#2025 Acura MDX Type S | Explore Tumblr posts and blogs

blogueericdescarries · 2 months ago

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L'étonnant Acura MDX et la superbe Porsche d'Unitronic

Le 16 novembre 2024

Le véhicule de presse qui me fut confié la semaine dernière était la nouvelle version retouchée du VUS (ou VUM, c’est selon…) MDX d’Acura. Au départ, je vous avoue que c’est un véhicule que j’ai toujours aimé. Sauf que je me suis toujours demandé dans quelle catégorie on devrait classer cette (auto ou camionnette ?). Quels en sont les véritables concurrents? À bien le regarder, le MDX devrait se mesurer à des Porsche Cayenne, BMW X5, Range Rover Sport et autres véhicules du genre…pourtant j’ai de la difficulté à l’associer à ces VUS, la plupart nous venant d’Europe. Aussi drôle que cela puisse paraître, je ne le vois pas dans le créneau des « véhicules coûteux » autant que dans la catégorie des VUS absolument amusants à conduire, peu importe la vitesse à laquelle il se déplace.

Acura a révisé l’avant de son MDX ce qui lui donne un air plus agressif! (Photo Éric Descarries)

Même dans son apparence physique, on dirait qu’il se distingue des autres concurrents du même créneau. Moi, je trouve qu’il fait moins prétentieux. En fait, le MDX nous revient en 2025 avec si peu de changements extérieurs qu’il ne sera pas facile à identifier du premier coup d’œil. Son design est presque intemporel. Alors, les designers de la marque (qui est construite à East Liberty en Ohio) ne lui ont presque rien changé de son redesign de 2022 sauf pour une calandre révisée et de grandes prises d’air dans le pare-chocs au niveau des roues avant. Ajoutez à cela quelques autres retouches plutôt discrètes aux ornementations.

L’Arrière du MDX demeure à la fois discret et élégant. (Photo Éric Descarries)

Cependant, notez bien que le MDX que j’ai conduit était de cette génération de Type S équipée du moteur V6 turbocompressé de 3,5 litres qui fait rien de moins que 355 chevaux et 354 li-pi de couple (la version plus « ordinaire a un moteur semblable mais atmosphérique de 290 chevaux et 267 li-pi de couple qui n’est pas à négliger non plus…). La seule boîte de vitesses disponible est une automatique à dix rapports, le tout étant combiné à la traction intégrale standard dont le système est géré par le couple ce qui peut envoyer jusqu’à 70% de la puissance aux roues arrière (de base, le MDX transmet la plus grande partie de cette puissance aux roues avant). La suspension est composée de jambes de force à l’avant et de bras tirés à l’arrière, le tout étant géré par une fonction pneumatique aux quatre roues avec cette version Type S Ultra. Mon véhicule d’essai était chaussé de pneus Continental 275/40 R-21appropriés.

Dommage qu’il soit presque impossible de voir la mécanique sous le capot du nouveau MDX! (Photo Éric Descarries)

L’intérieur de ce MDX en surprendra plus d’un. Dans le passé, j’ai souvent considéré l’aménagement intérieur de plusieurs véhicules d’origine japonaise comme étant fade, tout au plus ennuyeux. Mais dans le cas de ce MDX, il faut avouer que les designers y ont mis le paquet. Dès que l’on ouvre la porte, ça saute aux yeux. La finition y est non seulement agréable à regarder, son assemblage y est impeccable. La portion avant de l’habitacle ressemble plus à un cockpit d’avion qu’à un poste de conduite. Le tableau de bord affiche un design très moderne même si l’écran semble planté en plein dans la planche de bord. L’instrumentation y est facilement lisible pour le conducteur (qui peut aussi profiter de l’affichage du compteur de vitesse en réflexion dans le pare-brise) alors que la console glisse du haut de cette planche de bord au centre des deux sièges avant. Notez qu’il n’y a pas de levier de vitesses mais plutôt des boutons pour contrôler la boîte de vitesses. L’écran peut sembler un peu petit, il demeure très clair et facile à lire. La radio à sonorisation Bang & Olufsen procure un son remarquable.

Le poste de conduite du nouveau MDX fait penser à celui d’un jet privé! (Photo Éric Descarries)

Les sièges avant ont été plus confortables que prévu. J’ai souvent trouvé que les coussins des voitures japonaises (surtout chez Honda) étaient plats et peu confortables. Ce n’en est pas le cas en ce qui a trait au MDX Ultra. Les places arrière sont aussi relativement confortables mais j’aurais aimé plus d’espace pour les jambes. Saviez-vous que le MDX était un véhicule avec trois rangées de sièges? Vous ne le saviez pas? C’est peut-être mieux ainsi. Car ce MDX « jouit » du même défaut que plusieurs de ses concurrents : une troisième banquette repliable qui est à peine faite pour les enfants! Un adulte n’y sera certes pas à l’aise…y’a pas de place! Par contre, une fois rabattue, elle laisse sa place à un coffre respectable et surtout très utile. Quant à la visibilité, elle est un peu plus obstruée en vue trois-quarts arrière mais elle est bonne tout le tour.

Les sièges arrière sont confortables et la sellerie remarquable. Mais un peu plus de place aurait été apprécié. (Photo Éric Descarries)

Soyons honnêtes! Cette troisième banquette place les passagers très à l’étroit sauf, peut-être pour les enfants. Deux ou trois pouces à l’empattement du MDX la rendrait plus accueillante. Remarquez que ce « défaut » se trouve aussi chez plusieurs concurrents d’Acura. (Photo Éric Descarries)

Par contre, si la troisième banquette est repliée, on obtient un généreux espace pour les bagages. (Photo Éric Descarries)

Sur la route

C’est ici que ça devient intéressant. Si je ne savais pas exactement dans quel créneau placer l’Acura MDX, je dois vous avouer qu’une fois sur la route, il devient un véritable véhicule sportif! Non, ce n’est pas du genre « sport » avec des échappements bruyants, une suspension rigide et un comportement saccadé. Non, et c’est là que je me suis souvenu pourquoi j’avais un petit penchant pour le MDX. Ce VUS agit comme s’il était en mission secrète ne dévoilant son côté sportif que lorsqu’il est « commandé ».

En général, c’est un véhicule plutôt doux et silencieux qui se manipule très facilement. Souvent appuyé de l’aide à conduite, il reste très prévisible et facile à conduire sauf pour le stationnement qui, heureusement, est appuyé des caméras et capteurs tout le tour du véhicule. Mais il se peut que l’image qu’ils projettent sur l’écran soit un peu plus près que le véhicule ne l’est vraiment. Il en résulte parfois de grands espacements entre le MDX et les autres véhicules qui l’entourent alors que le conducteur aura eu l’impression que ces véhicules étaient beaucoup plus près. Mais, ce « défaut » peut être un avantage dans bien des situations.

Les gros pneus Continental qui équipaient mon MDX d’essai ont largement contribué au comportement routier du VUS. (Photo Éric Descarries)

Toutefois, rendu sur l’autoroute, la conduite en est différente. Notez qu’il faut être prudent dene pas excéder les vitesses permises…ça se fait tout seul! La tenue de cap est très précise et le MDX n’exige pas de corrections à tout moment. Sur les portions endommagées d’autoroute, c’est à peine si les pneus transmettent les défauts du revêtement.

Accélérer de 0 à 100 km/h demande moins de six secondes mais les reprises sont encore plus convaincantes (et rassurantes) sans que le moteur n’émette un grondement déplaisant. En fait, le son en est plus agréable que prévu. On se sent tellement en confiance sur la route. Ce n’est pas le sentiment de manque de contrôle transmis par des véhicules de performance qui exigent que l’on tienne le volant vraiment à deux mains! Plaisant! Pas d’autres mots! Faut dire qu’à près de 5000 livres, on sent que l’on est aux commandes d’un véhicule plutôt lourd et imposant!

Quant à la consommation, là j’ai eu une petite surprise. Vu que cet Acura vient des écuries de Honda, une marque réputée pour son économie de carburant, une consommation moyenne de 13,68 l./100 km m’a paru un peu élevée. J’ai peut-être « testé » la puissance du V6 mais je n’ai pas exagéré, du moins je crois. Plus encore, la moitié de mon parcours s’est fait sur des autoroutes ce qui aurait dû atténuer cette consommation. Évidemment, ce genre de moteur préfère l’essence Super…

Le prix de base d’un Acura MDX Type S Ultra est de 87 930 $ (ouf!). Mon véhicule d’essai avait pour options une peinture spécifique de 800 $, un intérieur en suède plus élaboré de 500 $ de plus, des accessoires optionnels de 755 $ en plus des frais de transport de 2595$, la surtaxe pour le climatiseur de 100 $, la surtaxe pour les pneus surdimensionnés de 18 $, le tout pour un total de 92 698,10 $ !

Malgré les quelques notes négatives, je conserve un grand respect pour l’Acura MDX. C’est peut-être le meilleur compromis dans la catégorie des VUS/VUM intermédiaires avec beaucoup de classe…et moins de prétention!

La nouvelle Porsche de l’équipe d’Unitronic

Il n’y a pas si longtemps, je publiais avec un certain orgueil que l’équipe de course d’Unitronic, cette belle entreprise lavalloise qui propose des pièces et des composantes électroniques de performance pour les Porsche, Volkswagen et Audi, avait gagné le championnat 2024 dans sa catégorie (moins de deux litres) de la série du défi Michelin Pilot de l’IMSA. Son Audi RS3 a réussi à gagner plusieurs épreuves d’endurance (de deux à quatre heures) un peu partout en Amérique du Nord aux mains des pilotes de l’équipe américaine JDC Miller. Évidemment, ce n'est pas tant l’orgueil de voir une entreprise de Laval se mériter cet honneur que le fait que les couleurs de la voiture avaient été dessinées par un certain Guillaume Descarries qui se trouve être mon fils!

Alors, voilà que Guillaume récidive. L’équipe JDC Miller revient à la compétition en 2025 mais cette fois, dans la division plus exigeante dite GS (Grand Sport) de ce même championnat! Les pilotes seront les mêmes (les Américains Mike Taylor et Chris Miller) mais cette fois, ils piloteront une Porsche Cayman 718 GT4 (toujours la propriété de la compagnie québécoise) dont la livrée a encore une fois été conçue par Guillaume! En véritable bon vieux papa, j’ai le droit d’être une peu fier, non?

La nouvelle Porsche de l’équipe Unitronic affiche la livrée de la compagnie signée Guillaume Descarries! (Photo Unitronic)

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