#Chien Pourri la vie à Paris
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7 octobre 2020 en salle / 1h 00min / Animation De Davy Durand, Vincent Patar, Stéphane Aubier Par Colas Gutman, Marc Boutavant
SYNOPSIS ET DÉTAILS Il était une fois un chien parisien, naïf et passionné appelé Chien Pourri. Avec Chaplapla, son fidèle compagnon de gouttière, Chien Pourri arpente les rues de Paris la truffe au vent. Peu importe les catastrophes qu’il provoque, Chien Pourri retombe toujours sur ses pattes ! Tant et si bien que les autres chiens commencent à trouver ça louche. La folle aventure de Chien Pourri et ses amis pour faire découvrir la poésie de Paris aux tout-petits !
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Basic protective measures against the new coronavirus
Stay aware of the latest information on the COVID-19 outbreak, Chien Pourri, la vie à Parisilable on the WHO website and through your national and local public health authority. Most people who become infected experience mild illness and recover, but it can be more severe for others. Take care of your health and protect others by doing the following:
Wash your hands frequently
Regularly and thoroughly clean your hands with an alcohol-based hand rub or wash them with soap and water.
Why? Washing your hands with soap and water or using alcohol-based hand rub kills viruses that may be on your hands.
Maintain social distancing
Maintain at least 1 metre (9 feet) distance between yourself and anyone who is coughing or sneezing.
Why? When someone coughs or sneezes they spray small liquid droplets from their nose or mouth which may contain virus. If you are too close, you can breathe in the droplets, including the COVID-19 virus if the person coughing has the disease.
Avoid touching eyes, nose and mouth
Why? Hands touch many surfaces and can pick up viruses. Once contaminated, hands can transfer the virus to your eyes, nose or mouth. From there, the virus can enter your body and can make you sick.
Practice respiratory hygiene
Make sure you, and the people around you, follow good respiratory hygiene. This means covering your mouth and nose with your bent elbow or tissue when you cough or sneeze. Then dispose of the used tissue immediately.
Why? Droplets spread virus. By following good respiratory hygiene you protect the people around you from viruses such as cold, flu and COVID-19.
If you have fever, cough and difficulty breathing, seek medical care early
Stay home if you feel unwell. If you have a fever, cough and difficulty breathing, seek medical attention and call in advance. Follow the directions of your local health authority.
Why? National and local authorities will have the most up to date information on the situation in your area. Calling in advance will allow your health care provider to quickly direct you to the right health facility. This will also protect you and help prevent spread of viruses and other infections.
Stay informed and follow advice given by your healthcare provider
Stay informed on the latest developments about COVID-19.
Follow advice given by your healthcare provider, your national and local public health authority or your employer on how to protect yourself and others from COVID-19.
Why? National and local authorities will have the most up to date information on whether COVID-19 is spreading in your area. They are best placed to advise on what people in your area should be doing to protect
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claudehenrion · 6 years ago
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Retour tardif, sans doute... mais vacances enrichissantes...
   Je retrouve la pluie et la froidure après une dizaine de jours au Maroc. Ce pays est pour moi une sorte de seconde patrie, et les quelque 24 années que j'y ai passées (interrompues par des études dans une grande Ecole parisienne, et ensuite dans plusieurs universités et instituts, ici et là) ont profondément marqué ma philosophie de la vie et ma vision du monde. Et aussi ma pratique religieuse, tranquillement chrétienne, mais dans une familiarité avec l'Islam et avec Israël sans doute un peu supérieure à celle de la moyenne de mes contemporains...
  L'enchantement a commencé dès l'arrivée à l’aéroport de Rabat. Le jeune policier de l'aéroport m'a demandé : ''C'est votre première visite au Maroc ?'' Devant ma réponse en arabe (''Ma première visite date de la naissance de votre grand père''), il a vérifié mes date et lieu de naissance, puis est sorti de sa guérite pour me serrer chaleureusement la main en me rendant mon passeport : ''Bienvenue chez vous''...     Deux jours plus tard, même scène avec un policier de garde devant ce qui fut ma maison (qui a été promue au rang d'ambassade depuis). Comme je lui confiai, dans la conversation, être né dans la maison qu'il gardait... 85 années plus tôt, il m'a salué en claquant les talons, et il a retiré son gant avant de me serrer la main, visiblement ému. Pourquoi me suis-je aussitôt souvenu des énormes contre-vérités qui circulent sur la colonisation, dans certains milieux parisiens (et amiénois, aussi) ''particulièrement bien désinformés'', et jusqu'au sommet de la République ?
  Le lendemain, un chauffeur de taxi me montrait (sans se tromper) chacun des monuments et bâtiments ''hérités'' du Protectorat :''çà, c'est la France, et çà aussi, et... et... et...'', litanie sans fin mais très affectueuse ! Et un peu plus tard, le fils d'amis chez qui je déjeunais (17 ans, élève de première au Lycée de El Harroura) me disait, après avoir relevé un oxymore dans une phrase (combien de jeunes français de 1 ère connaissent ce mot ?) : ''tout le monde sait que sans la France, le Maroc ne serait pas ce qu'il est !''. Ou encore... le Proviseur du Lycée Hassan II me confiant ''avoir hérité de la France des trésors d’équipements qui lui ont permis d'ouvrir dans son Lycée un musée des Sciences et de la Technologie''. Je l'ai visité : c'est d'une richesse insoupçonnable, et émouvant d’être si bien mis en valeur...
  Car depuis quelques années, comme ''ils'' l'ont bien arrangé, leur Maroc ! Tout est bien entretenu, les constructions sont belles et de qualité, les routes à 6 voies sont la règle générale, le LGV (= Ligne à Grande Vitesse) somptueux et parfaitement exact (''no comment'' ! Guillaume Pepy devrait y faire un stage, cet été), la propreté et l'état des rues sont dix fois, vingt fois supérieures à ce que Madame Hidalgo nous fait subir, dans sa gabegie partisane... C'est simple : à mon retour, l'idée s'est imposée à moi d'avoir quitté une super-métropole moderne (la ville de Rabat-Salé compte plus de 1,5 million d'habitants) pour retrouver une ville du tiers-monde.
  Dans toutes les villes marocaines, la sécurité est sans aucun doute supérieure à ce qu'elle n'est plus dans un nombre croissant de villes françaises... une immense jeunesse joyeuse, moderne, et élégante (il y a moins de 10% de jeunes femmes voilées) donne envie de pleurer sur notre Europe privée d'enfants...  la gentillesse, la serviabilité sont omniprésentes...  les richesses historiques sont exploitées à merveille (jamais je n'avais visité les ruines romaines de ''Sala Colonia'' dans toute leur étendue et parfaitement mises en valeur)... partout, on voit des constructions ambitieuses et des vrais chantiers, qui correspondent à de vrais travaux en lieu et place des inutiles palissades auto-phobes qui polluent tant des rues de Paris...           Et l'amour de la France est une réalité vivante et palpable, y compris pour un arabophone qui pourrait remarquer ce qu'il ne devrait pas entendre et que, justement, il n'a pas entendu, puisque ce n'est pas dit (et sans doute pas pensé !).
  En revanche, l'attitude de la France est au dessous de tout : on dirait que le Quai d'Orsay se donne un mal de chien pour n’envoyer à Rabat que des diplomates soigneusement pourris par la non-pensée clonée des années noires de ''la gauche triomphante''. Un exemple ? Pour remplacer Jean-François Girault, qui croit voir des néo-colonialistes partout et est comme habité par la terreur de ce que ce mot pourrait représenter (si seulement il correspondait à quelque chose), ils s'apprêtent à nommer Hélène Gal, non seulement socialiste assumée mais ex-conseillère de Hollande, ce qui est un  certificat de nullité en matière de ''vista'' africaine ! En plus de cette tare, elle a le défaut d'arriver d'Israël (ce qui, dans tout pays arabe et même au Maroc, est interprété comme une provocation). Et, cerise sur le gâteau, c'est une femme... ce qui est moins grave qu'autrefois, mais ne contient en soi pas un seul élément favorable. Mais Paris préfère faire passer les ridicules non-idées picrocholines et schiappa-esques sur l'égalité Homme/Femme avant la raison, la diplomatie, la politesse, le respect des autres civilisations et l'efficacité des rapports avec un pays qui nous veut tant de bien. Ce n’est pas de la folie, c’est de l’idiotie !
  Le bien-fondé des impressions que j'ai récoltées en dix jours vient d'être confirmé par un rapport sorti le 29 avril dernier des arcanes partisanes de la fausse-ONG Oxfam, tristement célèbre pour ses parti-pris systématiques, qui se gargarise à décrire le Maroc comme ''le pays le plus inégalitaire d’Afrique du Nord'', alors que ce pays est salué partout ailleurs pour ses taux de croissance à rendre jalouse la macronie à la traîne, pour son rejet de l'islamisme, pour l'égalité hommes-femmes (encore relative, elle est en progrès sensibles) et pour son ouverture au tourisme et aux investisseurs étrangers. On pourrait croire que cette Oxfam n'a jamais entendu parler de l'Algérie ou de la Lybie, entre autres... La seule question que pose ce ramassis d'affirmations partisanes, est : ''Comment fait-on pour être tellement malhonnête ?''. Je n'ai, bien entendu, pas la réponse ! Mais comme les faits sont têtus, cette camarilla malfaisante est bien obligée de reconnaître que, au cours des vingt dernières années, la croissance marocaine a été exemplaire (+ 4,4 % par an en moyenne, de 2000 à 2017 inclus, et 3,3  en 2018), ce qui a entraîné une réduction considérable du taux de pauvreté, qui s'est effondré de 15,3 % en 2001 à 8,9 % en 2007 et à 4,8 % en 2014 . Seul commentaire possible : ''Chapeau !''.
  En attendant, moi qui ai tant aimé la France, je n'arrive plus à voir pourquoi je persiste à rester en Macronie (et moins encore en ''Hidalguie''! Là, c'est carrément insupportable !). Rimbaud avait écrit ''Je sais que je serais plus heureux ailleurs. Je ne sais pas où c'est, mais je sais que c'est ailleurs''. Moi, je sais où c'est, mais ça ne résout rien, à court terme... Alors, pour finir sur une note optimiste, je vous souhaite avec retard une bonne reprise et un bon retour. Mais tant de choses sont arrivées en 3 semaines que nous croulons de sujets à explorer ensemble !
H-Cl.
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medialivresgratuits · 4 years ago
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Yves Roch Mallette RAGICIDE pdf download
RAGICIDE
strong>Mafia Yves Roch Mallette
Yves Roch Mallette RAGICIDE pdf download - この美しいRAGICIDEの本をダウンロードして、後で読んでください。 この素晴らしい本を誰が書いたのか知りたいですか? はい、Yves Roch Mallette はRAGICIDEの作成者です。 この本は、いくつかのページページで構成されています。 GUNは、RAGICIDEを公開する会社です。 18/09/2017は初めてのリリース日です。 今タイトルを読んでください、それは最も興味深いトピックです。 ただし、読む時間がない場合は、RAGICIDEをデバイスにダウンロードして、後で確認することができます。. この本を見つけたり読んだりすることにした場合は、RAGICIDEの詳細を以下に示します。
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によって Yves Roch Mallette
4.5 5つ星のうち421 人の読者
ファイル名 : ragicide.pdf
ファイルサイズ : 23.72 MB
Après avoir été abattu par le Parrain de la mafia qu'il tentait pourtant de protéger d'un attentat Blaze repose dans un profond coma sur un lit d'hôpital… Il est tout à fait impuissant lorsque l'hôpital est la proie d'une terrifiante attaque des Guerriers du Cool Stream venu l'achever et pendant que ces derniers sèment la mort dans un sanglant massacre se rapprochant de plus en plus de sa chambre l'esprit de Blaze l'entraîne dans les moments les plus épouvantable...
RAGICIDEを読んだ後、読者のコメントの下に見つけるでしょう。 参考までにご検討ください。
Toi esprit maudit entre tous dans quelles douleurs m'entraînes-tu encore?
RAGICIDEに興味がある場合は、Boule à zéro tome 1 : Petit coeur chômeur Ancien malade des hôpitaux de Paris: Monologue gesticulatoire Si même les arbres meurent Boule à zéro tome 2 : Le gang des crocodiles Comme les doigts de la main Juste une seconde Marie et le secret de Tanah Les infirmières de Notre-Dame.. La Dameà la lampe : Une vie de.. Candy Mountains tome 2 Refuge en Enfer Chiens pourris à Repentignyなどの同様の本を読むこともできます。
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richardmagalditrichet · 5 years ago
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“Vie et mort d’un chien traduit du danois par Niels Nielsen” texte et mise en scène Jean Bechetoille au Théâtre de la Tempête
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Il y a quelque chose de pourri...( et pas qu'au royaume du Danemark!)...Voilà donc un titre à rallonge pour une pièce qui en comprend plusieurs...Jean Bechetoille écrit et met en scène ce texte où l'imbrication des situations met à distance la tragédie initiale : la mort mystérieuse sur l'autoroute de Vincent, fils de Henrik et Hanne, frère de Benedikte et Markus. Ce dernier mène l'enquête pour tenter d'élucider ce décès qui reste inexpliqué...
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(c) Guillaume Bosson
Jean Bechetoille installe la famille Nielsen à Helsingør, ville danoise qui abrite le château d'Hamlet et de son éternel fantôme paternel...Comme pour exorciser le souvenir personnel de son frère disparu dans les mêmes circonstances, Bechetoille nous mène dans cette quête familiale, parsemée de querelles et de prières, de violence et d'amour maladroit. Dans sa recherche qui le balade entre le Danemark et Paris 12e, Markus trace à la peinture blanche sur la scène les étapes de son difficile cheminement, telle une marelle géante sur laquelle il sautille et trébuche douloureusement entre ciel et terre...
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(c) Guillaume Bosson
Jouant avec la confusion des genres, Bechetoille mène allègrement ses comédien.ne.s entre thérapie de groupe jubilatoire et névroses familiales dramatiques...S'appropriant leurs différents rôles (dont celui d'un chien!) avec maîtrise, ils.elles évoluent au fil des différents retournements dans un rythme toujours soutenu.
La scénographie de Caroline Frachet, entre magnifiques couleurs chaudes et froides, souligne cette difficile confrontation entre les morts et les vivants, où Markus rejoint Hamlet et comme lui « doute de la vérité même ». Le texte de Bechetoille, en lancinantes répétitions, forme une boucle qui semble emprisonner la famille Nielsen dans ses sursauts et ses déséquilibres. A son tour en proie à d'étonnantes hallucinations, Markus dans son désarroi déclare à plusieurs reprises : « Il y a quelque chose de pourri ici ». Constat amer pour une pièce qui garde pourtant une légèreté parodique et questionne de difficiles moments avec l'humour d'un certain recul.
« Vie et mort d'un chien traduit du danois par Niels Nielsen » texte et mise en scène Jean Bechetoille
jusqu'au 20 octobre 2019 au Théâtre de la Tempête
www.la-tempete.fr
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amourspointillesblog · 5 years ago
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**Jamais comme prévu**
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Il était une fois, l’histoire d’une jeune femme dont la vie était bien rangée. La vingtaine, un emploi, une maison, des dizaines d’ami(e)s, la famille, une voiture, des beaux meubles, un amoureux de longue date et même un chien !
Pas mal remplie cette vie pour seulement 23 ans, on partait pour la descente d’un long fleuve tranquille, sur un beau canot de bois, avec une cargaison de bouée de sauvetage en cas de tempête.
D’ailleurs en parlant de tempête, une séparation amoureuse après 8 ans, s’en est une de force 10…genre Ouragan qui détruit pas mal tout sur son passage, donc mes bouées de sauvetage n’ont pas vraiment été d’une grande aide on ne va pas se mentir.
Je me retrouvais seule, dans une maison de 2 étages vide, avec seulement un lit, une table de salon, 4 chaises et une télé à la veille de noël, mais libre !
La liberté, te donne du temps pour toi-même, et lorsque tu commences à avoir le temps pour introspecter toutes les petites choses de ton quotidien, et bien les imperfections te sautent au visage ! BOUH ! Et ta vie te paraît des plus chiantes à souhait.
Au fur et à mesure des mois, je voyais que mon destin était déjà tout tracé, j’allais rester dans cette ville, vivre au même endroit, côtoyer les mêmes personnes, faire les mêmes choses chaque soir et week-end, aller faire mes courses chaque lundi, le ménage chaque dimanche, regarder les mêmes émissions débiles à la télé, se coucher, dormir, partir travailler etc, etc… jusqu’à mon dernier soupir ? et seule ? sans compagnon de fortune ? vu que je suis grillée dans ce patelin car mon ex est connu comme le loup blanc et que très peu d’âmes courageuses osent défier les lois des petites villes, à savoir draguer ou tenter quelque chose avec l’ex d’un mec que tu connais…
On en était là, bientôt 24 ans seulement, et ma vie me semblait d’un ennui mortel.
Loin de moi de vouloir critiquer ce mode de vie que l’on appelle la ‘’routine’’. Je vous assure qu’elle revient au galop à un moment donné, tu ne peux pas vraiment la rayer du paysage, et elle est capable même d’être rassurante. Seulement, à cet instant précis, c’est tout ce dont je n’avais pas besoin.
Nous sommes en 2008, Facebook commence à faire son apparition en France, et comme la plupart des gens public cible à savoir ceux dans la vingtaine, je me créée mon compte en ligne. Ce sont les prémices de l’application, et on devient tous accrocs. Tu peux jaser en live avec un de tes amis qui se trouve à l’autre bout du monde. Tu peux poster des photos, commenter, analyser, débattre, afficher etc… une révolution dans le domaine des technologies (maintenant on en paie les frais de tout cet étalage public !!).
Je retrouve donc plusieurs personnes que j’avais perdues de vue, dont l’un de mes amis de collège avec qui j’avais fait les 400 coups, et que je n’ai pas revu depuis genre…quoi… 9 ans au bas mot !
On s’ajoute et première photo qui me pop dans mon fil, c’est l’opéra de Sydney, des plages au sable fin et une eau turquoise à couper le souffle. Lui tenant un bébé crocodile dans sa main, les buildings qui grattent la cime des arbres. J’ai des étoiles dans les yeux, mon cœur s’emballe, je voyage par procuration, je ressens une très grande jalousie. Comment cela se fait-il que Bastien soit en Australie? Lui est à l’autre bout du monde à vivre de multiples aventures, pendant que moi je me contente de la routine grise berruyère.
Je décide donc de lui écrire et de lui poser moi-même la question.
Il m’explique qu’il est parti sur un coup de tête, après s’être fait larguer par sa copine…copine pour laquelle lui-même avait plaqué son ex après 5 ans de relation… #KARMA.
Il voulait aller le plus loin possible de Paris pour n’avoir rien qui le ramènerai à un seul souvenir de cette fille. Puis il a entendu parler des permis vacances-travail, des visas pour les personnes âgées de moins de 31 ans à un prix dérisoire. Un ensemble de visas temporaires permettant à leurs détenteurs de voyager dans différents pays étrangers tout en y travaillant. L’Australie faisait partie de la liste de ces pays, et pour Bastien c’était à l’autre bout de la Terre donc la perfection ! Même si la langue anglaise et lui font quarante-deux mille….
Je suis fascinée par son audace. Je suis envieuse de sa situation, mais je n’ai nullement le courage à ce moment-là de me dire que moi aussi je peux le faire…
Durant un passage éclair en France, Bastien me fait l’honneur de me rendre visite pour un week-end.
Pendant ces deux jours, nos discussions ne sont centrées que sur l’Australie, sa manière de vivre, les différences culturelles, ses nouveaux amis, son job, sa maison de rêve qu’il partage avec 7 autres personnes, la météo idyllique, les plages et les eaux bleues. La graine est implantée dans ma tête et se met à germer doucement mais sûrement.
- Allez come on !! Marine, fais ton passeport et viens ! prends tes congés, je te réceptionne sur place. Tu seras nourrie, logée et blanchie ! t’as juste à payer ton billet d’avion ! Ce n’est pas le meilleur des plans vacances de toute ta vie ?
- Si clairement ! Ça me donne l’eau à la bouche ! mais j’ai la frousse ! je ne sais pas si je suis capable de partir aussi loin toute seule !
- Toute seule ? tu m’oublies ?
- Non, mais je veux dire faire quoi… ?? 30 heures d’avion ?! avec une escale, où il va falloir que je me débrouille pour manger, récupérer mes bagages, me réenregistrer…en anglais !! Rien que de le dire à voix haute, j’ai la nausée. Après je sais que tu seras au bout de la porte quand j’atterrirais ! N’empêche que je ne sais pas si je serai capable…pis je n’ai même pas de passeport…
- Dès lundi, tu vas à la préfecture, faire ta demande de passeport direct ! Ça va prendre genre 1 mois maximum avant que tu l’obtiennes. On sera en avril, donc cela te laisse un bon mois et demi pour prendre un billet et t’organiser. Puis tu viens fêter tes 24 ans en bonne et due forme, comme tu le mérites, à l’autre bout du monde sous 40 degrés !
- Et puis merde…t’as raison, qu’est-ce que je crains ! je vais enfin vivre ce que je rêve de vivre depuis toujours! C’est mon cadeau à moi-même ! après tout, avec la fin d’année pourrie que je viens de passer, j’ai vraiment besoin d’air et d’aventures.
- Ça c’est ma girl !!
En seulement 48 heures, un pote que je n’avais pas vu depuis 9 ans m’avait convaincue de prendre 2 mois de vacances, faire mon passeport, payer un billet d’avion à je ne sais pas combien d’euros, et de m’envoler pour l’autre côté du globe, dans un pays anglophone, alors que je ne savais même pas aligner deux mots !
Quand certains ou certaines décident juste de suivre une thérapie après leur rupture pour comme extérioriser et accepter l’échec, dans le canapé d’un psy qui se trouve à 20 minutes de chez toi en voiture, moi je décide de cramer ma carte de crédit et de me payer la traite d’une vie sale dans le Pacifique…chacun ses remèdes !
Passeport en poche, billets achetés, compte à rebours enclenché…
Deux semaines, avant mon départ, je reçois un message de Bastien sur Facebook :
Chérie appelle-moi au plus vite dès que tu lis ce message ! URGENT !
J’ai une espèce de montée de fièvre, mes mains deviennent moites, j’ai le souffle court… Ce message pue ! oh mon dieu, il va me dire que je ne peux plus venir, qu’il y a un souci, je vais me retrouver avec un billet à 900euros dans le derrière ! Je savais que je ne devais pas lui faire confiance ! Putain Bastien !
Je prends mon téléphone et compose son numéro illico presto. Répondeur…je retente…Répondeur…
Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !! j’hais ça ! Quand tu demandes à quelqu’un de te rappeler de toute urgence et que tu n’es même pas foutu de décrocher ! C’est le genre de choses qui me fait monter en l’air très vite.
Au bout du dixième essai, j’entends enfin la voix de Bastien à l’autre bout du fil.
-  Allo ?
- Enfin !!!! fait une heure que j’essaie de te joindre Bastien !
- Ouais excuse j’étais dans la piscine.
- Dans la piscine ? ça a l’air de bien aller alors…c’est quoi ton message d’urgence si t’es tranquille mimile le cul dans l’eau !
- Oh ouais, c’était pour savoir si tu pouvais changer ton billet ?
-  ……..
- Allo ? tu m’as entendu ?
- Attends, je crois j’ai une douleur dans le bras, et dans la poitrine, je pense que je fais un début de crise cardiaque…
-  Hahaha ! n’importe quoi, t’es conne !
- Moi je suis conne ? non mais c’est grave la Bastien ! c’est quoi ce délire de devoir changer mon billet à deux semaines de mon départ ? Tu te fous de ma gueule ou quoi ?
- Non, je sais chérie, calmes toi laisse-moi t’expliquer. En faîtes, mon pote Jules doit quitter l’Australie car il n’a plus de visa valide depuis déjà un mois. Je ne vais pas le laisser dans la merde tout seul, donc on a décidé d’aller en Nouvelle-Calédonie, c’est proche de l’Australie et puis c’est un territoire français donc on peut s’y rendre et rester sans problèmes. T’aurai juste à nous rejoindre là-bas au lieu de Perth.
- ……………
- T’es encore en crise cardiaque ?
- Non, je passe en crise de nerfs !! C’est une blague ? C’est une mauvaise joke rassures moi ? tu veux juste me faire marcher ? me faire paniquer ? ce n’est pas vrai ton histoire l`?
- Je te jure que malheureusement je suis très sérieux.
- Non mais Bastien, ton pote il n’est pas assez grand pour y aller tout seul en Nouvelle-Calédonie? Je veux dire, toi tu as une amie qui s’en vient, et qui déjà flippe à l’idée de se taper les 30 heures d’Avion solo. Tu m’as quand même bourré le crane pour que je fasse ce voyage et maintenant tu me laisses à mon sort ? mais tu te fous de ma gueule sans déconner ! t’as de la chance de pas être en face de moi parce que je te jure que je te ferai bouffer tes dents !!
- Non mais écoute…regarde le plan…
- Je m’en tape de ton plan loulou! Carre-le-toi ou je pense ton plan !
- Oh oh oh…calmes toi chérie. Respire et écoute-moi !
- Je vais le buter, je vais me le faire, ce n’est pas possible …c’est incroyable. J’hallucines, non mais le foutage de gueule putain de merde, espèce de salopard…
- Je t’entends là…calmes toi sérieux t’es en train de me rendre ouf !
- J’espère bien que tu m’entends parce que je te jure que quand je te vois je te gifle ! Bon vas-y je t’écoute…
- Si tu ne peux pas changer ton billet d’avion, ce n’est pas la fin du monde. A chaque problème sa solution ! Très simple, check : tu vas à Perth comme c’était prévu au départ, mes collocs vont venir te récupérer à l’aéroport, tu vas aller à la maison…de là tu regardes les billets pour Nouméa : je te le paie, c’est pour moi, j’assumes le délire. Tu reprends l’avion, je te réceptionne, à nous la belle vie et tu feras le chemin inverse au retour : Nouméa/ stop à Perth pour deux jours puis retour en France. Pas compliqué non ?
- Dis-tu !! Je dois faire confiance dans le fait que des personnes que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam viennent me chercher dans un aéroport où les gens ne parlent pas ma langue, dans un pays situé à 30000 km de ma maison, pour ensuite reprendre un avion – quoi, deux jours plus tard ? - pour finalement me retrouver ‘’en territoire FRANÇAIS’’. Oui c’est très simple c’est clair !
- Je te jure tu fais une montagne de pas grand-chose, je te connais et j’ai confiance en toi. Tu vas te débrouiller comme une chef parce que tu es capable ! Et tu vas être fière de toi après ça je te le promets. Je t’emmènerai au resto all on me chérie pour me faire pardonner !
- Te faudra plus qu’un resto mon gars pour que je me calme les nerfs… bref regarde, mets-moi en contact avec tes amis de Perth s’il te plait, envoie-moi TOUTES les informations nécessaires : adresse, téléphone, noms. Puis ensuite dès que tu seras à Nouméa, on avisera. Je vais voir comment je vais m’organiser. J’ai juste besoin de décanter et de me boire un verre maintenant tout de suite…je ne sais pas dans quoi tu m’embarque Bastien mais putain… bref. Bisous.
- Oui on se parle plus tard. Nous, on quitte Perth dans 5 jours. Prends soin de toi et pas de stress…
C’est un peu l’histoire de ma vie. À chaque fois que j’organise des choses, que je planifie, que je prévois…rien ne se passe comme prévu : JAMAIS !
Le jour J arrive à grands pas. Mes bagages sont prêts. Plus arrive l’échéance finale, plus je me chie dessus pour parler poliment. Je stresse, j’angoisse…mais je suis trop fière pour le dire et encore moins pour faire machine arrière. Bastien a tenu sa parole : il m’a envoyé toutes les informations nécessaires pour que je puisse contacter ses amis de Perth et qu’ils viennent me récupérer…jusqu’à ce que je reprenne un vol pour Nouméa les jours suivants mon arrivée.
EMBARQUEMENT IMMÉDIAT PORTE 65, À DESTINATION DE DUBAI, crie une voix au micro dans l’aire d’attente.
Je suis dans la file, mon passeport en main, attendant sagement mon tour pour entrer dans le long corridor qui mène à l’avion. Je ne réalise pas que je vais traverser le globe en moins de 24h. J’ai une escale dans sept heures, à Dubaï. Je n’ai aucune idée de comment cela se passe pendant une escale…Dois-je récupérer mes bagages, me réenregistrer…me rendre dans un autre Terminal : j’avoue que je suis totalement novice en matière de gestion de voyage de cette ampleur…on va y aller au feeling, freestyle, on avisera !
Je voyage avec la compagnie Emirates, dans le nouveau airbus à 2 étages ! Même en classe éco, c’est pas mal le luxe… J’ai la chance qui me sourit : je me retrouve à avoir 3 sièges juste pour moi. Je peux m’allonger, prendre mes aises et commencer à souffler, à me détendre pour ce premier set de 7 heures de vol.
Bye Bye France, on se revoit dans 6 semaines.
« Mesdames et Messieurs, nous allons commencer à entamer l’atterrissage en direction de Dubaï. Merci de bien vouloir regagner vos places, d’attacher vos ceintures blablablabla »
Putain déjà ? my god, je n’ai rien vu passer. Je colle ma tête au hublot pour me délecter de la vue du ciel de la ville. Peut-être vais-je réussir à entrevoir la Burj Khalifa ?! Apparemment c’est la plus haute Tour jamais construite, selon les journaux…Je ne peux pas croire que je survole Dubaï…je ne peux pas croire que dans à peu près 15h, je foulerai le sol Australien. Il y a encore deux mois je n’avais même pas de passeport.
Je retiens un cri intérieur de joie et de frénésie. Puis ensuite je prie fort ma bonne étoile légendaire, pour qu’il y ait réellement quelqu’un m’attendant à l’aéroport de Perth en Australie...sinon j’ai 15 heures de temps pour imaginer ce que je ferai à Bastien si ce n’est pas le cas !
À suivre ...
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santiagotrip · 6 years ago
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Étape 31 : Villefollet
mardi 21 mai
8h30, je décolle de chez Isabelle et Jacky, direction Villefollet. Le temps est incertain, mais pas catastrophique. Parfois du soleil, parfois quelques gouttes ... Juste, une demi-heure avant l’arrivée, la pluie un peu plus soutenue m’a contraint à sortir les vêtements de pluie.
Je pense (pauvre naïf !) que l’étape est courte, alors je flâne un peu dans Melle, et je visite les 3 églises : Saint Savinien, Saint Pierre et Saint Hilaire. Saint Hilaire est la plus intéressante. Voici le fronton :
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Et le chevet, avec les « absidioles »
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Ben, la voilà, elle ! C’est vrai qu’elle a été parachutée dans le coin (D’origine, elle est Vosgienne, on m’a dit).
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Tiens, j’ai traversé un village qui s’appelle « Etrochon ».
Je me demande s’il n’y aurait pas une contrepèterie, mais je n’ai pas trouvé. Surtout à l’heure du repas.
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En tout, aujourd’hui, j’ai fait 28,4 kms. Petite étape, mon œil !
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Un petit aperçu du chemin :
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Et ça, c’est quoi ?
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Et ça ?
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Passage un peu insolite ; le cours d’eau s’appelle « la Béronne »
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Et plein plein de maisons construites sur ce modèle :
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Vers 17 heures, j’arrive à Villefollet. J’appelle, je tombe sur le répondeur. Quelques personnes attendent le bus scolaire. Je papote, une dame attend les enfants de mes hôtes. Elle me demande, je lui dis que je vais à Compostelle, elle me dit d’un air de celle qui sait : « Ah, c’est un business ! » Déjà, c’est pas sympa, ensuite c’est stupide. Parce que s’il y a un truc qui n’est pas du business, c’est bien Compostelle. Quand je vais à l’épicerie, j’achète une tomate et une orange, à la boulangerie une baguette, mes hôtes, qui me font dîner, dormir, me donnent une salle de bains nickel, petit déjeuner, vont se faire trente balles pour le tout ... Il faut vraiment m’expliquer où est le business. Ou alors, j’ai raté un truc.
J’apprendrai par la suite que cette dame est l’employée de mes hôtes et qu’elle attend leurs enfants qui reviennent de l’école à Brioux sur Boutonne.
Vers 17 heures, une jeune fille arrive, en même temps que le bus scolaire. C’est Adeline, mon hôte. Très souriante, très avenante, très jolie par dessus le marché, elle me salue très chaleureusement, et nous partons tous les cinq à la maison. Les cinq, c’est Adeline, l’employée de maison, Carl et Hilda (je ne sais pas si c’est Carl ou Karl, mais on s’en fout un peu), et moi.
La maison est un ancien corps de ferme où Adeline a ses attaches familiales, et ils l’ont retapée eux-mêmes pour lui donner tout le confort moderne. Et comme cette maison est immense, et qu’ils n’ont pas besoin de tout ça pour leur vie de tous les jours, ils ont décidé d’en affecter une partie à l’accueil des pélerins. Pour l’instant. Il n’est pas impossible qu’ils en fassent une chambre d’hôtes. Pour le moment, je suis tout seul dans une maison magnifique. La cuisine, au rez-de-chaussée, est un peu en vrac, mais je m’en moque, puisque je ne l’utiliserai pas, ils proposent non seulement le gîte, mais aussi le couvert.
Je monte dans la chambre. Superbe. Un mur rempli de bouquins, depuis Lucky Luke à jusqu’à Saint Augustin. Bon pour vous dire la vérité, si je bouquine ce soir, ce sera plus Tintin que Derrida. Mais bon, les deux ont leur charme ...
À part ça, toujours pareil, douche (bain, ce coup-ci, il y a une baignoire ! Ca fait des lustres que je n’ai pas pris un bain : C’est bien. Long, mais bien. Lessive, soins des pieds ... Je me mets, sur la ferme injonction d’Agnès, un gel d’Aloe Vera sur les pieds à la fin de chaque étape. Je sais pas si ça sert bien à quelque chose. Moi, l’homéopathie, pas trop, mais Agnès dit que c’est bien. Alors je fais ... Ce truc, il faut que ça sèche. Je m’allonge donc sur le lit cinq minutes, et je me réveille une heure et demie plus tard.
Je descends l’escalier et je croise Frédéric. Un jeune homme aussi, qui remet en service une très belle moto BMW. Avec les beaux jours, il peut la sortir !
Je vais étendre mon linge. Il y a un poulailler, un chat et deux chiens, dont l’un a exactement l’allure de Djubaka, dans Starwars, mais en miniature. L’autre est une grosse chienne qui pourrait ressembler à un braque allemand (je n’y connais rien en chiens !). Elle est très gentille et très câline, mais un machin de 30 kgs tout en muscles qui vient vous faire un câlin, ça surprend !
On se met à table, les enfants ont mangé, on est donc tous les trois. Frédéric a 50 ans, Adeline 40. Je leur aurais donné dix ans de moins à chacun. À mon avis, ils ont sauté des années !!! On parle de tout, devant un poulet rôti de chez eux avec des patates sautées. C’est succulent. Ensuite, fromage du coin et crêpes. Le tout arrosé de vin bio.
Ils sont tous les deux fonctionnaires territoriaux. Adeline est intendante au Conseil Général et s’occupe des collèges, Frédéric gère les travaux dans les bâtiments, comme maître d’ouvrage pour le compte du Conseil Général aussi.
Avant, ils étaient en Seine Saint Denis tous les deux, où la vie est un peu compliquée. Adeline a donc souhaité revenir dans le département de son enfance, pour donner une vie un peu plus calme aux deux enfants. Frédéric s’est fait un peu tirer l’oreille et faisait les aller-et-retours pour Paris, mais depuis quelques mois, il travaille dans le coin et a complètement abandonné la banlieue parisienne.
On a parlé un peu de son boulot, et il m’a raconté une anecdote impressionnante : En Seine Saint Denis, il est chargé de suivre les travaux d’un bâtiment. 60 millions d’euros. Les types creusent un peu pour préparer les fondations, et tombent sur un bout d’Eternit ( c’est l’espèce de béton style tôle ondulée qu’on mettait sur les toits). L’éternit, ça contient un peu d’amiante. On stoppe le chantier, plus personne ne veut travailler, le site est pollué. Il faut faire intervenir une entreprise spécialisée dans le désamiantage. 600 000 euros. Bon, on arrête tout, on réfléchit, et il est décidé de faire appel à un expert. Le type vient, et avec une pelleteuse, on retourne délicatement, godet par godet, toute la terre incriminée. Il y a des tonnes et des tonnes de terre à retourner. Ils le font, et sur la totalité du merlon ( c’est un talus constitué par la terre déplacée) , ils trouvent en tout et pour tout 15 kgs. 2 seaux. Et pour ça, on a failli claquer une fortune, on a bloqué le chantier pendant des mois, et on a dépensé un paquet de sous en expertise.
Mais c’est la loi. En plus, c’est nos sous, alors c’est moins grave !
Adeline est adorable, très souriante, mais très speed. Quelque chose d’étrange se dégage d’elle. En fait, je ne sais pas dire quoi, peut-être une espèce de frénésie ... Et à peine le repas terminé, elle me salue et va se coucher. J’apprendrai par Frédéric qu’elle a fait un burn-out carabiné et qu’elle a un mal de chien à s’en remettre. Elle prend plein de médocs, avec les effets secondaires y afférent. Mais bon, pour ma part, je l’ai à peine remarqué. Juste quelques petits signes ... Frédéric pense que le fait de voir d’autres personnes, de ne pas se sentir seule, d’avoir une vraie occupation, lui fait du bien. J’espère. En tout cas, Adeline, si mon passage a pu, pendant quelques minutes, te faire oublier ta cochonnerie de maladie, je suis le plus heureux des hommes.
Chez eux, c’est donativo. Je suis toujours gêné avec ça, mais j’en ai déjà parlé. Moi, j’ai pris l’habitude de donner 30 euros pour la demi-pension, quinze lorsque le repas du soir n’est pas compris. Je crois que les gens trouvent ça bien , surtout que j’ai l’impression que pas mal de monde en profite pour filer un bouton de culotte. Moi, je trouve que c’est pas assez (pour la même prestation, à l’hôtel, il y en aurait au bas mot pour 80 euros) ... Mais je vais pas refaire à moi tout seul l’économie du Camino, d’autant que pour (environ) 80 étapes, il faut que le prix total reste abordable, mais quand même. « oui, mais ce sont des bénévoles », « oui, mais ils ne font pas ça pour l’argent », « oui, mais ce sont des passionnés » « oui, mis ils y trouvent leur compte » ... sont des arguments qui arrangent tellement ceux qui en profitent au détriment de ceux qui donnent que ça me met mal à l’aise.
C’est un peu comme ces challenges à la con, du type : « faire le tour de France sans un sou ». Ben si, andouille, il y a des sous. Plein. Ce sont les sous des gens qui ont financé ton pari pourri, et qui auraient bien fait des tas d’autres choses avec l’argent que tu leur as, peu ou prou, subtilisé ! Ou alors, l’argent dont tu as, d’une façon ou d’une autre, besoin, tu le gagnes à la sueur de ton front. Il y en a, des comme ça, évidemment, mais « c’est pas une majorité du genre ! »
Allez tiens, un petit cadeau pour finir. Exactement dans l’esprit du Camino. Je la jouais à la guitare quand j’étais gamin et je la trouve toujours très jolie.
https://youtu.be/7gYAl0_YzXo
Bonne nuit à tous
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durandavy · 4 years ago
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Et voici la bande annonce de chien pourri ! Merci encore à tous ceux qui ont bossé sur le projet, vous avez été magnifiques ! ✨ Préparez-vous à découvrir CHIEN POURRI, LA VIE À PARIS en salle à partir du 7 octobre 2020 ! En partenariat avec @ecoledesloisirs , @okoo_francetv , Arte éditions, @moulin_roty , @bonhommedebois , @julienlabophilo , @petitscanaillous , @bonhommedechemin , @libsorcieres et @famillezerodechet ! Un programme de @davy_durand , Vincent Patar et Stéphane Aubier, issu d'une série de France Télévisions. © Chien Pourri - 2020 - Folivari / Dandeloo / Panique / Pikkukala/ Shelterprod / Corporació Catalana de Mitjans Audiovisuals, SA / RTBF (à Paris, France) https://www.instagram.com/p/CCjiCOFjqsd/?igshid=13ebfy7jtgo5f
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blogbenelaunay · 6 years ago
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Promis, le prochain post sera plus drôle.
Julie se lance dans son ressenti du cancer de sa mère...moi.
Contrairement à ce qu’on pense, la position «d’accompagnant » est quand même très chaude ... je ne l’ai vécu que de loin avec Manu, ma cousine, que j’appelais tous les dimanches depuis l’annonce de son cancer sauf... le dimanche précédent sa mort... ce hasard de mon manquement m’a longtemps perturbée.
Comme si la magie d’un appel eût pu bouleverser l’ordre des choses, empêcher la mort...
J’ai refusé obstinément de me rendre à ses obsèques...
La maladie ne pouvait être pire pour moi à vivre que de vivre à nouveau celle d’un proche!
D’où mon ironie permanente!
Place à Julie...
Je rajoute juste un mot: France Lise a été une rencontre magnifique pour nous deux... et, ce n’était qu’un tout petit (de putain de merde...) cancer du sein qui l’a emportée...
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Maman,
En mai/juin 2014, on est allée à Paris. Je venais d’apprendre que tu étais malade. On a mangé les glaces Berthillon dans un bar. On est rentré dans une boutique sur l’île de la cité. J’ai vu un petite carnet qui me plaisait. Tu as décidé de me l’acheter. Tu as glissé que ça pourrait peut- être m’aider.
Il n’a pas du tout le même ton que ton blog. Tu en fais ce que tu veux. Publier ou garder pour Papa et toi.
Il m’a cependant beaucoup aidé. Ce que j’ai écrit, c’était dans les moments où le moral était bas. Tu constateras que c’était plutôt rare compte tenu des fois où j’écrivais dedans.
31 juillet 2014
Y a-t-il un moment où l'on réalise ? Au début quand on te l'annonce ? Par la suite quand tu vois l'ampleur de la chose ? Ou bien à la fin quand arrive la "happy end" ou cette fin que tu avais tant redoutée ?
Aujourd'hui, je n'ai pas de réponse à cette question.
L'annonce de la maladie a été un peu surprenante. On ne s'attend jamais vraiment à cela, on pense toujours que c'est pour les autres.
Mon frère n'a pas pleuré, il est resté bloqué, sans un mot. Pour ma part, le nom de la maladie a retenti dans ma tête et déclenché une réaction immédiate. Je n'ai même pas eu le temps de comprendre ce que cela représentait vraiment. Ce nom fait peur, il effraie mais pourtant tu ne sais pas ce que c'est exactement malgré tout ce que tu peux apprendre à l'école. Alors, tu te calmes, tu réfléchis à ce que ça peut signifier. Tu continues ta petite vie comme si rien n’avait changé. C'est évidemment un leurre car tout a et va changer.
La maladie s'impose, tu n'as pas ton mot à dire. Dans un premier temps ça va devenir le sujet de discussion à table, le soir quand tu rentres des cours etc.... Puis, dans un second temps, ça ne va plus être uniquement des discussions, cette maladie, tu vas en voir sa portée, l'effet qu'elle a sur le physique.
Ce qui est étonnant avec cette maladie, c'est qu'à côté, les gens qui se plaignent vont réellement t'énerver. Leurs petites plaintes quotidiennes que jusqu'à présent tu pouvais supporter vont te mettre presque hors de toi.
Au fur et à mesure que la maladie s'installe, tu vas chercher la fuite. Des vacances font du bien, ça permet de déconnecter de cette réalité désagréable. Finalement, je n'appellerai pas ça faire mais prendre des distances. Sans cela, cette maladie ne touche pas uniquement la malade, elle bouffe aussi son proche entourage.
On dit que les vrais amis sont ceux qui restent dans les moments difficiles mais quand on partage une douleur comme celle-ci avec ses amis, malheureusement ils peuvent rester mais toutes les paroles qu'ils prononceront seront vaines. Il n'y a rien à dire à cela. C'est à ce moment là qu'on se rend compte que la confidence avec quelqu'un sera dure.Alors pourquoi ne pas se confier à personne ?
1er août 2014
"Ca va aller", "ça a été pris tôt, il n'y a pas d'inquiétudes à avoir"... Ces phrases reviennent tellement souvent. Les gens disent ça comme si c'était une évidence que cette maladie ne perdurera pas. Je l'espère mais le soucis avec ce genre de choses, c'est que ça ne part jamais vraiment et que si cette chose veut te bouffer, elle te bouffera. Donc finalement, ces phrases de réconfort n'ont aucun intérêt car personne ne sait. Quelqu'un dit condamné peut se soigner et l'autre, dont on disait qu'il n'y avait pas de soucis à se faire, peut finir sa vie plus rapidement qu'il croyait. C'est le hasard. Alors on espère, on attend car il n'y a plus que cela à faire. On, nous, je. Oui j'attends seule. On a notre propre réaction et personne d'extérieur ne peut comprendre ce que l'on ressent. Saez a écrit "Tous différents dans la même merde". Dans sa chanson, même s'il décrit le côté individualiste d'une population, on peut donner une interprétation différent en considérant que le "tous différents" correspond à nos réponses personnelles face à un problème commun : "la même merde".
En lisant l'écume des jours de B.Vian, j'avais trouvé son oeuvre magnifique, touchante. Il y a un côté si poétique et pourtant l'histoire est si tragique. L'étau qui se resserre, voilà ce que j'ai ressenti
Les premiers jours, après l'annonce. Un sentiment d'oppression. Le roman de B.Vian a alors pris tout son sens. Autour de toi, il n'y a plus qu'elle. Petit à petit, tu avances et ça se resserre, l'image de la maison qui s'assombrie et pourrie, t'apparaît. C'est pas ta maison qui pourrie, non, tu en prends trop soin, comme la petite souris, mais c'est son atmosphère qui devient insoutenable et l'air irrespirable.
Cette maladie te fais grandir à une vitesse inimaginable. Elle a un impact direct sur ta vision des choses. D'abord tu vas cesser de te plaindre, tu découvres concrètement ce qu'est la relativité (pas pour autant que tu l'apprécies le jours de l'épreuve du bac physique !). Ensuite, tu vas supporter les autres qui ne passent heureusement pas par cette épreuve et donc se plaignent. Tu vas aussi devenir beaucoup plus franche envers tes amis et ce, quitte à manquer de délicatesse. Enfin, tu vas prendre conscience de la valeur d'une vie. Tu comprends qu'à chaque instant quelque chose peut se produire et ôter la vie d'une personne que tu aimes. C'est là, à ce moment là que tu apprends à dire : je t'aime.
4 août 2014
Un regard dans le silence ou bien un geste ont tellement plus de valeur que des mots. Quand j’ai annoncé à certaines personnes pour la maladie, une m’a dit je suis désolée. Oui, moi aussi. Et maintenant, on fait quoi ? Il faut rester si conforme, c’est effrayant.
A la maison, on rit de cette maladie. Bon bien sûr on rit parfois de travers mais il vaut mieux en rire qu’en pleurer, n’est ce pas ?
Pour le moment les traitements lourds n’ont pas commencé. On a les infos, on sait que pour le moral ça ne va pas être facile mais avons nous le choix ?
Je pense que pour tout le monde un bol d’air ferait du bien.
Non daté
Je ne voulais pas en parler à mes amis pour ne pas les inquiéter. Pourtant, j’avais réellement besoin d’en parler. Marjorie fut donc la personne à qui j’ai pu me confier. Etant mon amie d’enfance, il était logique qu’elle soit informée car elle connait ma mère depuis toujours.
Je ne savais pas qu’elle pleurerait. C’était sûrement égoïste de ma part mais j’avais besoin de partager mes peurs, ce poids avec quelqu’un. Je n’en ai pas reparlé ensuite. Bien sur, à la maison on en parlait sans arrêt donc à l’extérieur j’avais envie de ne pas y penser.
Non daté
Lundi 15 décembre 2014. 10 jours avant noël. Rentrée d’une journée d’examens. Ce fameux “assieds toi” que je connais maintenant. J’ai refusé de m’asseoir en me disant que cela ferait disparaitre la mauvaise nouvelle. Ce calcul était erroné. Je me suis assise et ma mère m’a annoncé la mort de Youki.
Non daté
Quand je pense que c’est bon ! Le cancer est mort, il n’y a plus de traitements. Ca soulage. Ce qui est étrange c’est que je n’ai jamais douté qu’elle s’en sortirai. Pour moi c’était évident. Je pense que c’est ce terme “cancer” qui m’a fait flipper. Après, quand je vois l’état physique dans lequel ça l’a mis, cela était très stressant. Les traitements sont vraiment lourds et ce n’est pas facile de voir sa mère fatiguée, la peau brulée, l’envie de vomir. Au final, ce qui m’a sûrement le moins perturbé, c’est la perte de cheveux.
Nous avons fêté sa fin de cancer, un beau jour. Pourtant, j’ai eu une constante envie de pleurer. Oui, on a gagné sur le cancer mais entre temps on a perdu Youki. Maman ne le dira surement pas, tout comme papa et Alix, mais ne pas lui avoir dit au revoir reste quelque chose qui est difficile à digérer. J’ai du mal à me dire que je verrai plus la truffe de mon chien.
Je me dis que j’ai eu de la chance. Ma mère n’a pas eu le pire cancer, elle est toujours avec nous donc je n’ai pas de raisons légitimes de me plaindre.
Non daté
Hier j’ai rencontré France-Lise, une amie de maman. Elles se sont rencontrées à l’IGR. Comme pour maman, elle n’a montré aucune faiblesse, elle semble débordante d’énergies et je ne la vois pas faiblir de si tôt. C’est une femme incroyable.
13 juin 2017
Aujourd’hui maman a été opérée ! Reconstruction ! Certaines personnes étaient angoissées pour elle. Moi je suis juste contente pour elle parce que ça va dans le sens de la guérison. On y voit vraiment du positif. Ils ont du la réopérer, là j’ai moins fait maline. On s’accroche. Je suis sûre que ça va lui faire du bien de retrouver un corps dans lequel elle se sent bien. elle a tellement dû s’accrocher ! Je suis fière d’elle, de Papa ! Il ‘épaule.
21 août 2018
Malgré ce qui est écrit. Non, le cancer n’est pas mort. Ce n’est pas aussi facile. Ca fait 4 ans et il est toujours là que ce soit dans les opérations pour la reconstruction, dans l’hormonothérapie ou encore les rendez-vous à l’hôpital.
Je me considère toujours chanceuse. J’ai toujours ma maman. Et, mon père et mon frère ont assuré grave.
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yellowsubnet-blog · 7 years ago
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PAUL MCCARTNEY APPELLE À FAIRE LIBÉRER DES LÉVRIERS D'UNE « FERME À SANG » #PETAFRANCE #PaulMcCartney
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Il y a quelques jours, nous avions communiqué sur notre site une dépêche d'actualité relative à la prise de position de Paul McCartney contre une "ferme à sang". La PETA France nous communique aujourd'hui un article bien plus détaillé sur cette prise de position. Un grand merci à Anissa pour ce message et nous vous invitons, si vous ne le connaissez pas à vous rendre sur le site de la PETA France (http://petafrance.com)) pour en savoir plus sur leur engagement et les soutenir ! En l'honneur de son chien défunt, la légende de la musique – et militant de PETA de longue date – demande à une compagnie d'approvisionnement vétérinaire d'agir sur son engagement à aider les chiens Paris – Paul McCartney est en mission. Une enquête de PETA États-Unis a récemment révélé qu'environ 150 lévriers souffrent de conditions de confinement insalubre dans une société au Texas (The Pet Blood Bank, Inc.). Faisant suite à l'enquête, la compagnie qui distribuait les produits sanguins issus de cette société (Patterson Veterinary Supply, Inc., un important distributeur d'équipements, de technologies, de vaccins et de produits pharmaceutiques en France) s'était engagée à soutenir les efforts pour assurer des soins à ces chiens. Mais, moins d'une semaine plus tard, la société est revenue sur cette promesse, ce qui a motivé Paul McCartney à envoyer une lettre au nom de PETA États-Unis demandant à la société mère de Patterson, entreprise multimilliardaire, à aider à sauver les chiens. « J'ai habité avec des chiens depuis mon enfance et les ai tous énormément aimé, dont Martha qui a vécu à mes côtés pendant environ 15 ans et pour qui j'ai écrit la chanson "Martha, ma chère" », écrit Paul McCartney. « Je me joins à mes amis de PETA pour vous demander de redonner à ces lévriers un semblant de vie, en les libérant des conditions atroces où ils sont confinés, isolés et seuls. » PETA, dont la devise dit notamment que : « les animaux ne nous appartiennent pas et nous n'avons pas à leur faire subir la moindre forme de maltraitance », révèle que les chiens prisonniers de The Pet Blood Bank ont été privés de soins vétérinaires pour des infections buccales graves et des blessures douloureuses et infectées, une jambe semblant cassée dans un cas, et d'autres problèmes de santé. La plupart des canidés de l'établissement sont confinés dans des boxes dépourvus de tout aménagement, où ils présentent des comportements liés à un grave stress : ils font les cent pas dans leurs boxes, tourne sur eux-mêmes, se recroquevillent ou s'urinent dessus de terreur lorsque quelqu'un s'approche d'eux. Depuis la diffusion de l'enquête de PETA États-Unis, plus de 110 000 personnes ont demandé à Patterson d'utiliser ses ressources pour prendre en charge les soins à vie de ces chiens, et un panneau d'affichage mobile est apparu devant le siège de l'entreprise, au Minnesota. Pour plus d'informations sur les campagnes de PETA France, rendez-vous sur PETAFrance.com. La lettre de Paul McCartney à James Wiltz, directeur du groupe Patterson Companies : 10 octobre 2017 Cher M. Wiltz, Je vous écris pour vous appeler à honorer votre promesse, et à libérer les chiens que votre entreprise a utilisés pour leur sang pendant de nombreuses années, sachant que ces 150 chiens – dont l'état s'est épouvantablement dégradés et qui sont maintenant détenus dans des conditions qui sont loin d'être idéales – ont servi votre entreprise, leur coûtant leur santé et leur bien-être. J'ai habité avec des chiens depuis mon enfance et les ai tous énormément aimé, dont Martha qui a vécu à mes côtés pendant environ 15 ans et pour qui j'ai écrit la chanson « Martha, ma chère ». Je suis sûr que vous savez que les chiens ont besoin d'affection et de confort—d'un lit dans lequel dormir, de chaleur en hiver, de la possibilité de courir et de jouer, et comme vous et moi, ils ont soif de bonheur et de compagnie. Je me joins à mes amis de PETA pour vous demander de rendre un semblant de vie à ces lévriers, et de les libérer des conditions atroces dans lesquelles ils sont confinés, isolés et seuls, certains tressaillant au bruit des pas de la personne qui vient prendre leur sang encore et encore. Ils ont eu une vie difficile sur l'hippodrome, et ils vont mourir sans amour s'ils sont laissés où ils sont. J'ai vu des photos de la façon dont ils souffrent à cause de leurs griffes qui ont poussés jusque dans leurs coussinets, ainsi que de leurs gencives infectées et leur dents pourries, et l'on m'a dit que certains d'entre eux sont apparemment morts d'un manque d'eau. Des personnes au grand cœur, des associations professionnelles prenant en charge les lévriers, se tiennent prêtes à placer ces chiens dans des foyers et à les y transporter sans frais. S'il vous plaît, prenez la bonne décision et gagnez le soutien de tous les vétérinaires bienveillants et de toutes les bonnes âmes du monde entier. Je reste dans l'attente de votre réponse. Sincèrement, Sir Paul McCartney
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songedunenuitdete · 7 years ago
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Conférence de presse : L’École des Loisirs/ Rue de Sèvres
À l’occasion de la rentrée littéraire, les éditions L’École des Loisirs, qui comprend aussi les éditions Rue de Sèvres, ont organisé une conférence de presse le 30 août 2017 afin de nous présenter leurs parutions du mois de septembre.
Avant de commencer réellement cet article, je tiens à dire que la Cartonnerie est un lieu très agréable et convivial avec une très belle verrière intérieure et une structure tout en bois.
Autant dire tout de suite qu’ils nous proposent un programme assez éclectique avec des parutions très intéressantes. Plusieurs auteurs et scénaristes de la rentrée littéraire étaient présents, ainsi que les éditeurs et autres spécialistes du monde du livre, afin de présenter les ouvrages dans la joie et la bonne humeur. Mais surtout beaucoup d’humour !
Les premiers intervenants ont été Colas Gutman et Marc Boutavant qui nous ont présenté de manière très rigolote leur Pop-UP sur l’univers de Chien Pourri : Chien Pourri à Paris ; ainsi que le nouveau tome de Chien Pourri. À cette occasion, l’auteur et l’illustrateur ont pu revenir sur l’histoire du projet. Ils nous ont aussi présenté le teaser du dessin animé qui devrait paraître en novembre, si je ne dis pas de bêtises.
En exclu, voici une projection de la carte de Paris que l’on peut retrouver dans le Pop-Up :
C’est ensuite Eric Pessan qui nous a présenté son nouveau roman Dans la forêt d’Hokkaido. Afin d’écrire ce livre, il s’est inspiré d’un fait divers survenu au Japon : un enfant avait été abandonné par ses parents en bord de route puis à été recherché pendant des jours avant d’être retrouvé. C’est donc ce fait divers et l’envie de raconter quelque chose sur l'”enfant sauvage”, qui ont permis l’écriture de ce livre. C’est aussi lors de cette conférence que j’ai appris que tous ses textes parus chez L’École des Loisirs partent du même immeuble et cela m’a rendue assez curieuse. Je pense lire quand je le pourrais ses romans afin de découvrir la vie des personnages qui peuplent cet immeuble.
Voici donc une projection dudit immeuble :
Puis, nous a été révélé Philocomix, un projet crée par Anne-Lise Combeaud (illustratrice), Jérôme Vermer et Jean-Philippe Thivet (scénaristes).
Cette bande dessinée propose une introduction à la philosophie de manière tout à la fois sérieuse et ludique. Le but étant de faire découvrir les philosophes importants tout en s’amusant. J’avoue être très intriguée par ce titre. Je pense qu’il y a vraiment moyen d’en tirer des enseignements de cette manière ! Pour nous présenter cet ouvrage, les trois collaborateurs ont décidé de nous faire participer à un quizz divertissant et drôle qui nous a donné un aperçu de ce que nous réserve cette BD.
Je ne vous dis même pas le tonnerre d’applaudissements qu’il y a eu lors de la présentation du troisième tome du Château des Etoiles d’Alex Alice. Surtout lorsque la bande-annonce et la couverture en version aquarelle ont été montrées pour l’occasion. Pour ceux qui ne connaissent pas, cette bande-dessinée à pour sujet la conquête de la lune au 19è siècle. Le troisième tome devrait quant à lui se situer sur Mars. J’avoue que c’est très certainement la parution qui m’a le plus intriguée de par son sujet et les magnifiques illustrations de l’auteur. Je pense me procurer prochainement le premier tome afin de découvrir vraiment l’univers d’Alex Alice !
Ensuite, est venu le tour de Catharina Valckx de nous présenter ses ouvrages : des albums à la fois humoristiques, espiègles et tendres.
Dans son texte à paraître, Jo, elle voulait écrire un texte sur la méchanceté illustré par des scènes vraiment méchantes. Elle voulait surtout faire exploser les conventions sociales. Elle nous a aussi montré la suite de Bruno, qui se veut aussi farfelue qu’absurde.
Thomas Lavachery nous a présenté la sortie du dernier tome de sa série Bjorn, dont l’univers se situe dans les pays nordiques, et nous à présenté l’ensemble de la série et son parcours dans le monde de l’édition. En effet, les précédentes rééditions de son texte lui ont permis de pouvoir faire tout un travail de relecture et de corrections, chose assez rare pour un auteur. Cela lui a aussi permis de réintroduire certaines choses au fil des tomes.
Il a ensuite été rejoint par Michel van Zeveren pour nous présenter leur album Ma famille verte. celui-ci est inspiré d’une histoire personnelle de Thomas Lavachery, qui a une sœur adoptive coréenne. C’est de là qu’est née l’idée du scénario. L’histoire se passe sur une autre planète dans un futur julesvernien.
Enfin, ils nous ont tous deux dévoilé le troisième tome de Raoul, petit loup attachant et impertinent qui fait le deuil de son grand-père, à peine décédé. Thomas Lavachery a pris plaisir à utiliser des jeux de mots, mais aussi des phrases très drôles, de logique d’enfants.
Niveau parutions, il me semble que nous avons fait le tour. Je voudrais juste préciser qu’en 2018, la collection Pastel fête ses 30 ans !
À la sortie de la conférence, un sac remplit de goodies et de dossiers de presse nous a été offert. Il contenait aussi trois parutions de leur rentrée littéraire. Voici une photo de ceux-ci et il me tarde de les découvrir :
PS : Je suis VRAIMENT désolée pour la mauvaise qualité de mes photos, mais je les ai prises avec mon téléphone, ne m’en voulez pas !
[News littéraires - Nath] Conférence de presse L'Ecole des Loisirs/ Rue de Sèvres. Une rencontre lors de laquelle l'humour était au rendez-vous ! Conférence de presse : L'École des Loisirs/ Rue de Sèvres À l'occasion de la rentrée littéraire, les éditions…
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vieuxblog · 7 years ago
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30 manières d’utiliser Twitter dans l’épreuve d’un attentat
     Quand une ville de la vieille Europe est la cible d’un attentat terroriste, le réseau social Twitter offre une myriade de réactions qu’il est possible de classer pour faire ressortir des invariants.
L’être humain a besoin de s’exprimer et l’en empêcher est irrecevable.
 Voici un catalogue non exhaustif des réactions et des contre-réactions sur Twitter où dire équivaut à écrire. Donc à faire connaître son avis ou sentiment.
 1/ Dire qu’il ne faut pas s’habituer. Même si nous sommes sans cesse en contact avec la violence réelle ou fictive, c’est mal de s’habituer au terrorisme.
 « NE.JAMAIS.S’HABITUER.
J.A.M.A.I.S »
 2/ Dire qu’il faut défendre coûte que coûte nos valeurs de tolérance, d’amour et de partage. 
Intervenir pour dire qu’il faut cesser d’être hypocrite car ces valeurs n’existent pas à en juger par le traitement ignoble réservé aux réfugiés.
 « Nos valeurs de tolérance, d’amour et de partage restent inflexibles face à la menace »
Intervention d’un twittos « Et les réfugiés qu’on traite comme des chiens, c’est pour faire honneur à « nos » valeurs aussi ? #Honteàvous »
 3/ Dire qu’il ne faut pas céder à la peur.
 « Plus forts que la haine, nous ne cèderons pas à la peur. C’est ce que veulent ces barbares. »
 4/ Dire qu’on ne peut plus aller nulle part
 « Drôle d’époque. J’avais prévu d’aller là-bas dans un mois. On est en sécurité nulle part. Drôle de monde.»
 5/ Dire qu’il ne faut pas en parler autant aux infos car ça galvanise les terroristes qui n’attendant que ça. Sinon, ils arrêteraient et retourneraient à leur vie bien pépère. Intervenir avec un tweet caustique qui se veut drôle.
 « Les chaines d’infos en continu nourrissent la bête immonde qui se repait des images de son macabre spectacle. Le terroriste tue en partie à cause des chaines d’info en continu. Les chaines d’info en continu sont responsables du terrorisme » {ça fait plus que 140 caractères là, cela dit}
Intervention d’une twittas  « Un tweet enregistré dans le brouillon déclencherait la naissance de 6 pandas roux. #Yparait »
 6/ Dire qu’on était dans la ville attaquée il y a une semaine de ça et qu’on n’en revient pas !
 « J’étais là-bas la semaine dernière. WHAAAAAAAAAAAAA comment je stresse. {photo perso comme preuve} »
 7/ Exprimer sa tristesse et donner des astuces de réconfort : caresser son animal de compagnie, manger une glace au caramel au beurre salé, lire Paris est une fête … Se faire troller. Répondre qu’on n’a pas de coeur
 « Immense tristesse. Dans ce monde de brute, le ronron d’un chat peut réconforter. »
ou
« Immense tristesse et pensée pour les victimes. Dans ce monde de brute, faisons des câlins à nos chats tant que nous sommes vivants »
Intervention d’un twittos  « C’est ça. Va faire des câlins. Mais putain, eux, ils sont morts. On s’en fout de ta compassion 2.0 à la con. »
Réponse « Disparais de mes mentions avant que je te bloque, hater ! »
Réponse « C’est ça, connasse de féministe à chats qui porte des culottes à la con et se teint les cheveux en bleu. Pute ! »
Intervention d’un tiers « Vous n’avez rien d’autre à faire en ce tragique moment que d’insulter une jeune femme ? »
 8/ Relever l’indignité de ceux qui se taisent quand des attentats sont commis en dehors de l’Occident.
 « On les entend moins les pleureuses quand le terrorisme touche l’Afrique ou le Moyen-Orient. #Deuxpoidsdeuxmesures #Fatigue »
 9/ Dire que le monde est barbare en mode cynique.
 « La barbarie est intrinsèque à la nature humaine. Religion ou pas, l’Homme s’entredéchire depuis des millénaires. Et on croit que ça va changer ? Please ! »
 10/ Dire que c’est encore la faute des arabes
 « Je veux pas dire mais le terroriste, il s’appelle pas Benoit Dupont #jdçjdr »
 11/ Dire qu’on aime plus que tout la ville attaquée
 « Une immense pensée pour … , ma ville de cœur que je connais par cœur. Tu es belle, même dans la tourmente. »
 12/ Dire qu’on est solidaire
 « Je suis – la ville attaquée -. Ce soir, nous sommes tous – la ville attaquée – »
 13/ Dire que ça ne sert à rien d’allumer des bougies ou d’illuminer la tour Eiffel aux couleurs du pays, victime de terrorisme.
 « Toutes les lucioles du monde ne ramèneront pas à la vie les victimes de ces immondes attentats. »
ou
« C’est ça, allez allumer vos bougies de bobo dans votre ville de bobo. #Championsdumonde »
ou
« En tout cas, ça va faire une belle jambe aux victimes que la tour Eiffel s’allume en leur hommage. #Championsdumonde»
ou
« Pfff, vous êtes vraiment pathétiques avec vos bougies compassionnelles. #Championsdumonde»
 14/ Dire qu’il est grand temps de prendre la mesure de la menace en adoptant une vraie politique de défense. 
Intervenir en prouvant par un tableau de chiffres que tout l’arsenal sécuritaire et toute limitation de la liberté ne sauront prévenir des attentats à la voiture bélier.
 « J’invite nos responsables politiques à se réveiller de leur sieste estivale qui dure depuis des années. Qu’attendent-ils pour défendre la nation en danger ? »
« Il faut tripler le budget de la Défense et enfermer tous les gens qui paraissent suspects. »
Intervention d’un twittos : « Cette étude chiffrée en lien montre qu’une surenchère de sécurité et des mesures liberticides ne font pas baisser le terrorisme. »
Réponse « Vieilles lunes gauchistes. Tous les chiffres sont interprétables et manipulables.»
 15/ Dire que les terroristes agissent au nom de la religion de l’islam et donc que tout musulman est suspect. Répondre qu’aucune religion n’a vocation à tuer et que le terrorisme est l’œuvre du mal dans laquelle Dieu n’a pas sa place.
 « Le terroriste a crié « Allah Akbar » machin là. Et après, on veut nous faire croire que l’islam est une religion de paix ? »
Intervention d’un twittos : « T’es con, raciste ou les deux à la fois ? Ces gens là n’ont rien en commun avec l’islam. Ils salissent l’œuvre de Dieu. »
 16/ S’indigner parce que l’identité des terroristes est révélée. 
Intervenir pour dire que quand il s’agit des racistes blancs aux Etats-Unis, la pratique du doxxing pose moins de problème de conscience. Surenchérir. Surenchérir. Bloquer. Faire un tweet « connard de facho » d’un côté, « connard de pensée unique » de l’autre.
 « Putain mais  on s’en fout de comment ils s’appellent !!!! Qu’est-ce que ça apporte de plus ? Stop à la diffusion de leur photo ! »
Intervention d’un twittos « Cx qui veulent taire l’identité des terroristes sont les mêmes qui appellent à pratiquer le doxxing à l’égard des nationalistes blancs US. Bravo ! »
Réponse « Mais ça n’a rien à voir ! »
{long échange argumentatif}
“Connard de facho débilos et inculte”
“Connard de Bien pensant bobo germanopratain”
 17/ Vomir son dégoût à l’égard de ceux qui diffusent des photos choquantes de victimes.
 « C’est quoi votre problème là vous qui balancez des photos de cadavres encore chauds ? Vous avez besoin d’exister ? Bande d’enfoirés.»
Ou
« Des gens ont filmé et pris des photos de l’attentat et ont tout balancé sur le réseau. Je démissionne de ce monde »
ou
« Toi qui diffuses des photos de l’attentat, t’es qu’un gros connard. »
 18/ Citer les vers d’un poème humaniste
 « Respirons l’espoir des étoiles
le rayon de nos doigts
pour peindre sur cette toile
la beauté cachée du monde, notre émoi »
 19/ Se dire que cela aurait pu être soi. Se faire troller parce qu’  « on n’en a rien à foutre de ta petite personne. »
 « Et dire que c’aurait pu être moi :-( »
Intervention d’un twittos « Ouais, c’aurait pu être toi. Sinon, l’ego trip, ça va ou bien ? Mais en fait, on n’en a rien à foutre de ta petite personne »
 20/ Changer sa photo profil
 « #NouvellePhotoProfil »
 21/ Retweeter le tweet d’une personnalité (donc gros compte) retweetée 15k
 « <3 »
 22/ Retweeter ou « faver » le tweet du président de la République française. 
Intervenir pour le féliciter ou lui dire que son programme est pourri.
 « Plus que jamais, nous sommes unis …
 {Ah non, le président actuel commence toujours par parler de lui}
 « Toutes mes pensées et la solidarité de la France pour les victimes de la tragique attaque … Nous sommes unis et déterminés » {je veux pas chipoter mais cette phrase est syntaxiquement gênante, « toutes » est au pluriel et ne peut s’appliquer à « solidarité », mot précédé par le déterminant défini généralisant et non le possessif “ma”. Or, « toute » au singulier n’est pas répété. Bref, moi présidente de la République, je n’aurais pas dit au communiquant de tweeter ça}
Intervention d’un twittos « Merci Monsieur le président ! »
Intervention d’un autre twittos « On t’a pas entendu pour dire que l’autre fou que t’as invité en grandes pompes était un facho. »
Intervention d’un autre twittos « Ouais, nous sommes unis ouais ! Elu grâce au FN et à l’abstention. Rendez-vous le 12 septembre ! #TaLoiOnNenVeutPAs »
 23/ Faire sa pub pour son bouquin « contre le totalitarisme islamique ». Répondre qu’on ne fait aucun commentaire.
 « Si vous aviez acheté mon livre « contre le totalitarisme islamique » et voté pour Fion, on n’en serait pas là. »
Intervention d’un twittos « Coucou, je fais de la récup’ alors que les victimes sont encore chaudes, je suis, je suis ? UN GROS CONNARD ! »
Intervention d’un twittos « Sérieux ? Mais vous n’avez pas honte ? »
Intervention d’un twittos « Faire de la pub dans pareille circonstance. Sans commentaire. »
  24/ Dire que les medias font le jeu du FN en disant que le terroriste est de nationalité marocaine.
 « On n’a pas besoin de savoir qu’il est marocain. Et après, on s’étonne que les gens fassent des amalgames et votent FN. »
 25/ Dire que les merdias font de la propagande anti fasciste quand il s’agit des suprémacistes américains mais qu’ils versent dans l’angélisme et le social quand on parle de terroristes islamistes
 « Pour nos merdias, le terroriste était sans doute un gosse à problème, victime de l’oppression des blancs. Par contre, les nationalistes aux USA, faut tous les brûler vif ! #DeuxPoidsDeuxMesures “
 26/ Dire qu’on l’avait bien dit
 « J’avais dit y’a deux mois que la prochaine cible serait une ville touristique. Bingo ! »
 27/ Dire que la mort d’innocents est triste.
 « Quoi de plus triste que l’innocence sacrifiée ? »
 28/ Dire « ce qu’on sait » toutes les 15 minutes quand on est un compte de journal
 « #Attentat Ce qu’on sait »
 29/ Dire que le pays attaqué le mérite car l’Histoire nous apprend qu’il a tué des gens par le passé.
 « Juste retour de bâton. Des siècles de colonisation. Faut pas s’étonner. »
 30/ Faire le compte des morts par nationalité
 « Pas de français, 2 belges, 1 italien … »
 Certains points peuvent se combiner.
 Exemple : le 8 et le 13 : « Et pour l’attaque de … , la tour Eiffel rendait hommage ? Ah non. #GéométrieVariable »
  L’être humain a besoin de s’exprimer et l’en empêcher est irrecevable.
Toutefois, on peut aussi choisir de s’éloigner du réseau social pendant un temps et résister à la tentation de parler à chaud à sa TL dans de tels moments douloureux. #OuPas
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