#El Truc Restaurant
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Showcooking del chef Sergi Aritzeta con recetas a partir del Torró d'Agramunt IGP en Chef Caprabo
El chef Sergi Aritzeta del Resaurant El Truc de Agramunt (Lleida) ha preparado un menú sobre la base del Torró d’Agramunt IGP en el espacio gastronómico Chef Caprabo. Los supermercados Caprabo en su objetivo de poner en valor los productos de proximidad, de calidad y de temporada ha preparado este showcooking conjuntamente con la Federació Catalana DOP-IGP. Menú degustación de la IGP Torró…
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#Agramunt#Barcelona#Caprabo#Chef Caprabo#El Truc Restaurant#IGP Torró d&039;Agramunt#Lleida#Sergi Aritzeta#Urgell
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Dos Pebrots
Però a on anirem a parar al final?
Tots som conscients dels temps que estem vivint, però no tot s’hi val.
Seiem a la barra, amb tamborets i cuina vista, i demanem 2 menús festival, dos menús de 90€.
Per a començar, davant nostre, dos cuiners es passen tot el servei pesant amb una bàscula tots els aliments que van emplatant. Racions de 40 grams per a compartir entre dues persones; i no estem parlant de racions de caviar, no. Estem parlant de patates, ous de bacallà, fonoll, flors, etc. Una escèna ridícula. I, a més de compartir aquestes minces racions, també has de compartir el plat, generant un partit de tenis amb la persona amb qui compartiràs el plat (plat cap aquí, ara fa una mossegada un; plat cap allà, ara fa una mossegada l’altre).
Després, ens anem trobant canvis de plats que no ens avisen: la carta deia “migas amb tòfona i panxeta” i ens porten “salaons”; el “turbot salvatge a la brasa” resulta ser al pil-pil; i, més endavant, esperàvem la “guatlla del faraó” i ens van portar un “mollete de pluma a la orza”.
Diuen que el receptari és de recuperació de les diferents cuines del Mediterrani i acaben utilitzant productes de l’Atlàntic i de bastant més enllà. A tall d’exemple, la incongruència de servir “ostres Barcino” amb l’argumentació que l’antiga Barcelona de l’època romana era una potent exportadora d’ostres per a Roma i acabar servint unes ostres minúscules de la Bretanya amb oxigarum, una salsa a base de garum i vinagre de Jerez. O, per exemple, el pil-pil i la cecina de rubia gallega o el cranc reial.
També, una vegada més, durant bona part de l’àpat, tens la percepció de cadena de muntatge on els cuiners ja no cuinen, sinó que es limiten a obrir tuppers, a pesar milimètricament tots els ingredients i a emplatar. A tall d’exemple, a la nostra última visita, el forn Josper que teníem a davant estava en constant funcionament, hi havia un moviment continu de cuiners, donant-nos la impressió de cuina immediata, acabada de fer, gustosa i viva, de frenesí i de bullici, de passió. Ara, la sensació va ser freda, mecànica i distant.
Pel que fa a la suposada qualitat, tant de la cuina com dels productes, també ens vam trobar molts plats que fan que ens preguntem quin és el valor diferencial del restaurant: el fregit del bunyol de figa era bast; el pil-pil del turbot estava excessivament inundat d’oli; els salaons tenien poc gust de peix i eren gomosos; la quantitat de pa que serveixen és desproporcionada (la torrada de la sardina, la torradeta dels salaons, el bun de la ploma ibèrica, la pita del kebab i el pa per sucar al pil-pil), sembla ben bé que ens vulguin atipar amb pa per acabar d’omplir la mancança de pes de les racions; i, utilitzen productes bàsics com la patata o les parts menys valorades econòmicament com el coll de xai o els ous de bacallà o utiltizen el truc del rovell d’ou, per exemple, per fer més llampant, suculent i gustós un plat que no tenia res d’especial com el vitello tonnato.
Un altre fet que ens va sobtar van ser les poques ganes de comunicar i conversar dels cuiners, tenint en compte que es tracta d’un format de cuina vista en el que el client estarà a la barra cara a cara amb el cuiner i la situació donarà peu a preguntar i dialogar mínimament.
L’únic plat que vam disfrutar plenament i que ens va estimular va ser el sorbet de llimona amb oli d’oliva arbequina i limoncello, un sorbet amb una textura ben diferent (que sembla que li ve d’afegir l’oli en el procés d’elaboració, fent-lo, també, menys fred) i acompanyat d’un limoncello amb un volum en boca ben especial.
En resum, tots els canvis que s’hagin pogut produir al restaurant després que en Borja García marxés, no l’han dotat d’aquell punt diferenciador i estimulant que vam trobar a la nostra visita del 2019 al Dos Pebrots.
Tornar a veure les fotos del Dos Pebrots
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Étape 69 : Cacabelos
Dimanche 30 juin
Je quitte (pas à regret, mais presque, surtout compte-rendu de la suite) le gîte d’hier. La nuit s’est très bien passée. Il suffit juste d’accepter que, si on ne veut pas se prendre la tête avec les indélicats, il faut se coucher le dernier et se lever le premier. J’ai fait la causette avec le personnel de l’albergue jusqu’à pas d’heure, c’était bien sympa. Et je me suis levé à 5 heures moins 2, exactement deux minutes avant le branle-bas de combat. Je n’arrive pas encore à déranger, mais je le ferai sans doute avec un plaisir non dissimulé demain matin. J’y viens.
Aujourd’hui, j’ai parcouru 30,6 kms.
30 bornes, c’est devenu ma distance de croisière. Enfin, ça va devenir. Je vous rappelle qu’hier, j’ai eu de gros problèmes à cause de ma semelle de chaussure, et qu’il fallait absolument que, passant à Ponferrada, qui est une grande ville, j’achète du scotch double face, sans lequel la marche est problématique. Ou plutôt, à chaque heure, je dois m’arrêter pour remettre la semelle en place.
Au moment de partir, une angoisse : on est dimanche ! Et le dimanche en Espagne, c’est ville morte. Tout est fermé, il n’y a personne dans les rues. Je vois sur la carte un très gros centre commercial à proximité du Camino, et je me dis qu’à tout prendre, s’il doit y avoir quelque chose d’ouvert, c’est là. Alors je prends mon courage à deux mains. Le paysage est magnifique, mais c’’est une longue descente dans les cailloux. Je ne suis pas à ma vitesse de croisière, loin s’en faut. Et tous les 3/4 d’heure, je m’arrête, j’enlève ma godasse, je réajuste la semelle, et je repars. Pas terrible.
J’ai oublié : Je ne sais pas si c’est parce qu’on est dimanche, mais il n’y a quasiment personne sur le chemin. A tout casser, j’ai croisé cinq personnes. Je me serais cru en France, dites-donc ! Un vrai bonheur.`
Tout au fond, Ponferrada dans la brume. Il est 6h30
Ponferrada, d’un peu plus près, avec un peu moins de brume :
C’est ça, une descente pierreuse
Ou ça :
Le chemin jusqu’à Ponferrada était très joli, j’aimerais bien que les photos soient représentatives de ce que je ressens, mais là, c’est un métier ...
L’arbre mort m’a plu. Pour ceux qui connaissent, j’ai pensé à Dead Vlei, en Namibie (hé oui, je suis un grand baroudeur !)
Après Ponferrada, des vignes. Les pieds ne sont pas bien alignés comme chez nous. Je crois qu’on parle de vignes « en foule », mais je ne suis pas sûr ...
Un peu avant l’arrivée (4 ou 5 kilomètres), je croise une dame qui balade son chien, à qui je demande si je suis bien sur le chemin. Elle me dit que oui, mais si je veux, elle m’emmène sur un raccourci où on chemine à l’ombre. Imaginant mal une agression de type « sexuel » à mon âge avancé, j’accepte. Elle est gentille comme tout. Elle me parle en espagnol tout au long de chemin. Je comprends tout, dites donc ! Quand elle parle trop vite, je l’arrête et elle ralentit son débit. Elle fait tous les efforts du monde pour que je comprenne. C’est un régal pour moi. Elle me raconte sa vie, ses trois caminos,ses goûts, ses voyages ... Je lui raconte la France. Elle ne connaît pas. Elle n’est jamais montée plus haut que Roncesvalles. On se quitte en s’embrassant chaleureusement. Je ne lui ai même pas demandé son prénom.
Je conclus : Une descente vers Ponferrada « mitigée ».
Donc, j’arrive à Ponferrada, que je traverse pour me diriger vers le centre commercial. Hé bien miracle ! Vous n’êtes pas forcés de me croire tellement c’est incroyable. Pourtant c’est vrai. Je tombe, sur ma gauche, sur un magasin Décathlon. Je me dis que c’est rigolo, mais qu’un Décathlon fermé, c’est comme pas de Décathlon ... Je m’approche de la porte d’entrée à galandage ... Elle s’ouvre, dis donc ! J’entre, je suis très gentiment accueilli par un vendeur qui me demande d’où je viens ... Il est déjà venu en France, à Englos, près de Lille, où se trouve le siège. On cause un moment, c’est vraiment très convivial. Je lui parle de mes chaussures. Il ne peut pas me vendre de scotch double face, mais il peut m’en donner un petit mètre. En plus, il me dit que mon problème vient de la fabrication, et il me donne (oui, donne, au titre de la garantie !) une paire de semelles haut de gamme. Je lui achète en plus des embouts pour mes bâtons, les miens sont usés. Tenez-vous bien, ma carte Décathlon française fonctionne ! Lui aussi, ça le fait rigoler.
Je mets les semelles neuves dans mes chaussures, je les colle, je trouve ça super et je prends congé. J’ai à peine fait un détour, je n’ai quasiment pas quitté le chemin. Sauf qu’au bout de quelques kilomètres, les semelles me font toujours mal. Comme si on n’avait rien fait. Je crois qu’elles sont un peu grandes et qu’il faut que je les adapte un peu. Heureusement, j’ai eu la bonne idée de reprendre les vieilles semelles. Je m’arrête dans un bistrot, je colle les vieilles semelles et c’est reparti. Comme dans des chaussons, dis-donc !
Je suis tellement content qu’au lieu de m’arrêter comme prévu à Camponaraya, je décide d’en reprendre pour 7 kms et aller jusqu’à Cacabelos. Je le fais sans difficulté, je me dis qu’ainsi, je conserve mon avance pour un jour où j’en aurai vraiment marre.
Sauf qu’arrivée à Cacabelos, je consulte une application Smartphone qui s’appelle « Buen Camino » (ça s’invente pas !) qui indique toutes les albergues à toutes les étapes du Camino. L’appli est dithyrambique à propos d’une albergue qui s’appelle « El Molino ». Je décide de dormir là. J’entre. C’est un bistrot. Le type est à peu près sympa. Je paie 10 balles et je monte dans la chambre. Bon, la chambre est bien, ce n’est pas le sujet. Mais alors : Pour le petit déjeuner, je fais comment ? « Tu te débrouilles. » Micro-ondes ? Que dalle. « Et pour la lessive ? » Tu fais comme tu peux avec la douche. « Pour faire sécher ? » C’est ton problème. Une seconde, je suis tenté de m’en aller. Sauf que j’ai 30 kilomètres dans les pattes, je suis crevé, et j’ai payé. Alors par paresse, je suis resté.
Je n’ai rien vu qui accroche mon attention à Cacabelos.
Quelques ruelles un peu délabrées
Et, sur toute une façade, ce tag, que j’ai trouvé magnifique, dans la forme et dans le fond (Je ne rigole pas !)
C’est pas tout. Quand j’arrive, je suis seul dans la chambre. Je m’allonge et je commence une sieste. Dix minutes plus tard, la porte s’ouvre, et là, une vision d’horreur. Je ne vous ai pas dit que depuis Leon, il y a un couple d’Italiens que tout le monde fuit. Ils sont égoïstes, agressifs, prétentieux ... Une synthèse, quoi. Enfin elle, surtout. Lui, suit. Je me suis demandé à un moment s’il n’avait pas un collier autour du cou et une laisse.
Donc, cette superbe sylphide (sèche comme un coup de trique, moche comme un pou et mauvaise comme une teigne) entre en hurlant dans la chambre où je dors, ouvre le volet qui était à demi-fermé et me dit que ça pue. Je lui réponds qu’effectivement, depuis son entrée ...
Donc je me lève et je vais à la douche. A peine étais-je tout nu qu’elle tambourine à la porte, en éructant des trucs en italien. Je pense qu’elle voulait la place. Du coup, je suis resté trois bons quarts d’heure dans la salle de bains. Mais alors, je suis drôlement bien propre. Et croyez-moi, je ne pue pas.
Tout ça pour dire que je ne sais pas, à cette heure (il est 18 heures) comment ça va finir. Mais en fait, je m’en bats l’œil. Je suis actuellement dans une autre albergue, je sirote une « gran cana » en rédigeant ce message. Je vais aller dîner au restaurant, je m’introduirai dans le lit, et demain matin, à 5 heures moins le quart, répétition de chant choral.
Encore 8 dodos et je suis à Santiago. Tiens, au fai, j’ai encore sauté une centaine. Il me reste (en prévision) 195,1 kms à parcourir.
Je vous remercie tous (encore une fois) de votre soutien.
A bientôt à Santiago de Compostela
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Est-ce qu’il y a un lien entre Grenade la ville et le fruit ?
C’est sur cette question très profonde que s’ouvre l’épisode Grenade. Nous n’avons pas cherché la réponse, il faudra demander à internet plus tard.
On rejoint notre voiture garée sur la grande avenue avec toujours un scénario catastrophe dans le coin de notre tête : et SI elle avait été emboutie dans la nuit ? Et SI le mec qui a vendu le ticket, c’était une arnaque et du coup la voiture avait atterri à la fourrière ? Et SI on avait une amende de l’espace ??? Ça peut continuer longtemps comme ça…
Cordoue, la saucée comme jamais est derrière nous sous un beau soleil et nous partons vers les collines sombres et menaçante couvertes d’oliviers à perte de vue. La pluie, le retour nous suit sans relâche et les premières gouttes de font sentir.
On en a pas trop parlé mais c’est juste démentiel de voir autant d’Oliviers. Des cultures à n’en plus finir, c’est beau et en même temps on se demande si ce manque de diversité pour la terre n’est pas néfaste, la réponse est sans doute oui.
Pause pipi comme d’habitude pour Dioné après 1h à peine de route. Il fait 7,5 degré sur l’aire d’autoroute et vu la configuration pour y accéder, on s’est demandé si on était pas en train de partir pour Seville. On repart et pour la 356e fois Thomas me dit « c’est quand même pas normal de ne pas avoir de news de Huawei ? Après c’est quand même un très grand groupe, et les documents remontent jusqu’en Chine, et bla-bla-bla » encore pendant 15min au moins.
Arrivée en douceur à Grenade, pour changer sur la « Plaza de Toros ». Et c’est mission : trouver une place dans une zone avec le marquage blanc. On tournera au final 15min max pour trouver la pépite, un peu serré mais au top avec l’aide d’un SDF, qui a pas fait grand chose mais bon.
La vraie galère après avoir validé une place dans ce quartier : l’AirBnB qui ne peut nous accueillir avant 15h. Problème : notre stationnement voiture où nous laissons les bagages et le centre historique se trouvent à 3,5km. On va donc se taper l’aller-retour 2 fois et se re-taper une 3e fois 1,5km avec les bagages jusqu’au logement.
On a pas vraiment le choix, donc on part pour un resto à 300 mètre de l’Alhambra. Un petit végé « Hicuri Art restaurant ». On a besoin de légumes, c’est juste un truc de dingue comme ils en mettent quasiment jamais dans leur plat. Un burger et un tiramisu pour Dioné, le menu en 3 étapes pour Thomas : soupe froide de tomates (très bonne idée par 10 degré), un plat le Setan (curry, coco) et carrot cake. On prendra tous les deux un petit smoothie froid pour se réchauffer!
C’est un super chouette resto niveau décoration avec des tags de « El Niño de las Pinturas », on se sent bien et en plus décrit comme « invariablement bondé », il est vide et donc sans attente. C’est la que c’est cool d’être hors saison !
Par contre, le drame de l’ACTE 1 du jour se profile :
On a des billets pour une entrée à 14h30 pour le Palais de Nazaries. Dans le guide c’est marqué : respect des horaires, sinon dans l’os. Dioné voit l’heure tourner et commence a stresser parce que le temps de marcher et trouver le truc, ça serait bien d’avoir le petit 15min d’avance. Vent de panique en vérifiant le temps pour aller au palais : plus de 30 minutes annoncés sur Google Map, le serveur nous dit 15-20 bonnes minutes « parce que ça monte ». Panique à bord, il est 14h15, on a pas mangé le dessert. On les finit comme des gros, Dioné n’arrive plus à manger aussi vite.
La venerdise commence à se profiler, Thomas doit assurer le sans faute pour se guider avec Google map dans un dédale de mini rues en montée (ce ne sont même pas vraiment des rues au sens propre). Il ne se plantera pas, c’est un sans faute absolument incroyable. On torchera le chemin en 6 minutes, avec Dioné qui souffle comme un porc et couine qu’elle va vomir (le burger c’était une bonne idée avec Thomas qui rajoute heureusement qu’on a pas prit les croquettas …). Fausse joie devant l’entrée de l’Alhambra après la grosse montée, c’est encore plus haut. On arrive vers une grosse file qui semble la bonne, Thomas confirme avec une dame qui a le gros « I » d’information qu’on est au bon endroit. Au final, avec la queue des visiteurs devant nous, on aurait pu ne pas finir rouge écartante et transpirant en marchant un peu moins vite. Thomas lâche la petite remarque quand des mecs nous double parce qu’apparemment ils avaient loupé le coche pour l’horaire de 14h : « tu vois on aurait trouvé une solution ».
Enfin, on y est, entouré d’allemands et d’anglais, on présente le ticket et la carte d’identité et bim THE PALAIS. Il est considéré comme « l’apothéose de la culture islamique en Europe ». On va pas le contredire, c’était magnifique encore une fois et notamment le « Patio de los Leones ».
L’ Alhambra c’est au final un ensemble de palais, jardins, forteresses, patios sur plusieurs hectares qui occupent facilement 1 journée entière. On est resté plus de 3h, et malgré la magnifique rencontre avec un écureuil, Thomas voulait bouger parce « ça va quand même, on est là depuis 3h, faut pas deconner ».
Bon ben ok, on va dans la vieille ville à la recherche d’une Teteria (un truc ou on boit du thé ambiance mille et une nuits). Le dévolu est jeté sur Dar Ziryab, l’un des salons de thé les plus anciens de la ville.
Dégustation de gâteaux Arabes, qui étaient parfaits (ni trop sucrés, ni trop gras). Un thé épicé pour Thomas, un thé aux saveurs fleurs d’orangers, vanille pour Dioné.
A ce moment de la journée 18h, question cruciale : est-ce que l’on va chercher nos bagages, on se pose un peu à l’appartement avant de repartir le soir visiter la vieille ville OU on se ballade dans la vielle ville jusqu’au soir ?
On est requinqué, décision est prise : départ pour le dédale de rues de la vieille ville. C’est bien évidemment très jolie et on garde notre habitude de sioux : écouter les guides qui sillonnent les villes en faisant exprès de parler français à côté. Ils ne se douterons JAMAIS que l’on comprend l’anglais ! On découvre un super point de vue en suivant un groupe et ensuite, le chemin est tout tracé pour aller dans les endroits stratégiques.
On arrive en face de l’Alhambra (Mirador de San Nicolás) et on comprend que l’attroupement de personnes que l’on pouvait voir depuis la forteresse n’avait rien à voir avec un mariage ou une quelconque activité religieuse, juste un point de vue de dingue sur l’Alhambra.
Repère des pick pocket, on sécurisé nos poches et sacs. Pour redescendre direction la « Cathedral de Granada ». Qu’on se le dise, on en peut plus des églises, cathédrale et autres bondieuseries, elle sera la dernière privilégiée à attirer notre attention.
Du coup, direction la voiture, 25min de marche, jambes lourdes, voute plantaire douloureuse. Récupération des bagages, vérification que tout va bien niveau stationnement, retour vers le centre 15min de marche, découverte du logement.
Drame ACTE 2 du jour.
Outre, qu’il fasse froid et humide, outre une douche avec de l’eau chaude qui suffit à peine pour une personne en se savonnant à la vitesse de l’éclair, outre un bouton de chasse d’eau pété, 2 pans de murs de la chambre sont moisis, rempli de champignons et le revêtement totalement décollé.
Logement insalubre, c’est à peine croyable qu’il soit loué, et que l’on ait pas eu le moindre mot de la part du propriétaire à ce sujet.
Arrivés à 21h dans les lieux à cause du Check in a 15h imposé (en plein milieu de la journée, impossible à juguler avec nos visites).
On a 20km de marche dans les jambes, on a eu froid (un peu moins que les autres jours), on est dégoûtée et vénère. Thomas trouvera un resto a 120m. El bar de Fede. Dioné voulait du léger en prenant une salade Caesar, c’était au final hyper copieux et Thomas en a fait une belle en prenant de Fidilua. Une paella avec des pâtes pour 3 personnes en quantité, repas léger on avait dit… loupé !
Thomas de douche a son tour, on a du attendre que le ballon chauffe et au dodo. Demain est un autre jour.
Drame du jour ACTE 3 : raconté dans le prochain article (mais quel teasing)
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TOUTES LES COVERS DE TOUS LES ALBUMS DE DRAKE EXPLIQUÉES
La discographie du Canadien vue d’un autre œil…
Ce qu’il y d’appréciable avec Drake, c’est que dès qu’il sort un disque, en sus de la musique, tout est matière à commentaires (et même à commentaires de commentaires).
Ses clips, ses looks, ses interviews, ses pas de danse, tout du sol au plafond est abondamment débattu dans les médias et sur les réseaux.
Bien entendu, ses covers ne font pas exception. Choisies tout sauf au asard, elles valent amplement la peine d’être disséquées, tant elles sont riches en références, anecdotes et interprétations.
So Far Gone (2009)
Pour sa troisième mixtape, celle où Drake est devenu Drake (Best I Ever Had, Successful…), choix a été fait de laisser carte blanche à un jeune illustrateur de Toronto, un certain Darkie.
« L’idée de départ était plutôt simple : personne ne savait ce qu’il voulait, mais tout le monde savait qu’il voulait quelque chose de différent. Tous les rappeurs veulent voir leur visage sur la pochette, s’en était tel que ça me gonflait. Oliver (El-Khatib, le co-fondateur d’OVO et agent de Drake Ndlr) m’a donc laissé les mains libres. Je lui ai ainsi envoyé différentes images que je souhaitais détourner. Parmi elles, il a sélectionné une publicité pour The Economist. J’ai alors modifié le texte et remplacé l’araignée qui attire le regard du petit garçon par de l’argent et des cœurs. Pour moi ça allait avec la vibe de la mixtape. »
Notez que le lettrage fait la part belle à October Very Own, le label et super groupe qui œuvre dans l’ombre de Drake, dont le blog avait à l’époque joué un rôle central dans la campagne de promotion du projet.
Thank Me Later (2010)
De retour aux manettes pour le premier album du Christ, Darkie s’est cette fois embarqué dans tout autre délire.
« À ce stade Oliver et moi avions développé une relation de travail confortable. Quand il est venu me voir pour le proposer de remettre ça, j’étais évidemment partant. Là il devait avoir prévu le truc depuis un moment, parce qu’il m’avait préparé un tableau avec ses idées qui correspondait exactement au thème. »
Reste que devant les attentes générées par Thank Me Later, l’ambiance n’était cette fois pas à la décontraction.
« Le label me mettait la pression sur les délais. Ces imbéciles insistaient pour que je modifie des détails de rien du tout comme la taille du code barre. Ils étaient bloqués dans leurs certitudes, persuadés qu’il n’existe qu’une seule façon de faire les choses. Ils ne voulaient pas que l’on utilise la phrase ‘Sold at fine retailers’. Ils ne voulaient pas perturber le public ciblé. C’était chelou… Ce genre de petits détails rendent des délais déjà serrés encore plus serrés. »
Take Care (2011)
Baroque s’il en est, cette cover intrigue à plus d’un titre, de ce déluge d’or, à la mine contrite que tire Drizzy, en passant par le tableau accroché dans son dos.
Explication de l’intéressé : « Il y a à peine deux ou trois ans, je regardais avec envie ce monde à travers une vitre. Aujourd’hui je suis devenu roi de ce monde (…) Le type qui apparaît en cover c’est ce kid qui vivait il y a encore peu au sous-sol de chez sa mère à Toronto et qui est arrivé là où il en est. La cover renvoie à ça, à cette réflexion. »
Et pour ce qui est du décor, sachez que la photo n’a absolument pas été prise dans un club libertin, mais dans l’un de ses restaurants préférés à Toronto, le Joso’s – l’établissement est name droppé dans 5AM in Toronto.
Nothing Was The Same (2013)
L’un des thèmes principaux de ce troisième essai est le passage à l’âge adulte d’Aubrey Graham – ou pour citer Worst Beahviour : « Always hated the boy but now the boy is the man, mother fucker I’d grown up ».
Dépliée en entier, la cover, qui est en réalité un tableau peint à l’huile, illustre ainsi cette évolution avec un Drake enfant arborant un peigne afro dans les chevaux qui a fait face à un Drake désormais âgée de 27 ans, chaîne en or autour du cou.
Auteur du visuel de Michael, l’album posthume de Michael Jackson sorti trois ans plus tôt, Kadir Nelson raconte que la star l’a contacté avec un objectif bien précis en tête.
« Il voulait que ce soit iconique. Il ne voulait pas que cela ressemble à une cover de rap. Il voulait quelque chose de plus artistique, de plus profond. Il voulait quelque chose qui représente à la fois son cœur d’enfant et son cœur d’adulte. »
« Pour ce faire, j’ai regardé quantité de photos de lui dans ses jeunes années. Aucune ne correspondait à ce que je cherchais et j’ai donc dû l’imaginer en petit garçon. Comme il était mignon et avec de grosses joues, ça n’a pas été difficile. »
Si sur le coup le Champagne Papi avait très probablement dans le viseur les classiques Illmatic, Ready to Die et Carter III (alias les classiques avec une cover d’enfant), malgré la qualité du rendu (et de l’opus), cela n’a nullement empêché les internets de le parodier jusqu’à plus soif.
If You’re Reading This It’s Too Late (2015)
Fausse mixtape sortie la surprise générale dans la nuit précédant la Saint-Valentin, IYRTITL trolle les foules avec une cover à la calligraphie à mi-chemin entre celle d’un tag dans les toilettes et celle d’un enfant appelé au tableau (l’apostrophe de « it’s » fait défaut).
Toujours est-il que ces quelques mots auraient été signés par la légende du graffiti newyorkais Jim Joe, quand bien même encore aujourd’hui il n’est pas clair s’il s’agit d’une imitation ou d’une collaboration en bonne et due forme, son nom étant absent des crédits.
Détail qui n’en est pas un enfin : les mains qui prient du logo 6 God sont un copié/collé du dessin à la plume Étude des mains d’un apôtre (1508) du graveur et peintre allemand Albrecht Dürer.
What a Time to Be Alive (2015)
Enregistré à la va-vite, son album commun avec Future a bénéficié d’une cover à l’avenant : elle a tout simplement été achetée sur la banque d’images Shutterstock !
[Future avait déjà utilisé le même procédé pour Drity Sprite 2 sorti quelques mois auparavant.]
Décrit sur le site comme « diverses grappes de diamants taillés », le cliché a été pris par Christina Tisi-Kramer, une photographe newyorkaise spécialisée dans les pierres précieuses, les cosmétiques et les parfums, aujourd’hui reconvertie comme prof assistante à la Fashion Institute of Technology.
Encagée par le groupe Julius Klein pour immortaliser leurs produits, à l’issue du shooting Tisi-Kramer avait gardé quelques photos pour elle afin de les revendre sur le net.
S’il n’est pas dit qu’elle soit imaginée que l’un d’entre eux finirait sur une pochette, difficile de mieux matcher avec une tracklist qui compte dans ses rangs des morceaux comme Big Rings ou Diamonds Dancing (« Diamond, diamond, diamond, diamonds on me dancing »).
VIEWS (2016)
Érigée en plein Toronto, la Tour CN tire son nom de la compagnie ferroviaire du Canadien National (CN) qui en a longtemps été propriétaire. Inaugurée le 2 octobre 1976, elle sert principalement d’antenne de communication pour différents médias et sociétés.
Elle est cependant beaucoup plus connue pour culminer à 533,33 mètres et avoir été jusqu’en 2009 l’édifice le plus haut de la planète.
Si elle n’est actuellement même plus classée dans le top 10, il n’empêche que lorsque le 6 God a révélé la cover de son quatrième album, nombreux se sont demandés par quel prodige il avait bien pu se faire photographier assis à son rebord.
Spoiler : le CM de la Tour CN a sur Twitter vendu la mèche en révélant qu’il s’était fait photoshopper.
Oh, et on a de nouveau bien rigolé derrière les écrans.
More Life (2017)
Pipe triple XL, moustache proéminente, nœud papillon de la taille d’un drap… y a pas à dire, en 1983, date à laquelle la photo été prise, Dennis Graham c’était une certaine idée de la classe.
« J’étais en train d’écrire une chanson près d’un piano » expliquera par la suite le paternel de Drake, qui, loin de s’excuser d’un tel accoutrement, met un point d’honneur à arborer les tenues les plus folles à chaque apparition publique.
Adoré par son fiston, il a ainsi eu honneur de voir sa tête collée sur une pochette… mais pas celui de se voir accorder un featuring.
Dommage, avec 81 minutes de musique au compteur, More Life n’était pas à un refrain rnb près.
Scorpion (2018)
Entre le titre de l’album et la réputation désormais bien établie du maître des lieux pour créer l’évènement, avant même que la cover ne soit dévoilée, quantité de montages plus ou moins farfelus circulaient sur les réseaux.
Du coup lorsque ce très sobre noir et blanc a été officialisé, un vent de déception s’est fait sentir.
À la revoyure, ce portrait dédicacé est néanmoins plus subtil qu’il en a l’air avec un Drake qui affiche une mine pleine de détermination et d’inquiétude, lui qui à l’instant T a beau dominer le game comme personne vient de se prendre pour la première fois de sa carrière une fessée monumentale (coucou Pusha T).
Sinon, comme d’hab’, un photographe de Toronto a été débauché pour l’occasion, un certain Norman Wong qui précédemment avait déjà collaboré avec l’artiste OVO Majid Jordan.
Care Package (2019)
Compilation de morceaux jamais commercialisés enregistrés entre 2010 et 2016, cet attrape cash aussi subtil qu’il en a l’air ne s’embarrasse pas d’une cover des plus sophistiquées.
Le pare-chocs d’une Acura TSX 2004, la voiture que Drake conduisait du temps où il jouait dans la série télé Degrassi (lorsqu’il estimait qu’une BMW ou une Mercedes faisait « prétentieux »), son nom et le titre du projet écrit en blanc sur fond noir avec un zeste de bling façon Pen & Pixels et le tour est joué.
Qui a dit qu’il ne fallait pas juger un livre à sa couverture ?
Certified Lover Boy (2021)
La cover de la discorde.
Digne d’une capture d’écran d’une conversation WhatsApp, elle est l’œuvre l’artiste britannique Damien Hirst (connu entre autres pour exposer des animaux coupés en deux).
En vrai, plutôt que de s’écharper sur sa qualité intrinsèque ou sur son sens profond (la virilité à toute épreuve d’El Draké ? son goût pour l’art contemporain ? le temps de gestation de CLB ?), bornons-nous à constater qu’elle remplit à merveille son objectif premier, à savoir faire parler #HotlineBling
Ou comme le résume le peintre Torontois Tessar Lo : « Le fait que tout le monde ait accès à ces émojis encourage à s’approprier cette appropriation, ce qui provoque un élan de viralité. C’est un troll de génie. »
L'ARTICLE RÉSUMÉ SUR TWITTER
Article publié initialement sur Booska-p.com le 9 septembre 2021.
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BLOG PERSONNEL: 100 faits sur moi.
Rédigé par: K. Cordero | Journaliste Revue littéraire: K. Solís | Journaliste Édition:K. Solís | Journaliste Photographie: K. Cordero | Journaliste Traduction en Anglais: Disponible | Ingrid Solorzano Traduction Fançaise: Disponible| Jean Paul Madrigal
Salut! Comme ils sont? Bienvenue sur un blog, très personnel! En cela je vous raconte 100 faits que vous ne connaissez pas sur moi, ou la plupart ne les connaissent pas et aussi, si 100 ne suffisent pas je vous en laisse quelques autres... Commençons!
1. Mon nom complet est Karla Yadira Cordero Rojas. Le fait curieux est que la Karla aurait pu être donnée par mon grand-père maternel ; son nom était Carlos. Le Yadira est parce que ma tante; ça s'appelle comme ça.
2. Je suis né le 8 mai 1991 ; c'était mercredi.
3. Si quelqu'un se demande la raison de ma vie nocturne, c'est parce que cette femme est née à 1h15 du matin; ... pour me tuer !
4. Et s'ils maîtrisent les mathématiques de base; J'ai eu 30 ans cette année… et pas 20!
5. Je suis un signe Taureau.
6. Dans l'horoscope chinois, je suis une chèvre... est-ce dû à l'entêtement?
7. Je suis très têtu, mais avec le point précédent, je pense que vous l'avez imaginé.
8. Je n'aime pas les vaccins; et cette année… j'en ai trois ! (J'ai déjà eu les deux doses de Pfizer/BionTech contre SARS-VOC II)
9. Même si je n'aime pas les vaccins; Je suis pro vaccins. Alors vous qui n'avez pas eu les vaccins... courez les chercher!
10. J'ai subi de nombreuses pertes tout au long de ma vie; mais le plus marquant était celui de mon grand-père maternel : le 26 août 2012… il y a un peu plus de neuf ans.
11. Ma mère est ma personne préférée au monde.
12. J'ai une tache de naissance; qu'une demi-famille l'a; sur la cuisse de la jambe gauche... Je ne peux pas non plus me refuser!
13. J'ai des grains de beauté... beaucoup de grains de beauté! Au total j'en ai huit.
14. Je ne suis pas du tout superstitieux.
15. Bien que je ne sois pas superstitieux; Je n'aime pas les chats noirs... et aucune autre couleur! Ils me donnent impression et peur.
16. Mon cœur a beaucoup souffert; parce que je suis une personne qui croit encore aux gens et donne trop pour les autres et à la fin je souffre trop.
17. J'ai une fascination pour la mode; bien que mes goûts soient très éclectiques et que tout le monde n'aime pas... la mode ce qui me convient !
18. J'ai appris le braille à l'école… En théorie j'étais aveugle… seulement en théorie!
19. J'ai quatre neveux: trois nièces et un neveu.
20. Je n'ai pas d'enfants... et je ne ferme pas non plus les portes pour en avoir.
21. En expliquant le point précédent, j'aimerais avoir un enfant, mais je pense que ce ne serait pas une très bonne mère.
22. J'aime rencontrer des gens; et réalités; C'est pourquoi j'adore faire partie de projets, d'organismes et d'associations qui font la promotion de l'aide sociale.
23. Avant d'étudier l'éducation, préparez un diplôme en logistique d'entreprise (Oui, je sais gérer).
24. J'ai étudié l'éducation parce que mon grand-père m'a toujours dit qu'il allait être enseignant, mais comme je ne suis pas très patient; J'ai étudié pour être enseignant.
25. J'ai toujours voulu étudier la criminologie; mais cela ne s'est pas produit.
26. J'ai commencé à travailler dans l'éducation le 26 août 2014; deux ans après la mort de mon grand-père.
27. Je suis un militant de la communauté LGTBIQ+; car je crois à la diversité et à l'importance de l'amour sans frontières, parfois cela me pose beaucoup de problèmes.
28. Je ne supporte pas le mot «handicap»; Je pense que ce mot génère chez les gens un état de conformité insoupçonné... et qu'il fait beaucoup de dégâts.
29. J'ai un mantra; qui est une phrase de Mère Teresa de Calcutta; "Celui qui ne vit pas pour servir, ne sert pas pour vivre."
30. Je voulais étudier l'espagnol; mais ils n'ont pas ouvert la course; puis j'ai fini par être... Hitler, fait femme!
31. Je ne vais jamais au cinéma; les films me rendent généralement somnolent. (Mais le Festival du Film Européen est une exception claire.)
32. J'aime écrire. J'écris toujours partout, même sur les serviettes du restaurant. Alors tous les ans j'ouvre l'agenda et tous les trois ans tous les jours... je suis de ce qu'il n'y a pas!
33. Je crois à l'amour à l'ancienne... celui des lettres, des roses et de tous ces trucs ringards... Je suis très ringard!
34. Je ne tolère pas qu'on m'appelle "bébé", "précieux"... ou tous ces petits mots que les hommes utilisent lorsqu'ils veulent faire l'amour une nuit.
35. J'ai l'habitude, chose très rare dans ce pays, de donner des pourboires. Chaque fois qu'il y a un conteneur prêt à recevoir des pourboires dans un lieu, je laisse ma contribution.
36. Je ne suis pas fan de WhatsApp, cela me stresse qu'ils m'envoient des messages ou des audios; car je n'ai généralement pas le temps d'y répondre et je me sens mal pour l'autre personne.
37. Je poste plus sur Instagram que sur Facebook ou Twitter.
38. Il y a un peu plus de trois ans, j'ai fermé mon compte Facebook; pour la raison simple et directe qu'un étudiant me harcelait… bien que je l'ai signalé au centre éducatif, ils n'ont jamais attiré son attention et moi pour éviter tout problème; Je l'ai fermé… Une décision très diplomatique!
39. Je suis extrêmement honnête et parfois je dépasse «trois personnes»… J'en fais honte à plus d'une.
40. J'écris pour le journal El País une chronique hebdomadaire intitulée MUNDO DIPLOMÁTICO. Et avec ce même nom, j'ai réalisé une émission de télévision et de radio. (Jusqu'en juillet 2021)
41. J'ai un technicien en graphologie légale. Une folie qui m'a donné d'un instant à l'autre et m'a pointé... Ma folie n'a pas de limite!
42. Je parle français. Et je l'ai fait certifier par l'Alliance Française et l'Union Européenne.
43. Quand je n'aime pas quelqu'un, ça me montre malheureusement… Et en plus, j'aime qu'ils s'en rendent compte.
44. Ma couleur de cheveux est brun bois clair. Il est naturel sans aucun colorant.
45. Mon engouement pour le maquillage et les soins de la peau a commencé relativement récemment… un an et quelques mois !
46. Je n'accepte jamais un Non! pour réponse; Ils sont très insistants et persistants.
47. Je suis la personne la moins patiente que vous trouverez dans votre vie.
48. Je suis excessivement intense… comme le café!
49. En parlant de café, je buvais environ 7 tasses de café par jour... 49 par semaine! (Toucher)
50. Si j'avais du temps et de l'argent; J'étudierais le droit et la psychologie… Je suis passionné par eux! (Je suis le psychologue de la plupart de mes amis).
51. En parlant d'amis… la plupart d'entre eux sont des hommes… les femmes sont très envieuses et venimeuses.
52. Je suis obsédé par la calligraphie et l'orthographe… c'est pourquoi j'ai toujours un dictionnaire pour écrire correctement. Autrement dit, deux dictionnaires: espagnol et espagnol - français.
53. J'ai donné mon premier baiser à l'âge de 18 ans. (Et j'ai demandé la permission; un millennial très rare)
54. Je n'aime pas les gens religieux... cette chose sur ce qui se passe en publiant quelque chose sur Dieu à chaque instant me donne beaucoup de méfiance... au nom de Dieu il y a eu beaucoup de catastrophes.
55. J'adore les plantes dans la pièce… Elles me procurent beaucoup de paix! (Je n'en ai que deux pour des raisons de temps, mais si cela ne tenait qu'à moi, ma chambre serait un jardin botanique).
56. J'ai de sérieux problèmes avec la nourriture. En fait, alors que j'étais à l'école, j'ai souffert d'anorexie mentale... que j'ai heureusement traitée à temps.
57. Je ne crois pas au mariage (liturgique).
58. Mes pieds me dégoûtent beaucoup… généralement mes chaussures sont fermées.
59. J'ai reçu une éducation militaire. (Et c'est pourquoi je suis tellement strict avec moi-même et avec les autres.)
60. Je suis très perfectionniste. (Trop)
61. J'adore parler de santé mentale; principalement parce qu'il y a quelques années on m'a détecté un trouble obsessionnel compulsif, un trouble post-traumatique, une névrose, une anxiété et un syndrome dysthymique.
62. J'aime les livres… Je serais heureux de vivre dans une librairie !
63. J'ai une routine le jour et une autre la nuit pour le visage; mais depuis que je m'ennuie de répéter les produits; Je varie toujours un peu.
64. J'aime les gens qui s'engagent à être meilleurs, ce sont eux qui m'inspirent.
65. Je déteste le mot «pauvre»… Ce n'est que la pointe de l'iceberg en matière de médiocrité !
66. J'aime les choses épicées. (La cuisine tai ou mexicaine est dans mon TOP 5)
67. J'ai de sérieux problèmes d'insomnie. (Je dors entre 1 et 3 heures par jour... Quand je le fais!)
68. J'ai encore des dents de lait… la fée des dents n'en a jamais voulu!
69. J'ai subi sept chirurgies oculaires; plus de 75 éraflures; tout au long de ma vie. (Depuis 2017, avec une fréquence horrible).
70. D'après le médecin; J'étais aveugle à 18 ans... ça veut dire que je suis gracieuse depuis 12 ans.
71. Je crois en Dieu… et avec ça, ça me suffit!
72. Je suis intolérant envers les gens hypocrites... le pire c'est que je le perçois.
73. Je connais toujours les intentions des gens à l'avance ; en particulier celui qui se rapproche de mes amis.
74. J'ai du mal à me lever tôt. (Pas une de mes choses préférées).
75. J'aime danser et chanter… depuis que je suis enfant !
76. Quand je suis très frustré ou en colère… il pleure!
77. Mon sac ressemble toujours au «Sac Barny»; Je marche vers ce dont je n'ai pas besoin.
78. Je suis fan de Grey's Anatomy, Quantico, NCIS, CSI Miami, CSI New York et Criminal Minds, Drop dead diva, Dr House, The Good Doctor.
79. Je n'aime pas Pâques, ni Noël. (C'est le moment où il m'est le plus difficile de me concentrer sur quelque chose).
80. Vous n'avez pas fêté mon anniversaire dans une large mesure, pendant 9 ans.
81. Pour moi, ne me tuez pas; les programmes Giros (Repretel Channel 6), Good Day (TELETICA Channel 7), Report 11 (Repretel Channel 11), 7 Estrellas (TELETICA Channel 7), Hazañas del Deporte (Repretel Channel 6), 120 Minutes (Repretel Channel 11); Ce sont des choses vraiment dégoûtantes qui devraient sortir du gril. (C'est mon opinion)
82. J'ai mes deux carnets de vaccination, ma première carte d'identité pour les mineurs, mes cartes collégiales et universitaires respectives; enregistré. (Je collectionne les moments).
83. D'ailleurs, pour la carte scolaire j'avais gagné un DVD du concert Unplugged de Jesús Adrián Romero.
84. Je suis intolérant au lactose. (Et ce n'est pas que j'aime le lait.)
85. Mon pied est relativement petit, tige entre 36 et 37; selon la chaussure.
86. Portez un appareil dentaire de 15 à 18 ans. (À l'époque, le surnom Ugly Betty était très approprié.)
87. J'adore écouter de la musique, et selon un ami espagnol dit: «La musique apaise la pire des bêtes».
88. J'ai la chance d'avoir de nombreux amis qui sont une référence dans diverses carrières et industries et nous nous entendons très bien; malgré le fait que je sois l'un des plus fervents critiques.
89. Je suis une personne pro-avortement. Je pense que si vous ne voulez pas avoir d'enfants, vous n'êtes pas obligé de le faire. Clarification ; il existe aussi des méthodes contraceptives ; qui sont toujours la meilleure option.
90. J'aime enseigner; C'est pourquoi je fais toujours du bénévolat en lien avec l'éducation.
91. Je suis conférencier : j'aime parler de famille, de séduction, de mariage, d'entrepreneuriat, d'estime de soi et d'émotions.
92. J'étais membre du Club Activo 2030 Internacional de Pérez Zeledón et je garde de nombreux amis internationaux de cette expérience.
93. Je suis un contributeur actif de plusieurs associations à but non lucratif.
94. Mon partenaire est canadien [Gregorie, mon Iceberg particulier]. (Il m'a été présenté par un autre Canadien qui est une personne soleil)
95. Mon nombre de contacts au téléphone comprend des numéros aux États-Unis, au Canada, au Mexique, en Angleterre, en Espagne, en Colombie, au Panama, au Venezuela, au Chili, au Honduras et au Nicaragua… et au total il y a plus de 2 500 contacts.
96. Je suis fan de Snoopy et Mickey Mouse… Attention, ils n'ont pas remarqué !
97. Travailler est synonyme d'écouter de la musique comme un fou.
98. Si je dois regarder des films, j'aime les films romantiques et européens.
99. Mes chansons préférées qui, selon le moment, me font pleurer ou rire s'appellent curieusement « I Believe in You » ; l'un par le Canadien Michael Bublé et l'autre par le quatuor apatride Il Divo et la soprano canadienne Céline Dion.
100. J'ai plusieurs surnoms donnés par mes amis ; certains liés à ma personnalité et d'autres à mon irrévérence.
PRIME
1. J'ai eu le privilège de partager la scène avec Marcos Witt, Coalo Zamorano.
2. Ces dernières années, je me suis consacré au doublage ; grâce à la découverte du coach vocal mexicain Alberto « Beto » Castillo (le chanteur de « Mon fidèle ami » de Toy Story).
3. Gravez trois disques pour une campagne de financement pour diverses fondations et n'est disponible qu'au Canada et aux États-Unis. (Il est sorti cette année sur le marché).
4. Mon seul fruit préféré est la MANGUE.
5. Je suis droitier. (Bien que je puisse parfaitement écrire avec ma main gauche).
6. Mes amis les plus chers, avec qui j'ai noué des liens, ce fut par des accidents regrettables… Des spectacles embarrassants !
7. Je n'ai pas de parfums préférés. Mais j'en ai toujours un pour quand je suis à la maison et un autre pour les sorties... et un pour les moments très spéciaux.
8. J'ai une collection d'environ 1500 stylos (ce qui n'inclut pas les marqueurs, stylos, marqueurs, surligneurs, etc.).
9. J'ai trois stylos à plume qui coûtent deux millions sept cent cinquante mille colones; évidemment je ne les garde pas chez moi.
10. J'ai plusieurs pièces commémoratives, qui ne sont pas non plus chez moi, et qui ont une valeur économique, mais la valeur sentimentale les gagne.
11. Mon produit de beauté le plus cher du marché coûte cent trente-cinq mille colones et fait 60 ml. C'est de l'or liquide.
12. J'adore les robes à fines rayures.
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#HipHopBlockParty2019 21 Juin 2019 Impasse Saint Sébastien 75011 Paris Depuis 2004, l’association Righteous & Friends (Catharsis, Sidy, 100Drine, HipHopSupport etc.) vous proposent une Block Party Hip Hop pour célébrer l'été et le Hip Hop : on sort les platines MK2 sur le trottoir, les rappeurs et les DJs prennent le contrôle du son, tout le monde danse dans la rue et Paris devient Brooklyn le temps d'une soirée ! Cette année une programmation exceptionnelle de RAP FRANÇAIS avec KILL THE BEAT & BIFFMAKER PARTY !!! ==== DJ ==== Namss Jimmy Sax Ronsha La Meute Real C James Hears Ewone! Ils seront aux commandes de cette #HipHopBlockParty2019 toujours principalement mixée sur vinyles ! ==== RAP=== KILL THE BEAT SHOW avec FA & EasyXIII Felhur x Andro Dala x Vodoo Jidma BIFF MAKER Party avec: Dj Noma Nasme Original Tonio Markus El Deter Slim Darko ==== STREET APERO ==== De 18h00 à 20h00 vous êtes cordialement invité à apporter une boisson ou un truc à grignoter et on PARTAGE dans la convivialité ! ==== STREET SHOP==== P'tit Blaze L'odyssée De La Mixtape ====RESTAURATION LÉGÈRE==== Le temps d'un burger KEUCRO ___________________________________________________ RDV LE VENDREDI 21 JUIN 2019 de 18H00 à 02h00 dans L'Impasse Saint-Sébastien 75011 Paris : L'Impasse la + HipHop 2 Paris ! ___________________________________________________ Accès Google Maps : https://g.co/kgs/z8MEkC Accès Métro : Richard Lenoir / Saint-Sébastien Froissart / Saint-Ambroise. ______________________ Quelques Photos de l'année dernière par Acupicture : https://www.facebook.com/mayleen71/media_set?set=a.10214095012222978&type=3 ________________ Visuel réalisé par Madko Caine
#dj#fetedelamusique#hiphopblockparty#hip hop block party#hip hop#impasse saint-sébastien#biffmaker party#kill the beat#association righteous
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23/06 : On arrive en avance sur l'horaire à Buenos Aires au terminal de bus de Retiro. Avec Lind, on prend le métro et on arrive à l'auberge (Milhouse hostel avenue) vers 6:45. On y apprend qu'il y a actuellement une promotion : lorsqu'on réserve 3 nuits, la 4ème est offerte. Comme j'en ai déjà réservé 3, je resterai donc 4 nuits (c'était un peu cher pour 3 nuits mais ça devient bon marché pour 4) ! On reçoit aussi un bracelet avec un code barre qui permet d'acheter des repas/boissons au restaurant/bar ou de prendre des places pour des tours et de ne payer la note qu'à la fin du séjour (ou lorsque 600 AR$ sont atteints). Il permet aussi d'accéder à l'autre auberge du même nom à quelques centaines de mètres de là lors de soirées (il s'agit d'un groupe d'hostel avec des soirées planifiées tous les soirs, et ça tourne). Après toutes ces informations, Lind et moi montons à la chambre 205 (les accès aux chambres sont à l'extérieur et donnent sur une cour intérieure) partagée avec 6 autres personnes et je m'installe en faisant le moins de bruit possible pendant que les autres dorment encore. Je somnole pendant 2 heures, puis vais me laver dans une salle de bains à la propreté douteuse (elle est trempée, il y a des cheveux partout et le siphon de la douche est plein de poils/cheveux… miam) et descends petit déjeuner avec Lind. Elle part faire le tour de Boca et je reste à l'auberge pour planifier les prochains/prochaines jours/semaines/mois jusqu'à l'arrivée de Maman, Patrice et peut être Claire au Pérou mi-septembre. Je me pose dans la salle principale du rez-de-chaussée. Je rencontre Enrico, un italien qui étudie à Boston (USA) et qui voyage dans toute l'Amérique. Il attend un appel de sa banque italienne et on discute un peu. Je me renseigne sur les moyens de me rendre à Rosario (Argentine), à El Tigre (Argentine), les chutes d'Iguazú (Argentine et Brésil) et à Montevideo (Uruguay) ainsi que sur les choses à faire sur place. Je pars manger vers 13:30 chez le petit vendeur d'empenadas et cañistas que j'aime bien, peu loin de l'ancienne auberge où j'étais fin avril. Comme j'ai déjà visité Buenos Aires, je fais les derniers trucs qui me manquent. Je me mets en route pour El Ateneo - Gran Splendid, une ancienne salle de théâtre rénovée et transformée en libraire. Je trouve ce combo vraiment super ! Je marche ensuite au hasard dans la ville et en revenant vers l'hostel. Je m'arrête au niveau de l'obélisque et prends aussi des photos. Je loupe le signe BA de peu (il est au pied de l'obélisque mais bon, un homme ne trouverait pas d'eau à la rivière comme dirait Mamie haha). Je rentre me poser puis avec Lind, on profite de l'happy hour et commence à utiliser nos bracelets code barre. On sort manger une pizza dans le restaurant où j'avais mangé le premier soir. Ce soir, la fête est à notre auberge. On revient et on continue de boire des bières puis du Fernet au Coca Cola. On prend des tickets pour aller en boite (au Rosebar) quand la fête finit à l'auberge. On part à la boîte en minibus et on arrive à une boîte avec un style commercial. Après 2 heures de danse, je retrouve Lind et on rentre à l'auberge, KO de cette journée sans fin !
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Chachapoyas et ses alentours : La claque
Après quelques jours à profiter du soleil, de la fête et de la bouffe de Punta Sal, nous voilà partis de nuit avec Gian, direction Chiclayo. On doit prendre le bus à Mancora. Ça m’a permis de connaître un peu la ville. C’est sympa mais bien touristique. Il y a toujours une teuf à l’église du coin, des boutiques de fringues hippies et des restaurants plus ou moins sympas. Je préf��re définitivement Punta Sal et sa tranquillité.
On prend le bus à 23heures. Je suis au bout de ma vie, j’ai qu’une envie me pieuter. J’ai dormi 4 heures c’te nuit, j’aie besoin de me reposer, c’est clair?
On se fout dans le bus, il fait une chaleur moite. On va être bien. Je suis juste en dessous de la lumière sortie de secours, ce qui m’empêche de dormir pendant les 6 heures de voyage. Autant vous dire qu’en arrivant j’étais au poil. On arrive donc à Chiclayo la tronche dans le pâté. Je gueule après le mec des bagages qui écrase mon sac à chaque fois qu’il en récupère un autre.
J’suis d’une humeur magnifique, la journée va être longue.
On doit finalement changer de terminal pour prendre notre bus jusqu’à Chachapoyas. On arrive là bas, pas de bus avant 8h du matin, il est 5h30. Nickel. J’vais me rafraichir aux chiottes : niveau hygiène on n’est pas au mieux, mais on fait ce qu’on peut. Gian a faim il se prend une soupe de poulet dans le petit resto collé au terminal : j’en profites pour me reposer. La tête sur la table. J’arrive a dormir pendant les deux heures. Même si on a fini de manger le patron nous fout pas dehors, j’apprécie le geste. Je me prend un jus d’orange frais dans la rue, et c’est parti pour 9h de bus annoncé.
Notre bus s’appelle Divino Senor, ce qui n’annonce rien de bon. On se marre avec Gian qui me dit que quand les bus ont un nom religieux et plus ils sont bourrés de couleurs, plus il y a un risque d’accident.
Le notre a le combo gagnant. Nickel, Michel.
Je dors les premières heures, j’écoute la zik. Ca se passe plutôt bien. On s’arrête vers les 11h pour le petit dej’ : du riz, des frijoles, de la salade. J’me sens mieux, la patate est revenu. On est complètement perdus dans la montagne, mais les gens du resto sont adorables. Pérou, tu commences à me plaire. Les heures de bus défilent. On arrive à Jaen, il fait une chaleur à crever et l’air n’entre pas dans le bus. J’ai mon jean et mes grosses godasses, j’ai envie de décéder. Gian me file des tatanes et un short de bain. J’ai une touche géniale, mais au moins je suis bien.
On doit changer de bus en sus, je ne saurais pas vous expliquer pourquoi. Mais par chance, il y fait plus frais. Le chauffeur nous met à fond des clips locaux. J’me marre. Entre les paroles (sur le fait que Whatassap ruine l’amour entre autres), les images clichés, le jeu des acteurs et la petite choré du groupe, GE-NIAL.
Movida Sensual, Merci.
Et puis, on commence à trouver le temps long. Ca fait déjà 10h qu’on roule, et pas de Chachapoyas en vue. On demande au chauffeur de nous mettre un film, il met finalement une série « El Capo ». Ca sauvera ma fin de voyage. Je passerai les dernières heures espérant qu’on arrive pas tout de suite pour pouvoir savoir la suite. Mon addiction aux séries, plus qu’une passion. On arrivera finalement de nuit, un peu fatigués mais contents. On se trouve un hôtel rapidement pour pas trop cher. On se fait une toilette de chat, on va se manger un bout de poulet au resto du coin, on s’organise la journée de demain et au dodo.
Le lendemain levés 6h45, on se prend un petit dej furtif car la patronne nous ignore quand on arrive. Haha. On se prend deux petits sandwich de fromage, un café et en avant Guingan. Le chauffeur de l’excursion du jour vient nous chercher devant l’hôtel. Ca faisait longtemps que j’avais pas fait de « tour », bah ça m’avait pas manqué. Je préfère largement faire mes petits trucs de mon côté. Manger où j’veux quand je veux. M’arrêter si j’ai envie. Prendre une photo. Rester plus ou moins longtemps aux endroits. Mais bon, l’ambiance est sympa. On est avec un groupe de mamies plutôt drôles.
Ce matin on file donc aux grottes de Quiocta. Les paysages sur la route sont divins. Le canyon, la montagne, la rivière en contre bas. Pfiouuuu. On en prend plein la vue. On fait un détour par un petit village génial. Ses maisons rouge et blanche, sa place, son église, son marché, ses gens. On loue des bottes là bas.
On reprend la route et on arrive dans un champ, on descend un petit escalier en pierre, on chausse nos lampes torches et c’est parti kiki. La grotte est impressionnante. Tous ces stalactites, ces stalagmites, ces chauve-souris, ces ossements. C’est mystique. La visite dure un bon moment. Les mamies ont du mal à se déplacer dans l’obscurité, avec les trous d’eau et l’argile qui colle aux pieds. Je m’enfonce plusieurs fois dans la boue jusqu’aux mollets. Chouette visite.
On repart. Direction le repas. J’me suis plantée en lisant le menu, du coup j’me retrouve avec une omelette qui me chauffe pas plus que ça. Mais bon, elle est bonne. On reprend la route pour les sarcophages de Kajaria. La pluie s’invite au voyage. Mais pas une petite pluie de merde. Non, non, la bonne grosse tempête. On arrive au village, super mignon. Il y a un putain d’orage. On reloue des bottes, ponchos et compagnie.
Le chemin pour accéder aux sarcophages est boueux, avec de petites cascades qui se forment à cause de la pluie battante. On marche une bonne demi heure sinon plus, et on arrive aux sarcophages. C’est impressionnant, ces statuettes dans la roche qui renferment des momies vieilles de plusieurs milliers d’années. Et le décor est incroyable. Avec cette foret verte, sa brume. Malheureusement, la pluie est bien froide et on est trempés jusqu’aux os. On a du mal a profiter pleinement.
On refait le chemin en sens inverse. Ma botte gauche est rempli d’eau : ploc, ploc. Des ampoules se forment. Mon pantalon est ruiné. On est bien. On arrive dans les premiers au village, et on doit attendre les madame une bonne heure. A se geler, c’est long. On rentre finalement à la maison, on se réchauffe avec notre chaleur humaine. On rentre sur les rotules. Douche chaude, petit repas tranquille, dodo. Demain on repart de plus belle.
6h45, c’est reparti pour un tour. Petit dej’ au marché. Dans le stand d’une dame adorable. Une petite soupe, du yuca. On se fait deux trois provisions pour la journée. Aujourd’hui, on va visiter la forteresse de Kuélap. La route est longue encore pour y aller. C’est un groupe un peu plus jeune. Deux salles, deux ambiances. Il y a un petit garçon, Tiago, 3 ans. Je tombe amoureuse cash. On passera la journée à rigoler avec lui et Gian. Dans le bus Gian se prend la tête avec le guide à propos des attraits touristiques du Pérou. Ca va bien se passer. On fait un arrêt pour admirer la vue sur le canyon et la rivière verte en contre bas. C’est beau.
Les paysages des alentours de Chachapoyas sont vraiment incroyables.
On arrive finalement à Kuélap. C’est juste magique. Cette forteresse datant de quelques années avant JC, toujours si bien conservée. Ses maisons, son histoire, ses croyances, ses rites. Avec une vue sur la vallée impressionnante. Je suis sous le charme. On passe la journée les yeux écarquillés à savourer la chance qu’on a. Beaucoup diront que ça ressemble au Machu Pichu. Je ne connais pas le Machu Pichu, ce qui est sur c’est qu’ici, c’est beaucoup moins touristique et me parait tout aussi magique.
Sur les coups de 4 heures, on va déjeuner. C’est meilleur qu’hier, j’me régale. On rentrera pas trop tard sur Chachapoyas. On profite de la ville de jour. Sa petite place, son activité tranquille.
On rentre à l’hôtel, on se lave, on se pose. Et on va manger dehors. Ce soir, on se fait plaiz’. On va au café Fusiones. Si vous passez par Chachapoyas, courrez-y. La bouffe est hyper bonne, les maracuya sour aussi. Bonne ambiance, bonne musique, bonne déco et on peut même y échanger des livres. On se régale, on passe une bonne soirée. On promet a la serveuse qu’on revient demain pour le petit déjeuner.
Parce qu’on change pas une équipe qui gagne, debout 6h45. Petit déjeuner au Café Fusiones comme promis. Aujourd’hui, direction les mausolées de Revash et le musée de Leymebamba . On part dans une petite voiture, groupe de 5. Un chauffeur génial et un guide en or. Qui connaît la région comme sa poche. On passe une journée parfaite. On arrive dans un petit village bourré de charme, c’est dimanche. Les enfants jouent dans la rues, les familles sont allongées dans l’herbe devant la maison. C’est tranquille.
On entame une bonne marche, sur un chemin magnifique. Avec une vue sur la vallée magique. On arrive aux mausolées. On peut carrément les toucher. C’est super impressionnant. Ces maisonnettes construites pour préserver les morts dans la falaise. Il y a encore des peintures Chachapoyas. On est là, en face de ces monuments d’histoire en haut de cette falaise, face à cette vallée immense. On respire a pleins poumons. On est bien. Le soleil est même avec nous. On profite des conseils avisés de Fernando. Il nous montre les plantes, les fleurs, les fruits.
Et on reprend la route pour aller déjeuner. Dans une petite auberge. Repas délicieux. La pluie finit par arriver, mais on s’en fout l’aprèm on la passe au musée. Le musée de Leymebamba, spécialement construit pour préserver des momies Chachapoyas retrouvées dans la falaise près du Lac des condors. Le musée est génial. Toutes ses céramiques, ses tissus, ses instruments de musique. Mais le plus fascinants ses momies. Elles sont parfaitement conservées. Ces visages, cette peau. On a l’impression qu’elles te regardent et qu’elles souffrent. C’est vraiment particulier, mais vraiment impressionnant.
On rentrera pas trop tard. Et direct en arrivant on filera au café Fusiones pour profiter de l’Happy Sour. C’est comme l’happy hour mais pour les Pisco sour. On s’enchainera des merveilleux Maracauya Sour. Ils sont pas forts, on repartira tranquilles. Deux salades délicieuses. On est bien.
Le lendemain, on met du temps à partir pour les cascades de Gocta car avec la pluie d’hier il y a eu pas mal de chutes de pierres sur la route. Le temps que les ouvriers la dégagent, nous on patiente. On arrive sur Gocta sur les coups de 11h avec une pluie battante. Aujourd’hui, j’ai le pantalon de pluie, le K-way, les bottes : rien ne peut m’atteindre.
Mais avec Gian sur le chemin, on se demande si ça vaut vraiment le coup de galérer quatre heures et demi sous une pluie de malade, à avoir froid, alors qu’on peut revenir demain avec le beau temps ? On prend notre décision, on quitte le groupe comme des lâches et on file au Gocta Lodge. Le Gocta Lodge c’est un petit bout de paradis avec vue sur la cascade. On va dans notre chambre, qui est gigantesque et super bien décorée. Petit balcon avec vue sur la piscine et la cascade. Oulala, on va être bien.
En deux minutes, grâce à nos talents d’organisation, la chambre est un véritable capharnaüm.
On profite tranquillement du lieu. On se pose un peu. Les lits sont trop confortables avec une couette ! Chose hyper rare, et qui je dois dire me manque. Haha.
Madâme et ses gouts de luxe.
On se tente une petite tête dans la piscine, c’est pas chaud chaud, mais avec la vue on oublie tout. Des poules et des canards traversent le jardin. Des nuées de perroquets passent en volant et en criant. Des urubus à tête noire scrutent la terre à la recherche de nourriture. Nous, on apprécie le spectacle avec un verre de Carambola Sour. Un peu trop fort à mon goût. Petites bouchées de Yuca, et salade Gocta riquisima. Le service pêche un peu mais on kiffe. On passe la journée à glander. On se la donne un max. Petit repas du soir au clair de Lune. Perfect.
Demain levés aux aurores. Petit déjeuner avec buffet à volonté. On l’explose. Pour prendre des forces pour la marche du jour, pardi. Il fait un temps superbe. On entame la marche méga rapidement pour ne pas être rattrapés par la pluie. Le chemin est magnifique, bien qu’un peu difficile. Un nouveau pote chien nous suit : ce sera Lucuma.
Oui, encore un nom de fruit. Ce sera la tradition maintenant.
Il fera toute la marche avec nous. M’attendant dans les côtes quand je galère un peu. On arrivera à la cascade en 1h30 au lieu de 2h30. Oui, on n’est pas des rigolos. On reste un peu. Elle est hyper impressionnante. 700m de haut je crois. Le truc de fou, c’est qu’il fait hyper chaud, mais aux alentours de la cascade il fait un vent de brute. Plus l’eau que t’envoie la cascade, t’as l’impression d’être en plein ouragan. Le Gian qui voulait se mettre à l’eau, restera finalement sur le bord. Haha.
On reprend la route. Le soleil s’invite. On croise un couple de coqs de roche.
On est trop fiers et trop contents. On se dit qu’on a vraiment pris une bonne décision en partant hier.
Check de fin. Oooh Yeah.
Et pour cause, à peine arrivés à l’hôtel que la pluie revient. Le temps change vite oui. Petite douche, on refait les sacs. Petite bouffe, délicieuse au passage. Et on tente de trouver un transport pour Chachapoyas. On se trouve un 4x4 pour pas cher. On arrive au terminal. Pas de bus pour Tarapoto finalement. On va à Myomamba, on verra là bas ce qu’on fait.
Du mercredi 4 novembre au mardi 10 novembre 2015
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Mallorca
Donc, je suis allée à Majorque. J’ai organisé mon voyage le jour avant de partir, n’ayant pas vraiment de buts, ni d’idées.
L’aéroport de Palma est magique: on dirait un centre commercial. Il y a plein de super marques, et toutes les bêtises dont un touriste pourrait rêver. C’est bien fléché, bien organisé, bien expliqué. Il y avait même une dame qui distribuait des cartes de l’île à la sortie.
J’ai eu des embrouilles avec les transports en communs, parce que je n’ai pas regardé les horaires (erreur de débutante!), mais j’ai fini par arriver à destination: el santuari de Lluc. Pour les linguistes curieux, c’est du catalan et je n’ai aucune idée de comment ça se prononce. C’est un monastère converti en hôtel, propre et à un prix abordable.
Bref, me voici dans les montagnes. La vue est superbe, et le coin connu pour ses promenades. Qu’a cela ne tienne, je vais tout droit au centre d’information. La dame m’explique les trois chemins différents, le niveau de difficulté, le temps, les trucs à voir, tout ça. Motivée mais pas sportive, je choisi l’option moyenne: trois heures de marche, pleins de trucs à voir tout du long, et rien à escalader.
C’était super. Il y avait des vues magnifiques, la météo était parfaite. Le seul hic, c’est que je me suis perdue. Le sentier était mal fléché, et j’ai escaladé une petite colline avant de me rendre compte que je n’étais plus vraiment sur un sentier. J’étais accrochée à un arbre, essoufflée, avec des moutons autour quand j’ai fini par confirmer sur Google Maps que j’allais dans la direction opposée. J’ai fini par retrouver mon chemin, et je suis rentrée au monastère pile à la tombée de la nuit.
J’ai dîné dans un petit restaurant entourée de touristes allemands, et le lendemain j’ai quitté la serra de Tramuntana pour revenir à Palma.
Palma ne m’a pas plu. C’est très touristique. On a l’impression d’être dans une station balnéaire, entièrement bétonnée. C’est très cher, très allemand, et pas très beau.
Dimanche je suis allée à la plage et je me suis baignée. L’eau était fraîche (mis pas froide!), et c’était bien agréable. Cela dit, la plage était sale, et élevée par rapport au niveau de l’eau. Une jeune fille de mon âge m’a approché pour essayer de me vendre de la drogue, et on régulièrement tenté de me vendre un massage. Impossible d’être tranquille longtemps.
Le lundi, j’ai tenté de faire du tourisme et de visiter les quelques monuments historiques de Palma avant de prendre l’avion, mais tout était fermé. La visite était vite faite.
Je suis rentrée à Madrid un peu déçue, mais avec de belle photos de ma marche.
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Dos Pebrots
Però a on anirem a parar al final?
Seiem a la barra, amb tamborets i cuina vista, i demanem 2 menús festival, dos menús de 90€.
Per a començar, davant nostre, dos cuiners es passen tot el servei pesant amb una bàscula tots els aliments que van emplatant. Racions de 40 grams per a compartir entre dues persones; i no estem parlant de racions de caviar, no. Estem parlant de patates, ous de bacallà, fonoll, flors, etc. Una escèna ridícula. I, a més de compartir aquestes minces racions, també has de compartir el plat, generant un partit de tenis amb la persona amb qui compartiràs el plat (plat cap aquí, ara fa una mossegada un; plat cap allà, ara fa una mossegada l’altre).
Després, ens anem trobant canvis de plats que no ens avisen: la carta deia “migas amb tòfona i panxeta” i ens porten “salaons”; el “turbot salvatge a la brasa” resulta ser al pil-pil; i, més endavant, esperàvem la “guatlla del faraó” i ens van portar un “mollete de pluma a la orza”.
Diuen que el receptari és de recuperació de les diferents cuines del Mediterrani i acaben utilitzant productes de l’Atlàntic i de bastant més enllà. A tall d’exemple, la incongruència de servir “ostres Barcino” amb l’argumentació que l’antiga Barcelona de l’època romana era una potent exportadora d’ostres per a Roma i acabar servint unes ostres minúscules de la Bretanya amb oxigarum, una salsa a base de garum i vinagre de Jerez. O, per exemple, el pil-pil i la cecina de rubia gallega o el cranc reial.
També, una vegada més, durant bona part de l’àpat, tens la percepció de cadena de muntatge on els cuiners ja no cuinen, sinó que es limiten a obrir tuppers, a pesar milimètricament tots els ingredients i a emplatar. A tall d’exemple, a la nostra última visita, el forn Josper que teníem a davant estava en constant funcionament, hi havia un moviment continu de cuiners, donant-nos la impressió de cuina immediata, acabada de fer, gustosa i viva, de frenesí i de bullici, de passió. Ara, la sensació va ser freda, mecànica i distant.
Pel que fa a la suposada qualitat, tant de la cuina com dels productes, també ens vam trobar molts plats que fan que ens preguntem quin és el valor diferencial del restaurant: el fregit del bunyol de figa era bast; el pil-pil del turbot estava excessivament inundat d’oli; els salaons tenien poc gust de peix i eren gomosos; la quantitat de pa que serveixen és desproporcionada (la torrada de la sardina, la torradeta dels salaons, el bun de la ploma ibèrica, la pita del kebab i el pa per sucar al pil-pil), sembla ben bé que ens vulguin atipar amb pa per acabar d’omplir la mancança de pes de les racions; i, utilitzen productes bàsics com la patata o les parts menys valorades econòmicament com el coll de xai o els ous de bacallà o utiltizen el truc del rovell d’ou, per exemple, per fer més llampant, suculent i gustós un plat que no tenia res d’especial com el vitello tonnato.
Un altre fet que ens va sobtar van ser les poques ganes de comunicar i conversar dels cuiners, tenint en compte que es tracta d’un format de cuina vista en el que el client estarà a la barra cara a cara amb el cuiner i la situació donarà peu a preguntar i dialogar mínimament.
L’únic plat que vam disfrutar plenament i que ens va estimular va ser el sorbet de llimona amb oli d’oliva arbequina i limoncello, un sorbet amb una textura ben diferent (que sembla que li ve d’afegir l’oli en el procés d’elaboració, fent-lo, també, menys fred) i acompanyat d’un limoncello amb un volum en boca ben especial.
En resum, tots els canvis que s’hagin pogut produir al restaurant després que en Borja García marxés, no l’han dotat d’aquell punt diferenciador i estimulant que vam trobar a la nostra visita del 2019 al Dos Pebrots.
Veure més fotos del Dos Pebrots
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Étape 60 : Burgos
Vendredi 21 juin
En France, c’est la fête de la musique. Ici, non, mais c’est autre chose, j’y viens.
Je suis parti vers 6 heures de Agès, sous un ciel noir, je suis arrivé à Burgos, après 22,8 kms, sous le même crachin que celui qui m’accompagne depuis mon départ.
Le voyage n’a pas été très agréable. Monotone, sous un ciel bas ...
Un chemin comme je les aime moyen ...
Un peu sinistre, non ?
En plus, depuis une heure, je suis un groupe de papys qui se font un « Compostelle tour » de quelques kilomètres, sur une route goudronnée, sans sac à dos et avec la voiture-balai qui les suit. Ils discutent très fort. J’avise un chemin de traverse sur mon GPS, qui, en outre me fait gagner un ou deux kilomètres. Sauf que je l’emprunte, et je suis tellement content d’avoir coupé le fromage que j’oublie de regarder le GPS et je rate un embranchement. Rattraper le chemin, c’est 500 m en « freestyle », entre descentes à pic (plus ou moins quand même !), et surtout, champs d’orge que je traverse en plein milieu. J’arrive sur le chemin, je suis trempé, mes chaussures (toujours les vieilles) font « floc floc », mais en définitive, heureux d’avoir échappé aux papys.
Quelques kilomètres après cette péripétie, j’attaque 12 kms de zone industrielle et commerciale.
On était prévenus que c’était pas top, à tel point que de nombreux pèlerins prennent le bus depuis l’aéroport jusqu’au centre de Burgos. Mais moi, têtu comme une mule, il a fallu que je fasse tout à pied. Au moins, on pourra pas dire ...
Voici l’entrée dans Burgos. Quand je vous disais que le Camino est important pour eux ...
Pour la troisième fois du périple, j’ai un un gros coup de blues. La première fois, c’est à Sainte Maure de Touraine, quand je me suis pété le genou. La deuxième, c’est dans les Landes, avec ces immenses étendues dont je ne voyais pas le bout. La troisième, c’est aujourd’hui, avec cette zone qui n’en finit pas. Et quand on a un coup de blues, ça ne se calme pas instantanément. On reste dans un état d’abattement pendant un bon bout de temps. J’espère que le raconter va l’atténuer ...
J’ai eu des nouvelles de Muriel, elle a recommencé à marcher aujourd’hui, ça a l’air d’aller mieux, sauf que le voyage se termine aujourd’hui pour elle. Elle retourne au boulot à Bordeaux.
Le couple de Français de la Rochelle, Yveline et Daniel, s’arrête ici comme prévu et remonte en train.
L’autre couple de Français, Suzy et Raymond, sont venus en bus. Suzy a une douleur au genou qui l’empêche de marcher. J’ai bien peur que le voyage ne s’arrête pour eux aussi.
Je viens de croiser Michele. On s’est retrouvés avec plaisir. On a dîné ensemble, on a parlé longuement du chemin, et on est repartis chacun de notre côté. Lui a trouvé un airbn’b pas loin et je suis à l’albergue municipale. Il reprend le bus demain, et sera chez lui, à Coneo, demain soir. Dimanche, il reprend sa vie d’avant.
Il y a Carmen et sa copine dans la même albergue que moi. Elles aussi, elles ont terminé leur voyage.
Tous ces gens qui arrêtent participent peut-être de ce moment de cafard qui m’envahit. En fait, on s’est juste croisés, nos relations n’ont pas été plus loin que quelques kilomètres passés côte à côte, mais on a vécu les mêmes choses pendant quelques semaines. Qu’on le veuille ou non, ça crée des liens.
Moi, je continue. Encore 20 dodos et je rentre à la maison. J’en ai passé 60 déjà. Je suis presque au bout ...
Il y a encore les playmobils ... On échange très peu, vu que je domine assez peu le Coréen et qu’elles parlent l’anglais comme moi l’Italien, mais petit à petit, je ne sais pas pourquoi ni comment, on parvient à communiquer. Je crois qu’elles m’aiment bien. Je dois les sécuriser.
Tiens, une minute culturelle :
Ca, c’est « bonjour » en Coréen, en Japonais et en Chinois. En fait, ces trois langues n’ont rien à voir, elles n’ont même pas le même alphabet. Alors que vu de chez nous, c’est tous les mêmes niakoués, il causent tous le même truc incompréhensible ... hé bien non !
Mon albergue se trouve juste en face de la Cathédrale de Burgos. Je ne sais pas si elle est belle ou pas, mais elle est indiscutablement impressionnante. Très travaillée, très biscornue, des détails partout, comme construite dans le sucre glace.
A l’intérieur, tout est doré. Des retables dans tous les coins, des chapelles, une nef latérale, un jubé immense ... Je ne vais pas vous accabler de photos, dans Gogole vous trouverez tous les détails possibles.
Encore une fois, je ne sais pas si je trouve ça beau, je sais juste que plus chargé, c’est pas possible.
Je n’ai pas de pot, en arrivant à Burgos, j’ai trouvé une ville morte. Archi-morte. Personne dans les rues, tous les magasins fermés ... En interrogeant les autochtones, j’apprends qu’un quartier de Burgos, El Parral, est en fête. Et donc, tout le monde est à la fête. Ce qui est marrant, c’est que vers 21 heures, la fête finie et moi sortant du restaurant, tout s’anime dans Burgos. Les magasins ouvrent, les rues sont noires de monde, la ville revit. Comme une résurrection soudaine. J’avais fait un tour dans une ville déserte, je fais le même tour dans une ville en pleine vie. A quelques heures d’écart.
Demain, je tente une grosse étape. On verra. J’ajusterai en fonction de mes états physique et moral.
D’ici-là, je vous souhaite une nuit étoilée
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Hanoi - La Diada
Abans de res: Llibertat presos polítics i visca Catalunya!!!!
Ahir va ser dia de patejarse Hanoi. La Joana i jo vam anar a correr i vam fer un parell de voltes pel llac Hoàn Kiếm. Ben d'hora ja hi ha gent fent coses, com els catalans. Uns corren, altres ballen (agafats), un noia dormía, un grup de senyores bastant numerós ballava salsa, d'altres feien tai-chi... les botigues van obrint i algunes senyores ja cuinen al carrer. Les motos circulen a mils com si anesin soles. I sorprenentment mai es toquen.
Dutxats i esmorzats, agafem direcció oest i em compro unes ulleres de sol Rayban estupendes que em costen 11 €. Ens enxampa un xàfec. Comprem unes capalines i 2 minuts després de posar-nos-les para de ploure. Però ens han servit per arribar raonablement secs fins un bar de sucs on prenem suc de mango verd i tè amb préssec.
Arribem fins el barri pijo on son les embaixades i els edificis guvernamentals i veiem el mausoleu de Ho Chi Minh, on està la seva mòmia. Després seguim fins la pagoda Tran Qoc i dinem al davant, a la vora del llac Truc Bach. No es gran cosa però s'hi està bé.
A la tarda seguim la ruta direcció el barri antic. A unes voreres molt amples hi ja gent jugant a badminton, amb xarxes i tot. Com que encara som lluny del centre decidim agafar un taxi que ens deixa just on m'he comprat les ulleres, i quan baixo me n'adono que tenen un vidre esquerdat. De conya haver parat aqui, perquè ho reclamo i em canvien el vidre.
A la tarda: més compres (bambes Nike falses) i com que cap a les 6:00 ja haviem acabat la feina, decidim que ens facin un massatge a l'spa de l'hotel. Bàsicament, per agafar experiències i explicar-li al Sergi, que vol muntar algo similar....
Les massatgistes ens fan triar quin oli essencial volem i quin tipus de massatge. Triem el de pedres calentes. No cal dir que va ser fantàstic.
Després anem a sopar al Cau Go, un restaurant ubicat a la terrassa d'un edifici amb vistes al llac. Els plats principals: cranc amb salsa de tamarindo per a mi i llobarro amb fruita de la passió per la resta.
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Bilan de la Colombie
13 octobre au 24 novembre
On a décidé de faire un article récapitulatif avec le top du meilleur et du pire de nos aventures en Colombie.
Top 5 des endroits visités
-Minca, le Willerzie tropical au café délicieux
-Le désert de la Tatacoa et son magnifique coucher de soleil
-Le paramo d’Oc��ta où nous avons mouru une première fois (mais ça valait le coup)
-Jardin, le paradis de la nourriture et des oiseaux
-Guatapé, et son incroyable étendue d’eau, ses orages et ses soirées à jouer aux cartes
Top des pires endroits visités
-Santa Marta
-Santa Marta
-Santa Marta
-Neiva
Ce qui est marrant c’est que Santa Marta était l’endroit qui nous faisait le plus rêver quand on planifiait le voyage, comme quoi!
Ce qui nous a marqué en Colombie, ce qu’on a adoré
-La gentillesse incroyable des colombiens, toujours là pour nous aider même quand on ne leur demande rien, et tellement contents qu’on vienne visiter leur pays qui a tant souffert
-Les empanadas et arepas de Medellin
-Les petits déj sur le pouce, pas chers, composés de tinto (le café noir) et de bunuelos (les beignets)
-Les petits déj en général dans les auberges, compris dans la nuit, avec souvent 3 choix et super copieux
-Le coût de la vie (surtout le café et les fruits)
-Les fruits et jus de fruits frais
-L’avena (une sorte de jus d’avoine super bon, qu’on boit tout le temps, idéal pour les trek parce que ce truc te remplit bien!)
-L’aji (une purée de piments disponible dans tous les restaurants aussi bien que dans les stands de bouffe en rue)
-L’Exito, supermarché colombien, pas cher et gigantesque où l’on trouve tout et disponible dans toutes les villes
-Cambio, un jeux de cartes que nous ont appris Alex et Kristen, rencontrés à Minca
-Le fait que tu peux prendre le bus n’importe où et descendre n’importe où, sans avoir besoin d’arrêts de bus
-Les paysages dans les bus
-Les bus super confortables
-Entendre Shakira partout
-Toutes les espèces d’oiseaux (dont les colibris)
-Les gens dans les auberges qui t’expliquent toujours tout super bien de sorte qu’il est toujours très simple de faire ce que tu veux
-Rencontrer plein de gens super cool dans les auberges (avec une majorité de français, malheureusement, et d’allemands)
Ce qu’on a moins aimé en Colombie
-El tomate del arbol, le jus de tomate del arbol, bref tout ce qui concerne ce fruit qui ressemble à une tomate de chez nous
-Risquer nos vies à chaque fois qu’on traverse une rue
-Les bus frigo de nuit
-Les klaxons, tout le temps, pour dire bonjour, pour dire qu’on prend la priorité, pour dire qu’on est dans le chemin, pour dire qu’un taxi est là si on en a besoin, etc etc etc
-Le soleil de la côte
-Les moustiques de la côte
-Ce qu’on a surnommé « les bêtes de Minca », insecte rencontré pour la première fois à Minca, dont les piqûres te laissent un point de sang sur la peau
-Le besoin des colombiens de remplir les bus et autres au maximum possible
-Les rues en pente
-Les repas qui sont souvent pareil : riz blanc, viande dégueu ou poulet, une petite salade et une tonne de haricots en sauce
-Les distributeurs où tu dois te dépêcher à mort pour dire combien tu veux, mettre ton code, dire que non tu ne veux pas faire une donation aux enfants qui meurent de faim, sinon ta transaction est invalidée et tu dois tout recommencer depuis le début (bon ça c’était quand même marrant)
-Les chiens errants (même si des fois ils étaient mignons)
-La pluie de novembre, on était vraiment dans la saison des pluies à ce moment-là quand même
-Entendre Despacito partout
On voulait aussi vous faire partager les chansons qu’on a entendu pendant tout notre séjour ici, parce qu’elles passent tout le temps (on vous passe les Shakira, Despacito et Ed Sheeran):
https://www.youtube.com/watch?v=Mtau4v6foHA&index=2&list=PLDzVECoc2lpTyRIa1w_mtm3j_qgz21AlI
https://www.youtube.com/watch?v=LbKcHy9cav0&list=PLDzVECoc2lpTyRIa1w_mtm3j_qgz21AlI&index=5
https://www.youtube.com/watch?v=VYtJAuoZxcc&list=PLDzVECoc2lpTyRIa1w_mtm3j_qgz21AlI&index=15
https://www.youtube.com/watch?v=SqpvOqRieYY&index=6&list=PLDzVECoc2lpTyRIa1w_mtm3j_qgz21AlI
https://www.youtube.com/watch?v=YG2p6XBuSKA&list=PLDzVECoc2lpTyRIa1w_mtm3j_qgz21AlI&index=21
https://www.youtube.com/watch?v=wnJ6LuUFpMo&index=11&list=PLDzVECoc2lpTyRIa1w_mtm3j_qgz21AlI
https://www.youtube.com/watch?v=VqEbCxg2bNI&list=PL-PXKb5jSjwZ2aEivXZ40McKCge-Tdjm0&index=1
https://www.youtube.com/watch?v=3X9wEwulYhk&list=PL-PXKb5jSjwZ2aEivXZ40McKCge-Tdjm0&index=11
https://www.youtube.com/watch?v=X6wQOW9ihDA
https://www.youtube.com/watch?v=a1J44C-PZ3E
https://www.youtube.com/watch?v=cpN78ZjnCZY&list=PLDzVECoc2lpTyRIa1w_mtm3j_qgz21AlI&index=10
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Restaurant Gordon Ramsay
Gordon Ramsay (Glasgow, 1966) is misschien wel het bekendste scheldkanon de bekendste chef-kok van deze planeet. En dat heeft hij in de eerste plaats te danken aan het feit dat hij kan koken. Hij kan fucking goed koken. Maar toch staat de Schot, zo vermoed ik, vooral bekend om zijn niet te evenaren scheldpartijen. Het verbale geweld vloeit dikwijls voort uit zijn eindeloze drang naar perfectie. Iedereen die slecht presteert of onvoldoende discipline heeft, kan rekenen op een lik uit de pan.
Voordat hij in 1998 zijn eigen restaurant opent in Londen, werkt hij in Frankrijk onder illustere namen als Guy Savoy en Joël Robuchon. Het is daarom geen wonder dat hij klassiek Frans kookt in zijn restaurant in de Engelse hoofdstad. In 2001 reikt Michelin de derde ster uit aan het restaurant in Chelsea. Tot op de dag van vandaag heeft het Londense restaurant, waar plaats is voor 45 gasten, de drie sterren behouden. Ramsay kookt er inmiddels niet meer zelf. Op dit moment doet Matt Abé dat.
Jean-Claude Breton, de maître d’ die al sinds 1993 met Ramsay werkt en zijn Franse accent nog niet van zich af heeft weten te schudden, licht de verschillende menu’s toe. Er zijn twee tasting menus. Het eerste menu focust op de klassiekers van het restaurant. Het tweede menu is meer gebaseerd op de verschillende seizoenen en is alleen ’s avonds beschikbaar. Er is daarnaast een apart lunchmenu dat uit drie gangen bestaat. Er kunnen zes voor- en zes hoofdgerechten à la carte besteld worden. Op de dessertkaart staan nog eens zes gerechten. Ten slotte is er een kaart met een beperkt aantal vegetarische opties.
Ik kies het eerste tasting menu, want ik wil graag alle klassiekers van het restaurant proberen. Omdat ik er expliciet naar vraag, vertelt de maître d’ dat de Britse televisiester zijn flagship venue, dat elegant, maar enigszins gedateerd is ingericht, frequent bezoekt. Op het moment dat ik er eet, is hij in Los Angeles voor een tv-programma.
De amuse is licht en verrassend fris. bestaat uit erwten, goat’s curd – een frisse, romige, kwarkachtige substantie – en een heel fris smakende velouté van mint. Deze amuse roept: “Hé, fijn dat u er bent. Ga achterover zitten, dan maken wij er wat moois van.”
Na de amuse komt er een mand vol brood. Er kunnen vier verschillende soorten worden gekozen. De drie soorten die ik probeer zijn allemaal erg goed. Vooral het brood met bacon en ui is zeer smaakvol. De roomboter is gewoon goed en ik ben blij dat er niet een of andere fancy boter op tafel komt.
De terrine van foie gras is een perfect uitgevoerd gerecht. De klassieke combinatie ganzenlever-appel is is een truc die veel restaurants eindeloos herhalen en daarom is de Granny Smith, die als friszure tegenhanger van de vette, romige lever dient, niet verrassend. De toast is dat evenmin. De gerookte eend ben ik nooit eerder tegengekomen en vind ik daarom nét wat origineler. De pepergelei bovenop de terrine is, op papier, verrassend. Omdat ik de pepersmaak zeer minimaal vind, komt de gelei niet helemaal lekker uit de verf. Knolraap en waterkers maken de eerste gang af. Nee, de foie verdient geen originaliteitsprijs. Maar desondanks is het een waar genot om te eten, want de smaken kloppen gewoon. Ook op visueel gebied scoort het gerecht veel punten.
Ravioli. Jaren geleden stond dit gerecht al op de kaart. Sindsdien is de klassieker van Ramsay enigszins veranderd, maar de basis bleef hetzelfde: pastadeeg gevuld met langoustine, kreeft en zalm.
De saus, met klaverzuring, is zuur op een milde, subtiele wijze en maakt er een gebalanceerd gerecht van. Vreselijk goed. Fuck, is het nu al op?!
Het staat niet op de kaart, maar tijdens het toelichten van het menu blijkt dat we kunnen kiezen tussen heilbot en tong. Ik ga voor tong met scheermessen, mosselen en een minestrone van zeegroenten. Mijn moeder gaat voor heilbot met koningskrab. Zowel de tong als de heilbot zijn met militaire precisie gegaard. Het gerecht dat ik kies is een creatie Clare Smyth. Zij was lange tijd (2007-2015) chef-kok in het restaurant van de celebrity chef en is nog steeds betrokken bij het restaurant. In deze korte video laat de Noord-Ierse zien hoe zij het gerecht maakt. Het lijkt zo simpel…
Het andere visgerecht, met gepocheerde heilbot, ziet er spectaculair, vrolijk en ’s zomers uit, maar de kruidige ras el hanout-bouillon bevalt mij nét wat minder dan de subtiel zilte minestrone van zeegroenten.
Voor het hoofdgerecht zijn er nogmaals twee opties. Ik ga voor Herdwick-lamsvlees. Mijn moeder kiest voor duif uit Bresse, Frankrijk. Het lamsvleesgerecht is wederom een klassieker van Ramsay. De verschillende stukken vlees zijn op drie manieren bereid: geroosterd (kotelet), gestoofd (schouder) en gekonfijt (buik). Het is een vrij rustiek geheel. De gestoofde schouder en de gekonfijte buik zijn nog beter dan de lamskotelet. De lentegroenten lijken op de seconde precies te zijn bereid.
De Bresse-duif smaakt ook goed. De duif is net even iets minder mals dan het lamsvlees, maar zeer smaakvol. De lever van de Franse vogel, moddervet is ‘ie, is met afstand het lekkerste op het bord. Dit gerecht is een succesvolle demonstratie van balans en dat komt met name door de kersen. De zoete smaak van de vrucht mis ik bij het lamsgerecht, maar dat realiseer ik me pas nadat ik een kers proef in het andere gerecht. Miste ik het dus écht? Nee, misschien niet echt.
De trolley met kaas, die ik bij binnenkomst al zag staan, is imposant, maar ik heb helemaal geen zin in kaas. Ik wil iets lichters en kies daarom voor de 'soep’ van kokos en ananas. Ik vind het meer een cocktail. Belangrijker is dat er een verschrikkelijk lekkere, luchtige combinatie van zoete smaken in het hoge, smalle glas zit. Door de twee hoofdingrediënten waan ik mij heel even op een tropische bestemming. De realiteit is echter dat ik binnen zit en door het raam zie dat een laffe, niet-tropische regen Londen van natte straten voorziet. De soepcocktail smaakt er niet minder door.
Tijdens het eerste dessert stuit ik op een element dat ik nog niet tegen ben gekomen tijdens de lunch: experience. De vijzel die ik voorgeschoteld krijg, komt rechtstreeks uit de vriezer komt en is gevuld met bevroren muntbladeren. Met speels plezier vermaal ik de kleine bladeren tot een fijn poeder. Daarna rol ik de bol sorbetijs door het poeder.
De pure smaken zijn bijzonder goed, herkenbaar en toch subtiel. Heel spectaculair is het gerecht echter niet. Onvergetelijk? Dat wel. En dat heeft alles te maken met die koude vijzel.
Het tweede dessert is een visueel wonder. De delicate, krokante ring – die aan de bovenkant is voorzien van 'bladgoud’ en er daardoor extra luxe uitziet – smaakt naar honing en is heerlijk in combinatie met de citroenparfait en de schapenmelkyoghurt. Wat ik zonde vind, maar wel goed snap, is dat er voor bergamot is gekozen. Voor de duidelijkheid: ik heb het over het kruid en niet over de vrucht. Het ingrediënt vind ik íets te overheersend en omdat ik geen fan ben van het kruid, vind ik het al snel te overheersend. Ik maak het bord daarom helemaal bergamotvrij voordat ik m'n bestek in de verder uitmuntend smakende constructie zet.
De espresso is goed. De drie verschillende friandises – een soort gelei van vlierbloesem, witte chocolade met daarin aardbeiensorbet en gezouten chocolade met noten – zijn dat ook.
Gaan? Als het kan: zeker. Alles is met zeer veel kunde en oog voor detail bereid. Het resultaat is een uitstekend gebalanceerd menu dat constant van zeer hoge kwaliteit is. Het is niet altijd even spannend, maar dat verwacht ik ook niet van een menu waarop de klassiekers van het restaurant staan. Voor iedereen die de bewandelde paden inmiddels kent en eens iets anders wil eten dan producten als foie gras, langoustine en lamsvlees, is er het seasonal inspiration menu. Momenteel staat er onder andere een gerecht met asperges op de kaart. Ik verwacht dat de invloeden van Abé op het menu duidelijker naar voren komen.
Ik vind Restaurant Gordon Ramsay niet het beste restaurant waar ik ben geweest. Toch is het een perfecte optie voor iedereen die eens haute cuisine wil eten, omdat het klassieke menu uit een serie zeer goed uitgevoerde, toegankelijke gerechten bestaat. Het is niet experimenteel, maar daardoor is het menu wél een veilige optie en is het zo goed als onmogelijk om het niet lekker te vinden.
De service in het restaurant is fantastisch. Er is niets wat de attente zwarte brigade ontgaat. Ze zijn in groten getale aanwezig, maar geen moment op een storende manier.
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The Limiñanas : concert & interview*
The Limiñanas @ l’espace Indigo (Grimaldi Forum), le 09.02.17
Merci à MM. Alfonso Ciulla et Christophe Gori pour leur bel accueil & leur coopération.
- Hmm oui, plaît-il ? Que lui voulez-vous à Arnauld H ?
- Un compte-rendu, pardi ! Allez, raconte-nous un concert, Mister H. ! On n’a rien eu à se mettre sous la dent depuis plus de deux mois, oh ! Allez, hop !
- Hmm j’comprends ; pareil pour nous, ‘faut dire... Oh bien sûr, il y a eu quelques soirées amies entre la Zonmé et le Volume – heureusement - mais Nice ne nous a pas accordé la moindre affiche internationale durant cette période... Vous dites ? L’affiche de vœux de nos deux maires, placardée sur tous les panneaux publicitaires de la commune ? Plaisantins ! Avec elle je pense que nous avons atteint le niveau moins-que-zéro de la photo officielle et du slogan. « En 2017, j’aime Nice »... Même la revue Zéro, pourtant spécialiste en faits divers navrants, renonça - par pudeur probablement - à « décrypter » pour nous ce signe tangible du maintien de l’état de gueule de bois après le réveillon, et...
- Cela est bien dit et bien fielleux, Sir H., mais conte-nous donc un bon concert !
- J’y viens... Vous aurez même droit à une interview ! Pour cela, rendons-nous si vous le voulez bien en février et en Principauté pour cette première des Thursday Live Sessions 2017... Tu-tu-tu, laisse-moi parler : j’en sais en effet qui refusent hélas encore de se rendre (par principe... ôté) chez nos voisins préférés - avec les Italiens – invoquant des prétextes vieux comme mes robes. Rappelons-leur ici quelques particularités monégasques : une quantité appréciable d’événements culturels de qualité / un accueil et un service irréprochables (suivez mon regard d’aiglon tourné vers l’ouest) / des tarifs guère plus élevés qu’en PACA (boissons abordables et surtout parkings de nuit à prix dérisoire – et hop je me gare sous le Grimaldi Forum, les roues crissent sur le revêtement qui semble avoir été encaustiqué) / une ambiance immanquablement décontractée et bon enfant (sympa ce nouvel espace Indigo, allons nous amuser, les cocos !) Ajoutez à cela une bière de Monaco – crémeuse et agréablement trouble – dans sa lourde chope carénée comme un hors-bord, la tendresse de quelques barbajuans (même si Thibaut Ferrari – l’allégorie de cette soirée, vu son nom et ses origines perpignanaises - préfère ses Lucky Strike bio/équitables), deux-trois tours des 800 m² incluant une terrasse pas petite : on sourit franchement. Il faut dire aussi que l’on y découvre une assistance hétéroclite et croquignole, atterrie là en phase d’après-boulot, mêlant working-girls italo-monégasques rigolotes et canailles (Marine et Mélina, where are you ?), cadres qui décompressent en tenue bourgeoise fin de semaine, étudiants en goguette + les trognes pâlottes du ramassis le plus glorieux des rockeurs niçois. Ou, dit autrement : + toute la clientèle des apéros R’n’R du Borghese (le restaurant derrière le port de Nice, pas l’illustre famille romaine, encore qu’il doive exister des points de ressemblances) qui semble avoir rappliqué. Ah non, on me dit que Najia manque à l’appel... Le DJ, de son côté, est en plein taf et passe des pépites rock-indé, tandis que les tables cernées de fauteuils crapaud se garnissent de breuvages, de mini-burgers gourmands et autres sushis – toutes les places sont réservées, désolé. Une sorte d’étudiant en art à coiffure médiévale du type casque lourd, escholier du temps de François (V/F)illon qui aurait enfilé un K-way 80s (dans lequel je subodore, outre du tabac à rouler et des feuilles, un baladeur contenant du Salut c’est cool et autres Jacques), tentera bien de s’asseoir, sauf que non, lui signifiera un client, c’est déjà occupé. Aussi ira-t-il se dandiner juste devant la scène qui se remplit de matériel noir et costaud, et à ce propos... Pardon ?
- The Limiñanas, The Limiñanas !
- J’y arrive, j’y arrive. Ils ont eu quelques soucis de transport donc le concert a pris du retard, du coup on prend le temps de profiter du lieu et de la présence des copains, tout excités de se retrouver dans un cadre qui se distingue du tout-venant des clubs rock azuréens. Au bar de la terrasse, Marie est en grande forme, au point d’évoquer son retour vers Dieu et ses visites à Ste-Réparate, dont le DJ est lui aussi juste parfait ; elle ajoute, signant au passage la phrase de ce 9 février (notez, SVP) : « J’avais vendu mon âme au diable, je lui avais fait don de mon corps, et tout... Eh bien il n’a même pas bougé, rien, aucune réaction ! » Hum... En vérité, Lucifer devait sans doute être un tantinet occupé par le destin des Limiñanas, groupe obstinément excentré, accroché à son fief perpignanais, et pourtant rattrapé in extremis par la lumière du succès international à l’âge où la plupart de leurs confrères ont déjà renoncé depuis un bail... Derrière les baies vitrées, on entend soudain le groupe s’élancer pour un galop d’essai velvetien, ultime balance et dernière pause tandis que la foule s’amasse et que la température grimpe, puis c’est le copieux déroulé suivant : Malamore / Down Underground / Tigre du Bengale / Prisunic / El Beach / Liverpool / Green Fuzz / La Ballade de Clive / Hospital Boogie / Salvation / Funeral Baby / Crank / Russian Roulette / Garden of Love / J e m’en vais / AF3458 / One of Us / Stella Star / Zippo / Betty and Johnny / rappels : Cold was the ground / Je ne suis pas très drogue / The train creep a-rollin.
Fringants dans leurs tenues noires ajustées près du corps, les Limiñanas font immédiatement penser à des correspondants catalans de nos rockeurs nissarts : même génération, mêmes dégaines équivoques et sexy, à mi-chemin entre terroir et village global, mêmes inspirations – depuis les anciens bluesmen (qui, d’après ce que vient de me confirmer l’Opus Dei, avaient en leur temps obtenu de Satan – eux – un début de réponse), jusqu’aux héros psyché actuels (les ultra-confidentiels Twin Cigales, notamment), en passant par le Velvet Underground, Dutronc, Gainsbourg, les musiques des films d’Audiard, Bertrand Burgalat et les Littles Rabbits. Et pas Christophe Maé(rosmith), par contre, ça non. Chaque titre propose une montée, une quête de transe velvetienne, et y parvient diablement bien. La chanteuse Nika Leeflang adopte un chanter-parler franco-anglais qui sied à l’ambiance des compos. Côté accompagnement, les choses sont en ordre : gros son sans chichi (ça crache drôlement) et surtout pas l’ombre d’un solo de rock prog’. Les références savoureuses défilent, et de temps en temps je pense aux chansons du groupe NON ! - mais Karyn et Didier, ici présents, sont probablement trop modestes pour s’en faire la remarque. Ils ont d’ailleurs rejoint le public massé au bord de la scène pour s’y agiter en tous sens. Les serveurs (salut à toi Mehdi) s’agitent eux aussi et vaillamment, malgré le volume sonore qui les surprend et corse la prise de commande. Les réserves de la brasserie de Monaco résisteront-elles à cette soirée ?
En tout cas les Perpignanais, eux, écoulent un gros stock de chansons et croulent sous les rappels. Acclamations. Après ça ils replient leur matériel, puis boivent un coup, puis Marie et Lionel Limiñana sont prêts pour l’entretien Alt_R :
D’abord une question un peu bateau (enfin, yacht, ndlr) : ça vous inspire quoi, cette soirée monégasque dans ce cadre inhabituel ?
Lionel : On a trouvé le public super bien, le concert était vraiment très cool, l’échange avec les gens... Et puis tu sais, on n’est pas trop dépaysés : j’ai des parents pieds-noirs espagnols qui sont passé par Nice en rentrant d’Algérie dans les années 60, j’ai vécu à Cagnes-sur-Mer, on a de la famille par ici. C’est Marie qui est vraiment catalane.
Question matériel : êtes-vous des collectionneurs d’instruments, des maniaques du vintage ?
Pas du tout, on n’a pas les moyens, même si on adore le vintage, les guitares, les vieux amplis. On joue avec le matériel dont on dispose. Là on est entièrement équipés en Fender, mais rien de rare : ma guitare, tu la trouveras sans problème pour 800 balles, pas plus. C’est une Telecaster toute simple... Oui, c’est aussi le matériel avec lequel on enregistre. Chez nous, on a également des instruments achetés au Maroc, des tas de trucs, des orgues italiens des années 60...
Comment procédez-vous pour composer vos chansons ?
On travaille tous les deux, toujours autour du riff, on essaie de trouver une sorte de transe. – (Marie) Oui, on écoute, on écoute, on modifie pour parvenir à cette transe. - C’est donc calculé ces accélérations progressives en live ? – (Lionel) Oui, c’est vraiment travaillé. – Le groupe participe-t-il aux enregistrements ? – Ce n’est pas le groupe live qui enregistre le disque : en pratique ça peut nous prendre n’importe quand d’enregistrer, tôt le matin par exemple, et puis ça nous convient de travailler comme ça, en autarcie. D’ailleurs il y a des gens qui préfèrent le live au disque.
Ce qui était au départ un backing-band est-il en train de devenir un vrai groupe ?
Oui. En fait, on avait ce côté hyper scolaire et cette habitude de tourner en duo ; le fait de développer le groupe nous permet de partir sur autre chose. Cette formation commence à bien tourner. Je vais te les présenter, d’ailleurs : il y a Ivan Telefunken (oui, comme la marque), à la guitare, Alban Barate (orgue et guitare), Nika Leeflang, notre chanteuse, et Mickey Malaga à la basse.
On parle souvent de vos influences : est-ce que vous êtes tentés parfois de piocher des idées dans vos musiques favorites, je pense aux films d’Audiard par exemple, à Ne nous fâchons pas en particulier ? Plus largement, avez-vous des modèles en tête ?
Nos influences restent inconscientes : ce dont tu me parles, tout comme les Stooges etc., ça accompagne notre vie. Les influences sont digérées, et on ne chercherait pas à refaire du Michel Magne par exemple – qu’on ne saurait pas jouer d’ailleurs...
(Marie) Je n’ai pas vraiment de modèle en tête, je pense... - (Lionel) Tu aimes beaucoup la batteuse des Gories, quand-même, ça pourrait être ta batteuse-modèle... – Oui, j’aime ce truc particulier dans le son des Gories, c’est vrai.
Question littérature : quelles sont vos lectures favorites ? Avez-vous le temps de lire en tournée ?
(Lionel) Pas trop le temps, et puis si je lis dans notre bus, ça me rend un peu malade. Cela dit on voyage en général avec les revues Schnock, Dig It ! et Rock & Folk.
(Marie) Moi c’est l’heroic fantasy qui me passionne, les romans mystiques.
(Lionel) Je lis beaucoup de bios, je suis ultra-fan des éditions Allia. J’ai tout lu dans cette collection, y compris sur les types de musique que je n’aime pas particulièrement. Je conseille aussi Le Mot et le Reste. Et puis en BD, on est assez classiques : Gotlib, Uderzo et Goscinny... Sinon, euh... Je réfléchis : Nick Kent, The Dark Stuff, ou encore Please Kill Me… Ah, une BD barcelonaise que je te recommande : Sans nouvelles de Gurb, d’Eduardo Mendoza : l’histoire d’un extraterrestre qui cherche à s’intégrer sur Terre, qui se transforme en célébrité, etc.
Dernière question : qu’en est-il de vos contacts avec Jack White ou Anton Newcombe (Brian Jonestown Massacre, ndlr), dont les media (ou médias, ndlr) ont parlé ?
Avec Anton Newcombe on a récemment d’abord participé à une compilation du magazine Mojo en hommage aux Kinks (fournie avec le numéro du mois prochain, ndlr), c’est une reprise de Two Sisters. Et puis en parallèle nous avons 12-13 démos déjà réalisées avec lui. C’est un gars charmant. Concernant Jack White, ça part d’une erreur : nous avons juste visité les studios de son label Third Man, à Nashville. Nous avons eu affaire à ses potes, des gars très gentils au passage, mais c’est tout !
- Eh bien merci beaucoup pour toutes ces réponses, et bon retour en Catalogne ! Idem pour vous, aimables lecteurs...
- Merci, M’sieur H. !
- Hmm à vot’ service.
Texte : Arnauld H.
Photos : Christophe Gori
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