#AVIS LE CORTÈGE DE LA MORT
Explore tagged Tumblr posts
angelitam · 1 year ago
Text
Partageons mon rendez-vous lectures #32-2023 & critiques
Voici mes critiques littéraires sur Livres à profusion. Le cortège de la mort d’Elizabeth George, tome 16 de Linley et Havers Le cortège de la mort d’Elizabeth George – Editions Pocket La cité des jarres d’Arnaldur Indridason La cité des jarres d’Arnaldur Indridason – Editions Points Une mère sous influence de Patricia MacDonald Une mère sous influence de Patricia MacDonald – Editions Albin…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
theotterbooks · 5 years ago
Text
Le Sorceleur livre II - L’épée de la providence, Andrzej Sapkowski
Tumblr media
“Geralt de Riv, le sorceleur, mène sa mission sans faillir dans un monde hostile et corrompu, dépourvu d’espoir. Sa renommée légendaire n’a d’égales que la peur et la haine qu’il inspire chez ceux qu’il traque sans pitié.”
Wow moi qui pensais lire un max pendant le confinement c’est plutôt tout le contraire, avec tout les jeux que j’ai acheté et monsieur qui est motivé pour rattraper les films en retard j’ai pas énormément lu ces derniers temps. Ce qui n’est pas plus mal parce que la bibliothèque est fermée et je n’ai plus grand chose en réserve.  Ce second tome du Sorceleur est une nouvelle fois un recueil de nouvelles mais cette fois-ci elles sont aux nombres de six et sont beaucoup plus longues que le tome précédent. Si il n’y a plus une nouvelle qui sert de fil conducteur cette fois-ci les histoires sont plus continue, on arrive à suivre une certaine timeline entre elles. 
J’ai donc bien envie d’organiser cet article en différente partie sur chaque nouvelle histoire d’être la plus complète possible. 
Les limites du possible : Nouvelle adaptée dans la saison une de la série Netflix j’ai eu du mal à ne pas la comparer. Même si ici l’histoire est beaucoup plus complète, il s’agit d’une chasse au dragon à laquelle Geralt ne veux pas participer mais entendant la potentielle présence de Yennefer il suit le cortège et se joint à la compagnie bien qu’il ne soit pas le bienvenu. 
Je ne pensais pas cela possible mais la Yennefer du livre est la plus insupportable des versions de Yenn, capricieuse, froide, mauvaise, je pourrais continuer longtemps. Je ne supporte pas son personnage et je ne comprend pas “l’amour” que Geralt lui porte parce qu’elle le traite vraiment comme un chien. Surtout que son but dans la chasse au dragon est purement pécuniaire avec son trafic de joyaux.  Aussi n’ai-je pas eu vraiment d’empathie pour elle lorsqu’elle se fait capturer et qu’on la menace. Les piques que Jaskier lui lance m’ont d’ailleurs beaucoup amusé malgré la situation. Je lui accorde quand même que lancer des sorts avec sa jambe est quand même cool quoi que cocasse à imaginer. 
Dans l’ensemble la nouvelle était intéressante surtout car on parle de dragon mais je ne l’ai pas trouvé transcendante comparée aux autres.
Éclat de glace : On commence par le pauvre Geralt en train de combattre une bestiole ignoble dans des égouts. On comprend que c’est le seul genre de travail qu’il peut trouver en ville où il s’est installé avec Yennefer qui lui porte peu d’attention. Bien que soit disant incapable d’éprouver des émotions notre sorceleur va éprouver plusieurs sentiments fort dans cette nouvelle qui vont le troubler. La jalousie en premier lorsqu’il comprend que Yennefer le trompe avec un mage et que celui-ci veut qu’elle reste avec lui. Elle ne s’en veut d’ailleurs pas ce qui ajoute à ma grand sympathie pour elle... Mais aussi la colère puisqu’ils conviennent d’un duel pour elle mais alors qu’elle réclame à demi-mot une déclaration de la part de Geralt elle finit par disparaître tout en sous entendant qu’elle le choisie. 
On retrouve dans cette histoire une petit clin d’oeil au conte de la reine des neiges plus ou moins remanié. Yennefer encore à la recherche de la possibilité d’enfanté se comporte encore comme une garce. Dans l’ensemble on apprend surtout que Geralt n’est pas aussi stoïc qu’il aimerait s’en convaincre, cela développe une complexité de ce personnage qui a j’ai l’impression autant peur de ressentir que ce qu’il en ait incapable. Ses mutations sont autant un complexe qu’un bouclier qu’il brandit pour empêcher les autres de s’approcher de lui. 
Le feu éternel : C’est la nouvelle “quête secondaire”. Je n’ai aucun mal à l’imaginer adapter sous format vidéo ludique. C’est la première fois que je voyais un hobbit dans l’univers du witcher et ça change un peu des elfes comme seule race se mêlant aux humains. C’est aussi la première apparition de doudou le doppler, une créature qui peut changer d’apparence et “copier” les gens qu’elle voit. 
Cette petite aventure à Novigrad était un peu plus légère et sympathique je n’ai pas grand chose à dire si ce n’est qu’elle possède un petit twist sympa. 
Une once d’abnégation : Geralt est engagé pour faire le traducteur entre un duc et une sirène mais les choses se compliquent et il se retrouve à combattre des créature des mers tout en étant aux prises avec son attirance pour une barde aux jolies yeux.
C’est la nouvelle de la bromance, jusqu’à maintenant je voyais que Geralt et jaskier étaient amis mais en même temps je ne ressentais pas une grande affection entre eux. C’est maintenant chose faite j’ai vraiment apprécié cette direction prise dans l’histoire. L’amourette entre Geralt et Essi approfondie encore l’amour de Geralt pour Yenn, il refuse de donner plus que relation physique à la pauvre poétesse qui tombe amoureuse de lui. C’est à la fois tragique et bien écrit dans être forcé. 
L’épée de la providence : La nouvelle qui donne son nom à ce tome. Geralt se retrouve dans la forêt de Brokilone en tant que messager, mais sur son chemin il aide une connaissance attaquée par les Dryades et doit aider une enfant qui l’accompagne jusqu’au cœur de la forêt. 
Cette enfant c’est Ciri ! Enfin on la retrouve, elle à 10 ans et c’est une adorable peste. Elle développe tout de suite un attachement pour Geralt bien qu’elle ne lui révèle pas tout de suite savoir qui il est. Leur relation est déjà adorable, mais Geralt refuse la providence et ramène l’enfant sur la route de Cintra et la confie à Sac-à-souris. Geralt ne veut pas croire au destin et refuse d’être responsable de l’enfant surprise. On comprend que son avis sur la survie des sorceleurs à changé sans que cela soit trop approfondie, le fait que Ciri soit une fille semble aussi être un problème. 
Quelque chose en plus : Geralt aide un homme dans un ravin qui est attaqué par des spectres. Il est grièvement blessé. Et ses potions qui l’aide à guérir lui font avoir des visions qui semblent être des fragments de sa mémoire. On voit qu’il est bien retourné à Cintra pour l’enfant surprise 6 ans après mais pour annoncer à Calante qu’il n’emmènera pas l’enfant. Il lui explique que les sorceleurs cherchent l’enfant de la providence pour ne pas qu’il ai à subir l’épreuve des herbes mais lui ne croit pas en la providence. C’est pour cela qu’il renonce à l’enfant qu’il pensait être un enfant à l’époque. En se réveillant il est soigné par une sorcière guérisseuse rousse qui se présente sous le nom de Visenna ( je ne peux pas m’empécher de me dire qu’elle a fait exprès car c’est un nom proce de Visemir ). Geralt comprend qu’il s’agit de sa mère et se rend compte qu’il n’ai pas autant plein de rancœur qu’il l’eu cru. Mais elle l’endors par un sort avant de partir. Lorsque Geralt est remis sur pied il part avec le marchand et rencontre Jaskier qui lui raconte la chute de Cintra et l’arrivée du Nilfgaard. Quand ils arrivent chez le marchand quelqu’un est là. Il s’agit de Ciri qui est une nouvelle fois l’enfant surprise que Geralt avait réclamé comme par habitude au marchand.
Les retrouvailles sont émouvante et enfin Geralt promet à Ciri de rester avec elle. Leur lien et l’affection qu’ils se portent est indéniable.
Conclusion : chaque nouvelle apporte une élément afin de complexifié le personnage ce tome s’intéressé beaucoup plus à la psyché et au ressenti de Geralt. Ce qui est drôle pour un être qui est censé ne rien ressentir. Le poids de la providence est aussi souvent abordé. La fatalité et le destin sont des thème très fort. Geralt rencontre même la mort à un moment donné. D’ailleurs le nom de Triss est sur le mémorial des mages mort pour défendre Sodden. J espère qu’elle n’est pas vraiment mort sinon je vais être sacrément dégoûtée. Encore une fois un très bon livre j’ai hâte du tome trois même si je vais devoir attendre un moment avant de pouvoir mettre le nez dehors et l’acheter 
Lecture finie le 07 avril 2020
1 note · View note
eichmatt · 8 years ago
Text
Un futur présidentiable​ ?
Voilà le portrait de celui qui est appelé ‘’le serpent ‘’, et qui finit toujours par trahir (dixit F.HOLLANDE). Savez vous qui est Vincent Peillon ? Faites suivre un maximum, tout le monde devrait le savoir. Pour lui, la religion catholique doit disparaître. Il déclare que l'on ne pourra jamais construire un pays de liberté avec le catholicisme, ni avec le protestantisme, que l'on ne sait pas "acclimater". Nous pensons, en revanche, qu'il a su acclimater l'Islam en France puisqu'il n'en parle pas, notamment grâce à la construction de  près de 3.000 mosquées. Par ailleurs, Vincent PEILLON se garde bien d'émettre un avis d'acclimatation sur sa religion, le judaïsme. Son grand-père maternel était le fils aîné du rabbin Félix BLUM (1847-1925). Après de telles  déclarations l'on peut comprendre que certains Français deviennent subitement antisémites. Qui est réellement ce Vincent PEILLON ? Issu, côté maternel, d'une famille Juive Alsacienne, il est  franc-maçon (comme 95 % des membres du gouvernement AYRAULT) je n'écrirai pas de la loge mais de la secte du Grand Orient de France. Il est le fils de Gilles PEILLON (1928-2007) banquier de son  état et communiste notoire, qui fut directeur général de la première banque soviétique hors URSS, la Banque Commerciale pour l'Europe du Nord (Eurobank) qui, à travers cette banque, finançait le parti communiste Français. Vous imaginez qu'on ne nomme pas un enfant de chœur à une telle place. Son père a donc cautionné sans états d'âme les crimes de Lénine/Trotsky/Staline, la terreur, la répression et les 100 millions de morts causées par la pandémie communiste dans le monde, la guerre froide, la répression en 1953 de la révolte des Allemands de la RDA, l'invasion de la Hongrie en 1956 et de la Tchécoslovaquie en 1968 et leur cortège d'horreurs. A la dissolution de l'URSS et du parti communiste Russe en 1991, l'Union Soviétique devenue la Russie cessa de sponsoriser le parti communiste français qui se trouva bien démuni. Les amis algériens de  Gilles PEILLON le nommèrent directeur de la banque franco- algérienne "L'Union Méditerranéenne de Banque". Nous pensons qu'il fut ainsi récompensé d'avoir, comme tous les  communistes français, soutenu la rébellion puis l'indépendance de l'Algérie, pays frère de l'URSS. Il est mort en 2007 entouré de la considération de tous. Vincent PEILLON, élevé aux mamelles du marxisme-léninisme, est parfaitement formé aux idées et aux méthodes les plus nauséabondes. Il a su mettre en pratique, comme ses collègues du gouvernement, les AYRAULT, CAHUZAC et cie.., comme ses frères du Grand Orient de France, la citation d'un homme politique célèbre dont je tairai le nom : "Mentez, mentez encore et toujours, il en restera bien quelque chose. Plus un mensonge est gros, plus il a des chances d'être cru". Pour avoir une idée de ses talents, nous nous bornerons à citer l'article d'un agrégé, authentique celui-la, qui nous parle de son parcours : Objet: L'imposture... Je suis étonné de voir absents du débat, les éléments de carrière de M . Peillon, notre bon ministre, qui sont pourtant bien instructifs à son égard (NB : j'ai sans doute manqué le début des débats). C'est curieux, mais il me semble aussi que la presse n'a pas  toujours été aussi indulgente à l'égard d'autres hommes politiques... 1) Peillon n'est pas agrégé. C'est un "agrégé interne" (ce titre de complaisance n'a pas d'existence officielle). c'est-à-dire qu'il a été nommé agrégé directement et sans concours, compte tenu... de ses autres diplômes et...de quoi au juste ? Chaque année de nombreux échelons sont ainsi franchis par "attribution" lors de commissions  paritaires ou "sur demande d'un inspecteur" ou après un entretien oral ou un passage devant une classe seulement ! Il a donc le titre, l'échelon administratif, la rémunération et tous les avantages correspondant à cet échelon. 2) Il a été nommé directeur de recherche au CNRS en 2002... sans avoir la moindre qualification à cet effet. Dur, c'est dur, très dur, surtout en philo...! Il y faut une habilitation à diriger des recherches. Où est-elle ? Une vague thèse sur Jules Ferry n'y suffit évidemment pas. Quels travaux a-t-il produits ? On cherche vainement !!! 3) Député européen, il a figuré parmi les plus absentéistes de tous. Le tout pour 10 500 euros nets par mois avec impôts minorés. C'est sans doute pourquoi il parle si bien des nantis... Démasquons cet escroc partout où nous le pourrons !
3 notes · View notes
reseau-actu · 5 years ago
Link
Ils se croyaient parfois guéris. Mais plusieurs semaines voire plusieurs mois après l'infection au Covid-19, ils sont des centaines de patients à ressentir des symptômes. Des atteintes très polymorphes que les médecins peinent encore à expliquer. 
Tumblr media
Fièvre, courbatures, céphalées, perte de goût et d’odorat… C’est sur la base de ces symptômes que Dominique Lemaire a été diagnostiqué positif au Covid-19 le 18 mars. Puis sont venues les difficultés pour respirer. Une gêne qui ne l’a toujours pas quitté deux mois après. "Si je vais chercher du pain, je suis mort. Une conférence téléphonique, je suis épuisé. Et puis il y a les céphalées hyper violentes, l’urticaire, les vertiges, les fourmillements dans les jambes et dans les mains alors que je n’ai jamais eu de problèmes de circulation avant", énonce-t-il dans un inventaire à la Prévert.
Je ne m’en sors pas de ce truc
Aujourd’hui, cet habitant d’Arcueil sans antécédents médicaux, sportif jusqu’alors, se sent démoralisé. Car malgré une batterie de tests, ses maux restent inexpliqués. "Je ne m’en sors pas de ce truc. Je passe ma vie au lit et je n’ai pas de réponses. Beaucoup disent que c’est lié au stress mais je sais bien que ce n’est pas ça. Deux mois à vivre comme ça, c’est très pesant."
Les médecins en face de moi sont perdus
Un sentiment que partage Christelle, 50 ans. Malade depuis le 13 mars, cette directrice marketing enchaîne "les hauts et les bas" comme elle le décrit. "J’ai eu parfois le sentiment que ça allait mieux, que j’étais guérie. Puis l’enfer a recommencé". Gêne respiratoire persistante, tachycardie, oppression thoracique, fatigue… Malgré plusieurs passages par les urgences et un suivi régulier par son médecin généraliste, cette habitante des Yvelines ne sait toujours pas ce qui cloche. "J’ai l’impression d’être folle. Les médecins en face de moi sont perdus. Ils ne peuvent pas dire combien de temps ça va durer. Le Covid m’a rendue angoissée..."  
Une cohorte de symptômes décalés dans le temps
Combien sont-ils à ressentir des symptômes plusieurs semaines voire plusieurs mois après avoir été infectés ? Difficile à évaluer selon les médecins. "Il n’y a pas beaucoup d’éléments établis pour ce cortège de symptômes qui arrivent en décalé, reconnaît le docteur Félix Ackermann, chef du service de médecine interne de l’hôpital Foch. Mais nous voyons effectivement beaucoup de patients qui ont développé des symptômes très à distance de l’infection. Notamment des problèmes thoraciques qui ont tendance à s’atténuer avec le temps. On voit aussi des covid asymptomatiques faire des complications secondaires sérieuses. Il faut rester ouvert d’esprit." 
Le monde médical a beaucoup de mal à accompagner
Un constat partagé par le docteur Pascal Debove, pneumologue à la clinique des Cèdres de Toulouse. "Ce n’est pas parce qu’on a fait un covid que l’on est tranquille 14 jours ou 30 jours après. Il n’est pas rare de voir des patients tachycardes avec une recrudescence de température, une fatigue plus intense trois, quatre semaines après. Les manifestations surviennent de façon variable avec des périodes de répit et s’étalent sur plusieurs semaines. Des troubles neurologiques sont parfois signalés avec des problèmes de mémoire, de manques de mots, des céphalées. Mais les examens sont bien souvent normaux, en particulier au niveau pulmonaire. Tout cela entraîne une grande détresse pour ces patients que le monde médical a beaucoup de mal à accompagner",  explique ce médecin qui insiste sur l’importance de l’accompagnement psychologique. Un accompagnement qui ferait parfois défaut comme en témoignent les nombreux témoignages de ces malades au long cours sur les réseaux sociaux, notamment Twitter.
En deux mois, j’ai eu toutes sortes de symptômes dans tout le corps, de la tête aux pieds
Sous les hashtag #apresJ20 et #apresJ60, ils sont des centaines à partager leurs histoires, raconter leur maladie aux symptômes si polymorphes. Un medium sur lequel surfe régulièrement Maud Joie, 43 ans "pour se sentir moins isolée". "On a l’impression d’être laissés dans la nature. On finit par faire nos propres diagnostics. Je comprends qu’on avance en même temps que les médecins mais c’est difficile de ne pas avoir de perspectives. Le combat est mental", raconte cette habitante d'Issy-le-Moulineaux qui souffre de tachycardie, d’oppression thoracique, d’urticaire et de douleurs articulaires. Jusqu’à des acouphènes ressentis il y a quelques jours. "En deux mois, j’ai eu toutes sortes de symptômes dans tout le corps, de la tête aux pieds."
"Il y a des gens pour qui on ne comprend pas ce qu'il se passe"
Pour ces patients, dont certains n’ont pu être testés faute de tests PCR disponibles, une consultation post covid vient d’être ouverte à la Pitié-Salpétrière. "On suivait beaucoup de patients au téléphone ou via la plateforme Covidom. Des gens qui avaient été dépistés mais qui n’étaient pas suffisamment graves pour être hospitalisés. Et on s’est rendu compte que certains d’entre eux ne remontaient pas la pente", explique Gentiane Moncel, médecin dans le service des maladies infectieuses et tropicales de cet hôpital. Pour autant, une fois pris en charge, pas toujours évident de poser des diagnostics. "On a eu un patient qui présentait des symptômes neurologiques qui perdurent comme de la fatigue, des troubles de la concentration. Mais on n’a rien pu objectiver. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a rien."  Mêmes questions sans réponses pour cet autre malade qui, deux mois après l’infection se plaint encore de douleurs à la poitrine et de palpitations. Là encore, le scanner n’a rien donné. "Y a des gens pour qui on ne comprend pas ce qui se passe. Nous n’avons pas encore les moyens scientifiques pour le dire," reconnaît la praticienne. 
Des recherches en cours   
Réponse inflammatoire inadaptée ? Trouble de l’immunité qui contribuerait à déclencher d’autres maladies ? Pour l’heure, aucune hypothèse n’est exclue et dans chaque hôpital, des équipes de médecins commencent à s’y intéresser. C’est notamment le cas à l’hôpital Saint-Louis dont les recherches portent sur les atteintes cutanées. Un travail qui ici comme ailleurs ne fait que commencer. Au Royaume-Uni, le professeur Paul Garner, spécialiste des maladies infectieuses à Liverpool a notamment raconté sur le British Medical Journal ses sept semaines passées à lutter contre le Covid-19. Sept semaines "effroyablement longues" comparées à des montagnes russes. "Le virus est certainement la cause de beaucoup de changements immunologiques dans le corps, de pathologies étranges que l’on ne peut pas expliquer pour le moment. C’est une nouvelle maladie. Une maladie très agressive pour laquelle aucun manuel n’a encore été écrit."
On ne connaissait pas cette maladie il y a trois ou quatre mois
"Il faut rester humbles et prudents car les connaissances évoluent tous les jours", remarque le pneumologue Pascal Debove. Un avis partagé par le docteur Ackermann de l’hôpital Foch. "En médecine interne, la fatigue et les douleurs thoraciques sont bien connues après des virus. Pour le reste, on peut se dire que c’est au-delà de nos zones d’exploration et qu’en 2020, on ne sait pas l’expliquer par nos analyses. On ne connaissait pas cette maladie il y a trois ou quatre mois. De là à ce qu’il y ait des symptômes tardifs, on ne peut pas fermer la porte. Dans les maladies virales, c’est assez classique. Il n’y a pas de raison que ça soit différent avec le Covid."
Des problèmes pulmonaires persistants 
Les patients garderont-ils d’éventuelles séquelles de ce virus ? Une fois encore, il n’y a pas de consensus sur le sujet. Mais dans les hôpitaux, les médecins constatent que certains malades reviennent avec des fibroses pulmonaires ou des embolies. Et tous invitent à consulter en cas de symptômes thoraciques persistants et décalés dans le temps. C’est ce qu’a fait Cyril Theophilos. Le jeune homme de 20 ans, originaire d’Alfortville, a frôlé la catastrophe. Alors qu’il ne présentait plus de signes de la maladie depuis un mois, il s’est réveillé un matin avec "les poumons bloqués". Direction les urgences de Créteil où lui a été diagnostiqué une embolie pulmonaire. Le jeune homme est alors placé sous assistance respiratoire pendant trois jours. Son hospitalisation va durer 11 jours. "Je suis toujours sous morphine et anticoagulants. Les médecins m’ont dit que je pourrais garder ces traitements pendant 6 mois. Cela attenue les douleurs mais je suis très vite essoufflé. Je ne peux plus courir." Un cas loin d’être isolé. Les médecins ont en effet constaté une recrudescence d’embolies pulmonaires chez des jeunes âgés de 20 à 30 ans. 
0 notes
ilya100ans · 6 years ago
Text
Il y a 100 ans
Novembre 1918 - des Annales de Lyre No. 165.
      FIN DE GUERRE
 15 septembre.. – Offensive en Bulgarie. – 24 … le Massif du Bélès emporté. 29 … Armistice bulgare, qui va déclencher tous les autres.
 1er octobre. – Prise de Damas. La flotte alliée à Beyrouth. – 30. Armistice turc : Les Dardanelles ouvertes.
 258-30 octobre. – Offensive en Italie. 300.000 prisonniers. – 4 novembre. Armistice autrichien.
 EN France, continuation de l’offensive,  de l’Yser aux Vosges. – 8 septembre … la ligne Hindenburg enfoncée. – 12. … Prise de Saint-Mihiel par les Américains. – 1er octobre. Prise de Saint-Quentin par l’armée Debeney. – 13. Entrée de Mangin à Laon. 17. … prise Lille par les Anglais. – Offensive victorieuse en Belgique, sous le commandement du roi Albert.
 L’armée Gouraud, en liaison avec les Américains, surmonte la résistance acharnée de l’ennemi. – Le 6 novembre, elle est à Rethel ; le 7, à Sedan.
 Le 11 novembre, en la fête de Saint-Martin, Protecteur de la France, les Allemands, pour éviter un désastre, signent un armistice, qui les réduit à l’impuissance.
 Gloire à Dieu ! Gloire à nos soldats, - à nos martyrs !
          TAXATIONS ET RATIONNEMENTS
   TAXATIONS, au 9 octobre. – Du lait, 0 fr. 60 à la consommation ; - du beurre, 10 francs le kilo ; - du camembert, 1 fr. 60, la boite de 300 grammes ; - des pommes de terre, 38 fr. le quintal à chair jaune ; 35 fr. à chair blanche.
  RATIONNEMENTS. – Au 1er novembre, la ration de pain a été élevée à 300 grammes pour les enfants de trois à treize ans et pour les vieillards de soixante ans.
-      On protège les « habillés de soie ». Depuis la mi-octobre, rétablissement des jours sans charcuterie, les mercredis, jeudis et vendredis.
Nouvelles régionales de la Guerre
        Les derniers mois de la guerre ont été durs. On a vu à la partie officielle : « Croix de guerre » et « Morts pour la France », combien des nôtres se sont sacrifiés.
        Les uns ont été récompensés par leurs chefs : d’autres n’ont été remarqués que par Celui, à qui rien n’échappe. Leur récompense n’en sera que plus belle.
        Quelle bonheur pour eux, et quelle gloire, d’avoir contribué à délivrer la France, à lui rendre l’Alsace et la Lorraine, à lui assurer de longues années de paix et de prospérité….
        Du front. – « 26.10.18 … Depuis ma rentrée de perme, nous sommes en campagne. Le temps m’a manqué de vous faire parvenir mes nouvelles : car, les moments de repos sont rares. Nous tirons jour et nuit sur le boche, qui finit petit à petit à fuir devant nous… Lui se défend par des gaz, de l’ypérite : les moyens les plus terribles. ….Malgré que nous-mêmes étions atteints aussi par ces terribles gaz, nous avons continué notre route. Aujourd’hui, nous allons un peu mieux. Grande a été notre surprise de traverser une ville, où les habitants étaient restés. Quelle a été leur joie de nous voir arriver ! Ils étaient en délire. C’est à peine qu’ils ne nous sautaient pas au cou pour nous témoigner leur reconnaissance. J’ai trouvé ces gens de très mauvaise mine, surtout les femmes … Depuis l’offensive, nous avons fait une avance de 60 kilomètres…. »
        Nous pour eux.
 Hommages. – A LYRE – Nous avions déjà eu nos sonneries de cloche et notre Te Deum, le 20 octobre, à l’occasion de nos premières victoires. Mais à la nouvelle de l’armistice du 11 novembre, c’est tout juste si nous n’avons pas déliré. Les enfants sonnaient par « pendillées » avec les grandes personnes. Les cloches n’avaient pas assez de cordes. Après quoi, nous avons chanté, à l’autel de Notre-Dame des Victoires, un Magnificat enthousiaste…. Dans les rues, le 11 novembre et le reste de la semaine, des groupes, des cortèges, plutôt que des démonstrations. La jeunesse s’en est donné à cœur joie, pendant plusieurs jours, avec les fonds de magasin de pétards, qu’elle a pu se procurer. Boum ! Boum ! Boum ! Les chiens hurlaient : Ma foi, tant pis ! C’est la paix.
        Aux façades des maisons, une floraison de drapeaux, comme on n’en avait pas vu depuis longtemps.
        A CONCHES. – Nous nous en voudrions de ne pas signaler la belle manifestation franco-canadienne du 17 novembre, au camp des Canadiens.
        « Y assistaient, dit le Journal d’Evreux, plus de 250 Canadiens, encadrés de leurs chefs, un grand nombre de  Vétérans de 1870, avec leur Président M. Payer, quelques pompiers et le Capitaine H. S. Mullowney, ayant à sa gauche M. Anceaume, Maire, et à sa droite M. Payer.
        Nous cuillerons cette phrase du discours de M. Payer : « Le succès a couronnés nos efforts et les vôtres : Aujourd’hui, l’heure du châtiment a sonné pour l’Allemagne et pour ses complices. La France victorieuse, débarrassée du cauchemar qui pesait sur elle, reprend, avec sa place dans le monde,  son prestige et sa gloire… »
 Travail et Générosité. – Le travail a repris, après un jour de chômage, avec une ardeur nouvelle. La démobilisation ne se fera que peu à peu. Le travail d’outillage de guerre fera place au travail d’outillage de paix : les commandes ne manqueront pas.
-      La Croix-Rouge américaine (Evreux) a distribué aux réfugiés de Lyre, en septembre, un stock important d’objets d’habillement. Elle a promis de revenir.
 FAITS DIVERS
 Etat de la plaine. – Très belle venue de blé, - et très abandonante.
 Lyre. – La grippe, dite espagnole, a beaucoup fait parler d’elle. Il y a eu de nombreux malades, à la Vieille-Lyre surtout. La plupart des décès, attribués à la grippe, ont eu pour cause, à notre avis, le mauvais état du temps.*
        Les écoles ont été fermées, à la Neuve-Lyre, quinze jours ; à la Vieille-Lyre, un mois.
Fidelaire. – Vol de pommes de terre au préjudice de M. O., cultivateur.
Nombreux autres vols. – à Neaufles, d’une hache de 25 francs, à M. P. ; - de 80 pieds de pommes de terre, à Mme. D. ; à Auvergny, de blé, paille, oignon, etc. à M. L ; à Sébécourt, de haricots, à M. L. ; - au Bois-Normand, de dix poules, d’un coq, d’une dinde, à M. F. ; - au même, de deux bicyclettes, l’une de 250 francs ; à la Vieille-Lyre, de vins et liqueurs à M. L. etc… On disait- : la religion s’en va ! La conscience aussi : l’une suit l’autre.
0 notes
angelitam · 1 year ago
Text
Le cortège de la mort d'Elizabeth George
Le cortège de la mort d’Elizabeth George – Editions Pocket Le cortège de la mort d’Elizabeth George, présentation Michael est un jeune garçon de 10 ans. Il a commis un meurtre. Meredith veut tenter de se réconcilier avec Jemina, femme de Gordon. Elle ne trouvera pas son amie. Isabelle Ardery est nommée commissaire. Elle est divorcée, a deux enfants, des jumeaux. Avis Le cortège de la mort…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
reseau-actu · 6 years ago
Link
DE QUOI SONT-ILS VRAIMENT MORTS ? (6/6) - Le 14 avril 1865, John Wilkes Booth abat le président d'une balle dans la tête. Avec les progrès de la médecine, aurait-il pu survivre aujourd'hui ?
En avril 1861, Abraham Lincoln devient le 16e président des États-Unis. L'avocat du Kentucky est le premier républicain à prendre la tête du pays. À l'époque, le parti défend l'abolition de l'esclavage. Cette arrivée au pouvoir divise profondément le pays. À l'annonce de la victoire de Lincoln, les 11 États du Sud, dont l'économie repose sur les champs de coton, entament un processus de sécession. Ils se séparent du reste du pays pour créer les États confédérés d'Amérique. La guerre civile éclate à peine un mois après l'investiture d'Abraham Lincoln. En quatre ans, plus de 620.000  soldats tombent lors des combats les plus sanglants de l'histoire des États-Unis. Des dizaines de milliers de civils s'ajoutent à ce terrible bilan.
Pour autant la guerre de Sécession ne fait pas plier Lincoln. Il est même convaincu que l'abolition de l'esclavage mettra un terme au bain de sang. Le 31 janvier 1865, il réussit à faire adopter le 13e  amendement de la Constitution américaine à la Chambre des représentants. Quatre millions d'esclaves sont désormais libres. Un coup de massue pour les États sécessionnistes qui perdent de nombreuses batailles. Ils capitulent le 9 avril 1865. Mais des sympathisants des Confédérés refusent d'admettre leur défaite et l'émancipation noire. Un groupe de conspirateurs mené par l'acteur John Wilkes Booth, une célébrité de l'époque, fomente depuis des mois l'assassinat d'Abraham Lincoln.
Il le tuera le 14 avril 1865, le jour du vendredi saint. John Wilkes Booth sait que ce soir-là le président sera présent au Théâtre Ford à Washington pour assister à une représentation de Notre cousin d'Amérique de Tom Taylor. Le comédien de 26 ans connaît bien ce théâtre, il y joue régulièrement. Il s'y trouve déjà quand le couple présidentiel arrive. Aux alentours de 22 heures, durant le troisième acte, Booth se dirige vers la loge de Lincoln. Nerveux, il reste caché pendant plusieurs minutes entre un mur et un rideau. Il attend la scène la plus comique de la pièce, avec l'idée que les rires de l'audience cacheront le coup de feu mortel.
Aucun garde du corps n'est présent. Les deux hommes censés protéger Lincoln et ses invités trinquent à la taverne d'en face. Armé d'un petit pistolet de poche chargé d'une seule et unique balle, Booth s'introduit sans peine dans la loge et tire à bout portant à l'arrière de la tête du président. Lincoln s'effondre. Le fanatique se jette alors sur scène, près de cinq mètres plus bas, et lance en brandissant un couteau «le Sud est vengé» et «Sic semper tyrannis» (ainsi périssent les tyrans ).
«Sa blessure est mortelle, il ne survivra pas»
La confusion est totale. Tandis que la première dame hurle, les spectateurs crient: «On a tiré sur le président.» Très vite, deux médecins présents dans la salle se précipitent autour du corps. Lincoln est inconscient, dans un état comateux. Au départ, les deux hommes ne comprennent pas qu'il a reçu une balle dans la tête. Ce n'est qu'en recherchant l'origine du saignement que le chirurgien Charles Leale, diplômé depuis seulement six semaines, réalise l'ampleur des dégâts: il peut passer le petit doigt à travers le crâne du président. Il remarque également que sa pupille gauche est dilatée. Elle ne réagit plus. Il se tourne alors vers la compagne du président et livre un verdict sans appel: «Sa blessure est mortelle, il ne survivra pas .»
«D'après la description faite par les médecins, le signe le plus inquiétant est l'asymétrie des pupilles, relève Dr Pierre Hannequin, neurochirurgien au CHU de Rouen. Ceci témoigne de la compression du tronc cérébral, la structure de l'encéphale qui commande le rythme cardiaque et la respiration. Ce sont des lésions catastrophiques.»
Conscient que le président ne tardera pas à succomber à sa blessure, son entourage exige qu'il soit évacué du théâtre. La Maison-Blanche est à quelques pâtés de maison, mais le trajet en calèche dans les rues en terre de la capitale risquerait d'accélérer son agonie. On décide alors de le transporter dans l'auberge située juste en face. Des milliers de personnes ayant appris la nouvelle s'y sont déjà pressées. Lincoln y restera 9 longues heures. Les battements de son cœur ralentissent lentement, jusqu'à devenir imperceptibles. Sa respiration est qualifiée de bruyante et profonde par les médecins. Il rend son dernier soupir à 7 h 22 le 15 avril 1865 dans des draps rouge sang.
Comme l'avait prédit le Dr Leale, Abraham Lincoln n'a pas survécu. Il savait que face à ce type de blessure, il était impuissant. Au XIXe siècle, les chirurgiens n'ont pas les outils et les techniques nécessaires pour sauver les patients victimes d'une blessure balistique à la tête. Et si Lincoln avait été victime de cet attentat à notre époque? Nos médecins actuels, qui ont à leur service des techniques bien plus sophistiquées, auraient-ils pu le sauver? Si oui, quelles seraient les séquelles de ce violent traumatisme, voire de l'opération? En 2007, lors de la 13e  conférence annuelle de clinicopathologie historique à l'université du Maryland, le Dr Thomas Scalea affirme qu'avec une prise en charge avec des techniques modernes le président aurait eu de bonnes chances de s'en sortir, mais probablement avec des séquelles. Un avis qui paraît aujourd'hui bien optimiste.
Même s'il est difficile de donner une réponse formelle 150 ans après, bien des éléments sont apportés par le compte rendu de l'autopsie réalisée à la Maison-Blanche par les médecins militaires Edward Curtis et Joseph Janvier Woodward. On y apprend que la balle est entrée du côté gauche de l'os occipital, à la base du crâne. Elle s'est ensuite enfoncée profondément dans le cerveau déchiquetant la substance blanche, au cœur de l'encéphale. «Sur sa route, le projectile a pénétré un sinus veineux, une grosse veine chargée du drainage veineux dans le cerveau, et a traversé la ligne médiane qui sépare les deux hémisphères. La balle a donc endommagé les deux hémisphères. Ce sont des lésions gravissimes», décrit le Dr Éric Bord, chef du service de neurochirurgie-neurotraumatologique du CHU de Nantes.
«Lorsque la balle a traversé l'hémisphère gauche, une cavité s'est créée, les orbites se sont fracturées et des vaisseaux sanguins à l'intérieur et à l'extérieur du cerveau se sont rompus sous l'effet d'une onde de choc. Cela a provoqué un hématome intracrânien et sous-dural», ajoute le Dr Bizhan Aarabi, directeur du centre de neurotraumatologie à l'université du Maryland.
«Les probabilités de survie, même avec nos moyens très modernes, sont faibles»
À notre époque, ces hématomes et la gravité des lésions auraient été observés au scanner. «Si les résultats du scanner et de l'examen clinique montrent que le pronostic fonctionnel sera catastrophique malgré une chirurgie lourde, nous pouvons décider de ne pas intervenir. En revanche, s'ils sont encourageants, c'est le branle-bas de combat, explique le Dr Hannequin. Nous tentons d'évacuer les hématomes et drainer les ventricules de l'excès de liquide céphalorachidien et de sang. Nous plaçons aussi des capteurs de pression intracrânienne pour que les réanimateurs puissent adapter au mieux les traitements médicamenteux.» Les neurochirurgiens peuvent également réaliser une craniectomie décompressive qui consiste à ôter une partie de la voûte du crâne pour limiter l'hypertension intracrânienne.
La balle et les débris osseux enfoncés profondément dans le parenchyme cérébral seraient restés en place. Les chirurgiens ne s'aventurent pas à les enlever, au risque d'endommager davantage un cerveau déjà traumatisé.
La survie de Lincoln aurait ensuite dépendu des soins de réanimation. Combien de temps serait-il resté dans le coma? En serait-il sorti? Et dans quel état? «Vraisemblablement, le président Lincoln n'aurait pas survécu à l'attaque. Et si par chance nous arrivions à le sauver, il aurait été paralysé de tout le côté droit, aurait éprouvé des difficultés à s'exprimer, ainsi que des troubles cognitifs et fonctionnels proches de l'état végétatif», estime le Dr Aarabi.
Une prise en charge plus précoce par des équipes du Samu aurait-elle pu changer cette sentence? L'intubation, l'assistance respiratoire et la perfusion auraient permis une oxygénation de son cerveau et réduit la souffrance cérébrale, mais le projectile a provoqué trop de dégâts. Nos médecins n'auraient malheureusement pas été plus performants que le Dr Charles Leale et ses confrères. «Les probabilités de survie, même avec nos moyens très modernes, sont faibles. Le taux de mortalité par traumatisme balistique au cerveau est d'environ 90 %. Il a peu évolué en trente ans», relève le Dr Hannequin.
Cette fin tragique, Lincoln l'attendait. Dans ses affaires personnelles, plus de 80 lettres de menace de mort ont été retrouvées. Il avait également été la cible de deux tentatives d'assassinat. À chaque fois, les balles ont atteint son haut-de-forme. Un couvre-chef qu'il avait dû ôter en entrant au théâtre.
Avant sa mise en terre à Springfield dans l'Illinois, son corps a sillonné le pays dans un train funéraire pendant treize jours. Le cortège, parti de Washington D.C., a traversé 7 États et 180 villes.
La maladie
Du haut de son 1,93 m, Abraham Lincoln détonnait à la findu XIXe siècle. Sa taille de géant, ses grands bras ballants aboutissant sur des mains gigantesques ont nourri de nombreux fantasmes. Certains pensent même qu'il était atteint du syndrome de Marfan, une maladie génétique rare qui touche le squelette, les yeux, les poumons mais aussi le cœur. L'atteinte cardio-vasculaire est d'ailleurs la plus grave: il existe un risque très important de rupture de l'aorte. Chez les personnes atteintesde ce syndrome, la paroi de cette artère est en effet fragilisée par l'absence d'une protéine appelée fibrilline. Trop élastique, ce vaisseau se détend et peut céder à tout moment. Aujourd'hui, ce risque est drastiquement réduitgrâce aux bêtabloquants. Mais, à l'époque de Lincoln, ces médicaments n'existaient pas. S'il n'avait pas été assassiné, le président serait très certainement mort d'une hémorragie interne, estiment des experts.
Dates clés
12 février 1809Naissance d'Abraham Lincoln
Avril 1861Investiture à la présidence des États-Unis
Mai 1861 La guerre de Sécession éclate
Janvier 1865 L'abolition de l'esclavage est adoptée
9 avril 1865 Les États du Sud capitulent
15 avril 1865 Lincoln meurt assassiné
Tumblr media
0 notes