with their permission. For more information please visit Chaosium’s website: www.chaosium.com.
Taroskarla was originally published in Questlines 1, Reaching Moon Megacorp, 1996. The contents of this document are copyright © by John Hughes 2000 and is used with his permission.
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aelfcosmic · 5 years ago
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Au commencement
Dans cette vaste étendue, au nord, on pouvais apercevoir au nord le Nifelhiem, ce monde de brume, de froideur et d'obscurité et au sud le Musspellheim ce monde de feu, de chaleur et de lumière. Au milieu de ces deux monde ce trouvais le ginougagap, la matrice vierge. La glace du Nifelhiem et la lave du Musspellheim c'est deux énergies polarisé rentrèrent en fusion et créa alors la première créature “Oundoumla” la vache sacrée (la voix lactée)! Pour ce nourrir Oundoumla léchât la glace du Nifelhiem, c'est alors qu'après cela la vache sacré donna naissance au Géant Ymir l'ancêtre des dieux. Par la suite Ymir de son aisselles gauche, donna alors naissance lui aussi à un homme et une femme eux aussi géant. La fille d'Ymir épousa buri l'ancêtre des dieux et eu un fils Börr. Börr épousa bestla fille de géants qui donnèrent naissance à 3 enfants : Odin, Vili et Vé. C'est 3 dieux décidèrent de bâtir dans cette matrice vierge, la création, la vie, un monde où il pourrait être en sécurité du Nifelhiem et du Musspellhiem. C'est alors qu'il tuèrent Ymir. Son sang coulait à flot et créa alors les océans et les fleuves. Sa chaire forma la terre, ses os formèrent les montagnes et les falaises. Les dents d'Ymir broyé formèrent le sable les graviers et les rocher. Ça cervelle était devenu les nuages dans le ciel. Regarder vers le ciel et vous verrez l'intérieur du crane d'Ymir, les étoiles les planètes, serait les étincelles de ces yeux. Les cils d'Ymir servirent de rempart autour du milieu du monde pour protéger la géant vivant au delà des mers les plus profondes . C'est alors qu'ils la nommèrent Midgard l'espace entre par les murs. . . .
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luttetratures · 5 years ago
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Se défiler – Mante
Voix rentre silencieuse, brandit au-dessus de sa tête une pancarte à la foule : « Expeausition », scène d'exposition. Batterie annoncent un combat, des rounds à venir, d'observation. Voix commence : « Tenue correcte exigée ». Robe bustier s'avance, lui répond parfaitement. Elle est l'exemple type, l'étalon. Robe de bal, robe à emballer, robe emballage : le cocktail-pack pour gros bonnet en after ou rallye, la queue du Mickey version porno-chic, pour un tour du propriétaire de plus. Robe est la récompense des plus fastlife. Messieurs, qui gagnera la course à l'ovule ?
Voix nous dit, pantalon et veste assortis : c'est entendu. Il est trahi par les tri-bandes, l'élastique aux poignets et aux chevilles, comme un bracelet. Un survêtement sans tenue, du réconfort ; l'anti-costume contemporain : le bleu de travail ouvriériste remplacé par un symbole du temps libre, de l'oisiveté, de la glande. En réalité, il est coursé, collector, des fripes aux grands magasins, jusque sur les tapis. Il évoque l'abacost, « à bas le costume » : veston décolonial zaïrois devenu l'apparat du seul pouvoir. Jogging colle à la peau, synthétique, gratte de sueur et s'arrache.
Football rentre main sur le cœur et les saccades de la batterie pour un haka épileptique et dab de statue grecque : pose de discobole, nu pour les dieux, peint vif jaune/parme pour les yeux, lacets fluo et chaussettes remontées. Football avance en une démonstration de puissance, tombe : faute, simulation. Simulation de ce qu'une industrie peut faire d'un sport : un spectacle, une distraction sociétale. Sportif ou non, Beckham ou Cristiano, il en faut le corps, la tenue, en être, en avoir ou pas. Football porte un uniforme qui n'est plus le sien - gamin en short passé homme-sandwich. Il désenvahit le terrain le maillot mouillé, délavé, le cliquetis de ses crampons et, dans le dos, juste un numéro.
Voix et Batterie traînent lors de l'exhibition de Croptop, des regards trop insistants là où il n'y a plus de tissu. Comme le vêtement de sport à ne pas faire de sport, Croptop est le vêtement à ne pas faire vêtement. Il est trop, de trop, passe sur les podiums, exposé en vitrine, mais à l’abri des salons, non. Pas comme ça, pas n'importe comment, par n'importe qui, sinon il est vulgaire, il est peuple, il est pute. Croptop c'est pas n'importe quand, c'est quand il veut, sinon c'est trop. Le son stoppe, Croptop aussi.
Des héros des salles obscurs aux bourreaux des ménages heureux, il n'y a qu'une bretelle : Marcel sait s'habiller d'un rien. Il exhibe bras croisés la puissance d'habitude suggérée par l'habit. Sous ce coton, il y a un homme qui bat, un corps à craindre plus qu'un cœur à prendre. Sa tenue est fonctionnelle, pour son corps, pas pour celui de l'autre : le pantacourt ni pas assez, et les spartiates. Le mâle odorant s'aère, lui, sans peur et sans reproche.
Costume trois pièces, comme le service. Aussi noir que le reste de la salle, il l'habite, cravate tapis-rouge sagement portée cachée dans les pans de sa veste étui pénien. On entend les percus sur le torse du Loup de Wallstreet, on en voit la queue, le gorille : épaules larges mi-rentrées, pecs de sortis ; du sur-mesure universel, l'homme de Vitruve au rabais, une virilité en soldes. Un goutte d'eau dans l'océan pour lui qui s'en voyait déjà le requin. L'alpha est en nage, Costume suinte.
Batterie s'alarme, une alerte : Robe-Plissée et Col-Claudine ont été enlevées. Une photos d'elles circule sur le tapis. Tout de rose, elles portent les talons de leur mère. De l'écolière à la nymphette, il n'y a qu'un papa : une maman à éduquer, une putain à façonner. Dieu, le père, créa la femme. Sois sage comme une image, et tais-toi. Les images parlent d'elles-même. Robe-Plissée et Col-Claudine ont fugué.
Polo, vêtement de sport qui comme d'autres a pu s'en servir pour transgresser les barrières sociales, des courts de tennis au bas des tours : des larmes et des liasses pour le crocodile. Réappropriation culturelle oblige, il se montre à nous dans sa version la plus guère de classe : col relevé contre vents et marrées du Club Méditerranée, l'inutile joint au désagréable pull noué – la croix et la bannière –, poids des codes bourgeois sur les épaules de ces pauvres hommes blancs, n'ayant de bateaux que les chaussures. Submergé, il s'échoue au pied de la scène, poisson hors de l'eau.
Texte © Mante.
Vidéo : performance réalisée par Diane Gaignoux à l'occasion de la soirée Le Feu aux Poudres organisée par La Poudrière en avril 2019 au Havre. Musique par Victor Baudin. Speakerine : Eloise Kelso. Performeurs : Aude Povie, Alexis Frobert, Pauline Soinski, Armand Van Mastrigt, Marine Eggimann, Julien Leroy, Louise Maraut, Arnaud Jammet. Textes : Diane Gaignoux & Armand Van Mastrigt. Lumières : Cécile Marie, Laura Kopf. Vidéo : Norman Coas.
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novelshine · 6 years ago
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“ Dans le Banquet, Platon décrit un dîner au cours duquel le dramaturge Aristophane expose le mythe qui explique pourquoi nous autres, humains, sommes rongés par le désir de nous unir, et pourquoi ces unions peuvent parfois être profondément insatisfaisantes, et même destructrices.
Jadis, rapporte Aristophane, il y avait les dieux dans le ciel et les humains sur terre. Mais nous, les hommes n’avions pas du tout, en ce temps-là, l’apparence physique qui est aujourd’hui la nôtre. Nous avions alors une tête, mais à deux visages, quatre jambes et quatre bras – l’union parfaite, en d’autres termes, de deux êtres ne formant qu’un, sans couture apparente. Il existait trois variations de genre ou de sexe possibles : l’union homme/femme, l’union homme/homme et l’union femme/femme, selon ce qui convenait le mieux à chaque créature. Chacun ayant le partenaire idéal cousu à lui-même, nous étions heureux. Créatures à deux visages et à huit membres, parfaitement comblées, nous nous déplacions sur la terre de la même façon que les planètes voyagent à travers les cieux – d’un air rêveur, en bon ordre et sans heurts. Nous ignorions le manque ; nous n’éprouvions aucun désir qui ne soit satisfait : nous ne désirions personne. Il n’y avait ni conflits ni chaos. Nous étions un tout.
Mais dans notre complétude, nous devînmes exagérément insolents. Notre orgueil nous poussa à négliger d’honorer les dieux. Et le tout-puissant Zeus nous punit de cette négligence : il coupa par la moitié tous les êtres à deux visages et à huit membres, parfaitement comblés. Il créa ainsi un monde de misérables créatures cruellement divisées qui n’avaient plus qu’un seul visage, deux bras et deux jambes. Par cette amputation de masse, Zeus infligea à l’humanité la plus douloureuse des conditions : éprouver en permanence une pénible sensation d’incomplétude. Nous, humains, naîtrions désormais avec le manque de notre moitié perdue, que nous aimions presque plus que nous-mêmes, et qui se trouvait quelque part, tourbillonnant dans l’univers sous la forme d’une autre personne. Nous naîtrions également persuadés que, en nous donnant la peine de la chercher inlassablement, nous pourrions peut-être un jour retrouver cette moitié perdue, cette âme sœur. En nous unissant à elle, nous retrouverions alors notre forme originelle, et ne souffririons jamais plus de la solitude. C’est là le fantasme singulier de l’intimité humaine : imaginer que 1 + 1 puisse un jour égaler 1. ”
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krew-lilith-blog · 8 years ago
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Le banquet de Platon.
Dans le Banquet, Platon décrit un dîner au cours duquel le dramaturge Aristophane expose le mythe qui explique pourquoi nous autres, humains, sommes rongés par le désir de nous unir, et pourquoi ces unions peuvent parfois être profondément insatisfaisantes, et même destructrices. Jadis, rapporte Aristophane, il y avait les dieux dans le ciel et les humains sur terre. Mais nous, les hommes n’avions pas du tout, en ce temps-là, l’apparence physique qui est aujourd’hui la nôtre. Nous avions alors une tête, mais à deux visages, quatre jambes et quatre bras – l’union parfaite, en d’autres termes, de deux êtres ne formant qu’un, sans couture apparente. Il existait trois variations de genre ou de sexe possibles : l’union homme/femme, l’union homme/homme et l’union femme/femme, selon ce qui convenait le mieux à chaque créature. Chacun ayant le partenaire idéal cousu à lui-même, nous étions heureux. Créatures à deux visages et à huit membres, parfaitement comblées, nous nous déplacions sur la terre de la même façon que les planètes voyagent à travers les cieux – d’un air rêveur, en bon ordre et sans heurts. Nous ignorions le manque ; nous n’éprouvions aucun désir qui ne soit satisfait : nous ne désirions personne. Il n’y avait ni conflits ni chaos. Nous étions un tout. Mais dans notre complétude, nous devînmes exagérément insolents. Notre orgueil nous poussa à négliger d’honorer les dieux. Et le tout-puissant Zeus nous punit de cette négligence : il coupa par la moitié tous les êtres à deux visages et à huit membres, parfaitement comblés. Il créa ainsi un monde de misérables créatures cruellement divisées qui n’avaient plus qu’un seul visage, deux bras et deux jambes. Par cette amputation de masse, Zeus infligea à l’humanité la plus douloureuse des conditions : éprouver en permanence une pénible sensation d’incomplétude. Nous, humains, naîtrions désormais avec le manque de notre moitié perdue, que nous aimions presque plus que nous-mêmes, et qui se trouvait quelque part, tourbillonnant dans l’univers sous la forme d’une autre personne. Nous naîtrions également persuadés que, en nous donnant la peine de la chercher inlassablement, nous pourrions peut-être un jour retrouver cette moitié perdue, cette âme sœur. En nous unissant à elle, nous retrouverions alors notre forme originelle, et ne souffririons jamais plus de la solitude. C’est là le fantasme singulier de l’intimité humaine : imaginer que 1 + 1 puisse un jour égaler 1.
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christophe76460 · 13 days ago
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LE DIABLE VA TE DIRE QUE TU N'ES PAS CE QUE TU ES ET QUE TU N'AS PAS CE QUE LE SEIGNEUR DIT QUE TU AS.
Genèse 1:27
Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.
**AUJOURD'HUI ON ARRIVE À FAIRE LA DIFFÉRENCE ENTRE UN HUMAIN ADAMIQUE ET LA RACE DE LUCIFER-SATAN CAR LES DEUX SONT DEUX RACES BIEN DISTINCTES.
Genèse 3
4Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point;
5mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.
6La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea.
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LE SEIGNEUR A DONNÉ LA DOMINATION MAIS CETTE FEMME A VOULU DOMINER, AVOIR PLUS, ELLE MANGEA ET DONNA À SON MARI.
*"* MR, SI TA FEMME N'EST PAS VRAIE DISCIPLE DU PÈRE, TU ES EN DANGER. SI TOI-MÊME TU N'ES PAS VRAI DISCIPLE DU PÈRE, TU SERAS SOUS LA DOMINATION DE LUCIFER-SATAN.
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VOILÀ QUE À CAUSE DE LA DÉSOBÉISSANCE DE CETTE FEMME, ILS SONT TOMBÉS.
C'EST POURQUOI LES SATANISTES, SIRÈNES DES EAUX, TRITONS, DÉMONS EN CHAIR HUMAINE AIMENT COUCHER D'ABORD AFIN DE TE SÉDUIRE ET FERMER TON INTELLIGENCE ET APRÈS VONT T'IMPOSER DES CHOSES QUI VONT ALLER CONTRE TA FOI, TES CONVICTIONS, CONTRE TES FONDEMENTS.
--LE SEIGNEUR T'A FAIT PROPHÈTE, ROI, SACRIFICATEUR...
TE VOILÀ ASSIS LES DIMANCHES EN TRAIN DE TE FAIRE ENSEIGNER LES CHOSES DONT TU AURAIS DÛ ÊTRE MAÎTRE DEPUIS LONGTEMPS.
TU NE COMPRENDS PAS QUE TU ES TOMBÉ ET QUE TU AS PERDU TON AUTORITÉ DE FILS ET FILLE DU PÈRE ?
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egliseherault · 4 years ago
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Adam et Eve
Une lecture de la psychanalyste Marie Balmary (extraits d'un article du Monde des religions N° 86 pp 42 à 45)
Dans le premier récit de la Création (Genèse 1, 1 à 2, 4a), il est écrit « mâle et femelle, il les créa » (1,27). Il y a seulement l'Adam, l'humain (de humus, la terre), le terrien. Mais il n'y a pas encore d'homme et de femme. Ces deux mots apparaissent dans le second récit de la Création ( 2, 4b et s.), quand l'Adam n'a pas trouvé d'aide pour lui parmi tous les animaux. Alors, le Créateur le fait dormir et tire de son côté la femme. A son réveil, l'humain dit : « Celle-ci sera appelée femme car de l'homme elle a été prise » (2, 23). Là apparaissent isha, la femme, et ish, l'homme, par leur rencontre. Notons que le mot « femme » vient avant le mot « homme » dans la Bible.
L'humain est créé « en l'image de Dieu » (1, 27)- non pas selon son espèce. L'image divine est une relation. L'enjeu de cette relation, c'est la parole, l'altérité. Si Dieu a fait les humains à son image, à eux d'atteindre la ressemblance à Dieu qu'il s'est retenu de faire. Cela donne une dimension particulière à la vie humaine : l'accès à la vie divine.
Entre la création d'Adam et la formation de la femme, Dieu dit : « Tu mangeras de tous les arbres du jardin ; et de l'arbre à connaître bon et mauvais, tu ne mangeras pas, car le jour où tu en mangeras, tu mourras » (2, 16-17). Le Créateur fait ici deux dons : la nourriture et l'interdit. Cet « inter-dit » est un « dire-entre », qui permet que tout ne soit pas consommable, mangeable. C'est l'entrée dans la parole, l'accès à la négation. En effet, « manger » est le verbe le plus dédifférenciant qui soit. Si l'on veut garder une différence, on ne peut pas mieux le montrer que par un « ne pas manger ». Si je mange ce fruit, il devient moi, il disparaît. Le « ne pas manger » peut ouvrir à un autre connaître, qui ne se fait pas par le « manger l'autre », mais par l'écoute de l'autre. **** A ce moment là, l'interdit n'est plus lu comme donné par Dieu pour que les hommes ne deviennent pas des dieux (ce qui est la lecture du serpent et de ceux qui enseignent que le Créateur se réserve la connaissance !). Bien au contraire, cet interdit permet l'accès à une bonne connaissance. C'est par un « ne pas » qu'il y a de l'autre, de l'alliance, de la relation de sujet à sujet.
Le serpent dit : « Vous ne mourrez pas car Dieu connaît que au jour où vous mangerez de lui (du fruit) vos yeux seront ouverts et vous serez comme des dieux connaissant bon et mauvais » (3, 5). Il place l'interdit entre les humains et le divin, non plus entre l'homme et la femme. L'épreuve est donc de refuser cette tentation de puissance indifférenciée et d'arriver à parler à la première et deuxième personne, bien différenciés par la négation, reconnaissant leur manque. Ce manque, pauvreté pour la toute-puissance, est une richesse pour la parole. La toute-puissance, c'est « vous aurez tout à condition que vous vous débarrassiez de la différence divine ». On est dans l'idolâtrie totalitaire. Que la « transgression libératrice » donne la connaissance, c'est la version du serpent. Or, l'homme et la femme ne deviennent pas comme des dieux ; ils se cachent dans l'arbre, se revêtent de feuilles du figuier. Ils ne sont plus protégés par une négation qu'ils n'ont pas respectée (3, 10). Si elle n'est pas habillée de parole, la nudité est problématique. L'union sexuelle ne transgresse que le faux interdit du mauvais Dieu, l'ogre, le « Dieu pervers » (Maurice Bellet). Et il n'est pas écrit : « tu enfanteras dans la douleur », mais « Dans le chagrin, tu enfanteras des fils » (3, 16). C'est la filiation divine – image de Dieu – qui va être difficile, non pas l'accouchement. Ce chagrin arrive tout de suite dans le récit, avec Caïn, possédé par sa mère Eve, elle-même dominée.
Plus loin dans la Genèse, il est écrit : « Adam connaît sa femme » (4, 1 ; 4, 17). Comme par hasard, c'est l'homme qui est sujet et la femme objet de connaissance ! Quel était donc le verbe de l'amour avant qu'ils aient perdu la loi de relation ? « L'homme quittera son père et sa mère, il s'unira (davaq) à sa femme » (2, 24) . Davaq signifie « joindre ensemble ». Là, personne n'est objet. Comment une vie humaine va-t-elle passer du mode de désir « je te mange » (celui du nourrisson) à « nous nous unissons » ?
(**** NDLR Pour les chrétiens, entre parenthèse, une communion au corps du Christ qui ne serait pas enracinée dans l'écoute de la Parole pourrait relever d'une religion bien infantile. Mais à bien y réfléchir, le « manger » du fruit de l'eucharistie ne vient-il pas réconcilier celui du fruit de la Genèse ? A la Messe, le Christ ne disparaît pas en nous. Il demeure en nous pour que nous demeurions en lui sans confusion ni séparation. Il se donne à nous pour que nous nous donnions aux autres. La logique du don vient guérir celle de la possession par le manger. Dans cette ressemblance au Fils qui se donne par amour, nous devenons Dieu, oui, mais comme filles et fils, dans la communion d'un tout-Autre que nous ne saurions jamais « dédifférencier » (JL C).)
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grandmaitremediumlaterre · 5 years ago
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RITUEL DE RETOUR D'AFFECTION DU PUISSANT MEDIUM MAÎTRE MARABOUT
Procédures pour un retour d'affection efficace
Nous consultons les Dieux à partir des noms et des prénoms et les dates de naissance des deux partenaires pour un Envoûtement d'amour, retour d'affection ou empêchement d'un DIVORCE encours, retrouver l'amour de votre vie, retour d'affection Renforcement du retour affectif et sexuel, Retour de l'union astrale, Reconquérir son fils, Magie amour, Rupture amoureuse. Nous recevons les possibilités pour obtenir un retour d'affection profitable. En cas d'un oui, des rituels sont faits pour ramener les ésprits des deux partenaires à renouer avec l'affection et l'amour entre les deux partenaires Sera électrique et fort comme du courant; Personne d'autre ne réussira à les éloigner l'un de l'autre; Vous bénéficiez de toutes les largesses et d'une attention particulière de la part de votre amour; Vous captez votre amour qui sera esclave de votre charme à durée indéterminée; Vous profiterez des biens de votre amour pour construire votre avenir en réalisant de grands projets industriels et sociaux dans votre pays. En cas d'un non, nous savons que les Dieux n'ont pas donné leurs bénédictions à ce couple pour vivre ensemble.
Puissant Medium Maître Marabout LATERRE est un Grand Marabout, réputé surnormé le maître de l'amour, même si l'être aimé a été abandonné, il le fera revenir à vous sans délais pour un amour fort comme le premier jour, et une fidélité sans failles. Si vous convoitez un homme ou une femme qui ne porte pas grand intérêt, Puissant Medium Maître Marabout LATERRE  le maître de l'amour, créa par sa magie les liens nécessaires pour vous rendre attirant et désirable aux yeux de celui que vous aimez, avec une rapidité , vous en serez que satisfait. Si votre femme ou mari se trouve prisonnier d'une aventure qui a rencontré votre foyer, Puissant Medium Maître Marabout LATERRE Puissant Marabout, ne laisse pas votre couple partir en dérive. Il écartera définitivement le vautour de votre vie pour que vous retrouviez la paix et la sérénité que vous faites pour votre couple
C'est après 17 ans d'années de recherche dans le monde entier plus précisement dans INDE, ÉGYPTE, HAÏTI et le BRESIL principalement dans le domaine sentmentale, ce dernier est donc surnormé le MAITRE DE L'AMOUR. Puissant Medium Maître Marabout LATERRE met à votre disposition ses multiples rituels d'amour, paroles magiques d'amour, pentacles d'amour et autres.

Voici mon site web : http://www.maitrelaterre.com E-Mail: [email protected] Tel: 00229 9857 4889 / 00229 9113 7379 Whatsapp : 0022998574889
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coffreetime-blog · 6 years ago
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  Dans le Banquet, Platon décrit un dîner au cours duquel le dramaturge Aristophane expose le mythe qui explique pourquoi nous autres, humains, sommes rongés par le désir de nous unir, et pourquoi ces unions peuvent parfois être profondément insatisfaisantes, et même destructrices. Jadis, rapporte Aristophane, il y avait les dieux dans le ciel et les humains sur terre. Mais nous, les hommes n’avions pas du tout, en ce temps-là, l’apparence physique qui est aujourd’hui la nôtre. Nous avions alors une tête, mais à deux visages, quatre jambes et quatre bras – l’union parfaite, en d’autres termes, de deux êtres ne formant qu’un, sans couture apparente. Il existait trois variations de genre ou de sexe possibles : l’union homme/femme, l’union homme/homme et l’union femme/femme, selon ce qui convenait le mieux à chaque créature. Chacun ayant le partenaire idéal cousu à lui-même, nous étions heureux. Créatures à deux visages et à huit membres, parfaitement comblées, nous nous déplacions sur la terre de la même façon que les planètes voyagent à travers les cieux – d’un air rêveur, en bon ordre et sans heurts. Nous ignorions le manque ; nous n’éprouvions aucun désir qui ne soit satisfait : nous ne désirions personne. Il n’y avait ni conflits ni chaos. Nous étions un tout. Mais dans notre complétude, nous devînmes exagérément insolents. Notre orgueil nous poussa à négliger d’honorer les dieux. Et le tout-puissant Zeus nous punit de cette négligence : il coupa par la moitié tous les êtres à deux visages et à huit membres, parfaitement comblés. Il créa ainsi un monde de misérables créatures cruellement divisées qui n’avaient plus qu’un seul visage, deux bras et deux jambes. Par cette amputation de masse, Zeus infligea à l’humanité la plus douloureuse des conditions : éprouver en permanence une pénible sensation d’incomplétude. Nous, humains, naîtrions désormais avec le manque de notre moitié perdue, que nous aimions presque plus que nous-mêmes, et qui se trouvait quelque part, tourbillonnant dans l’univers sous la forme d’une autre personne. Nous naîtrions également persuadés que, en nous donnant la peine de la chercher inlassablement, nous pourrions peut-être un jour retrouver cette moitié perdue, cette âme sœur. En nous unissant à elle, nous retrouverions alors notre forme originelle, et ne souffririons jamais plus de la solitude. C’est là le fantasme singulier de l’intimité humaine : imaginer que 1 + 1 puisse un jour égaler 1.
Extrait de “Mes alliances : Histoires d’amour et de mariages” d’Élisabeth Gilbert.
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oliveazur · 8 years ago
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La Grande Histoire - Partie 2
Hey ! Me revoilà environ dix minutes plus tard... Voilà donc la deuxième partie mais certainement pas la dernière ! Encore une fois désolée si il y a des fautes, je fais mon maximum pour les éviter mais il y en a toujours des qui m’échappent ! ^^’ Bonne lecture !
Tout était toujours tranquille, quand un jour, sortis de nulle part, apparurent deux enfants. Une fille, nommée Lorena, et un garçon, nommé Éréan. Hélys fut tout de suite intéressé par ces deux enfants, car il ne savait pas d'où ils venaient. Le garçon avait l'air courageux et intelligent, donc il s'approcha en secret de la fille. Elle était perdue et faisait trop facilement confiance aux gens. Il lui montra les restes de Kalimm et lui montra comment les utilisés pour en faire une nouvelle planète. Lorena créa ainsi une grande planète et neuf personnes à qui elle offrit le pouvoir de la création. Elle confia à la neuvième appelée Anaïs la tâche d'écrire l'Histoire. Les huit autres, elle les laissa faire ce qu'ils souhaitaient. Les huit furent appelés par Hélys les Atris, les puissants, mais par une erreur de traduction, aujourd'hui tout le monde les appelle les Autres, et c'est ainsi que nous allons les appeler. Les Autres s'organisèrent sur l'île qui leur a été confiée. Ils étaient quatre hommes et quatre femmes. On les nomme souvent par ordre de puissances, ce que je vais faire. Les premiers à la même exacte puissance sont Amariel et Hérion. Il leur est parfaitement incapable de se supporter. Amariel est une tête brûlée et Hérion n'est pas mieux... La troisième est Aniela. C'est une femme adorable, mais quelque peu... bruyante... Disons qu'elle est hyperactive. Elle n'a d'yeux que pour la nourriture. Le quatrième est Calil. Il est juste calme. Il ne s'intéresse pas à grand chose et il se contente de pêcher. La cinquième se nomme Athanna. Elle est la sœur de Calil. Elle rêve d'aventure et est plus un pirate qu'un pêcheur. Le sixième s'appelle Daraen. C'est un très gentil garçon et c'est à peu près tout. La septième et plus adorable de tous est Farane. Elle est purement et simplement gentille. Le dernier est peut-être le plus important de tous et se nomme Azel. Ce pour quoi il est important, n'arrivera que bien plus tard... Les Autres et Anaïs créèrent chacun un peuple à son effigie et plusieurs autres planètes. Le temps s'écoula alors calmement. Les Originaux, Filiel, Asgoth et Tara, revinrent un jour. Ils reprirent donc leurs rôles, avec l'accord de Lorena. Arriva alors une nouvelle découverte, les Meyra. Ce mot vient de deux mots de la langue des Célestians, « mey » la chose et « ra » l'homme. Les éléments comme l'air, le temps ou bien d'autres, ne sont pas vivants, ils se contentent d'être. Mais il arrive quelques fois qu'il naisse des personnes et que ces personnes représentent cet élément. L'élément n'est alors plus libre, si il arrive quoi que ce soit à son Meyra, il subira la même chose. Si le Meyra disparaît, l'élément disparaît avec. Toutes ces phrases sont bien belles, mais les Meyra étant immortels, ils ne sert à rien de s'inquiéter... Il fallait tout de même quelqu'un pour les diriger. Il cherchèrent donc parmi les Meyra présents, c'est à dire Filiel, Meyra de la Vie, Asgoth, Meyra de la Mort et Aniela, Meyra de la nourriture. Ils en vinrent rapidement à la conclusion que Filiel, le plus sage d'entre eux, serait le mieux placé. Asgoth, déçu, entama une longue séance de boudage (littéralement...), ce qui fit Filiel lui promettre de lui trouver quelque chose à lui aussi. Cette chose, il la trouva rapidement, car l'Atrianna, l'ère des Autres, vit arriver un tout nouveau genre de personnes, les Dieux. Asgoth obtint donc les Dieux. Tara, voulant également quelque chose, créa les Démons et s’autoproclama Reine des Démons. Tout allait alors bien, mais vous avez tous compris qu'après que j'eus dis ce genre de phrase, une catastrophe arrive. Et malheureusement, c'est tout à fait vrai. Le problème, vint d'une personne que tout le monde avait oublié, l'Héritier de Darkos, que le sort incomplet de ce dernier a obligé à errer pour l'éternité, sans réellement avoir de corps, en étant juste une ombre assoiffée de sang et de violence. Il posséda Hérion, et entama le deuxième Age Sombre. Hérion, sous l'emprise du sort, détruit tout ce que les Autres avaient construit, pour imposer son règne. Tous périrent ou s'enfuirent. La dernière chose qu'il fut, fut de renverser le trône d'Amariel. Seuls ses deux enfants s’échappèrent, Andrel et Nathaniel. Les deux enfants s'enfuirent dans la forêt où personne n'osaient pénétrer et n'en sortirent que bien des années plus tard, déterminés à se venger. Celle qui en finit d'Hérion fut Andrel. À ce moment précis naquit sur une planète bien éloignée, la planète d'Éréan et de sa femme Phoenix, reine des Changeurs, des animaux se changeant en humain, une colombe changeuse nommée Mélodie et Meyra de la Paix. Andrel fut glorifiée et Seyrafim, leur univers que tout le monde avait oublié, fut appelé l'univers Andrélique. Au fil du temps, le « n » a disparut et l'univers s'est définitivement appelé l'univers Adrélique. Ainsi finit le deuxième Age Sombre.
Voilà ! La suite arrive très prochainement merci de m’avoir lu !
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mo-barabd · 8 years ago
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Greenberg © Casterman – 2017
Au cours d’une soirée, un bourgeois opulent vaniteux vante les mérites et les qualités de son épouse. Il la voit comme une femme vertueuse, loyale et fidèle. Il fait le pari insensé qu’aucun homme ne parviendra à la faire sortir du droit chemin. Son meilleur ami, avec qui il converse, est lui aussi quelqu’un de très fier. Homme à femmes, il provoque le mari et cherche à lui fait entendre la naïveté de ses propos. Piqué au vif, ce dernier le met au défi : « Je vais m’absenter et tu vas essayer de la séduire. (…) Je te donne 100 nuits. Mais je te garantis qu’elle sera fidèle ». Héro, la servante de l’épouse, a entendu toute la conversation et en fait part à Cherry – la femme du riche marchand. Toutes deux tentent d’élaborer une stratégie pour que Cherry échappe aux griffes de ce mâle prétentieux. Le soir même, lorsque celui-ci se présente à la porte de la chambre de Cherry et s’installe dans son lit, Cherry lui demande une faveur ; elle souhaite entendre pour la dernière fois une des histoires que sa servante raconte si bien. A la fin de la première nuit, l’histoire n’est pas terminée. L’homme demande à pouvoir entendre la fin du récit avant de passer à l’acte auprès de la femme de son ami, quitte à la prendre de force si elle s’oppose. Et c’est ainsi que, de nuit en nuit, Héro vient se glisser sous les draps de son amie pour raconter ses histoires, contes modernes et légendes urbaines, et tente ainsi de repousser le moment fatidique.
Parce qu’il y eut, auparavant, un album dépaysant « L’Encyclopédie des débuts de la Terre » d’Isabel Greenberg. Parce que j’en garde un bon souvenir et que l’idée de retrouver cette auteure m’a séduit.
Le prologue rappelle étrangement son album précédent : quelque part dans l’immensité de la galaxie vit un dieu tout puissant : l’Homme-Aigle. Ce dieu a deux enfants d’apparence humaine mais dotés d’un bec. Ces deux enfants se nomment Gamin et Gamine. Un jour, pour s’amuser, Gamine créa la Terre et les humains. Ils étaient heureux, vivaient d’amour et d’eau fraîche, procréaient. Gamine s’en amusait. Quand son père découvrit cela, il décida de s’occuper de la Terre et d’interférer dans ce qui s’y passe. Mais ni lui ni Gamine n’avaient anticipé les facultés étonnantes de l’Homme à s’adapter et son imprévisibilité. Parmi les nombreuses surprises que l’espèce humaine réservent aux dieux, il y a ce sentiment étonnant et capricieux qu’est l’amour ; face à lui, les théories de l’Homme-Aigle volent en éclats.
Nous voilà à fouler de nouveau le sol de « La Terre des débuts », monde moyenâgeux imaginaire, société patriarcale où l’homme semble vivre en harmonie avec la nature. Les superstitions vont bon train et la religion – le culte voué à l’Homme-Aigle – régit les lois sociales qui sont édictées. Dans ce monde traditionaliste, la place de la femme est cantonnée à un rôle bassement domestique et, dans les milieux les plus modeste, elle doit travailler pour assurer la subsistance de son foyer. La femme n’a pas le droit d’apprendre à écrire, encore moins à lire. L’accès aux livres est strictement règlement et réservé à de rares privilégiés.
Isabel Greenberg ne cache pas son penchant pour les contes et légendes ancestraux. Dans ce monde qu’elle invente – la Terre des Débuts – on ne peut manquer de remarquer les similitudes des croyances qu’elle invoque avec de vieilles superstitions ancestrales piochées dans différentes cultures primitives. Les peuples de la Terre des débuts ne maîtrisent pas la technologie, très peu d’entre eux possèdent l’écriture. Les traditions sont donc dépendantes d’une transmission orale. Les superstitions sont nombreuses. Pourtant, çà et là, l’auteure injecte des personnages qui tentent d’ébranler l’ordre établi. Des femmes ont ainsi l’ambition de sortir de l’avilissement dans lequel elles sont enfermées. Elles ont cette finesse d’esprit et cette prudence de ne pas faire les choses de manière frontale. Elles s’unissent, se serrent les coudes, espérant ainsi éveiller des consciences.
Sans en faire une critique acerbe, Isabel Greenberg questionne également l’impact des dogmes religieux, lorsqu’ils sont imposés de façon autoritaire et que la doctrine ne souffre aucune remise en question, aucune critique. Il y a des similitudes explicites avec les actes religieux pratiqués à la période de l’Inquisition. Ceux qui fautent, les femmes qui sont prises sur le fait alors qu’elles étaient en train de lire sont soumises à la sanction divine. Pour elles, il n’y a pas d’autres alternatives que la mort.
On est également sensible à la référence forte faites aux « Contes des Mille et une nuits », à cette femme qui recule chaque nuit l’instant fatidique. C’est joliment mené et le dessin faussement naïf vient donner un côté intemporel à cet univers. Pour rehausser le tout, le quotidien de ces deux femmes éprises l’une de l’autre, l’auteur insuffle dans le scénario un rythme étonnant. Les propos tenus par les protagonistes sont à la fois formulés dans un langage tout en retenue, légèrement précieux, jusqu’à ce que surgissent des termes de notre « monde » actuel et pioché dans un parlé plus vulgaire, plus instinctif, plus franc et qui donne une touche détonante.
Le talent de conteuse d’Isabel Greenberg ne fait aucun doute. En utilisant Héro, son héroïne charismatique, elle permet au lecteur de s’échapper dans un monde imaginaire des plus agréables.
Les Cent nuits de Héro
One shot Editeur : Casterman Dessinateur / Scénariste : Isabel GREENBERG Dépôt légal : février 2017 222 pages, 29 euros, ISBN : 978-2-203-12195-9
Bulles bulles bulles…
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Les Cent nuits de Héro – Greenberg © Casterman – 2017
C’était ma « BD de la semaine » et je vous invite à découvrir les bulles pétillantes dénichées par les bédéphiles :
Sabine :                                      Enna :                                      Nathalie :
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Garnier – Hotin © Casterman – 2017
Chamblain – Neyret © Soleil Productions – 2012 à 2016
Lacombe – Echegoyen © Soleil Productions – 2014
Blandine :                                 LaSardine :                                  Mylène :
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Meurisse © Futuropolis et Musée d’Orsay – 2014
Hubert – Augustin © Glénat – 2016
Desplechin – Le Huche © Rue de Sèvres – 2017
  Amandine :                                Saxaoul :                                      Fanny :
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Lemire © Urban Comics – 2015
Cruchaudet © Guy Delcourt Productions – 2008
Mademoiselle Caroline © Guy Delcourt Productions – 2013
Sylire :                                       Gambadou :                            Laeti :
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Lupano – Cauuet © Dargaud – 2014
Fabcaro – Pixel Vengeur © Fluide Glacial – 2016
Toulmé © Guy Delcourt Productions – 2014
Karine:) :                                          Stephie :                             Jérôme :
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Sfar – Guibert © Dupuis – 2003
Betbeder – Duphot © Glénat – 2017
Frisch © Çà et là – 2016
Jacques :                                  Noukette :
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Goetzinger © Dargaud – 2017
Halard – Quignon © Soleil Productions – 2017
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Les Cent nuits de Héro (Greenberg) Au cours d’une soirée, un bourgeois opulent vaniteux vante les mérites et les qualités de son épouse.
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