#DTL Documenta
Explore tagged Tumblr posts
Text
Reclam Verlag est la tradition de la collection allemande
RECLAM VERLAG coll. « Universal-Bibliothek », Allemagne, 2012— Offset, 147 x 96 mmÂ
La collection de livres de poche « Universal-Bibliothek » a Ă©tĂ© lancĂ©e par l’éditeur Reclam en 1867. Elle est aujourd’hui une des plus populaires auprès des lycĂ©ens et des Ă©tudiants de fait de son petit format et de son prix modique (environ 5€). La ligne graphique actuelle a Ă©tĂ© Ă©tablie en 2012 par Cornelia Feyll et Friedrich Forssman.Â
1/ Quelle stratégie de marque l’éditeur semble-t-il adopter ici ? Expliquez.
La stratégie mise en place par Reclam dans le cadre d’« Universal-Bibliothek » est une stratégie de la collection. L’idée est de de tendre vers une homogénéité visuelle afin que chaque ouvrage soit reconnaissable comme appartenant à un même groupe et non pour ses qualité seul. Ce parti-pris promeut une stabilité des formes graphiques répétées sur chaque couverture et fait passer la notoriété de la collection et de l’éditeur avant celle d’un titre ou d’un auteur en particulier. « Universal-Bibliothek » s’identifie par un fond coloré (différent en fonction du genre de l’ouvrage) dont le tiers supérieur est occupé par un encart contenant les informations relative à l’œuvre (titre et auteur). Elle utilise exclusivement le DTL Documenta créé en 1993 par Franck E. Blokland. En promettant des codes graphiques simples et reproductibles, les coûts de fabrication sont réduits, la collection a donc une ambition populaire. Reclam par sa stratégie implique ainsi le lecteur dans une sorte d’adhésion ou d’attachement à la maison d’édition d’avantage que dans une relation plus élitiste à un objet-l’ivre en particulier. L’objectif est ici de fonder une marque éditoriale : de l’instaurer dans la culture du public et c’est un pari réussi pour « Universal-Bibliothek » qui s’installe comme un ouvrage de référence auprès des lycéens allemands : certains de ses classiques dépassent ainsi allègrement la barre des 5 millions d’exemplaires vendus.
2/ Quel rôle le caractère typographique choisi par les deux graphistes joue-t-il dans un tel positionnement ?
Le design pensé par Cornelia Feyll et Friedrich Forssman en 2012 remplace celui établi en 1988 par Brigitte et Hans Peter Willberg qui faisait alors usage du Stempel Garamond. Cette version du Garamond rappelle des caractères largement utilisés dans le livre de puis sa création et traduit une forte connotation littéraire. Reclam qui en fait un usage sur ses couvertures jusqu’en 2012, affirme, par ce biais, cette ambition littéraire et le sérieux de ses « Universal-Bibliothek ». En 2012, Feyll/Forssman remplace le Stempel Garamond par le DTL Documenta, un caractère à empattements de Franck E. Blokland. Purement formellement ce caractère traduit sans doute la aussi une connotation littéraire forte. Le caractère n’est pas usé dans des corps très grand et rappelle le labeur des ouvrages littéraires. Finalement proche du Stemple Garamond, le DTL Documenta s’approprie son « sérieux » tout en apportant une dimension plus contemporaine a Reclam par notamment un contraste entre ascendante et montante moins important des empattements non creusés etc… Dans le positionnement stratégique et cette volonté de « faire collection », populaire et démocratique affirmée par Reclam, on peut cependant se questionner sur l’emploi d’un caractère à empattement : plus élitiste et directement associée à « la grande littérature ». Cette tension est, selon moi, légèrement contrebalancée par l’usage qui est fait des corps. L’usage sur les couvertures du caractère en deux corps seulement provient du système mis en place par par 1988 pensées par Brigitte et Hans Peter Willberg dès 1988. La plus petite taille de corps apporte une précision d’information « textes en langues étrangères »… Le corps principal est destiné à l’auteur, au titre et à l’éditeur. Cet emploi est loin d’être neutre car il place l’éditeur à la même importance en usant du même corps que l’auteur et son œuvre. Il reconfirme ici l’unicité des ouvrages et la volonté de « faire collection ». Finalement, c’est son usage autant que le peu de codes graphiques autour qui donne son importance au caractère : il porte quasiment à lui seul l’ensemble de la ligne graphique de l’édition. L’usage du caractère a une ambition que l’on peut éventuellement rapprocher de celle de la collection DTV, de Celestino PIATTI entre 1961-1991 dans le sens ou il « fait » quasiment la ligne éditoriale.
3/ De quelle manière cette collection s’inscrit-elle dans une tradition assez typique de l’édition allemande en littérature et en sciences humaines au XXe siècle ?
Il apparaît assez clairement que « Universal-Bibliothek » s’inscrit dans une tradition typique de l’édition allemande au XXe siècle. La stratégie de la plupart de ces maisons d’éditions était de pousser le principe de collection et les valeurs qu’elle portent à l’extrême (démocratiques, accessibles…). Pour ce faire ils se doivent de proposer des petits formats peu chers (« Universal-Bibliothek » coûte environ 5€). L’éditeur authentifie ses publications pour y engager sa responsabilité. Reclam fait rentrer les informations relative a l’ouvrage spécifique (titre et auteur) dans un cartouche rectangulaire apposé sur un fond coloré et surplombant d’un filet le nom de l’éditeur. Cet usage peut rappeler le cartouche utilisé par la collection « Insel-Bucherei », lancée par A. Kippenberg en 1912. Celui-ci était, à la différence, apposé sur un papier à motif aléatoire. La collection de poche « Suhrkamp », quand à elle, lancée par SV en 1963 pousse le principe de collection presque à son paroxysme : en suivant une logique aléatoire, une couleur est attribuée à un titre surmonté des informations en un seul corps de Garamond et entrecoupées de filets. Ce principe de signalétique coloré fut très réussi : le titre individuel se noie ainsi dans la masse de la collection. Ici, Reclam s’il utilise un principe de couleur, ne l’utilise pas dans une ambition aléatoire mais propose une signalétique par genre (comme c’était le cas pour les premiers penguins book) le jaune est donc attribué aux classique allemand, le magenta pour les essai etc… Ces deux collections s’inscrivent dans une tradition allemande mettant en avant des principes de collections ultra-rigide. Si la nouvelle ligne éditoriale de 2012, signe pour Reclam, une nouvelle remise en avant de l’œuvre en l’enfermant dans un cartouche ; en noir sur fond blanc les informations sont plus immédiates que pour les « Universal-Bibliothek » de 1988. La collection prime néanmoins encore largement sur l’unicité du livre en cela elle s’inscrit dans une tradition du livre allemand.
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/49bb39ac2447e4f56e2761961419f8b7/84662ce7b1575609-aa/s540x810/f92149d7a8cbf339d8cff2b8f65b62291b019362.jpg)
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/14870a4988d6d0215e8187a38a862c99/84662ce7b1575609-d0/s540x810/0e1a34503df6bd727efad3eb39bd8c55b4728e55.jpg)
Julia Ducretet, le 16/04/23
5 notes
·
View notes
Text
"Die Welt in Gelb"
La collection de livres de poche “Universal Bibliothek” a Ă©tĂ© lancĂ©e par l’éditeur Reclam en 1867. Elle est aujourd’hui une des plus populaire auprès des lycĂ©ens et des Ă©tudiants du fait de son petit format et de son prix modique (aux alentours de 5€) - certains titres classiques, comme le Wilhem Tell de Friedrich Schiller, dĂ©passent ainsi allègrement la barre des 5 millions d’exemplaires vendus. La ligne graphique actuelle a Ă©tĂ© Ă©tablie en 2012 par Cornelia Feyll et Friedrich Forssman. Elle utilise exclusivement le caractère DTL Documenta (1993) de Franck E. Blokland. Au sein de la collection, un code chromatique identifie les diffĂ©rentes sĂ©ries : jaune (la plus reprĂ©sentĂ©e) pour les classiques en allemand, bleu pour les ouvrages didactiques, orange pour les Ă©ditions bilingues de classiques littĂ©raires ou philosophiques, magenta pour les essais, rouge pour les ouvrages en V.O. (anglais, français, italien, latin, etc.) et vert pour les Ă©ditions commentĂ©es des classiques.Â
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/62b0831e3cc74d9eab7d07e607212311/e62009b90c4bbed2-14/s1280x1920/c3f91a9cd9fc108ce5f3fd68502001fed355f981.jpg)
collection Universal Bibliothek, conception graphique par Cornelia Feyll et Friedrich Forssman, Reclam Verlag, 2012.
Quelle stratĂ©gie d’image de marque l’éditeur semble-t-il adopter ici ? Expliquez.Â
La stratĂ©gie de marque mise en place par Reclam Verlag Ă travers la nouvelle ligne graphique de la collection Universal Bibliothek, semble ĂŞtre de vouloir se placer comme rĂ©fĂ©rence actuelle dans le livre classique de poche.  Â
En effet, graphiquement, tout est fait pour crĂ©er un principe de collection très fort qui surpasse la singularisation des titres. Ce principe graphique va donc engager la posture d’autoritĂ© de la maison d’édition et de la collection comme un gage de qualitĂ© plutĂ´t que l’intĂ©rĂŞt que le livre seul pourrait Ă©voquer au lecteur. Â
Chaque couverture est construite sur le mĂŞme modèle composĂ© de ces quatre Ă©lĂ©ments. Le fond est en aplat colorĂ© vif d’une des cinq teintes prĂ©cises selon le genre auquel le titre appartient. Au centre en haut, se tient un encart blanc qui s’adapte Ă la taille du titre et du nom de l’auteur qui y est placĂ© en fer Ă gauche. Une barre noire sĂ©pare le bas de l’encart et le reste du fond. Le mĂŞme caractère est utilisĂ© pour toutes les informations Ă©crites de la couverture, le DTL Documenta, toujours en noir. Â
Les seuls Ă©lĂ©ments pouvant dĂ©roger Ă ce cadre sont les Ă©ventuelles images ajoutĂ©es pour certains titres. Ce sont les seuls Ă©lĂ©ments graphiques qui apportent un peu de singularitĂ©. Cependant, ces images ne vont jamais rĂ©ellement perturber le principe de collection, car leur place est dĂ©finie ce qui permet de garder un certain systĂ©matisme. Les photos sont placĂ©es en dessous du nom de l’auteur dans le bas de l’encart blanc et les autres types d’élĂ©ments graphiques comme les dessins sont placĂ©s dans le coin infĂ©rieur droit de la couverture, sur l’aplat du fond. Â
Un autre Ă©lĂ©ment qui bouscule lĂ©gèrement ce système n’est autre que le code couleur pour distinguer les branches de la collection UB. Ainsi, depuis la dernière refonte de 2012, un besoin de distinction entre les types de livres publiĂ©s au sein de la UB s’est remarquĂ©. Cette collection existant depuis 1867, la quantitĂ© de titres parus est colossale. L’arrivĂ©e en 2009 de titre de non-fiction a notamment Ă©tĂ© le dĂ©clencheur de cette initiative. Ainsi, ce code couleur guide les lecteurs pour mieux s’y retrouver. Cinq teintes en plus du jaune dĂ©jĂ prĂ©sent ont Ă©tĂ© choisies pour reprĂ©senter ces sĂ©ries. Cela permet de rapidement voir Ă quelle branche appartient Ă un titre tout en gardant les autres marqueurs forts de la collection et donc de garder ce fonctionnement en ensemble. Â
De ce fait, cette rigiditĂ© visuelle met en avant l’appartenance de chaque titre dans la collection UB de Reclam Verlag et donc la sĂ©lection et l’image que la collection reprĂ©sente plutĂ´t que le titre seul. Cela s’explique par le catalogue de cette collection majoritairement composĂ© de classiques. Il n’y a pas besoin de spĂ©cialement faire transparaĂ®tre l’univers spĂ©cifique du livre, car le choix de l’éditeur fait posture d’autoritĂ© et s’engage auprès du lecteur d’une qualitĂ© constante et sur des titres publiĂ©s sous cette collection sur lequel le lecteur peut se reposer. Â
Reclam Verlag avec la collection UB va mĂŞme plus loin puisque cette collection est devenue tellement iconique pour leur maison d’édition que son principe graphique s’est dĂ©veloppĂ© jusqu’à devenir son identitĂ© graphique. Évidemment, le jaune, couleur principale de la collection UB depuis 1970 est devenu synonyme de la maison d’édition, une couleur justement choisie pour sa fraĂ®cheur et son impact visuel fort et attirant dont la majoritĂ© de leur catalogue est recouvert, car c’est la couleur de la littĂ©rature en langue allemande. Le DTL Documenta en noir est aussi beaucoup utilisĂ© dans la majoritĂ© des contextes censĂ© reprĂ©sentĂ© la maison d’édition, leur logo est un fond jaune avec Reclam en DTL Documenta... En outre, le favicon, c’est-Ă -dire, le logo reprĂ©sentant leur page web est une version simplifiĂ©e d’une couverture jaune de littĂ©rature en langue allemande de la collection UB. Â
Ces couvertures ont fait des livres de la UB de Reclam les ouvrages auxquels on pense quand on veut des livres de poche pratiques et accessibles sur lesquels on peut faire confiance autant lors d’un voyage que dans le cadre de ses Ă©tudes. Un vĂ©ritable lien d’appartenance s’est crĂ©Ă© entre la maison d’édition Reclam et les lecteurs de la UB qui ne vont donc pas toujours acheter le livre pour ce qu’il est en tant qu’objet unique, mais plutĂ´t pour son insertion comme part de l’Universal Bibliothek.Â
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/2ca9483b92a5068f02fc3001e2b727e5/e62009b90c4bbed2-f7/s540x810/55d1ab7049eefe2e3e5fe5f9da1396863c8104d5.jpg)
Quel rĂ´le le caractère typographique choisi par les deux graphistes joue-t-il dans un tel positionnement ?Â
Le DTL Documenta a Ă©tĂ© le caractère choisi lors du redesign de la collection UB en 2012. Ce caractère a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par Frank E. Blokland en 1986 et vient remplacer le caractère Stempel Garamond prĂ©cĂ©demment utilisĂ© dans la ligne graphique Ă partir de 1969 initiĂ© par Alfred Finsterer puis gardĂ© par Brigitte et Hans Peter Willberg. Le DTL Documenta est un caractère sans empattement ce qui fait historiquement plutĂ´t rĂ©fĂ©rence Ă l’histoire du livre imprimĂ©. Cela permet de mettre en avant le sĂ©rieux de la collection et donc le fait de vouloir se placer comme rĂ©fĂ©rence d’un genre qui appelle au sĂ©rieux de son contenus comme la littĂ©rature, les livres d’études et les essais publiĂ©s par Reclam Verlag avec Universal Bibliothek. Â
 NĂ©anmoins, cette dimension de rigueur et de sĂ©rieux exposĂ© Ă travers un caractère typographique sans empattement Ă©tait dĂ©jĂ prĂ©sente avec l’utilisation du Stempel Garamond, celle-ci Ă©tant d’autant plus forte avec ce caractère qui utilise directement des formes typographiques du dĂ©but de l’imprimerie. Ce qu’apporte le DTL Documenta, c’est une lisibilitĂ© hors pair notamment quand il s’agit d’imprimer du texte dans un petit corps. En effet, ce caractère Ă peu de contraste entre ses pleins et dĂ©liĂ©s et possède un aspect robuste ce qui lui confère une lecture beaucoup plus agrĂ©able comparĂ©e au Stempel Garamond. Cette composante est très importante compte tenue que la collection UB est une collection au format poche avec du texte en plus petit, mais aussi par sa posture d’accessibilitĂ© qui demande donc une grande lisibilitĂ©. Â
 Enfin, le DTL Documenta est un caractère moderne qui Ă©voque donc mieux la portĂ©e de rĂ©fĂ©rence actuelle que souhaite incarner la collection UB et les Ă©ditions Reclam. D’une part, le DTL Documenta, Ă la manière de UB Ă un lien fort avec la tradition, ses formes s’inspirent notamment de la tradition typographique danoise de la renaissance. Pourtant, comparĂ© Ă d’autres caractères s’inspirant de cette tradition, le DTL Documenta ne reprend pas directement ces formes historiques pour laisser place Ă l’aspect robuste Ă©voquĂ© plus tĂ´t. D’autre part, son design ayant Ă©tĂ© pensĂ© pour une utilisation agrĂ©able autant analogique que numĂ©rique, ce caractère apparaĂ®t avec un aspect adaptĂ© Ă une utilisation actuel tout en conservant une part historique. La collection UB est elle aussi dans cette tension entre son histoire et les codes graphiques et Ă©ditoriales petit Ă petit mis en place et sa volontĂ© d’être une collection actuelle et tournĂ©e vers son temps. UtilisĂ© le DTL Documenta dans le renouvellement graphique de la UB fait donc complĂ©tement sens quant Ă sa posture de rĂ©fĂ©rence.Â
De quelle manière cette collection s’inscrit-elle dans une tradition assez typique de l’édition allemande en littĂ©rature et en sciences humaines au vingtième siècle ? Â
La collection UB s’inscrit dans une tradition de l’édition allemande du vingtième siècle qui se matérialise dans des collections de livres de poche où le principe de collection surpasse la singularisation des titres à travers la stratégie de marques des maisons d’édition. En effet, plusieurs collections de maisons d’édition allemande depuis le début du vingtième siècle veulent se placer comme référence du livre de poche classique et accessible. Les traitements graphiques de ces collections mettent plus en avant le principe de collection plutôt que chaque titre individuellement puisque ce sont les choix des maisons d’édition et leur posture d’autorité sur la qualité de leur publication qui est évoquée ainsi. Ces traitements graphiques rigides mais spécifiques à chaque collection vont alors représenter ces collections et créer un effet d’associations chez leur lectorat.
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/293d5677970aa1dde3ab0e5f1ed7b074/e62009b90c4bbed2-52/s540x810/c2757db89d76b1edb2f848e428364aa51b3ff861.jpg)
collection Insel BĂĽcherei, Insel Verlag, 1912.
Par exemple, on peut penser Ă la collection Insel BĂĽcherei de Insel Verlag. Cette collection crĂ©e en 1912 s’incarne Ă travers une utilisation d’un fond Ă motif diffĂ©rent pour chacun de ses titres. En plus de ce fond, un encart blanc oĂą se trouve le titre et le nom de l’auteur est placĂ© au milieu de la couverture. Ici, le principe de collection ressort aux dĂ©pens de la singularitĂ© des titres, car les motifs choisis pour chaque couverture sont faits au hasard et n’ont aucun but sĂ©mantique liĂ© au livre. De ce fait, c’est plutĂ´t le fait d’utiliser des motifs du mĂŞme style graphique ainsi que la rĂ©pĂ©tition des mĂŞmes Ă©lĂ©ments d’informations qui permettent d’identifier la collection Insel BĂĽcherei au premier coup d’œil. Â
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/85d61c566c20d7b92baa64c5dd428b0b/e62009b90c4bbed2-fb/s540x810/c12ca6e3367894fc7fb8fcd25a89d55c9999951d.jpg)
collection edition suhrkampf, conception graphique par Willy Fleckhaus, Suhrkampf Verlag, 1963
Ces principes se retrouvent aussi dans le travail du graphiste Willy Fleckhaus pour plusieurs collections de l’éditeur Suhrkampf Verlag. Par exemple, la collection edition suhrkampf crĂ©e en 1963 est composĂ© de titres aux couvertures en aplats colorĂ©s avec le mĂŞme systĂ©matisme pour les informations comme le titre et le nom des auteurs et noir ou blanc selon le contraste et avec le mĂŞme caractère. Chaque fond correspond Ă une des 48 teinte dĂ©finis au prĂ©alable et est donnĂ© alĂ©atoirement au livre publiĂ©. Cela donne donc une cohĂ©rence globale très forte avec une envie de collectionner les titres d’ES pour avoir cet effet d’arc-en-ciel crĂ©er par la collection. Bien que chaque livre soit sa couleur, c’est l’accumulation de ces livres et l’effet crĂ©er dans sa bibliothèque qui en font des livre automatiquement reconnaissable et vu comme une entitĂ©Â Ă part entière sous la collection ES.Â
D’ailleurs, il est intĂ©ressant de noter que l’encart prĂ©sent dans la collection Insel BĂĽcherei ainsi que l’utilisation d’aplats de couleurs vives d'edition suhrkampf sont des Ă©lĂ©ments que l’on retrouve dans le redesign de Cornelia Feyll et Friedrich Forssman pour la Universal Bibliothek de Reclam Verlag comme (peut-ĂŞtre) une Ă©vocation de ces collections très marquante de l'Ă©dition allemande.Â
7436 signesÂ
Dutch Type Library | DTL DocumentaÂ
Friedrich Forssman on the new Reclam design (designmadeingermany.de)Â
Die Welt in Gelb (reclam.de)Â
0 notes
Photo
0 notes
Text
Daily UI #007: Settings Page
Yesterday’s prompt was the following:
I chose to focus on the settings page for a reading app. The color scheme is a relaxing mix of blue and gray, and the user can choose a serif (DTL Documenta) or sans serif (Benton Sans) typeface for reading. They can also turn on and off a “night light” amber mode and what times it turns on, and can change sliders to adjust the font size and spacing while reading (with immediate visual feedback using the preview windows).
0 notes
Text
DTL - Dutch Type Library
Dutch Type Library fu fondata da Frank E. Blokland nel 1990, con sede a 's-Hertogenbosch, Paesi Bassi.
#fonderia#fonderia: dtl#dtl albertina#dtl argo#dtl caspari#dtl documenta#dtl dorian#dtl elzevir#dtl paradox#dtl unico#fleischmann#nobel#prokyon#van den keere
0 notes