#Alors mon aveu
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skopostheorie · 2 years ago
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Did 7 hours of study today Allah blesses ME
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blogdimanche · 10 months ago
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 12,20-28
« En ce temps-là,
20 il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
21 Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
22 Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
23 Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
24 Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
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(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Jn 12,28
« Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. » (Jn 12,28) Nous sommes dans les derniers jours avant la fête de la Pâque à Jérusalem. Jésus a fait ces jours-ci une entrée triomphale dans la ville ; c’est sûr, la foule le prend pour le Messie. Et des Grecs (c’est-à-dire des Juifs de la Diaspora) se présentent juste à ce moment-là et s’adressent à ses disciples : « Nous voudrions voir Jésus » ; pas seulement l’apercevoir, mais le rencontrer, lui parler. Ses disciples viennent dire à Jésus que des Grecs souhaitent le voir ; et il répond « L’Heure est venue pour le Fils de l’homme d’être glorifié », c’est-à-dire révélé comme Dieu. Le mot « glorifier » revient plusieurs fois dans ce texte ; mot difficile pour nous, parce que, dans notre langage courant, la gloire évoque quelque chose qui n’a rien à voir avec Dieu. Pour nous, la gloire, c’est le prestige, l’auréole qui entoure une vedette, sa célébrité, l’importance que les autres lui reconnaissent. Dans la Bible, la gloire de Dieu, c’est sa Présence. Une Présence rayonnante comme le feu du Buisson Ardent où Dieu s’est révélé à Moïse (Ex 3). Et alors le mot « glorifier » veut dire tout simplement « révéler la présence de Dieu ». Quand Jésus dit « Père, glorifie ton nom », on peut traduire « Fais-toi connaître, révèle-toi tel que tu es, révèle-toi comme le Père très aimant qui a conclu avec l’humanité une Alliance d’amour ». Pour aller jusqu’au bout de cette révélation, Jésus a accepté de subir la Passion et la croix : au moment d’aborder cette Heure décisive, l’évangile que nous lisons aujourd’hui nous dit bien les sentiments qui habitent Jésus : l’angoisse, la confiance, la certitude de la victoire. L’angoisse : « Maintenant, je suis bouleversé », « Dirai-je Père, délivre-moi de cette heure ? » On a là chez Saint Jean, l’écho de Gethsémani : le même aveu de souffrance du Christ, son désir d’échapper à la mort « Père, si tu veux, éloigne cette coupe loin de moi ! » L’angoisse, oui, mais aussi la confiance : « Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! » et aussi cette certitude que « si le grain de blé meurt, il portera du fruit », au sens où de sa mort, un peuple nouveau va naître. « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruits ». À l’heure extrême où il est bouleversé, où il aborde la Passion, Jésus peut continuer à dire « que ta volonté soit faite » en toute confiance : il sait que, de cette mort, Dieu fera surgir la vie pour tous. Angoisse, confiance, et pour finir, la certitude de la victoire « Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai tout à moi »… « Le prince de ce monde va être jeté dehors ». Dans ces deux phrases apparemment dissemblables, c’est de la même victoire qu’il s’agit : celle de la vérité, celle de la révélation de Dieu. Le prince de ce monde, justement, c’est celui qui, depuis le jardin de la Genèse, nous bourre la tête d’idées fausses sur Dieu. Au contraire, en contemplant la croix du Christ, qui nous dit jusqu’où va l’amour de Dieu pour l’humanité, nous ne pouvons qu’être attirés par lui. La voilà la preuve de l’amour de Dieu : le Fils accepte de mourir de la main des hommes… L’Heure est venue, la mission est accomplie. Quand Jésus a prié « Père, glorifie ton nom », Saint Jean nous dit qu’une voix vint du ciel qui disait : « Je l’ai glorifié (mon Nom) et je le glorifierai encore ». « J’ai glorifié mon Nom », c’est-à-dire je me suis révélé tel que je suis ; « et je le glorifierai encore », cela veut dire maintenant l’Heure est venue où en regardant le crucifié, vous découvrirez jusqu’où va l’amour insondable de la Trinité. Et toute cette pédagogie de révélation n’a qu’un seul but : que l’humanité entende enfin la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu : « C’est pour vous, dit Jésus, que cette voix s’est fait entendre. » (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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aurevoirmonty · 2 years ago
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Monsieur le Président,
Je vous écris de la prison d’Édimbourg, en Grande-Bretagne, où je suis détenu depuis le 10 novembre dernier. Le 8 juin 2023, la justice écossaise se prononcera sur mon extradition que la France réclame afin de me faire purger une peine de prison à laquelle j’ai été condamné en juin 2015.
Quel délit ai-je commis pour qu’on me pourchasse encore après plus de sept ans ? Ai-je braqué une banque, fraudé le fisc massivement, violé ou tué ? Non, j’ai diffusé sur YouTube une vidéo révisionniste — vous diriez : “négationniste” — dans laquelle je dénonçais l’embrigadement politique de la jeunesse au nom du « devoir de mémoire ». J’exposais plus particulièrement les contre-vérités qui lui étaient enseignées à propos d’Auschwitz. Pour cet exposé de moins d’une heure, la justice française m’a infligé un an de prison ferme. J’ai alors fui en Angleterre.
Le révisionnisme n’étant pas un délit au Royaume-Uni, afin d’obtenir mon extradition, les autorités françaises n’ont pas hésité à mentir : elles ont lancé un mandat d’arrêt européen prétendant que j’avais été condamné pour « racisme/xénophobie », un délit qui rend l’extradition automatique. La justice écossaise flairant la manœuvre, Paris a dû lancer un deuxième mandat d’arrêt, en vertu de trois plaintes déposées contre moi, dont une pour « provocation publique à la haine ».
Dans une vidéo diffusée en 2020, j’aurais prêché l’antijudaïsme. Pour l’alléguer, les autorités judiciaires ont extrait 31 secondes d’un exposé de 45 minutes ! Je répondais à un spectateur selon lequel l’extermination des Juifs serait un « mal nécessaire ». Après avoir souligné qu’un « mal nécessaire » était une contradiction morale, j’expliquais pourquoi exterminer les Juifs ne servirait à rien, ceux-ci ne faisant que révéler des dysfonctionnements dont souffriraient nos sociétés et dont nous étions les premiers responsables. Les 31 secondes extraites résument cette opinion : elles ne sauraient constituer un appel à la haine des Juifs.
Le visionnage de toute la vidéo le confirme. Je note d’ailleurs qu’en trente ans de militantisme, je n’avais jamais été poursuivi en vertu de la loi dite “antiraciste”. Pour une raison très simple : je ne suis pas “raciste” dans le sens donné aujourd’hui à ce mot (un “raciste” prônerait la haine raciale). De plus, je me déclare judéo-indifférent. Autrement dit : je n’éprouve ni sympathie ni antipathie pour ce peuple composé — comme tous les peuples — de gens très différents.
Ces poursuites abusives pour « provocation publique à la haine » sont une nouvelle manœuvre tentée par la France qui se démène pour obtenir mon extradition. L’objectif final est de me jeter en prison et de m’y maintenir le plus longtemps possible afin de me réduire au silence.
Quel aveu, Monsieur le Président ! Je ne pouvais espérer, de la part de vos autorités, une reconnaissance plus éclatante de la valeur et de l’importance de mes travaux. En effet, comparons les forces en présence :
d’un côté, la France dotée de multiples musées mémoriaux : le Mémorial de la Shoah à Paris, le Musée de la Déportation à Lyon, le Mémorial de Caen, le Centre de la Mémoire d’Oradour à Oradour-sur-Glane, sans compter les dizaines de « livres de mémoire » à travers tout le pays, auxquels viennent s’ajoutent les programmes scolaires (la Shoah en primaire, au collège et au lycée), les « voyages pédagogiques » au Struthof, à Oradour ou à Auschwitz, les « passeurs de mémoire », les films, les émissions, les livres, les témoins dans les établissements scolaires, car le « devoir de mémoire » bénéficie de milliers de voix — toutes conformes à l’histoire officielle — et d’un financement qui atteint les millions d’euros.
en face de cela, un homme quasiment seul, qui ne dispose d’aucune subvention, seulement des dons venus de son public restreint (deux ou trois milliers de personnes tout au plus) ; qui, pour vivre, donne des cours particuliers ; il diffuse ses travaux à compte d’auteur et vend ses ouvrages au compte-gouttes, car aucun éditeur n’accepte de publier ses recherches ; qui, chassé de toutes les grandes plateformes de partage, publie ses vidéos dans les catacombes d’Internet — à savoir, une chaîne Gab et un blogue aux États-Unis d’Amérique.
Tels sont donc les éléments en présence, que l’on pourrait dépeindre ainsi : face à une immense chorale qui chante à tue-tête accompagnée d’un orchestre assourdissant, un homme seul, muni d’un cône en papier dérisoire en guise de porte-voix. Toutefois, pour les autorités françaises, c’est encore trop : il faut faire taire cet homme seul en le saisissant à tout prix et en le jetant en prison ! Un premier mandat d’arrêt ne suffisant pas, elles en lancent un deuxième après avoir déposé trois plaintes supplémentaires. Oui, vraiment, je ne pouvais espérer une reconnaissance plus éclatante de la valeur et de l’importance de mes travaux.
Vous alléguerez sans doute, Monsieur le Président, que la répression à mon encontre a une tout autre cause : mes thèses, direz-vous, offensent les victimes et peuvent conduire certains éléments fragiles de la population à perpétrer des actes “racistes”. Je répondrai que c’est faux, pour deux raisons.
Je n’ai jamais nié l’effroyable tragédie vécue par les gens présents à Oradour-sur-Glane le samedi 10 juin 1944. Je n’ai jamais nié le drame que fut la déportation précipitée, en pleine guerre, de millions de gens, parmi lesquels des femmes, des enfants, des vieillards, des affaiblis et des handicapés. Si les fouilles menées depuis vingt-cinq ans dans les camps de Treblinka, Sobibor, Belzec et Chelmno n’ont pas permis de découvrir des chambres à gaz, elles ont en revanche contribué à la mise à jour de nombreuses fosses communes improvisées. Ces fosses, je n’en ai jamais contesté l’existence. Elles contiennent les corps de dizaines de milliers de Juifs morts dans les trains ou euthanasiés à leur arrivée, parce que blessés, malades ou trop affaiblis pour aller plus loin vers l’Est. De nombreux récits corroborent ces constats matériels. Dans plusieurs vidéos, j’en ai cité, sans les contester ni les rejeter. S’y ajoutent les conditions de vie dans les ghettos surpeuplés et parfois mal ravitaillés en Pologne ou à l’Est : elles firent de nombreuses victimes que j’ai également mentionnées. Viennent enfin tous les déportés morts dans les derniers mois de la guerre lorsqu’au sein d’une Allemagne laminée par les bombardements, la situation à l’intérieur des camps se détériora (surpopulation, manque de médicaments, ravitaillement insuffisant). Les photos effroyables prises à la libération de Buchenwald, de Dachau, de Vaihingen ou de Bergen-Belsen, je les ai montrées à de multiples reprises, sans jamais les qualifier de montages. Personne, donc, ne peut prétendre honnêtement que j’offenserais la mémoire des victimes en niant leur mort ou les circonstances terribles de leur décès.
quant à mener certaines personnes à commettre des actes “racistes”, ma réponse sera simple : depuis trente ans que je diffuse mes travaux, aucune agression n’est à déplorer, dont je me serais révélé être l’inspirateur.
Cependant, allons plus loin. Oui, admettons que mes exposés puissent conduire une poignée de personnes fragiles à perpétrer des violences “racistes”. Faut-il pour autant priver toute la population de certaines vérités historiques en sanctionnant leur diffusion publique ? Assurément non !
Toutefois, j’entends déjà votre réplique, Monsieur le Président : « Pays de la liberté de recherche, à France n’interdira jamais la diffusion de vérités scientifiquement établies. Avec les négationnistes toutefois, il n’est pas question de vérités, mais de mensonges réfutés par les témoins fiables et une cohorte d’historiens accrédités. Vous êtes bien présomptueux, Monsieur Reynouard, de prétendre avoir raison contre ces gens. »
En réalité, je ne suis pas plus orgueilleux qu’un enquêteur persuadé d’avoir élucidé une affaire malgré les dénégations des inculpés et de leurs avocats. Pourquoi ? Parce que d’Oradour à Auschwitz, j’ai adopté les méthodes traditionnelles utilisées dans des enquêtes criminelles.
Je me suis rendu sur place afin d’examiner la scène du crime allégué ;
j’ai effectué des constats matériels afin de comprendre ce qui a pu se passer ;
j’ai vérifié les récits recueillis (témoignages et aveux) en les confrontant aux constats matériels et en analysant leur cohérence interne ;
j’ai complété mes recherches avec l’étude de documents utiles. En résumé, j’ai établi la matérialité des faits.
Ai-je tort dans mes conclusions ? Débattons-en loyalement, chaque partie pouvant librement s’exprimer et déposer ses documents sur la table. Cette confrontation à armes égales, j’y suis prêt. Je la réclame même.
Vous m’objecterez qu’on ne débat pas d’Histoire avec une personne dénuée de toute formation d’historien. Dois-je en déduire, Monsieur le Président, qu’un non-historien ne saurait intervenir dans une question d’Histoire ? Voilà trente ans toutefois, en 1993, le CNRS publia un ouvrage intitulé : Les Crématoires d’Auschwitz. La machinerie du meurtre de masse.
La presse l’encensa, affirmant qu’il réfutait définitivement les thèses révisionnistes. Or son auteur, Jean-Claude Pressac, était… pharmacien de profession. Plus révélateur encore : l’homme considéré jusqu’à sa mort comme l’expert numéro un de l’Holocauste, Raul Hilberg, n’était pas, lui non plus, historien de formation. Je pourrais également citer Robert Jan Von Pelt, Jean-Jacques Fouché ou Guy Pauchou (pour Oradour). Preuve que des non-historiens peuvent intervenir dans des questions d’Histoire.
Certains de mes contradicteurs — Gilles Karmasyn par exemple — prétendent me réfuter, mais sans jamais accepter le débat. Ils sont comparables à des boxeurs qui, seuls sur le ring, donneraient des coups de poing dans le vide avant de lever les bras en criant : « J’ai gagné ! Il est KO. » À celui qui s’étonnerait de l’absence de l’adversaire, ils répondent : « Voyons ! On ne boxe pas avec un non-boxeur ». Prétendre qu’on ne débat pas d’Histoire avec un non-historien est une dérobade pitoyable.
Certes, je n’ai aucune formation en la matière, mais à Auschwitz et à Oradour, les SS sont accusés d’avoir massacré des innocents. Il s’agit donc d’affaires criminelles. Le fait que les meurtres allégués auraient été commis dans le passé ne modifie pas la nature de la question, donc ne change en rien les méthodes d’enquête. Or, je le répète, j’applique scrupuleusement ces méthodes.
En voulez-vous la preuve ? Voici : à Birkenau, les SS auraient aménagé des chambres à gaz homicides dans quatre grands crématoires. La plus meurtrière — 400 000 victimes alléguées — se serait trouvée dans le Krema II. Les SS auraient déversé le Zykon B par quatre orifices carrés pratiqués dans le toit. Les granulés mortels seraient tombés le long de quatre colonnes grillagées fixées solidement au sol et au plafond. Bien que le crématoire ait été dynamité, le toit, partiellement effondré, subsiste. L’ayant inspecté du dessus et du dessous, je n’ai vu nulle trace ni d’un quelconque orifice d’introduction ni d’une fixation de colonne grillagée. Rien.
Certes, en 2004, trois chercheurs indépendants (MM. Keren, McCarthy et Mazal) prétendirent avoir localisé trois des quatre trous ; mais les autorités du Musée d’Auschwitz n’ont jamais osé invoquer leur étude. Sept ans plus tard d’ailleurs, le directeur du Musée préfaça un Guide historique d’Auschwitz dans lequel les deux auteurs prévenaient qu’il était vain de rechercher l’emplacement exact de ces orifices fantomatiques. Depuis, rien n’a changé.
En cas de débat avec un historien, je porterais tout d’abord la discussion sur ce sujet. Je proposerais que l’on se rende ensemble sur les lieux, à la recherche des trous allégués ainsi que des traces des colonnes grillagées. Je profiterais de notre présence sur le site pour demander à mon contradicteur s’il peut me montrer des traces bleues sur le mur ou au plafond de la « chambre à gaz ».
Au printemps 1943, en effet (date du début des gazages massifs dans les crématoires d’après la chronologie officielle), la structure venait d’être construite. Par conséquent, les maçonneries étaient alcalines. L’acide cyanhydrique prétendument utilisé par les SS pour gazer en masse aurait pénétré en partie dans les matériaux humides (briques, plâtres, béton). Il s’y serait dissocié pour former un pigment à base de ferrocyanures : le Bleu de Prusse.
Très stable, résistant aux rayons lumineux et aux intempéries, les murs et le plafond de la pièce présentée comme ayant servi de chambre à gaz devraient en contenir encore aujourd’hui. Aussi devrait-on y voir des traces bleues plus ou moins larges. Toutefois, l’historien serait dans l’impossibilité de m’en montrer une seule. Prétendrait-il que ce pigment ne peut se former dans une pièce non chauffée ? Je lui démontrerais le contraire. Sur les plans originaux du crématoire, cette salle est désignée comme une morgue. Tout démontre qu’elle a été utilisée à cette fin, sans jamais avoir été reconvertie en chambre à gaz homicide.
« No Hole No Holocaust » (pas de trou, pas d’Holocauste), répétait le professeur Faurisson depuis 1994. Il avait raison, car sans ces trous, les 400 000 victimes alléguées de cette chambre à gaz sont imaginaires. Tous les témoignages et les aveux n’y changeront rien.
Les antirévisionnistes nous demandent : « si les millions de Juifs n’ont pas été exterminés, alors où étaient-ils passés en 1945 ? » Pardon, mais c’est inverser la charge de la preuve. C’est aux antirévisionnistes de démontrer que les Juifs auraient été exterminés systématiquement, parmi lesquels trois millions auraient péri dans des chambres à gaz.
D’après l’Histoire officielle, Auschwitz-Birkenau aurait été le centre de cette extermination par gaz (près d’un million de victimes). La chambre à gaz du Krema II aurait été la plus meurtrière (40 % des asphyxiés). C’est donc elle qu’il faut examiner en premier. Où sont les orifices d’introduction du Zyklon B ? Historiennes et historiens, montrez-les nous, qu’on en discute. Et où sont les traces bleues ? Il est vrai qu’une formation en chimie est nécessaire pour comprendre l’importance de leur absence. Titulaire d’un diplôme de chimie organique, je suis donc mieux placé qu’un historien pour conclure.
Il en va de même à Oradour. Les Waffen SS sont accusés d’avoir massacré plusieurs centaines de femmes et d’enfants dans l’église du village. Ils auraient tenté de les asphyxier avant de les mitrailler, puis d’incendier le bâtiment. L’incendie généralisé aurait transformé le lieu saint en four crématoire, et de très nombreux corps auraient été réduits en cendres. Dans cette affaire, des notions en diffusion de la chaleur, en rayonnement et en résistance des matériaux se révèlent nécessaires.
Mes études m’ayant conduit à étudier ces matières, j’ai mis mes connaissances à profit pour expertiser l’église. Cette expertise fait l’objet d’un chapitre entier de mon ouvrage paru en décembre 2022 : Oradour, le cri des victimes. J’en conclus que l’histoire officielle est fausse : les femmes et les enfants sont morts dans des explosions qui ont ébranlé tout l’édifice. Comment suis-je parvenu à cette conclusion ? Voici :
La préservation du mobilier en bois (le confessionnal dans la chapelle de la Vierge et l’autel de la chapelle Saint-Joseph) dément la thèse de l’incendie généralisé ;
La fusion partielle des cloches (des parties totalement fondues, d’autres intactes au point de montrer encore les motifs qui y étaient gravés) démontre que l’événement destructeur fut très rapide et très bref, en un mot, une explosion ;
L’observation des coups portés à la fine sphère en laiton sous la croix faîtière confirme que le phénomène destructeur fut accompagné d’un souffle puissant.
S’y ajoute l’état des corps retrouvés dans l’église ou à côté : ils ne sont pas carbonisés, mais déchiquetés, avec les habits intacts, comme après un bombardement.
Viennent enfin les récits racontés par la femme présentée comme l’unique rescapée de l’église, Marguerite Rouffanche. Quelques semaines après le drame, par deux fois en novembre 1944, puis une fois janvier 1953 (au procès des Waffen SS) et une encore une fois en 1969 (pour la télévision), elle témoigna. L’étude comparative des différentes versions fait apparaître des contradictions insurmontables et des impossibilités matérielles manifestes.
Fin juin 1944 ainsi, Madame Rouffanche affirma que le massacre de l’église avait commencé avec une « caisse » apportée par deux Waffen SS. L’engin n’avait pas explosé, il avait uniquement dégagé une épaisse fumée noire.
Quelques mois plus tard toutefois, les voûtes de la nef de l’église s’effondrèrent, attestant que l’édifice avait été ébranlé sévèrement. Pour l’expliquer, il fallait invoquer une explosion : le 16 novembre 1944, Madame Rouffanche opéra donc un virage à 180 degrés et prétendit que la “caisse” avait été le siège d’une « petite détonation ».
Toutefois, c’était insuffisant pour expliquer l’ébranlement de ce bâtiment fortifié. Deux semaines plus tard, « l’unique rescapée » changea encore sa version : elle allégua que l’engin avait explosé fortement. Ce témoignage devint le récit officiel, publié partout, cependant que celui du 16 novembre resterait à l’abri des regards, dans les archives militaires fermées au public.
Aux contradictions s’ajoutent des impossibilités manifestes. En particulier, la fuite de Mme Rouffanche hors de l’église, en se hissant jusqu’à un vitrail puis en sautant de quatre mètres de haut sur un plan fortement incliné sans s’occasionner la moindre blessure, un exploit impossible pour une femme de 46 ans.
Dans l’affaire d’Oradour, tout trahit le mensonge improvisé maladroitement. M’appuyant sur les constats matériels, sur les documents et sur des témoignages ignorés, j’affirme qu’un dépôt clandestin de munitions se trouvait sous les combles de l’église, au-dessus des voûtes.
Dans quelles circonstances a-t-il été mis à feu ? Tant que les archives militaires seront fermées aux chercheurs indépendants, aucune réponse certaine ne pourra être avancée. Toutefois, à supposer que, l’ayant découvert, les Waffen SS l’aient fait sauter pour tuer les femmes et les enfants, dès 1944, le fait aurait été révélé : Oradour-sur-Glane aurait été présenté comme un village héroïque dans sa résistance à l’Occupant, victime d’une vengeance abominable des “nazis”. Voilà pourquoi je reste persuadé que les Waffen SS ne portent aucune responsabilité directe dans le déclenchement de la tragédie de l’église.
Ayant découvert que le bâtiment servait à la Résistance locale (qui y cachait des pilotes alliés tombés en France et pris en charge par le réseau d’évasion « Comet Escape Line »), ma thèse est la suivante.
Le 10 juin 1944, des maquisards s’étaient réfugiés dans l’église, avec leurs munitions. En effet, les Waffen SS ayant cerné le village, il était impossible de fuir. Dénoncés par deux collaborateurs vivant dans le bourg (cf. le témoignage de Mathieu Borie enfin publié dans son intégralité), ils firent exploser le dépôt de munitions afin de couvrir leur fuite par une porte latérale qui donnait sur la sortie de l’agglomération. Ils n’avaient pas prévu que les explosions se propageraient au clocher, provoquant la destruction de la voûte fragilisée par la présence de l’oculus. Les gaz surchauffés se répandirent dans la nef, entraînant des débris qui mutilèrent les gens présents.
À Oradour, comme à Auschwitz, mes constats matériels sont indéniables, mes analyses, méticuleuses, et mes arguments, rationnels. Loin de toute considération idéologique, je reste sur le terrain des faits. D’où cette volonté et cet acharnement à me faire taire, les autres raisons invoquées relevant de prétextes fumeux.
La France parviendra-t-elle à me faire extrader ? Peut-être, mais il est trop tard : j’ai diffusé mes travaux sur Internet et j’ai pu de justesse — avant mon arrestation le 10 novembre 2022 — finir mon ouvrage sur Oradour. Depuis janvier dernier, il est en vente.
Voilà une trentaine d’années, tout jeune révisionniste, j’avais été invité chez les Faurisson. Un matin, je discutais dans la salle de travail ; je soulignais que nos adversaires disposaient de moyens financiers et répressifs. Le professeur Faurisson se lavait dans la salle de bain attenante. À ces mots, il entrebâilla la porte et, passant la tête, il lança : « Oui, mais nous, on dort tranquille. »
C’était vrai à l’époque, ça le reste aujourd’hui : dans ma cellule à Édimbourg, je dors tranquille, car ayant semé des graines de vérités historiques, j’ai accompli mon devoir. Désormais, mon destin personnel n’a plus aucune importance. La France que vous représentez peut s’acharner à me faire extrader pour m’emprisonner. Quand on dresse le bilan des forces en présence, son acharnement apparaît comme un aveu : l’aveu que j’ai raison et que mes travaux sont importants. Oui, vraiment, je dors tranquille, et plus vos sbires s’acharneront, plus je dormirai tranquille.
Veuillez croire, Monsieur le Président, en l’expression de mes sentiments choisis.
Vincent Reynouard
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kalyria1674-blog · 2 years ago
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Le pouvoir de l'Assaillant
Voilà, jusqu'ici je pensais avoir compris le pouvoir de l'Assaillant. C'est-à-dire la capacité d'instaurer un déterminisme fatal dans le monde en poussant les anciens détenteurs de l'Assaillant à tout faire pour permettre la réalisation des souvenirs futurs les guidant, que le résultat soit glorieux... ou tragique.
Mais, en y réfléchissant, j'ai aussi réalisé trois problème principaux à cela :
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Je pense que c'est une excellente vidéo mais quelque chose me dérange dans leur interprétation des pouvoirs de l'Assaillant. Si Eren de 850 a vu les souvenirs de son père de 845 interagissant avec un ''lui'' de 854, il ne devrait pas comprendre ce dont il s'agit à partir de là.
Car si la façon dont Eren de 854 (qui n'a pas encore les Chemins sous son contrôle) parle à son père est de le laisser voir ses souvenirs, Grisha (et par extension Eren de 850) ne devrait avoir qu'une vue à la 1ère personne empêchant de distinguer avec précision de qui il s'agit. De plus, selon son propre aveu à Siëg en 854, en touchant la main d'Historia en 850, Eren n'a vu que des fragments des souvenirs de son père et n'obtient l'image complète qu'en voyageant avec son frère. Donc à moins qu'il ne soit miraculeusement tomber sur la partie où sa vue à la première personne de 854 appelle Grisha ''Papa'' (ce qui est toujours possible), il n'aurait pas dû pouvoir s'identifier avec une voix, une stature et des vêtements différents.
Sans parler du fait que, dans ce cas, il aurait dû voir ses souvenirs au travers des yeux de son père, soit à la 1ère personne. Ou alors voir Grisha à travers la 3ème personne par les yeux de Frieda mais, dans ce cas, aucune raison pour que Siëg et Eren de 854 apparaissent sur l'image.
Et, quand bien même il aurait entendu ce ''Papa'' comme indice et tirer les bonnes conclusions, cela n'explique pas la façon dont, dans la caverne, il pouvait initier un contact physique avec son père (et pareil pour Siëg) s'il ne s'agit que d'une transmission de souvenirs à la 1ère personne. A mons que l'on ne parle ici du pouvoir de l'Originel mais, la dernière fois que j'ai vérifié, quand Eren parlait de l'Originel capable de percevoir le temps d'une façon non-linéaire, il parlait de son plein pouvoir, celui d'Ymir. Qui, pour rappel, était le seul ''Originel'' a possédé le pouvoir des Neufs y compris celui qui reviendrait à l'Assaillant, contrairement à celui des Fritz dont Siëg disposait puisque lui-même dit que le passé ne peut être changer et admet donc ne pas pouvoir interagir avec les protagonistes.
Ce qui émettrait donc la possibilité qu'Eren de 854 a eu la vue à la troisième personne (si Eren de 850 peut l'identifier ainsi) et la possibilité d'établir un contact physique avec son père grâce à l'Assaillant (on remarque que ce n'est que quand Eren le permet que Grisha devient capable d'enlacer Siëg) ce qui est une idée intéressante... mais rend ainsi tout le truc des ''souvenirs uniquement'' non-pertinent à moins de tordre les Chemins en faveur d'une... ''reconstruction du passé'' basée sur les souvenirs en 3D de tout les participants et permettant d'interagir avec eux suite à un mystère métaphysique.
... En tout cas, c'est la seule façon dont je peux concilier vue à la 1ère personne/3ème personne/contact physique simultanément dans une même scène se déroulant toujours de la même façon... si l'on parle bien de ce pouvoir comme étant celui de la fatalité et non l'interprétation qu'en donne Grisha et Eren qui n'en n'ont eux-même qu'une compréhension fragile né de l'observation rapide d'une poignée de souvenirs.
Et, dans le monde de SnK, la vérité n'existe pas.
Enfin, le troisième point que j'aimerais relever est : comment Eren manipulerait-il les plus anciens détenteurs à travers le temps ? Si celui-ci ne peut leur montrer que ses propres souvenirs, je veux bien que le prédécesseur (et son prédécesseur) de Kruger puisse être influencer car ils devraient pouvoir s'y retrouver un peu.
Mais vous imaginez un peu le bordel quand il faut montrer à un ancien détenteur d'il y a 1 000 ans / 1 500 ans la situation géo-politique actuel et lui faire comprendre ce qu'il se passe ? Qu'est-ce que le 3DMG/Equipement Tridimensionnel ? Qu'est-ce que sont ses bâtons qui crache des explosions et tue à distance ? Et ce serpent de fer qui transporte des gens ?
Pour rappel, si l'empire Eldien dominait le monde, ils devaient être à la pointe de la technologie d'il y a un siècle. Alors comment expliquer ce genre de monde a quelqu'un né et ayant vécu 900 ans auparavant voir davantage si tu n'as que des expériences vécues à la 1ère personne et en nombre limiter à montrer ?
Ainsi, la seuleoption d'Eren serait de montrer des morceaux de souvenirs ''pré-enregistrés'') de lui se parlant dans un miroir avec les bonnes paroles pour encourager ses prédécesseurs... en gardant en tête qu'il devrait impérativement s'agir de phrases assez génériques (et à l'impact minimisé en conséquence) pour ne pas attirer le soupçon de ceux qu'il vise. Ce qui est quand même vachement hasardeux, surtout s'il doit le faire plusieurs fois sur plus de 150 générations de shifter...
Ou, pour résumer, si l'Assaillant ne permet que de voir les souvenirs :
Pourquoi bascule t-on entre 1ère et 3ème personne sans raison apparente ? La logique voudrait qu'on reste sans cesse à la 1ère personne... hors ce n'est pas ce qu'il se produit.
S'il ne s'agit que de souvenirs, pourquoi Eren peut bousculer son père avec une main sur son épaule quand il s'agenouille près de lui et Grisha s'effondrer dans les bras de Siëg sans tomber ?
D'où Eren, avec ses seuls souvenirs et quelques uns épars de Grisha et (encore moins) de Kruger pourrait-il influencer ses prédécesseurs ayant vécu il y a plus d'un millénaire ? Ils ne comprendraient même pas ce qu'il montre !
Ou, pour condenser encore davantage : Point de vu, contact physique, incompréhension générationnelle.
Alors la capacités à voir les souvenirs est-il vraiment la capacité de l'Assaillant ? Ou est-ce autre chose d'incompris même par ses détenteurs ?
Je serais ravie d'avoir vos avis tant que ça reste respectueux.
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stephaneparede · 1 month ago
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Larbi Ben M'hidi, le « Jean Moulin algérien » :
Larbi Ben M’hidi fut un fervent défenseur de l’indépendance de l’Algérie et un des 6 chefs historique du FLN. Il avait été assassiné par des militaires français en 1957.
Il esr considéré comme le « héros national pour l’Algérie et l’un des six dirigeants du FLN qui lancèrent l’insurrection du 1er novembre 1954.
Un engagement politique précoce :
Né en 1923 près d’Aïn M’lila, dans les Aurès (nord-est), Larbi Ben M'hidi s’intéresse à la politique dès 17 ans. « Il était chef scout, jouait au foot dans l’équipe de l’Union sportive de Biskra et faisait du théâtre. Mais il avait aussi une conscience politique exacerbée », racontera sa soeur Drifa Ben M'hidi.
En mai 1945, il participe aux manifestations réclamant l’indépendance de l’Algérie. Il est arrêté et incarcéré à Constantine. A sa libération, il adhère au MTLD (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques). En juillet 1954, Ben M'hidi est parmi les 22 militants indépendantistes qui décident du passage à l’insurrection, puis est choisi pour devenir l’un des six chefs historiques du Front de libération nationale (FLN) qui déclenchent la guerre d’indépendance, le 1er novembre. En août 1956, il préside le « Congrès de la Soummam », dans le maquis de la petite Kabylie, qui dote le FLN de structures politiques et militaires.
Début 1957, des bombes posées par le FLN explosent dans des cafés et des stades d’Alger, faisant 15 morts et des dizaines de blessés. Le commandant de la 10e division parachutiste, le général Jacques Massu se lance dans un combat sans merci contre le FLN. Les paras quadrillent Alger, perquisitionnent jour et nuit, arrêtent massivement.
Le 23 février, en pleine « Bataille d’Alger », Ben M'hidi est arrêté par le régiment du colonel Marcel Bigeard. Exhibé devant la presse, menotté, il reste souriant et serein, face aux parachutistes français.
Une exécution maquillée en suicide par l’armée française :
La nuit du 3 au 4 mars, Ben M'hidi, alors âgé de 34 ans, est transféré dans une ferme abandonnée au sud d’Alger, puis exécuté.
Dans un livre-aveu, « Services spéciaux, Algérie 1955-1957 », paru en 2001, le général Paul Aussaresses, ancien responsable des services de renseignement à Alger, admet avoir organisé l’assassinat, affirmant avoir agi avec l’aval des politiques.
« Nous avons isolé le prisonnier dans une pièce déjà prête. […] Une fois dans la pièce, avec l’aide de mes gradés, nous avons empoigné Ben M'hidi et nous l’avons pendu, d’une manière qui puisse laisser penser à un suicide. Quand j’ai été certain de sa mort, je l’ai tout de suite fait décrocher et transporter à l’hôpital. J’ai appelé aussitôt Massu au téléphone ; Mon général Ben M'hidi vient de se suicider », raconta-t-il.
L’ouvrage, pour lequel le général Aussaresses est condamné pour complicité d’apologie de crimes de guerre, suscite une tempête politique. Les deux soeurs de Ben M'hidi déposent plainte contre Aussaresses. Mais en 2003, la Cour de cassation, plus haute juridiction en France, écarte toute possibilité de le poursuivre pour « crimes contre l’humanité », notamment en raison de la loi d’amnistie de 1968.
Un héros :
Homme de conviction, le courage et l’esprit brillant de Ben M'hidi ont forcé le respect même de ses adversaires. « Quand on se bat contre un ennemi de valeur, il naît souvent une camaraderie bien plus forte qu’avec les cons qui nous entourent », déclarait en 2002 le général Bigeard, cité par le quotidien français Le Monde. « Ca m’a rendu malade d’apprendre qu’ils l’avaient tué », racontait-il quelques mois après avoir rencontré l’une des soeurs du dirigeant du FLN.
Le colonel français Jacques Allaire, à l’époque lieutenant, racontera en 2006 l’arrestation de Larbi Ben M'hidi « impressionnant de calme, de sérénité et de conviction ». « Si je reviens à l’impression qu’il m’a faite, à l’époque où je l’ai capturé, et toutes les nuits où nous avons parlé ensemble, j’aurais aimé avoir un patron comme ça de mon côté […]. Parce que c’était un seigneur Ben M'hidi ».
Considéré comme un héros en Algérie, celui qu’on surnommait El-Hakim (le sage) a donné son nom à de nombreux lieux et édifices institutionnels dans le pays.
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nihiliste2 · 2 months ago
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Soubassements lubriques
Et même soyons honnêtes jusqu'au bout. Regardons les choses dans une lumière crue. La raison profonde qui me conduisait moi, Jean Roscoff, à vouloir à tout prix faire partie d'une famille, était elle-même lourde de soubassements inavouables. Et le moins négligeable était le suivant : je voulais baiser le maximum de filles. Le plus de filles possible, les plus jolies possible, en échange de mon serment d'allégeance aux forces de progrès. En tout cas cette espérance avait compté dans ma démarche. Il faut le dire. Ou peut-être n'est-on pas obligé de le dire mais alors cette omission doit avoir pour contrepartie une certaine humilité. Et Dieu sait que je n'étais pas particulièrement humble dans ces années-là. Mais c'est encore une présentation trop schématique des choses. Parce que la réalité était plus complexe et plus simple. Elle était chaotique, simplement chaotique. La réalité est le chaos même, une succession de sensations vécues un soir de l'année 1984, quelques mois après la marche des beurs, et quelques semaines après les municipales de Dreux qui avaient vu le Front national faire une percée à plus de 15 % une après-midi où l'envie de baiser culminait dans l'indignation, s'en nourrissait même, la nourrissait en retour. Ma queue raidie dans la chaleur de l'été parisien se dressait contre les idées de la "France moisie", et dans ma jeune tête l'avènement du Front national était vaguement lié à l'interdiction de baiser, Jean-Marie Le Pen était un empêcheur de baiser en rond, un ennemi de la Grande Partouze Générale où les jeunes beurrettes (oui, on disait jeunes beurrettes, c'étaient les années 1980, il faut bien que j'utilise les termes de cette époque si je veux la restituer fidèlement) avaient toute leur place. Jean-Marie Le Pen, c'était une France racornie que j'associais à une forme d'abstinence forcée. Je pense qu'il y avait quelque chose de cet ordre. Evidemment j'étais capable d'articuler plus robustement les raisons de mon militantisme mais il y avait aussi quelque chose dans ce genre-là. Une révolte contre un empêchement mal-défini, un élan brouillon pour le mélange des corps. D'une certaine façon, les modalités de la lutte me séduisaient autant que son contenu. Je voyais dans la lutte antiraciste l'occasion de m'épanouir sexuellement, de sorte que, quelle que soit l'issue du combat contre le Front national, quel que soit le résultat du combat à mort entre les forces de la Réaction maurrassienne et celles de la Vertu mitterrandienne, j'aurais tiré mon coup dans la bataille. Et j'ai conscience que c'est un aveu terrible. Et j'ai conscience que Léonie ne m'aurait jamais pardonné un tel aveu.
A. Quentin, Le Voyant d'Etampes (p. 181)
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lecorps-exquis · 3 months ago
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𝐍𝐄𝐕𝐄𝐍
« Je conçois que mon aveu est d'autant plus ridicule que je ne suis pas une créature à sang chaud, pas émotive, volontiers méfiante envers tout ce qui se loge trop près du cœur. »
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𝐑𝐚𝐜𝐞 : Vampire
𝐀𝐠𝐞 : 153 ans
𝐒𝐞𝐱𝐞 : Homme
𝐎𝐫𝐢𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐞𝐱𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 : Pansexuel
La Citroën DS, véritable symbole de l'ingéniosité et du savoir-faire de l'ingénierie automobile française, glissait à pleine vitesse sur le tapis d'asphalte des vastes autoroutes de France, telle une navette spatiale traversant l'espace interstellaire. Depuis plusieurs heures déjà, Neven, avec une détermination inébranlable et inégalée, la dirigeait à travers le paysage français qui se déroulait devant lui comme un défilé de panoramas changeants, offrant un spectacle visuel de beauté naturelle.
Il avait franchi le péage qui marquait son entrée sur l’A6, cette route emblématique qui serpentait à travers le pays comme une artère pulsante, reliant les régions avec un rythme cadencé. Ce passage lui avait fourni une indication précieuse du temps qui lui restait à parcourir, comme un compte à rebours jusqu'à sa destination.
Avec cette information, il savait maintenant qu'il lui restait encore plusieurs heures de route avant d’atteindre la ville lumière, la capitale tant attendue, Paris. Cette ville, avec son mélange unique d'histoire et de modernité, était l'objectif final de son voyage.
Neven avait une façon particulière de voyager. Il ne se guidait jamais à l’aide d’un GPS, préférant se diriger uniquement à l’aide des panneaux routiers ou de son intuition du moment. L’idée d’être dirigé par un objet électronique le mettait mal à l’aise, comme s'il cédait une part de son indépendance à une machine. Il préférait de loin perdre son temps, et cela lui avait d’ailleurs permis de faire de nombreuses rencontres, toutes plus enrichissantes et mémorables les unes que les autres.
Le jour commençait lentement à se lever, baignant le monde dans une douce lumière dorée qui faisait légèrement plisser les yeux de Neven à la vue des premiers rayons de soleil. Cette lueur matinale, bien que belle, était suffisamment forte pour attaquer ses yeux fatigués et pourtant résilients. Pour se protéger de l'éblouissement croissant, il glissa une paire de lunettes noires sur son nez, un geste presque instinctif dès l'apparition de l'aube. Toute la nuit, il avait laissé sa fenêtre ouverte, permettant à l'air frais de la nuit de remplir l'intérieur de son véhicule, apportant une certaine sérénité et un répit face à la chaleur de l'été. Mais maintenant, avec l'arrivée du jour, il décida de fermer sa fenêtre, se coupant de l'air frais mais aussi de l'éclat du soleil.
Neven lâcha un court instant son volant, faisant confiance à son fidèle compagnon d'acier et de chrome, sa vieille automobile, pour continuer sa route sans sa surveillance constante. Il ramassa sa longue chevelure blonde et l'attacha délicatement, laissant ses boucles tombées en cascade dans le creux de son dos, libérant ainsi son visage de tous obstacles.
Un court soupire lui échappa des lèvres alors qu'il se rendait compte que la route se remplissait progressivement de monde. L'aube, avec son manteau de lumière dorée, apportait avec elle une armée d'automobilistes matinaux. Ces premiers voyageurs du jour étaient probablement en route pour le travail, les écoles ou d'autres tâches quotidiennes, signe indéniable du début imminent de l'agitation du jour. C'était une routine à laquelle il était bien trop habitué, une danse quotidienne qui commençait toujours à la même heure.
Neven savait qu'il allait devoir ralentir son rythme et se préparer mentalement aux potentiels bouchons qui l'attendaient en vue de son arrivée imminente sur la capitale. Il y avait une certaine tension dans l'air, un sentiment d'urgence qui se mêlait à l'excitation du début d'une nouvelle aventure qui s’offrait à lui. Au fond de lui, il espérait ne pas trop tarder sur la route, sentant très sérieusement une fatigue naissante s'installer en lui.
Après tout, il était sur la route depuis maintenant six longues et interminables heures, guidé par les phares de sa voiture qui déchiraient l'obscurité de la nuit. La perspective de trouver rapidement une chambre d’hôtel lui semblait de plus en plus attractive. Il se voyait déjà se glisser dans des draps propres après une douche brûlante bien méritée, cette douce idée le faisant frissonner d’impatience.
Afin de se donner un peu plus de courage pour affronter les centaines de kilomètres qui lui restaient à parcourir. Neven, avec une détermination imprégnée de résignation, attrapa d'une main ferme une bouteille en verre qu’il avait laissé sur le siège passager. Cette bouteille, enveloppée d'un tissu de soie ébène, paraissait presque sacrée dans sa main. Il la débouchonna avec une certaine hâte, avide de savourer quelques gorgées de son contenu, qui promettaient un soulagement à sa gorge sévèrement asséchée.
Le liquide descendit, apportant un réconfort instantané, savourant le goût du breuvage dans sa bouche. Il claqua sa langue contre son palais en réalisant avec une pointe de désespoir que sa bouteille était maintenant vide. Un second soupir lui échappa, un son chargé de regret, le ramenant brusquement à la triste réalité qu'il allait devoir trouver une solution, et vite, afin de ne pas manquer trop longtemps de ce cher nectar.
Depuis de nombreuses années, il avait consommé cette boisson, initialement par pure gourmandise, plus que par nécessité. Cependant, ses circonstances actuelles avaient transformé ce qui était autrefois un simple plaisir en une nécessité vitale. Il avait intégré cette routine dans sa vie, la cherchant non seulement pour ses effets revigorants, mais aussi pour son goût unique et inimitable.
Il fit glisser doucement sa langue sur ses lèvres, veillant à ne perdre aucune goutte de ce précieux liquide. Le liquide avait la teinte d'un vin rouge profond, presque envoûtant et hypnotisant dans la lumière tamisée de l'endroit. Sa consistance était un peu épaisse, rappelant celle d'un nectar riche et sucré qui serait servi dans les banquets royaux, mais l'odeur était un mélange unique et indéfinissable de différents alcools, créant une symphonie olfactive qui titillait les narines. Cependant, le goût ne ressemblait à rien de ce qui pourrait être attendu de tous ces éléments. Il avait un goût fort et ferreux, un goût si prononcé qu'il pouvait être imbuvable pour beaucoup de curieux non initiés à cette expérience sensorielle intense.
Maintenant, il se sentait suffisamment revigoré pour affronter le reste du voyage. De plus, il devait trouver une nouvelle proie pour assouvir sa gourmandise insatiable.
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lesmotsquejemange · 8 months ago
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En voiture, je leur ai parlé de mon impression d’être encore adolescente, et je leur ai dit que j’en souffrais.
Ils sont restés silencieux.
Puis ils ont parlé du paysage.
J’ai tellement voulu croire que c’était parce que je parlais trop doucement, comme ça pouvait parfois m’arriver, alors j’ai répété.
Ils sont encore restés silencieux.
Et ça m’a semblé comme un aveu. Peut-être un peu comme une brèche dans une toile de déni.
(J’en souffre un peu)
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o-link · 9 months ago
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Ce qui en fait la singularité, la force et la beauté, c’est que des hommes et des femmes s’y battent à mains nues avec leur cœur, leurs tripes, leurs peines, leur passé et même leur passif, dont ils ne peuvent se dessaisir, et avec un avenir aléatoire qui se dérobe pourtant sous leurs pieds. Tout alors devient possible, même l’impossible : les morts ressuscitent, les passions éteintes se raniment, les mémoires antagonistes s’interpellent et se rencontrent.
De mon propre aveu Jacques Vergès
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christophe76460 · 2 years ago
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L’Éternel… est Dieu dans les cieux en haut, et sur la terre en bas. Josué 2. 11
L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a pas de Dieu. Psaume 14. 1
Toute maison est bâtie par quelqu’un ; mais celui qui a tout bâti, c’est Dieu. Hébreux 3. 4
À propos de l’existence de Dieu, Francis Collins, étudiant, répondait : “Je ne sais pas”, ce qui voulait presque dire : “Je ne veux pas savoir !” Mais un jour, vers la fin de ses études en médecine, il fut interpellé par l’une de ses patientes.
“Une femme âgée, écrit-il, souffrant d’une grave angine de poitrine malheureusement incurable, me demanda en quoi je croyais. Il s’agissait d’une question on ne peut plus légitime. Nous avions en effet abordé, à plusieurs occasions, diverses questions importantes ayant trait à la vie et à la mort, discussions au cours desquelles elle m’avait fait part de sa foi chrétienne. Je sentis mon visage rougir, alors que je bégayais : “Je ne sais pas trop”. La surprise qu’elle manifesta face à mon aveu me mit au pied du mur. La question que j’avais tenté d’éviter durant la quasi-totalité de mes 26 années me sautait au visage. Moi, qui me considérais comme un scientifique, je n’avais jamais sérieusement examiné les preuves plaidant en faveur aussi bien qu’en défaveur de la foi !
Cet échange m’obséda pendant plusieurs jours. Un scientifique tire-t-il des conclusions sans tenir compte des données ? Saurait-il y avoir une question plus importante dans toute l’existence humaine que celle-ci : “Existe-t-il un Dieu ?” Et pourtant, voilà où j’en étais, combinant une sorte de cécité volontaire à ce que je devais bel et bien appeler de l’arrogance, ayant évité tout examen sérieux de ce sujet. Soudain, tous mes arguments semblaient très minces…”
(la fin demain)
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lignes2frappe · 2 years ago
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LE « BLUEPRINT » DE JAY Z : MICHAEL JORDAN, MICHAEL JACKSON ET LE 11 SEPTEMBRE
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The Blueprint, l’album qui a survécu au 11 septembre 2001.
Ou pour citer Jay Z un an plus tard sur The Bounce : « On dit du Blueprint qu’il est un classique/Ben Laden n’a rien pu faire/Le 11 septembre marquera à jamais le début du règne du révolutionnaire Jay Guevara ».
Géopolitique et débat sur son statut mis à part (lire à ce sujet notre chronique du sol au plafond), ce sixième solo de Shawn Carter s’écoute de son propre aveu comme une collection de « ses pensées du moment » (« Yeah, just my thoughts (…) what I'm feelin' at the time »).
Enregistré en deux petites semaines, il brasse donc quantité de références difficilement compréhensibles pour qui n’a pas connu l’époque.
Pas de panique, les voici décortiquées en long, en large et en travers.
« Pour la culture »
Les thugs du sud londonien
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La ref’ ? La pochette de l’album qui reprend un cliché sur lequel apparaît l’ancien gangster Dave Courtney en train de donner une conférence à des étudiants d'Oxford
Comme pour toutes les précédentes pochettes d’album de Jay Z (Reasonable Doubt/la trilogie Life/The Dynasty: Roc La Familia), on retrouve la légende du game Jonathan Mannion à la manœuvre (la baraque d’Eminem de The Marshall Mathers LP c’est lui, DMX dans la baignoire remplie de sang de Flesh Of My Flesh, Blood Of My Blood c'est lui, The Game assis sur la pile de pneus Daytona de The Documentary c’est encore lui...).
Pour Blueprint, il s’est inspiré d’une photo extraite de The Firm, un livre du photographe de mode et documentariste anglais Jocelyn Bain Hogg qui plonge dans les méandres du crime organisé du South London.
Bien évidemment, Jay a rajouté sa touche en s’habillant d’une veste Rocawear et en remplaçant le téléphone sur le bureau par un microphone.
Qu’il soit ici vu en train de galvaniser ses troupes ou de faire la leçon à ses compétiteurs dépendra de l’interprétation de chacun.
Slick Rick
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La ref’ ? La très martiale entrée en matière The Ruler’s Back dont le titre rend hommage au morceau du même nom du rappeur à l’éternel bandeau sur l’œil
Et oui, il s’agit bien d’un hommage et non d’un plagiat, comme Jay l’a confié en interview pour XXL : « The Great Adventures of Slick Rick est l’un des plus grands albums jamais enregistrés. Je voulais lui rendre hommage car je suis amoureux de cette culture, vraiment. Ce peut être parfois à mon détriment et il arrive que je sois critiqué pour ça, mais il est important de respecter la culture. »
Pour les plus jeunes, Slick Rick peut à la fois être considéré comme le roi du storytelling et le roi du bling-bling depuis 1988, date de son premier album, The Great Adventures of Slick Rick.
Malheureusement pour lui, une sombre affaire de tentative de meurtre doublée de multiples soucis avec les services d’immigration (il est britannique) l’ont empêché d’avoir la carrière qui aurait dû être la sienne.
Amil
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La ref’ ? « F*ckin with me, you gotta drop Amil » sur The Ruler’s Back
Jamais timide quand il s’agit de mentionner dans ses textes les membres de Roc-A-Fella, Jay Z nous renseigne par un subtil jeu de mots (« Amil/A million ») qu’il a rendu son contrat à son ancien featuring préféré du crew (Can I Get A, Hey Papi, Jigga What, Jigga Who���).
Depuis, pour celle par l’intermédiaire de qui son patron a rencontré Beyoncé, c’est le calme plat.
Idem pour les binômes Oschino & Sparks et Mickey & Mallory entendus plus tard sur All I Need, à ceci près qu’ils n’ont eux même pas eu droit à une ligne quand est venu leur tour de passer à la compta.
Le producteur Lance Rivera
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La ref’ ? « I’m too sexy for jail (…) Mr. District Attorney, I'm not sure if they told you/I'm on TV every day, where the fuck could I go to? » sur The Ruler’s Back
2 décembre 1999. Alors que son très attendu Vol. 3… Life and Times of S. Carter vient d’être piraté à quelques jours de sa sortie, Jay Z croise dans une soirée le prétendu responsable de cette fuite, un certain Lance ‘Un’ Rivera.
Pas encore du genre à rapper sur l’art contemporain et à porter des sandales, ni une ni deux, il s’approche de lui entouré de ses gars, et le plante de deux coups de couteau à l’épaule et à l’abdomen.
Libéré sous caution après s’être rendu de lui-même aux autorités le lendemain matin, Jay Z ne fait pas pour autant profil bas lors des deux ans que vont durer la procédure.
Cf. son duo avec R. Kelly au titre évocateur, Guilty Until Proven Innocent, ou cette ligne lâchée à quelques semaines à peine de son procès dans laquelle il rappelle au procureur « qu’il est trop sexy pour la prison », « qu’il passe tous les jours à la télé » et « qu’il n’a l’intention d’aller nulle part ».
Face à tant d’insolence, la justice ne le condamnera qu’à trois années de mise à l’épreuve.
Au-delà de sa personne, cette décision, couplée à l’acquittement de Puff Daddy dans une affaire de fusillade, marque pour de bon l’entrée du rap dans l’ère corporate.
On vous raconte tout dans le détail dans l’épisode dédié de notre série Ce jour où.
Rosa Parks
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La ref’ ? « I'm representin' for the seat where Rosa Parks sat » sur The Ruler’s Back
Décidément quelle intro.
Fréquemment décrié pour son apolitisme et son rap champagne, Jay Z name droppe celle qui un jour d’avril 1955 « posa son cul où elle le voulut » dixit Booba en refusant de céder sa place à un passager blanc dans un autobus.
Comme d’autres avant elles, ce geste lui valut d’écoper d’une amende de 15 dollars. Rosa Parks refusa néanmoins de s’en acquitter, déclenchant là une vague de protestation inédite dans tous les États-Unis.
Un an plus tard, la Cour suprême déclarera ainsi anticonstitutionnelles les lois ségrégationnistes dans les bus.
Karl Kani
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La ref’ ? « Nigga, you a lame, you's the fag model for Karl Kani, Esco ads » sur Takeover
Parmi l’avalanche de crottes de nez envoyées à Nas (sur sa discographie sujette à caution, sur sa street crédibilité, sur son garde du corps qui rappe mieux que lui...), Jay Z le raille pour avoir « fait la tarlouze chez Karl Kani ».
Niveau mauvaise foi, voilà un sommet : passe encore que la marque XXXL a autrefois engagé 2Pac et Notorious B.I.G. comme modèles, mais à la même période Jay posait lui aussi (et dans les mêmes positions) pour sa marque Rocawear.
Prodigy
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La ref’ ? « Quand je dealais en 88, tu jouais à la ballerine/Je t’ai vu, j’ai les photos » sur Takeover
Cible première de Takeover (le couplet sur Nas n’a été rajouté qu’après coup), la moitié des Mobb Deep a pris cher sur disque comme sur scène.
Lors du festival Hot 97’s 2001 Summer Jam qui se déroulait en amont, Jay Z l’a en effet affiché en dévoilant à la surprise générale la photo ci-dessus qui le montre enfant en train de prendre un cours de danse.
Rien de bien méchant en soi, si ce n’est que dans un monde sans internet, la rumeur a très longtemps couru que Pee portait un tutu.
Bo Dereck
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La ref’ ? « Il y a cette meuf française qui adore le French kiss/Elle se prend pour Bo Derek avec ses cheveux en twist » sur Girls, Girls, Girls
Actrice et playmate américaine, elle tourne en 1979 dans 10, l’histoire d’une fille qui « sur une échelle de un à dix mérite un onze ».
Le rôle est resté dans les mémoires (le film moins), notamment pour sa petite foulée en bord de mer rythmé par le Boléro de Ravel, ainsi que pour ses braids blondes qui lui allaient si bien.
Amis de la cancel culture, il n’est pas trop tard pour vous donner bonne conscience sur les réseaux pour dénoncer cette grossière tentative d’appropriation culturelle.
Evisu
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La ref’ ? « Hov, and so I breeze through, jeans is Evisu » sur Jigga That Nigga
Comme aujourd’hui AMIRI ou hier True Religion, Evisu Genes étaient au début du siècle la marque de fringues pref’ des rappeurs US.
Fondée en 1991 par le japonais Hidehiko Yamane, son nom renvoie à la divinité shintoïste de la pêche et de la prospérité, Ebisu.
Reconnaissable entre mille pour ses grands M peints à l’arrière de ses jeans (qui étaient en réalité des silhouettes de mouette), Evisu comptait parmi ses ambassadeurs les plus ardents les sudistes Lil Wayne, T.I., Young Jeezy... et Beyoncé, qui, dans le clip de Lose My Breath en 2004, remuait son derrière dans un taille basse brut dont les coutures étaient rudement mises à l’épreuve.
Joie de la cohérence, avec le retour en grâce de la marque depuis quelques saisons (merci Travis Scott, merci Lil Uzi Vert), Evisu s’est retrouvé à nouveau référencé par les Carter en 2018 (« I got M's like the back of Evisu » dans leur morceau commun Apeshit).
Dapper Dan
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La ref’ ? « Wear a G on my chest, I don't need Dapper Dan » sur U Don’t Know
« Dapper Dan c’est le blueprint de la mode dans la culture rap. C’est lui qui a montré la marche à suivre dans le ghetto et chez les célébrités. »
Ça, c’est ce qu’écrivait Missy Elliot en 2020 dans le top 100 des personnalités les plus influentes de la planète du TIME.
Connu dans les années 80 pour customiser n’importe quel vêtement avec des logos de marques de luxe, si Dapper Dan a pourtant longtemps fait office de paria dans le petit milieu de la mode (il lui a fallu attendre 2018 pour que Gucci, sa marque fétiche, daigne enfin lui proposer une collaboration en bonne et due forme), il a toujours été une star dans le rap.
Jay Z joue ainsi sur sa réputation et le double sens de la lettre G en clamant : 1) qu’il porte du Gucci acheté en magasin, pas de la contrefaçon 2) qu’il est un vrai gangster et n’a à ce titre pas besoin d’en faire des caisses.
Sam Bowie
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La ref’ ? « I ball for real, y'all niggas is Sam Bowie/And with the third pick, I made the earth sick » sur Hola Hovito
Une liste aussi longue que les Twins Towers étaient hautes serait nécessaire pour répertorier toutes les fois où Jay Z a mentionné Michael Jordan au micro.
L’autoproclamé « Mike Jordan of recordin' » s’amuse ici à comparer la concurrence au pire choix de draft de l’histoire du basket-ball (car choisi en 1984 juste avant MJ), puis, dresse un parallèle entre la troisième position de His Airness et le carton de son troisième album, Vol. 2… Hard Knock Life, vendu à 5 millions d’exemplaires.
Michael Jackson
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La ref’ ? Izzo (H.O.V.A.) qui sample I Want You Back des Jackson 5... et les chœurs de Girls, Girls, Girls 1 & 2 où Michael vient pousser la chansonnette sans être crédité !
Lorsqu'un album convie MJ, le roi des basketteurs, et MJ, le roi de la pop, difficile de lui refuser le statut de classique, non ?
Les Princes de la ville
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La ref’ ? « Ma musique détonne comme les Vatos Locos » sur Hola Hovito
Sorti dans les salles obscures en 1993, le film de Taylor Hackford (Ray, L’associé du diable…) conte le destin de Cruz, Paco et Miklo, trois cousins originaires du barilllo de Est Los Angeles.
Sincèrement liés mais pourvus de caractères antagonistes, nos « vatos locos » empruntent chacun des chemins de vies fort différents (guerre des gangs, prison, héroïne...).
Fresque de 180 minutes sur la famille, l’honneur, la revanche et le pardon, si Blood In Blood Out (le titre en V.O.) n’est pas le chef-d’œuvre que certains prétendent, il se laisse revoir avec plaisir.
Franck Sinatra
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La ref’ ? « I'm the compadre, the Sinatra of my day/Ol' Blue Eyes, my nigga, I did it my way » sur Hola Hovito
La toute première fois que Jay s’imagine dans la peau du crooneur aux yeux bleus, mais pas la dernière.
Dès 2002, il remet le couvert sur Blueprint 2 en reprenant sans pression son plus gros tube, My Way (qui lui-même reprenait Comme d’habitude de notre Claude François national), puis, en 2009, lui pique le célèbre « Since I made it here, I can make it anywhere » de son hymne New York, New York pour son hymne Empire State of Mind.
Les Fat Boys
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La ref’ ? « First the Fat Boys break up, now every day I wake up somebody got a problem with Hov » sur Ain’t No Love (Heart Of The City)
Et encore une rime à tiroirs de Jay Z.
Outre le fait de rendre hommage à l’un des groupes de rap les plus populaires des années 80 (deux disques d’or, un disque de platine, une campagne de publicité pour Swatch, une apparition dans Miami Vice...), elle sert de clin d’œil à une réplique de Chris Rock dans Boomerang, une comédie romantique de 1992 avec Eddie Murphy, Martin Lawrence et Halle Berry.
Richard Pryor
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La ref’ ? «Then Richard Pryor go and burn up » sur Ain’t No Love (Heart Of The City)
Sans lui, Chris Tucker, Chris Rock et Kevin Hart bosseraient au McDonald’s.
Standupper extrêmement populaire au sein de la communauté afro-américaine dans les années 70/80, entre son énergie et son franc-parler, Jerry Seinfeld le surnommait « le Picasso des humoristes ».
Jay Z fait allusion à l’un des faits divers les plus WTF de sa biographie, quand, en 1980, des passants hallucinés l’ont vu courir en flammes dans les rues de Los Angeles.
Accro à la cocaïne free-base, il avait tenté de mettre fin à ses jours lors d’un accès de démence. Des années plus tard, il est revenu sur l’incident dans un sketch.
La vodka Armadale
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La ref’ ? « Drink Army from one cup, pass it around the room » sur Never Change
Bien avant Ace of Spades, il y a eu Armadale, une vodka écossaise dont le crew Roc-A-Fella était particulièrement friand.
Sauf que bon, Dame Dash n’a très vite pas supporté de leur faire de la pub gratuitement. En 2002 il s’est ainsi porté acquéreur des droits de distribution de la marque en Amérique du Nord.
Le move était à bien des égards visionnaire (aucun rappeur n’avait à l’instant T eu l’idée d’investir dans les spiritueux), peut-être même un peu trop, Armadale n’ayant pas réussi à devenir un Ciroc ou un Belaire avant l’heure.
Biggie
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La ref’ ? « Le CD de Me & My Bitch qui tourne en boucle/ En train de regarder Bonnie and Clyde et de se prendre pour eux » sur Song Cry
Bien évidemment, pas d’album de Jay Z sans moult emprunts à Notorious B.I.G. – voir cette vidéo pour vous en convaincre
Ou pour citer Nas sur Ether : « How much of Biggie's rhymes is gon' come out your fat lips nigga? »
Douzième piste de Ready To Die, Me & My Bitch storytelle une romance aussi drama que ghetto qui se termine dans les cris et les larmes.
L’ex de Jennifer Lopez
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La ref’ ? « Shut your bumba', I got A-Rod numbers » sur All I Need
Minute culture générale : avant de retourner dans les bras de Ben Affleck, la divine J.Lo était en ménage avec un certain Alex Rodriguez, alias A-Rod, un ancien baseballeur.
Et avant d’être connu pour être le mec d’avant de J.Lo, Alex Rodriguez avait signé en 2001 le contrat le plus lucratif de l'histoire du sport professionnel en s’engageant pour 10 saisons avec les New York Yankees à hauteur de 252 millions de dollars.
Willie Beamen
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La ref’ ? « J’ai des potes qui se gerbent dessus comme Willie Beamen » sur All I Need
Sport toujours, deux ans plus tôt, sortait L’Enfer du dimanche d’Oliver Stone, le meilleur film de football américain de tous les temps.
Jaimie Foxx y tenait le rôle de Willie Beamen, un jeune quaterback. Cousin éloigné de Dominique Farrugia dans La Cité de la peur, sous l’effet du stress, il avait la manie de vomir en plein match.
Sinon, et ça n’a pas grand-chose à voir, en dehors des plateaux de tournage, Jaimie Foxx concourt avec Denzel Washington au titre de meilleur imitateur de Jay Z (mais aussi de Mike Tyson, de Pharrell, de Kanye West et de tant d’autres).
Reasonable Doubt
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La ref’ ? « Reasonable Doubt, un classique, il aurait dû faire triple patine » sur Blueprint (Momma Loves Me)
Son tout premier album. Celui qu’il considère comme son meilleur – en 2013, il classait Blueprint deuxième.
Sorti le 25 juin 1996, il ne s’écoule pourtant qu’à 43 000 petits exemplaires en première semaine et connaît toutes les peines du monde à décrocher l’or.
Déçu par ce résultat, Jay réoriente sa musique dès son essai suivant, In My Lifetime, Vol. 1, en se faisant plus accessible... ce qu’il regrettera amèrement par la suite.
Très attaché à « son bébé », Jay Z retournera d’ailleurs le défendre en tournée pour son dixième anniversaire, non sans s’être auparavant frité avec Dame Dash pour en récupérer les droits quand ce dernier a voulu prendre le contrôle de Roc-A-Fella.
Son grand frère Éric
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La ref’ ? « Éric était tellement frais que je lui piquais ses affaires » sur Blueprint (Momma Loves Me)
Hustler en culottes courtes, le jeune Shawn C. commence à dealer du crack à 12 ans. A contrario, son frère Eric, 16 ans, préfère s’adonner aux joies de la pipe.
Lorsqu’un jour il le surprend en train de lui voler l’une de ses bagouzes plaquées or, le futur roi de New York saisit son arme et fait feu.
« J’ai alors cru que ma vie était finie. J’ai cru que j’allais aller en prison pour toujours… C’était terrible. J’étais un garçon, un enfant. J’étais terrifié. »
Fort heureusement, les choses ne se sont pas passées comme ça. Non seulement son frangin ne va pas le poursuivre en justice, mais il va en plus s’excuser pour son comportement lorsque Jay lui rend visite à l’hôpital.
Hov’ fait brièvement allusion à cet incident sur You Must Love me en 1997 : « J’ai vu le diable dans tes yeux, t’étais défoncé et pas à la weed/ Déboussolé, j’ai juste fermé les yeux et pressé la détente ».
Le Marcy Projects
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La ref’ ? « Marcy m’a élevé, en bien ou en mal/La rue m’a donné tout ce que j’écris dans cette chanson » sur Blueprint (Momma Loves Me)
Là où tout a commencé pour le fils de Gloria Carter et Adnis Reeves.
Baptisé d’après le nom de l'ancien sénateur, gouverneur et secrétaire d’État William L. Marcy (1786-1857), il se compose de 27 immeubles de six étages (1 705 appartements) construits au sortir de la Seconde guerre mondiale.
Il compte à l’heure actuelle un peu plus de 4 200 habitants.
Le 11 septembre
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Excepté la date, existe-t-il un lien entre le Blueprint de Jay Z et la plus grande attaque étrangère jamais perpétrée sur le sol américain ?
Si la concomitance des deux évènements relève bien évidemment du pur hasard, elle n’est cependant pas dénuée d’une forte portée symbolique.
Après quatre albums qui l’ont vu ressasser jusqu’à plus soif son passé de hustler, The Blueprint marque en effet un changement de cap pour Jay-Z, lui qui, désormais trentenaire, se mue véritablement en mogul – fini les histoires de rues et de deals, place aux rimes de notable et aux placements de produits.
Homme d’affaires posant dans le livret une Rolex au poignet et le drapeau US dans la main, il incarne alors on ne peut mieux ce mode de vie que détestent tant Ben Laden et ses sbires (ce capitalisme sous stéroïdes aussi arrogant qu’implacable pour les perdants, la réussite individuelle, le matérialisme à outrance...).
Pas de chance pour eux, quelque deux décennies après les faits, le bilan de ce choc culturel est sans appel : outre le fait qu’à l’instant T Jay Z n’ait aucunement souffert de l’effondrement des tours jumelles (The Blueprint s’est écoulé à près d’un demi-million de copies en première semaine), sa réussite est aujourd’hui telle que son nom est devenu dans le monde entier synonyme du rêve américain.
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Publié le 9 septembre 2022 sur Booska-p.com.
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omagazineparis · 2 years ago
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J’ai trompé mon conjoint, comment réagir ? 
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L’adultère, en hausse constante dans la société actuelle, est la trahison la plus dévastatrice dans une relation amoureuse. Coup d’un soir ou vraie aventure, chaque femme a ses propres raisons de passer à l’acte. Vous êtes partie voir ailleurs, car vous manquez d’attention masculine ou êtes lassée de la routine quotidienne et des querelles avec votre homme ? Quoi qu’il en soit, commettre une infidélité génère de forts sentiments de culpabilité. En effet, garder ce secret peut-être pesant à la longue. Alors, faut-il vider votre sac ou vous taire ? Découvrez comment réagir dans cette situation.  Se poser les bonnes questions Avant d’avouer votre infidélité à votre partenaire, demandez-vous d’abord pourquoi vous l’avez trompé ? Savoir quelles étaient vos motivations vous permettra de prendre la meilleure décision possible pour votre couple. Insatisfaction conjugale ou sexuelle, vengeance, désir de nouveauté ou encore manque affectif ? Plusieurs causes peuvent pousser à commettre un adultère.  Il est également important de savoir si vous aimez encore votre homme. Après avoir trompé votre moitié, comment vous vous êtes sentie ? Pleine de remords à l’idée de l’avoir trahi ou plutôt impatiente de recommencer ?  Dans le premier cas de figure, vous souhaitez certainement vous libérer de ce poids trop lourd à porter. Entre autres, vous souhaitez lâcher le morceau afin de soulager votre conscience, ceci, dans le but de regagner sa confiance. Le second cas est, cependant, le signe que quelque chose ne va pas dans votre couple. Concrètement, si vous pensez continuer à le tromper, c’est que vous n’avez plus de sentiments amoureux. Dans ce cas, il sera préférable de mettre un terme à votre relation.  J’ai trompé mon conjoint, comment réparer la situation ? Dans une vie de couple, il existe toujours des hauts et des bas. Et un aveu de tromperie expose notamment à de graves conséquences. Il peut s’agir des rancunes, des vengeances, voire une séparation définitive. Toutefois, l’infidélité n’est pas une fatalité et il est tout à fait possible de vous reconstruire après cette crise. Si votre partenaire est prêt à vous donner une deuxième chance, saisissez-la. Il n’est pas trop tard pour recoller les morceaux et repartir sur de nouvelles bases. A lire également : Dois-je prendre l’initiative de l’embrasser ? Faites-lui comprendre que vous vous engagez à ne plus refaire cette erreur et que vous regrettez amèrement de l’avoir blessé. Comme la faute vous revient, vous devrez déployer tous les efforts nécessaires pour regagner la confiance de Monsieur ! Bien entendu, il faudra du temps pour parvenir à vous reconstruire après un adultère. Read the full article
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ambipolis · 2 years ago
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Vendredi 17 mars 2023
Je n’ai pas dit mon dernier mot
Cambronne non plus. C’est le titre du dernier livre d’Eric Zemmour sorti jeudi 16 mars.
La veille Eric Zemmour était de retour sur le plateau de Face à l’info face à Christine Kelly, puis à certains chroniqueurs de l’émission avant que ses propos soient également commentés par Pascal Praud et ses invités.
Premier constat : il n’y a que sur CNews que l’on considère qu’il ne s’agit pas d’un règlement de comptes alors que dans les autres chaînes d’information continue et sur l’ensemble du service public on cherche avant tout à lui nuire. 
Eric Zemmour tout en faisant plusieurs mea culpa explique les méthodes utilisées par les médias pour le décrédibiliser et s’avérer ses « plus farouches adversaires ». 
Autre aveu : il ne se considère pas d’extrême-droite, mais « gaullo-bonarpartiste ». A ce titre, il insiste sur la nécessité de se « réapproprier l’histoire », sur l’importance de la lutte culturelle contre le grand endoctrinement et pour une droite civilisationnelle. Il sait qu’il doit faire face à un interdit par tous les moyens pour quiconque ose mettre en avant le thème du grand remplacement.
Il sait aussi que les perdants - par rapport à l’espoir d’être au second tour de la présidentielle et d’avoir des députés - ont toujours tort dans l’immédiat, ce fut le cas du général de Gaulle en 1946. Il se veut comme un recours, avec de bonnes raisons démographiques et sociologiques de pouvoir espérer. Il a appris à ne pas tout dire, à savoir éluder quand c’est indispensable, mais il reste un homme sincère qui ne ment pas, plus humain qu’on ne le croit, qui n’est pas raciste comme on le prétend.
Il se livre beaucoup dans ce livre à travers des mots et au fil de l’épée qui retrace tous ses maux.
Jean-Loup ARNAUD & François BAUDILLON *
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tournevole · 2 years ago
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Jacqueline Goddard , née Barsotti (1912-2003), était un modèle préféré de l'artiste et photographe surréaliste Man Ray à Paris dans les années 1930.
Comme Jacqueline Barsotti, elle était arrivée à Montparnasse à l'âge de 17 ans, une grande beauté aux cheveux blonds indisciplinés. Elle fréquente bientôt La Coupole et d'autres réparations des artistes à la mode de l'époque. De nombreuses années plus tard, alors qu'elle a vécu sur l'île de Wight, elle a écrit un mémoire personnel dans lequel elle a rappelé ses expériences et a offert quelques observations piquantes sur les personnalités qu'elle avait appris à connaître.
Elle rencontre Giacometti, Picasso ("le plus grand génie, sans aucun doute, avec une production colossale, mais de mauvaises manières"), Derain et Matisse. Elle devient le modèle préféré du peintre Foujita qui, lorsqu'ils se promènent ensemble dans les rues de Paris, "aime entendre son nom murmuré par les passants".
Elle a aussi rencontré des écrivains. Une fois, elle a dansé avec Somerset Maugham, qui lui a dit qu'elle était la plus belle femme qu'il n'avait jamais connue. Simenon, qu'elle n'aimait pas, « se vantait d'avoir, à 30 ans, écrit plus que Balzac ». "Plus tard dans sa vie", a ajouté Jacqueline Barsotti, "il a affirmé avoir eu des milliers de maîtresses, mais je ne l'ai jamais vu avec quelqu'un d'autre que sa femme." Il devait utiliser Jacqueline comme personnage dans l'un de ses romans.
Jacqueline Barsotti est devenue une amie proche de Man Ray, et de son ancienne maîtresse, Kiki de Montparnasse . De Man Ray, elle a rapporté : « Il n'était pas beau, son nez n'avait pas d'opinion et allait partout. Il semblait toujours méditer et avait rarement le cœur léger. C'était bien dommage qu'il ne souriait pas beaucoup. Son petit sourire l'a complètement changé. Kiki, sans maquillage, "ressemblait à une patate".
Une autre des maîtresses de Man Ray était le photographe américain Lee Miller . Le soir où Lee Miller a quitté Man Ray, Jacqueline Barsotti a marché avec lui sous la pluie à travers le cimetière du Montparnasse avant de retourner à son atelier, où il a disposé une table avec une bouteille de poison, un fusil et une corde. Puis, alors que Man Ray était assis à table, Jacqueline elle-même a pris la photo de l'artiste envisageant de se suicider.
Lorsque Man Ray lui présente un livre de ses photographies, il propose l'inscription « À la plus belle fille que j'aie jamais photographiée » ; elle a hésité. Alors il a recommandé : « Au seul avec qui je n'ai pas couché » ; Jacqueline Barsotti a déclaré que cela compromettrait ses autres modèles. De même, elle a rejeté "Au plus inspirant" comme "un compliment pour moi, mais grossier envers les autres". Au final, il a dû se contenter de "Avec tout mon amour, Man Ray".
Elle a insisté sur le fait qu'elle et Man Ray n'avaient jamais été amants : « Il avait 50 ans alors que j'en avais à peine 17. J'étais grande, il était petit. J'étais censé être très agréable à regarder, il ne l'était pas. Après sa mort, Juliette, l'épouse de Man Ray, a offert à Jacqueline une lithographie de son autoportrait, en y inscrivant «À Jacqueline qui n'a pas fait».
Jacqueline Marthe Barsotti est née le 13 novembre 1911 d'une mère française et d'un père italien, sculpteur prolifique. Sa petite enfance se passe à Paris, où son père avait un atelier ; un voisin voisin et ami de la famille était Henri « Le Douanier » Rousseau. De son propre aveu, elle était une enfant difficile : « Je n'étais pas populaire alors, je suis devenu impossible, et je le suis resté », écrit-elle dans sa vieillesse.
Après l'Armistice, elle part avec son père vivre près de Carrare en Italie. Les illustrations de son édition de La Divine Comédie lui donnaient des cauchemars. Sa mère a été persuadée de rejoindre la famille, mais elle détestait l'Italie et s'est mise à boire, et presque immédiatement après son arrivée, Jacqueline a été envoyée au Collège Giuseppine à Pise. Ici, elle a soulagé sa frustration en crachant sur ses camarades de jeu depuis le toit de l'école. Elle se sentait rejetée par ses parents et détestait son père, à qui elle volait de l'argent : « Complètement honnête avec les étrangers, j'étais totalement sans scrupule avec ma propre famille », se souvient-elle.
Ayant montré beaucoup de promesses initiales à l'école, elle a abandonné le travail et s'est mise à devenir « ingérable » ; désespérées, les religieuses lui demandent de partir. Jacqueline s'occupe maintenant d'apprendre à conduire une moto Harley Davidson sans les mains, tout en tournant sur la selle. Elle est sortie faire des tours avec des pilotes de course. Elle est allée danser. Détectant un nouveau climat d'anticonformisme, elle "sentait que les femmes audacieuses avaient beaucoup à dire et à faire", et devenait "assez indifférente aux opinions des autres".
Lorsque Jacqueline Barsotti avait 17 ans, la famille est revenue à Paris, où son père est décédé peu de temps après. Son entrée dans le monde artistique s'est faite lorsqu'un sculpteur argentin lui a demandé de poser pour une tête, et ce fut la libération qu'attendait Jacqueline : « J'ai remplacé ma famille plutôt désastreuse par les personnalités les plus brillantes du siècle. La plupart des artistes avec qui elle fréquentait étaient dans la cinquantaine, et pour la première fois de sa vie, dit-elle, personne ne s'est moqué d'elle : « Les bohémiens de l'époque étaient bien plus bourgeois que n' importe quelle classe de personnes que je connais. avait connu jusqu'à présent. Mais ils étaient amusants.Elle a cependant entretenu une relation longue et souvent volatile avec le peintre Mayo.
Pour subvenir à ses besoins, Jacqueline Barsotti se faisait poser pour un portrait lorsqu'un de ses amis riches voulait ajouter un artiste célèbre à sa collection ; elle achèterait alors celui le tableau et le revendrait à son amie avec profit - mais à un prix inférieur à qui aurait été demandé par une galerie.
Elle a également suivi un cours de soins esthétiques à l'école d' Helena Rubinstein du Faubourg St Honoré. (Ayant été présenté à Mlle Rubinstein, Jacqueline Barsotti a conclu qu'"elle était frappante, mais pas la grande beauté qu'elle s'imaginait être".)
Jacqueline Barsotti est discrètement sortie de l'histoire culturelle en 1938, lorsqu'elle a épousé un major de l'Artillerie royale, Creed Creed-Miles, qu'elle a rencontré à Grande Canarie ; il avait été l'un des principaux jockeys amateurs et, à Cambridge, il avait possédé six chevaux de course. Le mariage a été dissous en 1946, et elle a épousé en second lieu, en 1949, Ivor Goddard, un photographe sur l'île de Wight, où elle a vécu jusqu'à sa mort le 17 juillet, ne perdant jamais son accent français .
(via le Telegraph :  http://www.telegraph.co.uk/news/obituaries/1437032/Jacqueline-Goddard.html )
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jananabananawithnopeel · 3 years ago
Note
L'homme qui voulait sa femme (Guenièvre qui ne croit pas qu'Arthur la désire…)
Les mains de la reine (👀 )
Entre le marteau et l'enclume ( je suis curieuse de ce titre)
Les mots sales ( dirty talk avec une Guenièvre innocente qui ne comprend rien…)
Pour "Entre le marteau et l'enclume" je crois que j'avais deja posté un extrait il y a un moment, j'ai toujorus pas avancé depuis 👉👈
Je vais d'abord parler de "Les mains de la reine" et "Les mots sales" parce qu'elles font partis de ses fics auquels j'ai réfléchit mais j'ai jamais vraiment fais de notes donc qui sont un peu perdus dans un recoin de ma tête. Pas d'extrait pour ses deux là dsl ...
Les mains de la reine
C'est Guenièvre post KV1 qui qui a été toute sa vie privée de touchers privilégiés. Qui a passé sa vie sans l'amour de son mari puis plus tard sans contact tout court avec une autre personne dans sa tour pendant plusieurs années avant Nessa.
Alors quand Arthur l'embrasse à la tour puis plus tard lui fait découvrir les choses de l'amour, elle devient accro et très tactile avec tout le monde.
Alors quand il s'agit d’Arthur ou de ses parents (même si ça leur fait quand même bizarre de recevoir des câlins de leur fille) ca va parce que c’est la famille, mais quand il s'agit de chevalier et de chef de clan, c’est déjà beaucoup plus tendu. Bien évidemment il n’y a aucune arrière pensé aux geste de Guenièvre, elle est juste heureuse de pouvoir toucher des gens de nouveau et d’avoir découvert un moyen de communication.
Et Arthur qui lui explique qu'elle ne peut pas toucher les autres, comme ça. Elle qui ne comprend pas "mais je vous prend juste la main/touche le bras" et lui qui rame pour lui expliquer la notion d'intimité sans céder à la jalousie et éviter la catastrophe diplomatique.
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Les mots sales
Là aussi pas d'extrait :x
Mais je me souviens que je voulais que ça soit plutôt drôle et décalé avec des dialogue dans le genre
“J’ai envie de vous faire crier.”
“Mais on avait dit qu’on essayait de moins se disputer…”
“Non, je veux vous faire crier mon nom.”
“Mais vous êtes déjà à côté de moi et si je veux vous faire appeler je ne vais pas me mettre à crier quand même, soyons raisonnable."
“Ce soir je veux que vous preniez le contrôle."
“Le contrôle ?”
“Oui. Je veux que vous dirigiez et moi je vous suivrais. Je serais un bon garcon, j'ecouterais tout ce que vous dites.”
“Hm … Je ne crois pas que ça va être possible. Deja je ne pense pas que les chefs de clans vont ecouter une femme et puis que vont dire vos chevalier ? Vous y avez pensé ?”
“Je ne peux pas me contrôler quand je suis avec vous, je suis si dure …”
“C’est moi le problème ? Je ne veux pas que vous changiez votre façon de gouverner à cause de moi ! Si c’est si dur pour vous de m’avoir près de vous, je préfère partir.”
Bon après je sais pas trop, quand je les relis c'est un peu cringe xD
--
Entre le marteau et l'enclume
(...)
"C'est ça que vous voulez ? Que je vous prenne contre le mur comme une vulgaire putain ? Que je vous fasse mal, que je vous abuse dans le couloir, que je vous humilie où n'importe qui pourrait passer et vous voir ? C'est ça que vous voulez que je vous fasse ?"
Elle ne sait si c'est sa main qui a glissé sur le haut de sa cuisses, si c'est son torse qui comprime ses seins, si ce sont ses yeux plein de colère et de passion ou si ce sont ses mots crus pourtant destinés à la découragé et à la dégoûté mais elle sent un désir irrépressible monter en elle en vague brûlante. C'est avec un effort presque surhumain qu'elle immobilise ses hanches, qu'elle s'empêche de se frotter à sa jambe pour soulager un peu le feu entre ses cuisses.
Les muscles de son bas ventre se contractent de manière incontrôlable, son cœur bat dans sa poitrine comme un tambour fou, plus rien n'existe à part leurs corps brûlant entremêlés contre la pierre froide.
C'est d'un souffle tremblant qu'elle répond. Ce n'est qu'un mot, une confession, un aveu.
Oui
La chaleur monte jusqu'à ses oreilles, c'est un mélange de désir et de honte qui lui est étrangé et qui lui fait peur mais qui liquéfie ses entrailles.
Quand ses yeux croisent les siens, ils débordent de détermination. Quand elle lui répond, sa voix est ferme et décidée.
"Oui. Si ça peut vous aider. Si ça peut vous rendre heureux. Je vous ai privé de tant de choses, je sais que je ne serais jamais suffisante, mais en attendant, utilisez moi, ruinez moi si il le faut, mais ne partez pas."
Elle cligne des yeux, les mots se déversent comme un torrent.
(...)
--
(...)
"Les choses que vous savez dites dans le couloir, est-ce que vous me les ferez un jour ?"
Elle a l'impression que ses yeux la transperce et sonde son âme. Est-ce qu'il la juge pour vouloir ce genre de chose ? Est-ce qu'elle a le droit de vouloir ? Est-ce que lui demander la rend grossière et vulgaire ? Est-ce qu'elle a le droit de demander ?
Le poids de son regard devient trop lourd. Elle rougit et détourne le visage, prête à s'excuser d'avoir parlé aussi salement, d'avoir était aussi direct.
(...)
TBC --
L'homme qui voulait sa femme
Guenièvre le touche beaucoup plus qu'avant, une main sur le bras, ses doigts qui le cherchent et qui le frôlent plus souvent, une caresse dans ses cheveux, une tête sur son épaule, son corps entier qui se rapproche au sien la nuit. C'est lui qui initie leur baisers et leur caresses. Il sent bien qu'elle est gênée quand il reste un peu trop longtemps focalisé sur elle pendant qu'il l'embrasse, que c'est elle qui rompt le contact, qu'elle rougit et qu'elle sourit mais qu'elle est gênée. Dans ces moments-là elle lui murmure un petit 'merci' les yeux baissés et il a du mal à comprendre pourquoi.
Il fait du rentre dedans un matin pendant un câlin, il entend ses gémissements et il sent à comment son corps ondule contre le sien dans son demi sommeil qu'elle aime beaucoup ce qu'il lui fait. Malgré tout, quand elle se réveille assez pour comprendre que ce n'est pas un rêve, elle rattrape les mains baladeuses qui veulent glisser sur ses cuisses, arrête les lèvres chaudes qui menacent de goûter à cette peau tendre qui se cache sous sa chemise et l'empêche d'aller plus loin.
"Vous n'êtes pas obligé vous savez, on est au delà de ça vous et moi."
Il la regarde enfiler une robe et quitter la chambre en quatrième vitesse avant de laisser sa tête retomber lourdement sur un coussin.
"Quel abruti."
Son soupire résonne dans la pièce vide. Ça avait pourtant si bien commencé, à quel moment est-ce qu'il avait merdé ? Il sait qu'il devrait se retenir, ne pas aller trop vite pour ne pas lui faire peur, lui laisser du temps. Mais il ne peut pas se passer d'elle. Quand elle est près de lui, il peut sentir son sang bouillir dans ses veines. Son odeur, ses doigts sur la peau de son avant bras, un sourire, un regard, un rien suffit pour qu'il s'embrase, ça en devient presque embarrassant.
Il soupire encore et jette son bras sur son visage pour bloquer la lumière du jour qui commence à percer avant de se laisser retomber dans un demi-sommeil remplie des rires crystalins et des sourires lumineux de sa femme. Ce sont les bruits de quelqu'un qui frappe à la porte avec détermination qui le réveillent quelques minutes plus tard.
"Ça va, pas besoin de détruire la porte, entrez !"
Une servante, jeune, plutôt jolie avec de long cheveux clair fait irruption au milieu de la chambre.
"C'est la Reine qui m'envoie."
Il se relève et s'adosse dans son lit.
"Ah, très bien..."
Elle s'approche du lit d'un pas décidé.
"Attendez, si vous voulez changer les draps vous pourriez attendre que je sois lev… "
La jeune fille se penche et pose ses mains sur les jambes d'Arthur qui bondit hors du lit.
"Hey ! Mais vous êtes cintrée ma parole ! Qu'est-ce qui vous prend ?!"
Elle fait le tour du lit pour se retrouver face à lui, le piégeant entre le bois du sommier et la pierre du mur.
"C'est la Reine qui m'envoie."
"Oui, vous l'avez déjà dit ça. Qu'est-ce que vous m'voulez au juste ?"
"Elle m'envoie pour que je m'occupe de vous."
Elle s'avance encore et il est obligé de lever ses bras pour la tenir à distance.
"Quoi ? Comment ça 'vous occuper de moi' ? Je suis assez grand pour m'habiller tout seul merci bien."
La jeune servante se met à rire comme si il avait fait une bonne blague mais s'arrête vite devant le regard sombre de son souverain.
(...)
(Il la repousse plus sévèrement, la servante lui explique ce que la reine attend d’elle et de lui et pourquoi, Arthur la renvois et s’habille en 2 2 et part chercher Guenièvre)
--
Il repousse la jeune femme et sort de la chambre fou de rage. Il dévale les escaliers quatre à quatre et manque de se tuer en glissant sur une pierre lisse mais il ne ralentit pas sa course, la colère et l'incompréhension lui donne des ailes. Il la trouve au détour d'un couloir, en train de faire les cents pas devant une fenêtre. Son air sombre et inquiète l'arrête sans son élan et il se demande pendant une minute si tout ça n'est pas juste une vaste blague. Elle l'aperçoit et le regarde avec un air étonné.
"Vous avez déjà fini ?"
Il s'approche lentement et la vois laisser tomber ses bras le long de son corps en signe de défaite. Elle doit lire quelque chose dans sa grimace renfrognée puisqu'elle continue.
"Elle vous plait pas la p'tite c'est ça ? Je suis désolé j'ai essayé d'en trouver une brune mais elles étaient pas assez jolies. Je me suis dit que vous préfériez une jeune."
Il essaye vraiment de comprendre mais plus elle parle moins ce qu'elle dit n'a de sens pour lui, elle prend son silence pour une autorisation de continuer sa tirade. Elle s'approche et lui prend le bras, sa voix est rapide et il sent qu'elle commence à réfléchir à un problème épineux.
"Je vais vous en trouver une autre, ne vous en faites pas ! Brune cette fois, c'est promis. Et jeune. À moins que vous vouliez une moins jeune ? Ça risque d'être plus compliqué, beaucoup on fuit à cause de Lancelot. Peut-être une qui ne parle pas la langue ? Vous pourriez demander à Venec de vous dépanner le temps que je vous en trouve une qui vous plaît ? Je…"
Se sont ses lèvres chaudes contre les siennes qui l'empêchent de finir son monologue. Les mains d'Arthur se sont glissées de part et d'autre de son visage et il la tient immobile contre le mur entre les pierres fraîches et dure et le cuire de son plastron noir. Quand ils sont à bout de souffle, il pose son front sur le sien.
"Je vous en prie, taisez-vous."
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"J'ai passé 10 ans dans le désert sans rien faire. Ce n'est pas n'importe quelle femme qui me fait cet effet, c'est vous."
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(“Je sais que je n'ai pas toujours été le meilleur des maris pendant ses années mais vous m'avez toujours fait confiance non ?
Elle hoche la tête.
“Alors je vous demande de me faire confiance un fois de plus.Vous pensez que vous pouvez faire ça ?"
(...)
“Je ne vous ferai jamais rien que vous ne voulez pas faire.”
(...)
Ses doigts sont en train de découvrir le corps de sa femme et il est sur quil ne pourra jamais se lasser des gémissements et des soupirs quelle fait. Il se cache dans son cou, lèche sa peau, mordille sa chair.
“Vous êtes magnifique. Si vous saviez à quel point j’ai pensé à vous …”)
TBC
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Voilà c'est tout pour l'instant 💖
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alexar60 · 5 years ago
Text
Les mots égarés
Tumblr media
Je dois vous faire un aveu,
J’ai créé une nouvelle race d’animaux
Avec des cahiers poussiéreux.
Il s’envolaient une fois remplis de mots.
J’aimais les voir profiter de la liberté,
Volant fièrement tels des oiseaux.
Le vent frôlait leurs ailes de papier
Et partout, ils déposaient mes mots.
Puis, le travail accompli, ils rentraient
Calmement par une fenêtre du haut.
Dès lors, vidés, la couverture fermée,
Ils se reposaient sur mon bureau.
Le soir, voyant les lettres disparues,
J’écrivais de nouveaux textes et poèmes
Jusqu’à rendre mes animaux repus
De contes, de sentiments et de «je t’aime ».
Alors, ils repartaient, volant heureux
De pouvoir faire partager mes mots
Avec les gens simples ou orgueilleux,
Qu’il pleuve ou qu’il fasse beau.
Un jour de juillet, je suis sorti
Pour admirer mes oiseaux voler.
Je fus agréablement surpris
Par des quidams qui les suivaient.
La majeure partie s’amusait à lire
Mes histoires, prenant un certain plaisir.
Quelques-uns, fascinés, armés de seaux,
Se remplissaient l’esprit avec mes mots.
Soudain je pris peur en découvrant
Que des titres ou ma signature
Etaient oubliés sur le sol, dépossédant
Ainsi des œuvres de leur armure.
Inquiet de voir mes mots éparpillés,
Je cherchais longtemps avant de les retrouver.
Ils étaient adoptés par d’autres cahiers ;
Certes chouchoutés mais pas signés.
Je vous écris donc ce long poème
Pour que vous ajoutiez ma signature
Si, sur votre blog mes mots se promènent ;
De ce fait, ils auront meilleure allure.
Alex@r60 – juillet 2020
 Image : Letter Catchers, by Mariusz Stawarski
Alex@r60
 Par exemple celui-ci : http://bertinolepascalois.centerblog.net/6574146-moments-oublies
Est mieux avec son vrai titre et sa signature : https://alexar60.tumblr.com/post/188352918517/l%C3%A8vres-d%C3%A9pos%C3%A9es
Comme celui-ci : http://bertinolepascalois.centerblog.net/6574149-ton-desir
Dont l’original est ici : https://alexar60.tumblr.com/post/188635181642/lappel-de-la-po%C3%A9sie
Il y a aussi celui-là : http://bertinolepascalois.centerblog.net/6574187-Le-grain-de-beaute#i
Qu’on trouve aussi ici : https://alexar60.tumblr.com/post/190260694407/le-grain-de-beaut%C3%A9
Beaucoup de ressemblances entre celui-ci : http://bertinolepascalois.centerblog.net/6574185-j-aime-bander
Et le mien : https://alexar60.tumblr.com/post/190409544452/plaisir-inavou%C3%A9
Les deux premiers paragraphes : http://bertinolepascalois.centerblog.net/6574197-mes-nuits
Sont de ce texte : https://alexar60.tumblr.com/post/190876836357/les-nuits
Ajoutons celui-ci : http://bertinolepascalois.centerblog.net/6574204-les-talons-hauts
Qui est en fait légèrement modifié : https://alexar60.tumblr.com/post/190846357852/les-talons-hauts
Même chose ici : http://bertinolepascalois.centerblog.net/6574225-remise-en-question
Dont on retrouve une partie ici : http://bertinolepascalois.centerblog.net/6574225-remise-en-question
 Je n’ai rien contre vous, bien au contraire, j’avoue être honoré que vous aimiez mes textes. Je reconnais que vos choix de titres sont meilleurs, de même, quelques photos plus explicites harmonisent très bien mes écrits.
Seulement, j’aime rendre à César ce qui lui appartient, surtout quand il s’agisse de moi. (J’ai aussi reconnu un ou deux textes appartenant à d’autres tumblr). Par ailleurs, vous avez posté quelques-uns de mes poèmes avec ma signature. Alors, merci de faire de même avec ceux qui ont été oubliés ci-dessus.
Je tiens à vous rassurer, je ne cherche pas la vengeance, je souhaite simplement à remettre les choses à leur place. Mes écrits sur tumblr sont visibles de tous, ils ont leur place sur votre blog, mais avec ma signature.
Si je poste cela, c’est aussi parce que j’ai pris plaisir à vous visiter sur Centerblog. Je conseille fortement votre blog. Il est agréable à regarder et à lire. C’est dommage que celui que vous ayez sur Tumblr ne soit pas identique, je me serai abonné direct.
Au passage, je vous ai aussi piqué deux trois photos qui m’inspirent.
Alexar60
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