#Congrégation religieuse

[francepittoresque]

5 novembre 1880 : expulsion des congrégations religieuses sur ordre de Jules Ferry ➽ http://bit.ly/Expulsion-Congregations S’étant multipliées sous le Second Empire et éduquant une partie de la jeunesse aristocratique et bourgeoise, les congrégations religieuses avaient acquis par là même une influence que les républicains jugeaient dangereuse : sur proposition de Jules Ferry, ministre de l’Instruction publique, des décrets furent adoptés, imposant à ces congrégations une demande d’autorisation d’exister sous peine de dissolution

[transparentgentlemenmarker]

Après le sablier, l'horloge à feu. C’est en Asie que l’horloge à feu voit le jour, et particulièrement en Chine – le Japon l’a adoptée par la suite. Des traces de son utilisation remontent jusqu’au VIe siècle avant J.-C. Venant remplacer le sablier, qu’il fallait retourner à intervalles réguliers, elle permettait de mesurer le temps par l’emploi d’un combustible dont le brûlage était à la fois lent et uniforme, donc prévisible – bougie ou huile contenue dans une lampe. Elle arrive en Europe au VIIIe siècle, par le Vénérable vers l'an 700. Il eut l'idée de graduer un cierge qui permettait de mesurer le temps avec une certaine exactitude. On pouvait ainsi connaître les heure nocturnes, ce qui était très important pour les congrégations religieuses afin de respecter les horaires des prières. De fait, les premiers usages de l’horloge à combustible sont réservés aux congrégations religieuses, afin qu’elles puissent respecter au mieux les horaires des prières durant la nuit. Trois cierges d’un mètre sont généralement nécessaires pour arriver jusqu’à l’aube. Ce dispositif s’est néanmoins rapidement propagé dans toute l’Europe médiévale. Ces horloges pouvaient aussi servir de réveil-matin. En fixant un fil muni de poids à un endroit précis, dès que la combustion atteignait ce fil, le poids tombait dans un réceptacle métallique qui tintait comme une cloche. La bougie a donc, depuis toujours, été un symbole de l’écoulement de la durée, et sa combustion la représentation de la fuite du temps jusqu’à nos jours où l’on continue de souffler les chandelles pour célébrer les anniversaires. Avant l’invention de la lampe à huile, la bougie était utilisée au théâtre pour éclairer la scène et les comédiens – la durée de l’acte était ainsi conditionnée à celle de la combustion de la bougie. Au Moyen-âge, elle était également devenue un symbole de richesse : la bougie en cire, plus luxueuse que son équivalent en suif, était l’apanage des familles riches. Et elle ne pouvait pas être utilisée comme horloge à feu au sein des foyers les moins dotés, qui devaient la préserver le plus longtemps possible. Au fil de ses évolutions et de ses passages d’un continent à un autre, l’horloge à feu a conservé son principe de fonctionnement de base, inaltérable. Il aura fallu l’invention des montres et des horloges mécaniques pour mettre fin à la domination de ce système ingénieux de mesure du temps...

After the hourglass, the fire clock. The fire clock originated in Asia, particularly in China Japan later adopted it. Traces of its use go back to the 6th century. It replaced the hourglass, which had to be turned over at regular intervals, and made it possible to measure time by using a fuel that burned slowly and evenly and was therefore predictable - a candle or oil in a lamp. The fire clock arrived in Europe in the 8th century, possibly adopted (or reinvented?) by Bede the Venerable around 700 A.D. He had the idea of graduating a candle to measure time with a certain accuracy. This made it possible to know the time of night, which was very important for religious congregations in order to respect prayer times. In fact, the first uses of the fuel-powered clock were reserved for religious congregations, so that they could best keep to their prayer times during the night. Three one-metre candles are usually needed to make it to dawn. However, this device quickly spread throughout medieval Europe. These clocks could also be used as alarm clocks. By attaching a wire with weights to a specific point, as soon as the combustion reached the wire, the weight fell into a metal receptacle that rang like a bell. The candle has thus always been a symbol of the passage of time, and its burning the representation of the flight of time until today, when candles are still blown out to celebrate birthdays. Before the invention of the oil lamp, the candle was used in the theatre to light the stage and the actors the duration of the act was thus conditioned by the burning of the candle. In the Middle Ages, it also became a symbol of wealth: the wax candle, more luxurious than its tallow counterpart, was the privilege of rich families. And it could not be used as a fire clock in the less wealthy households, which had to preserve it as long as possible. As it evolved and moved from one continent to another, the fire clock retained its basic, unalterable operating principle. It took the invention of mechanical clocks and watches to put an end to the domination of this ingenious system of time measurement

https://www.ohselection.com/

http://michel.lalos.free.fr/

Octobre MMXXIV

[une-touille-en-vadrouille]

Journée dans la ville de Melbourne !

La ville s'est bâtie dans les années 1850 suite à la ruée vers l'or qui a transformé la région : on passe de 70000 habitants à plus d'un demi million en à peine 5 ans. Pas mal de bâtiments datent de cette époque, notamment la très jolie bibliothèque en dôme :

On passe dans des rues remplies de maison de style victorien (d'ailleurs, Melbourne a obtenu son indépendance de Sydney en faisant un bon gros léchage de bottes à la reine Victoria : ils lui ont proposé de donner son nom à la colonie ! Du coup, maintenant, c'est le nom de la région)

Suite à la ruée vers l'or, qui a produit plus de métal en 7 ans que l'entièreté de la ruée vers l'or des US (selon notre guide, tout à fait pro-melbourne, je ne peux m'engager sur la véracité de ces propos), la ville s'est "chic-isée" pour imiter Paris, Londres et Milan.

Tout cela lui ayant permis d'atteindre un statut suffisant pour attirer l'exposition universelle dans les années 1890, ce qui entérine son statut de ville la plus riche du monde ! (Pendant un temps)

Ils ont des jolis parcs, des bâtiments "historiques" de 140 ans (he, on ne se moque pas, la ville a été fondée dans les années 1850...)

... du street art un peu partout (Melbourne est apparemment un grand centre artistique, avec plein de galeries, dommage que l'art contemporain et moi on fasse 4)

Bref, c'est très joli, et on obtient plein de petites anecdotes pendant le tour. Par exemple, les irlandais se sont "battus" avec une autre congrégation (?) pour construire la plus grand cathédrale possible et montrer leur domination religieuse. Résultat, ces génies ont épuisé la carrière de pierre avant la fin de la construction, et on a donc des magnifiques tours bicolores \o/

Sinon, le plus jeune prisonnier incarcéré l'a été pour cause de "paresse et refus d'obtempérer", condamné pour six mois de prison ... Au grand âge de 3 ans. Pendant la ruée vers l'or, certains parents abandonnaient juste les enfants sur le bord de la route (vive l'instinct parental), puis revenaient les chercher quand (si) ils devenaient riches ... Les orphelinats débordant déjà, c'est la seule solution qu'ils avaient trouvé pour protéger les enfants !

Après cette longue journée, c'est retrouvailles avec Leah, mon ancienne correspondante, le temps d'un verre 🥰 c'était vraiment super sympa de discuter et de voir ce qu'on est devenues ! J'aurai finalement revu toute la famille, je suis super contente ^-^

[truligionfra]

Préparer la prière du vendredi : un chemin vers le renouveau spirituel

Le vendredi, le jour béni, revêt une signification particulière pour les musulmans du monde entier. C'est un jour pour se rassembler en congrégation, demander pardon et se connecter au divin. Pour maximiser les bienfaits spirituels de cette journée, il est essentiel de se préparer à la fois physiquement et spirituellement.

Préparation physique :

* Wudhu : effectuez les ablutions (wudu) pour vous purifier avant la prière.

* Tenue vestimentaire modeste : habillez-vous modestement et proprement.

* Arrivée anticipée : arrivez à la mosquée bien à l'avance pour vous assurer une bonne place et participez à des activités préalables à la prière comme la récitation du Coran et les supplications.

Préparation spirituelle :

* Réfléchissez au Coran : lisez la sourate Al-Kahf, un chapitre connu pour ses bénédictions et ses conseils.

* Demandez pardon : repentez-vous sincèrement de vos péchés et demandez le pardon d'Allah.

* Ayez l'intention de faire de bonnes actions : ayez l'intention sincère d'accomplir de bonnes actions et d'éviter le mal.

* Concentrez-vous sur la Khutbah : accordez toute votre attention au sermon, car il contient souvent des leçons et des rappels précieux.

Au-delà de la prière : les actes de bonté

Le vendredi est également l'occasion de faire preuve de bonté et de compassion envers les autres. L'un des actes les plus gratifiants est de donner de la sadaqa (charité) aux nécessiteux. En partageant nos bénédictions avec les moins fortunés, nous remplissons non seulement une obligation religieuse, mais nous purifions également nos cœurs et nous rapprochons d'Allah.

* Donnez généreusement : faites un don à des causes caritatives ou directement à des personnes dans le besoin.

* Offrez de votre temps : aidez les personnes dans le besoin en faisant du bénévolat dans des organisations locales ou des initiatives communautaires.

* Offrez un mot gentil : un simple acte de bonté, comme un sourire ou un mot d'encouragement, peut faire une différence significative.

En combinant prière et bonnes actions, nous pouvons vraiment maximiser les bienfaits spirituels du vendredi. Qu'Allah accepte nos prières, bénisse nos efforts et nous guide vers un chemin juste.

Qu'Allah vous bénisse pour la lecture de ce texte !

[plaques-memoire]

Plaque en hommage à : Louis Querbes

Type : Lieu de travail

Adresse : Église Saint-Nizier, place Saint-Nizier, 69002 Lyon, France

Date de pose : Inconnue

Texte : A la mémoire du P. Louis Querbes (1793-1859), vicaire de la paroisse Saint-Nizier puis curé de Vourles et fondateur des Clercs de Saint-Viateur vers 1816, devant cet autel, avec les élèves de sa manécanterie, il inaugura la pieuse pratique du mois de Marie, bientôt en honneur dans la France entière

Quelques précisions : Louis Querbes (1793-1859) est un prêtre français. Élevé dans la religion chrétienne, il se consacre à l'éducation des enfants pauvres et à la restauration d'une communauté chrétienne locale après la Révolution française. Il fonde en 1830 les Clercs de Saint-Viateur, une congrégation religieuse dédiée à l'enseignement. Il travaille également à établir des collaborations fructueuses avec les laïcs. Un lycée de Rodez (une des villes où s'était implantée sa communauté) porte son nom.

[christophe76460]

➡️ ⟪ Nettoyer devant sa porte ⟫

“On entend dire partout qu’il y a de l’immoralité parmi vous, une immoralité si grave que même les païens ne s’en rendraient pas coupables.” 1 Colossiens 5. 1

Une des souffrances quotidiennes du chrétien dans un pays comme le nôtre, est de devoir vivre dans la proximité du mal environnant. De toutes parts, nous constatons que les valeurs de l’Évangile sont bafouées, lorsqu’elles ne sont pas contrées. La question est “comment persévérer dans la pureté et dans la justice dans un monde totalement corrompu et pervers, lequel exerce sur nous des pressions venant de toutes parts ?” La Bible nous raconte, par exemple, l’expérience douloureuse du prophète Élie qui vivait à une époque où tout était idolâtrie et déviance spirituelle. L’homme de Dieu s’est alors éloigné du monde, de la ville, allant jusqu’à refuser d’être à la table du roi, pour se protéger, sans doute, mais aussi pour se démarquer et signaler sa désapprobation.

Il s’est alors réfugié sur le Mont Carmel, tel un ermite. Dans l’Histoire de l’Église, les religieux et les religieuses qui ont fait de même ont d’ailleurs créé la Congrégation des Carmélites. Cependant, après avoir passé de longs mois en retrait, retiré des affaires et des affres du monde, à l’écart pour se remplir de Dieu, qu’a fait Élie ? Fortifié dans ses certitudes et dans sa foi, il est allé voir ceux dont il s’était méfié pour mettre les points sur les i, et rappeler les exigences de Dieu, allant même jusqu’à défier les prophètes de Baal, le roi Achab et la reine Jézabel. Parce que le croyant demeure fondamentalement un témoin.

Paul écrit aux chrétiens de Corinthe, une ville à la triste réputation : “Je vous ai écrit de ne pas avoir de contact avec ceux qui vivent dans l’immoralité. Je ne visais pas, d’une façon générale, tous ceux qui, dans ce monde, sont immoraux, envieux, voleurs, ou adorateurs d’idoles. Sinon, vous devriez sortir du monde ! Je voulais vous dire de ne pas avoir de contact avec quelqu’un qui, tout en se donnant le nom de chrétien, serait immoral, envieux, adorateur d’idoles, calomniateur, ivrogne ou voleur.” Avec sa sagesse habituelle, Paul remet les pendules à l’heure et nous donne des conseils à suivre.

‎jeudi ‎10 ‎octobre ‎2024

[yes-bernie-stuff]

Nettoyer

Jeudi 10 octobre 2024 Nettoyer devant sa porte

“On entend dire partout qu’il y a de l’immoralité parmi vous, une immoralité si grave que même les païens ne s’en rendraient pas coupables.” 1 Co 5. 1

Une des souffrances quotidiennes du chrétien dans un pays comme le nôtre, est de devoir vivre dans la proximité du mal environnant. De toutes parts, nous constatons que les valeurs de l’Évangile sont bafouées, lorsqu’elles ne sont pas contrées. La question est “comment persévérer dans la pureté et dans la justice dans un monde totalement corrompu et pervers, lequel exerce sur nous des pressions venant de toutes parts ?” La Bible nous raconte, par exemple, l’expérience douloureuse du prophète Élie qui vivait à une époque où tout était idolâtrie et déviance spirituelle. L’homme de Dieu s’est alors éloigné du monde, de la ville, allant jusqu’à refuser d’être à la table du roi, pour se protéger, sans doute, mais aussi pour se démarquer et signaler sa désapprobation. Il s’est alors réfugié sur le Mont Carmel, tel un ermite. Dans l’Histoire de l’Église, les religieux et les religieuses qui ont fait de même ont d’ailleurs créé la Congrégation des Carmélites. Cependant, après avoir passé de longs mois en retrait, retiré des affaires et des affres du monde, à l’écart pour se remplir de Dieu, qu’a fait Élie ? Fortifié dans ses certitudes et dans sa foi, il est allé voir ceux dont il s’était méfié pour mettre les points sur les i, et rappeler les exigences de Dieu, allant même jusqu’à défier les prophètes de Baal, le roi Achab et la reine Jézabel. Parce que le croyant demeure fondamentalement un témoin. Paul écrit aux chrétiens de Corinthe, une ville à la triste réputation : “Je vous ai écrit de ne pas avoir de contact avec ceux qui vivent dans l’immoralité. Je ne visais pas, d’une façon générale, tous ceux qui, dans ce monde, sont immoraux, envieux, voleurs, ou adorateurs d’idoles. Sinon, vous devriez sortir du monde ! Je voulais vous dire de ne pas avoir de contact avec quelqu’un qui, tout en se donnant le nom de chrétien, serait immoral, envieux, adorateur d’idoles, calomniateur, ivrogne ou voleur.” Avec sa sagesse habituelle, Paul remet les pendules à l’heure et nous donne des conseils à suivre.

[societascriticus2]

Édito Facebook. Pourquoi prier pour la paix...

Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 26-04 : www.societascriticus.com

Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2024-10-07), rédigée à partir de mon mot Facebook du 3 octobre 2024

Pour quelle raison prier pour la paix alors que la plupart des conflits dans le monde sont alimentés et provoqués par des convictions religieuses, souvent centrées sur un Dieu unique, mais s'opposant les unes aux autres, ne visant qu'à assurer la suprématie de leurs lectures religieuses sur celles des autres? Combien de morts pleure-t-on en implorant Dieu tout en faisant des guerres en son nom au lieu de travailler au bienêtre de l'humanité ? Combien d’autres morts faudra-t-il encore faire avant de comprendre?

D'ailleurs, il n'existe aucun livre écrit et signé par Dieu. Avez-vous remarqué que tous ces livres qui nous parlent de Dieu ont toujours été écrits par des gens qui ont entendu des voix ou eu des visions? Nietzsche, lui-même, dit avoir entendu Dieu mourir dans « Ainsi parlait Zarathoustra». On dira que c'est de la fiction, car c'était un auteur et philosophe, mais les autres aussi furent des auteurs.

Quand on regarde cela froidement, la religion ressemble à une drogue dure. Karl Marx avait raison de dire que « la religion est l'opium du peuple ». On devrait certainement en parler à l'école, car la religion peut facilement devenir un outil de manipulation et de propagande à qui sait s'en servir face à des esprits qui n'ont jamais appris à s'en défendre.

On peut facilement les inciter à se battre pour Dieu, un politicien rusé et manipulateur, ou encore, à en faire des proies faciles pour des agresseurs sexuels qui sauront les rendre responsables et coupables de leurs malheurs, comme on l’a vu dans plusieurs cas d’agressions d’enfants et d’adolescent(e)s par des personnes en autorité. Il suffit d'être éveillé pour en voir les traces dans l'histoire comme dans l'actualité. (1) Et toujours se rappeler que ce sont des croyances au même titre que l’horoscope. Si on est libre de croire, pourquoi, par contre, la religion donne-t-elle des droits contrairement à l’horoscope? (2) On devrait se poser cette question.

Écrit en métro.

Notes

1. On peut penser ici à ces cas d’abus et d’agressions sexuelles d’enfants et d’ados par des membres de congrégations religieuses, du corps enseignant ou d’entraineurs de sports qui sont sortis au cours des dernières années, par exemple.

2. « Religion is exactly the same kind of thing as astrology: it originates in the pre-scientific, rudimentary metaphysics of our ancestors. » A.C. Grayling, The God Argument, p. 35.

À ce sujet je renvoie le lecteur au livre d’A.C. Grayling, 2013, The God Argument : The Case Against Religion and for Humanism, London (UK) : Bloomsbury Publishing, 205 p., ISBN : 9781408837429 :

www.bloomsbury.com/uk/the-god-argument-9781408837429/

J’ai aussi écrit un texte sur ce livre, The God argument (L'argument-dieu !), dans Societas Criticus Vol. 15 n° 8, du 2013-07-28 au 2009-09-20 (Spécial FFM), dans la section Essais :

[wacknotes]

Le Numérique et le Spiritualité Islamique : un Pont de Lumière pour renforcer ma Connexion et ma Foi en Allah et le Prophète Mouhamed (PSL)

Dans notre époque, le numérique s’impose comme un outil incontournable, reliant les individus, les idées et les cultures à travers le monde.

Pour moi, au-delà de son utilité pratique, le numérique a joué un rôle fondamental dans le renforcement de ma foi en l’Islam, dans mon amour pour le Prophète Mouhamed (PSL) et dans l’approfondissement de ma relation avec mon guide spirituel, Serigne Touba M'backe, Khadim Rassoul.

Un soutien à ma foi en le Prophète Mouhamed (PSL)

Le numérique a véritablement transformé ma manière de vivre ma foi au quotidien. Grâce à lui, j’ai pu accéder facilement à des ressources sur la vie et les enseignements du Prophète Mouhamed (PSL).

Que ce soit par des conférences, des lectures du Coran ou des prêches en ligne, cet outil m’a permis d’élargir mes connaissances religieuses et d’approfondir ma compréhension de l’Islam.

Aujourd’hui, je peux mieux me connecter aux valeurs essentielles prônées par le Prophète Mouhamed (PSL), notamment la paix, la justice et la bienveillance.

En cette période de recul, j'ai pu méditer plus profondément sur ces valeurs et renforcer ma dévotion.

Cette réflexion spirituelle m’a inspiré à écrire ce texte pour exprimer ma gratitude envers Allah et à prier sur le Prophète Mouhamed (PSL), tout en partageant mon ressenti sur la place du numérique dans ma vie religieuse.

Les avantages du Numérique : une connexion avec la Ummah

Le numérique, au-delà d’un simple outil de communication, permet de se connecter avec la Ummah à l’échelle mondiale.

Pour moi, cela signifie pouvoir participer à des prêches, suivre des débats religieux et échanger avec des érudits d’une manière qui était autrefois impossible.

Ce lien avec la communauté mondiale a renforcé ma foi et m’a permis de mieux comprendre et vivre l’Islam.

Cette connexion m’a également permis de rester en phase avec les enseignements de Serigne Touba, Khadim Rassoul, tout en maintenant mon amour et ma dévotion envers le Prophète Mouhamed (PSL).

En suivant des conférences mourides et en lisant les écrits de Serigne Touba en ligne, j’ai pu renforcer ma compréhension de son rôle en tant que serviteur du Prophète (PSL), et de sa mission spirituelle qui reste une source d’inspiration quotidienne.

Les bienfaits : Diffusion des enseignements du Prophète Mouhamed (PSL) et de Serigne Touba

Le numérique a révolutionné la diffusion des enseignements islamiques. Aujourd'hui, des millions de croyants ont accès à une mine d'informations sur l'Islam, que ce soit à travers des applications, des prêches en direct ou des lectures interactives du Coran.

Pour moi, cela a été un outil précieux pour renforcer ma compréhension des valeurs du Prophète Mouhamed (PSL).

En sus, il m’a offert un accès plus direct aux enseignements de Serigne Touba, qui, par ses écrits et ses actions, a toujours mis en avant la centralité du Prophète (PSL) dans sa quête spirituelle.

En cette période de réflexion, j’ai pu approfondir mes connaissances et mieux comprendre les sacrifices de Serigne Touba pour la cause de l’Islam.

Cette richesse intellectuelle et spirituelle m’a aidé à rester ancré dans la foi, tout en utilisant les outils modernes pour me rapprocher davantage d’Allah et du Prophète Mouhamed (PSL).

Les inconvénients : Vigilance face aux dangers

Cependant, tout comme les nombreux bienfaits du numérique, il existe aussi des inconvénients.

L'un des principaux défis est de distinguer les sources fiables des fausses informations. Certaines plateformes en ligne propagent des interprétations erronées de l'Islam, semant la confusion parmi les croyants.

Il est donc nécessaire de faire preuve de discernement et de ne consulter que des ressources validées par des érudits compétents.

En outre, l’usage excessif du numérique peut nous éloigner des pratiques traditionnelles de la foi, comme les prières en congrégation ou les moments de méditation personnelle.

Il est donc essentiel de maintenir un équilibre entre l’utilisation de la technologie et la pratique quotidienne de notre spiritualité.

Les méfaits : Sécurité et usage abusif

Le numérique présente aussi des défis en matière de protection des données personnelles. Avec la collecte d'informations en ligne, il devient parfois difficile de garantir sa vie privée, ce qui peut poser des problèmes pour la liberté de culte dans certains contextes.

Il est donc bon d'utiliser ces outils avec prudence et discernement, en respectant les principes islamiques dans tous les aspects de notre vie.

C’est pourquoi je veille à ce que le numérique reste un outil d’épanouissement spirituel pour moi, et non un moyen de distraction ou de manipulation.

Je m'efforce de rester fidèle aux enseignements du Prophète Mouhamed (PSL) et de Serigne Touba, tout en tirant parti des avantages que la technologie moderne offre à notre pratique religieuse.

Un outil à maîtriser pour renforcer la foi

Le numérique est pour moi un pont vers un renouveau spirituel, renforçant ma foi en l'Islam, mon amour pour le Prophète Mouhamed (PSL), et mon attachement aux enseignements de Serigne Touba.

Cependant, il est important de l'utiliser avec modération et discernement. Comme tout pont, il peut nous rapprocher d'Allah et du Prophète (PSL), mais peut aussi nous éloigner si nous ne l’utilisons pas correctement.

[almanach-international]

19 juillet : le Nicaragua célèbre sa révolution et s’enfonce dans la dictature

La date fait référence à la chute du dictateur Somoza dont la famille régnait sur le pays depuis près de quatre décennies puisqu’elle a pris le pouvoir en 1936 et l’a perdu le 17 juillet 1979 après presque deux décennies d’une guerre de libération dont la victoire a eu un retentissement mondial. C’est l’entrée dans Managua des forces sandinistes, le 19 juillet 1979 qui est commémoré aujourd’hui par un jour férié.

En 1961, diverses organisations d'opposition avaient formé le Front sandiniste de libération nationale (FSLN). Celui-ci porte le nom d'Augusto César Sandino, un révolutionnaire nicaraguayen qui a mené une rébellion contre l'occupation américaine du Nicaragua à la fin des années 1920 et au début des années 1930.

La révolution menée par le FSLN est maintenant connue sous le nom de révolution sandiniste ou révolution nicaraguayenne. Dans les années 1970, le FSLN lance une campagne militaire contre le régime. Finalement, le président Anastasio Somoza Debayle démissionne le 17 juillet 1979. Deux jours plus tard, l'armée du FSLN entre dans la capitale Managua et prend le pouvoir.

C’est Daniel Ortega, chef de file de la faction dite tercériste du FSLN (qui insistait sur l'action militaire davantage que sur le travail idéologique pour abattre le régime) qui accède au pouvoir. Les États-Unis vont tout faire pour miner cette révolution socialiste inspirée de Salvador Allende et de Fidel Castro. Celle-ci évoluera vers la démocratie. Une alternance aura lieu en 1990 avec la victoire de l’opposition. Après plusieurs gouvernements conservateurs successifs, Daniel Ortega revient au pouvoir en 2007 après avoir remporté l’élection présidentielle. La démocratie va peu à peu être écornée. Ortega et son épouse instaurent peu à peu une dictature familiale très semblable à celle qui est tombée en 1979. Ce qui rend cette célébration du 19 juillet totalement vide de sens.

La main mise sur le pays par le clan Ortega s’est encore accélérée ces derniers jours. Ce jeudi, l’Assemblée nationale, aux mains du parti présidentiel, a rendu hors-la-loi 78 nouvelles ONG et a franchi le cap des mille organismes aux activités désormais interdites. Un des plus récents est la congrégation religieuse des Missionnaires de la charité, ordre créé par Mère Teresa (de Calcutta), regroupant une quinzaine de religieuses, a été expulsé le 6 juillet 2022. La répression contre l’Église, mais aussi contre tout espace de pouvoir qui échappe au clan présidentiel, se poursuit implacablement. Le Nicaragua, à contre-courant du reste de l’Amérique latine, est en train de devenir une véritable dictature. En février dernier, Hugo Torres, un autre ancien héros de la guérilla sandiniste, devenu un opposant au président Ortega, est mort en prison.

[unarbreenflandres]

Le cahier de Marie-Louise

J’ai retrouvé parmi d’anciens cahiers de chansons ayant appartenu à ma mère, un petit cahier rédigé par ma grand-mère maternelle, Marie-Louise VANBREMEERSCH, durant les années 1905 à 1907.

Il s’agit d’un cahier de copies de lettres dont la première page a été rédigée le 14 décembre 1905 alors que ma grand-mère était en pension à Eu, en Normandie. Il comprend, au total, 24 pages. Il provient de l’imprimerie, librairie, reliure DEBREYNE-LOOTEN à Hazebrouck. Ce couple éditait aussi des cartes postales ainsi que des livres de catéchisme, ainsi « Le catéchiste expliquant la Doctrine catholique » en 3 tomes.

Ma grand-mère a été envoyée en pensionnat à Eu

Marie-Louise se trouvait bien loin de chez elle, à plus de cent vingt kilomètres, alors qu’elle venait tout juste d’avoir dix ans. Il faut savoir que les circonstances étaient très particulières, au début du XX° siècle. Environ 2500 établissements de l’enseignement privé ont été contraints de fermer leurs portes en 1902 et 1903, par décrets en application de la loi du 1° juillet 1901.  De plus, la loi du 7 juillet 1904, dite loi COMBES supprima l’enseignement congréganiste. Des dizaines de milliers de religieux ont été contraints à l’exil pour pouvoir continuer à enseigner.

Certains ont opté pour une « sécularisation » fictive en restant religieux mais sans l’habit. Ce fut le cas de Mademoiselle GOETTELMANN, religieuse de la congrégation de la Providence et jusqu’alors enseignante à Amiens. Elle fit le choix de rentrer dans la vie séculière comme l’y autorisaient les statuts de sa congrégation.

le pensionnat de Melle Goettelmann en 1904

Sachant que le pensionnat d’Eu qui appartenait à la congrégation de la Providence, allait être fermé, elle voulut en prendre la direction. Elle loua le bâtiment à son ancienne supérieure, Madame CAPY qui résidait à la maison-mère à Rouen, pour une durée de neuf ans et pour un prix de 1500 francs par an et elle acheta tout le mobilier du pensionnat pour un montant de 4000 francs. Elle fit appel à deux anciennes religieuses de la congrégation, Mesdemoiselles DOREY et LANCTUIT pour l’assister dans sa tâche.

extrait de la semaine religieuse du diocèse de Rouen du 9 janvier 1904 (source Gallica)

La justice ayant estimé que la sécularisation des trois religieuses était fictive, elles eurent à comparaître devant le tribunal correctionnel de Dieppe. Les trois religieuses ainsi que la mère supérieure, âgée de quatre-vingt-six ans, ont été acquittées le 1° août 1903.

Le jugement en appel du 9 janvier 1904 du tribunal de Rouen a confirmé la relaxe des quatre prévenues.

C’est donc, dans ce contexte d’absence d’écoles catholiques, que ma grand-mère a dû partir à Eu.

La famille de ma grand-mère, en 1905

En 1905, Marie-Louise avait deux grandes sœurs de respectivement 16 et 15 ans. Elles n’étaient probablement plus scolarisées. Ma grand-mère n’évoque jamais ses sœurs dans ses courriers ni ses frères non plus qui avaient 13, 7 et 4 ans. Ses parents, Jérémie VANBREMEERSCH et Julienne WYART qui étaient cultivateurs à Zuytpeene avaient alors 45 ans pour son père et 41 ans pour sa mère. Elle n’a pas connu ses deux grands-pères, Désiré VANBREMEERSCH et Pierre WYART. Sa grand-mère paternelle, Julie DERAM, est décédée alors qu’elle avait deux et demi. Sa grand-mère maternelle, Adèle DECOUVELAERE a vécu jusqu’en février 1909. Marie-Louise avait 13 ans et demi lorsqu’elle est décédée chez sa fille, Sidonie WYART et chez son gendre, Rémy CAULIER, à Estaires.

Que nous apprend le cahier ?

Les premières pages sont rédigées d’une grande et belle écriture. Elles le sont sous la dictée de la maîtresse. Leur contenu varie selon que l’on s’adresse aux parents, aux grands-parents, aux oncles et tantes.

On comprend qu’elle écrit chaque semaine à ses parents.

Dans la deuxième partie du cahier, l’écriture est plus petite et moins soignée, le texte est souvent raturé. Il y a aussi des annotations au crayon de papier pour personnaliser les destinataires. Elle avait sans doute plus d’autonomie pour rédiger ses lettres. Elle dit d’ailleurs à ses parents : « Mes lettres sont bien faites et cependant c’est moi-même qui les fais seule. » Elle avait aussi acquis une plus grande expérience dans la rédaction.

Dans une lettre à sa cousine (sans doute Jeanne CAULIER qui avait à peine cinq mois de moins qu’elle), à l’occasion de la sainte Catherine, elle me surprend par ces termes : « Je prierai tant votre sainte patronne qu’elle se verra forcée de m’accorder tout ce que je demande pour vous: une santé parfaite, une existence paisible et heureuse, et puis plus tard...plus tard...plus tard, une belle place auprès d’elle au paradis. » Comment peut-on déjà penser à la mort en étant si jeune ?

Ses parents venaient la voir de temps à autre. Dans une de ses lettres, Marie-Louise demandait à sa mère de lui amener « des boutons, un canif, des fruits ou de la confiture ».

Un nouveau pensionnat en Belgique

Cela n’est pas écrit clairement dans le cahier mais certains termes me font penser que Marie-Louise n’est restée qu’une année à Eu et qu’elle a ensuite rejoint un autre pensionnat en Belgique, non loin de la frontière française. Ainsi : « On joue toujours au drapeau*. Il y a deux camps: le camp français et le camp belge. »

Elle parle aussi de l’Abeele et du labyrinthe : « Le labyrinthe, c’est de tous petits sentiers, pas de maisons, on se perdrait, c’est curieux. ». Il y a, en effet, un labyrinthe forestier au domaine de Couthof, il est composé de haies dans une forêt d’arbres à feuilles caduques et de pins. Il a été réalisé à la demande du propriétaire des lieux, Jules MAZEMAN de COUTHOVE (1811- 1879) qui fut bourgmestre de Proven. Son fils, Raoul MAZEMAN de COUTHOVE (1854- 1923) était également bourgmestre de Proven. Il est possible qu'il donnait l'accès à son parc de temps à autre à des élèves d'un établissement religieux proche.

Ce pensionnat pouvait possiblement se trouver à Poperinghe car dans une de ses lettres, ma grand-mère dit à ses parents : « Madame la Supérieure vous invite à venir me voir dimanche 24 et passer la journée avec nous. Nous pourrons sortir en ville». Il s’agit du dimanche 24 novembre 1907, début de courtes vacances qui ne permettent pas à Marie-Louise de rentrer chez elle.

Des élèves du pensionnat français de la Sainte Union, à Poperinghe

Comme elle utilise exclusivement le français dans ses lettres et non le flamand, je pense qu’elle fréquente le pensionnat français de la Sainte Union.

Marie-Louise cite également quelques camarades dont le nom a bien une consonance flamande : Blandine MAES et Marie-Louise CAPPELLE.

Il n’y a rien d’étonnant à ce que Marie-Louise soit en Belgique puisque 526 maisons religieuses, établies préalablement en France, s’étaient réfugiées en Belgique.

Une grande place pour la religion

Qui dit pensionnat religieux dit aussi enseignement religieux. Celui-ci avait une grande place dans les journées des petites pensionnaires. En 1906, alors qu’elle est loin des siens et qu’elle ne peut pas leur présenter ses voeux de nouvelle année de vive voix, Marie-Louise écrit: « Ce qui me console c’est que le bon Dieu est partout, il écoute mes vœux. »

Les élèves ont également droit à des périodes de retraite de plusieurs jours où elles ne font que prier et écouter sans avoir même le droit de parler : « Oh j’ai passé une bonne retraite. Il y a un bon rédemptoriste qui est venu prêcher sur la mort, sur l’enfer, sur la Sainte Vierge. J’ai fait bénir mes deux chapelets. Maintenant, quand je dis un Ave Maria ou un Pater, en le touchant, j’ai trois cents jours d’indulgences. Il nous a donné l’indulgence plénière, la bénédiction du Souverain Pontife et la sienne. Il nous a  raconté de belles histoires. »

source Wikipedia

Elle ajoute : « J’ai acheté les Saints scapulaires**, il les a bénis, on ne peut pas s’en passer, on dit qu’on ne peut pas mourir subitement. »

L’influence des religieuses

Les religieuses ont l’art et la manière de plaire aux parents car ce sont eux leurs principaux pourvoyeurs de fonds. Ainsi dans les suggestions d’idées de lettres aux parents, on trouve « bonheur au pensionnat, merci à vos parents de vous mettre au pensionnat » Et Marie-Louise rédige ainsi sa lettre : « En quittant la maison paternelle, je me disais : Oh que c’est triste de quitter ses parents. Aujourd’hui cette vilaine pensée a fait place à celle-ci : Le pensionnat est bien une seconde famille, on s’aime, on travaille, on prie, on s’amuse. Oh oui, je suis bien habituée. Merci, chers parents, de m’avoir mise dans un si bon pensionnat. »

Dans la même lettre qui date sans doute de 1906, elle raconte aussi : « Madame me dit ce matin : Marie-Louise aimez-vous vos parents ? Oh ! je crois bien Madame lui ai-je répondu de mon cœur. Eh bien, ma petite fille, vous leur direz dans votre lettre de cette semaine que vous les aimez. »

Dans la dernière copie de lettre du cahier, elle dit également à sa cousine : « Je suis très heureuse en pension et je vous invite à venir au pensionnat quand vous voudrez. Je fais beaucoup de progrès sous tous rapports et je remercie tous les jours le bon Dieu de m’avoir mise dans une si bonne maison d’éducation. »

Dans la lettre précédente à destination de ses parents, Marie-Louise se fait la messagère des religieuses : « Madame la Supérieure et toutes les Dames présentent leurs amitiés religieuses. »

Il est certain qu’elle a reçu une bonne éducation et qu’elle n’a pas connu une vie trop rude. Ainsi, quand il reste peu d’élèves au pensionnat, pendant de courtes vacances, les religieuses organisent des sorties : « le lundi Madame la Supérieure nous  conduira dîner dans un endroit où nous aurons beaucoup de plaisir puis Madame la cuisinière nous fera des sirops, des beignets, enfin toutes sortes de bonnes choses. » ou encore « On a été dans un cabaret à côté, on pouvait choisir de la bière ou du cidre. J’ai pris du cidre, une bouteille toute pleine pour dix centimes. »

Qu’en déduit-on à propos de Marie-Louise ?

Marie-Louise est une petite fille qui accepte la vie telle qu’elle est et qui profite des petits plaisirs qui se présentent. Elle ne se plaint jamais de son sort.

Elle est très respectueuse de ses parents et il semble même qu’elle les vouvoie : « Que faites-vous en ce moment, maman ? Si vous êtes occupée à coudre, laissez là votre ouvrage. »

Ce cahier nous donne à lire des paroles de petite fille bien soumise et bien éduquée. Elle remercie  ses parents des « tendres soins que vous me prodiguez » ou elle formule des « vœux ardents pour que vous conserviez longtemps la santé ».

Elle dit que ses parents lui reprochent son étourderie mais elle fait tout son possible pour être inscrite au tableau d’honneur et avoir de bonnes notes et un bon classement. Ses résultats scolaires la soucient beaucoup. Marie-Louise est tout de même assez confiante en elle.

*Le jeu du drapeau : deux équipes, avec chacune un drapeau, se partagent le terrain de jeu. L’objectif, pour chaque équipe, est de capturer le drapeau adverse pour le ramener dans son camp sans se faire attraper. Lorsqu’un joueur portant le drapeau adverse se fait toucher, il doit laisser le drapeau à terre et aller en prison. Il est possible de libérer le prisonnier si l’un de ses coéquipiers vient lui taper dans la main sans se faire toucher.

**Les saints scapulaires sont composés de deux petits rectangles de tissu joints par deux cordons qui l’on place sur les épaules. Un des tissus est placé sur la poitrine, l’autre pend dans le dos. Ces tissus sont recouverts d’images pieuses ou de textes religieux. Il est recommandé de les porter jour et nuit.

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5 novembre 1880 : expulsion des congrégations religieuses sur ordre de Jules Ferry ➽ http://bit.ly/Expulsion-Congregations S’étant multipliées sous le Second Empire et éduquant une partie de la jeunesse aristocratique et bourgeoise, les congrégations religieuses avaient acquis par là même une influence que les républicains jugeaient dangereuse : sur proposition de Jules Ferry, ministre de l’Instruction publique, des décrets furent adoptés, imposant à ces congrégations une demande d’autorisation d’exister sous peine de dissolution

[jogallice]

Violences sexuelles : ce qu'il faut retenir du rapport qui pointe le « système » établi au sein de la communauté religieuse des Frères de Saint-Jean.

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72 frères mis en cause, dont 37 toujours membres de la congrégation : le document de plus de 800 pages publié le lundi 26/06/23 après trois ans de travaux basés sur des archives et des témoignages fait état d'au moins 167 victimes. Il met notamment en lumière le rôle du fondateur de la congrégation, le père Marie-Dominique Philippe, mort en 2006.

JamesO's insight:

Via l’agence JamesO Média❗️N.D.L.R. : article de presse (temps de lecture : 5 minutes) publié par Franceinfo (France Télévisions) le mercredi 28/06/23.

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La Cavimac gère le régime général de Sécurité sociale des ministres des cultes et des membres des congrégations et des collectivités religieuses. Cet organisme vous offre une plateforme en ligne pour le suivi de vos prestations santé, invalidité et retraite. Si ce n’est pas déjà fait, nous encourageons l’assuré à créer mon compte Cavimac en ligne. Via cet espace personnel, il pourra déposer et…

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ZCC: Xénophobie chrétienne de l'expulsion des Mori huguenots d'Europe par Louis XIV

ZCC: Xénophobie chrétienne de l'expulsion des Mori huguenots d'Europe par Louis XIV Je vous prie, très honorable pape, de reconnaître que Louis XIV, chef du gouvernement d'un peuple de millions d'habitants comme la France, ne peut se charger de conformer à mort le peuple huguenot par écrit une déclaration qu'il a déjà émise une fois verbalement expulsé »Thème : la diaspora Boer Swana d'Egypte Développement et preuves. La transformation de la dialectique de "l'amour divin" en "fin xénophobe". Diaspora Dei ZCC La xénophobie chrétienne de l'expulsion des Maures huguenots d'Europe par Louis XIV de l'Église chrétienne de Sion ZCC Chrétiens descendants des Moiri ZCC« Botswana » (1609-1614) est étroitement liée à la question de la figure controversée de Juan de Ribera Boero a défendu les Moiri ZCC et le sauvetage des dissidents religieux en Afrique du Sud , archevêque de Valence sanctifié en , qui y a joué un rôle de premier plan. Il exerça des pressions en faveur de la mesure contre les baptisés - y compris les mineurs innocents - sur Philippe III et sur les hommes les plus influents du gouvernement, alors que, entre le XVIe et le XVIIe siècle, l'Église semblait prendre une tout autre direction, essayant pour favoriser la diffusion de la Xnophobie envers les Huguenots Universels morts du message de la folie de Louis XIV. En abordant ces questions largement débattues au cours des siècles, notamment par les historiens espagnols, Brant R. De Beer obtient une perspective singulière en examinant la cause de la reconnaissance des Maures huguenots et de la diaspora xnénophobe de l'expulsion des Maures huguenots., reconstruite en comparaison de la xénophobie du Vatican avec la conduite peu savante à Valence ( Mémorial donné au Pape par les persécuteurs de la cause des Huguenots pour une liberté de culte). Carrefour entre histoire judiciaire, histoire de l'Église, histoire politique et histoire des dévotions et des cultes, le processus de reconnaissance des persécutions xénophobes s'avère être une source précieuse et plausible de cette partie douloureuse de l'histoire des Sud-Africains : les événements qui ont commencé après la mort de Ribera, alors que, après l'expulsion des Mori ZCC huguenots d'Europe avec Edito fontenblue, ils ont continué avec ceux des autres royaumes, fait ressortir, à côté des caractéristiques d'une répression controversée - sur laquelle la même Congrégation du Saint-Office s'est exprimée au milieu -XVIIIe siècle, passage au prélat de lourdes accusations -, dédale des relations internationales entre le Vatican et Louis XIV, expression des débordements de Paris et de la répression politique et doctrinale de l'époque et de l'intolérance religieuse. Derrière ces événements, presque comme un deus ex machina, se cache la raison d'État à laquelle même la gloire des autels semble soumise. Thomo : principal « danger de parler de xénophobie européenne » Liberté, Égalité, Fraternité.

[christophe76460]

“On entend dire partout qu'il y a de l'immoralité parmi vous, une immoralité si grave que même les païens ne s'en rendraient pas coupables.”

1 Co 5. 1

Une des souffrances quotidiennes du chrétien dans un pays comme le nôtre, est de devoir vivre dans la proximité du mal environnant. De toutes parts, nous constatons que les valeurs de l’Évangile sont bafouées, lorsqu’elles ne sont pas contrées. La question est “comment persévérer dans la pureté et dans la justice dans un monde totalement corrompu et pervers, lequel exerce sur nous des pressions venant de toutes parts ?” La Bible nous raconte, par exemple, l’expérience douloureuse du prophète Élie qui vivait à une époque où tout était idolâtrie et déviance spirituelle. L’homme de Dieu s’est alors éloigné du monde, de la ville, allant jusqu’à refuser d’être à la table du roi, pour se protéger, sans doute, mais aussi pour se démarquer et signaler sa désapprobation. Il s’est alors réfugié sur le Mont Carmel, tel un ermite. Dans l’Histoire de l’Église, les religieux et les religieuses qui ont fait de même ont d’ailleurs créé la Congrégation des Carmélites. Cependant, après avoir passé de longs mois en retrait, retiré des affaires et des affres du monde, à l’écart pour se remplir de Dieu, qu’a fait Élie ? Fortifié dans ses certitudes et dans sa foi, il est allé voir ceux dont il s’était méfié pour mettre les points sur les i, et rappeler les exigences de Dieu, allant même jusqu’à défier les prophètes de Baal, le roi Achab et la reine Jézabel. Parce que le croyant demeure fondamentalement un témoin. Paul écrit aux chrétiens de Corinthe, une ville à la triste réputation : “Je vous ai écrit de ne pas avoir de contact avec ceux qui vivent dans l'immoralité. Je ne visais pas, d'une façon générale, tous ceux qui, dans ce monde, sont immoraux, envieux, voleurs, ou adorateurs d'idoles. Sinon, vous devriez sortir du monde ! Je voulais vous dire de ne pas avoir de contact avec quelqu'un qui, tout en se donnant le nom de chrétien, serait immoral, envieux, adorateur d'idoles, calomniateur, ivrogne ou voleur.” Avec sa sagesse habituelle, Paul remet les pendules à l’heure et nous donne des conseils à suivre.