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sistemabibliotecariomilano · 6 years ago
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Quando la legalitĂ  si fa arte
A Milano, a Palazzo Litta, in Corso Magenta, ù in corso una mostra piccola (69 opere) ma importante, sia per il valore storico-artistico delle opere esposte sia per il valore simbolico dell’esposizione stessa. Il titolo ù “Arte liberata. Dal sequestro al museo”: si tratta di lavori confiscati e restituiti alla società civile grazie all’impegno dell’Agenzia Nazionale per l’Amministrazione e la destinazione dei beni sequestrati e confiscati alla criminalità organizzata (ANBSC) e al Ministero dei beni e delle attività cultuali (MiBAC) , in collaborazione con l’Università degli Studi di Pavia e la Regione Lombardia (finanziatrice del progetto grazie ai fondi europei “Attuazione del programma operativo Ob.2 FSE 2007-2013”)
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La mostra Ăš il risultato di un progetto che ha visto le quattro realtĂ  sopra citate lavorare insieme in favore del bene pubblico, in un percorso a ostacoli fra lungaggini burocratiche e amministrative, difficoltĂ  logistiche ed economiche, ma con una volontĂ  e una visione comune: far sĂŹ che opere d’arte acquisite da privati con proventi non leciti potessero diventare patrimonio di tutti. La mostra sancisce proprio questo principio, poichĂ© durante la conferenza stampa dell’inaugurazione Ăš stato ufficializzato il passaggio di proprietĂ  della collezione esposta dall’ANBSC al Segretariato regionale del Ministero dei beni culturali per la Regione Lombardia. Forte Ăš stata, inoltre, la volontĂ  di non disgregare la collezione e cosĂŹ sarĂ  in futuro, sebbene questa scelta implichi la disponibilitĂ  di un ente museale che abbia gli spazi sufficienti per conservarle e soprattutto esporle, quale segno tangibile della lotta alla criminalitĂ  organizzata. 
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Il lavoro delle 5 ricercatrici vincitrici della borsa di studio si ù concentrato su due confische, ma solo a questa esposta ù stata riconosciuta una valenza culturale e di vera e propria collezione, in quanto l’insieme ha rivelato una coerenza di acquisizioni e di percorsi artistici.
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Il percorso si snoda nelle splendide sale storiche di Palazzo Litta. Gli specchi dorati e i magnifici lampadari e meravigliosi pavimenti lignei dialogano, alla pari, con CĂ©sar, Arman e Pol Bury, esponenti di spicco del Nouveau Realism,
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Arnaldo Pomodoro e Christo, Ceccobelli e Remo Bianco, Paolini, Penone, Calzolari, Uncini e Delvoye, Spalletti e Christiane Lohr, solo per citare alcuni dei nomi presenti.
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L’esposizione ù di grande impatto per la particolarità delle opere, ma anche, e non ci stanchiamo di ripeterlo, per il forte legame al tema della legalità, sebbene questo termine venga utilizzato a sproposito, anche da chi sta cercando una legittimazione.
Vi invitiamo, infine, a partecipare alle iniziative promosse dal Sistema Bibliotecario di Milano sui temi della cittadinanza attiva.
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latinboxsports · 5 years ago
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Great sparring with the champ @royjonesjrofficial it was an honor sharing the ring with you! Be sure to tune in on November for @royjonesjrofficial vs. @miketyson #TeamBulletProof#Bulletproofpromotions#Teammikeygarcia #Garciapromotions#RGBA #ringstar #sorrynotsorry #freshstart #ATLBoxing#RGBA #SOG #silverbackgang #upgraded #rivalboxing #esnews #thaboxingvoice #fitmen #ringstar #rocnation #anbsc #light-heavy #snac #matchroomboxing #ethikacollection #gcrustock Repost from @teambulletproof @splittboxing https://www.instagram.com/p/CDy7jWuBIFL/?igshid=1f5k6g67alp5r
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luciamosca14 · 6 years ago
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Codacons, Codici, Konsumer Italia partner di ANBSC Codacons, Codici, Konsumer Italia partner dell’Agenzia Nazionale per l’amministrazione e la destinazione dei beni confiscati alla criminalità organizzata insieme ad INAG, Apart e Crop News Onlus

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verdi-alain · 2 years ago
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Confiscation des biens mafieux : intĂ©rĂȘt et limites
A l’exemple de l’Italie, la France saisit les avoirs de la grande criminalitĂ©. Ces organisations se voient touchĂ©es « au portefeuille ». Les mafias sont affaiblies par ces confiscations, mais la gestion des biens saisis par les Justices n’est pas aisĂ©e. Seule une petite partie des immenses valeurs est utilisĂ©e. Les mafias trouvent des solutions pour limiter les consĂ©quences des confiscations.
La confiscation des biens, « par anticipation »,  dans les dossiers judiciaires de « type mafieux » et non mafieux. L’exemple italien 
Frapper les mafieux au porte-monnaie, c’est l’esprit de la loi italienne adoptĂ©e en 1982 (Loi Rognoni- Pio la Torre)*. En 1996 une loi complĂšte le dispositif et permet de vendre les biens saisis et confisquĂ©s (aprĂšs jugement dĂ©finitif) « Ă  des fins sociales et/ou culturelles ». Le tout est chapeautĂ© par une agence chargĂ©e de la gestion et de la revente des biens confisquĂ©s. Agenzia Nazionaleper l'amministrazione e la destinazione dei beni sequestrati e confiscati alla criminalitĂ  organizzata (ANBSC).
En Italie, dans les enquĂȘtes sur les activitĂ©s de type mafieux et non mafieux, la Justice peut faire procĂ©der aux saisies de biens, sous forme conservatoire, avant procĂšs. En d’autres termes des biens peuvent ĂȘtre saisis (mobiliers, immobilier, argent liquide
). Il s’agit d’un procĂ©dĂ© juridique unique en Europe. Les dĂ©tails et les modalitĂ©s d’application de cette loi peuvent ĂȘtre lues ici. Nous verrons, plus loin, les modalitĂ©s de revente et d’utilisation des biens confisquĂ©s et les difficultĂ©s rencontrĂ©es.
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Si ,aprĂšs jugement, la personne est blanchie, ses biens lui sont restituĂ©s. Cette maniĂšre de procĂ©der soulĂšve des protestations et dĂ©bouche sur des recours en Justice. On note un certain nombre de recours devant la Cour EuropĂ©enne des Droits de l’Homme (CEDH). Cueillie ci-dessous, au hasard, une affaire non mafieuse traitĂ©e devant la CEDH. Il s’agit d’une affaire de Confiscation de terrains pour lotissements illicites : violations de la Convention,jugĂ©e devant la Cour en Juin 2018.
« La Cour observe que les requĂ©rants se sont vu confisquer leurs biens alors qu’aucun d’eux n’avait fait l’objet d’une condamnation formelle. ConformĂ©ment Ă  la jurisprudence de l’arrĂȘt Varvara c. Italie, la Cour rappelle que l’article 7 s’oppose Ă  ce qu’une sanction de nature pĂ©nale puisse ĂȘtre imposĂ©e Ă  un individu sans que sa responsabilitĂ© pĂ©nale personnelle ne soit prĂ©alablement Ă©tablie et dĂ©clarĂ©e. ».
Majoritairement, la CEDH ne condamne pas les saisies de bien mafieux en Italie, si les procĂ©dures sont bien respectĂ©es. A l’exemple de cette affaire, en lien ici. (RequĂȘte n°15130/89, 19 Janvier 1995).
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En France les saisies de bien, dans le cadre d’affaires criminelles, sont rĂ©gies par la loi dite « Loi N° 2010-768 du 9 juillet 2010, dite « Loi Warssmann » visant Ă  faciliter la saisie et la confiscation en matiĂšre pĂ©nale.
Les biens confisquĂ©s dans le cadre de certaines affaires sont gĂ©rĂ©s par l’Agence de Gestion et de Recouvrement des Avoirs Saisis et ConfisquĂ©s (AGRASC). Le rĂŽle de l’AGRASC est strictement dĂ©fini par la loi.
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De plus il faut savoir qu’une partie des fonds collectĂ©s par l’agence, suite Ă  des dĂ©cisions de Justice, sert Ă  financer un fond pour les collaborateurs de Justice, les « repentis ». Le dĂ©tail peut ĂȘtre lu dans le rapport d’information du SĂ©nat (Page 30) fait « Au nom de la commission des finances sur l’Agence de Gestion et de Recouvrement des Avoirs Saisis et ConfisquĂ©s ».
Depuis sa crĂ©ation effective (2011) l’AGRASC a eu Ă  traiter 87 722 dossiers, au niveau national, soit la gestion de 173 077 biens. Montant total Ă©valuĂ© Ă  920 millions d’euros. Les biens vendus (aprĂšs jugement dĂ©finitif) ont rapportĂ© 8, 3 millions d’euros en 2017. Source : AGRASC.
En 2018, l’agence a procĂ©dĂ© Ă  des « confiscations d’un montant de 36 millions d’euros » selon la Directrice GĂ©nĂ©rale de l’AGRASC.
En 2019, le montant des saisies s’élĂšve « Ă  253, 4 millions d’euros (+603,9% en un an) » selon le PrĂ©sident du Conseil d’Administration de l’Agence. 119 millions ont Ă©tĂ© reversĂ©s au budget de l’État.
En 2020, l’Agence a versĂ© 50 millions d’euros au budget de l’État et 20 millions au fond destinĂ© Ă  la lutte contre la drogue, le proxĂ©nĂ©tisme et la traite d’ĂȘtres humains.
Depuis sa crĂ©ation, l’AGRASC a encaissĂ© plus de 609 millions d’euros.
A noter que l’actuel Directeur GĂ©nĂ©ral de l’AGRASC (nommĂ© en 2020) est Nicolas Bessone, ancien Procureur de la RĂ©publique de Bastia (2014-2017).
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En Corse, depuis 2017, le montant des saisies de biens s’élĂšve Ă  14, 6 M€. En 2018, pour la premiĂšre fois dans l’üle, six biens ont Ă©tĂ© vendus pour un montant de 2,4 M€.
Pour la premiĂšre fois en Corse, six de ces biens ont Ă©tĂ© vendus pour un total de plus de 2,4 millions d’euros. Cela reprĂ©sente un quart du montant total des ventes nationales de 2017 (8,3 millions €) vendus par l’AGRASC. Cela semble signifier, qu’en matiĂšre patrimoniale, les autoritĂ©s arrivent Ă  trouver quelques informations. Il s’agit, sans-doute d’une (grosse) goutte d’eau dans l’ocĂ©an des biens mal acquis. Difficile d’en savoir plus, sur les biens saisis. Les autoritĂ©s françaises font gĂ©nĂ©ralement preuve d’une grande discrĂ©tion, contrairement aux autoritĂ©s italiennes qui entendent faire savoir au grand public l’importance du patrimoine des mafieux.
Du cotĂ© de l’AGRASC, les chiffres et montants sont communiquĂ©s rĂ©guliĂšrement. Pour les trois annĂ©es de 2018 Ă  2020, nous pouvons voir le tableau ci-dessous (Corse).
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Les chiffres, ci-dessus, ne reprĂ©sentent qu’une partie des saisies effectuĂ©es, en France pour cette pĂ©riode. Aux saisies comptabilisĂ©es par l'AGRASC concernant les tribunaux judiciaires de Bastia et Ajaccio, il faut ajouter celles rĂ©alisĂ©es notamment par la JIRS de Marseille et le Parquet National Financier. Mais les donnĂ©es de ces deux organismes et d’autres (JUNALCO, Parquet Anti Terroriste) ne sont pas discriminĂ©es au niveau de l’AGRASC pour les biens saisis en Corse.
La modicitĂ© des chiffres connus peut s’expliquer par plusieurs raisons, notamment par le fait que la loi soit rĂ©cente. Cependant, aucun Ă©lĂ©ment ne permet Ă  ce jour de se servir de ces chiffres pour apprĂ©cier le niveau gĂ©nĂ©ral de la criminalitĂ©.
Il est vrai que si l’on compare les montants avec ceux connus en Italie, l’écart est considĂ©rable.
Les confiscations en Italie, des montants Ă©normes
La lecture des biens saisis en Italie donne le vertige. Entre 2010 et 2018, 65.502 (Soixante cinq mille cinq cent deux) biens ont été confisqués ou séquestrés aux différentes mafias italiennes. Source : ANBSC.
La nature des biens est trÚs diversifiée : entreprises, hÎtels, restaurants, argent liquide, maisons, voitures, terrains agricoles

La localisation des biens saisis, dans la mĂȘme pĂ©riode, se situe dans toute l’Italie, mĂȘme si les plus gros montants se trouvent dans les quatre rĂ©gions correspondant aux quatre mafias italiennes : Campanie-Naples (Camorra), Calabre (‘N drangheta), Sicile (Cosa Nostra) et Pouilles (Sacra corona unita). La carte des saisies, ci-dessous, montre que les mafias diversifient le placement de leurs bĂ©nĂ©fices. On peut noter que la riche Lombardie (Milan) arrive juste derriĂšre les quatre rĂ©gions « mĂšres » des mafias.
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Comment se répartissent les biens saisis (en valeur) par organisation criminelle ?
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Ce classement des saisies, par organisation criminelle, n’est pas le reflet de la richesse respective des organisations criminelles. Il montre simplement quelles sont les organisations qui ont Ă©tĂ© les plus touchĂ©es par l’appareil rĂ©pressif.
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Secteurs oĂč investissent les mafias
La nature des biens et entreprises « mafieuses » saisis nous donne une idĂ©e des secteurs Ă©conomiques oĂč les mafias investissent. Si nous prenons l’exemple de la Cosa Nostra (Sicile), nous pouvons voir, dans le graphisme ci-dessous, que le secteur de la construction se taille la part du lion, devant le commerce de gros et de dĂ©tail. C’est ce que nous montrent les donnĂ©es collectĂ©es par l’ANBSC et mises en forme dans un travail universitaire rĂ©alisĂ© Ă  la demande du syndicat CGIL (Confederazione Generale Italiana del Lavoro). Les donnĂ©es portent sur les entreprises confisquĂ©es, par secteurs d’activitĂ©.
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La recherche porte Ă©galement sur d’autres rĂ©gions italiennes, qui connaissent une forte saisie de biens mafieux. Pour les « rĂ©gions mafieuses », l’origine Ă©conomique des biens saisis est diffĂ©rente de celle de la Sicile :
-En Calabre, le commerce (gros et dĂ©tail) devance d’un point la construction.
-En Campanie (Naples), le commerce devance, nettement, le secteur de la construction.
Les donnĂ©es de plusieurs rĂ©gions peuvent ĂȘtres consultĂ©es dans le rapport « Dove investe la criminalita organizzata» (OĂč investit la criminalitĂ© organisĂ©e). Page 34 Ă  45.
Hors le dĂ©bat juridique sur le thĂšme « saisie avant ou aprĂšs condamnation », le principal obstacle est bien celui de l’usage des biens dĂ©finitivement saisis et des consĂ©quences Ă©conomiques, juridiques et
 politiques de ces saisies.
ITALIE, UNE DIFFICILE GESTION DES BIENS SAISIS
Les biens dĂ©finitivement sĂ©questrĂ©s peuvent ĂȘtre vendus ou utilisĂ©s Ă  des fins « sociales ou culturelles ». L’esprit de la loi est intellectuellement allĂ©chant, sa mise en pratique est plus difficile et le rĂ©sultat est nuancĂ©.
L’application de la loi permettant Ă  l’État d’utiliser les biens saisis n’est pas toujours effectuĂ©e, pour cause de pressions des groupes mafieux. Pourtant quelques exemples de rĂ©utilisation sont bien lĂ . Ce qui est frappant, c’est que les Italiens s’organisent pour trouver des solutions pratiques et faire des propositions sociĂ©tales. Le risque c’est que l’arbre (l’existence de la loi) cache la forĂȘt (les difficultĂ©s d’appliquer la loi).
Plus de vingt ans aprÚs la mise en place du dispositif législatif, le bilan est mitigé.
L’on trouve des optimistes qui considĂšrent que le rĂŽle de l’ANBSC doit ĂȘtre renforcĂ© par l’État et les pessimistes qui pensent que l’État est un piĂštre gestionnaire.
Parmi les optimistes on trouve, notamment, l’association LIBERA qui Ɠuvre pour la mise en place de projets alternatifs à l’usage des biens mafieux.
La journaliste Alessandra Coppola et l’avocate Ilaria Ramoni publient un livre-enquĂȘte qui est un vĂ©ritable appel Ă  amĂ©liorer le systĂšme de rĂ©utilisation des biens confisquĂ©s : Per il nostro bene.
Mais il existe des raisons d’ĂȘtre inquiet. Une trĂšs grande partie des biens qui peuvent ĂȘtre revendus ne sont pas toujours bien gĂ©rĂ©s et surtout une part importante de ce potentiel n’est pas vendu pour diffĂ©rentes raisons : pressions et menaces des mafieux, difficultĂ©s financiĂšres ou juridiques.
De fait, la situation est complexe. Nous avons vu que, Jusqu’à l’éventuelle condamnation des mafieux poursuivis, les biens leur appartiennent juridiquement. Si une personne jugĂ©e n’est pas condamnĂ©e, le bien lui est restituĂ©. Une action judiciaire peut durer de nombreuses annĂ©es. On voit ici le risque qui pĂšse sur la bonne gestion Ă©conomique d’un bien confisquĂ©, quand il s’agit d’une entreprise.
Les mafieux ont intĂ©rĂȘt Ă  voir leurs biens saisis partir en faillite. Ils se servent de ce constat pour dĂ©noncer la gestion de l’État sur le mode « c’était mieux avant ».
Les mafieux (et surtout leurs conseillers financiers) ont trouvĂ© des parades pour protĂ©ger leur patrimoine. « (
) en rĂ©action Ă  la loi Rognoni-La Torre (loi sur les saisies NDLR), les mafieux ont eu tendance Ă  augmenter le nombre de leurs entreprises en rĂ©duisant la taille ». Clotilde Champeyrache, dĂ©jĂ  citĂ©e. La chercheuse du CNRS donne l’exemple de familles de la ‘Ndangheta : « la construction de nouvelles entreprises, la plupart du temps dans un mĂȘme secteur d’activitĂ©, s’est accĂ©lĂ©rĂ©e au rythme d’une sociĂ©tĂ© par an en moyenne » La mĂ©thode, une famille : «  crĂ©e, dĂ©truit et recrĂ©e des entreprises en fonction des risques de sĂ©questre et de confiscation ».
Cette rĂ©activitĂ© montre une capacitĂ© d’adaptation  remarquable des mafias et les limites de l’action de l’État. C’est ce qu’explique C. Champeyrache.
« La dangerositĂ© du rĂ©seau (mafieux NDLR) ressort, elle, des nombreuses difficultĂ©s posĂ©es par la rĂ©insertion effective des biens dans la sphĂšre strictement lĂ©gale ». Cette dangerositĂ© est trĂšs bien comprise par les magistrats qui n’y peuvent mais : «(
) les juges n’ont pas les outils nĂ©cessaires pour s’attaquer Ă  la Mafia dans son ensemble, mais seulement Ă  des individus appartenant Ă  la mafia, ils ont bien compris que le vĂ©ritable propriĂ©taire des biens est l’organisation criminelle bien plus que ses membres ».
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Depuis 2014, 18 journaux rĂ©gionaux du groupe L’Espresso participent Ă  l’alimentation d’un portail internet sur l’évolution des biens confisquĂ©s et sur leur usage. Ce travail est regroupĂ© par un rĂ©seau de data journalisme Datanina.it. Ce site est une mine d’or en matiĂšre de donnĂ©es sur les saisies et sur leur Ă©volution. Pourtant, la consultation du site confiscatibene.it ne pousse pas Ă  l’optimisme. On y trouve plusieurs exemples de faillites pour mauvaise gestion. Les procĂ©dures sont lentes et de nombreuses entreprises saisies sont en faillite avant mĂȘme d’ĂȘtre redistribuĂ©es. Le danger est Ă©vident, des mafieux laissent circuler l’idĂ©e que leur gestion Ă©tait meilleure. C’est dans cette, apparente , contradiction que se situe le cƓur du problĂšme.
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Pour amĂ©liorer et optimiser l’usage des biens confisquĂ©s, l’ANBSC et l’Union italienne des chambres de commerce,ont signĂ© un protocole pour: “la promotion et le dĂ©veloppement d’initiatives conjointes, pour la valorisation des biens, des entreprises confisquĂ©es et leur utilisation pour soutenir l’emploi et les activitĂ©s productrices” (Aout 2020). Le protocole peut ĂȘtre vu ici.
L’État combat les mafias et l’économie occulte qu’elles gĂ©nĂšrent, mais ne gĂšre pas toujours efficacement les biens rĂ©cupĂ©rĂ©s. Ce que montre bien Clotilde Champeyrache, c’est que l’économie mafieuse se confond avec l’économie lĂ©gale et que cette confusion est un obstacle.
De plus, pour plus d’un observateur ce n’est pas de l’incompĂ©tence. L’État lutte contre ce qui l’affaiblit (les mafias), mais en s’enrichissant (potentiellement) des biens mafieux, il se retrouve en contradiction avec la doxa libĂ©rale qui veut qu’un État gĂšre de moins en moins de richesses.
La mauvaise gestion des biens mafieux est donc moins un constat d’incompĂ©tence qu’une crise profonde de la raison dïżœïżœïżœĂȘtre de l’État.
La nation italienne s’est construite dans un grand dĂ©sordre et alors mĂȘme que certaines forces contemporaines essayent de renforcer la notion d’État, d’autres forces veulent affaiblir ce mĂȘme État dĂ©jĂ  diminuĂ© par son Histoire (j’aborderai la mise en place difficile, voire incomplĂšte du Risorgimento).
Cette illustration du mythe de Prométhée est particuliÚrement terrifiante.
FRANCE, LIMITES ET DISCRÉTION
L’esprit de la loi diffĂšre de la lĂ©gislation italienne.
« En droit français, la confiscation s’inscrit seulement dans le cadre de procĂ©dures pĂ©nales et non pas dans le cadre d’une saisie administrative ou prĂ©ventive. Il s’agit en France d’une peine prĂ©vue par le tribunal quand la loi le prĂ©voit. C’est une diffĂ©rence importante avec Italie ». Extrait compte rendu de la confĂ©rence : « la criminalitĂ© organisĂ©e en France » Septembre 2012. La STRADA, association franco-italienne de Sciences-Po Paris.
Cette nuance est logique car le Code Pénal français ne reconnaßt pas « le crime pour association mafieuse ». Voir, plus haut « Criminalité organisée ou Mafia, des nuances ».
En France, la peine de confiscation ne peut ĂȘtre prononcĂ©e que dans le cadre d'une procĂ©dure pĂ©nale et ne peut ĂȘtre exĂ©cutĂ©e qu'une fois la dĂ©cision de condamnation devenue dĂ©finitive. « Lorsque plusieurs annĂ©es sĂ©parent l'ouverture de la procĂ©dure de la dĂ©cision dĂ©finitive de confiscation, la personne mise en cause dispose du temps nĂ©cessaire pour organiser son insolvabilitĂ© ou « faire disparaĂźtre » les Ă©lĂ©ments de son patrimoine acquis grĂące Ă  des activitĂ©s illicites. De fait, comme l'ont confirmĂ© la plupart des personnes entendues par votre rapporteur, les tribunaux prononcent trĂšs rarement la confiscation des biens qui n'ont pas Ă©tĂ© rendus indisponibles au cours de l'enquĂȘte, privant de ce fait largement la peine complĂ©mentaire de confiscation, qui a fait l'objet d'une profonde rĂ©forme en 2007, de son effectivité ». Extrait Proposition de loi visant Ă  faciliter la saisie et la confiscation en matiĂšre pĂ©nale. SĂ©nat 24 FĂ©vrier 2010.
A ce jour, les valeurs saisies et gelĂ©es, sont majoritairement restituĂ©es, souvent aprĂšs plusieurs annĂ©es de procĂ©dure. Une illustration chiffrĂ©e est publiĂ©e, en 2014 par l’AGRASC : « Depuis sa crĂ©ation l’agence a versĂ© 4,5 millions € Ă  l’État, 5, 9 millions au « fond de concours » de lutte anti drogue, 1,2 millions aux crĂ©anciers publics et 1,1 aux parties civiles. Plus de 20 millions ont Ă©tĂ© restituĂ©s aux personnes poursuivies puis innocentĂ©es ».
En 2020, le rapport de l’AGRASC signale une augmentation de 25% des sommes restituĂ©es (46Millions), par rapport Ă  2019 (28 Millions).
MalgrĂ© ces rĂ©serves, le travail de l’AGRASC progresse, confer les montants exposĂ©s, ci-dessus. Le rĂŽle de l’agence semble prendre de l’importance.
L’AGRASC se dĂ©veloppe avec, notamment, l’ouverture de quatre antennes rĂ©gionales (Marseille, Lyon, Lille et Rennes).
Les biens immobiliers saisis par l’agence, peuvent dĂ©sormais ĂȘtre affectĂ©s Ă  des associations d’utilitĂ© publique. PrĂ©cĂ©demment, seuls des acheteurs privĂ©s pouvaient se porter acquĂ©reurs des biens confisquĂ©s. La France s’aligne, en partie, sur l’Italie (voir plus haut).
Il faut simplement rappeler que les saisies ne disent pas, entiÚrement, la richesse de telle ou telle bande ou de telle organisation criminelle, mais le niveau de répression qui les frappe.
Le prochain article sera consacré au régime de « prison dure » mis en place en Italie. Ce régime spécial (article 41 bis du code pénitentiaire) concerne les mafieux et les terroristes condamnés. Nous verrons les modalités de cette « prison dure », ainsi que les motifs de sa création et également les protestations que ce régime soulÚve.
Bibliographie et liens:
Quand la Mafia se légalise-Pour une approche économique institutionnaliste. Clotilde Champeyrache. CNRS Editions 2016
Per il nostro bene. Alessandra Coppola- Ilaria Ramoni  Editions Chiarelettere
France Rapport d’activitĂ© de l’AGRASC (2021)
 Italie Site de l’ANBSC
Alain VERDI le 19 Août 2022
lien vers le mĂȘme article sur le site Mediapart
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tifatait · 4 years ago
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Salerno. Una conferenza di servizi per assegnare i beni confiscati – ANBSC | www.benisequestraticonfiscati.it
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latinabiz · 4 years ago
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Ci sono state a Sabaudia delle verifiche per le occupazione degli immoili confiscati
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Comune di Sabausia Il 23 febbraio a Sabaudia ci sono state delle verifiche sull'occupazione degli immobili confiscati alla criminalitĂ  organizzata, da parte del comando di Polizia locale e dei carabinieri su input della Prefettura di Latina. L'operazione ha seguito le indicazioni dell’Agenzia nazionale per l’amministrazione e la destinazione dei beni sequestrati e confiscati alla criminalitĂ  organizzata (ANBSC) e riguarda in particolare gli immobili acquisiti al patrimonio comunale nella zona di Bella Farnia.L’intervento Ăš relativo ad un locale adibito a magazzino e quattro appartamenti nei quali sono state trovate quattro famiglie, per un totale di 11 adulti e 4 minori, tutti sottoposti ad identificazione. Tra loro tre cittadini di nazionalitĂ  indiana che sono stati segnalati all’Ufficio immigrazione perchĂ© irregolari sul territorio. Gli agenti di polizia locale hanno comunicato al responsabile dell’ufficio Servizi Sociali la condizione di disagio in cui versano gli occupanti degli immobili al fine di analizzare la loro situazione e trovare una opportuna soluzione di sostegno abitativo. Read the full article
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pruiti · 5 years ago
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Buccinasco : noi vogliamo gli immobili confiscati di via Tobagi nr. 5 La Giunta comunale di ieri, su mia proposta, ha deliberato di rispondere alla proposta dell’Agenzia Nazionale per l’amministrazione e la destinazione dei Beni Sequestrati e Confiscati alla criminalità organizzata (ANBSC), che con con pec prot.
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ticonsiglio · 6 years ago
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Un nuovo articolo Ăš stato postato su Ticonsiglio
Un nuovo articolo Ăš stato inserito su https://www.ticonsiglio.com/anbsc-lavoro-decreto-sicurezza/
ANBSC: 70 posti di lavoro con Decreto Sicurezza
E’ stato approvato dal Consiglio dei Ministri il Decreto Sicurezza, un provvedimento legislativo che prevede anche un incremento dell’organico dell’ANBSC. Saranno indetti concorsi pubblici per la copertura di 70 posti di lavoro. Ecco cosa sapere
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allnews24 · 7 years ago
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17 nella provincia di Verona
17 nella provincia di Verona
Nella mattinata di mercoledì a Venezia, presso il palazzo del Governo, si ù tenuta la Conferenza di servizi dell’Agenzia nazionale per l’amministrazione e la destinazione dei beni sequestrati e confiscati (ANBSC). La riunione ù stata convocata dal Direttore dell’Agenzia, Ennio Mario Sodano, d’intesa con il Viceprefetto Vicario di Venezia, Sebastiano Cento. Vi hanno partecipato inoltre il

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tmnotizie · 8 years ago
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Il Comitato “Città Grande” promuove la Fusione dei consigli comunali a sud delle Marche e grazie all’esperienza con il Coordinamento Nazionale per la Fusione dei Comuni – l’Associazione FCCN – ù in grado di leggere il territorio per aree omogenee e di individuare problematiche che altrimenti i confini comunali non riconoscerebbero, persino su tematiche complesse come la Sicurezza Pubblica.
“La sicurezza dei cittadini e l’ordine pubblico -scrive in una nota stampa Carlo Clementoni, Segretario Comitato Città Grande- assomigliano tanto a quelle clausole contrattuali scritte in piccolo, che nessuno legge fino a quando qualcuno dice che il contratto ù stato annullato. E in questo caso il “contratto” ù il programma elettorale dei comuni in cui si svolgono le elezioni. Se i candidati sindaco intendono la sicurezza come una delega in bianco alle Forze dell’Ordine compromettono il territorio, dato che nel Medio-Adriatico, come per la Sanità e i Trasporti, anche il sistema sicurezza ù soffocato dalla burocrazia e riduzione delle risorse, mentre la criminalità sfrutta le debolezze connesse ai confini amministrativi”.
“Porto Recanati (MC), Porto S.Elpidio (FM), Martinsicuro (TE) e Silvi (TE) – aggiunge Clementoni- sono alcune realtĂ  di confine istituzionale in cui si annidano criticitĂ  irrisolte da anni. E nell’attesa di conoscere la statistica dei reati della provincia marchigiana di Ascoli P., analizzando la vicina Teramo, in Abruzzo, s’intravedono certi squilibri organizzativi che interessano tutta la costa, da Porto Recanati a Silvi. Infatti, la logistica delle Forze dell’Ordine si ripete per i 120 km interessati dallo studio, costantemente distante dai luoghi in cui si commettono piĂč reati: i presidi centrali nei capoluoghi, quelli dipendenti, come i Commissariati di Pubblica Sicurezza, sulla costa. Rimane il dubbio che una certa rigiditĂ  istituzionale possa favorire l’associazione mafiosa in centri ritenuti erroneamente minori”.
Clementoni entra, poi, nello specifico.” CONFISCHE PER ASSOCIAZIONE MAFIOSA. Proprio in occasione del 25esimo anniversario delle stragi di Capaci e Via D’Amelio, oltre ai reati piĂč diffusi, dovremmo preoccuparci di ben altri indicatori. Al di lĂ  delle relazioni dell’Antimafia (la D.I.A.) gli immobili sono forse i proxy migliori per valutare gli investimenti mafiosi. Nel frattempo che i reati piĂč comuni diminuiscono,  apprendiamo dall’ANBSC che nella sola provincia teramana sono stati confiscati piĂč beni (61) che in tutte le Marche (58). Significativo che nel breve tratto tra Grottammare e Roseto A. le confische (41 beni) siano maggiori dell’intera costa romagnola (40). Nel frattempo la piccola Martinsicuro (14 beni) supera “la cittĂ  con piĂč crimini d’Italia” Rimini (11) e tallona Pesaro (6) e Fano (9) assieme. A completare il quadro, notiamo che la vicina Pescara viene preceduta solo da Ragusa, Reggio Calabria e Napoli nella classifica dell’Indice di Organizzazione delle Agromafie (IOC), come si evince dal Rapporto Eurispes-Coldiretti“.
“I REATI PIU’ COMUNI. Per quanto esposto, -prosegue Clementoni nella sua nota stampa-  non convincono pienamente le classiche tabelle ministeriali dei reati per provincia, anche perchĂ© il cittadino ricorre sempre piĂč spesso alle tecnologie oppure non denuncia i reati di scarsa entitĂ  come furti e truffe. Tutto ciĂČ incide sulle statistiche tradizionali come, del resto, anche i tagli al Comparto Sicurezza. Ad ogni modo i dati dicono che bastano Alba Adriatica e Martinsicuro (molto vicine a S. Benedetto del Tronto) per eguagliare il numero dei reati di Teramo, che ha pure un territorio sei volte piĂč esteso, con il doppio degli abitanti. E i flussi turistici nei primi mesi dell’anno c’entrano davvero poco. PiĂč in generale, nei soli sette comuni della costa teramana si commettono piĂč reati (54%) che in tutta la provincia. Inoltre, sul litorale i residenti stranieri sono il triplo rispetto al capoluogo e necessitano di attenzione per via della loro particolare incidenza carceraria, per non parlare delle radicalizzazioni prossime alle dinamiche terroristiche.
In piĂč una popolazione meno anziana, come quella costiera, Ăš potenzialmente portata a commettere piĂč reati (fonte Istat e detenuti). Nonostante ciĂČ nel Medio-Adriatico la maggior parte delle Forze dell’ordine si trova a 40-50 km dai “paeselli” marittimi, ignorando che una moderna lettura del territorio basata sui Sistemi Locali (Istat) fornirebbe un quadro socio-economico piĂč reale. Infatti l’area funzionale tra Giulianova (5 comuni) e Martinsicuro (9 comuni) doppia i delitti commessi nel comprensorio di Teramo (21 comuni) 5.488 contro 2.491 e quintuplica quella di Pineto-Silvi-Atri 1.157 delitti”.
 “IL COMMISSARIATO DI ATRI. La storia. In merito alle distanze, una storia emblematica Ăš quella della costituzione del Commissariato di Pubblica Sicurezza di Atri. La distribuzione dei presidi delle Forze dell’Ordine venne effettuata in base a parametri ben definiti: gli oltre 300 Commissariati di Polizia furono collocati nei centri maggiori, anche per offrire servizi al pubblico, dall’immigrazione all’Ufficio Passaporti fino alle Armi e Licenze. In Provincia di Teramo, invece l’unico Commissariato Ăš stato collocato ad Atri. Tanto per intenderci Ăš come ritrovarselo a Offida anzichĂ© a San Benedetto del Tronto. In Italia non esistono altri Commissariati di P.S. ubicati in localitĂ  con meno abitanti, ad eccezione di 26 realtĂ  legate a esigenze di confine con l’estero o in territori dall’orografia impervia oppure con un’alta incidenza mafiosa. Atri non ha, nĂ© ha mai avuto, nessuna di queste caratteristiche”.
“Dal sito datiopen.it notiamo infatti che determinati Commissariati si trovano nel cuore della Sardegna (Ottana, Gavoi
), nel sud Italia (Corleone, Cittanova, S. Angelo dei L
), in certe localitĂ  turistiche (Capri, Cortina d’Ampezzo) o al confine con l’estero (Brennero, Bardonecchia
). L’incantevole Atri invece Ăš un comune parzialmente montano confacente piĂč ai Carabinieri-Forestali e i suoi palazzi istituzionali sono prerogativa della vigilanza privata. Il sospetto che la mano “politica” abbia inciso rimarrĂ  per sempre nella storia di questa Regione.
Peccato perchĂ© sul litorale teramano forse ci sarebbe stata una situazione socio-economica diversa. Tale assetto poi sembra poco congeniale agli infaticabili Carabinieri che nonostante il pregevole lavoro meritano di operare in condizioni migliori. Occorre considerare che il PIL della legalitĂ  vale almeno 330 miliardi di euro, per questo Ăš indispensabile riformare il Comparto Sicurezza e il Sistema Giustizia. Per quanto riguarda la costa teramana, infine, si nota l’assenza di consorzi tra Polizie locali o di discussioni in merito all’ubicazione del Commissariato in provincia, forse per aver creduto che bastassero solo politiche sociali, un Posto di Polizia bimestrale o Protocolli simil-promozionali”.
“Sembra impossibile ignorare ancora l’appello del Questore di Teramo Aldo Vignati, il quale nel 2007 tentĂČ saggiamente di ridisegnare l’organizzazione territoriale della Polizia. E’ proprio su questi punti -conclĂČude Clementoni- che ci attendiamo degli impegni chiari nei programmi elettorali da tutti i candidati alle elezioni comunali”.
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infocilento · 8 years ago
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129 immobili e 5 aziende sequestrate alla criminalitĂ  in Cilento e Vallo di Diano
129 immobili e 5 aziende sequestrate alla criminalitĂ  organizzata. Ecco i numeri in #Cilento e #VallodiDiano
Ecco il rapporto della Anbsc. Record ad Agropoli, Postiglione e Capaccio (more
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purpleavenuecupcake · 7 years ago
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MIPAAF: firmato protocollo d’intesa ministero – AGEA – ANBSC per gestire e valorizzare al meglio i terreni e le aziende agricole confiscate
Il Ministero delle politiche agricole alimentari e forestali comunica che Ăš stato firmato oggi al Palazzo dell’Agricoltura il Protocollo d’intesa tra il Mipaaf, l'Agenzia per le Erogazioni in Agricoltura (AGEA) e l’Agenzia Nazionale per l'amministrazione e la destinazione dei beni sequestrati e confiscati alla criminalitĂ  organizzata. (ANBSC). Il protocollo, che rappresenta un ulteriore tassello del percorso di collaborazione intrapreso dal Ministero con l’ANBSC giĂ  dal 2015, intende facilitare una piĂč efficiente gestione dei terreni e delle aziende agricole confiscate. Incentivando la condivisione del patrimonio informativo, l’intesa ha una portata strategica poichĂ© consente di conoscere, e di conseguenza valorizzare, il patrimonio fondiario che in questi anni Ăš stato soggetto a sequestro e confisca proprio grazie allo scambio dei dati di cui ciascun soggetto dispone. Attraverso questo modello operativo Ăš dunque possibile mettere a sistema piĂč informazioni e restituire una fotografia reale dei territori, facendo emergere la vocazione dei terreni e gli strumenti piĂč appropriati di valorizzazione, stante l’alto valore simbolico. Grazie a questa collaborazione, inoltre, Ăš possibile mettere in campo le azioni necessarie per prevenire eventuali frodi connesse a un utilizzo improprio dei fondi comunitari ricadenti sui terreni o sul patrimonio dell’azienda agricola oggetto di sequestro e confisca. “L’intesa raggiunta oggi fa parte di un percorso di consapevole riappropriazione di beni della collettivitĂ , da riportare a valore della collettivitĂ  - ha dichiarato il Vice Ministro Andrea Olivero - Ricollocare un bene confiscato ha un notevole livello di complessitĂ , basta solo pensare alla pluralitĂ  di soggetti necessari per una corretta gestione. Allo stesso tempo, dobbiamo sostenere e accrescere il riconoscimento del valore sociale ed economico del bene stesso dal momento della sua “rinascita”. Per questo ritengo che la rete attivata oggi possa contribuire al rafforzamento dei principi etici e legali. Infine voglio sottolineare la stretta connessione tra i beni confiscati in agricoltura e l’agricoltura sociale come nuova forma di coalizione, di solidarietĂ  e anche modello di welfare nelle aree rurali. È questo l’obiettivo che ho da sempre sostenuto nel mio mandato governativo, giĂ  con la promozione della Legge 141/2015 e con le attivitĂ  dell’Osservatorio dell’Agricoltura Sociale”. IL PROTOCOLLO NEL DETTAGLIO – LE AZIONI: Aggiornamento del database di Agea con i dati delle confische dei terreni (per la sospensione e l’eventuale recupero delle erogazioni non dovute). Arricchimento della conoscenza da parte della ANBSC delle caratteristiche specifiche dei terreni confiscati e delle colture associate per la programmazione delle destinazioni. Accesso al fascicolo aziendale da parte dell’Agenzia per la gestione delle imprese agricole confiscate. Pubblicazione e divulgazione dei dati specifici dei terreni ai fini dell’incentivazione da parte degli enti territoriali (e altri aventi diritto) alle richieste di destinazione. I NUMERI: 13.141 beni immobili confiscati e restituiti alla collettivitĂ ; di questi il 29% sono terreni (3.800 beni) ANSBC attualmente ha in gestione quasi 7.000 beni classificati come terreni Read the full article
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