#Char lourd
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Equipage d'un char Joseph Staline IS-2 à Breslau (aujourd'hui Wrocław)– Siège de Breslau – Offensive de Basse-Silésie – Allemagne – 27 avril 1945
Photographe : Anatoly Egorov
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Fuir ! Fuir ! m'envoler vers toi, Non dans le char aux léopards de Bacchus, Mais sur les ailes invisibles de la Poésie, Même si le lourd cerveau hésite : Je suis déjà avec toi ! Tendre est la nuit, Et peut-être la Lune-Reine sur son trône, S'entoure-t-elle déjà d'une ruche de Fées, les étoiles ; Mais je ne vois ici aucune lueur, Sinon ce qui surgit dans les brises du Ciel à travers les ombres verdoyantes et les mousses éparses.
John Keats
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Les photos d’archives. Une telle mine d’or de connaissance et de culture. Un savoir qui doit être mis en avant et maintenu en vie dans le cœur des femmes et hommes pour se rappeler de l’histoire. Ainsi, voici 3 photos d'archives de la Première Guerre mondiale. Conflit majeur se déroulant de 1914 à 1918, il sera le théâtre des premières utilisations de l’aviation militaire, mais aussi des chars d’assaut et de la motorisation en temps de guerre tout en donnant de grandes avancées technologiques à l’artillerie et aux armes légères. La 1re guerre mondiale est donc surtout connue pour avoir été la guerre qui a vu la naissance de la cavalerie blindée, mais aussi de l’aviation militaire. Mais elle peut être aussi rattachée à des inventions et des premières qui aujourd’hui se retrouve dans le civil : Chirurgie d’Urgence avec des personnes comme Samuel Pozzi, Harry Dakin, Alexis Carrel, mais aussi en termes de chirurgie plastique, d’hygiène et même des avancées dans la vaccination, les prothèses et les soins psychiatriques.
Ici, nous avons 3 Femmes du New York Women's Machine Gun Squad Police Reserves testant une mitrailleuse Lewis montée sur une moto de la firme Henderson Motorcycle en 1918. Les trois femmes sont Elise Reniger tenant l'arme, Helen M. Striffler sur le siège arrière et Ivane Farasoff à la conduite. l’Arme utilisé par ses femmes, la Lewis Mark I est une mitrailleuse légère ayant marqué la 1re Guerre mondiale due au fait qu'elle équipe non seulement l’infanterie, mais aussi les premiers chasseurs de l’histoire. Pouvant tirer 550 des cartouches de 7,7 mm à la minute pour un poids de 12,7 kg. Elle sera du coup un franc succès.
3 Soldats du 44e Régiment d’Infanterie en 1915. Il sera le régiment ayant le premier mort en 1914, le Caporal Jules-André Peugeot. Sa première bataille sera celle de Dornach le 19 août et connaîtra la fin de la guerre avec la Bataille de la Butte de Tahure. Ils connaîtront aussi la Première Bataille de la Marne en 1915, la seconde de Bataille de Champagne la même année et seront à Verdun en 1917 sur la côte 344 du 3 au 13 septembre. Dissoute en 1923, elle sera recréée de façon éphémère en 1939 lors du déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale et dissoute de nouveau en 1940 suite à la défaite de la France. Elle sera finalement de nouveau recréée en 1989 sous le nom de 89e Bataillon de Service, devenant ainsi un régiment administratif et de support pour la DGSE. Surnommée l’As de Pique, de nos jours, cette unité sert de support pour le personnel militaire se trouvant affecté à la DGSE.
Un canon BL 6-inch Mark VII du Royal Garrison Artillery en action près de Hédauville en Somme lors de la Bataille de Rosière le 26 mars 1918. Récupéré de la Navy et monté sur un affût pour devenir un canon lourd de campagne, le BL 6-Inch Mark VII aura ainsi son affût et son moyen de transport dessiné et mis au point par l’Amiral Percy Scott (1853-1924) et sera exclusivement opéré par la Royal Garrison Artillery durant la Seconde Guerre Boers et la 1re Guerre mondiale notamment durant la Bataille de la Somme.
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Le système canadien
C’est dans les années 70 que le gouvernement canadien a décidé de changer les unités de mesure et de faire passer le pays du système impérial au système métrique. Conscient que le changement sera difficile, il était toutefois loin de se douter que 50 ans plus tard…
Un peu d’histoire
En 1971, le gouvernement canadien modifie la Loi sur les poids et mesures et charge la Commission canadienne du système métrique d’instaurer graduellement un système unique dans le pays.
On se donne 10 ans pour implanter dans le quotidien des Canadiens ce système utilisé partout dans le monde.
Les écoles seront les premières visées du gouvernement. Puis la météo (1975), les panneaux routiers (1978) et les stations-service (1979) devront se soumettre au nouveau sytème.
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Malgré des programmes d’aide et des campagnes publicitaires, chaque nouvelle norme soulève une vague de résistance. En 1983, les tribunaux forcent le gouvernement à décréter un moratoire et le pousse à adoucir la loi.
Les commerçants qui le désirent peuvent continuer à afficher avec le système impérial tant que le système métrique est également visible.
Alors métrique ou impérial? 🤔
Eh bien, les deux et même plus! 🤣 Il faut être Canadien pour s’y retrouver, mais voici les grandes lignes:
Vitesse: métrique, toujours le km/h
Masse: ça dépend!
-> poids de quelqu’un = impérial, toujours.
-> si c’est lourd = métrique
-> si c’est léger = impérial
Température : ça dépend!
-> météo = metrique
-> l’eau de la piscine = impérial
-> cuisine = impérial
Les distances: c’est compliqué ^^
-> grandeur (personne) = impérial
-> courtes = impérial (construction), métrique pour le reste.
-> longues = métrique
-> très longues: en heure! « aucune idée du nombre de kilomètre entre Montréal et Gaspé, mais je sais que ça prend 10h de char »
Volume: c’est importe quoi!
-> cuisine: cuillère/tasse
-> non relié à la cuisine: métrique
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Une vidéo montre l'ampleur des destructions dans les rues de Beit Lahia après sa destruction par les avions de guerre de l'occupation israélienne et les lourdes frappes aériennes et les chars qui ont pris d'assaut le nord de Gaza.
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Vivre avec son temps (si on en a le temps !)
Deux nouvelles fraîches, qui revêtent pourtant une certaine importance dans le genre “breaking news” (en français : “des brèves”), sont passées inaperçues de la Presse dite “main stream” (en français : “corrompue à en être menteuse”). La première, “BMW est partenaire officiel du Festival de Cannes” (dont on comprend, du coup, pourquoi il fascine les foules !), ne le cède en rien à la seconde, “Renault est partenaire ‘’Premium’’ du Tournoi de Roland-Garros”, la hiérarchie étant ainsi sauvée��: notre losange national est “Premium”, mais pas les teutons ! Si chacun reste à sa place, les films soporifiques et les balles perdues seront bien gardés !
Pour une fois qu'on pouvait sortir de toutes les horreurs qui constituent ce que d'aucuns persistent à appeler “notre quotidien” (quand ce n'est que la sélection partisane qu'en font une poignée de journalistes étouffés par leur vision “à Gauche, toute !” –donc mensongère)… on a raté le coche ! Regrets éternels… Au lieu de nous démoraliser avec leur liste sempiternelle –et sempiternellement fausse– des victoires ukrainiennes qui s'enchaînent (“et à la fin… c'est la Russie qui gagne” !)… des déboires de Poutine et de la déconfiture de l'économie russe reconvertie dans les marchés chinois et hindou –5 fois notre petit cap européen… de l'excellence de la gestion macronienne pour les crises qu'elle crée sans qu'on le lui demande… de toutes les richesses que l'immigration (autorisée ou pas, puisque de toutes façons, elle finit toujours “autorisée de fait, par absence de volonté politique’‘ !) apporte à la France (car sans elle, les rubriques ’'faits divers, coups de couteau, et règlements de comptes liés à la drogue”… seraient vides : quel ennui, et quelle monotonie !).
Heureusement qu'on peut jouir des bienfaits dont sont porteuses les idéologies “de Gauche”. Et le fait que pas une seule n'a fonctionné, même un peu, jamais, nulle part… n'est pas un signal digne d'être pris en “cons-sidération’' : c'est une preuve supplémentaire que l'extrême droite est bien plus dangereuse … que le danger lui-même), pour nous donner une foi en l'avenir, une envie d'espérer, et une confiance dans l'évolution de l'Humanité, plutôt en route vers son Apocalypse… semblerait-il.
Le silence des médias (que des esprits pervers, sans doute fils de pères verts aussi, appellent ’'les merdias’’ : c'est vrai, mais c'est trop laid pour le dire)… est coupable : il empêche les français de savoir que les ‘’stars’’, dans leurs robes trop dénudées et leurs smokings mal portés (un col déboutonné sous un nœud 'pap'’ –pas Ndiaye, lui : il en a, de la chance !) auront des BMW pour aller de leur hôtel au Palais des Festivals. Pour ceux qui sont au ’'Majestic”, ça fait tout de même 25 mètres, 50 pour ceux qui sont au Gray d'Albion, et environ 200/250 pour ceux du Carlton, du Martinez et du Miramar… Je suis certain que tous les gens qui sont torturés par l'angoissante question : “Mais comment les vedettes –qui ne peuvent utiliser les vedettes– vont-elles aller d'un lieu au même ?’’ auraient été contents de savoir qu'il y a des BMW préposées proposées pour ces A/R sans mouvement.
Mais c'est pareil pour Roland Garros et la porte d'Auteuil. Imaginez : comment ces super-sportifs, hyper-entraînés, qui pratiquent la course à pied (’’jogging’’) et de la ’'muscu” 24 heures par jour, peuvent-ils se rendre d'un “court” à l'autre (on me dit que “c'est pas long, de court à court !”) ? En fait, ça fait en moyenne une bonne vingtaine de mètres linéaires, ce qui est peu, pour un maître longiligne ! Mais... Renault est arrivée, é, é, ... sans ’s'presser (é, é, aussi). Devant l'ampleur et l'urgence de la tâche, ces géants de l'industrie ont dégainé les chars lourds : c'est à croire que c'est Zélenski qui a fait le shopping et le casting, et choisi les modèles. A la place des vulgaires bagnoles moyennement polluantes que nous (= vous et moi) conduisons… on a expédié, là, de toutes les usines d'Europe non pas des autos, mais de “Limousines’' du modèle ’'SUV hyper-polluant”! Vous voyez la différence ?
Moi, non. Alors… j'ai été chercher dans mon dictionnaire favori (donc pas le Robert !) l'entrée “Limousine”, et voici ce que j'ai trouvé : “Une limousine est une voiture hippomobile originaire, comme son nom l'indique, du Limousin. C'est une charrette à deux roues, tirée par un cheval, à caisse fermée avec deux banquettes dans le sens de la marche. La limousine était le type même de la voiture de livraison pour les artisans, tels les boulangers, les laitiers, etc...”. J'avoue que je vois mal di Caprio, Harison Ford, Nathalie Portman et / ou Julianne Moore se hisser dans une “caisse”, même à 2 banquettes. Il doit sûrement s'agir d'autre chose. J’ai donc poursuivi mes recherches, et je suis donc tombé sur une notule : “Le nom de ‘’Limousine’’ est parfois utilisé pour des véhicules comportant trois glaces latérales (de chaque côté), puis par extension à de grandes voitures de luxe, de longueur démesurée, dites ”Limo’’. Bingo !
Je suis sûr que c'est ça, dont nos cuistres veulent parler… d'autant plus que la pub du site nous explique sans mourir de honte que, ’'sur le Stand Renault (donc : à “Roland” comme disent les cons qui osent cette incongruité… La vieille charité chrétienne recommande de les plaindre !), il y aura des products genius (c'est du français, puisque ce n'est ni entre guillemets ni en italique, y compris la faute d'accord (“geniuses”) qui doit faire hurler de rire les angliches de passage !). Je ne sais pas ce que peut être un product genius… mais le texte m'explique qu’ ’'ils répondront aux questions des visiteurs’’. Aux temps regrettés où les mots (et le monde, par voie de conséquence) avaient un sens, on aurait appelé un tel génie-genius : un vendeur. Mais les temps ont bien changé… et pas dans le bon sens !
Il n'empêche ! Si vous faites un saut “à Roland”, vous pourrez vous vanter d'en avoir vu un, en chair et en os. Vos petits-enfants vous écouteront, bouche bée, décrire cette rencontre qui, en allant au delà des apparences trompeuses de la mode, démontre que, d'abord et avant tout, le seul vrai “partenaire”, premium ou pas, du Festival de Cannes ou du Tournoi de Roland-Garros est la bêtise ! Mais pas n'importe laquelle, non : une bêtise crasse, épaisse, gluante, suintante, arrogante, répétitive, éhontée et illimitée qui règne sur le monde actuel –et sur la France, qui fut belle, pétillante, intelligente. Mais tout ça, bien sûr… c'était “avant”.
H-Cl.
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René Char, plus jamais. Si j’étais médisant, je dirais qu’il a voulu faire de la poésie, à défaut d’être poète. Sa parole a-t-elle un cœur? Sa chair est grise hélas, et j’ai lu l’un de ses livres. Mis à part quelques (très rares) heureux moments, c’est l’amphigourisme et le soupir. Il y a des poètes qui n’accumulent les ombres que pour mieux préparer l’éclat. Ici l’on meurt d’attendre. Une traîne poisseuse, lourde comme une enclume qu’aucun marteau ne vient délivrer par l’étincelle. Il touchera sûrement des cœurs. Les goûts, les couleurs…etc
Ariya S.
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Le général Dominique Delawarde nous fait part des lettres ouvertes de deux officiers généraux allemands sur l’affaire des chars lourds en Ukraine. Comme il l’écrit : « Des officiers généraux allemands s’y mettent aussi alors qu’il n’a jamais été dans leurs habitudes de protester » https://www.guyboulianne.info/2023/02/03/des-nouvelles-du-general-dominique-delawarde-lettres-ouvertes-de-deux-officiers-generaux-allemands-sur-laffaire-des-chars-lourds
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Chercher le Poney:
C’est lourd, taire les silences. Mais la magie se crée d’espoir renouvelé. Quand, ensemble c’est manifesté. Partager
Un chevalier c’a tu déjà existé, si l’père noël m’a oublié, pis que mon char est low sul gaz, l’moteur va tu sauter si mes pattes sont pas ferrées ? La carriole sait tu chanter aux galops d’vieux propos ? L'amour c'tu supposé être nouveau?
Si dans l’foyer mon étincelle est sortie illuminer ton ciel…
J’ai volé sur le murmure d’ton souhait d’la veille. Éclairer une étoile pour te guider. Que la nuit soit Belle, il va faire sombre pareille. J’ai fait de ton cœur ma merveille… Le plus beau des cadeaux
Un sourire qui s’est égayé, j’ai tu rêvé…
Le traineau dans l’espace, ohOhoH
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Un paquet de gauloiseries
Texte de Josiane Gouvernayre
Dans le précédent numéro, nous avons assisté au début des aventures des Gauloises de Cozencia, bousculant par leur modernité les habitudes du village et la tranquillité du chef Suprémix. Suite et fin !
Psychologix, chargé de la santé mentale de Cozencia, s’inquiète de voir les maris déprimés, atteints dans leur honneur de mâles depuis cette fameuse rencontre de leurs épouses avec Suprémix où ils n’ont pas été conviés et d’où rien n’a transpiré. Il somme Passemoilefix de sonner le rappel de toute urgence. Asdepix, Cynégétix, Apéroprolix et Glandix adandonnent leurs occupations favorites et s’assoient avec Psychologix sur le menhir, le seul qui se trouve on ne sait pourquoi en position horizontale. Pensif, ulcéré, chacun exprime son ressentiment et échafaude les pires suppositions. D’un commun accord, ils passent à l’action. Ils graissent la patte de Municipalix qui use ses balais aux alentours de la case du chef espérant s’attirer quelques faveurs, soudoient Timoustix qui va, vient, écoute, épie et ils branchent même Parabolix. Hélas, tous les trois reviennent bredouilles de leur quête d’informations.
Soudain, sidérés, sans voix, ils aperçoivent la percutante Bazooka, fière et bien roulée comme toutes les Gauloises, qui pousse à nouveau la porte du chef. Ce dernier qui, pour se remettre, ingurgite hydromel sur hydromel, manque défaillir en balbutiant : « Ah non, pas elle, qu’a-t-elle encore inventé ?! »
« Un simple oubli ! Nous, les femmes, nous voulons chaque année une journée de détente. Prochainement nous prévoyons une balade avec Chartouristix : arrêt au grand village de fringues pour voir les nouveautés chez Sapix et Alamodix, faire quelques achats et enfin terminer chez les Vistallix pour un petit repas sympa.
- Ah ça non, vous êtes folles, ce sont des Romains !
- Une fois n’est pas coutume, on préfère les petits plats des Vistallix aux trucs machins de Donaldix. Leur pâté de foie de sanglier est un régal ! Et puis, chef, faudra s’y faire, car d’après Augurix et Voyantine, nombreux seront les Romains à franchir la grande montagne avec ce qu’ils appellent pastas en tout genre, mozzarella, pizza, panettone et tutti quanti !
Ce sera tout, Suprémix, au revoir, je file, j’ai rendez-vous chez Bigoudix.
Hélas, Bazooka n’est pas au bout de ses peines. Les plus virulentes des commères avec en tête Saletrombine et Fulmine veulent absolument connaître ce qui se trame dans leur dos pour que Mediatix en fasse paraître les détails dans le bulletin local « En avant La Gaule ». Pour faire pression sur Bazooka, elles ont convoqué les plus autoritaires – Haltela et Toutopas – , les plus rusées – Carotine et Rapine qui s’approprient en douce tout ce qui n’est ni lourd ni chaud –, la gueularde Piccoline interdite de conduite de char en raison de sa consommation immodérée de cervoise, Pastaga et Ratafia venues de Massilia avec de folles recettes avant-gardistes. Par contre, Dieseline, Nico et Tine, indésirables pour l’instant, ont été priées de s’abstenir. Au dernier moment, Bérézina, épuisée, la mine défaite, arrive d’une lointaine et pénible réunion de famille qui a jeté un froid parmi les participantes.
Saletrombine et Fulmine comptent beaucoup sur la mielleuse Cracra pour faire cracher le morceau à sa Cousine Bazooka. Cracra véhicule une odeur loin d’un champ de narcisse au mois de mai. Sa pétillante parente ne veut pas prendre le risque d’empester ses élégants vêtements en conversant longuement avec elle et lui avance que sous peu elle rendra public le contenu de la fameuse réunion.
Petit à petit, le calme semble revenu dans Cozencia, lorsqu’un beau matin, le druide arrive surexcité de la forêt. Du haut d’un chêne, il a vu les Romains se diriger en rangs serrés sur le village. Immédiatement, les dames revêtent leurs plus beaux atours, se pomponnent et partent à leur rencontre d’un pas décidé. A peine ont-elles parcouru une lieue qu’elles se retrouvent face aux légionnaires.
Ratibus, petit par la taille mais à la langue bien pendue s’écrie : « Chef, chef, on nous envoie attaquer un village et on se retrouve face à un paquet de Gauloises… on fait quoi ? C’est pas tout, on marche, on marche, mais on a l’estomac dans les talons, on veut manger.
- Asseyez-vous, bouffez… Je vais voir de quoi il en retourne ! »
L’œil de braise, la démarche chaloupée Ritalicus s’avance. Prestige de l’uniforme, prestance de ce beau légionnaire, Bazooka est près de tomber sous le charme mais elle se ressaisit et, altière, mêlant autorité et flatterie, déclare :
« Nous vous faisons prisonniers. Nous avons besoin de vos talents incomparables de bâtisseurs pour édifier certaines constructions que vous êtes les seuls à mener à bien. Vous aurez le gîte et le couvert et plus si affinités. En cas de refus, nous n’avons qu’un geste à faire et nos hommes fortement armés arriveront, prêts à en découdre. (Mais Bazooka ment effrontément, elle sait très bien que ces messieurs attendent la suite des événements devant des chopes de cervoise… Puisque les femmes ne leur ont rien dit, qu’elle se dé…brouillent !)
Ritalicus se gratte la tête, réfléchit et pourquoi pas ? Il rassemble ses hommes puis, escortés par les dames, ils pénètrent dans Cozencia sous l’œil médusé du reste de la population. C’était donc ça leur plan ! Mais que vont-elles faire ? Elles les installent confortablement dans la grande hutte école. Chargé de l’intendance, un paquet de Gauloises dévouées approvisionne, cuisine, veille au bien-être des prisonniers.
Urbanicus et Edificum, volontaires désignés d’office pour servir dans l’armée, heureux de retrouver enfin leur ancien métier, échafaudent des plans, tracent, proposent. Leur premier chantier sera la maison Bobotherapeutix. Rapidement, la via Trepia change d’aspect, une équipe débroussaille les abords, cure les fossés, comble les ornières et aménage même sur les côtés des allées où il fera bon flâner.
Barbotine, toujours aux aguets, un soir de clair de lune, a surpris un Romain et une jeune villageoise se promenant main dans la main – elle s’est empressée de diffuser la nouvelle.
Le Gaulois, piqués au vif par la dextérité des bâtisseurs, extraient, transportent les matériaux et n’hésitent pas à mettre la main à la pâte. Fier, Suprémix se pavane, expliquant qu’après mûre réflexion, il a seul élaboré ce projet au grand dam de Bazooka et ses copines qui l’invitent à rentrer dans sa hutte et à se taire avant qu’elles ne lui administrent une magistrale correction publique. Il est peut-être chef, mais il ne faut pas exagérer.
Petit à petit, les murs de la maison Bobotherapeutix s’élèvent, avec, au centre, un atrium et, devant, une grande agora plantée d’arbres. La remise en état de la via Trépia achevée, l’équipe de voirie construit un immense bassin dans le centre de Cozencia, installe les canalisations souterraines qui acheminent l’eau d’une source découverte à flanc de coteau. Pas question d’élever un aqueduc, ce serait prétentieux !
L’aménagement du village s’achève et sonne l’heure de la séparation. La tristesse se lit sur tous les visages.
Avant le départ, a lieu l’inauguration en grande pompe : repas, danse et surprise ! Le célèbre barde Johnnix adulé de toute la Gaule est venu spécialement allumer le feu de joie au centre de l’Agora et interpréter ses derniers succès.
Puis, devant la foule rassemblée d’où s’élèvent bravos et ovations, les légionnaires retrouvent leur rigueur et, en rangs serrés, reprennent le chemin de Rome, particulièrement inquiets de l’accueil qui les attend.
Ritalicus porte un message de Bazooka destiné à César :
« Ave grand et incomparable César ! Nous te rendons ta centurie, nous comptons sur ton immense mansuétude pour ne pas punir tes hommes, dont le génie et le courage ont montré la puissance de Rome. Bâtisseurs de talent, sans armes, ils ont fait de notre village le mieux aménagé de Gaule, poussant même le détail jusqu’à laisser derrière eux quelques petits Gallo-romains qui, plus tard, ne manqueront sûrement pas de louer tes mérites. En raison du travail accompli nous renonçons à la rançon que nous pensions te réclamer.
Nous nous inclinons devant toi, César. Réserve un triomphe à tes légionnaires, ils le méritent. »
Après plusieurs jours de marche, les légionnaires terrorisés s’apprêtent à comparaître devant César. Ils s’interrogent : mais pourquoi ne sont-ils pas restés en Gaule ?
César, prévenu par un messager, bout d’impatience. Il leur réserve une sentence exemplaire : soit les livrer aux lions de l’arène – mais, après tout, on ne réforme pas une centurie comme ça –, soit les envoyer livrer bataille en un lieu très dangereux.
Ritalicus, blême, la mâchoire serrée, se prosterne devant César et, d’une main tremblante, lui tend la lettre de Bazooka.
Après hésitation, ce dernier arrache la missive au pauvre centurion qui a perdu toute sa prestance, lit, relit, puis déclare : « Légionnaire, je suis fier de vous, vous rentrez sans que je n’aie aucune sesterce de rançon à débourser, vous avez pacifié sans armes, aménagé et repeuplé un village de Gaule réputé rebelle. J’exige que vous retourniez à Cozencia, que vous y implantiez des villas comme seuls nous savons les faire, ce lieu doit devenir la vitrine de la puissance de Rome. Et j’ordonne que vous utilisiez votre charme latin pour que rapidement ce village se peuple majoritairement de Gallo-romains ! Vale !»
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Après de lourdes pertes de chars Abrams ukrainiens, l'Australie promet 49 autres à titre d'aide
Un char ukrainien Abrams touché par une artillerie guidée de précision début mai L’Australie s’est engagée à livrer 49 chars M1A1 Abrams retirés du service à l’armée ukrainienne, reconstituant ainsi la flotte après qu’une force fournie par les États-Unis de 31 des véhicules livrés à partir de septembre 2023 ait subi des pertes extrêmes. Le ministre de l’Industrie de la Défense, Pat Conroy, a…
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Char B1 bis Var n°323 de la 2e Compagnie du 37e Bataillon de chars de combat de la 1ère Division cuirassée abandonné le 14 mai 1940 à Ermeton-sur-Biert – Bataille de Flavion – Bataille de Belgique – Belgique – Mai 1940
Photographe : Heinz Fremke
©Bundesarchiv - Bild 101I-127-0369-21
Lors du redéploiement de la 1ère DCR de Gembloux (bataille de Gembloux) vers Flavion pour arrêter la progression des forces blindées allemandes, le char B1 bis VAR tombe en panne près d'Ermeton-sur-Biert le 14 mai 1940 à hauteur du pont de chemin de fer, à la sortie du village et est abandonné par son équipage. Des soldats allemands ont essayé de le faire repartir, mais sans système de direction, au premier virage venu, le char s'est encastré dans une maison d'Ermeton.
Equipage du char B1 bis VAR perçu par la 2e Compagnie du 37e BCC à Mourmelon le 17 décembre 1939.
Chef de char : Sous-lieutenant de Laromignière
Pilote : Caporal-chef Henouille
Radio : Chasseur Soudain
Aide-pilotes : Caporal Hec et chasseur Sturbeaux
Source : chars-français.net
#WWII#bataille de france#battle of france#bataille de belgique#campagne des 18 jours#battle of belgium#bataille de flavion#battle of flavion#armée française#french army#1ère division cuirassée#1ère DCR#1st armoured division#37e bataillon de chars de combat#37e BCC#char#tanks#char lourd#heavy tank#char B1#char B1 bis#B1 bis#ermeton-sur-biert#belgique#belgium#05/1940#1940
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Maniac téléchargement gratuit
Maniac est un jeu d'action isométrique avec des éléments roguelike, dans lequel le gameplay est axé sur la propagation du chaos et de la destruction dans un monde ouvert. Le titre a été développé par le studio de Varsovie Transhuman Design (King Arthur's Gold, BUTCHER) et s'inspire des premiers opus bidimensionnels de la série Grand Theft Auto.
Mécaniques de jeu
Dans Maniac, notre tâche principale est de détruire totalement les rues d'une ville colorée. Les créateurs nous ont fourni un certain nombre de personnages avec des caractéristiques, des compétences, des équipements et des motivations différents. Nous pouvons diriger les actions d'Iggy le clown équipé d'une batte de baseball, semer la peur avec Bad Santa avec un fusil de chasse ou incarner une fille discrète Melissa, luttant pour la domination du monde. Les héros diffèrent par un certain nombre de caractéristiques, telles que l'endurance, la vitesse et la capacité d'utiliser des armes. Nous avons également la possibilité d'acheter des améliorations (par exemple un gilet pare-balles) ou un arsenal. La production se caractérise par une structure ouverte - on peut parcourir les onze quartiers de la ville à pied et aux commandes de véhicules, par exemple des motos et des voitures civiles ou militaires. Ils contribuent à semer le chaos dans les rues et sont utilisés pour échapper aux forces de l’ordre lorsque la résistance devient trop lourde. À mesure que le niveau de destruction augmente, nous attirons l’attention d’unités de lutte contre la criminalité de plus en plus puissantes. Cela nous donne la possibilité de reprendre leurs équipements, notamment les chars.
Problèmes techniques
Le travail de Transhuman Design se caractérise par des graphismes colorés dans un style bande dessinée, qui contrastent avec le gameplay brutal. Il convient de mentionner que grâce à l'éditeur de cartes intégré à Maniac, nous pouvons préparer nous-mêmes de nouveaux quartiers de la ville.
Maniac gratuit
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Equipage du char lourd B1bis “Eure” commandé par le capitaine Pierre Billotte de la 1ère compagnie, 41e Bataillon de Chars de Combat de la 3e Division Cuirassée - mai 1940
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Plus de 2.000 pièces d'équipement de Wagner transférées à l’armée
Selon la Défense russe, qui diffuse une vidéo de ses équipements, il s’agit de centaines d’armes lourdes dont des chars, des systèmes de lance-roquettes multiples Grad et Ouragan, des systèmes de la défense aérienne Pantsir ainsi que différents types d’obusiers et de blindés.
Des dizaines de pièces n'ont jamais été utilisées au combat. En outre, Wagner a transmis à la Défense russe plus de 2.500 tonnes de munitions diverses et environ 20.000 armes légères.
Tous ces équipements ont été renvoyés à l'arrière, où les unités de réparation des forces armées russes les prépareront pour une utilisation future.
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