#Au moins j'ai pas bu ce week-end
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Weekend misérable, jme sens misérable et j'ai fais des choses misérables comme râler et crier sur tout le monde, manger dans ma chambre, disssocier et dire au toulousain (qui vient pas de Toulouse en fait mais osef) que j'avais plus envie qu'on se parle et que c'est mieux comme ça (une de mes spécialités, c'est de foutre les choses en l'air avant même de leur avoir donné la chance de commencer) </3. Yay. Il y a aussi, et surtout, toutes les choses que je n'ai pas faites qui font que je me sens misérable ^^'
Point positif : il y a un chat qui me visite depuis mnt 2 ans. Personne ne sait à qui il appartient. De base, c'est un peu complicado avec les miaouss mais lui (ou elle jsais pas) est mega kiki et adore les calins. J'ai trop l'impression qu'il apparaît lorsque je suis triste ?... il est venu me visiter aujourd'hui et je me suis couchée sur le carrelage bien froid pour jouer avec. ça m'a fait du bien. J'ai regardé les Simpsons et voilà je me réjouis de voir mon psy bientôt. Demain, j'espère vraiment réussir à faire les choses qu'il serait bien que je fasse. Comme envoyer mes candidatures. Car oui, rien de tel que d'être misérable ET de travailler en même temps.
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Un mardi normal finalement
Ce matin ma cheffe m'a engueulé (gentiment) parce que je suis arrivée à 9h10 au lieu de 9h. Je sais, en tant que millenials on trouve ça complètement con mais bon je travaille pour une boîte de vieux et apparemment c'est important pour eux. Mais la réflexion est que, quand elle me faisait la morale (toujours gentiment), je me suis refais le chemin dans ma tête du pourquoi ce matin j'étais en retard. Je ne lui ai pas dit parce que le but n'est pas de se trouver des excuses, on a tous nos problèmes. Je ne lui ai pas dit, surtout, parce que sinon elle aurait eu tellement pitié de moi.
La raison était la suivante : après avoir passé 15 jours (ce n'est pas une blague, du 24 avril au 6 mai) avec un mal de crâne à m'éclater la tête par terre, j'ai voulu tester un nouveau médicament contre le douleur. Je l'ai testé le week end (de 3 jours en plus) parce que je sais qu'à ce niveau de médicament on ne connait jamais les effets secondaires sur son corps. Et comme je dis souvent : un week end de douleur est un week end gâché mais une semaine de travail de douleur est une semaine en enfer. Bref je le teste, je passe un samedi et un dimanche horrible entre dormir et regarder des séries pour faire passer le temps fasse aux effets secondaires. Le lundi ça va mieux mais mon corps est encore traumatisé par les deux dernières jours, je sens qui se passe encore des choses au niveau de ma tête. Cependant, je ne sais pas si c'est encore l'effet du médicament ou si c'est mon mal de tête qui revient alors je suis en stress permanent (parce que ma vie c'est ça, c'est la peur d'être coincé dans mon état de douleur pour toujours en appréhendant la prochaine crise, les douleureux.ses chronique on est là). Le problème avec les douleurs chronique c'est que tu ne peux pas te rationaliser parce que c'est ton corps et ton esprit qui sont en alerte et en boucle constante sur le même sujet. Donc lundi, impossible de me calmer de toute la journée, j'ai même été incapable de ranger ma chambre. Je décide de sortir me promener dehors, parce que l'activité ça permet de détourner l'attention de ton cerveau et de relâcher les tensions du corps (à moindre mesure mais c'est mieux que rien). Évidemment, durant cette promenade, j'ai croisé un collègue alors que j'étais dans un état déplorable. Encore heureux, je m'étais lavé quand même. Puis, évidemment, même si la promenade m'a un peu calmé, j'étais toujours très tendu alors j'ai fait une insomnie jusqu'à 4h du mat. Ce matin, après tant d'émotion je me suis levée en retard et comme c'est un mardi après un jour férié c'était bouchonné à cause des camions qui rattrapent le lundi non travaillé.
Voilà alors je trouve que pour toute cette épopée, 10 minutes de retard c'est plutôt un très bon ratio.
Amusé de cette disproportion entre la raison de mon retard et la durée de mon retard je le prend à la légère (également parce qu'il est le matin et que je n'ai pas bu mon café). A ce moment là, commence une discussion de sourd où je lui raconte qu'à mon ancien travail on prenait à 9h30 ; elle me répond que quand elle était cheffe d'usine c'etait 5h du matin au travail. Je lui rétorque que c'est pour ça que j'ai fait un bac+5. Elle me répond que ces gens ont bien fait un bac+5 mais doivent se lever tôt quand même.
C'est là où nos deux générations s'entrechoquent. Je n'ai pas fait un bac+5 pour faire une carrière mais pour maximiser mes profits en minimisant mes efforts. Ce qui signifie que le but n'est pas d'être cheffe mais d'avoir un salaire descend avec le moins de responsabilité possible tout en sachant que je peux me casser et changer d'entreprise à tout moment. Je ne lui ai pas dit que le réveil à 5h du mat était rédhibitoire pour mon choix de travail mais je le pensais très fort.
M'enfin bref. Je suis surtout fière de moi parce que depuis un petit moment quand on me fait des critiques qui sont balayages par des infos solides de mon cerveau je m'en fiche au plus haut point alors que j'ai longtemps pensé que la moindre critique serait un problème pour moi en entreprise. Ça me fait extrêmement plaisir.
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Je ne sais pas pour vous, mais ça a été une longue semaine dans notre monde. J'ai l'impression que cela devrait être dimanche au lieu de vendredi, mais cela arrive quand vous mélangez vos journées car vous êtes resté debout deux jours d'affilée le week-end précédent (je deviens vraiment trop vieux pour de telles bêtises). Le week-end dernier, certains d'entre nous ont trop bu en jouant à Cards Against Humanity pendant des heures et ont consommé un trop grand nombre de produits comestibles (avertissement : c'est légal dans certains États américains). Je dois dire que malgré la rébellion de mon corps lundi, c'était un grand moment. Il n'y a pas si longtemps, j'ai acheté Cards Against Humanity: Ultimate Expansion qui contient des tonnes de cartes. J'ai aussi acheté le Nasty Bundle car je suis un enfant. Nous avons finalement ouvert les boîtes samedi soir et invité deux couples à la maison pour jouer avec nous. Seigneur, c'était amusant. Si vous n'avez pas joué au jeu de cartes brillant, je le recommande fortement (snicker snicker). Je n'ai pas autant ri depuis des années, ce qui est vraiment dommage. Ce week-end, je prévois de me reposer un peu, mais comme mes collègues, je prévois de jouer à un ou deux jeux vidéo. Au cours des prochains jours, entre faire des trucs du monde réel, nous allons jouer dans un certain RPG qui vient de sortir, faire un road trip, faire un peu de bataille, prendre une tronçonneuse pour les gens et revisiter un jeu de l'année que nous n'avons pas encore terminé, et nous essaierons de ne pas nous ennuyer. Voici ce que nous préparons ce week-end : Dark Souls 2: Scholar of the First Sin - Bande-annonce de Forlorn Hope Dom Peppiatt, rédacteur en chef – Dark Souls 2 « Cherchez la force. Le reste suivra. » C'est quelque chose d'une phrase emblématique dans Dark Souls 2, prononcée doucement et tristement des lèvres du roi condamné Vendrick avant qu'il ne se transforme en un roi mort et stupide, encerclant sans cesse sa tombe comme un tigre en cage dans un zoo. C'est approprié pour le jeu; rechercher la force, le progrès et la prospérité. Ou, si vous voulez, "git gud". Je me suis frayé un chemin à travers les jeux From depuis que je suis tombé amoureux de Bloodborne au début de l'année, et mon voyage m'a actuellement en plein milieu de Majula et Drangleic, avec tout ce qui est étrange et merveilleux qui l'accompagne . Je sais que Dark Souls 2 est le jeu le moins préféré de beaucoup de gens, mais je vibre vraiment avec lui – il est différent de ses pairs, il est expérimental et il se soucie peu des principes sacrés de ce qui a précédé. C'est l'enfant du milieu impopulaire, en quelque sorte, et je pense juste que cela ajoute à son charme. Je suis actuellement dans la période de nettoyage avant de m'aventurer et d'affronter le grand méchant… J'espère que je pourrai le faire et ressentir l'inévitable morosité de tout cela avant d'aller voir le garçon génie dimanche. Jouer à des jeux de garçon triste comme un vaisseau pour aller écouter de la musique de fille triste ? Très approprié pour le décès de l'été. Wayfinder : bande-annonce de lancement en accès anticipé | Gloom Break : la saison 1 de Founder commence Connor Makar, écrivain - Baldur's Gate3, Wayfinder, Mortal Kombat Ce week-end, je serai de retour à Baldur's Gate 3 encore une fois, car j'imagine que beaucoup d'autres personnes le sont. Je suis enfin arrivé à l'acte 3 et je continue d'être impressionné par la portée et la qualité du jeu. Shadowheart a malheureusement quitté mon groupe désormais - il me manque donc un guérisseur, ce qui rend les confrontations un peu plus difficiles. Néanmoins, je vais m'en sortir. Wayfinder est aussi disponible en accès anticipé, pour lequel j'essaie désespérément de réserver du temps. C'est un jeu que j'ai aimé dans les aperçus et que je souhaite garder à l'œil dans le futur. Aimez-moi certains MMO. Aimez-moi un peu de mouture. Enfin, je puise dans Mortal Kombat avant la sortie de Mortal Kombat 1 plus tard cette année. Je
veux redevenir bon dans les jeux de bataille et j'ai abandonné tout espoir pour Street Fighter 6 malgré sa qualité. Ce sera celui-là - je le jure ! James Billcliffe, éditeur de guides - Street Fighter 6 Bande-annonce de lancement du massacre à la tronçonneuse LMAO Texas Kelsey Raynor, rédactrice de guides - Baldur's Gate 3, Texas Chainsaw Massacre Ce week-end, je n'aurai pas trop de temps pour jouer car je rends visite à de la famille, mais j'ai l'intention de jouer davantage à Baldur's Gate 3 dimanche. Comment ne pourais-je pas? Le jeu est tout aussi merveilleux que je l'avais espéré, et je me suis beaucoup amusé à travailler sur des guides pour celui-ci. J'ai trois campagnes différentes en cours en ce moment, et je devrais me détendre, mais c'est tellement bon. En dehors de cela, je vais essayer le nouveau jeu Texas Chainsaw Massacre avec mes amis ce soir, et je finirai sans aucun doute par jouer à beaucoup de Teamfight Tactics chaque fois que je me prélasserai. C'est un autre jeu dont je ne peux tout simplement pas me lasser. Monster Roadtrip: End of the Road - Révéler la bande-annonce Rebecca Jones, rédactrice de guides - Monster Prom 3 : Monster Roadtrip Je n'aurai peut-être pas beaucoup de temps pour jouer ce week-end : samedi, je vais à Pride (mon premier, en fait, même si j'ai été sorti du placard pendant 19 ans dévastateurs) ; tandis que dimanche je suis bien décidé à enfin ranger un peu mon bureau car franchement j'ai honte de l'état des lieux. De plus, j'ai de jolies affiches ringardes et d'autres décorations de marque qui méritent vraiment d'être correctement montées sur le mur, plutôt que simplement appuyées dessus. Oui, j'habite ici depuis déjà deux ans, qu'en est-il ? Au moment inévitable où mon ancien squelette susmentionné a besoin d'être assis, je viserai certainement quelques autres courses à travers Monster Prom 3: Monster Roadtrip. J'étais tellement excité quand la mise à jour End of the Road est sortie il y a quelques semaines, seulement pour me rendre compte que malgré une durée de jeu respectable, je n'ai pas encore satisfait aux exigences de déverrouillage. Il est temps de parcourir les procédures pas à pas pour que je puisse voir les nouveautés. Prendre un bon départ dans le ring d'Elden | 5 choses à faire en premier Stephany Nunneley-Jackson, rédactrice en chef - Elden Ring, peut-être autre chose Je prévois de rester sobre ce week-end (d'accord, peut-être que j'aurai quelques "brownies") et de retourner à Elden Ring. Je n'ai jamais terminé le jeu, car j'étais complètement frustré par mon incapacité à rester en vie plus de 30 minutes d'affilée. Je sais, je sais : "git gud" et toutes ces croyances. J'essaie, sincèrement, mais peu importe à quel point j'aime les jeux FromSoftware, ils me prennent la tête et me donnent parfois envie de retourner une table. J'essaierai de garder mon sang-froid cette fois-ci et de ne pas taper du pied comme un irritable enfant de trois ans quand je mourrai pour la énième fois. Quand je serai fatigué de mourir, je jouerai certainement quelque chose de moins éprouvant comme Stardew Valley. Le mois dernier, il a été annoncé qu'une nouvelle mise à jour arriverait dans le jeu en temps venu, donc je veux revenir un peu dans le rythme à l'avance. D'après le développeur Eric "ConcernedApe" Barone, nous pouvons nous attendre à un nouveau festival, de nouveaux éléments, plus de dialogues et quelques secrets dans la mise à jour 1.6. J'attends vraiment sa sortie avec impatience. En dehors de cela, en temps venu, je prévois de mettre à jour l'ordinateur portable de Windows 8.1 vers Windows 10 car Steam et Chrome continuent de me prévenir que je dois le faire, et j'en ai assez d'être dérangé, en plus, c'est trop tard. J'ai juste été paresseux à ce sujet. Crédit image : RENARD C'est nous pour la semaine. A quoi jouez-vous ce week-end ?
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💭;
Samedi soir, j'ai passé une bonne parti de la nuit à déprimer... ne sachant pourquoi (même si j'ai un gros doute). Je me suis retrouve à lire et à manger de la glace dans mon canapé en me demandant comment tu allais. J'ai finis ma nuit d'insomnie par peindre...
Quand je me suis réveillé ce matin, je me suis décidé à aller boire un verre dan le club de mon amie. J'ai donc mis la plus belle robe jaune, je me suis faite jolie, j'ai pris du temps pour m'offrir des fleurs, j'ai manger un petit déjeuner à midi et c'est alors qu'un ami m'a proposer de m'accompagner.
Alors j'ai accepté, non sans mal, déjà car c'est l'ex de ma meilleure amie mais aussi car je ne savais comment faire, je ne suis pas sorti avec un homme, en club ou au bar, réellement depuis longtemps.
Mais j'ai accepté et je ne regrette pas. Il avait tout autant besoin que moi de se changer les idées et on a rigoler en dansant sur des musiques que je n'écoute jamais normalement. Cette soirée a été douce, bien moins compliqué à gêre que la nuit d'avant. Parce que je me le suis permis.
J'ai effacer tout les messages que je t'avais envoyer durant le week-end... je sais, je sais...
Et quand je suis rentrée en taxi, je me suis surprise à ne pas retrouver le morceau de cuir que tu m'avais offert, avant de me rendre compte que je l'avais passer dans tes cheveux au festival. Tu l'as donc garder. Ça m'a rendu triste, nostalgique et j'aimais tant quand tu venais me chercher. Même si cette fois si, je n'ai pas vraiment bu.
Je me demande alors toujours, alors qu'on est lundi et qu'il est 5 heures du matin, comment tu vas, si toi tu as pensé à moi, si je t'ai même manqué.. ou si toutes tes pensées ont encore été à elle.
Puis je ris de moi en réalisant que je suis pathétique.
3 semaines, 2 semaines de blocage, quand crois-tu que je vais me fatigué d'espérer ou de t'écrire?...
Je vais sombrer sous peu, j'ai retirer ma belle robe jaune, j'ai enlever mon maquillage et j'ai tresser mes cheveux roux en cette nattes que je fais chaque nuit depuis le feu de camps.
Ci joint, des photos du week-end.
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#1
La journée avait été insignifiante et même un peu ennuyeuse mais il y avait un arrière-goût pimenté au fond de ma bouche. Je le ressentais dans mon ventre, dans ma crispation, Une légère tension accompagnait tous mes gestes. J'allais la retrouver ce soir, enfin, après des années et je savais très ce qu'elle attendait de nos retrouvailles. Je l'avais d'ailleurs pas mal asticotée par SMS depuis deux, trois jours. “J'espère que tu es prête. [...] Tu parles, mais ce n'est pas toi qui donnes les ordres [...] N'oublies pas à qui tu t'adresses.” Elle me répondait avec des photos gentiment excitantes, dans ses dessous ou alors en sortant de sa douche. Je ne poussais pas trop le jeu. Disons qu'on se mettait dans le bain. C'est elle qui m'a proposé de venir un week-end, c'était sa volonté même si j'ai accepté volontiers, sans hésiter. Celui qu'elle est venue trouver, quitte à poser une journée et faire des heures de train, c'était ce loup enfoui tout au fond de moi. Celui qui lui avait montré la soumission, qui avait été le premier à gifler son cul jusqu'à le rendre violet. En somme, celui qui lui avait montré dans quelle direction elle voulait mener sa sexualité. Notre lien est unique parce qu'au fond, c'est ensemble qu'on a découvert où se trouvait notre désir. Nous étions jeunes à l'époque et cette découverte s'est faite presque par hasard. J'ai eu envie d'aller plus loin et elle avait adoré ça. L'intensité de ce moment nous avait beaucoup marqué et nous en avions gardé un lien unique. Les années étaient passées et nous sommes restés en bons termes. Nos expériences respectives ont confirmées nos attraits. Ce n'était plus une surprise depuis plusieurs années, elle était soumise, j'étais dominant, voilà tout. Le moment de se revoir était venu et c'était ce soir, nous allions reprendre les choses où nous les avions laissées, forts d'années de pratique et de maîtrise. Nous n'en parlions pas vraiment ces derniers jours, je crois que l'on voulait se surprendre et puis, à quoi bon verbaliser des choses qui se ressentent ?J'avais convenu d'un bar à cocktail un peu chic, pas trop loin de mon quartier. On y servait des cocktails raffinés mais chargés. Je n'y avais pas réfléchi mais j'étais implicitement déjà dans mon rôle. Habillé élégamment, affable mais en maîtrise, dans un contexte où je me sentais à l'aise, calme. Cette tension qui m'avait habité toute la journée, en fait, c'était l'éveil du loup. Il ne sort pas comme ça, il est tellement éloigné de ma personnalité au quotidien. Je dois “rentrer dans le rôle” et c'est un rituel excitant en soi, mâtiné d'une tension électrique. Une prise de responsabilité. C'était une soirée pluvieuse. Elle m'avait dit qu'elle devait poser ses affaires puis me rejoindre au bar. J'ai reçu un coup dans le ventre quand je l'ai vue entrer, tout ceci devenait soudainement un peu plus réel. Elle portait une robe noire, sérieuse, presque stricte. Sur son visage, un air très arrogant et sûre d'elle. D'ailleurs, elle l'était et j'adorais ça. Au delà de nos amusements nocturnes passés et futurs, je l'appréciais beaucoup et la conversation a roulé sur des sujets divers et variés, on se retrouvait aussi en tant que personnes. Des personnes devenues plus matures, plus sûres d'elles et moins dans l'apparat ou la crainte de l'autre. Au bout de deux verres, déjà, le rhum tapait fort et mon regard se plantait durement dans le sien. Nos gestes étaient moins sûrs, nos peaux s'effleuraient et on faisait comme si on ne le remarquait pas. Nos deux chaises hautes s'étaient rapprochées au fil de la soirée et je me rendais compte que ma jambe était placée entre les siennes. Définitivement grisé, je me suis penché vers elle et lui ai dit à voix basse : “Allez, on rentre”. Elle n'a même pas répondu et a juste pris sa veste. Il n'était pas tard mais les rues étaient vides et peu éclairées, on continuait de parler de choses et d'autres en marchant lentement. Alors qu'on passait devant un chemin menant vers un garage, une envie m'est venue.
“Viens par là”, lui ai-je dit en la poussant doucement par l'épaule. Dans une pénombre quasi-totale avec le faible halo de lumière de la rue qui s'éloignait, je l'ai plaquée contre le mur sans aucun ménagement. Je ne la voyais plus, je l'ai juste entendue gémir faiblement et je l'ai embrassée. Alors que nos respirations se mélangeaient, je baladais mes mains sur ses seins, sous sa robe, agrippais sa hanche. Son corps ondulait et ses mains se crispaient sur ma nuque, elle était sous mon emprise, Abandonnée, déjà. Ca suffisait pour alors. Je l'ai relâchée tout de suite et me suis dirigé vers la rue. J'entendais sa respiration encore forte et rauque ne pas se ralentir, elle tentait de se réajuster comme elle le pouvait. Moi, j'étais imperturbable, ça l'a fit sourire. J'aimais jouer autour de cette idée de chaud et de froid, que les repères deviennent mouvants et incertains. Je voulais qu'elle ne sache plus où elle en était. Nous sommes enfin rentré chez moi. Un air de jazz résonnait dans le salon alors que j'ouvrais une bouteille de blanc. On a trinqué sur le comptoir, bu une gorgée. Ses yeux étaient plongés dans les miens. Nous étions silencieux et j'ai voulu faire durer ce moment. Elle était belle, tout simplement et je remerciais le ciel d'avoir la chance de vivre ce genre de moments avec une personne comme elle. Puis, n'y tenant plus, j'ai posé une main sur ses reins. Une étincelle qui a déclenché l'incendie. Elle a posé son verre, s'est tout de suite agrippée à mon cou. J'ai attrapé doucement son cou avec ma main pour l'embrasser longuement, puis en relevant ma tête, j'ai vu que son regard avait changé. Plus une pointe d'arrogance en elle. Elle était soudainement à moi, c'était assumé, revendiqué. Toujours avec ma main, je l'ai de nouveau plaquée contre un mur puis j'ai serré son cou, doucement et moins doucement en alternant. Et je l'embrassais encore. Mon autre main touchait ses seins, ses fesses. Je visitais son corps toute indécence, en propriétaire. J'ai lâché son cou. Sans lui laisser de répit, j'ai tiré ses cheveux pour que sa tête bascule en arrière. – Tu vas faire tout ce que je te dis, maintenant. – Oui. *gifle sur son visage * – Oui qui ? – Oui Monsieur. – C'est mieux. Puis, je l'ai retournée, elle était à demi-étendue sur le comptoir et j'ai collé mon bassin à ses fesses. Mes mains parcouraient encore son corps de haut en bas, longuement et mon souffle accéléré s'abattait sur son cou. “Tu es à moi, tu le comprends ça ?”, ai-je chuchoté à son oreille, elle a simplement hoché la tête, visiblement incapable de prononcer aussi doux à penser que durs à dire. Elle n'opposait plus aucune résistance. C'est là, que, relâchant mon emprise et utilisant le peu qui me restait de civilité que nous avons convenu de règles claires et d'une série safewords, nous avions besoin de cet indispensable préalable pour mieux se lâcher. Nous en avons convenu dans un sourire et je lui ai fait un bisou sur la joue, bienveillant, presque amical. C'était bon d'avoir réglé ça. "Allonge toi sur mes genoux." J'ai remonté sa robe jusqu'au bas du dos et j'ai commencé à la fesser avec attention et fermeté. Pour son plus grand plaisir, j'ai de grandes mains que j'ai mis à profit dans une longue série de gifles bruyantes, d'intensité et de rythme variables. Elle ne savait plus ce qu'elle sentait. L'attente de la prochaine claque était plus intense que la sentence en elle-même. Elle devait me dire merci après chaque fessée. Je ne la laissais pas partir dans un état second. C'est avec satisfaction que je voyais la marque rouge et nette de ma main s'imprimer sur son cul blanc. Ses mains serraient le canapé jusqu'à s'en couper la circulation. J'ai passé mes doigts sur son sexe et j'ai senti qu'il coulait. Il était temps de passer aux choses sérieuses. Je lui ai ordonné d'aller dans la chambre à quatre pattes, je la suivais et profitait du spectacle de ses fesses déjà rougies qui remuaient. Elle s'est allongé sur le lit et je me suis assis sur son buste, ma queue durcie narguait ses lèvres et ses joues. Elle me prit en bouche avec
gourmandise et frénésie, c'était un bonbon qu'elle désirait déguster depuis
longtemps. Je bloquais ses bras, son visage n'était qu'un trou dans lequel j'allais et venais à ma guise, excité par ses gémissements. Je prenais soin d'aller au fond de sa gorge. Tout mon sexe était immergé de longues secondes en elle avant que je me retire et que de longs filets de salive ornent son menton. Puis, après l'avoir de nouveau touchée, je me suis baissé et j'ai calé ma tête entre ses jambes. J'avais beaucoup trop envie de la goûter, de la sentir. J'ai commencé à la lécher avec gourmandise, dans un grognement. Son sexe était une source dans laquelle je m'abreuvais. J'étais à genoux par terre, elle allongée. J'avais une main sur son ventre, l'autre s'affairait sur son sexe pour mieux comprendre ce qui la ferait le plus frissonner. J'ai plaqué ma bouche sur son clitoris pendant que mes doigts fouillaient en elle. Cela faisait des bruits de succion, j'avais la barbe pleine de ses fluides qui n’arrêtaient plus de couler. Elle ne pouvait même pas crier, je crois qu'elle était clouée par le plaisir qu'elle prenait. Seule ses mains serraient mes cheveux très fort. L'orgasme semblait approcher, elle se raidissait déjà alors je me suis arrêté là. J'aimais que sa jouissance soit toute proche, au creux de son ventre, sans pouvoir se déployer. Ça augmentait sa fébrilité. Après m'être essuyé la bouche du bras, je lui ai ordonné d'une voix basse de se mettre à quatre pattes, j'avais une envie impérieuse de la baiser. Ce que je me suis employé à faire tout de suite d'un coup de rein raide et puissant. D'un coup, j'étais tout au centre d'elle. Ça l'a bouleversée, son hurlement fut déchirant. Je la prenais de toute mes forces, d'abord en la fessant et en lui tirant les cheveux, puis en retenant ses mains derrière son dos. La vue de ses fesses s'agitant sur mon sexe et de ses bras contraints me faisait perdre la raison. Je me suis mis à donner des coups secs, puissants, toujours plus loin qui la firent hurler plus fort à chaque fois. Son sexe était inondé, sa tête plongée dans les draps. Je promenais mon pouce sur son trou du cul que je pénétrais un peu. Le plaisir physique et de tête conjugués était extrêmement puissant. Il fallait que je me calme, ce n'était pas du tout le moment d'en finir. J'ai décidé de la retourner sur le dos, elle a écarté les jambes dans la seconde et son impatience me fit sourire. J'ai posé mon gland à l'entrée de sa chatte et je l'ai regardée dans les yeux. – T'es sûre ? – Oui, s'il vous plaît Monsieur… – Vraiment ? – Allez, j'en ai trop env... Je ne l'ai pas laissée finir sa phrase. Elle en eut le souffle coupé. Je me suis allongé sur elle et tenu ses poignets d'une main. Elle était écrasée sous mon corps, ne pouvait plus bouger mais tentait faussement de se débattre de mon emprise e, secouant ses bras, ce qui renforçait totalement mon excitation. Je continuais de l'insulter doucement de tous les noms dans l'oreille avant de lui cracher sur le visage. Elle m'a dit plus tard que ça l'a rendu folle d'excitation. Je continuais de la baiser, dopé par la maîtrise totale de la situation, tout ce qui se passait ici était le fruit de ma volonté et tout ce qui allait se passer ensuite dépendait de moi. Je ne ressentais aucune fatigue quand elle m'a dit “Ménage moi !”. Ça sortait du cœur. Des mois qu'elle était abstinente, peut-être qu'elle ressentait un trop plein de sensations. Je notais immédiatement qu'elle n'avait dit aucun de ses safewords, ce qui me rassurait un peu. Je me suis quand même retiré, il fallait faire une pause, dans les pratique et dans le jeu. On a partagé une bouteille d'eau et discuté un peu. Elle était allongée sur le ventre et se touchait un peu alors que j'étais assis par terre, appuyé contre le mur. Nous étions encore tous les deux nus et je ruisselais de transpiration, j'ai réalisé négligemment que je m'étais écorché le genoux et qu'elle m'avait mordu l'épaule et laissé une belle marque que je contemplais fièrement. Un filet de liquide pendait de ma queue et venait atterrir sur le carrelage. Une fois la bouteille terminée, la pause avait assez durée. J'ai
redémarré d'un coup, sans préalable. “Fous-toi à quatre pattes. Maintenant.” Elle s'est exécutée dans la seconde et je contemplais son sexe et son cul grands ouverts une longue minute, elle restait immobile. Je remarquais que ma respiration s'accélérait et que j'avais très envie de m'occuper de son cul, encore. Qu'elle me sente passer, pour de vrai. J'ai commencé par lui bander les yeux et lui dire d'encore croiser ses bras derrière le dos. Ma main n'allait pas suffire cette fois et je n'avais pas de ceinture, encore moins de “matériel”, je n'aime pas ça. J'ai alors pris un vieux t-shirt qui traînait là que j'ai roulé et transformé en fouet de fortune. J'ai caressé ses fesses doucement avec, un premier contact qui l'a fit un peu tremblé (elle ne savait pas ce que c'était) et puis je l'ai enfin fessée, très fort. Le bruit sourd que cela fit m'étonna, cela participait à rehausser la virulence du geste. Elle n'exprima qu'un gémissement, une plainte diffuse étouffée dans les draps. Je répétais l'opération plusieurs fois sur ses deux fesses qui rougissaient à vue d’œil pour ma plus grande satisfaction . En fait, son corps était parcouru de frissons, elle avait la chair de poule. « J'y crois pas, putain, ça te plait de te faire dresser comme une chienne. »J'ai ensuite espacé les coups. Privée de vue et de toucher, elle n'avait que le bruit de ma respiration rauque qui tournait autour d'elle pour se repérer, elle avait perdu la notion du temps et de l'espace. Seuls ces assauts sur son cul, ses cuisses et son dos comptaient, c'était la seule réalité qui comptait dans sa vie à ce moment précis. La seule chose à attendre, à désirer. Elle sentait cette douleur bienfaisante l'envahir à chaque fois. L'attente interminable entre chaque série était plus douloureuse que le coup en lui même. Au début, je voyais ses bras bouger nerveusement, ses mains se tendre pour essayer d'atténuer la douleur avant de se corriger d'elle même, fidèle à mes ordres. Lors des dernières interminables séries de peut être 10, 15 coups de suite, elle ne bougeait plus. Son corps encaissait le choc et puis elle se retendait tout de suite, en attente. Sa capitulation était totale, absolue. Au fond, l'intensité de la douleur physique n'est pas tant que ça ma tasse de thé. A quoi bon ? La bataille était gagnée, je savais qu'elle pouvait tenir comme ça pendant des heures, ce n'était pas la peine d'aller plus loin, ça allait finir par m'ennuyer. Je lui ai donc dit de s'allonger sur le dos. Elle avait copieusement bavé sur le drap, son regard était embrumé de larmes, elle était un peu ailleurs. Je lui ai dit de se branler, ce qui l'a fit sourire. Elle a humidifié ses doigts alors qu'elle n'en avait pas besoin et a commencé à se caresser. – A quoi tu penses ? – A des choses qui m'excitent. – A quoi précisément ? Décris moi. – A tout un groupe de mec autour de moi qui se branlent en me regardant. – T'es vraiment la dernière des chiennes. – Merci Monsieur. Je me suis allongé à coté d'elle, de façon à ce que ma bouche soit tout près de son oreille. Je sentais son souffle et ses gestes s'accélérer de plus en plus. Je l'insultais en murmures: “Quelle pute tu fais, sale petite chienne, va” moi aussi de plus en plus intensément. “Préviens-moi quand tu sens que tu vas jouir”. Elle finit par arriver tout proche de l'orgasme et, docilement, me demanda l'autorisation de jouir. – Supplie-moi. – Monsieur, est-ce que je peux jouir, s'il vous plaît ? – Mieux que ça, petite putain. – S'il vous plaît, Monsieur... – Tu n'arriveras à rien comme ça – Monsieur, je suis votre putain, je vous supplie de me laisser la chance de me délivrer. S'il vous plaît. L'effort qu'elle faisait pour parvenir à articuler chaque syllabe était colossal, je ne reconnaissais plus sa voix qui était plus grave, venue d'ailleurs. C'était un combat contre elle même, contre ses sens, contre cette marée qui devait s'abattre mais ne pouvait pas, pas encore. Tout son être était écartelé entre cet appel impérieux du plaisir et le besoin animal d'obéir à l'autorité qui décidait de tout en elle.
Retenir son orgasme, c'était la preuve ultime de sa dévotion, elle m'écoutait plus qu'elle ne s'écoutait elle même. Je lui dit finalement qu'elle pouvait jouir dans un sourire et quelques secondes plus tard, elle hurla. Son corps fut pris de tressautements et de tremblements. C'était un séisme qui avait lieux en elle et qui dura un long moment. J'assistais à ce spectacle en silence, fasciné. L'orgasme féminin reste pour moi une énigme qui ne cesse de nourrir mon imaginaire. Quand le corps d'une femme exulte devant moi, pour moi, grâce à moi, je redeviens un observateur fasciné, pris par la fièvre de celui qui suscite quelque chose de profondément intime et marquant. Quand une femme vous offre ce moment, ce n'est pas anodin. On lui a plus ou moins dit de garder ça pour elle mais elle transgresse cet interdit immanent pour s’offrir totalement à vous. Enfin, sa tempête se calma et elle son corps se relâcha totalement sur le lit. Elle a fondu en larmes et je l'ai prise dans mes bras en lui disant qu'elle avait été très belle et très courageuse. Dans ce torrent de sanglots, elle m'a remercié plusieurs fois, il y avait de la gratitude dans son regard. Je lui ai dit en riant qu'après tout, c'est elle qui s'est touchée, s'est donné ce plaisir. “Et toi, tu ne jouis pas ?”, je souris franchement. “Pour ça, je vais devoir te faire une dernière méchanceté... Tu as bien apporté un plug ?”. Elle le sortit, je lui ai donné le dernière ordre de se l'enfoncer et de rester à quatre pattes. La jouissance, c'était dur pour moi. Pas hors de portée mais loin. Il m'avait fallu des années de travail pour jouir devant une femme. Ça demandait de la concentration, de l'application. Je sentais qu'elle en avait autant besoin que moi. Je me suis mis à genoux devant son cul, la vue du bijou brillant au milieu de ses deux fesses était beaucoup trop excitant. Je me branlais fort, excité par la vue, imaginant la sensation qu'elle devait ressentir en ses tréfonds et toujours grisé par sa soumission à mes volontés, même les plus adolescentes, bassement libidineuses et humiliantes. Au bout d'un moment qui me parut long, je sentais des forces immenses partir de mes membres et affluer vers mon bassin, tout mon corps tremblait et dans un râle long et puissant, je jouis à grands traits sur son cul. C'était sa récompense, la signature de mon œuvre, une dernière image magnifique d'elle et moi unis, un tableau qui allait rester dans ma tête et dans mon cœur pour toujours. J'étais vidé de toutes mes forces. Elle se permit une effronterie et tourna la tête pour me regarder avec un sourire narquois. Elle le pouvait bien.
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Les Archives Magnus : Episode 6 : Grouillant
�� ARCHIVISTE
Déposition de Timothy Hodge, concernant sa relation sexuelle avec une certaine Harriet Lee et sa mort ultérieure. Déposition originale faite le 9 décembre 2014. Enregistrement audio par Jonathan Sims, archiviste en chef de l'Institut Magnus, Londres.
Début de la déposition.
ARCHIVISTE (DÉPOSITION)
Je ne sais pas ce qui s'est passé. Je veux dire, je suis sûr qu'elle est morte, mais je...
Laissez-moi commencer par le début. Je travaille en tant que designer. Je travaille principalement en free-lance, avec quelques contrats plus réguliers avec des entreprises qui aiment mon travail. J'ai aussi, eh bien, eu le luxe d'avoir un appartement que j'avais réussi à faire aménager pour pouvoir y faire la plus grande partie de mon travail. Cela signifie que lorsque j'ai beaucoup de travail, je passe la plupart du temps à ne pas quitter mon domicile. Ce n'est pas l'emploi le plus stable, mais j'ai réussi à trouver un bon équilibre, de sorte qu'après un grand projet, je me laissais quelques jours, voire une semaine, avant de commencer le suivant. Je trouve qu'il est important d'utiliser ce temps pour me détendre et me défouler un peu, car lorsque j'ai du travail, je finis souvent par rater les week-ends habituels. L'alcool et les boîtes de nuit sont mes méthodes de relaxation préférées, généralement dans Camden ou Old Street, et même si j'admets que je ne suis pas exempte d'utiliser des drogues occasionnellement, je jure que j'étais extrêmement sobre lorsque tout cela a eu lieu.
Cette nuit-là en particulier, c'était il y a environ trois semaines maintenant, je venais de terminer un gros travail pour un de mes clients les plus exigeants et je voulais me défouler un peu. Malheureusement, aucun de mes amis n'était libre pour se joindre à moi - ce qui n'est pas surprenant puisque c'était un jeudi de la mi-novembre - et cela ne valait donc pas la peine de se rendre en ville. Heureusement, j'habite à Brixton, ce qui signifie que j'ai quelques options décentes presque à ma porte, et il se trouve que je sais que le Dogstar organise une soirée de club assez décente le jeudi. J'ai décidé d'y aller et de m'amuser.
J'ai fini par m'amuser. Malgré la foule et la musique, je ne me sentais pas aussi déchaîné que ce à quoi je m'attendais, mais j'ai bu un peu et j'ai beaucoup dansé. D'accord, je n'étais peut-être pas aussi sobre que je l'ai dit plus tôt, mais je n'aurais certainement pas dit que j'étais ivre. Je ne cherchais pas particulièrement à m'envoyer en l'air ce soir-là, mais je sais que je ne suis pas un type peu attirant et je vis localement, donc je suis toujours attentif, dirons-nous, à toute possibilité de me trouver un partenaire. Il approchait minuit quand je l'ai vue. Elle était maigre et avait ce regard d'étudiante qui aurait pu lui donner entre dix-neuf et vingt-huit ans. Ses cheveux étaient longs, teints d'un rouge profond au henné, et elle portait des collants déchirés et trop d'eye-liner. Exactement le genre de fille que je recherche.
Elle était en train de traîner sur la piste de danse et je n'ai pas perdu de temps pour essayer d'attirer son attention. Mais c'était plus difficile que je ne l'avais imaginé, car son attention semblait se concentrer principalement sur les portes. Au début, j'ai cru qu'elle attendait quelqu'un, mais plus je l'observais, plus je voyais la nervosité dans ses yeux, peut-être même la peur ? C'est à ce moment-là qu'elle m'a remarqué, et nos deux regards se sont verrouillés, vous comprenez ? Elle s'est approchée et nous avons commencé à danser ensemble. Elle était très douée, bien meilleure que moi, et elle dansait sur un rythme doux et fluide que j'ai pensé "tortillant".
Je lui ai proposé de boire un verre, mais elle a refusé, préférant me demander de l'eau, que je suis allé lui chercher avec joie. Je ne pouvais pas vraiment l'entendre avec la musique, mais on ne va pas à ces soirées pour discuter. En plus, je l'ai entendue haut et fort quand elle s'est penchée et m'a demandé si je la désirais. J'ai dit oui. Avec le recul, c'était stupide, bien sûr, mais elle était belle et il y avait quelque chose dans sa façon de bouger qui m'a vraiment attiré. Elle a souri quand j'ai dit oui, et pendant un moment, cela ressemblait moins à un sourire d'anticipation qu'à un sourire de soulagement.
L'extérieur du Dogstar était beaucoup plus calme et nous avons pu discuter. Elle m'a dit qu'elle s'appelait Harriet et qu'elle était très contente d'apprendre que je vivais dans le coin, car c'était une nuit froide. Elle m'a tenu le bras fermement pendant que nous marchions vers ma rue. Au début, j'ai pensé que c'était pour se réchauffer, car elle n'avait pas de manteau et je doutais que la veste légère qu'elle portait tienne bien chaud. Mais quand je l'ai regardée, j'ai vu qu'elle regardait les alentours de la même façon qu'elle avait regardé la porte plus tôt. Sa nervosité était encore plus évidente maintenant et elle regardait attentivement chaque rue que nous passions. Je lui ai demandé si quelque chose n'allait pas, et j'ai essayé de lui dire que je vivais dans un quartier agréable, qu'elle était parfaitement en sécurité, ce genre de choses. Elle a hoché la tête et a acquiescé, mais elle semblait encore nerveuse.
Quand nous étions à peu près à mi-chemin, elle a commencé à se gratter les bras. Au début, je pensais qu'elle les frottait juste pour se réchauffer, mais après quelques secondes, il est devenu clair qu'elle les grattait assez fort, laissant des marques rouges visibles là où ses ongles s'enfonçaient. Je commençais à soupçonner que quelque chose n'allait pas, et j'ai demandé à Harriet s'il y avait quelque chose qui clochait, quelque chose que je devrais savoir. Elle a simplement insisté pour que nous rentrions chez moi le plus vite possible. J'ai accepté, car je me suis dit que quel que soit le problème, nous pourrions le régler plus facilement dans mon appartement que dans les rues froides à minuit.
Lorsque nous sommes arrivés dans mon immeuble, elle regardait par-dessus son épaule, presque paniquée. J'ai suivi son regard mais je ne pouvais rien voir, alors j'ai rapidement ouvert la porte d'entrée et je l'ai laissée entrer. Elle a semblé se détendre un peu une fois que nous étions tous les deux dans le couloir relativement chaud avec la porte bien fermée derrière nous. Mon appartement était au troisième étage et même si, comme je l'ai dit, je ne vis pas dans un mauvais quartier, j'avais une serrure supplémentaire sur ma porte. Harriet s'est visiblement détendue quand elle l'a vue, et encore plus quand elle était fermée. Les regards nerveux et les grattements de ses bras se sont arrêtés presque immédiatement.
Je lui ai proposé un café ou un thé pour se réchauffer. Elle a juste demandé un verre d'eau, en disant qu'elle ne se sentait pas très bien. Nous nous sommes assis et, une fois que je lui ai apporté de l'eau et préparé un café pour moi, nous avons parlé un moment. Mon instinct avait raison - elle était étudiante, elle étudiait l'art. Elle n'était pas à Londres depuis longtemps, disait-elle, elle était originaire de Salisbury et avait trouvé ça... compliqué ces derniers temps. Lorsqu'elle a marqué une pause, j'ai vu dans ses yeux les traces de la panique que j'avais vue dans la rue.
Je lui ai demandé de me dire ce qui n'allait pas, j'ai dit que quelque chose la dérangeait clairement et que j'aimerais l'aider. Elle s'est tue pendant quelques instants, puis a hoché la tête. Elle m'a dit qu'elle avait été agressée avant-hier soir, bien que la façon dont elle a prononcé le mot "agressée" donne l'impression qu'elle n'était pas sûre. J'ai juste hoché la tête et l'ai laissée continuer de parler. Elle habitait à Archway, dans une rue appelée Elthorne Road, et rentrait chez elle vers minuit lorsqu'elle a vu une femme allongée face contre terre sur le trottoir. La femme portait une longue robe rouge et Harriet a dit qu'elle la voyait bouger dans la lueur orange des lampadaires, comme si quelque chose bougeait en dessous.
Harriet était près sa maison, qu'elle partageait avec plusieurs autres étudiants, elle a donc dit qu'elle était peut-être moins prudente qu'elle n'aurait dû l'être et qu'elle s'était approchée, demandant à la femme si elle avait besoin d'aide. Il n'y a pas eu de réponse, mais tout mouvement s'est arrêté et la robe rouge est restée très immobile.
Soudain, bien plus vite que ce à quoi Harriet aurait pu s'attendre, la femme s'est levée d'un bond et a sprinté directement vers elle, la saisissant par les épaules et la poussant contre un mur voisin. Cela s'est passé si vite qu'Harriet a dit qu'elle n'avait jamais vraiment pu voir la femme à part sa robe, une tête aux longs cheveux noirs mats et de larges yeux fixes. La femme lui a grogné quelque chose, mais Harriet n'a pas pu distinguer les mots. Elle a essayé de demander ce que voulait l'agresseur, mais en le faisant, elle a ressenti une douleur soudaine à l'estomac, comme si elle avait été poignardée, ce qui est exactement ce qu'elle pensait qu'il s'était passé. Elle m'a dit qu'elle était tombée par terre et qu'elle avait perdu connaissance presque immédiatement.
Quand elle s'est réveillée, la femme en robe rouge avait disparu. Harriet s'attendait à se retrouver allongée dans une mare de sang provenant de sa blessure à l'estomac, mais elle n'a pu trouver aucune trace de blessure nulle part, à l'exception de quelques écorchures aux genoux à l'endroit où elle était tombée par terre. Elle avait titubé jusqu'à la maison et avait essayé de dormir.
Depuis ce moment, elle a dit qu'elle voyait cette femme partout où elle allait. Elle avait l'impression d'être suivie tout le temps et ne pouvait pas rester chez elle, car chaque fois qu'elle le faisait, c'était comme si un poids la tirait vers le bas. Sa peau lui démangeait tellement que ça en devenait presque insupportable. Harriet avait apparemment essayé d'aller voir la police, mais elle a dit qu'en approchant de la gare, elle avait été prise d'une nausée si forte qu'elle a vomi sur le trottoir. Elle avait essayé d'aller à l'hôpital, mais ils lui ont simplement dit qu'il n'y avait rien de manifeste et de prendre rendez-vous avec son médecin. Elle avait passé les trois derniers jours à errer dans les cafés, les bars et les clubs, partout où il y avait suffisamment de monde pour qu'elle se sente en sécurité. Elle ne savait tout simplement pas quoi faire.
À ce moment-là, Harriet pleurait et je me sentais complètement con d'avoir soulevé la question. J'ai marmonné quelques excuses. Je ne sais pas ce que j'ai dit, j'essayais juste de la faire se sentir mieux. Je ne sais pas ce que j'attendais, mais je ne m'attendais certainement pas à ce qu'elle m'embrasse à ce moment-là. Je sais, je sais, elle était vulnérable et je suis un... Mais je jure que je n'essayais pas de profiter de la situation. Je lui ai demandé encore et encore si elle était sûre, mais elle n'a pas cessé de hocher la tête et m'a traîné jusqu'à la chambre. Bref, on a couché ensemble. Il n'y a pas grand-chose à dire à ce sujet, vraiment. La chose importante, c'est ce qui s'est passé après.
Alors que nous étions allongés sur le lit, épuisés, j'ai appuyé ma tête contre son épaule. J'allais dire quelque chose ou autre, mais avant de pouvoir le faire, j'ai senti quelque chose bouger. C'est difficile à décrire exactement, mais ce n'est pas son épaule qui a bougé, c'était quelque chose à l'intérieur, sous la peau. Ça se tortillait très légèrement contre ma joue.
Je me suis assis d'un bond, mais la seule indication qu'elle avait remarquée quelque chose d'anormal était qu'elle s'était penchée et avait gratté distraitement l'endroit où j'étais couché. J'ai commencé à me détendre, à m'allonger à nouveau ; peut-être l'avais-je imaginé. Mais à ce moment-là, elle s'est retournée et a gémi de douleur soudainement. Ses yeux se sont élargis et elle a serré son ventre très fort. J'ai essayé de voir ce qui n'allait pas, j'ai demandé si je pouvais l'aider, mais elle m'a repoussé.
Je ne savais pas quoi faire, alors j'ai couru vers la salle de bain. J'avais l'esprit complètement embrouillé et je ne me souvenais pas si j'avais des antidouleurs ou de médicaments pour les indigestions. Ou devais-je appeler une ambulance ? Je n'étais pas sûr, et j'ai fini par fouiller dans mon armoire à pharmacie, à la recherche de... je ne sais pas ; de tout ce qui aurait pu m'aider. J'entendais encore Harriet gémir à l'agonie depuis la chambre, et je venais de me décider à appeler une ambulance, quand j'ai entendu quelque chose qui m'a arrêté net.
Il est difficile de décrire vraiment le son qui venait de la chambre. Le mieux que je puisse faire serait de dire que cela ressemblait à... un œuf qui tombe sur un sol en pierre ; une sorte de bruit de craquement humide. Puis le silence. Harriet ne faisait plus aucun bruit. Je suis retourné lentement, très lentement, vers la chambre. La porte était ouverte, mais je n'avais pas allumé la lumière, donc il y avait peu de choses à voir à l'intérieur, sauf l'obscurité. J'aurais pu allumer la lumière dans le couloir, je suppose, mais quelque chose en moi me disait que je ne voulais pas voir l'intérieur de cette pièce. Je me suis arrêté au seuil. Le seul éclairage était un mince éclat de lumière provenant d'un réverbère extérieur passant par la fente des rideaux.
Vous devez m'excuser. Ce que j'ai vu est difficile à décrire sur papier, mais c'est la seule façon d'expliquer pourquoi j'ai dû faire ce que j'ai fait. Pourquoi mettre le feu à mon appartement et rester nu dans les rues d'hiver jusqu'à l'arrivée des pompiers était bien mieux que de passer une seconde de plus dans cet endroit. Et oui, j'admets ici avoir mis le feu moi-même. Montrez cette déposition à la police, je m'en fiche, j'ai juste besoin de quelqu'un pour comprendre.
La pièce était méconnaissable à mon retour. Il y avait une forme sur le lit, là où Harriet avait été couchée, mais ce n'était plus elle. Je pouvais à peine distinguer quelque chose d'humain, même de loin, dans la pile de chair déformée qui restait maintenant. Le lit lui-même était lisse et brillant, avec un liquide sombre qui s'écoulait des draps et sur le sol. Mais ce qui me répugnait vraiment, ce qui m'a fait fuir comme je l'ai fait, c'était ce qui bougeait et se tortiller sur tout cela. Ils couvraient toutes les surfaces : le sol, le lit, ce qui avait été Harriet, même le plafond. Une couverture épaisse et mouvante de vers pâles qui grouillaient.
L'appartement a brûlé durant un long moment.
ARCHIVISTE
Fin de la déposition.
Cette histoire est préoccupante. Pas à cause de l'expérience de M. Hodge, même si je suis sûr qu'elle a été très bouleversante. Si c'était vrai, bien sûr. En fait, le rapport de police que Sasha a pu obtenir jette le doute sur une grande partie de son histoire. Si l'appartement de M. Hodges a effectivement pris feu le 20 novembre de l'année dernière, il n'y avait apparemment aucune preuve d'incendie criminel et aucun reste humain n'a été trouvé à l'intérieur, bien que l'incendie ait été maîtrisé bien avant que la structure du bâtiment ne subisse des dommages importants. Ils ont trouvé de la matière organique carbonisée dans la chambre, mais elle a été testée et n'était apparemment pas humaine, bien que le rapport n'indique pas si sa source a été déterminée.
Je dirai qu'il y a un lien avec la disparition signalée d'une certaine Harriet Lee, une étudiante de Roehampton qui a été portée disparue peu après que cette déposition ait été faite. Elle semble correspondre à la description donnée ici. Mais ce n'est pas vraiment ce qui me préoccupe non plus, bien qu'il s'agisse évidemment d'une perte tragique, etcétéra.
Non, ce que je trouve assez alarmant, c'est que si le souvenir que M. Hodge se fait du récit de Harriet est correct et qu'elle a été attaquée par une femme en robe rouge à Archway, alors cela correspond à la description et à la dernière localisation connue de Jane Prentiss. Je ne trouve aucune preuve que mon prédécesseur ait donné suite à cette déposition, j'ai donc pris la décision de signaler celle de M. Hodge à l'ECDC. Nous n'avons pas été en mesure de le localiser pour demander un entretien supplémentaire, et s'il a eu des rapports avec l'une des victimes de Prentiss, alors il faudra s'occuper de lui le plus tôt possible. J'espère juste qu'il n'est pas déjà trop tard.
Fin de l'enregistrement.
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7 conseils d'initiés pour réserver des vols pas chers en Asie
Les vacances de fin d'année approchent à grands pas; peut-être que vous devriez vous échapper quelque part. Quelques clics sur Google et toutes les recherches renvoient des voyages qui font sauter la banque. Peut-être êtes-vous destiné à passer vos vacances à Singapour et souffrez de la misère de tous les autres partageant leurs photos de vacances sur Facebook / Instagram / Snapchat, etc. Avec le recul, vous auriez peut-être dû planifier votre voyage beaucoup plus tôt, ou y a-t-il un espoir? ? Avec la hausse des coûts, les gestionnaires des compagnies aériennes ont du mal à réaliser des bénéfices à leurs parties prenantes. Parallèlement à une concurrence accrue dans la région, les compagnies aériennes fixent également leurs tarifs de manière agressive. Ne vous attendez donc pas à des tarifs très bas, mais évitez en même temps d’être le fou qui a payé le prix le plus élevé pour votre vol. Je travaille dans l’industrie du transport aérien depuis quelques années et j'ai appris quelques trucs que je vais partager aujourd'hui. Voici quelques conseils pour obtenir des vols aériens bon marché au départ de Singapour (ou à peu près partout ailleurs). 1. Achetez des billets d'avion au moins 8 semaines à l'avance Si ce n’est qu’une impulsion du moment, vous serez toujours en mesure de profiter de tarifs assez attractifs dans environ 8 semaines. Si vous prévoyez de partir pendant une période d'accalmie (avant et pendant les périodes d'examens scolaires en est un bon exemple; les examens de Singapour ont lieu vers avril / mai et septembre / octobre), attendez les promotions des compagnies aériennes - elles arriveront bientôt . Les avions sont rarement remplis à leur capacité maximale pendant ces périodes et les compagnies aériennes sont désireuses d'attirer plus de sièges en proposant des promotions tarifaires bon marché, vous pouvez donc être sûr d'obtenir une bonne affaire. Prouvant encore la règle des 8 semaines, l'économiste Makoto Watanabe a même créé une formule statistique qui calcule le meilleur moment moyen pour acheter un billet: 8 semaines avant votre vol. Pour les destinations asiatiques les plus populaires comme Bangkok, Taipei et Hong Kong, cependant, pendant les périodes de pointe des longs week-ends et des vacances scolaires, vous souhaiterez effectuer votre réservation au moins 12 semaines à l'avance pour obtenir le meilleur tarif. Donc, si vous prévoyez de vous rendre dans l'un de ces endroits pendant les vacances de fin d'année, soyez prêt à faire des folies. Attendez de voir les tarifs des chambres d'hôtel! 2. Soyez flexible avec vos dates de vol La clé pour obtenir des vols bon marché est d'être flexible avec vos dates et heures de voyage. La différence de voyager un jour (ou même quelques heures) plus tôt ou plus tard peut signifier d'énormes économies sur votre tirelire. Le jour de la semaine compte aussi. Dans une semaine moyenne, les mardis, mercredis et samedis ont tendance à être les jours de vol les moins chers, tandis que les horaires de vol en milieu de journée comme 14 h à 18 h seront également moins chers. Habituellement, une combinaison de jours de semaine et de hors-horaire donnera le tarif le moins cher. La plupart des sites de réservation des compagnies aériennes affichent une gamme d'horaires, alors planifiez votre journée en fonction des tarifs plutôt que l'inverse. Gardez à l'esprit que le moment le plus propice pour voyager pour vous est probablement le même pour les 179 autres passagers de l'avion (un Airbus A320 peut accueillir 180 passagers). La plupart des gens apprécient le fait qu'ils peuvent s'évader pendant un week-end sans utiliser un seul jour de leur allocation de congé annuel. Ne vous attendez donc pas à ce que la compagnie aérienne propose des billets d'avion bon marché pour les vols pendant les longs week-ends. 3. Achetez des billets sur le site Web de la compagnie aérienne Admet le. Vous venez de taper "Vols pas chers pour Tombouctou" dans Google. La recherche en ligne de vols bon marché est un art. Il y a des détectives / gourous autour qui peignent régulièrement le net pour des billets d'avion bon marché après le travail et c'est un passe-temps pour eux! Les moteurs de recherche de billets d'avion sont géniaux, mais certains de ces sites sont incités par leurs partenaires aériens à proposer des tarifs qui ne sont pas nécessairement les moins chers. Voici quelques moteurs de recherche de billets d'avion qui peuvent encore être très utiles: * Skyscanner - Moteur de recherche de billets d'avion assez décent, mais il manque de temps en temps les tarifs exclusifs de la compagnie aérienne. * Logiciel ITA de Google - Ne présente pas les tarifs des transporteurs à bas prix et ne vous indique pas la source du tarif. Néanmoins, c'est toujours un incontournable populaire pour les idées fréquentes (comme recommandé par les gourous du vol). Utilisez également le site Web de la compagnie aérienne lors de la recherche de tarifs aériens. Très souvent, vous y trouverez des tarifs exclusifs qui ne sont pas partagés avec ces moteurs de recherche de voyages. Une autre astuce consiste à comparer les tarifs pour un et deux passagers, certaines compagnies aériennes proposent des tarifs spéciaux pour une paire de voyageurs. Si possible, évitez les agences de voyages traditionnelles. Ils vous facilitent sans aucun doute la vie lors de la planification d'itinéraires de voyage complexes, mais cela n'est pas bon marché. Les compagnies aériennes proposent généralement des billets d'avion bon marché aux agences de voyages au détail, mais les agences de voyages répercutent rarement les économies de coûts sur le consommateur. 4. Ne prenez pas un itinéraire direct vers votre destination Bien sûr, votre destination compte également et les destinations populaires ne seront jamais bon marché pendant les périodes de pointe. Si tout le monde se dirige vers Hong Kong pendant les vacances de fin d'année, le bon sens vous dira que les vols vont être plus chers que d'habitude. Un exemple est peut-être de voler à Shenzhen à la place, puis d'utiliser le ferry / bus pour continuer vers Hong Kong. Un voyage un peu plus long, mais il sera certainement convivial pour le portefeuille. Bien que l’itinéraire direct soit le plus rapide, ce n’est pas nécessairement le moins cher. L'acheminement de votre voyage via la plaque tournante d'une autre compagnie aérienne pour un transport en commun peut en retirer quelques centaines de votre facture de carte de crédit. J'ai fourni un exemple de première main ci-dessous en voyageant de Singapour (SIN) à Los Angeles (LAX). Il est de 1135 S $ via le hub de Malaysia Airlines, mais exploité par ses partenaires comme Silkair et Japan Airlines (2 escales) contre 1 725 S $ sur Singapore Airlines (1 escale). Cela représente près de 600 dollars singapouriens. 5. Comparez les compagnies aériennes et leur classe de siège Évidemment, différentes compagnies aériennes auront des tarifs différents, mais il pourrait être plus intéressant pour certaines personnes de voyager en classe affaires dans une compagnie aérienne plus décontractée que dans une compagnie aérienne plus prestigieuse. Il n'y a pas de mal à rechercher des billets d'avion en classe affaires - Vous serez surpris de trouver également des joyaux. Par exemple, Singapour (SIN) à Francfort (FRA) via Delhi (DEL) sur la classe affaires d’Air India coûte 1 850 dollars singapouriens. Un vol direct sur Singapore Airlines en classe économique vous coûtera environ 2200 S $. Lequel choisirais-tu? De plus, il n’est pas surprenant que les billets de Malaysia Airline soient très bon marché en raison de toutes les calamités qu’ils ont traversées. Certains de leurs billets sont aussi bon marché que les billets d'avion bon marché et valent vraiment la peine d'être achetés. Vous obtenez également beaucoup d'espace dans la cabine! Vous avez probablement peur de vous écraser (à nouveau), mais si vous le regardez de manière statistique et rationnelle, même avec les deux incidents de 2014, il est toujours historiquement moins susceptible de s'écraser dans un avion MH que lorsque vous conduisez votre voiture. 6. Suivez les médias sociaux et inscrivez-vous aux listes de diffusion Il n'y a rien de mal à «aimer» les compagnies aériennes sur Facebook ou à «suivre» les compagnies aériennes sur Twitter. Les compagnies aériennes proposent parfois des billets d'avion exclusifs à leurs fidèles fans via des sites de réseaux sociaux. Aimez et suivez autant de compagnies aériennes que possible pour vous assurer de ne rien manquer. Les promotions Flash sont également fréquemment envoyées par e-mail. N'oubliez donc pas de vous inscrire aux listes de diffusion de différentes compagnies aériennes pour ne jamais manquer une bonne affaire de voyage. Les compagnies aériennes Scoot, par exemple, ont des mardis Morning Glory, Tigerair a des jeudis flash tandis que Jetstar propose des promotions Friday Frenzy pour des vols vraiment bon marché. 7. Effacez le cache de votre navigateur et les cookies Il y a plusieurs raisons pour lesquelles vous souhaiterez vider le cache de votre navigateur et effacer les cookies entre les recherches à quelques jours d'intervalle. Premièrement, vos anciennes données de cache afficheront parfois des prix obsolètes d'une époque antérieure et vous pourriez manquer de nouvelles offres de compagnies aériennes. En effet, les données du cache chargent les anciennes informations au lieu de télécharger à nouveau de nouvelles données afin de fonctionner plus rapidement lors de la navigation. Quelques sites de réservation de compagnies aériennes et sites de voyage suivent également le nombre de fois que vous avez visité leur site Web via votre cache / cookies, et augmentent parfois automatiquement leurs prix un peu pour vous précipiter dans l'achat d'impulsion. Lorsqu'un client voit les prix augmenter, il aura naturellement tendance à paniquer et à acheter simplement le billet; une stratégie de vente en ligne populaire. Effacez le cache de votre navigateur Internet et les cookies à chaque nouvelle recherche afin que les sites des compagnies aériennes vous détectent en tant que visiteur pour la première fois et offrent le tarif le moins cher au cours de la période.
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Transport sur la Côte d'Azur : un guide pratique pour se déplacer en train, en bus et en voiture
La spectaculaire gare de Monaco
J'ai toujours pensé que l'un des plus grands souhaits de tous les grands voyageurs du monde comme moi était de pouvoir se téléporter afin d'éviter les tracas des transports et de simplement profiter du séjour en au lieu de perdre du temps un moyen de transport. Malheureusement , encore aujourd'hui, c'est impossible et donc le mieux à faire est d'optimiser ses déplacements pour que le voyage soit aussi facile que possible.
La Côte d'Azur ne fait pas exception à la règle : les destinations listées sur ce blog peuvent se situer dans une zone géographique assez restreinte, mais aller, par exemple, de Cannes à Monaco en plein été peut être une expérience plutôt longue et désagréable si vous ne faîtes pas le bon choix.
Dans ce petit guide pratique, j'aimerais vous partager mon expérience et vous donner des conseils pour vous déplacer sur la Côte d'Azur avec plus de facilité (et peut-être avec du plaisir !) afin que vous puissiez profiter de votre séjour dans les destinations que je décris ailleurs. Je couvrirai les trois principaux moyens de transport que sont le train, le bus et la voiture, mais je ne parlerai pas des méthodes tape-à-l'œil telles que le bateau-taxi, la limousine et l'hélicoptère, qui sont réservés aux aux voyageurs avec un budget élevé.
Se déplacer en train
Les lignes ferroviaires régionales, également appelées Trains Express Régionaux (TER), exploitées par la SNCF, sont probablement le moyen le plus fréquent, le plus rapide et le plus pratique pour se déplacer sur la Côte d'Azur selon l'endroit où l'on veut aller, au moins quand elles fonctionnent correctement. Ils sont certainement très pratiques si vous souhaitez voyager le long de la côte entre Cannes et Vintimille via Antibes, Nice, Monaco et Menton - la durée totale du trajet sera probablement d'environ 2 heures. L'inconvénient est que les trains sont souvent en grève, encombrés de touristes ou tout simplement remplis en période de pointe, pas toujours très ponctuels et peuvent être très sales. D'un autre côté, les trains français sont loin d'être aussi mauvais que ce que certains trains britanniques par exemple.
A/ Introduction générale
Comme je l'ai mentionné, il y a trois grandes lignes qui vous intéresseront :
1/ La ligne côtière qui va de Cannes à Vintimille en 2 heures environ : cette ligne continue vers l'est vers l'Italie (San Remo, Gênes, Milan et le Cinqueterre) et vers l'ouest vers St Raphael et Marseille (puis Lyon, Barcelone ou Paris). Depuis Cannes, un petit éperon dévie vers l'intérieur des terres en direction de Grasse. La vue depuis cette ligne sur la côte et les montagnes est magnifique, surtout sur le tronçon entre Nice et Vintimille (il faut savoir que les trains "conduisent à gauche", il faut donc prévoir les meilleures places).
2/ La ligne intérieure (aussi connue sous le nom de "Train des Merveilles") qui part au nord-est de Nice ou au nord de Vintimille en direction de Breil sur Roya et des beaux villages de la vallée de la Roya (comme Tende ou La Brigue). Ceux qui ont beaucoup de temps libre peuvent se promener au nord jusqu'à la région du Piémont en Italie et sa capitale Turin. Cette ligne est aussi une grande prouesse technique, construite à travers des paysages de montagne très spectaculaires avec des tunnels hélicoïdaux.
3/ Le "Train des Pignes" qui part de Nice en direction du nord-ouest et longe la vallée du Var, traverse différents villages médiévaux comme Entrevaux, Saint André des Alpes et Annot pour arriver à Digne dans la partie montagneuse de la Provence (environ 3 heures de Nice).
Cette ligne peut aussi vous offrir une agréable excursion d'une journée et n'est pas gérée par la SNCF mais par les Chemins de Fer de Provence, vous pouvez trouver toutes les informations sur leur site internet.
Dans les gares de certaines de ces lignes (la ligne côtière principale est l'horaire numéro 4), vous trouverez des horaires en papier. Assurez-vous de lire les notes de bas de page car certains trains ne circulent que le week-end, le dimanche ou l'inverse.
Le moyen le plus simple de ne pas commettre d'erreurs stratégiques potentiellement coûteuses est de consulter le site ou de télécharger l'application SNCF qui donne des informations en temps réel.
En parlant de cela, parfois les derniers trains sont à minuit, mais d'autres fois ils sont à 22h ou même plus tôt à cause de travaux d'ingénierie, donc attention à ne pas vous faire avoir !
Enfin, si vous prévoyez de vous rendre en Italie après Ventimiglia, par exemple à San Remo, Gênes, le Cinqueterre ou Florence, vous devrez dans la plupart des cas (sauf si vous allez directement à Milan sur la nouvelle ligne interurbaine Thello) changer à Ventimiglia : je vous recommande fortement d'acheter votre billet en Italie et non du côté français car les prix sont probablement un peu moins chers que si vous les achetez à Nice.
B/ Obtenir vos billets
Comme ces lignes de train sont toutes locales et que les temps de trajet sont relativement courts, il ne sert à rien de réserver quoi que ce soit à l'avance, tout comme il ne sert à rien d'obtenir un billet de première classe, sauf si vous préférez un siège rouge à un siège bleu.
La meilleure façon d'en acheter un est d'utiliser l'un des distributeurs de billets. Il y a cependant deux inconvénients majeurs : ils n'acceptent pas les cartes de crédit étrangères (celles à bande magnétique, à puce et à NIP fonctionnent généralement) et si vous voulez payer comptant, ils ne prennent que les pièces de monnaie. Jusqu'à ce que les machines soient rénovées, vous devrez soit obtenir de la monnaie quelque part pour acheter votre billet, soit faire la queue à l'un des guichets - dans certaines grandes gares comme Nice ou Cannes, les files d'attente sont plutôt longues l'été, alors prévoyez ce temps là à l'avance.
Assurez-vous de composter les billets avant de monter dans le train à l'aide des machines jaunes (composteurs).
Attention, si les billets ne sont pas compostés, ils ne sont pas valides et vous devrez payer une amende. De plus, même s'il n'y a pas de barrières à l'intérieur des gares, il y a maintenant des contrôles fréquents dans les trains, vous serez prévenu !
Les prix sur les trains locaux varient en fonction de la distance, un billet aller-retour est au double du prix simple. Par exemple, au moment d'écrire ces lignes, un aller simple entre Monaco et Nice ou Vintimille (25 minutes) vous coûtera un peu moins de 5 euros, un aller simple entre Monaco et Cannes (environ 1 heure 30 minutes) coûte environ 10 euros.
C/ Eviter les désagréments : heures de pointe, grèves et autres désagréments...
J'ai donc mentionné que les trains étaient relativement rapides, efficaces et confortables lorsqu'ils fonctionnaient bien. Mais parlons maintenant des inconvénients, c'est-à-dire lorsqu'ils ne fonctionnent pas comme prévu ...
A moins que vous ne souhaitiez vous rappeler votre trajet quotidien pour le travail (ce qui n'est probablement pas le cas pendant vos vacances), assurez-vous de ne jamais voyager en direction de Monaco pendant l'heure de pointe du matin en semaine (7h à 9h) ou de Monaco vers Nice en soirée (17h à 19h) car les trains sont remplis de travailleurs.
De plus, les grèves sont assez fréquentes en France. Les entreprises ferroviaires sont fortement syndiqués. Ils peuvent être organisés pour plusieurs raisons : soit pendant une période convenable pour s'absenter du travail (comme la semaine entre Noël ou le Nouvel An), soit lorsqu'ils ont une certaine forme de doléance avec le gouvernement qui veut faire passer toute forme de réforme mineure contre leurs avantages ou en général pour protester contre la situation économique mondiale. Ne soyez donc pas surpris si vous subissez des désagréments importants pendant votre séjour pendant ces grèves qui peuvent également se produire aux heures de pointe comme le Grand Prix de Monaco afin de perturber au maximum les visiteurs sur la Côte d'Azur et de nuire à l'économie locale.
La seule façon de s'adapter à ces grèves, c'est de les contourner : en général, les trains ne sont pas complètement annulés (ratio compris entre 30% et 50%) la direction de la SNCF communique une liste de ceux qui sont en circulation. Attention, ce sont généralement les trains du matin et de l'après-midi qui sont annulés, et le dernier train peut être à partir de 20h, alors assurez-vous de ne pas vous retrouver bloqué à Monaco si vous êtes à Nice.
Se déplacer en bus régional
Dans cette section, je vais me concentrer sur les bus interurbains par exemple entre Nice et Cannes par opposition aux bus intra-urbains nécessaires pour aller par exemple de Place Massena à Cimiez à Nice. Je me concentrerai aussi sur le département des Alpes Maritimes où se trouvent la plupart des destinations de la Côte d'Azur, car si vous voyagez dehors, il vaut mieux prendre le train ou la voiture.
La plupart des bus des Alpes Maritimes fonctionnent sur le même principe : il existe un tarif forfaitaire très avantageux de 1,50€ par trajet simple, quelle que soit la distance et avec un temps de transit tolérable, payable au chauffeur du bus. Si vous voulez vraiment économiser de l'argent et que vous passez plusieurs jours dans la région, vous pouvez aussi acheter une carte prépayée de 10 voyages qui ramènera le coût unitaire à 1 euro.
C'est là que le bât blesse : la plupart des lignes de bus de la région, du fait de leur faible coût (grâce aux subventions des collectivités locales puisqu'elles sont gérées par le département des Alpes Maritimes par opposition aux trains gérés par la région Provence Alpes Côte d'Azur, basée à Marseille) sont très fréquentées surtout aux heures de pointe et ont également tendance à souffrir du trafic régional car les routes sont généralement trop étroites pour accueillir des voies réservées.
Les autobus articulés utilisés sont généralement assez modernes et pratiques, mais leur grande taille ne signifie pas nécessairement qu'ils disposent d'un grand nombre de places assises.
Voici quelques unes des principales lignes que vous utiliserez pour visiter les principales attractions, vous trouverez tous les horaires actualisés sur le site du département des Alpes Maritimes :
Ligne 100 : la ligne côtière qui relie le port de Nice à Menton via Monaco (environ 90 minutes, plus pendant les heures de pointe). Cet itinéraire est parallèle à la voie ferrée de la route côtière de la Basse Corniche et fait donc office de plan B, s'arrêtant dans les jolies villes tels que Villefranche, Beaulieu, Eze, Cap d'Ail et Roquebrune-Cap Martin. Le paysage est absolument époustouflant sur toute la ligne, plus que dans le train (qui passe par plus de tunnels). Mais le trajet est plus long, donc tout dépend où se situent vos priorités. Je vous suggère, si vous en avez le temps, de suivre au moins une fois tout le trajet de Menton à Nice, car c'est vraiment l'une des plus belles côtes du monde à mon humble avis. Comme je l'ai mentionné plus haut pour les trains, évitez les heures de pointe du matin et du soir en provenance et à destination de Monaco qui est l'un des principaux vecteur de travail de la région et qui attire donc de nombreux travailleurs quotidiens. Oubliez de pouvoir vous asseoir si vous ne montez pas à Nice ou à Monaco pendant ce temps - si vous vous rendez d'Eze à Nice à 18h, vous devrez peut-être attendre 2 ou 3 bus complets pour passer avant d'en trouver un avec de la place dedans.
Ligne 200 : Nice à Cannes, prévoir environ 2 heures s'il n'y a pas beaucoup de trafic mais il vaut mieux prendre le train. Ligne 400 : Nice à Vence via St Paul, assez pratique si vous n'avez pas de voiture, compter environ 90 minutes pour arriver à Vence. Ligne 81 : Nice à St Jean Cap Ferrat via Villefranche et Beaulieu sur Mer Ligne 82 : Nice à Eze Village par la route de la Moyenne Corniche, offrant ainsi de belles vues sur la côte.
L'autobus est aussi une option pour visiter certains villages de montagne (encore une fois, visitez le site des transports des Alpes Maritimes) mais les trajets prennent beaucoup de temps, ce qui nécessite beaucoup de planification... Une voiture est bien plus pratique.
Se déplacer en voiture
Si vous avez la chance d'avoir votre propre voiture ou d'avoir loué une voiture de location sur la Côte d'Azur, c'est évidemment l'un des moyens les plus pratiques pour vous déplacer et absolument indispensable si vous souhaitez optimiser votre temps pour visiter les villages de montagne de l'arrière-pays ou du côté italien.
Ici, je vais me concentrer principalement sur la façon de se déplacer sur la côte, où l'utilisation d'une voiture est encore très pratique et offre beaucoup plus de flexibilité que le train ou l'autobus, surtout si vous vous déplacez en retard.
Les quatre principaux axes de transit qui longent la côte sont l'autoroute A8 et les trois "Corniches", des routes côtières creusées dans la montagne entre Nice et l'Italie, voici quelques détails supplémentaires :
L'autoroute A8 traverse toute la Côte d'Azur (dans le cadre de la liaison entre la France et l'Italie) et est rapide mais assez chère avec des péages liés au nombre de tunnels et de viaducs, notamment à l'est de Nice - il en coûte un peu moins de 8€ pour aller de Monaco à Cannes ou 4€ pour aller de Monaco à Nice par exemple. Entre Cannes et Nice, l'autoroute reste relativement proche de la côte mais après l'aéroport de Nice, elle pivote vers l'intérieur des terres puis vers l'est à travers les montagnes, ce qui ne facilite pas vraiment la descente vers la côte.
La route principale D6007 (sans péage, aussi connue sous le nom de N7) relie également la France à l'Italie et est plus ou moins parallèle à l'A8. La section creusée dans le flanc de la montagne entre Nice et Monaco est également connue sous le nom de Moyenne Corniche et est très spectaculaire, offrant des vues magnifiques depuis environ 300m au-dessus du niveau de la mer sur Villefranche, Cap Ferrat et passant directement par Eze Village et a très peu de feux de signalisation, il est donc certainement utile pour visiter la côte comme il est l'une des routes montagne légendaire de la Côte d'Azur. Par contre, le tronçon ouest de Nice est plutôt ennuyeux avec beaucoup de trafic et je conseille de prendre l'autoroute pour aller dans cette direction.
La route côtière de la Basse Corniche relie le port de Nice à la frontière italienne et suit à la fois la ligne de chemin de fer et la ligne de bus 100 : il y a des vues magnifiques mais elle peut être très encombrée en raison du nombre de feux de signalisation et des limitations de vitesse assez lentes (seulement 30km/h en passant par Eze). Utilisez cette route pour vous rendre de Nice ou Monaco à Cap d'Ail, Eze sur Mer, Beaulieu, Cap Ferrat et Villefranche sur Mer.
Enfin, la Grande Corniche est probablement la plus spectaculaire des trois routes côtières, serpentant à une hauteur moyenne de 500 m entre Nice et Roquebrune Village, juste avant Menton, en passant notamment par La Turbie. Cette route est souvent utilisée dans des films comme To Catch a Thief d'Alfred Hitchcock ou dans le film Goldeneye de James Bond pour mettre en valeur les paysages spectaculaires. Même si vous n'avez pas d'Aston Martin, c'est un bon moyen de profiter de quelques vues magnifiques et de conduire si vous voulez juste profiter du voyage. N'y allez pas si vous avez peur des hauteurs car certaines dénivellations peuvent être un peu effrayantes et la route peut parfois être assez étroite.
En gros, je vous conseille donc, si vous voyagez autour de la partie ouest de la Riviera ou si vous êtes pressé, de prendre l'autoroute, mais si vous voyagez dans la région à l'est de Nice, prenez la Moyenne Corniche.
Ceci conclut ce guide pratique assez complet sur la façon de se déplacer sur la Côte d'Azur et vous aura donné quelques idées pour optimiser votre voyage - si vous avez des questions ou des conseils supplémentaires que vous souhaitez partager, n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires, je serai heureux de vous aider, comme toujours.
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Jour 3 : Athlète
-Oh non, vl'a Berkian High, soupira Aster.
Jack regarda le bus arriver et soupira.
Aujourd'hui, ils disputaient un match contre l'école de Berk. Si Jack se fichait des autres écoles, Berkian High avait des élèves… Mauvais joueurs. Insultes, coup en douce et vengeance quand ils perdaient, à chaque rencontre, ça partait en vrille et finissait généralement en bataille générale.
-Faites attention à vos affaires, les mecs !
Le bus s'arrêta et les joueurs en descendirent les uns après les autres. Jack reconnu Dagur, un garçon monté comme une armoire à glace avec un tempérament explosif. Rupert, dit Rustik, qui avait l'insulte facile et qui suivait Dagur à chaque fois qu'il y avait une bagarre. Killian qui s'était auto-surnomé Kranedur, spécialiste de la vengeance tordu. Une fois, il avait planqué des morues périmées sous les casiers dans le vestiaire qu'on avait mis des semaines à trouver.
Enfin descendit Hiccup, le capitaine. Hiccup rendait bien, avait l'air très gentil, mais Jack s'en méfiait comme de la peste. Sur le terrain, c'était sans doute le plus fourbe.
Jack soupira et regarda le terrain, essayant de se concentrer pour le match à venir.
Le match avait été une catastrophe. Il s'était mis à pleuvoir et le panneau des affichages avait rendu l'âme pendant près d'une demi-heure. Et Berkian High avait été insupportable. Ils insultaient les élèves de Brugess High, faisaient des croches-pattes discrets, résultant de trois joueurs en moins. Brugess avait perdu, Berk avait gagné, et quand ils étaient rentrés dans les vestiaires, l'engueulade du coatch n'avait rien arrangé.
La mine basse, ils s'étaient douchés, morose et Jack fut le dernier à prendre sa douche. Sous l'eau chaude, il soupira d'aise en essayant d'oublier qu'il venait de vivre un des pires matchs de sa vie. Il jeta un vague coup d’œil à la pièce avant de retourner badder sur le carrelage de sa propre douche avant de réaliser quelque chose. Il y avait quelqu'un à côté de lui. Il se tourna et vit le capitaine de l'équipe adverse prendre sa douche à côté de lui.
-C'est les douches de Brugess, ici !
Hiccup le regarda et lui dit, avec une légère once de provocation.
-On a plus de place dans les nôtres, alors je viens squatter ici. Ça ne dérange personne, ils sont tous partis.
-Moi je suis encore là, et ça me dérange, alors casse-toi !
Hiccup lui sourit narquoisement.
-Qu'est-ce qui se passe, je te fais peur ?
-Certainement pas ! Mais ça va être quoi, cette fois ? Tu vas mettre de l'huile partout pour que l'un de nous tombe et se pète une jambe ? Ou voler nos plans de jeux ?
Hiccup rigola.
-Comme si j'avais besoin de ça pour gagner !
Jack se retourna dans sa propre douche, en grognant. Il essaya de l'ignorer mais au bout d'un moment, il réalisa qu'Hiccup s'était collé à lui dans sa douche.
-Je peux savoir ce que tu fais ?
-Écologie.
-Écolo… Tu te fous de moi ? Retournes dans ta douche !
-Tu ne veux pas m'aider à sauver l'environnement ?
-Casse toi !
Mais Hiccup ne partit pas. Il continua de se coller à Jack et lui passa la main dans les cheveux. Il lui massa doucement le cuir chevelu et Jack ne put se retenir de grogner de plaisir. Hiccup glissa son visage dans sa nuque.
-Ça te fait de l'effet, on dirait…
-Ta gueule…
Il sentit Hiccup sourire contre sa nuque et continuer ses administrations.
Une chose en entraînant une autre, ils se retrouvèrent à coucher ensemble dans la douche. Quand ils finirent, ils se lavèrent et sortirent des vestiaires. Mais avant de sortir, Hiccup prit Jack par la main. L'argenté se retourna.
-Quoi ?
-Ça te dit de prendre un café ? Avec moi ?
Jack, pas très fier de s'être laissé emporter avec le capitaine de l'équipe adverse et ayant assez mal aux fesses, n'était pas très sûr de lui.
-Je sais pas si c'est une bonne idée.
Hiccup lui sourit.
-Si c'est les regards des autres qui te gênent, on n'a qu'à aller ailleurs.
-Quoi ; genre chez toi ?
-Non, je pensais à Corona, la ville d'à côté. Tu veux aller chez moi ? Demanda Hiccup en souriant.
-Rêves pas.
Jack soupira.
-J'en sais rien pour le café.
-Quoi ? Parce que c'est moi qui te le propose ?
-Tu es quand même mon ennemi…
Hiccup rigola.
-Tout de suite les grands mots…
Il s'approcha de lui.
-Tu sais ce qu'on dit sur les ennemis ?
-Non…
-Qu'ils font les meilleurs partenaires de jambe en l'air.
Hiccup l'embrassa.
-Quand tu te seras décidé, envoie moi un message !
Et il le planta là. Jack rentra chez lui, un peu décontenancé. Il cogita tout le week-end à savoir s'il devait accepter l'offre d'Hiccup ou non. Il avait l'impression de fraterniser avec l'ennemi s'il acceptait. En même temps, il devait avouer qu'Hiccup lui avait fait beaucoup d'effet…
Quand il arriva le lundi au lycée, la tête encore pleine de questions, Aster courut vers lui dès qu'il l’aperçut. Jack voulut le saluer, mais Aster l'emmena à l'écart.
-Mec, t'es pas sérieux ?
-Quoi ?
Aster sortit son téléphone.
-T'as couché avec Haddock ?
Jack pâlit.
-Hein ?
-Essayes pas de le nier, tout le monde est au courant.
-Comment ça ?
Aster lui montra un mail qu'il avait reçu. En gros titre, il y avait marqué ''QUAND BRUGESS SE SOUMET À BERK !!!''. Blanc comme un linge, Jack scrolla vers le bas et vit des photos de lui et d'Hiccup sous la douche la veille.
-Ça fait longtemps que ça dure ?
-Non ! C'était juste une fois! Mais comment…
-Ça vient d'un mec de Berk. Je l'ai reçu ce matin. Tout le monde l'a reçu ce matin.
-Le fils de pute ! Cria Jack, au bord de la crise de nerfs.
-Explique-moi, demanda Aster calmement.
-Vendredi, il s'est pointé sous la douche, et il m'a dragué… Mais je ne pensais pas que ce sale con irait foutre ça sur internet ! Comment il a fait ?
-Vu l'angle, je dirais que ça vient d'une caméra de sécurité.
-Je vais le défoncer !
Jack voulut partir, mais Aster le prit par le bras.
-Écoutes, mec, toute l'équipe est au courant.
-Hein ?
-Ils m'ont presque tous appelé, ce matin. Je pense…
L'Australien soupira.
-Je pense que tu vas devoir démissionner de l'équipe.
-Hein ?
-Tout le monde pense que c'est à cause de toi qu'on a perdu. Parce que tu files des infos stratégiques à Berk en échange de te faire sauter par Haddock.
-Mais c'est n'importe quoi ! Je ne ferais jamais ça !
-Je sais, dit Aster calmement. Tu es mon meilleur ami, je sais que tu n'es pas aussi con. Mais certaines personnes le pensent. Alors un conseil, rase les murs.
Aster avait raison. Dès qu'il entra dans le lycée, une voix au haut-parleur raisonna.
-JACKSON FROST EST ATTENDU DANS LE BUREAU DU PRINCIPAL ! JACKSON FROST !
Jack soupira et s'y dirigea. Quand il arriva à la vie scolaire, on lui jeta des regards noirs, et la secrétaire appuya sur l'interphone.
-Monsieur North ? Jackson Frost est arrivé.
-''Faites-le entrer'', répondit l'appareil.
Jack soupira et entra. Quand il ouvrit la porte, il vit Hiccup, un autre étudiant qu'il n'avait jamais vu, et le directeur.
-Jackson, assied toi, je t'en prie.
-Monsieur, commença Jack.
-Je suis déjà au courant de l'histoire, dit North. Monsieur Haddock a eu la politesse de me l'expliquer.
-Je ne sais pas comment ça a fini sur internet, par contre, continua Hiccup. Mais Gustav ici présent à une idée, n'est-ce pas, Gustav?
L'autre élève regarda ailleurs.
-Monsieur Larsen ?
Gustav Larsen marmonna quelques choses et personne ne comprit.
-Pardon ? Fit Hiccup en tendant l'oreille.
-C'est moi qui aie envoyé le mail, répondit-il.
-On peut savoir pourquoi ? Demanda North.
-Parce que Brugess, c'est une équipe de merde !
-Je vous demanderais de modérer votre langage, monsieur Larsen.
-J'voulais que tout le monde sache qu'on leur était supérieur ! Alors ouais, j'ai planqué une caméra dans les douches, parce que je voulais filmer leurs petites bites, mais quand j'ai vu ça… Je me suis dit que tout le monde verrait que Berk était meilleur qu'eux.
-Mon équipe n'a rien à voir là-dedans, continua Hiccup. Ce genre de comportement n'est pas permis, et mon père… Je veux dire Coach Haddock, punit sévèrement ce genre de chose.
-Monsieur Larsen est dans l'équipe ? Demanda North.
-Non.
-Mais j'y serais l'année prochaine !
-Comptes pas là-dessus, répondit Hiccup.
Gustav sembla choqué, et North sourit.
-Si tout va bien, je vous laisse partir, messieurs.
-Attendez, dit Jack. Je dois vraiment démissionner de l'équipe ?
-Ça, fit North en prenant un air attristé, j'ai bien peur que la décision revienne à ton entraîneur.
Jack soupira et sortit de son bureau. Il retrouva Hiccup dehors et ils parcoururent les couloirs. Au moment où Jack allait partir Hiccup lui fit signe de le suivre. Ils allèrent sur le parking et quand ils furent au niveau des voitures, Hiccup prit Gustav par la peau du cou et serra.
-Aie !
-On va mettre les choses au clair, Gustoc. Tu me refais un coup de ce genre…
-Et quoi ? Fit le plus jeune. Tu vas me tuer ? Toi ? Genre.
Hiccup sourit.
-Moi ? Non. Mais Dagur, oui.
Le nom de Dagur sembla lui faire assez peur, et Gustav s'enfuit.
-Désolé pour le dérangement, dit Hiccup. J'espère que le café tiens toujours ?
-Le… Tu te fous de moi ?
Jack le poussa contre sa voiture.
-À cause de tes conneries, je vais me faire virer de l'équipe ! Tout le monde pense que tu me sautes en échange d'info !
Hiccup lui sourit.
-Tu sais que t'es mignon quand tu es en colère ?
Jack ne se contrôla pas et lui mit un coup de poing, étalant Hiccup par terre. Mais le brun n'arrêtait pas de sourire, même le nez en sang. Il se releva et soupira.
-J'y suis pour rien. C'était pas mon idée.
-Mais t'en a bien profité, hein ? C'est pour ça que t'es venu me voir, vendredi.
-Non, je suis venu te voir parce que je te trouvais mignon.
-Arrêtes tes conneries.
Hiccup sortit son téléphone et pianota dessus. Il le tendit à Jack.
-Quoi ?
-Lis. C'est des messages que j'échange avec mon meilleur pote.
-Et alors ?
-Regarde les dates.
Jack découvrit qu'Hiccup parlait souvent de lui avec des commentaires distingués comme ''Tu trouves pas qu'il a un joli petit cul, le numéro quatre ?'' ''En vrai, je me taperais bien Frost'' ou ''Qu'est-ce que j'ai envie de le baiser…'' ''Mec, j'ai fait un rêve érotique cette nuit, du coup, j'ai dû changer mes draps…'' et l'un des derniers en date ''Ça y est ! Je me le suis fait, et je suis partant pour recommencer''. Certains de ces commentaires remontaient à plusieurs mois.
-Alors ?
-Pourquoi moi ?
-Parce que t'es sexy. Je pensais ce que je disais, dans le bureau. Personne de mon équipe ne ferait un truc pareil.
-Tu parles…
-Non, c'est vrai. Mon père a une politique très stricte en matière de harcèlement.
-C'est ça, c'est pas toi qui passes pour la pute de Brugess…
-Parce que tu crois que ça me plaît que tout le monde a vu qu'on s'envoie en l'air ? J’apprécie pas particulièrement que tout le monde soit au courant des mecs que je me tape.
Jack lui rendit son téléphone.
-Comment tu as été au courant ?
-Hier soir. On me l'a envoyé. On n'a pas mis longtemps à retrouver Gustav, personne d’autre nous accompagne.
Hiccup soupira.
-Écoutes, Jack, c'est vraiment pas moi, okay ? Jamais je ne ferais un truc pareil. Ah, et pendant que j'y pense, si North te pose la question, on sort ensemble.
-Euh… Pardon ?
-Oui, pour faire passer la pilule, je lui ai menti en disant qu'on sortait secrètement ensemble. Que c'était le grand amour, et tout le tintouin. Ça le faisait mieux que si j'avais dit que c'était juste pour tirer un coup.
-Hum… Génial. Du coup, non seulement je suis un traître, mais depuis de longue date. Super.
-Désolé.
Jack soupira en s'asseyant contre sa voiture. Hiccup s'assit à côté de lui.
-Ça va aller ? Demanda Hiccup.
-Je suis passé de joueur de foot à traître professionnel et pute de bon marché. Génial.
-Désolé… Tu comptais sur le sport pour avoir une bourse ?
-Non… C'est pas ma matière principale. Mais ça m'emmerde de devoir abandonner après trois ans d'efforts.
-Désolé…
-Ça fait trois fois que tu t'excuses.
-Déso… Laisses tomber.
Jack sourit. Il se releva et Hiccup l'imita.
-Écoutes, dit Hiccup, je ne peux rien faire pour ta place dans l'équipe, mais je peux t'offrir une baise de réconfort, si tu veux.
Jack laissa échapper un petit rire et sourit.
-Offre moi un café, avant, plutôt.
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24ème weekend et 21ème semaine de cours
Hey!
Comment allez-vous? Tout ce passe bien sur le continent européen? Pas trop froid? Parce que, personnellement, je me les caille! Cette semaine à partir de mercredi, il a fait un froid de canards. 🦆 Enfin bref, laissez-moi vous expliquer ma vie, LOL.
Samedi, Tashi est venue à la maison pour dessiner et regarder un film. Dimanche rien de spécial. Pour lundi, par contre, c'était jour de congé pour commémorer la date d'anniversaire de Martin Lutter King. Ashly m'avait invitée à passer l'après-midi avec elle et ses amies pour jouer à des jeux de société. C'était chouette. Je n'aurai jamais joué aussi souvent que ces deux dernières semaines, hihhi.
Mardi, j'ai enfin changé ma grille horaire. J'ai donc maintenant économie, débat, photographie, us history avancé et tennis! Et oui je voulais essayer basket comme ma soeurette mais ça ne fonctionnait pas dans l'horaire. J'ai donc été initiée à ce jeux de raquette et comment dire… on devient pas une bête du jour au lendemain, hein. Je passe donc la plupart des entraînements à regarder la balle me passer sous le nez en oubliant complètement que je suis sensée la toucher. Trop drôle 😄 En entrainement de track, je me suis étirée sur une fourmilière et maintenant, mes mains sont couvertes de piqûres! C'est dangereux de faire du sport! 🐜🐜🐜
Mercredi, en cours de débat, le prof m'a initiée aux règles des concours de prose. Dans la soirée, je suis allée à l’église où nous avons mangé des pizzas et tout le monde était excité car jeudi soir, vendredi soir et samedi, dimanche “the rise” avait lieu. C'était un grand événement chrétien pour les jeunes de plus de 30 églises de l'est du Texas. Plus de 1500 jeunes étaient rassemblés pour des discours religieux de la part de pasteurs super célèbres et des concerts de chanteurs chrétiens. Bon qu'on soit clair, j'y vais juste pour socialiser mais c’est incroyable l'ampleur que ça a.
Jeudi, mes petits amis, j'ai participé à mon premier tournoi de tennis en catégorie Jevy. Le jour précèdent, le coach m’avait proposé ça comme si il me demandait l'heure. Moi j'ai eu les yeux comme deux soucoupes en lui disant: “ Euh,… J'ai commencé tennis il y a deux jours et je connais pas les règles…”. Et lui: “ Bah t’apprendra sur le terrain ( bonne claque amicale dans le dos) Tu verras Madame( il aime bien placé des mots français) c’est chouette”. Eh en effet, c'était marrant. Partie à 6:45, l'équipe a été dispersée entre 4 écoles et je me suis retrouvée à Longview high School. Les temperatures étaient les plus froids que j'ai jamais expérimentées étant ici! Ce qui a rendu l'attente entre les match très longue. J'ai joué en double avec une fille toute aussi novice que moi. Nous avons perdu le premier match 0-8 et le deuxième 1-8 mais au moins en jouant, nous avons appris les règles😆💃🎾 J’ai loupé l'école toute la journée et eu du poulet fri comme repas. Que demander de mieux? Ce soir-là, j'ai manqué track parce que je devais me préparer pour le rassemblement à l'église. Ce soir-là, tout le monde s’est rassemblé à l'église et on s'est séparé par groupe en fonction de notre année. J’étais donc avec les filles de 17 et 18 ans. Nous avons pris des bus et nous sommes tous retrouvés avec les autres jeunes de toutes les églises au centre de spectacle de Letourneau University. Le bâtiment était immense. 3 étages de gradins et une scène impressionnante. Il y a eu un premier speech pour lancer le week-end. En gros le thème de ces quelques jours était: la création plutôt que la consommation. Ensuite, nous avons eu le worship, ce moment de célébration de Dieu en chantant.
Vendredi, après les cours, j'ai préparé mes affaires pour les deux nuits qui allaient suivre et pendant lesquelles j'ai dormi dans la maison d'une des filles de mon groupe. Ce soir-là, un des speakers a raconté son histoire et tout le monde en avait les larmes aux yeux. Après, il y a eu du worships, d'autres petits sermons et pour finir, un concert de rap chrétien. Pas du tout mon truc! Puis nous sommes rentrés et la maison dans laquelle nous logions était immense! Rien que pour nous il y avait trois salles de bains! C'était dans un quartier privé. En gros, les quartiers plus fortunés sont entourés d'immenses murs et ils y a des gardiens, caméra et tout. Il était déjà 11h du soir mais la maman avait prédit que la bande de quinze ados que nous étions serait affamée et elle avait fait une soupe au fromage et légumes. Miam! On a aussi mangé des chips et des biscuits tout en parlant de notre ressenti de la soirée. Ensuite dodo.
Samedi, gros petit-déjeuner avec bacon, oeufs brouillés, fruits, lait, muffins, baggel, bars de céréales! Ensuite, direction le centre de l'université pour un nouveau speech. À midi, nous sommes retournés dans les batiments de notre église pour un dinner de sandwichs préparé par les mamans. Dans l'après-midi nous avons fait un jeu de défi : boire des mixture dégoûtantes( cornichon, ketchup, mayo, bananes,…), mettre dans l'ordre tous les chapitres de la Bible, jouer au basket,… 12 en tout. Nous avions presque gagné mais n’ayant pas trouvé le dinosaure doré bonus… Ensuite nous avons du fabriquer des bateaux avec du carton, tape et sacs plastiques.Nous avons choisi quelqu'un pour le naviguer et avons fait la course dans une piscine. Le notre a coulé…🚣♀️🚣♂️ Dans la soirée, nous avons mangé de pâtes dans la salle de sport de l'église avec plusieurs autres églises. Puis un dernier discour durant lequel des dizaines de jeunes se sont sentis appelés par le Christ pour mener une vie d’évangélisation. Après notre retour au maisons d'acceuil, nous nous sommes toutes assises et nous avons commencé à raconter nos vies et pleurer. C'est fou comme dans une seule pièce, il y avait tant d'histoire différentes et difficiles. Nous nous sommes couchées à 4 heures du matin, épuisées.
Du coup, le lendemain, à l'église tout le monde était fatigué. L'église s'appelle First Baptist Church ( voici le lien: https://www.fbcl.org/ ) Il y a deux bâtiments. L'un avec plus de 30 pièces différentes, un restaurants, un théâtre et l'église en elle même qui est semblable aux églises belges et n'est pas une simple salle de conert. L'autre batiment est réservé aux jeunes avec une salles de sport et des classes. Ce matin-là, nous étions tous assis dans le choeur de l'église derrière le prêtre et en face des fidèles. Le groupe de musiciens et chanteurs qui avaient fait vibrer la scène tout le week-end était présent et nous les avons accompagnés en chanson. Ainsi les fidèles de l'église qui étaient principalement des personnes âgés ont pu voir la jeune génération à l'oeuvre pour célébrer Dieu. Héhé… Après ça, nouss avons eu une dernière classe et sommes rentrés. Ashly et sa maman m’ont raccompagnée et nous sommes allés dans un restaurant de ramen. Finalement, vers 14 heures, j'étais à la maison. Apres une longue sieste, j'ai commencé mes nombreux devoirs. Et oui, mintenant, j'ai du travail pour l'école! En conclusion, je suis super heureuse de ce week-end! J'ai rencontré plein de personnes merveilleuses et j'espère que je vais continuer à les voir!
évidement j'ai du me faire remarquer sur la photo en etant une des seule à avoir oublier de mettre le tshirt haha
Gros bisous
Emilie
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Mardi 2 novembre 2021
Devenir ou ne pas devenir riche et célèbre
C'est toujours pareil, j'ai un coup de blues, j'écris mes misères et quelques jours plus tard, j'ai honte d'avoir écrit tout ça, d'avoir étalé ma pauvre vie de misérable sur internet...je suis désolé pour la tristesse de mon dernier post, celui là sera moins sombre, je vous promet !
Le week-end est passé, ça y est, et comme prévu samedi j'ai passé la soirée avec Justine, son frère Arthur et Canel. Justine est passé me prendre et nous sommes allés chez Canel à Chamalières. Je n'étais jamais allé chez Canel. Elle a un petit appartement, enfin, pas si petit que ça, il est à peu près aussi grand que celui dans lequel je vivais à l'époque de la fac. J'ai naturellement tout de suite posé mes yeux sur les nombreux bouquins qu'on trouve un peu partout là-bas. Canel est une littéraire, voilà une des choses qui nous rapprochent.
Une fois chez elle nous avons entamé une joyeuse partie de « Blanc Manger Coco », jeu que j'ai découvert lors de la dernière soirée de noël chez mon frère (il est possible que j'en ai déjà parlé ici). Nous avons bien rigolé ! C'était très politiquement incorrect, bref, tout ce que j'aime. Il me paraît probable que ce jeu finisse par être censuré par la police de la pensée dans les années à venir : alors achetez le vite !
Après ça nous sommes partis au vinyl bar où la soirée allait se dérouler.
Nous avons pas mal marché parce que ce n'est pas la porte à côté (entre 15 et 20 minutes de marche).
Nous sommes arrivé et nous avons rejoins notre table. Le thème de la soirée était halloween. Nous avons bien mangés, nous avons bien bu (sans atteindre l'ivresse, toutefois) et nous avons assisté au concert de deux groupes de rock du coin, c'était, je m'en rend compte en écrivant ces lignes, mon premier concert depuis juin 2019. Au cours de la soirée je n'ai pu m'empêcher de repérer quelques jolies filles, et j'ai établi un top 3, dans ma tête, la première place étant attribuée (j'étais unanime) à une jeune fille charmante portant un haut rayé que je n'aurais évidemment jamais eu le courage d'aborder étant donné la probabilité de râteau (98%).
Nous sommes rentré la nuit et arrivé à la voiture, j'étais sur le point de m'évanouir, comme si j'avais couru un marathon, ah, Seigneur, il faut vraiment que je fasse de l'exercice plus souvent !
Canel a eu la gentillesse de me ramener, je lui en suis toujours reconnaissant. J'étais content de rentrer chez moi retrouver mon nid douillet et mon confort.
L'autre jour, suis tombé sur un post Facebook d'un membre de ma famille, une photo de son boulot. Ce post m'a immédiatement foutu un cafard monstre, c'est terrible comme l'idée même du monde de l'entreprise me déprime terriblement et chaque jour je remercie le Seigneur de ne pas avoir à bosser. La vie en entreprise, quel enfer !!! Les collègues, le patron, faire du chiffre, devoir passer ses journées là-bas, quel putain d'angoisse ce doit être ! Dieu tout puissant, puisse tu me préserver de tout ça !
Je pensais à la mort et je me suis dit que ce qui m'embêtait le plus dans l'idée de mourir, c'était de savoir que le monde continuera de tourner après moi. Non seulement le monde continuera de tourner mais EN PLUS les gens, mes proches, se remettront de ma mort. Ils reprendront le cours de leur vie, s'amuseront et feront la fête sans moi. C'est ça qui est terrible ! Je préférerais mourir en emportant toute l'humanité avec moi, dans un scénario d'apocalypse. Mais ça n'arrivera pas. Pff, l'angoisse...
Plus les années passent plus je me rend compte que pouvoir séduire et avoir une chance de rencontrer des tas de femmes, il n'y a pas 36 solutions, il faudrait que je devienne riche et célèbre. Sinon qu'est ce qui donnerait envie à une fille de sortir avec moi ? Pas évident : trop vieux pour envisager toute carrière d'athlète. Trop laid pour le mannequinat. Trop timide pour faire l'acteur. Trop feignant et pas assez malin pour écrire des romans à succès...il ne me reste que l'option de gagner à l'euromillions. Et encore, je suis trop paresseux pour aller au bureau de tabac jouer régulièrement ! Ouais, c'est pas gagné... pourtant lorsque j'étais jeune, je nourrissais pas mal d'espoirs et de rêves de gloires. Et alors qu'aujourd'hui le chemin de la vie est parcouru à moitié, je réalise que la probabilité que je devienne riche et célèbre s'approche du 0.
Ce soir Flora m'a envoyé un message m'expliquant qu'il fallait que je change la date de mon séjour parisien parce que son amie avait réservé un voyage pour cette période du mois. « mh, voilà qui ne m'arrange pas », ai-je pensé. J'ai annulé mes tickets de train qui m'ont été immédiatement remboursé (j'aime la sncf pour ça, ils sont très réactifs lorsqu'on annule des billets). Puis j'ai regardé les prix des billets pour une date ultérieur mais c'était vraiment pas donné. Bon, me suis-je dit, je ferais mieux de reporter mon séjour à une date ultérieur puisque le prix des billets est moindre lorsqu'on réserve une date des mois en avance. Mais Flora a eu l'air très déçue et puis faut avouer que moi aussi, ça m'embêtait de louper cette escapade à la capitale. Après avoir réfléchi j'ai fini par me dire, tant pis, je vais quand même acheter les billets de trains pour début novembre et voilà comment je me suis retrouvé à dépenser 79€. Heureusement j'avais assez d'argent sur mon compte (j'en fut le premier surpris). Donc voilà, je suis satisfait : je serais à Paris du 12 au 15 novembre, youpi ! Va falloir être raisonnable et ne pas trop dépenser d'argent entre temps. C'est délicat, l'autre soir encore en allant sur mon site de vente de livres d'art favori j'ai trouvé deux ouvrages qui depuis m'obsèdent, un livre tout juste sorti sur le thème des autoportraits de Picasso (33€) et un catalogue d'exposition consacré à Jean Cocteau (15€). Je ne craquerai pas, je ne craquerai pas !
Bande son : Playlist Orelsan
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Glaciales Découvertes
Bonsouère tout le monde ! Aujourd'hui, comme teasé dans l'article précédent, je vais écrire sur mon week-end à Pichilemu, 4 heures au Sud de Valparaíso. Mais avant de commencer à vous raconter tous ces forts bons moments, je voulais partager avec vous l'expérience extrêmement désagréable, voire traumatisante, qu'une dizaine de mes camarades ont vécu pendant la nuit de samedi à dimanche.
Alors voilà. Nous étions 75 étrangers pendant ce week-end, et comme vous pouvez vous en douter, nous avons fait la fête. Le lieu des festivités se situait à 5 minutes à pied de notre hôtel. A une heure avancée de la nuit, 2 de mes amis ont décidé donc de rentrer. Malheureusement, ils se sont fait suivre par un groupe de jeunes, visiblement ivres ou drogués, ou les deux. Comme vous pouvez l'imaginer, mes amis se sont fait voler. Les voleurs ont ensuite attendu à quelques mètres de notre résidence d'autres petits groupe pour les dérober, les uns après les autres.
La mésaventure, déjà extrêmement pénible, est devenue terrifiante, puisque les voleurs étaient armés d'un pistolet. C'est avec un canon sur la tempe que mes amis ont donné leur portefeuille et leur téléphone.
Jusqu'à ce week-end, tous les avertissements que j'avais entendu sur les dangers de sortir le soir n'avaient été pour moi que fiction. Je les écoutais distraitement sans vraiment y croire, puisqu'il ne m'était jamais rien arrivé. Mais samedi dernier, une demi-heure plus tôt, ç'aurait été moi, qui ai été assez stupide pour rentrer seul, d'ailleurs.
Je termine cette sombre parenthèse en insistant sur le fait que Pichilemu n'est pas une ville réputée pour sa dangerosité ou sa délinquance. Ça signifie que ou que l'on soit, Valparaíso, Bordeaux, Lyon, Tours, ou Boston, il faut faire attention à soi. Et rentrer en groupe de soirée.
Mais le principal, c'est que tout le monde va bien, et qu'on a tous passé un excellent week-end, au moins jusqu'à dimanche matin ! On peut reprendre le ton léger qui m'est cher !
Pichilemu donc ! Mon bus est parti de Valparaíso le Vendredi 17 en début de soirée, avec à son bord 15 de mes colocs et une trentaine d'autres étudiants d'échanges, majoritairement des européens. Un deuxième bus de contenance semblable prenait au même moment son départ de Santiago. Après un trajet aussi joyeux que polyglotte, nous arrivons à notre résidence : une immense auberge de jeunesse dont les salons ont été aménagés en dortoir pour l'occasion. A l'extérieur, une jungle de hamac attendent patiemment nos corps las. Hélas pour votre allergique auteur, dans cette dernière vit une armée de démons aux yeux vicieux et aux canines acérées, également appelés « chats ». Heureusement, mes, je le reconnais, doux et soyeux ennemis de toujours ne sont pas admis à l'intérieur de la maison, sans quoi je n'aurais pas manqué de ponctuer la nuit des habitants du dortoir d'éternuements, de reniflements, et autres bruits irritants en -ments.
La luxuriante mais dangereuse jungle de hamac.
Samedi matin, réveil difficile après une nuit courte et agitée. Pas le temps de niaiser, les 50 habitants de l’hôtel doivent tous déjeuner et aller au cours de Yoga, dans un centre culturel voisin, manger, et aller Surfer (j'ai un respect craintif pour ces deux activités, alors je mets des majuscules).
Lorsque je passe la tête dehors, stupeur. Pour la première fois depuis mon arrivée au Chili, IL PLEUT. Le seul jour où je suis obligé de tremper mon corps maigre dans la flotte froide du Pacifique, il pleut.
Le cours de Yoga, initialement prévu sur la plage, a lieu en intérieur. C'est pas instaworthy, mais au moins on est au sec. Durant une heure, nous enchaînons des exercices d'assouplissement et de respiration de difficulté croissante. A ceux qui se réjouissaient de me voir dans une étrange position, le visage rougeaud, désolé, mais je n'ai pas de photos. Comme vous pouvez le voir, le Dhanurasana requiert ses deux mains, pas de place pour l'appareil.
Légèrement cassé en deux par tant d'action, la perspective de m'allonger sur une planche, mer en dessous, pluie au dessus, ne m'attire plus tout. Je ressens une tentation coupable de m'éclipser dans le dortoir afin de sécher à la fois mes vêtements mal adaptés et le cours de Surf.
L'ai-je fait ? Ai-je été assez feignant et stupide pour laisser passer l'occasion de Surfer à Pichilemu, capitale nationale de la discipline ? Rassurez-vous, non. Le coup de pied au derrière dont j'ai étrangement eu besoin m'est venu à simple pensée de vous écrire la phrase suivante :
« Ouais bah en fait je suis allé à un week-end Surf – Yoga mais en fait j'ai pas surfé, j'ai eu la flemme, allez à plus pour un nouvel article. »
J'y suis donc allé. Première excellente surprise : il fait plus chaud dans la combi moulante (là non plus pas de photos) que dans mes vêtements mouillés. On descend sur la plage, accompagné par une demi-douzaine de moniteurs. J'ai un peu de mal à tenir ma planche sous épaule, non pas à cause de son poids, mais parce que mon bras est à peine plus long que la largeur de la planche. J'entends d'ici les ricanements de certains, et sachez que je me vengerai.
Après un court échauffement, les moniteurs nous expliquent comment nous lever : position pompes, on pousse sur les bras, petit saut de cabri d'un quart de tour, atterrissage jambes fléchies. Quand la planche est sur le sable, c'est facile, même si après les 10 répétitions imposées par les moniteurs, j'avais déjà un peu mal à mes bras, pourtant fort musclés, comme vous le savez.
On se dirige enfin dans l'eau, et je sers les dents en imaginant son contact glacé sur mes pieds, mon visage et mes mains, seules parties de mon corps laissée à découvert par ma combinaison, bénie soit-elle. Et puis en fait, ça va, c'est un peu froid mais au bout de 5 minutes, je n'y pense plus et je me concentre sur les vagues (de taille extrêmement modeste) qui m'arrivent dans la tronche. J'admets que le titre de l'article est plus aguicheur que la réalité, mais « Découvertes un peu froides mais ça va », ça sonnait moins bien.
Pendant ¾ d'heure, c'est un véritable régal. Les moniteurs nous poussent juste quand il faut, on a même pas besoin de ramer. On se concentre juste sur l'équilibre, sur le moment propice pour se redresser. Après moult gamelles, c'est la consécration. Je suis debout sur ma planche, poussé par une vague(lette) toute mignonne, et je me sens comme Kelly Slater 5 secondes durant.
Enorgueilli par un succès si franc, je refuse dorénavant la poussée des moniteurs parce « Puedo hacerlo solo ». Hélas, il m'apparaît vite que savoir prendre de la vitesse au bon moment, juste avant que la vague n'éclate, est au moins aussi difficile que tenir en équilibre. A ma plus grande déception, et je suis convaincu que vous la partagez avec moi, je ne réussis pas à réitérer mon exploit seul avant la fin de la leçon. Mais je ne renonce pas, il y a un spot réputé (pour les débutants mdr) à une heure de Valparaíso, et j'y retourne demain.
Donc, comme vous l'aurez compris, j'ai adoré Surfé malgré la météo plutôt pourrie. Et mon enthousiasme pour ce sport n'a fait que se renforcer le dimanche matin, quand nous sommes allés observer des vrais surfeurs qui prenaient des vraies vagues de 4-5 mètres de haut avec une facilité écœurante. Je peux te dire que eux maîtrisaient parfaitement le petit saut de cabri.
Voilà, voilà, l'article était un peu long, j'espère que ça vous a pas trop fait mal aux yeux ! Merci d'avoir tout lu, ou lu la moitié, ou juste regardé les images. Je vous embrasse bien fort !
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Ni brûlot ni politique
Blanche.
J’exècre le fait de faire partie d’une société de classe qui acquiesce à l’idée de “bien-nés” et l’oppose à celle de “défavorisés”. Chanceux-malchanceux. Comme une loterie génétique.
Trente-trois ans. Je m’égare dans les rues de l'Albaicin, dédales de rues médiévales, plein centre de Grenade, au sud de l’Espagne. Je me réjouis des perles de sueur au creux de la poitrine quand mes mains restent froides, le contraste saisissant vibre à tous les endroits de mon corps.
Rouges. Je suis mortifiée quand je regarde un documentaire mené par un journaliste qui suivra pendant dix ans sept ados bientôt adultes nés dans “de bonnes conditions”. Je comprends qu’ils sont les premiers ignorants de la caste qu’ils représentent, patrimoines culturel et économique qu’il va leur falloir perpétuer et, bien entendu, qu’ils devront asseoir toujours plus. Je me demande, quand devient-on responsable, coupable?
Verts. Je suis outrée de n’avoir découvert qu’à vingt-huit ans que moi aussi, je suis un animal politique, que la façon dont le monde s’organise et se pense impacte directement mon quotidien.
Dans les jardins silencieux de l’Alhambra, les roses rouges, jaunes, explosent sur un parterre de tous les verts possibles, du tendre au profond. Je marche dans le patio du Canal, dressé sur “la colline du Soleil. Le patio servait de lieu de récréation pour les sultans arabes puis les rois catholiques qui leur ont succédés. Le guide précise: “Au XIII ème siècle, le choix des fleurs et plantes qui recouvraient les parterres se faisait selon deux critères jugés fondamentaux: la composition visuelle, assemblage de formes et de couleurs, la composition olfactive: les effluves devaient s’accorder entre elles pour permettre une expérience physique idéale.” Je sens sans l’avoir vécu.
Noire. Je me sens stupide d’avoir attendu encore quelques années de plus pour saisir que le “monstre social” qui régit nos vies est constitué d’autant de ficelles que d’individus, sauf qu’un nombre minuscule est au courant qu’il en tient une dans sa main, de ficelle, et dans ce nombre, une part négligeable, si négligeable par rapport à la masse, prend le temps de s’en servir pour ses propres profits et bénéfices.
Orange. Vif. Je me sens coupable de ne pas l’utiliser assez, la mienne, de corde. Faire contre-point. Contrepoids. En m’intimant l’ordre de savoir pourquoi je n’en fais rien, de ce fil tendu qui fait avancer la marionnette sociale, je réalise que la réponse est là, bleue sur peau, tatouage qui coule dans mes veines: “c’est pas ma place”, j’ai toujours pensé.
Pas ma place d’avoir un avis sur une organisation globale de la vie en communauté. Je saurais pas faire. Le bleu vire au noir: “c’est pour ça qu’on élit des gens, non? Pour qu’ils prennent en charge ce dont nous, esprits pragmatiques, petites mains, corps sans tête, ne sommes pas capables de nous préoccuper.”
Violet dégoulinant. Je me gargarise de ce propos, me fais lâche, je me soumets - c’est moins coûteux, que je crois - à la supériorité d’une élite: ils ont fait de grandes études, eux. Sont nés pour régner, l’idée du pouvoir a été mélangée au lait, dans leur biberon, tous petits.
Blanche. Alors je leur laisse tout: le groupe, la vision collective, la fastidieuse tâche d’administrer la “vie ensemble”. Je fixe mon attention sur mes petites questions de petit être humain: le travail, le loyer, la bouffe, les tâches ménagères, les quelques activités soupapes qui me font ne pas éclater, pas trop, pas trop vite. Je fais pas le lien direct entre les décisions gouvernementales et le prix du bus, du train, celui de la place de cinéma, l’emplacement des quartiers dits sensibles, excentrés-laissés pour compte.
Je ne les vois qu’à la télévision, ne les entends qu’à la radio, ces gens qui me parlent du “vivre ensemble”. Je me rends même pas compte de l’ironie de l’entre-soi qu’ils exposent, sans vergogne, là, dans la lucarne opioïde du petit peuple.
Rouge.Comme tout le monde, je m’énerve régulièrement en employant un “ils” dénonciateur qui ne recouvre personne en particulier mais qui me permet de sortir un fiel qui devient aigre, si trop accumulé. Ou je crie au travail. Ou en famille, auprès de ceux que j’aime, qui comptent. Ou je bois. Ou je fume. Je sais pas à quel moment la bière du vendredi, la sacro sainte bière du vendredi est devenue la récompense que je m’offre après cinq jours de travail subi-accepté. Le samedi matin, la tête en forme de cloche de campagne, - il n’y en a jamais une seule, de bière - je réalise que le vendredi soir me sert de sas de décompression pour me débarrasser de cette poussière d'aliénation dont le monstre social rouleau compresseur me recouvre.
Je culpabilise, pour le sport que je fais pas, la vie que je mène pas, les enfants que j’éduque mal, les comportements addictifs qui me servent de béquille, trop épuisée pour marcher seule debout.
Dans les années 1830, une communauté gitane s’est installée dans les palaces de l’Alhambra, abandonnés depuis 200 ans. Ils ont fait revivre un royaume que des princes, des sultans, avaient construit dans la perspective d’en faire un éden sur terre. Ils ont joui de l’eau, des montagnes, du ciel. Bleus. Verts. Oranges. Rouges. Ils ont dansé.
Jaune. L’a fallu qu’il m’arrive un truc très bête, très simple. Il m’a fallu avoir 28 ans et tomber amoureuse. J’ai rencontré ce type. Il m’a donné envie de plonger la tête la première dans un bain de mièvrerie et de candeur.
Mon corps, très vite, a fait scission avec ma tête: ça s’alignait pas, entre mes tripes et ma raison. Qu’est-ce qui légitimait que je ne vive pas une expérience aussi puissante week-end ET semaine compris? Comment le travail avait la priorité sur une émotion qui me traversait, tête, pieds, ongles, cheveux? J’ai vérifié, “la maladie d’amour”, ça justifie pas un arrêt de travail. J'ai compté: 2 jours par semaine, 5 semaines par an, c’était pas suffisant. C’était rien. Ma liberté fondamentale, celle de mon corps, j’ai compris que je l’avais donnée aux quelques-uns qui, eux, tirent sur leur ficelle.
L’a fallu que je tombe assez amoureuse pour penser sociologie, modes de vie alternatifs, prise de pouvoir, souveraineté individuelle et collective.
J’ai 33 ans. Je fixe la Sierra Nevada, cime blanche, me rassemble dans le vertige de tout ce qui a été avant moi: royaume perdu, éden disloqué, images stéréotypées sultans, rois catholiques, voiles mouvements des robes gitanes; tout ce qui est avec moi: lumière bleue, odeurs violettes; ce qui sera, aussi. Rouges, jaunes, oranges, verts.
Je prends la mesure du point minuscule que je suis, si petit qu’on pourrait dire invisible, à l’intérieur de cette ligne verticale infinie d’éternité.
J’ouvre mes ailes roses, m’agrippe à la ficelle. En m’envolant, je tire.
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Dublin en un week-end
Bonjour à tous! J'espère que vous allez bien? Cette semaine je viens vous parler de mon weekend à Dublin il y a une dizaine de jours. Vous avez déjà certainement vu la vidéo mais bien sûr elle n'a pas toutes les références. C'était la quatrième fois que je me rendais dans la capitale irlandaise, et j'ai pu y faire à nouveau des choses assez sympa que je n'avais jamais faites avant, mais surtout profiter, me détendre, et non pas courir de musée en expo comme je peux le faire d'habitude dans une ville que je ne connais pas du tout.
J'ai passé la matinée là bas, à prendre l'air, me balader et juste me détendre, respirer. Et puis j'ai ouvert le navigateur de mon téléphone pour regarder les tarifs restant pour la Guiness Storehouse Experience (lien direct). Tout le monde en parlait, je la vois énormément sur les pages irlandaises que je suis sur Facebook. Vous pouvez acheter les tiquets sur place, mais ils sont moins cher en ligne, 17,5€ contre 22€ sur place. On choisit une heure, achète les billets, reçoit un numéro de confirmation par mail et hop, on se rend à la Storehouse. Elle est à une vingtaine de minutes à pied du parc, rien d'insurmontable. Petit fun fact: je n'aime pas la bière, genre aucune, ni blonde, ni brune ni quoi que ce soit d'autre. Je bois du cidre, du vin à la place quand on sort avec des amis. Alors la Storehourse ne m'avait jamais vraiment attirée jusque là. Et puis à force je me suis dis que c'était quand même bête de ne pas y aller. Eh bien je ne regrette pas. J'y ai passé 3h. Non seulement l'intérieur est très esthétique, mais aussi très interactif. Je vous renvoie à la vidéo pour les images et au site de Guiness pour les jolies photos qui rendent presque justice à ce qu'on voit en vrai. On nous explique l'histoire de la brasserie en elle-même, le fait qu'Arthur Guiness, le fondateur, était un révolutionnaire de pensé qui a fait énormément pour le quartier dans lequel l'usine était implantée et pour ses employés. Le site est d'ailleurs loué pour 9000 ans, rien que ça! En plus d'expliquer la brasserie, de montrer les petits goodies vintages, on nous apprend les différents arômes de Guiness, comment la boire correctement - oui, oui. Il y a aussi un café et 3 restaurants dans le musée (qui sont vraiment bon) et au tout dernier étage, une vue à 360° sur Dublin où l'on peut déguster notre verre de Guiness venant avec notre ticket - ou de jus de fruit si on n'aime pas ça/ne bois pas d'alcool - avec une vue imprenable sur la ville.
Le lendemain a été moments tranquilles avec une amie vivant à Dublin, brunch (dont je vais vous donner l'adresse en dessous) et shopping. Je voulais juste un weekend relax sans être à Cork, changer d'air sans me prendre la tête. Les adresses: Je reste une hyper fan du Tea Room du Phoenix Park, à côté du zoo. Nourriture locale, bio, on peut y trouver son bonheur qu'on soit vegan, végétarien, sans gluten... Le cadre dans cette petite maisonnette ronde est adorable. Les restaurants de la Guiness Experience mais il faut avoir prit son ticket pour y entrer. Dans le centre, à côté du Dublin Castle, l'amie que je retrouvais m'a fait découvrir le restaurant français Chez Max, un plateau de fromage et charcuterie avec un verre de vin, il n'en faut pas plus pour rendre une expat heureuse! Vous le trouverez 1 Palace Street. Enfin, nous avons brunché dans son quartier, dans le sud de Dublin, où je n'avais jamais mis les pieds, dans un restaurant aux airs de café de campagne, le style que j'adore, appelé Cinammon, 83-87 Main Street Ranelagh. Je vous le conseille vraimentê, même si vous êtes plus dans le centre, un petit trajet en tram et vous vous y retrouvez.
J'espère que cet article vous a plus! Pour plus de Dublin, retrouvez tous mes articles, photos et vidéos sur la ville par ici. N'hésitez pas à rejoindre la page facebook du blog pour ne manquer aucun article, à me suivre sur twitter pour mes punchlines à mourir de rire d’après ceux qui me suivent déjà, mais surtout, surtout, sur instagram où je suis de loin la plus active et avoir des petites idées de ce que je vais vous présenter ensuite. Et moi, je vous dis à la semaine prochaine, bonne semaine à vous tous!
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Train/Kochi/Train
Dès avant mon départ, je savais que sur quatre jours à ma disposition pour mon week-end à Kochi, deux allaient être mangées substantiellement par de longs trajets en train. Je n’imaginais pas à quel point. Impossible en effet de prendre des trains de nuit, sauf si on est disposé à faire un changement à 2 heures du matin et à arriver à destination à 4 heures pétantes. Inutile à ce stade de préciser pourquoi je n'ai même pas considéré un trajet en bus. Malgré l'inconfort d'un lever aux aurores, le trajet aller se déroule sans anicroche. Les fauteuils du wagon climatisé sont corrects sans être des plus confortables. A 6 € les huit heures de trajet, je n'allais pas faire le difficile.
L'extrémité de la péninsule de Kochi est touristique. Ce n'est qu'à quelque centaines de mètres de l'auberge que l'apparence des devantures change. Avant, c'est la même rimbambelle de commerces indiens que partout ailleurs : des enseignes colorées, les étals qui s'étendraient sur toute la largeur du trottoir s'il y en avait un. Une combinaison de vendeurs de fruits et légumes, de pâtisseries, de vendeurs de chaussures, de restaurants dont l'enseigne indique "Hotel" pour une raison qui m'échappe et qui précise toujours Veg et/ou Non-Veg, de bazars devant lesquels pendent des gadgets en plastique multicolores. Au contraire, les rues à l'emplacement de l'ancien fort sont entièrement tournées vers la clientèle étrangère. La circulation y est plus rare et les routes sont mieux entretenues. Loin de l'Inde typique mais c'est un changement appréciable pour le pauvre occidental éreinté qui grogne un bonjour aux backpackers réunis dans le salon de l'auberge et se rue sous la douche.
Délassé, j'accompagne le petit groupe dans un restaurant dont les tables sont dans l'ombre d'un des grands filets de pêche chinois. Il poursuit son lent mouvement de balancier pendant notre dîner. C'est relaxant mais il remonte vide, invariablement.
Je dévoue ma mâtinée du lendemain au sommeil et à l'Assommoir de Zola avant de suivre tranquillement la rue qui longe les entrepôts où on chargeait autrefois les bateaux d'épices. Dans une galerie/atelier d'art contemporain, un artiste m'expose les motivations politiques de son travail. Il s'insurge contre le conglomérat Tata qui financerait des milices pour déloger des villageois dans le nord du pays, tout en pointant du doigt le malaise né du fait que l'entreprise est le premier mécène du sous-continent. J'esquive l'attention des marchands de bibelots touristiques et j'arrive au palais hollandais. C'est en fait une grosse maison cossue dont les fresques sont surchargées, délirantes et psychédéliques. On peut s'y perdre longuement dans les détails entrelacés pour en déchiffrer les symboles. Des scènes du Ramayana et des déités sont représentées.
En fin d'après-midi, j'assiste à un spectacle de Khatakali, pièce de théâtre dansée traditionnelle. Les acteurs sont lourdement grimés et maquillés, pas une parole n'est prononcée et toute l'histoire doit être déduite de leurs gestes et mimiques. Ils commencent par une démonstration de leurs prouesses ophtalmiques : l'acteur n'esquisse pas un mouvement et bouge les pupilles au rythme de la musique. C'est à la fois comique, impressionnant de maîtrise et un peu dérangeant. Bien que la signification des principaux gestes ait été expliquée au départ, la pièce elle-même est impossible à suivre. La musique constante de deux tambours un d'une paire de petites cymbales est taillée pour donner un début de mal de crâne.
Le lendemain je me fait conduire hors de la ville pour un tour organisé sur les backwaters. Les canaux sont beaux et paisibles. Je glisse sur l'eau dans la petite barque propulsée par une longue tige en discutant poliment avec ma voisine. J'ai l'impression d'être un anglais dilettante en goguette (ma lecture assidue de Pride & Prejudice n'y est certainement pas pour rien).
Le trajet retour commence tôt, c'est la condition pour arriver à Kasaragod à temps, avoir un bus et éviter une longue course en rickshaw. Je suis soulagé de constater que le train n'a qu'une demi-heure de retard. Affalé sur une banquette dure de seconde classe je somnole et lis jusqu'à Khozikode. "Chaichaichaichaichaichai !" "Samosamosamosamosa !" Brianibrianibrianibriani !" Les vendeurs à la sauvette de la compagnie de chemin de fer me réveillent à chaque gare. Ils se signalent par leur litanie ininterrompue qui fait office de menu. Rassasié de beignets à la banane je m'étends sur la banquette vide et j'attends. Le train reste immobile de minutes en quart d'heures et en demi-heures, on n'entend pas une annonce. J'étudie l'intérieur du wagon dépouillé, peint dans des tons bleu gris dignes de la marine. La peinture bave et s'écaille, les rangées de ventilos fixés au plafond ont des airs de torpilles. La fenêtre sans verre mais pourvue de barreaux apporte une touche cellule à l'ensemble. Le tortillard ne reprend sa route poussive que 2h30 plus tard. Je souffle en me disant qu'au moins j'arriverais.Mais la machine me laisse peu de répit, elle se languit en chemin et s'arrête régulièrement. J'enrage sans un mot, sans un geste, tant les indiens autour de moi sont impassibles. Beaucoup dorment dans des positions acrobatiques. Les 4h30 de retard avec lesquelles j'atteins finalement ma destination sont routinières sur le rail indien. Mais le dernier bus est parti il y a bien longtemps. Dépité, je me cale à l'arrière d'un rickshaw pour deux dernières heures de trajet. Le chauffeur fait des embardées à travers la chaussée pour contourner les nids de poule, son pote serré sur le siège de devant avec lui chante des chansons traditionnelles et du RnB dans son téléphone.
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Jeudi 22 Mars 2018. Even était toujours là, à gesticuler et faire trois choses à la fois. La vaisselle était à moitié propre et il était déjà en train de vouloir sortir les poubelles. Isak soupira un peu. Le regarder faire depuis ces derniers jours le mettait mal à l'aise. Il le voyait s'agiter, il le voyait lui cacher des choses, Even était parfois inatteignable. Cette nuit lorsqu'il était rentré de sa fête d'école, Even n'avait même pas fait attention au bruit qu'il avait fait. Le plus jeune finissait par vraiment s'inquiéter des conséquences. - Ev bébé... Tu peux te poser deux minutes ? Even tourna la tête vers lui immédiatement et s'assit à ses côtés. Isak pouvait voir l'effort qu'il faisait pour rester en place, les muscles de son corps étaient tendus, ses yeux se baladaient sans cesse. - Tu sais on pourrait- - C'est la saison des aurores boréales, tu en as déjà vu ? - Euh... Non mais... Répondit Isak, un peu dérouté par la question. - Oh alors on va y aller ! On va prendre l'avion et aller au nord du pays, ou encore mieux sur une île au nord. En ce moment il parait qu'il y en a plein. C'est fascinant ce genre de chose, il faut que tu en voies ! On pourrait y aller ce week end, on a rien de prévu on va se faire chier sinon. Le plus jeune le laissa continuer un moment, cherchant comment l'arrêter sans qu'il ne le prenne mal. Il inspira profondément et attendit qu'il y ait un arrêt d'une demi seconde pour reprendre la parole. - Ev je peux parler ? - D'ailleurs j'aimerais vraiment aller voir là bas. Et faire du chien de traîneau. - Even s'il te plait. Isak prit sa main doucement pour essayer d'attirer son attention, ce qui sembla marcher un instant. - Je sais que ce que je vais te dire ne va pas te plaire, mais il faut qu'on parle. L'ainé cligna des yeux sans comprendre ce que son copain voulait dire. - Je sais ce que tu fais, on ira pas voir les aurores... Enfin pas tout de suite c'est sûr. - Mais Isak t'en as jamais vu ! - Even tu es en pleine crise de manie là ! Répondit le plus jeune, il s'en voulu immédiatement parce qu'il y avait peut être été un peu fort. Par chance Even resta silencieux. Il fixait un point derrière son épaule. - Even c'est pas grave, ça va aller, mais on peut pas décider de choses comme ça, en plus là on a pas trop l'argent. Il faut y réfléchir d'accord ? Je suis pas contre hein, mais un voyage ça se prévoit. On peut pas y aller sur un coup de tête, et je sais que tu t'en voudrais. L'ainé semblait s'être renfermé. Il espérait que ce soit bon signe, mais il craignait qu'il ne devienne violent. - Bébé, tu sais comment ça se passe... Ça fait plus d'une semaine que tu montes en flèche... Et je ne sais pas comment contrôler ça à part te le dire tu comprends... ? Even pinça les lèvres, sa jambe tressautait sans arrêt, rapidement. Il déglutit et se leva. - Je dois sortir. Fit il en se dirigeant vers la porte. - Tu vas où ? - Je dois sortir. - Even s'il te plait j'ai besoin de savoir où tu vas... - Je vais... Aller chez mes parents. Isak se mordit la joue. - Tu promets ? Je peux t'accompagner sinon... Even sembla lutter avec lui même un moment et finit par hocher la tête. - Je parlerais pas si tu veux. L'ainé acquiesça à nouveau et resta planté là. Isak prit son manteau et lui enfila, Even avait l'air complètement détaché de la réalité maintenant, et il commençait à sérieusement s'inquiéter. Il envoya un message le plus rapidement possible à Cecilie, la mère de son petit ami, et mit son propre manteau et son bonnet. Il ne toucha pas plus Even, il ne parla pas, il ouvrit simplement la porte et le laissa sortir avant de fermer derrière eux et de sortir du bâtiment. Cecilie lui répondit peu après qu'elle les rejoindrait à mi-chemin, ce qui rassura un peu Isak. Ils marchèrent un moment dans le froid glacial, Even ne semblait pas vouloir prendre le bus. Alors Isak prit son mal en patience et marcha un peu derrière pour lui laisser un minimum d'espace vital. Ils finirent par rencontrer madame Bech Naesheim, qui remercia silencieusement Isak. - Rentre bien mon grand, on te tient au courant Le jeune homme hocha la tête et regarda son petit ami en inspirant. Even lui jeta un oeil et tendit un peu son bras, alors Isak s'y blottit un instant. L'ainé resserra son poing sur son manteau et le serra un peu trop fort. Cecilie pinça les lèvres. - Allez on va y aller. Dit elle, un peu fermement en voyant son fils serrer de plus en plus fort. Mais Even ne semblait pas vouloir lâcher Isak, et ce dernier commençait à s'inquiéter de la surtension de ses muscles. -Even. Répéta la mère en attrapant son bras. Lâche le et viens maintenant. Isak se racla la gorge et gigota un peu pour se défaire de son emprise, sans grand succès. Il flippait réellement cette fois mais garda son sang froid. - Lache moi Ev, tu vas rentrer chez toi et être en sécurité. Ne fais pas quelque chose que tu vas regretter plus tard. Il força doucement pour le repousser et essaya de le faire lâcher. Cecilie tira son bras de son côté pour l'inciter à la suivre, et enfin, Isak put s'éloigner. - On se voit bientôt, d'accord ? Fit Isak en lui souriant, même si il était clairement en train de se briser de l'intérieur. Cecilie lui envoya un regard plein d'empathie et le jeune homme lui sourit le moins tristement possible. Isak tourna les talons, il se fit la remarque qu'il n'avait rien fait d'aussi difficile dans sa vie. Il avait l'impression de l'abandonner, même si c'était pour son bien. Il fit le chemin inverse, la poitrine oppressée et la gorge serrée. Il ne savait pas comment il allait réussir à dormir la nuit venue. Il angoissait, et il était seul. Et il laissait Even. Peut être entre de bonnes mains, mais il le laissait tomber. Il essaya de se dire que c'était mieux pour lui, qu'après tout, c'était son petit ami qui en avait fait la demande, qu'il ne pouvait pas s'en vouloir de ne pas savoir gérer sa maladie parce qu'il n'était pas médecin ni même psychologue. Mais c'était tellement dur, la culpabilisation le rongeait incroyablement. Il avait le souffle court lorsqu'il entra dans l'appartement un peu trop calme. Un peu trop vide. Le contraste avec l'hyperactivité grandissante d'Even fut brutal. Il posa ses chaussures, puis son manteau et enfin son écharpe et son bonnet. Ses gestes étaient lents, sa respiration sifflante, sa tête lui tournait presque, et ses yeux étaient brillants de larmes prêtes à rouler sur ses joues. Il regarda le plafond et souffla maladroitement. Il n'avait même pas faim. Il se laissa tomber sur le lit et fixa le mur décoré par leur soin avec différentes photos, citations et dessins d'Even, et il craqua.
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