#éric dupont-moretti
Explore tagged Tumblr posts
Text
Comment appelle-t-on un régime politique qui cherche à abolir la séparation des pouvoirs ?
#une question d'importance#république française#manifestations#grève générale#éric dupont-moretti#pourriture mafieuse#garde des sceaux#séparation des pouvoirs#près de 66% des membres de la macronnie ont un casier judiciaire
5 notes
·
View notes
Text
J'en ai marre d'avoir à répéter de quoi est coupable ce génocidaire, et de me dire que si je l'appelle ainsi sans expliciter, de nombreux lecteurs vont encore s’imaginer que j’affabule - et même si j’explicite, ça ne sera pas forcément suffisant. Face à la bêtise, l'information est difficile. En tout cas, un génocidaire peut tenter d'envoyer des gens en taule pour insultes et bras d'honneur... Voir l'article sur les risques légaux encourus par Dupont-Moretti pour ses bras d'honneur à l’Assemblée : aucune peine de prison prévue... Basile Pesso, 23 avril 2 023 (Fb) Article de BFM TV : “Trois personnes jugées pour avoir insulté Emmanuel Macron : ce que dit la loi”
#basile pesso#madness#france#france...#emmanuel macron#éric dupont-moretti#fight dictatroship#contenu original#écrivains#écrivains sur tumblr#questions de droit#écrivains anti fascistes#journalisme#journalistes#journalistes indépendants#justice#yes we are magazine
0 notes
Video
youtube
Questions à Gérald Darmanin et Éric Dupont-Moretti #shorts @Charbofficiel2
0 notes
Text
LA PROMESSE (123) DU « ZÉRO SDF » DANS LA RUE … ET DANS LES SQUATS ?
ARTICLE – Squats: trois ministres réclament plus de chiffres aux préfets Gérald Darmanin, Éric Dupont-Moretti et Guillaume Kasbarian ont adressé, le 2 mai, une circulaire aux préfets leur réclamant d’«éviter» que les occupations illégales «se développent». 26/05/24 LE FIGARO Entre la théorie et la pratique, les propriétaires enragent de voir que la loi «anti-squats» n’est pas toujoures…
View On WordPress
0 notes
Text
Tribunal Judiciaire de Montbéliard : 4 magistrats, 4 greffiers et 2 attachés de justice recrutés d'ici 2027
Le Ministre de la Justice, Éric Dupont-Moretti a d’annoncé la dernière phase des recrutements prévus par la Loi de programmation de la Justice, en dévoilant la répartition des effectifs supplémentaires au sein de toutes les juridictions. "Ce plan de recrutement constitue une nouvelle étape majeure dans le réarmement judiciaire de notre pays", explique Nicolas Pacquot, Député Renaissance de la 3ème Circonscirption du Doubs, "depuis 2017, des recrutements massifs sont intervenus grâce à des hausses de budgets historiques". Côté chiffres : 2 000 contractuels recrutés depuis 2021, renouvelés à la demande des juridictions dès 2022 puis pérennisés, en 2023, avec la possibilité d’un contrat à durée indéterminée ; plus de 1 000 magistrats et 1 050 greffiers ont ét�� recrutés ; 3 500 juristes assistants recrutés depuis le 1er janvier 2023, ont rejoint les tribunaux judiciaires et les cours d’appel. Un nombre record de futurs magistrats au sein l’Ecole Nationale de la Magistrature, avec une promotion 2024 de 466 auditeurs de justice. D’ici 2027, dans le cadre de la loi de programmation de la justice 2023-2027, les juridictions accueilleront 1 500 magistrats, dont 150 seront répartis ultérieurement en fonction de différents facteurs, des retours du terrain et des priorités de politique publique. 1 800 greffiers, dont 300 seront également répartis ultérieurement. Le Député Pacquot dévoile que "au Tribunal Judiciaire de Montbéliard, ce sont 4 magistrats, 4 greffiers et 2 attachés de justice qui seront recrutés d'ici 2027", en précisant que "Après 30 ans d’abandon budgétaire et humain, ces recrutements permettront aux acteurs du monde judiciaire de regarder l’avenir avec confiance et d’œuvrer pour une justice plus proche et plus rapide pour nos concitoyens". Read the full article
0 notes
Text
Lundi 11 décembre 2023
Éric Zemmour et les deux peuples
Une fois de plus c’est Éric Zemmour qui a marqué et engagé le débat sur la société française avec sa formule des deux peuples, relayée par Marion Maréchal et sa guerre ethnique. Certes bien d’autres avaient entrepris des réflexions de fond, tels Jérôme Fourquet et sa France d’après, Michel Onfray et sa guerre civile à bas bruit, Gilles Kepel et l’antisémitisme d’atmosphère et plusieurs avocats dont Thibaut de Montbrial est à la fois le plus compétent et le plus brillant.
Pour en revenir à Éric Zemmour, selon lui, le président Macron gouverne deux peuples et doit en tenir compte afin d’éviter des affrontements. Pour autant, qui peut nier la réalité de ces affrontements ? Olivier Véran, porte-parole du Gouvernement, quand il est venu tardivement à Crépol, a évoqué un risque de basculement. Gérald Darmanin, plus électoraliste, a pointé la responsabilité de milices d’extrême droite qui, selon lui, doivent être dissoutes et que l’on ne saurait confondre ni avec ceux qui sont indignés par le meurtre de Thomas, ni avec Reconquête, le RN, Debout la France et les LR. C’est le garde des Sceaux, Éric Dupont-Moretti, un jour avant sa relaxe par la Cour de justice de la République, qui a fermé le banc de l’accusation en s’en prenant à travers le « RN des nazillons » à la France « blanche catholique » qui serait responsable des peurs des juifs et des musulmans. Une contribution qui n’a pas été appréciée par certains et qui n’a sans doute pas vocation à favoriser l’apaisement et l’entente cordiale.
Et toujours le déni de ce « nouveau peuple » islamo- gauchiste, woke, anti-occidental, fanatique et totalitaire, avec parfois des relents pronazis par haine des juifs, souvent violent et en lien avec les Frères musulmans, mais aussi dans certains quartiers en extension avec le trafic de drogue.
Combien de temps encore sera-t-il possible de pratiquer la politique de l’autruche alors qu’une très grande partie des Français ont très bien compris ce qui se passe, ce qui se trame ?
François BAUDILLON
*
0 notes
Text
Macron, Borne y siete ministros más se reúnen de urgencia ante la ola de disturbios
La reunión, que no estaba incluida en la agenda presidencial, ha sido un "punto de situación" para tener una "actualización de la situación", según han informado fuentes del Elíseo citadas por medios franceses.
Entre los asistentes están el Ministro del Interior, Gérald Darmanin, y el ministro de Justicia, Éric Dupont-Moretti.
El objetivo del encuentro es subrayar la "firmeza" y la unidad del Gobierno rodeándose de siete ministros ante la violencia desatada en las principales ciudades del país desde hace cinco días.
Fuente: http://www.europapress.es/
0 notes
Link
0 notes
Text
Je connais pas mal de gens de mon âge qui veulent devenir avocats et je suis souvent un peu perplexe. Honnêtement je pense que c'est juste un attirance envers un métier prestigieux, qui fait rêver, parce que défendre les opprimés c'est sexy sauf que : on vit dans un état de droit où tout le monde est défendu, même les méchants dans l'histoire. Éric Dupond-Moretti (la plupart ne savent pas qui c'est de toute façon), c'est pas vraiment le mec qui va défendre la veuve et l'orphelin comme dirait ma maman, mais ça n'empêche qu'il est un grand avocat. Bref, je vois beaucoup de gens qui vont s'embarquer dans des études de droit qui est une filière dure où les profs font tout pour vous dégoûter les premières années, tout ça pour une vision hyper idéalisée d'un métier (que je ne dis pas qu'ils n'exerceront pas mais voilà) sachant que, c'est mon jugement personnel, mais la majorité ont une vision pour le moins... personnelle du métier, et je pense pas que c'est très grave en terminale de penser comme ça, comme si défendre leur client était quelque chose de personnel alors que... non. Je ne sais pas comment l'écrire mais quand on a attaqué Dupont-Moretti (oui encore lui) parce qu'il avait défendu Abdelkader Merah, j'ai trouvé ça vraiment étrange. On l'a attaqué en disant qu'il était un monstre etc... mais encore une fois, on vit dans un État de droit et il a aussi le droit à un avocat et à un jugement. Et l'avocat en question n'est pas un monstre, et le fait de défendre l'auteur d'un acte antisémite ne fait pas de lui quelqu'un qui approuve ce qui s'est passé. C'est comme si l'avocat devait forcément être d'accord avec son client, les opinions de ce dernier, pourquoi il le défend sauf que non ahah.
Bref, tout ça pour dire que je suis souvent un peu perplexe face aux choix d'orientation de certaines personnes mais après tir ça ne le concerne pas. Je trouve ça un peu bizarre ce moment où tout le monde choisit ce qu'il va faire l'an prochain. On a tous été éduqués, et reçus la même éducation, du moins le même type d'éducation depuis l'âge de 3 ans et alors qu'on pourrait penser que ça formate les gens à avoir tous les mêmes centres d'intérêt à force de vivre ensemble et de partager la majeure partie de nos journées, mais pas du tout et je trouve ça un peu fou qu'on ait cette capacité à vous construire notre propre personnalité tout en vivant tellement dans une communauté où on nous parle tous de la même chose, que ça soit les cours ou les amis.
11 notes
·
View notes
Text
EN 2020, DUPONT MORETTI OPPOSÉ À LA SUPPRESSION DES JURYS D’ASSISES
« La justice dans ce pays est rendue au nom du peuple français et le peuple en est exclu” L’Assemblée nationale a décidé d’étendre l’expérimentation des cours criminelles à 30 départements en raison du coronavirus. Pour Maître Éric Dupond-Moretti, “la justice dans ce pays est rendue au nom du peuple français et le peuple en est exclu”. ARTICLE – Cours criminelles sans jury populaire : “On a…
View On WordPress
0 notes
Photo
"Éric Dupont-Moretti va être trop laxiste ! Avec lui, les terroristes et les racailles vont s'en donner à cœur joie !"
0 notes
Text
Tweeted
"Ensauvagement": Pour Julien Dive (LR), Éric Dupont-Moretti "a fait une pirouette sur les formes fautes de s'attaquer au fond" https://t.co/s415fifwwb
— razki030775 (@razki030775) September 2, 2020
0 notes
Text
Castex, Darmanin et Dupond-Moretti à Nice pour dévoiler un plan anti-insécurité
Castex, Darmanin et Dupond-Moretti à Nice pour dévoiler un plan anti-insécurité
Après une fusillade en plein jour à Nice, le gouvernement monte au créneau et trois membres du gouvernement font le déplacement dans la capitale azuréenne samedi 25 juillet : le Premier ministre Jean Castex, ainsi que les ministres de l’Intérieur Gérald Darmanin et de la Justice Éric Dupont-Moretti. Le gouvernement devrait dévoiler un plan de lutte plus sévère contre l’insécurité.
C’est…
View On WordPress
0 notes
Text
De Badinter à Dupont Moretti ou est ce que ce monde est sérieux ?
Les magistrats respectaient Robert Badinter, grand avocat mais aussi homme élégant dans tous les sens du terme, respectueux d'autrui dans sa pensée et ses analyses, intellectuement brillant mais aussi profondément humaniste.
Le ministère de la justice était alors un ministère d'état dans les premiers rangs des ministères. La séparation des pouvoirs n'était pas assurée mais l'exécutif témoignait ainsi d'une certaine considération envers l'autorité judiciaire ce qui permettait à celle ci d'exercer la justice avec une relative indépendance.
Éric Dupont Motetti est un avocat penaliste, un ténor comme on dit (on disait avant un bavard), grande gueule aux sorties tonitruantes donc chouchou des médias, dont certains agissent d'ailleurs comme ses attachés de presse, qui a bâti son cursus sur une haine affichée et revendiquée des magistrats, un terrorisme de prétoire qui se dit au service de ses clients mais qui dissimule mal un narcissisme aveugle à tout ce qui ne pense pas comme lui. Comme il l'a dit lui même, il n'a aucune compétence pour une matière autre que le pénal, encore moins pour diriger un ministère.
C'est ce profil qui a été choisi comme ministre de la justice, ce ministère passant par ailleurs au 10 ème rang.
Très inquiétant comme de nommer au ministère de l'intérieur cad comme chef de la police et accédant à toutes les enquêtes, un homme mis en cause dans une enquête pour viol et comme secrétaire général de l'Elysee un homme mis en cause pour prise illégale d'intérêt quand il était à Bercy, bénéficiant d'un soudain non lieu après une attestation présidentielle en sa faveur.
Mais quand sortirons nous de cette République bananiere qui n'a jamais été aussi loin dans le mépris, voir l'indifference au principe de la séparation des pouvoirs, garantie de la démocratie, pour asseoir un exécutif sur puissant, sans contrôle .
Le plus triste est que tout ce système s'installe et va continuer à s'installer dans une grande indifférence, hormi pour un petit nombre renvoyé dans les cordes comme inutilement alarmiste ou extrémiste.
Dans la justice, on va assister à l'achèvement de sa demolition, ce qui se faisait jusque là à bas bruit, sous couvert de prétendus bons sentiments ( ouverture du corps, responsabilité des magistrats…), de politique spectacle, qui dissimulent en fait une mise sous coupe réglée de la Magistrature de notre pays.
A moins que le nouveau ministre de la Justice qui a tant hurlé que la justice n'était pas indépendante, ne soit pas que l'instrument du pouvoir en place et s'avise de résister et donner à cette Justice les moyens statutaires et effectifs de l'être, même si rien dans son parcours et sa personnalité ne permettent de croire à un tel miracle.
Sinon, ce sera un jour aux citoyens las des balivernes et faux semblants et toujours confrontés à l'inégalité sociale de la réclamer.
0 notes
Link
L'écrivain, qui enflamme le plateau de Laurent Ruquier toutes les semaines, semble vivre sur une autre planète. Brutale et radicale, la polémiste est une adepte du coup d'éclat permanent. Peu importe ce qu'on dit d'elle…
La violence, quelle violence? Christine Angot semble ne pas comprendre la question. Selon l'écrivain devenue chroniqueuse d'«On n'est pas couché» (ONPC) sur France 2, aux côtés de Yann Moix, pas de doute, ce n'est pas elle qui génère de la violence. Non, la violence, c'est les autres! «Il y a des moments qui sont un peu difficiles parfois sur un plateau, reconnaît-elle. On est dans une société violente, je ne pense pas que ce soit moi qui crée cette violence, vraiment. Il y a des contraintes très différentes, des préoccupations différentes.» On l'écoute parler, impassible. Visage nu, comme frotté au savon. Look androgyne, chic dépouillé. Angot semble vivre sur une autre planète.
On insiste: la violence, c'est les autres, vraiment? Ne pense-t-elle pas que sa manière de poser des questions braque parfois les invités? Que sa «radicalité», cette façon qu'elle a de «ne chercher ni à plaire, ni à déplaire», comme le relève l'écrivain Constance Debré, «de parler comme elle écrit»s'assimile pour beaucoup à de la violence pure? N'était-ce pas le cas envers Virginie Calmels, vice-présidente du parti Les Républicains, dont elle a évoqué le passé sentimental tandis qu'Éric Dupont-Moretti, également sur le plateau, rappelait de sa voix de stentor que l'on n'était «pas au tribunal, ici»?«Virginie Calmels est la première dans son livre à dire “mon fiancé”. Je lui posais une question sur l'homogénéité sociale qui me paraissait légitime de poser à quelqu'un qui prétend rassembler des gens très divers. Or elle côtoie dans sa sphère proche des gens qui appartiennent à la même sphère sociale qu'elle», répond Angot.
Et envers François Fillon, à qui elle a demandé brutalement, sans bouger un cil, lors d'une émission politique qui restera dans les mémoires, «s'il faisait un chantage au suicide» ? «Il ne faut pas inverser les choses. La violence était dans le comportement de François Fillon» Mais aussi envers Sandrine Rousseau, en larmes face à ses attaques? «Elle pleurait, bon d'accord, elle pleurait, mais je n'ai jamais été contre elle, bien au contraire, déclare l'auteur de L'Inceste. C'est sa phrase à propos des gens “formés pour recueillir la parole” qui m'a fait réagir. Je suis bien placée pour vous dire que, quand vous avez une difficulté, les gens qui sont là pour recueillir la parole sont sourds.»
Tête à claques, tête à clics, tête à clashs…
Christine Angot répond. Impassible. Rien à voir avec cette mine tendue, ce visage comme une grimace de souffrance, qu'elle affiche parfois lorsqu'elle interviewe les invités d'«ONPC». Une image dure qu'elle arbore souvent lors de ses interventions sur le plateau de la chaîne publique, entre coups d'éclat et crise de nerfs. Narcissime et impudeur.
Elle nous a donné rendez-vous dans un café-restaurant italien, Le Corso, avenue Trudaine, dans le IXe arrondissement de Paris, en plein «boboland». Depuis cette rencontre, il y a quelques semaines, la «scandaleuse» a assené au chanteur Grand Corps Malade qu'«être artiste, c'est toujours un plan B, le résultat d'un échec» et, plus récemment, a torpillé des bénévoles en soins palliatifs, plus particulièrement ceux de la fédération Jusqu'à la mort accompagner la vie (Jalmalv). Selon elle, «des catholiques intégristes» constitués en «lobby», faisant «intrusion» dans la vie des malades avec la complicité des médecins. Des propos d'une rare agressivité qui ont entraîné la publication d'un communiqué indigné de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) dénonçant «l'attitude, la violence des propos et des affirmations de Christine Angot»...
» LIRE AUSSI - Rétro 2017: top 10 des plus gros clashs de la télévision
Des scènes «ordinaires» de la fièvre télévisuelle du samedi soir, mises en scène autour de la romancière. Angot semble s'en accommoder: engagée afin d'incarner «le retour à une émission d'opinion et d'émotion», la romancière remplit sa mission. Tête à claques, tête à clics, tête à clashs… Elle est devenue l'animatrice de l'audiovisuel public que les Français adorent détester. Une snipeuse incontrôlable, telle une grenade dégoupillée. Rugueuse, clivante, anguleuse.
L'écrivain, repérée par la productrice de l'émission Catherine Barma lors de son face-à-face musclé avec François Fillon, a été engagée pour ça, justement. Pour faire du «buzz», pour ses fureurs et ses aigreurs
Héroïne objectivement subjective d'une version télévisuelle d'On achève bien les chevaux, de jeux du cirque contemporains qui se terminent désormais sur les réseaux sociaux à coups de mise à mort numérique - il y a même sur Internet un site qui s'appelle «À l'échafaud, Christine Angot» -, de pétitions réclamant son départ mais aussi de saisines du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), engagées tant par la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, que par des téléspectateurs choqués de son traitement de Sandrine Rousseau et, plus récemment, par l'association de soins palliatifs Jalmalv ….
Pourquoi tant de haine? L'écrivain, repérée par la productrice de l'émission Catherine Barma lors de son face-à-face musclé avec François Fillon, a été engagée pour ça, justement. Pour faire du «buzz», pour ses fureurs et ses aigreurs. Ses violents réquisitoires, hermétiques à toute émotion. Là encore, elle ne se perçoit pas du tout comme ça. «Je ne suis pas une machine à clashs. Et, déjà, surtout, je ne suis pas une machine. J'essaie toujours de passer sur les côtés, je n'y vais jamais frontalement. Cela ne m'intéresse pas de blesser les gens, scande-t-elle. Je n'ai pas conscience des proportions que ça prend. J'ai commencé à publier en 1990. Je n'ai jamais été étrangère à la parole publique. J'ai eu quelques sorties de livre qui ont été compliquées dans le passé.»
Chaque semaine, ou presque, c'est le même numéro. Comme le résume un spécialiste de l'audiovisuel, «le tournage a lieu le jeudi, le vendredi la production fait fuiter un ou deux clashs et, comme ça, les gens regardent France 2 le samedi soir. Dans l'histoire, elle fait un peu fonction d'idiot utile de l'émission.» Une mécanique parfaitement huilée. Dans le même temps, des indiscrétions sortent sur les humeurs de la diva du samedi soir: «Elle aurait quitté le plateau furieuse» ; «Elle aurait fait un chantage au suicide». On feint de s'interroger sur sa reconduction lors de la prochaine saison. Tout le monde en parle et les audiences remontent. Résultat: Angot devrait rempiler l'année prochaine, encouragée par Yann Moix, selon qui «c'est une personnalité au sens étymologique du terme, il y a quelqu'un à l'extérieur. Donc évidemment, ce quelqu'un-là ne peut pas se fondre dans tous les décors».
Angot s'est positionnée en objet médiatique non identifié, adepte du coup d'éclat permanent
Mais souhaite-t-elle vraiment se fondre dans tous les décors? Depuis qu'elle a émergé sur la scène littéraire, à la fin des années 1990, après quatre livres publiés sans grand écho, Angot s'est positionnée en objet médiatique non identifié, adepte du coup d'éclat permanent. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder sa première intervention, dans l'émission «Bouillon de culture», en 1999. Face à un Bernard Pivot médusé, elle descend en flammes le roman d'un auteur présent, Jean-Marie Laclavetine, également éditeur chez Gallimard. Et qui, à ce titre, lui a refusé un manuscrit. «Là quand même, quand même (elle lève les yeux au ciel), il faut pas continuer de répéter comme ça que c'est bien, c'est bien… non, ce n'est pas bien. Non. Ce n'est pas bien. Non. C'est autre chose, écrire», disait-elle.
Tous les éléments du puzzle, de la future marionnette médiatique sont déjà en place. L'allure, dépouillée, austère, assumée: elle ne boit pas, ne fume pas. Le désir d'être dans la lumière, le jugement péremptoire, une évidente suffisance et cette forme d'expression singulière. Cette manière très durassienne d'assener ses phrases. Et cette impression déjà qu'elle est en colère. À se demander si, chez elle, littérature et goût de la provocation n'ont pas toujours été mêlés.
Un style durassien
Une stratégie comme une autre pour se faire connaître? L'éditrice Teresa Cremisi, qui la fit venir avec d'autres auteurs à succès comme Houellebecq et Yasmina Reza chez Flammarion, tempère: «Si provoquer, c'est dire le presque faux, le scandaleux, pour semer trouble et zizanie chez “l'adversaire”, ce n'est pas du tout cela. Christine est très sérieuse. Elle dit et clame ce qu'elle pense vrai et juste. Elle est réactive. Tranchée toujours, c'est cela qui est interprété comme de la provocation.»
Soit, mais cette manière tranchée lui vaut souvent d'être largement incomprise. Elle le sait: «Ce qui m'ennuie, c'est que je me rends compte que quelquefois je ne suis pas comprise ; quelquefois, il y a aussi une mauvaise foi à ne pas vouloir me comprendre.» Et d'ajouter: «C'est compliqué pour moi l'expression. C'est difficile pour moi, “le dire”. Je connais bien les codes sociaux du langage, mais je ne suis jamais parvenue à les utiliser au fond», déclare-t-elle dans un style décidément très durassien.
» LIRE AUSSI - Léa Salamé: «Christine Angot n'est que colère, indignation et souffrance»
«Il faut essayer pourtant de la comprendre, avance la journaliste Nathalie Saint-Cricq qui s'est récemment liée d'amitié avec elle. Elle a une pensée labyrinthique, elle est dans son monde, observe un processus presque talmudique, circulaire, dans sa façon de parler. Elle est la quintessence du non politiquement correct et elle a été prise pour ça.» Quintessence du non-politiquement correct? Ce jugement fait bondir. Longtemps, Angot a en effet été l'idole des politiquement correct. Encensée par Télérama, Le Monde,Libérationet Les Inrocks. Portée au pinacle par les cercles germanopratins frissonnant d'aise en retrouvant dans ses romans certaines figures du tout-Paris dévoilées sans aucun complexe. Ce qui lui a valu d'être poursuivie en justice.
«Christine se perçoit isolée, n'appartenant à aucun groupe social. Elle est toute seule avec son sabre»
Teresa Cremisi
Angot a longtemps semblé emprunter des chemins balisés. De gauche? Cette ardente avocate de la laïcité, admiratrice assumée de Manuel Valls, est surtout sensible «à la symbolique de la lutte des classes.» Aurait-elle, marquée par son histoire personnelle, «une part antibourgeoise en elle» comme l'analyse l'écrivain Constance Debré? «Je n'ai pas la haine du bourgeois. J'ai une haine du double langage. J'ai un vrai problème avec les hypocrisies langagières et avec la condescendance car l'hypocrisie sociale se traduit par la condescendance.»
Et cette condescendance, cet auteur à fleur de peau, qui ne supporte pas la moindre critique, la ressent sans cesse. «Christine se perçoit isolée, n'appartenant à aucun groupe social. Elle est toute seule avec son sabre», analyse encore Teresa Cremisi. En fait, conclut Constance Debré, qui l'apprécie beaucoup, «c'est quelqu'un d'assez pur, plus punk que quaker, c'est pour ça qu'elle déplaît parfois».
0 notes
Text
Clash entre Christine Angot et Eric Dupont Moretti
Clash entre Christine Angot et Eric Dupont Moretti
Échange très tendu entre Christine Angot et l’avocat Éric Dupont-Moretti dans On n’est pas couché. C’est le Zapping Télé ! Mais aussi une famille qui débarque sur le plateau de The Voice pour soutenir un talent. Sans oublier l’extraordinaire lapsus du Premier Ministre Édouard Philippe ! Bon Zapping ! Tension entre Christine Angot et Éric Dupont-Moretti (ONPC) – ZAPPING TÉLÉ DU 12/03/2018 Label…
View On WordPress
0 notes