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Atlas

Le poids du monde ne repose que sur toi. Un vrai pilier, tu le supportes dans son éclat, comme dans ses tracas. Mais c’est qu’il pèse, et personne ne te soulage. Alors tu fumes ta propre misère, vous conduisant dans votre naufrage, jusqu’au rappel de ce monde qui compte sur toi. Mais toi, qui te porte ?

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Nuit noire

source image : Moth ART

Toi nuit noire, qui cache mes larmes, ou qui les dévoile? Ce soir tu es celle qui me soutient, qui me fragilise.

Des lueurs nébuleuses dévoilent quelques parcelles de ma peau nue, là où ma tristesse est venue l'humidifier.

Toi nuit noire, qui fait sortir ce silence de ton antre la plus sombre.

Ce silence assourdissant qui réveille en moi une passion dévorante.

Toi nuit noire, qui me dévoile dans ma plus humble intimité.

Avec toi je me relâche, j'exhibe au monde nocturne ma vérité, ma vulnérabilité.

Toi nuit noire, qui révèle au monde nos peurs insoupçonnées.

Tu me permets de déverser ma faiblesse en toi.

Quelque chose bouge, que viens-tu faire ici visiteur noctambule? Sans le savoir, tu m'accompagnes dans ma délivrance. Pendant un bref instant, tu fais partie de ma vie. Ce secret restera mien.

Toi nuit noire, déjà tu t'effaces petit à petit, laissant s'évaporer sur ton chemin mon ivresse mélancolique.

Bientôt, bientôt le jour va arriver, et déjà j'oublie pourquoi j'ai pleuré.

- Blanche 

Crédit texte : https://kcblanche.tumblr.com/

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(R)A(R)T-ISTE

Comme il peut être dur de rester dans l’ombre quand tu as été habitué à la lumière. Surtout s’il ne s’agit pas de ton choix. Besoin d’attention, tu ronges la moindre opportunité de briller. Tu te délectes de chaque applaudissement, du moindre regard attentif, si ce n’est un sourire. Si tu le pouvais, tu rallongerais cet instant, mais quand l’heure sonne, c’est avec un profond regret que tu retournes dans tes travers. 

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C'est dans le silence que naît le réconfort

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Le plus dur, c'est quoi ? Perdre quelqu'un ou perdre l'Amour ?

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Dans tes yeux, je fleuris

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Homme ou femme, quand tu cherches à séduire, vise les yeux, l'esprit et le coeur.

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On ne sait jamais

Je ne veux pas te dire adieu, je ne veux pas te dire à bientôt. Je préfère laisser "ce que tu veux" décider de la suite plutôt. C'est pourquoi on se quittera par un on ne sait jamais. 

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Ciel étiré

Il aimait étirer le moment, toujours en concurrence avec le temps. Dépasser le coucher du soleil mais le faire languir quand il s’éveille.

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Nuage de Mer

Et si c’était ça le paradis ? Là où le ciel et l’océan s’entremêlent. Écume céleste ou nuage de mer ? Les anges se baignent dans l’eau, les sirènes flottent dans les airs. Et c’est un par un qu’ils viennent me chuchoter à l’oreille, que l’enfer n’est nulle autre que sur terre, où les hommes se noient dans leurs propres querelles éternelles. 

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L’homme qui écoutait la mer

Corps à moitié immergé, caressé d’un rayon de soleil. Les vagues se confondent avec les nuages. C’est dans le flottement que naît ce sentiment d’apesanteur. La sensation inexplicable d’être partout et nulle part à la fois. C’est ici et maintenant, qu’à travers la mer, il écoutait l’appel de l’univers.

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