#Autour de Minuit
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gebo4482 · 1 year ago
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El After Del Mundo (ENGLISH Subtitles) - Animation Short Film by Florentina Gonzalez - France - 2022
Director: Florentina Gonzalez Country: France Year: 2022 Production Companies: Autour De Minuit Music: Juana Molina
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blogarteplus · 1 year ago
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EL AFTER DEL MUNDO, animación Argentina.
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chrisshepherdfilms · 1 year ago
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It's been about four years since Chris screened any of his films in public. You can see his 2016 film Johnno's Dead at @londonanimation on Wednesday 29th November 2023. It kicks off at 9pm at the Horse Hospital in London. A blast from the past. This movie is Chris's sequel too his 2003 classic Dad's Dead. Get your tickets here. @autourdeminuit @ARTEfr https://liaf.org.uk/schedule/liaf-2023-10-best-horror-films-ever-15?wcs_timestamp=1701291600
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ernestinee · 5 months ago
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Dans une heure il sera minuit, on sera le 10 août et ça fera 20 ans que je suis en couple avec la même personne.
J'aurais bien voulu écrire un truc là dessus, toutes les qualités et surtout les défauts qui font que je suis encore amoureuse, tout ce qui a permis que la passion se transforme en une routine plutôt douce. Tout ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas, l'adolescent à élever, les projets incroyables et non moins réalisables dont on parle comme si on avait 20 ans de moins, les choses qui se construisent petit à petit autour de nous, mais je ne parviens pas à écrire tout ça. Je ne parviens pas à analyser. Et pour une personne qui a besoin de tout dénouer, souvent par le verbe, la sensation est plutôt inédite.
Je crois que c'est parce que mon couple est mon phare. C'est ce dont je ne doute pas. C'est ce qui ne s'ebrèche pas, ne s'use pas, ne fane pas, c'est ce qui se renouvelle et se renforce, sans besoin d'y réfléchir constamment. C'est un rythme qu'on a trouvé, une respiration entre nous.
Alors ça ne veut pas dire qu'on nage dans le bonheur en permanence, ça veut juste dire que nos rythmes se soutiennent l'un l'autre, que les disputes ne remettent pas en question l'amour que l'on se porte, qu'à aucun moment on ne se demande si on ne serait pas mieux séparés.
C'est juste ça. Respirer sans analyser, relancer les dés encore et encore.
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camisoledadparis · 1 month ago
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saga: Soumission & Domination 331
Noël 2014 : " belle famille ", Emma
Pour cette fête de fin d'année, Emma nous invite tous pour le déjeuner. Ce qui fait que je ne peux refuser de passer le réveillon dans la famille de Ludovic !
Ça été le deal pour pouvoir emmener Ludovic le lendemain. La soirée prévue c'est : diner de fête, messe de minuit à 22h et cadeaux au retour autour d'un dessert au champagne ! Cela va me rappeler ma jeunesse, enfin quand j'étais petit. Car j'ai dû cesser d'aller à la messe de minuit vers mes 14ans. On n'était pas très porté sur la religion à la maison. Je propose d'apporter le champagne. J'aime bien le Roederer !
Le diner est parfait. L'ambiance est détendue surtout après quelques verres de vin. Pour eux c'est aussi une première puisque jusqu'à présent il n'y avait pas encore eu d'invité à cette fête familiale. La dinde étant pour le 25, nous dînons de bouchées à la reine, d'un succulent brochet au beurre blanc avant de s'arrêter sur les fromages. Messe de minuit que je passe à serrer contre moi mon Ludovic, profitant de la forte affluence qui remplit l'église (nous étions debout tellement il y avait de monde !). Je n'ai pas écouté grand-chose de la messe. Je crois que quand je bande, ça me bouche les oreilles !! Plusieurs fois Côme m'a fait les gros yeux alors que mes mains s'égaraient sur la braguette de Ludovic.
Retour à la propriété vers les 23h30, un peu longue la messe !
Alors que madame va chercher le dessert et que j'aide monsieur à ouvrir le champagne, les fils apportent les cadeaux. Je vais vite à la voiture chercher les miens. Ils sont effarés quand je reviens avec un paquet pour chacun. Madame s'exclame qu'il ne fallait pas, monsieur dit que ce n'était pas nécessaire et je fais taire tout le monde en leur disant que ça me fait plaisir. Nous attendons d'avoir fini nos parts de gâteau pour distribuer et ouvrir nos paquets.
Madame commence par le mien pour m'honorer. Je ne me suis pas embêté, j'ai lui ai pris un carré de soie de chez Hermès. Dans ce milieu-là, j'étais sûr de ne pas me tromper. Et je crois qu'effectivement elle a été touchée car pour la première fois elle m'a spontanément embrassé sur la joue. A Côme et Enguerrand, j'ai pris un bracelet Kyoto en cuir et or de chez Hermès aussi. Ils sont beaux et discrets quand même. Enguerrand me saute au cou et me dit qu'il ne quittera plus son poignet. Il reste juste un peu trop longtemps accroché à moi pour que son père le regarde bizarrement. Pour le père, j'ai osé un carré de soie pour homme, toujours de chez Hermès. J'avais noté qu'il portait une vieille écharpe un peu pourrie lorsque je l'avais accompagné à la chasse. Dans un premier temps il est surpris et dubitatif devant le paquet. Puis quand Ludovic le déplie et lui passe autour du cou, il est conquis. Le motif " imprimeur Fou Quadricube " en rouge est très masculin. Pour mon amour à moi, c'est un jonc en or de la place Vendôme. Ses parents allaient pour faire une remarque quand ils ont lu le nom sur l'écrin. Sur la face interne j'ai fait enchâsser des pierres précieuses et semi précieuses aux couleurs de l'arc en ciel. Il est le seul à le remarquer.   Pour la première fois j'ai droit à une pelle devant tout le monde. Sifflets d'Enguerrand qui se fait engueuler par son père qui lui dit de ne pas en rajouter.
Les frères se sont groupés pour m'offrir une veste de chasse en cuir, plus solide que celle que j'avais trouvée. En me serrant contre lui, Ludovic me dit que j'aurais demain mon vrai cadeau. Celui-là c'était l'officiel parce qu'il y avait ses parents. De leur part j'ai droit à une écharpe Burberrys. Remerciement croisés et au lit, évidemment en chambre séparée !! Du moins pour commencer. 10minutes après que je me sois coulé entre les draps, mon Ludovic est venu me rejoindre. Très excitant que de faire l'amour alors que c'est " interdit " ! Il se réveille tôt pour regagner sa chambre. Au petit déjeuner, il se met à côté de moi et me dit qu'il s'est fait choper par sa mère en sortant de ma chambre et comme il était en caleçon... Je lui demande s'il s'est fait engueuler. Il me dit que non, cela l'avait même surpris mais elle lui avait fait un clin d'oeil et était partie de son côté. Ouf !!
J'accélère un peu, je voudrais passer au blockhaus avant d'aller chez Emma. On se remercie tous encore une fois et ils nous lâchent enfin. On retrouve tous les autres. PH et Ernesto se fichent de nous, faisant une imitation de madame mère recevant son cadeau de ma part et de monsieur découvrant son propre carré Hermès. Ludovic s'écroule de rire. Je demande à PH s'ils se sont bien envoyés en l'air hier soir. Pour m'énerver, il me décrit par le détail le diner que Samir et Ammed avaient préparé avant de passer à leur nuit. Même si j'ai passé une nuit très excitante, je suis un peu jaloux de ce qui s'est passé entre eux. Je crois bien que c'est la première fois qu'ils ont fait l'amour sans moi. Ça me fait un peu mal jusqu'à ce que je me dise qu'ils n'ont pas été des moines pendant mon indisponibilité après l'accident !
On se change. Chez Emma le déjeuner de Noël se passe en smoking. On s'entasse tous dans la 300C, Hervé nous ayant quitté pour aller déjeuner chez ses parents. Pablo nous ouvre, lui aussi est en smoking. Le jour de noël, il est le seul des employés d'Emma à rester et déjeune avec nous tous. A force de persuasion, elle a enfin décidé ses deux vieux employés à rentrer dans leur propre famille. Du coup, nous les jeunes ont fait le service sous la tutelle de Pablo. Cette année il a fait lui-même le foie gras. Pour un coup d'essai c'est un coup de maître. Il est délicieux, bien mi-cuit et onctueux, on se régale tous. Il a laissé tomber la dinde pour un chapon aux champignons et fruits secs comme on fait en catalogne. La cuisson est là aussi parfaite et la viande est fondante sur la langue. Ludovic nous dit être très heureux d'avoir évité la sempiternelle dinde trop sèche de chez lui. Emma le gronde que ce n'est pas gentil de nous dire cela. Il se défend que sa mère n'est pas une mauvaise cuisinière mais avec la dinde ça ne fonctionne pas. Le dessert est du même niveau et c'est au café que se fait l'échange de cadeaux.
Emma a décidé que nous aurions tous le même présent (Pablo compris) avec la date gravée dessus.    Avec la complicité de Marc, elle nous a fait réaliser pour chacun la même chevalière en or dont le plateau est un grenat Demanto��de d'un vert très profond gravé en intaille d'une vision moderne d'Hercule terrassant le lion de Némée d'après une gravure originale de Nicolas Salagnac. Elles sont superbes on les passes toutes à nos doigts. J'adore l'idée " clan " qu'elles sous entendent. Le motif gravé montre donc un Hercule très musclé et bien monté (même s'il ne bande pas) étranglant un lion majestueux. Elle confie un écrin à Ernesto pour Hervé. Il la remercie chaleureusement qu'elle ait pensé à lui. 
C'est l'année des bijoux puisque j'ai étendu mon idée du bracelet que j'ai offert à Ludovic aux autres participants du déjeuner. Ils sont tous rigoureusement identiques. La simplicité de leurs surfaces externes lisses ne trouble pollue pas l'effet de l'intaille. Ernesto remarque la succession des couleurs  de la face interne et tout le monde trouve ça amusant. Marc me remercie que cela soit discret et personnel.
Marc et Hervé, eux, ont rapporté d'orient des olisbos en jade. A la vue de leurs tailles, Emma nous dit qu'ils doivent durement être décoratifs. Même si nous n'avons pas beaucoup de secret pour elle, personne ne lui dit que cela nous arrive d'utiliser des godes de ces tailles. PH s'est mis avec Ernesto et Ludovic pour m'offrir une perle en or ciselée pour mon oreille. Je les engueule de dépenser l'argent pour ça mais je tombe quand même dans leurs bras pour les remercier.
Nous offrons à notre hôtesse un tatouage de son choix chez mon tatoueur. Elle a eu beau me trouver fou d'avoir fait graver dans ma peau cet énorme dragon qui me mange le téton, à chaque fois que nous faisons l'amour, je la surprends à caresser la bête !
Evidemment ce sont des cris de surprise et de refus qui arrivent en premier. Je la pousse une peu dans ses retranchement pour qu'elle admette que cela la tente mais qu'elle ne comptait pas le faire. Tout le monde y va de son commentaire. PH lui dit que c'est effectivement une idée trop étrange pour elle. Il ajoute qu'en tant que femme qui porte de beaux et profonds décolletés, il trouve difficile de trouver une place adéquate. Marc lui dit de ne pas tenir compte de moi, j'étais fou et voulait que tous autour de moi le soient. J'argumente que cela lui apporterais une certaine originalité parmi ses " amies " bien pensantes. De plus elle n'est pas obligée d'en faire faire un aussi gros que le mien ! Elle finit par avouer que le mien lui plaisait beaucoup.
Là, c'est moi qui la mets en garde. La façon dont il passe de mon dos à mon pec par-dessus l'épaule droite l'empêcherait de porter ses robes légères l'été sauf en privé.  C'est elle qui me dit qu'en faisant passer le dragon sous son bras plutôt qu'au-dessus, un simple maillot 1 pièce ferait l'affaire. Je crois bien qu'elle va le faire. Moi, j'avais plutôt pensé qu'elle ferait comme Marc une version réduite de ma bête et plutôt sur une fesse de façon à ce que ce soit vraiment " privé ". Je lui en fais part. Elle éclate de rire et me dit qu'alors il ne servirait à rien à cet endroit-là. Ernesto et PH se joignent à moi pour la raisonner. C'est peine perdue !
Ça m'apprendra à offrir des trucs aussi bizarres. Mais que peut-on offrir à une femme qui a déjà tout !
Comme j'ai prévu de ne pas la laisser seule ce soir de noël et que PH, Ernesto et Ludovic vont rester avec moi, j'ai demandé à mes deux vietnamiens, qui ne fêtent pas ce jour chrétien, de se mettre à disposition de Marc et Hervé. Ils refusent que je leur paye cette prestation. Ils me disent que c'est pour la colocation qu'ils ont intégré à leur tour.
Nous passons la soirée à faire l'amour à Emma. Ernesto, PH, Ludovic et moi, réussissons à la maintenir en état de jouissance où très proche plus d'une heure et demi durant. Nous la laissons dévastée. Elle a juste la force de soulever ses paupières pour nous voir jouir tous les quatre de nos corps de mâles. On sait exactement ce qui fait réagir l'autre et nous en profitons. Ludovic en est encore au stade de la découverte et c'est nous qui en profitons pour l'emmener au 7ème ciel en premier. Je profite de la belle queue d'Ernesto. Elle me laboure l'anus en profondeur et c'est trop bon, surtout avec PH en 69 qui me suce la bite. Nous nous " nourrissons " de concert alors qu'Ernesto se vide en moi.   Pendant que c'est notre tour de récupérer, elle part enfiler un maillot de bain une pièce assez échancré pour me prouver ses dires concernant mon cadeau. Elle ajoute qu'elle ne portera de 2 pièces qu'avec ses amies auprès desquelles elle le voudra. Ernesto la fait tourner et effectivement, si le corps du dragon contourne par sa taille, elle pourra le dissimuler.
Nous passons la nuit avec et sur elle. Elle doit nous réveiller deux fois car nous l'étouffons en nous couchant sur elle. 4 corps entre 80 et 90 Kg c'est sûr que c'est un peu lourd quand ils ne bougent pas pour lui donner du plaisir !
Quand nous débarquons au blockhaus, nous croisons Lâm et Khang qui en partent. Ils nous disent comprendre pourquoi nous sommes avec Marc et Hervé. Ils n'ont quasiment pas dormis de la nuit avec nos deux hommes.
Nous les trouvons encore en boxer, avec des petits yeux. PH leur demande comment ils font quand ils sont là-bas. S'ils ont ces têtes avec leurs clients, ils doivent recevoir des réflexions.
Nous passons la fin de matinée dans l'eau au second. La chaleur y est plus forte et nous en avons bien besoin pour détendre nos muscles un peu trop sollicités dernièrement.
Samir et Ammed nous appellent pour le déjeuner si on ne veut pas manger brulé. Ce serait dommage vu les plats qu'ils nous ont concoctés.     Le reste du 26 est calme. Nos cadeaux nous plaisent et chacun les porte. Il faut dire que je m'étais offert le même bracelet que ceux que j'avais offerts. Les parents de PH sont partis en voyage au soleil et nous ne les verrons qu'après le nouvel an.
J'ai reçu les dernières réponses pour la touze du 31 décembre depuis déjà plus d'un mois. Heureusement que le blockhaus est grand car il va être plein. C'est le fait que l'année dernière j'avais dû l'annuler à cause de mon accident. De plus contrairement aux autres années, tous mes escorts ont refusé de prendre un engagement pour cette soirée afin d'y participer aussi. Même les derniers, poussés par les autres ont décliné des propositions de prestations pourtant payées en honoraire de jour férié !  
Ils sont déjà 25 ! Plus tous les amis qui se sont débrouillés pour être libre (je pense à mes deux motards de la gendarmerie), nous serons au bas mot 80 !! Pour la bouffe ce n'est pas un problème, entre Samir et Ammed et Julien notre charcutier traiteur et néanmoins amant de Second, la chambre froide sera pleine de ce qu'il faudra. Pour la baise, là non plus pas de soucis, on n'est pas du genre à ne le faire que dans un lit. Ça va plutôt être pour dormir que ça va être chaud. Heureusement que la surface de tatami a été augmentée dernièrement. Et puis comme il règne une chaleur qui nous permet de vivre quasiment à poil, la terrasse pourra aussi accueillir des dormeurs. Par contre le donjon, s'il va surement servir ce soir là aussi, n'es pas équipé pour le sommeil !
Marc et Hervé me traient de fou. Je pense que c'est effectivement la plus grosse partouze que j'aurai jamais encore organisée. Au moins le double des fois dernières. San compter que bon nombre d'invité vont faire le pont et rester jusqu'à dimanche soir. Soit 4 jours complets de débauches en tout genre, enfin homo !
Du site du " roi de la capote ", je reçois plusieurs centaines de préservatifs indispensables. De toute sortes avec et sans latex pour les allergiques, phosphorescents, avec des goûts fruités. Bien sûr il y a une bonne quantité de XL et XXL j'en ai trouvé de 220m x 60/69, ce qu'il faut pour l'équipe du club hippique, Éric et même João et Sosthène ! Le tout est accompagné de quelques litres de gel lubrifiant et quelques pots de crème à fist pour les plus aguerris. En effet, je ne dois pas compter une par éjaculation car je pense que les bites seront passées par plusieurs culs avant que leurs couilles se vident !
Pour éviter tous mélanges qui se révèleraient néfaste pour certains estomacs, il n'y aura que du champagne, en apéritif, aux buffets et même après. Le caviste m'en livre 400 bouteilles ce qui restera ne sera pas perdu. Comme il veut me faire un cadeau, je refuse ses bouchons temporaires, les bouteilles n'auront aucune chance de rester à moitié vide, par contre j'accepte qu'il m'offre une 10aine de sceaux à glace. C'est plus pour les maintenir autour des 8-10° optimums que pour les frapper. On ne " gèle " que les champagnes de petite qualité. Je passe par la mère de Julien pour savoir combien je vais lui coûter. Le connaissant, il va me donner un chiffre fantaisiste bien en deçà de la réalité et je ne tiens pas à ce qu'il soit de sa poche pour ce qu'il me fournit.
Il y a plusieurs semaines déjà, avec mes acolytes, nous avons réfléchis au petit souvenir que nous pourrions offrir à tous les participants. Même si ça va être une débauche de sexe phénoménale, pas question de tomber dans le graveleux. Pas de savon bite ou de mug cul, il nous faut viser plus haut. Ludovic propose un truc qui fait que l'on saurait tout de suite qui faisait partie de cette fête, donc quelque chose de visible comme les bagues universitaires américaines. L'idée est là mais une bague de plus... On se fixe sur un simple anneau en or gravé de " Blockhaus 15 " pour 2015. Pour mes Escorts j'ai l'information dont nous avons besoin pour leurs réalisations. Tous les autres ont été priés de me donner la taille de leur auriculaire. Pour la matière nous optons pour de l'or rose, on est Pd ou pas ?!
Evidemment, ils vont se douter qu'ils vont recevoir un anneau mais pas celui-là !
Jardinier
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sh0esuke · 7 months ago
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" Nothing On Me "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Jason Todd / Arkham Knight
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Une vie passée cachée de tous n'en était pas vraiment une. Plus que consciente, elle acceptait ce train de vie sans même un regard en direction de son existence passée. Tant qu'il était là, elle pouvait bien tout mettre en l'air, peu lui importait. Car après tout, sa vie c'était lui. Qu'elle s'en aille loin de tous, qu'elle abandonne ses études, qu'elle fuie sa famille, tout ça n'eut aucun impact sur elle, pas même alors qu'il lui était revenu d'entre les morts. De nouveau, sa vie ne tournait plus que autour de son existence même, son premier et dernier amour. C'était ainsi le destin qu'elle avait choisi.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟖𝟐𝟏.
Song : Nothing On Me - Kai
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Passant ma main sous le pommeau de douche, je frissonnai. L'eau était glacée.
La salle de bain était répugnante, du sol au plafond. Une odeur d'humidité flottait dans l'air, mélangée à celle d'herbes trempées, c'était pourquoi j'insistais toujours pour laisser la petite fenêtre entre la douche et le lavabo ouverte. Elle permettait d'aérer, elle apportait une certaine pointe de fraîcheur à la pièce. Elle n'effaçait pas les traces de crasse au sol, ni ne faisait disparaître les champignons qui avaient commencé à pousser sous l'évier, tout était dans le même état, rien n'avait bougé depuis ce matin. L'odeur était d'ailleurs toujours présente. Parfois je me demandais pourquoi je laissais cette fichue fenêtre ouverte ⸺celle-ci pourtant à côté d'une gare agitée. Cependant, lorsque j'oubliais de le faire et que je devais faire face à une odeur de renfermée chaude et intoxicante, je savais me montrer reconnaissante. Depuis le temps, j'avais retenu la leçon.
Malgré la condition sanitaire de la pièce, je laissais choir mes vêtements à même le sol. Ma brassière, mon boxeur et une vielle paire de socquettes blanches qui étaient à présent plus noires qu'autre chose. Tout traînait près du panier à linge qui débordait de vêtements malodorants.
Pendant que l'eau de la douche se réchauffait ⸺ce qui durait depuis déjà plus de cinq minutes⸺ je me lavais le visage. Je terminai de malaxer ma peau, évitant de faire tomber ma brosse à dents qui reposait sur le rebord du lavabo. Je venais à peine de me finir de me nettoyer la bouche, je n'avais pas pensé à la ranger immédiatement. Je n'avais aucune idée de quelle heure il était, je savais juste que nous étions bien loin de minuit, et que j'aurais dû être couchée depuis longtemps. Alors que je m'observai dans la glace brisée face à moi, cela m'importa peu.
J'essuyai mon visage d'une serviette à peu près propre et descendis jusqu'à ma nuque. Je tapotai la surface. Mes gestes furent très délicats.
Nue dans ma minuscule salle de bain, je chouchoutai mes traits autant que je le pouvais, de mes produits restants et avec les minutes de plus que j'avais à cause de la condition de ma douche.
Même après tous ces mois écoulés, je ne m'étais toujours pas faite à cette vie. Cet appartement miteux ne me revenait pas, ni le quartier violent dans lequel j'habitais. J'étais chanceuse lorsque le bruit des trains passants près de mon immeuble me réveillaient, parfois c'étaient des hurlements, le pleur de femmes battues, ou même des coups de feu.
Mais j'étais heureuse.
J'étais épanouie autant que je pouvais l'être dans une telle situation. C'était déjà ça, à mes yeux. C'était un sacrifice, il coûtait cher, mais je ne regrettais absolument rien.
Reposant ma serviette sur le petit crochet fixé au mur, j'ignorais la manière dont celui-ci se lit à trembloter pour faire volte-face. Je me chargeai rapidement de ma chevelure, parce que j'étais bien trop fatiguée pour les nettoyer ce soir, puis j'entrai dans la douche. J'aurais bien voulu refermer la porte coulissante derrière moi, cependant la porte en question était portée disparue. De l'eau éclaboussait le carrelage; c'était le cadet de mes soucis. J'étais bien trop occupée à passer mes doigts sur mon corps, partant de mes clavicules jusqu'à mes coudes. J'étais désormais trempée. De la tête aux pieds, des gouttes d'eau roulaient le long de mon  épiderme, chaudes et empestant la rouille. Autrefois, j'aurais questionné la qualité de l'eau, je serais sortie en vitesse de là, sanglotant et beuglant à l'assassin, néanmoins, ça n'était pas le cas. La moi actuelle s'en fichait éperdument.
J'étais heureuse d'être là.
Mes mains glissaient jusqu'à entrer en contact avec mes hanches, elles tombaient dans le bas de mon dos jusqu'à effleurer mon derrière. Je tâtai de ma chair, la tête renversée en arrière, le regard rivé sur le plafond doré de moisissures. Je n'étais même pas sûre de cligner des yeux. C'était délicieux. Cette chaleur s'emparant de moi, cette fumée brûlante qui envahissait la pièce et ce silence. J'en oubliai tout. Je me souvins de tout.
Mes pensées se bousculèrent, mon cœur s'emballa.
Et tandis que je remontai mes mains en direction de ma gorge, mes paupières se fermèrent. Je précipitai mes doigts entre les racines de mes cheveux, trempant mes poils et tâtant de la chaleur de mon cuir chevelu. Le flot d'eau provenant du pommeau de douche continuait à me tremper, telle une cascade, j'étais son socle, de l'eau me coulait entre les jambes, sur la pointe de mes seins, jusqu'à mes coudes, mes chevilles et orteils. Même mon dos ne put y échapper. De la tête au pied, j'étais noyée, enfouie sous ce tsunami de chaleur, il m'en brûlait la peau, il me marquait au fer rouge.
Ce ne fut que quelques minutes plus tard que je me décidais à bouger, le temps de reprendre possession de mon corps. Je me saisis d'un gel douche à la senteur fruitée, et fis usage de mes ongles et paumes afin de récurer ma chair jusqu'au sang.
Je snobai les picotements qui survinrent un peu partout sur mon corps, me mettant en garde.
J'ignorai le creux dans mon estomac me prévenant que je me situais sur une pente dangereuse.
À nouveau, j'oubliais tout.
À nouveau, je me souvenais de tout.
C'était une addition divisé, un oxymore qui me brûlait les neurones, un feu glacé qui me rendait malade. J'en avais les larmes aux yeux. Et je frottais. Mais je frottais. Je me nettoyais jusqu'à ne sentir que mes mains me toucher, j'ignorais le souvenir de ces mains violentes entre mes jambes, j'ignorais cette sensation d'être pincée et explorée un peu partout. J'ignorais ce sentiment d'humiliation, cette impression d'être réduite à l'état de proie.
Une simple brebis face au Prédateur.
Ce ne fut qu'étant pleinement satisfaite que j'acceptais de descendre en direction de mon ventre. Jugeant mes bras suffisamment purifiés, je les abandonnais à leur triste sort.
Frôlant la surface de mon nombril du bout de mes doigts, je sursautai. Une étrange réaction survint. Je levai le menton vers le pommeau et, les sourcils froncés, me mordis la lèvre inférieure. Je laissai mes bras retomber le long de mon corps. Un soupir fébrile s'échappa d'entre mes lèvres pendant que mon cœur s'emballait. Ses battements se firent plus désordonnés.
Et alors que je tentai de retrouver mon calme, une énorme secousse suivit d'un bruit assourdissant me prirent par surprise.
Je tournai la tête et vis une silhouette se dessiner devant l'entrée de la douche, quelque peu assombrie par l'absence de lumière ⸺il n'y avait qu'une vieille lampe torche sur l'évier pour faire le travail. Celle du plafond avait rendu l'âme deux mois plus tôt. Il avait laissé la porte grande ouverte, donnant sur le salon d'une obscurité angoissante, presque surnaturelle.
Une de ses mains se fraya un chemin sur la vitre de la cabine, il s'y tint.
« Je t'ai cherchée partout. »
Un sourire se dessina sur mes lèvres.
« Je suis là. »
Je me reculai de la source d'eau, ouvris mes bras et le laissai s'approcher. Jason passa ses bras autour de ma taille. Sans attendre, il me pressa contre lui, enfonçant son visage dans le creux de ma nuque.
« Il est quelle heure ? » demandai-je.
« Deux heure. »
« Mhh, tu rentres tard, ce soir. Qu'est-ce que tu faisais ? »
Il ne répondit pas.
« Jason ? »
« On s'en fiche, je suis rentré c'est le principal. »
Sa manière d'éviter ma question me contraria légèrement. J'aurais voulu en savoir plus, j'aurais voulu l'épauler, malheureusement, je n'étais plus l'oreille contre laquelle il pouvait se confier. Depuis qu'il était revenu d'entre les morts ⸺quelques mois auparavant, il était devenu méconnaissable. Jason me cachait tant de choses, j'étais d'ailleurs l'une d'entre-elles. Enfermée à double tours dans ce vieil appartement miteux, je n'étais pas mieux que le reste de ses secrets.
« Mhh, tu as raison. Bon retour à la maison, mon amour. »
Mes bras étaient passés autour de sa nuque, je les dépliai avec pour objectif de caresser ses joues. Tout en pressant la pulpe de mon pouce contre sa cicatrice, je plongeai mon regard dans le sien. Jason sursauta au contact. Il ne me repoussa cependant pas. Il conservait ses bras autour de ma taille trempée, lui toujours habillé.
Sa peau était chaude, de lui émanait une odeur métallique. Il n'était vêtu que d'un simple t-shirt vert foncé et d'un pantalon noir suivit de chaussettes. Rien ne me parut suspicieux et j'étais si comblée à l'idée de le retrouver que rien d'autre n'attira mon attention. Jason me serra contre lui. Il plaqua mes seins nus à son torse, mon bassin contre le sien et fit se toucher nos fronts. Je glissai mes doigts dans sa chevelure, soupirant un peu. Puis, je murmurai gentiment :
« Tu veux te doucher avec moi ? »
Jason hocha la tête.
Je reculai donc à l'intérieur de la douche et l'emportai avec moi. Immédiatement, nos lèvres se rencontrèrent. La cascade d'eau retomba du sommet de ma tête jusqu'à mes pieds pendant que je m'accrochais à lui si désespérément que j'en avais fermé mes paupières. Jason avait fait de même. Je le sentis se débarrasser de ses vêtements en même temps, il avait commencé par en bas, déposant de léger baisers sur mes lèvres lorsque ses mouvements nous forçâmes à nous séparer. Puis il s'était dépêché de faire pareil avec son t-shirt pour venir se presser entièrement contre ma silhouette.
Jason m'enferma dans une étreinte ardente, si chaude que la température brûlante de l'eau qui nous tombait dessus en aurait presque eu honte. La sensation de ses bras autour de moi, de nos torses se frottant l'un contre l'autre, nos lèvres se rencontrant sans une once de répit... C'était divin. À l'instar d'un festin royal dont les saveurs faisaient exploser mon cœur dans une symphonie de pulsations.
Je le sentais partout autour de moi.
Jason et moi ne faisions qu'un, nous étions à présent le socle de cette cascade humide, rongés par cette même eau, bougeant au même rythme et notre épiderme fusionnant de part cette chaleur qui nous faisait petit à petit fondre. J'en avais des vertiges. Mes poumons se fidèrent de dioxygène à la vitesse de l'éclair, je m'accrochais à lui, me cramponnais à sa chair et goûtais ses lèvres humides. Jason répondait à ma vivacité avec passion, il s'agrippait à la chair de mes hanches, frottait son corps nu au mien dans des mouvements erratiques. Ça n'avait rien de pressé ni de sexuel, c'était sensuel et séducteur. L'effort que nous faisions à nous embrasser ne signifiait pas notre empressement quant à ne faire qu'un, c'était plutôt sous l'emprise d'un fort sentiment de soulagement que nous agissions. J'étais heureuse de le retrouver, c'était de même pour lui.
Jason remonta une main en direction de ma nuque, il s'en saisit et rapprocha nos visages. Il contrôlait le tempo et l'intensité de notre baiser.
Ses lèvres se moulaient parfaitement à la forme des miennes, notre salive ne faisait qu'un, gênée à répétition par l'averse qui nous tombait dessus. Le goût métallisé provenant du pommeau de douche me fit grimacer, cependant les caresser qu'exerçait Jason sur ma nuque suffirent à me distraire. J'en venais à gémir contre lui.
Je poussais une petite plainte dans sa bouche, il répondit dans un grognement grave.
C'en était presque animal, primitif, la manière avec laquelle j'étais pressée contre lui, comme si sans lui je risquais de manquer d'air. C'était bien plus que ça en soi. Son étreinte était bien plus que deux simples mains qui me pressaient contre lui, c'était notre fusion; corps et âme, c'était une connexion qui allait au delà des mots, qui transcendait toutes les réflexions que j'avais pu avoir jusqu'à présent.
J'aurais pu mourir ainsi, les poumons écrasés par ma cage thoracique, la respiration saccadée et la gorge ravagée par des brûlures enflammées. Tout ça pour rester auprès de lui. Pour toujours et à jamais.
Toutefois, il fallut que Jason se recule.
Ses paumes de mains se posèrent sur mes épaules, il embrassa doucement mon front, puis l'arête de mon nez, et imposa quelques centimètres entre nous afin que nos regards puissent se croiser. Je papillonnai des yeux. Il nous fit sortir du dessous du pommeau, en direction de la sortie de la douche et arrangea ma chevelure avec une minutie attendrissante. Elle me fit fondre sur place, les pupilles pétillantes et le bas ventre en compote.
« Tu es encore plus belle que dans mes souvenirs. » il murmura.
« Jason... »
J'avais l'impression que mon cœur allait exploser.
« Merci d'être venue avec moi, merci de m'avoir suivi jusqu'ici. »
Jason embrassa le coin de ma bouche, puis ma mâchoire, puis ma tempe et il finit avec le milieu de mes sourcils. Il me dora de baisers, la prise de ses mains sur mon visage plus ferme que jamais.
« Je t'ai promis mondes et merveilles et j'y arriverai. » insista-t-il. « Tu mérites pas moins que ça, mon cœur. »
« Tant que tu me reviens. »
Je le pris par surprise en interceptant ses lèvres, je l'embrassai à mon tour.
« C'est tout ce que je veux. Toi. Toi et juste toi. Seulement toi. »
« Je t'aime. »
Une armée de papillons s'en allèrent chatouiller mon bas ventre. Je frémissai contre lui, incapable de réprimer le rictus qui prenait place sur mes lèvres.
« Moi aussi. »
Je l'embrassai.
« Je t'aime. Je t'aime. »
Tout était inhabituel depuis qu'il m'était revenu. J'avais appris son décès et m'étais immédiatement enfermée dans une dépression qui me fit frôler la mort du bout des doigts plus de fois que j'aurais aimé l'admettre. Malgré l'aide de ses frères, et de ses amis, il m'avait été impossible de tourner la page. Passer à autre chose après avoir aimé Jason Todd n'était pas une mince affaire. J'avais refusé tout type d'aide. Je m'étais enfermée dans ma chambre pendant des semaines entières et j'avais vécu avec pour simple compagnie le souvenir de son sourire et son odeur corporelle enduite sur ses vêtements. Lorsqu'il m'était revenu, j'avais cru devenir folle. Il était resté flou, je ne connaissais que les grandes lignes, la seule dont je me souvenais était sa proposition. Tout quitter le temps que les choses s'arrangent ou le quitter et définitivement tourner la page.
Alors oui, tout était inhabituel. De ce vieil appartement qu'il avait trouvé dans un des quartiers les plus miteux de Gotham, jusqu'à notre routine. Jason disparaissait presque tous les jours à faire je ne savais quoi. Parfois, il ramenait des tonnes de liasses d'argent qu'il cachait dans l'un des murs de notre cuisine, d'autre, il me revenait tout égratigné et m'empêchait de le questionner. Ce Jason était différent de celui que j'avais autrefois connu.
Celui que j'avais face à moi était plus sérieux, il avait perdu son éclat d'antan. Lorsque nous nous retrouvions, dans ces moments là, cette différence me dépaysait.
Cependant, une chose me restait familière : l'amour que je lui portais.
Lorsqu'il me caressait, m'embrassait, lorsqu'il me susurrait des mots doux au creux de l'oreille ou même lorsque nous ne faisions qu'un, il réveillait cette flamme de passion au sein de mon cœur, cette même flamme qui s'était embrasée la première fois que nos regards s'étaient croisés. Elle n'avait jamais disparu. Malgré tout Jason ne cessait de la raviver. À chaque toucher, parole, coup d'œil, il me faisait davantage l'aimer.
Je m'en fichais de ce qu'il me cachait.
Je me fichais de la provenance de tout cet argent.
Je me fichais de sa rancœur à l'égard de son père.
Je me fichais de tout tant qu'il me revenait vivant. Ma plus grande peur était de le perdre à nouveau, alors je refusais de le faire fuir avec toutes mes questions. J'avais juste besoin de savoir qu'il m'aimait et que jamais il ne me quitterait. Pour l'instant, Jason s'en sortait à merveille. Malgré le côté redondant de mon quotidien et mes conditions de vie inquiétantes, la pensée que je n'avais besoin que de lui pour être heureuse s'était rapidement certifiée.
Le sol à mes pieds aurait bien pu s'écrouler, il me suffisait d'entendre le son de sa voix et de sentir sa peau sur la mienne pour savoir que tout irait bien. Car tant qu'il était là, j'étais saine. J'étais complète. J'étais comblée.
Ma bouche trouva la cicatrice sur sa joue. Jason tourna la tête sur le côté, alors je le chassai et déposai un baiser sur sa mâchoire. Nous ne tardâmes pas à nous laver, l'eau de la douche ayant suffisamment coulé comme ça. Nous sortîmes de la salle de bain une dizaine de minutes plus tard. Vêtue d'un bas de jogging à lui et d'un simple soutien-gorge, je le suivis, main dans la main, jusqu'à notre lit ⸺un simple clic-clac dans le salon. Jason s'assit dessus et me guida sur ses cuisses, je pris place sans mal, ma poitrine collée à ses clavicules et mes bras passés autour de ses épaules.
L'appartement était minuscule, il n'y avait que deux pièces, un salon ⸺plus un petite cuisine, et une salle de bain. Dans un des murs était incrustée une armoire dans laquelle le peu de vêtements que nous avions étaient rangés. La qualité de l'endroit laissait à désirer, les murs, le sol et le plafonds manquaient d'isolation, les secousses provenant de la gare à côté handicapaient notre quotidien malgré les mois que nous avions déjà passé ici, nous n'avions jamais pu nous y habituer. Le frigo contenait mal nos restes de nourriture, il n'y avait pas de four et le micro-onde m'avait lâché la semaine dernière lorsque j'avais cherché à réchauffer mon bol de soupe. Sans parler du bazar qui traînait un peu partout dont nous étions responsables; entre bouts journaux, miettes de gâteaux, vêtements et sous-vêtements, objets parfois indescriptibles, CDs, cassettes, fils d'électroniques.
Nous vivions dans un chaos pur, avec au centre, juste lui et moi. Nous deux.
Je le sentais, toujours aussi proche de moi. Je le regardais dans le blanc des yeux, le corps chaud et un stupide sourire dessiné sur mes lèvres. Jason avait abandonné ses mains sur mes hanches, il jouait du bout de ses doigts avec l'élastique de mon ⸺son⸺ jogging. De cette manière, je me sentais invincible. Pas dans le sens où je me sentais forte, capable de tout surmonter, non. Je n'avais pas l'étoffe d'une héroïne. Malgré tout, je me sentais bel et bien invincible, je le devais à Jason. À ses côtés j'avais l'impression de ne rien risquer. J'étais certaine qu'il resterait à mes côtés, qu'il me protégerait : d'autrui, de mes souvenirs et traumatismes, de n'importe quoi. Tout ce qui aurait pu me blesser d'une quelconque manière.
J'aurais tout donné pour rester ainsi.
« T'as mangé ? » il me demanda.
« J'avais pas faim. »
Jason releva un sourcil.
« Tu m'as attendu, c'est ça ? Je t'ai déjà dit de pas le faire. » pesta-t-il dans un soupir. « Je t'avais laissé un peu d'argent sur le comptoir, t'y as même pas touché. »
« Je sais.. Mais m'en veux pas, j'étais persuadée que tu rentrerais tôt. »
« Je t'ai manqué ? »
« Quelle question... »
Il me pinça les hanches.
« Réponds, je sais que c'est vrai. »
« Eh ! »
Je plissai les yeux à la vue de son rictus taquin.
« Bien sûr que tu m'as manqué. Je t'ai attendu du matin jusqu'au soir. » marmonnai-je en roulant des yeux. « Tu mérites même pas que je te réponde. »
« Tu m'as manqué aussi, mon cœur. »
Je gloussai et me rapprochai de lui. Jason en profita pour lâcher mes hanches et plutôt les entourer de ses bras. Il me pressa contre lui, de nos bassins jusqu'à nos ventres et ma poitrine contre son torse. L'étreinte fut splendide, si romantique et passionnée. J'en eu des frissons. Le bout de nos nez se frôlèrent, finalement, nos fronts entrèrent en contact. Doucement, je vis ses yeux se fermer. Jason expira ensuite un doux soupir.
« Tu vas dormir ? » je l'interrogeai et passai mes doigts dans sa chevelure.
« Ouais, je suis crevé. » il répondit.
Son emprise sur mon corps me forçait à le suivre lorsqu'il me fit pivoter sur le côté et entrer en contact avec le matelas du clic-clac. Jason nous fit juste après reculer. Nous arrivâmes au niveau de nos oreillers respectifs, et il s'allongea sur moi, sans jamais lâcher mon estomac. De sa bouche, s'échappait un soupir d'aise. Sa tête se frotta à ma poitrine, il y trouva grand réconfort, sans ouvrir les yeux ne serait-ce qu'une fois. Je l'accueillais à bras ouverts. La vue de son expression détendue me sut suffisante. Ses traits étaient relâchés et les rayons lunaires provenant de la fenêtre juste à côté l'éclairait si joliment. J'en avais des papillons dans le ventre, le cœur qui pétillait. Il était magnifique, il m'était impossible de me lasser dès que mes yeux se posaient sur lui. J'étais irrésistiblement attirée par lui, charmée, envoûtée. Il m'était impossible de détourner le regard.
Jason déposa de doux baisers sur mon décolleté, il embrassa ma peau, me pressa contre lui. La manière dont il s'accrochait à moi était autant désespérée que passionnée. Je faisais de même en retour. Mes doigts se noyèrent dans sa chevelure corbeau, je l'agrippai et abaissai ma tête de manière à coller ma joue au sommet de son crâne.
C'était d'une perfection inconcevable.
Plus rien ne vint polluer mon esprit, je ne me souvenais plus de rien, n'omettais plus rien en retour. Tout ce qui comptait en cet instant se trouvait en mon sein, au creux de mon cœur. C'était lui, Jason Todd. Rien d'autre.
Je le vis s'assoupir, l'eus accompagné à l'aide de tendres caresses. Sa respiration s'était calmée, la force avec laquelle il m'eut précédemment maintenue en place disparue simultanément. Une demie heure s'écoula. Ne trouvant toujours pas le sommeil, j'étais malgré tout restée là, à ses côtés, attendrie par l'expression adorable sur son visage et tout autant intriguée par la cicatrice en forme de J incrustée dans sa joue. Je l'avais frôlé de mon pouce, j'avais ensuite embrassé sa tempe.
J'avais pris soin de lui aussi longtemps que possible. Morphée ne tarda pas à me voler, lorsque ma garde s'était baissée et que la fatigue avait commencé à me cueillir. Il m'accueillit à son tour et m'emporta dans le même monde de douceur dans lequel Jason avait déjà trouvé réconfort. Je l'y rejoignis avec hâte.
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rougemetallique · 2 months ago
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Mon calendrier (suite et fin enfin je crois)
Je ne sais pas ce qu’il se passe dans nos cerveaux la nuit, mais c’est comme si toutes les bonnes idées étaient en embuscade, prêtes à surgir au détour d'une conversation anodine.
Pour être tout à fait honnête, si je vous avais présenté ce "projet" dans son ordre de création, c’est avec ce calendrier que j’aurais dû commencer.
C’est autour de minuit, un soir, lors d’une discussion avec @maiawe au sujet du signe astrologique de ses Sims, que l’idée a germé. Et il faut croire que l’insomnie nous rend plus créatifs… et franchement, plus déterminés, car avant même de m’en rendre compte, j’étais déjà en train de noter des dates et de calculer des correspondances signe par signe. Le lendemain, j’avais envoyé le fichier à qui voulait bien le voir. Mais, faisant preuve d’un perfectionnisme inattendu mdr, j’ai passé les jours suivants à peaufiner les moindres détails.
C’est de la que m’est venue l’idée de diviser une année IRL pour la faire correspondre, case par case, à une année Sims. Une fois que c’était fait, il ne me restait plus qu’à placer tous les événements aux dates correspondantes.
Alors je sais, on a pas les signes du Zodiaque dans les Sims 4, et heureusement qu'ils n'ont pas repris le même système que dans les Sims 3 (des jumeaux avec des signes différents, vraiment ?!) mais ça peut donner des idées de gameplay. Par exemple : un homme Capricorne en couple avec une femme Poissons, ça fait des étincelles d’après Femme Actuelle. Et si vous ne me croyez pas, vérifiez par vous même.
Sinon, voilà ce que ça donne...
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Certains jours représentent deux signes astro en même temps. J’imagine que si le Sim naît avant midi, il appartient au premier signe, et après 12h, au second — un peu comme les décans.
Je n'ai pas testé, mais sachez qu'il existe évidemment des mods pour ajouter un signe astrologique en tant que trait de caractère supplémentaire, ce qui influencerait les affinités avec les autres signes.
Alors voilà, ça ne sert pas à grand-chose, mais je suis quand même contente de l’avoir fait !
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leleaulait · 4 months ago
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J'entends beaucoup de gens autour de moi me dire qu'ils/elles ont essayé les psychiatres et que vraiment c'était l'horreur, les gens préfèrent les psychologues. C'est marrant parce que j'ai eu que des psychiatres dans ma vie et vraiment c'était des pépites ! Mon ancien psy m'avait prise en urgence à 22h après le décès de mon père et on était resté à parler jusqu'à minuit à son cabinet, je pouvais le contacter quand je voulais... c'était une crème, et mon psy actuel et aussi une pépite, il me prend souvent 1h en consult et ne me faisait presque jamais payé la consultation en visio car il savait que j'étais dans la merde, je me souviens qu'il avait offert des rdv à une personne SDF pour 1€ symbolique, il est tellement cool que la dernière fois il m'a envoyé des photos des montagnes où il était parce que je le cite "je sais que vous êtes passionné par les montagnes j'ai pensé à vous", l'autre jour il m'envoi le lien d'un reportage arte sur les insectes parce qu'il avait marqué dans mon dossier que j'étais passionné par ça aussi 😂. Vraiment penser pas qu'il est chelou hein il est juste proche de ses patients sans arrière pensées, c'est ce que ma mère appelle "un psy de la vieille école". Quand je vois qu'il m'envoi des ordonnances à 22/23h je me dis qu'il doit pas avoir de vie putain.
Bref j'avais envie de raconter ça 🤷
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lepartidelamort · 2 months ago
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Victime de l’expérimentation gauchiste de ses parents, un redditeur fait le récit de sa vie ruinée.
Rappel : Augusto Pinochet n'a rien fait de mal.
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Voilà un moment Reddit fr particulièrement Reddit et particulièrement fr.
Reddit :
J’ai des parents de gauche. Plutôt éduqués. Ma mère a fait 2 ans de fac et a passé sa vie dans la fonction publique, mon père a lui passé la sienne dans l’industrie avec France Inter ou France Culture en arrière plan. On a eu des livres à la maison, mais on avait quand même droit à pas mal de télé. A la maison, nos parents n’étaient pas suuuper disponibles pour compléter notre éducation, en revanche. Ça casse un peu le mythe de la réussite scolaire héréditaire : papa rentrait claqué du travail à 20h30 pour mettre les pieds sous la table, maman s’occupait de la maison pendant ce temps, puis travaillait parfois jusqu’à minuit parce que, contrairement à mon père, elle ne pouvait pas « fermer la porte et éteindre la lumière. » Il fallait trimer à la maison aussi, parfois une partie des week-ends. Pour moi comme pour mes frères, le primaire s’est bien passé. Petite école de banlieue relativement paisible de Marseille, un peu piégée entre deux quartiers très, très chauds. Ce sera important pour plus tard.
Note : « très, très chauds » veut dire saturés d’Algériens, mais le redditeur étant une créature humainement médiocre et lâche, il préfère utiliser des euphémismes pour ne pas être maudit et banni par les autres redditeurs.
C’est pour notre entrée en 6e que les choses se sont gâtées. On n’avait beau ne pas avoir été des enfants bulle complètement déconnectés qui débarquent au collège avec un pull noué autour des épaules, mais mes frères et moi avons juste été… complètement inadaptés. Anti-intellectualisme, violence, harcèlement de quiconque franchissait le portail avec un livre dans le sac à dos (en pleines annees Harry Potter, j’étais littéralement le seul à lire). Un de mes grands frères a été tellement harcelé qu’il en a fait des dépressions. L’autre se battait à peu près une fois par semaine. J’ai été le seul à aller au lycée. Ce collège, donc, se trouvait dans un des quartiers chauds. Pas le plus chaud, et c’était loin d’être la misère, mais c’était loin d’être jouasse. Il ne se trouvait pourtant qu’à 1km de mon école primaire. Je n’ai découvert que très, très récemment que ce n’était pas mon collège de secteur. Ni celui de mes frères. Ils avaient demandé une dérogation. Sinon, nous aurions été envoyés dans un autre collège peu ou prou aussi glauque. Mais tant qu’à faire, pourquoi ne pas m’avoir envoyé au collège affilié au collège lycée où j’allais être reçu en seconde ? Il était infiniment, mais alors infiniment meilleur. Ma mère m’a répondu : à l’époque, on tenait beaucoup à la mixité sociale.
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Ruine la vie de ses enfants par conformisme social et idéologique. Estime qu’ils doivent faire preuve de gratitude pour les avoir plongés dans un enfer quotidien. Conscience aussi légère qu’une plume et aussi dure que de l’acier trempé allemand. Votera à gauche quoi qu’il arrive pour les droits de l’homme et sa retraite. N’a pas envie de voir ses petits-enfants plus d’une fois par mois et seulement deux heures.
Alors, parlons de la mixité sociale. Ou plutôt, de la mixité des niveaux culturels et, par conséquence, des attentes des profs. Quand je suis arrivé au lycée, j’avais eu plus de 18 dans la plupart des matières, et même 20 en anglais. En seconde, au premier trimestre, j’ai eu une moyenne de 12. Et c’était un lycée normal, public, pas spécialement sévère. Sauf qu’il me manquait à peu près la moitié des acquis. En anglais on avait passé 4 ans à faire en boucle les 150 verbes irréguliers (j’ai découvert bien plus tard qu’il y en avait plus, de surcroît…). Rien sur les phrasal verbs , aucun travail de compréhension orale, on regardait Mr Bean (c’est MUET) avant Noël… n’importe quoi. En français, on a bien fait le programme de grammaire, à la marge, mais alors la culture littéraire… je suis arrivé au lycée avec pour seul bagage culturel Giono, Pagol (lus jusqu’à la nausée parce qu’on était en Provence), Harry Potter, et la collection de SF des années 50 que mon père avait accumulée dans sa jeunesse. Même les élèves les moins instruits connaissaient au moins un Flaubert, un Zola, et peut-être 2 ou 3 poètes classiques. Moi, nada. Même pas un Victor Hugo. Dans les autres matières, c’était mitigé. On finissait le programme ni en SVT, ni en histoire géographie à cause des problèmes de discipline. En seconde, donc, je me découvre si médiocre qu’on envisage de m’envoyer en lycée pro. Moi qui avais, l’année précédente, 17 de moyenne ! Je l’ai extrêmement mal vécu. Il a fallu que je convainque mes profs, de langues notamment, de me laisser une chance et de me faire passer en L. J’ai dû trimer comme un malade. Mais je n’ai jamais rattrapé mon retard en culture G. Une fois qu’on est derrière, on ne repasse jamais plus devant les autres. Toutes les bibliothèques du monde, même à 4 bouquins par mois, ne font pas en 3 ans ce qu’on aurait dû faire en 7. Je ne savais même pas qui étaient Balzac ou Maupassant. À la fac, j’étais toujours le clampin de province qui n’avait pas lu Sartre, Simenon, la Bible, Huysmans ou que sais-je. J’ai bien développé mon propre répertoire au gré de mes lectures plus personnelles, des noms un peu moins connus comme Troyat, N’Diaye, Zamiatine ou Gombrovitz qui m’ont permis de ne pas complètement passer pour une bille pendant mes partiels. Ma stratégie, c’était d’être au moins capable de me démarquer. S’il a fait de tels détours, c’est qu’il maîtrise bien ses fondamentaux.
Le type raconte un peu n’importe quoi pour justifier sa glande intellectuelle.
Une personne avec un cerveau fonctionnel peut s’astreindre à un programme de lecture solide et avoir une culture générale raisonnable au bout de deux ans, sans problème. Le plus complexe est de comprendre ce qu’on lit et surtout le contexte dans lequel il a été écrit, mais ce n’est pas surhumain.
Ceci dit, la culture générale n’a pas d’utilité en dehors de la navigation mondaine. On peut vouloir naviguer en société pour diverses raisons, bonnes ou mauvaises, mais la plupart des gens n’en a rien à faire. Certainement pas les gens du peuple en général. Après, certains veulent se dégager des horizons intellectuels, découvrir des champs de la pensée, mais ce n’est pas le cas de ce gars. On apprend pourquoi ensuite, mais c’est un détail.
Arrivé à la moitié de son récit, ce mec n’ose toujours pas parler de la raison pour laquelle les profs cultivent le sur place chez les élèves de son secteur, raison pour laquelle ça l’a rendu durablement inculte : les bicots et les nègres.
Ça relève de l’exploit mental.
Le déni reste intact, la peur de subir l’excommunication de son milieu social est toujours aussi forte.
Estimez-vous heureux d’être totalement dégagé de ce genre de prison psychologique, cher lecteur raciste.
Alors, quand ma mère m’a dit que tout cela, toutes ces épreuves, c’était un sacrifice sur l’autel de la mixité sociale, j’ai eu matière à réfléchir. Parce que sur le papier je ne suis pas contre.
Mais concrètement, ça a donné quoi ? À quoi ma présence dans ces classes a servi ? À donner aux autres un modèle « d’excellence » qui avait pour seul mérite de faire docilement ses devoirs sous le sifflement de la cocotte minute tous les soirs ? Quelqu’un qui apprenait avec plus d’application ses putains de 150 verbes irréguliers ? Quelqu’un qui lisait jusqu’au bout la version ultra abrégée de l’Odyssee qu’on a étudiée 2 fois en quatre ans ? Est-ce que j’ai tiré qui que ce soit vers le haut en m’ennuyant à mourir dans un bordel infernal ? En étant le seul à participer ? A attendre avec trépidation qu’on me donne quelque chose, n’importe quoi, à faire. Quelque chose de vaguement intéressant, de vaguement difficile. Non. Je n’ai servi rien. Mon sacrifice a été parfaitement vain et j’aurais pu aller beaucoup plus loin dans mes études. Aujourd’hui, une partie de mes amis qui n’ont eu aucun mal à faire prépa, ma femme y compris, s’étonnent tendrement de la différence de culture G. Parce que trop occupé à découvrir au moins superficiellement les russes, les penseurs des Lumières ou les grands philosophes et poètes antiques, c’est dans un café que j’entends parler pour la première fois de François Villon ou de Louise Michel ou de Gramschi ou du Futurisme ou de Primo Levi ou de Fitzgerald ou des sœurs Brontë.
Louise Michel, Gramsci, Primo Levi : ce gars est cerné de bourgeois de gauche qui cultivent leur judéo-marxisme dominical confortablement installés dans leur quartier écolo-décroissant.
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Tu connais pas Louise Michel ?!
Il en a même épouser une.
Imaginez l’emprise mentale. Il n’en sortira jamais. C’est comme une secte.
Me voilà papa d’une petite fille de deux ans et demi qui baigne dans les livres, qui apprend sans effort les plus courts par cœur et qui les « lit » à ses poupées, qui utilise correctement la particule négative et la première personne du pluriel. Elle vit dans un appartement rempli de livres de tous genres, dans un quartier où, au milieu de chaque parcs, il y a des boîtes à livres remplies à ras bord de bouquins intéressants et originaux. Bref. Une enfant de presque trois ans qui, avec la mere qu’elle a, et dans une moindre mesure le père, aura dans sa vie un immense privilège en termes de culture générale. Et en mentionnant cela à ma mère, rebelotte. « Dommage, là où elle est, on aura moins besoin d’enfants comme elle. » C’est peut-être parce que c’est ma fille, ou parce que j’ai du recul sur ma propre expérience, mais je n’en peux plus de cette vision utilitariste de l’éducation des enfants. Ma fille n’est pas une goutte de javel à diluer dans l’eau la plus sale possible. Elle a le droit d’avancer au rythme qui lui convient dans la vie, et il m’est complètement contre-intuitif, en tant que parent, de la contraindre à la stagnation par idéologie. Pour moi, à ce stade, c’est comme essayer de nourrir un bébé avec un régime vegan.
Bref. Voilà. Je pose ça là, sans vraiment avoir de conclusions politiques ou sociétales, sans non plus avoir de solutions pour les milliers de gamins qui savent à peine lire en 4ème. La seule chose dont je suis à peu près certain, c’est que la « mixité sociale » sous la forme de « un ou deux enfants de bobos au premier rang qui essaient de se concentrer malgré les chaises qui volent » est loin d’être la solution.
Mais pourquoi ta fille a-t-elle un « rythme » bien supérieur à celui de Boubacar et Abdelkader ? Et pourquoi ta catin de mère qui a déjà ruiné ta vie veut absolument la noyer à son tour dans cette boue raciale ?
Notre redditeur n’est pas prêt pour ce saut qualitatif.
Quant aux redditeurs qui lui répondent, c’est nous qui ne sommes pas prêts à les calculer. Parmi les solutions offertes : « dispatcher » les bouègres partout.
Du Manuel Valls dans le texte.
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Pour conclure ce sujet sans fin (en vue), une réponse à la hauteur de l’hypocrisie criminelle de ces gens.
Asseyez-vous :
Mon 2eme a failli vivre la même histoire que toi. Primaire en centre ville d’une ville huppée mais un découpage de la carte scolaire et un déménagement ont fait qu’il s’est retrouvé dans un collège à 150m de la cité la plus craignos de tout le département. Et lui qui était dans une bulle s’est retrouvé confronté à cette mixité sociale dont tu parles. En plus, c’était le seul de son école primaire à se retrouver dans ce collège. Au bout d’un mois de cours, ils avaient quasi un mois de retard dans à peu près toutes les matières d’après leur prof principal. Un tiers des gamins était « en grande difficulté scolaire » et foutait le bordel absolu, menaçait et insultait les profs. Après la première réunion parents-profs j’avais l’impression d’avoir échoué en tant que parent et d’avoir mis mon fils en danger. Mon fils rentrait terrorisé de l’école et y allait à reculons. Il n’a pas voulu qu’on prenne la photo de classe parce qu’il ne voulait garder aucune trace de son passage dans cette classe. En fin de 6eme, son prof de maths a donné 17 pages de trucs non vus en cours à cause de leur retard sur le programme. À la fin de la 6eme on pensait avoir trouvé la parade. « Tu feras Allemand LV2, mon fils. Et Latin. Comme ton papa. T’as pas le choix. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas d’Allemand LV2 dans ton collège. Chat GPT nous a rédigé une très jolie lettre qui explique pourquoi l’Allemand est une langue importante dans ton éducation, déjà parce que tu es blond aux yeux bleus et qu’on aime bien l’Argentine comme pays, et donc pourquoi tu vas devoir changer de collège. » Mais… On en a parlé aux parents de son seul ami. Big Mistake. Eux en ont parlé à d’autres parents et la principale a donc trouvé la parade pour éviter la fuite de ses meilleurs élèves : elle a ouvert une classe d’Allemand LV2. Pour 8 élèves. Donc mail de remerciement à la principale. « T’as intérêt à cravacher en Allemand, mon fils. Ils ont ouvert la section à cause de nous. » La rentrée de 5eme avait l’air de bien se passer, les 10 premiers jours l’ambiance était calme dans sa classe mais en fait y’avait une raison. Les éléments les plus agités étaient rentrés en Algérie pendant l’été et ont fait leur rentrée plus tard. Grâce aux élections de délégués de parents d’élèves dont tout le monde se branle, moi le premier, la mère de l’élève le plus compliqué à gérer est devenue déléguée des parents et a fait la guerre aux profs. Les histoires que nous racontait mon fils en rentrant de l’école étaient ahurissantes. La proviseure du lycée de mon aîné nous a fait un laïus de 15mn sur les élèves qui arrivent de ce collège quand on lui a dit que notre 2eme y était.
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L’élève « le plus compliqué à gérer » éternel
En fin de premier trimestre j’étais presque prêt à le mettre dans le privé, alors que ça allait à l’encontre de tout ce en quoi je croyais (mère et sœur profs dans le public) mais finalement la lumière est venue d’ailleurs. Une des pistes était de le mettre dans le collège de secteur de là où moi j’habitais (sa mère et moi sommes séparés) mais elle avait été écartée parce que le collège en question était situé à peu près de la même façon, pas loin d’un quartier tendu de la ville d’à côté. Mais après avoir parlé avec des parents d’élèves il s’est avéré que ce collège était infiniment plus calme parce que l’équipe pédagogique était extrêmement à cheval sur la discipline et avait une tolérance zéro. Dans le collège problématique c’était dingue à quel point l’équipe était laxiste sur la discipline. Donc changement de collège en pleine année en prétextant que mon fils habitait maintenant à temps plein chez moi, l’opération a pris très peu de temps entre la demande et le changement effectif et depuis mon fils revit. Ses notes qui avaient chuté en début de 5eme sont remontées en flèche, il était clairement en retard sur le programme dans certaines matières mais tout va bien, il va à l’école avec plaisir. Mais donc, au-delà de la mixité sociale elle-même, y’avait aussi clairement un souci dans la gestion des élèves pénibles dans son collège précédent. Le nouveau collège n’est pas spécialement moins mixte et pourtant il est beaucoup beaucoup plus calme. Y’a peut-être moins de cas désespérés scolairement, mon fils n’a pas l’air d’avoir d’élèves qui maîtrisent mal les bases de la lecture dans sa classe.
Ouf, tout va bien.
À présent que son gosse n’est plus bolossé par les bougnes, le père de gauche radicalisé va pouvoir reprendre sa vie normale d’électeur mélenchoniste et dénoncer le fascisme la conscience tranquille.
Et quand finalement tout le pays ne sera plus qu’un vaste « quartier prioritaire », ils prendront l’avion avec leurs gosses pour un pays sûr et sans Algériens. Là-bas, ils recommenceront le cycle en accusant les autochtones d’être racistes.
Aucun compromis n’est possible avec le Sentier Lumineux.
Seules les balades en hélicoptère peuvent résoudre ce problème.
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Démocratie Participative
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claudehenrion · 1 month ago
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Le monde actuel est un immense bordel...
Chaque fois que viennent sous ma plume (qui est un clavier) un gros mot ou une expression vulgaire, j'en demande pardon : mon amour pour notre belle langue (ce qu'elle était, avant que le progressisme ne lui impose une chute qui risque d'être finale !) n'aimait pas trop ces vocabulaires provenant de registres dits ''familiers''. Cependant, je dois vous avouer que les excuses que je vous fais sont de moins en moins sincères : le monde, tel que je le vois évoluer autour de moi, ressemble à ''un méga-bordel''... et ce n'est pas une bonne nouvelle.
Avant même la réélection quasi-triomphale de Trump, les ''migrations de masse'', la guerre en Ukraine et les événements tragiques du 7 octobre avaient fait, au pied de la lettre, basculer le siècle, dans un temps incroyablement court à l'échelle de l'Histoire. Mais contrairement à tout ce que tout le monde attendait, les cauchemars liés à notre folie de ''mondialisation'' ont laissé la place non pas à la félicité universelle espérée par les naïfs et les cons, mais à une juxtaposition de conflits locaux, qui semble sans fin et ne demandent qu'à s'étendre. Le rêve absurde d'une ''mondialisation heureuse'' a fait long feu... et le fait que de plus en plus de gens s'en rendent compte est la seule bonne nouvelle du moment.
Les stratèges du genre ''La Voix de son maître'' nous affirment que la nouvelle problématique se résumerait à une confrontation ou à une sorte de querelle à mort (dont ils oublient de dire qu'elle est factice, car fabriquée par eux et leurs maîtres à ne pas penser), entre les démocraties libérales et des puissances autoritaires, dans un ''remake'' de la lutte millénaire entre le Bien (eux) et le Mal (les autres). Une telle représentation leur facilite certainement la vie... mais elle n'apporte rien à la nôtre, puisque nos démocraties n'en sont plus (il s'en faut de beaucoup !), et que les soi-disant ''autocraties'' semblent se multiplier à chaque vote... démocratique qui a lieu, un peu partout.
Ce qui ne peut plus faire de doute, c'est que les solutions qui nous ont été présentées depuis 30 ou 40 ans ont toutes fait long feu (mais les irresponsables continuent à raconter qu'elles seraient les seules --ce qui est faux, bien sûr, comme tout le reste de leur discours pourri) : après 3 ou 4 décennies de soumission à ces idées absurdes, nous nous réveillons brutalement devant une montée des tensions internationales qui réveille dans nos mémoires les pires heures du XX ème siècle --pourtant riche en folies. Après l'onirique ''plus jamais ça'' des européistes, nous revoilà face à des conflits dits ''de haute intensité'' à notre porte... et ce n'est pas une bonne nouvelle, non plus : la fameuse horloge dite ''de l'Apocalypse'' ne nous laisserait plus que 90 secondes avant le déclenchement d'une conflagration nucléaire : il serait, selon ses inventeurs, 23h 58Mn 30s. Et à minuit, tout pète...
Et en plus des pénuries de matières premières et de graves problèmes d'alimentation ressuscitant les grandes famines d'antan, la course à l'énergie et aux énergies risque de nous entraîner vers un ''pire'', au moment où même les ''données'' et les informations, la science et ses découvertes, l'eau, le sable, la terre, l'air et l'atmosphère... se transforment, presqu'en même temps, en sujets de discorde... dans un monde où ''discorde'' est devenu synonyme de ''tuerie au couteau''...
De plus en plus souvent, la force ignore le Droit, la violence oublie les règles et les institutions, tout conflit devient existentiel, le moindre objet contondant devient une arme qui va servir à tuer, un stupide ''Moi, je...'' remplace toute autorité, toute morale et toute moralité, les groupes de terroristes dament le pion aux Etats les plus structurés et les mieux armés où le terrorisme et le trafic de drogues sales s'imposent comme des modes de vie, de nouvelles références de ''gagne pain'' (en France seule, 200 000 personnes vivent sur ou du trafic de drogues. C'est énorme !)... La police n'est plus considérée comme ''le bras armé de la Justice'' (qui s'est noyée corps et âmes en ''se pacsant'' avec les idéologies les plus indéfendables), mais comme une bande rivale avec qui on va en découdre...
Le vieil ''ordre du monde'' dont les lignes avaient été tracées en 1945 par les vainqueurs (maintenant en pleine débâcle !) de la Guerre de 39-45, prend l'eau de partout, craque, se fissure et n'est même plus contesté : il est, simplement, ignoré. Il n'existe plus. La civilisation occidentale, qui en était le grand, le seul inspirateur, se débat en pleine décadence, entre un effondrement démographique jamais vu depuis la fin des royaumes amérindiens au XVI ème siècle, une catastrophe économique d'une dimension inenvisageable il y a seulement cinq ans, et une paralysie de toutes ses institutions dont les responsables sont l'aveuglement --et, osons le dire, la bêtise incommensurable-- des dirigeants que nous nous sommes librement choisis --tous incultes, pervers, masochistes, immatures, et, pour beaucoup, corrompus et intrinsèquement malfaisants !
Le résultat était presque prévisible, au fur et à mesure que se découvrait une telle accumulation de fautes impardonnables, d'erreurs ''XXL'' dans tous les domaines, et de persistance dans l'absurdité. C'est une poussée suicidaire ne peut déboucher sur rien qui ne soit effroyable, terrifiant, et mortel. L'Occident, cet ancien phare de la pensée, qui a, pratiquement seul, illuminé le monde entier de sa puissance et de ses réussites, risque de disparaître tel que nous l'avons connu, sans rien pour le remplacer... et les fous s'en frottent les mains. Un miracle peut-il encore nous sauver ? Si ''Oui'', on le cherche, on l'espère, mais il n'est vraiment pas en vue...
H-Cl.
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abridurif · 1 year ago
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Je ne sais pas si vous avez été opérés mais ceux qui ont été opérés ont cette expérience qui me paraît faire comprendre des choses, ceux qui ont subi une opération importante. Faire de la figuration, ce serait représenter une opération. Aucun intérêt évidemment. Mais dans une opération, il y a quelque chose de très bizarre, c’est que, même lorsque l’opération ne mettait pas la vie en danger, il suffit de regarder après le type qui en sort, c’est absolument comme s’il avait vu la mort, mais vu sans tragique. Je veux dire : les yeux d’un opéré frais sont extraordinaires. Si vous n’en avez pas eu autour de vous, faites les cliniques. Il faut avoir vu ça, je crois, pas par curiosité. Je ne dis pas des choses de petite perversion lamentable, je dis des choses presque de tendresse. Si vous voulez sentir vraiment quelque chose pour l’humanité, voyez des gens qui se sont fait opérer. Les yeux sont comme lavés, comme s’ils avaient vu quelque chose qui n’était pas horrible, comme s’ils avaient vu quelque chose qui ne peut être que la mort, qui ne peut être qu’une espèce de limite de la vie. Ils en ressortent avec cette espèce de regard très pathétique. (…) Leur corps a compris quelque chose, qu’ils vont ensuite oublier tellement vite. Dommage. Une espèce de bonté, de générosité émane d’eux, car cette mort qu’ils ont vue, et qui devient visible dans leurs yeux, c’est très curieux, dans la mesure où elle devient visible, elle cesse d’être l’ennemie, elle est d’une certaine manière l’amie, c’est-à-dire : elle devient en même temps autre chose que de la mort. Or c’est ça que rend un grand peintre. Gilles Deleuze, Sur la peinture – Cours mars-juin 1981, Les Éditions de Minuit, 2023
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taramboyle · 11 months ago
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Chaque soir, autour de minuit, Thomas retrouve le jeune Eliott, sur une terrasse derrière des buissons. Dans le silence étoilé, le temps semble suspendu et les années s’effacent, tandis que les sens se libèrent dangereusement.
Les Amants Inséparables 🧡🏳️‍🌈
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lesoreillesouvertes · 10 months ago
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Une après-midi à Détroit ⚡️
Je croyais que les doubles portes d’entrée étaient composées d’une porte et d’une moustiquaire ou grille. Mais en fait, la grille est vitrée et c’est un deuxième rempart au bruit et au froid ! C’eat même sur cette porte qu’il y a la serrure à code ^^
J’ai découvert il y a quelques mois, the Underground Railroad (grâce a une série encore). C’est le chemin de fuite emprunté par les esclaves du sud des Etats-Unis vers le nord et les états libres. Le vocabulaire utilisé pour rester discret était celui du transport en train, les personnes en fuite « voyageurs » ou « bagages », les endroits avec des complices pour les cacher : des « stations » et les gens qui les aidaient des « conducteurs ». Detroit était la dernière ville étasunienne de ce voyage avec pour nos de code « Midnight » ou « minuit ». Le Michigan étant un état libre ne reconnaissant pas l’esclavage, ça a été une destination privilégiée pour les africains américains. Detroit est toujours là où l’une des ville avec la plus grand proportion d’habitants africains américains. Et en tant que voyageuse, je sens une plus grande équité sociale entre noirs et blancs ici. À Chicago, il y a vraiment fort cette différence de classe social selon la couleur de peau.
En 1987, a été mis en service un mini métro aérien qui tourne en boucle autour de downtown et offre une vue sympa sur certains bâtiments et places. Il est automatique, on peut se mettre à la place du volant !
Karen qui a proposé de m’héberger sur Couchsurfing mais qui en fait à plusieurs maisons dans la ville dont 2 en auberge/Air BNB m’a invité à dîner chez elle pour me faire visiter son immense maison dans un quartier très bourgeois ! Au coin de sa rue, vit Meg White des White Stripes et elle est fan d’Halloween. Son jardin est parfait !
Et j’ai eu le droit à un parfait dîner américain en famille : gratin de mac’n’cheese, kale poêlé à l’ail, ribs à la sauce barbecue, biscuit maison et des cookies maison aussi, avant de visiter la maison puis rentrer papoter avec mes colocs.
(Ici ce ne sont que des photos de mon téléphone. Je vais partager un stock de plus belle qualité très bientôt, de Chicago à Détroit !)
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icariebzh · 11 months ago
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C’est le moment d’en apprendre un peu plus, entre coupe de cheveux, pétards et menu du réveillon.
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Le Nouvel An lunaire est également appelé « Fête de la Lune » ou « Fête du Têt » (au Vietnam). Il est célébré dans une grande partie de l’Asie de l’Est et du Sud-Est (Hong Kong, Taiwan, Vietnam, Singapour, Corée, Malaisie et Tibet) mais également partout dans le monde grâce à sa diaspora. Cette journée si importante tombe le premier jour du calendrier luni-solaire et sa date, qui change chaque année, se situe généralement entre la fin du mois de janvier et la mi-février.
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Les festivités durent quinze jours, à partir de la nouvelle lune, jusqu’à la première pleine lune, marquée par la Fête des Lanternes. À New York, Vancouver, Londres, Sidney ou encore Paris, elles réunissent les communautés asiatiques mais boostent également le tourisme autour de temps forts comme les défilés de danse du lion et du dragon.
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Le 22 janvier 2023, nous entrons dans l’année du lapin (ou chat) d'eau.  Le 10 février 2024, ce sera l'année du Dragon de bois.
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Le Nouvel An lunaire se célèbre la veille au soir, comme Noël ou Kippour. Cette réunion familiale est un incontournable. Le réveillon se déroule autour d’un repas qui varie selon les pays. En Chine, on mange des raviolis à la viande (parce que l’année a été prospère), du poisson, des clémentines ou des nouilles (pour la longévité). Au Vietnam, on déguste un gâteau au riz gluant, haricots mungo et viande parfumée.
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La tradition veut que l’on célèbre ce passage à la nouvelle année dans son foyer, en famille, sous peine de se porter malchance. Ainsi, il faut s’attendre à de grandes migrations partout en Asie, où les grandes villes se vident pour que leurs habitants retournent dans leurs provinces. En Chine, des centaines de millions de personnes prennent quelques jours de congés (entre une semaine et dix jours) et se déplacent en train, en avion, en voiture ou en bateau, créant des embouteillages monstres.
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Les pétards, allumés après le souper, font fuir Niang, un esprit maléfique. Plus on fait de bruit, meilleure sera l’année. Cependant, depuis quelques temps, les pétards et feux d’artifices utilisés par les particuliers sont de plus en plus restreints par mesure de sécurité mais aussi afin de limiter la pollution.
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Le premier jour de l’An, on présente ses vœux aux aînés, en tout premier, puis à ses proches. On porte du rouge par superstition. Le rouge, symbole de joie, de prospérité et de bonne santé, est ainsi partout : sur les portes des maisons, les décorations dans les rues, et même les sous-vêtements. Par ailleurs, toute parole, toute action aura une répercussion sur l’année qui débute.
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On offre de petites enveloppes rouges contenant de l’argent aux plus jeunes. Cela leur apportera la prospérité. Ces enveloppes peuvent également s’échanger entre amis ou à destination des célibataires et sont désormais passées au numérique. En 2017, 46 milliards de dons ont été enregistrés sur WeChat en six jours. Attention, en Chine, le chiffre 4 représente la mort, alors on évite ses multiples !
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Les présentateurs Arthur et Patrick Sébastien ont leur égal en Chine. Le soir du réveillon, tous les Chinois sont devant CCTV, chaîne d’État, qui enregistre chaque année plus de 700 millions de téléspectateurs (en comparaison, le Super Bowl américain réunit un peu plus de 100 millions de personnes). Chants populaires, sketchs, performances acrobatiques et stars locales sont toujours de la partie. Même chose au Vietnam, sur HTV (au sud) ou VTV (au nord). Sur cette dernière chaîne, les Vietnamiens regardent en direct la cérémonie où l’on sonne la cloche du Temple de la montagne de jade et où les moines et officiels jettent des poissons dans le lac Hoan Kiem.
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Les portes et les fenêtres sont ouvertes jusqu’à minuit, afin de laisser l’année écoulée s’en aller. D’ailleurs, on laisse également derrière soi son ancienne coupe de cheveux en allant chez le coiffeur avant le Nouvel An, pour débuter l’année en beauté. Le jour même : interdiction de faire le ménage, au risque de balayer la bonne fortune !
Article initialement publié dans le magazine Koï, numéro 15, janvier-février 2020.
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coolvieilledentelle · 2 years ago
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En naviguant sous le soleil de minuit au Groenland, un rêve devient réalité. Cap sur le Groenland pour la première fois. Avec un petit voilier, découverte les fjords de glace autour d'Ilulissat et capturé des photos et des vidéos incroyables tous les soirs.
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le-mzungu · 1 year ago
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On n'est jamais vraiment prêt à partir...
tant qu'on n'a pas pris un verre pour célébrer qu'on a, contre toutes attentes, réussi à surmonter les défis de la dernière semaine avant le départ.
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Fidèle à moi-même, je n'en avais pas assez du simple défi organisationnel et logistique pré-départ, il me manquait un big-bad-boss, un dragon à affronter... et quoi de mieux comme ennemi, que soi-même!? Plus exactement, oussé que je l'ai crissé mon $@$#*& de passeport!?! Y'a passé deux mois sur mon bureau,  pis là... ben yé nulle part.
Après avoir fait le tour des 6 valises et deux sacs par deux fois (et ce séparément, Émilie et moi, pour être bien sûr de ne pas se déconcentrer) je vous confirme qu'on pourrait tous les deux devenir inspecteurs pour la douane.
Mais puisqu'on aime ben les études elle et moi, c'est p't'être pas le bon métier pour nous, les douanes... donc on est partis sur un autre trip et on a engagé un assistant (bénévole) pour nous aider dans notre nouvelle passion : l'archéologie. Nouveau chapitre de notre préparation effrénée : vider le rangement si méticuleusement rempli de toutes nos boites d'effets personnels, rangés pour faire place à notre locataire. Vous seriez surpris de voir combien de boites et de bacs il rentre, dans 15 pieds carrés. Mais une fois tout ça sorti et étalé dans un corridor glauque, à minuit la veille du départ, y'a ben d'autres mots que "surprenant" qui me venaient à l'esprit. Et c'est justement dans des cas comme ceux-là (ou c'est facile de se décourager, si c'était pas déjà évident) que de d'avoir de l'aide est si important, ne serait-ce que pour pas te mettre à t'parler tout seul (pis capoter pour rien. Ok, p't'être pas rien, mais c'était pas une question de vie ou de mort non plus.
Trève de tribulations: les fouilles archéologiques, menées par moi même, B1 et secondé par mon vaillant acolyte Vincent, B2, étaient tout un exercice de minutie. Et pour ne pas rater l'aiguille dans la cristie de grosse botte de fouin, fallait avoir un technique d'enfer.  C'est pas mal là qu'ils avaient l'impression d'être, les deux bananes.
Mais tout comme la légende arthurienne, le Saint-Graal ne se présente qu'à celui qui le mérite, et en temps opportun.
Et ça l'air que pour être digne de l'apercevoir, la quête devait durer des heures. Et c'est au fond d'une boite contenant toutes les choses qui traînaient sur mon bureau, une boite qu'on avait déjà fouillée, en début de quête, que les saintes écritures gouvernementales se présentèrent.
Mon coeur ne fit qu'un tour, c'est à ce moment que mon calvaire prenait fin, que je savais ma quête terminée. J'ai ri, accroupi devant la boite rouge, une forêt de souvenirs répandus autour de moi. J'ai flatté sa couverture texturée, un sourire incrédule au visage.
Pour vous récompenser de cette longue histoire, jouons à trouver Charlie (le nouveau surnom de mon passeport, qui aime bien être difficile à trouver). Le verrez-vous, vous aussi? (Désolé pour le flou pas très artistique, j'étais fébrile)
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PS: merci mille fois, Vincent. Sans toi, je n'aurais peut-être pas eu les idées suffisamment claires pour l'apercevoir.
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