#4 avenue malaussena
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altriviera · 7 years ago
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EITSession #9 au 4 avenue Malausséna, chez des Humains bien Urbains*
* Itoladisco (FRA) / Africa Twin (FRA) / NkDm (FRA) @ 4 av. Malaussena - lieu éphémère (Nice), le 01/03/18
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Merci, de nouveau, à Hervé Tillier, Henry-Pierre Marsal et toute l’équipe du groupe Créquy pour leur accueil et leur disponibilité…
C’est au débotté qu’EITS, charmé par le lieu autant que par l’accueil, avait profité de l’exposition Humains Urbains pour vous ficeler en trois jours cette session électro-rock à succès. Aux quelques-un(e)s qui crurent entendre parler d’une friche sauvage en plein cœur de Nice, et furent peut-être un brin déçus, redisons-le : cette installation au 4 avenue Malausséna était bien sûr l’œuvre d’un mécène, le Groupe Créquy, entrepreneur immobilier lyonnais spécialisé dans la rénovation et la re-dynamisation d’immeubles anciens ou de quartiers en désuétude… C’est donc en connaissance de cause et avec enthousiasme que nous nous faufilions dans une opération de communication telle que les affectionne son PDG, l’aventureux et turbulent Hervé Tillier.
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A vrai dire, après une solide conversation avec ce dernier (qui se fiait à ma tête de ravi de la crèche), l’affaire était conclue : nous ne laisserions pas s’achever ces dix jours d’expo sans proposer un événement Easter In The Sun Rain & Snow… Même si l’on aurait pu se contenter de « chiller » dans le superbe Black Swan Bar (« ruin bar » éphémère de nos Lyonnais), avec la fami’, affalé dans les fauteuils en cuir, étendant paresseusement les jambes, rêvassant, dans les vapeurs d’un Génépi-tonic, aux lourds flocons qui saupoudraient Nice la Belle. Sauf que si tu crois que nous sommes de cette farine-là, eh bien… « tu sais rien, Jean Neige ».
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Voilà, tout est dit ? Presque, car avant de vous laisser parcourir les images de cette soirée réjouissante, quelques remarques histoire de n’oublier rien ni personne : d’abord, une expo à la fois de qualité et grand-public, pensée comme telle par l’omniprésent H-P / ensuite, une esthétique de la démolition particulièrement calculée, avec cette perspective lointaine traversant plusieurs appartements anciens, ces cloisons savamment abattues ou préservées, créant un effet pour le moins théâtral, et ces tapisseries d’avant Tino Rossi qui suscitaient bien des convoitises / 3. un bar en forme de clou du spectacle - accessible par un vieux placard - avec son atmosphère « über cosy », son sanglier et son éland du Cap naturalisés, et surtout une équipe « premium » Bastien-Hugo-Vincent-Romain + un fin barman exfiltré de L’Orangerie à Lyon, Emeric, + Lydie, une demoiselle charmante à casquette de l’Armée Rouge / 4. des lives qui ont apparemment plu (Africa Twin de mieux en mieux, malgré les imperceptibles soucis de batterie que déplorait Hugo), même si le plancher oscillait pas mal au milieu de la salle de concert. Cependant la structure haussmanienne semblait « calculée pour » / enfin, un public mignon qui a accepté toutes les contraintes imposées par cet immeuble en chantier - et désolé, vraiment, pour les retardataires (parmi lesquels des amis chers), on a voulu faire plaisir au plus grand nombre possible… sans pour autant accorder le moindre « passe-droit » (ni gauche, du reste).
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Qui ai-je oublié ? La compta’, d’abord : coucou et merci les filles ! / la sécu’ (alias… l’équipe du bar), défense solide que même les francs-tireurs Bambo (alias Incident Diplomatico) ou Grég n’ont pu déstabiliser… Défense de zone dans la tradition de l’Olympique Lyonnais, et sur laquelle je pus me reposer / puis les artistes : Vlad, Geoffrey & Hugo, Manu et Jérémy (qui ont fait rêver la team Créquy), JB Itoladisco, incarnation d’EITS / et enfin le public, qui a déjoué toutes les prévisions de fréquentation par la grâce du bouche-à-oreille, ce réseau social inégalé… En vertu de quoi EITS a presque malgré soi embrasé les confins sud de la Libé (juste au-dessus de la voie rapide) par une humide nuit d’hiver !  
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      Texte : Arnauld H.
Photos : Julien Griffaud
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crequy · 7 years ago
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Le groupe Créquy ouvre un nouveau chapitre de mécénat artistique en lien avec son coeur d’activité : rénover et habiter la ville. Acteur économique depuis près de 15 ans et culturel depuis plus de cinq ans, nous avons le plaisir d’accueillir à Nice des plasticiens et photographes contemporains autour du th me Humains urbains.
L’exposition Humains Urbains présentera neuf artistes locaux et nationaux aux Niçoises et Niçois et leur permettra de s’approprier le temps de l’exposition notre « chantier amiral » l’ îlot Malaussena/Marceau, qui sera livré pour sa première tranche mi 2019. Plus de 400 M2 seront dévolus à  l’exposition sur un plateau brut et sécurisé après démolition. L’exposition se développera en triptyque : • Une aire d’exposition d’art. • Un espace dédié à un concours photo ouvert   tous «Nice is Nice». • Une salle retracera l’histoire du groupe Créquy et ses projets.
Du 23 février au 4 mars 2018. Adresse : 4, avenue Malausséna 06000 Nice Horaires : Ouvert au public tous les jours de 14h   18h Après 18h30 sur invitation, en présence des artistes.
Découvrez le dossier de presse au lien suivant : https://www.groupecrequy.fr/IMG/pdf/dossier_de_presse-2.pdf
Le site internet du Groupe Créquy : https://www.groupecrequy.fr
Plus d'informations à suivre durant les semaines qui suivent jusqu'au 23 février 2018 pour l'ouverture de l'exposition.
Photo : Urbex Session
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altriviera · 7 years ago
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Le dal désarmant*
 * La Coupure (FRA) / Le Mal des Ardents (FRA) @ La Zonmé (Nice), le 24.02.18
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Merci à l’internet (Alain Ternette ?) pour ses précieuses ressources dans le domaine du quotidien (et des sottises).
Fin de soirée à la Zonmé, douceur humide sur la rue des Combattants en AFN (un jour il y aura une rue des Anciens de PNL)  : soudain je me ravise et retourne dans le repaire de l’émulsion/émulation artistique, pour interrompre la conversation entre David et Pascal, d’un « c’est bien… » qui les fait éclater de rire. Pascal ne cesse plus de se gondoler et me fait promettre de placer ça en conclusion de mon article. Soit, mais en intro aussi… Pour en revenir au début, je n’ai pas d’explication nette à ce demi-tour effectué devant le Leader Price. Est-ce le regard vitreux des volets métalliques de la Scientologie, sur le trottoir d’en face - concentrant toute l’intelligence grise et bovine des lunettes fendues façon clubbing (le nom étant : shutter shades), sous la double quenelle verte du logo de la confrérie - ou bien le vague à l’âme ? En effet, la dépression musicale que traverse notre bonne cité rend plus précieux les rares concerts de qualité, et plus douloureuses les sorties définitives. Ainsi j’ai eu du mal à quitter l’exposition éphémère du 4 avenue Malaussena, lieu exceptionnel dont nous reparlerons très bientôt, héhé, je n’en dis pas plus… Mais bon, entre un triple-vernissage hier soir et l’atmosphère guillerette du Carnaval, l’espoir, un peu, demeure. Oh, cela dit, j’admets volontiers que Nice semble être pilote (comme on disait en 2003) dans l’organisation d’anniversaires et autres fêtes entre soi… Mais je préfère de loin le dal « particulièrement réussi » - dixit le chef -, typique de la Zonmé, + une affiche marseillaise comme celle de ce soir… Qui ressemble tellement à du Easter In The Sun que ce n’en est pas mais que tout le monde est persuadé du contraire ! Là encore le directeur rigole : « Tous les gars d’Easter sont là, en plus ! » - ce qui est la moindre des choses. Hmm, tu dis ? OK, le groupe est prêt, je me tais.
La Coupure  : sur la toile on trouve ceci : « (psyche kraut wave/Katatak Rec./Marseille,FR.) Duo trance hypnotic, mystical combining tribal rhythms and cold tunes. http://lacoupure.bandcamp.com. » D’autres questions ? Signalons juste que Claire (autrefois connue sous les sobriquets de Sveta puis de La Présidente) a aimé, et ceux qui connaissent ses goûts étranges saisiront, hi-hi. Objectivement, c’est un projet solide avec un parti-pris sobre et frontal, punk sur les bords, et au milieu aussi. C’est parfois rêche, rude, rugueux, ça rudoie durablement, c’est bien.
 Le Mal Des Ardents : rebelote : « (new beat–analog synths/lofi record/Marseille,FR.) Dark house music old school with vintage analog synths… ». Hmm attendez… Contrepèterie : « Le Dal désarmant » ? Pas mal, hein ? Très beau nom pour ce projet solo qui fleure le bon temps de François Villon (Fillon déjà oublié), les gravures curieuses de la Renaissance, les éruptions cutanées massives et la gangrène sèche, ou Depardieu dans Le Retour de Martin-Guerre. Avant le concert, tandis qu’on admire la masse de machines qui encombre(nt) la table (de dissection) - Geoffrey signale à mon attention un synthé Roland et une TR 808, tous deux d’époque, qui redonneraient ses lettres de noblesse au larcin - Cyrille me glisse malicieusement qu’il joua autrefois (entre 91 et 97 je crois) avec Ben dans un groupe « psyché-LSD » , « Les 25 ». Ben, non pas le clown de l’école de Nice qui fait rire avec ses âneries et son écriture, mais Ben le musicien marseillais. Jouée entièrement en direct (à ce qu’il me semble), sa musique transperce tout, tel (attention l’analogie…) un sous-marin à remonter le temps qui longerait les berges des fleuves médiévaux, éviterait la collision avec les piles du Pont-Neuf pour longer la tour de Nesles, s’enfoncerait dans les douves des principales places-fortes du royaume et irait inspecter les forêts de pilotis des grandes cathédrales. Inutile de dire que ça vrille, ça trille, c’est du brutal, du subtil aussi, et du passionnant surtout. Gars attachant en prime, qui se laisse entraîner dans une séance photo (mais n’aime pas trop cela), craignant que ses sons « granuleux » n’aient un peu trop « bouilli » à cause de la sono, puis nous racontant Marseille : installé depuis 98, il s’active dans cinq projets différents, semble goûter les tournées dans le Nord et en Belgique, mais se dit surpris et heureux du dynamisme musical phocéen - « Tous les concerts sont blindés tout le temps, même en semaine »… Ce qui relance une fois de plus la perspective d’un prochain reportage Alt_Riviera dans le département 13 (Savage)… Avant cela, sachez que j’ai fait un « passage noctambule de soutien » (ou PNS) à la Southern Session d’électro-minimale « Le Loup », dans un local de la ZI de St-Laurent (Baldu, qui a raté cela, va me jalouser durablement) et que, comme week-end… « c’est bien ».   
Texte : Arnauld H.
Photo : Julien Griffaud
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