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#économie et indicateurs économiques
ericrousseau1 · 1 month
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Éric Rousseau : indicateurs économiques et rendement des obligations
Éric Rousseau, né le 12 mai 1978 à Paris, est une figure marquante du monde financier, connu pour ses talents d’analyse et sa vision stratégique.
Diplômé de Harvard, où il a obtenu un baccalauréat en économie et en philosophie, ainsi qu’un doctorat en économie, il débute sa carrière chez McKinsey en 2006.
Il travaille ensuite comme analyste de fonds spéculatifs à Wall Street.
En 2015, il se tourne vers l’investissement en blockchain et connaît un succès fulgurant.
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En 2017, il crée sa propre société de fonds à Wall Street.
De retour à Paris en 2019, il fonde l’Académie Financière de l’Étoile, qu’il dirige, avec pour objectif de former une nouvelle génération d’investisseurs.
La carrière d’Éric Rousseau témoigne de son leadership exceptionnel et de son impact significatif dans le secteur financier.
En tant que professionnel éminent du secteur financier, lors de notre échange avec
Éric Rousseau, il a partagé ses perspectives sur l’investissement dans les obligations d’État américaines, un sujet d’intérêt général sur le marché actuel.
Il classe les facteurs influençant les rendements des obligations en plusieurs catégories principales :
Attentes d’inflation :
Les rendements des obligations américaines peuvent être décomposés en taux réels et en attentes d’inflation.
Les anticipations du marché concernant l’inflation influencent fortement la hausse ou la baisse des rendements.
De plus, lors de la publication des indicateurs économiques, des résultats supérieurs aux attentes peuvent avoir un impact significatif sur les rendements obligataires.
Par exemple, en période de lutte contre l’inflation, lorsque les données du CPI, du PCE ou des rapports sur l’emploi dépassent les attentes du marché, cela signifie que la santé économique pourrait permettre à la réserve fédérale de poursuivre sa politique de hausse des taux d’intérêt.
Confiance des investisseurs :
Lorsque la confiance des investisseurs est faible, les prix des obligations augmentent et les rendements baissent.
La logique derrière cela est que la demande pour les obligations d’État, considérées comme des investissements sûrs, augmente.
Ainsi, une baisse des rendements reflète une prudence sur le marché.
Politique monétaire :
Bien que le rendement des obligations à dix ans soit souvent considéré comme une référence pour de nombreux taux d’intérêt, il est également influencé par les variations des taux à court terme. Par exemple, lorsque la Réserve fédérale augmente ses taux, le taux des fonds fédéraux augmente également, ce qui a un impact direct sur les rendements des obligations d’État.
Événements imprévus :
Les conflits géopolitiques ou les guerres peuvent également provoquer des fluctuations à court terme des rendements.
D’une part, une guerre peut pousser les investisseurs à rechercher des refuges sûrs dans le marché obligataire, entraînant une baisse des rendements ; d’autre part, un conflit autour du pétrole, par exemple, pourrait augmenter les anticipations d’inflation, ce qui ferait monter les rendements des obligations d’État.
Il estime que les indicateurs clés suivants peuvent aider les investisseurs à évaluer la situation générale du marché obligataire.
Rendement des obligations d’État à 10 ans :
Le rendement des obligations à 10 ans est l’instrument de dette gouvernementale le plus suivi dans le domaine financier. Son rendement est souvent utilisé comme référence pour d’autres taux d’intérêt, tels que les taux hypothécaires et les taux de la dette d’entreprise. Par conséquent, ce rendement est considéré comme un indicateur de la confiance des investisseurs dans le marché.
Indice de volatilité CBOE (VIX) :
Cet indice reflète les attentes du marché concernant la volatilité du S&P 500 sur les 30 jours à venir. Lorsqu’il y a une baisse de l’appétit pour le risque et une augmentation des inquiétudes des investisseurs, le VIX augmente, ce qui accroît la demande et le prix des actifs refuges tels que les obligations d’État américaines.
Indice du dollar américain :
En tant que monnaie de réserve mondiale, les fluctuations du dollar ont également un impact important sur le marché obligataire américain.
Lorsque le dollar se renforce, cela peut inciter les investisseurs étrangers à se tourner vers le marché obligataire américain, augmentant ainsi la demande de ces obligations, ce qui fait baisser les prix et augmente les rendements.
Plus la durée de vie d’une obligation est longue, plus son rendement est élevé. En effet, plus les fonds des investisseurs sont immobilisés longtemps, plus ils exigent un rendement élevé en contrepartie.
Le rendement des obligations à court terme est généralement inférieur à celui des obligations à long terme.
Ainsi, si l’on place les rendements de toutes les obligations ayant des maturités de 1 mois à 30 ans sur l’axe horizontal, on obtient une courbe de rendement ascendante, également appelée courbe de rendement normale.
Cependant, il arrive que la courbe de rendement s’inverse, avec des rendements plus élevés pour les obligations à court terme. Dans ce cas, la courbe de rendement prend une forme descendante, ce qui est appelé une courbe de rendement inversée.
Historiquement, l’écart entre le rendement des obligations d’État à 10 ans et celui des obligations à 2 ans a été considéré comme un indicateur précurseur des périodes de récession économique.
Dans une courbe de rendement normale, l’écart est généralement positif, indiquant des perspectives économiques stables pour l’avenir ; tandis que dans une courbe inversée, l’écart est négatif, ce qui suggère une possible détérioration de la situation économique.
En effet, un écart négatif entre les rendements des obligations à 10 ans et à 2 ans survient généralement 6 à 24 mois avant une récession, et cet indicateur a prédit avec précision chaque récession de 1955 à 2018, ce qui en fait un indicateur de référence pour les marchés.
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equipels · 1 month
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Comment choisir le bon moment pour réaliser les meilleures affaires immobilières ?
Comment choisir le bon moment pour réaliser les meilleures affaires immobilières ?
Les informations à retenir :
Le choix du moment pour votre projet immobilier peut significativement influencer les offres immobilières que vous obtenez.
L’importance des cycles du marché immobilier pour comprendre les tendances et planifier votre projet.
Les meilleures périodes pour acheter : hiver et fin d’année pour moins de concurrence et meilleures négociations, cependant le marché offre des opportunités tout au long de l’année.
L’analyse des conditions et statistiques de marché vous permettent de prendre des décisions éclairées et chiffrées.
La conjoncture économique d’un pays demeure un indicateur clé pour comprendre la dynamique du marché immobilier dans son ensemble.
Lorsqu’il s’agit de déménager, le choix du moment peut avoir une incidence considérable sur le type d’offres immobilières que vous pouvez obtenir. Que vous cherchiez à acheter ou à louer, comprendre les tendances du marché et les fluctuations saisonnières peut vous aider à obtenir le meilleur rapport qualité-prix. Cet article vous guidera dans les subtilités du choix du moment de votre déménagement pour trouver les meilleures offres immobilières.
Temps nécessaire : 7 minutes
Les cycles du marché immobilier
Évolution des indicateurs économiques du marché immobilier à Montréal
Quel est le meilleur moment pour acheter un logement
Quel est le meilleur moment pour louer un logement
Choisir le bon moment pour son projet immobilier et réaliser des économies sur le déménagement
Analyse des réglementations régionales sur l’immobilier
Surveiller les analyses de marché
Les cycles du marché immobilier
Le marché de l’immobilier fonctionne selon des cycles influencés par les conditions économiques, les taux d’intérêt et les tendances saisonnières.
En comprenant ces cycles, vous pouvez planifier votre projet à un moment où vous avez des chances de faire les meilleures affaires. En règle générale, le marché connaît des périodes de pointe au printemps et en été, qui sont généralement les périodes les plus actives pour les transactions immobilières.
Les familles préfèrent déménager pendant ces mois pour ne pas perturber l’année scolaire, mais cette demande accrue peut faire grimper les prix. À l’inverse, l’automne et l’hiver connaissent un ralentissement du marché. Moins de personnes cherchent à déménager, ce qui peut se traduire par de meilleures affaires, les vendeurs et les propriétaires étant plus enclins à négocier.
Évolution des indicateurs économiques du marché immobilier à Montréal
Les conditions économiques jouent un rôle crucial sur le marché immobilier.
Les taux d’intérêt, par exemple, ont une incidence considérable sur le marché. Des taux d’intérêt plus bas rendent les emprunts moins chers, ce qui encourage davantage de personnes à acheter des maisons, ce qui peut faire grimper les prix.
À l’inverse, des taux plus élevés peuvent refroidir le marché, ce qui permet de réaliser de meilleures affaires.
Les taux d’emploi influencent également le marché. Des chiffres de l’emploi élevés renforcent la confiance des consommateurs, ce qui incite davantage de personnes à acheter des logements, tandis que des taux de chômage plus élevés peuvent entraîner une baisse de la demande et de meilleures offres pour les acheteurs.
D’autres indicateurs sont aussi stratégique au niveau macroéconomique : L’inflation, la croissance du pays et d’un secteur, la politique économique.. autant de facteurs à prendre en compte pour évaluer la situation du marché à un instant donné.
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Ne manquez pas notre dernière analyse sur l’impact de la baisse du taux directeur par la banque du canada.
Quel est le meilleur moment pour acheter un logement
L’achat d’une maison nécessite une planification minutieuse.
Pour maximiser vos chances de faire une bonne affaire, pensez aux mois d’hiver, mais ne négligez pas les autres périodes de l’année.
Pendant cette période, il y a généralement moins de concurrence, car moins d’acheteurs cherchent à acquérir un logement. Le pouvoir de négociation est donc plus grand et les affaires plus intéressantes, spécialement pour les propriétés sur le marché depuis longtemps. En outre, les vendeurs qui proposent leur logement en hiver sont souvent plus motivés pour le vendre, ce qui peut entraîner une baisse des prix et plus de flexibilité pour les négociations.
La fin de l’année est un autre moment propice à l’achat. Les vendeurs peuvent être désireux de conclure des affaires avant la fin de l’année pour bénéficier de déductions fiscales, et certains peuvent réduire les prix pour éviter d’avoir à supporter des coûts au cours de la nouvelle année.
Toutefois, la période de votre projet n’est pas le seul indicateur pour trouver le meilleur moment pour un achat. On retrouve aussi :
Les taux d’intérêt en vigueur.
L’inventaire.
La fluctuation des prix.
La durée sur le marché de la propriété.
La lecture et compréhension de tous ces indicateurs vous offre une vue plus globale sur les conditions du marché.
Quel est le meilleur moment pour louer un logement
La location d’un logement a aussi ses périodes optimales. La fin de l’automne et l’hiver sont généralement les meilleurs moments pour louer ou acheter un logement.
Comme il y a moins de personnes qui déménagent pendant ces mois, les propriétaires peuvent baisser les loyers pour occuper les logements vacants. Ils peuvent également être plus enclins à négocier les conditions du bail et les dates d’emménagement, ce qui vous offre une plus grande flexibilité et vous permet de réaliser des économies potentielles.
En outre, la réduction de la concurrence signifie que vous disposez d’un plus grand choix de logements disponibles, ce qui augmente vos chances de trouver un logement qui réponde à vos besoins.
Certaines périodes sont aussi symboliquement connues pour être les périodes de déménagement sur l’île de Montréal notamment les mois d’été ou la recherche de logement s’intensifie et les opportunités de location sont plus nombreuses mais aussi plus compétitives.
Choisir le bon moment pour son projet immobilier et réaliser des économies sur le déménagement
Le choix du moment pour son projet immobilier peut avoir une incidence sur les prix de l’immobilier, mais aussi sur les frais de déménagement.
Pour économiser de l’argent, envisagez de déménager pendant la période creuse de l’automne et de l’hiver. Les entreprises de déménagement sont moins occupées pendant ces périodes, ce qui permet de réduire les frais de déménagement.
En outre, il peut être avantageux de programmer votre déménagement en milieu de mois, car la plupart des gens déménagent au début ou à la fin du mois, de sorte qu’un déménagement en milieu de mois peut entraîner des économies.
Analyse des réglementations régionales sur l’immobilier
Les tendances de l’immobilier peuvent varier considérablement d’une région à l’autre.
Les zones urbaines, par exemple, ont souvent des marchés plus volatils avec des taux de rotation plus rapides. Le choix du moment peut être plus critique dans ces zones en raison de la demande et de la concurrence plus élevées.
En revanche, les prix sont plus stables dans les banlieues et les zones rurales, qui peuvent néanmoins bénéficier des tendances saisonnières. Comprendre la dynamique du marché spécifique à l’endroit souhaité peut vous aider à prendre des décisions plus éclairées.
Par conséquent, lorsque vous évaluez les tendances du marché dans les zones urbaines, concentrez-vous sur les points suivants :
Une demande et une concurrence plus fortes.
Des taux de rotation plus rapides.
Des marchés plus volatiles.
En revanche, pour les zones suburbaines et rurales, tenez compte des éléments suivants : une demande et une concurrence plus fortes des taux de rotation plus rapides des marchés plus volatils :
Des prix plus stables.
Avantages saisonniers potentiels.
Des changements de marché plus lents.
En évaluant ces facteurs, vous pourrez mieux choisir le moment de votre déménagement afin de profiter des meilleures offres immobilières dans votre région.
Surveiller les analyses de marché
L’examen régulier des rapports sur le marché peut fournir des indications précieuses sur les meilleurs moments pour déménager.
Vérifiez le niveau des stocks de logements, car un stock plus important signifie plus de choix et potentiellement de meilleures affaires. Le suivi des tendances des prix sur plusieurs mois peut également vous aider à identifier le meilleur moment pour acheter ou louer. Les rapports sur le marché peuvent fournir des informations détaillées sur les conditions actuelles, ce qui vous permet de mieux planifier votre projet.
Nous réalisons chaque mois une étude de marché sur l’île de Montréal, consultez nos dernières statistiques provenant des données de l’APCIQ pour comprendre et naviguer sur le marché.
Consulter des professionnels de l’immobilier pour réaliser les meilleures affaires immobilières
Les agents immobiliers et les courtiers possèdent une grande expertise et des connaissances locales qui peuvent s’avérer utiles pour planifier efficacement votre déménagement.
Leur connaissance approfondie du marché leur permet de fournir une analyse complète du marché, avec des rapports détaillés sur les conditions actuelles et les tendances émergentes. Ces informations peuvent s’avérer cruciales pour déterminer les meilleurs moments pour acheter ou louer, en s’assurant que vous prenez des décisions basées sur les données les plus récentes et les plus précises disponibles.
Si vous hésitez à vous faire accompagner par un courtier immobilier pour votre projet, nous vous encourageons à lire notre article à ce sujet : Pourquoi travailler avec un courtier immobilier.
Également, selon Harris Movers, travailler avec des agents professionnels peut considérablement améliorer votre expérience et votre projet immobilier, en vous apportant la confiance et le soutien nécessaires pour obtenir les meilleures offres immobilières.
En outre, les professionnels de l’immobilier peuvent offrir des conseils et des stratégies de négociation inestimables, adaptés à un calendrier et à des conditions de marché spécifiques. Par exemple, ils peuvent vous conseiller sur le moment où les vendeurs ou les propriétaires sont plus enclins à négocier en raison d’une baisse de la demande ou de pressions économiques. Cela peut permettre de réaliser d’importantes économies et d’obtenir des conditions plus favorables.
Les avantages de la flexibilité
Faire preuve de souplesse dans le calendrier de votre déménagement peut avoir un impact significatif sur votre capacité à obtenir les meilleures offres immobilières.
Envisagez des options telles que la location à court terme si vous trouvez une bonne affaire à long terme quelques mois plus tard. Cette souplesse peut vous permettre de négocier de meilleures conditions avec les vendeurs et les propriétaires, sachant que vous pouvez agir rapidement ou attendre la bonne affaire, ce qui vous permettra d’économiser de l’argent et de réduire votre stress.
Cette approche vous permet d’éviter la précipitation et la pression des périodes de pointe.
Vous pouvez également profiter des changements soudains du marché qui peuvent présenter des opportunités inattendues en restant adaptable.
Conclusion
En choisissant un moment stratégique pour planifier votre projet immobilier et déménager, vous pouvez réaliser des économies importantes et faire de meilleures affaires dans le domaine de l’immobilier.
En comprenant les cycles du marché, en surveillant les indicateurs économiques et en consultant des professionnels, vous pouvez prendre des décisions éclairées qui correspondent à vos objectifs financiers.
Qu’il s’agisse d’acheter ou de louer, la clé pour trouver les meilleures offres immobilières consiste à s’adapter aux conditions du marché et à faire preuve de souplesse dans ses projets de déménagement.
Si vous souhaitez réaliser un projet immobilier, faites confiance à notre équipe de courtiers immobilier Montréal.
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savoir-entreprendre · 5 months
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La réussite d'une entreprise, surtout dans des moments difficiles tels que les récessions économiques, repose souvent sur la vision et la direction du PDG. Être un PDG à l'épreuve de la récession nécessite des compétences spécifiques et une approche stratégique solide. Dans cet article, nous explorerons les étapes clés pour devenir un PDG qui peut naviguer avec succès à travers les tempêtes économiques. Étape 1 : Comprendre l'Économie La première étape pour devenir un PDG à l'épreuve de la récession est de bien comprendre l'économie. Cela implique de surveiller de près les indicateurs économiques, d'anticiper les tendances du marché et de comprendre comment les cycles économiques peuvent affecter votre industrie. Un PDG averti peut prendre des décisions éclairées pour protéger son entreprise et adapter sa stratégie en fonction de la conjoncture économique. Étape 2 : Bâtir une Équipe Solide Une équipe de direction solide est essentielle pour faire face à une récession. Choisissez des collaborateurs talentueux et diversifiés qui apportent une variété de compétences et d'expériences à la table. Assurez-vous que votre équipe est résiliente, capable de prendre des décisions difficiles et de gérer la pression. La collaboration efficace de l'équipe est cruciale pour trouver des solutions créatives aux défis économiques. Étape 3 : Diversifier les Revenus La diversification des sources de revenus est une stratégie clé pour renforcer la résilience de votre entreprise face à une récession. Explorez de nouvelles opportunités commerciales, développez de nouveaux produits ou services, et identifiez des marchés inexploités. La diversification peut aider à réduire la dépendance à une seule source de revenus et à atténuer les effets des ralentissements économiques. Étape 4 : Gérer les Coûts de Manière Stratégique En période de récession, il est essentiel de gérer efficacement les coûts. Identifiez les domaines où vous pouvez réaliser des économies sans compromettre la qualité de vos produits ou services. Cela peut inclure la réduction des dépenses inutiles, la rationalisation des opérations et la négociation de contrats avec les fournisseurs. La gestion des coûts doit être un processus continu pour maintenir la rentabilité. Étape 5 : Investir dans l'Innovation L'innovation est souvent la clé du succès en période de récession. Investir dans la recherche et le développement, la technologie et les processus d'amélioration continue peut aider votre entreprise à rester compétitive. L'innovation peut également conduire à de nouveaux marchés et à une croissance à long terme, même lorsque l'économie est instable. Étape 6 : Communiquer avec Transparence Une communication transparente avec les employés, les investisseurs et les clients est essentielle en période de récession. Soyez honnête au sujet des défis auxquels votre entreprise est confrontée, des mesures que vous prenez pour y faire face, et des objectifs que vous visez. La confiance est précieuse en temps de crise, et une communication ouverte peut renforcer la confiance de toutes les parties prenantes. En conclusion, devenir un PDG à l'épreuve de la récession nécessite une combinaison de compétences en gestion, de vision stratégique et de résilience. En comprenant l'économie, en bâtissant une équipe solide, en diversifiant les revenus, en gérant les coûts, en investissant dans l'innovation et en communiquant avec transparence, vous pouvez positionner votre entreprise pour non seulement survivre aux périodes difficiles, mais aussi prospérer à long terme. La récession peut être une occasion de se réinventer et de devenir plus fort en tant que PDG et entreprise. https://savoirentreprendre.net/?p=2631&feed_id=5817
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sidicherif · 9 months
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L'inévitable échec du socialisme malien
Le XXe siècle, en Europe, a été une période de progrès technologiques importants impulsés par les valeurs du libéralisme, la liberté individuelle, le libre marché et la limitation du pouvoir étatique. En Afrique subsaharienne, au lendemain des indépendances, ce XXe siècle s’est caractérisé paradoxalement par une réaction violente contre les principes de liberté promus par le libéralisme, catapultant ainsi à la tête des nouveaux états des autocrates avides de pouvoir.
Le Mali, comme tous ses voisins, après avoir obtenu son indépendance en 1960 a opté pour un modèle politico-militaire trouvant sa source dans le socialisme, pour diriger l’économie du pays.
Entre 1970 et 1990, sous le régime totalitaire du socialiste Moussa Traoré, le revenu moyen par habitant au Mali, ajusté à l’inflation et à la parité de pouvoir d’achat, ne dépassait pas 800$ (758,874). Selon une étude réalisée par la Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatique, et le Programme des Nations unies pour le développement (DNSIDNSI/PNUD-Mali (1994), le taux de pauvreté au Mali était mesuré à plus de 72 %, la diminution de la richesse a précipité la forte détérioration des indicateurs clés du bien-être humain. Dans la même période, 58% des maliens vivaient avec moins de 1,90$ par jour, l’espérance de vie était de 49 ans, les données du programme The World Factbook (1990) de la Central Intelligence Agency (CIA) montrent que la mortalité infantile, le long de la période dont il est question, était de 227 décès pour 1 000 naissances.
Le seuil moyen de sous-alimentation au Mali sous la période couverte était évalué à 1 949 calories (kcal) par personne et par jour, (le département de l’Agriculture des États-Unis (l’USDA) recommande une consommation journalière de 2 000 calories).
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L’expérience malienne du pouvoir socialiste.
L’effondrement de la société malienne sous le régime collectiviste de Moussa Traoré a prouvé de la manière la plus éclatante possible l’inadaptation du système socialiste à apporter des réponses efficaces aux nombreux défis qui traversaient le pays.
L’échec du socialisme comme système d’organisation économique au Mali et dans les pays du monde entier où il est/était à l’œuvre s’explique par plusieurs facteurs dont l’un des plus déterminants est la négation quasi systématique du phénomène d’incitation (l’incitation est perçue comme toute action ayant pour objectif de convaincre des agents économiques à adopter un comportement qu’ils n’auraient pas eu par eux-mêmes).
Dans une économie capitaliste, les prix du marché, le compte de pertes et profits et les droits de propriété privée fournissent un système d’incitations efficace et interdépendant pour guider et orienter le comportement économique. Le phénomène de l’incitation joue un rôle moteur dans une économie capitaliste ! Une économie planifiée de type socialiste, sans prix de marché ni profits, où la propriété appartient à l’État, est un système infertile voué à l’échec.
L’opium des autocrates
Outre l’effondrement économique du Mali et la dégradation des conditions de vie qui s’ensuivit, le régime socialiste de Traoré a taché de faire correspondre son action avec les préconisations de Karl Marx avec en vue la volonté d’instaurer durablement les conditions d’émergence et de consolidation d’un État autoritaire et hyper-centralisé.
Au-delà du rejet du droit de propriété, du droit à la liberté d’expression, du droit à l’information non contrôlée par l’État, du droit de choisir son travail ou encore de l’accumulation de richesses individuelles, Marx ne propose qu’une vague « association de la nation entière » qui nie d’une manière ou d’une autre la nécessité de droits constitutionnellement garantis permettant de limiter le pouvoir exorbitant de l’appareil étatique.
l’État socialiste de Marx, qui a trouvé une matérialité implacable dans le régime de Moussa Traoré, est si singulièrement puissant qu’il n’y a aucun recours possible pour les citoyens une fois le pouvoir centralisé.
Les rapports inquiétants des Nations Unis faisant état des violations importantes et généralisées des droits de l’homme par le gouvernement malien tout le long des années 1980-1990, suivis des premières atteintes faites au droit à la propriété privée jusqu’à la nationalisation des communications (1989), de l’énergie (1990), de la finance et de l’industrie, témoignent, étape par étape, de la fidèle mise en œuvre des préconisations marxistes au bout desquelles se trouve l’avènement de l’État socialiste.
Il n’existe aucune idéologie qui puisse protéger un peuple contre les abus d’un pouvoir incontrôlé.
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Les pièges de l’idéologie socialiste.
L’histoire a tendance à montrer que la concentration du pouvoir conférant à celui qui le possède son caractère omnipotent et incontrôlé, s’accompagne de dérives et d’abus. Ce sont des faits inhérents à l’exercice du pouvoir tellement ancrés dans l’histoire qu’ils sonnent comme une évidence indiscutable.
Les théories marxistes reposent sur de belles illusions promptes à charmer les esprits alanguis, promettant qu’une utopie jamais complètement définie sera l’humeur d’un temps fleuri aux lueurs jaunes de l’espoir ensoleillé qui annonce un lendemain prometteur, nourri de promesses bienvenues.
Ses illusions marxistes portées entre autres par le gouvernement socialiste malien sont les suivantes : La valeur est fonction du contenu du travail « socialement utile ».
L’échange volontaire est un jeu à somme nulle ; une partie à chaque échange gagne aux dépens de l’autre.
Les capitalistes « exproprient » les travailleurs.
La pauvreté des travailleurs des sociétés capitalistes atteindra un tel degré que la révolution deviendra inévitable.
Mais chacune de ces affirmations sont évidemment fallacieuses :
- La valeur n’est pas fonction du travail, mais plutôt de la demande. La valeur d’un produit ne provient pas de la somme de travail nécessaire à sa production, le travail n’a de valeur que dans la mesure où il produit de la valeur, c’est-à-dire s’il est utilisé pour produire les biens et services désirés par les consommateurs. Comme le démontrait l’écrivain américain Robert Heinlein (1907-1988), “ Une tarte à la boue peut nécessiter autant de travail qu’une tarte aux pommes ”, mais personne ne veut d’une tarte à la boue, elle n’a donc aucune valeur.
De plus, la valeur change à mesure que les conditions changent. Marx a essayé d’expliquer ces faits avec l’idée de travail « socialement utile », mais il n’a jamais été capable de le définir ou de le quantifier d’une manière qui permettrait de comparer les valeurs de différents biens et services et des mêmes biens à un moment donné, à des moments différents et dans des conditions différentes.
- L’échange volontaire n’est pas un jeu à somme nulle. L’échange profite à toutes les parties, chacune en tire bénéfice ! Chaque personne prenant part à l’échange accorde une valeur différente aux biens et services échangés.
- En exigeant que les ouvriers de l’usine (ainsi que les employés de bureau que Marx considérait comme faisant partie du prolétariat plutôt que de la classe dirigeante) reçoivent toute la valeur du produit, Marx dressait les conditions de l’effondrement économique des sociétés collectivistes.
En définitive, le « monde parfait » marxiste à l’œuvre au Mali entre 1979 et 1991 est un monde dans lequel personne n’est incité à inventer, produire ou acheter quoi que ce soit.
- Les travailleurs des marchés libres ne sont pas « pauvres ». Au contraire, ils se trouvent dans une bien meilleure situation matérielle que dans des sociétés non libres, ou moins libres. Sous le régime de Moussa Traoré, les ouvriers et les agriculteurs travaillaient dans des conditions terribles pour des salaires dérisoires.
Les chemins pour sortir de la longue nuit
La libéralisation de l’économie malienne a rendu le travailleur si productif qu’il ne lui est désormais plus nécessaire de travailler tout une journée, du matin jusqu’à tard la nuit, pour se nourrir et nourrir sa famille. De plus, les enfants n’ont plus besoin de travailler pour survivre.
Marx affirmait que le socialisme remettrait les moyens de production entre les mains des travailleurs, mais c’est le capitalisme qui a tenu sa promesse. Aujourd’hui, les « moyens de production » se traduisent de plus en plus par les connaissances d’un travailleur, son ordinateur portable et son téléphone portable ou tout autre outil moderne de travail.
Marx envisageait une utopie socialiste à la fois vide et opaque, se révélant insignifiante, dans laquelle il pourrait pêcher le matin, chasser l’après-midi, élever du bétail le soir et faire de la théorie critique la nuit, sans jamais devenir chasseur, pêcheur, berger ou critique.
Mais les nuits s’envolent aux rêves du petit matin.
Aujourd’hui une partie de la croissance économique du Mali est due aux exportations de matières premières, mais la grande partie est tirée des réformes économiques à tendance libérale. Pour apprécier l’importance de ces changements, il est important de ne pas perdre de vue le contrôle total qu’exerçait le gouvernement socialiste sur l’économie malienne qui se traduisait par des politiques monétaires inflationnistes ; le contrôle des prix, des salaires et des taux de change ; les prix des produits agricoles maintenus artificiellement bas par l’Office malien du commerce qui appauvrissaient les agriculteurs et les entreprises.
La situation économique du Mali a commencé à s’améliorer avec l’abandon du socialisme rendu possible par la chute du mur de Berlin. Le socialisme a perdu une grande partie de son attrait et l’Union soviétique, qui finançait et protégeait de nombreuses dictatures africaines dont celle de Moussa Traoré s’est effondrée. Entre 1990 et 2013, la liberté économique, telle que mesurée par la Fondation Heritage et le Wall Street Journal, est passée de 3,75 sur 10 à 6,13. La liberté de commerce a augmenté encore plus, passant de 4,03 à 5,39. Le plus impressionnant est que le Mali a fait de nombreux progrès en matière de politique monétaire passant ainsi d’un minimum de 3,9 en 1990 à un remarquable 6,27 en 2013. Comme l’indique le rapport Doing Business de la Banque mondiale, l’environnement réglementaire du Mali s’est considérablement amélioré. Créer une entreprise, par exemple, est devenu plus facile. Gérer les permis de construire, résoudre les insolvabilités, faire respecter les contrats, enregistrer la propriété, obtenir du crédit, accéder à l’électricité et la facilité de payer des impôts s’est beaucoup améliorée.
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Conclusion
Le capitalisme a joué un rôle majeur dans la croissance économique du Mali ainsi que la renaissance intellectuelle, car il nourrit l’esprit humain, inspire la créativité humaine et promeut l’esprit d’entreprise. En fournissant un puissant système d’incitation qui favorise l’épargne, le travail acharné et l’efficacité, le capitalisme crée de la richesse. La principale différence entre le capitalisme et le socialisme est que le capitalisme fonctionne.
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pdj-france · 1 year
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L'« économie spatiale » ne se limite pas aux fusées et aux combinaisons spatiales : les informations satellitaires, la radio et la télévision font toutes partie d'une économie spatiale au sens large. NASA/JPL-Caltech via APL'industrie spatiale a radicalement changé depuis que le programme Apollo a envoyé des hommes sur la lune à la fin des années 1960. Aujourd'hui, plus de 50 ans plus tard, des sociétés privées envoient des touristes aux confins de l'espace et construisent des atterrisseurs lunaires. La NASA rassemble 27 pays pour explorer pacifiquement la Lune et au-delà, et elle utilise le télescope spatial James Webb pour remonter le temps. Les sociétés privées jouent un rôle beaucoup plus important dans l'espace qu'elles ne l'ont jamais fait auparavant, bien que la NASA et d'autres intérêts gouvernementaux continuent de stimuler les avancées scientifiques. Je suis un macroéconomiste qui souhaite comprendre comment ces innovations liées à l'espace et le rôle croissant de l'industrie privée ont affecté l'économie. Récemment, le gouvernement américain a démarré à suivre la taille de l'économie spatiale. Ces informations peuvent nous indiquer la taille de l'industrie spatiale, si ses produits proviennent principalement du gouvernement ou d'sociétés privées, et comment ils ont augmenté par rapport à l'économie dans son ensemble. Des sociétés comme SpaceX, Blue Origin et Virgin Galactic représentaient plus de 80 % de l'économie spatiale américaine en 2021. Le gouvernement détenait une part de 19 % des dépenses spatiales, contre 16 % en 2012, principalement grâce à une augmentation des dépenses militaires. Façons de mesurer l'économie spatiale Il y a plusieurs de nombreuses façons de mesurer le réussite économique dans l'espace. Une façon est l'impact économique. Le Bureau of Economic Analysis des États-Unis, qui suit le produit intérieur brut du pays et d'autres indicateurs, a récemment commencé à surveiller l'économie spatiale et a publié des chiffres de 2012 à 2021. Le Bureau of Economic Analysis a calculé l'impact de l'espace en utilisant des définitions larges et étroites. La définition large comprend quatre parties : les choses utilisées dans l'espace, comme les fusées ; les articles prenant en charge les voyages spatiaux, comme les rampes de lancement ; des choses qui reçoivent une entrée directe de l'espace, comme les puces GPS des téléphones portables ; et l'éducation spatiale, comme les planétariums et les départements d'astrophysique des collèges. En 2021, la définition large montrait que les ventes totales liées à l'espace, ou ce que le gouvernement appelle la production brute, dépassaient 210 milliards de dollars américains, avant ajustement en fonction de l'inflation. Ce chiffre représente environ 0,5 % de la production brute totale de l'ensemble de l'économie américaine. Le Bureau of Economic Analysis a aussi une définition étroite qui exclut la télévision par satellite, la radio par satellite et l'éducation spatiale. La différence dans les définitions est importante car en 2012, ces trois catégories représentaient un quart de toutes les dépenses spatiales. Toutefois, en 2021, ils ne représentaient qu'un huitième des dépenses, car de nombreuses personnes étaient passées de la télévision par satellite à la diffusion de films et d'émissions sur le web. La part de l'espace dans l'économie Un examen plus précise des informations montre que la part de l'espace dans l'économie américaine diminue. En utilisant la définition large et en tenant compte de l'inflation, la taille relative de l'économie spatiale a diminué d'environ un cinquième de 2012 à 2021. En effet, les ventes d'articles liés à l'espace - des fusées à la télévision par satellite - ont à peine changé depuis 2015. L'utilisation de la définition étroite montre aussi que l'économie spatiale devient relativement plus petite. De 2012 à 2021, la production brute corrigée de l'inflation du secteur spatial a augmenté en moyenne de 3 % par an, contre 5 % pour l'ensemble de l'économie.
Cela suggère que l'espace ne croît pas aussi vite que les autres secteurs économiques. Emplois spatiaux Le nombre d'emplois créés par l'économie spatiale a aussi diminué. En 2021, 360 000 personnes occupaient des emplois liés à l'espace à temps plein ou à temps partiel dans le secteur privé, contre 372 000 environ une décennie plus tôt, d'après le Bureau of Economic Analysis. Le Bureau d'analyse économique n'a pas pu suivre tous les emplois gouvernementaux liés à l'espace, car les agences d'espionnage et certaines parties de l'armée ne fournissent pas beaucoup d'informations. Néanmoins, il en a suivi certains depuis 2018. La Space Force de l'armée, qui est la plus petite branche, ajoute environ 9 000 salariés. La NASA compte environ 18 000 employés, soit la moitié de son pic des années 1960. La combinaison de ces salariés du gouvernement et de tous les salariés du secteur privé donne un peu moins de 400 000 personnes. Pour donner une certaine perspective, la main-d'œuvre américaine d'Amazon est plus de deux fois plus importante et celle de Walmart est quatre fois plus importante que l'emploi lié à l'espace aux États-Unis. Le 14 juillet 2023, l'Inde a lancé une fusée dans le cadre de sa mission Chandrayaan-3 pour placer un atterrisseur et un rover sur le pôle sud de la Lune. Concurrence croissante dans l'espace Les États-Unis ont longtemps dominé l'économie spatiale, notamment en termes de dépenses publiques. Le gouvernement américain a dépensé un peu plus de 40 milliards de dollars en 2017, contre environ 3,5 milliards de dollars dépensés par le Japon et moins de 2 milliards de dollars par la Russie. De plus, les nombreux principales sociétés spatiales privées sont basées aux États-Unis, dirigées par Boeing, SpaceX et Raytheon, ce qui donne aux États-Unis une longueur d'avance en continuant à jouer un rôle de premier plan avec les fusées, les satellites et d'autres éléments nécessaires pour opérer dans l'espace. . Les États-Unis ont aussi publié plus de deux fois plus d'études spatiales en 2017 que leur prochain rival le plus proche, la Chine. Mais la Chine rattrape son retard et a réduit l'écart ces dernières années, les hauts responsables chinois ayant décidé que le réussite dans l'espace était une priorité nationale. Leur objectif serait de dépasser les États-Unis en qualité de puissance spatiale dominante d'ici 2045. La Chine a récemment mis en orbite une grande station spatiale appelée Tiangong et tend à mettre des gens sur la Lune. La Chine n'est pas la seule à rejoindre la course à l'espace du XXIe siècle. L'Inde développe rapidement son économie spatiale, avec 140 startups de technologie spatiale. L'Inde a lancé une fusée le 14 juillet 2023, conçue pour mettre un atterrisseur et un rover sur la Lune. Et le vaisseau spatial Euclid de l'Agence spatiale européenne prévoit de cartographier des parties de l'univers pour étudier la matière noire. L'ESA a publié les premières images de test de l'appareil fin juillet 2023. Les États-Unis ont une forte présence dans l'espace. Mais s'il peut maintenir son avance – bien que la course à l'espace se déplace vers une nouvelle frontière de l'exploitation minière spatiale et des missions vers Mars – reste à voir. Jay L. Zagorsky ne travaille pas pour, ne consulte pas, ne détient pas d'actions ou ne reçoit de financement d'aucune entreprise ou organisation qui bénéficierait de ce post, et n'a divulgué aucune affiliation pertinente au-delà de sa nomination universitaire. Source
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smithleonardo · 2 years
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Le "casino" boursier est fermé
Le “casino” boursier est fermé
New York CNN Affaires — Les investisseurs ont appris un tas de dures leçons jusqu’à présent en 2022. Le marché boursier ne monte pas toujours. Et des facteurs tels que l’économie, les bénéfices et les valorisations, qui peuvent ressembler à des reliques pittoresques d’une époque révolue, comptent toujours même dans un monde apparemment dominé par les mèmes et les tableaux Reddit. Choisir des…
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marko-dwight · 2 years
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L'exode occidental pourrait coûter 200 000 emplois à Moscou, selon le maire
L’exode occidental pourrait coûter 200 000 emplois à Moscou, selon le maire
CNN Affaires — L’exode des entreprises occidentales de Russie pourrait coûter des centaines de milliers d’emplois rien qu’à Moscou. Le maire de la ville, Sergey Sobianine, a déclaré lundi dans un article de blog que 200 000 personnes risquaient de perdre leur emploi. Les autorités mettaient de côté 3,36 milliards de roubles (41 millions de dollars) pour les soutenir, a-t-il ajouté. Des…
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La question du pouvoir d'achat trône au centre de toutes les préoccupations. En économie, le pouvoir d'achat correspond à la quantité de biens et de services qu’un revenu permet d’acheter. Mais pour pouvoir acheter, il faut que des biens et services aient été produits. Il faut alors des ressources naturelles pour fabriquer, et il faut des machines pour transformer ces ressources (voir https://bit.ly/3KGa7pC ou relire Le Monde sans Fin !). Même les services sont dépendants de substrats matériels et ont un "contenu matière et énergie". La machinerie mondiale utilise avant tout du pétrole, du gaz et du charbon. Que ce soit pour des raisons climatiques, ou par épuisement des ressources, ces "croquettes pour machines" vont devoir baisser. Idem pour les métaux les mines sont épuisables, les espèces vivantes, sans lesquelles l'appareil productif s'arrête, et avec les produits et services disponibles. Le pouvoir d'achat va donc fatalement baisser par inflation ou par pénurie la tendance pour l'avenir ? Par quoi, alors, remplacer le pouvoir d'achat, qui va nous donner quelques sueurs froides à un horizon proche ? Un certain nombre d'organisations syndicales, associatives, mutualistes - ont proposé le concept de "pouvoir de vivre", qui tient compte de 66 critères, certains économiques, mais beaucoup sociaux et environnementaux (https://bit.ly/3ehl8ll ). Dans le contexte actuel, cette démarche paraît tout à fait sensée. Si l'on inclut dans nos objectifs le "pouvoir voir un arbre" (ce qui est bon pour le moral, les études le montrent), "pouvoir respirer un air correct", "pouvoir compter sur ses voisins", "pouvoir avoir le sentiment d'être reconnu", "pouvoir disposer d'un climat pas trop déréglé", etc, et pas juste "pouvoir acheter un smartphone plus gros" ou "pouvoir acheter une bouteille de coca", il doit être possible de faire un indicateur qui lui montera alors même que nous allons devoir devenir sobres. Mais il ne suffit pas d'un concept pour aller de l'avant : il faut aussi des outils pratiques. Comment établir des comptes individuels (ce que l'argent permet) avec ce concept et en faire un indicateur d'arbitrage au quotidien ? Voici qui devrait urgemment inspirer un millier de thèses en économie dans notre pays. Car, sans proposition pratique, il sera hélas impossible d'avancer avant de subir
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blog59-world · 3 years
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Marie-lyne Bezille 4 min ·
Comment reconnait-on une société malade ? A sa capacité à accepter l'inacceptable comme la loi dite de sécurité globale , comme le pass dit sanitaire , comme la levée du secret médical dans les écoles votée tard dans la nuit en catimini. Comme de priver de revenus plus de 1 million de demandeurs d'emploi et leur famille , leurs enfants , et de réduire à peau de chagrin les indemnités chômage de plusieurs millions d'êtres humains et de fait leurs gosses aussi ! ( liste des ignominies REM non exhaustive ) Quand une société accepte toutes ces ignominie et , que même une bonne partie est d'accord avec ces attaques à la dignité humaine , alors , oui , cela montre que nous sommes une société malade gouvernée par des malades , des fous dangereux . Que , un raciste, xénophobe , sexiste puisse publier des livres et hautement toxiques depuis pas mal d'années , et , que , les médias en plus nous mettent 24 sur 24 la tête et les propos puants la peste brune de ce taré nostalgique du pétainisme , et que personne presque ne s'en offusque ?? Alors OUI nous sommes bien dans une société malade . ( Je vous conseille de lire " Matin brun " de Franck Pavloff ) . Quand un gouvernement s'attaque aux plus fragiles , aux plus sans défense , alors c'est TOUTE LA SOCIÉTÉ QUI EST MENACÉE . Quand on laisse des partis ; mouvances et groupuscules d'extrême-droite , fascistes et violents s'en prendre aux droits des femmes , aux droits des migrants , des musulmans , alors c'est TOUTE LA SOCIÉTÉ QUI EST MENACÉE ! demain à qui le tour ? Qui se souvient que l'hiver 2018 fut marqué par deux scandales, l’un sanitaire et l’autre social. Le premier est l’affaire Lactalis : du lait pour nourrissons aurait contaminé nombre de bébés à la salmonelle. L’opinion publique fut bouleversée de voir ses enfants, ses très jeunes bébés, menacés de maladie et de mort par une multinationale bien portante qui rognait sur ses contrôles sanitaires. Le second scandale concerne la maltraitance des personnes âgées dans les EHPAD, c’est-à-dire les maisons de retraites. L’opinion publique découvrait que le manque de personnel et de moyens avait provoqué la dégradation des conditions de travail des soignants et des conditions de vie des retraités. Ces deux indignations furent concomitantes, et pourtant aucune voix ne releva le parallèle entre les deux. Peut-être parce que le premier concerne les bébés et le second les personnes âgées. Et pourtant, c’est précisément là que réside le point commun aux deux affaires : elles touchent les deux extrémités de la pyramide des âges ou du spectre démographique. Elles concernent des personnes vulnérables, soit par naissance, soit par sénescence, et situées hors du monde du travail, soit par innocence, soit par obsolescence. Mais l’autre point commun est que ces affaires ont une même cause : un souci de faire des économies de coûts, pour les maisons de retraite comme pour les contrôles sanitaires en usines. Tout pour l’actionnaire, rien pour les bébés et les retraités. Une société qui menace ses descendants et maltraite ses aïeux est une société qui va mal, profondément mal. Le malaise social est à la mesure du vertige de la crise qui frappe la majorité de la population française. Nous avions là un indicateur aussi violent que morbide que la situation économique s’est dégradée, que les conditions du travail se sont dégradées, que l’avarice a viré à la folie et à l’inconscience. Mais d’où vient cette avarice ? Précisément, d’un souci de maintenir son taux de profit, pour Lactalis comme pour des services publics sommés de faire des économies, de faire toujours plus avec toujours moins. Rapacité privée et austérité publique ne sont que les deux faces d’une même pièce, nommée économie de marché. Tout pour l’actionnaire, rien pour le fonctionnaire rien pour le travailleur , rien pour les travailleurs du soin aux personnes qui sont , en majorité des femmes . Rien pour les jeunes , refus du RSA jeunes sous le prétexte fallacieux que " ce serait les habituer à ..l'assistanat " comme idéologie ignoble , immonde la REM n'est plus à une
saleté de plus . Quant à la déconjugalisation de l'AAH , là encore la REM est allée très fort dans l'inhumain , dans la vilénie et l'infâme . Et à présent : tout pour l’actionnaire de chez Totale , de big pharma et autres profiteurs de crise . Si nous laissons faire bientôt il n'y aura plus d'avenir pour quiconque qui vit dans le monde des "riens" (les plus nombreux et , qui ne va pas tarder à atteindre 99 % de la population ), du fait du laisser faire et du laisser aller des décideurs, qui préfèrent toujours s'en mettre plein les poches, plutôt que de régler les problèmes qu'ils ont largement contribué à créer, comme notamment, mais pas que, le dérèglement climatique qui s’accélère ,s'emballe et qui va tout impacter encore plus brutalement d'année en année. Il faut que ceux-ci le sachent et le comprennent avant d’aller, une nouvelle fois, offrir leur voix à celui qui va les appauvrir et les achever. Le fascisme apparaît quand les intérêts privés priment sur l’intérêt collectif, quand les gouvernements et leurs instruments de coercition sont au service du capital, des banques et des industriels et non plus au service du citoyen. Il est entendu que le totalitarisme qui est une forme de fascisme engendre le mal absolu. Absolu parce que ce système ne connaît plus les limites de la moralité et de l’éthique. Le bien-être du citoyen n’a plus la moindre importance, et celui-ci est réduit à l’état d’outil de production, dans le meilleur des cas, de charge inutile quand il n’est pas apte à produire, voire à l’état de parasite à éliminer. Seule compte l’avidité de richesses de la caste dirigeante, toute autre considération étant devenue secondaire. Georges Orwell avait compris la consubstantialité du fascisme et du capitalisme, disant qu’il ne sert à rien de lutter contre le fascisme si on ignore le capitalisme... " Politiquement, la faiblesse de l'argument du moindre mal a toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient très vite qu'ils ont choisi le mal. " Hannah Arendt .
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helshades · 4 years
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Merci Hel ! Ça me rassure d'avoir ton analyse linguistique. Parfois (de plus en plus souvent), je suis assez soucieuse de la teneur et du vocabulaire des articles de presse (et assimilés) présents dans nos médias nationaux !
Je suis bien contente de t’avoir assistée dans ta Quête linguistique et toute prête à commisérer sur l’air de « c’était mieux avant ». D’accord, la presse de masse n’a pas toujours fait dans la dentelle (!!) et ce depuis ses débuts, mais je suis sincèrement perturbée de voir tant d’articles publiés dans de grands titres réputés écrits comme une rédaction de lycéen sous hakik (pensée émue pour Marcel Colucci)...
Je te copie in extenso, vu qu’il est court mais réservé aux abonnés, l’article du Diplo de ce mois consacré, justement, aux mutations récentes de la presse écrite, c’est saisissant autant que démoralisant :
Vendre de la discorde plutôt qu’informer
Un journalisme de guerres culturelles
(par Serge Halimi & Pierre Rimbert)
Le juste milieu ne rapporte plus. Hier assise sur la manne publicitaire, la presse modérée recherchait une audience de masse et la cajolait en simulant l’objectivité. La recette change. Désormais, les médias prospèrent en alimentant les guerres culturelles auprès de publics polarisés et mobilisés. Pour le meilleur ou pour le pire. Et sous le regard vigilant, parfois sectaire, de leur propre lectorat.
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Il rachète à tour de bras médias et éditeurs (Vivendi, Editis, Prisma), convoite Europe 1, taille dans les effectifs et les dépenses, encourage un journalisme de racolage destiné à l’extrême droite (CNews), fait régner la terreur dans les rédactions — et menace de poursuivre en justice Le Monde diplomatique, qui enquête sur ses activités en Afrique : s’il fallait personnifier les nuisances du capitalisme médiatique, le nom de Vincent Bolloré s’imposerait d’emblée.
Abondamment commentée dans la presse, la brutalité du milliardaire breton ne fournit pourtant pas le meilleur indicateur du mouvement qui bouscule le paysage journalistique des années 2020. Car la force montante ne se trouve ni dans l’infographie des propriétaires (1), ni dans le Bottin des annonceurs. Elle se devine dans l’empressement des directions éditoriales à s’excuser quand un article déplaît à leurs lecteurs. Ce nouveau pilier de l’économie de la presse fut longtemps considéré comme la cinquième roue du carrosse médiatique : les abonnés. Leur influence croissante fait résonner au cœur des rédactions les clameurs et les clivages de nos sociétés. Cette irruption ne concerne pour le moment qu’une poignée de titres. Mais elle traduit un mouvement de fond.
Certes, l’appropriation privée rebat toujours les cartes du grand Monopoly de la communication. Mais elle a cessé de bouleverser un secteur depuis longtemps soumis à sa logique marchande. Et à son corset managérial : alors que les écrans dévorent toujours plus avidement le temps et les conversations, les forces qui produisent l’information se raréfient. En France, le nombre de journalistes s’effrite à un rythme modéré (— 6 % entre 2008 et 2019), mais l’effectif a chuté de près d’un quart aux États-Unis. Cette moyenne masque une disparité : les rédactions américaines ont supprimé 36 000 emplois dans la presse écrite tandis qu’elles créaient 10 000 postes dans les médias non imprimés (2).
Longtemps prophétisé, le régime d’information à deux vitesses — riche pour les riches, pauvre pour les pauvres — s’installe sous nos yeux. Il réverbère la géographie des inégalités éducatives et culturelles. Moins agile à se déployer en ligne compte tenu de l’âge et des habitudes de son lectorat, la presse locale s’appauvrit, se concentre ou, comme aux États-Unis, s’éteint : plus de 2 100 quotidiens et hebdomadaires y ont disparu depuis 2004, soit un quart du total, bien souvent remplacés par un réseau de sites partisans dont l’allure journalistique, la maquette classique et la couverture territoriale servent de paravent à la diffusion d’articles de complaisance financés par des intérêts liés aux partis politiques (3). La survie de la presse locale reposait sur la publicité et les petites annonces, deux ressources englouties par Facebook et Google, qui, eux, ne produisent pas d’informations mais pillent celles des journaux qu’ils ont préalablement privés d’annonceurs.
Proportionnel au nombre de paires d’yeux tombées sur la réclame imprimée, le prix de la publicité obéit à une tout autre règle sur Internet, où la qualité du ciblage remplace la quantité de public touché. Or, dans ce domaine, nul ne surclasse les prédateurs de la Silicon Valley. Leur concurrence force la presse généraliste à vendre ses espaces numériques à prix sacrifiés : de l’an 2000 (quand Google crée sa régie) à 2018, ses recettes publicitaires ont été divisées par trois (4). La pandémie leur porte le coup de grâce. Au deuxième trimestre 2020, la mise à l’arrêt de l’économie a sabré 20 % des revenus procurés par les annonceurs du Monde (5) — et 44 % au New York Times (6 août 2020).
Ci-gît le modèle du « double marché » inventé en 1836 par Émile de Girardin qui, d’un côté, alléchait le chaland par un faible prix de vente et, de l’autre, vendait le lectorat aux marchands souhaitant placer leur réclame. Cette économie impliquait une double dépendance : aux annonceurs quand tout allait bien ; aux actionnaires, sollicités pour remettre au pot, en période de vaches maigres. Elle connaît son âge d’or dans les années 1960 et 1970, puis, sur un mode plus frénétique, lors de la « bulle Internet » qui éclata en 2000 : dans les couloirs de Libération, un quotidien alors gavé de publicité, les dirigeants éditoriaux gloussaient qu’ils pourraient désormais se dispenser des ventes. Les journaux dits « gratuits » concrétiseront en 2002 cette stratégie de génie — avant de disparaître dans le trou noir de l’économie numérique.
Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, la prééminence de la ressource publicitaire avait transformé la vision du monde social renvoyée aux lecteurs : « La couverture du monde du travail a diminué et changé d’orientation, passant de la puissance des syndicats en tant qu’institutions aux désagréments que les grèves imposaient aux consommateurs », observe Nicholas Lemann, professeur de journalisme à l’université de Columbia (6). L’ère de la réclame avait coïncidé avec une élévation sensible du salaire, du statut et du niveau de diplôme des salariés de la presse. Elle se clôt dans un climat de précarité des producteurs d’information, de discrédit des médias, de défiance radicale entre les classes populaires et les couches intellectuelles. « Pour la toute première fois, moins de la moitié des Américains font confiance aux médias traditionnels », s’épouvante en janvier dernier une société de conseil (7). L’élection surprise de M. Donald Trump en 2016 aura dissipé aux yeux des lecteurs du New York Times le mirage d’une société de marché pacifiée par les vertus de l’éducation et de la communication. Un nouveau modèle émerge, mieux ajusté à l’anémie publicitaire et aux réalités d’une société fracturée : celui de médias hyperpartisans, de masse ou de niche, financés lorsqu’ils relèvent de l’écrit par une solide base d’abonnés.
L’abonné : « Temps futurs ! Vision sublime ! » Les médias sont hors de l’abîme… Hier jugé hors d’atteinte et hors du coup par les génies d’Internet, convaincus que l’information en ligne serait gratuite ou ne serait pas, ce souscripteur fidèle fait quinze ans plus tard l’objet de toutes les convoitises. Des chaînes payantes, plates-formes de diffusion vidéo et audio ont démontré que, à l’époque de la gratuité et du piratage généralisés, les utilisateurs restent disposés à payer un service spécifique pourvu qu’on ne le trouve pas ailleurs.
Au jeu de la conversion de l’audience gratuite en lecteurs payants, seuls les journaux les plus puissants et les plus spécialisés triomphent. Pour ceux nés à l’époque de l’imprimerie, la réussite économique passe par le sacrifice progressif du papier et de ses coûts d’impression et de distribution. Le Monde compte 360 000 abonnés numériques au début de cette année et vise le million en 2025, pour seulement 100 000 abonnés papier. De son côté, après une décennie de numérisation à marche forcée, le New York Times a plastronné : « Pour la première fois, les recettes des abonnés au numérique dépassent celles des abonnés au papier » (5 novembre 2020). À cette date, 4,7 millions de souscripteurs sur écrans rapportaient à peine plus que les 831 000 abonnés à l’édition imprimée : le salut économique impose donc un recrutement numérique tous azimuts. Dans un raccourci saisissant de notre époque, des fabricants de papier journal, comme Norske Skog, reconvertissent leurs machines afin de produire du carton d’emballage pour Amazon (8)…
« Avant Internet, le New York Times, comme tous les journaux, se contentait de servir ses maîtres publicitaires. Aujourd’hui, en l’absence d’autres formes de revenus — subventions gouvernementales, fondations à but non lucratif —, c’est le lecteur qui décide si une publication vit ou meurt, résume Ross Barkan, journaliste et militant de l’aile gauche du Parti démocrate. Et cela confère au public un pouvoir nouveau (9). » À première vue, la bascule marque un bond vers l’indépendance : les abonnés ne réclament-ils pas la meilleure information possible là où les annonceurs n’exigent qu’un temps de cerveau disponible ? Naguère perçu comme hétérogène et dépourvu de moyen de pression, le lectorat a rarement disposé d’une influence sur la ligne éditoriale. En se fixant une identité, politique (en France) ou locale (aux États-Unis), chaque publication naissante sélectionnait d’emblée une audience correspondant à sa vision du monde. De leur côté, les responsables de la presse « de qualité » se faisaient de leur clientèle l’image reflétée par le courrier des lecteurs : libérale éclairée, allergique au sectarisme, intéressée à la chose commune et à la marche du monde, ne formant son jugement qu’à partir de faits liés par des raisonnements ; la figure de l’« honnête homme », en somme, pour qui la lecture du quotidien représentait, selon la fameuse formule de Friedrich Hegel, « une sorte de prière du matin réaliste ». Le journalisme s’inventait un peuple de croyants dont il serait le dieu.
Ce mirage s’est dissipé. Toute source de financement comporte un risque d’influence éditoriale, et le modèle de l’abonnement ne fait pas exception. Les années 1990 et 2000 avaient été marquées par une discordance entre la polarisation sociale croissante des populations et l’homogénéité relative des médias dominants. Les parts de marché, estimaient les comptables de la presse, se gagnent au centre, comme les élections. De l’ère Brexit-Trump, l’élite du journalisme aura retenu cette leçon : l’exacerbation des divisions politiques — et surtout culturelles — alimente l’audience, mobilise les lecteurs et génère du profit. « Les entreprises cherchaient auparavant à attirer un public le plus large possible ; elles s’emploient désormais à capter et à retenir de multiples fractions de lectorat, a résumé le journaliste américain Matt Taibbi. Fondamentalement, cela signifie que la presse, qui commercialisait naguère une vision de la réalité supposée acceptable aux yeux d’un large éventail, vend à présent de la division (10) » (lire « Comment Donald Trump et les médias ont ravagé la vie publique »). Plutôt que ses « vieux » lecteurs, qui considèrent encore le journal comme une entité éditoriale à part entière, le New York Times s’emploie à séduire des « communautés » qui reçoivent sur les réseaux sociaux les liens d’articles isolés, détachés du reste de l’édition du jour, mais correspondant étroitement à leurs attentes. Sur chacun des sujets qui les mobilisent, ces petits groupes accueilleront tout faux pas par une tempête de tweets indignés.
Du consensus sédatif au dissensus lucratif, le virage épouse opportunément le fonctionnement des réseaux sociaux. Hier propre à Facebook et à Twitter, le modèle de la chambre d’écho qui renvoie inlassablement aux utilisateurs ce qu’ils veulent lire et entendre s’étend désormais aux médias traditionnels, à cette différence que les lecteurs paient cash pour recevoir les informations qui les caressent dans le sens du poil. D’autant plus persuadés que Twitter arbitre la vie publique qu’ils y passent eux-mêmes une partie significative de leur temps d’éveil, les journalistes confondent volontiers l’activisme polémique alimenté au quotidien par quelques centaines de « twittos » blanchis sous le clavier avec les attentes de leurs centaines de milliers d’abonnés. Échaudés par quelques orages d’indignation numérique, bien des dirigeants éditoriaux évitent de prendre à rebrousse-poil les militants du clic. « Le journalisme en ligne financé par les lecteurs favorise un contenu éditorial plus idéologique : des articles qui réaffirment ce que pense déjà son public, plutôt que de le contredire, écrit Lemann. Ainsi fonctionnent les chaînes d’information câblées (11). »
Selon une enquête réalisée fin 2019 par le Pew Reseach Center, 93 % des personnes qui utilisent Fox News comme source principale d’information politique se déclarent républicaines. Symétriquement, 95 % de celles qui choisissent MSNBC se disent démocrates ; tout comme, dans la presse écrite, 91 % des lecteurs du New York Times (12). Divisés de part et d’autre d’une barricade culturelle, deux publics enfermés dans leurs chambres d’écho respectives arment leurs convictions, les répercutent en ligne et, au moindre écart, somment leurs médias favoris de rectifier le tir ou de purger les déviants.
Mais les rafales de tweets qui charpentent les polémiques en ligne influencent-elles vraiment la production d’information ? Dans une large mesure, explique une enquête en cours de publication (13). Partant d’une série de plusieurs milliers d’« événements » lancés sur les réseaux sociaux et repris dans les médias traditionnels, les chercheurs établissent que la popularité d’un sujet apparu sur Twitter — mesurée au nombre de tweets, de retweets et de citations qu’il génère — détermine la couverture que lui consacre la presse : « Une augmentation de 1 % du nombre de tweets correspond à une augmentation de 8,9 % du nombre d’articles. » Et le phénomène est encore plus prononcé dans les journaux où les rédacteurs s’activent le plus ardemment sur la messagerie en 280 signes.
Car les journalistes ont trouvé dans ce réseau social souvent narcissique, péremptoire et moutonnier un monde qui leur ressemble. « Twitter est une fenêtre sur l’actualité du monde, c’est pourquoi certains des comptes les plus actifs appartiennent à des journalistes », claironne une page consacrée aux « bonnes pratiques » du groupe fondé par M. Jack Dorsey (14). C’est la définition même de l’effet Larsen : les journalistes les plus bouillonnants sur un réseau social où piaffent nombre de leurs collègues répercutent dans leurs colonnes l’écho de cet environnement électronique. Issus de plus en plus exclusivement de la bourgeoisie cultivée, au point que plus de la moitié des rédacteurs du New York Times et du Wall Street Journal sortent des universités d’élites américaines (15), les gens de presse oublient que Twitter lui-même attire une clientèle plus diplômée, aisée, urbaine, jeune et de gauche que la population au milieu de laquelle elle vit. Et que la « fenêtre » est elle-même distordue, puisque les 10 % de « twittos » les plus prolixes produisent 80 % des tweets (16). « Il faut souligner que les utilisateurs de Twitter ne sont pas représentatifs de la population générale des lecteurs de presse », insistent les auteurs de l’enquête précitée.
Mais il est si doux et, pour un temps, si payant de prendre son reflet pour le miroir du monde…
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(1) Lire « Médias français : qui possède quoi ? ».
(2) Elizabeth Grieco, « 10 charts about America’s newsrooms », Pew Research Center, 28 avril 2020, www.pewresearch.org
(3) The New York Times, 19 octobre 2020.
(4) Séries longues de la presse éditeur de 1985 à 2018 — presse d’information générale et politique française, nationale et locale, ministère de la culture, www.culture.gouv.fr
(5) La Lettre A, 30 juillet 2020.
(6) Nicholas Lemann, « Can journalism be saved ? », The New York Review of Books, 27 février 2020.
(7) www.axios.com, 21 janvier 2021.
(8) L’Usine nouvelle, Antony, 17 juin 2020 ;  Les Affaires, Québec, 30 juin 2018.
(9) Ross Barkan, « The gray zone lady », The Baffler, mars-avril 2020, https://thebaffler.com
(10) Matt Taibbi, « The post-objectivity era », TK News, substack.com, 19 septembre 2020.
(11) Nicholas Lemann, « Can journalism be saved ? », op. cit.
(12) Elizabeth Grieco, « Americans’ main sources for political news vary by party and age », Pew Research Center, 1er avril 2020.
(13) Julia Cagé, Nicolas Hervé et Béatrice Mazoyer, « Social media and newsroom production decisions », Social Science Research Network, 20 octobre 2020 (prépublication).
(14) Jennifer Hollett, « How journalists can best engage with their audience », Twitter.
(15) Proportion plus élevée au sein de la Chambre des représentants, du Sénat, des juges fédéraux ou… des patrons du Fortune 500. Cf. Zaid Jilani, « Graduates of elite universities dominate the New York Times and Wall Street Journal, study finds », The Intercept, 6 mai 2018, https://theintercept.com
(16) Stefan Wojcik et Adam Hughes, « Sizing up Twitter users », Pew Research Center,  24 avril 2019.
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equipels · 3 months
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Immobilier Montréal: Comment analyser le marché immobilier?
Les informations à retenir :
Indicateurs clés du marché : Suivez les ventes, les prix médians, et les délais de vente pour comprendre les dynamiques du marché immobilier Montréalais.
Impact du financement : Les taux d’intérêt et la politique monétaire influencent directement l’accessibilité au crédit et les décisions d’achat.
Politiques de logement : Restez informé des politiques gouvernementales et régionales pour adapter votre stratégie immobilière.
Développements locaux : Les projets d’infrastructures et les dynamiques de quartier peuvent augmenter la valeur de votre bien immobilier.
Sur le marché immobilier Montréalais, les indicateurs, statistiques, actualités et règlementations rythment les actualités et il est souvent difficile de comprendre réellement les dynamiques et comment se positionner sur ce marché tant passionnant qu’imprévisible.
Avec plus de 20 ans d’expériences dans le secteur et plusieurs centaines de millions de volumes de transactions, notre équipe de courtiers immobilier à Montréal vous livre ses principaux axes d’analyses pour comprendre, agir et tirer parti du marché immobilier Montréalais.
Temps nécessaire : 7 minutes
Analyse marché immobilier : Les indicateurs à suivre.
Analyse marché immobilier : Financement et environnement économique
Analyse marché immobilier : Les indicateurs à suivre.
Dans un monde où la donnée occupe une place de plus en plus importante, il est souvent préférable de savoir l’interpréter, et l’utiliser à bon escient.
Le marché immobilier ne déroge pas à cette règle avec chaque semaine de nouvelles statistiques; il est essentiel de comprendre la nature de chaque indicateur ainsi que d’être en mesure d’analyser leurs fluctuations pour comprendre le marché.
Voici les principaux indicateurs à suivre pour comprendre l’état économique du marché immobilier :
L’inventaire en vigueur
Le nombre de propriétés de toutes sortes présents sur un marché au regard d’une période donnée. Cet indicateur témoigne de la présence de vendeurs et du dynamisme des stocks dans une région donnée. Comme les autres, cet indicateur doit être mis en perspective avec le prix médian et les ventes. Cet indicateur est aussi grandement influencé par la saisonnalité qui joue un rôle clé sur le marché
Indicateur central de l’analyse d’un marché, l’inventaire détermine les fluctuations et la quantité de biens sur un marché. – Lorsqu’il augmente, on constate un engouement des vendeurs qui considèrent que c’est le bon moment pour vendre et réaliser une belle plus-value. – Lorsqu’il stagne, on parle d’un marché équilibré. – Lorsqu’il baisse, on considère que les conditions de marché ne sont pas idéales pour vendre son bien au regard des prix, conditions économiques ou délai de vente.
Vous l’aurez compris, chacun de ces indicateurs permet d’analyser différents niveaux et aspects du marché pour comprendre sa santé de manière globale.
Un marché qui voit les ventes et prix en hausse, et les délais de ventes en baisse sera considéré comme en bonne santé économique et propice à la réalisation d’un projet. Mais attention, comme tout marché, des périodes de correction sont inévitables et il est important prendre une large perspective de temps dans votre analyse pour prendre des décisions éclairées.
Ces indicateurs vous permettront de vous faire une idée juste et fidèle de l’état du marché, mais ne négligez jamais les conseils et la plus-value que peut vous apporter votre courtier immobilier pour vous aider à faire de vos projets immobiliers des succès.
Analyse marché immobilier : Financement et environnement économique
Intrinsèquement lié au marché immobilier, la santé économique et monétaire d’un pays dans son ensemble est un facteur clé qui influence la santé économique immobilière d’une ville.
En effet, une économie en croissance attire inévitablement des capitaux, des développements d’infrastructures ou encore des progressions sociales qui impactent positivement le marché immobilier. À l’inverse, une économie en ralentissement entraînera une fuite des capitaux, une accessibilité limitée pour les acteurs du marché ou encore un affaiblissement des services publics qui diminuent l’attrait immobilier d’un pays, ville ou secteur d’un point de vue immobilier.
Découvrez les principaux facteurs macro-économiques qui peuvent influencer un marché et comment les interpréter :
Taux d’intérêt et politique monétaire
Le financement d’un bien est directement impacté par le taux d’intérêt auquel vous empruntez.
Au-delà de la difficulté d’accéder au crédit dans des périodes de taux d’intérêt élevés qui freine l’engouement des acheteurs, une période de taux d’intérêt élevés tend tous les acteurs vers la prudence et les invite à patienter avant de rentrer sur le marché, qu’il s’agisse d’acheteurs ou de vendeurs.
À l’inverse, lorsque l’emprunt est accessible avec des taux d’intérêt faibles, les barrières à l’entrée diminuent pour les acheteurs et leur permet de se positionner sur le marché plus facilement.
Politique de logement et accessibilité
Qu’il s’agisse de politique de constructions, de rénovation éco-énergétique, ou encore d’incitations financières; il est essentiel d’étudier en détail les politiques gouvernementales et régionales en matière de logement.
En effet, le secteur immobilier est un secteur stratégique de l’économie d’un pays, et par conséquent important pour les gouvernements qui mettent en place régulièrement des politiques visant à favoriser l’accès au logement, la protection des locataires / propriétaires ou encore la mise en conformité environnementale de certains logements.
Suivre ces directives permet de comprendre la dynamique et la vision des politiques sur le marché et ainsi adapter sa stratégie en conséquence. La dernière mesure phare en date étant la loi 31, cliquez-ici pour retrouver notre article sur ce sujet.
Projets de développement et dynamisme de quartier
Enfin, il est essentiel de se renseigner sur les projets d’infrastructures, la politique de quartier ou encore les travaux en cours dans les quartiers que vous ciblez pour prendre une décision judicieuse sur le marché.
En effet, le développement de projet peut impacter considérablement la future rentabilité ou la plus-value de votre bien. La construction d’une station de métro, d’un centre commercial, ou encore d’un parc ou autres projet de construction attire inévitablement l’attrait du quartier et augmente la valeur des biens dans la zone. Imaginez avoir acquis un bien à Paris 10 ans avant les jeux olympiques et apprécié les grands travaux d’infrastructures qui y ont été réalisées pour accueillir l’événement et développer le quartier, ces développements serviraient aujourd’hui à la fois l’événement mais surtout la valeur de votre bien qui peut se réjouir de plus de commodités en bon état autour.
Vous l’aurez compris, étudier les projets et quartiers d’avenir d’une zone permet d’identifier des secteurs à fort potentiels et augmenter la rentabilité et la plus-value de votre bien.
Conclusion
Naviguer dans le marché immobilier montréalais peut sembler complexe, mais avec les bonnes informations et analyses, il devient une aventure passionnante et pleine d’opportunités. En mélangeant habilement une analyse statistique des différents indicateurs présentés ainsi qu’une étude plus macro-économiques des conditions de marché, vous obtenez une vision juste et fidèle de l’état du marché.
Chez Lacasse Shapcott, nous nous engageons à vous fournir les outils nécessaires pour décrypter les tendances et prendre des décisions éclairées. Que vous soyez acheteur, vendeur ou investisseur, comprendre les indicateurs clés et les dynamiques économiques est essentiel pour maximiser votre potentiel de réussite.
Chaque marché a ses cycles, et être bien informé vous permet de tirer parti des moments opportuns et d’éviter les pièges courants. N’hésitez pas à faire appel à notre équipe de courtiers expérimentés pour un accompagnement personnalisé.
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brigittevitale · 4 years
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Lettre aux Puissants de la Terre Lettre aux puissants : L'enrichissement de quelques-uns se base sur la pauvreté de beaucoup
Les puissants de la Terre qui, contrôlant le capital et les finances, contrôlent tout, décrivent la terrible réalité à laquelle sont soumis les hommes. Le marché établit la loi et les citoyens subissent des manœuvres financières «larmes et sang». Les fonds de couverture privés peuvent surveiller leurs propres actions mais les gouvernements élus démocratiquement ne peuvent pas décider de leurs politiques économiques. Le privilège et l’enrichissement de quelques-uns sont basés sur le sacrifice et la pauvreté de beaucoup.
"Quand, à un certain moment de l’histoire de l’homme, il apparaît clairement que des populations entières ont été trompées pour favoriser l’enrichissement illégitime d’un petit groupe, les personnes capables de révéler la tromperie ont le devoir moral d’agir pour éviter que le tort subi continue et se propage. Nous affirmons qu’il existe des principes inviolables autour desquels construire un modèle économique valable, fondé et juste. Pour autant qu’ils semblent démodés,et même si les nouvelles générations en ont presque perdu la mémoire parce qu’ils ont été remplacés par de faux dogmes créés ces dernières décennies, ces principes sacrés naissent d’une seule vision du monde à savoir que l’action économique doit provenir de valeurs morales devant lesquelles elle doit absolument s’incliner. Cette vision millénaire du monde affirme qu’aucun homme ne peut être placé au-dessus ou en dehors des lois morales qui préconisent que l’objectif d’un gouvernement soit tout simplement celui de permettre à son peuple d’atteindre le bonheur parce qu’ il est reconnu que le bonheur est le bien économique immatériel auquel on aspire le plus. Par conséquent, si on admet que c’est là le but suprême de toute action d’un gouvernement, il faut aussi reconnaitre que ce but a été non seulement négligé mais, qui plus est, interdit par un mécanisme subtil et pervers ; celui d’occuper le centre de la pensée qui a conduit la plupart des gens à estimer passivement qu’il existe des règles supérieures à l’économie, dictées par le soi-disant marché libre, dont le seul objectif , impunément poursuivi , est celui de réduire les peuples en esclavage. Des expressions comme spread, équilibre du budget , respect des comptes publics et de la dette publique sont devenus des fétiches auxquels sacrifier, comme victimes nécessaires, des jeunes réduits au chômage, des personnes âgées sans soins ni protection, des entrepreneurs suicidaires, des pauvres dépouillés de toute dignité, des peuples d’autres continents contraints de se déplacer selon des modèles d’exploitation néo-coloniale. Nous refusons ces règles et proposons de détruire ces fétiches monstrueux en partageant une vision différente du monde fondée sur 8 principes.
1. La finance est sujette aux exigences de l’économie réelle.
2. La monnaie redevient publique.
3. Abstraction faite des accords internationaux auquel il entend adhérer, un Etat ne peut renoncer à l’exercice politique et indépendant de sa politique fiscale et monétaire.
4. Le système financier international doit être à nouveau divisé entre banques qui financent les familles et les entreprises d’un côté et celles qui jouent en bourse, de l’autre.
5. Chaque pays est libre d’adopter les politiques d’échange cohérentes avec ses propres exigences afin de lutter contre les modèles de globalisation qui cachent, sous la libéralisation des marchandises et des capitaux, la “glèbalisation” c’est-à-dire l’asservissement et le commerce des êtres humains.
6. Les pays libres du monde mettent en place des normes qui contrastent le pouvoir juridique, fiscal, économique, financier et médiatique des multinationales pour les empêcher de se substituer aux gouvernements.
7. Les objectifs de la politique économique d’un pays ne se mesurent plus par la logique froide des chiffres mais par des indicateurs chauds. Au lieu du rapport dette / PIB, on évalue la croissance de l’épargne privée, la santé des citoyens, le taux d’instruction, l’accès à une information libre, le niveau de santé publique la qualité de la recherche, la qualité de la vie, le taux de natalité et le soutien à la procréation de l’espèce humaine.
8. Afin de garantir le respect de ces principes inviolables et sacrés, et afin de sanctionner quiconque, aussi bien dans la sphère publique que privée, agit pour violer ces principes, on institue un tribunal international avec jury populaire contre les crimes financiers
Dans les moments les plus sombres de l’histoire quand un peuple a été oublié par ceux qui auraient dû élever sa condition misérable, il a le droit de trouver le courage de se relever . Dans cet esprit et dans le seul but de réaliser la vision d’une économie de l’homme, conscients d’affronter une bataille inégale nous signons en mettant en première ligne notre vie, notre liberté et ce bien non négociable qui s’appelle honneur."
#osdei #brigittevitale #association #aide #entreprise #suicide #entrepreneur #agriculteur
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pdj-france · 1 year
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Un demandeur d'emploi remplit des formulaires de candidature lors d'un salon de l'emploi au stade de Shanghai. (Image : Reuters)Le gouvernement chinois a affirmé cette semaine qu'il suspendait la publication des chiffres du chômage des jeunes en milieu urbain.Les chiffres du chômage des jeunes en Chine, que les experts économiques considèrent comme des indicateurs clés du ralentissement de l'économie chinoise, ne sont pas publiés, ont révélé les agences de presse.Le gouvernement chinois a affirmé que la décision avait été prise à cause de changements dans la deuxième économie mondiale et dans sa société, d'après un rapport de la BBC.Le taux de chômage des jeunes de 16 à 24 ans en milieu urbain a atteint un record de plus de 20 % en juin. Cette évolution intervient tandis que la banque centrale chinoise a réduit le coût des emprunts pour aider à stimuler la croissance mardi.Le taux de chômage global de la Chine a atteint 5,3% en juillet, a rapporté le rapport de la BBC.Le gouvernement a affirmé que la décision de ne pas publier les informations sur le chômage des jeunes est due à une suspension temporaire, mais n'a pas donné de calendrier pour la levée de la suspension.La BBC, citant le porte-parole du Bureau national des statistiques de Chine, a affirmé que le gouvernement reconsidérait la méthode de calcul du chômage chez les jeunes.« L'économie et la société évoluent et changent constamment. Le travail statistique doit être de manière perpétuelle amélioré », a affirmé Fu Linghui, porte-parole du Bureau national des statistiques de Chine.Il a souligné que l'augmentation du nombre d'étudiants entre 16 et 24 ans affectait les chiffres du chômage et que la Chine ne comptabilisait pas comme chômeurs les personnes encore en formation.Les chiffres du chômage des jeunes en milieu urbain ont été publiés pour la première fois en 2018. La Chine ne publie pas les chiffres du chômage des jeunes dans les zones rurales. Les internautes chinois ont exprimé leur mécontentement face à cette décision. "Se couvrir la bouche et fermer les yeux, cela peut-il vraiment résoudre les problèmes ?" a affirmé un utilisateur de la plate-forme chinoise de médias sociaux Weibo, ont rapporté la BBC.« Avec l'emploi flexible, l'emploi lent et l'emploi indépendant, travailler une heure seulement signifie que vous n'êtes pas au chômage. Ne prenez pas au sérieux les statistiques du Bureau des statistiques », a également ajouté un autre internaute.La reprise post-Covid de la Chine connaît un ralentissement. Les taux d'intérêt directeurs ont été réduits pour la deuxième fois en trois mois pour stimuler la croissance par la Banque populaire de Chine mardi.Le marché immobilier chinois, frappé par la crise, suscite aussi de vives inquiétudes quant à l'économie chinoise. Shankhyaneel SarkarShankhyaneel Sarkar est rédacteur en chef adjoint chez News18, couvrant les questions internationales. C'est un fan d'Arsenal, et pendant son temps libre, il aime explorer...Read More
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smithleonardo · 2 years
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L'économie se dirige vers un atterrissage brutal. Larry Summers sur l'inflation, la récession et la Fed.
L’économie se dirige vers un atterrissage brutal. Larry Summers sur l’inflation, la récession et la Fed.
L’économiste Lawrence H. Summers n’a jamais rejoint l’équipe Transitory, ni les économistes, les stratèges en investissement et les membres de la Réserve fédérale qui pensaient que l’inflation serait un phénomène temporaire. Au lieu de cela, il a averti tôt et souvent que des mesures de relance budgétaire et monétaire massives déclenchées en réponse à l’impact de la pandémie de Covid…
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marko-dwight · 2 years
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Les États-Unis annonceront mercredi un nouveau paquet de sanctions contre la Russie
Les États-Unis annonceront mercredi un nouveau paquet de sanctions contre la Russie
CNN — Les États-Unis annonceront mercredi de nouvelles sanctions contre la Russie en coordination avec le G7 et l’Union européenne, selon un responsable de l’administration. Le responsable a déclaré que le vaste ensemble de mesures “imposera des coûts importants à la Russie et l’enverra plus loin sur la voie de l’isolement économique, financier et technologique”. Le nouveau train de sanctions…
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choses-dingen · 5 years
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L'illusion techno-optimiste Lettre ouverte de 400 ingénieurs civils, industriels et bio-ingénieurs
Il n’est pas raisonnable de croire que l’innovation sauvera la société humaine dans les temps nécessaires au vu de l’urgence climatique.
En cette année 2019, les enjeux climatiques sont au centre de toutes les attentions. En réponse aux bouleversements et aux catastrophes annoncés par les scientifiques, l’innovation technologique suscite énormément d’espoir comme en témoignent, à titre d’exemple, deux sorties médiatiques récentes. Cet espoir transparaît d’ailleurs, d’une manière ou d’une autre, dans l’ensemble des programmes politiques en vue des élections du 26 mai et suscite un vrai débat de société. Dans l’imaginaire collectif, cette vision des technologies salvatrices est souvent associée aux ingénieurs étant donné qu’ils sont, depuis le début de l’ère industrielle, en première ligne du développement des nouvelles technologies. Au vu des enjeux majeurs auxquels est confrontée notre société, il nous a donc semblé essentiel, en tant qu’ingénieurs, de prendre part au débat en nous positionnant clairement sur la place que les technologies peuvent occuper dans la lutte contre le dérèglement climatique. 
L’impact des innovations high-tech
Partons d’abord du constat que l’innovation technique de ces deux derniers siècles a permis une amélioration substantielle du confort de vie de la population. Les avancées médicales ont aidé à faire décoller l’espérance de vie. L’automatisation a permis de libérer du temps, autrefois dévolu au travail manuel et aux tâches ménagères, au profit des loisirs. Plus récemment, l’avènement d’Internet et des télécommunications a bouleversé notre quotidien, offrant son lot d’opportunités passionnantes. Des efforts considérables ont également été investis dans le développement de technologies plus respectueuses de l’environnement. Toutes ces avancées justifient en partie la vision optimiste si largement répandue.
Cependant, une perspective plus globale doit également prendre en compte l’impact qu’ont ces innovations high-tech sur notre environnement, à travers l’utilisation qui en est faite et les dérives consuméristes associées. En effet, le réchauffement climatique et l’acidification des océans dus aux émissions de gaz à effet de serre, la pollution des sols, des rivières, de l’air et des océans ou encore la destruction massive de la biodiversité constituent le revers de la médaille de notre mode de vie éminemment technologique. Bien que ces problématiques soient connues depuis les années 70, elles ont toutes pris une ampleur inquiétante et continuent de s’aggraver, en relation logique avec la croissance mondiale de la consommation de biens et d’énergie fossile. Certes, l’Europe semble s’écarter de cette tendance comme le montrent certains indicateurs de pollution qui se stabilisent, voire qui s’améliorent. Mais la raison principale de cette embellie est à imputer avant tout à une délocalisation des industries les plus polluantes et énergivores là où les normes environnementales et sociales sont au plus bas.
Un mystère, deux mécanismes
Si le tableau est si sombre aujourd’hui, ce n’est pourtant pas faute d’avancées technologiques majeures qui ont permis d’augmenter les rendements énergétiques et de réduire la pollution engendrée à toutes les étapes de vie d’un produit. Tout laissait donc espérer une diminution de l’impact qu’ont nos sociétés sur l’environnement. Il convient dès lors de se demander pourquoi tout l’inverse est observé aujourd’hui avec une utilisation des technologies qui semble plus se situer du côté du problème que de la solution.
Deux mécanismes inhérents à l’innovation technique donnent des éléments de réponse à ce mystère. Premièrement, tout système possède des limites physiques. Par essence, ces limites sont infranchissables. Par exemple, le rendement d’une éolienne est limité physiquement à 60 % selon la loi de Betz. On peut être aussi inventif que l’on veut, il n’est pas possible de dépasser cette valeur. Par ailleurs, à mesure que l’on tend vers la limite physique, un travail de plus en plus complexe est nécessaire pour arriver à une amélioration de plus en plus faible du rendement. Le deuxième mécanisme se nomme l’effet rebond. Il s’agit de l’observation que, quand bien même une innovation permet un gain d’énergie ou de matières premières pour une technologie donnée, la consommation de cette technologie va augmenter de manière systématique, compensant les conséquences positives attendues. Trois facettes peuvent en expliquer le mécanisme. Tout d’abord, les gains énergétiques induisent une économie financière qui peut être affectée à un autre type de consommation, éventuellement plus énergivore. Ensuite, l’utilisation d’une technologie plus efficace fait disparaître certains scrupules. Ayant ainsi bonne conscience, on se dit que l’on peut en consommer plus. Enfin, l’attrait de la nouveauté amène le consommateur à acheter. En particulier, l’effet rebond montre qu’il n’y a pas de corrélation entre efficacité énergétique et baisse de la consommation d’énergie.
Trop tard
Ces deux principes expliquent bien pourquoi notre consommation de ressources et d’énergie continue à croître de manière exponentielle. Il n’est donc pas raisonnable de croire que l’innovation sauvera la société humaine dans les temps nécessaires au vu de l’urgence climatique. Cela ne signifie pas que les technologies n’ont pas de rôle à jouer mais que l’on doit considérer celui-ci de manière plus réfléchie. Les connaissances engrangées jusqu’à présent offrent des possibilités passionnantes pour bâtir une société durable. Répondre aux exigences de confort de notre société moderne tout en restant respectueux de l’environnement est un défi fantastique pour les ingénieurs. Cependant, dans cette perspective, c’est le système consumériste qu’il faut remettre en cause afin de réduire la production de biens et d’énergie pour se recentrer sur ce qui est vraiment essentiel à notre confort de vie.
Cette conclusion, en totale opposition avec la dynamique actuelle subordonnée au dogme du "toujours plus", nous inspire des questions qui s’éloignent de notre domaine d’expertise. Est-il encore raisonnable de maintenir la croissance du PIB comme principal objectif économique, au risque de s’exposer à des conséquences qui nous échappent ? Ne serait-il pas plus judicieux de baser nos indicateurs de bien-être, que notre société a pour but de maximiser, sur l’immatériel - éducation, loisirs, santé, épanouissement professionnel ? Et enfin, une société caractérisée par la baisse de production matérielle destinée à un usage individuel ne serait-elle pas une belle opportunité de réduire les inégalités sociales en augmentant le partage des technologies ? Voici de quoi nourrir le grand débat de société autour de la transition écologique avec, néanmoins, une contrainte supplémentaire : il n’est plus question de jouer le joker des technologies toutes-puissantes.
Source: La Libre Belgique
Niet enkel almachtige technologieën kunnen de mens en het klimaat redden “Men kan dus redelijkerwijze niet geloven dat technologische innovatie de menselijke samenleving zal redden binnen de, gezien de noodsituatie van het klimaat, korte beschikbare tijd." 400 Belgische ingenieurs -- Bravo pour ce texte fondamental . Étant moi même ingénieur, j’applaudis des deux mains . Malgré tous les bienfaits apportés par l’innovation technique, à souligner et à continuer de développer, il est illusoire de croire celle-ci seule pourra nous sauver, sans une remise en question de notre modèle consumériste ! Dans son nouveau livre, Philippe Bihouix met en pièces une série d'utopies technologiques et écocitoyennes censées « réparer » ou « sauver » la planète.
M.K.
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