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#Comédie en vaudevilles
francepittoresque · 7 months
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TRADITION | Vaudeville : chanson des villes ingénieuse et satirique consacrée par le théâtre ➽ https://bit.ly/Histoire-Vaudeville Désignant jadis les chansons des villes, le vaudeville, genre ingénieux mais superficiel dont l’origine est attribuée à tort au poète normand Basselin, suscita à certaines époques un engouement considérable. Précieux allié de la satire, ce mode d’expression travailla en outre à se faire une place au théâtre, la comédie mêlée de chant si en vogue au XVIIIe siècle ayant recours à lui
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VENDREDI 26 JUILLET 2024 (Billet 1 / 3)
« DÎNER À L’ANGLAISE » (1h 30min) 
Un film de Matt Winn, avec Rufus Sewell, Shirley Henderson, Olivia Williams…
Titre original : « The Trouble With Jessica »
La moyenne des critiques « Presse » n’était pas très bonne, plombée par le Nouvel Obs, Télérama… avec pourtant de bonnes notes du Monde, du Figaro, des Echos…
Nous n’avons pas cru les premiers et fait confiance aux seconds. Bien nous en a pris, nous avons passé un très bon moment. Il est vrai que nous sommes assez réceptifs à l’humour anglais (souvent noir) et pas du tout de « du tout » à l’humour franchouillard qui fait le succès de nombreuses comédies de ce côté de la Manche, genre « Les Tuches »… où même la bande-annonce ne nous a pas fait sourire une seconde !
« Dîner à l’anglaise », c’est comme une pièce de théâtre (unité de temps, de lieu et d’action), une sorte de vaudeville avec un point de départ assez macabre mais des situations qui vont se succéder tout au long du film, que nous avons trouvées désopilantes.
« Little cherry on the cake », la bande-son est superbe ! On entend du Bach, entre autres… et les mythiques Swingle Singers (qui ont laissé une trace indélébile dans toutes les oreilles des « djeunes » de la fin des années 60… mais oui…).
Marina lui a donné ❤️❤️❤️ et JM, ❤️❤️❤️,5 sur 5.
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« British clafoutis »
C’est un petit bijou de comédie noire et grinçante comme savent en trousser les Anglais, d’« Un poisson nommé Wanda » (1988) à « Bons baisers de Bruges » (2008) en passant par « Arnaques, crimes et botaniques » (1998).
Un huis-clos dans une belle demeure de style georgien, située dans le quartier très chic d'Hamstead à Londres. Je passe sur la décoration intérieure très « Upper Middle Class » avec des meubles et des objets, tous signés par des créateurs... Nous voilà donc en compagnie de deux couples et d'une célibataire, un élégant dîner entre amis en somme, sauf que nos hôtes sont au bord de la faillite personnelle et doivent impérativement vendre leur maison pour éponger leurs dettes. Une sorte de dernier rendez-vous. Suite à une altercation, la jeune célibataire quitte soudainement la table et décide d'aller prendre l'air dans le jardin de la maison... et de se pendre à un arbre, rien que ça ! S'ensuit une grandiose partition à quatre, des comportements très divers et de répliques ultra écrites pour décider de comment se débarrasser du cadavre, le tout sur un ton enlevé et amusant. On pratique l' « understatement », british oblige, ce qui renforce la drôlerie des situations dans l'intrigue. Le scénario tient ses promesses, avec plein de rebondissements dans l'action. Il faut reconnaître que ce dîner « so british », servi par de remarquables acteurs qui n’en font jamais trop, nous invite à ne perdre aucune miette de ce clafoutis bien cuisiné.
Le film a obtenu le Prix Spécial du Jury au Festival du Film britannique de Dinard l’an dernier.
(Source : « senscritique.com »)
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Mondial Placard
De Côme de Bellescize
Avec Eléonore Joncquez
Au théâtre Tristan Bernard
Du 19 Janvier au 30 Avril
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Lorsque Marion est nommée directrice des ventes de Mondial Placard, les cadres masculins de l’entreprise se persuadent qu’ils sont victimes de discrimination. L’un d’eux décide alors de se travestir en femme pour dénoncer l’injustice…
Côme de Bellescize imagine un vaudeville d’aujourd’hui dans le monde de l’entreprise. Comédie piquante avec situations rocambolesques et quiproquos, Mondial Placard articule plaisir et pensée, divertissement et intelligence, prouvant que le rire, l’impertinence et la légèreté sont les meilleurs outils pour soulever les questions qui agitent notre époque.
N'attendez plus, prenez votre billet:
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extrabeurre · 2 years
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Michel Deville (1931-2023)
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En septembre 2005, à l’occasion de l’unique édition du Festival International de Films de Montréal, un hommage a été rendu au cinéaste français Michel Deville. J’avais eu la chance de m’entretenir avec lui pour le journal Voir.
Est-ce que les hommages de ce genre vous touchent encore?
"Oh, ça me touche toujours! D’abord, des rétrospectives, il n’y en a pas eu beaucoup, seulement une à Beaubourg. C’est très émouvant, surtout que c’est l’occasion de redécouvrir des films que je n’ai pas vus depuis longtemps. Je n’aime pas revoir mes films avant de les avoir un peu oubliés. Je peux alors les regarder d’un œil neuf et me retrouver dans la situation du spectateur."
Vous êtes déjà venu à Montréal, où La Lectrice a remporté le Grand Prix des Amériques.
"J’étais aussi venu en 1986 avec Le Paltoquet, qui a moins bien marché. Je suis revenu pour présenter La Lectrice, mais j’ai dû quitter avant la cérémonie de clôture pour aller au Festival de Telluride, alors Miou-Miou a accepté le prix à ma place. La Lectrice a remporté un grand succès international; pourtant, au début, personne n’y croyait. On me disait que les gens ne lisaient plus, que c’était trop français, qu’il n’y avait pas beaucoup d’action… Comme quoi on ne peut jamais prévoir comment un film sera reçu."
En plus des films les plus marquants de la carrière de Deville, le FIFM présente en première internationale Un fil sur la patte, une adaptation de la pièce de théâtre de Georges Feydeau.
Qu’est-ce qui vous a attiré vers l’œuvre de Feydeau?
"Après deux films très réalistes, La Maladie de Sachs et Un monde presque paisible, j’ai eu l’envie de faire un changement radical. De passer de récits tristes à la plus comédie des comédies. On s’est permis des fantaisies, on s’est amusé avec les costumes, les couleurs, les décors… Et le casting est extraordinaire."
On remarque que vous avez toujours un goût exceptionnel pour les actrices: Emmanuelle Béart, Julie Depardieu, Sara Forestier…
"Ça faisait longtemps que je voulais travailler avec Emmanuelle Béart. Plus on a envie de tourner avec un comédien, plus on a envie de lui proposer quelque chose de bien, quelque chose de différent de ce qu’il a fait auparavant. Emmanuelle n’avait jamais fait de vaudeville, et ici elle a vraiment un personnage haut en couleur. Pour ce qui est de Sara Forestier, je l’avais remarquée dans L’Esquive et j’ai tout de suite voulu la rencontrer pour le rôle de la jeune fille. Elle a une maturité exceptionnelle, tout en étant très mignonne."
Par le passé, vous avez aussi tourné avec pratiquement toutes les grandes actrices françaises: Anna Karina, Catherine Deneuve, Romy Schneider… Est-ce vous qui êtes un grand amoureux des femmes ou ce sont elles qui veulent jouer avec vous?
"Les comédiennes font rarement des avances, c’est moi qui vais vers les plus belles et talentueuses. J’ai eu la chance de travailler avec des femmes exceptionnelles depuis mes débuts."
Est-ce que vous considérez que votre cinéma a évolué à travers les années?
"C’est inévitable. On n’est plus le même à mon âge qu’à 30 ans. Dans les premiers films, on retrouve une certaine naïveté, mais une belle naïveté. C’est peut-être ce qui fait leur charme."
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beatlesonline-blog · 2 years
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iranondeaira · 4 years
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La vie, cette comédie humaine, est un film, une rose pourpre qui ne se laisse pas cueillir sans une goutte de sang en échange... on la voit tragique suspendue au-dessus d’un abîme entre un passé révolu mais Oh combien présent et un devenir incertain qui laisse un arrière goût passé de quelque chose dont peu en perçoivent l’écho ... Elle est très trop souvent comique, si ... à l’instar de cette tribu primitive des matins du monde serrée autour du feu qui laissant le rire envahir leurs cœurs, telles les vagues qui effacent les traces de pas sur la grève, pour chasser la peur de cette guerre ordinaire se raconte le film passé et rigole de leurs mésaventures... Ce n’était qu’un film et pourtant sans doute est-ce une des fenêtres les plus ouvertes sur nos jours lointains ...
Pour d’autres, dans leurs grands corps,malades de la vie, accidentés de la route , elle est loin d’être une pièce d’auteur mais du théâtre de boulevard qui donne à percevoir vaudeville l’enfer du décor et qui parfois se laisse à aller si on tend à sentir la vie , à la tragédie antique ... L’extraordinaire de vivre ce "combat" ordinaire ... Au théâtre on joue ta vie, j´ai vu ton nom sur l´affiche ...
Le plus grand art est l art de vivre une vie ordinaire d une manière extraordinaire
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girafeduvexin · 4 years
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Les hommes politiques as genres théâtraux
Emmanuel Macron : drame romantique 
- prétend tout révolutionner
- en fait bof
- se prend pour le centre du monde
- “les jeunes contre les vieux !!!!!”
- Hugo aurait été macroniste and you know it.
François Hollande : vaudeville
- pleins d’intrigues amoureuses
- trop de rebondissements
- ‘ciel mon mari !’
Nicolas Sarkozy : drame bourgeois 
- un peu tragique et comique 
- beaucoup de dramas globalement
- très pathos
Castaner : comédie 
- mdr
François Fillon : tragédie 
- injustice, souffrance etc 
- (en tout cas c’est ce qu’il croit)
Jean-François Copé : mélodrame
- drama
- cette définition d’un cours de français :
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MARDI 9 AVRIL 2024 (Billet 1 / 3)
« ET PLUS SI AFFINITÉS » (1h 20min)
Un film d’Olivier Ducray et Wilfried Méance, avec Isabelle Carré, Bernard Campan, Julia Faure et Pablo Pauly.
Présenté en avant-première au Festival de l’Alpe d’Huez, les 2 acteurs principaux obtiennent les récompenses de meilleurs acteurs et le film, le Prix Spécial du jury et le Prix du Public.
La critique du Figaro ci-dessous dit très bien tout ce que nous en avons pensé.
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Dans cette comédie très bien interprétée, un couple coincé reçoit ses voisins entreprenants.
« L’amour, enfant de bohème, n’a jamais connu de loi... » La rengaine est prémonitoire mais Xavier (Bernard Campan) ne le sait pas encore. Alors qu’une élève massacre avec application Carmen à la flûte à bec, ce professeur de musique blasé l’écoute à peine, ne cherchant même pas à lutter contre la somnolence qui le gagne. Il aurait sûrement été moins pressé de voir le cours se terminer s’il avait su ce qui l’attendait chez lui. Sophie, sa femme (Isabelle Carré), a invité à dîner Adèle et Alban (Julia Faure et Pablo Pauly), leurs voisins du dessus dont l’intensité sonore des ébats nocturnes ne fait pas débat.
À peine sont-ils arrivés que les premières piques fusent entre ces deux couples que tout oppose, l’un bourgeois et coincé, l’autre bien plus jeune et moins conventionnel. D’autant que la cuisson lente d’un gigot de sept heures va laisser du temps pour des préliminaires savoureux, avant que cette soirée explosive ne parte en vrille, de révélations en rebondissements. Adapté de « Sentimental », un film espagnol lui-même tiré d’une pièce de théâtre, « Et plus si affinités » est une belle surprise. Anatomie de la vie conjugale à la mode partagée, ce vaudeville filmé à huis clos sur les désirs enfouis et l’usure amoureuse ne ménage pas ses effets, aussi drôles qu’efficaces.
Il faut déjà saluer la durée du film, rare aujourd’hui, d’une heure vingt seulement, qui exploite jusqu’à l’os (du gigot) son thème, sans s’éparpiller dans des digressions inutiles. La mécanique est implacable, les répliques s’enchaînent et le rythme ne faiblit pas. À l’apéritif, on se jauge et on se provoque, avant de passer à table, au sens propre comme au sens figuré. En amuse-bouche devant les verrines, face à leurs hôtes bouche bée, Alban et Adèle confient pratiquer le « sexe en groupe », terme qu’ils préfèrent à « partouze ». « C’est plus joli comme expression » précisent-ils. « En langage militaire, exaction, c’est plus joli que massacre mais ça reste quand même une boucherie », leur rétorque Xavier. Avec les entrées, une nouvelle révélation va faire grimper la folie. Personne ne sera épargné.
Bernard Campan est formidable en mari aigri, sarcastique et ronchon, Isabelle Carré, tout aussi épatante dans le rôle de la maîtresse de maison empathique et bien élevée qui va se révéler bien plus surprenante, prête aussi à interroger leur couple usé par vingt-cinq ans de vie commune. À leurs côtés, Julia Faure en psychologue comportementaliste pour animaux domestiques et Pablo Pauly en pilote fanfaron et arrogant sont des partenaires de taille.
Aucune raison de bouder son plaisir !
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Ayant vu la bande-annonce (voir ci-dessus... surtout, ne la ratez pas !), au début, nous avons été surpris car nous pensions que c’était un film comique. Or, ça n’est pas du tout le cas. Pour vous donner une idée de l’humour TRES particulier de « Et plus si affinités », disons qu’il se situe entre « Cuisine et dépendances », « le Prénom » et « Le dieu du carnage »… Si vous avez vu l’un de ses trois excellents films, vous saurez de quoi nous parlons.
Nous lui avons donné tous les deux ❤️❤️❤️,5 sur 5.
Et si cela peut vous rassurer et peut-être vous inciter à aller le voir, sachez que les spectateurs l’ont noté 3,8 et tous les critiques « Pro » l’ont bien apprécié, à l’exception du Monde et de Télérama… ce qui est pour nous un gage de qualité (🤪).
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jpbjazz · 9 months
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LÉGENDES DU JAZZ
JAMES REESE EUROPE, ‘’LE MARTIN LUTHER KING DU JAZZ’’
"I have come from France more firmly convinced than ever that Negros should write Negro music. We have our own racial feeling and if we try to copy whites we will make bad copies ... We won France by playing music which was ours and not a pale imitation of others, and if we are to develop in America we must develop along our own lines."
- James Reese Europe
Né le 22 février 1880 ou 1881 à Mobile, en Alabama, James Reese Europe était le fils d’Henry Jefferson Europe (1848–1899) et de Lorraine Saxon (1849–1930). Europe avait trois soeurs (Minnie, Ida S. et Mary Lorraine) et un frère (John Newton). Le père de James, Henry Jefferson Europe, était un ancien esclave. Fidèle de l’Église baptiste de l’endroit, Henry avait travaillé avec le Internal Revenue Service au port de Mobile. Sa mère Lorraine était née libre et était une des premiers membres de l’Église Épiscopale de Mobile.
Europe avait dix ans lorsque son père avait obtenu un emploi avec le service national des Postes à Washington, D.C. en 1889. À Washington, Europe avait reçu une éducation musicale avec ses frères et soeurs, apprenant notamment le piano, le banjo, le violon et la composition. L’un des professeurs de violon d’Europe était Joseph Douglass, le petit-fils du célèbre abolitionniste Frederick Douglass. Europe avait aussi étudié avec Enrico Hurlei, l’assistant-directeur du groupe de John Phillip Sousa et du Marine Corps Band. Europe a également étudié la composition avec un ancien membre de Conservatoire de Leipzig. La famille d’Europe vivait d’ailleurs dans le même quartier que Sousa, qui était alors un des plus célèbres chefs d’orchestre au pays.
En 1894, à l’âge de quatorze ans, Europe avait présenté son premier récital dans le cadre d’un duo avec sa soeur Mary. La même année, Europe avait remporté un prix en composition. Durant son séjour au high school, Europe aurait aussi fait partie d’un groupe de l’armée sous le grade de sergent. Après ses cours, Europe avait également aidé à organiser des concerts à l’église.
Après la mort subite de son père en 1899, Europe avait dû contribuer à la subsistance de sa famille. En 1902, Europe avait rejoint son frère John, qui travaillait comme pianiste dans un club de New York. Après avoir passé sans succès des auditions dans les clubs comme violoniste classique, Europe avait joué de la mandoline et du piano dans les clubs et les salons. À la fin de sa vie, George Gershwin avait d’ailleurs reconnu avoir entendu jouer Europe dans un club de Harlem durant sa jeunesse.
Comme plusieurs musiciens de couleur et artistes de l’époque, Europe était devenu un assidu de l’hôtel de Jimmy Marshall sur la 53e rue. À l’époque, les musiciens noirs étant exclus de l’union des musiciens, l’hôtel de Marshall avait été un important lieu de rassemblement pour les musiciens de couleur qui s’y réunissaient pour jouer ou y discuter de musique.
Tout en poursuivant sa carrière musicale dans le district de ‘’Tenderloin’’ à Manhattan, Europe avait continué d’étudier la musique avec l’organiste Melville Charlton et le chanteur et compositeur Henry T. Burleigh. En 1904, Europe avait connu un des faits saillants de sa carrière lorsqu’il avait été nommé directeur de l’orchestre et de la chorale de la revue de John Larkin ‘’A Trip to Africa.’’ La revue ayant été victime de mauvaises critiques, Europe s’était produit l’année suivante avec un orchestre de vaudeville appelé les “Memphis Students”. Le groupe avait remporté un grand succès au Hammerstein's Victoria Roof Garden de Broadway et sur la 42e rue. À l’automne 1904, Europe avait aussi vendu cinq de ses compositions à l’éditeur de musique Sol Bloom.
Tout en continuant de se produire avec les Memphis Students, Europe avait également collaboré avec d’autres musiciens de couleur. De 1906 à 1907, Europe avait été employé comme directeur musical de la comédie en trois actes de Bob Cole et Rosamond Johnson intitulée ‘’The Shoo-Fly Regiment.’’ En 1907 et 1908, Europe avait également travaillé dans une revue de H. Dudley et Steven B. Cassin intitulée ‘’The Black Politician.’’ En 1908, Europe fut aussi invité à se joindre à l’équipe de direction de ‘’Frogs’’, un club de onze membres qui avait pour but de faire la promotion du théâtre de couleur et d’accroître sa crédibilité comme discipline artistique à part entière.
Durant son séjour à New York, Europe avait également collaboré avec d’importants artistes et musiciens de couleur comme Ernest Hogan, George Walker, Bert Williams et Sherman Dudley. Durant cette période, Europe a aussi continué d’étudier avec Harry T. Burleigh, un ancien élève du compositeur tchèque Antonín Dvořák, ainsi qu’avec Melville Charlton, un compositeur et organiste à la St. Philips Episcopal Church.
S’établissant rapidement comme un intervenant majeur dans le milieu du théâtre de couleur, Europe avait réussi à placer sa chanson "Gay Luneta" dans la revue de Cole et Johnson ‘’Shoe-Fly Regiment ’’(1906). L’année suivante, Europe avait également composé la musique de la revue ‘’The Black Politician.’’ En 1908, Europe avait été nommé directeur musical de la revue de Cole et Johnson, ‘’The Red Moon’’, dont il avait aussi écrit deux des chansons.
UNE CÉLÉBRITÉ NATIONALE
En 1910, Europe avait fondé le premier véritable groupe entièrement de couleur de l’histoire des États-Unis, le Clef Club. À la fois club social, orchestre et agence artistique, le club, qui possédait un édifice sur la 53e rue Ouest à proximité de l’Hôtel Marshall, défendait les droits des Afro-Américains dans l’industrie de la musique. Europe était également le président du club. En plus d’avoir formé son propre orchestre et sa propre chorale, le club, qui avait bientôt atteint des effectifs de deux cents membres, servait aussi d’agence pour les musiciens de couleur. Constitué légalement le 21 juin 1910, et même si les femmes n’étaient pas autorisées à faire partie du club et même à entrer dans le bâtiment, le club avait innové sur plusieurs plans en établissant un salaire de base pour les différentes professions artistiques. Il n’était pas toujours nécessaire de savoir lire la musique pour être membre de l’orchestre. Décrivant les aptitudes de lecture souvent limitées des membres du groupe, un des plus proches collaborateurs d’Europe, Noble Sissle, avait déclaré un jour: “If a fly landed on the paper, it got played”.
Après s’être d’abord produit dans des mariages et des réceptions, l’orchestre, qui ne comprenait à l’origine que des cordes et des percussions, avait progressivement élargi ses cadres pour devenir le premier groupe à présenter un concert de jazz à Carnegie Hall le 2 mai 1912. Le concert avait pour but de financer les activités de la Colored Music Settlement School. Le programme du concert comprenait un répertoire diversifié composé de chansons populaires, de marches, de ragtime, de pièces de concert, d’oeuvres chorales, de valses et de tangos.
Le concert intitulé "A Concert of Negro Music" avait remporté un énorme succès. L’événement se produisait douze ans avant le concert de Paul Whiteman et George Gershwin à Aeolian Hall, et vingt-six ans avant le concert légendaire de Benny Goodman à Carnegie Hall. Sur la carte d’invitation du concert, Europe avait expliqué: “The point of this concert is to offer to New Yorkers, for the first time, an opportunity of hearing what the colored people have already accomplished in music, and to prove the value of recognizing the native talent and encouraging the influence of music in the life and development of this people.” 
Le concert de Carnegie Hall avait aussi pour objectif de changer la perception du ragtime qui était un peu considérée à l’époque comme une sorte de ‘’musique du Diable’’, à l’instar de tout ce qui provenait du peuple noir en général. En 1913, un éditorial du New York Herald avait même affirmé :
“Can it be said that America is falling prey to the collective soul of the Negro, through the influence of what is popularly known as Ragtime music?  If there is any tendency to such a national disaster, it should be definitely pointed out and extreme measures taken to inhibit the influence and avert the increasing danger. Ragtime music is symbolic of the primitive morality and perceptible moral limitations of the Negro type.”
Cette perception était d’ailleurs partagée par une grande partie de la classe moyenne. Certains éléments de la population de couleur n’étaient d’ailleurs pas exempts de ces préjugés, si l’on en croit une déclaration du pasteur de l’Abyssinian Baptist Church, le Révérend Adam Clayton Powell, Sr., qui avait déclaré à la même époque: “The Negro race is dancing itself to death. Our people are too frivolous because they feed on too much trash. You can see the effects of the Tango, the Chicago, the Turkey Trot, the Texas Tommy, and Ragtime music, not only in their conversations, but in the movement of their bodies about the home.”
Malgré cette perception négative, l’orchestre d’Europe s’était de nouveau produit à Carnegie Hall en 1913 et 1914. Les concerts de Carnegie Hall avaient apporté à l’orchestre énormément de notoriété, et lui avaient permis d’obtenir des engagements en Europe ainsi que sur des navires de croisière.
Le Clef Club Orchestra jouait principalement de la musique écrite par des musiciens de couleur, dont Harry T. Burleigh, Will Marion Cook, J. Rosamond Johnson, William Tyers, Samuel Coleridge-Taylor et évidemment, James Reese Europe lui-même. On pouvait lire dans un compte rendu du New York Times daté du 12 mars 1914:  "... the programme consisted largely of plantation melodies and spirituals [arranged such as to show that] these composers are beginning to develop an art of their own based on their folk material ..."
Présenté devant un auditoire mixte, le concert avait fait dire au Sun de New York que le public “was large and thoroughly well mixed, but united in its applause.” Tout en reconnaissant que la ville de New York n’était peut-être pas encore prête pour le jazz, l’écrivain, ambassadeur, professeur et leader des droits civiques James Weldon Johnson avait ajouté: “New York had not yet become accustomed to jazz; so when the Clef Club opened its concert with a syncopated march, playing it with a biting attack and an infectious rhythm, and on the finale bursting into singing, the effect can be imagined. The applause became a tumult.”
Le groupe d’Europe comprenait également le violoniste Will Marion Cook, qui ne s’était pas produit à Carnegie Hall depuis son concert solo de 1896. Cook était aussi le premier compositeur de couleur à avoir écrit des comédies musicales complètes, avec un scénario et une distribution qui n’avaient rien à envier aux opérettes de Victor Herbert. Selon le chef d’orchestre et historien du jazz Gunther Schuller, James Reese Europe "... had stormed the bastion of the white establishment and made many members of New York's cultural elite aware of Negro music for the first time". Pour sa part, le New York Times avait commenté: "These composers are beginning to form an art of their own".
En 1913 et 1914, Europe avait enregistré avec son groupe une série de disques pour la Victor Talking Machine Company, ce qui en faisait le premier groupe de couleur à avoir enregistré sur disque aux États-Unis. Europe avait enregistré pour la première fois pour Victor le 29 décembre 1913. Ces enregistrements étaient d’excellents exemples du ragtime produit dans le Nord-est des États-Unis dans les années 1910. Combinant des mélodies complexes et des arrangements écrits sur des rythmes particulièrement entraînants, ces enregistrements comprenaient notamment la pièce "The Castles in Europe One-Step (Castle House Rag)’’ qui était considérée comme une des premières versions de fox-trot. À la fin de la pièce, le batteur Buddy Gilmore avait marqué l’histoire en enregistrant le premier solo de batterie de l’histoire du jazz. En 2004, la pièce a d’ailleurs été inscrite sur le National Registry of Recordings de la Bibliothèque nationale du Congrès.
En 1913, Europe avait connu un grand succès avec la pièce "Ballin' the Jack". La pièce, qui avait souvent été enregistrée, avait même fait l’objet d’une version mambo en 1954. La pièce avait également été reprise dans le film ‘’Haunted Honeymoon’’, où elle avait été interprétée par Dom Deluise et Gilda Radner. La Bibliothèque du Congrès possède une copie de la partition de la chanson, qui avait été publiée par Smith et Burris, mais sans malheureusement accorder le moindre crédit à Europe.
Ces enregistrements semblent aussi confirmer l’interprétation selon laquelle l’Original Dixieland Jass Band avait enregistré les premières pièces de jazz en 1917 pour la compagnie Victor. Contrairement aux enregistrements effectués après la Première Guerre mondiale, les enregistrements d’Europe pour Victor n’avaient pas été commercialisés sous le nom de jazz à l’époque, et étaient même loin de représenter les premiers enregistrements de ragtime enregistrés par des musiciens afro-américains.
Reconnu comme un des premiers musiciens afro-américains à avoir enregistré de la musique pour un large public, Europe a aussi co-écrit certaines de ses pièces avec Ford Dabney (1883–1958), dans le cadre d’une collaboration avec les célèbres danseurs Irene et Vernon Castle qu’Europe avait rencontrés pour la première fois à l’été 1913. Considérant le Society Orchestra comme un des meilleurs groupes avec lesquels il avait travaillé, le couple avait engagé Europe comme directeur musical et Dabney comme arrangeur de leur école de danse en 1913. Appelée Called Castle House, l’école était située sur la 46e rue de Manhattan. Durant les deux années suivantes, l’orchestre d’Europe s’était produit avec les Castle à Castle House, Castles in the Air (une salle de la danse de la 44e rue), Castles on the Sea et dans le cadre d’une tournée dans l’est des États-Unis. Loin de s’opposer à l’engagement de musiciens de couleur, Irene et Vernon Castle désiraient se produire avec un alignement aussi diversifié que possible. Thomas J. Hennessey avait toutefois reconnu dans son ouvrage ‘’From Jazz to Swing’’ publié en 1994: "While black musicians had played for white dancers before this, the enormous visibility of the Castles and Europe had a profound impact on the opportunities for black musicians.”
C’est d’ailleurs dans le cadre de sa collaboration avec le duo qu’Europe avait créé des danses comme le  turkey-trot et le fox-trot. Europe et la Society Orchestra avaient aussi composé et enregistré plusieurs oeuvres pour les Castle, dont ‘’Castle House Rag’’, ’’Castle Lame Duck’’ et ‘’Castle Walk.’’
La nouvelle popularité d’Europe ayant commencé à faire des envieux au sein du Clef Club (certains membres l’ayant accusé d’avoir utilisé sa collaboration avec les danseurs Castle pour faire avancer sa propre carrière), Europe avait remis sa démission comme président en 1914. La situation ne s’étant guère améliorée, Europe avait décidé de fonder une autre organisation, le Tempo Club. Le nouveau club avait un peu la même fonction que le Clef Club: trouver des contrats pour les musiciens de couleur dans les danses qui animaient la vie sociale new-yorkaise. Plusieurs membres du Clef Club avaient suivi Europe dans le nouveau club.
Loin d’être considérés comme des groupes de Dixieland, le Clef Club Orchestra et le Society Orchestra étaient des orchestres symphoniques qui avaient pour but de rivaliser avec les groupes populaires de l’époque comme ceux de John Philip Sousa.
Reconnu pour sa personnalité débordante et sa réticence à se plier aux conventions de l’industrie de la musique, plus particulièrement lorsqu’il s’agissait d’interpréter son propre style de musique, Europe avait répondu aux critiques en déclarant: "We have developed a kind of symphony music that, no matter what else you think, is different and distinctive, and that lends itself to the playing of the peculiar compositions of our race... My success had come... from a realization of the advantages of sticking to the music of my own people." Doté d’une très grande conscience sociale, Europe avait ajouté: "We colored people have our own music that is part of us. It's the product of our souls; it's been created by the sufferings and miseries of our race." 
En 1915 et 1916, Europe était parti en tournée avec les danseurs Irene et Vernon Castle. Il continuait également de travailler avec son orchestre. En 1916, dans le cadre de la Première Guerre mondiale, Vernon Castle était retourné en Angleterre et s’était joint au Royal Flying Corps. Assigné sur le front occidental, Vernon avait abattu deux avions allemands, ce qui lui avait valu d’être décoré de la Croix de Guerre en 1917. Vernon entraînait de nouveaux pilotes au Canada lorsqu’il avait été promu capitaine et envoyé aux États-Unis pour former des pilotes américains. Le 15 février 1918, Vernon se trouvait à Benbrook Field, près de Fort Worth au Texas, lorsqu’il avait dû effectuer une manoeuvre d’urgence afin d’éviter d’entrer en collision avec un autre appareil. Incapable de reprendre le contrôle de son appareil, Vernon n’avait pu empêcher son avion de s’écraser. Vernon est mort peu après l’incident. Il avait seulement trente ans. L’autre pilote qui avait été impliqué dans l’incident s’en était tiré indemne.
En septembre 1916, peu avant l’entrée en guerre des États-Unis, Europe s’était enrôlé  (d’abord comme simple soldat, puis comme lieutenant) dans le 15e régiment de la  New York Army National Guard, qui venait d’être formé. Le régiment était commandé par le colonel William Hayward. Il s’agissait du seul régiment de couleur alors en activité dans l’État de New York.
À l’origine, Europe n’avait pas l’intention de poursuivre sa carrière musicale dans l’armée. Il croyait simplement que l’établissement d’une unité de couleur à Harlem contribuerait à améliorer le sort de la population de couleur après la guerre. Europe expliquait: “There has never been such an organization of Negro men that will bring together all classes. Our race will never amount to anything…unless there are strong organizations of men who stand… for the development of the Negro manhood of Harlem.”
Comprenant vite quel ‘’trésor’’ il avait entre les mains avec l’acquisition d’Europe, Hayward lui avait confié le mandat de recruter quarante-quatre musiciens plutôt que les vingt-huit prévus par le règlement.
Dans le cadre de ses fonctions, Europe avait reçu l’ordre de mettre sur pied la meilleure formation possible. Il s’était même rendu jusqu’à Porto Rico pour obtenir les musiciens qu’il désirait. Découragé de ne pouvoir recruter suffisamment de musiciens de calibre, Europe était sur le point d’abandonner lorsque Daniel G. Reid avait offert la somme de 10 000$ afin de compléter la formation. Une centaine de musiciens (souvent en provenance du Hampton Institute) avaient été engagés en l’espace de seulement quelques mois.
C’est Nobel Sissle qui avait été nommé tambour-major. Rebaptisé 369th Infantry Regiment en mars 1918, le groupe, qui était surnommé les "Harlem Hellfighters", avait reçu la mission de se rendre en France afin d’assurer le divertissement des troupes. En France, Europe avait reçu deux missions: commander l’ensemble de cors et clairons du régiment et diriger les troupes sur le terrain. On peut entendre le groupe sur l’enregisrement "On Patrol in No Man's Land".
Malheureusement, tout n’avait pas très bien commencé pour Europe et son régiment.
Lorsque les États-Unis étaient entrés dans le conflit en 1917, son unité avait été envoyée en train jusqu’au Camp Wadsworth en Caroline du Sud. Lorsque Europe et son ami Noble Sissle avaient tenté d’acheter un journal dans un hôtel, on avait refusé de les servir. Les événements avaient fini par dégénérer après que des officiers blancs de la 27e division, des membres de la Garde nationale de New York, avaient menacé de boycotter et même de brûler les magasins qui refusaient de servir les officiers noirs. Même si les soldats d’Europe étaient prêts à respecter les lois dites de Jim Crowe qui interdisaient la mixité raciale, les officiers du 27e n’avaient rien voulu entendre. Lorsque les officiers de la 27e division étaient intervenus, Europe avait tenté de les dissuader, mais en vain. Afin de maintenir la paix, l’unité d’Europe fut envoyée en France en catastrophe afin de compléter sa formation dans une atmosphère moins troublée.
Avec un certain retard, car l’ordre de mobilisation a mis du temps à arriver, le groupe s’était embarqué sur le ‘’Pocahontas’’ en direction de Brest.
Le groupe d’Europe avait immédiatement fait sensation lors de son arrivée en France. Stationné à Saint-Nazaire, le régiment avait présenté un premier concert à Nantes le 12 février sur la place Graslin. Il s’agissait du premier concert de jazz jamais présenté en Europe. Le groupe fut par la suite envoyé à Aix-les-Bains.
Se produisant devant des foules immenses, le groupe avait joué notamment devant 50 000 soldats de la garde des Grenadiers, de la Garde républicaine et de la Royal Italian Band. Stupéfaits, certains musiciens français n’en croyaient tellement pas leurs oreilles qu’ils avaient accusé Europe et son groupe d’utiliser des instruments truqués avant de demander à les examiner. D’autres musiciens français avaient tenté d’imiter le son de groupe, mais ils n’y étaient pas parvenus, ce qui avait encore augmenté leur admiration. Au cours d’une entrevue qu’il avait accordée à l’époque, Europe avait remercié les Français de leur accueil. Les Européens, avait-il ajouté, avaient simplement reconnu que sa musique était originale et se défendait d’elle-même. Immensément populaire, le groupe s’était même produit devant le président Poincaré et le général Pershing à de nombreuses reprises. Un journaliste avait ajouté que le général français Henri Gouraud était prêt à risquer la défaite et à parcourir une distance de 100 miles pour aller voir jouer le groupe. Europe était sur le point de rentrer aux États-Unis lorsqu’il avait reçu une offre pour se produire devant le prince de Galles.
En février et mars 1918, Europe et ses hommes avaient traversé plus de 2000 miles, se produisant autant devant les troupes françaises, britanniques, italiennes et américaines que devant les civils. Le premier concert du groupe comprenait une marche ainsi que des pièces très influencées par le jazz comme "The Memphis Blues", qui selon une description du musicien Noble Sissle "... started ragtimitis in France". 
Mais Europe ne faisait pas que diriger un groupe, il était aussi soldat. En raison des politiques de l’armée américaine qui interdisaient de mélanger les troupes blanches et de couleur, le 15e régiment avait été incorporé au sein du 369e régiment d’infanterie, avant d’être intégré à la 16e division française. Envoyé sur le front en avril 1918, Europe avait confié la direction de son groupe à Noble Sissle et Eugene Francis Mikell. Affecté à la forêt d’Argonne, Europe était devenu le premier officier de couleur à diriger des troupes noires au combat. Le 20 avril 1918, armé de seulement un pistolet, Europe avait participé une patrouille de nuit sur un terrain inconnu lorsqu’il avait été blessé au cours d’une attaque au gas orchestrée par les Allemands.
Lors d’un séjour dans un hôpital de Paris où il avait été envoyé pour se rétablir, Europe avait écrit la pièce ‘’On Patrol In No Man’s Land.’’ Composée sur un petit harmonium, la pièce avait été enregistrée lors du retour d’Europe aux États-Unis en 1919. Éventuellement, compte tenu de son importance pour le moral des troupes, le groupe d’Europe avait été retiré du front.
En 1919, Europe avait fait d’autres enregistrements pour les disques Pathé. Parmi ces enregistrements, on remarquait tant des pièces instrumentales que des chansons mettant en vedette le chanteur Noble Sissle qui, avec le pianiste Eubie Blake, remporterait plus tard un grand succès avec la revue ‘’Shuffle Along’’, qui comprenait le classique "I'm Just Wild About Harry". D’un style différent des enregistrements antérieurs d’Europe, ces pièces combinaient le blues au jazz. Parmi les enregistrements qu’Europe avait réalisés à l’époque, on remarquait la pièce ‘’All of No Man’s Land Is Ours’’, qui avait été enregistrée en mars 1919, avec Noble Sissle au chant.
Mais le temps était venu de rentrer à la maison. Le groupe a présenté ses derniers concerts au Théâtre des Champs-Élysées de Paris, puis à Belfort, Le Mans et Brest. Embarqué le 18 décembre à bord du ‘’Stockholm’’, le groupe est arrivé à New York le 9 février.
À son retour aux États-Unis, Europe avait fait l’objet d’un accueil triomphal dans le cadre d’une parade sur la 5e Avenue de New York le 17 février 1919 à laquelle avaient participé plus de 2000 soldats. Un membre du 369e régiment, le capitaine Arthur Little, s’était plus tard remémoré le défilé en ces termes: "I marched at the head of the 1st Battalion--about 60 paces from Jim Europe's band of 60 pieces of brass and reed, and a field section of 30 trumpets and drums. During the entire progress of the seven-mile march, I scarcely heard ten consecutive bars of music. So great were the roars of cheers, the applause, and the shouts of personal greetings."
171 soldats du 369e régiment d’Europe avaient été décorés pour bravoure, plus que tout autre régiment américain.
Afin de capitaliser sur le succès de son groupe après le défilé, Europe était parti en tournée à travers les États-Unis. Son groupe avait alors été rebaptisé ‘’The Famous Hell Fighters 369th US Infantry Band.’’
Qualifié de ‘’roi du jazz’’ par les journaux, Europe avait aussi signé un nouveau contrat d’enregistrement. Au cours des mois suivant son retour aux États-Unis, le groupe avait participé à un grand total de vingt-quatre enregistrements.
UNE MORT SUSPECTE
Le 9 mai 1919, trois mois après son retour aux États-Unis, Europe avait livré la dernière performance de sa carrière. Après avoir été acclamé à New York, Europe se préparait à présenter trois concerts d’affilée au Boston's Mechanics Hall. Le soir du premier spectacle, craignant d’avoir contracté une pneumonie, Europe, qui ne se sentait pas très bien, avait quand même insisté pour monter sur scène. Durant l’entracte, Europe avait eu un entretien plutôt hoûleux avec deux de ses percussionnistes, les jumeaux Steve et Herbert Wright. Après qu’Europe ait dit à Herbert Wright qu’il devait mettre plus de ‘’pep’’ dans ses bâtons, ce dernier avait rejoint le chef d’orchestre dans sa loge. Devenu très agité, Wright avait lancé ses bâtons dans un ultime sursaut de colère. Se plaignant qu’Europe ne l’avait pas très bien traité et qu’il en avait assez de payer pour les erreurs des autres, Wright avait agressé Europe avec son couteau de poche et l’avait même blessé au cou.
Se remémorant l’altercation, Noble Sissle avait commenté:
“Jim wrestled Herbert to the ground, I shook Herbert and he seemed like a crazed child, trembling with excitement. Although Jim's wound seemed superficial, they couldn't stop the bleeding, and as he was being rushed to the hospital he said to me: "Sissle, don't forget to have the band down at the State House at nine in the morning. I am going to the hospital and I will have my wound dressed....I leave everything for you to carry on." 
Pour sa part, un journal de l’époque avait raconté l’événement de la façon suivante:
"Boston, May 9. Lieutenant James Reese, of New York, died at a hospital here tonight as a result of a wound in the neck alleged to have been inflicted by Herbert Wright, also of New York, and a drummer in the Hell Fighters 369th Infantry Band of which Europe was the leader. The two engaged in an altercation at Mechanics' Hall where the band had been giving a series of concerts. Europe, who was standing in the wings while the band was playing a selection, called out to Wright, 'Hey, put more pep into the sticks.' Wright left his drums and walked hastily over to Europe who retreated to his dressing room. Wright followed him, and after some words, the police alleged he drew a knife and slashed Europe in the neck. Wright was arrested."
Après avoir invité les membres de son groupe à terminer le concert, Europe avait annoncé qu’il les verrait le lendemain matin dans le cadre d’une cérémonie organisée par le gouverneur Calvin Coolidge où son groupe devrait livrer une performance. Ce dernier avait également demandé à Europe de faire une visite au Robert Gould Shaw Memorial, un monument qui avait été érigé en l’honneur des 54th Massachusetts Volunteers, le premier régiment de couleur à avoir combattu durant la Guerre civile.
Pour Europe et son groupe, les blessures étaient superficielles. Se dirigeant vers l’hôpital, Europe avait ajouté: ‘’"I'll get along alright." Selon Sissle, Europe lui aurait dit avant de partir pour l’hôpital: "Sissle, don't forget to have the band down before the State House at 9 in the morning. I am going to the hospital, and I will have my wound dressed and I will be at the Commons in the morning, in time to conduct the band. See that the rest of the program is gone through with."
Malheureusement, la veine jugulaire était atteinte, et le personnel de l’hôpital n’avait pu arrêter le sang de couler. Europe a été officiellement déclaré mort à 23h45. Il était âgé de seulement trente-huit ans. Europe laissait dans le deuil son épouse Willie Angrom Starke, qui était déjà veuve lorsqu’il l’avait épousée le 5 janvier 1913. Europe avait aussi eu un fils, James Reese Europe Jr (1917-2001), à la suite d’une liaison avec l’artiste Bessie Simms (1888-1931).
Après la mort d’Europe, son fidèle collaborateur Noble Sissle avait écrit une biographie de son ami, mais le manuscrit n’avait jamais été publié. Le texte du document peut être consulté sur le site American Memory. Un des derniers désirs d’Europe était de fonder son propre orchestre symphonique composé exclusivement de musiciens de couleur. Europe expliquait:
"I have come from France more firmly convinced than ever that Negros should write Negro music. We have our own racial feeling and if we try to copy whites we will make bad copies ... We won France by playing music which was ours and not a pale imitation of others, and if we are to develop in America we must develop along our own lines." 
La nouvelle de la mort d’Europe s’était vite répandue comme une traînée de poudre. Évaluant l’impact de la disparition d’Europe, un journaliste du New York Times avait commenté: “The loss is incalculable. Ragtime may be Negro music, but it is American Negro music.  More alive than much other American music.  And, Europe was one of the Americans who was contributing most to its development.”
Pour sa part, le compositeur et chef d’orchestre W. C. Handy avait déclaré: "The man who had just come through the baptism of war's fire and steel without a mark had been stabbed by one of his own musicians... The sun was in the sky. The new day promised peace. But all the suns had gone down for Jim Europe, and Harlem didn't seem the same."
Commentant à son tour le décès d’Europe, Tanney Johnson avait déclaré:
"Before Jim Europe came to New York, the colored man knew nothing but Negro dances and porter's work. All that has been changed. Jim Europe was the living open sesame to the colored porters of this city. He took them from their porters' places and raised them to positions of importance as real musicians. I think the suffering public ought to know that in Jim Europe, the race has lost a leader, a benefactor, and a true friend."
En raison de sa célébrité, Europe avait eu droit aux premières funérailles publiques jamais accordées à un Noir à New York. Des milliers de personnes avaient défilé devant son cercueil le 13 mai. Peu avant onze heures du matin, une procession funéraire s’était ébranlée dans les rues de Harlem. Une compagnie de vétérans du 15e régiment avait ouvert le cortège. Plusieurs soldats et civils avaient fermé la marche. Les musiciens du Jimmy' Europe Jazz Band faisaient aussi partie du défilé. La cérémonie funéraire avait eu lieu à la St. Mark’s Episcopal Methodist Church.
Chef d’orchestre de couleur le plus connu de tous les États-Unis, Europe avait été inhumé avec tous les honneurs militaires au cimetière national d’Arlington, en Virginie. L’écrivain F. Scott Fitzgerald a mentionné Europe dans sa nouvelle intitulée "No Flowers" (1934). Trouvé coupable d’homicide, Herbert Wright a été condamné à une peine de quinze ans de prison, mais il n’en avait purgé que huit en raison de sa bonne conduite.
Rendant hommage à Europe, un des membres de son groupe, le pianiste Eubie Blake, avait déclaré à son sujet: "He was our benefactor and inspiration. Even more, he was the Martin Luther King of music." Précisant sa pensée, Blake avait ajouté:
“People don’t realize yet today what we lost when we lost Jim Europe... He was in a class with Booker T. Washington and Martin Luther King. I met all three of them. Before Europe, Negro musicians were just like wandering minstrels. Play in a saloon and pass the hat and that’s it. Before Jim, they weren’t even supposed to be human beings. Jim Europe changed all that. He made a profession for us out of music. All of that we owe to Jim. If only people would realize it."
Considéré comme un compositeur innovateur, Europe était également reconnu comme un grand organisateur et un grand leader. Reconnu comme un des plus grands musiciens de l’histoire des États-Unis, Europe était parvenu au sommet après avoir franchi tous les obstacles qui s’étaient présentés devant lui, et avait été fauché en pleine gloire.
Également reconnu comme l’inventeur du fox-trot, Europe avait contribué à populariser la danse dans toutes les classes sociales. En plus d’avoir aidé à briser la barrière raciale dans le cadre de ses concerts à Carnegie Hall, Europe est aussi considéré comme un des pionniers de l’introduction du jazz et du ragtime en Europe. Même si la musique d’Europe s’apparentait d avantage au ragtime qu’à un véritable jazz, il avait joué un rôle de précurseur en favorisant la transition entre le ragtime et le jazz. Rappelant la contribution de James Reese Europe à la musique, son ami et collaborateur de longue date Noble Sissle avait commenté:
“There was only one Jim Europe, and he had not just been "made" with that band of his. There was years of experience behind that sweep of his arms, and anyone who tried to follow him would just be out of his mind....I was sure that conducting was not the field in which I was to carry on his life's dreams. In my mind his band should remain in the memory of those who heard it led by Lieutenant James Reese Europe, and that's how it ended.”
James Reese Europe a été intronisé au sein du Alabama Music Hall of Fame en 2003.
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
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productions-sarfati · 11 months
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CÔME DE BELLESCIZE | NOUVELLE PIÈCE
Puisant dans les codes du vaudeville et du marivaudage, Côme de Bellescize présente "Mondial Placard" du 23 au 27 octobre 2023 au Théâtre du Colisée de Biarritz !
Cette comédie pleine d’humour en prise directe avec les interrogations qui agitent notre société relate la nomination bouleversante d’une femme à un poste de direction dans un organigramme très masculin…
https://www.biarritz.fr/l-agenda/evenement/mondial-placard-8956
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intouchables2011 · 4 years
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[Intouchables] (2011)HD Film Complet Streaming VF en Français
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Intouchables 2011
8.3/10 de 13137 utilisateurs À la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison… Bref la personne la moins adaptée pour le job. Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement… Deux univers vont se téléscoper, s’apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu’inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra… Intouchables.
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Sortie: 2011-11-02 Durée: 112 minutes Genre: Drame, Comédie Etoiles: François Cluzet, Omar Sy, Audrey Fleurot, Anne Le Ny, Clotilde Mollet Directeur: Olivia Bloch-Lainé, François Emmanuelli, Jean Goudier, Jean-Paul Hurier, Mathieu Vadepied
Il y a de cela fort longtemps, au royaume imaginaire de Kumandra, humains et dragons vivaient en harmonie. Mais un jour, une force maléfique s’abattit sur le royaume et les dragons se sacrifièrent pour sauver l’humanité. Lorsque cette force réapparait cinq siècles plus tard, Raya, une guerrière solitaire, se met en quête du légendaire dernier dragon pour restaurer l’harmonie sur la terre de Kumandra, au sein d’un peuple désormais divisé. Commence pour elle un long voyage au cours duquel elle découvrira qu’il lui faudra bien plus qu’un dragon pour sauver le monde, et que la confiance et l’entraide seront essentiels pour conduire au succès cette périlleuse mission. 31 mars 2011 / Animation, Fantastique, Aventure De Don Hall, Carlos Lopez Estrada, Paul Briggs … Avec Kelly Marie Tran, Awkwafina Nationalité Américain Intouchables Intouchables vf Intouchables grand rex Intouchables sortie france Intouchables youtube Intouchables telecharger Intouchables age Intouchables durée Intouchables bande annonce Intouchables casting Intouchables sortie Intouchables au grand rex Intouchables affiche Intouchables à partir de quel age Intouchables avis Intouchables avant premiere Intouchables au cinema Intouchables age minimum Intouchables a telecharger Intouchables age conseillé Intouchables âge Intouchables bande annonce youtube
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🔮 THE STORY 🔮 Sci-fi is like dream, aside from stories in this classification utilize logical arrangement to explain the universe that it requires place in. It for the most part incorporates or is focused on the assumed impacts or repercussions of PCs or machines; travel through space, time or imaginary worlds; outsider living things; hereditary designing; or other such things. The science or innovation utilized may or probably won’t be completely explained on; stories whose logical components are sensibly point by point, well-informed and viewed as generally conceivable given current information and innovation are regularly known as hard sci-fi. Writing that objectives posses, criminal associations that give a degree of association, and assets that help a lot bigger and more specialized criminal exchanges than an individual criminal could accomplish. Criminals will be the subject of a few motion pictures, especially from the period somewhere in the range of 1930 and 1960. A restoration of criminal sort films happened since the 1990s with the blast of hip-jump culture. Dissimilar to the sooner hoodlum films, the more current movies share comparative components to the more established movies yet is more in a hip-bounce metropolitan setting. An experience story is around a hero who excursions to epic or removed spots to perform something. It could have a considerable number of other classification factors included inside it, since it is an open type. The hero incorporates a mission and faces hindrances to get to their objective. Additionally, experience stories as a rule incorporate obscure settings and characters with valued properties or highlights. At first proposed as a classification by the makers of the pretending game Children of daylight, dieselpunk alludes to fiction propelled by mid-century mash stories, predicated on the style of the interbellum period through World War II (c. 1920–45). Like steampunk however especially observed as a the ascent of oil power and technocratic discernment, fusing neo-noir factors and sharing subjects more clearly with cyberpunk than steampunk. Despite the fact that the striking quality of dieselpunk as a classification isn’t totally uncontested, portions which range from the retro-advanced film Sky Captain and the World of Tomorrow to the 2001 Activision computer game Return to Castle Wolfenstein have been recommended as quintessential dieselpunk works of fiction. A style when an entertainer acts before a live crowd, talking straightforwardly to them. The entertainer is generally alluded to as a comic, professional comedian, professional comic or simply a hold up. In stand-up parody the entertainer ordinarily discusses a relentless progression of amusing stories, short jokes called “pieces”, and jokes, which comprise what’s regularly called a discourse, routine or act. Some professional comics use props, music or sorcery stunts to improve their demonstrations. Stand-up satire is regularly acted in parody clubs, bars, neo-vaudevilles, schools, and theaters. Outside of live execution, stand-up is typically circulated monetarily by means of TV, DVD, and the web. like customary activity; instead of utilizing hand drawn pictures, stop movement films are made with little puppets or different articles which have their image taken regularly over a grouping of little developments to make liveliness outlines. Models are The Nightmare Before Christmas, Coraline, and Corpse Bride. 🔮 COPYRIGHT CONTENT 🔮 Copyright is a type of intellectual property that gives its owner the exclusive right to make copies of a creative work, usually for a limited time.[1][2][3][4][5] The creative work may be in a literary, artistic, educational, or musical form. Copyright is intended to protect the original expression of an idea in the form of a creative work, but not the idea itsDemon Slayer the Movie: Mugen Train.[6][7][8] A copyright is subject to limitations based on public interest considerations, such as the fair use doctrine in the United States. Some jurisdictions require “fixing” copyrighted works in a tangible form. It is often shared among multiple authors, each of whom holds a set of rights to use or license the work, and who are commonly referred to as rights holders.[citation needed][9][10][11][12] These rights frequently include reproduction, control over derivative works, distribution, public performance, and moral rights such as attribution.[13] Copyrights can be granted by public law and are in that case considered “territorial rights”. This means that copyrights granted by the law of a certain state, do not extend beyond the territory of that specific jurisdiction. Copyrights of this type vary by country; many countries, and sometimes a large group of countries, have made agreements with other countries on procedures applicable when works “cross” national borders or national rights are inconsistent.[14] Typically, the public law duration of a copyright expires 50 to 100 years after the creator dies, depending on the jurisdiction. Some countries require certain copyright formalities[5] to establishing copyright, others recognize copyright in any completed work, without a formal registration. It is widely believed that copyrights are a must to foster cultural diversity and creativity. However, Parc argues that contrary to prevailing beliefs, imitation and copying do not restrict cultural creativity or diversity but in fact support them further. This argument has been supported by many examples such as Millet and Van Gogh, Picasso, Manet, and Monet, etc.[15] 🔮 ADAPTATION 🔮 Sarah Paulson is my top choice, yet this film isn’t her best. I trusted that months for this will come out and I’m left asking why I was so energized. The trailer parted with everything. You knew the entire story before it even began. There was practically zero character improvement and everything just felt like it was 0–100 with no pacing at all. Likewise, the cosmetics office for Sarah’s last look-the hellfire would you say you were folks on when you thought of this? I really snickered when I saw her. It was an alright film. One that you’d be pissed on the off chance that you burned through cash on. Nothing new, normal, worn out acting. Additionally, no one realizes the proper behavior an asthma assault. This film had so many plot openings that it seemed like a parody. The mother can simply take an infant from the clinic? She harms her little girl for quite a long time and no specialist actually sees this during her regular visits? How did she manage the postal carrier’s vehicle? No one minded the postal carrier was absent? For what reason did the girl never get one of the numerous sharp or gruff articles around her and hit her mother? The mother leaves all her significant reports in a container sitting out and marked? For what reason would she tie up her girl’s wheel seat and not her girl? This is the means by which the entire film goes. The main redeemable nature of the film was Sarah Paulson’s very frightening acting. Likewise, this story has been done so often. I would not burn through my time watching this. Run is unsurprising and not extraordinary. The acting is phenomenal, while the story is fair. The story makes a magnificent showing of being exciting, yet it chiefly doesn’t go anyplace. I knew all that planned to happen despite the fact that I knew nothing. Nonetheless, There was one scene I appreciated where Clare says, “you need me.” The acting was only exceptional in that particular scene. In general, it’s a one time watch that you’ll most likely fail to remember. This is another film on Hulu by Aneesh Chaganty (and co-composed by Sev Ohanian), following up their realistic presentation Searching (2018) with a spine chiller including a mother and her 17-year-old little girl brought into the world with a few confusions (arrhythmia, hemochromatosis, asthma, diabetes, and most effectively loss of motion). I will say that it’s conceivable this film is superior to I preferred it, yet in the event that so it would be for its coordinating and acting, and less so about the composition. I felt like there were openings all over the place, and maybe an excess of is tossed at us too early for us to appropriately think about the characters and their circumstance. This sort of film has been done previously, absent a lot of new added to the table short the wheelchair perspective. There were a ton of components set up for what might have given a more grounded finishing conveyance and punch, yet the greater part of those beats were one-note and spent prior in the film as opposed to associating a solid inward weaving as Searching had the option to do. I went in visually impaired, and it’s possible better that I did given that the trailer is fairly uncovering. I don’t think it had a sufficiently high roof in any case to overshadow any wild absence of desires I previously had. My solitary desire was in the possession of the makers, and the most saving grace this film will probably have on crowds is I expectation they become mindful of Searching and see it sooner or later… which is the thing that I expectation the greater part of all of you can detract from this. That was my #1 film of 2018, and Run will tumble to the wayside as fairly convincing yet totally forgettable. The story and pre-assembled relationship just needed more squeeze once the credits rolled. This film was average, best case scenario. Try not to accept individuals giving it 8 or 9. The plot has been seen ordinarily, it was excessively unreasonable, and the closure failed. They attempted to showcase it as a loathsomeness/spine chiller however nothing about it is exciting. It’s a dramatization completely. I will say however, the entertainers did astounding with what they were given. Sarah Paulson was her standard sDemon Slayer the Movie: Mugen Train, great, not honor commendable. Be that as it may, Kiera Allen truly captured everyone’s attention. She made the film (which delayed for what seemed like 2 hours) watchable. In the event that you appreciated The Act or have nothing else to watch, give it a go. What’s the point of messing with this poop. It resembles a low lease endeavor at a spine chiller yet you definitely know the closure. The faltering endeavors at tension are more irritating than anything. It’s a terrible lifetime film to be straightforward. Furthermore, I like lifetime motion pictures! It’s additionally excessively coordinated, the music is exhausted and the acting isn’t incredible
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haitilegends · 5 years
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🎥 JOSEPHINE BAKER SINGS "HAITI" in the film "ZOU ZOU" (1934)
https://youtu.be/-wMaSGMOnr8
🎶 JOSEPHINE BAKER: "HAITI, C'EST TOI MON SEUL PARADIS !" - JOSEPHINE BAKER
https://youtu.be/hk0KlgAAE2Y
#Biography: http://www.nathanielturner.com/josephinebaker.htm
"Josephine Baker (1906-1975)—born Freda Josephine Carson in St. Louis, Missouri, on June 3, 1906 Carrie McDonald and vaudeville drummer Eddie Carson—became probably the most famous woman in #France, if not in the entire world, for her performances on stage as a dancer as well as her fight against the Nazis to liberate France and her love of orphan children.
In the 1920s her comic yet sensual stage presence took #Europe by storm. Known as the "Black Venus," she was lavished with gifts. She maintained her celebrity status until her death in 1975. #American #racism however prevented her from being fully appreciated in the United States, the place of her birth.
Her mother Carrie, abandoned shortly after Josephine's birth, was reduced to a washerwoman in order to care for herself and her daughter. #Josephine also grew up cleaning the houses of and caring for the children of wealthy white families.
And independent #woman, Josephine married four times first to Willie Wells (very brief), them to American Willie Baker in 192, Frenchman Jean Lion in 1937 (through whom she became a French citizen) and French orchestra leader Jo Bouillon in 1947 (who was with her when she adopted 12 children).
In 1919, Josephine toured the US with The Jones Family Band and The Dixie Steppers. She also eventually appeared in Eubie Blake's Shuffle Along. Her comic antics in this production gained her a reputation. As a member of La Revue Nègre, Josephine captivated the #Parisian audience with her dance partner Joe Alex with the Danse Sauvage; boldly dressed in a feather skirt with uninhibited movements, she worked the audience into a frenzy and became a Parisian sensation.
Josephine later starred in La Folie du Jour at the Follies-Bergère Theater, draped in a costume of 16 bananas strung into a skirt. In the early 30s she starred in two movies Zou-Zou and Princess Tam-Tam. Josephine baker was probably the most photographed woman of her times, probably more so than Gloria Swanson and Mary Pickford.
Her returned to the US in the Ziegfield Follies was an emotional downturn. One editorialist of the NY Times referred to her as a "Negro wench." Josephine returned to Paris and those who loved her.
During World War II, Josephine performed for French troops and worked uncover smuggling secret documents. She was also a sub-lieutenant in the #Women's Auxiliary Air Force and was thereafter awarded the Medal of the Resistance with Rosette and named a Chevalier of the Legion of Honor by the French government for hard work and dedication.
Her returns to the US in the 50s and 60s were not fully the disaster of twenty years earlier. She renewed her vigor in fighting American racism and engaged pro-segregationist Walter Winchell. In 1951, the NAACP named May 20, Josephine Baker Day.
Josephine also participated in the 1963 March on Washington, and later that year gave a benefit concert at Carnegie Hall for the NAACP, the Student Nonviolent Coordinating Committee (SNCC), and the Congress of Racial Equality (CORE). She received a standing ovation before her performance began
At a performance April 8, 1975 at the Bobino Theater in Paris, celebrities such as Princess Grace of Monaco and Sophia Loren came to see the 68-year-old Josephine perform a medley of routines from her 50 year career. Days later, however, Josephine slipped into a coma and died from a cerebral hemorrhage at 5 a.m. on April 12.
With more than 20,000 people crowding the streets of Paris, the French government honored Josephine Baker with a 21-gun salute, making Josephine Baker the first American woman buried in France with military honors. Her gravesite is in the Cimetiére de #Monaco, Monaco." http://www.nathanielturner.com/josephinebaker.htm
🎥 Watch "The Josephine Baker Story (1991)" on YouTube
https://youtu.be/UBAOtibUpH0
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Joséphine Baker - #Biographie
http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biographie-josephine_baker-1442.php
Josephine Baker est née le 3 juin 1906 à Saint Louis, grande ville du Midwest, située dans l'Etat du Missouri, aux Etats-Unis. Elle est la fille de Carrie Mac Donald et d'Eddie Carson. De sa mère, Josephine hérita son corps, de son père son énergie. Artistes, ses parents avaient monté ensemble un numéro de chant et de danse.Un an après la naissance de Josephine, Eddie Carson quitta Carrie. Par la suite, Carrie eut trois autres enfants : Richard, Margaret et Willie Mae. Elle entretenait la famille en faisant des lessives. Elle traitait ses enfants avec une grande sévérité. Le froid, la puanteur, les punaises et les rats furent les compagnons d'enfance de Josephine. Pour Carrie, les enfants ne devaient pas être une charge : il fallait donc que Josephine travaille. Elle fut placée dans la maison d'une blanche à huit ans.
Maltraitée, elle se réfugia chez sa grand-mère et sa tante Elvara. En 1917, une importante émeute raciale éclata à Saint Louis : trente neuf noirs furent tués et plusieurs milliers laissés sans abri. Josephine n'oublia jamais ce jour-là. A partir de 1918, elle vécut dans une maison plus décente que la précédente avec sa mère et improvisa un théâtre dans la cave, où elle laissait libre cours à sa fantaisie.
Josephine avait appris à danser dans les rues, dans les cours et dans les maisons du Saint Louis noir. Les pas nouveaux s'y répandaient rapidement. La danse des jambes en caoutchouc, qu'elle développera plus tard sur les scènes parisiennes, correspondait à des mouvements bien connus aux Etats-Unis par les danseurs de jazz des années vingt. A treize ans, Josephine avait assimilé un immense répertoire de mouvements. Ce qui paraissait une spontanéité chez elle cachait en fin de compte des années de pratique quotidienne.
Après avoir quitté le foyer familial et être devenue serveuse, elle se maria avec Willie Wells. Elle se joignit bientôt à un groupe de musiciens de rue, le Jones Family Band, qui se produisait à Saint Louis. Un jour qu'y jouait une troupe en tournée, les Dixie Steppers, le directeur engagea les Jones pour combler le vide de l'entracte. Et c'est ainsi que Josephine parut pour la première fois sur une scène. Pourtant, Josephine n'était pas alors à proprement parler une "sensation" : à treize ans, elle était trop maigre pour paraître à côté des autres danseuses de la troupe. Mais le directeur des Dixie Steppers l'engagea, au titre d'habilleuse, et elle quitta ainsi Saint Louis.
La tournée de la troupe à travers le Sud fut pour Josephine la première véritable école. Dans le Sud, la troupe alla jusqu'à la Nouvelle-Orléans, et dans le Nord, jusqu'à Philadelphie où Josephine épousa Willie Baker, son second mari. En avril 1921, Josephine jouait au Gibson Theater de Philadelphie avec les Dixie Steppers. Elle avait finalement réussi à entrer dans le corps de ballet, remplaçant une danseuse qui s'était blessée. Elle jouait le rôle de la girl comique, qui, en bout de file, ne faisait rien comme les autres. C'est à cette époque qu'elle fit la rencontre de Noble Sissle, l'un des créateurs de "Shuffle Along", la grande comédie musicale de l'époque, composée et interprétée par des noirs. Sissle semblait intéressé par le talent de Josephine mais son âge le fit reculer : elle avait à peine quinze ans. Déçue, Josephine décida de tenter sa chance à New York.
A New York, elle se fit à nouveau engager au titre d'habilleuse, mais pour la revue "Shuffle Along". Elle apprit alors tous les chants, toutes les danses, et lorsqu'une girl tomba malade, ce fut elle qui la remplaça. Sur scène, elle semblait déchaînée ; elle louchait, elle grimaçait. Elle ne tarda pas à se faire connaître, devenant une attraction à part entière. Sissle et Blake, les inséparables créateurs du spectacle, prirent conscience du petit phénomène qu'était Josephine. Ils lui annoncèrent donc qu'elle intégrerait la troupe principale à l'été 1922. Sissle et Blake firent de Josephine leur protégée particulière. Pendant plus d'un an, la troupe de "Shuffle Along" tourna à travers l'Amérique. Josephine était désormais reconnue comme artiste et gagnait bien sa vie.
Après "Shuffle Along", Josephine enchaîna presque immédiatement avec le nouveau spectacle de Sissle et Blake, "The Chocolate Dandies", en 1924. Elle avait maintenant l'un des rôles principaux. La plupart du temps, elle louchait et répétait les bouffoneries qui l'avaient fait connaître. Mais elle portait aussi une robe élégante de satin blanc fendue sur le côté. Une fois fini "The Chocolate Dandies", Josephine alla au Plantation Club, une copie du Cotton Club, à Broadway. LIRE LA SUITE http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biograph
Joséphine Baker - Biographie http://www.www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/baker_josephine/baker_josephine.htm
THe Journal of #American History (Josephine Baker & Haiti)
https://books.google.com/books?id=3DJNCiC-mWgC&pg=PA156&lpg=PA156&dq=josephine+baker+in+haiti&source=bl&ots=ZlOQa8dAol&sig=XN_lEH52eJXtnyVbX68drVbv2yI&hl=en&sa=X&ved=0CD4Q6AEwCWoVChMI4Kzp3J_mxgIVgpINCh0HagKE#v=onepage&q=josephine%20baker%20in%20haiti&f=false
September 29, 2015 - http://haitilegends.tumblr.com/post/130419116688/watch-josephine-baker-haiti-cest-toi-mon
#HAITI☆#LEGENDS #JosephineBaker #Repost #iamgabrisan #journeedelafemme #moisdelafamme #womeninMusic
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junghwwwa · 5 years
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Christophe Honoré s’essaie à la comédie et plus exactement au vaudeville avec sa “Chambre 212″. Il confie le rôle principal à Chiara Mastroianni qui révèle un potentiel comique dans une première scène très réussie où elle laisse son amant, Asdrubal (!) et sa petite amie bien en peine. Maria a la quarantaine. Elle est mariée depuis vingt ans à Richard. Ils mènent tous deux une vie bien rangée - en apparence - dans un appartement bobo du 14ème. Le soir où Richard découvre que sa femme a une aventure, Maria migre dans l’hôtel en face de leur appartement, dans la chambre 212 (212 comme l’article 212 du code civil qui dit que les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance), et tente de faire le point avec elle-même. Comment mettre en scène dans un film les états d’âme d’une femme adultère? Christophe Honoré choisit de faire vivre ces pensées devant nos yeux en faisant sortir de son chapeau de prestidigitaréalisateur un jeune Richard joué par Vincent Lacoste et en le faisant dialoguer avec Maria. L’idée de départ est assez ingénieuse mais le dispositif théâtral s’essouffle vite malgré quelques scènes qui sortent du lot.  
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havaforever · 5 years
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CHAMBRE 212 - Une énième réflexion sur la vie de couple soumise au temps qui passe sur les corps, les âmes et bien sûr le désir, cela va sans dire… 
Une mise en scène originale du débat entre amour, attachement, affection, mémoire du désir et jouissance au présent; mais un propos sans nouveauté. 
Regrets, souvenirs heureux, remords aussi, il ne manquait que la jalousie pour tenir compagnie à la volonté, et on frisait Vice Versa (oui, le film d’animation sur les différents affects qui dialoguent dans notre conscience)…
Chambre 212 est un film rythmé et distrayant, porté par un casting de haute voltige, qui oscille entre vaudeville moderne et comédie du remariage à l'américaine. Mais la jolie surprise du début s’émousse et la surexploitation des différents personnages qui jouent le même rôle à des âges différents, finit par distordre l’unité de la fiction. 
Le texte intelligent mais un peu lourd, pas suffisamment drôle, sent déjà la reprise au théâtre à plein nez… 
NOTE 12/20 -  Le cinéma a toujours été la meilleure façon de rendre à l’image nos vies intérieures; le mérite de cet opus est d’exploiter cette possibilité avec talent, une jolie bande son et des acteurs valeureux.
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fashionbooksmilano · 6 years
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Comédies Musicales
Les costumes font leur show!
Textes de Patrick Niedo
Silvana Editoriale, Cinisello Balsamo 2018, 176 pages, 150 illustrations      ISBN  9788836640119,  Éd. française
euro 25,00*
email if you want to buy :[email protected]
Au-delà de son apparence légère, la comédie musicale a acquis ses lettres de noblesse grâce à de grands compositeurs qui ont nourri le Great American Songbook (le catalogue de la chanson ameìricaine). Ce type de spectacle typiquement américain a puiséses inspirations dans la culture européenne. L’opérette est, sans aucun doute, l’ingrédient principal de cet art majeur, qui, à ses débuts, consistait en un agrégat de divers styles de shows populaires : le théâtre, le vaudeville, le cirque, les revues, le chant, les claquettes et la danse. Au fur et à mesure de son évolution, la musical comedy (ou le « musical ») a pu se passer de certains éléments, tels la choréographie, les girls ou les acrobates, mais jamais de son socle : le théâtre. Les costumes, qui contribuent à transporter le spectateur dans une époque et une ambiance particulières, sont un élément d’apparat souvent nécessaire à la compréhension de l’intrigue racontée sur scène. En présentant une centaine de ces costumes, dont certains riches de plumes, de paillettes et de strass, cette exposition retrace l’histoire de la comédie musicale à travers vingt œuvres emblématiques, de Cabaret à Follies, du Roi et Moi aux Misèrables.
Moulins, Centre National du Costume de Scène, décembre 2018 - avril 2019
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bouxmounir · 2 years
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Un général, des généraux, Charles de Gaulle et Algérie vaudeville
Un général, des généraux, Charles de Gaulle et Algérie vaudeville
LA CASE BD – Le tandem François Boucq et Nicolas Juncker révise le coup d’État de l’État militaire du 13 mai 1958 à Alger, le transformant en un boulevard pavé et désert. Les deux compositeurs décryptent les premières et dernières pages de l’album. Qu’à cela ne tienne, nous avons eu l’idée de reconstituer sous l’angle de la comédie satirique les événements historiques du 13 mai 1958, à Alger.…
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