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kinglandfr · 10 months ago
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Technologies Numériques et Enfants : Guide Pratique pour une Éducation Moderne et Équilibrée
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justforbooks · 4 months ago
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Icône du cinéma français, Alain Delon s’est éteint ce dimanche 18 août, à 88 ans. De sa révélation sur le grand écran au début des années 1960 à son César du meilleur acteur, retour sur sa carrière en sept films emblématiques qui ont campé son style.
Il était l’un des acteurs qui a enregistré le plus d’entrées en France, totalisant plus de 136 millions de spectateurs avec l’ensemble des films qui l’ont mis en scène. Alain Delon est mort ce dimanche 18 août 2024, à l’âge de 88 ans, ont annoncé ses enfants. La star du grand écran a marqué le cinéma français de son empreinte avec 90 longs-métrages, qui ont façonné sa réputation de légende et son style caractéristique. En voici sept particulièrement marquants.
« Christine » (1958) : sa rencontre avec Romy Schneider Alain Delon n’a que 23 ans et a fait ses premiers pas au cinéma un an plus tôt, dans Quand la femme s’en mêle d’Yves Allégret, lorsque l’actrice allemande Romy Schneider le choisit sur photo pour tourner avec elle dans Christine, de Pierre-Gaspard Huit. Il y incarne le lieutenant Franz Lobheiner, amant d’une riche baronne autrichienne dont il veut rompre, qui tombe follement amoureux de la charmante Christine Weiring, jouée par la jeune star du cinéma qui n’a alors que 20 ans. La première rencontre entre les deux acteurs, à la descente de l’avion, deux mois plus tôt, n’était pourtant pas des plus concluantes. La barrière de la langue les sépare et le duo ne s’entend absolument pas. Ils finiront pourtant par tomber amoureux et former un couple connu comme « les plus beaux fiancés d’Europe ».
« Plein soleil » (1960) : la révélation d’un « jeune premier » Deux ans plus tard, Alain Delon est choisi par le réalisateur René Clément pour jouer dans une adaptation du roman Monsieur Ripley, de Patricia Highsmith. Alors qu’il devait jouer le deuxième rôle masculin, il parvient à convaincre l’équipe de réalisation qu’il serait plus adapté dans le costume du personnage principal, Tom Ripley, qui colle plus à son caractère un peu « voyou ». Avec ce rôle, Alain Delon se révèle sur le grand écran et pose les jalons de ce qui deviendra son style, charismatique et un peu rebelle. « Personne ne savait qui j’étais. Le film qui a fait le tour du monde, a été la base de ma carrière », avait d’ailleurs reconnu l’acteur.
« Le Guépard » (1963) : la palme d’or à Cannes Alain Delon y incarne Tancrède Falconeri, le neveu du prince Fabrice de Salina (Burt Lancaster) qui se lie d’amour avec une bourgeoise, Angelica Sedara (Claudia Cardinale), dans une Italie du milieu du XIXe siècle marquée par le déclin de l’aristocratie traditionnelle. Adapté du roman éponyme de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, cette fresque obtient la Palme d’or au Festival de Cannes en 1963 et devient un succès commercial et critique dès sa sortie. Alain Delon, au sommet de son élégance (moustache fine et raie sur le côté), y est l’incarnation de la noblesse. Le couple qu’il forme avec Claudia Cardinale entre dans l’histoire du cinéma. Le film comporte notamment une scène de bal devenue iconique, qui marque la victoire de la bourgeoisie sur la noblesse et où les trajectoires du trio principal trouvent leur aboutissement.
« Le Samouraï » (1967) : la consécration du « genre » Delon Cette première collaboration avec Jean-Pierre Melville donne l’un des chefs-d’œuvre de la filmographie de Delon, qui incarne le tueur solitaire Jef Costello. Fantomatique, inexpressif (son personnage n’a quasiment aucune réplique), obsédé par la maîtrise, avec son regard bleu froid, son imper et son chapeau : ce personnage est à la base du mythe Delon. L’esthétique de ce polar glacial influencera nombre d’autres cinéastes, dont John Woo ou Quentin Tarantino. La collaboration Delon-Melville accouchera d’un autre chef-d’œuvre, Le Cercle rouge (1970, avec Bourvil), avant Un flic (1972).
« La Piscine » (1969) : les retrouvailles avec Romy Schneider Mi-drame, mi-polar, ce film de Jacques Deray marque les retrouvailles entre Alain Delon et Romy Schneider, avec qui il a formé un couple mythique du cinéma français. Il n’y aura pas de retour de flamme entre eux mais la carrière de l’actrice allemande, alors en demi-teinte, redécolle. Plus de 3 millions de spectateurs plongent dans la piscine au-dessus de Saint-Tropez, fréquentée par le couple mais aussi par Maurice Ronet et Jane Birkin. Delon dira plus tard : « Ce film, je ne peux plus le regarder. Trop douloureux de revoir Romy et Maurice (morts en 1982 et 1983, N.D.L.R) rire aux éclats. »
« Borsalino » (1970) : son duo iconique avec Belmondo C’est encore grâce à Jacques Deray qu’Alain Delon connaît un vrai succès populaire avec Borsalino, où il forme un tandem iconique avec Jean-Paul Belmondo. Le film, histoire de deux jeunes voyous qui tentent de devenir les caïds de la pègre marseillaise, marque le point d’orgue du duo entre Delon et son rival, mais aussi ami. « Heureusement qu’il était là. Ni l’un ni l’autre n’aurait fait la même carrière sans l’autre. Il y avait une compétition mais aussi une sorte de stimulation entre nous. Ça m’aurait vraiment emmerdé qu’il ne soit pas là. Qu’est-ce que j’aurais foutu sans lui pendant cinquante ans ? » Le succès est au rendez-vous : le long métrage enregistre plus de 4,7 millions d’entrées et une suite, Borsalino and Co, sort au cinéma quatre ans plus tard.
« Notre histoire » (1984) : son seul César du meilleur acteur Malgré son immense carrière, Alain Delon n’a décroché qu’une seule fois le César du meilleur acteur obtenu en 1985 pour son rôle dans Notre histoire, de Bertrand Blier, sorti l’année précédente. Cette comédie dramatique, parfois absurde, parle de solitude et d’amour, autour de la rencontre dans un train, entre Robert, la quarantaine fatiguée, et une jeune femme désabusée, incarnée par Nathalie Baye. Le public ne suivra pas, mais la critique a majoritairement aimé ce film dans lequel Delon a pris des risques pour camper un personnage fragile, un ivrogne, bien loin de celui qu’il interprétait dans le Samouraï.
Alain Delon, qui avait commencé sa carrière à la fin des années 1950, était l’un des derniers monstres sacrés du cinéma français.
Né le 8 novembre 1935 à Sceaux (Hauts-de-Seine), Alain Delon fait ses débuts sur le grand écran à la fin des années 1950, dans Quand la femme s’en mêle, d’Yves Allégret.
Ces premiers pas au cinéma, il les doit à un « scout » qui les repère, lui et son charisme, lors d’un casting sauvage réalisé en marge du Festival de Cannes, à une époque où le jeune Alain Delon enchaîne les petits boulots. Quelques mois plus tôt, il était revenu d’Indochine, où il a servi dans la Marine, avant d’être renvoyé pour avoir, selon la légende, « emprunté » une jeep pour aller faire la fête. Un beau gosse un rien rebelle. Tout Delon est là, déjà.
Ce personnage de voyou magnifique, auquel sa nature semble le prédestiner, Alain Delon va l’étrenner, le perfectionner durant une bonne partie de sa carrière.
Très rapidement, on le verra ainsi incarner un tueur à gages dans Le Samouraï (1967), dans l’une de ses nombreuses collaborations avec Jean-Pierre Melville. Puis, dans Borsalino (1970), où il partage l’affiche avec son meilleur ennemi, Jean-Paul Belmondo, il prend les traits d’un éminent membre de la pègre marseillaise.
Toujours en 1970, dans Le Cercle rouge, il joue un autre bandit de classe, traqué par un Bourvil à contre-emploi. Mais, plus tard, les Français le verront passer de l’autre côté de l’insigne, dans Parole de flic ou Pour la peau d’un flic, film qu’il produira, comme une trentaine d’autres.
La rubrique des faits divers, celui qui ne cachera jamais ses attaches à droite la côtoiera également dans le civil. À la fin des années 1960, alors qu’il est au faîte de sa gloire, il sera ainsi entendu dans le cadre de la médiatique affaire Markovic, du nom de son ancien homme à tout faire yougoslave, retrouvé assassiné. La procédure, dans laquelle un ami d’Alain Delon, François Marcantoni, était le principal suspect, avait débouché sur un non-lieu pour preuves insuffisantes. Elle aura néanmoins perturbé le tournage du Clan des Siciliens, dans lequel il partage l’affiche Jean Gabin et Lino Ventura. Rien que ça.
Puis, au tournant des années 2023 et 2024, il sera l’objet d’une brouille entre ses enfants, Anouckha, Alain-Fabien et Anthony, sur fond d’héritage et de présence d’une « dame de compagnie », Hiromi Rollin. La découverte, quelques semaines plus tard, des dizaines d’armes que possède l’acteur dans sa résidence de Douchy (Loiret), finira d’alimenter une chronique qui aura quelque peu terni l’image de l’acteur.
Mais, entre-temps, Alain Delon aura peaufiné son autre facette, celle du séducteur à la gueule d’ange. Celle-ci crève l’écran dès 1960, dans Plein Soleil de René Clément et dans Rocco et ses frères, où Delon donne la réplique à Claudia Cardinale, sous les ordres de l’un de ses mentors, Luchino Visconti.
Ce séducteur patenté, les spectateurs le retrouveront régulièrement par la suite. Dans Le Guépard (1963), film-fleuve issu de l’œuvre de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, par exemple. Mais aussi, et peut-être surtout, dans La Piscine (1970), film sensuel dans lequel Delon donne la réplique à Romy Schneider, son ex-compagne.
Plus que ceux qu’il forma avec Nathalie Delon, Mireille Darc ou, un temps, avec Dalida, le couple mythique qu’Alain Delon forma avec l’interprète de Sissi, contribuera à le faire entrer dans la légende du cinéma français, celle à laquelle, diront ses détracteurs, il était si conscient d’appartenir. Difficile toutefois, en regardant dans le rétroviseur, de le contredire sur ce point.
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blinding-lights-rpg · 9 months ago
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CONTEXTE (Séoul, Mars 2024) Les regards du monde entier sont braqués sur la capitale sud-coréenne, BERCEAU DES HÉROS. Aujourd’hui, et comme tous les autres jours, les spectateurs ébahis assistent à des prouesses et à des sauvetages tous plus rocambolesques les uns que les autres. Ce matin, deux héros portent secours aux passagers d’un avion en perdition et retrouvent la terre ferme sains et saufs grâce à leur capacité à voler. Ce midi, les enfants s’émerveillent en regardant la compétition des héros les plus puissants, capables de soulever des camions d’une seule main sans trembler. Dans l’après-midi, on peut entendre les récits sur la prise d’otages déjouée par une héroïne douée d'invisibilité qui a pu prendre à revers les ravisseurs. Et ce soir, les foules se rendent au cinéma pour assister au nouveau blockbuster réunissant les héros les plus célèbres du moment. Toustes s’endormiront avec des étoiles plein les yeux, et se réveilleront encore demain pour assister à de nouvelles merveilles. “LES HÉROS SONT LES STARS DE NOTRE ÉPOQUE” titrent les journaux avec une grande facilité. Et ils ne sont jamais éloignés de la vérité. Sur vos écrans comme dans vos rues, iels sont partout, à presque en NORMALISER L’INCROYABLE. Et si un jour vous faites les frais de leur supériorité, vous vous souviendrez qu’ils ne sont finalement que des humains dotés de formidables capacités. Mais n’êtes-vous pas les coupables quand vous cherchez tant à les idéaliser ? CONCEPT BLINDING LIGHTS est un forum RPG de style capepunk qui se déroule à Séoul. Des événements trash, violents et/ou explicites pourront apparaître sur le forum, donc il est interdit aux moins de 18 ans. Le capepunk, c'est quoi ? Le capepunk est un sous-genre de la fiction superhéroïque qui traite du thème des superhéros d'une manière réaliste. Plutôt que de voir les superhéros sous le prisme de leurs actes héroïques, on les voit donc ici sous l'angle de leur côté humain, avec pour réflexion principale : Que feraient des êtres humains "normaux", avec leurs qualités et leurs défauts, s'ils possédaient des superpouvoirs ? Sur BLINDING LIGHTS, on s'intéresse en priorité aux dérives du pouvoir et aux problématiques humaines de personnages pourtant extraordinaires. Le capitalisme, la célébrité, la quête du pouvoir, l'injustice, et les inégalités sont donc au centre des thèmes abordés sur le forum. Ces thèmes seront récurrents sur BLINDING LIGHTS et rythmeront la vie de chacun.e. Notre souhait sur le forum est vraiment de déconstruire les histoires de superhéros classiques pour en faire quelque chose de plus humain. Les héro.ïne.s sont donc pour la plupart de véritables stars dans notre univers, et iels doivent apprendre à conjuguer leur vie privée avec un statut d'héro.ïne parfois difficile à supporter. Les personnages moralement gris, sombres, ou profondément tragiques sont les bienvenus sur le forum dans un souhait de permettre à chacun.e de jouer son personnage avec une grande liberté. Les personnages caricaturaux ou sensationnalistes sont également encouragés dans la mesure où RIEN N'EST "TOO MUCH" dans notre univers. BLINDING LIGHTS se veut un forum à intrigue évolutive où toustes jouent un rôle. En devenant l'un.e des héro.ïne.s de BLINDING LIGHTS, vous acceptez que chaque action de votre héro.ïne puisse avoir un impact sur l'ensemble du forum, et sur votre personnage. Chacune de vos décisions inrp entraînera forcément des répercussions, qu'elles soient positives ou négatives, et le forum - tout comme l'expérience de chacun.e - se verra évoluer en fonction des choix de chacun.e. L'intrigue générale pourra donc totalement progresser d'une façon inattendue selon les actions réalisées par vos personnages, et les intrigues nous permettront de faire évoluer l'histoire et Séoul en fonction de ce qui se passe dans la vie de tous les personnages.
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alexablissfrance · 1 year ago
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Retour de Alexa Bliss à la WWE, lors du Royal Rumble 2024 ?
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Le samedi 27 janvier 2024, se déroulera l'évènement très attendu de la WWE : Royal Rumble. Cette nouvelle édition du Premium Live Event offrira aux fans un nouveau match, dans lequel les Superstars féminines pourront briller. Comme chaque année, il y a de fortes probabilités pour que des retours aient lieu, que ce soit des légendes comme Trish Stratus et Lita, des absentes du ring pour cause de blessures ou pour raisons personnelles.
Disparue des écrans depuis janvier 2023, Lexi a annoncé être enceinte de son premier enfant, une fille nommée Hendrix Rouge Cabrera, qu'elle a mis au monde fin novembre. Si la catcheuse avait précisé vouloir revenir le plus tôt possible sur le ring, elle était aussi revenue sur ses propos en ajoutant préférer prendre son temps. Dernièrement, Alexa Bliss a reposté une photo d'elle lors du dernier Royal Rumble, dans sa story Instagram. Peut-être qu'un retour arrivera plus tôt que prévu ?
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christian-dubuis-santini · 10 months ago
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C'est ainsi que je me suis retrouvé parmi les rapetisseurs de monde, les postmodernes, les transhumanistes, les mondialistes, les globalistes, les journalistes, les technologistes, les algorithmés du bulbe, les scientistes, les socialistes, les progressistes, les transexualistes, les climatistes, les covidiotistes, les antiracistes, les antifascistes, les attestationistes, les confinistes, les vaccinistes, les enfermistes, les cul-erre-codistes, les maquinnesaitistes, les phoquechèqueuristes… je n'exigeais pas grand-chose et j'étais prêt à en trouver encore moins. Des barbares depuis des temps immémoriaux sont devenus encore plus barbares par la diligence, la science et même la religion, profondément inaccessibles à toute transcendance, abîmés jusqu'à la moelle à tous les degrés de l'exagération et de l'insuffisance, ternes et inharmonieux, je ne connais pas de peuple plus divisé en lui-même que les occidentés, vous y voyez des ingénieurs, des avocats, des artisans, des chefs d’entreprise, des financiers, des docteurs, des influenceurs, des journalistes, des écrivains, des maîtres et des esclaves, des jeunes et des anciens, mais pas d'hommes - n'est-ce pas comme un champ de bataille où les mains et les bras et tous les autres membres sont démembrés en tas, tandis que le sang de la vie s'écoule dans le sable ?
Chacun a droit à son écran, direz-vous, et je le dis aussi. Seulement, chacun doit être ce qu'il est, avec de l'amour, il doit être ce qu'il est, car c'est ainsi qu'un esprit vit dans ses actes, et s'il est poussé dans une profession où l'esprit ne peut vivre, qu'il la repousse avec mépris et qu'il apprenne à lire, à écrire, à dessiner, à composer, à labourer la terre, à pêcher, à chasser, à se battre ! Mais les occidentés se contentent du néant de la vie, et c'est pour cela qu'il y a tant de travail bâclé chez eux et si peu d'activités libres et agréables. Pourtant, cela pourrait être le travail de l'homme, s'il n'était pas si dépourvu de sentiment pour toute la beauté de la vie, si seulement la malédiction de la pseudo-culture ne pesait pas partout sur ce peuple éclaté.
Les vertus des anciens ne sont que des vices éclatants, comme l'a dit une mauvaise langue, je ne sais plus laquelle, et pourtant leurs vices eux-mêmes sont des vertus, car ils ne sont pas des vices ; un reste de l'esprit d'enfance et de beauté vivait encore parmi eux, et de tout ce qu'ils faisaient, rien n'était fait sans âme. Mais les vertus des occidentés sont un mal éclatant, rien de plus que la peur de l'homme, de la femme, de l’enfant, des efforts serviles arrachés au cœur stérile, et qui laissent sans esprit l'homme qui, gâté par la sainte harmonie des natures plus nobles, ne peut supporter les sursauts de la discorde qui crie dans tout l'ordre mort de ces hommes.
Je vous le dis: il n'y a rien de saint qui ne soit profané, qui ne soit dégradé dans ce peuple qui a perdu le rapport à son origine, même les sauvages, ces barbares calculateurs les poursuivent comme on applique un calcul, et il ne peut en être autrement, car là où un vice de l'homme s’est une fois formé, là il sert son but, là il cherche son profit, il est jaloux de ses profits, il n'est plus emporté par l'enthousiasme, à Dieu ne plaise ! et quand il fête, quand il aime, quand il prie, et même quand arrive la belle fête du printemps, quand le temps de la réconciliation du monde dissout toutes les inquiétudes et fait naître l'innocence dans un cœur coupable, lorsque, enivré par les chauds rayons du soleil, l'esclave oublie joyeusement ses chaînes et, apaisé par l'air divinement vivifié, les ennemis de l'homme sont aussi paisibles que les hommes, paisibles comme des enfants - quand même les chenilles poussent des ailes et les abeilles pullulent, l’occidenté,
l’occidenté, lui, reste confiné à sa profession, à son divertissement. Il ne se préoccupe guère du temps qu'il fait !
Mais c'est toi qui jugeras, sainte nature ! Car s'ils étaient humbles, ces hommes, s’ils ne se faisaient pas la loi pour le pire d'entre eux !
s'ils ne dénigraient pas ce qu'ils ne sont pas, et pourtant qu'ils dénigrent, s'ils ne se moquaient pas de Dieu, des dieux anciens!
Ou bien n'est-ce pas le divin que vous, occidentés, raillez et appelez sans âme ? L'air que vous buvez n'est-il pas l'air que vous buvez ? ne vaut-il pas mieux que vos bavardages ? que vous tous nourrissez, hommes astucieux ? Les sources de la terre et la rosée du matin rafraîchissent votre bosquet ; pourriez-vous faire cela ? Vous pouvez tuer, mais vous ne pouvez pas donner la vie, non pas sans l'amour, qui ne vient pas de toi, que tu n'as pas inventé. Tu t'inquiètes, tu fais des projets pour échapper au destin, et tu ne comprends pas que ton enfantine technique n'est d'aucun secours ; pendant ce temps, les étoiles se meuvent inoffensives au-dessus de toi.
Vous dégradez, vous détruisez la nature patiente là où elle vous tolère, et pourtant elle vit dans une jeunesse infinie, et tu ne peux pas bannir son automne et son printemps, vous ne gâtez pas son éther.
Ô elle doit être divine, car tu peux détruire et pourtant elle ne vieillit pas, elle ne vieillit pas, et malgré toi le beau reste beau.
C'est aussi un déchirement quand on voit vos artistes, et tous ceux qui respectent encore le génie, qui aiment le beau et le cultivent. Les bonnes âmes ! Elles vivent dans le monde comme des étrangers dans leur propre maison, elles sont comme le patient et souffrant Ulysse lorsqu'il s'asseyait à sa porte déguisé en mendiant, tandis que les prétendants éhontés clamaient dans la salle et demandaient : Qui nous a apporté le vagabond ?
Pleines d'amour, d'esprit et d'espoir, ses jeunes Muses grandissent pour le peuple disparate des occidentés ; on les revoit sept ans plus tard et ils errent comme des ombres, silencieux et froids. Ils sont comme la terre que l'ennemi sème avec du sel pour qu'il ne pousse jamais un brin d'herbe ; et quand ils parlent, malheur à celui qui les comprend !
Qui ne voit, dans leur titanesque projet comme dans leurs technologies protéiformes, la bataille, le combat désespéré que leur esprit troublé livre aux barbares contre les barbares auxquels il a affaire.
Tout ce qui existe sur terre est imparfait - c'est la vieille chanson des occidentés. Si quelqu'un pouvait dire une fois à ces âmes perdues que tout n'est si imparfait chez eux parce qu'ils ne laissent rien de pur sans être corrompu, rien de saint n'est épargné par leurs mains grossières et leur esprit grossier, que rien ne prospère parmi eux parce qu'ils ne respectent pas la racine, le germe de l'épanouissement, l’origine divine, que la vie parmi eux est rassise, lourde de soucis et pleine de discordes froides et muettes, parce qu'ils méprisent le génie de l'homme qui apporte la force et la noblesse dans les actes humains, la sérénité dans la souffrance, l'amour et la fraternité dans les villes et les maisons..
C'est aussi pour cela qu'ils ont si peur de la mort et qu'ils subissent, au nom de leur vie en coquille, toutes les disgrâces, parce qu'ils ne connaissent rien de plus élevé que l'œuvre bâclée qu'ils se sont donnée.
Là où un peuple aime le beau, où il honore le génie de ses artistes, là où l'esprit commun flotte comme l'air de la vie, là l'esprit timide s'ouvre, la suffisance se dissout, et tous les cœurs sont pieux et grands, et l'enthousiasme donne naissance à des héros. La patrie de tous les hommes est dans la langue, et l'étranger lui-même peut s'y attarder avec plaisir. Mais là où la nature divine et ses artistes sont ainsi insultés, là le plus beau plaisir de la vie est écarté et toute autre étoile est meilleure que la terre. Là, les hommes deviennent de plus en plus stériles, de plus en plus désolés, de plus en plus dégénérés alors qu'ils sont tous nés beaux ; la servilité s'accroît, et avec elle l'impudence, l'ivresse s'accroît avec les soucis, et l'abondance, la faim et la crainte de la famine ; la bénédiction de chaque année devient une malédiction, et tous les dieux s'enfuient.
Et malheur à l'étranger qui erre par amour et arrive chez un tel peuple, et malheur trois fois à celui qui arrive chez un tel peuple comme je l'ai fait, poussé par une grande joie comme je l'ai fait, ou poussé par un grand chagrin, cela revient au même ! Assez ! tu me connais, lecteur, et tu le prendras bien, car j'ai parlé en ton nom.
Je parlais aussi pour tous ceux qui sont dans ce pays et qui souffrent comme j'ai souffert.
(Avec Hölderlin au XXIe siècle)
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lounesdarbois · 1 year ago
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La croissance du nombre d'inscrits au pèlerinage de Chartres s'explique par une ouverture libérale au monde et se paiera par une dégradation liturgique et par une baisse du nombre des naissances. Les standards de la culture traditionnelle baissent, transformant l'ascèse d'un peuple en lutte pour sa vie en kermesse de la CGT pour Versaillais qui écoutent du rap. "Sept mille inscrits de plus au pèlerinage cette année! C'est le grand retour de la Chrétienté!" exultent ensemble les lecteurs de statistiques sur écran et déplaceurs de pions sur carte d'état-major. Non pas. C'est la prise de pouvoir du modernisme sur une micro-Chrétienté déjà mal en point, très attaquée de l'extérieur par le monde, très affadie de l'intérieur par les clercs. Croissance donc expansion ? Dilution donc affadissement. Un pélérinage traditionnel? Les JMJ.
Il suffit d'examiner ce que l'on voit. Le concret, la forme, le corps, ne mentent jamais. Par exemple la crétinisation de l'école se mesure beaucoup plus sûrement à l'effondrement vestimentaire et physique des professeurs que dans les statistiques de résultats scolaires. Quand on décore du nom de professeur une dame extravertie en surpoids habillée n'importe comment c'est que tout est fichu et que plus rien ne signifie rien. En matière de pèlerinage de Chartres, la Forme, avec le temps, depuis le temps (40 ans!) devrait se diriger vers davantage de Tradition chaque année, davantage de savoir-faire, davantage d'affermissement sur ses bases... mais elle va vers moins de Tradition, moins d'énergie, moins de noblesse. Inutile de farfouiller les points de doctrine. Il suffit de rapporter exactement ce que l'on voit. Qu'est-ce que l'on voit? Eh bien, un concerto de souffleurs de cornemuse pour vacancières en combishort Coachella qui vont au pélé "chez mémé" occuper leur place numérotée, répandre des ordures que les vieux messieurs ramasseront. Des veaux de 18 ans grandis sous cloche et sous mère intrusive, inconscients de l'heure qu'il  est. Un peuple inmariable.
La Tradition va régresser dans sa forme vestimentaire, langagière, en somme dans sa Culture, au niveau d'un club de caté charismatique des années 1990. Il lui restera la liturgie mais elle n'ira plus à l'église.
Chers rêveurs vous vivez selon des usages valables en temps de paix alors que nous sommes en temps d'invasion aggravée, de colonisation, de crise, de persécution, d'extermination. Assez d'analyse dépassionnée "avec du recul", et de cette intelligence de resquilleur "plus intelligent que cela", de ce vocabulaire de statisticien de l'OCDE. En matière de tradition, les standards de la vie pratique sont le vrai "sens du sacré", la seule véritable Culture, mesurable, vérifiable: le parler, le vêtement, la posture, le manger, la syntaxe, le débit, la non-mixité, la musique, l'usage, la hiérarchie, sont tous les affleurements d'une Forme aux soubassements plus profonds, invisibles, et sacrés. Abaissez vos standards culturels: vous profanez votre Religion. La Culture est la preuve de la conscience de soi, et celui qui renonce à sa Culture fuit dans l'abstrait comme un déserteur et perd sans le savoir mémoire, tradition, bientôt religion, ses défenses spirituelles qui sont les dernières frontières qui le protègent de l'égalité avec les barbares dans un monde sans frontières.
"Chacun fait ce qu'il veut" signifie chacun pour soi signifie tous contre tous. Que chacun fasse ce qu'il veut est un slogan de gauche produit par l'oligarchie de l'extrême-droite financière anti-Blanc, une paraphrase habile des deux vraies devises jamais proclamées, elles: "Diviser pour régner" et "L'ordre par le chaos".
Qu'est ce qui a perdu les Arabes? Le sucre. Qu'est-ce qui a perdu les Blancs? Le fun.
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Ce pèlerinage qui devait être le cœur battant impénétrable d'une micro-Chrétienté s'étendant par cliquet sur le monde athée sans enfant est devenu le réceptacle "très ouvert et détendu" de tous les dégazages de fonds de cuve du monde, nous voici en plein dans la mécanique mise à jour par Abel Bonnard dans Les Modérés.
L'Eglise est une Hiératique c'est à dire un Ordre vertical légiféré de manière transcendante pour ordonner une société respirable, avec des places pour chacun, des rôles, des grades, des habitudes forgées par l'expérience c'est à dire des usages qui remplissent nos vies dans ses aspects cardinaux, naissance, mariage, mort, et jusqu'aux plus reculés recoins, jusque dans le manger, le vêtir, le parler. Pourquoi faire? Pour que chacun connaisse exactement sa place et celle de l'autre sans recourir à des petits chefs pour la lui rappeler.
"La Paix c'est la tranquillité de l'ordre" et qui méprise cette antique maxime se condamne lui-même au bordel,  au dérisoire, au "fun", à la graisse, et à toutes les ponctions cocufiantes illustrées en "Nicolas, 30 ans".
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L'Eglise est une armée spirituelle qui dit aux soldats des deux sexes ce qu'ils doivent manger, comment ils doivent s'habiller, comment ils doivent prier, comment ils doivent vivre. Cette armée n'enrôle personne de force, elle accueille seulement les volontaires civils qui se présentent à sa porte décumane. Puisque l'Eglise ne nous poursuit pas de ses oukazes, puisque nous sommes entrés de plein gré et qu'elle est patiente et compréhensive pour nous, puisque nous mesurons par comparaison avec nos voisins embringués sous d'autres bannières à quelles rétorsions la religion chrétienne nous a donné d'échapper, alors rendons le bien pour le bien.
Parler peu et bien, porter le voile à l'église, la jupe longue en société, ne pas baffrer, ne pas comérer, ne pas exiger... sont le strict minimum auquel peut souscrire celle qui se dit chrétienne en période d'invasion aggravée et d'apologie de toutes les déviations. La modestie chrétienne du vêtement surtout, est la marque distinctive de la Vraie Foi dans un monde idolâtre du cul, elle est le signe vérifiable d'une "mise hors-monde" de la Chrétienne, sa configuration à Marie vérifiée par les actes, son avertissement aux démarcheurs, le cassage par avance de dents aux vils prédateurs, pour se prémunir soi-même et pour propager l'influence du vêtement modeste sur les autres jeunes filles dans un monde binaire qui les somme de montrer ou leur voile ou leur cul.
La maladie dont nous crevons c'est la stérilité et le métissage, connues sous les termes faibles de dénatalité et d'immigration. Le point nodal de tous les remèdes c'est la génération endogame séparée du monde c'est-à-dire la sainteté, étymologiquement la "séparation",  considérée comme moyen de survie dans ce monde et de vie dans l'autre. Cela signifie des sociétés fermées au plan organique, compétentes au plan professionnel, ascétiques au plan du mode de vie. C'est ainsi que vivaient les terroirs français. C'est ainsi que vivaient encore les Ligueurs, les Quakers, les Mormons, les Amish, les Pères Pèlerins, les Boers, les Irlandais envahis, les Italo-américains, et tant d'autres Formes éprouvées de furtivité sociale en territoire hostile. Ces gens avaient compris que l'on protège son peuple non par des sermons mais par une ingénierie sociale c'est-à-dire par une technique de la vie pratique, un parti-pris d'existence grégaire, par une Forme de vie quotidienne gardée par des standards pointilleux et par un Esprit de cette Forme qui sécurise la conservation de la substance raciale dans le temps pour assurer sa continuité cohésive transgénérationnelle (Laurent Ozon). Ainsi vivent aujourd'hui un millier de Blancs d'Orania en Afrique du Sud, rescapés des tortures et des massacres organisés par les pires barbares néolithiques imaginables, auprès desquels nos racailles font figure de plaisantins.
Dans l'enquête qui nous concerne, cette ingénierie, cette technique, cette école, cette ascèse, est la religion catholique bien comprise, relue à la lumière du temps d'invasion-propagande-prédation actuel, temps de persécution. "Il y a beaucoup de maisons dans la maison de mon père". Il y a assez de place dans l'Eglise pour une maison française, européenne, strictement organique (donc sans moi, qui m'arrête à son seuil tel Moïse devant la Terre Promise), selon des principes très bien décrits par Julien Langella dans "Catholique identitaire", et qui s'appuient sur l'exégèse biblique et l'apologétique. Et pour tout avouer bien nettement, non seulement la Religion est le seul moyen de peuplement bio qu'ont les Blancs hors du fascisme, mais la stérilité et le métissage ne sont même pas des punitions, ils sont de stricts résultats, comme dans une équation, de l'irréligion. En cas de doute on pourra relire avec profit les prédictions curieuses du chapitre 28 du Deutéronome, le testament de Louis XVI, ou encore employer pour une fois la statistique à bon escient comme l'a fait Patrick Buisson depuis 10 ans, constatant que partout et toujours la baisse des naissances chez les vrais Francais était précédée d'apostasies, alors que la prodigalité ne s'est observée que dans les temps et les régions d'enthousiasme et d'assiduité populaire pour la pratique religieuse familiale.
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Dans un monde binaire "la pute ou la voilée", la Troisième Voie se mérite par une ascèse c'est à dire par un combat spirituel exercé sur les aspects pratiques de notre vie. Veste longue et chaussures cirées miroir pour les hommes, voile et jupe sous le genou pour les dames, voilà le vrai test minimal, le vrai "respect de la Messe", le sens pratique du sacré, le prélude à la vraie dévotion intérieure. Un moine tout à sa Nepsis, tout à sa paix d'hèsychaste, l'imagine t-on en pantalon et tee-shirt ? Ou oisif ? Ou obèse ? La Religion est un hiératisme qui ordonne les aspects matériels de notre être social. Le vêtement. Le travail. Le jeûne. Le rangement. L'entraide. Ce sont là les bases de la Chrétienté, et pas du tout les cathédrales, qui en sont les fleurs.
Il n'y a pas de "catholicisme traditionnel" possible en sweat capuche ni combishort, nulle part, jamais. Car s'il en va ainsi des tratras, qu'en sera-t-il des modernos ? Et des protestants? Et des athées ? Et des LGBT? Voilà comment advient le règne du singe-robot de science-fiction, par la "transition", par la décontraction graduelle des hommes à chaque génération. Loi de Volkoff: "Le vêtement négligé d’une génération devient le vêtement chic de la génération suivante, avant d’être déchu à son tour comme prétentieux et ringard". L'abaissement des standards culturels (vêtement, nourriture, langage, fréquentations, esthétique), ce recul par escarmouches est le prélude aux capitulations sans condition en rase campagne. À la fin on signe la charte parité, la charte climat, la charte LGBT, et pour garder la face on obéit jusqu'au bout à sa scélératesse personnelle en se retournant contre ses derniers frères qui ont tenu bon. "Eux sont trop extrêmes, mais moi j'ai su rester mesuré, voyez".
Idem des théories sur la Civilisation. La seule Civilisation immédiatement identifiable c'est une rue heureuse, familiale, proprette. Expliquer autre chose c'est signer du charabia d'intellectuel payé au nombre de signes. La vérité la plus crue sur la cléricature à été écrite par Rebatet dans son livre Les Décombres, chapitre "La religion chrétienne". À savoir qu'en dehors de la stricte administration des sacrements et des rappels de doctrine les intellectuels clercs ou laïcs sont en matière politique, physique, sociologique, des "imbéciles pyramidaux" et cela se vérifie toutes les fois qu'on laisse à cette engeance la plus petite responsabilité concrète ne serait-ce qu'à l'échelle d'un village, même d'une assemblée de quatre individus. Eux sont les premiers à s'indigner et à raison, des divorces, de l'anarchie dans les familles, des enfants-rois, des pères éteints et des mères hurleuses, très bien. Mais toutes les fois où éprouvés par le hasard ils ont dû arbitrer un conflit c'est à dire à rendre Justice, ils ont systématiquement donné 1 partout balle au centre pour départager la dame fût-elle la plus exorbitante hystéro-concierge et le bonhomme fût-il le plus discret arrangeant ponctuel bosseur. Leur vrai Surmoi c'est le qu'en dira-t-on du Monde.
Le pèlerinage sert à convertir notre mode de vie, à se délivrer, se dépouiller, se décharger des fardeaux de culpabilité indue que le monde fait porter notamment aux jeunes Blancs, à embrasser un nouveau mode de vie, à jeter loin de soi sans un regard tous les surplus, surpoids, faux systèmes tenus pour vrais où la société entend nous embringuer tantôt par la récompense, tantôt par l'intimidation. On ne discute pas avec cette putain.
Le pèlerinage c'est la vraie pratique religieuse beaucoup plus que la Retraite, que la Messe, c'est le vrai test religieux à qui l'on ne peut mentir. D'abord les gloutons, les poltrons, ne tiennent pas 10 kilomètres sur les 100 du parcours ; le pèlerinage fait d'entrée le tri des vicieux selon leurs vices. Exit les bouches inutiles, les dondons, les "dames très gentilles". Les vieux minces eux marchent très bien et sans une plainte. Dans le pèlerinage les âges et les classes sont mêlés, on y côtoie avec un certain soulagement des hommes de 50 ans non-alcooliques qui ressemblent encore à quelque chose, qui donnent aux jeunes l'idée qu'une vie est encore possible après 30 ans, et que la vraie virilité se mesure sur le long-terme.
À ces jeunes je parlerais ainsi. Tu peux marcher? Tu ne veux pas marcher? Ne parle plus religion. (Tu parles politique ? Tu n'as pas lu 3 fois BPM? Ne parle plus politique). Mais je leur dirais aussi de se méfier des chefs catholiques, des "lanceurs", des officiers, des dames patronesses et des sermons abstraits. Ils ne trouveront pas plus féministe, pas plus africain que ces bourgeois libéraux attiédis déguisés en gardiens de la tradition. Entraînés par la propagande maçonnique, ces discoureurs ont trouvé "exagérée" la pudeur islamique féminine alors que c'est le seul domaine où la Mosquée est plus conséquente que l'Eglise, justement exactement le seul. La doctrine non-sue de tous ces anti-libéraux est le chacun-fait-skiveu.
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La gentille égalité homme-femme européenne évoluée, la galanterie gauloise, l'amour courtois, toutes ces joues tendues à des chiens qui nous ont fait tant de mal... n'ont plus cours en période d'invasion migratoire aiguillée par la double pompe aspirante de la thune blanche "redistribuée" et de la fesse blanche pornographique. En période d'invasion la "charia blanche" est le plus petit acte de légitime défense d'un peuple colonisé, et le premier article de cette loi est la modestie du vêtement, en somme l'uniforme obligatoire. S'entendre dire comment s'habiller irrite énormément notre mentalité profondément libérale surtout en France pays du quant-à-soi. Mais le quant-à-soi avait une condition: la crainte commune de Dieu, ceci tranquillement, comme l'on craint un père, sans transport mystique. Le mépris de Dieu à donné oppression athée qui a donné invasion qui a donné prédation sur les jeunes filles selon la race et le vêtement. Ceux qui ne comprennent pas cela, ceux qui n'en n'ont pas fait l'amère expérience n'ont aucune légitimité à diriger les Blancs: ils ne les aiment pas assez, ils n'ont pas assez peur pour eux, ne se creusent pas assez là tête pour eux. Ces faux chefs ont 40 années de retard à l'allumage. "Sacrebleu on voudrait nous empêcher en France de laisser nos filles sortir vêtues en miel à mouches? De qui se moque-t-on?". Le lendemain matin Françaises violées, Français tués, Peuple métissé, stérilisé, garçons français privés de leurs alter-égales (c'est la liberté!). Ils ne comprennent pas ces désastreux types la notion de réduction de voilure, qu'ils doivent au contraire ordonner une diète de peau visible pour affamer les sangsues qui ne vivent que dessus, qu'en ces temps d'hypertrophie du désir la satiété, le dodu, le facile, le "super-salope", le loisir, le vantardisme, sont des malencontreux focs oubliés qui font prise au vent dans une tempête, des monnaies qui n'ont plus cours cause de dette que nul ne peut rembourser. Ce sont ces jetons de casino qui ont excité l'appât du gain chez les vils prédateurs qui sont là aujourd'hui, qui ne veulent plus partir, le fameux "on est là, on vous baise" de l'homme du ressentiment qui, privé de capacité productive par ses facultés intellectuelles rudimentaires n'a que sa capacité de nuisance à exercer sur le pays sans défense, lui le sicaire qui s'ignore choyé par la pire bourgeoisie anti-Blanc jamais parue en Civilisation (cf Céline) qui lui a toujours enseigné la haine de la France, la prédation sur les Blancs, le faux roman national ("on est venu reconstruire bla bla bla, tirailleurs chair à canon bla bla bla, occident riche du pillage etc"), roman exactement inverse de la vérité historique des faits. Face à ces 2 fronts quel recours avons-nous ? Nos chefs cathos école De Villiers?
Puisque leurs enfants, jeunes redeudeux, aiment le rap tant que cela peut-être voudront-ils méditer cet extrait du refrain de Pour Ceux, daté de 2003, "Pour nos sœurs qui seront les mères de demain". Cent fois plus de pertinence, de compréhension des enjeux, de sens de l'Etre Collectif gît dans les hurlements de ces aborigènes (notion de sagesse des primitifs qui "rase de plus près la lisière de l'idéal" selon Baudelaire) que dans n'importe quelle conférence de théologien de pastorale catéchétique. "Pour nos sœurs qui seront les mères de demain" est le véritable fourteen words, complet en neuf mots cette fois. Il exprime la juste jalousie qui devrait animer le Blanc envahi envers ses alter-égales, il traduit le vrai sens de l'Etre Collectif, le sens de la Génération, le sens de l'honneur, le sens de la famille, le sens de la clôture et de la séparation d'avec d'éventuels actes de prédation, il recèle enfin une prévention et un avertissement aux "consentantes" putes qui entendent se vendre aux prédateurs, et une prévention et un avertissement aux violeurs.
Vous êtes un vrai Français? Vous ne pouvez pas vous habiller comme des primitifs, vous ne pouvez pas parler comme des primitifs, vous ne pouvez pas descendre vers des primitifs même temporairement d'un seul millimètre, sans quoi c'est la descente entièrement au Primitif ontologique pour n'en plus jamais remonter. En temps d'invasion vous ne pouvez pas "faire la fête", on ne fait pas la fête quand on est assiégé. Vous ne pouvez pas paraître ivres en public comme les hilotes devant les Spartiates, consommer du loisir, prendre du poids, descendre le courant avec les branches mortes. Les époques de vaches maigres sont des temps virils de réforme, de débarras, de concentration. Après le Carême viennent les délices du banquet de Pâques, encore faut-il les mériter par les purgations du jeûne sans quoi on ne fait plus que bouffer pour se récompenser d'avoir bouffé, toute l'année, toute la vie, et le salaire de toutes ces gaudrioles stupides c'est la honte, le déclassement, la mort, l'oubli.
Le suicide des adolescents harcelés à l'école, la persécution à travers le pays des jeunes Blancs sur les terrains de minifoot qui ont défiguré l'équipe de "France" en cette chose honteuse qu'elle est devenue, l'invasion et tous les déshonneurs ordinaires apportés par un désastreux rapport au féminin, sont des plaies qui cautérisent très vite à condition d'une hausse drastique des standards culturels.
Intégrisme absolu en matière de Culture c'est savoir qui nous sommes et ce que nous faisons. Vive le courage d'engueuler les plus lâches que soi, d'engueuler tous ces chefs de palabre, montreuses de cul, prélats grotesques, ces infectieuses Karen dames pachydermes. Aucune pitié pour se mettre tous contre eux: plus ils seront évincés vite plus la jeunesse chrétienne sera saine et sainte, la jeunesse blanche immaculée et surtout immaculable.
Les brebis perdues ce sont en France les jeunes Blancs actuels qui n'ont d'horizon que la déglingue, le rap, la drogue et l'alcool, le porno, le paiement de rançon au colonisateur, le chômage, la philosophie de l'absurde, la Magalax, le "French Dream". Evidemment qu'ils se demandent pourquoi ils sont venus au monde! Messieurs les clercs expédiez votre messe en 1 heure tôt le matin puis consacrez votre temps aux brebis perdues. Vous devez regonfler, convertir tous ces Blancs, c'est cela votre mission, ce sont eux les brebis perdues qui ont priorité sur les autres et certainement pas vos chronophages bigotes et autres quémandeurs plaintifs. Ce sont les mariages futurs et eux seuls qui devraient accaparer toute votre énergie dans une crise où cent mille heures d'explication ramènent toujours au point de départ: dénatalité, dénatalité, dénatalité.
Vous vous perdez en "dîme de la menthe" dans de menus détails logistiques qui ne rapportent rien au renouvellement de l'Etre Collectif. La seule chose profitable qui régénère, la seule chose que vous avez à faire, le seul lieu qui doit concentrer vos tirs de barrage, le seul point où doit s'exercer votre zèle c'est de marier le Français jeune et pauvre avec la Française jeune et pauvre, là, c'est tout. Le reste est absolument accessoire. Par surjons de micro-Chrétienté, faire grandir une survivance du déluge des années 60 qui s'étende en familles nombreuses, très nombreuses, en réseaux d'entraide, par cliquets sur le monde stérilisé de l'athéisme stupide. Et combien d'entre vous se font encore plus stupides que les athées ! Perdant leurs journées comme Maurras jadis avec ses grosses douairières, ils se repassent des histoires d'anciennes prélatures entre mandarins érudits démusclés, ils se roulent dans la basse énergie, dans les médias "par truchement de", leurs organigrammes sont vérolés d'impotentes en surpoids "fée du logis" qui commandent à des adolescents, voilà leurs œuvres prises sur le fait et ils croient faire des hommes de ces enfants qui leur sont confiés? Mais s'ils ne comprennent pas la juste hiérarchie de la Tradition qu'ils prêchent et l'énormité très libérale de leurs gaffes alors pourquoi veulent-ils commander un peuple qui se meurt d'anarchie "libérale"?
Un désastreux sens Esthétique donne d'avance toutes les réponses. Foyers hideux, carrelages lugubres, locaux noirâtres, vêtements mal coupés, nourriture constipante, méconnaissance des plus élémentaire notions d'ergonomie... sont des crimes quand on est responsable public et ces fautes crient vers le ciel contre leurs auteurs, elles repoussent les possibles conversions soudain refroidies de ce que ces apôtres représentent à leur insu: des putains d'épouvantails repoussants. Pour tous ces rabâcheurs d'abstraction les choses concrètes sont vulgaires, l'esthétique est secondaire, mais le baratin casuistique passe en premier lieu. Tout faux! Enfin un idéal féminin désastreux ne l'oublions pas. D'où ces gâchis, ces potentiels sous cloche, ces jeunes filles tournées vieilles filles, ces sempiternelles attitudes apeurées de poules contrariées. D'où cette méconnaissance entretenue d'une féminité réconciliée, une féminité Troisième Voie ni vulgaire ni coincée, école de sous-expression modeste et intelligente, de fraîche et fonctionnelle toilette, savoir-faire qui culmine chez la catholique américaine. Mais je ne puis regarder sans honte les filles de chez moi. Le style "aprêté"? Le frêle, l'engoncé de l'assistance des mariages, où la toilette des jeunes femmes acquiert la distinction d'une londonienne de Croydon du samedi soir. Mais telles mères, telles filles...
Le sens Esthétique, le sens de l'ingénierie sociale, le sens de l'honneur, le sens de la virilité, le tact, la Conscience de Soi, tout cela c'est tout un comme l'unicité de Dieu, or vous n'avez aucun d'entre ces prémices. Désastreux déshonorant gaspilleurs butés qui chauffez une maison les fenêtres ouvertes, au milieu d'une crise qui comme prévu jette enfin dans vos bras la jeunesse athée du pays qui veut vivre que faites vous ? Vous desserrez exactement maintenant la ceinture, au plus crucial moment, vous lâchez toutes les brides de la contention, vous dévissez les sangles précisément lorsque les ouvriers remontent le filet à bout de bras. Vous lâchez tout, vous effondrez en deux secondes la prise qui repart liquide dans le monde. Le pélérinage de Chartres devenu presque un char de techno-parade. Ce que vous êtes cons, ce que vous foutez la rage! Quel gâchis, quel putain de sabordage de sales cons, quand on pense au potentiel de conversion massive à partir d'un seul converti, de repeuplement à partir d'un seul couple bien marié, tôt marié. Cela devrait obséder vos jours et vos nuits: "Comment avec mon réseau contribuer à peupler mon pays puisque j'ai toutes les cartes en main pour aiguiller dix, vingt, peut-être cinquante jeunes personnes et que j'ai tout mon temps pour cela".
Chers camarades vous vivez sous persécution comme il est permis de vivre après une victoire : satiété, fêtes, loisirs, distraction, bas standards... grand bien vous fasse. Ces expansions de l'être donnent prise aux toxiques, elles excitent les prédateurs qui se voient alors vos égaux, allument l'envie pendant que vos instincts détrempés se relâchent. Sous une tempête les marins resserrent la voilure au plus strict nécessaire nous l'avons vu. Quand on est envahi, occupé, menacé, on se resserre: sobriété, gravité, discrétion, redoublement de Charité interne envers ses frères, redoublement de l'euphémistique vertu de Prudence envers les étrangers. D'où le soin à apporter dans le rangement, la netteté,  la première impression, le vêtement, dans ces choses nous entourent à tout moment au point que nous les oublions.
Tant de lâches à engueuler, tant de dictature à secouer... Dictature des bourgeois-bordel sur une Eglise armée mexicaine quand il faudrait des ouvriers et techniciens, un prolétariat français blanc chrétien qui maîtrise les métiers d'indépendant productif, sur le modèle école de la Martinerie. Le prolétaire, étymologiquement, c'est l'homme dont la seule richesse sont ses enfants. Qu'est-ce qui a perdu le Liban? La Syrie chrétienne ? C'est la vie bourgeoise, le mesquin principe du "pas trop d'enfants", la radinerie du "pas de premier enfant avant 30 ans". En pleine Syrie 2013, en plein merdier, une petite effrontée de l'ultra minoritaire communauté chrétienne restante, propriétaire d'un restaurant payé par sa famille articulait ceci à un camarade. "Quoi? Tu n'as pas cinq cent mille euros sur ton compte en banque ? Tu te marieras jamais". Le principe de toutes les libanisations par guerre des berceaux tient peut-être en cette phrase. Stérilité par embourgeoisement. Tous les parents de familles françaises nombreuses se sont mariés jeunes et pauvres, ont commencé par souffrir et non par jouir, se sont enrichis, sont allés de mieux en mieux. Chez eux c'est rangé, ils prient, ils chantent, ils lisent, ils s'entraînent, ils s'entraident. Tout le contraire des couples catastrophes qui eux commencent par le plus agréable: la bagatelle, le restaurant, le voyage: en un an ils ont déjà tout ratissé et aux premiers nuages qui s'amoncellent ils ouvrent chacun un parapluie différent au lieu d'en prendre un pour deux et de se serrer ensemble dessous.
Un autre problème : la catastrophique éducation scolaire chrétienne, y compris la soi-disant école privée hors-contrat (comme si cela garantissait quoi que ce soit) tenue par importantes dondons hurleuses et petits précieux efféminés, entièrement débilitante, républicaine, africaine, gaffeuse, inoffensive. Autoritaire mais par procédé, sans le tact que confère un vécu sensible (chose que les enfants même jeunes perçoivent très bien chez les adultes qui leur parlent). Bienveillante, mais maternante et castratrice et toujours nimbée de la lâche crainte du jugement des mères, seules véritables directrices (par proxy) des écoles tratras, les désastreuses mères quadras démusclées à tennis violettes en plastique étouffant des soupirs de porteur d'eau même pour monter dans la voiture. L'éducation chrétienne actuelle même très-très-tratra est une manière de se raconter des histoires entre administrateurs "membres du haut conseil" chevaliers de la dînette complètement cocufiés et féminisés. Ils ont trop lu, trop ressassé le moyen-âge, trop visité de monastères détruits en s'extasiant sur le plan alors que la guide devant eux a des faux-cils, des faux ongles, des faux seins. Ils ne voient jamais ces faux-culs le concret des choses.
Voulez-vous éduquer les adolescents ?  "L'éducation des jeunes européens en milieu multiculturel violent" de Laurent Ozon, tout est dedans, en quatre pages. À l'opposé, les désolantes dondons éducatives avec leur furie de vengeance inassouvie, avec leur stupéfiante muflerie de poissonnière hurleuse n'ont pas leur pareil pour démolir à vie les jeunes filles et les jeunes garçons de bonne race qui leur sont confiés. Quelques années scolaires de leur régime et vous obtenez ces petits adolescents procéduriers trouillards qui ne savent ni qui ils sont ni ce qu'ils doivent faire dans leur propre pays où ils sont ultra-minoritaires, ces maussades jeunes filles gâtées qui apostasieront à la première contrariété. Ils et elles n'auront connu de l'éducation religieuse qu'une mise en conformité toute scolaire avec une série d'exigences sous la pression de "maîtresses" catastrophiques. L'éducation religieuse, la vraie, dure toute la vie, elle stipule entre autres choses que les dames ne sont pas qualifiées pour l'enseigner et que nul ne doit se faire appeler "maître", l'Evangile le rappelle en toutes lettres, c'est dire combien sont légitimes les configurations actuelles.
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Quel être physique reste-t-il dans un enfant après formation religieuse par animatrice pastorale ? Quelle force, quel rapport au monde, quel nécessaire fanatisme, quelle énergie, quelle estime de soi, quelle certitude métaphysique peut-il rester à un garçon après s'être fait inculqué la déférence envers une dame dont la place sociale est en elle-même une usurpation? La réponse arrive 10 ans plus tard lors des premières confrontations physiques avec la racaille et avec la gent féminine amatrice de racaille. Ce jour-là il n'y a plus l'animatrice pastorale "dame respectée" pour rendre des comptes sur les résultats de sa formation. Mais "elle était très gentille madame Lebrouneux hein?"
Nous avons grandi sous propagande contre les pères, désignés comme alcooliques, abusifs, frappeurs à coup de ceinture. Nous n'avons jamais rien vu de tel dans les faits nulle part en 18 ans de salle d'attente de l'âge adulte. Nous n'avons vu partout et toujours dans les familles françaises que la mère abusive, la mère mauvaise, la mère indigne, la mère déshonorante, la mère hurleuse, la mère dégueulasse de manœuvres, la mère cinglée profiteuse destructrice effroyable et qui se fout absolument des conséquences de ses actes, entièrement protégée par les tribunaux et célébrée par les médias.
Mais les choses les plus sérieuses en matière d'éducation commencent exactement lorsque l'éducation scolaire vient de finir et que l'enfant doit faire sa place dans un monde qui lui est soit indifférent soit hostile. Toutes ces écoles à la con soi-disant tratra forment des intellectuels sur le modèle franc-maçon vieux de 150 ans le plus inepte imaginable, quand la seule voie porteuse, tracée par Thomas Arnold, consiste à forger le caractère dans une stricte séparation garçons/filles, loin des désastreuses mères surtout, dans une ascèse de Grec ancien, dans une apologie absolue de la Providence, de la génération de famille nombreuse, de la xénélasie et de l'excellence, dans le chant, le sport, le discernement professionnel dès 13 ans, dans la mise à l'épreuve par "devoirs" comme dans la scène du Starbucks dans Fight Club. Forger le caractère consiste à faire coïncider le tempérament  personnel de l'enfant avec la Tradition: la Nature lui a donné de naître et de vivre, la Tradition lui donnera de bien vivre. En l'état actuel des choses qu'iront faire ces pauvres gamins une fois leur éducation finie, une fois au pied du mur pour "choisir des études" après des années de crétinisation sous maîtresses et chapons? À votre avis quelle est l'espérance de vie de l'âme d'un garçon de 18 ans logé en résidence étudiante d'une ville lointaine pour y "faire une école de commerce"? Et d'une fille?
L'école privée tratra c'est comme le pèlerinage de Chartres : ça s'aligne sur les exigences des nouveaux entrants qui veulent profiter d'une Tradition toute prête pour eux. Ainsi en est-il des paysans envahis par les néo-ruraux, de la France par les squatteurs, des Civilisés par les barbares. Le pèlerinage de Chartres est une mini-société sauvée des années 60 noyées sous le Déluge et qui est en train de recommencer les catastrophes des années 60.
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Nous sommes tellement pétris par Mammon que nous en avons oublié comme la Providence prend soin de nous. N'est-ce pas une chose très angoissante que de voir des jeunes de bonne race mais sans gravité, sans religion, chercher la voie la plus propice à leur faire vite "engranger du fric" ?  Les aventures du cadre Berthier dans le film Une Époque Formidable disait déjà tout. L'immense triche de "faire carrière",  de "viser les hauts salaires" lorsqu'elle est répétée par toute une classe d'âge va forcément démultiplier l'immigration de bas salaires. La muflerie ESC de prétendre au titre de "cadre" pour encadrer, pour superviser ceux qui travaillent et jamais faire soi-même le travail porte en germe la colonisation par importation massive de profiteurs qui vont bâcler le travail, écœurer les travailleurs du sol par bas salaire et bas travail. Un peuple? Un troupeau de cadres. Universités remplies "d'étudiants étrangers" aspirants cadres. Tous d'accord pour cette attitude quasi métaphysique : faire faire le travail par d'autres et s'enorgueillir de cela.
Le travailleur à son compte, autonome, ostréiculteur, plombier, carreleur, sont les vrais créateurs de richesse, les apporteurs utiles de valeur ajoutée. Et quelle misère leur font la police, les normes, le stationnement, le fisc...
Le juste châtiment pour avoir prétendu par des études encadrer les autres c'est de devenir soi-même un précaire du tertiaire surdiplomé incapable, n'encadrant personne, et doublé dans la méchante compétition sociale par des ouvriers qualifiés bien payés dès leurs 25 ans.
Après le pèlerinage la marche s'arrête, on rentre chez soi et le culte devient statique. Bien. À peine aurez-vous fait un mouvement dans le sens de l'idéal chrétien que vous prendrez dans la gueule non pas les prédateurs extérieurs connus et déclarés de la Religion (eux se contentent de regarder et de ricaner) mais le phénomène interne très incongru des grosses dames tartuffes de paroisse, les aide-curé qui ont le doigt en l'air, les mères furieuses en surpoids et leurs maris chapons empressés, les cantinières à deux quintaux très fière du rata de midi, les empotées de la rue d'Ulm qui disent "maman" pour parler de leur mère alors que leur mère n'est pas dans la pièce. C'est l'énorme aberrant problème ecclésial de féminisation et la pire de toutes, une féminisation graisseuse, palabreuse, bordéleuse, impotente mais cramponnée à tous les aspects-clés : mise en relation, mondanités religieuses, éducation religieuse, carnets d'adresses, recommandation, validation, placement de table. Dans chacun de ces domaines c'est toujours quelque échappée de cure thermale qui commande, cela dans une jouissance des commérages, des rapports et des "mises au point" d'une bassesse, d'une mesquinerie inimaginables.
Le relâchement des standards produit la mère intrusive, la mère intrusive produit des efféminés passifs et des virils retirés du jeu. Défaillance fatale dans un monde tout tourné vers "celui qui sait s'affirmer", arrêt de mort de la génération. Ce que l'on a pu nous tourmenter par le concept d'homme du ressentiment ! Comme quoi nous serions "dans la haine", que le sous-homme s'agiterait peut-être en nous. Fabuleux cadenas de fermeture de gueule pour esclave à basse estime de soi inhibé par philosophie du soupçon.
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Si ces esclaves veulent respirer à nouveau je leur dirais d'être impitoyables envers la dame du ressentiment. Ces corps débilisés assurés de leur place dans un bureau pour leur débilité même et tyrans absolus, ces impotentes en surpoids mais qui rebouffent encore, ces enfoncées dans le mur qui refusent de se réformer, ces difformités exemptées de sport par "dispense très exceptionnelle"... n'ont pas à souiller même une seule seconde la vie de la jeunesse chrétienne.
Nulle religion, nulle tradition n'est possible, n'est imaginable qui ne commence par châtier sans pitié tous ces quinquagénaires gynecées crasseux graisseux grotesques, qui ne commence par chasser loin très loin ces dangereux Majin-Bou à ventouse chercheuse, à bien rosser, à bien fouetter les prétentions de ces limaces métaphysiques rampant sur nos mansuétudes en période de chômage aggravé, à bien rabattre le sale caquet preneur de confiance de ces très coûteuses hurleuses bouches inutiles dévoreuses de fric, rumineuses de seume recraché en discordes inextinguibles sur braves gens qui ne remontent jamais la chronologie des événements. Pour retrouver la vie religieuse joviale et simple quel strigile sera assez précis pour racler les suints huileux exsudés des pores de ces oisives batraciennes sudoripares épuisées d'agiter leur éventail? Quel grattoir, quel papier de verre, quelle paille de fer sera assez rêche pour poncer jusqu'à l'arasement les dépôts moussus de ces personnifications de marécage putréfié en crue? Quelle juste proportion de vinaigre et de soude produira la réaction chimique assez effervescente pour détartrer cet ignoble enduit, pour lisser ce crépi de studio marseillais hérissé sur des fresques de Giotto ? Pour quelle granulométrie de quelle pierre ponce râpeuse, pour quel degré de rugosité abrasive faudra-t-il opter lors du grand décapage qui nettoiera une fois pour toutes l'épandage solidifié des lisiers de porcherie projetés par ces truies hurleuses bonnes qu'à saccager, qu'à baffrer, qu'à digérer des passe-droits exceptionnels, vautrées dans leurs purin de certitudes? Quel rinçage final, quelle purgation, quelle cure de lavement par eau de Vichy multipliée par Sainte-Yorre chasseresse d'impuretés saura déboucher l'occlusion, détacher ces mollusques fossilisés sur parois hospitalières, histoire que l'on chie ces corps étrangers pêle-mêle aux ordures pour de bon, que l'on tire enfin la chasse, que l'on se relève finalement soulagés d'une tonne, leur tonne, et que l'on passe à autre chose?
Quand il cherchent les coupables, les dignitaires de la très compétente hiérarchie catholique remonte toujours à Adam jamais à Eve, ils voient Borgia jamais Syna. Puis quand ils comprennent tout de même que c'est de ce côté là que le mal est entré dans le monde ils se rétractent apeurés: "Tout compte fait ne cherchons point de coupable! Le mal est fait? Tant pis! Désormais il nous faut aller de l'avant!", entendez en avant vers l'Afrique, le gynécée et le wesh Versaillais.
"C'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents." (Bernanos)
Le monde claque des dents? S'il y a beaucoup plus de trans***** dans le monde c'est à cause du mélange des garçons et des filles dans les églises chrétiennes. Et des reprotoxiques ! Mais la mixité est un reprotoxique social, un perturbateur, un inhibiteur, un empoisonneur autant redoutable que le plastique alimentaire. Le monde claque des dents? Le monde est irrespirable à proportion des baissages de froc de tous ces sels de la terre affadis.
Quelques remarques supplémentaires...
Il y a un péché de connerie et d'accumulation de menues conneries, un péché d'acceptation non sue d'états de fait vendus pour indépassables et achetés comme tels. Comme on meurt d'asphyxie indolore au monoxide de carbone on peut périr de brol, de graisse, de bavardage, de bibelots, de saccade, de heurts, de concession.
Et toujours se rappeler de se méfier énormément des "importantes". Plus elles vous voient mince et rapide plus vous détestent. Vous êtes sans vous en douter outrecuidant pour ces sacs à ressentiment. Elles ne peuvent avaler le reproche que vous leur faîtes à votre insu, ni le digérer, ni rien digérer d'ailleurs d'où leurs rumination de coups bas, leurs commérages gastro-oeusophagiens par renvois acides, et leurs excédents inévacués qui les contraignent à se porter elle-même deux fois en soufflant comme des vaches méthanières.
Aller à la messe nous est souvent pénible, nous n'aimons pas cela, nous y allons par devoir, pour "rendre nos respects" au Maître de nos vies chaque semaine. Ces statues sont désespérantes, ce carrelage noirâtre est désespérant, ce marron mobilier 19e siècle est désespérant, ce sont là des choses acquises, très bien. Complaisance dans la médiocrité, dictature des gougnafiers sur les esthètes, chants démusclés dans les aiguës, accompagnements bâclés, neurasthénie flottante, tout cela est connu, très bien. Pourtant il faut accepter cet agenda, cet ordo, et il portera des fruits.
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Mais en des temps de dénatalité publique la seule grande épreuve en matière religieuse, et tous les débats "République contre islam" l'ont assez montré depuis les années Dantec chez Ardisson, c'est la place de la femme, la tenue de la femme, les droits de la femme. Tous nos divorcés, ruinés, cocufiés, porteurs de matrones, réceptacles à hurlements, encaisseurs d'affronts, épongeurs de dettes... ne savent se cabrer vraiment que sur un point (eux si doués pour transiger), ne savent récriminer contre Ismaël que sur un point, et c'est? C'est la place de la femme, ah ah! Le Tradi est accroché à l'ominipotence de sa cantinière "chrétienne" de 500 kilos en legging pérorant ses exigences, il y tient comme à la Messe, beaucoup plus qu'à la Messe, pour lui la société chrétienne ne peut être qu'un gynecée de bavasseuses dans un décor d'anges en bibelots et de fleurs en plastique, grignotant des biscuits sucrés avec le chauffage à fond et la buée sur les vitres parce que Madame Lebrouneux a froid vous comprenez, il ne conçoit pas de manifestation plus aboutie de la Chrétienté triomphante.
Mais que veulent au juste tous ces pachydermes à prier Marie? Qu'y a-t-il entre elles et elle? Puisqu'elle était mince, et pudique, et taiseuse, pourquoi invoquent-elles Dieu par son intercession ? Si elle est leur modèle que ne modèlent-elles pas leur silhouette, vêtement, langage, sur l'exemple sont elles se réclament?
Pour rappel voici comment le Christ notre modèle à imiter s'adresse aux dames lorsque celles-ci prétendent s'impatroner dans sa vie: "Qu'y a-t-il entre toi et moi?", "Va-t-en et ne pêche plus", "Ne me touche pas". 
Vous transigez sur la primauté des hommes en Religion, vous transigerez sur tout par répercussion, par dominos psychologiques. Toutes les réalités visibles sont appuyées les unes sur les autres dans un monde invisible. Tout le monde comprend très bien les avertissements des légendes: Hélène de Sparte, les Sabines. Mais très peu assument d'agir en conséquence d'où certains ennuis hélas connus.
Il est très normal que la question cruciale soit "la femme" en des temps d'apostasie et de stérilité massive puisque la religion est une ingénierie sociale de perpétuation d'un peuple et la femme la garante de la prodigalité du peuple, de l'honneur du peuple, de la stabilité du peuple. Est-ce vraiment trop espérer pour nos jeunes: la jeune fille européenne à marier, chrétienne, bien élevée, bien habillée, et c'est tout.
Dès lors qu'une religion admet que la femme religieuse puisse jacasser tête découverte en public, c'est que tout est fini. Quels que soient les prétendus "chiffres encourageants", ce sera une croissance par la honte. Une telle faute à un tel endroit en une telle époque, après tous les vivants avertissements reçus depuis mille ans, après tous les traités de sagesse connus qui ont tant insisté sur ce point... est une transgression qui engage l'intégrité même des souches raciales du peuple emmené dans le ravin par mauvais bergers.
La femme religieuse de 25 ans qui s'interroge sur sa foi avec des mots de vidéo tiktok pour exprimer sa "connection", comment "se rebooster sa foi"... n'a rien compris, n'a rien à faire dans un pèlerinage religieux traditionnel et ceux qui l'y tolèrent vendent à crédit ce pèlerinage au Monde avant de se faire racheter à bas prix et fiche dehors à leur tour.
Qu'est-ce donc que vos Tradies, si l'on enlève l'écriteau sous le tableau d'art abstrait, que reste-t-il comme résidu à sec après évaporation des mots d'explication? Probablement le pèlerinage 2023. Comment alors "répondre de l'espérance qui est en nous" face aux Mormons, aux Amish, aux témoins de Jéhovah, et même aux religions non-chrétiennes qui en matière de vêtement se tiennent cent fois mieux que nous? Tout ce chemin tradi pour se conformer finalement au degré d'élégance d'une présentatrice quinquagénaire de KTOtv, avec pour doctrine deux paragraphes de féminisme La Croix. Les dondons de paroisse, ces excellents épouvantails placés devant les baptistères pour en interdire l'accès aux convertis sérieux, si elles sont laissées en paix, égareront par leur seule présence les derniers désirs de conversion.
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Le combat spirituel consiste à se réformer soi-même chaque jour toute la vie.
Jamais ni l'orthodoxie, ni la synagogue ni la mosquée n'auraient toléré une minute d'un tel relâchement. La honte... la honte. J'ai honte. Quel spectacle à vous faire rentrer sous terre de honte que la sans-gêne dame graisseuse et sa version jeune la "tradi en short" donnée en pâture au monde. Si telle est la tradie que sera la moyenne? C'est déshonnorer la Vraie Foi, c'est se déshonnorer soi-même, c'est déshonnorer les hommes religieux à qui elles imposent leur présence. Zéro conscience de soi, zéro sens du groupe et ça prétend au titre de chrétienne. Cette honte absolue : lorsque les moines tonsurés du Barroux, ces saints hommes, sont forcés de côtoyer 3 jours durant cette pouillerie de gynecée en sueur beuglant des chansons de colo, et personne pour oser formuler une objection.
Personne ne vous oblige à venir dans un pèlerinage religieux traditionnel. Ceux qui vous y admettent sont les vrais salopards de l'affaire il est vrai. S'ils avaient un tout petit peu de courage face au monde ils se restreindraient sur un pèlerinage de 5000 personnes propres plutôt que de faire le trottoir pour un bordéleux cortège de 15000, et d'y trouver un motif de vantardise. C'est toujours le nombre et "l'ouverture" aux bas standards qui perd les causes nobles. Voulez-vous retrouver le fameux sens du sacré ? C'est simple. Parlez comme à l'entrée d'une église orthodoxe. "Pas de voile? Pas de jupe? Tu n'entres pas ici, c'est tout". Elles peuvent aller repeupler les Communauté Saint-Martin, Emmanuel, les diocèses qui en ont grand besoin autant qu'elles le veulent. Leur seule tenue démontre qu'elles n'ont rien à faire dans la Tradition.
Ces "chefs" tout remplis de textes sont les vrais salopards de l'affaire car ils laissent se propager la merde qu'ils promettent combattre alors qu'ils savent très bien comment la merde s'est propagée dans les années 60. Et eux les rescapés du déluge recommencent les années 60 par le menu! Tous admettent la notion théorique de "modestie du vêtement". Très peu sont capables de spécifier les critères concrets du vêtement modeste. Résultat, aucun n'est capable de faire respecter le port de cet habit même pour 60 minutes dans l'enceinte sacrée d'une église lors de l'office le plus saint de la semaine. Et ces gens-là seraient les dirigeants légitimes de milliers de jeunes chrétiens ?
Notre idéal esthétique ? Des corps minces, des visages graves, très au courant du tragique de la vie et de la condition de l'homme français en France, des personnes frugales sur lesquelles une hyène ne trouvera rien à manger, des vies sobres toutes de rusticité avec l'extérieur, toute de douceur avec l'intérieur.
Tout ce  trop connu foutoir de bourgeois-bordel "pas fixé sur le matériel" stérile et désastreux doit être démantelé intégralement avec ses pourvoyeurs.
Le voile, au moins à l'église, vous l'avez abandonné à "libre appréciation individuelle". Même séparer les hommes des femmes à l'église, ce tout petit signe vérifiable de respect du sacré qui permet à un adolescent de voir l'autel devant lui quand il prie et non le cul d'une dinde, cela aussi vous l’avez laissé gâcher dans le pêle-mêle foutoir "évolué" de vos goûts invertis.
Invertis et divertis où sont vos convertis ? "Allez d'abord aux brebis perdues de la maison" vous a-t-on dit, mais y êtes-vous allés? Celles-ci sont les Français de souche, athées, retournés, dégoûtés. Ce sont vers eux d'abord que doivent aller nos prières, nos mains tendues, nos efforts, et parmi eux-mêmes priorité aux gens de bonne volonté, aux hommes sains, aux femmes saines : beauté physique, vitalité, horreur de la vulgarité, compétence, ce sont ces fruits du bon sens qui nous peuvent rendre le Bien Commun par mariages, familles, enfants.
Le laisser-aller de la Forme traditionnelle prépare le laisser-entrer de l'informe. Voyez la mousse expansive comme elle opère : c'est cela l'image du laisser-aller, c'est une dilatation, un relâchement de la Forme dans l'espace et le temps. Maintenant imaginez qu'un champignon vienne véroler cette matière levée propice aux infections, qu'il l'investisse dedans, dehors, la rende spongieuse, liquéfiée, la fermente et s'en nourrisse jusqu'à la consommer entièrement. Vous avez le processus complet relâchement-invasion. La nature nous avertit assez en la personne des jeunes filles: ravissantes à dix-huit ans, combien sont méconnaissables dès leurs vingt-cinq ans passés ?
Tout ce qui est frugalité diététique, soin et restriction du langage, voile, modestie du vêtement, ascèse de l'emploi du temps sont des standards d'intelligence de la vie quotidienne, des techniques de contention de la Forme pour la maintenir, la muscler, la former à subsister beaucoup avec peu d'apport. La rusticité révulse nos tendances naturelles au plaisir. Moyens de supporter la rusticité? D'abord l'état d'esprit: zèle religieux, conscience de l'invasion, fanatisme pour un idéal de Beauté. Puis investir ou dépenser l'argent mais ne pas le thésauriser, le chant, la danse, la création, l'action concrète sur les choses, le sport, la baignade, le massage, le parfum, l'ameublement, le travail, les victoires. Petites récréations...
Si vous transigez sur la Forme peut-être garderez vous dans certains cas la Foi en vous-mêmes mais au-dehors de vous, l'exemple vivant que vous rendez portera témoignage contre votre Foi, abaissée à proportion de l'abaissement de vos standards. "Fi du regard des gens!" direz vous... Pardon ce n'est pas vous qui serez souillé mais l'honneur de la Foi que vous croyez représenter correctement. L'exemple catastrophique des matrones de paroisse et autres déjetés a six décennies d'éloquence derrière lui: ce ne sont pas eux-même qu'ils minent mais l'Etre Collectif et le rayonnement extérieur de l'Etre Collectif. Ils n'ont qu'à paraître pour repousser les indécis, fatiguer les candidats, inhiber les convertis, écœurer les braves gens, confirmer les infidèles, rassurer les athées, et comble de la catastrophe retourner les jeunes qui pourraient faire de belles familles chrétiennes pour les pousser dans la stérilité eux aussi, dans l'inversion, dans l'apologétique adverse etc.
La Forme sans ascèse se dégrade ; qui ne se réforme pas en permanence se déforme.
Dès lors l'Eglise se dépeuple, la démographie française baisse, l'invasion se répand. L'ascèse et la rusticité, le voile et le clanisme bref l'esprit de clôture sont les seuls rapports  au monde fructueux en temps d'invasion. Ceux qui ne comprennent pas cela se condamnent à dispersion, à dilatation de mousse expansive : après l'illusion de l'ivresse vient la dépression du réveil et de la casse à rembourser, des embrouilles à régler.
Sous le joug d'un pouvoir qui a confisqué exprès vos frontières c'est à vous de protéger votre clôture sociale: charité absolue en interne, prudence absolue en externe. Plus de frontières ? Clôture. En période de frontière sûre point besoin de clôture. Or les 20 millions de vrais Français qui restent dans le pays vivent dans leur majorité encore comme s'ils étaient protégés par une frontière, d'où leurs ennuis hélas : filles menacées ou "consentantes" (pire), pères déshonorés, garçons isolés, personnes âgées recluses, enfants maternés etc.
En matière de gestion de ses filles du sol avant mariage un pays envahi dispose de deux options: le couvent ou le bar à putes. La majorité des envahis trouve la seconde option plus conforme à leur sens de l'honneur, nous pas.
Il est tout à fait normal entre Blancs civilisés en France que les garçons et les filles du pays, enfants de la même race, physiquement frères et sœurs, se côtoient en temps de paix habillés selon la décence commune, et en toute sécurité se courtisent, se marient. Il en va tout autrement dès l'intrusion ne serait-ce que de dix éléments étrangers mus par la convoitise qui constatent avec étonnement leur impunité chez 20 millions de Français inoffensifs. C'est ici très précisément que la fameuse "pompe aspirante" entame ses premiers hoquets de succion. Elle va bientôt tourner à plein régime jusqu'à donner la tristement célèbre "invasion massive". Qui dit intrusion une fois dit intrusion mille fois par rameutage des frères, par répercussion en d'autres intrusions jusqu'à l'invasion massive avec prédation sur l'habitant. C'est pourquoi dès l'invasion commencée la technique de l'uniforme obligatoire est le minimal sursaut vitaliste.
Voilà le moment où les formes traditionnelles du mode de vie européen ont l'occasion de se muer en Intelligence Politique. La Forme de la vie quotidienne est un diaphragme qui peut s'ouvrir ou se rétracter. Quand la frontière tombe c'est la peau qui devient la frontière. D'où les meurtres, le métissage et les viols qui sont des formes d'invasion outrepassant la frontière de la peau. Or en cas d'invasion un patriote, un gardien de ses frères, l'esprit grégaire d'entraide, la Charité elle-même, commandent une rétractation, une prudence de la peau comme un factionnaire monte la garde d'une denrée chassée. Le voile n'est pas la tradition européenne (encore que!) mais refiler ses filles en pâture à des fils de pute n'est pas la tradition européenne non plus. Les européens libres devraient réévaluer où se place le sens de l'honneur en période d'invasion, pensée dialectique dont la plupart de nos identitaires n'ont pas la moindre idée or la France est de tous les pays civilisés celui qui subit chaque jour la plus vorace, la plus ravageuse, massive invasion. On ne vit pas envahi comme on vit souverain, cela tient de la plus élémentaire prudence. On ne s'habille pas pareil, on ne se déplace pas pareil.
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1660 l'Europe catholique sombre dans le bibelot, l'angelot, le mobilier contre-réforme pendant que l'Amérique, sobre et vêtue de noir commence son essor. Que nous reste-t-il dans l'Eglise? La tonsure des moines du Barroux. Les Beaux chants dans les graves (Credo III, Gloria IX, Lauda Sion, Veni Sancte), la liturgie, l'étiquette, un restant d'ordre. Et pour l'avenir ? Le vêtement hiératique dont le scoutisme de notre jeunesse à fourni les standards intemporels nous aide à concevoir un vêtement laïc régi par les critères d'un uniforme.
Que notre vie soit un foutoir est un fait qui peut se réformer si nous nous appuyons sur une tradition stable, un ordonnancement harmonieux, la Crainte, la pureté génétique d'un peuple saint. Toutes choses dures et divines.
L'ismaëlisme est l'impression en creux des vices blancs: fanatisme contre neurasthénie, honneur par les femmes contre soumission par les femmes, cocufieur contre cocufié, prolifération contre stérilité, tranquillité contre anxiété, famille contre individu etc. L'ismaëlisme est un signe que personne ne veut lire. La réaction d'orgueil athée à l'ismaëlisme accentue les vices des Blancs : Eux pas d'alcool? Eh bah nous, alcoolisme, ah ah! Eux pas de porc? Eh bah nous, charcuterie industrielle nitritée, ah ah! Eux pas d'érotisme? Eh bah nous, filles ouvertes et pornographie, ah ah! Eux familles nombreuses? Eh bah nous stérilité, etc...
Revenons à nos chefs tratras. Ont-ils obtenu sur le plan de la diplomatie cléricale interne une seule victoire en 40 ans sur les modernos? Où sont les miracles promis? Où en est la "lame de fond", la reprise en main promise par les nouveaux contingents de "prêtres pour l'Eglise" des paroisses dépeuplées? Les pires saccageurs archéo-maçons ont tout détruit devant vous jour après jour et vous n'avez rien fait. Pas une seule fois vous n'avez organisé de rendez-vous surprise avec un "évêque" attendu en bas de son local ou seulement sa confrontation physique avec les fidèles écœurés, pour qu'il assume en pleine lumière. Toujours c'étaient ces "textes", ces "documents produits en réponse à", le détroussage par le prestige du baratin et des "procédures prévues" quand la conduite des brebis est une chose physique très concrète dans laquelle les points de droit canon ne servent qu'à occuper l'adversaire courbé sur des paperasses pendant qu'il se fait rafler tout le terrain, là devant lui, autour de lui. Le tratra docteur en droit canon était je m'en souviens tout enorgueilli d'être invité par l'histoire à se prononcer sur la validité de tel sous-synode, sur la teneur, sur la valeur hors-cathèdre de tel clin d'œil... Il était gras, et lent, il allait de plus en plus vers le gras et le lent, champion des bonnes manières à table, aux solennels dîners de très sérieux manieurs de dînette, il étonnait les convives grosses dames par sa vertu de patience, d'obéissance, il devait l'emporter c'était certain, au nom de l'avenir de l'intelligence, lui le très savant, très lent, très tratra prélat.
Ce tratra directeur d'école par exemple "ne voyait pas le problème" d'affubler son établissement d'une équipe pastorale entièrement africaine. En apparence Monsieur le Directeur restaurait hardiment l'enseignement chrétien exigeant, viril. En réalité la jeunesse européenne sous sa responsabilité apprenait donc en toute confiance à s'agenouiller devant des Noirs et à ouvrir la bouche, et monsieur le directeur n'y voyait nulle faute, ceci malgré 50 ans d'invasion, agression, colonisation, après 40 de métissage industriel sous propagande de guerre, après 30 ans de pornographie ciblée, après 30 ans de hagra sur les babtous, ceci en pleine affaire BLM, mais non aucun outrage ne pouvait éveiller de sursaut vitaliste chez ce membre sec de la confrérie des bûches.
Les jeunes filles se précipitent sur le voile à cause du néant catastrophique du "vêtement chretien". N'avez-vous pas compris, ne frequentez-vous donc jamais de filles pour déceler comme leur être est en demande inverse de ce que prescrit la propagande, en demande d'appartenance exclusive, de signes d'appartenance, d'un très simple code du vêtement, code de conduite du "savoir où aller" et que le libéral "fais comme tu veux" les précipite dans d'autres signes, d'autres appartenances? Négligences catastrophiques en période d'invasion, d'une massive invasion elle absolument conservatrice, fanatique, hiératique.
Ces bataillons qui ont gobé par consommation d'écran toutes les couleuvres vont venir affadir ce qui restait de pureté dans ce petit pèlerinage et brailler "chantent les sardines" sur des zones d'étalement urbain, entre les turbines à vent et les antennes. Il y a seulement 15 ans ces lieux étaient encore les "océans de blé qu'a décrit Charles Péguy, une Beauce pour laquelle ces ouvriers de la 25e heure n'ont aucune sensibilité. Ils ne savent pas, ils peuvent pas.
Le respect du culte mais le mépris du sacré. Habillés "venez comme vous êtes".
Le sens du combat c'est la continuité du peuple Français de souche. Il suppose l'honneur du peuple par la vertu des jeunes filles ; la catastrophe a commencé lorsque les FDS ont rejeté ces protections de leur identité par esprit de répulsion envers une pudeur traditionnelle soudain vendue comme expression d'arriération orientale.
La putification tranquille n'est pas européenne mais anti-européenne et mise en place comme telle, c'est du miel attracteur de mouches, excitateur d'agressions, pour le pillage d'un peuple qui ne comprend rien parce qu'il persiste à vivre envahi aussi libéralement que lorsqu'il vivait libre.
Nous aimons regarder les filles mais entre hommes civilisés, de la même race que les filles regardées, et sur un territoire libre.
Il y a davantage que l'honneur de la jeune fille dans sa pudeur vestimentaire c'est l'honneur de son nom de famille, et au-dessus encore se trouve l'honneur du Peuple c'est-à-dire la continuité incorrompue des générations du Peuple dans le temps.
"La paix c'est la tranquillité de l'ordre". La première condition de la minceur c'est la diète. La première condition de la paix c'est la juste hiérarchie. Dans la vraie tradition seuls quelques hommes ont la personnalité juridique, en général par mandat impératif sanctionné d'exil en cas de défaillance.
"La guerre spirituelle"! Propice trouvaille de nos comtesses de l'impossible qui ne tiennent pas la faim deux journées de suite. Et ce serait devant d'aussi grossiers mensonges vivants qu'il faudrait s'écraser ? Mais n'importe quelle Didia Clara, fille de patricien, vestale "païenne" vivait avec cent fois plus de vertu, de pudeur, de sens de l'honneur communautaire, de conscience de sa race que toutes les solennelles dondons de paroisse de France et d'Europe réunies.
Les jeunes Français chrétiens idéalistes, privés de leur alter-égale, se jettent dans le séminaire alors qu'il est beaucoup plus noble et sacrificiel par les temps qui courent de devenir père de famille de 12 enfants.
Et nous n'aimons pas la manière cléricale actuelle. Ce n'est pas la religiosité pépère du mythique abbé de Torcy, le réconfortant "ça va aller" du curé de campagne aguerri et taiseux très au courant de la condition humaine et notamment de la masculine. C'est l''estomac inquiet d'Ambricourt qui ne conçoit de pureté que par souffrance "rédemptrice" pendant que l'invasion décontractée se goberge sur ses scrupules, c'est le pathos efféminé, émotionnel des talas cocufiés, contractés, heurtés, remplis de bibelots. Insensibles aux notions de circulation fluide des ondes ils sont des aliénés de la Beauté, des étrangers aux choses de l'intuition. Ils font des sermons quand il faut faire des enfants.
Leurs prises de parole inopportunes tombent mal à propos, gaffes non sues de l'incongru faiblard "chef" qui ne sait pas gérer, qui veut gérer, qui veut être "respecté", l'homme efféminé. Amenuisé il a joué de sa faiblesse comme d'une dispense "à titre très exceptionnel" pour monter dans les grades puis une fois parvenu se conduit en tyran. Cela très analogue avec le modus operandi de certains envahisseurs, qui ne sont aujourd'hui forts que de notre pitié d'hier et se croient arrivés par eux-même. Ainsi du Trocadéro. Ainsi des terrains de foot.
Dernières choses. "Les Américains ceci, les Américains cela" disent-ils... l'Amérique ils n'y sont jamais allé. D'abord une seule paroisse américaine recèle dix fois plus de saints inconnus que tous nos crasseux palabreurs ceinture noire de casuistique. Et puis d'une manière éclatante, irréfutable, les catholiques américains sont les plus conséquents, les mieux éduqués, les mieux habillés, ils engendrent les familles les plus jolies, les plus proprettes, les plus capables de l'Eglise universelle. Cherchez-vous un modèle de société, une théologie du vêtement, une ingénierie sociale catholique qui ait connu quelques succès, une éducation du caractère qui sache former des Chrétiens forts et des Chrétiennes gracieuses ? Cherchez en Amérique, lieu des erreurs à éviter certes, mais aussi des exemples régénérants.
La religion est le véhicule d'un peuple à travers le temps. Un peuple a donc un intérêt à garder sa religion. Les vertus sont invisibles, les formes sont visibles, ensemble elles garantissent la solidité du véhicule à travers le temps. La religion relie la créature à son créateur et propose d'atteindre un idéal céleste par un idéal terrestre.
Les hommes peuvent bien se faire autant qu'ils le veulent des prédicateurs érudits, des exégètes, des docteurs, des "hommes de science", des savants, des frères prêcheurs... Les hommes peuvent s'agiter autant qu'ils le veulent, s'ils sont célibataires le véhicule n'avance pas. Seule l'union avec une femme permet au véhicule de traverser le temps, par la naissance des enfants. C'est cela qui a aiguillé certains théologiens vers une comparaison de la rencontre de l'homme et de Dieu avec la rencontre de la femme et de  l'homme: en somme l'Alliance c'est le mariage monogame et monothéiste, la femme lorsqu'elle est la bonne c'est Dieu puisqu'elle vous choisit, vous sauve, qu'elle connaît vos secrets, que vous travaillez pour elle, qu'elle vous juge, et que par la maternité elle vous ressuscite. 
Mais trêve d'hypothèses romantiques. En société multiculturelle, la "guerre des berceaux" est le vrai nom de la société, guerre dont l'issue repose sur l'ingénierie sociale que développe telle ou telle religion et l'on sait depuis les années 60 libanaises que la religion chrétienne entretient dans ce domaine une légèreté catastrophique : chasteté des hommes et liberté des femmes, indifférence dévorée par l'athéisme et le sunnisme, manipulée par le talmudisme, massacrée par la loge, la fécondité chrétienne parvenait bientôt à peine au renouvellement des générations. L'accès à la bourgeoisie qui suppose une prééminence de la carrière sur la famille achevait de tout détruire. 
Les enfants appartiennent aux seuls pères. Ils sont portés par les mères, confiés aux mères, parfois élevés en partie par elles mais n'appartiennent ni à l'Etat ni à la mère, ni aux tribunaux, ni aux franc-maçons, ils appartiennent aux pères seuls jusqu'à leur majorité.
Nous aimons au suprême la beauté physique, l'excellence de la créature comme indice de l'excellence du créateur, nous savons la reconnaître certes, certes. Mais cette beauté physique est pour nous c'est à dire que monsieur Durand épouse mademoiselle Dupuis, qu'il n'y a pas de "marché ouvert" au tout-venant, pas de rencontre laissée au hasard de prédations externes et de libéral haussement d'épaules alors que c'est le point le plus capital d'une vie dans la chaîne des vies dans le temps. Et pour que monsieur Durand épouse à 18 ans mademoiselle Dupuis et lui fasse 20 enfants nous ne reculons devant aucun moyen mais les prenons tous, surtout ceux qui font sursauter nos "cathos" tranquilles : zéro écran, vêture de mormon pour les filles et régime de spartiate pour les garçons, habitat modèle Orania et enseignement modèle Martinerie multiplié par internat de Sarlat 1920. Garde absolue du langage, cours de dialectique, de langues étrangères, de lutte et de boxe, d'athlétisme, de bricolage et d'esthétique fonctionnelle. Les enfants aiment énormément l'éducation exigeante mais pour cela il faut les débarrasser de leurs catastrophiques mères. Nos plus beaux souvenirs de vacances enfant? Le scoutisme loin de tout sur les routes et par les champs, en France.
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PS: Autre immense lacune de la cléricature en temps d'invasion: qu'est-ce que la race? Qu'est-ce que la race blanche surtout, et d'où vient-elle ? Le caractère récessif des gènes clairs est-il une théophanie des dogmes du péché originel et de l'immaculée conception? Quels sont les droits particuliers des Blancs notamment français au sein d'une Église qu'ils ont plus que largement contribué à bâtir ?
38 notes · View notes
audessusdesgens · 8 months ago
Text
On entend souvent que a cause d internet , des écrans etc les gens ne se parlent plus, les couples de cassent etc
C est pas faux
Mais est ce la raison première ?
Le téléphone n est il pas l objet qui cristallise le mal être ? La solution de facilité.
Pour ne pas se parler..pas besoin du téléphone
Pour tromper non plus.
C est un facilitateur clairement. Plus besoin d inventer une réunion, du travail en +, un déplacement... il suffit d aller aux toilettes, de sortir chercher le pain, petit rectangle en poche .
Mais la base est dans la personne qui prend le parti d aller chercher alilleurs, ou de ne pas parler.
C est là qu il faut savoir se remettre en question .
Pourquoi je fais ça, de quoi ai je besoin, que me manque t il ? Ai je un problème à régler ?
L humain a tellement pris l habitude de consommer ... le matériel et les autres.
On scrolle, on cherche mieux, pour au final demander toujours plus. Le cerveau cherche son shoot de dopamine
C est terrible sur des adultes. Alors sur des enfants. La gestion de la frustration est parfois impossible.
Et pourtant, ce petit bout de métal contient tellement de choses qui peuvent nous aider
Utilisons le à bon escient plutôt que pour nous détruire.
#réflexion #société
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romainmeynier · 10 months ago
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À seize ans, j’empruntais chaque samedi le RER E jusqu’à Magenta, puis la ligne 5 jusqu’à Breguet-Sabin, où je tentais en skateboard de sauter par dessus quelques volées de marches, ce que nous évitions de faire dans notre banlieue pavillonnaire, à cause du bruit des roues sur le bitume qui gênait les voisins. Plus jeune, vers mes dix ans, ma mère m’apprit à déchiffrer la signalétique du métro parisien pour que, plus âgé, je puisse m’y guider seul. J’ai embrassé une fille sur un quai aux abords de Notre-Dame, puis une autre sur le quai d’en face, bien des années plus tard ; des deux se dégageait la même odeur corporelle légèrement âcre et traînante que je gardai ensuite dans le nez plusieurs heures. Paris ne me manque pas lorsque j’en suis loin, mais je n’ai jamais envie d’en partir. Le matin, dans la ligne 2 en direction de Porte-Dauphine, s’il y a de la place, on peut s’asseoir dans le sens de la marche pour ne pas se sentir nauséeux, ou dans le sens inverse pour admirer le soleil se lever entre Jaurès et Barbès-Rochechouart. Quand j’étais en colonie de vacances, je disais aux autres enfants : Je viens du quatre-vingt-treize, du neuf-trois, pour les effrayer, ce qui généralement n’avait aucun effet sur eux. Plus tard, pour séduire une fille, j’avais simplement dit : de Paris, sans résultat, avant d’apprendre qu’elle venait de Marseille. La nuit, fenêtre ouverte, j’entends des coups de feu qui ne sont que des pétards qui explosent ou des objets qui tombent. Le 13 novembre 2015, je sortai du restaurant cinq minutes avant l’attaque, non loin, puis j’ai regardé à l’abri le nombre des victimes augmenter sur un écran d’ordinateur ; je suis ressorti vers cinq heures du matin dans une ville morte ; le 15 novembre, j’ai reçu un SMS qui disait : Le père de B. est mort au Bataclan ; le lundi 16 novembre, dans le métro, une fille pleurait à chaudes larmes, sans discontinuer, je me souviens avoir pensé, sans trop y croire, mais pour me rassurer, qu’elle avait peut-être été licenciée, ou trompée ; je me souviens aussi d’une femme qui lisait, l’air de rien, ou se forçait à lire. Je n’ai pas pu lire dans les transports pendant environ un mois. Je suis habitué à trois librairies, dans mon arrondissement ; par loyauté, quand je me rends dans l’une, j’entre aussi dans les deux autres, si bien que mon budget librairie est bien trop important ; l’intérieur de mon appartement est saturé de livres. J’ai passé une dizaine de nuits dans différents hôtels avec une fille que je n’aimais pas et qui m’a demandé en fiançailles. Quand je regarde les traces de calcaire déposées sur les verres nettoyés à l’eau courante, je pense que ces mêmes traces doivent être présentes à l’intérieur de mon corps, sur mes organes, aussi je décide d’acheter des packs d’Evian, puis me ravise en repensant aux cinq étages de mon immeuble et à l’écologie. Dans la rue, je songe parfois au milieu de la foule que la vie de chaque passant est contenue dans leurs têtes, qu’ils avancent en superposant les images de la ville à celles de leurs existences, de leurs histoires, que Paris les contient toutes et que je n’en suis qu’un fragment.
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80roxy08 · 2 months ago
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Writevember
Heya !
Ce mois-ci, j'ai décidé de tenter le Writevember - pas un roman entier, mais juste des bribes d'histoires, de fanfics, ou d'écriture diverse, pour me réhabituer à écrire en français (j'ai tellement l'habitude d'écrire en anglais...)
Mon objectif est d'environs 30k mots, soit 1000 mots/jour. J'ai bon espoir d'en faire plus, l'idéal étant que certains de ces textes courts puissent me servir de base pour réécrire une histoire ou deux plus tard. On verra ;)
Voilà déjà mon premier texte, pour les jours 1 et 2, qui est assez personnel, intitulé : "TDA" (2171 mots)
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Je crois que je souffre d’un trouble de l’attention.
“Je crois”, je dis. Comme s’il y avait réellement un doute.
J’en suis pratiquement certaine.
“Pratiquement”. Un auto-diagnostique, ça n’a pas de valeur légale, après tout.
Et c’est tant mieux, en un sens. Parfois, un diagnostic ferme plus de portes qu’il n’en n’ouvre. 
Mais bref. Je crois que je souffre d’un trouble de l’attention. 
Pas d’hyperactivité, non, c’est entre autre pour ça que c’est plus difficile à diagnostiquer - n’allez pas regarder les statistiques de sous-diagnostic de ce genre de trouble chez les filles. C’est un peu déprimant. 
Et ne parlons pas non plus du fait qu’une grande partie des psys pensent toujours (à tort ou à raison ?) que les troubles de l’attention disparaissent d’eux-mêmes à l’adolescence, et qu’il est donc impossible qu’un adulte en souffre encore.
Je pense que c’est à tort. Un adulte est juste plus à même de compenser ces troubles de façon à ce que cela soit moins visible.
Après tout, un enfant ou ado a des profs ou des parents sur son dos, à surveiller ses devoirs, ses passe-temps, prêts à l’engueuler s’il ne fait pas les tâches ménagères qui lui ont été attribuées, etc…
Un adulte qui vit seul, qui va aller l’engueuler s’il n’a pas passé l’aspirateur depuis un mois ? Est-ce que c’est une expérience vécue ? A vous de deviner.
J’en étais où ? Ah oui. Les troubles de l’attention.
J’ai quand même fait quelques recherches. Trouvé le questionnaire officiel pour les adultes, je l'ai rempli - et oh surprise, mon ‘score’ correspond bien à quelqu’un souffrant de ce trouble.
Non pas que qui que ce soit aurait pu le deviner.
Non pas que ma sœur ait eu un diagnostic officiel, et que ce genre de pathologie est héréditaire - oui, papa, je sais que tu ignorais jusqu’à l'existence de ce truc récemment, mais crois-moi, je n’ai pas trop de mal à deviner d’où ça peut venir…
Non pas que j’ai une de mes meilleures amies qui a elle aussi eu un diagnostic officiel, et qui, quand elle s’était plainte de certains de ses symptômes et que j’avais répondu en rigolant, “Oh, ça doit être normal pourtant, ça m’arrive à moi aussi tout le temps !” m’avait regardé entre quatre yeux pour me dire de me pencher un peu sur la question, parce que non, justement, ce genre de chose n’est pas “normal”.
Mais bref. Un auto-diagnostic, vous savez, ça n’a pas de réelle valeur.
Enfin ça aide à mettre des mots sur la chose. Les problèmes. Le bordel dans la tête - et pas que.
Au boulot j’ai une collègue qui a un super petit agenda dans lequel elle note toutes les réunions à venir et les rapports à rendre - avec un code couleur, et des dates bien encadrées.
Moi je fonctionne au post-it.
Si le post-it est devant mon écran, c’est qu’il n’a pas encore été traité. Éventuellement, je mets du stabilo fluo dessus en plus si c’est urgent. Il faut que l’information soit bien devant mes yeux, sinon je zappe.
Enfin, ça fonctionne à peu près correctement. C’est moins classe, mais bon.
On fait ce qu’on peut.
Il faut développer des “techniques” pour réussir à vaincre les problèmes de concentration, l’incapacité à prévoir des rendez-vous, à suivre un planning à cause des incertitudes qui existent - et qui pourtant ne semblent pas gêner les autres.
Au moins, j’ai un mot à mettre sur ce que je qualifiait précédemment de “grosse flemme mdr”.
C’est pas juste ça.
C’est qu’il y a quelques trucs pas bien branchés là-haut. Des fils qui se croisent, et qui ont des conséquences sur des choses pourtant bénignes.
C’est dur, de retrouver un dentiste après avoir déménagé, quand ça fait dix mois qu’on se répète, “Oh, je l’appellerais plus tard, sûrement demain, je vais y penser !”. Et en fait non.
Donc je n’ai toujours pas de dentiste. Ou de médecin généraliste - mais bon, ça c’est aussi la faute aux déserts médicaux, et c’est un autre sujet.
En fait c’est ça qui aide un peu. Se dire que ce n’est pas entièrement de sa faute.
“Pourquoi les autres y arrivent, et pas moi ? Est-ce que je suis si nulle que ça ?” je me suis déjà demandée à de nombreuses reprises.
Oui, mais les “autres” en question, ils n’ont pas, je pense, un petit diable dans le crâne qui mets du bruit blanc et un screensaver Windows 95 en boucle dès qu’ils hésitent entre deux choses à faire. Et en général, ils se décident, eux. Ils ne restent pas bloqués puis doom-scroll les réseaux sociaux pendant trois heures, puis se sentent coupable de ne pas avoir été “productifs”.
On a tous autant d’heures dans une journée ; mais ce qui prend dix minutes à quelqu’un de “normal” m’en prendra deux heures tant que je n’aurais pas trouvé un stratagème pour débloquer mon cerveau quand il est dans cet état-là.
C’est ça qui est le plus frustrant. 
Logiquement, je sais identifier les moments où je ne suis pas “productive” et où je bloque. Et je me répète, merde, vas-y, fait quelque chose, il suffit de dépasser ça et ça va rouler. Mais ce n’est pas la logique qui contrôle mes actions à cet instant précis, et à part me sentir mal ce genre de réflexion a assez peu d’impact.
On m’a parlé de coach de vie, mais franchement ? Je suis presque sûre que ça ne servirait qu’à me dégoûter encore plus de mon incapacité à me gérer comme une adulte responsable.
Pourtant j’en suis une. J’ai un taff, un salaire, je paye mon loyer, mes courses - j’oublie la salade dans le fond du bac du frigidaire, je retrouve un paquet de piles neuves dans le mauvais placard, je remercie les inventeurs du relevé de compte en ligne et du virement bancaire automatique chaque mois. 
Je crois que je souffre de troubles de l’attention, et ça me pourrit un peu la vie par moment.
Mais tant que c’est gérable, eh bien, j’arrive à survivre dans notre société capitaliste moderne, et c’est tout ce qui compte, non ? Ma vie et mon organisation personnelle ne sont peut-être pas tout à fait au niveau des attentes de certains de mes pairs, mais j’ai compris il y a bien longtemps que si je devais me soucier de ce que pense les autres, je n’arriverais jamais à avancer sereinement.
Donc bon. Je m’améliore. Je me répète ça. Ça aide, parfois. 
Et parfois non. Mais merde, hein. Le capitalisme et la productivité à 100% tout le temps, c’est déjà dur pour les gens qui ont ça dans le sang, alors faut pas non plus trop se flageller si on y arrive pas vraiment quand on a le cerveau un peu chamboulé. 
Maintenant, si quelqu’un a une technique pour donner un coup de démarreur à la motivation quand je n’arrives pas à attaquer mes propres passe-temps, je suis preneuse… Il n’y a rien d’aussi déprimant que d’avoir envie de dessiner et. de ne pas. y arriver.
Comme un bouchon. Du Desktop mental, ça existe ? De préférence, pas de la weed…
Il y a des médocs, mais encore une fois, les psy ne prescrivent pas ça aux adultes - apparemment ça n’aide plus tellement quand le cerveau est sorti de la puberté. Je m’y connais pas assez en médecine et récepteur neuronaux pour réfuter cette information, aussi je vais supposer qu’elle est vraie.
De toute façon, faudrait déjà voir un psy. Psychiatre, hein, un psychologue ça ne fera rien.
Et puis c’est pas pris en charge par les mutuelles de toute façon - comme de nombreuses choses liées à la santé mentale. La liste d’application du dispositif “MonPsy” est franchement absurde, et c’est la seule chose que ma mutuelle de merde prends en compte. Alors bon…
Tant qu’on survit, ça passe, hein ?
Bref.
J’en étais où ? Ah oui. Le trouble de l’attention. TDA en abrégé. 
Bien chiant, ça. Une difficulté à se lancer dans les tâches - mêmes celles que l’on aime, voir plus haut ma complainte sur ma difficulté à dessiner malgré le fait que j’ai ce hobby depuis la primaire. Peut-être que j’ai aussi un problème de burn-out sous-jacent, mais pas le temps de se préoccuper de ça pour l’instant, hop, hop, j’ai la vaisselle à faire, j’ai quarante Work in Progress en dessin, en couture, en broderie, en écriture - Des projets commencés à foison, mais jamais finis, l’envie et la motivation s’étant estompés en cours de route et étant bien difficiles à relancer.
Beaucoup de choses à la fois dans la tête, des pensées qui passent à toute vitesse, plusieurs en même temps, difficulté à se concentrer sur un sujet, surtout si ce n’est pas quelque chose qui nous intéresse plus que cela. 
J’ai souvent l’impression d’avoir une vidéo youtube ou un podcast en arrière-plan de mon esprit quand j'essaye de me concentrer. Une musique dans la tête, interrompue par la liste de course à se rappeler - qui sera oubliée dans deux minutes si je ne la note pas - un extrait de la dernière série que j’ai regardé, à laquelle se superpose une ligne d’un livre que je n’ai pas lu depuis des années, puis une image mentale de nourriture en travers, et oh, ça me rappelle une histoire que j’avais lue sur internet - 
Une relation amour-haine avec toute chose nécessitant de prendre un rendez-vous, ou pire encore, d’être effectuée régulièrement et à heure fixe - toute mon empathie à ceux souffrant de TDA et devant gérer du diabète, des pilules à heure fixe pour leurs traitements, des aller-retour réguliers chez un médecin…
Bien évidemment, des pathologies annexes résultant plus ou moins directement des troubles du comportement liés au TDA - anxiété, parce que tu as déjà oublié ton manteau au boulot, parce que tu étais plongé dans un livre et tu as failli louper le rendez-vous pour un vaccin - encore une fois, je vous laisse deviner si ce sont des expériences déjà vécues. 
Une sorte de timidité et d’hésitation à se rapprocher des autres et à former de nouvelles amitié - si j’oublie déjà d’appeler régulièrement mes parents au téléphone, comment diable vais-je maintenir des liens sociaux avec d’autres personnes ? Et ne me parlez pas de préparer un dîner ou une sortie, ma réponse sera “Je ne sais pas” parce que je ne peux prévoir ce que je ferais ce jour-là, et si je n’ai pas envie, et si je tombe malade ? Pourquoi dire oui à quelque chose si c’est pour changer d’avis ensuite, enfin, ce n’est pas sérieux.
Et puis bien sûr, problème de confiance en soi, syndrome de l’imposteur - est-ce que je fais vraiment un travail correct dans ma vie professionnelle, si je suis incapable de me cuisiner trois repas par jour et de replier mon linge une fois sorti de la machine à laver ? 
Qu’est-ce que je fais de ma vie, si je reste bloquée trois heures sur mon téléphone alors que je n’ai même pas vraiment envie de regarder Twitter ou Tumblr ? Est-ce que je suis en train de la réussir, de la rater ?
Qui juge de cela, quels sont les critères ? 
Trouble de l’attention, et beaucoup de questions.
Je pense qu’au regard de ces mots couchés à la va-vite sur une page blanche, vous saurez juger de la pertinence de cet auto-diagnostic, et comprendre un peu ce qui me trouble.
Je crois que je souffre de troubles de l’attention. Ce n’est pas tous les jours facile.
Mais bon. On fait avec.
Et c’est bien ça qui compte, non ?
Peut-être que dans quelques années, je gèrerais mieux les “trucs” et astuces pour éviter de rester mentalement bloquée sur des fadaises. 
Survivre, et puis vivre. Si tant de gens y arrivent, même ceux qui souffrent des mêmes problèmes que moi, alors pourquoi je n’y arriverais pas ? S’il me faut un peu plus de temps, eh bien, soit. Le temps passera quoi qu'il en soit - à moi de l’utiliser pour m’améliorer.
Reconnaître qu’il y a un problème, et mettre des mots dessus, n’est que la première étape pour résoudre ledit problème. Si mon père a réussit, si ma sœur fait de son mieux, si mes amis aussi - merde alors, je n’ai pas le droit de laisser tomber et de me complaire dans la dépression et l’auto-dévalorisation. 
C’est libérateur. De taper tout ça sans trop réfléchir. De “vomir des mots” sur des choses que je n’ai jamais évoquées auparavant. Un poids en moins sur mon esprit.
Peut-être devrais-je écrire dans un journal, ou que sais-je - il doit bien y avoir des conseils pour les adultes atteints de TDA sur internet. 
Que cette tirade se finisse ainsi - je pense que j’en ai assez dit.
Mes premiers mots pour ce mois d’écriture, un aperçu de ce qui se cache derrière mon écran, derrière ma personne. Un cri dans le vide d’internet au sujet des adultes atteints de troubles de l’attention - nous sommes là. Nous existons. Nous faisons de notre mieux - ne nous jugez pas trop vite sur ce que vous considérez comme “normal”.
Si toi aussi, tu te reconnais dans ces mots - eh bien, merde. Et bonne chance.
Tu vas y arriver.
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anae-leone · 5 months ago
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La Marque Sanglante - Lei & Calaen
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J'avais rapidement présenté leur histoire la dernière fois, voilà les personnages principaux de La Marque Sanglante ! À gauche, Lei d'Ombre, à droite Calaen DeArtire. Présentation détaillée en dessous pour éviter d'innonder les écrans des gens.
Lei
Lei d'Ombre est l'une des deux protagonistes de La Marque Sanglante, elle est celle avec qui on a le plus de chapitres de point de vue.
Lei est conseillère royale depuis longtemps, mais après avoir abusé de ses Arts Sanglants, elle a été alitée de force pendant des années et doit maintenant de nouveau naviguer dans une Cour où tous ses plus proches alliés sont morts. De plus, elle est maintenant incapable d'utiliser les Arts Sanglants, ce qui signifie qu'elle se sent profondément inutile.
Intransigeante, sévère, colérique, orgueilleuse, têtue et du genre à juger les autres, elle est néanmoins également respectueuse, travailleuse, courageuse et juste.
Elle est l'une des rares personnes en qui le Prince Sarian a confiance, même si elle était bien plus proche de son père, le Roi Irvis.
Son mentor était Moran DeArtire, le père de Calaen, notre second protagoniste. Mais semblerait-il qu'il l'a bien plus traitée comme son enfant que son propre fils... Cela expliquerait-il l'animosité qu'il a envers elle ? En tout cas l'animosité qu'elle même a envers lui s'explique bien plus simplement : il marche avec son cœur alors qu'elle fonctionne avec sa tête.
Calaen
Calaen DeArtire est le deuxième protagoniste de La Marque Sanglante, il a moins de chapitres de son point de vue, mais est au cœur-même du mystère.
Bras droit et meilleur ami du prince Sarian, il est devenu conseiller royal après plusieurs mois en tant que mercenaire. C'est un héros de guerre craint de tous à cause des malédictions de sa famille qui lui donnent une puissance démesurée et parfois incontrôlable.
Ce jeune homme strict est à la fois imprudent et défaitiste, mais il est également dévoué, sensible, intègre et surprenamment compréhensif envers les autres.
Il est la personne en qui Sarian a le plus confiance, mais il lui cache énormément de choses. Ils ont vécu leurs tragédies ensemble et Calaen tente désespérément de ne pas ajouter à son fardeau, même si ça implique de porter les siens tout seul.
Il était bien plus proche de ses sœurs, décédées, que de son père quand celui-ci était vivant, mais avoir vu son père mourir et avoir perdu son fiancé en ont fait quelqu'un de renfermé sur lui-même. Cependant, ça n'explique pas sa rancœur envers Lei d'Ombre, dont personne à part lui ne connaît la raison.
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bored-philosopher-corner · 5 months ago
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Lui ? C’est juste Ken
Le 11 mars 1961 marque la naissance de Ken. Mattel a pensé à donner à Barbie un confident, un ami, tout aussi bien qu’un petit ami, selon les différentes histoires que l’on peut imaginer avec cette poupée, la première à montrer l’étendue et la complexité du monde féminin au-delà de la mère, de la servante et de la nourrice. Le personnage de Kent est celui qui, aujourd’hui, est rendu particulièrement intéressant, une année après la sortie du film de Greta Gerwig qui a apporté un nouveau regard sur non seulement le personnage iconique de Barbie, et toutes ses itérations, mais aussi sur le personnage de Ken, souvent oublié, mis de côté, rejeté. Depuis son arrivée sur la scène de Barbie Land, Ken est un personnage secondaire, à la fois dans les histoires de Barbie et dans les jeux auxquels les enfants s’adonnent et imaginent pour ces personnages. Dans l’univers de Barbie™, le personnage de Ken accompagne Barbie dans ses aventures, mais n’a jamais les siennes propres. Jusqu’au film de G. Gerwig, Ken vivait par et pour Barbie, toujours au second plan, la suivant et l’aidant dans ses aventures. En 2023, Ken a découvert le libre arbitre, l’autonomie, la liberté de pensée et l’analyse critique à travers une crise existentielle que nous avons toutes et tous pu apprécier sur le grand écran. Ainsi que les conséquences que tout cela implique. Nous nous intéressons à l’évolution du personnage de Ken sur petit écran depuis Barbie dans Casse-Noisette (2001), reprenant le ballet de Pyotr Ilyich Tchaikovsky, jusqu’à Barbie dans La princesse de l’île (2007), ainsi qu’en prenant en considération le film de 2023. Ces films, que l’auteure connait mieux, marquent une certaine perception du personnage de Ken et des nombreux autres rôles masculins que l’on peut retrouver dans ces adaptations originales. En quoi l’exploration du personnage de Ken nous permet-elle de porter un regard nouveau sur la masculinité ? Nous commencerons par comprendre plus adéquatement les différents archétypes que peut incarner Ken et ses contreparties masculines à travers l’univers cinématique de Barbie™. Ce qui nous conduira à voir l’évolution du personnage du film de 2023 de la Dream House à la Mojo Dojo Casa House. Et alors, nous pourrons mieux comprendre que Ken peut nous permettre d’aborder certains thèmes philosophiques particuliers sous différents angles.
Les archétypes masculin : Ken et ses contreparties masculines
D’abord, nous devons nous figurer que, comme dans toute œuvre de fiction, les personnages de l’univers cinématique de Barbie correspondent à certains archétypes. Nous trouvons normalement les héros, les anti-héros, les adjuvant ou encore les opposants. Ce qui nous intéresse particulièrement, ici, n’est pas tant le fait que Ken est souvent perçu comme un adjuvant aux aventures extraordinaires de Barbie, mais bien plutôt qu’il représente souvent un idéal. Nous pouvons alors considérer Ken et les autres figures masculines des films de Barbie, dans le but de les comparer les uns aux autres et de voir non seulement les vertus mais les vices qui nous sont présentés.
Le roi
Pour commencer, il n’est pas inutile de rappeler que Ken, en tant qu’accompagnant les personnages incarnés par Barbie, n’est jamais lui-même roi. Cela étant dit, il peut en représenter de nombreuses qualités, ou être lui-même prince par exemple. Voyons d’abord les vertus de cet archétype souvent présenté dans l’univers de Barbie.  Cet archétype, s’il est réussi et positif sera moralement bon, cherchant à protéger les siens, mais aussi cherchera à apporter des bienfaits à ceux qu’il souhaite protéger. Nous pouvons alors dire que l’incarnation de Ken dans Raiponce (2002). En effet, il cherche à aider le personnage incarné par Barbie à trouver une trace de ses parents à travers la ville, mais aussi à échapper à sa détentrice. Dans ce film, le prince Stefan est également aidé par la suite par son père, le roi, qui l’aide à combattre Gothel et à rétablir la justice entre son royaume et le royaume voisin, où son roi et reine les véritables parents de Raiponce. Ici, Ken cherche à rétablir à la fois vérité et justice à travers son royaume et dans la vie de Barbie.
De l’autre côté, nous pouvons également comprendre qu’il existe des contreparties plus sombres, vicieuses, malveillantes de l’archétype du roi : ce serait le tyran. Là où nous comprenons que le roi cherche à apporter de nombreux bienfaits à ceux qui l’entoure et qu’il cherche à protéger, nous devons prendre le chemin inverse en ce qui concerne la figure du tyran. En effet, le tyran chercherait plutôt à détruire tout ce qui l’entoure. Personnage moralement corrompu ou mauvais et destructeur, le tyran est l’opposé du roi. Nous pouvons prendre pour exemple le Roi des Rats dans le Casse-Noisette (2001) de cet univers cinématique. En effet, dès les premiers instants où nous prenons connaissance de son existence, au même rythme que le personnage de Clara/Barbie, le Roi des Rats et ses sbires ont eu le temps de détruire les décorations du salon de la tante de cette-dernière. Mais encore, il n’hésite pas à réduire à néant tout ce qui se trouve sur son chemin, il enferme les fées du printemps, il change en pierre ceux de ses sujets qui l’importunent, maltraite la chauve-souris qui tente de le conseiller à travers le film, etc. Alors, nous pouvons comprendre que le Roi des Rats ne cherche que son propre intérêt, il est égoïste jusqu’à la moelle, il est mauvais avec ses sujets.
Le guerrier
Un autre archétype masculin que l’on peut souvent rencontrer en littérature, ou dans les œuvres de fiction est la figure du guerrier. Elle est souvent représentée comme une attitude devant l’existence faite d’excitation, de discipline, de motivation. Le guerrier est souvent représenté avec des caractéristiques positives. Il est souvent présenté comme courageux, déterminé ou protecteur. C’est un personnage qui incarne la force et la volonté de défendre ce qui est juste, ou de défendre une cause qui est juste. La figure du guerrier est une figure courageuse, un tel personnage est alors prêt à affronter de nombreux défis et dangers pour défendre une noble cause. C’est une figure de la détermination, qui fait preuve de persévérance et de résilience. Elle ne renonce pas face aux nombreux obstacles qui viennent obstruer son chemin. Nous comprenons également que la figure du guerrier est aussi une figure incarnant la protection, elle agit dans le but de veiller à la sécurité et au bien-être des autres. Le guerrier se doit d’être discipliné pour parvenir à ses buts, il est capable de suivre des plans et des stratégies pour atteindre ses objectifs. Plus particulièrement, et de manière intéressante chez cet archétype de l’univers de Barbie™, le guerrier, dans sa forme vertueuse, est moralement droit, il a le sens du devoir et est motivé par un fort sentiment de devoir et de responsabilité envers sa communauté ou la cause qu’il a choisi de défendre. Comme le personnage du Prince Eric dans la version du Casse-Noisette (2001) de l’univers de Barbie™ peut le montrer à travers ses actions mais aussi avec les discours qu’il peut tenir à Clara ou aux autres personnages qui ignorent sa véritable identité et auxquels il montre quel est son véritable caractère. En effet, le personnage du Prince Eric/Casse-Noisette défend les villageois et leurs enfants lorsque les gardes du roi des Rats sont envoyés les combattre car ils font partie de la résistance contre ce personnage tyrannique dont nous avons parlé plus haut. Il se montre résolu à combattre pour ce en quoi il croit, pour la liberté de son peuple, peu lui importe que personne ne le reconnaisse, ici cela est même un avantage pour lui puisqu’il peut montrer quelles sont ses qualités, son courage, sa persévérance, son habileté tactique contre les attaques des soldats du roi des Rats.
Cependant, et nous devons également considérer la forme déchue, la forme pernicieuse du guerrier dans ses aspects corrompus et négatifs. En effet, une fois que la forme du guerrier a été corrompue il est un personnage qui devient agressif, et cette agressivité peut conduire à des comportements destructeurs et violents. Ainsi le guerrier peut devenir inflexible, il refuse de s’adapter ou de changer de stratégie, même lorsque cela serait nécessaire pour atteindre son objectif, même de manière purement pragmatique. Nous comprenons alors que la figure du guerrier fait alors preuve d’une forme d’autoritarisme, le guerrier corrompu peut chercher à imposer ses vues et ses décisions sans tenir compet des opinions des autres. Le guerrier devient alors égoïste, il se concentre uniquement sur ses propres objectifs, ses propres besoins, ses propres désirs, négligeant ceux des autres, et ne leur laissant pas le choix. Il est alors insensible, il se focalise exclusivement sur la mission qu’il s’est donné, se renfermant ainsi sur lui-même, le rendant insensible au monde extérieur et aux besoins des autres. Comme le personnage de Rothbart le démontre dans la version cinématographique du Lac des Cygnes (2003). Dans cette histoire, Rothbart est le principal antagoniste, c’est un sorcier puissant aux pouvoirs maléfiques. Il est la contrepartie malveillante de la Reine des Fées, sa cousine. Rothbart cherche depuis toujours à détruire le pouvoir positif de sa cousine qui protège la Forêt Enchantée ainsi que ses habitants, à la fois les animaux et tous les êtres humains qu’il a précédemment changé en animaux. Rothbart utilise la magie noire pour tenter de contrôler la Forêt Enchantée, contre les désirs et les besoins de ses habitants. Son désir de pouvoir le pousse à commettre des actes plus cruels les uns que les autres, ainsi qu’à manipuler tous ceux qui l’entourent. Il manipulera sa fille, Odile, pour tromper les personnages de l’histoire et pour tenter de parvenir à ses fins. C’est un personnage qui est motivé par son désir de pouvoir et de vengeance. Il cherche à régner sur la Forêt Enchantée et à éliminer celles et ceux qui se mettent en travers de son chemin, ici il s’agit de la Reine des Fée, d’Odile, de Lila la licorne, ou encore d’Erasmus le troll.
Le magicien
Mais encore, nous n’en avons pas fini avec les archétypes incarnés par Ken au cours des nombreuses histoires de l’univers cinématographique de Barbie™. En effet, se présente alors ici l’archétype du magicien. Cet archétype est fascinant et complexe, représentant la transformation, la connaissance et la capacité d’influencer le monde grâce à ses compétences et une certaine sagesse. Le magicien est souvent perçu comme un innovateur, un visionnaire, un maître des arts cachés. Il incarne la capacité de voir au-delà des apparences et de comprendre les lois cachées qui régissent la réalité. Cet archétype symbolise alors le potentiel humain de transformation intérieure et la manifestation du changement dans le monde extérieur. L’archétype du magicien recèle certains aspects positifs comme la preuve d’une certaine sagesse, de créativité, de capacité de transformation ou encore de mentorat. En effet, le magicien possède une grande sagesse et utilise ses connaissances pour guider et conseiller les autres, il est très créatif, capable de trouver des solutions innovantes et de transformer les situations difficiles. Le magicien, comme nous devons bien le comprendre, a le pouvoir de transformer les situation et les personnes, apportant des changements positifs durables, il agit souvent comme un mentor, en partageant ses connaissances et en aidant les autres à développer leurs compétences. Comme le personnage de Derek, le cordonnier et flutiste, dans Le bal des douze princesses (2006) peut le montrer. En effet, le personnage de Derek peut être compris comme représentant l’archétype du magicien en raison de ses caractéristiques et de ses actions. Derek est un personnage ingénieux, il utilise ses compétences de cordonnier pour aider les princesses en créant des chaussures spéciales, et en les enchantant avec sa flute. Il est courageux, il montre un grand courage lorsqu’il affronte les dangers présentés par la Duchesse Rowena, qui tente de tuer le roi et les princesses pour devenir reine. Le personnage de Derek fait preuve d’une certaine sagesse et utilise ses connaissance à l’avantage de ses ami(e)s, il utilise ses connaissances et ses compétences pour résoudre des problèmes et aider les autres. Il est créatif et innovateur, il trouve des solutions créatives, comme les chaussons de danse magiques, pour aider les princesses à accéder et sortir du monde enchanté. Derek jour un rôle clé dans la transformation de la situation en aidant à renverser les plans de Rowena et à restaurer l’ordre, la justice et la liberté dans le royaume.
De l’autre côté, et comme pour tous les archétypes que nous mentionnons ici, il ne s’agirait pas d’oublier la part obscure du magicien. En effet, celui-ci peut devenir manipulateur, isolé, arrogant et obsédé par un objectif qui lui est propre. S’il passe dans ce versant corrompu, le magicien peut alors utiliser ses compétences pour manipuler les autres à des fins égoïstes ou destructrices, sa quête de connaissance et de maîtrise peut le conduire à l’isolement, le rendant distant et détaché des autres. La maîtrise de ses compétences peut le rendre arrogant, croyant qu’il est alors supérieur aux autres, il peut devenir obsédé par la quête de pouvoir et de connaissance, négligeant les aspects émotionnels et relationnels de la vie. Comme le personnage de Wenlock dans Le cheval magique (2005) peut en être le parfait exemple. En effet, Wenlock est le principal antagoniste de cette histoire de l’univers de Barbie™. Wenlock est présenté dès le départ comme un sorcier maléfique et a une apparence menaçante envers Annika/Barbie ainsi que ses parents et les personnages qu’il rencontre. Il possède des pouvoirs magiques puissants qu’il emplois pour transformer les parents de la princesse et leurs sujets en statues de pierres et pour jeter d’autres sorts sur les personnages. Wenlock est motivé par son désir de pouvoir et sa volonté de contrôle, il souhaite épouser Annika contre sa volonté et utilise sa magie pour tenter d’atteindre ses objectifs. Il utilise ses pouvoirs pour contrôler et manipuler les autres, en jetant des sorts ou en créant de nombreux obstacles aux protagonistes de l’histoire. Ainsi, nous comprenons que le personnage de Wenlock représente bien les aspects négatifs, corrompus de l’archétype du magicien. En effet, il utilise ses pouvoirs magiques pour manipuler et pour contrôler les autres à des fins égoïstes, il est destructeur en plus d’être manipulateur, il utilise sa magie de manière destructrice. Il est égoïste, il est centré sur ses propres désirs et ambitions, sans se soucier des conséquences de ses actions sur les autres. C’est une autre figure tyrannique de l’univers de Barbie™, il exerce son pouvoir et sa volonté par la force et la peur.
L’amant
Nous avons un dernier archétype à considérer en ce qui concerne les nombreuses représentations de Ken dans l’univers cinématographique de Barbie™ : celui de l’amant. En effet, l’archétype de l’amant représente la passion, l’émotion et la connexion profonde avec la vie et les autres. Les caractéristiques de cet archétype masculin sont la passion, la sensibilité, la créativité, le charisme et l’empathie. Nous pouvons alors comprendre que les personnages représentant un tel archétype sont profondément passionnés, qu’il s’agisse de relations, d’art, de nature ou de toute autre expérience de vie, cette passion inspire et motive. L’amant est extrèmement sensible aux émotions et aux sensations, ce qui lui permet de vivre des expériences intenses et enrichissantes. Les personnages répondant aux caractéristiques de cet archétype sont souvent très créatifs, trouvant de la beauté et de l’inspiration dans tout ce qui les entoure. Cette figure possède également un charisme naturel qui attire les autres et crée des connexions profondes et significatives. Sa capacité à ressentir profondément lui permet de comprendre et de sympathiser avec les émotions des autres. Comme, par exemple, le personnage d’Aidan dans Le cheval magique (2005) incarne plusieurs caractéristiques positives de l’archétype de l’amant. Il est passionné, il montre une grande passion pour aider Annika et sauver le royaume, sa détermination et son engagement sont évidents tout au long de leur quête. Il est également sensible aux besoins et aux émotions des autres, cela lui permet de créer des liens profonds et significatifs avec les autres personnages. Aidan possède un charisme naturel qui attire les autres personnages vers lui, son charme et sa personnalité chaleureuse facilitent la coopération et l’entraide. Aidan est également empathique, il comprend les défis et les peurs des autres personnages, le rendant encourageant dans son soutien. Aidant utilise son ingéniosité pour surmonter les obstacles et trouver des solutions aux problèmes que les protagonistes rencontrent durant leur aventure.
En revanche, il existe toujours une part corrompue de l’archétype de l’amant. En effet, cette fois les caractéristiques de cet archétype seront la dépendance, l’instabilité émotionnelle, l’égoïsme, la manipulation et la fuite de la réalité. Ce qui signifie que l’amant peut devenir dépendant des plaisirs et des sensations, cherchant constamment des expériences intenses pour se sentir vivant. Mais encore, sa sensibilité extrême peut le rendre vulnérable à des fluctuations émotionnelles importantes, passant rapidement de la joie à la tristesse. Parfois, l’amant peut se concentrer trop sur ses propres désirs et plaisirs, négligeant ainsi les besoins des autres. Il peut utiliser son charisme et sa sensibilité pour manipuler les émotions des autres pour obtenir ce qu’il veut. En cherchant constamment des expériences intenses, l’amant peut en réalité chercher à fuir les responsabilités et les réalités de la vie quotidienne. Comme le montre le personnage de Preminger dans Cœur de Princesse (2004), dans son incarnation de plusieurs caractéristiques négatives de l’archétype de l’amant. En effet, Preminger utilise son charme et son charisme pour manipuler les autres à des fins égoïstes, il tente de séduire la reine et de tromper les personnages pour atteindre ses objectifs. Il est également centré sur ses propres désirs et ambitions, cherchant à s’emparer du trône et du pouvoir sans se soucier des conséquences de ses actions pour les autres personnages. Preminger est obsédé par le luxe et le pouvoir, cherchant constamment à satisfaire ses propres plaisirs et désirs matériels. Sa quête de pouvoir le rend instable et imprévisible, il est prêt à tout pour obtenir ce qu’il veut, même à commettre des actes violents et cruels. Enfin, il refuse d’accepter la réalité de ses actions et leurs conséquences, vivant dans une illusion de grandeur et de contrôle.
2. De la Deam House à la Mojo Dojo Casa House
Dans un second temps, nous devons nous rendre compte en plus de détail du rôle crucial du personnage de Ken, ainsi que de son évolution, à travers le film de Greta Gerwig, Barbie (2023), au sein duquel il est l’objet d’une profonde transformation. Nous commencerons par revoir en quoi Ken est en général un accessoire aux aventures de Barbie, ce qui nous amènera à voir comment s’est opéré, au sein de Babrie Land, le renversement patriarcal, amenant à la fin à la réalisation de Ken de son besoin de complexité.
Un accessoire aux aventures de Barbie
Dans les aventures de Barbie, le personnage de Ken est souvent relégué au fond, il est là, mais nous pouvons ne pas penser à lui trop souvent. Dans le film Barbie (2023), le personnage est introduit de la manière qui suit : « Barbie has a great day everyday, but Ken only has a great day is Barbie looks at him ». Complètement accessoire, il est relégué sur le côté, le focus est mis sur Barbie et ses nombreuses incarnations. Alors, Ken est présenté comme un simple accessoire dans la vie de Barbie, comme peuvent l’être ses chaussures, ses barrettes, son téléphone ou sa voiture. Il n’a pas de véritable identité à laquelle nous pouvons l’associer, il n’a pas d’autre but que de servir Barbie du mieux qu’il peut, même si son travail, comme il le dit si bien, « is just beach ». Ainsi, il se retrouve constamment en quête de l’attention de Barbie et se sent incomplet sans elle, et jaloux des autres incarnations de Ken avec lesquels il entre en compétition tacite mais claire dès qu’il s’agit d’attirer l’attention de Barbie. Alors, nous comprenons que Ken est en relation de dépendance à Barbie, il est constamment en quête de l’attention et de l’approbation de celle-ci. Il se sent incomplet sans elle et son rôle est souvent limité à celui de compagnon de Barbie, sans véritable autonomie ou but personnel. Il chantera d’ailleurs avec les autres incarnation de Ken une chanson qui rend explicite son manque de profondeur : « I’m just Ken ».  Nous nous retrouvons alors face à un personnage qui manque cruellement de complexité. En effet, au début du film, Ken manque de profondeur, il est souvent relégué à des rôles secondaires et n’a pas l’opportunité de développer sa propre personnalité ou ses propres aspirations. Il n’a même pas sa propre maison, toutes les Dream Houses appartenant à diverses incarnations de Barbie. Le film progresse, et Ken aussi, il commence à réaliser son besoin de complexité et d’indépendance. Cette prise de conscience marque le début de sa transformation, à la fois à titre personnel mais aussi pour toutes les autres incarnations de Ken, et son évolution en tant que personnage à part entière.
Renversement patriarcal
De cette manière, lors de son voyage dans le monde réel, Ken découvre le patriarcat et décide l’importer à Barbie Land à son retour. En effet, pendant que Barbie découvre de quoi est fait le monde réel et qui sont ses créateurs, Ken retourne à Barbie Land et le transforme en ce qu’il nomme « Kendom », ou toutes les incarnation du personnage de Ken prennent le pouvoir contre toutes les autres incarnations de Barbie qui se retrouvent alors, à leur tour, reléguées à des rôles subalternes. La découverte du patriarcat par Ken est à la fois comique et révélatrice. Au début, nous rencontrons le personnage de Ken comme naïf et assez curieux, ce qui le pousse à entreprendre son voyage dans le monde réel aux côtés de Barbie. En découvrant le patriarcat il est d’abord fasciné par l’idée de pouvoir et de domination ; à travers l’imagerie américaine des cow-boys ; concepts étrangers à Barbie Land. A son retour à Barbie Land, Ken tente d’adopter les comportements patriarcaux qu’il a pu observer, ce qui le conduit à de nombreuses situations absurdes. Il essaye de s’approprier des rôles et des attitudes qu’il ne comprend pas entièrement, comme lorsqu’il redécore les Dream Houses en Mojo Dojo Casa House pour y regarder des courses de chevaux ou des films de cow-boys.
Ce renversement temporaire du patriarcat à Barbie Land met en lumière les dynamiques de pouvoir et les insécurités de Ken. Mais il réalise rapidement que cette structure ne lui apporte par le bonheur, ou la satisfaction, qu’il cherchait au départ. Le renversement éphémère du patriarcat à Barbie Land est un moment clé de la narration transformative pour Ken et met en lumière plusieurs dynamiques importantes. En effet, Ken en découvrant le patriarcat, pense qu’adopter ces dynamiques de pouvoir lui apportera la validation et le respect qu’il recherche tant. Cependant, il se rend compte que le pouvoir seul ne peut pas combler ses anxiétés et insécurités. En essayant de reproduire le patriarcat du monde réel à Barbie Land, Ken et toutes les autres itérations du personnage prennent temporairement le contrôle, inversant les rôles traditionnels de Barbie Land où ce sont les Barbies qui dirigent. Cela met en lumière les absurdités et les injustices du patriarcat de manière satirique. Ken va réaliser que le patriarcat ne lui apporte ni bonheur ni satisfaction. Cette prise de conscience le pousse à réfléchir sur sa propre identité et sur ce qui est vraiment important pour lui. Finalement, Ken va se rendre compte que le patriarcat n’ets pas la solution à ses insécurités et à son besoin de validation. Il commencera alors à s’interroger quant à son identité et à son rôle en dehors de sa relation avec Barbie.
Le besoin de complexité
A la fin du film, Ken comprend qu’il doit trouver sa propre identité et ses passions en dehors de sa relation avec Barbie. Cette réalisation marque une étape importante dans son évolution en tant que personnage à part entière et non plus en tant que simple accessoire, le poussant à chercher une existence plus complexe et signification. Le personnage de Ken réalise qu’il ne plus définir simplement son existence uniquement par rapport à Barbie, cette prise de conscience le mène à explorer ses propres intérêts et passions, entre autres pour les chevaux qu’il a appris à particulièrement affectionner. Ainsi, il commence à comprendre l’importance de l’indépendance émotionnelle, en cherchant à se libérer de sa propre dépendance affective. Ken aspire ainsi à une vie plus complexe et significative dans laquelle il peut être lui-même sans avoir besoin de se conformer aux attentes des autres ou aux dynamiques de pouvoir qu’il a découvertes et tenter d’importer à Barbie Land sans succès. De cette manière, nous pouvons comprendre que Ken apprend que son identité ne doit pas dépendre de sa relation avec Barbie ou de la domination sur les autres, mais qu’elle doit plutôt venir et s’ancrer de la compréhension et de l’acceptation qu’il peut avoir de lui-même. Cette réalisation marque le début de son chemin vers l’autonomie. Ken se pose des questions sur ce qu’il veut vraiment dans sa vie, indépendamment de Barbie qui le pousse dans sa quête personnelle en lui disant que « It’s not Barbie and Ken. It’s Barbie. And it’s Ken. », lui donnant sa propre identité séparée d’elle, en reconnaissant pleinement son autonomie. Ainsi, Ken apprend à accepter ses propres faiblesses et insécurités, et à travailler pour devenir une personne plus complète et épanouie. Alors, en cherchant une existence plus riche et plus nuancée, Ken ouvre la porte à de nouvelles expériences et de nouvelles perspectives, ce qui enrichit son personnage et son développement personnel. Ken découvre qu’il est « Kenough ». 3. Ken et la philosophie
Alors, nous devons comprendre que le personnage de Ken, ainsi que ce qu’il représente dans l’univers cinématique de Barbie™, répond à un certain questionnement philosophique important pour les questions existentielles que nous pouvons nous poser et auxquelles nous pouvons répondre en comprenant comment Ken se place et évolue à travers ce que les interrogations philosophiques passées développent dans leurs propres argumentations. Nous commencerons alors par devoir mieux comprendre comment le personnage de Ken se place en tant que deuxième « sexe » dans l’univers de Barbie™, ce qui nous amènera à la question de la découverte de sens que le personnage semble rencontrer à travers sa crise existentielle, et ainsi nous pourrons mieux comprendre comme se développe sa quête de reconnaissance.
Le deuxième « sexe »
L’œuvre de Simonde de Beauvoir, Le deuxième sexe, publiée en 1949, est un ouvrage fondamental de la pensée féministe et de la philosophie existentialiste. Elle y analyse des thèmes comme l’Autre, notamment par le fait que les femmes ont été  historiquement définies comme « l’Autre » par rapport aux hommes, qui sont généralement considérés comme le standard, ou encore les thèmes de la liberté et de l’oppression, en explorant les différentes formes d’oppressions que les femmes subissent et en plaidant pour leur émancipation à travers, par exemple, le contrôle des naissance et l’accès au travail, ou encore en explorant des thèmes existentialistes, en affirmant que les femmes ne sont pas définies par leur biologie, mais bien plutôt par leurs actions et leurs choix, ou encore en critiquant et en déconstruisant les mythes et les stéréotypes de la féminité, montrant comment ils servent à maintenir les femmes dans une position subordonnée. Nous comprenons alors que le personnage de Ken, dans Barbie (2023), se trouve à cette place aussi, il est l’Autre de Barbie qui est le standard, il est mis de côté, il se trouve à une place de subordonné, il n’est pas valorisé pour tout ce qu’il apporte et pour tout ce qu’il est. Le personnage de Ken et les idées développées par Simone de Beauvoir peuvent ainsi être comparées pour explorer les dynamiques de genre et les questions de l’identité. Dans le film de Greta Gerwig, Ken découvre le patriarcat lorsqu’il quitte Barbie Land pour le monde réel. Cette découverte le fascine initialement, car il y voit une opportunité de pouvoir et de validation qu’il n’a jamais connue auparavant. Cependant, il réalise, comme nous avons pu le voir et le développer auparavant, que le patriarcat ne lui apporte pas le bonheur ou la satisfaction qu'il cherchait.
Simone de Beauvoir explore plusieurs thèmes dans son œuvre, Le deuxième sexe (1949), qui résonnent avec l’expérience de Ken. De Beauvoir analyse d’une part comment les femmes ont été historiquement définies comme « l’Autre » par rapport aux hommes. Et, dans le film de 2023, Ken se rend compte qu’il a toujours été défini par sa relation avec Barbie, comme l’Autre, comme un accessoire comme un autre, et non pas comme un individu à part entière. De plus, de Beauvoir plaide dans son œuvre pour l’émancipation des femmes à travers le contrôle des naissance et l’accès au travail. De son côté, Ken, à la fin du film, comprend qu’il doit trouver sa propre identité et ses propres passions en dehors de sa relation avec Barbie, ce qui marque alors une étape importante dans son évolution. Nous comprenons bien que Ken et les idées de de Beauvoir se rejoignent alors dans la quête d’une identité propre et d’une existence significative. Ken réalise que le patriarcat ne lui apporte pas la satisfaction qu’il espérait, tout comme de Beauvoir critique les structures sociales qu maintiennent les femmes dans des rôles inférieurs. Cette prise de conscience pousse Ken à chercher une existence plus complexe et significative, alignée avec les idées de liberté et d’autonomie prônées à travers l’œuvre de de Beauvoir.
Découverte du sens
Dans son œuvre, Masculin/Féminin (1996), Françoise Héritier développe une œuvre majeure en anthropologie et en études de genre. Elle y explore les mécanismes de la différence entre les sexes et propose des solutions pour parvenir à l’égalité. Elle développe plusieurs thèmes comme le concept de la « valence différentielle des sexes » ; qui désigne l’asymétrie fondamentale dans la valeur attribuée aux sexes dans les sociétés humaines, elle montre alors comment cette asymétrie est à la base des structures sociales et des relations de pouvoir ; elle examine les systèmes de parenté et les représentations symboliques ; démontrant ainsi que les différences de genre sont des constructions culturelles qui reposent sur des données biologiques élémentaires, elle analyse comment ces systèmes perpétuent les inégalités de genre ; ou encore elle explore les notions de fécondité et de stérilité et comment elles sont symboliquement liées à des concepts de pureté et d’impureté dans différentes cultures ; elle montre comment ces idées influencent les rôles de genre et les attentes sociales ; elle discute des théories anciennes sur la genèse et les rapports entre le sperme et le sang et comment ces idées ont façonnées les perceptions de la masculinité et de la féminité, enfin elle analyse la construction du genre à travers l’histoire à travers laquelle elle montre comment les rôles de genre sont façonnés par des facteurs sociaux, culturels et historiques. Nous devons à présent comprendre que la personnage de Ken et les idées développées par Françoise Héritier peuvent être comparées dans le but d’explorer les dynamiques de genre et la quête de sens.
En effet, dans le film Barbie (2023), Ken découvre le patriarcat et cela est pour lui une expérience fondamentale et transformative, comme nous avons pu le voir et le comprendre plus haut.  Françoise Héritier explore plusieurs thèmes dans Masculin/Féminin (1996) qui résonnent avec l’expérience de Ken. Héritier introduit dans son œuvre le concept de « valence différentielle des sexes », qui désigne l’asymétrie fondamentale dans la valeur attribuée aux sexes dans toutes les sociétés humaines. De son côté, Ken, en découvrant le patriarcat, expérimente une forme d'asymétrie, dans laquelle il cherche à s’émanciper de son rôle soumis à Barbie. L’autrice examine comment les systèmes de parenté et les représentations symboliques perpétuent les inégalités de genre et, Ken, en essayant de reproduire le patriarcat dans Babie Land, met en lumière les absurdités et les injustices de ces dynamiques de pouvoir. L’anthropologue démontre que les rôles de genre sont des constructions culturelles plutôt que des déterminations biologiques. Et, quant à lui, Ken, à la fin du film, comprend qu’il doit trouver sa propre identité et ses passions en dehors de sa relation avec Barbie, ce qui marque une étape importante dans son évolution. Ken et les idées de Françoise Héritier se rejoignent dans la quête d’une identité propre et d’une existence significative. Ken réalise que le patriarcat ne lui apporte rien, et l’enferme dans un rôle qu’il ne semble pas pleinement comprendre lui-même, tout comme Héritier critique les structures sociales qui maintiennent les femmes dans des rôles similaires à Ken au début du film, ou dans lesquels il enferme les Barbies au « Kendom ». Cette prise de conscience pousse alors Ken à chercher une existence plus complexe et significative, alignée avec les idées de liberté et d’autonomies mises en avant dans l’œuvre de Françoise Héritier.
Quête de reconnaissance
Pour finir, Nancy Fraser dans son ouvrage, Qu’est-ce que la justice sociale ? (2005), explore les concepts de reconnaissance et de redistribution pour définir une justice sociale complète. Elle y développe ses idées principales de reconnaissance en mettant en avant l’importance de la reconnaissance ; qui consiste à accorder un égal respect à tous les membres de la société, elle critique ainsi les injustices culturelles et symboliques qui marginalisent certains groupes en les privant de reconnaissance ; et en insistant sur la nécessité d’une redistribution équitable des ressources et des bien ; elle souligne que les inégalités économiques et matérielles doivent être corrigées pour atteindre une véritable justice sociale. Nancy Fraser fait se rencontrer et se confronter les notions de reconnaissance et de redistribution à travers son œuvre. Elle note que les politiques de reconnaissance et de redistribution peuvent parfois entrer en conflit. Par exemple, une politique de reconnaissance qui fige les identités, qui réifie les identités, culturelles peut venir contredire une politique de redistribution qui vise l’égalité économique. Pour elle, les concepts de reconnaissance et de redistribution ne sont pas à écarter l’un de l’autre, et peuvent trouver une sorte de réconciliation. En effet, elle propose une approche intégrée dans laquelle la reconnaissance et la redistribution sont perçues comme complémentaires. Pour elle une démocratie radicale doit reconnaitre le caractère multiculturel et sexué des sociétés modernes tout en s’engageant pour l’égalité économique et sociale.
De cette manière, nous pouvons comprendre les aventures du personnage de Ken (2023) à travers le prisme des idées déployées dans l’œuvre de Nancy Fraser. En effet, Ken est en recherche de reconnaissance, il cherche à être reconnu et respecté dans un monde où il se sent souvent, sinon toujours, marginalisé. Sa quête de reconnaissance le pousse alors à adopter des comportement misogynes et répondant aux demandes du patriarcat, pensant que cela lui apportera validation et pouvoir, bien qu’il reste tout aussi perdu à travers ce système. A la fin du film, Ken réalise que la reconnaissance qu’il cherche ne peut être obtenue par la domination ou le pouvoir. Il comprend qu’il doit trouver sa propre identité et ses propres passions, ce qui reflète la complexité des dynamiques de reconnaissance et de redistribution décrites dans l’œuvre de Fraser. Le personnage de Ken et les idées de Nancy Fraser sur la reconnaissance illustrent bien les défis et les réalisations de la quête de justice sociale. Ken, à travers son parcours, montre que la reconnaissance et la validation ne peuvent pas être acquises par la domination, mais plutôt par une compréhension et une acceptation de soi, alignées avec les principes de justice sociale de Fraser.
Pour conclure, nous avons pu explorer dans un premier temps les archétypes masculins dans l’univers cinématographique de Barbie, en se concentrant sur les différentes représentations de Ken et ses contreparties masculines. Nous avons explorer la figure du roi vertueux, et tyrannique,  à travers les exemple du prince Stefan et du roi des Rats. Nous avons rencontré la figure du guerrier vertueux, à travers l’exemple du prince Eric, ou du guerrier corrompu, à travers l’exemple de Rothbart. Nous avons poursuivi cette analyse des incarnations de Ken par la figure du magicien vertueux, comme Derek, ou corrompus, comme Wenlock. Enfin, nous avons pu remarquer que certain personnages reprenaient la figure de l’amant vertueux, comme Aidan, ou plein de vices, comme Preminger. Comprendre quels étaient les archétypes correspondant aux itérations de Ken dans l’univers de Barbie™ nous a permis de nous apercevoir des schéma vertueux et corrompus que peuvent suivre les personnages de cet univers et nous permet d’accepter leur évolution narrative. Ainsi, dans un second temps, nous avons vu quelle était l’évolution du personnage de Ken dans le film Barbie (2023) de Greta Gerwig. Nous avons pu voir qu’au début du film Ken était initialement présenté comme un simple accessoire dans la vie de Barbie, sans véritable identité ou but personnel. Mais, lors de son voyage dans le monde réel, Ken découvre le patriarcat et tente de l’importer à Barbie Land, transformant temporairement la société en “Kendom”. À la fin du film, Ken commence à explorer ses propres intérêts et à chercher une existence plus complexe et significative, marquant le début de son chemin vers l’autonomie et l’acceptation de lui-même. Ce qui nous a finalement permis de penser que le personnage de Ken avait plus à nous offrir lors de nos considérations philosophique. Nous avons comparé Ken aux idées de Simone de Beauvoir dans Le deuxième sexe (1949), où il est présenté comme “l’Autre” par rapport à Barbie, qui est le standard. Puis, nous avons pu comprendre que Françoise Héritier, dans Masculin/Féminin (1996), explore la “valence différentielle des sexes” et les constructions culturelles des rôles de genre. Enfin, Nancy Fraser, dans Qu’est-ce que la justice sociale ? (2005), explore les concepts de reconnaissance et de redistribution. Ken cherche la reconnaissance et adopte des comportements patriarcaux, mais réalise que la véritable reconnaissance vient de l’acceptation de soi et non de la domination.
Ainsi, l’exploration du personnage de Ken dans le film “Barbie” (2023) offre une perspective nouvelle sur la masculinité de plusieurs façons. En redéfinissant les rôles de genre. Ken, traditionnellement perçu comme un accessoire de Barbie, est présenté comme un individu cherchant sa propre identité et ses passions en dehors de sa relation avec Barbie. Cela remet en question les stéréotypes de genre et montre que la masculinité ne se définit pas uniquement par la relation avec les femmes ou par des rôles subordonnés. Ou encore en critiquant le système patriarcal. Cette prise de conscience met en lumière les limites et les effets néfastes du patriarcat, non seulement pour les femmes, mais aussi pour les hommes. Ce qui amène Ken à une quête de reconnaissance et d’identité. Cela souligne l’importance de la quête d’une identité propre et d’une existence significative, indépendamment des attentes sociétales. Et cela permet au personnage de Ken d’évoluer en tant que personne unique. Le parcours de Ken montre que la masculinité peut évoluer et s’adapter, en passant d’une position de subordination à une recherche d’autonomie et de liberté. Cette évolution encourage une vision plus flexible et inclusive de la masculinité, où les hommes peuvent exprimer leurs émotions et leurs vulnérabilités.
Alors, l’exploration du personnage de Ken permet de repenser la masculinité en mettant en avant la quête d’identité, la critique des structures patriarcales et l’importance de l’acceptation de soi.
_____________ Bibliographie :
Barbie :
Gerwig, Greta, Barbie, Mattel Films, 2023, 114 minutes.
Hurley, Owen, Barbie in the Nutcracker, Mattel Entertainment, 2001, 78 minutes.
_____, Barbie as Rapunzel, Mattel Entertainment, 2002, 83 minutes.
_____, Barbie of Swan Lake, Mattel Entertainment, 2003, 83 minutes.
Lau, William, Barbie as the Princess and the Pauper, Mattel Entertainment, 2004, 85 minutes.
Richardson, Greg, Barbie and the Magic of Pegasus, Mattel Entertainment, 2005, 85 minutes.
_____, Barbie in the 12 Dancing Princesses, Mattel Entertainment, 2006, 81 minutes.
Philosophie :
Beauvoir (de), Simone, Le deuxième sexe (I&II) (1949), Folio Essais, Gallimard, 1976.
Héritier, Françoise, Masculin/Féminin I : La pensée de la différence, Odile Jacobs, Essais Poches, 1996.
_____, Masculin/Féminin II : Dissoudre la hiérarchie, Odile Jacobs, Essais Poche, 2002.
Fraser, Nancy, Qu'est-ce que la justice sociale ? : Reconnaissance et redistribution, traduction d'Estelle Ferrarese, La Découverte, 2005.
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dd-is-my-guiltypleasure · 2 years ago
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New pic (March 23, 2023), Malibu.
" Que le beau gosse de 62 ans soit désormais un chanteur rock folk et un écrivain à succès nous avait complètement échappé. Pourtant, il a déjà sorti trois albums. En tapant ces lignes, on écoute le classique et efficace Hell or Highwater, qui nous plonge dans une sorte d’Amérique masculine éternelle"
" Surtout, il est devenu écrivain, avec cinq romans en huit ans qui figurent sur la liste des best-sellers du New York Times."
"Tandis que la pluie tape sur nos fenêtres parisiennes, David Duchovny nous accueille par écrans interposés dans ce qui semble être sa cabane au fond du jardin. Il porte un hoodie vert, la barbe du matin, et boit un liquide non spécifié dans un mug. Il est 9 heures à Malibu, en Californie, la maison s’éveille . "
"On entend une sonnette, puis quelques rires, il s’excuse un instant, il doit aller ouvrir à la photographe. Après notre discussion, il pose sur son patio, devant sa maison moderne aux grandes baies vitrées et aux matériaux naturels foncés, entre des coquelicots orange et un wagon de train remis à neuf et peint en noir."
"On lui demande si ses enfants le traitent de boomer, ça le fait rire. «Ma fille a 24 ans, mon fils 20 et ils ont été éduqués et ont grandi en plein dans ce changement culturel majeur des dernières années. On a des discussions très intéressantes et parfois on a des points de vue différents, mais c’est sain.»"
". Il paraît apaisé. Il s’intéresse toujours au cinéma, adapte un de ses livres, Bucky F*cking Dent où il tient le rôle principal. Et il persiste dans l’écriture. Avec modestie : il sait qu’il ne publiera pas Ulysse de Joyce ou le grand roman américain de demain, mais il aime ses histoires, s’isoler entouré de sa documentation, griffonner à l’aube dès 5 heures du matin, quand tout le monde dort. On y devine une forme de soulagement, une manière de tromper la mélancolie qui semble pointer parfois derrière son regard "
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claudehenrion · 7 months ago
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Voisins en fête...
Le ''comité Théodule'' dit ou prétendu chargé de l'organisation des jours qui sont dédiés à telle ou telle priorité dont la vaste majorité des gens normaux se fout royalement (nous avions consacré tout un édito à ce truc ridicule, l'an dernier) nous fait chaque année depuis 25 ans, le coup de nous recommander d'aimer nos voisins un jour dans l'année. Le reste du temps, et même plus si aucune affinité, on peut les détester, les snober ou les ignorer, mais ce jour-là, il faut les aimer... Par décret.
Ça doit être bon pour la santé, puisque c'est écrit ans le calendrier secret de l'espèce de franc- maçonnerie non officielle qui truste les pires idées, de manière à remplacer les fêtes des saints, (cette abominable coutume des cathos qui commémorent une fête chaque jour autour d'un sujet différent et même pas laïc !). Le fait que ces ennemis de tout progrès fêtaient, eux, la Visitation de la Vierge Marie, pendant que nous fêtions joyeusement nos chers (ce jour-là uniquement) voisins, suffit à démontrer à quel point ils sont périmés, démodés, néfastes à la société et malsains pour l'humanité !
Pour les gens ''dans le coup'', dignes de voter, de passer à la télé, modernes et vaccinés au moins 8 fois contre le covid (et se demandant depuis avec anxiété quelle suites ils vont avoir, après cette mauvaise idée qu'ils regrettent amèrement), pour nous les évolués, les progressistes, les amis de nos voisins (une fois par an... mais on ne va pas se gâter le plaisir en le répétant tout le temps !) c'est le bonheur de faire claquer le bouchon de l'unique bouteille de champagne (marque ''Sire de Beaupré, à 2€23. Bon, d'accord, c'est du crémant ! A ce prix-là, vous ne voudriez pas, en plus...) Mais pour d'autres, les mal embouchés, quelle corvée ça doit être de faire semblant de trouver sympathiques des gens dont on ne sait rien d'autre que ''leurs enfants sont mal élevés et ne disent jamais bonjour''. Bien fait pour eux !). Mais seul le conformisme est à la mode, dans ce qui reste de la France après 7 ou 8 ans de macronisme totalement décivilisant : il faut faire ce qu'on vous dit, au moment où on vous le dit, de la manière qu'on vous dit... Donc, il faut fêter les voisins.
A propos de voisins, il va très bientôt falloir aller voter pour ou contre ''vivre ensemble'' avec nos voisins du niveau au dessus : les européens... Il faut les aimer, puisque Macron le dit, et il nous dit même pourquoi : ''Parce que tous ensemble, nous serons plus forts, on s'en sortira mieux !'' … et ça doit être vrai, puisqu'il le dit (NB : tout de même il ne dit pas de quoi on se sortira mieux !) ! D'ailleurs, y a qu'à voir comme on est devenu plus riches, plus intelligents, plus fiers de ce que nous sommes, plus forts –c'est le mot con sacré (les deux, mon général !). Tiens... Si on se compare avec la Suisse ou les USA, avec lesquels nous jouions dans la même catégorie, la première, il y a dix ans encore... ils ont fait deux fois mieux que nous sur absolument tous les sujets, depuis que nous avons subordonné notre emblème ex-tricolore devenu… blème, justement, à l'abstraction dodéca-étoilée de l'Europe progressiste qui nous ramène à notre ''ppcm''... On erre dans les classements, entre les républiques bananières et les Etats dictatoriaux et corrompus. Bien joué, les gars !
Ah ! L'Europe, qu'ils disent tous, dans le petit écran, sans jamais préciser de manière crédible ce que cela a de bon –en dehors de la satisfaction de quelques fantasmes du genre ''plus qu'on est gros, moins qu'on est maigre''. Alors... Bon ! L'Europe... soit ! Va pour les idées liberticides, les technocrates, les usines à gaz, l'art de tout compliquer et la technocratie (Dame ! Il faut que ça convienne à tous !), le mécontentement des peuples (mais la joie des ''élites'') et le fait de mettre tout le monde dans les rues d'un bout à l'autre de notre continent, cet ex-''phare du monde'' devenu… incontinent !
Franchement... avez-vous remarqué comme le seul fait de prononcer ce mot (j'ai eu envie d'écrire ''dès ce maudit mot dit'', mais c'était un peu tiré par les cheveux... Je vous en fait grâce !) fait que tout le monde baille ? Et on s'étonne que les jeunes ''s'abtentionnent'', comme je l'ai entendu dire l'autre jour ! Même nos épouvantables irresponsables politiques l'ont compris : ils ne parlent que d'enjeux nationaux ! Le seul sujet qui intéresse nos ''élites'' (?) dans la campagne des européennes est, en pensant à leurs prébendes  : Qui va prendre sa pâtée et qui va sauver les meubles ? Autres questions : est-ce que la valetaille macroniste, tellement nulle, tellement bornée, tellement stupide, etc... (la liste est inter minable, encore une fois en deux mots … mais en mille et un maux !) va boire la tasse et ''en prendre une bonne, pour lui apprendre qu'on n'est pas des cons'' ? Et est-ce que les écolos vont enfin disparaître des tableaux de résultats, après nous avoir tellement fait peur en agitant des craintes sorties de crédulités de l'an mil... ? Et, surtout, est-ce qu'un vrai français, qui aimerait la France pour ce qu'elle est plutôt que ''telle qu'elle devrait disparaître'' va se lever et faire ''ce qu'il faut'' (NDLR : = exactement le contraire de ce qui a été fait depuis 1974, et qui nous a conduits dans l'impasse où nous sommes englués ?).
Des noms circulent... Mais dès qu'un clampin ose sortir du cadre rigide et mortifère actuel, tous les journaleux se dressent comme une fausse Statue du Commandeur, et blatèrent pis que pendre sur... ce qu'ils n'ont jamais lu, ni écouté, ni feuilleté, ni –surtout-- compris. Bardella-Marine ? Marion-Zemmour ? Le chef de l'Etat passe son temps inutile à parcourir son Europe, celle des ultimes progressistes encore bernés-toujours bornés, pour aller dire aux slovènes, aux souabes, aux finnois ou aux ukrainiens (Ah ! Ceux-là... Son faible pour eux finira bien par nous foutre dans la m.... ! En tout cas, il aura fait tout ce qu'il peut pour que ''ça pète pour de bon'' !) à quel point ils ne devraient pas voter pour les Droites françaises... ce dont tous ces peuples se foutent complètement. Le suspense est entier... ce qui nous ramène à la morale de la fête des voisins : ''Quand ça veut pas, ça veut pas'' !
H-Cl.
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stillsweetandwild · 7 months ago
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Complicité coquine
"J'ai longtemps pensé que la sexualité conduisait à l'intimité. Je lui disais : "Pour moi, faire l'Amour est une façon de me détendre, et c'est cette détente qui amène peu à peu la connexion". Ce à quoi elle me répondait invariablement que pour elle la connexion devait être là avant même de penser à faire l'Amour.
J'ai longtemps ragé d'entendre cette réponse. Pourquoi!!! devait-on toujours suivre "sa" façon?!
Le temps a fini par me répondre... parce que c'est ça qui fonctionne vraiment et qui permet au sexe de devenir un acte sacré si... (il y a tant de mots à mettre au bout de ce "si...") délicieux, extatique, nourrissant, revitalisant, intime, intense, ...
La vérité est que sans connexion... il n'y a pas vraiment de dialogue sensuel... de cette complicité qui vous amène l'un et l'autre dans un espace commun. Un espace où l'Amour guide votre toucher, où l'Amour vous anime, où le couple bouge en parfaite harmonie.
Avec le temps, j'apprends à jouer avec elle (comme un enfant), à cultiver cette complicité coquine... Et je découvre que ces mille petits gestes, cet humour du tac-au-tac, ces clins d’œil sont autant de façon de la toucher, de la caresser, de rester en contact.
Alors, à la fin de la journée... je m'aperçois émerveillé que nous avons fait l'Amour toute la journée... et naturellement... à la nuit tombée... nos corps enlacés... continuent de danser..."
~Jean-Philippe Ruette
Au-delà des écrans
Naughty complicity
"I have long thought that sexuality led to intimacy. I told her: 'For me, making love is a way of relaxing, and it is this relaxation that gradually leads to connection.' to which she invariably replied that for her the connection had to be there before even thinking about making Love.
I hated hearing this response for a long time. For what!!! should we always follow “her” way?!
Time ended up answering me... because that's what really works and allows sex to become a sacred act if... (there are so many words to put at the end of this "if... .") delicious, ecstatic, nourishing, revitalizing, intimate, intense, ...
The truth is that without connection... there is no real sensual dialogue... of this complicity that brings you and the other into a common space. A space where Love guides your touch, where Love animates you, where the couple moves in perfect harmony.
Over time, I learn to play with her (like a child), to cultivate this naughty complicity... And I discover that these thousand little gestures, this tit-for-tat humor, these winks are as much way to touch it, to caress it, to stay in contact. So, at the end of the day... I realize in wonder that we have made Love all day... and naturally... when night falls... our bodies entwined... continue to dance ..."
~Jean-Philippe Ruette
Beyond the screens
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elodieamet · 7 months ago
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La ''voie du coeur''
A l’époque où je cherchais ma voie, je ne supportais pas quand les gens qui me disaient : ‘’écoute ton coeur.’’ C’était quelque chose qui me foutait les boules au plus au point. 
Mais que ce que ça signifie ? Est-ce que ça veut dire que fais uniquement ce que j’aime, ce que je ressens comme agréable ? Mais moi si je fais uniquement ce que j’aime, alors je mange des frites au saindou toutes les 2 heures, je me descends des packs de bière et surtout, je fous kedall !
Ce que je ne supportais pas, c’était le côté flasque et conventionnel de ce conseil. Le côté impersonnel, mou, éteint, le côté : laisse toi aller et soumets toi, abandonne toi et tout ira bien. 
Sur mon chemin, j’en rencontré des pseudo maîtres qui disaient : ‘’Ma voie, c’est avant tout la voie du coeur.’’ Et ça m'aidait pas du tout.
Ce qui m’insupportais, c’était cette séduction par le mystère et cette vanité de l’élite qui garde son secret pour faire sentir aux autres, qu’ils sont inférieurs parce qu’ils pensent avant d’aimer (On a tous du mal à aimer, on manque tous d’amour et oui, on cogite à fond alors on se sens encore plus incapable d’aimer et de suivre son coeur.)
Concrètement je ne savais pas comment m’y prendre. Je me disais qu’il fallait peut-être que j’ouvre mes chakras, que je fasse du yoga, que je prie la pachamama et surtout, que j’éteigne ma révolte.
Le problème c'est que ces gens là étaient incapables d’expliquer ce que c’était, cette voie du coeur. Ils disaient : ça ne s’explique pas ! 
Donc quand on aime on est con ? On cesse d’utiliser son cerveau, c’est cela ? Il faut être un légume alors, une asperge de l'amour quoi.
‘’Si tu sais pas expliquer ce que tu as compris à un enfant de 5 ans, c’est que ce que tu crois savoir, tu ne le sais pas vraiment’’, disait Einstein. Baaam voilà ce que j’aurais du leur répondre.
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Quand j’ai commencé à parler et à m’enregistrer entrain de parler, j’ai développé une attention particulière aux mots et à leur sens. 
J’ai découvert que le secret était dans les mots, que lorsqu'on ouvrait ''le ventre du mot'', on trouvait son sens caché. 
Ainsi, ce qui m’a permis de comprendre ce qu’était la voie du coeur, ce ne sont pas les hommes mais les MOTS.
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Le coeur désigne un organe mais aussi, le centre de quelque chose. 
On parle du coeur d’une ville pour dire son centre, là où se concentre sa vie économique ou culturelle. On parle du coeur d’un problème pour dire son noeud et en déceler son origine. 
La voie du coeur, c’est donc avant tout, la voie du centre. 
Il n’y a aucune torsion à faire, aucun noble sentiment à tenter de faire émaner de soi, ni de jeun à pratiquer. Il n’y a pas à changer de voix pour se transformer en vierge ou en curée, ni à porter des pierres en bijoux et encore brûler de l'encens.
Il y a à faire un 180° et changer totalement de direction vis-à-vis de notre attention. Il y a à prendre sa bagnole pour quitter le périph' et rejoindre le centre ville. 
Quotidiennement, nous portons notre attention à l’extérieur de nous-même, sur nos activités, nos choses, nos relations. On cherche ce qu’on va manger, faire ou projeter de faire. Toutes ces activités là nous décentrent, nous amènent à la périphérie de nous-même. Au fur et à mesure de la journée, nous nous éloignons de plus en plus du centre jusqu'à se retrouver noyés sous les panneaux publicitaires, les champs de maïs, les stations essence. Tous ces trucs ne nous concernent tellement pas qu'on ressent le besoin, vers 17h, de ‘’tout oublier’’, de faire une amnésie, via notamment les écrans hypnotisant. 
Retourner au centre, c’est porter son attention non plus à l’extérieur mais à l’intérieur de soi.  
Mais là ça peut être piégeux…Parce nos pensées vont continuer de nous faire porter notre attention sur des choses extérieures, sur des événements passés, nous remettre en question etc…Donc on est à l’intérieur mais à l’intérieur les pensées veulent nous faire ressortir à l’extérieur (un peu comme des guides touristiques sur la place du village qui essaieraient de t'emmener visiter les catacombes et les traboules alors que toi t'es claqué et tu veux juste rester à la terrasse du café.)
Aller au centre, c’est aller sur la place du village, là où il y a de l’espace. 
Le centre est toujours spacieux. 
Aller au centre c’est donc effectuer une traversée totale de son intériorité, jusqu’à arriver dans cet espace vide.
La voie du coeur, c’est la voie du centre, c’est quand tu arrives dans ton espace vide. C'est tout con !
Tu ne vas pas chercher à ‘’aimer’’ (parce qu'on ne peut pas chercher à aimer) tu vas simplement suivre ce besoin originel qui est le besoin de respirer, le besoin d’air, le besoin d’espace, le besoin de vide. 
Quand tu entres dans ton vide, tu as de l’air et tu peux respirer. Ce vide va alors immédiatement se convertir en plein et là, tu vas te sentir bien. Tu seras comme un arbre ou plutôt comme une panthère endormie au soleil, dans sa sérénité et sa royauté de félin mais avec en plus, la conscience d’être, ce qui ajoute le sel à l’expérience.
Ce n’est pas l’amour que tu vas sentir, c’est ton être. Ce n’est pas ton coeur qui bat, c’est l'onde de vie qui le fait battre. 
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La voie du coeur n’impose pas d’aimer mais simplement d’être. C’est la voie de tout ce que tu entreprends pour te ramener au centre de toi-même. 
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Dans la philosophie islamiste, le vide est traduit par ''Adem'' (qui fait penser à Adam) et désigne ce que nous étions avant d'être, notre origine.
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Dans la philosophie hindouiste, on raconte que les dieux ont caché la vérité dans le coeur des hommes, non pas pour qu'ils galèrent à la trouver mais pour être sûr qu'elle soit bien gardée.
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Aujourd'hui, beaucoup cherchent la vérité à l'extérieur, dans des réponses compliquées à des questions qu'on n'a même pas compris... Mais la vérité des vérités, c'est que la vérité est dans le coeur et que le coeur, c'est le centre et que le centre, c'est le vide et que le vide... c'est la vie !
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carolemm · 10 months ago
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« Panorama » est un roman policier dystopique qui se passe en France en 2049.
Depuis la Revenge Week de 2029, révolution qui a éclaté suite au ras-le-bol d’une société où trop de crimes restent impunis, on vit dans l’ère de la Transparence.
Désormais, afin d’éviter les crimes, les Français peuvent vivre dans des maisons en verre où chacun peut/doit être épié par son voisin.
Plus de violences intrafamiliales, plus de maltraitances dans les EHPAD… Tout manquement aux lois, déclenche une arrestation suite à une dénonciation des voisins et en guise de tribunal, la vindicte publique. Le coupable doit prouver qu’il ne l’est pas.
L’histoire débute par une disparition, celle d’un couple et de leur enfant vivant dans un de ces quartiers en verre…
J’ai beaucoup aimé ce livre au style très épuré de Lilia Hassaine. On comprend vite que le crime n’est pas le sujet central. On vit dans un monde pas si différent du nôtre. J’ai apprécié les petites phrases sibyllines ironisant sur les même problèmes que ceux de notre monde actuel : la maltraitance, le qu’en dira-t-on, les écrans, les réseaux sociaux, l’éducation, la police, la santé, l’intimité sacrifiée à la sécurité, la dictature du paraître …
«  Il lui a enfin présenté Louise, qu'elle trouve formidable et ouverte, deux adjectifs qui ne veulent rien dire. Ouverte à quoi? je lui réponds, ça veut dire quoi « ouverte »? Ouverte sur le monde, curieuse, attentive, j'en sais rien moi, ça veut dire quoi « ouverte » ? Tolérante, elle voulait dire. Elle lui a parlé de sa bisexualité, et Louise a trouvé ça top, alors que je me suis contentée de hausser les épaules quand elle me l’a annoncée en avril. Je ne vois pas ce qu'il y a de top dans une orientation sexuelle, c'est la tienne et tu as le droit de mener ta vie comme tu l'entends. Je ne pense rien du fait qu'une femme soit bi, tout comme je ne pense rien du fait qu'elle soit noire ou asiatique, ce n'est Pas ma grille de lecture des gens... »
« Faire un effort. Pour quoi faire ? Ma fille est gonflée de certitudes mais c'est à moi de faire des efforts. Personne ne fait d'efforts ici. Rien ne nous y invite d'ailleurs. Ni l'école, ni la société, ni la technologie. J'allume mon smartphone, et je ne sais plus ce qui est vrai. Peu importe. Ce qui compte, c'est que ça circule. Les flux. Les tendances. Se laisser influencer par ses propres idées. L'algorithme nous approuve, entretient nos croyances, nous conforte dans nos choix. Je partage des articles, des posts, pour évangéliser mes amis, ma famille. Je partage, sans débattre. Ne pas communiquer, pour ne pas évoluer.
Échanger, pour ne surtout pas changer.
Alors faire des efforts... »
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