#Des nouvelles de Léda?
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Catherine Andrieu, Des nouvelles de Léda?, Éditions Rafael de Surtis, 2024, 274 pages, 25€
Une chronique de Lieven Callant Catherine Andrieu, Des nouvelles de Léda?, Éditions Rafael de Surtis, 2024, 274 pages, 25€ En couverture: Léda peint le Cygne, huile sur toile, 280X200, Anora Borra, (squat du Carosse, 2010) Sous ce titre, sont réunis les poèmes de quelques recueils de Catherine Andrieu et préfacés par Jean-Paul Gavard-Perret, « Parce que j’ai peint mes vitres en noir », Éric…
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Nom, Prénom: Aiguo Zhang Identité secrète: Shenlong Age: 17 Sexe: masculin Yeux: jaunes Habitat: West Palm Beach (États-Unis) Lieu de naissance: Kunming (Chine) Équipe: les Wave Blossom, la Ligue des Justiciers, les Teen Titans Ses alliés: les Wave Blossom (son équipe), les Aero Firetail et les super héros. Ses rivaux: les Blade Moonstorm et les Core Blazing. Ses ennemis: Général Akuma, Dame Chie, les diamondines et les super vilains. Univers: DC Comics Premier apparition: Aero Firetail #6 Apparition Movies & TV: La Ligue des Justiciers: Nouvelle Génération, The Flash (Série TV 2014) Apparition dans les jeux vidéos: Aero Firetail Voix: VO - Griffin Burns & VF - Thibaut Delmotte Thème principal: https://www.youtube.com/watch?v=EsQI7Q4X8Nc Capacités: Shenlong utilise sa queue-préhensile (Weiba) pour combattre ou attraper, il maîtrise aussi les techniques mythiques du dragon légendaire, et il est capable de se transformer en dragon (Long). Sa passion: les art martiaux, l'aventure, la culture chinoise et japonaise, le sport, les défis, la méditation et les histoires mythologiques. Histoire: Aiguo Zhang alias Shenlong est un fier descendant des dragons spirituels. Il est un peu naïf, mais très assurant.Quand Aiguo était enfant, il adorait les histoires de la mythologie chinoise. Ses parents lui racontent qu'ils sont issus d'une longue lignée de dragons spirituels qui ont protégé l'humanité contre les forces du mal. Une fois adolescent, Aiguo qui la chine pour faire ses études aux états-unis avec un masque de dragon que ses parents lui a offert en cadeau. C'est lycée de West Palm Beach qu'il rencontre Luna Cooper, Ama Demelo et Naomi Ito qui sont des ados pas comme les autres. Lorsque la ville est menacée, ils décident de former une équipe de justiciers nommés les "Wave Blossom", grâce à leurs masques. Plus tard, Aiguo et ses amis s'allieront avec les Aero Firetail pour les aider à affronter les jupitiens.
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Nom, Prénom: Luna Cooper Identité secrète: Léda Age: 16 Sexe: féminin Yeux: bleu foncé Habitat: West Palm Beach (États-Unis) Lieu de naissance: Athènes (Grèce) Équipe: les Wave Blossom, la Ligue des Justiciers, les Teen Titans Ses alliés: les Wave Blossom (son équipe), les Aero Firetail et les super héros. Ses rivaux: les Blade Moonstorm et les Core Blazing. Ses ennemis: Général Akuma, Dame Chie, les diamondines et les super vilains. Univers: DC Comics Premier apparition: Aero Firetail #6 Apparition Movies & TV: La Ligue des Justiciers: Nouvelle Génération, The Flash (Série TV 2014) Apparition dans les jeux vidéos: Aero Firetail Voix: VO - Tabitha St Germain & VF - Julie Basecqz Capacités: Léda a le pouvoir de maitriser la glace pour piéger ou créer des projectiles, des épées et des barrières. Et elle a aussi la capacité d'être légère pour ralentir la chute. Sa passion: la danse, la lecture, les oiseaux, le thé et le combat d'épée. Histoire: Luna Cooper alias Léda est née de l'union entre un humain et une femme-cygne. Elle est coquette, charmante et parfois un peu têtue.Luna a grandit dans une riche famille à Athènes. Elle aime danser pour faire sourire sa famille, puis vers l'âge de 16 ans, elle décide de partir aux états-unis pour montrer son talent. en rencontrant Aiguo Zhang, Ama Demelo et Naomi Ito, Luna trouve un masque de cygne que sa mère l'avait dans son sac. Lorsqu'elle le met sur son visage, elle réveille soudainement ses capacités de femme-cygne. Devenue un membre des Wave Blossom, elle défie la ville de West Palm Beach contre les criminels.
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Nom, Prénom: Ama Demelo Identité secrète: Sedna Age: 18 Sexe: féminin Yeux: bleu cyan Habitat: West Palm Beach (États-Unis) Lieu de naissance: Juneau (Alaska) Équipe: les Wave Blossom, la Ligue des Justiciers, les Teen Titans Ses alliés: les Wave Blossom (son équipe), les Aero Firetail et les super héros. Ses rivaux: les Blade Moonstorm et les Core Blazing. Ses ennemis: Général Akuma, Dame Chie, les diamondines et les super vilains. Univers: DC Comics Premier apparition: Aero Firetail #6 Apparition Movies & TV: La Ligue des Justiciers: Nouvelle Génération, The Flash (Série TV 2014) Apparition dans les jeux vidéos: Aero Firetail Voix: VO - Kimberly Brooks & VF - Aurélie Colin Capacités: Sedna a une force surhumaine, un pouvoir des neiges et des capacités de la déesse Sedna. Elle capable de nager et se transformer en akhlut. Sa passion: la natation, les sculptures de glace, les cétacés et l'environnement. Histoire: Ama Demelo alias Sedna est née de l'union entre un akhlut et une humaine inuite. Elle est douce et maladroite.Ama a vécue en Alaska durant son enfance, en respectant la tradition de sa famille. En trouvant le masque de la déesse Sedna dans un lieu sacré, elle développe pour la première fois ses pouvoirs d'akhlut. Ama quitte Juneau pour faire ses études à West Palm Beach, c'est là-bas qu'elle rencontre Aiguo Zhang, Luna Cooper et Naomi Ito et qu'elle rejoint les Wave Blossom.
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Nom, Prénom: Naomi Ito Identité secrète: Bakeneko Age: 15 Sexe: féminin Yeux: châtain Habitat: West Palm Beach (États-Unis) Lieu de naissance: Osaka (Japon) Équipe: les Wave Blossom, la Ligue des Justiciers, les Teen Titans Ses alliés: les Wave Blossom (son équipe), les Aero Firetail et les super héros. Ses rivaux: les Blade Moonstorm et les Core Blazing. Ses ennemis: Général Akuma, Dame Chie, les diamondines et les super vilains. Univers: DC Comics Premier apparition: Aero Firetail #6 Apparition Movies & TV: La Ligue des Justiciers: Nouvelle Génération, The Flash (Série TV 2014) Apparition dans les jeux vidéos: Aero Firetail Voix: VO - Stephanie Sheh & VF - Annie Milon Capacités: Bakeneko est capable de traverser dans les verres et miroirs pour se cacher. Elle peut utiliser les débris de verre comme projectiles, et elle maitrise aussi les techniques du chat à deux queues. Sa passion: les félins, les bonbons, la course à pied, les jeux de cartes, les jeux vidéos, les mangas et les animés. Histoire: Naomi Ito alias Bakeneko est la fille d'un pêcher et d'une chatte à deux queues (nekomata). Elle est maline, farceuse et mignonne.Élevée par sa mère, Naomi n'a jamais connu son père, car il est mort noyé bien avant sa naissance. Le jour de sa 15ème anniversaire, sa mère lui offert un masque qui appartenait à Bakeneko, un chat divin. En quittant le Japon, Naomi tient la promesse de réveiller ses pouvoirs avec son masque lorsqu'il y a une grande menace. C'est à West Palm Beach qu'elle devient l'adorable membre des Wave Blossom pour combattre les diamondines.
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La Mémoire et la Mer, de Léo Ferré
Fleury , Le Quichotte, 22 juillet 2014 : ...La Mémoire et la Mer, titre trouvé par Jean-Pierre Chabrol un jour où Ferré lui avait livré chanson nouvelle en sa contrée cévenole, une portion d’un vaste poème où il piocha d’autres fois encore. En voici le premier couplet-refrain : La marée, je l’ai dans le cœur Qui me remonte comme un signe. Je meurs de ma petite sœur, De mon enfant et de mon cygne. Un bateau, ça dépend comment On l’arrime au port de justesse. Il pleure de mon firmament Des années-lumière et j’en laisse. Je suis le fantôme Jersey, Celui qui vient les soirs de frime Te lancer la brume en baisers Et te ramasser dans ses rimes, Comme le trémail de juillet Où luisait le loup solitaire, Celui que je voyais briller Aux doigts du sable de la terre. Il y aurait beaucoup à dire sur cette simple strophe. Par exemple sur le type de rimes. On y trouve des rimes riches (trois phonèmes ou plus : signe / cygne, etc.), suffisantes (deux phonèmes : cœur / sœur, etc.). Je ne vois pas ici à proprement parler de rimes pauvres mais je note que Ferré fait rimer « Jersey » (il s’agit de l’île anglo-normande) qu’il prononce « jèrzé ») avec « baisers » et juillet (jüiyé) avec « briller ». Ce méridional, sans doute par souci d’hypercorrectisme, ferme à tort des sons « è » en « é ». La tendance du Midi est d’ouvrir les voyelles et ainsi de mettre des « è » là où il y a des « é » dans le français courant. Il en met donc mais trop, à tort... ...Mais à la rigueur on peut dire que « Jersey » rime avec « juillet » et « baisers » avec « briller ». Je note que par rapport à la versification totalement classique, Ferré ne se préoccupe pas de l’alternance rime féminine/rime masculine. Moi aussi j’y déroge. L���important étant de rester globalement cohérent au moins au sein d’une même poésie. Quitte à déroger d’y déroger franchement mais pas comme en exception. Par contre j’évite de déroger à la règle de la finale féminine devant une consonne. Cela dit, dès le XIXe siècle, il existait chez certains auteurs des types d’alexandrins à six+un pieds (e final) plus six pieds. Je n’ai pas d’exemple présentement. Mais je rappelle ici que l’alexandrin originel (cf. mon petit livre sur le sujet, disponible pour qui le demande : Causerie sur l’alexandrin épique, le « e » dit « muet », etc.) était en fait un raccourcissement de l’octosyllabe traditionnel. L’alexandrin était moins un vers de douze pieds que deux fois un vers de six pieds, ces vers pouvant être aussi bien à rimes féminines que masculines. Mais le jour où il remplaça le décasyllabe (à césure quatre plus six pieds) comme vers noble en français, il avait perdu cet aspect. En clair, à ses débuts le premier hémistiche de l’alexandrin était soit de la forme classique à six pieds (sans « e » au sixième pied) soit de la forme six pieds + un (un « e » ou « es » etc. final , de rime féminine). Pour le dire autrement, ce septième pied surnuméraire exista du temps où, pour gagner de la place sur les parchemins, ou pour pouvoir utiliser des parchemins pas trop larges, on disposait l’alexandrin sur deux lignes. Il semble donc que dans la prononciation l’on faisait fi de l’éventuel « e » muet à l’hémistiche comme on faisait fi déjà d’un éventuel « e » à la fin du vers. Mais revenons à Ferré, où il n’est pas question d’hémistiche mais simplement du « e » en cours de vers. Dans la strophe précédente il déroge deux fois à la règle du e final devant consonne qui connaît des tolérances classiques ou post-classiques, mais pas celle-là, tolérances quasi archéologiques de nos jours où tout part en morceaux, dans : « La marée je l’ai dans le cœur » ; « Des années-lumière et j’en laisse ». Je veux bien façon de parler intégrer aux exceptions un mot comme « années-lumière » en compagnie, par exemple, des présents en « -ent » et des imparfaits en « aient ». Mais, par contre, « marée » est un peu différent dans le sens que dans « année-lumière », « année » ne peut être dissocié de « lumière » mais que « marée » peut être suivi des mots les plus divers. Question de travail ou de talent pour remédier à l’imperfection. Certes, il est également si facile de passer sur de tels « e », en relecture rapide, édition rapide. Il m’est arrivé cela. Cela dit, lorsque l’on fait « sauter » autant de « e » du corps des mots, on se préoccupe peu des « -e » et « -es » qui suivent une voyelle en finale de mots. Mais on peut noter qu’ici, par ailleurs, Ferré n’élimine aucun e final derrière consonne (petit-e, pleur-e…). Jouer avec les « e muets » à sa guise facile d’autant l’écriture, surtout dans la chanson, chanson contemporaine avant tout car dans la chanson d’avant, jusqu’aux années quarante, une bonne partie des paroles respectaient le e instable. Y compris dans la chanson la plus populaire. Respect des mots aussi avec peu d’emprunts, du moins peu d’emprunts récents ou de mode aux langues étrangères. Personnellement, je pense qu’à défaut de garder le même nombre de syllabes sur une mélodie, il conviendrait de faire comme en italien ou en espagnol, etc., tant dans les livrets et chansons que poésie normée et sans soutien de musique. Quand nécessaire, rajouter des notes, sans briser le rythme. Dans la chanson, quitte à s’adapter, mieux vaudrait jouer, je pense, sur la musique et les notes que sur l’exactitude du nombre de pieds. Si la rime appelle le sens et renforce en même temps la musique poétique, de même la mélodie et le juste rythme musical devraient conforter non pas le bon nombre de pieds d’un poème, mais l’exactitude d’une bonne diction, d’une diction soignée des mots. Je parle de la chanson dite de qualité. Mais venons en présentement à quelques « déformations » de Lamé, Moiré, l’Amer (sic) : À : La marée, je l’ai dans le cœur Qui me remonte comme un signe… Fera écho : L’amarré gelait dans le chœur… Kim, heureux, monte comme un cygne… Le cygne de Léda bien évidemment... Boby Lapointe - Méli-mélodie - YouTube Léo Ferré - La mémoire et la mer - YouTube quelques réflexions à propos de la poésie de léo ferré. - lequichotte
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Noël obsolète
Selon sa carte d’identité il devait s’appeler Charles-Étienne, mais lui-même voulait qu’on dise Charlie. A la fois en parlant à lui et de lui. On a comme ça des préférences, des lubies même. C’est comme quand on ne se sent pas bien dans sa peau. Lui ne se sentait pas bien dans son prénom de baptême. Il trouvait que Charles, ça faisait trop collet monté, trop endimanché. Mais Charlie, oui ! ça lui allait comme un gant. C’était comme un petit nom caressant, un blase de copain d’école.
Charlie habitait une maison en hauteur, un peu à l’écart du village. C’était une modeste butte, mais dans le plat pays, où les montagnes sont par définition rares, on l’appelait volontiers « mont ». Ce mont faisait qu’on voyait sa maison de loin. Surtout vers Noël, quand à la nuit tombée il branchait toutes ses illuminations, qu’il avait colorées, clignotantes, variées dans les sujets et les formes : sapins, rennes, traineaux, anges, étoiles à queue de comète, cloches, guirlandes. Et surtout des Pères Noël en divers formats et postures. Un Père Noël gonflable se promenait dans sa corniche, un autre se tenait en haut de la cheminée, prêt à y descendre avec une hotte pleine de cadeaux. Il y avait aussi ses feux d’artifice qui se déclenchaient aux moments opportuns et frappaient d’ébahissement tout le village. Mais c’est en vain qu’on aurait cherché parmi toutes ces féeries une crèche avec la sainte Famille et les habituels bergers et rois mages. Car Charlie ne croyait pas à cette histoire de naissance divine de Jésus. Il s’était même fait une méchante renommée comme « philosophe ». Quelqu’un qui lisait des bouquins, qui avait même une bibliothèque. Un sceptique à qui « on ne la faisait pas », un condensé de doutes méthodiques et de questions existentielles. Bref, le contraire des autres villageois qui, eux, étaient des « gens honnêtes ».
Cela ne l’empêchait pas de mettre tout son cœur et toute son imagination dans les illuminations des fêtes de fin d’année. Chaque Noël fut l’occasion d’étrenner qui un nouvel angelot étincelant, qui un bonhomme clignotant. Et comme chacune de ces féeries demandait une préparation longue et minutieuse, il trouvait qu’il aurait été dommage de n’en profiter que pour Noël. C’est pourquoi il faisait durer le plaisir au-delà des fêtes. Parfois son sapin – un grand Nordmann qu’il avait planté il y a près de vingt ans dans son jardinet – clignotait toujours à l’équinoxe du printemps, quand la nature se réveille et que les gens quittent leurs lourds paletots d’hiver. D’autres fois son gros Père Noël se promenait encore dans la corniche à Pâques, un peu dégonflé et délavé certes, mais avec la même bonhommie qu’au mois de décembre. Quand le curé lui rendait sa visite annuelle pour le « denier de saint Pierre », il raillait Charlie en disant : « Dis donc, Charlie, ton Père Noël, il faudra bientôt l’appeler le Père Pâques, non ? »
Ces visites du curé étaient d’ailleurs l’occasion de discussions serrées entre l’homme d’église et le « philosophe ». L’un se plaignait de ne jamais voir l’autre à la messe du dimanche. Et quand son mécréant de paroissien avait-il fait la dernière fois ses Pâques ? Ça devait remonter à sa tendre enfance, non ? Et pourquoi n’y avait-il jamais de crèche dans ses féeries de Noël ? Avec toutes ses lectures, dont sans doute celles mises à l’index, son interlocuteur impie devait quand même reconnaître que le Père Noël, ce n’était qu’une invention humaine, une fiction conçue pour plaire aux enfants ? Tandis que la naissance de Jésus, c’était du solide, de l’histoire sainte, prouvée par l’évangile et le catéchisme. Jésus, c’était de fils de Dieu, et entre Dieu le Père et le Père Noël, il n’y avait pas photo !
Charlie écoutait toutes ces professions de foi avec une moue dubitative. Monsieur le curé n’avait-il jamais appris que beaucoup d’hommes illustres de l’Antiquité étaient dits « nés d’une vierge » ? Et que leur naissance était souvent accompagnée, voire annoncée, par la montée d’une étoile ? Finalement, Dieu le Père et le Père Noël n’était-ce pas deux inventions humaines ? De belles inventions, il le reconnaissait volontiers. Mais deux contes issus de la même source mythologique ? Deux personnages de fiction, deux mâles sans conjoint d’ailleurs, dont le premier avait voulu se procréer par l’entremise d’une femme vierge, un peu comme Zeus avec Léda ou avec Europe, tandis que l’autre était resté sans progéniture connue. En encaissant ce chapelet de blasphèmes, le pauvre curé ne savait plus à quel saint se vouer. Son paroissien n’avait décidément pas changé depuis l’année dernière. Il continuait à vivre dans le péché. Pas seulement le péché mortel, qui se pardonne moyennant due confession, mais le péché contre l’esprit, qui est sans rémission et voue l’impie aux feux de l’enfer.
Charlie est mort en plein été, le visage décontracté et presque souriant. Sans prêtre ni extrême onction. Pour que son sapin s’arrête de clignoter, il a fallu débrancher la prise. Et dans la chronique nécrologique locale, il est redevenu Charles-Étienne Theunissen, sans profession connue.
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