#Emilie Tronche
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i’m SOBBING watching this series
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Samuel
de Emilie Tronche 2024
série de fiction en animation disponible sur Arte.tv 1 saison 21 épisodes 5min par épisode
"En fait j'aime pas grandir parce que depuis que je suis né je me trouve génial et maintenant je suis pas sûr si c'est vrai"
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je m'appelle alice et j'ai 17 ans
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guess who's back from the dead (bed) !!!
just wanted to share my most recent attempt at art, specifically inspired by the new french series Samuel by Emilie Tronche (I've already watched at least three times, and yes im probably going to post smth about it).
I'm no artist at all, but summer's got a grip of boredom on me from which I won't be able to escape soon. 🔥🔥🔥
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A return to childhood with the animated series “Samuel”
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I chose to focus on Samuel drawing by Emilie Tronche because I think it echoes our childhood and explores the questions we may have had as children. It is an animated fiction series written, directed and performed by Émilie Tronche. "Samuel" follows the adventures of a young boy named Samuel. He writes about his daily life in his diary. His favorite subject is the “Big Julie” - he is in love with her - but no one knows. The narrative often focuses on Samuel's interactions with his family, friends, and the world around him. The series beautifully captures the essence of childhood, portraying Samuel's journey of growing up, understanding emotions, and finding his place in the world.
It seems to me that in some twenty animated chapters, carried by the voice of a boy writing in his diary, Émilie Tronche captures the passing of childhood, between 5th grade, vacations and middle school, first loves and unknown anxieties. With a style that is both light and deep, minimalist and expressive, the writer-director-illustrator-performer (who gives her own voice to all the characters) explores an era (the early 2000s), a place (a small town in the greater Paris suburbs) and a plot as tenuous as it is essential (will Samuel be loved by Julie in return?).
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The visual style of "Samuel" is a standout feature that distinguishes it from other animated series. Emilie Tronche employs a hand-drawn animation technique that exudes simplicity and authenticity. The characters are depicted with soft, rounded lines and gentle, pastel colors, creating an inviting and soothing atmosphere. Each character develops under Emilie Tronche's singular traits and voice, giving each its own visual and psychological identity.
What truly sets "Samuel" apart for me, is its ability to resonate with audiences of all ages. While ostensibly a children's show, its themes and messages are universal in nature, transcending generational boundaries to touch the hearts of viewers young and old alike. Whether you're a child dreaming of adventures yet to come or an adult grappling with the complexities of life, "Samuel" offers something for everyone.
In conclusion, "Samuel" stands as a shining example of the power of animation to inspire, entertain, and provoke thought. With its beautiful visuals, compelling narrative, and universal themes, it is for me a series that leaves a lasting impression. If you haven't yet embarked on this delightful journey, "Samuel" on Arte is a must-watch that promises to captivate and inspire.
Ninon Boileau
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ER - Saison 15 [2008-2009]
Où comment tenir bon sur la dernière ligne droite. Faire du fan-service intelligent. Et finir en beauté.
En tout cas, c'est le bon souvenir que je garde de cette ultime saison qui, peu à peu, à réussir à reconstruire une dignité à #ER en puisant dans le passé sans forcément renié ses quinze années d'évolution. Pour la dernière fois, voyons si mes souvenirs sont bons...
15.01 Life After Death
Par amour du symbole, la saison débute avec une scène qui a tout l'air de dire : "allez, laissez-nous sortir d'une gueule de bois qui a duré trois saisons..."
#ER a souvent mis ses héros en danger lors de season premiere ratés car sans vrai suspense. Que ce soit Pratt et Chen dans le 11.01, Abby dans le 13.01 ou Neela dans le 14.01, on savait qu'ils allaient s'en sortir. Le 15.01 frappe fort car il va jusqu'au bout.
Si on m'avait dit que Pratt allait y passer lors de la 12ème saison, j'aurais dit bon débarras. Là, l'émotion est au rendez-vous car la s14 aura au moins réussi à en faire un personnage intéressant et un chef d'équipe crédible. Son agonie est cruellement bien retranscrite.
C'est tout sauf original mais c'est exécuté avec un savoir-faire, un sens de la structure et du crescendo émotionnel qu'on avait pas vu depuis très longtemps. Et c'est l'occasion parfaite de ressouder une équipe resserrée au début de cette dernière saison.
En particulier pour Morris qui, après une légère rechute en s14, va devoir à nouveau prouver qu'il est celui sur lequel compter. Avec le départ imminent d'Abby et Neela coincée en chirurgie, il est le titulaire le plus ancien à parcourir le County. Et il va être à la hauteur.
Il m'a fallu une demi-seconde pour retrouver la Abby que j'aime. C'est fou cet éclair de lucidité de la part des scénaristes. Ils pensent même à offrir à chaque personnage secondaire un moment touchant. On est déjà dans l'hommage bien dosé. Le début de la fin.
Greg, on aura pas toujours été copain mais je vois ta tronche tous les jours depuis trois mois, je t'ai supporté dans ton meilleur (s9, 13 et 14) et surtout dans ton pire et même si le jeu de Mekhi Phifer aura rarement su me convaincre en 135 épisodes, restes en paix.
15.02 Another Thursday at County
Pour sa dernière rentrée des classes, #ER propose un mélange reboot/greatest hits qui annonce la couleur de la saison, introduit une nouvelle génération et rappelle son talent pour passer le flambeau.
Le County est le personnage principal de la série et, dans une version amélioré du nouveau chef venant semer la zizanie, le Dr Banfield symbolise à la fois le passé et le futur de l'hôpital. Angela Bassett est en surjeu total mais apporte une belle énergie et une vraie classe.
Même chose pour les 4 nouveaux internes qui, tout en rappelant que NBC essaye de concurrencer #GreysAnantomy, représentent chacun un mix de différents archétypes vus dans #ER. Des gimmicks nécessaires pour lancer un nouveau cycle d'apprentissage.
On y retrouve notamment Emily Rose (futur star de #Haven), Julian Morris (aperçu dans #NewGirl), Victor Rasuk (#HowtoMakeitinAmerica) et bien sûr Shiri Appleby (#Roswell #Unreal) qui était déjà apparu dans le pilote de la série en tant que jeune patiente.
Les bébés docteurs renforcent le statut des vétérans et nous font mieux apprécier Tony (oui, je suis le premier surpris), un Morris en pleine dépression et une Sam qui a son meilleur épisode depuis longtemps. Reste encore beaucoup de boulot à faire sur Brenner...
Bien sûr, le coup du virus contagieux, c'est pompé sur "Exodus" (4.15) et "Lockdown" (8.22) mais on s'en fout parce que la 15ème saison est là pour recycler avec talent et nous rabâcher que les médecins changent mais pas le County.
En tout cas, c'est la dernière fois que l'on aperçoit ce bon vieil Anspaugh. Big up à John Aylward qui depuis la 3ème saison et pendant 75 éps en tout, aura su être une figure aussi autoritaire que rassurante, présent lors des moments cultes, de "The Storm" à "May Day".
15.03 The Book of Abby
L'un des plus beaux personnages de la série (et l'un de mes favoris à la télévision) a le droit à un départ digne de ce nom. À nouveau, la 15ème saison propose un best-of et pioche ici dans les meilleurs adieux pour honorer Maura Tierney.
David Zabel nous rappelle qu'il était à l'origine de "Orion in the Sky" (8.18) et emprunte beaucoup à cet épisode culte tout en l'adaptant à ce qui fait d'Abby un personnage particulier. Drôle, émouvante, a bit nuts..
Tout son long parcours est revisité lors de cette dernière garde où j'ai retrouvé tout ce qui a rendu inoubliable les 190 épisodes passés en compagnie d'Abby : de son appartement à son amitié avec Neela en passant par son passé d'infirmière, sa mère et sa relation avec Luka.
À l'exception de la voix-off en intro, j'ai trouvé qu'il n'y avait pas une seconde de trop, que les répliques étaient parfaites et j'ai pleuré régulièrement. J'ai pleuré quand elle dit au revoir à Neela. Quand elle passe le flambeau à Morris. Quand elle danse avec Frank...
J'ai pleuré car la série a bonne mémoire et nous ressort le score du départ de Mark, Carol et Carter et qu'en utilisant Haleh en gardienne des souvenirs, on peut lire tous les noms qui ont parcouru ces couloirs et y ajouter ceux de Lockhart et Kovac, à la place qu'ils méritent.
J'ai pleuré car je suis un fan et qu'on m'a offert du fan service de qualité. Et parce qu'après bientôt cinq mois à vous embêter avec ça, je ne pourrais plus inonder votre feed de Maura Tierney. Quel voyage depuis "Abby Road" (6.12).
Merci pour tout Abby. Keep your head up...
15.04 Parental Guidance
Angela Bassett porte sur ses épaules un épisode faiblard qui prouve que la série doit encore se débarrasser de mauvaises habitudes pour retrouver son charme d'antan.
Pourtant, ça commence bien avec chaque titulaire qui doit former un interne mais très vite, les "mentors" s'égarent: Tony reprend sa casquette de Uncle Jesse face au piercing de Sarah, Morris a peur de sortir avec une call-girl et Brenner continue son flirt agressif avec Neela...
Alors on se repose sur les guest-stars : l'excellente Molly Price déjà venu dans #ER lors du crossover avec #ThirdWatch (8.19) et Glynn Turman (#TheWire) vétéran du petit écran. Dommage que leurs intrigues respectives manquent autant d'originalité et d'impact.
15.05 Haunted
Cela faisait longtemps qu'on avait pas eu d'épisode spécial Halloween (depuis le 10.05 je crois) et le retour de cette tradition est un peu manqué. Juste un prétexte pour ouvrir le défilé des anciens avec un personnage toujours aussi fade, même amputé...
La nonchalance de Shane West n'a toujours aucun effet sur moi et un énième triangle amoureux autour de Neela est synonyme d'ennui total. Ça devient de plus en plus frustrant d'entendre dire qu'elle est une grande chirurgienne sans jamais la voir au bloc...
Le reste est un remake sans éclats de trucs vu et revus : l'infirmière qui reprend ses études de médecine, le pédiatre qui essaye de redonner le sourire à un gamin (oui je sais Tony n'est pas pédiatre mais c'est tout comme) et un suspense à rallonge autour du secret de Banfield..
Au moins, les graines sont plantés pour une mini-rédemption de Brenner qui, peu à peu, passe du connard machiste au connard "mais c'est pas sa faute car il a eu une enfance difficile". Le genre d'épisode qui me fait dire qu'il était grand temps de plier les gaules.
15.06 Oh Brother
Un bon petit épisode vintage qui, sans forcer le mélo, continue de parler transmission de savoir et traumatismes en tout genres. Le duo Morris/Banfield fonctionne bien et est le moteur inattendu de cette dernière saison.
Même si Sam Jones III n'est pas beaucoup plus expressif que Mekhi Phifer, Chaz Pratt est bien utilisé comme fantôme de son frangin et symbole d'une énième génération venu remplacer la précédente. Le cycle de la vie pour citer Rafiki.
Le Tony que je peux supporter avec plaisir est le Tony qui s'occupe d'un vétéran du Golfe SDF. Le Tony dont je ne peux plus, c'est celui qui se retrouve au milieu d'un triangle amoureux (le 512ème) entre Sam et Shiri Appleby.
En tout cas, il faut vraiment saluer le boulot de l'équipe de casting qui, comme si la présence d'Angela Bassett n'était pas déjà un cadeau, enrôle Courtney B. Vance dans le rôle de son mari.
Et pour interpréter l'histoire simple mais touchante entre un boxeur et son père, embauchent Chadwick Boseman (#BlackPanther) et Carl Weathers (dans ce qui est presque un sequel à #Rocky).
15.07 Heal Thyself
Un "very special episode" qui commence sur une note plein de gravité avec le retour de l'ancien logo et Eriq LaSalle nous annonçant le décès de Michael Crichton, le créateur de la série (et de #JurassicPark et #Westworld).
Il y a de nombreuses façons de faire revenir Anthony Edwards pour une apparition nostalgique et David Zabel a vraiment réussi à trouver la plus sensible et organique. Le Dr Greene revient pour servir l'histoire du Dr Banfield et non l'inverse.
Le background de Catherine n'est donc pas juste une excuse pour nous amener à ce saut dans le passé. Mark est donc en retrait, tel qu'on s'en souvient : un médecin exemplaire qui accompagne avec pudeur le deuil d'une famille.
Même si on a des caméos qui font plaisir de la part de Laura Innes et Paul McCrane, c'est bien Angela Bassett qui est au centre de toutes les attentions et qui est servi par le script et la réal de Zabel.
C'est donc un bel exploit que d'avoir réussi à juste nous proposer un très bon épisode de #ER sans être débordé par la nostalgie abusive. Le montage est d'une grande précision et le flashback (qui a lieu autour du 8.17 si mes calculs sont bons) ne fait pas d'erreur de continuité.
Les clins d'oeils sont discrets (la chemise culte de Mark, le score) et sont juste de petits bonus qui ne distraient pas. De toute façon, on est trop occupé à être ébloui par ce que proposent Angela Bassett et Courtney B. Vance, impeccables.
Il y a même autour de cette intrigue centrale des choses en périphérie qui rappellent l'âge d'or de la série, comme le jeune Andrew en héritier du jeune Carter. Julian Morris est clairement le plus convaincant des 4 nouveaux internes.
Bref, merci à Zabel de ne pas s'être planté sur ce coup-là et d'avoir éviter les nombreuses maladresses qui le guettait avec ce genre d'exercice. Débarrassé des attentes et aidé par une écriture solide, c'est un mini tour de force qui fonctionne encore mieux lors d'un rewatch.
15.08 Age of Innocence
Je suis partagé : d'un côté, je me dis que lui inventer un background de victime de pédophilie, c'est un moyen paresseux de rendre Brenner attachant et de justifier son comportement ignoble de Dom Juan...
D'un autre côté, la manière dont on nous amène à ce monologue final, la puissance de David Lyons dans cette scène, c'est du grand #ER. Et réussir à faire du grand #ER avec des personnages que je croyais détester, c'est un petit miracle.
Le grand pardon ne s'arrête pas à Brenner puisqu'il s'agit également du meilleur épisode de Tony Gates (mon pire ennemi) depuis son apparition dans la série. Enfin le background militaire du personnage est utilisé à bon escient et sans passer par la case "Full House"...
Janine Sherman (l'une des meilleures scénaristes des dernières années) réussit donc à soigner des personnages en roue libre depuis trop longtemps. Et par l'intermédiaire d'Andrew, elle redonne à Neela un vrai arc mentor/élève. C'était maintenant ou jamais.
15.09 Let It Snow
Ça démarre comme un hommage à "Blizzard" et le classique catastrophe de neige... et ça finit par être un hommage à une autre tradition moins glorieuse : les mésaventures d'Alex Taggart...
Cardellini et Stamos s'en sortent mieux que prévu dans leur duo Doug/Carol du pauvre mais j'en peux plus de voir leurs ados se foutre dans le pétrin et entraîner des cliffanghers à la noix. De Sarah ou Alex, je ne sais même pas lequel est le pire...
J'ai largement préféré passer du temps avec un autre duo, celui formé par Banfield et Morris. Un huis-clos intimiste, finement écrit et où on peut se régaler devant Angela Bassett ivre qui chante Joan Jett. Plus mémorable que le drama des urgences finalement...
15.10 The High Holiday
Pour son dernier cadeau de Noël, #ER nous offre ce qu'elle fait de meilleur : des cas médicaux avec une résonance sociale, une équipe soudée et un bon équilibre entre moments graves et légers. À l'ancienne quoi.
Quand je vois comment la série nous parle des immigrés et des vétérans, comment elle a su faire évoluer son idéalisme et ses combats sur + d'une décennie, entre l'administration Clinton et Obama, je suis un peu curieux de voir de quoi elle serait capable sous Trump, aujourd'hui.
Avec la superbe Robin Weigert (#Deadwood), on aborde l'adoption par les couples homosexuels sans jamais tomber dans le didactisme. C'est une histoire médicale traité avec sensibilité et qui a un écho sur l'arc du Dr Banfield.
J'ai aussi remarqué que, pour la 1ère fois depuis peut-être la S5, il n'y a aucun personnage de trop et aucun personnage que je ne déteste. Ça aura mis le temps mais les scénaristes ont enfin compris comment manier leur cast. Je suis même réconcilié avec Brenner, voilà c'est dit.
Et comme miracle de Noël, on a un nouveau retour de notre réceptionniste favori ! Jerry s'emmerdait en Alaska, ce qui est un clin d'oeil à l'annulation de "Men in Trees", la série où Abraham Benrubi était barman le temps de deux saisons.
15.11 Separation Anxiety
Quelle bonne idée d'avoir engager Justina Machado (#SFU #onedayatatime) comme love interest de Morris ! Elle apporte une énergie dingue et bénéficie d'un personnage vivant, bien écrit et dont la relation avec le médecin commence très bien.
Par contre, j'avais pas du tout besoin d'un flirt John Stamos/Shiri Appleby. J'ai eu ma dose de triangle amoureux bidons et de médecins qui couchent avec des étudiantes, #ER, merci bien. C'est con parce que Tony était devenu mon pote...
L'épisode se concentre surtout sur Banfield et son désir d'enfant. Ce qui n'a rien d'original, est un peu précipité et a déjà été vu avec Jeannie Boulet. Mais Angela Bassett fait le boulot et c'est l'occasion de revoir une dernière fois le Dr Janet Coburn.
15.12 Dream Runner
#ER ne pouvait pas tirer sa révérence sans une nouvelle expérimentation. Ce mélange de "Groundhog Day"/"Run Lola Run" est un noble échec et tient donc plus de "Hindsight" (9.10) que de "Time of Death" (10.06) ou "Body & Soul" (12.13).
C'est une bonne idée de faire un Neela-centric au moment où le personnage - qui est désormais le plus ancien du cast principal - est à un tournant. Une bonne occasion de parler orientation et de nous offrir un dernier épisode focalisé sur la chirurgie.
Une bonne excuse aussi pour une visite brève mais délicieuse d'Alex Kingston. Comme pour son mari dans le 15.07, l'apparition de Lizzie est au service du présent plutôt que d'être purement nostalgique ou gratuite. Elle a vraiment sa place face à Neela, sa jeune héritière.
Mais est-ce que tout ça bénéficie vraiment de cette structure en forme de triple hypothèse et de cette voix-off à la #GreysAnatomy ? Pas forcément mais même s'il est à peine réussi, je salue l'essai. #ER était une série de network qui essayait sans cesse de dynamiter sa forme.
Et en tant que dernier rejeton de cette série d'expérimentations, "Dream Runner" ne manque donc pas de charme et redore presque l'image de Neela. Dommage que sa coucherie avec Brenner soit le dernier acte d'un épisode qui s'était refocalisé sur sa carrière...
15.13 Love is a Battlefield
Un titre naze pour un épisode moyen centré sur des histoires de coeur sans intérêt, surtout si près de la fin. J'imagine que c'est un hommage à une autre spécialité du #ER sous Zabel : le soap soporifique.
Mais si on zappe tout ce qui concerne le couple Neela/Brenner ou le triangle Sam/Tony/Daria (c'est à dire les 3/4), on peut se délecter d'une enquête mené par Morris et Claudia, le seul couple un minimum captivant.
À moins que vous ne rêviez d'une B-story avec Brady qui doit raser le dos d'un client très poilu ? Si oui, vous êtes le genre qui a dû adoré le couple Jane Figler/Dusty Crenshaw ? Merde, concentrez-vous les gars, il vous reste plus beaucoup de temps...
On notera la présence de la vétérante Debra Mooney (#Everwood) après une apparition dans un autre rôle en s5 et la dernière consultation du Dr Myers (Michael B. Silver), psychiatre du service depuis la deuxième saison.
J'en profite pour faire un big-up à Chuny Marquez (Laura Cerón) qui est non seulement l'infirmière qui a fait le plus d'apparitions dans la série mais aussi la 3ème actrice a être apparue dans le plus grand nombre d'épisodes (219 !) juste derrière Noah Wyle et Laura Innes.
15.14 A long, Strange Trip
Un épisode ingénieux qui permet de rendre hommage à l'Histoire du County, à l'évolution de la médecine d'urgence et à la capacité sans cesse renouvelée de Joe Sachs pour écrire des patients touchants.
Le dernier baroud d'honneur d'une ancienne légende du County m'a fait verser une larme. On a presque l'impression que l'équipe en profite pour saluer Michael Crichton. Et le retour du Dr Morgenstern (William H. Macy) est aussi réjouissant que bien pensé.
Les flashbacks en 1968 sont parsemés, plutôt élégants et donnerait presque envie d'un spin-off historique. En tout cas, la 15ème saison continue son travail minutieux sur la mémoire, l'héritage et le retour aux sources.
En plus de ce voyage temporel, le présent offre des cas passionnants : une afro-américaine qui risque six mois de prison pour avoir volé des médicaments à cause d'une sécu pourrie et la victime d'une tuberculose mal diagnostiquée. Du très bon #ER dans les deux cas.
Seul bémol : un énième drame familial avec Sam et une sœur sortie de nulle part parce qu'on avait pas eu assez avec le fils, l'ex-mari et la grand-mère. Même le charme de Shannon Woodward (#RaisingHope #Westworld) ne m'a pas empêché de bailler poliment.
15.15 The Family Man
Pour des histoires de familles intéressantes, il vaut mieux se tourner vers cet épisode réalisé par Eriq LaSalle où chaque cas médical est traité avec sensibilité, en particulier celui de la jeune Lucy (Ariel Winter pré-#ModernFamily).
Louis Gossett Jr. vient faire la leçon à John Stamos dans une intrigue aussi simple que touchante, juste un vieillard qui accepte sa propre mortalité. Il suffisait tout bêtement de bons patients pour rendre Tony et Brenner supportable.
Big up aux secouristes Dwight Zadro (Montae Russell) et Doris Pickman (Emily Wagner) qui, depuis la première saison et pendant plus de 150 épisodes, auront accompagnés les patients au County. Merci à eux et leurs collègues Olbes, Dumar, Bardelli, Morales et j'en passe !
15.16 The Beginning of the End
Qui de mieux que John Carter pour célébrer le début de la fin ? Même si le drama est un peu forcé pour justifier le retour de l'enfant prodige du County, le plaisir de retrouver mon personnage favori suffit à faire passer la pilule.
Et à travers celui qui nous a fait découvrir les urgences au tout début, on réalise à quel point elles ont changés en son absence. Encore une occasion de revisiter la mythologie du County soit avec auto-dérision soit avec révérence.
Si on met de côté l'aspect éculé du "médecin qui doit lui-même affronter la maladie", le retour de Carter est donc traité avec réalisme, sans en faire des caisses et en caressant les fans de mon genre dans le sens du poil. Noah Wyle m'avait sacrément manqué.
Ah et voilà de quoi conclure le débat Carby/Lubby pour de bon (même si on me la fait pas à moi) :
Le reste de cet épisode spéciale Saint-Valentin parle justement d'amour et, même si je me contrefous toujours des couples Neela/Brenner et Tony/Sam, j'ai toujours autant de plaisir à suivre Morris et Claudia, surtout qu'il permet ici d'aborder les violences policières.
Bien que pas toujours adroit dans ses tentatives d'humour et bien que je me serais largement passé des deux montages musicaux lourdingues, je suis donc ravi du retour de Carter. À défaut d'avoir un bon épisode, on retrouve un bon vieux personnage.
15.17 T-Minus 6
La "première" garde de Carter se fait dans un mélange de drama et d'auto-dérision qui colle bien au personnage et lance habilement le crépuscule de la série.
Par petites touches, on revisite toute la mythologie John Carter, de ses débuts en chirurgie à la mort de Lucy en passant par l'Afrique et, dans une scène coupée d'un joli dialogue avec Banfield, une référence à son ancien mentor...
Avec Rod Holcomb derrière la caméra (il avait réalisé le pilote), Zabel et Zwerling mijotent du recyclage qui s'assume (Neela/Dubenko en mode Carter/Benton, Brenner en mode Doug Ross) et renforce l'impression de boucle plutôt que d'être un signe de paresse.
Bien sûr, la série ne pouvait pas se terminer sans un dernier arc "médecin dont un membre de la famille a des problèmes" et, bien sûr, ça tombe sur Sam. À défaut d'être original, ça permet à Cardellini de jouer autre chose que le flirt avec Stamos.
15.18 What We Do
Là où le live permettait au docu "Ambush" (4.01) d'être dans le feu de l'action, ce docu là se concentre sur des faces à faces et dresse un portrait intime et amoureux du personnel des urgences.
Si le procédé est vu et revu (j'en ai même fait un article : http://goo.gl/5p18Z9 ), il est utilisé à petites doses et c'est avant tout un moyen de rendre hommage à l'équipe et d'offrir à chaque acteur une chance de briller en dehors de la formule habituelle.
En particulier le petit personnel, mis en avant comme rarement auparavant. L'occasion de saluer nos camarades les plus familiers, fidèle au poste depuis plus de 200 épisodes : Haleh (Yvette Freeman), Frank (Troy Evans) et bien sûr Jerry (Abraham Benrudi). Les vrais vétérans.
Il se dit aussi beaucoup de choses sur le fonctionnement des urgences (le lieu) et d'Urgences (la série). Et c'est super d'avoir un Carter mélancolique. Jusqu'au bout, il aura été notre guide et comme cette fin me rend mélancolique moi aussi, l'impact est bien là.
Mais finalement (et Carter est aussi surpris que nous), c'est bien Morris qui donne le ton. Même si ce qui arrive à Claudia était ultra prévisible, elle permet de mesurer la maturité d'Archie. Scott Grimes livre sa performance la plus juste.
15.19 Old Times
Même le fan le plus optimiste n'aurait pas osé rêver d'un meilleur cadeau. Avec une histoire très solide de dons d'organes, on retrouve de vieux amis et pas juste pour des caméos gratuits.
Presque 10 se sont écoulés depuis qu'on a vu notre couplé préféré et il faut cinq secondes à Margulies et Clooney pour retrouver leurs personnages cultes sans décalage bizarre et avec ce qu'il faut d'autodérision et de clins d'oeils au temps qui passe.
Il y a même dans la scène finale le retour du thème musical Doug/Carol. John Wells a une mémoire de dingue. Son meilleur épisode depuis longtemps (le dernier étant "Canon City", c'était pas difficile). https://www.youtube.com/watch?v=dbmDmwxMlnc …
Bien sûr, si vous avez un peu suivi le thread, vous vous doutez que la réunion qui m'a le plus réjoui, c'est celle du meilleur duo de la série. Elle se fait à la cool, avec une maîtrise total de ce qui fonctionne dans la dynamique entre mentor et élève.
Même Cleo a le droit à une mention ! Et j'ai pris un coup de vieux quand j'ai appris que Reese avait 13 ans et puis j'ai réalisé que maintenant, il aurait 23 ans et ça m'a un peu déprimé...
Comme si on avait pas déjà été gâtés, la série se paye le luxe d'embaucher Susan Sarandon et la légende Ernest Borgnine (dans l'un de ses derniers rôles).
Même avec tout ça, l'épisode n'est jamais chargé, il tient la route. À l'exception peut-être de l'intrigue de Banfield. C'est bien de conclure son arc mais là pour le coup, le bébé abandonné qui lui tombe dans les bras, c'est un peu précipité.
15.20 Shifting Equilibrium
Là où le départ d'Abby était inspiré de "Orion in the Sky" (8.18), celui de Neela puise plutôt du côté de "Such Sweet Sorrow". Même si le personnage aura été bien malmené pendant la période sombre de la série, c'est plus émouvant que prévu.
J'ai bien aimé la structure qui, en plus de soigner la sortie de Neela, permet d'insérer un clip-show (avec un clin d’œil à Gallant) et d'achever la rédemption de Brenner. Même si ça s'est fait un peu rapidement, il a joliment évolué depuis ses débuts minables.
On en profite aussi pour dire au revoir à la chirurgie et à Lucien Dubenko (Leland Orser). Quand il n'était pas occupé à être ambigu avec ses protégés, le chirurgien avait son charme et a été une figure pendant plus de 60 épisodes. Il termine en tout cas sur une bonne note.
Bon, même si je suis ravi d'entendre le score des retrouvailles Doug/Carol, on va pas se mentir, les retrouvailles Neela/Ray ne sont pas du même niveau. J'aurais presque préféré qu'elle termine avec Brenner plutôt qu'avec son ex-coloc relou mais bon, j'apprécie la référence.
Mais en vrai, le seul caméo valable, c'est celui d’Abby. Merci d'être passé Maura, surtout que l'amitié Abby/Neela aura été le point fort du #ER post-Carter.
Alors j'oublie les désastreuses saisons 13 et 14 où elle a fait n'importe quoi et je repense aux saisons 10 à 12 où Neela a été une figure attachante et rafraîchissante de la nouvelle génération (en particulier dans "The Student" ou "I Do"). Elle a mérité son nom au panthéon.
15.21 I Feel Good
Pour son avant-dernier épisode, #ER se repose sur son côté le plus humaniste et (comme l'indique le titre) feel good. Après tant de drama et de malheurs, ça fait du bien.
C'est donc sous forme de happy-end que se bouclent les arcs du cast principal : Banfield adopte, Morris lance une famille, Tony et Sam se réconcilient et Brenner accepte ses vieux démons. C'est aussi prévisible que satisfaisant. Surtout pour Archie et Claudia.
Et en toile de fond, on a donc le Camp DelCorazon, centre aéré pour enfants souffrant de problèmes cardiaques (il existe en vrai), ce qui permet à Joe Sachs de mélanger les états d'âmes des médecins et des patients. De faire du classique #ER quoi.
C'est un bon moyen aussi d'utiliser la voix de Scott Grimes et les "talents" de batteur de John Stamos (qui joue avec les Beach Boys à l'occasion). En fait, on a l'impression d'avoir une fête de fin de tournage pour l'équipe et leur joie est contagieuse.
15.22 ...And in the End
Remake du pilot, ce series finale est un best-of de tout ce que #ER sait faire de mieux. Une conclusion parfaite entre classicisme et nostalgie qui a bien compris que le personnage principal était le County Hospital.
Il était difficile de faire mieux que "The Letter" (8.20) et pourtant, avec cette garde de 24 heures qui brasse plein de générations différentes et ces nombreux parallèles avec le pilote (dont une réal de Rob Holcomb), ça valait presque le coup d'avoir six ans de plus...
Et comme dans le pilote, c'est Carter qui nous guide et qui, en même temps, guide Rachel. Ce qui boucle encore plus de boucles. Termine la série sur le thème de l’apprentissage et du passage de relai. Et nous offre une dernière réplique impeccable. "Are you coming, Dr Greene?"
L'ouverture du Carter Center est un bon prétexte pour une réunion d'anciens élèves qui sonne authentique tant les acteurs prennent du plaisir à se retrouver. Revoir Susan balancer des one-liners et Peter/Lizzie flirter est un beau cadeau.
On a une conclusion à la saga Carter : une jolie scène avec Kem, un dernier échange avec son mentor, une dernière partie de basket. Moi qui était déçu de "The Show Must Go On" (11.22), j'ai été servi et en reprendrais presque pour quinze ans.
John Wells n'oublie pas de récompenser les "nouveaux" et on quitte le County en étant réconcilié avec Tony et Sam et en ayant confiance total envers le duo Banfield/Morris pour assurer les patients (tous très émouvants pendant cet épisode).
Alexis Bledel se révèle très crédible dans le rôle de la (dernière) nouvelle venue et je me dit que si NBC craque pour un reboot, je vois bien le Dr Julia Wise en chef des internes, avec Archie en chef des urgences et, bien sûr, Carter en directeur du County.
De toute façon, c'est le message de l'épisode : le soleil arrive après la pluie, patients et médecins vont et viennent et, au County comme dans la vie, tout recommence. On est que de passage. Et je suis content de toujours pouvoir compter sur #ER pour rendre meilleur le voyage.
#urgences#er#rewatch#nbc#maura tierney#mekhi phifer#scott grimes#parminder nagra#david lyons#angela bassett#linda cardellini#john stamos#noah wyle#anthony edwards#george clooney#julianna margulies#laura innes#eriq la salle
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INTERVIEW QUEER BANDS I Radical Kitten
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Radical Kitten est un jeune groupe toulousain, féministe et queer. Depuis 2018, Marion (batterie), Iso (guitare) et Marin (basse, chant) composent une musique nerveuse et ultra-tendue aux influences post-punk, noise et no-wave. Soutenu par des riffs incisifs et entêtants, le chant scandé façon feulement rrriot assène coup sur coup une colère explosive à la gueule du sexisme, de la transphobie, de l'homophobie et des violences sociales en général. Après quelques égratignures et une démo trois titres baptisée "Contre-nature Han" en 2019, le groupe sort son premier album "Silence is Violence" en octobre 2020 et entend bien prouver que non, les chatons ne sont pas mignons.
Leur interview pour Support Your Local Girl Gang est à lire ici :
Quand êtes vous tombé.e.s dans la musique ? Vous souvenez-vous de vos premiers disques I .mp3?
Marin : J'ai un très net souvenir du vinyle de Mylène Farmer "ainsi soit-je" haha, Mc Solaar, bon et on ne va pas se mentir, mes premiers cds c'était de la dance ! Je pense que je suis tombée super tôt dans la musique, ma grand mère et mon oncle jouaient, je voulais absolument faire pareil.
Iso : Je viens d'une famille de musiciennEs classiques, donc j’ai toujours baigné dedans .. J’ai choisi mon 1er instrument, l’alto, assez tôt grâce à “piccolo et saxo”, un monde merveilleux où les gens sont des instruments de musique. Puis les premiers cds achetés à 11 ans : Starmania, NTM “Paris sous les bombes”, et l'Unplugged de Nirvana ; assez éclectique :D J'aime toujours toutes ces musiques !
Marion : J’avais le single de Jordi, je l’écoutais en boucle, Alyson c’est ma copine à moi, et dur dur d’être bébé. Finalement, j’ai ce point en commun avec Marin, c’était un peu de la dance. (lol) Après, période glorieuse, j’ai évolué vers Shania Twain, Jennifer Lopez, Destiny’s Child. Je faisais des collec’ de clips sur VHS. Sinon, dans ma famille, ça jouait de la musique aussi, plutôt folk.
Y a-t-il des artistes qui ont compté dans votre inspiration pour créer le groupe ?
Iso : Bikini Kill, Le Tigre, Crass, ESG, Au Pairs, Kleenex Liliput, Massicot, Bush Tetras
Marion : Je n’étais pas à la création du groupe mais je retrouve des influences des Yeah Yeah Yeahs, Le Tigre ou encore Blonde Redhead dans la guitare d’Iso surtout. Quand j’ai vu l’annonce pour intégrer le groupe, il y avait écrit No Wave mais j’ai plutôt compris New Wave, j’imaginais The Cure version toulousaine, mais en fait c’est pas vraiment ça.. :D
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Pouvez-vous nous raconter votre parcours ? Et nous parler un peu de la réalisation de votre ep ?
Marion : On se connaît tous les trois depuis mars 2018. Avant ça, Iso et Marin jouaient déjà ensemble dans un autre groupe et ensuite juste tous les deux avec une boîte à rythme mais ils se sentaient seuls alors ils ont lancé une bouteille à la mer. Ils m’ont alors élu nouvelle batteuse. Ils avaient plein de compos trop biens en stock.
Au début, on jouait à deux à l’heure. Marin voulait speeder tout le temps mais ça marchait pas parce que je savais pas faire de batterie. Deux mois après, on a enregistré une démo 3 titres avec Emily de Finger in Ze Noise (qui gère le aussi le super label Dushtu Records maintenant!) aux Pavillons Sauvages.
On a pas mal joué à Toulouse et aux alentours, à Marseille et Bordeaux. On a fait une mini tournée avec La Chasse en avril 2019, trop bien !! On a bien progressé quand même et une fois que le set a passé les 30 minutes, on s’est dit qu’on devait graver ça quelque part pour rester dans l’Histoire. On a appelé Manuel Duval, il a dit “Ok, je vous enregistre.” On est allé en Dordogne, on a enregistré l’album en 4 jours dans son studio trop charmant et une ambiance trop chouette avec les petits oiseaux. Manuel a super bien saisi ce qu’on voulait, ce qu’on entendait. Il a mixé dans la foulée, et puis, Miquel nous a fait le mastering. Anne Careil nous a fait la pochette (trop canon!).
On a pu aller jusqu’au bout grâce aux 11 labels qui ont accepté de nous soutenir ! Cet été, Marin et Iso ont grave taffé sur la sortie de l’EP et la sérigraphie à Hors Cadre, pendant que moi j’étais à vélo en Suisse dans la vallée de Gruyère tranquilou. (j’ai pensé beaucoup à elle.eux)
On parle souvent de la misogynie et de lgbtphobies à l'égard des artistes queer, qu'en pensez-vous?
Rdkt : Jusqu'ici on a joué dans des contextes plutôt friendly mais quand même une anecdote marrante : on présente toujours la chanson Old World en faisant une dédicace ironique aux gentEs de la manif “pour tous”, et à Marseille, y’a quand même quelqu’un qui a crié “ enculés !” à ce moment là :D
La misogynie reste énorme dans la musique, comme dans l’art et la culture en général ( et partout en fait ). Déjà, par leur absence : tu regardes une couverture d'un magazine de musique, une affiche de festival ..: où sont les femmes, les queers ? Il faut vraiment que les gentEs qui programment se bougent. Et puis après, t’as le ton paternaliste, les gens qui veulent t’ expliquer ton propre matos ...les classiques ! Pour les artistes “mainstream” qui ont de la visibilité, c’est chaud quand tu vois ce qu’ils prennent encore dans la tronche quand iels parlent de leur homosexualité (par exemple Hoshi)... Oui y a énormément à faire encore c’est sur.
Vous sentez-vous investi.e.s d’un rôle par rapport à ça ?
Rdkt : Pas vraiment un rôle non, c'est plus : on aime faire de la musique, et on veut parler de ce qui nous touche, les questions queers en font partie, entre autres choses. Par exemple , on joue souvent à des soirées de soutien pour des causes qui nous parlent, comme un festival féministe, contre la gentrification d’ un quartier, en soutien à des prisonniers anarchistes etc. Quand on a la possibilité de programmer, on essaie toujours de privilégier les groupes avec des femmes / personnes queers.
La scène queer a bien évoluée en quelques années. Comment percevez-vous celle-ci ?
Marin : Je suis contente de voir que ça bouge, j' ai vraiment manqué de représentations, de références quand j'étais plus jeune donc c'est cool pour les suivant.e.s !
Iso : Oui, y’a de plus en plus de soirées, des labels qui se créent, des pages FB et des sites pour recenser et promouvoir les artistes queer, ce qui sert autant aux gentEs pour découvrir de la musique qu’aux orgas qui veulent promouvoir cette scène, des festivals féministes . et . ou queer, ... Et puis il y a un petit renouveau de la scène riot punk féministe queer là dans le sud , et ça me fait bien plaisir, car c’est plus mon truc musicalement.
Que pensez-vous de la scène queer en France ?
Iso : Comme dis plus haut, en plein essor ! En ce moment, un projet que j’aimerai vraiment aider à mettre en place, c’est un festival queer, qui permettraient de lever des thunes pour la communauté, avec plusieurs styles de musiques representées.
Vos artistes préféré.e.s en ce moment ?
Marin : Rien à voir avec notre style..! mais j'écoute en boucle The Internet . Sinon j'adore les projets de Mikachu.
Iso : Derniers gros coup de coeur : Special Interest, punk synth-punk hyper engagé sur questions de racisme et queer, ielles sont de la Nouvelle Orle��ans et viennent de sortir leur deuxième album (le premier est super aussi). Et aussi Torropiscine, un groupe de postpunk de Rennes, leur démo est téléchargeable gratos sur leur bandcamp. Et en vrac pour cette année : Croisières Dolori, Petit Bureau, Nina Harker, Lithics, Videoiid, Rose Mercie, Cheap Meat
Marion : Dernièrement, j’ai beaucoup écouté Kurt Vile, Warpaint, Ty Segall, Les Shangri-las. Sinon, j’aime trop l’album de Charlene Darling, très cool.
Avec quels autres artistes aimeriez-vous jouer ?
Rdkt : On aurait du jouer avec Torropiscine en Mai ... on était vraiment excité.es par cette date car on aime beaucoup leur son, en plus on les a jamais vu encore en concert. Une prochaine fois ! Sinon petit bureau, La chasse (toujours!), Docks... et surement pleins d'autres groupes qu'on ne connaît pas encore !
Que pensez-vous de Support your Local Girl Gang ?
Rdkt : Découvert il y a peu, franchement super bien, beaucoup de partages d'info intéressantes ! C’est ce genre de page qui permettent d’aider à faire vivre la communauté, grâce au relai d’infos. Donc merci à votre taf !
Leur 1er LP "Silence is Violence" est sorti le 16 octobre, en format vinyle, K7, et digital. sur les labels Attila tralala · Araki Records · Domination Queer Records · Gurdulu · La Loutre par les cornes · Mon Cul C’est du Tofu · Retratando Voces · Stonehenge Records · Uppercat Records
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Artwork : Anne Careil I https://annecareil.jimdofree.com/
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La Métro dépense mal : un constat de plus en plus partagé qui isole les élus sortants de la Métro hier unis dans des votes aujourd’hui ouvertement contestés : dans la chronologie, la première contestation est venue du sud agglo avec notamment le Cercle du Sud Grenoblois. Puis ce fut au tour de la liste de la société civile conduite sur Grenoble par Alain Carignon qui, sur son site Internet, a été la première à mettre en ligne des propositions très détaillées dont la remise en question des conditions de fonctionnement et de dépense de la Métro. Puis la contestation est venue du Bas Grésivaudan. Sur La Tronche, un candidat, M. Edouard Ytournel, se démarque du bilan de la Métro et tout dernièrement sur Meylan, une candidate, Mme Joëlle Hours, a effectué une déclaration très argumentée et claire en la matière. Dans les tous derniers jours, c’est au tour d’Emilie Chalas de se démarquer et de remettre en cause le nouveau siège de la Métro comme le planétarium. C’est la reconnaissance de la crise locale de l’intercommunalité. La Métro, intercommunalité XXL, est en crise. Elle vit ses dernières semaines. Christophe Ferrari a déjà perdu la présidence. Aucun schéma ne lui permet à ce jour d’imaginer la conserver. La seule inconnue c’est l’ampleur du
changement qui passe d’abord par le score de Grenoble. Si Les Verts gardent la majorité sur Grenoble, l’éclatement de la Métro devient probable avec les facilités désormais ouvertes par la loi Engagement et Proximité. Si Alain Carignon gagne Grenoble, son programme passe par une réorganisation en profondeur de la Métro. Si Emilie Chalas, aujourd’hui à la traîne semble-t-il pour gagner Grenoble, devait connaître un rebond, elle semble décidée à modifier la Métro en profondeur mais n’est pas encore entrée dans le détail, ce qui est attendu. Enfin, il n’est pas à exclure que, dans les prochains jours, une candidature venant de candidats du Sud Agglo soit rendue publique avec un programme de réorganisation structurelle en profondeur de la Métro. La Métro, épisode 2014 - 2020, vit bien ses dernières semaines.
12 février 2020
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I wish i knew spanish solely for watching Samuel by Émilie Tronche
it makes my heart heavy. So funny, sweet, sad
I LOVE the animation
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WHO’S WATCHING SAMUEL ??? i need a fandom asap
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THE YEARNING BETWEEN THESE TWO IS GONNA MAKE MY HEART EXPLODE
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samuel pool scene redraw !!
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#Municipales2020 (14/15) : quels leaders locaux demain ? Avant d’évoquer l’avenir, un bref retour sur le proche passé s’impose. Depuis 2014, l’agglomération grenobloise a vécu un dégagisme impressionnant. Regardons les noms des pouvoirs locaux en 2008. Qui reste aujourd’hui ? En 2008, les pouvoirs locaux tournent autour des noms de Michel Destot, Didier Migaud, André Vallini, Geneviève Fioraso, Marc Baïetto ... Ils ont tous disparu. Entre 2014 et 2017, en 3 ans, rayés de la carte locale. Cette réalité mérite d’être considérée. Ensuite, le plus surprenant, c’est qu’au trop plein d’hier a succédé le vide dans l’agglomération. Depuis 2014, l’agglomération grenobloise voit sa vie politique locale se résumer à un choix simple : pour ou contre Eric Piolle. En dehors d’Eric Piolle, c’est le vide. Il ne viendrait à l’idée de personne de mettre sur un pied d’égalité la présidence de la Métro assumée par Didier Migaud avec celle de Christophe Ferrari. De même au département entre André Vallini et Jean-Pierre Barbier. Ce vide va mériter une explication car il génère de nombreuses conséquences. En 2020, dans ce contexte très particulier, l’agglomération grenobloise va vivre 5 familles d’élections.
1) Grenoble : Les enjeux principaux sont de 3 ordres. 1a) clarifier qui est Eric Piolle pour de bon ? Il y a un doute sur la marque. Les Grenoblois ont voté pour le storytelling d’Erwan Lecoeur : le techno-écolo, ingénieur tolérant, ayant le coeur de ses engagements catholiques familiaux, le candidat cool se déplaçant à vélo ... Que reste-t-il de cette image fin 2018 ? C’est le vrai sujet de fond. 1b) Les challengers : 2 sont déjà déclarés : Alain Carignon et Emilie Chalas. Quels projets ? Qui à leurs côtés ? Ce sont les clarifications de l’étape de la rentrée. Ce début clair de campagne va d’ailleurs changer la situation pour Eric Piolle : tout ne va plus tourner qu’autour de lui. C’est une situation plus facile à gérer pour le sortant : faire vivre les comparaisons. 1c) Quels autres prétendants ? Il y a des prétendants sympathiques (Stéphane Gemmani, Paul Bron, Mathieu Chamussy ...), connaisseurs des sujets locaux mais quels espaces politiques ? Peuvent-ils proposer une primaire après l’échec de 2013 ? Ne sont-ils pas contraints de facto dès à présent de choisir entre la liste d’Alain Carignon ou celle d’Emilie Chalas ? Peut-il exister une ligne supplémentaire de compétition ? Difficile à dire et a priori peu probable.
2) Le bas-grésivaudan (La Tronche, Meylan, St Ismier ...) : une forte partie de la circonscription d’Olivier Véran. Sociologiquement si le mouvement En Marche veut s’enraciner localement c’est son
terrain le plus disposé. Mais à ce jour difficile de voir encore des noms affirmés.
3) La première couronne (Fontaine, St Martin d’Hères, Echirolles ...) : le périmètre politique de compétitivité d’Eric Piolle à Grenoble c’est : Verts + Mélenchon + PCF + PS tendance Hamon. C’est le noyau dur de la Métro. Si ce périmètre politique est conforté sur Grenoble, il s’imposera par contagion sur la 1ère couronne et devrait stabiliser des majorités sortantes dans ce cadre.
4) Le sud ouest (Pont de Claix, Varces, St Paul de Varces, Vif, Le Gua ...) : un secteur géographique avec un vide de devenir des élus sortants. Tantôt officiellement déclarés sur le retrait (Claix et Michel Octru). Tantôt déclarés par eux-mêmes très peu probables re-candidats (Varces et Vif). Parfois en proie à des crises graves inédites (St Paul de Varces et son record historique des démissions à répétitions) ... : peu de visibilité officielle exprimée à ce jour sauf, depuis plusieurs semaines déjà, l’annonce de l’ancien Conseiller Général Denis Bonzy qu’il donnera les précisions sur son choix personnel le 10 septembre.
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5) Le sud est (Vizille, Jarrie, Brié, Herbeys ...) : c’est le secteur également très exposé à des difficultés de la vie quotidienne qui ont marqué une coupure entre la ville-centre et la périphérie (circulation + urbanisation galopante). Deux de ses membres ont créé la seule initiative de ce type (Le Cercle du Sud Grenoblois), Mme Aline Kozma (Jarrie) et M. Claude Soulier (Brié). Ce sont des chocs annoncés sur des périmètres politiques difficilement saisissables à ce jour.
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Ce rapide tour d’horizon montre l’étendue considérable de données inconnues. Parce que le vide s’est installé et qu’en conséquence les rapports de forces sont peu structurés par des tendances lourdes surtout au moment où les partis politiques nationaux sont plus fragiles que jamais. C’est rare que des élections municipales s’engagent localement avec autant de paramètres non maîtrisés.
1er septembre 2018
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