#Déploration
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philoursmars · 1 year ago
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Revenons à mon projet de présenter la plupart de mes 55800 photos (environ).  On est en 2017. Oui, mon blog est né en 2017 mais je vais prolonger ce projet...jusqu’à l’année 2018 . Allez....
Au Louvre-Lens, il y eut une très belle expo : “Musiques de l’Antiquité” :
- pleureuse - Egypte, Nouvel Empire, 1500 av. JC. 
- hydrie de Corinthe - déploration d'Achille par Téthis et les Néréides - Etrurie, 550 av. JC.
 les 3 suivantes : satyre dansant - Rome, 2ème s. ap. JC. 
-  le "Concert d'Egine" - 3ème s. av. JC. -
- Osiris - Egypte, Epoque Ptolémaïque, 200 av. JC.
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sazeracs · 1 year ago
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Pentiment: “My new song must float like a feather on the breath of God”
A playlist featuring the original early modern pieces that inspired Alkemie's arrangements, compiled in order of appearance.
O virtus sapientiae - Hildegard von Bingen
Do fraig amors (arr. M. Lewon for vocal ensemble) - Oswald von Volkenstein
Ich stund an einem Morgen - Ludwig Senfl
Fortuna desperata - Ludwig Senfl
Victimae paschali laudes - attrib. Wipo of Burgundy
Quia ergo femina - Hildegard von Bingen
Tels rit au main - Guillaume de Machaut
Fortuna, Bruder Conrad - Heinrich Isaak
Fortuna desperata - Antoine Busnois
Karitas habundat - Hildegard von Bingen
Saltarello No. 2 - Anonymous
Pavane 'Mille Regretz' - Tylman Susato
L'homme armé - Anonymous
Herz, prich - Oswald von Wolkenstein
Nymphes des bois/La déploration de Johannes Ockeghem - Josquin des Prez
Ellend du hast umbfangen mich - Anonymous
In dulci jubilo (arr. Robert de Pearsall) - attrib. Heinrich Seuse
Quis dabit capiti meo aquam - Heinrich Isaak
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christian-dubuis-santini · 8 months ago
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Du tragique au comique, du désir à la pulsion: après la tragédie, la farce…
Don Giovanni ne cherche pas la femme idéale, le fait qu'il passe d'une femme à une autre n'est pas dû à la déception ou à la déploration d'un manque, loin de rechercher chez l'autre ce qu'il n'aurait pas trouvé chez l'une, Don Giovanni, au contraire, trouve que chaque femme est la bonne, et il n'atteint véritablement le climax de sa satisfaction qu'au moment où il la remet en circuit.
Voilà illustrée la différence entre le désir et la pulsion, le désir vise un objet, le rate (puisque c'est l'objet petit a, objet-cause du désir, impossible à atteindre...) et passe ainsi éternellement d'un objet à un autre, et le désir ne renonce jamais à réussir, ce en quoi le désir est tragique, tandis que la pulsion, elle, trouve sa satisfaction dans son échec même à atteindre l'objet, et à sa sempiternelle remise en circuit, et la pulsion ne renonce jamais à échouer, ce en quoi la pulsion est comique.
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etiennediemert · 4 years ago
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« Le passé encercle mon cœur »
Texte publié dans le numéro 1235 du journal Quinzaines. 
Toute une littérature s’enroule de manière involutive autour de la figure du disparu : comment dire-écrire la perte ? En quoi le remaniement psychique qui s’ouvre avec le travail de deuil s’inscrit-il dans un projet d’écriture ? Dans Thésée, sa vie nouvelle, Camille de Toledo nous propose le récit de sa fréquentation du « royaume des ombres », où sont retenus captifs les membres de sa famille.
Thésée, sa vie nouvelle est un récit qui entrelace l’enquête généalogique et le chant funèbre, le lamento, la déploration, le requiem[1] comme forme musicale ou poétique, le thrène, comme le qualifie Michel Deguy dans ses deux livres de deuil [2].
Dès les premières pages se déploie un puissant réseau métaphorique qui articule la mémoire et l’oubli, le lien et la coupure, la corde et le vide : « la corde qui lie les âges et les mémoires, le passé et l’avenir, nul ne veut la laisser remonter jusqu’à soi » ; « je suis un trait d’union entre deux mondes qui s’écartent : le continent des vivants et celui des morts » ; « la vie du frère qui reste est un fil tendu entre le jour et la nuit ». La corde, celle qui a servi au frère pour se pendre, devient le symbole d’une continuité par-delà la succession des morts et des séparations imposées au narrateur : le suicide du frère ; le décès subit et mystérieux de la mère ; la longue maladie et la disparition du père.
Le narrateur, en réponse à cette réalité mortifère, décidera de rompre avec sa vie d’avant, en fuyant vers l’Est, mais aussi d’exhumer les vestiges du passé, en plongeant dans trois cartons d’archives familiales : « Le frère qui reste se dit qu’il est désormais orphelin et c’est à partir de cet orphelinage qu’il espère inventer ce qu’il nomme sa revivance ; mais j’oublie de préciser qu’en montant dans le train il emporte des archives, trois cartons remplis du souvenir des siens : des lettres, des courriels, des manuscrits, des photographies de son enfance. » Cette démarche se produit à contrecœur : « et voilà que son corps tombe et l’oblige à se retourner, à enquêter sur tout ce qu’il maudit : la généalogie, la lignée, le mensonge de l’enfance » ; « il faut qu’il retrouve une demeure, un passé, une généalogie, même s’il en a toujours détesté l’idée ».
Cependant, pour déchiffrer le texte de Camille de Toledo, nous ferons le choix d’écarter l’enquête sur son ascendance et le « drame qu’est toute famille ». La part autobiographique – du côté d’une hypothétique vérité – ne doit pas nous leurrer : toute reconstruction par le souvenir possède une structure de fiction (qui conjoint le symbolique et l’imaginaire, à la manière du semblant mais à l’exclusion du réel, suivant Jacques Lacan). Ce qui reste du récit, c’est alors la douleur inexprimable et irréductible de l’endeuillé. Celle-ci se manifeste par des symptômes physiques éprouvants et par un sentiment de perte irrémédiable et irréversible.
L’objet perdu : Orphée et Eurydice
Le texte est tout entier situé dans un regard rétrospectif : c’est, dans les livres de deuil, toujours le même geste qui est de tourner autour de l’objet perdu ou de se retourner pour « contempler l’étendue ouverte des catastrophes[3] », alors que l’on pourrait s’élancer vers l’avenir de manière positive. Sous une même arche mélancolique se lient trois figures du passé : Jérôme, le frère mort ; Talmaï, l’aïeul qui s’est lui aussi suicidé en 1939 ; Nissim, le frère de Talmaï, qui a perdu la vie au front durant la Grande Guerre. Trois manières de se rapporter au passé comme à ce qui ne sera plus.
Ce regard rétrospectif est emblématisé, dans la mythologie grecque, non par Thésée (sur la figure duquel il faudrait mieux se pencher), mais par Orphée et Eurydice. Pourquoi Orphée, descendu aux Enfers pour retrouver Eurydice, se retourne-t-il sur sa femme, sachant que ce mouvement scellera une double perte : celle de l’objet aimé et la sienne propre, en tant qu’inconsolé ? Selon Ovide, dans Les Métamorphoses, « Orphée, tremblant qu’Eurydice ne disparût et avide de la contempler, tourna, entraîné par l’amour, les yeux vers elle ; aussitôt elle recula, et la malheureuse, tendant les bras, s’efforçant d’être retenue par lui, de le retenir, ne saisit que l’air inconsistant. Mais, mourant pour la seconde fois, elle ne proféra aucune plainte contre son époux : de quoi se plaindrait-elle, en effet, sinon de ce qu’il l’aimât[4] ? »
La mélancolie
Le récit se soutient d’une adresse au frère qui culmine lors de la visite du petit cimetière où est enterrée la famille du narrateur : s’engage alors un dialogue des morts qui redonne une voix au frère défunt. Celui-ci est donc à la fois la cause et le destinataire de l’écrit.
C’est le point d’énigme que représente le suicide du frère qui fait sourdre l’écriture. Dès le début, la culpabilité se condense dans la question-formule Qui commet le meurtre d’un homme qui se tue ? Cette faute, d’abord individuelle (et c’est ce que nous voudrions pointer), sera distribuée, dans le mouvement entier du livre, entre les divers membres de la famille. Elle se diffusera jusqu’aux dernières pages du post-scriptum, où l’auteur délaisse les deux interprétations traditionnelles du suicide pour mieux créer une fin ouverte.
Ce chagrin qui ne s’use pas, cet affect de douleur permanente, cette plainte lancinante, ne relèvent-ils pas d’un deuil impossible ou de la mélancolie ? Freud, dans son célèbre article de 1915, s’emploie à bien distinguer les deux : « L’analogie avec le deuil nous amenait à conclure que le mélancolique avait subi une perte concernant l’objet ; ce qui ressort de ses dires, c’est une perte concernant son moi. […] [La libido] servit à établir une identification du moi avec l’objet abandonné. L’ombre de l’objet tomba ainsi sur le moi qui put alors être jugé par une instance particulière comme un objet, comme l’objet abandonné[5]. » Cette note clinique semble confirmée par la citation suivante : « il suffit d’un seul lien manquant pour que tout se mette à tomber : le sujet, la capacité à dire je, la vitalité, la force, la possibilité d’aimer ».
Cette ombre n’obscurcit pourtant pas la recherche, tant mémorielle qu’esthétique, qui forme le ressort de cette œuvre singulière et marquante.
[1]. Rainer Maria Rilke, Requiem, trad. de l’allemand par Jean-Yves Masson, Verdier poche, 2007. [2]. Michel Deguy, À ce qui n’en finit pas. Thrène , Seuil, coll. « La Librairie du XXIe siècle », 1995, rééd. 2017, et Desolatio, Galilée, coll. « Lignes fictives », 2007. [3]. Georges Bataille, Le Coupable, Gallimard, coll. « L’Imaginaire », 1961. [4]. Ovide, Les Métamorphoses, trad. du latin par Joseph Chamonard, GF Flammarion, 1966. [5]. Sigmund Freud, « Deuil et mélancolie », Métapsychologie, Gallimard, coll. « Folio essais », 1968.
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whileiamdying · 26 days ago
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Culture / Iran, le jour et la nuit
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"Les Nuits de Mashhad". © Metropolitan FilmExport
NORBERT CREUTZ Édition du 9 septembre 2022
Le cinéma iranien se porte bien, à en croire l'arrivée de deux nouveau films sur nos écrans, «The Apple Day» de Mahmoud Ghaffari et «Les Nuits de Mashhad» d'Ali Abbasi. A y regarder de plus près pourtant, la réalité est bien plus complexe, entre censure d'Etat renforcée et contestation venue de l'étranger.
On avait quitté le cinéma iranien l'an dernier en apparent regain de forme avec Le Diable n'existe pas/There Is No Evil, puissant réquisitoire contre la peine de mort de Mohammad Rasoulof et Un héros, le dernier «thriller moral» d'Asghar Farhadi. Depuis est arrivé Hit the Road, premier essai relativement prometteur de Panah Panahi, et surtout, est tombée en juillet la nouvelle d'un nouveau tour de vis du pouvoir islamique, qui a renvoyé ses bêtes noires Rasoulof et Jafar Panahi (père de Panah) à la case prison. Ceci alors même que ce dernier a son dernier opus, No Bears, présenté à la Mostra de Venise... Mais que se passe-t-il donc dans ce pays placé sur la carte du cinéma mondial dans les années 1990 par les films d'Abbas Kiarostami et de Mohsen Makhmalbaf? Les deux films iraniens qui sortent ces jours, à une semaine d'intervalle, apportent un éclairage, à défaut de réponse claire.
Néo-réalisme dépassé
Premier arrivé, sous la bannière Trigon-Film, The Apple Day de Mahmoud Ghaffari est strictement du menu fretin. Un petit film de style néo-réaliste – le cinquième d'un auteur ayant milité en compétition au Festival de Fribourg – qui nous renvoie trente ans en arrière, lorsqu'il suffisait de montrer un gamin courant après des pommes pour attirer l'attention d'une critique mondiale prête à lire du sous-texte partout. Entendons-nous: ce style a eu son heure et ce nouvel exemple n'a rien de honteux. C'est juste qu'on n'y croit plus aussi facilement et qu'on a aujourd'hui plutôt l'impression de deviner un immense hors-champ.
L'histoire est donc celle d'un modeste vendeur de pommes en bordure de route qui se fait voler sa camionnette et de son fils aîné qui essaie de l'aider tout en rassemblant le panier de pommes (hebdomadaire?) que la maîtresse a demandé en guise de paiement. Cela se passe en banlieue pauvre de Téhéran et les seules échappées sont des souvenirs du père, gagné par la nostalgie de la campagne. On suit tout ceci d'un œil un peu distrait, en guettant quelque propos plus ciblé. En vain. Tout le monde reste désespérément lisse et gentil dans cette chronique dont les maladresses finissent par agacer. Entre la déploration d'un nouveau quartier de tours où la famille n'habite même pas, une course-poursuite entre garçons jamais crédible, un retour à la ferme inexpliqué et des scènes de classe lénifiantes, sans oublier ce deus ex machinafinal qui résoud tout (Madame, qui lavait du linge, a apparemment été promue entretemps), on ne voit pas vraiment l'intérêt. Plutôt l'œuvre d'un cinéaste excessivement prudent, qui se plie à tous les interdits en appliquant sagement une vieille recette.
Une nouvelle frontalité
Les Nuits de Mashhad (alias Holy Spider) d'Ali Abbasi est l'exact contraire: un véritable brûlot, qui attaque l'hypocrisie de la société iranienne avec une frontalité inédite. L'explication de ce «miracle» est que son auteur est un Iranien émigré en Suède à l'âge de vingt ans (révélé en 2018 par Border, fable sur la différence à base de trolls), qui a pu financer son film en Europe avant de le tourner en Jordanie. Le résultat était en compétition au dernier Festival de Cannes, où son actrice Zar Amir-Ebrahimi, une autre exilée, a remporté un Prix d'interprétation féminine très politique. Il faut reconnaître qu'à partir de l'histoire vraie d'un serial killer qui a sévi au début des années 2000 dans la ville sainte de Mashhad, le quadragénaire Abbasi en dit plus long et plus fort sur l'asservissement des femmes au pays des mollahs que tous les films iraniens vus à ce jour.
Ici, après avoir assisté avant le générique à l'assassinat sordide d'une prostituée, on suit une journaliste, Rahimi, qui débarque dans la ville pour enquêter sur cette quinzaine de féminicides qui laisse la police apparemment perplexe. Son seul soutien est un collègue local. En parallèle, le cinéaste nous fait suivre le quotidien du tueur, un vétéran de la guerre contre l'Irak devenu maçon, pilier de mosquée et brave père de famille. Frustré d'un destin plus glorieux, il s'est mis en tête de «purifier» la ville de ses péchés en la nettoyant de ses «femmes de mauvaise vie». Après avoir mesuré l'absence totale de soutien envers ces pauvres filles tombées dans la misère, Rahimi ne voit plus d'autre solution que de servir elle-même d'appât pour provoquer l'arrestation du criminel. Elle s'en tirera de justesse, mais le film ne se termine pas là, Ali Abbasi embrayant ensuite sur la réaction effarante de la famille et de toute une société complice à l'occasion du procès, véritable parodie de justice. Une hypocrisie instituée en système va même jusqu'à se retourner contre celui qui est salué par la foule comme un héros...
Vers un autre cinéma iranien
Des deux films, celui-ci est incontestablement le plus important. Mais il ne satisfait pas pleinement pour autant, tant sa forme donne à mesurer un écart culturel. Ici, c'est adieu la finesse de la tradition persane, bonjour le sensationnalisme à l'occidentale! Réalisé comme un thriller doublé d'un pamphlet, le film est certes prenant et efficace, mais la complaisance dans le glauque (plus Abel Ferrara à ses débuts que Brian De Palma), le manque de précision dans les plans (déjà une limite de Border) et le montage à la truelle des scènes de tribunal gâchent l'expérience. D'accord, c'est pour la bonne cause; et les comédiens, eux, sont au moins excellents. Reste à savoir si un tel film pourra être vu, même sous le manteau, dans «son» pays ou s'il ne servira in fine qu'à renforcer nos préjugés contre une nation qui mérite forcément mieux...
Peut-être est-ce d'ailleurs l'ensemble du cinéma iranien qui se trouve aujourd'hui à un tournant. Bien sûr, comme dans tout art sous contrôle, l'immense majorité de la production actuelle est insignifiante. Mais pour le haut du panier qui nous concerne, derrière le minimaliste Panahi et l'habile Farhadi se profilent déjà les noms de Vahid Jalilvand (Beyond the Wall, un troisième opus en compétition à Venise) et surtout de Saeed Roustayi (Life and a Day, La Loi de Téhéran, Leila et ses frères). Des jeunes auteurs apparemment audacieux, qu'il nous tarde de découvrir. A moins bien sûr que nos distributeurs, de plus en plus frileux devant la nouveauté venue d'ailleurs, aient déjà laissé tomber?
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« The Apple Day », de Mahmoud Ghaffari (Iran, 2022), avec Arian Rastkar, Mahdi Pourmoosa. 1h18
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« Les Nuits de Mashhad (Holy Spider) » d'Ali Abbasi (Danemark-Allemagne-Suède-France, 2022), avec Zar Amir-Ebrahimi, Mehdi Bajestani. 1h56
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quentinyhk · 7 months ago
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Mes Déplorations (ou Mes Petites Aigreurs)
Moi, je regrette tant d'avoir eu si souvent
L'aversion instinctive, l'indécision hâtive
Je regrette n'avoir été plus lumineux
D'avoir plus qu'à mon tour fait sangloter les Cieux
Je déplore qu'une catin m'ait donné vie
Pour ensuite si vite, si bien m'abandonner
En un temps de famine
En un temps de rapines
Je déplore le père, un grand noir militaire
Qui ne m'a pas aimé
Qui ne m'a pas connu
Qui de moi rien ne sut
Je regrette qu'une femme
Mère m'ait dévoré l'âme
Je regrette qu'un mari
Père ait mes chance pris
J'ai cru avoir un frère, ce n'était qu'un reflet
J'ai cru avoir une sœur quand elle me mangeait
Je suis navré de tout
Je m'excuse d'un rien
Pardonne, je l'avoue
Parachève ma vie
Enfin
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Mes Haines (ou Ma Futilité)
[Tant de jeunesses m'ont fait souffrir
Et leurs vieillesses me feront rire.
Il y eut âge pour pleurer
Et vient le temps pour eux d'expier]
Je ne peux m'en défendre J'attends bien des trépas
Porter des fleurs au lit d'êtres à l'agonie
Et me pencher, souriant à l'heure, ultime glas
Puis danser dans leurs cendres ou sur les marbreries.
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thierrylidolff · 11 months ago
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ÉDUCATION : MULTIPLICATION DES ANNONCES … ET PUIS ?
1. « Annonces de Gabriel Attal : beaucoup de bruit pour rien » TITRE CONTREPOINTS ( VOIR POINT 1) « Le vent brassé par le ministre de l’Éducation nationale ne soufflera pas au-delà de la rue de Grenelle. Explications. » 2. « Au-delà des grandes annonces, postures et déplorations, sommes-nous capables … ? » QUESTIONNE FRANCE CULTURE ( VOIR POINT 2 ) « Au-delà des grandes annonces, postures et…
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mrbacf · 1 year ago
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Johannes Ockeghem - Déploration sur la mort de Binchois
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amithateasytoforget · 1 year ago
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Josquin des Prez: Déploration sur la mort de Johannes Ockeghem
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semena--mertvykh · 1 year ago
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L'étoile manquante
Pour que je n'aie aucun doute sur le fait que cette année restera décidément l'odyssée de la lose, je me suis fracturé l'orteil en faisant des travaux, dans l'appartement que j'occupe. Je suis condamnée à deux mois d'immobilisation forcée - j'ai failli écrire "travaux forcés" - sans pouvoir conduire, sans pouvoir danser, sans pouvoir courir. J'en suis réduite à regarder fondre jour après jour ma masse musculaire, objet d'orgueil, gage de ma capacité à survivre sans dépendre de personne, et à me désoler en silence devant la glace.
La psychanalyse n'a pas consolidé je ne sais quelle unité du moi - une fiction à laquelle je n'ai jamais cru, même enfant, et que mon analyste s'est bien gardée de susciter par la suite. Elle m'a plutôt permis de faire fonctionner ensemble les fragments épars du moi, tous ces morceaux diffractés par les épreuves que j'ai dû apprendre à écouter et auxquels j'ai donné une voix. La nuit, dans les moments où çà va vraiment mal, lorsque je peine à trouver le sommeil, c'est ce même chœur que je convoque en battant le rappel des troupes, et je lui répète ces mots de chaleur et de discipline comme un mantra :
On est une équipe, on lutte ensemble et on s'en sort ensemble, on prend nos décisions ensemble et si des désaccords surviennent, on remet tout à plat et on en discute ensemble. Quel que soit l'endroit où on choisit d'aller, on y va ensemble. On n'abandonne personne.
Finalement j'aurai traversé cette année en me rappelant par rallonges successives la raison pour laquelle je suis venue à la psychanalyse, il y a presque trente ans - hébétée par l'angoisse, ballotée entre l'enfant en moi qui voulait mourir (et qui le veut toujours, et qui menace toujours de me pousser dans le vide, et rien n'est plus effrayant qu'un enfant qui sait déjà à quoi s'en tenir sur sa propre mort) et l'adolescente qui pensait qu'on peut toujours faire plus et avoir mieux :
plus précieux que la possession est le désir. Posséder est facile, désirer est une grâce. Mais s'autoriser à éprouver le désir, c'est aussi prendre le risque d'éprouver la douleur.
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Peu importe, en réalité, que Sexy soit homosexuel, hétérosexuel, en couple, célibataire - ratiocinations pour site de rencontres. Je n'ai jamais cru sérieusement que son monde et le mien puissent avoir la moindre raison valable de dialoguer, jamais envisagé une seule seconde qu'on puisse avoir autre chose en commun qu'une litanie infinie d'antagonismes ; comme si les choses avaient évolué tant que çà depuis Jane Austen, comme s'il ne s'agissait pas toujours des mêmes histoires de rang à tenir, de réputation à consolider, de rapports de force, de domination, d'argent, de mort. Le luxe des hommes, c'est de croire que l'humanité peut les surprendre de la bonne manière. Même lorsque Valérie et moi avons couru dans le brouillard comme dans une cathédrale d'ambre pour traverser l'avenue devant les voitures et pousser la porte du bar, essoufflées et radieuses - même à ce moment-là, le plus neuf et le plus frais de l'histoire, le plus déchirant aussi puisque sa splendeur même le condamnait à l'évanescence, même là je savais déjà que c'était perdu d'avance et que la seule valeur permanente, la seule trace que je garderais de ce désir, c'est son incarnation dans la musique ; pas celle que j'écoutais ce soir-là, puisqu'elle était déjà hors-champ, mais celle que je choisirais, longtemps après, comme une déploration en apesanteur, un enterrement sans corps, un deuil pour lequel je n'aurais même pas de larmes ; pour lequel je ne saurais même pas où aller chercher les larmes. Et qu'il ne me resterait rien d'autre à faire, au final, que de retourner en rampant dans le silence et la nuit, vieux désert familier.
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philoursmars · 2 years ago
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Marseille. Je suis retourné au Musée des Beaux-Arts après quelques années..
- Simon Renard de Saint-André : “Vanité”
- Noël Coypel : “Apollon et Marsyas”
- Philippe de Champaigne : “Le Ravissement de Sainte Madeleine”
- Jean Daret : “'La Déploration du Christ à la chandelle”
- François Carli (d'après Pierre Puget) : “Saint Sébastien”
- vue d’une des salles
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pierretomyleboucher · 6 years ago
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Peinture numérique sur toile « la déploration du christ » dans le cadre de l'exposition Comma à la manière de l'Éloge de l’approximation.
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raskolnikoffnbksawyer · 3 years ago
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Mathias Grünewald
Détails de la prédelle du Retable d’Issenheim (1512 - 1516)
La Déploration du Christ
Musée Unterlinden, Colmar, Alsace, France
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already-14 · 3 years ago
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Les Aveux
Nouvelle traduction des Confessions par Frédéric Boyer
Saint Augustin
Frédéric Boyer a voulu, par une nouvelle traduction intégrale des Confessions de saint Augustin, rendre justice à cette véritable odyssée personnelle, à ce voyage intime dans le temps, la mémoire de soi et l’écriture. Interpellations, confidences, exhortations, aveux, micro narrations, souvenirs, hymnes, fictions, louanges, analyses exploratoires, déplorations, cris, anathèmes, psaumes, discours, chants… Augustin révolutionne ainsi la confession antique, détourne la littérature classique, et fait exploser les cadres anciens à l’intérieur desquels nous avons l’habitude de nous réfugier et de penser notre vie. Jamais le texte des Confessions n’avait bénéficié d’un tel travail. Toutes les traductions françaises existantes, y compris les plus récentes, restent fidèles à la réception religieuse et académique de l’œuvre, au langage pieux et savant de l’augustinisme. Frédéric Boyer a voulu s’en affranchir. Ou plus exactement ne pas asservir la traduction à des automatismes de langage. Il enfonce le clou d’un débat capital : la nécessité de remettre en cause, de venir bouleverser nos traditions de réception des textes anciens.
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notrebellefrance · 3 years ago
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Sanctuaire de Notre Dame de La Salette
Lieu du second grand pèlerinage en France après Lourdes, cette basilique reste un monument marquant de l'architecture religieuse en Isère. Au-delà des rassemblements du 15 Août et du 19 Septembre, le site, perché à plus de 1800 mètres, mérite le détour.
La Basilique de Notre-Dame de la Salette est une grande église de plan basilical, composée de cinq nefs terminées par une abside ou des absidioles. Ouvrant par une façade néo-romane encadrée par deux grandes tours-porche abritant des cloches au sommet, l'église est constituée de volumes intérieurs très élancés. Ses voûtes d'arête retombent sur de très hautes et fines colonnes, reposant sur de hauts piédestaux. Les fenêtres hautes étant aveugles, l'éclairage ne provient que des fenêtres des premiers bas-côtés. Le chevet de l'église se compose de deux absidioles de part et d'autre d'un chœur avec travée droite et abside en cul-de-four, orné de peintures murales. Sur le cul-de-four, un Christ en gloire est précédé (travée droite) d'une représentation des symboles du tétramorphe, œuvre de l'artiste Arcabas. Du même artiste, on peut contempler dans les bas-côtés extérieurs, un "Christ aux noces de Cana" et une "Déploration de Marie à la Croix". On peut aussi y admirer des vitraux de grande qualité comme le Cycle du Rosaire (abside du chœur), conçu dès 1857 par l'architecte et décorateur parisien Adrien-Louis Lusson (1788 - 1864), le cycle de la Passion du Christ par l'atelier Thibaud de Clermont - Ferrand, conçu en 1864 (nef) et de nombreuses verrières des ateliers grenoblois Bernard et Bessac (1895 - 1897).
Plus tardivement, les parties orientales de l'édifice ont été accolées par des bâtiments administratifs et d'accueil (dont un musée privé) avec lesquels des communications ont été percées. En extension du bâtiment administratif principal, reliée au grand couloir desservant accueil, réfectoire et salons d’attente, la chapelle de la Rencontre (1995) mérite un détour. Elle est l'œuvre de l'architecte René Maison, ayant aussi construit la nouvelle église de la Salle-en-Beaumont. Fondée sur des piliers de béton, elle présente une forme polygonale, ouverte sur l'extérieur par deux larges pans vitrés, focalisée sur une estrade en arc de cercle. Les vitraux sont réalisés par Arcabas.
A l'avant de la Basilique, dans le cimetière des Pères se trouve la première chapelle (reconstruite, puis déplacée). Ce petit édicule carré de trois mètres de côté, est bâti en pierre de taille calcaire de deux couleurs différentes (marbré et gris-bleu :calcaire de Laffrey ?). Il est ouvert sur trois côtés par des baies à l'encadrement très architecturé. La chapelle abrite un statue grandeur nature de la Vierge qui occupe entièrement le petit espace intérieur.
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nietp · 4 years ago
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I was tagged by @neugrowth !!! thank you ♥
last song: Déploration sur la mort d'Ockeghem (Josquin des Prez) (not exactly this version though but eh)
last movie: a documentary on wild boars in Poland.. dare i say effervescent
currently watching: I started watching gossip girl for the first time last month because my flatmate was rewatching it but I’ve stopped for now, I’m also more or less constantly watching Agatha Christie’s Miss Marple or Hercule Poirot when I’m at my parents’ which is the case right now
currently reading: Un art contextuel by Paul Ardenne, not very sexy. I’ve started a million novels this past year but I almost never finish anything. As long as I need to read stuff for my thesis I don’t think I’ll be able to read for fun unfortunately, but I’ll force myself during the holidays
currently craving: we’re on lockdown so a million things........ touching people, going to museums, movie theaters, good ramen, a long hike in the mountains!!! constant craving
i can’t remember who’s already been tagged or not, i tag @igneousbody, @burrowsofmykeep, @thepuppyclub, @sanddollarsandabaloneshells, @cultiverunjardin, @ehbahputain and the rest of the usual group you know who you are!!!! tagging is exhausting
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