#Café du Soleil
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Le Café du Soleil au pied de la montée du Gourguillon, Lyon.
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Coffee Time ! ☕️ 🍪
Gif Tenor/ hadeel928
#gif animé#tenor#hadeel928#coffee time#café#heure du café#coffee#goûter#cookies#jardin#soleil#fidjie fidjie
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Red and Black translation from the new french Châtelet version of Les Mis
(Combeferre)
Enjolras!
At the pont au change all sections are ready (Au pont au change toutes les sections sont prêtes)
(Feuilly)
We're gathering at the Barrière du Maine (On se rassemble à la Barrière du Maine)
(Courfeyrac)
Sculptors, marble workers burn to walk alongside us (Les sculpteurs, les marbriers, brûlent de marcher avec nous)
And the masons of Montreuil will all be there (Et les maçons de Montreuil seront tous au rendez-vous)
(Enjolras)
Friends, it's time (Amis, c'est l'heure)
So near, the enemy is the one worrying (Si proche que c'est l'ennemi qui s'inquiète)
We shall not let (Ne laissons pas)
The wine go to our heads (Le vin nous monter à la tête)
It is easy to shoot from a cafe's stage (C'est facile de tirer de l'estrade d'un café)
But the national guards have real pistols (Mais les gardes nationaux ont de vrais pistolets)
The furnace heating up our minds (Il faut que la fournaise qui chauffe dans les esprits)
Needs to spread like powder in the streets of Paris (Se répande comme la poudre dans les rues de Paris)
We need a sign (Il faut un signe)
So the people will rise and take arms (Pour que le peuple se lève et qu'il prennent les armes)
And share the flame (Et qu'il partage la flamme) (*See footnote)
Marius, you're late (Marius [tu es] t'es en retard)
(Joly)
What's happening with you? (Qu'est-ce qu'il t'arrive?)
Marius, you look weird (*see footnote) (Marius [tu as] t'as l'air bizarre)
(Grantaire)
You're not saying anything and you smile to angels! (Tu [ne] dis rien et tu souris aux anges!)
(Marius)
An angel maybe, an angel you say (Un ange peut-être, un ange dis-tu)
It was an angel, that is why (C'était un ange voilà pourquoi)
Her light carries my soul to the skies (Sa lumière porte mon âme aux nues)
(Grantaire)
I'm on the arse of my bottle (*see footnote) (Chui [Je suis] sur le cul de ma bouteille)
Marius got a sunburn (Marius a pris un coup de soleil)
He pulls out the violins, oh la la! (Il nous sort les violons, ouh, la la!)
We prepare to fight (Nous on se prépare à l'attaque)
And there comes Don Juan (Et voilà Don Juan qui débarque)
We're better here than at the Opera! (On est mieux ici qu'à l'Opéra!)
(Enjolras)
The Opera is closed, but from the darkness (L'Opéra est fermé, mais venues des ténèbres)
Other voices will sing the song of a country burning up (D'autres voix vont chanter le grand air d'un pays qui s'enfièvre)
Those who aren't ready to pay the price of their lives (Celui qui n'est pas prêt à payer de sa vie)
Can go back to get pampered by their family (Peut retourner se faire choyer dans sa famille)
Friends, the time has come to tale back the Bastille (Amis l'heure a sonné de reprendre la Bastille)
Red, the flame of anger (Rouge, la flamme de la colère)
Black, the night of ignorance (Noire, la nuit de l'ignorance)
Red, a world about to be born (Rouge, un monde en train de naître)
Black, the death of innocence (Noire, la mort de l'innocence)
(Marius)
Ah, if you had seen her, you would know the softness (Ah si vous l'aviez vu, vous sauriez la douceur) (* See footnote)
To be struck to the heart and to bless your wound within the hour (D'être atteint en plein coeur et sur l'heure de chérir sa blessure)
Ah, if you had seen her, when she looked at me (Ah si vous l'aviez vu, quand elle m'a regardé)
You would know that the ember of a lighting of passion (Vous sauriez que la braise d'un éclair de passion)
Can ignite the world like a revolution (Peut enflammer le monde comme une révolution)
(Grantaire)
Red! (Rouge!)
(Marius)
A flame burns in my heart (Une flamme brûle dans mon coeur)
(Grantaire)
Black! (Noir!)
(Marius)
The hell of an hour without her (L'enfer d'une heure sans elle)
(Everyone)
Red! (Rouge!)
(Marius)
A love being born (L'amour en train de naître)
(Everyone)
Black! (Noir!)
(Marius)
The death of a spark (La mort d'une étincelle)
(Enjolras)
Marius, get down from your cloud, put away your gift that fell from the sky (Marius, descends de ton nuage, range ton cadeau tombé du ciel)
Listen to the voice calling us (Écoute la voix qui nous appelle)
Make your little heart wait, it is for a bigger cause that we fight (Fait patienter ton petit coeur, c'est pour une grande cause qu'on se bat)
And our little lives don't count at all (Et nos petites vies ne comptent pas)
(Everyone)
Red, the flame of anger (Rouge, la flamme de la colère)
Black, the night of ignorance (Noire, la nuit de l'ignorance)
Red, a world being born (Rouge, un monde en train de naître)
Black, the death of hope (Noire, la mort de l'espérance)
*I cannot make out clearly what Enjolras is singing here, so I went with the most likely. It is different from the original version, so the lyrics aren't found online. If you know the real lyric, please comment!!
*I am not kidding, this is hilarious
*Who came up with this
*It's unclear here if Marius is talking to all of the students or only to Enjolras but with a polite speech (vous instead of tu)
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Any comment/suggestions to improve the translation is very welcome!
#les miserables#les mis#enjolras#grantaire#les mis chatelet#les mis french#les mis translation#les mis lyrics
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Le café c'est ici et maintenant ! Et la vie peut commencer, se vivre et se rêver, au café du soleil !
Bonne dégustation à toutes et à tous ! ☕️🥐
#au-jardin-de-mon-coeur ✒️
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Café, lecture ... pour profiter du soleil d'automne
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L'automne s'installe, oscillant entre pluie et soleil. Le vent fait déjà voler les feuilles à peine jaunies. Les jours ont bien raccourci. Le soir, j'allume des bougies et me blottis sous un plaid. Au petit matin, les premières lueurs du jour s'accompagnent du parfum du café, tandis que j'observe les grands arbres dont les nuances de jaune et de rouge changent jour après jour.
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Café d'automne
.
Café d'automne. Qu'il ne fasse pas si chaud
Mais il a une couleur unique,
Un arôme spécial et délicat,
Et le goût du bonheur, à peine perceptible.
Le café d'automne se remplit de lumière,
Allume le soleil, donne de la positivité...
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there will be trips sunsets life will have the flavor of an Italian village happy like children we will walk Via Appia eating ice creams I will prepare our coffee with the Bialetti you will smoke your cigarette while telling me about your past
I will write poems, freezing our whole life on paper, nothing will ever change
il y aura des voyages des couchers de soleil la vie aura la saveur d'un village italien heureux comme des enfants nous marcherons Via Appia en mangeant des glaces
je préparerai du café avec la Bialetti tu fumeras ta cigarette en me parlant de ton passé
j'écrirai des poèmes sur notre vie, figeant tout sur du papier, rien ne changera jamais
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Rarepair week vdf - Jour 3: Juste une fois
Raul/Renard
En retournant à son époque d’une pression d’un bouton, Renard ne s’était pas attendu à trouver Raul dans son salon. Un Raul, égal à lui-même, avec sa large carrure appuyée sur un mur et ses longs cheveux qui lui tombaient un peu devant les yeux.
Le Visiteur n’avait absolument pas poussé de cri de fillette en voyant cette silhouette inattendue dans le labo, qu’il pensait vide avant d’arriver. Ni fait de bon en arrière sous la surprise non plus. Et Raul n’avait pas du tout eu un léger sourire amusé en voyant sa réaction.
- Désolé de vous avoir surpris, s’excusa-t-il une fois Renard remis de sa frayeur. J’avais sonné, mais il n’y avait personne, et vous m’avez donné le code de la porte dans votre lettre, alors…
Renard balaya ses inquiétudes d’un mouvement de la main, l’autre sur son torse pour essayer de calmer les battements affolés de son cœur. Raul n’avait pas l’air menaçant, et sa voix grave avait l’air sincère. Le Visiteur se racla la gorge, essayant de masquer son embarras d’avoir réagi de la sorte devant un homme qui semblait toujours composé.
- Non, non, c’est rien, vous avez eu raison. Henry est sorti, et moi j’étais en mission. Ç’aurait été con de vous faire choper par un zombie parce que vous poireautiez devant chez nous en nous attendant.
Raul acquiesça, et Renard lui fit signe de s’asseoir à la table-palette, avant de s’y installer à son tour. La table était toujours aussi miteuse, mais il espérait que l’autre homme ne s’en formalise pas.
- Que me vaut l’honneur de votre visite ? reprit le Visiteur une fois qu’ils étaient installés. Vous avez des conseils à me donner ?
Raul secoua la tête.
- Non, pas vraiment. J’ai plutôt une demande.
- Ah oui ?
Le ton de Renard resta neutre, malgré la pointe de méfiance qui émergea en lui aux mots de son invité. Il faisait confiance à Raul, mais il n’avait pas non plus complètement oublié tout ce qu’il s’était passé quelques semaines auparavant, les divers plans pour s’emparer de sa machine et se débarrasser de lui et Henry. Tout avait aussi commencé par une simple demande, celle de Dario.
Cependant, la requête de Raul fut bien plus raisonnable que tout ce qu’il avait imaginé :
- Emmenez-moi voir Sara. Vous savez où et quand elle habite, pas vrai ?
Raul le regarda dans les yeux, et Renard relâcha la respiration qu’il avait retenue, entre soupir de soulagement et pouffement.
- Ah, c’est tout ? Si ce n’est que ça…
C’est ainsi que les deux se retrouvèrent debout dans la pièce, côte à côte. Raul avait l’air de ne pas vraiment savoir mettre la main pour voyager, mais Renard coupa bien vite son hésitation, en posant une main sur son épaule.
- Prêt ?
Raul acquiesça, et quelques instants plus tard, ils atterrirent sous le soleil étincelant de 2012 dans un nuage de particules.
- Quand est-ce que je viens vous rechercher ? demanda Renard.
- Donnez-moi deux jours. Je vous attendrai ici à la même heure.
- Ça marche. Par contre, faites gaffe, les gens d’ici risquent de ne pas apprécier de vous voir vous balader avec ce type d’arsenal.
Renard désigna du menton le fusil à pompe avec lequel Raul voyageait, rangé à sa hanche et à peine dissimulé par son manteau.
- Hm.
- Je peux vous le garder le temps que vous revenez, si vous voulez. De toute façon, il n’y a pas de zombies ici.
Raul hésita visiblement pendant quelques secondes, avant de tendre son arme à Renard. Le métal était tiède quand il la prit en main.
Renard lui fit alors un signe de tête, avant de repartir.
Cependant, il n’alla pas immédiatement le rechercher à la date donnée ; il repassa d’abord par 2550 pour une pause-café bien méritée après sa mission. Après tout, il pouvait bien prendre son temps ; c’était ça l’avantage de voyager entre les époques.
Il s’installa alors dans le fauteuil défoncé une fois une tasse bien chaude à la main, et il commença à siroter sa boisson, dans ses pensées.
Le jumpscare de tout à l’heure mis à part, il ne s’était pas attendu à revoir Raul de sitôt. Bien sûr, il lui avait laissé une lettre pour l’inviter à le conseiller dans son sauvetage du monde, mais il n’avait pas pensé que Raul y prête grande attention. À vrai dire, il n’avait même pas été certain qu’il la conserverait. Comme quoi, les gens pouvaient toujours surprendre.
Mais c’était une bonne surprise. Raul était un homme bon et intelligent, et Renard était content de l’avoir de son côté. Et puis, il était d’autant plus beau quand il n’essayait pas de le tuer, ce qui était appréciable. Encore que… Si son petit sourire sincère avait son charme, l’air froid et déterminé en avait un aussi, si ce n’était que d’une façon différente.
Ce fut sur ces pensées que Renard termina son café, avant de déposer sa tasse et de repartir à la date demandée.
Raul était à l’heure au rendez-vous, mais il avait la mine sombre, pour une raison que le Visiteur ignorait.
- Vous avez besoin de plus de temps ? demanda Renard.
- Non, c’est bon. Ça servirait à rien. Allons-y.
Renard fronça les sourcils. C’était très ominous, ça, comme réponse. Cependant, il n’insista pas. Ce n’était pas dans ses habitudes de forcer les choses pour parler d’émotions.
Il tendit simplement son bras à Raul, qui posa une main sur son avant-bras, et ils retournèrent à leur époque d’origine.
Une fois au labo, Raul était silencieux. Trop silencieux. Il ne remercia pas Renard, et il ne dit rien non plus quand son arme lui fut rendue. Il n’avait jamais été très loquace, mais ce silence était différent.
Renard lui proposa un café. Raul accepta, mais sans dire un mot de plus.
Ils s’installèrent côte à côte sur l’unique canapé, boisson chaude à la main. Après plusieurs minutes de silence total, Renard finit par craquer, malgré son désamour pour les conversations émotionnelles. Il n’avait jamais vu Raul ainsi, et bien qu’il ne puisse nier la curiosité qui le traversait, il était aussi inquiet.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé ? demanda-t-il d’un ton prudent.
Raul pinça les lèvres. Il détourna les yeux un instant, puis son regard revint vers Renard et il lâcha :
- J’étais parti pour demander à Sara de revenir avec nous en 2550. Elle a dit non.
- Oh.
Renard ne savait pas vraiment quoi dire. Lui-même n’avait jamais été très fan du reste de la fratrie Lombardi, mais il savait que Raul était vraiment très attaché à ses adelphes.
- Je suis désolé ? reprit-il d’un ton hésitant.
Raul soupira.
- Je suppose que c’est pas possible de me donner une machine pour aller la voir plus souvent ?
Renard fit la grimace.
- Désolé, mais vous supposez bien. Vous êtes un type bien, Raul, et j’aimerais bien vous aider, mais ça, ça ne sera pas possible.
À sa réponse, Raul garda le silence un moment. Renard finit même par penser qu’il allait partir, mais il finit par demander :
- Vous avez une famille ?
Renard fut complètement pris au dépourvu par sa question. La Meute, il n’y avait plus pensé depuis des années. Ou du moins, il n’avait plus voulu y penser.
Il voulut changer de sujet, faire une blague pourrie, tout sauf en parler. Mais les yeux sérieux de Raul posés sur le coupèrent dans son élan. Il inspira, et il finit par dire :
- J’en ai eu une, oui. Une grande. Mais je ne suis pas comme vous, Raul. Moi je l'ai abandonnée.
C’était le plus proche de la vérité qu’il pouvait lui confier.
Raul eut l’air surpris de sa réponse, et Renard eut un petit rire qui ne moquait que lui-même.
- Eh oui, poursuivit-il, désolé de briser l’image que vous aviez de moi.
Il tourna ensuite la tête, cherchant du regard quelque chose pour s’occuper les mains. Il ne voulait pas voir l’inévitable déception s’afficher sur le visage de son invité.
Cependant, ce que Raul répondit était à mille lieues de ce à quoi il s’attendait :
- C’est pas facile la famille, hein ?
Il parlait de sa situation, bien sûr, mais aussi de celle de Renard, c’était évident. Et si son ton avait été triste, la douceur et la compréhension qui s’y étaient glissées désarçonnèrent complètement le Visiteur.
Il ouvrit la bouche, puis la referma, ne sachant que dire. Ensuite, il finit par se retourner vers Raul et lui dire :
- Vous êtes un mec bien, vous savez ? Je suis sûr que Sara va finir par changer d’avis.
Raul lui sourit, pas sûr d’y croire, mais touché par l’intention derrière ses paroles. Renard choisit alors ce moment pour effleurer sa main de la sienne. Puis, sentant qu’il ne s’écartait pas, il posa directement sa paume contre sa peau. Le faisait-il pour réconforter Raul, ou pour se réconforter lui-même ? Il n’en était pas certain lui-même. Simplement, il savait qu’ils avaient besoin d’un contact humain.
Raul regarda leurs mains, avant de relever les yeux vers Renard d’un air interrogatif. Du coin de l’œil, Renard vit son regard s’attarder sur ses lèvres un moment.
Il n’avait pas pensé à ça, en prenant la main. Son action ne restait d’ailleurs que très peu préméditée. Mais Renard n’était pas contre. Au contraire. Alors, il se tourna vers son voisin et, en faisant attention à ne pas renverser leurs tasses de café respectives, il l’embrassa.
Raul ne fut pas surpris par son initiative. Il ne fit que fermer les yeux en émettant un petit soupir par le nez, avant de répondre à son baiser.
Leurs gestes étaient lents et délibérés. C’était un moment pour savourer le présent, les sensations du corps, et oublier de penser. Bien vite, Raul s’occupa de poser leurs tasses sur la table basse, et Renard profita de l’occasion pour s’installer sur ses genoux dès que la place fut libre.
C’était agréable d’embrasser Raul. Sa barbe lui grattait les joues, tandis que ses longs cheveux lui chatouillaient le visage. Ses mains quant à elles, grandes et chaudes, étaient passées sous son manteau, mais restaient sagement au-dessus de son t-shirt. C’était aussi quelque chose que Renard appréciait chez lui : bien qu’il était capable de le brusquer, de le casser en deux presque d’un geste, il faisait preuve d’une grande douceur.
Les mains de Renard aussi se firent un peu baladeuses. Elles se glissèrent d’abord dans les cheveux en face pour rapprocher leurs baisers, qui se faisaient plus intenses, puis elles caressèrent le torse musclé qui s’offrait à lui sous toutes ses couches de vêtements. La cartouchière qui y était attachée clinqua sous ses mouvements.
Ils étaient en bonne voie pour complètement oublier leur réalité l’espace d’un instant, sur ce canapé, quand la sonnette retentit dans le laboratoire, suivie d’une voix bien connue :
- Raul, t’es toujours là ? demanda Dario. Ça va faire une heure que je t’attends !
Renard voulut l’ignorer et continuer sur leur lancée, mais Raul l’écarta doucement. Ses lèvres étaient rouges et brillaient de salive.
- Désolé, Dario m’attend. La famille, vous comprenez ?
Puis, il souleva Renard et le redéposa sur la place à côté de lui comme s’il ne pesait rien, avant de se lever et de remettre ses vêtements bien en place.
Renard, pas encore tout à fait sorti des méandres dans lesquels il s’était enfoncé, ne fit que le regarder faire, puis dire :
- À une prochaine fois, peut-être.
Renard le salua alors bêtement, puis le regarda partir.
Le bruit de la lourde porte qui se résonna dans le labo, et le Visiteur se passa une main sur le visage pour reprendre ses esprits et se redressa. Raul ne perdait pas le nord, lui. Et sa loyauté était sans faille. C’était peut-être ça aussi, qui lui plaisait chez lui.
#Oui j'ai une semaine de retard et alors#c'est mon event je fais ce que je veux#aussi bon je suis pas super satisfait du rendu de celle-ci mais bon je raffinerai plus tard#je posterai une version finale améliorée sur ao3#(qui contiendra peut-être un smut d'ailleurs selon mon mood du moment)#rarepair week vdf#le visiteur du futur#vdf
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La douceur de la lumière du matin dans la cuisine, déguster un café qu'on vient de moudre, déguster des pastèques enfin! , la lumière dynamisante des matins ensoleillés et envoûtante du coucher de soleil au bout du jardin, la prêle qui pousse partout mais qui est si jolie dans la rosée, Nougat dans le chêne, les progrès en japonais, la balade imprévue et la meilleure tarte au sucre du monde (ouais!)
Beaucoup de lumière et de gourmandise cette semaine.
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Alain Delon (interprétant Tom Ripley) et Marie Laforêt (interprétant Marge Duval) en terrasse d'un café en Italie, pendant le tournage du film Plein Soleil de René Clément, en août 1959.
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Je peux regarder dehors et me sentir chauffer par le soleil, siroter un excellent café ou goûter
Le meilleur petit déjeuner du monde..
... mais un jour qui commence sans toi n'est jamais un bon jour.
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S’asseoir en terrasse, boire un café en regardant le gens passer, jouir du soleil, puis se lever et se balader au hasard, encore tout ébloui, petit plaisir simple de la vie…
V. H. SCORP
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Chaque matin, le café est mon premier rayon de soleil et mon essentiel. Tel un cadeau du ciel, il ouvre mon cœur au bonheur des simples choses de la vie !
Bonne dégustation à toutes et tous ! ☕️
#au-jardin-de-mon-coeur✒️
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C'est une belle journée d'été qui s'annonce sous un soleil généreux. Profitez- en pour vous détendre, vous amuser, vous dépenser... Faites vous plaisir, prenez du bon temps et profitez au mieux de votre mardi. En commençant par un bon café !
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Law & Love
Chapitre 2 : Sous Tension
-ˋˏ✄┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈
Le soleil matinal perçait à travers les stores du bureau d'Agatha, projetant des lignes d'ombre et de lumière sur les piles de dossiers empilées sur son bureau. Elle était arrivée tôt, bien avant ses collaborateurs, espérant que le calme relatif du matin l'aiderait à remettre de l'ordre dans son esprit.
Mais le calme ne venait pas.
La nuit avait été longue et agitée, ponctuée de flashbacks du bar, de Victoria et Diane, et, surtout, de la confrontation glaciale avec Jonathan. Le souvenir du regard de Victoria — ce mélange de défi et d'intensité — persistait dans son esprit, s'invitant là où il n'avait pas sa place.
Un léger coup frappé à la porte la sortit de ses pensées. Lilia Calderu entra, un dossier épais dans les mains et un sourire malicieux sur les lèvres.
« Tu es matinale aujourd'hui, Agatha. C'est ton nouveau truc ? Te torturer avec du café tiède et des piles de paperasse avant que tout le monde arrive ? »
Agatha esquissa un sourire fatigué. « Le travail ne se fait pas tout seul, Lilia. Qu'est-ce que tu as pour moi ? »
Lilia posa le dossier sur le bureau d'Agatha, ses sourcils se haussant légèrement comme pour souligner son importance. « Une nouvelle affaire, et pas des moindres. Une grosse société est accusée d'intimidation de témoins et de fraude. Ils veulent que notre cabinet les défende. »
Agatha ouvrit le dossier, parcourant rapidement les premières lignes. Ses sourcils se froncèrent. « Une multinationale accusée de corruption... Ce genre d'affaire attire toujours les projecteurs. Pourquoi on devrait se mouiller pour eux ? »
Lilia croisa les bras, penchant légèrement la tête. « Parce que gagner ce genre de procès pourrait nous apporter des contrats encore plus juteux. Et, je ne vais pas te mentir, battre Victoria et Diane sur ce terrain serait savoureux. »
À l'entente du nom de Victoria, Agatha releva les yeux. « Elles sont sur l'affaire ? »
Lilia hocha la tête. « Elles représentent un témoin clé, une ancienne employée de l'entreprise qui joue les lanceuses d'alerte. C'est une bataille à venir, Agatha, et ça va être intense. »
Agatha referma le dossier d'un geste sec. Son instinct lui disait de refuser, mais sa fierté refusait de laisser une nouvelle victoire à Victoria.
« Très bien. On prend le dossier, » dit-elle finalement, sa voix ferme.
Lilia sourit, puis recula vers la porte. « Je savais que tu ne résisterais pas. Prépare-toi, ça va chauffer. »
Lorsque la porte se referma, Agatha resta un moment immobile. Cette affaire allait être plus qu'un simple affrontement juridique. Elle le sentait déjà.
Le souvenir du regard de Victoria, mêlé à la douleur encore vive de la trahison de Jonathan, formait un cocktail dangereux. Pour la première fois depuis longtemps, Agatha n'était pas sûre d'être totalement en contrôle.
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Le soleil matinal illuminait également le bureau spacieux de Victoria, baigné dans des teintes dorées. Elle était assise derrière son bureau, une tasse de café à moitié vide posée à côté d'un épais dossier. Ses lunettes glissèrent légèrement sur son nez alors qu'elle lisait attentivement un rapport.
Le bruit de talons claquant sur le sol annonça l'arrivée de Diane Lockhart, élégante comme toujours, dans un tailleur crème parfaitement coupé. Elle entra sans frapper, un sourire complice sur les lèvres et un dossier sous le bras.
« Toujours plongée dans ton travail dès le matin, à ce que je vois, » lança Diane en posant son dossier sur le bureau de Victoria.
Victoria releva les yeux et retira ses lunettes. « Et toi, Diane, toujours prête à me donner plus de boulot ? » Elle esquissa un sourire, visiblement de bonne humeur malgré son sarcasme.
Diane s'assit en face de Victoria, croisant élégamment les jambes. « Je préfère appeler ça une opportunité. Notre lanceuse d'alerte a des informations explosives, mais elle n'est pas en sécurité. L'entreprise que nous affrontons joue visiblement très sale. »
Victoria feuilleta rapidement les premières pages du dossier, son expression se durcissant au fur et à mesure qu'elle lisait. « Intimidation de témoins... menaces anonymes... Bien sûr qu'ils jouent sale. Ces gens n'hésiteront pas à tout détruire pour sauver leur réputation. »
Diane observa Victoria avec une lueur d'admiration. « C'est pour ça que je voulais que tu prennes cette affaire. Tu as l'instinct et la ténacité qu'il faut pour gérer ce genre de situation. »
Victoria releva les yeux, un sourire presque timide se dessinant sur ses lèvres. « Merci pour la confiance. Je suppose qu'on va leur montrer ce qu'on vaut. »
Diane s'approcha légèrement, posant une main sur le dossier. « Ce ne sera pas facile, surtout avec Agatha Harkness en face. Elle est redoutable. »
À l'entente du nom d'Agatha, un éclat étrange passa dans les yeux de Victoria. Elle masqua son trouble en buvant une gorgée de café.
Diane ne manqua pas ce détail. Elle pencha la tête, un sourire malicieux aux lèvres. « Oh... Agatha Harkness. Je vois que le nom évoque quelque chose chez toi. »
Victoria releva les yeux, jouant l'indifférence. « Elle est talentueuse, je ne vais pas le nier. Mais c'est une rivale comme une autre. »
Diane haussa un sourcil, pas convaincue. « Vraiment ? Parce que la façon dont tu parles d'elle... ça sonne un peu plus personnel. »
Victoria se contenta de sourire en coin, ne confirmant ni ne démentant l'insinuation. « Peut-être que je trouve intéressant de la battre, tout simplement. »
Diane rit doucement, se levant de sa chaise. « Très bien, garde tes secrets. Mais sois prudente, Victoria. Ce genre de rivalité peut devenir... distrayante. »
Victoria la regarda partir, le sourire de Diane lui restant en tête. Distrayante ? Elle ne pouvait pas nier que quelque chose chez Agatha la troublait.
Elle reposa son café et se pencha sur le dossier, essayant de se concentrer sur l'affaire à venir. Mais l'image d'Agatha — son assurance, son regard froid, sa prestance dans la salle d'audience — lui revenait sans cesse en mémoire.
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Agatha feuilleta le dossier posé devant elle, son regard aiguisé scrutant chaque ligne avec une attention méticuleuse. Les premières recherches menées par son équipe mettaient en lumière une affaire bien plus trouble qu'elle ne l'avait anticipé.
La multinationale qu'ils devaient défendre n'était pas seulement accusée de corruption, mais aussi de pressions exercées sur plusieurs témoins clés, allant jusqu'à des menaces à peine voilées. Cela ne figurait pas directement dans les documents officiels, bien sûr. Tout était soigneusement dissimulé, mais Agatha savait reconnaître les signes d'un client prêt à tout pour protéger ses intérêts.
Elle referma le dossier avec un soupir, croisant les bras et s'adossant dans son fauteuil en cuir. Un léger froncement barra son front. Défendre une entreprise avec de telles accusations posait une question d'éthique. Cela allait à l'encontre de ses propres valeurs.
Mais le jeu était dangereux, et la tentation de s'opposer à Victoria — de lui ravir une victoire éclatante — pesait lourd dans la balance. La victoire avait un prix, et dans le monde juridique, ce prix impliquait souvent d'enfouir ses scrupules.
Lilia entra à ce moment, tenant une tasse de café et quelques nouvelles pièces pour le dossier. « J'ai des éléments supplémentaires sur l'entreprise, » dit-elle en posant les documents sur le bureau. « On dirait qu'ils ont utilisé des intermédiaires pour éviter que les pressions sur les témoins ne remontent directement à eux. Malin, mais on peut deviner la chaîne. »
Agatha hocha la tête, prenant les documents et les feuilletant rapidement. « Cela reste de l'intimidation. Une zone grise, mais une zone que je n'aime pas traverser. »
Lilia haussa un sourcil, posant ses mains sur le bord du bureau. « Mais on le fait, non ? Tu veux gagner, Agatha. Et battre Grant et Lockhart sur une affaire comme celle-ci, c'est le genre de victoire qui reste dans les annales. »
Agatha releva les yeux, son regard perçant se posant sur Lilia. Elle savait que sa collaboratrice avait raison, mais cela n'effaçait pas les doutes qui grondaient en elle.
« Si on défend cette entreprise, il faudra s'assurer qu'aucune preuve d'intimidation ne refait surface, » dit-elle finalement, sa voix froide et déterminée. « Et il va falloir creuser. Je veux des informations sur le témoin clé de Victoria, cette lanceuse d'alerte. »
Lilia esquissa un sourire satisfait. « Je savais que tu serais prête à jouer le jeu. »
Mais alors qu'elle quittait le bureau, Agatha resta immobile, le regard perdu dans le vide. Une part d'elle-même n'était pas certaine de pouvoir justifier ses choix. Mais une autre, plus profonde, savait que l'affrontement avec Victoria allait dépasser le simple cadre professionnel.
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Agatha frappa doucement à la porte du bureau de Victoria, un épais dossier à la main. Elle savait que ce qu'elle s'apprêtait à faire n'était pas une faveur, mais une obligation juridique. Les preuves récemment découvertes dans le cadre de l'affaire devaient être partagées avec la partie adverse. Pourtant, elle n'était pas particulièrement enchantée à l'idée de se retrouver face à Victoria si tôt dans la journée.
« Entrez, » répondit la voix claire et assurée de Victoria de l'autre côté.
Agatha ouvrit la porte avec son calme habituel, un sourire presque imperceptible sur les lèvres. Victoria était assise derrière son bureau, ses lunettes reposant négligemment sur des papiers qu'elle était en train de lire. En levant les yeux et en apercevant Agatha, elle croisa les bras, affichant une expression sarcastique.
« Eh bien, eh bien, eh bien, si ce n'est pas la personne la plus méprisable de toute cette terre... » lança Victoria, un sourire en coin.
Agatha ferma la porte derrière elle et avança, posant le dossier sur le bureau de Victoria avec un geste contrôlé, mais non dénué d'élégance. Elle pencha légèrement la tête, répondant avec une fausse douceur :
« Chérie, je sais que je suis ta préférée. Pas besoin de faire semblant. »
Victoria arqua un sourcil, amusée par la réplique, mais elle ne se laissa pas démonter. Elle ouvrit le dossier d'un geste lent, feuilletant rapidement les documents. « Alors, c'est quoi cette fois ? Des preuves surprises que vous avez miraculeusement découvertes au dernier moment ? »
« Oh, pas du tout, » répondit Agatha en s'asseyant sur la chaise en face du bureau, croisant les jambes avec aisance. « Juste une preuve de plus que tes témoins n'ont pas les mains aussi propres que tu le prétends. »
Victoria fronça légèrement les sourcils en parcourant les pages. « Intéressant... mais ça ne suffira pas à te faire gagner, Agatha. Tu devrais le savoir. »
Agatha haussa les épaules, le sourire toujours planté sur son visage. « Peut-être pas, mais je crois au pouvoir de la vérité. Même si elle peut être un peu... inconfortable pour certains. »
Victoria referma le dossier et posa ses coudes sur son bureau, appuyant son menton sur ses mains jointes. Elle fixait Agatha, son regard plus doux, mais toujours perçant.
« Tu joues un jeu dangereux, Harkness. Surtout avec cette affaire. »
Agatha se leva, se penchant légèrement vers le bureau, ses yeux bleus fixant Victoria avec intensité. « Et c'est pour ça que tu m'aimes autant, n'est-ce pas ? Parce que je n'ai pas peur de jouer. »
Victoria la regarda partir, incapable de réprimer un sourire malgré elle. Derrière ses airs d'agacement, une étrange admiration — peut-être même quelque chose de plus profond — s'installait. Mais elle savait que tout cela compliquerait davantage une affaire déjà explosive.
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Le tribunal était bondé, l'atmosphère tendue. Agatha Harkness et Victoria Grant se faisaient face dans la salle d'audience, leurs regards rivés l'un sur l'autre, étincelants de défi. Elles étaient comme deux forces opposées, prêtes à s'affronter dans une joute verbale qui promettait d'être mémorable.
Victoria, vêtue d'un tailleur gris perle impeccable, était à la barre, exposant les éléments centraux de son argumentation. Sa voix était calme, posée, mais chaque mot portait une autorité indiscutable.
« Votre Honneur, mon témoin n'a rien à cacher. Elle a agi par conscience morale, mettant en péril sa sécurité personnelle pour révéler des pratiques répréhensibles. Ce tribunal ne doit pas permettre que son intégrité soit remise en question par des insinuations sans fondement. »
Agatha, assise à sa table, croisa les jambes et esquissa un sourire fin, presque moqueur. Puis, se levant lentement, elle s'avança pour s'adresser au juge.
« Objection, Votre Honneur, » déclara-t-elle, sa voix froide et incisive. « Maître Grant confond plaidoirie et argumentation factuelle. Ce tribunal ne se nourrit pas d'émotions, mais de preuves tangibles. »
Le juge haussa un sourcil, observant Victoria. « Objection retenue. Maître Grant, concentrez-vous sur les faits. »
Victoria ne flancha pas, bien que sa mâchoire se soit légèrement crispée. Elle tourna brièvement la tête vers Agatha, lui lançant un regard rempli de défi.
Quelques instants plus tard, Agatha prit la parole pour le contre-interrogatoire du témoin clé de Victoria, une femme visiblement nerveuse qui évitait le regard de l'avocate.
Agatha, droite et imposante, avançait lentement vers la barre, ses talons résonnant sur le sol de la salle. Son ton était neutre, presque doux, mais chacun de ses mots était affûté.
« Mme Greyson, vous avez déclaré avoir été témoin d'intimidations répétées au sein de l'entreprise. À quelle date précise cela s'est-il produit ? »
La témoin hésita, cherchant ses mots. « C'était... en avril de l'année dernière, il me semble. »
Agatha esquissa un sourire calculé, attrapant un document sur la table de la défense. Elle s'approcha, tenant la feuille devant elle comme une arme.
« Avril, dites-vous ? Pourtant, selon vos propres relevés d'emploi, vous étiez en congé maternité durant cette période. Vous ne travailliez même pas pour l'entreprise à ce moment-là. »
Un murmure parcourut la salle d'audience. Victoria, assise à sa table, fronça légèrement les sourcils avant de se lever rapidement.
« Objection, » intervint-elle, sa voix ferme. « La défense dénature les faits. Une simple erreur de date ne saurait invalider l'ensemble du témoignage. »
Agatha se tourna vers le juge, son sourire léger trahissant sa satisfaction.
« Votre Honneur, cette incohérence est essentielle. Si Mme Greyson ne peut pas se souvenir correctement d'un détail aussi crucial, comment peut-on accorder du crédit à son témoignage ? »
Le juge hocha la tête après un moment de réflexion. « Objection rejetée. Vous pouvez continuer, Maître Harkness. »
Agatha inclina légèrement la tête, un triomphe discret dans le regard. Elle jeta un coup d'œil à Victoria, captant l'éclat d'irritation dans ses yeux.
L'audience continua dans une tension palpable, les objections fusant de part et d'autre. Agatha, incisive et calculatrice, cherchait chaque faille possible dans les arguments de Victoria.
Mais Victoria, imperturbable, ripostait avec autant de force, utilisant chaque opportunité pour réaffirmer ses points.
Le combat entre elles n'était pas seulement une affaire de droit. C'était une bataille d'ego, de fierté, et peut-être, quelque part, une danse subtile d'attraction et de rivalité qui dépassait les murs du tribunal.
La salle d'audience était en pleine effervescence. Victoria Grant se tenait debout, droite et confiante, face au témoin clé de l'affaire. Chaque mot qu'elle prononçait était clair, précis, et pesé avec soin, comme si elle jouait une symphonie argumentative.
« Alors, Mme Parker, pour être parfaitement claire, vous affirmez avoir été directement témoin des agissements de votre ex-mari avant sa disparition ? » demanda Victoria, sa voix posée, mais implacable.
Mme Parker, visiblement nerveuse, hocha la tête. « Oui, il était... agressif, verbalement, et parfois même physiquement. C'est pour ça que je— »
« Merci, » coupa doucement Victoria, contrôlant parfaitement le rythme du témoignage. Elle fit quelques pas en arrière pour marquer une pause, laissant les mots flotter dans l'air.
C'est alors que, presque imperceptiblement, son regard glissa vers Agatha. Ce n'était pas un regard moqueur ou empreint de défi, comme elle en avait l'habitude. Cette fois, ses yeux bruns s'adoucirent, quelque chose de presque... admiratif s'y reflétant.
Agatha, qui observait jusque-là les échanges avec son habituel masque de froideur professionnelle, sentit une pointe de chaleur dans ce regard. Une chaleur qu'elle ne s'attendait pas à recevoir de Victoria, encore moins ici, dans cette arène où elles étaient supposées être adversaires.
Cela dura à peine une seconde, mais c'était suffisant pour déstabiliser Agatha. Elle redressa légèrement les épaules, cherchant à réaffirmer son contrôle. Pourtant, un léger tremblement dans ses doigts trahissait l'effet de ce moment inattendu.
Victoria, comme si de rien n'était, reporta son attention sur le témoin, reprenant son interrogatoire avec la même intensité. Mais Agatha, désormais troublée, avait du mal à chasser ce regard de son esprit.
Elle se pencha légèrement vers Lilia, qui prenait des notes à côté d'elle.
« Ça va ? » murmura Lilia, remarquant la tension inhabituelle dans l'attitude d'Agatha.
« Très bien, » répondit Agatha sèchement, bien que son ton manquait de sa froide assurance habituelle.
Le reste de l'audience se poursuivit sans accroc visible, mais dans l'esprit d'Agatha, ce regard de Victoria continuait de résonner. Ce n'était pas un geste calculé, elle en était certaine. Et cela rendait l'échange encore plus perturbant.
Pour la première fois depuis longtemps, Agatha Harkness, la redoutable avocate connue pour son contrôle inébranlable, se sentait vulnérable — et cela venait de son adversaire la plus féroce.
L'audience venait de se terminer, et la victoire d'Agatha était incontestable. Alors qu'elle rangeait ses affaires avec une satisfaction froide, Victoria observait discrètement la scène depuis sa table, son expression indéchiffrable.
Dans les couloirs du tribunal, Agatha marchait d'un pas rapide, le claquement de ses talons résonnant contre le carrelage poli. Elle tenait son sac d'une main ferme, mais ses pensées étaient ailleurs, toujours occupées à savourer sa victoire.
« Bravo, Maître Harkness, » lança une voix familière derrière elle.
Agatha se retourna pour voir Victoria appuyée contre le mur, un sourire en coin. Son allure était désinvolte, mais son regard brillait d'une lueur piquante.
« Ah, Maître Grant, » répondit Agatha avec un sourire aussi glacé que charmant. « Je pensais que vous seriez déjà partie. Mais je suppose qu'il vous fallait une leçon supplémentaire sur comment gagner une affaire. »
Victoria se redressa et croisa les bras, avançant de quelques pas pour réduire la distance entre elles. « Profitez bien de votre victoire, Agatha. Je dois admettre que c'était une belle performance. Mais ne vous habituez pas trop à ça, le tribunal a tendance à préférer les gagnants constants. »
Agatha fronça légèrement les sourcils, piquée par la remarque. « Vous savez, Victoria, votre arrogance est fascinante. J'imagine que ça compense vos récents échecs. »
Le sourire de Victoria vacilla un instant, mais elle se reprit rapidement. Cependant, son ton changea, devenant un peu plus sérieux.
« Peut-être. Mais au moins, je ne joue pas un rôle en dehors du tribunal. Vous êtes aussi rigide dans votre vie personnelle que vous l'êtes ici. Ça ne doit pas être facile. »
Les mots touchèrent une corde sensible chez Agatha. Elle détourna brièvement le regard, son masque d'assurance se fissurant légèrement.
« Rigide ? » répéta-t-elle, sa voix plus basse. « Si vous saviez... »
Victoria, intriguée, fronça les sourcils. « Si je savais quoi ? »
Agatha hésita, se maudissant intérieurement pour avoir laissé paraître une brèche dans son armure. Pourtant, quelque chose dans le regard de Victoria, un mélange d'intérêt sincère et de défi, l'incita à parler, même à contrecœur.
« Disons simplement que jongler entre un mari infidèle et des collègues qui attendent de moi que je sois parfaite, ça ne laisse pas beaucoup de place pour... la flexibilité. »
Victoria resta silencieuse, surprise par cette confession inattendue. Son expression devint plus douce, moins teintée de rivalité.
« Ça ne doit pas être facile, » dit-elle enfin, sa voix presque compatissante.
Agatha redressa immédiatement la tête, se rappelant qu'elle n'avait aucune intention de s'apitoyer sur elle-même devant Victoria. Elle esquissa un sourire froid pour masquer son trouble.
« Oh, ne vous inquiétez pas pour moi, Grant. J'ai l'habitude de gérer des choses bien plus compliquées que des adversaires comme vous. »
Victoria ne répondit pas, mais son regard suivit Agatha alors qu'elle s'éloignait, plus troublée qu'elle ne voulait l'admettre. Pour la première fois, elle avait vu une facette vulnérable de son adversaire — une facette qu'elle ne pouvait pas oublier.
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Agatha ouvrit la porte de son appartement avec un soupir. La journée avait été longue, et même la satisfaction de sa victoire au tribunal semblait fade face au poids qui pesait sur ses épaules.
Dans le salon, Jonathan l'attendait, assis sur le canapé, une expression contrite sur le visage.
« Agatha, » commença-t-il doucement en se levant, les mains tendues vers elle. « Je suis désolé. Je sais que j'ai fait une erreur, mais... on peut arranger les choses, non ? »
Elle posa son sac sur la table d'entrée, le regardant avec une froideur qui semblait geler l'air autour d'eux.
« Une erreur ? » répondit-elle d'une voix tranchante. « Tromper sa femme, c'est une erreur ? »
Jonathan baissa les yeux, visiblement mal à l'aise. « Je ne vais pas me justifier, d'accord ? Mais tu n'es pas parfaite non plus, Agatha. Tu es tellement... distante. Toujours absorbée par ton travail, comme si rien d'autre n'avait d'importance. »
Agatha croisa les bras, la colère grondant en elle. « Oh, alors c'est ma faute maintenant ? Parce que j'ai des ambitions ? Parce que je me bats pour quelque chose qui me tient à cœur ? C'est pour ça que tu es allé dans le lit d'une autre ? »
Jonathan leva les mains en signe de défense. « Ce n'est pas ce que je dis ! Mais tu sais aussi bien que moi que notre mariage n'a pas été une priorité pour toi depuis des années. Tout tourne autour de ta carrière, de tes affaires, de ta fierté ! Et moi, où est-ce que je me situe dans tout ça ? »
Les mots la frappèrent, mais elle ne laissa rien paraître. Elle inspira profondément, son visage un masque d'impassibilité.
« Tu te situes exactement là où tu as choisi d'être, Jonathan, » répondit-elle froidement. « Dans une position que tu as détruite toi-même. Tu veux que je mette ma vie en pause pour te donner toute mon attention ? Peut-être que tu aurais dû y réfléchir avant de me trahir. »
Il secoua la tête, frustré. « Alors quoi ? On abandonne tout ? Tu veux divorcer, c'est ça ? »
Agatha resta silencieuse un instant, les bras toujours croisés, avant de répondre.
« Non, » dit-elle calmement. « On reste ensemble. Officiellement. Mais ne t'attends pas à ce que je fasse semblant. Plus maintenant. »
Jonathan la regarda, choqué, mais elle n'attendit pas sa réponse. Elle tourna les talons et se dirigea vers leur chambre, claquant la porte derrière elle.
Dans le silence qui suivit, Jonathan resta debout dans le salon, seul, réalisant que s'il espérait une réconciliation, il devrait peut-être la chercher ailleurs.
Agatha était affalée sur le canapé, une coupe de vin à la main, les pensées lourdes après la confrontation avec Jonathan. Elle fixait son téléphone posé sur la table basse quand il se mit à vibrer.
Lilia Calderu.
Agatha soupira légèrement, hésitant une seconde avant de décrocher.
« Lilia, » répondit-elle d'un ton neutre.
« Agatha ! » La voix de Lilia était joyeuse, presque chantante. « Félicitations encore pour ta victoire aujourd'hui ! Je savais que tu écraserais Maître Grant. »
Un sourire discret effleura les lèvres d'Agatha. « Merci, mais je n'ai fait que mon travail. Rien de particulièrement extraordinaire. »
« Ne sois pas si modeste, » insista Lilia. « C'était brillant, et tu le sais. »
Agatha bascula légèrement sa tête en arrière, soupirant. « Bon, qu'est-ce que tu veux, Lilia ? Je sens que tu ne m'appelles pas juste pour flatter mon ego. »
« En effet, » répondit Lilia avec malice. « Tu vas sortir avec moi ce soir. »
Agatha fronça les sourcils, s'asseyant un peu plus droite. « Sortir ? Pourquoi est-ce que je ferais ça ? »
« Parce qu'il faut célébrer cette victoire, évidemment ! Un dîner entre collègues, rien de plus. Tu as besoin de te détendre, Agatha. Et ne commence pas à trouver des excuses. »
Agatha roula des yeux, déjà exaspérée. « Lilia, je n'ai pas la tête à ça. J'ai eu une journée épuisante, et franchement, je préfère rester chez moi. »
Lilia ne se laissa pas décourager. « Écoute, je ne te laisse pas le choix. Tu as besoin de prendre l'air, et je refuse de te laisser t'enfermer dans ta grotte avec une bouteille de vin. Ce n'est pas négociable. »
Agatha haussa un sourcil, impressionnée malgré elle par l'insistance de sa collaboratrice. « Et si je te dis non ? »
« Alors je viens te chercher chez toi, et je te traîne dehors, » répliqua Lilia, déterminée.
Un éclat de rire involontaire échappa à Agatha. « Tu es impossible. »
« Et toi, tu es bien trop sérieuse, » répliqua Lilia sans hésiter. « Allez, une heure, pas plus. Je promets de te laisser tranquille après. »
Agatha soupira, réalisant qu'elle n'allait pas gagner cette bataille. « Très bien, mais uniquement parce que je n'ai pas envie que tu débarques chez moi. »
« Parfait ! Je passe te prendre dans une heure. Habille-toi bien, je t'emmène dans un endroit chic. »
Agatha s'apprêtait à protester, mais Lilia avait déjà raccroché. Elle fixa son téléphone, secouant la tête avec un mélange d'amusement et d'agacement.
« Une vraie tornade, » murmura-t-elle en se levant pour se préparer.
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Le restaurant était élégant, éclairé par des chandelles douces qui créaient une ambiance intime. Agatha et Lilia avaient trouvé une table près de la fenêtre, un coin discret où elles pouvaient discuter sans être dérangées. Lilia était, comme toujours, pleine d'énergie, lançant des anecdotes et des blagues pour détendre l'atmosphère. Agatha, bien qu'un peu plus calme, appréciait le répit après une journée aussi intense.
Tout se passait bien jusqu'à ce qu'Agatha aperçoive, du coin de l'œil, une silhouette familière entrer dans la salle. Elle se figea, son regard se durcissant immédiatement en reconnaissant Victoria Grant, suivie de Diane Lockhart, sa complice de toujours.
Diane, avec son élégance habituelle, avait l'air détendue, tandis que Victoria semblait un peu plus concentrée, mais son sourire était indéniablement chaleureux. Agatha sentit une étrange montée de tension dans son estomac. Elle se détourna instinctivement, espérant que les deux femmes ne la remarqueraient pas, mais c'était peine perdue.
« Agatha, » dit Lilia en jetant un coup d'œil vers la porte d'entrée. « Regarde qui voilà. »
Agatha n'eut d'autre choix que de se retourner. Le regard de Victoria croisa le sien à cet instant précis, et un petit sourire curieux s'afficha sur son visage. Diane, quant à elle, sourit poliment à Agatha, mais ce n'était pas le même genre de sourire. C'était plus... distant, comme si quelque chose d'invisible se jouait entre elles.
Victoria, d'un geste fluide, se dirigea vers leur table avec Diane, sans vraiment demander si cela dérangeait Agatha. Elle s'arrêta à quelques pas, son regard fixe, mais cette fois-ci, il y avait quelque chose de plus léger, comme un défi implicite.
« Ma chère Agatha, quelle surprise de vous voir ici, » lança Victoria, sa voix légèrement moqueuse mais douce. « Vous saviez que ce restaurant est un de mes favoris ? »
Diane resta en retrait, observant la scène avec un intérêt discret, ses bras croisés sur sa poitrine.
Agatha se força à sourire. « Je vois. Une coïncidence étrange. Mais je ne vous dérange pas, je suppose. »
Victoria esquissa un sourire en coin, comme si elle avait anticipé la réaction d'Agatha. « Pas du tout. Nous étions justement en train de discuter des dernières affaires. Diane et moi avons quelques idées sur un cas à venir. »
Lilia, perçant l'atmosphère tendue, lança une remarque. « Oh, vous travaillez ensemble, alors ? »
Diane hocha légèrement la tête. « Oui, effectivement. Parfois, une collaboration entre les meilleurs est nécessaire. » Elle s'adressa directement à Agatha, comme pour tester sa réaction. « Vous ne trouvez pas ? »
Agatha sentit la morsure de l'ironie dans les mots de Diane, comme si elle cherchait à l'humilier subtilement. Elle prit une inspiration profonde avant de répondre, le regard plus glacé que jamais. « Oh, je n'en doute pas, Diane. Quand l'occasion se présente, il est en effet intéressant de collaborer avec des... pairs. »
Victoria, perçant l'ambiance tendue, s'avança un peu plus, son sourire se faisant plus doux mais toujours empreint de cette lueur défiant. « Vous avez l'air un peu tendue, Agatha. Un verre pourrait détendre l'atmosphère. Que diriez-vous ? »
Agatha, bien qu'intérieurement perturbée, se redressa fièrement. « Non merci. Ce n'est pas nécessaire. »
Le silence qui s'installa fut lourd de non-dits. Lilia, sentant la tension, posa sa main sur le bras d'Agatha pour la calmer.
Victoria, voyant que l'ambiance n'évoluait pas comme elle l'espérait, tourna alors son attention vers Diane. « Allons nous asseoir, Diane. Nous allons laisser Agatha à ses affaires. »
Diane acquiesça et se tourna vers Agatha. « Peut-être une autre fois, Agatha. » Elle lança un dernier regard à Agatha avant de suivre Victoria vers leur table.
Agatha, bien que soulagée de voir les deux femmes s'éloigner, ne pouvait ignorer la vague de frustration qui déferlait en elle. Elle savait que quelque chose se jouait entre Victoria et Diane, mais la complicité évidente entre elles la dérangeait plus qu'elle ne voulait l'admettre. La soirée n'avait définitivement pas pris le tour qu'elle espérait, et malgré la présence de Lilia à ses côtés, elle ne pouvait chasser cette sensation d'être observée, jugée, et, au fond, de se sentir vulnérable.
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Agatha s'assit dans son salon, les lumières tamisées créant une atmosphère paisible, presque irréelle après la tumultueuse journée qu'elle venait de vivre. L'odeur subtile du vin dans l'air, le bruit lointain de la ville en dehors de sa fenêtre... tout semblait calme, et pourtant, son esprit était en pleine ébullition.
Elle avait quitté le restaurant après avoir croisé Victoria et Diane, mais la soirée n'avait pas eu le goût qu'elle en attendait. Lilia, joyeuse et insouciante, avait voulu célébrer leur victoire au tribunal, mais Agatha n'avait pas pu s'empêcher de penser à autre chose. À Victoria.
Assise seule, ses jambes croisées, Agatha observa ses mains sans vraiment les voir. Elle n'avait pas voulu l'admettre à haute voix, même dans le silence de son appartement. Mais plus la soirée avançait, plus elle se rendait compte de quelque chose qu'elle n'avait jamais envisagé avant : elle était attirée par Victoria Grant.
Le simple souvenir du regard que Victoria lui avait lancé dans le restaurant lui fit frissonner. Ce n'était pas un regard de défi, ni même de mépris, comme elle l'aurait imaginé. Non, c'était un regard de compréhension, de curiosité... de désir ? Agatha secoua la tête, comme pour chasser cette pensée gênante, mais elle savait que ce n'était pas aussi simple.
Elle se leva brusquement, se dirigeant vers la fenêtre. Le monde dehors continuait de tourner, ignorant les tourments internes qui la rongeaient. La lumière des réverbères se reflétait sur les rues mouillées, les voitures passaient, les gens marchaient, comme si rien ne venait troubler l'ordre des choses. Mais Agatha savait que, pour elle, quelque chose avait changé. Elle ne pouvait plus faire semblant de ne pas ressentir cette attirance grandissante.
Elle se tourna vers son téléphone, posant ses yeux sur le message de Jonathan. Il s'excusait à nouveau, encore et encore. Mais à quoi cela servait-il, vraiment ? Leur mariage était déjà brisé, et même si elle se donnait encore des raisons de continuer, quelque chose en elle savait que les fissures ne se refermeraient pas. Elle n'arrivait pas à lui pardonner. Et ce soir, il n'était pas l'homme qu'elle voulait.
La pensée de Victoria, de son regard, de son sourire en coin, fit remonter une vague de chaleur en elle. Elle soupira et se laissa tomber sur le canapé, fermant les yeux un instant. Comment pouvait-elle gérer tout cela ? Son mariage, sa carrière, et maintenant cette attraction pour une autre femme, une rivale ?
Elle s'étira, se relevant enfin, prenant un instant pour se ressaisir. L'espace autour d'elle semblait si vaste, si silencieux, comme si tout était suspendu dans l'attente. Elle n'avait pas envie de repenser à tout ce qui la tourmentait, mais la réalité, aussi désagréable soit-elle, s'imposait. La vérité, c'était qu'elle était perdue, entre la loyauté qu'elle ressentait encore pour Jonathan et l'attirance qu'elle éprouvait pour Victoria.
Agatha se regarda dans le miroir de l'entrée, ses yeux sombres se posant sur son propre reflet. Qui était-elle réellement en ce moment ? Une avocate déterminée, prête à tout pour gagner, ou une femme qui se perdait dans des sentiments qu'elle n'avait jamais voulu laisser émerger ?
Elle se détourna du miroir, en proie à un tourbillon de pensées contradictoires. La soirée avait beau être terminée, la vraie bataille était en train de commencer, dans son esprit.
Le téléphone d'Agatha vibra à nouveau, l'écran éclairant son visage pensif. Elle s'empressa de le saisir, un frisson d'anticipation lui traversant le corps. Le message de Victoria était là, direct, sans détour.
Victoria Grant :
"La prochaine fois, au lieu de nous regarder de travers avec Diane, tu pourrais venir t'asseoir à notre table. On pourrait discuter, sans les jugements habituels. Qui sait, peut-être que tu apprécierais la compagnie."
Agatha sentit un frisson parcourir son dos en lisant ces mots. Ce n'était pas seulement une invitation à discuter. C'était un défi, une manière pour Victoria de jouer avec ses attentes et de brouiller les frontières entre l'amitié et la compétition. Cette proposition de « s'asseoir à leur table » était subtile, presque familière, et laissait entrevoir une complicité qu'Agatha n'était pas sûre d'être prête à explorer.
Elle relâcha son souffle, le regard fixé sur l'écran. Que voulait réellement Victoria ? Et plus encore, que voulait-elle elle-même ? Depuis leur rencontre, Agatha se retrouvait à jongler avec une série de sentiments qu'elle n'avait pas l'habitude d'affronter. De la rivalité professionnelle à l'attirance pure et simple, en passant par une curiosité croissante pour cette femme qui ne cessait de la surprendre.
Agatha :
"Tu sais que ce genre de conversation peut être dangereuse, n'est-ce pas ?"
Elle hésita une seconde avant d'envoyer le message, se demandant si elle venait d'ouvrir une porte qu'il serait difficile de refermer. Mais une part d'elle savait que, qu'elle le veuille ou non, elle se retrouvait face à un choix qui dépassait la simple compétition. Il s'agissait de quelque chose de plus intime, de plus irréversible.
Elle attendit, le pouls battant dans sa gorge. Le message envoyé, elle ne pouvait plus revenir en arrière.
Le téléphone d'Agatha vibra à nouveau presque instantanément. Elle saisit l'appareil, son cœur battant un peu plus vite, et lut la réponse de Victoria.
Victoria Grant :
"Tu as raison, peut-être que ça pourrait être dangereux... mais parfois, ce sont les choses les plus risquées qui sont les plus intéressantes. Et je dois avouer que j'aime l'idée de défier les attentes."
Agatha se mordit la lèvre, sentant la tension grandir. Victoria savait jouer de ses mots, laisser entendre des choses sans jamais les dire explicitement. C'était cette habileté à laisser planer l'incertitude qui la captivait autant que cela l'irritait.
Agatha :
"Tu sembles prendre beaucoup de plaisir à tester les limites. Mais attention, parfois ces jeux peuvent se retourner contre nous."
Elle posa le téléphone un instant, un léger sourire en coin. Elle n'était pas du genre à se laisser entraîner si facilement, mais un certain amusement perçait dans ses mots. Elle aimait l'idée de maintenir l'équilibre, de garder une certaine distance tout en explorant ces échanges délicats.
Quelques secondes plus tard, une nouvelle notification fit son apparition.
Victoria Grant :
"Je pense que tu sous-estimes un peu mes capacités à gérer les risques. Et puis, qui sait, peut-être que nous pourrions trouver un terrain d'entente. Le défi, parfois, c'est aussi une question de timing."
Les mots de Victoria résonnèrent dans l'esprit d'Agatha, et un léger frisson parcourut sa peau. C'était si subtil, mais en même temps si clair. Il n'y avait pas de demande directe, mais l'intention était bien là, fluide et insidieuse.
Agatha :
"Il se trouve que j'ai toujours aimé les bons défis. Mais tout dépend de la récompense au bout, n'est-ce pas ?"
Elle savait que ses paroles pouvaient être interprétées de différentes manières, mais elle aimait l'idée de tenir Victoria en haleine, de lui laisser deviner ce qu'elle pensait vraiment. C'était un jeu subtil, mais un jeu qu'elle semblait prête à continuer.
Quelques instants passèrent avant que Victoria réponde. L'attente était presque insupportable.
Victoria Grant :
"La récompense, Agatha, n'est jamais là où on s'attend à la trouver. Peut-être que nous découvrirons ensemble où elle se cache. À bientôt."
Le dernier message resta suspendu dans l'air un long moment. Agatha se mordit la lèvre, son regard ancré dans l'écran de son téléphone. Ce jeu, cette tension qui se construisait entre elles, n'était plus un simple défi professionnel. Il y avait quelque chose de plus, de plus profond, qu'elle ne pouvait pas encore saisir totalement, mais qui la poussait à répondre, à s'engager dans ce flirt subtil.
Elle posa finalement le téléphone sur la table, son esprit en ébullition. Ces échanges étaient devenus bien plus qu'une simple rivalité.
⋆ ˚。⋆୨୧˚FIN ˚୨୧⋆。˚ ⋆
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