#Décapant
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christian-dubuis-santini · 2 months ago
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Jouissance de la peur, peur de la jouissance
"Ceux qui sont dangereux, ce sont les hommes ordinaires, les fonctionnaires prêts à croire et à obéir sans discuter."
(Primo Levi - Si c'est un homme)
Depuis le 13 mars 2020, la population française se trouve prise (sans le savoir) dans une "expérience de Milgram" en grandeur réelle: après l’imposition du camp de concentration généralisé, les applaudissements de 20h aux fenêtres, l’obligation de porter une guenille faciale, de se faire inoculer un produit génique expérimental vendu par une firme multicondamnée... la soumission pathologique à l’autorité, telle que l’avait relevée Stanley Milgram, se nourrit de la peur qu’elle aura elle-même générée.
Pourquoi cette jouissance de la peur est-elle si répandue dans nos sociétés du capitalisme numérique, et particulièrement en France?
Jouir de la peur c’est toujours jouir de la peur de jouir.
C’est à dire de pâtir. La contradiction inhérente à cette jouissance névrotique de l’hypocondriaque est à rapprocher de ce que Lacan a épinglé de "jouissance de l’Autre".
N’oublions pas que le pervers est celui qui se fait l’instrument de la jouissance de l’Autre.
La jouissance de l’Autre, Lacan l’écrit J(A) en désignant ainsi le lieu de la science: «Pour ce qui est de la jouissance de l’Autre, il n’y a qu’une seule façon de la remplir, et c’est à proprement parler le champ où naît la science.» Comment la science occupe-t-elle cette place? En «décapant» lalangue et en isolant la lettre. «Ceci [le principe d’identité de soi à soi] ne se produit pas au niveau de l’Autre, mais de la logique. C’est en tant qu’on arrive à réduire toute espèce de sens qu’on arrive à cette sublime formule mathématique de l’identité de soi à soi, qui s’écrit x=x. […] ce n’est qu’à partir du moment où Galilée a fait des petits rapports de lettre à lettre avec une barre dans l’intervalle, et où il a défini la vitesse comme rapport d’espace et de temps, qu’on a pu sortir de tout ce qu’avait d’intuitif et d’empêtré la notion de l’effort, pour arriver à ce premier résultat qu’était la gravitation.»
Pour le parlêtre, «cette jouissance de l’Autre […] n’existe, ne saurait exister que par l’intermédiaire de la parole» – J(Ⱥ).
Par contre, pour la science, un autre enjeu advient : «la lettre, c’est uniquement à partir de là que nous avons accès au réel» .
Alors J(Ⱥ) (J de A barré – inconsistance du grand Autre) ou J(A) (J de A - jouissance du grand Autre de la science)?
Le psychanalyste aura toujours déjà tranché.
«La vérité du désir est à elle seule une offense à l'autorité de la loi.»
(Jacques Lacan, Séminaire VI - Le désir et son interprétation)
Pour le psychanalyste, le "discours de la science" qui s’inscrit comme Jouissance de l’Autre: J(A), est l’indice d’une perversion, car pour le sujet, la Jouissance de l’Autre ne ne saurait exister que par l’intermédiaire de la parole, et s’écrit J(Ⱥ), l’Autre étant inconsistant, donc barré…
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o-link · 1 year ago
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Il y a des nostalgies douloureuses et décapantes… il y a des nostalgies rêveuses et très douces… il y a des nostalgies qui font vivre… et des nostalgies qui font mourir.
Eugénio Borgna
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chroniquesdiverses · 1 month ago
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Omar Sy et son chien : incident à Gare de Lyon
Omar Sy, vous connaissez ? Vous savez, l’acteur chouchou des Français qui se plaint de sa feuille d’impôt californienne. Celui qui nous fait rire, pleurer et maintenant… rager ? Avec son charisme inégalé et son humour décapant, il continue de séduire les foules. Voilà maintenant que son chien s’y met pour séduire les foules de voyageurs ! “Tato fait le buzz en TGV“, titre d’un prochain long…
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mmepastel · 1 year ago
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Rholala ! Premier énorme coup de cœur cette année !
C’est ma libraire préférée qui me l’a déniché… elle commence à me connaître… elle m’a tendu ce livre qu’elle n’avait pas encore mis en rayon avec un air entendu…
BINGO ! En effet, c’est une belle pioche.
Tout d’abord, qu’est ce que j’ai ri ! L’autrice suédoise a un humour assez décapant, et un langage fleuri.
Faire connaissance avec ces sept sœurs finlandaises crasseuses et mal éduquées c’est comme une collision brutale et frontale. On les découvre à la foire, rare lieu où elles daignent frayer avec leurs semblables (quoique… elles semblent en effet faites d’un autre bois), dégoûtantes, provocantes, grossières, analphabètes et gouailleuses ; elles vendent framboises sauvages, peaux de bêtes -d’ours notamment. Bien obligées si elles veulent acheter bière, gnôle, cigarettes et essence pour le quad, saucisses et chips.
Johanna, Tania, Tiina, Simone, Aune, Laura et Elga ont toutes un caractère bien distinct, même si elles font corps pour survivre depuis qu’elles sont orphelines. L’ainée, Johanna, voue un culte à son père décédé, célèbre chasseur d’ours, et applique ses règles : se méfier de la société des humains et particulièrement des hommes, du pasteur, des assistantes sociales, de l’école, des huissiers. Elles sont hors registres, complètement sauvages dans la forêt, en autarcie. Et elles vont fuir encore plus loin, pour être sûres de ne pas risquer d’être embêtées, pour vivre à leur façon, la seule qu’elles connaissent à vrai dire. Elles rotent, pètent, pissent debout, se bagarrent sans cesse, jurent comme des charretiers.
L’entente entre elles, une force, une nécessité mais aussi une limite, se complexifie lorsqu’elles s’isolent complètement dans un endroit reculé de la forêt, et qu’elles font face à la faim et au froid. La rudesse de l’aînée, son radicalisme, empêchent certaines des plus sensibles de s’épanouir, comme par exemple Elga qui rêve de lire et d’exploiter ses fraîches connaissances en la matière, ou Laura qui n’aime rien tant que de sculpter des petits figurines malgré ses yeux de myope.
On lit ce livre avec le nez, et les odeurs ne sont pas toujours ragoûtantes. Ça ne sent pas que le sapin ou l’écorce de bouleau. Ce ne sont pas des grandes fans de savon, ni de ménage, et les peaux d’ours écorchés corsent l’affaire. On suit leur cheminement avec passion tant l’immersion est totale dans cet univers brut et sauvage, en s’émerveillant des reparties salées qu’elles se servent mutuellement, avant de se cogner jusqu’à faire valser des dents. Mais cheminement, il y a. Je n’en dis pas plus car le roman, inspiré d’un conte finlandais racontant les aventures de sept frères, est turbulent et haletant de bout en bout. Vont-elles survivre dans le froid ? Comment vont-elles échapper à la ville qui semble être le seul salut possible ? Ne vont-elles pas s’entretuer ou sombrer dans la folie ?
J’ai adoré cette histoire et le ton. Ces sœurs sont de vraies dures à cuire, des âmes bouillonnantes qui font jaser toute la région. Leur évolution est habilement menée, et leur amour de la forêt et de la liberté ne se trahit pas. On assiste à l’éclosion de leurs natures profondes. Il s’en est fallu d’un cheveu pour qu’elles y parviennent seules. Un conte féministe oui, assurément, avec de vraies héroïnes fortes et courageuses, un récit au verbe haut, débordant de vie et culotté. De la dynamite.
Je suis un peu dépitée de l’avoir si goulûment dévoré, aussi goulûment que Tiina aurait bu sa flasque de whisky, je ne crois pas que ce type de livre coure les rues. J’espère que d’autres romans d’Anneli Jordahl seront traduits, je suis addict de son écriture rigolarde et irrévérencieuse.
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wumingfoundation · 1 year ago
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Wu Ming, ou la complexité subversive
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A l'occasion de la sortie française de notre roman Ufo 78, le magazine en ligne subversif Lundi Matin a publié la postface de l'écrivain Serge Quadruppani, qui est le traducteur du roman. Nous reproduisons ici la brève prémisse éditoriale.
«Après la publication très remarquée de l’incroyable enquête Q comme qomplot, Comment les fantasmes de complots défendent le système (voir notre interview ici), le collectif italien Wu Ming revient dans les bacs avec Ovni 78 aux éditions Libertalia. Nous en publions ici la postface de Serge Quadruppani qui introduit ce livre décapant et passionnant en le réinscrivant dans l’histoire insurrectionnelle italienne et son écrasement par l’État
Bonne lecture.»
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deviance-nocturnale · 2 years ago
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2. Ce que cache un masque
Grande vertu du masque vénitien pour broder des émotions factices, terreur incendiaire sous le blanc déshumanisé, gueule cassée dissimulée ou majesté candide ? D’un coton humide, elle se démaquille devant sa psyché, le sourire se fane et les rides dévoilées affaissent les pommettes plus saillantes que pouponnes. Quand l’œil de la caméra ferme sa pupille de verre, la femme revêt alors un autre masque, décapant l’ancien au rire figé et aux yeux de paon.  Sa vérité nue éclatante sous le fard et les paillettes apparaît aux yeux d’un monde numérique. Elle ne supporte plus de faire risette à ses internautes. Elle a des crampes dans les joues et les zygomatiques fatigués. Elle a trop rêvé d’irréel.  Tout ça pour vendre le dernier produit dont elle a elle-même impulsé la mode. Les réseaux se chargent du reste. Son nom en lettres capitales lui permet de gonfler ses ventes à coups de likes et de commentaires affublés de cœurs et d’emojis flammes. Elle étouffe sous les hashtags séduisant et leurrant les esprits assoiffés de beauté hypocrite. S’ils savaient qui habite les coulisses de ce théâtre frivole et délétère. Un filtre sur le visage lambda d’une fausse fille de joie jouant la star sous sa douche. Cette même fille qui a tourmenté les autres et aujourd’hui, face au miroir, il ne lui reste qu’un visage pixellisé qui se désagrège. Le visage d’une prostituée que l’on paye en tweets faciles. L’allumeuse aux 18M abonnés. 18K, elle ne s’en souvient même pas. Une Ferrari pour le prix d’une baguette de pain.  La poupée désarticulée ne parvient plus à se voir en HD, elle n’est plus qu’une basse définition, une basse illusion.
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shotokimchi · 2 years ago
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⚠=angst / ☁️=fluff / ❣=suggestive / 🔞=smutt
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Heartless ⚠ (one-shot)
-Katsuki Bakugou crushed your heart...
Throne (Fantasy Au!) ⚠☁️ (one-shot)
-A beautiful love story between the dragon prince and the warrior princess...
Peaches and Melons ❣ (one-shot)
-He loves your ass.
What If? ⚠☁️🔞 (one-shot)
-Everyone can fall in love, falling for Bakugo gave you a hard time but when you learned that he felt the same, it was too late. Because you were already married.
Pillow Fight ⚠☁️ (ask)
-Your bf breaks up with you and he tries to cheer you up.
Décapante ❣ (one-shot)
- After getting dragged to one of the most popular strip clubs in the town by his friends, a unique performer catches the ash blonde's attention.
What I Can’t Have 🔞⚠ (two-shots)
-Bakugou falls in love with the Empress which causes her to neglect her three husbands. You know how it goes... the ones who eat the forbidden fruit of love must be punished. PART 2 COMING SOON
DRABBLES
How would they react if they had a nightmare about you losing your baby w/ Kirishima and Bakugo
When they constantly stood you up on dates w/ Bakugo - Todoroki
When Their S/O Is a Seggs God
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theatreetpsychanalyse · 8 days ago
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Avignon OFF 2025 Condition des soies à 20H55 "La Ligne Rose", Odile Blanchet, Bérénice Boccara et Sana Puis nous font mourir de rire
Odile Blanchet, Bérénice Boccara et Sana Puis sont épatantes pour nous faire voyager dans le Paris des années 20 et nous faire rire durant une grosse heure. Le spectacle aiguisé est un excellent choix.  La ligne Rose raconte l’histoire folle et passionnante de trois jeunes filles qui, par un concours de circonstances particulier, ont lancé le téléphone rose. Armées d’un humour décapant et dans…
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lalema · 9 days ago
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Décapant à plancher hyper concentré à faible odeur
FYI: http://dlvr.it/TLbndd
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buzznolimit · 2 months ago
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Buzz No Limit : la plateforme qui réinvente le divertissement en ligne
Buzz No Limit, c’est la plateforme incontournable pour les amateurs de contenus variés et percutants. Entre actualités insolites, tendances du web, humour décapant et vidéos virales, tout y passe pour divertir, informer et surprendre. Chaque jour, découvrez de nouveaux formats qui cassent les codes, captent l’attention et font le buzz. Que vous soyez curieux, passionné ou juste en quête d’un bon…
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lilias42 · 7 months ago
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13 : s'adonner à leur passe-temps favori
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Lorenz observe son ancêtre, le Brave de la Terre Mettius Gloucester Paenitens dit les Mains Fertiles, exercer son métier : potier.
Nouveau jour, nouvelle paire d'ancêtre et de descendant avec Lorenz qui rencontre son ancêtre Paenitens, qui n'est pas pas exactement comme il l'imaginait.
Paenitens est un homme très calme, très silencieux et consciencieux qui aime par dessus tout travailler tranquillement seul dans son atelier sans qu'on vienne le déranger, tout en étant très fier de son travail qui est également sa passion (sa relation avec sa sorcellerie a une base... compliquée). Il n'y a pas grand-chose qu'il déteste plus que quelqu'un qui viendrait le voir en lui demandant "mais pourquoi tu n'utilises pas tes pouvoirs pour faire tes pots plus vite et plus ?" car, il considère que c'est bâclé le travail et que ces céramiques faites sans efforts n'ont aucune valeur. S'il vous refile une céramique fait comme ça, c'est qu'il veut vous voir dégager de son atelier, s'il ne vous a pas déjà fait dégager en déplaçant la terre sous vos pieds. Il peut être gentil et il aide son village sans souci en rendant les terres plus fertiles mais, il est juste pas très sociable et aime sa tranquillité, même si sa langue se délie assez facilement pour parler métier et technique. C'est ce qui lui a permis de se lier d'amitié avec Indech (il est l'un des deux seuls Braves à avoir rencontré un nabatéen avant la guerre dans ma fanon), ils pouvaient passer beaucoup de temps à travailler ensemble et ils ont fini par devenir amis avec le temps.
Alors, je vous laisse imaginer le contraste décapant avec Lorenz quand ils se rencontrent !
Si de visage (pour la moitié de visage qui reste à Paenitens), ils se ressemblent beaucoup tous les deux, Lorenz est aussi flamboyant, fanfaron et très fier de son rang que Paenitens discret, taiseux et modeste. Il est également très étonné de sa relative pauvreté : les légendes autour de Gloucester ont gardé le fait qu'il soit potier de base, il est même reconnu pour ça et être un excellent peintre, même si c'est assez peu évoqué pour surtout se concentrer sur sa sorcellerie qui a rendu les sols de Gloucester extrêmement fertiles, et Lorenz s'imaginait plus quelqu'un ayant un atelier avec plusieurs petites mains, et lui ne s'occuperait que de la peinture des pièces les plus prestigieuse. Alors se retrouver avec un homme habillé très simplement qui fait tout lui-même dans son coin et qu'il n'a pas d'employé à part une aide chez lui, et qui se définit lui-même comme étant d'abord un potier, un membre de son peuple puis un sorcier... voilà quoi, d'un côté, il est extrêmement fier d'avoir un ancêtre aussi talentueux mais de l'autre, il ne s'attendait clairement pas à ça.
Autre point qui l'étonne, c'est son handicap très lourd. Paenitens boite vraiment, même avec sa canne (qu'il a fait tenir à Lorenz pour éviter qu'elle ne tombe tout le temps), marche difficilement, et a beaucoup de mal à utiliser le côté droit de son corps, qu'il cache constamment sous ses très longs cheveux de sorciers (la coiffure de Lorenz après l'ellipse viendrait également des représentations de son ancêtre qu'il imite).
En fait, ce qui a rendu infirme Paenitens - Ultor à ce moment-là, littéralement "le vengeur" -, c'est qu'il n'a pas suivi les règles de la sorcellerie dont la règle fondamentale est que le sorcier doit toujours payé le prix de sa sorcellerie lui-même, règle qu'il n'a pas suivi lorsqu'un jour, ivre de colère et de vengeance contre "la créature de feu" et trouvant qu'il ne progressait pas assez vite, il a tenté d'utiliser une petite partie de l'énergie vitale d'un animal pour se renforcer lui-même. Dès qu'il a essayé, sa sorcellerie s'est complètement retourné contre lui et au lieu d'ajouter une fierté, elle s'est mise à dévorer son côté droit. Si Kelon (l'ancêtre de Claude, d'une cité voisine, même si c'est deux peuples différents) ne l'avait pas senti et arrivé aussi vite grâce à ses ailes, Paenitens serait mort à cause de sa transgression. En punition, tout son côté droit est à découvert avec quelques morceaux de muscle qui reste mais, c'est surtout un squelette de métal (qui vient d'une fierté pour le coup, ça a renforcé son corps) qui n'a plus beaucoup de force, d'où le fait qu'il est beaucoup de mal à se mouvoir et a besoin d'aide dans sa vie quotidienne (c'est vieux mais, il ressemble au dernier dessin dessin sous la coupe - attention, horreur corporel -). La sorcellerie, c'est dangereux, il faut respecter les règles sinon, elle ne vous ratera pas, ce qu'il a appris à ses dépends.
Il ne vivait que pour sa vengeance à ce moment-là, il voulait se venger de la "créature de feu" qui avait chassé son peuple de sa ville (même s'il oublie assez vite que si elle a fait ça, c'est parce que son peuple a lui a capturé et asservi tous les hommes de son peuple à elle en son absence - car ils ne l'avaient pas écouté mais ça, c'est une histoire pour plus tard - et qu'elle ne les a pas asservis, elle les a "juste" chassés étant donné qu'une fois vaincu après un coup pareil et vu qu'ils cherchent à s'installer, on met à mort les têtes pensantes et on réduit en esclavage tous les autres afin d'avoir de la main d'oeuvre docile, et au lieu de leur voler tout ce qu'ils avaient, elle les a laissés partir avec une grosse partie de leur bétail et de la nourriture pour éviter qu'ils meurent de faim et grand mécontentement de son propre peuple à elle, elle a pris un sacré risque et a surement dû imposer sa décision aux siens au lieu de la voter) et reprendre ses terres mais là, d'un, il se retrouve lourdement handicapé en pouvant à peine marcher correctement, de deux, ses pouvoirs vont nettement moins bien se développer qu'ils ne le devraient après une telle transgression, et pour finir, Kelon lui dit clairement qu'il ne pourra jamais vaincre sa "créature de feu", elle le fera juste fondre avant et elle est bien trop forte pour lui, tout en lui expliquant que dans sa cité, normalement, quand on s'installe quelque part, s'il y a déjà un autre peuple qui habite-là, on le réduit en esclavage une fois vaincu mais, pas l'esclavage antique classique où vous avez un espoir de vous faire libérer, non, là, y a quasi aucun espoir d'être affranchi un jour, on leur inculque bien qu'ils sont inférieurs et juste des serviteurs avec tout un tas de mesure humiliantes et coercitives et pour faire taire ceux qui se plaignent trop fort ou qui ont un caractère trop fort, il y a la cryptie à la fin de l'agoge (entrainement des enfants de citoyens) des meilleurs élèves, où ils doivent tuer des hilotes sans se faire prendre.
Kelon connait très bien cette "créature de feu" alors, il sait qu'elle est contre l'esclavage et encore plus qu'on traite les hilotes de cette manière et que dans la situation où ils étaient tous, ça devait la meilleure des solutions : les chasser en les laissant en vie avec de quoi survivre pendant un moment, et en empêchant les hommes de sa cité ne les poursuivre pour les asservir. On est chez des grecs pour ces deux-là, c'est très dur d'imaginer qu'on puisse avoir des relations d'égal à égal (c'est quand même eux qui ont inventé le concept d'hégémon qui domine tous les autres et est au sommet tout en profitant bien au passage) alors que deux peuples aussi différents puissent se mélanger, même si Kelon et "la créature" peuvent y penser en se disant "on peut peut-être cohabiter sans s'entretuer tout le temps, même si c'est très difficile" sans que l'un puisse asservir l'autre ou l'écraser, c'est quasi impossible pour leurs contemporains, les cités grecques se battaient entre elles pour des arbres coupés au mauvais endroit quand même.
Même eux, on leur dit que dans le futur, des peuples très différents à leur époque vont se retrouver dans le même pays et que leur continent va être divisé en trois territoires dirigés par de grandes familles de manière héréditaire, ce serait limite lunaire (moins pour elle mais quand même, elle trouverait ça profondément stupide de laisser autant de pouvoir à un seul roi sans un deuxième pour qu'ils s'entretuent tous les deux pour avoir la primauté sur l'autre, et sans les éphores pour les réguler et les calmer quand ils font n'importe quoi, et beaucoup plus pour Kelon qui vit dans une démocratie), surtout que les grecs sont très jaloux de leur indépendance. C'est même assez général cette manière de pensée que "on peut se supporter de loin mais, faire des alliances entre peuples très différents les uns des autres, on va pas pousser, on se connait tous assez peu et on est en concurrence pour le territoire, sauf peut-être des alliances militaires pour dégager un voisin un peu trop agressif et encore, c'est vraiment de circonstance et ça ne dure pas" alors, ça ne vient pas tout seul l'idée de cohabitation entre deux peuples, encore plus entre un qui est de culture grec / spartiate et un de culture bien plus celte et gauloise pour celui de Paenitens (c'est par exemple le cas pour Simplex, Pertinax et Laeta, respectivement ancêtre des Blaiddyd, Fraldarius et Dominic qui sont extrêmement proches, ils ont passé des années comme conservi, des compagnons d'esclavage, ont survécu à la servitude ensemble, sont devenus des sorciers ensembles et même mené une révolution qui abolira l'esclavage dans le peuple de Simplex ensemble mais, ils ne se diront jamais "amis" de leur vie jusqu'à la veille de leur mort car, ils savent qu'il y a toujours un risque que leurs peuples entrent en guerre les uns contre les autres et qu'ils ne veulent pas les trahir, même si ça les déchirerait de s'affronter les uns les autres). Ce qui maintient un semblant de paix entre les cités, c'est souvent qu'il y a des sorciers dans l'une des deux et pas dans l'autre, ce qui impose rapidement un rapport de force et qu'en général, les sorciers sont assez sages pour éviter d'utiliser leurs pouvoirs à la guerre histoire de ne pas faire trop de dégâts, même si c'est un équilibre fragile, et quand Némésis passe, puis les adrestiens passent en interdisant la sorcellerie en les pensant complices de Némésis et des agarthans (et tombant dans le piège de ces derniers au passage visant à brûler tout ce qui les a remplacé à la surface, que ce soit les créations de Sothis ou ses "enfants adoptifs"), ça rabat toutes les cartes avec des peuples qui profitent que le sorcier d'à côté meurt à force de ne pas pouvoir s'entrainer pour venir les terres du voisin plus petits et crée un chaos monumental. Enfin bref, revenons à l'histoire de Paenitens quand Kelon lui explique qu'il ne pourra sans doute jamais vaincre son ennemie et que lui-même se rend compte qu'il ne pourra surement pas faire le voyage.
En plus de tout ça, c'est sans compter qu'il va bientôt avoir une nouvelle arrivante dans leur coin : Daphnel, Brave des Vents surnommée par son peuple (d'origine duscurienne, là où Kelon arrive d'Almyra et est de culture grec pour un équivalent dans notre monde, et celui de Paenitens est descendu de Sreng en quête de meilleures terres et poussé par d'autre peuple, et il est d'inspiration gauloise... oui, ça va être compliqué pour s'entendre, surtout qu'aucun des peuples des trois ne parlent la même langue ou une langue proche pour ne pas arranger les choses) "la Bourrasque enragée" quand elle le retrouvera à cause de son tempérament de feu et plutôt sanguin, également bien remontée contre le peuple de Paenitens après que ce dernier ait souvent attaqué son peuple à elle pour capturer des gens et les réduire en esclavage, elle compris, ce qui a poussé son peuple à quitter leurs terres pour arriver sur les futurs terres de Daphnel - et en ayant plus beaucoup de nourriture à emporter vu qu'ils se faisaient piller tout le temps -, et elle adore cette "créature de feu" qui la libérer de sa cage d'esclave et élevée donc, elle ne le laissera pas trop s'approcher ou passer par ses terres. Comment dire qu'au début et pendant un bon moment, c'est compliqué.
Quand ils se rencontrent ces deux-là et qu'ils finissent par apprendre comme ils peuvent la langue de l'autre pour se comprendre un minimum (même si c'est surtout Paenitens qui doit se mettre au grec vu que c'est la langue maternelle de Kelon et que Daphnel le parle couramment aussi, même si c'est un dialecte différent du sien), elle ne lui fera aucun cadeau, encore plus en voyant bien qu'il a utilisé de la magie interdite, et lui mettra bien la tête au fond du plat pour lui rappeler que ouais, niveau esclavagisme et traitement des esclaves, ils étaient particulièrement horribles, même pour l'époque, et les traitaient aussi comme des animaux, ce qui a poussé son peuple à elle à se barrer à force d'être harcelé et pillé, et sa "créature de feu" a eu des problèmes quand elle les a laissé filer ainsi avec de la nourriture vu que normalement, les vivres, tu les gardes jalousement pour toi, et parce que les siens ont trouvé qu'elle s'était comportée en tyran pour avoir décidé pour tout le monde sans consulter personne. Sous le règne du peuple de Paenitens, Daphnel a quand même fini elle-même dans une cage sans nourriture pendant des jours car elle se débattait trop et qu'elle aurait surement fini tuer à cause de ses tentatives de fuite, tant pis si on gaspille la marchandise, on en récupérera toujours d'autres chez les voisins ! Ils ont surtout goutté à leur propre médecine ce jour-là (en légèrement moins pire vu qu'elle les a laissés partir avec une partie de leur réserve), et étrangement, quand on se retrouve de l'autre côté de la barrière, c'est nettement moins confortable. Pour Daphnel, même si elle est d'accord sur le fait que ce soit horrible de se faire chasser de sa maison ainsi - son propre peuple a subi la même chose quand même alors, elle sait à quel point c'est horrible -, au final, ils n'ont fait que subir ce qu'ils ont fait subir aux autres, et c'est pas elle qui va les plaindre pour s'être pris les conséquences de leurs actes en pleine figure, et ils ont évité le pire vu qu'ils auraient pu être tous asservis jusqu'au dernier pour devenir des hilotes.
Alors, après un long moment à réfléchir alors qu'il panse ses blessures et tout ça, même si c'est dur car c'est à quoi il a consacré sa vie pendant tout ce temps, il décide de laisser tomber sa vengeance et de se concentrer sur son peuple. Il se rend compte qu'il a oublié le plus important à cause d'elle et que cela lui a fait faire quelque chose d'atroce car, il ne pensait qu'à ça tout en négligeant son peuple alors qu'il avait besoin de lui, surtout que ses pouvoirs sont bien plus utiles pour aider les autres que pour faire couler encore plus de sang. Il en voudra toujours à cette "créature de feu" et même s'il ne la recroisera jamais de sa vie, ce serait extrêmement tendu s'il la recroise et il la haïra jusqu'à sa mort mais, vu son état et ce que sa soif de vengeance l'a déjà poussé à faire, il préfère se reconcentrer sur son peuple et prend le nom de Paenitens, "qui regrette, qui se repent", pour essayer de réparer toutes ses erreurs, notamment tout ce qui l'a mené à sa transgression.
Il reprend donc son métier de base et devient potier. Il ne s'arrêtera jamais de s'entrainer, autant parce que le jour où il s'arrête, ça le tuera car il a trop de magie en lui pour s'arrêter, mais aussi car il se rend bien compte que sa magie peut aider son peuple. Paenitens maitrise la terre, il fait donc tout ce qu'il peut pour rendre leurs terres les plus fertiles possibles pour qu'ils aient tous ce dont ils ont besoin, et n'ait pas besoin d'avoir recours à de la main d'oeuvre servile en attaquant les voisins. Il se met aussi à voter constamment pour éviter la guerre afin de ne pas recommencer le cycle de violence, surtout qu'avec autant de sorciers puissants, ils risqueraient de transformer leurs terres en enfer à ciel ouvert s'ils s'affrontaient, surtout que même s'il a à peu près le même âge que Daphnel, Kelon est bien plus âgé et pourrait sans trop de problème les vaincre s'il donnait tout ce qu'il avait, même s'il ne veut surtout pas en arriver là. Il a une relation très tendue avec sa propre magie, il est quand même devenu sorcier à la base pour se venger, et la moitié droite de son corps lui rappelle sans cesse ce qu'il a osé faire pour ça mais, il arrive petit à petit à mieux l'accepter quand sa magie devient une source d'aide pour les siens plus qu'un outil de mort et de vengeance.
Au moment de sa vie où il en est dans ce dessin où il rencontre Lorenz, plus de trois cents ans se sont écoulé depuis ses évènements et il s'est bien calmé. Il a fini par accepter sa magie et l'utilise toujours pour fertiliser les champs de son peuple (bénédiction toujours présente dans le présent) mais aussi un peu pour s'aider au quotidien avec son handicap. Les relations avec ses voisins sorciers vont un peu mieux, même s'il ne le montre pas trop étant donné qu'on ne sait jamais ce qui peut arriver entre trois cités aussi différentes et que l'ombre d'une possible guerre plane toujours. Il s'est même fait un ami d'un voyageur un peu étrange qui parcourait ce qu'il appelait "Fodlan" pour étudier les techniques artisanales des différents peuples qu'ils croisent, et qui était très intéressé par la sorcellerie, un certain Indech, un gentil artisan très timide et préférant la solitude de son atelier à la foule, comme Paenitens. Ils vont devenir très amis avec le temps, et jusqu'à la fin, Paenitens s'en fera beaucoup pour lui, surtout après que Némésis l'ait vaincu et forcé à boire du sang de la même couleur que celui d'Indech, ayant très peur que ce soit celui de son ami, avant de le retrouver bien plus tard mais malheureusement pour eux, ce sera sur le champ de bataille mais ça, c'est pour plus tard. Là, il peint tranquillement ses pots avec Lorenz qui est d'abord très étonné par sa personnalité et sa manière d'être, puis apprendra à respecter son ancêtre pour qui il est et son talent, même si ça ne correspond pas forcément à l'idée qu'il s'en faisait à la base.
Comme toujours, un point sur le dessin en lui-même :
Pour les motifs des pots de Paenitens, je me suis basé sur cet article et je m'en étais pas rendu compte à la base mais, c'est un article de Robert Périchon qui parle des céramiques du Crêt Chatelard. Alors, Robert Périchon, ça commence à dater mais, c'est solide en général pour tout ce qui est matériel pur, et vous avez une autre raison de passer dans la Loire : voir Crêt Chatelard et ses fouilles gauloises ! C'est incroyable tout ce que les dianistes ont sorti là-bas ! (et aller à la Diana de Montbrison, c'est très intéressant aussi !) Donc, ça tombait bien !
Pour la coupe de ses vêtements, je me suis inspirée des reconstitutions du Parc Samara comme très souvent. J'ai juste débarrasser Paenitens de tout bijou, motif un peu tape à l'oeil, ornement... pour le rendre plus austère, ce qui colle à sa pénitence, il pense qu'il n'a pas à porter des bijoux aussi voyant, et à sa personnalité plus discrète, tout en le mettant en opposition avec Lorenz qui aime tout ce qui est très vif et soigne beaucoup son apparence.
Je l'ai tourné du côté gauche afin qu'on puisse voir son expression (son côté droit est constamment caché par ses cheveux, il ne le montre que pour mettre en garde les gens), ainsi que ses fiertés : sa peau est assez meubles, un peu comme de l'argile, même si elle craquèle à plusieurs endroits à cause des retombés de sa transgression. Même si c'est surtout son côté droit qui est tombé en lambeau, son côté gauche aurait dû subir le même sort si Kelon n'était pas arrivé à temps.
Enfin, ça ne se voie pas beaucoup mais, sa main droite est entouré dans des bandages afin de cacher qu'il n'a plus qu'un squelette de métal (qu'on peut voir dépassé sur son cou et une partie de son nez) et quelques ligaments pour tenir tout ça. Il peut aussi entourer sa main d'une gangue de terre pour mieux cacher ça et pouvoir mieux utiliser sa main droite mais, il le fait rarement, autant pour de nouveau respecter sa punition, mais aussi parce que ça l'épuise.
#fe3h oc drawcember#fe3h oc#dessin de curieuse#écriture de curieuse#j'espère que ça vous plait surtout !#c'est l'histoire de Brave dont je suis le moins sûre mais j'espère que l'équilibre est respecté...#si vraiment cette histoire là est trop mauvaise ou enlaidit trop les personnages je la changerai#si la plupart des Braves ne se connaissent pas - encore moins tous - ceux qui se connaissent n'ont pas forcément de bonnes relations#le trio de Faerghus s'entend très bien avec Loquax qui est plus à part mais est pacifique alors ça passe...#mais pour Leicester c'est une toute autre histoire et les passifs entre les peuples peuvent être très lourds#il y a de ça à Faerghus même si ça calme mais côté Leicester s'est bien plus vif#et t'as aussi les limitations de l'époque où on peut penser qu'on se supportera les uns les autres surtout en cas de pépin pour tous...#mais finir dans le même pays uni voir pire avec un roi unique... c'est limite le pire des scénarios vu qu'ils perdraient leur indépendance#ce qui est extrêmement important pour eux évidemment surtout vu les différences entre eux#(ils rencontre El dans le présent qui leur dit que c'est SON peuple à ELLE elle va juste se faire attaquer car juste...#...non ! On est indépendant nous ! On a rien à demander à une famille impérial qu'on ne connait même pas !)#Pyrkaïa a pris un gros risque en les laissant partir ainsi vu qu'eux aussi auraient bien pris cette nourriture...#et normalement on ne prend pas une décision seul chez elle- on vote toujours en groupe- seuls les tyrans décident seuls#mais entre ce qu'elle considère les urgences pour son propre peuple et la situation avec ce qu'elle deviendra des hilotes s'ils restent#c'était pas la mieux mais la moins pire des solutions pour tout le monde même si elle déteste ce qu'elle a dû faire#c'est clairement pas une bonne solution mais elle a fait ce qu'elle a pu tout en devant passer en force#et même si les spartiates sont un peuple assez agressif ils vont réussir à se calmer avec elle qui veille au grain et les circonstances#(histoire de ne pas finir comme le peuple d'avant aussi)#Paenitens a évidemment du mal à l'avaler mais il finit par comprendre même s'il la haït toujours#ce serait des relations très compliqué entre eux... même si ironiquement les deux connaissent des nabatéens et s'entendent bien avec eux#et qu'ils aimeraient bien pouvoir s'y rendre un jour... ce serait explosif#Pyrkaïa a même sans doute déjà entendu parler de Paenitens par son mari qui le tient d'Indech#Daphnel a un tempérament très vif mais elle est là pour les têtes dans le plat magistral et pour le coup Paenitens en avait besoin#et de son côté Kelon espère qu'un jour tout le monde s'entendra en pouvant garder ses spécificité#comme il le dit ils sont sorciers c'est les seuls qui savent ce que vivent les uns les autres pendant des siècles
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cigognesdelespoir · 4 months ago
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François Touchard : L'infertilité vue avec humour ! (Extrait exclusif). un spectacle hilarant !
François Touchard, avec son humour décapant, aborde un sujet sensible avec une légèreté désarmante. Découvrez un extrait exclusif de son spectacle "Tu vas l'appeler comment ?" et laissez-vous emporter par son énergie positive. Des anecdotes hilarantes, des observations piquantes et un humour décapant sur la parentalité, l'infertilité, la PMA et bien plus encore ! Soutenez l'association d'aide aux personnes infertiles "Les Cigognes de l'Espoir" en réservant vos places pour le spectacle complet le 6 avril à Paris.
Cliquez ici pour réserver vos places : https://bit.ly/spectacletouchard
Également sur Billetreduc https://bit.ly/touchardbilletreduc
Site de l'association https://bit.ly/cigognesdelespoir
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aurevoirmonty · 5 months ago
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La vie est une valeur. Vivre, c’est opter pour la vie. La vie est ce qui ne sub-siste pas, mais ce qui ex-iste. Nicolás Gómez Dávila (1913-1994) consacra sa vie à la lecture et à l’écriture. Chez lui, à Bogota, sa bibliothèque était le centre de sa maison, un lieu de recueillement et de méditation d’où se dégageait le parfum du savoir et de la littérature de l’ancienne Europe. Selon son ami Alvaro Mutis, son oeuvre est « un livre immense, un territoire jalousement maintenu dans la pénombre. » Reconnu comme un des penseurs les plus radicaux de son temps, la tranquillité de ce sage insolent a conquis le monde. Son œuvre est une critique radicale de la modernité et de ses phénomènes les plus importants: la démocratie, les Lumières, l’empire de l’homme sur la nature. L’originalité toute révolutionnaire de sa pensée est de donner sa place à la religion dans le domaine des idées, après deux siècles de désert. Son humour décapant, son écriture à la pointe de diamant lui ont valu le surnom de « Nietzsche des Andes ».
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partenaires-jaiunticket · 6 months ago
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JE M'APPELLE GEORGES... ET VOUS ?
Du 22 janvier au 31 mai 2025
Au Théâtre Actuel La Bruyère
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Plongez dans cette folle histoire d’amour à l’humour décapant qui revisite l’univers de la bande dessinée.
Un beau matin, Georges découvre quelque chose d’étrange qui va bouleverser son quotidien : toutes les résidences autour de son nouvel appartement portent les prénoms de ses ex-compagnes : Villa Christine, Villa Adriana, Villa Clémentine… À peine cherche-t-il à éclaircir ce mystère qu’une nouvelle construction s’annonce près de chez lui : « Villa Emilie ». Serait-ce un présage ? Le prénom de son prochain amour ?
N’hésitez plus, vous pourrez vous aussi dire, J’ai un ticket :
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culturevsnews-blog · 6 months ago
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Pourquoi les lapins ne portent pas de culotte de Antonin Louchard
Achat : https://amzn.to/40nu12a Qui ne s’est jamais demandé pourquoi les lapins ne portent pas de culotte ? Dans ce grand album, désormais disponible en Seuil’issime, Antonin Louchard répond enfin à cette question avec un humour décapant ! Avec son titre malicieux, Pourquoi les lapins ne portent pas de culotte d’Antonin Louchard éveille illico la curiosité des petits (et des grands !).…
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nnjzz · 7 months ago
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DAS SYTHETISCHE MISCHGEWEBE + TONGUE DEPRESSOR + LE POTENTIEL + NCR
Le Non_Jazz SAMEDI LE 07.12 OLYMPIC CAFÉ 20 rue Léon  75018 M° Château Rouge
20:00 portes
20:45 ACTION!
P.A.F. 6€ DAS SYNTHETISCHE MISCHGEWEBE de " Légende vivante " de l'avant-underground, pré- et post-industriel, ce projet de " tissu synthétique mixte " fondé à l'orée des années 80 à Berlin - par le tandem d'artistes-plasticiens Isabelle Chemin et Guido Hübner - est progressivement devenu, depuis de nombreuses années déjà, le véhicule solo des idées / obsessions sonores de ce dernier, spécialisé dans la conception et la fabrication d'environnements  / dispositifs sonores entremêlant associant l'acoustique ( légèrement amplifié ou pas nécessairement ) à l'électronique, bricolés de bric et de broc et pourtant " organiques ".
Après la publication du premier LP sur le label d'Esplendor Geometrico, suivie par un nombre incalculable de sorties ( cassettes, CD, vinyls ) sur un nombre incalculable de labels, DSM a traversé plusieurs phases, avatars et configurations, au gré de ses déménagements successifs ( Berlin - Barcelone -Bordeaux - Caen ) et des nouvelles rencontres et collaborations ( avec vidéastes, plasticiens, acteurs, musiciens, non-musiciens... dont Frans de Waard, Ios Smolders, Artificial Memory Trace, The Oval Language, ERG, MSBR, Toy Bizarre, Roel Melkoop, Ralf Wehowsky, Anla Courtis, Thierry Madiot, Now Cut, Radu Malfatti, Vestige Vertical, Tore Honore Boe, TBC, The New Blockaders... entre autres... ).
Guido Hübner, seul élément immuable ( le " leader " ) du projet au gré de ces incarnations, fabrique -  parfois même in situ - des assemblages, souvent un brin encombrants ! d’objets hétéroclites, détournés et placés dans des perspectives visuelles ou sonores décalées, utilisant des sons produits de façon électronique et / ou mécanique, pour créer une scénographie et un univers à part.
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TONGUE DEPRESSOR us Duo ( que Le N_J reçut l'année dernière dans une formule contrebasse + cornemuse ) composé de Zach Rowden et Henry Birdsey, tous les deux multi-instrumentistes, compositeurs-improvisateurs.
Ils écrivent, improvisent et interprètent de la musique basée sur des drones - impliquant généralement des accords microtonaux et des fragments réarrangés/ ré-accordés de musique d'église américaine.- avec violons, pedal steel, lap steel,contrebasse, orgue, cloches, cornemuse, parfois même une guitare électrique ( ! ) , selon le lieu, le contexte, l'inspiration.
Collaborations diverses et régulières avec d'autres musicien.ne.s versé(e)s dans le même genre de recherche et hantise sonores ( Leila Bordreuil, Max Eilbacher, Paul Flaherty, Austin Larkin, Weston Olencki,Jakob Battick, John McCowen... ).
"empyrean chimes and subterranean drones from out-musick duo Tongue Depressor -- an in-depth exploration of tuned percussion and just intoned drone that comes highly recommended if you're into the work of Tony Conrad, C.C. Hennix, John Cage, Philip Corner and Michael Ranta -- or if you're into church bells, gamelan, or Popol Vuh's earliest meditations. Floored." --Boomkat
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LE POTENTIEL fr orléans Paul Laurent, le virtuose du magnéto historique Nagra et de la bande magnétique ( en boucle ), maître ès objets amplifiés ( que nous vîmes et reçûmes avec / dedans le duo / trio tragicomique SUICIDE MOTORHEAD - mais qui officie dans d'autres projets aussi ! )  et Axel Gaudron ( au " piano Roland " + effets personnels ). Ensemble, ils ( se ) livrent une joute sonore des plus décapantes, où leurs destins se jouent, s'entremêlent, s'évitent, entrent en collision, s'enlacent, s'épousent pour mieux se repousser, s'abjurer mutuellement, dans un processus de constante composition - ou décomposition in situ, en direct - où ils se jaugent et se stimulent mutuellement, à coup de moult aspérités, voire des silences gênés, dans un duo duel chaloupant, tantôt donc en affrontement vénère, tantôt en simulacre d'une parfaite idylle / osmose - mais ô combien éphémère.��
NCR fr Trio formé par Stéphanie Briand & Philippe Desclais aka Now Cut - duo d'artisans du bruit et de " bouinage sonore ", fabriquant une bonne partie de leur instrumentarium comme leur propre " lutherie sauvage ", électronique et / ou autre ( instruments à vent chelous - aquajlong, zdong, jlong 
& co), responsables aussi de l'excellent label VIA CAVA ) s'associant occasionnellement dont cette fois-ci avec Ruelgo ( " Thedwarf " ), co-fondateur des mythiques Le Syndicat ( groupe + label ), entité pré- / post-industrielle " bruitiste " formée elle aussi, tout comme DSM, au tout début des années 80s." NCR distille une musique organique et métallique mêlant objets, feed-back et électronique. NCR déploie une atmosphère calme et inquiétante, post industrielle, dont les plages sourdes et étirées sont hachées de scratchs et percées de stridences, parfois d’appels… Qu’en est-il, puisque tout le monde deviendra fou ? "
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Fly - Jo L'Indien
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