Tumgik
#ça va faire du bien cette sortie tous les deux
ekman · 3 months
Text
Tumblr media
Moi, la guerre, je l’ai faite, figurez-vous. Oui, on ne dirait pas en me voyant. Cet air de s’en foutre que j’affiche toujours du coin de mon œil bleu, les gens se disent en le découvrant que je dois être un fieffé malin, peut-être même un salaud, un abuseur, allez savoir.
Moi, je les emmerde tous. J’ai pas survécu à la mitraille, à la boue, aux Boches et aux rats pour subir leur sale gueule et baisser les yeux. Je les emmerde, je vous dis. Et dans des proportions que vous ne soupçonnez pas. Pas l’un d’eux ne trouvera grâce à mes yeux. Ni le bourgeois replet parti prier son Juif repenti à l’église le dimanche, ni le tchékiste resté à encenser son grand Staline dans une réunion de quartier. Les deux me font chier – et savez-vous pourquoi j’entretiens à leur endroit une haine parfaitement égalitaire ? Mais parce qu’ils sont jumeaux, sortis du même ventre flasque de la Révolution, de la même fente puante, matrice qui dégueule son trop plein d’humanité féroce, foetus aux dents acérées, dévoreurs de mamelle ! Boivent autant de sang que de lait, ces monstres absurdes. Des vraies dégueulasseries biologiques conçues pour anéantir le monde beau et sauvage qui ne les a pas vu venir.
Ces affreux-là, j’en ai croisé sur le front. Jamais en première ligne, trop couards pour ça. Toujours en retrait, juste ce qu’il faut. Se chiant dessus à la première déflagration, même lointaine, même ténue. Terrorisés à l’idée d’une baïonnette boche s’enfonçant dans leur sale bide tout gonflé de haricots mal cuits et de gaz diaboliques. Le rouge et le calotin unis dans la même pétoche minable, incapables de transcender leur peur de mammifère absurde, condamnés à baisser la tête, à lever les bras, à écarter leurs miches poisseuses de merde honteuse. Ah ils puaient ces deux-là, faut me croire. Dans les abris, on les laissait pas rentrer ces ordures. “Allez les gars, soyez pas salauds, allez. Faites une place... Je boirais bien la moitié d’un quart de soupe... Allez…” Des cafards, des magouilleurs, arrangeurs, tricoteurs. Des enculés de frais. “Va chier avec ton quart, sale rat !”, que je leur gueulais. “Quand il fallait monter l’échelle tout à l’heure, t’étais où, hein, mon salaud ?” Généralement, ils baissaient la tête ou mieux, ils se barraient. Partaient pleurnicher dans l’abri d’à-côté. Mendigoter un quignon ou une tige à de bonnes âmes qui ne les avaient pas vu s’affaler au signal de l’assaut. Les mêmes tous les deux ! Le rouge et le calotin. Tout pareillement conjoints dans la terreur, taillés pour survivre à tout, coûte que coûte, dussent-ils se faire cracher à la gueule pour l’éternité des temps, se faire maudir par les agonisants, ceux dont la tripe s’étalait tout autour et qui mettaient pourtant tant de temps à crever ! J’aurais jamais assez de toute ma vie pour les maudire, ces fils de salaud, ces petits rongeurs sans honneur, sans grandeur, sans rien !
Et allez ! Que croyez-vous ? Qu’on n’avait pas peur nous autres ? Qu’on ne pleurait pas en claquant des dents au milieu des éclairs qui hurlaient la mort ? Que l’on se prenait pour des Croisés ou pour des Jean-sans-Peur ? Tu parles ! Dans toute cette apocalypse, nous n’étions plus rien ! Et c’est bien à cause de cela qu’on se redressait et qu’on y allait. Parce que je vais vous dire, moi, l’idée de crever recroquevillé comme un cafard, ça m’a toujours été insupportable. Si je dois y passer, ce sera debout, nom de Dieu. À ma gauche, j’avais Lepault Gaston, un garçon gentil comme tout qui voulait entrer dans la banque. À ma droite, j’avais Lefeuvre Martial, fils de paysan, au travail depuis ses treize ans, père de quatre marmots à pas vingt-cinq. Un peu plus loin, il y avait notre lieutenant, un marquis avec un nom à rallonge incroyable, qu’on appelait Duguesclin pour faire court. Eh bien vous le croirez ou pas, mais on est sortis de la tranchée tous les quatre comme un seul homme et moins de deux minutes plus tard, j’étais le seul en vie, coincé dans un trou peu profond, avec un éclat boche calé dans la cuisse. Les autres étaient partis en poussière, pulvérisés par un obus fabriqué avec soin par de rondelettes bouffeuses de saucisse, quelque part du côté de Cologne.
Alors ne venez pas me faire chier avec mon regard inquisiteur. Il fera toujours moins mal que le shrapnel, tas de cons. Si je vous attrape du coin de l’œil... si je vous ajuste, pour tout dire, soyez heureux que ce ne soit pas entre deux rangées de barbelés avec, calé dans la molletière, le beau couteau de chasse que mon oncle Albert gardait depuis Sedan.
J.-M. M.
41 notes · View notes
homomenhommes · 1 month
Text
saga: SOUMISSION / DOMINATION 179
La touze 2011 - 2
J'ai passé la nuit avec mon Théo et les jumeaux. Probablement pour retarder encore un peu l'échéance ! Au réveil, mon Théo était accroché à Tac !! Je me suis glissé hors du lit et j'ai rejoint notre chambre (à Marc et moi). Je l'ai trouvé (Marc) endormi avec Ed et Jean. Je les ai laissé et suis descendu prendre un café.
Samir et Ammed étaient déjà sur le pied de guerre et les machines tournaient (cafetière, bouilloires...) une montagne de croissants, pains au chocolat et autres viennoiseries encombraient le centre de la table. Un plateau entre les mains je suis sorti prendre mon petit déj sur la terrasse déjà ensoleillée. L'eau calme de la piscine m'a attiré et je me suis glissé à l'eau pour réveiller mes muscles. Je finissais ma première demi-heure de nage à contre courant quand Ric m'a rejoint. Il passe sous moi et le courant artificiel le pousse dans mes bras. Je suis obligé d'interrompre ma nage et nous nous embrassons. J'ai pu mieux le regarder que la veille. Son assiduité à la salle de muscu lui a forgé un superbe body. L'épilation intégrale fait ressortir le moindre bosselé de sa peau, un vrai gym-queen. Nous passons une autre demi-heure à nager avant d'être rejoint par les autres.
Nous cédons la place à Franck qui veut lui aussi se " décrasser ". Mais il a plus de mal, dérangé régulièrement par un nouvel arrivant qui saute dans le bassin. Ammed change mon café devenu froid et, accompagné de Ric, je descends une demi-douzaine de croissants !
Vers 10h, tout le monde est réveillé. Le tour de la piscine est coloré avec tous les peignoirs. A 11h, Julien arrive avec son camion frigorifique. Je le reçois avec Samir et Ammed. Il nous explique le rangement des plats sur les étagères puis Samir le reconduit, il ne nous rejoindra que ce soir (la boutique à faire tourner). Nos amis du sud, Alex et Johan arrivent peu de temps après. Pour faire une blague aux autres, j'emmène Johan se changer. Je lui passe le même maillot que celui que je porte et un peignoir de la même couleur. Nous nous ressemblons toujours autant et je vais voir qui va se tromper. Il y a peu de gens qui connaissent nos amis du sud. J'observe du salon son arrivée sur la terrasse. quelques amis se plantent jusqu'à ce qu'il ouvre la bouche. Ce n'est pas qu'il a une dentition pourrie mais nous n'avons pas tout à fait le même timbre de voix ! Il a beau essayer de masquer cette différence par un enrouement finement trouvé, mais ça ne marche que quelques minutes de plus. Je sors à mon tour de la maison et là, c'est un concert de " mais c'est qui celui là ? ", " je savais pas que tu avais un frère jumeaux ", " putain la ressemblance " etc. Nous faisons notre petit effet puis l'arrivée des Parisiens, Kev avec Bo-gosse et Moitié, de Seb et Nicolas, de Pierre avec Olivier ainsi que de Jean Black balaye notre bluff. En deux temps et trois mouvements, ils nous rejoignent, arborant les nouveaux maillots. Pour Jean Black et les 20cm au repos qui occupent son entre cuisse, j'avais choisi avec soin un des maillots Aussiebum avec soutien couilles. Ce n'est pas qu'il ait vraiment besoin de mettre en avant les atouts que lui a fourni la nature mais c'est plutôt pour éviter qu'ils tombent. D'ailleurs il me remercie et me dit que c'est la première fois qu'il se sent aussi bien dans un maillot.
Encore un nouveau 1/4 d'heure de présentation. Puis ça cause dans tous les sens. Kev retrouve avec plaisir les connaissances de La Palmyre. Moitié apprécie la place de choix que nous avons réservé à son oeuvre dans le grand salon et Bo-gosse a déjà repéré les petits culs qu'il ne tardera pas à se faire.
Il ne nous manque que les " travailleurs " qui ne nous rejoindrons que dans l'après midi et la soirée.
Dans l'eau s'improvise une partie de Water polo qui dégénère vite à partir du moment où un maillot vole sur la terrasse. Marc rappelle à tous, avant que cela dégénère, qu'il est formellement interdit de juter dans la piscine. Du coup nous les voyons tous sortir. Pas un n'a la nouille molle ! Jean Black fait son effet avec ses 30cm. Bo-gosse aussi capte les regards avec ses 24cm.
Moitié se jette aux pieds de Jean Black et se met à le sucer profond. Les plus jeunes ne reviennent pas du fait qu'il le mange quasi en entier. Je reste parmi les spectateurs. J'aimerai bien savoir s'il va y réussir, après tout il se prend régulièrement les 24cm bien plus épais de Bo-gosse.
Les autres s'égaillent mais je remarque qu'ils se mettent par 3 ou 4 au minimum.
Il faut 10mn environ pour que Moitié pose ses dents sur le pubis de Jean Black (JB). Il nous confie que c'est rare qu'un mec y arrive. Depuis que je l'ai initié aux mecs (JB), ce n'est que le troisième à y arriver. Du coup je vois qu'il en profite et en cadence pour que Moitié trouve sa respiration, il lui lime la gorge. Ed à mes cotés veut s'y essayer. Moitié s'écarte et Jean Black pivote pour " servir " Ed. Ce dernier en avale facilement presque 25cm avant que ça bloque. Il se recule et recommence. Il en avale un peu plus mais recule rapidement en toussant. Moitié s'apprête à reprendre Jean Black en bouche mais Ed s'entête et reprend le gland en bouche. Il le suce un peu puis commence à l'avaler de nouveau. Cette fois ci il force et alors que des larmes coulent de ses yeux, il n'en laisse que 2cm à l'air libre. Quand il recule, il nous dit qu'il va y arriver. Sa gorge n'a pas encore pris aussi long mais plus large, oui et de me citer un de mes clients méchamment monté (en fait la majorité de mes clients !). Il nous dit qu'il fait encore un essai et Jean Black laisse faire. Moitié le conseille alors qu'il arrive au stade précédent. Nous voyons de nouveau des larmes couler sur ses joues mais il insiste et devant nous ébahis il y réussit. Jean Black le retient quelques secondes, plaqué contre lui puis le relâche. Il le laisse reprendre son souffle puis tire à nouveau la tête d'Ed contre lui à fond. Plus il le fait et plus cela nous semble facile pour Ed. Ed passe le relais à Moitié et ceux qui comme moi le regardaient faire le félicite avec de grandes claques dans le dos. Quand il nous dit être content d'y être arrivé, c'est d'une voix que nous ne lui connaissons pas ! Il a du perdre une bonne octave avec ce petit exercice. Avec les autres spectateurs, nous profitons de ses nouvelles dispositions et nous passons à tour de rôle dans sa bouche. C'est sans aucune résistance au passage dans sa gorge que nous pouvons enfoncer nos cm. Mes 20cm passent sans provoquer le moindre renvoi, c'est le cas des 22cm de Marc venu voir ce qui se passait dans notre coin. Bo-gosse essaye ses 24cm et l'expérience d'Ed lui sert bien car, là, le diamètre est autrement plus épais que la longue bite de JB. Théo, avec sur ses épaules le bras de Tac ouvre de grands yeux à la vue de la performance se son frère.
Je quitte ce groupe pour aller avec Seb, Nicolas et Franck. Accepté, je mélange ma langue avec celle des autres puis elle glisse sur la peau de Nicolas jusqu'à trouver sa bite. J'embouche le beau morceau qui régale habituellement Seb. Pour plus de confort, je me couche sur le dos et continu ma pipe sur un Nico à genoux en train de sucer Franck. Je sens une bouche, que je devine être celle de Seb, couvrir mon gland. Il me trouble car sa pipe s'arrête à mon gland avec lequel il joue. Aspiration, roulage de " pelle ", pointage dans mon trou et mordillement du frein, tout y passe et c'est très bon. J'en avais presque oublié la bite qui occupait la mienne (de bouche). LMes mains de Nico sur ma tête m'ont rappelées à mes devoirs. Nico s'est mis à me limer la gorge avec son gland à grand coup de reins qui le faisait presque sortir de ma bouche mais s'enfoncer très certainement au fond de ma gorge. C'est à ce moment là que Seb m'a aspiré dans sa gorge. De surprise j'ai faillit larguer la purée. Nous nous sommes étalés afin que chacun suce une bite tout en se faisant sucer. Dans le mouvement j'ai pu voir que chacun était occupé avec quelqu'un et que les sodomies étaient déjà d'actualité.
Pour accélérer les choses, j'ai été le premier à glisser de la bite que je suçais à l'anus de son propriétaire. Quand j'ai senti la langue qui me suçais passer à ma rondelle, j'ai su que mon initiative avait fait le tour. Kpotages et nous nous sommes essayés au " petit train ". Explications techniques : Seb sur le dos, les jambes écartées et relevées se faisait prendre le cul par Franck tout en lui roulant un patin. Moi, je me suis collé au dos de Franck et lui ai mis mes 20cm dans l'oignon tour en repoussant l'ensemble afin de dégager mes fesses. Ces dernières, contractées par l'effort, n'ont laissé passer qu'avec difficulté les 20cm épais de la queue heureusement bien raide de Nicolas. Quand nous avons fini de nous emboiter, le plus dur restait à faire, bouger sans faire s'écrouler la " construction ". Pour stabiliser j'ai écarté les jambes tout comme Franck et une âme charitable est venu mettre un gros coussin dans les reins de Seb. Nous nous sommes limés un bon moment appréciant les culs que nous perforions comme les bites qui occupaient nos fondements. Puis la position demandant trop d'efforts musculaires, nous sommes revenus à des pratiques plus " classiques " aboutissant à des éjaculations en cascades sur le ventre et le torse de Franck couché entre nos pieds.
En récupération, j'ai jeté un oeil sur nos amis. Théo, le mien, se faisait démonter le cul par Igor tout en suçant la queue de Tac. Ils se sont trouvés ces deux là ! et d'ou j'étais je pouvais entendre les commentaires que ;Tac faisait à son père sur le plaisir qu'il y avait à enculer mon Théo. Je déplaçais mon regard qui s'est fixé sur Bo-gosse en train d'enculer Ric. Si on compare Ric et Moitié, c'est le jour et la nuit, David et Goliath. Autant Moitié est fin typé minet, autant Ric est musclé et Gym Queen. Mais ça n'a pas l'air de troubler Bo-gosse plus que cela. Je m'approche d'eux et lui demande ce qu'il pense de mon élève (après tout c'est bien moi qui l'ai initié aux plaisirs entre mecs). Bo-gosse me dit que j'ai bien enseigné et que mon élève à bien retenu ses leçons. Que la pipe que Ric lui avait fait tenait du chef d'oeuvre et que son cul lui procurait une symphonie de plaisirs et de me glisser à l'oreille qu'il en tirait des sensations similaires à celles que je lui avait moi même procurées. Je caressais la taille de Ric et glissait mes mains sur ses tétons. Déjà le passage de ma paume dessus lui a fait de l'effet et Bo-gosse s'en est aperçu. Quand je les ai pris entre les doigts et que j'ai commencé à les rouler entre, les contractions su la bite qui le remplissait se sont amplifiées autant en force qu'en rythme. Bo-gosse a trouvé cela géant. Je lui confiais alors l'extrême sensibilité de Ric au travail des tétons. Bo-gosse s'est alors couché sur le dos de Ric et ses mains sont venues remplacer les miennes. Il a lui même modulé les pincements et autres écrasements de téton en fonction de son ressenti sur sa bite. Je l'ai laissé faire, l'avertissant juste de ne pas y aller trop fort sous peine de faire jouir son " instrument ". Il s'est freiné un peu mais rapidement s'est pris a jeu et il a fait exploser Ric. Les contractions anales de Ric, générées par son plaisir, ont essoré les couilles de Bo-gosse. Et ce de façon suffisamment peu discrète que tout ceux qui avait déjà joui s'en sont tournés vers nous !
Comme j'attendais mon tour pour prendre une douche (aux nouvelles installées en bout de terrasse), mon Théo m'a pris par la main et m'a entrainé vers le sous sol et la salle de muscu. Là, nous nous sommes douchés, seuls. Je l'ai lavé tendrement me doutant que ce serait une des dernières fois à ce stade de notre relation. Il s'est mis à parler, avec hésitation il m'a dit tout ce qu'il avait ressenti en voyant, parlant, et baisant avec les jumeaux et Tac en particulier. Tout penaud, il regardait le sol des douches. Je l'ai pris dans mes bras et l'ai soulevé jusqu'à mettre son visage devant le mien et j'ai posé mes lèvres sur les siennes. C'est lui qui a ouvert la bouche et j'ai senti sa langue glisser entre mes lèvres. J'ai entrouvert ma mâchoire et ma langue est venue à la rencontre de la sienne. Elles se sont trouvées, enroulées alors qu'il ceignait ma taille de ses jambes. Ce petit con m'a fait bander et je l'ai senti bouger jusqu'à ce que mon gland caresse sa rondelle. Son bras droit a alors quitté mon cou auquel il s'accrochait pour venir tenir ma queue afin de s'asseoir dessus. Planté sur ma queue jusqu'à mes couilles, il m'a dit qu'il m'aimerait toujours. Nous avons fait l'amour calmement, doucement, chacun appréciant je pense la dernière fois seuls tous les deux. Quand nous sommes remonté, nous avons croisé Tac qui cherchait mon Théo. Profitant que nous ne soyons que tous les trois, je l'ai prévenu que s'il lui faisait du mal, il aurait affaire à moi et que malgré note amitié antérieure, je lui en mettrais une. Tac a bien compris le message et il m'a serré dans ses bras pour me rassurer.
De retour sur la terrasse, nous avons rejoint les affamés qui avaient commencer à taper dans le buffet.
JARDINIER
Tumblr media
South Africa
22 notes · View notes
mmepastel · 1 month
Text
Tumblr media
Zadie Smith est presque trop brillante.
Quand la semaine dernière j’ai appris qu’elle avait sorti un roman, se déroulant à l’ère victorienne, j’ai failli m’évanouir de joie. Je me suis précipitée dessus évidemment.
J’en ressors un peu déçue, je ne sais pas trop bien pourquoi puisque je n’ai pas de reproches à lui faire.
Elle nous mène tambour battant à travers l’Angleterre du XIXe, avec de courts chapitres enlevés, à travers la conscience d’Eliza Touchet, femme ayant réellement existé, au statut bancal, pourvue d’une famille étrange et d’un esprit drôlement affuté.
Le style est lumineux mais très sec. On sent que l’autrice s’est voulue exigeante, pas de sentimentalisme, des faits, un œil acéré sur l’époque. Roman victorien, non. Pas de narration linéaire, pas d’effusion, pas de chichis.
Eliza Touchet a été mariée et a eu un fils. Les deux sont morts tôt. Désargentée, elle a rendu service en vivant avec son cousin, un écrivain populaire (lui aussi réel mais aujourd’hui oublié), étant à la fois sa relectrice, sa gouvernante, son amante, sa confidente. Ça n’a pas empêché ledit cousin de se marier deux fois, ainsi la maisonnée, souvent délocalisée suite au déclin du succès des romans de William, est devenue un genre de microcosme composite : une épouse officielle (la deuxième) issue des bas quartiers, leur jeune fille, les trois filles de William de son premier mariage (avec Frances, avec laquelle Eliza a vraiment connu l’amour), et Eliza, qui gère tout ce beau monde et essaie de comprendre sa place dans cette maison, dans ce pays, dans cette époque.
Justement, le pays se passionne pour un procès célèbre. L’histoire d’un imposteur qui voudrait bien croquer une part des restes de l’argent généré par l’esclavage en Jamaïque, à peine aboli. Cette idée est très forte dans le livre et elle en est le cœur. A travers ce personnage et son domestique Bogle, un noir remarquablement stoïque, le pays se déchire. Eliza se passionne pour Bogle et sa conscience catholique abolitionniste s’en trouve renforcée.
Mais c’est là que cela s’est corsé pour moi : je n’avais pas les connaissances suffisantes pour comprendre toutes les subtilités économiques et politiques que soulevaient ce procès. La mort d’une époque, la fin de certains privilèges, je ne les ai compris que péniblement car Zadie Smith est plus ironique que pédagogue (et elle a raison !) ; n’empêche que c’est dur de suivre. Avec les sauts dans le temps aussi. La navigation d’une époque à une autre. Je n’aurais pas craché sur un poil plus d’explications contextuelles.
La meilleure idée du livre selon moi, celle que j’ai pleinement comprise et aimée, en riant souvent, c’est de placer au cœur de cette société patriarcale et raciste une femme intelligente et sarcastique, qui observe tout et a pris l’habitude de tout cacher pour sa sécurité et sa tranquillité. Eliza voit tout, observe tout, juge tout et tous, même Dickens en personne (et il n’est pas épargné par sa sagacité). Elle comprime ses pensées car une femme n’est pas censée penser ni parler politique. Elle supporte en serrant les dents les discussions des littéraires plus ou moins avisés ou alcoolisés, essaie de naviguer dans le petit sillon qui est le sien, se faire sa propre conscience, et agir selon ses convictions. Elle n’a pas beaucoup de marge de manœuvre, mais elle s’y tient. Cette droiture va de pair avec une immense solitude. Solitude que j’ai pleinement ressentie quand elle pose des questions existentielles en son for intérieur, questions qui comptent, cruciales, qu’elle ne peut poser à personne et qui résonnent dans le livre comme autant de coups contre une boîte dans laquelle les femmes et les noirs étaient enfermés en ces temps qu’on voudrait résolument révolus…
Peut-être faudrait-il que je relise ce livre, un jour, en ayant pris les informations nécessaires, en ayant bossé en quelque sorte ! Je crains d’être passé un peu à côté du bijou que ce doit être. Je vous dit, Zadie Smith est plus intelligente que nous. Enfin moi. Mais bon, franchement, elle est au-dessus du lot, largement.
Tumblr media
4 notes · View notes
moonchiesim · 11 months
Text
Tumblr media Tumblr media
Printemps 1891, Brindleton Bay
Cher journal, Ça y est, nous partons. J'étais un peu mélancolique et j'ai donc ressenti le besoin de t'écrire une dernière fois, comme si vraiment j'allais cesser de le faire une fois parvenue à Chestnut. Je ne peux m'empêcher de songer que si je change de vie, alors ma personne aussi changera. Le penses-tu aussi ? En tout cas, notre chère Edmée n'a pas du tout apprécié que je tente de la charger comme une cargaison. Elle m'a botté les fesses, la petite chipie !
Tumblr media
Printemps 1891, entre deux chemins
Cher journal, Nous avons décidé de faire un petit arrêt pour nous reposer. Nous sommes à mi-chemin de Chestnut, et tout près de Hendford, mais pas assez cependant pour y chercher refuge. Séverin a dormi la majorité du trajet, pour se réveiller le reste du temps en pleurant à gros sanglots. C'est ses dents qui lui font mal, j'en suis sûre.
Tumblr media
Printemps 1891, Chestnut Ridge
Cher journal, Nous avons rencontré le maire, et c'est lui en personne qui nous a remis les clés de notre maison. Elle est confortable, je t'avoue, et on a même un étable pour un cheval, un jour, et une chambre fermée pour Séverin. François Xavier a trouvé une occupation dans la cave et y a passé toute la première soirée et une partie de la nuit, aussi. Je me demande ce qu'il trouve à cette grotte, moi j'ose pas y descendre. Nous avons pu ranger toutes nos possessions, mais malheureusement nos petites poules n'ont pas survécu au trajet. La première a été chipée par un renard et la seconde était déjà bien vieille, et avec Edmée qui aime bien lui faire peur, on se demande si ça n'a pas été le coeur. François Xavier commence a travailler sur le chantier de la future centrale hydroélectrique dès que possible. Il s'impatiente, car apparemment que son patron veut le rencontrer en personne et parler business. Je suis fière de l'homme que j'ai épousé et qui a bonne réputation alors même qu'on vient de poser nos valises.
Tumblr media Tumblr media
Été 1891, Chestnut Ridge
Cher journal, François Xavier a reçu une promotion dès qu'il a mis les pieds sur le chantier. Il est devenu le patron des employés de là-bas, et ça n'a pas plut à tout le monde, mais François Xavier s'en réjouit malgré tout. Il a sorti une vieille bouteille de nectar de la cave, et j'ai appris qu'il y passait tout son temps à tenter de reproduire la boisson. Ce soir-là, il a fêté pas mal fort et il a finis par dormir dans la rocking chair, sur le patio. Séverin pleure souvent et il a des chaleurs. Je pense qu'il est malade, mais je sais pas ce qu'il a. J'ai essayé des trucs de maman, et je suis souvent à chercher ses conseils, mais pas grand-chose ne semble soulager mon petit bébé. François Xavier a voulu lui donner un peu de nectar pour apaiser ses pleurs, mais j'aime pas tellement le goût et j'ai pensé que ça pourrait donner des nausées au bébé, alors j'ai dit non, peut-être seulement s'il se sent vraiment pas bien. Aujourd'hui, il refuse d'être dans son berceau, alors je le laisse libre, ça va lui faire du bien de gigoter un peu pendant que je gère la maison.
Bonus
Tumblr media
Edmée, la chipie-chèvre. Ses passe-temps incluent la lecture à voix haute et de terrifier tout le monde.
Tumblr media
Cheryl-Ann, la cocotte du village. Ses passe-temps incluent de caqueter les ragots et de roucouler pour son coq.
A noter que le passage où Joséphine parle qu'ils songent à donner du nectar à bébé Séverin ne reflète pas la réalité, mais certaines méthodes de l'époque. En 1880, un premier livre est apparu qui portait sur "La santé pour tous" et qui se voulait un guide d'hygiène de vie surtout lu par les femmes, mais ce n'était pas encore matière courante dans les régions éloignées. J'ai du mal à organiser mes idées et à les transposer concrètement, alors il se peut que tout soit un peu confus et chaotique, surtout au début. N'hésitez pas à m'éclairer de vos lanternes si vous avez des suggestions à mon approche du sujet ! 🌞
13 notes · View notes
swedesinstockholm · 5 months
Text
17 janvier
m. est rentrée d'espagne un peu avant minuit et la vie qu'elle a fait entrer dans l'appart m'a fait réaliser à quel point c'était une mauvaise idée, la pire idée de venir passer une semaine ici toute seule sans voir personne parce que la solitude me laisse vriller sans limite. je me demande aussi si mon anxiété diffuse et ma non-envie de sortir de la maison sont liées à mon dérèglement hormonal. je sais pas pourquoi l'idée me rassure, que ce soit mon cors qui est cause et pas moi, ma tête, la partie qui a le contrôle. c'est pas MA faute. très bon moment de la journée sinon: quand j'ai sorti les draps chauds du sèche-linge et que je les ai serrés contre moi sous les yeux du coloc qui attendait que je sorte de la salle de bain et à qui j'ai murmuré bonsoir. j'adore cette salle de bain, le plafond est en bois et il est très bas et je regardais la neige tomber par la fenêtre en contrebas et puis je me suis prise en photo en me souriant dans le miroir parce que je me trouvais jolie avec mes cheveux courts et pour me dire que j'allais m'en remettre. je m'aime je m'aime je m'aime et un jour on va m'aimer aussi mais en attendant moi je m'aime. autre très bon moment de la journée: tout le reste de la journée passée à regarder la neige tomber à gros flocons sur les saules pleureurs en écoutant des chansons douces.
18 janvier
cet après-midi en longeant le parc quand je suis tombée sur un morceau de chris weisman dans ma playlist j'ai dit non et j'ai mis avril lavigne et je me suis dit que j'aurais du faire ça depuis le début. j'ai aussi écouté une playlist de l'été 2022 et en tombant sur un morceau de danitsa que j'avais entendu dans la voiture de c. un jour en allant aux répèts à lasauvage je me suis dit et si la solution pour oublier r. était de me mettre à écouter uniquement du hip-hop féminin? j'ai presque envie de demander à c. de me faire une playlist antidote. il a passé le mois de décembre en grèce à travailler dans une pépinière et maintenant je crois qu'il est à budapest. moi aussi je veux partir. en attendant cet après-midi je suis sortie dehors et les trottoirs étaient pas salés et je marchais tellement précautionneusement que je me faisais dépasser par tous les vieux parce que j'ai zéro confiance en mes jambes mais j'ai pas fait demi-tour parce que j'étais concentrée sur mes objectifs: voir la grosse pomme gonflable sur le toit du musée magritte et ramener des mochis frais de la confiserie japonaise à m. qu'on a finalement oublié de manger parce que j'ai fait des gnocchis de patate douces et elles ont volé la vedette.
20 janvier
hier en allant à esch pour la sortie de résidence d'une autrice de théâtre j'ai mis sexy sushi parce que ça faisait longtemps et j'avais l'impression de me retrouver, comme si je m'étais perdue avec r. et sa mélancolie douce. parce qu'avant qu'il s'immisce je voulais faire des trucs électroniques, au printemps avec ru. et s. on parlait midi controler et ableton live et sampler avec des carrés qui clignotent et pas guitares enregistreurs quatre pistes et beatles. mais je l'avais un peu oublié ça.
j'ai vu f. et n. et celui qui faisait le bourreau à la soirée wip en juin et je me demandais qui d'autre dans la salle était dans le comité de sélection, s'ils avaient déjà lu mon dossier et s'ils étaient embarrassés pour moi à cause de la médiocrité de mes idées et du degré de vulnérabilité dont j'ai fait preuve dans ma note d'intention. j'avais l'impression que tout le monde savait qui j'étais. mais j'ai bien aimé la pièce qu'a présentée l'autrice avec les deux comédiens, ça se passait dans un institut un peu vague de santé mentale et ça m'a donné envie d'écrire sur la clinique. j'ai failli pleurer quand une des personnages se met à parler de sa jeunesse qui lui a été volée par son mari qu'elle a rencontré à 19 ans alors qu'il était plus vieux en listant toutes les expériences dont elle a été privée, comme être frivole avec les garçons et s'amuser et être légère. je me suis pas mariée à 19 ans moi mais c'est un peu comme si. à la fin l'autrice m'a fait un sourire appuyé comme si elle avait deviné et puis j'ai dit bonjour à f. mais j'ai pas osé aborder les autres alors j'ai mangé un mini sandwich triangle au jambon cru pour me donner une contenance et je suis partie.
21 janvier
ce soir je suis allée voir poor things au cinéma et j'ai complètement reconsidéré mon plan d'écrire un roman d'autofiction pour écrire un livre de science fiction à la place. un poor things contemporain et à ma sauce. j'ai réservé le livre à la bibliothèque dès que je suis rentrée du cinéma. je veux écrire un personnage hilarant et cru qui se comporte de façon non encombrée par son égo, qui a un gros désir de savoir et de connaissance et qui soulève le voile sur le monde. le seul truc que j'ai pas aimé: les scènes de sexe qui m'ont mise mal à l'aise. je sais pas si c'est à cause de mon traumatisme du sexe non expliqué, ou si c'est parce que c'était trop douloureux de voir cette fille qui découvre le monde découvrir le sexe avec joie, un truc que je suis censée connaitre mais que je connais pas, ou alors si c'est juste une histoire de male gaze. mais à part ça ce film m'a apporté beaucoup de joie et d'exaltation et j'aime tellement quand le cinéma fait ça.
après le film je suis allée manger une pizza avec maman et d. et n. et pendant qu'il me parlait de rognons et de pattes de poule je voyais l'écran de mon téléphone qui arrêtait pas de s'illuminer avec des notifs de r. qui répondait à mes messages et j'étais contente d'avoir une distraction, même si c'était juste une pizza et le père de a. qui me parlait d'abats. je lui ai raconté mon épopée du weekend dernier avec chris weisman (à r. pas au père de a.) et il me disait qu'il le trouvait un peu agaçant parce qu'il exagérait trop et je me suis dit merde est-ce que je l'ai idéalisé comme j'idéalise r.? mais je crois pas que j'idéalise r. je lui ai pas répondu, j'essaie de le traiter comme le commun des mortels de mes autres amis, c'est-à-dire: mettre trois plombes à répondre.
2 notes · View notes
Text
Tumblr media
SAMEDI 13 JANVIER 2024 (Billet 1 / 3)
UN CHALET A GSTAAD
Nous sommes allés voir cette pièce au Théâtre des Nouveautés (24, Bld Poissonnière dans le IXe) mercredi soir. C’était le cadeau de Noël de nos neveux Maïlys et Jérôme.
Elle a eu tellement de succès qu’ont été programmées 50 représentations supplémentaires. Nous ne vous donnons aucune autre précision, elles affichent toutes complet.
Nous étions au premier rang Corbeille, face à la scène, les meilleures places de ce petit théâtre que nous ne connaissions pas du tout.
Evidemment la salle était pliée en deux. Tout le monde a beaucoup ri. Dans le contexte actuel, ça peut faire beaucoup de bien !...
Les photos ci-dessous ont été envoyées à nos neveux dès le baisser de rideau, avec bien sûr tous nos remerciements.
NB Nous ne serions jamais sortis ce jour-là s’il n’y avait pas eu ces places réservées. Il faisait à Paris un froid de gueux (-2, ressenti -4 degrés !). Arrivés un peu en avance, nous avons pris un délicieux chocolat viennois, à 2 pas du théâtre, au « Brebant » (Métro : « Grands Boulevards ») Quand nous en aurons l’occasion, nous retournerons dans cette Brasserie dont la Carte et le décor nous ont plu. A noter que les serveurs sont habillés en tenue traditionnelle de serveur… on aime bien, cela fait tout de suite très « brasserie chic parisienne » !
________________________
UN CHALET A GSTAAD
Une pièce écrite et mise en scène par Josiane Balasko. Avec Josiane Balasko, Armelle, Philippe Uchan, Stéphan Wojtowicz, Justine Le Pottier et George Aguilar. Décors Stéfanie Jarre
Le pitch
Quelques années après avoir enfilé les chaussures de ski de Nathalie Morin dans « Les Bronzés font du ski », Josiane Balasko reprend le chemin de la montagne avec sa nouvelle pièce hilarante « Un chalet à Gstaad » !
Françoise (Josiane Balasko) et Jean-Jacques Lombard, très riches exilés fiscaux dont la fortune repose sur les inventions du mari, s’apprêtent à recevoir un couple d’amis, Alicia et Grégoire Lagarde. Lui est un industriel fils à papa, Alicia est une aristocrate richissime et bête à manger du foin. Tout pourrait bien se passer, on est entre gens du monde (même si ce n’est pas forcément le même) si Alicia ne s’était entichée d’un coach spirituel, gourou sur les bords, qui les accompagne au dîner. Et forcément, le vernis va finir par craquer, surtout lorsque le gourou va leur annoncer le pire : leur fortune est menacée... et leur « pognon de dingue » pourrait bien partir en fumée.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
2 notes · View notes
laupiehouppette · 8 months
Text
Rien ne dure pour toujours - Se perdre pour se retrouver - Chapitre 7 : Un écho de...?
----------------------------------------------- { Index chapitre }
Dans l’usine, chacun est à sa tache. Dans les premiers postes, on y prépare et répare toutes les pièces pour l'assemblage ; la vitre, les caisses de bois, les composants. Tout est chargé sur des chariots et expédier aux divers postes qui monte à la chaîne, sur un grand tapi convoyeur, les différentes parties des précieux appareils. Une foi finie, ces derniers sont envoyés au poste de calibrage ; la dernière étape avant de passer sous l’œil attentif du contrôle qualité.
Ceux en charge de ce poste gèrent également les lieux et prennent toutes les décisions majeures dans l’usine. Bien que ces derniers administrent presque tout, personne n’a jamais vu de qui il s’agissait. Personne n’est jamais sorti du mystérieux local. Tout le monde ignore qui, et combien travaillent à ce poste.
Cela fait presque un mois qu’il est dans l’usine. À son arrivée, le chef de plancher, que tout le monde appel Jo, qui travaille au poste de calibration et gère les équipes, l’a assigné au poste de désassemblage, la ou les appareils rejetés par le contrôle qualité finissent. C’est ici que tout le monde commence, cela permet de se familiariser avec les différentes pièces et parties de l’appareil. Les appareils qui ont simplement besoin d’un ajustement sont renvoyés au poste de calibrage, pour les autres, c’est le recyclage : les composants sont renvoyés à leur point de départ pour y apporter les correctifs si nécessaire, soit recycler pour en faire de nouveaux. Une belle organisation.
Mais dernièrement, beaucoup de télévisions sont rejetées, soit, car pas suffisamment calibrées, soit, car défectueuse.
Défectueuse ou complètement explosées.
Tumblr media
Pour une raison étrange, certains appareils reviennent du contrôle qualité dans un état lamentable : des appareils carbonisés, des écrans explosés, des caissons brisés. C’est d’ailleurs le cas du téléviseur qu’il est en train de désassembler. Comme d’autres, en plus d’avoir de toute évidence explosé, semble également, aussi étrange que cela puisse paraître, avoir fondu, au vu des formes improbables que ces derniers ont pris. Dans ces cas-là, il n’y a pas grand-chose à récupérer. Il se demande bien quel peut être la cause d’une telle chose. Qu'est-ce qui peut bien faire fondre ou tordre une télé de la sorte? Quelque chose lui dit qu'il ne préfère pas le savoir. Quoi qu’il en soit, il récupère le peu qui peut l’être.
L’alarme de fin de journée retentit. Enfin ! Demain, il a quartier libre et peut rentrer à sa vraie maison si il le souhaite et il y compte bien. Bien que l’usine offre des dortoirs et même les repas du midi aux employés qui demeurent loin, il n’y a rien de mieux que son vrai chez-soi. Comme les autres, il prend ses affaires pour se rendre au tramway, mais avant de partir, passe dire le bonsoir à Jo, afféré au poste de calibrage.
Quelques employés terminent de calibrer leur dernière télévision et une fois satisfait , ils les poussent sur le convoyeur pour être envoyés à la salle de contrôle qualité. Il aperçoit Jo réglant lui aussi son dernier poste de télévision. Ce dernier le remarque immédiatement, malgré sa concentration. En même temps, il est assez dur à rater, il est tellement grand.
“ Ah, Morlin , comment ça va ? ” Salut-il.
Tumblr media
“Très bien, j’ai hâte de rentrer, je n’ai pas pu la semaine dernière, avec tout ce travail. ” Souffla-t-il fatigué.
“Oui, ils sont pointilleux dernièrement. ” Il partage que le nombre de télés explosant de façon inexpliqué le consterne également. Il lui arrive même parfois d'en entendre une exploser en fracas, ce qui ne manque jamais de le faire sursauter lui et d'autres.
“Cette télé me donne du fil à retordre, pas moyen de la régler”. À l'aide de tournevis spéciaux, il calibre tant bien que mal le récepteur et l' émetteur, tous deux dissimuler derrière les deux boutons à cadrans. JO inspecte avec attention le son et l’image, mais peut importe se qu’il semble essayer, l’image peine a rester stable. Il finit par retirer son casque avec exaspération. “ Rien à faire, les récepteurs-émetteurs sont sûrement défectueux. ” Lâcha-t-il en fouillant dans ses poches. Il sortit un crayon et alla marquer une croix sur l’écran, mais le crayon était de toute évidence à court d’encre. “ Arrh, à sec. Tu peux l’amener directement au poste de désassemblage ? Inutile de l’envoyer au banc d’essais, ils ont horreur qu’on leur envoie des télés défectueuses.” Demanda-t-il en quittant. “Et rentre bien te reposer, tu as deux jours cette fois !” Déclara Jo avant de partit aux vestiaires prendre ses affaires.
Deux jours? Et bien c’est pas de refus.
Morlin s’apprêtait a aller chercher un chariot pour amené la télé récalcitrante au poste de désassemblage, quand une idée lui traversa la tête. Et si… Et si il essayait de calibrer cette télé. De toute façon, elle est bonne pour le recyclage. Il voudrait voir ça de plus proche, ça le familiariserait davantage avec les engins, et puis il peut bien faire ça pour s’amuser un peu. Il met le casque sur sa tête, et comme son collègue, commence à tourner dans un sens et dans l’autre les gradateurs dissimulés dans les petits trous, inaccessibles sans outils adaptés. Il essaie quelquefois, mais, en effet, rien d’autre qu’une image distordue et un son cacophonique. Il est sur le point de laisser tomber, quand il entend un son particulier, comme un chant. Aurait-il trouvé ? Il écoute attentivement, mais le son est terriblement brouillé.
Il pousse un des cadrans un peu plus et le bruit devient plus fort et définit, une image commence même a apparaître à l’écran, mais, ça reste brouillé.
Au fur et à mesure qu’il affine le réglage, il commence a ressentir quelque chose de grisant. De la nervosité ? De l’excitation ? Il ne saurait dire.
En plus du son, l’image commence à se définir : plusieurs cercles avec a leur centre, un triangle noir, surmonté d’un symbole représentant un œil, et aux quatre coins , des cercles noirs avec un triangle en négatif avec le même œil dans chacun. Avec les dégradés de gris, et toutes ces lignes, il s’agit sans aucun doute de l’image test. Mais tout comme le son, l’image est recouverte d’un brouillard de statique et oscille constamment. En effet, la qualité n’atteint pas du tout celle qu’il a pu voir sur d'autres téléviseurs, notamment chez lui.
Chez lui ! Il devrait rentrer au lieu de perdre son temps sur cette télé défectueuse. Ça fait deux semaines qu’il n’est pas rentré, il doit manquer à sa femme autant qu'à lui, surtout qu’elle est seule a la maison. Il se débarrasse du casque et éteint la télé avant de partir chercher un chariot. Il a eu du mal à en trouver un vacant avec tous ces rejets et bris. Il s’empresse de revenir, quand il remarque que la télé n’est plus là. Ah, quelqu’un s’en est occupé ? Il aperçoit le gardien de nuit et lui demande où est la télé.
“ La télé qui était là ? Oui, quelqu’un avait oublié de la pousser sur le convoyeur.” Indiqua-t-il banalement.
 “ Il ne fallait pas, elle était défectueuse ! ”
“ Et bien ils l’enverront au désa -” Le gardien fut interrompu par une courte et puissante alarme résonnant dans toute l’usine. Toutes les machines qui tournaient encore se mirent à l’arrêt. Morlin et le gardien s’échangèrent un regard consterné, sans se dire un mot.
Avec l’arrêt des machines, un calme envahi l’usine et les voix d’ouvriers se firent entendre, s'interrogeant sur le changement d’ambiance. “ Hey ! On peut plus sortir ! ” s’exclama une voix au loin.
Les lumières du plafond s’éteignirent et furent remplacées par celle d’urgence. Le bâtiment fut alors plongé dans la pénombre. Il a un très mauvais pressentiment. Il sent l’angoisse montée et le calme plat des machines n’arrange rien. Après ce qui sembla une éternité, un grésillement se fit entendre dans tous les haut-parleurs de l’usine. Lui et le gardien sursautèrent au bruit soudain.
“Que celui qui a configuré cet appareil se présente immédiatement. ” Une voix d’un ton et timbre neutre sortie des interphones. Sur le mur du local du contrôle qualité, une lumière s’alluma un peu plus loin sur le mur, éclairant une porte dans la pénombre de l’usine.
Quelques ouvriers curieux étaient revenus à l’atelier. Des murmures commencèrent à s’élever. Morlin regard la porte avec appréhension. Pourquoi ils veulent le voir ? C’est si grave que ça d’envoyer une télé mal calibrée? Il garde à l’esprit qu’ils semblent plus exigeants qu’à l’accoutumer. Est-ce qu’il va simplement recevoir un avertissement ? Il ne peut qu’espérer que ceux qui sont derrière cette porte voudront bien comprendre qu’il s’agit d’un simple accident, que cette télé était évidemment défectueuse et allait être envoyé directement au désassemblage, si cela n’avait pas été d’une petite erreur de chacun. Il ne veut pas blâmer ses deux collègues, mais il n’est pas n’ont plus le seul responsable dans cette situation. Abattu, il se dirige d’un pas traînant vers la porte qui l’attend.
Tumblr media
“ Qu’est-ce qui se passe ?” Demanda Jo en arrivant à grands pas. Il aperçut Morlin, l’air grave, au pied de la porte illuminée, mais ne compris pas toute de suite. C’est quand il remarqua que la télé récalcitrante qui se trouvait au poste de calibrage un peu plus tôt, n’y était plus, mais qu’elle n’était pas non plus sur le chariot.
***
Morlin entra dans le local. Il s’attendait à voir d’autres ouvriers, dans une salle munie d’outils spéciaux pour s’assurer de la qualité des téléviseurs, mais a sa plus grande surprise, personne. La salle est surprenamment vide et minimalement équipée, plongée dans la peine-ombre.
Il peut apercevoir quelques télévisions sur le convoyeur à l’arrêt, qui se divise en deux , les guidant à l’aide d’aiguillages, soit vers l’emballage, soit au recyclage. Parmi elles, une télévision, sur un établi, devant une autre télévision. Il s’approche, la boule au ventre. Un téléviseur, sur un établi à part, est relié à une multitude de câbles disparaissant dans l'obscurité plus haut. Un étrange lueur rosé émane de l’appareil.
Tumblr media
 
Au vu de la qualité de l’image et du son impeccable, il s’agit sans aucun doute du modèle de référence. Rien à voir avec celle qui se trouve en face, la sienne, qui semble crier à l’agonie par moment. Il peut bien voir à quel standard les appareils sont supposés répondre. C’est pour cela qu’ils l’ont appelé ? Pour lui montrer le standard de référence ? Ça ne serait pas plus mal. Il n’a pas envie de rentrer chez lui pour annoncer qu’il est viré après à peine un mois.
C’est bien beau tout ça, mais où sont ceux qui l’ont appelé, il ne voit personne. Comment ce secteur fonctionne si il n’y a personne de présent ?
“ Mr. Morlin Hiroichi. Nous nous doutions que c'était vous qui avez calibré ce poste. ” Surgit de nulle part, la même voix de tout à l’heure. Morlin sursauta, cherchant la source. Il fut surpris qu'ils connaissent son nom, mais plus surprenamment encor : comment savent-ils que c'était probablement lui le responsable? Il est tenté de leur demander ce qu'ils veulent dire par là, mais ce n'est pas vraiment le moment de poser des questions.
“ Oui… ” Il marqua une pause, cherchant la meilleure façon d’expliquer simplement la cause de cet incident avant qu’ils ne tirent des conclusions, mais ce fut lui qui fut pris de vitesse.
“ Ce n’est pas votre attribution, n’est-ce pas ?” Questionnèrent-ils. Il sait qu’il aurait du se même de ses affaires, mais il voulait juste essayer. “ En effet, cette télé n’aurait jamais dû arriver là. Désolé… c’était just -.” Il fut abruptement interrompu dans son mea-culpa.
“ Oh, mais il ne faut pas être désolé.” Coupa la voix. Comment ça, il ne faut pas ? Il… Ils ont pourtant un peu merdé quand même, ils ont du perdre du temps a inspecté une télé qui ne vaut rien. “ Cela aurait été très dommage que cet appareil ne vienne pas jusqu’ici.” Morlin ne saurait dire si une mauvaise blague est en train de lui être jouée. Encore mieux, avec qui converse-t-il depuis le début ? Mais pour l’instant, qui que ce soit qui parle, il semble qu’ils ne soient pas contrariés, même au contraire, ils semblent même ravis.
“ Je ne comprends pas, cette télé est loin de répondre au standard. Le récepteur-émetteur ou je ne sais quoi, serait défectueux d’après mon collègue.” Il tenta d’expliquer dans sa confusion.
“ C’est exact. La pièce a un défaut. Mais vous en avez malgré tout tiré un signal exploitable. ” Firent-ils remarquer.
“ C’ét… C’était un coup de chance, un accident ! ” Protesta-t-il. Aucune chance que ce soit autre chose que de la chance. Même Jo n’a rien pu en tirer. Il ne veut et ne peut pas laisser croire à eu manœuvre volontaire de sa part, il y aller au pif, à l’instinct, juste pour voir.
"Vraiment?" Ils ne semblèrent vraiment pas convaincus. "Allez chercher un des appareils sur le convoyeur et installé le à la place de votre ‘accident’. ” Bon, puisqu’ils insistent…Comme demandé, Morlin alla chercher un des appareils validés et l’installa à la place de la l'appareil responsable de son malheur.
“ Bien, vous devriez trouver les outils nécessaires sur un des établis. Pas besoin de casque” Indiquèrent-ils . Morlin regarda autour de la pièce et repéra rapidement les dit établis. Il s'y dirigea et parmi les outils, il trouve les deux tournevis spécialisés. Impossible de les confondre avec des tournevis ordinaires, avec le même symbole d'un œil dans un triangle en guise de tête, identique à ceux vus sur l'image test . Il retourna au prêt de l’appareil, incertain de comment il va faire pour se tirer de ce mauvais pas.
“ À présent, retirez les caches et faite se que vous avez a faire. ” Quel dommage, il va gâcher une télé parfaitement calibrée, mais si il ne veut pas les contrarier, il doit essayer.
Il alluma la télé et l’écran de test apparu, accompagné d’une note mélodique. Il commença par remettre a en désordre le calibrage, afin de partir de zéro. Bien. Maintenant, il doit retrouver le bon réglage. Nerveusement, il commença par essayer quelque position au hasard, comme il avait fait toute à l’heure, mais ce n’est pas concluant. Après quelque essai infructueux, il commence à passer d’une position à la suivante rapidement. L’appareil émet des hoquets à être balancé d’un réglage à l’autre. Peut importe le nombre de positions qu’il essayer, il ne parvient pas a trouvé la bonne. Il commence à paniquer. Il tourne dans un sens et dans l’autre, mais rien a faire… Rien ! Rien ! Rien ! Il doit trouver, sinon.
“ Du calme, prenez votre temps.” Intervient la voix, toujours aussi calme.
Ils... Ils ont raison, il fait n’importe quoi. Il doit se calmer et se concentrer. Il prit une grande inspiration et soufi longuement. Il marqua une pause, prenant le temps de retrouver son calme. Il reprit les tournevis et cette fois-ci, il tourna lentement les cadrans et se contenta de tourner et d’écouter.
“ Ne pensez à rien… Ne pensez à rien d’autre qu’à régler la transmission… ” Lui instruisit lentement la voix.
D’accord... Régler la transmission… Régler la transmission…
Tumblr media
Sans le savoir, il fermi les yeux , ne regardant plus l’écran.
Il continue de tourner lentement les cadrans. Au fur et à mesure qu’il tourne les tournevis, une étrange sensation parcourt son corps, comme plus tôt. Oui, il sent quelque chose. Quelque chose de… Il ne saurait pas dire. Quelque chose de… familier ? Il sent à nouveau son cœur palpiter, mais cette fois-ci, ce ne fut pas de panique. C’était quelque chose de bien plus intrinsèque, viscéral. Il n’arrive pas a comprendre la source de ce sentiment, la seule chose qu’il sait, c’est qu’il veut s’en approcher.
Le sentiment devient de plus en plus fort. Tout autour de lui disparaît, ce n’est plus que lui et cette sensation étrange. La tonalité devient de plus en plus forte, mais pas que : une mélodie, un chant semble venir se définir. Un chant avec une voix qu’il pense familière, mais il ne parvient pas à se rappeler de qui ou de quoi il pourrait s'agir.
Il y est presque.
Un bruit métallique l’arracha de sa transe. Il revient brusquement à lui, déboussolé. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Il recule de quelque pas, peinant à reprendre pleinement conscience de son entourage. Qu’est ce que c’était que ça ? Il se masse le crâne, essayant de chasser le brouillard de son esprit. Qu’est-ce qu’il était en train de faire déjà ? Son pied accroche quelque chose. Quel maladroit, il avait échappé ses outils. Mais maintenant il se rappelle de ce qu'il faisait. Il était en train de calibrer cette télé. Il secoua la tête, finissant de chasser le voile de son esprit, puis ramassa ses outils pour continuer. Mais quand il retourna a au téléviseur, il constata que ce dernier affichait l’image test avec une netteté impeccable, et le son… pas le moindre parasite. C’est lui qui a fait ça ?
Derrière lui, le téléviseur contrôle émit différents sons et images, que la télé fraîchement calibrée répliqua à la perfection. C’est donc comme ça qu’ils tests. Le défilement d’images et de sons continue, jusqu’à revenir avec l’image et le son par défaut.
Alors ? Verdict ?
“ Excellent ! Parfaitement excellent !” Se ravit la voix dans l’interphone. Il souffle un bon coup, s’assaillant sur la télé qui la mit dans cette situation. Il ne revient pas de ce qu’il a réussir à faire. Il se demande bien comment ils font pour le voir et l’entendre, mais quelle importance, ils sont satisfaits et c’est ce qui compte.
“ Félicitations, vous êtes promus au poste de calibreur ! ” Déclarent-ils.
A-t-il bien entendu ? Promus au poste de calibreur ? Il doit rêver. Après si peu de temps et aussi facilement ? Il a trop travaillé et il est en train de délirer. Le poste de calibreur est un des postes les plus importants ; même le plus impeccablement monté des téléviseurs ne vaut pas grand-chose sans un bon calibrage, n’étant rien d’autre qu’une boite bruyante.
“Je ne sais pas quoi dire… vous êtes sur ?” Se frottant la tête.
“ Cela nous ferait grand plaisir d’avoir votre talent à ce poste si délicat.” Enrichirent-ils.
Ils ont l’air sûr d'eux. Une telle promotion, si rapidement, ça ne se refuse pas.
“Et bien… avec plaisir. Merci beaucoup.” Répond-il confus, en espérant qu’il restera à la hauteur de leurs attentes.
“ Merveilleux. Vous pouvez maintenant disposer.” Continuèrent-ils.
“Merci” Morlin salua, sans être sûr qu’il soit vu et se dirigea ver la porte par ou il est rentré.
“Attendez !” Intervient la voix à nouveau. “Ramenez donc votre télévision à la maison. Nous aimerions la savoir chez vous.”
Une promotion ET une prime ? Quelle soirée.
***
Dans l’atelier, Jo fait les cent pas.
“Mais qu’est-ce qu’ils font ? Qu’est-ce qu’ils font ?” Répéta-t-il.
Les autres employés étaient déjà partis depuis un moment. Peu de temps après que Morlin fut entré dans le local du contrôle qualité, les portes se sont déverrouillées, permettant aux ouvriers de partir. Mais seul Jo et le gardien de nuit étaient restés.
“Tu devrais y aller. Le prochain train arrive dans quelques minutes.” Tenta de raisonner le gardien.
“Si j’avais marqué cette saleté, il n’aurait pas été convoqué !” S’énerva-t-il.
Le gardien de nuit soupira. “Je comprends… Et si je m'étais mêlé de mes affaires -.” Il s’arrêter quand du bruit derrière la porte se fit entendre. Quand la porte s’ouvrit, Morlin sorti de la salle et, sur un chariot, une télévision flambant neuve.
 “ Morlin! Alors ? Qu’est-ce qu’ils ont dit ?” Se précipita son collègue. “C’est quoi cette télé ? C’est…” Il interrogea avec inquiétude.
Morlin, toujours un peu abasourdi par la nouvelle, peina à répondre. “ Promotion…” Il murmura.
“Pardon ?” Répond Jo incrédule.
Des cloches du prochain train se firent entendre au loin.
Je t’expliquerais dans le train. Tu m’aides à transporter ce truc au centre des livraisons?
***
“Et bien ça alors. Pendant un moment j’ai cru qu’ils t’avaient viré et donné la télé pourrie comme mauvaise blague.” Plaisanta Jo.
“Moi non plus je ne m’attendais pas à ça ce soir… Quand je vais annoncer ça à Marly…”
Tumblr media
Le reste du voyage de retour se fit dans la bonne humeur. Jo proposa de fêter avec sa femme. Ça ne serait vraiment pas une mauvaise idée. Même si elle aime cuisiner, elle n’aura pas à concocter un repas de dernière minute pour ce soir un peu spécial.
***
Dans l'appartement, madame Marly regarde son émission préférer, le chef Radis, un spécialiste des petits plats à partir de pas grand-chose. Avec la livraison hebdomadaire de nourriture qui se fait maintenant attendre depuis bientôt 3 semaines, elle est autant à court d'idées que d’ingrédients.
L’émission toucha à sa fin quand on frappât à la porte. Serait-ce justement enfin la livraison tant attendue des vivres? Cela tomberait bien. Quand elle ouvrit la porte, ce ne fut pas le vieux livreur, ce fut une bien meilleure visite. Elle est ravie de revoir son mari , deux semaines sans se voir, ça fait long.
Tumblr media
Il rentra et embrassa sa femme. Ça fait du bien de se revoir. Elle lui demanda comment ça se passait au travail Il n’allait pas lui mentir, ça se passait très bien.
Avant de lui annoncer la nouvelle, il devrait aller se changer. Et puis il a bien envie de revoir la maison. Rien n’a changé, ou presque, elle semble moins encombrée. Il alla jusqu’au fond du couloir. La chambre près de la salle de bain a toujours été un mystère pour lui. Il s’agit bien d’une chambre a couché, mais il ne comprend pas pourquoi il y aurait une autre chambre, si ils ont en as déjà une pour eux deux. En plus le lit est trop petit pour un invité. Bof, il n’a pas la tête à ça, il va plutôt aller se changer ; ils ne doivent pas trop traîner si il veulent avoir une place au restaurant.
Après s'être changé, Morlin rejoint Marly. Elle se demandait bien ce qu'elle pourrait faire à dîner. Déjà quel n'attendait pas à ce que son gendre rentre ce soir, il ne reste pas grand-chose, à part du riz et quelques soupes en poudre.
"Laisse tomber ça, que dirais-tu d’aller au Gallina?" Demanda-t-il tout sourire.
“Oh, ça fait tellement longtemps. Mais c’est dispendieux non?” Il est vrai que ce restaurant, bien que sans être gastronomique, n’est pas à la portée de toutes les bourses. C’est probablement le seul restaurant dans la ville, a proposé autre chose que des soupes et ragoûts de viande à la fraîcheur (et origine) discutable. La spécialité, pour ne pas dire l’exclusivité du Gallina, est la volaille et ses dérivés, et fraîches s'il vous plaît. Elle lui demanda la raison d'une telle proposition.
“J’ai quelque chose à t’annoncer, mais c’est une surprise ”
***
Il approche de la maison, c’est très tranquille en ce début de soirée, c’est l’heure de manger… pour la plupart. Puisque les vivres commencent à manquer dans l'appartement, Mono est parti en quête de nourriture. Malheureusement, elle n’a pas été fructueuse et il est revenue les mains et l’estomac vide.
Il a tellement faim qu’il est tenté de mangé une des plantes qui pousse entre les fissures du béton, mais la dernière fois qu’il a mangé quelque chose provenant d’une plante, un des petits trucs dans une coque toute dure qui tombait du grand arbre dans le parc, il a eu mal au ventre et a régurgité le peut qu’il avait mangé se jour là… Pourtant, il voyait de drôles de souris rayées en prendre. Il a aussi déjà essayé de manger les feuilles des arbres, mais le goût était affreux, amer.
Oui il est affamé, mais s’il tombe encor plus malade que l’autre foi, comment il va aller chercher de la nourriture ? Il risque d’être malade, chose qui pardonne peu, et d’avoir toujours faim, mais s’il ne mange pas bientôt, il sera trop faible pour partir en quête de nourriture ou trop lent pour échapper aux dangers (pareil s’il devait tomber malade). Un dilemme bien compliqué.
Peut-être qu’il pourrait essayer juste une bouché, juste pour voir si une de ces plantes est au moins comestible, pour les prochaines fois.
Mono observe les quelques verdures qui sortent du béton. Il y a des touffes, des feuilles au bord dentelé, toute sorte d’autres plantes aux diverses feuilles et apparence. Il jette son dévolu sur une plante à grosses feuilles, affublé de tiges couvertes de minuscule bourgeon. Les feuilles ont l’air coriaces et dures à manger, mais les tiges, elles, ont l’air plus tendres ( et mangeables). Il mâchouille un bout, pour tester, et le goût est assez particulier, ça à presque que le goût de champignons, mais en plus vert. Pas mauvais, pas mauvais du tout même, ça pourrait être meilleur… si il avait quelque chose. Il en prend quelque petite bouchée et , avec un peu de chance, cette plante pourra le dépanner dans le futur, si elle ne donne pas mal au ventre.
Tumblr media
Maintenant, à la maison.
Resté avec des ‘parents’ adultes à l’avantage de conférer une (très) relative sécurité et stabilité, surtout la nuit. Ces adultes représentent néanmoins toujours une menace, de par leurs réactions imprévisibles aux 'dérangements', quand ils ne leur arrivent pas de marcher ou s’asseoir, même par inadvertance, sur un enfant qui ne se serait pas écarté à temps. Aussi, pour pouvoir rentrer se mettre à l’abri tous les soirs, il est préférable de ne pas trop s’éloigner et donc, restreins la zone de recherche de nourriture. Et puis, tôt ou tard, les adultes des lieux ne ‘tolèrent’ plus leurs petits locataires clandestins et il est préférable d’avoir levé le camp avant que cela arrive.  Mais pour l’instant, en se qui le concerne, il y a plus d’avantages que d’inconvénient.
Une foi rentrée dans le bâtiment d’habitation, Mono passe comme à son habitude, par les conduits de ventilation. En chemin, il croise un visage amical. Un garçon un peu plus grand que lui, vêtu d’un pull rouge et d’un chapeau.
“Hey Tomah !” Chuchote-t-il en faisant des signes de la main. Le garçon, content de voir son ami, lui répond d’un signe de la main également et le rejoint.
“Mono ! Comment tu vas ?” Demande-t-il à voix basse.
Mono haussa les épaules, ça pourrait être mieux, mais ça pourrait être pire. Mono demanda quelques nouvelles d’Olivie, si elle va mieux. Tomah ne cacha pas sa peine. Elle se remet toujours de la mort brutale de sa sœur. Voir sa sœur être dévorée vivante devant ses yeux, et ne pouvoir rien faire d’autre que de se cacher pour ne pas être la prochaine… Il y a des expériences plus plaisantes. Tomah a bien essayé de lui changer les idées, en l'emmenant avec lui pour les quetes de nouriture, mais elle n’ose pas l’accompagner, croyant encor que c’est de sa faute si sa sœur est morte. Mono ne put que compatir, il sait exactement ce que ça fait ; il a déjà eu la malheureuse occasion d'assister à une scène semblable. Il en a des frissons juste à y repenser. Les deux garçons échangèrent un silence maussade.
Mieux vaut parler d’autre chose.
Ils demandèrent à l’un et l’autre comment se passait la recherche de nourriture, et tout comme pour Mono, Tomah n’était pas mieux loti. Lui aussi dépend des restes de repas de ses adultes, qui sont eux-mêmes dépendants en partie du vieux livreur. D’ailleurs peut être que…
“ Est-ce que tu les as vues ? ” Demande Mono,
“ Non, pas même sa roulante toussante.” Déplore Tomah.
C’est embêtant. Ça veut dire que l’homme et sa vielle roulante ne sont peut-être même pas dans le coin. Si ça se trouve, l’un d’eux, voir les deux, sont trop malade pour venir distribuer la nourriture aux adultes et monstres de la ville. Ils toussaient tous les deux beaucoup la dernière fois qu’il les a vues. Si ça continue, il va falloir aller bien plus loin que d’habitude, partir plus d’une ou plusieurs journées, et rendu là, autant partir pour de bon.
“On cherche à deux la prochaine fois ? ” Suggérera Tomah. Mono acquiesce sans hésiter. D’habitude, chacun sort de son côté quand le besoin s’impose ; il est rare que les besoins correspondent au même moment. Mais là, oui. À deux, ils auront un peu plus de mobilité, de force pour surmonter les obstacles et surtout, plus de yeux et d’oreille. Ça serait encore mieux si Olivie venait, elle est tellement agile, mais elle a encor besoin d’un peu de temps. Ils se débrouilleront bien sans elle.
“ Au grand arbre demain ?” Demande Mono.
 “ Au levé des nuages.” Confirma l’autre garçon. Sur ce, ils se dire à demain et rentraire à leurs abris à chacun.
Tumblr media
Quand Mono rentre, il remarque que la maison est différente : il trouve l’endroit bien tranquille, même trop tranquille. D’habitude, il y a toujours la télé d’allumée, même en fond. Mais là, pas un son, pas un bruit dans toute la maison. Il va voir au salon, et comme il pouvait s’y attendre, la télé est éteinte. Un doute le parcourt. Il espère que se n’est pas se qu’il croit, ça ne peut pas être ça, elle est loin d’être ravagée par cet écran, pas autant que les autres adultes qu’il a vues être aspirées, ne laissant que leurs vêtements derrière.
Les vêtements ! Si il ne trouve pas les vêtements vides… Il cherche au alentour et, il ne la trouve ni a la cuisine ne dans la grande chambre ou elle dort, nulle part. Pas la moindre trace de sa mère, pas même des vêtements vides. Ouf… Ce n’est apparemment pas pour ce soir…
Alors elle serait sortie ? Peut-être qu’elle aussi, elle ne pouvait plus attendre la livraison de nourriture. Si tel est le cas, il ferait bien de l’attendre. Quand le monsieur vient apporter de la nourriture, elle range la nourriture dans les placards trop hauts , et le reste dans la grosse armoire froide qui est bien trop dure à ouvrir. Donc, dès qu’elle rentre, il va devoir se dépêcher de prendre ce qu’il peut attraper sans trop de difficulté et aller le cacher dans sa chambre.
Il aurait voulu demander de l’aide à Tomah, mais c’est beaucoup trop dangereux. Contrairement à lui, si ils se faisaient repérer, son ami pourrait se faire tuer, frapper d’un coup de pied ou écraser à coup de balai. Simplement imaginer le corps à peine reconnaissable de son ami dans une mare de sang, le glaça d’horreur. Aucun bout de pain ne vaut de perdre de la sorte un ami comme lui.
Il devra se débrouiller seul, mais ça ne l’empêchera pas de partager le peut qu’il trouvera avec Tomah et Olivie. Peut-être qu’ils n’auront même pas à sortir demain.
En attendant il va aller dans sa chambre passer le temps, gribouiller un peu, ça lui fera peut-être oublier sa faim un moment et le gardera éveillé.
***
Ce fut une bonne marche avant d’arriver au Gallina, mais ça en vaut toujours la peine. L’établissement est facile à reconnaître avec son enseigne d’un coq fier. Il y déjà un peu de monde à cette heure, mais ce n’est pas encore l’heure de pointe.
Sur l’une des tables sur la terrasse, deux hommes sont attablés, et vu leur accoutrement, ils sont là pour parler affaires. L’un d’eux semble avoir la bourse aussi large que sa panse, étant donné la montagne de plat à côté de lui (et la montagne qu'il est) qu’un serveur vient débarrasser, pendant qu’un autre apporte la suite : un grand bol de riz avec un mélange d’œufs et de volaille. Peu qu’ils pourraient prendre la même chose? Cela à l’air délicieux, avec le jaune d’œuf encore bien coulant.
Tumblr media
Une fois installés, une soupe apéritive fut servie. Un délicat et logé bouillon de volaille et quelques herbes. Rien de mieux pour s’ouvrir l’appétit. Pour la suite, ils n’eurent pas eu à attendre bien longtemps.
Le plat qu’il avait vu plus tôt semble encor meilleur vue de proche. On dirait un mélange de toutes les meilleures choses que le Gallina à offrir : riz, œuf, volaille et légumes. Il y a même un peut de bouillon au fond.
Une fois le repas bien entamé, Marly demanda à Morlin qu’est-ce qui valait un tel repas. Il a lui-même encor du mal à y croire, mais il doit bien se rendre à l’évidence. Il lui expliqua qu’il est passé du poste de désassemblage, au poste de calibreurs. Une promotion jamais vue.
"Mais c’est merveilleux! Comment tu a fait?" Elle n’en croyait pas ses oreilles.
Ah, oui, comment il à fait, c’est bien la question qu’il se pose, t’enta-t-il d‘expliqué. Décrire ce sentiment qu’il a eu quand il chercha t la bonne fréquence, c’est difficile, jamais il n’avait ressenti une telle chose. La meilleure façon qu’il pourrait l’expliquer c’est ‘’familier’’. Peut-être qu’il comprendra mieux quand il réglera d’autres téléviseurs.
Tumblr media
Le reste du repas, ils discutèrent de ce qui se passait de leur côté. Marly raconta comment elle et Genna, la femme de ménage, sont devenu bonnes amies après que cette dernière ai une une bonne frousse en ayant vu une soit distante vermine dans une des chambres. Elle n'a jamais vue de quelle genre de vermine il pourrait s'agir, mais cela expliquerait quelque étrangeté dans la maison. Morlin, lui, partage l'émission radio qu’il à découvert et écoute maintenant après le travail. Il s'agit de l’histoire d’un détective qui enquête sur d’étrange événement et disparition dans la ville. La mise en scène, les dialogues et les personnages sont tellement convaincants, on les croirait réels.
Le temps passa vite, et rapidement, il fessa bientôt sombre. Il serait temps de rentrer.
***
Quand ils rentrent, il était plus tard qu’il ne pensait, mais quelle importance, demain et après-demain, il va pouvoir se reposer, se détendre enfin.
Sur le chemin, Il a hésité à lui annoncer que l’appareil qui lui a valu cette promotion était en chemin pour la maison, mais il préféra garder ça une surprise. Qui sait pour combien de temps il ne pourra pas rentrer avec ce nouveau poste.
Il se rendit à la salle de bain pour se rafraîchir, quand de la lumière provenant d’une chambre attira son attention. Tien ? Tout était pourtant éteint quand il est parti, non ? Il rentra dans la chambre et vit une lumière de chevet allumé sur une petite table. Bah… Il l’a simplement loupée dans son empressement.
Il s’approche pour éteindre la lampe quand il vit quelque chose sur la table bouger un peu, quelque chose de plutôt petit. Une fois plus près, il a du mal à comprendre ce qu’il voit. Cela ressemble à un petit être, assoupi apparemment, parmi des feuilles et des crayons.
Il continue d’observer le petit être. Après un moment, une étrange sensation envahit son esprit. Lentement, il approcha inconsciemment sa main. La petite créature se retourna lentement dans son apparente torpeur, et elle sembla avoir un sursaut.
Sans savoir pourquoi, il eut l’impulsion de saisir la petite chose avant qu'elle ne se sauve. Le petit être commença à se débattre et à émettre des geignements, mais ils lui sont incompréhensibles (si il devait y avoir un sens du moins.) L’agitation du petit devient de plus en plus grande si bien qu’il doit resserrer un peu plus fort, pour ne pas qu’il lui échappe de la main.La petite chose se mit maintenant à tirer sur sa manche, continuant à gémir de plus en plus fort.
La sensation étrange devient de plus en plus forte. C'est la même qu’a l’usine. Comment est-ce possible? Inconsciemment, il serra davantage sa prise et approcha son autre main pour mieux observer le petit être, quand un vif crie et pincement sur son pouce le fit lâcher prise. Il l’as mordu?! La petite créature tomba lourdement sur la table et, avant même qu’il ne puisse réagir, elle avait déjà sauté et disparu sous le lit.
Tumblr media
Oh non... dommage.
Il aurait voulu jeter un œil un peu plus proche. Peut-être qu'il peut encore l'observer? Mais avant qu’il ne puisse investiguer davantage, une voix l’appelle au loin et comme par enchantement, cela chassa l'idée du petit être de son esprit. Qu'est-ce qu'il était venu faire déjà? À oui, la lampe. Il l’éteignit et quitta la pièce.
Il part tout de même la pièce avec l’impression d’avoir oublié quelque chose.
Quelque chose d’important.
- - <O> - -
{ Index chapitre }
----------------------------------------------------
Mais quel peut être la source de cette étrange sensation que ce cher Morlin a ressentie à travers des écrans et cette petite chose qui dormait dans sa maison... Mmmmhh... Boh, c'est sûrement sans importance. Pauvre Mono par contre, je pense qu'il y a des façons un peu plus agréables d’être réveillé. Tous les adultes de ce monde ne sont pas forcément mal intentionnés envers les enfants, mais ils ont tendance à oublier, ou plutôt, ne pas penser qu'il faut y aller doucement avec des petits trucs comme ça. Donc il y a parfois des...accidents. Heureusement notre garçon a réussi à faire lâcher prise à son père un peu trop curieux.
2 notes · View notes
claudehenrion · 8 months
Text
A faux problèmes... mauvaises réponses !
L'actualité va trop vite, on en perd le sens du temps ! Et pourtant, un courageux ministre de la soi-disant éducation qui n'a vraiment plus rien de nationale souhaite enfin, en paroles, la peau –si j'ose dire-- de la nouvelle célébrité pour les médias ''main stream'' : l'abaya. Malgré son insupportable manière de parler avec de continuels petits sauts de la tête et du buste, il l'a, pour singer une expression populaire, ''abaya'' pour l'hiver. Ah ! Mais c'est qu'il n'a peur de rien, notre jeune chouchou présidentiel... ce qui, il faut bien le dire, fait de lui une exception : pour un peu, on serait d'accord avec les dire et les faire d'un ministre macronien, ce qui serait une grande première !
Certains se sont même demandé si ce ne serait pas qu'une trouvaille des communicants de l'Elysée : grâce à l'abaya, on a arrêté de parler, pendant presque deux semaines, des vrais problèmes qui se posent au pays. Ils cherchaient porte de sortie... ça a été l'abaya : on ne parle que de ça depuis que la dernière tentative du Président de ''faire le buzz'' (sic !) en réunissant tous les partis politiques dans une zone de ''non-droit'' (NDLR : on se demande à quoi peut bien servir une Assemblée nationale'', dans cette république bananière !).
Car imaginez-vous que, une fois n'est pas coutume, tout le monde est d’accord : toutes tendances politiques confondues, 81% des Français (même un peu chez les Verts et –encore un peu moins-- chez LFI) sont pour l'interdiction de ce phénomène ultra-minoritaire : à cette ''rentrée'', 298 élèves se sont présentées en abaya et 67 ont refusé de l’enlever, soit 0,001% des collégiens/lycéens de France. Et pourtant, aujourd’hui encore Google Actu recensait 96 000 articles sur l’abaya… soit 5 fois plus que d’articles consacrés au "niveau scolaire français", a calculé l'excellent site ''TTSO''. Moralité : Semez des ''clashes'' artificiels et vous aurez un vrai bordel.
Une chose me frappe, ces temps derniers –qui, pourtant, ne donnent pas facilement envie de se marrer à propos de... quoi que ce soit. Mais comme c'est à propos de Gaza et de la guerre du Hamas et bientôt du Hezbollah contre l'Etat d'Israël (et vice versa), je vais commencer par plaider innocent : ''C'est pas moi qu' a écrit ça, M'sieu l'Agent, c'est l'autre''. C'est que nous nous trouvons devant un conflit encore plus ''fabriqué'' que celui de l'Ukraine (NDLR - … qui, soit dit en passant, suit presque au mot près ce qui avait été annoncé ici depuis son origine, ce qui n'est une bonne nouvelle que pour ma capacité à ''Comprendre demain'' : dans cette triste histoire, la morale ne pouvait que perdre sur tous les tableaux, quel que soit le vainqueur, entre celui qui devait objectivement gagner, ou celui que les honnêtes gens croyaient préférer --après avoir été ''remontés'' pour ça avec un soin tout particulier, et désinformés sans pudeur !).
Mais revenons à l'autre sujet du jour : Gaza. Chacun des 2 ou 3 belligérants, plus leurs commanditaires plus ou moins déclarés, n'a qu'une seule idée en tête : éliminer l'autre à tout jamais. Moyennant quoi, tous les idiots utiles présents dans toutes les capitales défilent en rangs plus ou moins serrés pour exiger ''la Paix'', déguisée en ''Salam'', ici, et en ''Shalom'', là : c'est la même chose que nos ''Salut, salud, salve'', comme si le phénomène ''Paix'' était un truc qui se décide ou se gagne en défilant dans les rues derrière des banderoles sans la moindre signification, et comme si il ne fallait pas être deux (au moins !) pour faire un petit pas dans cette direction. Mon Dieu, qu'ils sont cons ! (Excusez-moi, mon Dieu, c'est plus fort que moi !).
Et en plus, tous nos hommes politiques (qui ne sont le plus souvent ni l'un, ni l'autre, mais qui refusent de s'en rendre compte) passent leur temps à se gargariser avec le syndrome gauchiste du ''Pas d'amalgame'' : en France, depuis le stupide Cazeneuve, il est interdit de constater que le Hamas et le Hezbollah ne sont rien d'autre que des terroristes fous furieux aux mains sanglantes, sans être obligé d'ajouter, totalement hors sujet : ''mais tous les gazaouis ne sont pas pour le Hamas''. C'est un peu comme si, à chaque fois qu'on dit ''il pleut'', il fallait se ruer pour ajouter, à temps et surtout à contre-temps : ''mais il y a des jours où il ne pleut pas !''. C'est ridicule, et cela ne correspond à aucune analyse sérieuse. Depuis le 8 ou le 9 octobre, en ai-je entendu, sur nos chaînes complaisantes, des gazaouis victimes --ou parents de victimes-- des catastrophes collatérales causées par le rouleau compresseur israélien.
J'ai dû tomber à chaque fois sur les plus mauvais, car jamais je n'ai entendu un seul de ces pauvres gens bien à plaindre, dire ''le Hamas nous a pris en otages, et c'est pour ça que nous souffrons tant de la part d'Israël'' ! Bien au contraire, je n'ai entendu que ''ma mère (mon père, mon frère, ma fille, mon ami, mon voisin...) a été assassiné(e) par les juifs et est mort(e) en martyr pour la cause palestinienne''. C'est à croire que la langue arabe s'est rétrécie aux seuls mots ''shahid, yahoud, philistini''... (= martyr, juif, palestiniens), les derniers cités persistant à ne penser qu'à jeter les seconds à la mer grâce aux premiers. Et nos crétins diplômés continuent à voir dans une partition entre frères plus ennemis que frères l'ombre d'une solution possible ! Il faut être Biden, pour croire ça... Ou Macron, hélas ! Pourquoi ne pas admettre que certains conflits ne s'arrêtent que par attrition, par la disparition d'un des antagonistes– ou les deux parfois, ou par l'usure des siècles...
On connaît tous le lieu commun le plus éculé des 30 dernières années : ''le Hamas ne représente pas l'ensemble du peuple palestinien'', pendant plus ou moins parallèle du ''tous les musulmans ne sont pas radicaux''. Anthony Blinken, le Secrétaire d'Etat US (= ministre des Affaires étrangères) a même été jusqu'à renouveler à Abbas, ''le soutien permanent des États-Unis au peuple palestinien'', puisque ''les terroristes du Hamas ne représentent ni les Palestiniens, ni leurs aspirations légitimes à l'autodétermination et à un régime de dignité, de liberté, de sécurité et de justice''. (NDLR : qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre ! Dans le genre ''N'importe quoi'', on fait difficilement mieux !). Mais comment font-ils pour ne pas voir toutes les manifestations et rassemblements de masse en faveur du Hamas, après le carnage du 7 octobre (et même avant !) et liés directement aux atrocités commises ?
Le mois dernier, un sondage a confirmé que, en cas de nouvelles élections présidentielles, le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, serait élu avec 58 % des voix (37 % pour Mahmoud Abbas, ''terroriste modéré''). C'est le pourcentage des Palestiniens qui soutiennent la ''lutte armée'' (= le terrorisme, NDLR) contre Israël. En juin dernier, un autre sondage révélait que pour 66 % des palestiniens, Israël ne célébrera pas son 100eme anniversaire et que le peuple palestinien sera en mesure de ''récupérer la Palestine dans le futur'' (c'est-à-dire de détruire Israël). D'ailleurs, 71 % des Palestiniens sont pour des groupes armés pour assassiner des Israéliens). En d'autres termes, entre un sur deux et trois sur quatre des Palestiniens partagent la finalité officielle du Hamas : éliminer Israël, comme il est écrit dans la charte de 1988 de ce groupe terroriste.
Il n'empêche que lundi dernier (le 6), Mathieu Bock-Côté ayant prononcé le truisme auto-nettoyant ''les palestiniens ne sont pas tous des etc...'', Christine Kelly l'a interrompu sèchement : ''la grande majorité ! ''. D'où invente-t-elle les contre-vérités dont elle nous fait le cadeau empoisonné ? Je suis preneur de toute source qui ne soit pas ''complotiste'' –ce qui veut dire : conforme à la doxa officielle... C'est dans un tel déni-par-système que l'actuelle majorité-non-majoritaire cherche à nous refiler cet autre cadeau empoisonné qu'est sa loi pour ne pas résoudre les vrais problèmes que pose au monde entier (et à nous au tout premier chef) une immigration totalement incontrôlable... puisque incontrôlée. Si nous fermons les yeux assez longtemps... le problème finira bien par disparaître, tant en Israël et en Palestine qu'en France... Gaza ? L'Ukraine ? L'inflation ? Nos fins de mois ? Restons sérieux, voyons ! Ce qui est important, c'est l'abaya, le tchador ou le khamis... Et nous... continuons à foncer ''à tombeau ouvert'' (c'est le cas de le dire) vers des lendemains sans futur...
H-Cl
2 notes · View notes
steff-02 · 9 months
Text
Tumblr media
Voilà, dernier réveil en Afrique du Sud 😔. Je suis à la fois excité de notre vol de ce soir et de revoir notre chez nous et nos animaux, et de vous revoir vous !! mais à la fois triste d’arriver au terme de ces belles vacances 😍.
Nous commençons notre journée par le petit déjeuner. Et comme annoncé dans le post d’hier, ce sera fruits et yoghurt 😂. Pas de bouche en feu pour ce matin 😁Ensuite on prépare nos sacs, faisons le check-out et demandons si nous pouvons laisser nos bagages à l’hôtel pour la journée.
On commande notre Uber direction l’apartheid museum. Dès notre arrivée, on est tout de suite mis dans le bain. On reçoit chacun un ticket sur lequel est inscrit si nous devons emprunter l’entrée pour les blancs ou celle pour les noirs. La séparation ne dure que quelques mètres, mais ça fait tout bizarre 😅. Ensuite commence le musée. Au début j’ai un peu de mal à crocher, jusqu’à l’histoire de Nelson Mandela et au début des arrestations des militants noirs, où j’ai plus été pris par l’histoire. Il y a une salle où le plafond est recouvert de corde pour se prendre. Il y en a au moins une cinquantaine. Elles représentent les personnes victimes d’exécutions politiques. Ça fait froid dans le dos, l’atmosphère est lourde dans ce musée. Vers la fin de l’exposition, ils diffusent des films d’archives sur des écrans. Je ne suis pas resté longtemps dans les salles. Les films étaient extrêmement violent, rien n’était censuré. Nous avons mis plus de deux heures à faire le tour du musée. Il est presque 13h lorsque nous arrivons à la cafétéria où nous mangeons quelque chose avant de prendre le bus.
Nous nous rendons à nouveau à Rosebank, où nous faisons quelques derniers achats. Sur le coup des 16h, nous appelons un Uber pour retourner à l’hôtel chercher nos affaires. Il y a beaucoup de circulation pour arriver au centre ville, mais ça va on a prévu de la marge. On réorganise nos sacs en soute et nos sacs cabine (on en avait un chacun un pour venir et maintenant deux chacun pour le retour 😅), et à 17h nous prenons notre encore un Uber (mais cette fois le dernier) direction l’aéroport. Pour sortir de la ville le traffic est fluide. On avait un chouette chauffeur avec qui on a bien parlé. Surtout d’argent à vrai dire 😂 on s’est rendu compte que pour les sud-africains tous les blancs sont riches. Alors on lui a expliqué que certes on a assez d’argent pour voyager mais on ne roule pas sur l’or pour autant. Lorsqu’on lui a dit le prix de notre loyer il était abasourdi. Bon qu’on se comprenne bien, on est pas du tout en train de se plaindre de notre situation financière auprès de lui hein 😂😂, on est très reconnaissant de la chance qu’on a de mener la vie qu’on mène. Ensuite il nous parle de ces voyages, et qu’il ressent une certaine angoisse de quitter le pays. Il a peur de comment il sera traité ailleurs. Je pense que cette peur est fondée, surtout lorsqu’on qu’on connaît le passé du pays. Mais je pense qu’il risque moins de venir en Europe que nous dans les rues de Joburg 😂.
Il est 17h40 lorsque nous arrivons au terminal A de l’aéroport de Johannesburg. Nous nous rendons directement au check-in, qui a pris beaucoup de temps car il n’y avait que trois guichets ouverts. Nos sacs dépose, on passe la sécurité et la douane (on a eu notre tampon de sortie, on va pouvoir rentré ! 😘). On se dirige ensuite vers le lounge, qui n’était pas compris dans nos tickets, on l’a réservé en plus et il était vraiment pas cher, un peu plus de 20CHF chacun. Et ça en vaut la peine, il y a le buffet salé et sucré, les boissons chaudes, sodas, et boissons alcoolisées, et on a même pu aller se doucher! Ça fait trop du bien après une journée passée en ville. On est prêt pour nos 11h de vol retour pour Londres 🇬🇧!
3 notes · View notes
raphraconte · 10 months
Text
2023年09月01日 La rentrée c'est de l'art
Nous sommes aujourd'hui le 1er Septembre 2023, et c'est pour moi la pré-rentrée des cours à ISART ! J'écris ce post dans le métro, en espérant éviter les fautes d'orthographe...
Ce sont des étudiants épuisés pour certains et enthousiastes pour d'autres que j'ai pu croiser. Beaucoup étaient surpris par ma coupe de cheveux, mais apparemment ça me va plutôt bien... Il était amusant de remarquer qu'après plusieurs années, certains étudiants ne semblent pas avoir mûri, l'équipe pédagogique faisant la présentation de l'année (notamment pour les nouveaux arrivants) a été obligée de demander le silence à plusieurs reprises...
Cette année est bien sûr marquée par deux choses: le côté pédagogique et le côté professionnel.
Du côté pédagogique, deux projets de jeu majeurs sont prévus :
- Le projet 3C, dans lequel il faut concevoir un Character (Personnage), une Caméra et des Contrôles. Ils ne constituent pas un jeu, mais plutôt un jouet. J'étais surpris d'apprendre qu'il était possible de faire de la realité virtuelle pour ce projet ! Nous n'en avons jamais fait auparavant.
- Le projet RPG (Jeu de rôle) qui sera plus long, avec une équipe d'environ 15 personnes, rassemblant tous les corps de métier présents dans l'école (Concepteurs de jeu, programmeurs, artistes...), une première également ! Cependant, nous allons pouvoir avoir un aperçu très bientôt car...
La semaine prochaine ne commencera pas par des cours, mais par un projet de jeu ! En effet, il s'agit de ce que l'on appelle la Game Week, qui durant 5 jours verra des équipes composées sur le tas de plusieurs corps de métier créer un jeu d'après un thème donné. De quoi démarrer l'année avec entrain!
J'ai révélé à certains que Plushies était sorti sur mobile, j'ai bien fait de garder ça secret...
Du côté professionnel, et bien il faut que je trouve un stage de 6 mois à faire en alternance très bientôt, sinon je ne peux pas passer l'année. J'essaie de postuler, on croise les doigts.🤞
Cette année semble s'annoncer comme un entre-deux de la première et de la deuxième année. Bien entendu, je tâcherai de travailler et de m'amuser ! Ce qui sera peut-être au détriment de la fréquence de posts sur ce blog...
Je souhaite à tous ceux qui ont une rentrée de démarrer l'année dans le même état d'esprit !
3 notes · View notes
jeux-raconte · 1 year
Text
Violent night
Tumblr media
Comme le dit l'affiche, sorti le 30/11/22 avec en vedette David Harbour, shérif de Stranger Things. On va pas se mentir, les deux rôles n'ont pas la même envergure... Le réalisateur norvégien, Tommy Wirkola, a une carrière dans le film d'horreur à thématique enfantine (Hansel & Gretel, les bonhommes de neige...), ou encore une parodie de Kill Bill. Ça promet.
Durant les vacances de Noël dans la famille, ce n'est pas toujours évident de trouver des activités à faire tous ensemble. Donc quand ma mère et ma soeur m'ont dit qu'elles voulaient aller au cinéma voir ce film, j'ai dit banco ! Je n'avais pas vu la bande annonce, mais je vais vous la mettre quand même : (ça paraît évident mais je précise que le film est violent et parfois sanglant / gore, et n'est donc pas pour tous les publics)
youtube
N'ayant pas vu de bande annonce, les 10 ou 15 premières minutes m'ont été pénibles : vomi, pipi, caca, tout y est... Malheureusement, ça n'est pas mon type d'humour. J'ai donc levé les yeux au ciel plusieurs fois, en me disant que 1h52, ça peut être très long en fait.
Mais quand le scénario se met réellement en route, on a affaire à un braquage, film de Noël, d'action, avec des méchants très méchants et des gentils dont on ne sait pas trop qui est vraiment gentil.
Le film crie très vite Die Hard ou Maman j'ai raté l'avion, mais les références sont assumées et citées directement dans le film.
Je vais parler d'abord des scènes d'action, parce que c'est la première chose qui me vient et je n'arrive pas à réfléchir à la suite de mon récit...
Les scènes action/combat sont agréablement chorégraphiées. Même si le premier m'a fait peur à cause d'une caméra épaule très secouée, les suivantes sont propres, j'avais peur de cut à outrance qui gâche l'action et sert souvent de cache-misère, et bien cela n'a pas eu lieu ! Le film alterne humour parfois drôle, au minimum divertissante/scène d'action / avancée du scénario.
Le rythme est bon, pas trop le temps de s'ennuyer. Je ne m'étends pas trop sur le scénario pour plusieurs raisons : ne pas spoiler déjà, et puis parce que ce n'est pas ce qu'on attend le plus de ce genre de film.
Tout se termine sur un climax d'action qui s'enchaine sur plusieurs scènes, de temps en temps une exécution arrache une petite grimace, mais même si le style des publicités, de l'affiche etc, essaient de vendre un film ultra gore of the dead, en réalité il ne l'est pas si souvent que ça.
Dans la salle, la moyenne d'âge devait être de 19 ans, sachant que mon groupe la faisait bien monter, et je pense que c'est représentatif des ambitions de de film. En ce sens, il réussit plutôt bien ce qu'il entreprend : faire un film d'action divertissant, avec quelques scènes gores/violentes pour que les ados présents en reparlent de temps en temps en gloussant (je commence à écrire comme un boomer, c'est terrible), mais qui n'a pas plus d'ambitions que ça. Je ne le dis pas négativement, je trouve ça très bien que le film se donne les moyens de ses ambitions, ni plus, ni moins, et n'essaie pas de se survendre ou de promettre monts et merveilles !
S'il fallait noter cette expérience, je pense que je mettrai autour de 14/20 mais c'est très très subjectif, je n'ai pas les compétences pour noter objectivement un film comme ça (même si je pense qu'un critique cinéma mettrai probablement plutôt quelque chose autour de 11/20). Divertissement de Noël en famille (pas toutes les familles ni tous les âges hein !) validé donc, mais pas sûr que je m'en rappelle dans un an !
28/12/22
7 notes · View notes
homomenhommes · 7 days
Text
saga: SOUMISSION & DOMINATION 200
LE 200ÈME ÉPISODE !!! UN FRANC MERCI À TOI CETTE RUBRIQUE EST UN PEU BEAUCOUP LA TIENNE !
PH, Vacances à la maison -16 Ernesto Escort-boy 2
Journée libre.
PH nous rejoint. Pendant qu'il était en vacances avec nous, ses parents lui ont acheté une voiture. Une Mercedes SLK, gosse de riche ! Ok moi j'ai le modèle au dessus mais j'ai bossé pour cela ! Enfin, non c'est un cadeau d'Emma, j'avais oublié, oups ! Il n'empêche que j'aurais pu me l'acheter si j'y avais pensé. Bon d'accord je suis aussi un gosse de riche, mais d'adoption !
Il nous dit que cela ne l'empêchera pas de passer son permis moto. Tout contents de se retrouver, nous faisons l'amour tous les trois dans le baisodrome du premier. Voir nos corps emmêlés se réfléchir dans les murs et plafond en glace nous excite encore plus. Avec PH on peut se sucer jusqu'au bout (avaler nos spermes) comme s'enculer sans kpote. Avec Ernesto par contre nous continuons à nous protéger. C'est bon quand même. Les pipes se font profondes, les glands chatouillent les amygdales qu'ils frottent à chaque passage. Ph me suce tellement bien que je l'arrête vite avant de jouir. La première fois ou PH encule Ernesto, il remarque tout de suite sa souplesse nouvelle. Quand je lui dis que l'avant-veille il s'était pris un monstre de 26 x 6,5, il comprend mieux mais me demande de lui expliquer plus tard ce que nous avons fait ces deux jours sans lui.
Ernesto serre son anus et il arrive à bloquer PH. Ok il s'est assouplit mais reste bien tonique. Je lui dis qu'il va falloir qu'il s'en occupe si il continu à se faire enculer. En trois mots je lui explique les exercices que je fais pour éviter le syndrome " chatte de mec ". Il s'y exerce aussitôt et PH gueule qu'il ne peut l'enculer tranquille. Je passe derrière lui et avec un peu de salive sur mon gland, je le pénètre. Ça le fait taire le temps que je sois complètement entré en lui. Il s'arque boute contre moi et je dois pousser encore après être entré à fond afin qu'il s'enfonce, lui, dans Ernesto. Du coup mes mouvements sont forts et violents. PH aime ça et me le fait savoir. Il se penche en arrière et me tend ses lèvres. Nous nous emmêlons nos langues alors que nos bassins se choquent régulièrement. En dessous de nous Ernesto profite de ce déchainement de passion. PH est le premier à céder. Il jute dans sa kpote, bien ancré au fond d'Ernesto. A chaque éjaculation son anus me comprime et à la 6ème fois je ne retiens plus rien et lui rempli le cul de ma semence. Nous basculons sur le coté sans nous séparer. Ernesto se fait jouir de deux/trois coups de poignet. Nous restons un bon moment anéantis par les effets de nos orgasmes. Je crois même que nous piquons un petit roupillon. C'est Ammed qui nous réveille en venant demander où nous désirions diner.
Il sourit de nous voir emmêlés et son short en cuir se tend sous la poussée de sang qui vient gonfler sa queue.
Samir et Ammed nous servent un repas roboratif qui, en plus d'être bon, aura eu le mérite de recharger nos batteries. Je passe le reste de la soirée à expliquer à PH ce que j'ai fait ces deux derniers jours avec Ernesto. Je sens comme un soupçon de jalousie dans ses remarques. Ça me fait plaisir quelque part !
Il me dit qu'il comprend que je veuille faire un pécule à Ernesto mais que maintenant il aimerait participer à mes " sorties ". Je réfléchi rapidement et passe en revue la longue liste de mes clients. Pour les amis, il était évident que PH les rencontrerait un jour ou l'autre. Pour mes clients, c'est autre chose. Je le lui explique en précisant qu'il rencontrera quand même André, le père de Ric et accessoirement mon banquier, Xavier et Laure qui, comme les parents d'Ed et Théo, préfèrent baiser à 4. Nous nous endormons tous les trois dans ma grande chambre.
Le lendemain.
Après une matinée consacrée au sport, muscu et natation. Je les bats question kilogrammes de fonte soulevés mais nous faisons jeu égal à la natation. Je crois même, si j'étais honnête qu'Ernesto est le plus fort dans l'eau.
Nous terminons notre séance par une triple pipe triangulaire à même la terrasse. Ok cet après midi nous devons assurer auprès du couple infernal (parents d'Ed) mais nous sommes jeunes et nos couilles se rechargent rapidement !   
Comme PH va prendre son premier cours de pilotage moto, nous partons, Ernesto et moi " travailler ".
Quand nous arrivons, comme l'autre fois, la maison est vide, pas d'enfants, pas de personnel. Madame vient nous ouvrir en string seulement, c'est dire comme la salope est chaude ! Du coup, quand ma main se pose sur son fessier, mes doigts glissent dans sa raie et j'égare mon majeur dans son oignon. Il rentre facile, ça ne doit pas faire longtemps qu'elle s'est fait enculer ! Elle avance, troublé par le jeu de mon doigt dans son fondement. Nous retrouvons son mari dans le grand salon. Alors qu'elle s'avance pour rejoindre son homme, je la retiens avec mon doigt dans son cul. Le mari se lève et nous pouvons voir qu'il est en jock, le paquet comprimé dans une poche un peu petite et les fesses encadrées par les deux élastiques. Sans attendre d'y être invités, Ernesto et moi même nous nous mettons en sous vêtements. Ce coup ci, nos clients inversent. Madame s'occupe de faire glisser sur mes chevilles mon boxer qui s'accroche à ma queue bandée, alors que Monsieur oeuvre déjà sur le sexe d'Ernesto par l'intermédiaire de sa bouche après qu'il lui ait baissé son slip aux genoux. J'attrape la tête de la meuf et plante ma bite au fond de sa gorge. Si, les premières fois j'avais du mal à y mettre mes 20cm entiers, maintenant c'est facile et elle ne tousse même plus alors que j'enfonce mon gland loin derrière sa luette.
La chaudasse ! Elle me tend une kpote pressée de se faire saillir. Je la lui rends, qu'elle me la mette elle même. A peine posée sur mon gland, elle déroule la kpote avec ses lèvres jusqu'à la base de mon sexe. Je la retourne et la place à 4 pattes comme la chienne qu'elle est. Entre ses cuisses, je m'agenouille et je l'enfile deux/trois fois par la chatte. Un peu de lubrification facilitera la sodomie ! C'est une moule de meuf et pour moi cela manque de tonus musculaire. On y est jamais autant serré que dans un cul. Je quitte vite cet endroit très féminin et investi son cul. Avec mes pouces qui tirent ses fesses vers l'extérieur, je dévoile sa rosette encore plissée. A peine mon gland posé dessus, je m'enfonce, retenant son bassin qui aurait tendance à vouloir s'éloigner du mien. Une fois au fond, mes mains gagnent ses épaules et je les tire vers moi pour valider le fait que je ne peux rentrer un cm de plus dans son anus.
A nos cotés, Ernesto, sans passer par la case chatte, est arrivé au même résultat dans le cul du mari. Ce sont les souffles/moitié-cris de l'enculé qui avait attiré notre attention. Faut dire que se prendre 24cm bien large quasiment à froid dans le cul, c'est pas donné à tout le monde ! Mais une fois la bite bien planté au fond de lui, c'est une autre chanson qu'il nous a fait entendre. Il est devenu soudain très salope, exigeant d'Ernesto qu'il l'encule comme la chienne qu'il était, accentuant de lui même les coups de rein d'Ernesto par de fréquentes reculades. Ça a eu l'effet de stimuler sa compagne décidée à ne pas se laisser distancer sur la question. Elle s'est mise à s'enculer elle même sur ma bite avec le même empressement que son homme sur celle d'Ernesto. C'était pas mal du tout cette compétition. Mais il me manquait quelque chose. J'ai cherché quoi quand je me suis fait la remarque que le vagin de la meuf que je tirais était vide. C'est ça qui me troublait ! Du regard balaye la pièce. Pas de Gode ni de plug, j'avise sur un plateau les rafraichissements. Il y a du Coca . Réflexion rapide, soda = pression= verre très épais = pas de risque de casse. J'en attrape une par le goulot et la fait glisser entre ses jambes. Le cul froid de la bouteille pleine arrache un frisson à la meuf qui se répercute à ma queue par un serrement anal. Je fais glisser la petite bouteille entre ses lèvres pour titiller le clito et enduire le verre de son lubrifiant intime.
Progressivement j'appui de plus en plus fort et la petite bouteille entre. La forme galbée semble ajouter au plaisir de se faire écarteler la chatte. Je sors quelques instants de son cul pour mieux faire les choses. Je continu à pousser et la bouteille rentre complètement, ne laissant apparaître entre les grandes lèvres que la capsule métallique et 5mm de goulot. Je m'assure qu'à ce stade elle ne peut entrer plus loin et du coup peut reprendre ma sodo. Son cul est nettement meilleur maintenant que de l'autre coté de son sphincter je suis compressé par la multinationale américaine. Le massage de ma bite est génialement fluctuant au gré de la forme particulière de la bouteille. Le mari et Ernesto sont stupéfaits de mon audace. Et comme le mari veut voir cela de plus près, ils nous rejoignent. Le mari sur le dos glisse sous sa femme et ainsi à les yeux à 5cm de ce qui s'agite dedans (sa meuf) et Ernesto reprend son enculage après avoir relevé ses jambes sur ses épaules. Je pousse la tête de la meuf jusqu'à ce qu'elle suce son mari et me penche pour embrasser Ernesto. Nos langues se cherchent, se trouvent, se battent entre elles sans que nous ne cessions d'enculer nos clients. La meuf, bien que bâillonnée par la bite de son mari réussissait à nous indiquer, par un volume sonore croissant, que son orgasme n'allait pas tarder. Je glissais mes mains sur ses seins et " torturais " ses tétons pour augmenter son plaisir. Il n'a pas fallu une minute de plus de cette quintuple stimulation (chatte, clito, cul, seins et bouche) pour qu'elle parte ! Tout comme son mari pourtant moins diversement excité. Entre nous, nous avons pu les voir jouir simultanément, le sperme de son homme sortant des commissures de sa bouche et retombant sur sa toison pubienne. Cette vision, plus les contractions anales multiples, m'ont fait jouir à mon tour et calé au fond de son cul, j'ai rempli de foutre ma kpote. Ernesto m'a suivit de près. Il a juste eu le temps de sortir du cul du mec, de jeter sa kpote sur le coté avant d'éjaculer sur la chevelure et le dos de la dame une quantité impressionnante de jus. Ok de mon coté, la kpote était bien pleine à la sortie !
Le taf est terminé, nous laissons le couple redescendre en pression, au mari de retirer la bouteille de Coca. J'entraine Ernesto dans la salle d'eau que nous avions utilisé la dernière fois. Ensemble sous la douche, nous nous lavons réciproquement. Ernesto me dit qu'il aura plus appris pendant les 3 semaines passées à la maison que pendant ses 18 premières années. Je ris et lui réponds que surtout il avait du y avoir 14 ans de vide avant les branlettes et peut être deux de plus avant les meufs. Réponse de l'intéressé comme quoi je me trompais de deux bonnes années sur les deux choses. Il m'avoua s'être branlé jeune même si il ne jutait pas à tous les coups et que deux ans plus tard il se faisait sa première meuf. Ok, c'est un gamin précoce ! D'autant que c'est très tôt, d'après son dire, sa bite avait acquis ses caractéristiques actuelles (24cm de long par 6).
Sans oublier nos émoluments, nous regagnons la maison. PH est déjà rentré. Il me saute au cou dès que nous passons la porte d'entrée et me glisse à l'oreille qu'il avait bien failli céder aux avances d'Eric rien qu'en pensant à ce que nous étions en train de faire avec le couple. Je lui dis de ne pas être impatient, il aura aussi l'occasion de se les faire lui aussi. Il me dit alors que c'est pas ça, c'est de s'imaginer, moi en train de baiser sans lui.
Va falloir que je lui réexplique quelques trucs. Comme Ernesto monte se changer, j'en profite. Tête à tête je remets les choses au point. 1/ Ok je l'aime......il en rougit sous son bronzage, quelle fleur bleue ! 2/ Ok j'aime le cul.......il souligne qu'il l'avait deviné, 3/ J'aime aussi Marc et Emma...... il est Ok avec ça, 4/ Je baise avec qui je veux.... C'est avec ça qu'il a plus de mal.
Je lui dis que c'est le deal. Je suis sûrement égoïste avec cette façon de vivre, mais c'est le choix que tous ont déjà acceptés et que j'accepte de leur part, même de ceux que j'aime. Je crois voir une petite larme aux coins de ses yeux. Il me dit qu'il m'aime lui aussi. Je le serre très fort dans mes bras et il fini par me rouler une pelle qui nous laisse tout bandant.
Je l'entraine dans note chambre. Dans l'escalier nous croisons Ernesto qui m'interroge silencieusement. Je lui fais signe de continuer à descendre, je veux un moment seul avec PH.
Arrivés au pied du lit, je le déshabille et nus, je nous couche sur le grand lit. Caresses, bisous, patin, pipe, annilingus, je m'occupe de son corps comme je ne l'ai jamais fait, même pas la première fois. Pas un cm² de peau n'échappe à mes attentions. Il se laisse faire. Puis retournement de situation, il prend les commandes. A mon tour de laisser faire.je m'aperçois vite qu'il en connaît un bout lui aussi sur l'anatomie masculine. Son prof de danse avait été très complet dans sa " formation ".
Je bande comme un fou et l'effet du lourd cockring en or renforce cette érection. Quand il s'estime prêt, il enjambe mon bassin, ses genoux encadrent ma taille et il vient s'assoir sur moi. Quel plaisir de sentir son gland se poser sur une rondelle, percevoir sa résistance puis son relâchement volontaire, savourer son lent glissement dans les entrailles d'un être aimé jusqu'à sentir les deux bassins se coller. Le temps s'est ralenti et j'ai l'impression que chaque seconde dure des heures. Il se penche et me roule un patin. Il pénètre ma bouche de sa langue comme ma bite envahi son cul. Sans que nos lèvres ne se décollent, il commence à onduler du bassin. Le rythme et l'amplitude augmente et il s'encule tout seul sur ma queue.
Après l'avoir laissé faire quelques minutes, j'ai repris le commandement. Je l'ai basculé sur le dos, j'ai pris ses chevilles entre mes mains et écartant les bras, je me suis mis à lui labourer le cul. Qu'il est bon ce salaud ! Il me laisse faire avant d'écarter plus encore les jambes. Plus il les écarte et plus ses fesses se resserrent et compriment mon sexe. Il me demande de peser un peu avec mes mains. J'y vais doucement et je n'arête que quand il est en grand écart avec ma bite comme axe central. Je ne cesse de lui bourrer le cul. Il aime et me le fait savoir bruyamment. Je le fat jouir dans cette position sans qu'il ne se soit touché. De long traits de sperme barrent son ventre et son torse de grandes trainées blanches découpant son corps bronzé. Chaque éjaculation resserre un peu plus son anus et me masse la verge. C'est à mon tour de céder et je le dose de ma production personnelle avant de s'écrouler sur lui. Nous nous roulons un patin comme je sens ses jambes enserrer ma taille et me retenir tout contre lui. Ma bite flasque glisse hors de son trou. C'est un peu le signal du retour dan la vie normale. Sans dire un mot, nous nous douchons ensembles nos mains savonnant/caressant le corps de l'autre. Quand nous rejoignons Ernesto, cela va faire presque deux heures que nous l'avons quitté, nous avons droit à un "réconciliés les amoureux ? ".  Un coup d'oeil à PH et nous nous jetons sur lui pour le faire souffrir de chatouilles.
JARDINIER
Tumblr media
sur le podium
~~
Tumblr media
à mes trous du cul favoris. Je vous aime ❤️
11 notes · View notes
kenovele · 1 year
Text
Bog’s blog 23
Hola hola, 

Je n’espère ne pas trop vous avoir manqué et que vous avez survécu à l’attente insoutenable. C’était aussi difficile pour moi de repousser mon blog d’une semaine vous savez. Mes doigts pianotaient tout seul dimanche dernier. Kate m’a mis un bon coup de cravache et ça s’est arrêté. Depuis deux semaines, on a « la fièvre de la dernière ligne droite ». On a décidé de mettre le pied sur l’accélérateur et plus on se reproche de la ligne d’arrivée, plus on est entrainé par l’ivresse de la vitesse. Pour vous donner une idée de à quel point on prend même pas le temps de s’arrêter pour une pause pipi : la dernière saison de formula 1 est sortie il y a plusieurs semaines/mois et on est même pas à la moitié des épisode. Je vais supplier Kate pour qu’on en regarde un ce soir.
 
Kate a « eu le covid » la semaine dernière ce qui nous a permit d’avoir l’équipe au complet pour la dernière grosse tâche : la cuisine ! Kate est la coordinatrice de chantier + l’architecte d’intérieur en chef. On a du mal à prendre des décisions sans elle donc sa compagnie était cruciale pour cette dernière étape. Elle faisait la petite main de Jamie pendant que je m’occupais de projet personnel, … voir intime… j’ai construit la toilette ! 1 jour et demi de dur labeur pour un résultat royal. Un trône d’où je pourrais me déchainer sur les réseaux sociaux tous les matins après mon café (attention aux abus de pouvoir ça provoque des fourmis dans les jambes). Je l’ai construite de manière à ce qu’on puisse ranger les copeaux de bois et les rouleaux de papier toilette dans la structure de la toilette. Le design est très similaire aux wc classiques donc il se fond bien dans le paysage de notre salle de bain, ce que nous voulions.A part ça, j’ai fait une étagère en dessous du divan, raccordé les gouttières à notre citerne, installé le chauffe-eau et construit un step pour accéder au lit, des sièges haut/étagère qui se rangent en dessous du divan, une terrasse en bois devant la tiny et un divan avec mon crashpad pour aller dessus. La team Robinson de son côté a fait un énorme boulot dans la cuisine et on est super content du résultat. 

On passe la plupart de nos soirée dans l’atelier de Jamie à faire des projets plus créatif pour la tiny. Il a tourné (sur son tour à bois) le pied du bar pendant que Kate confectionnait un rangement pour ses bijoux et moi je bossais sur ma « fingerboard v2 » pour l’escalade. Les parents sont venu à l’atelier un soir pour faire l’avant d’une marche d’escalier. Je sais pas si Kate vous en a parlé dans le blog précédent mais chacune de nos marches est différente. Jamie avait plein de petits bouts de bois qui lui restait de son van qu’on a pu utiliser pour créer des paternes géométrique. Je vais mettre des photos si vous avez du mal à visualiser. On a 5 marches et les deux dernières sont bientôt terminées et prêtes à être installées. 

Nos soirées ont également été occupées à faire des recherches. Je m’occupais des recherches sur l’époxy parce qu’on voudrait bien le protéger un maximum de l’usure. Je devais donc trouver la résine la moins cher et regarder quelques vidéos tutorielles. J’ai aussi cherché pour un meuble à mettre dans notre chambre. Il doit faire 1.2 m de large par presque la même hauteur idéalement, ce qui est un peu inhabituel. Donc pour le moment on a pas encore eu de coup de cœur. C’est là que Kate va ranger la plupart de ses vêtements donc c’est assez pressant parce qu’on compte emménager dans 2-3 semaines. Je me suis mis à faire du pain pour économiser un peu de tune et j’ai commandé pour 120 euro de graine en gros pour rendre mes pains un peu plus intéressant. Ça sera rentable sur le long terme. 
 De son coté Kate a acheté les tabourets hauts en bois qu’on avait repéré. Je suis censé aller les chercher cette semaine mais c’est fort loin donc ça va me demander un peu de motivation. Je suis en général celui de la team qui s’occupe de récupérer les matériaux pour la tiny donc j’ai l’habitude. Elle a également fait des recherches pour faire un « great walk » avec les parents Robinson. Le trek dure 4-5 jours et on a décidé de s’inscrire à celui de Abel tasman national park. C’est au nord-ouest de l’ile du sud (là où on voudrait bien habiter). Ce sera l’occasion d’explorer l’endroit. On compte faire ça en février-mars de l’année prochaine. Les inscriptions étaient censé s’ouvrir mercredi mais le site à crash à cause du nombre excessif d’utilisateur donc l’ouverture des inscriptions a été repoussé d’un mois. 

Dimanche passé on a eu 4 différents groupes de visiteur à la tiny. Heureusement la veille on est resté là-bas tard et on a enlevé tout le carton qui était sur le sol et commencé à répandre nos affaires dans tous les sens pour rendre l’espace plus accueillant. Kate n’arrêtait pas de pousser des petits cris de plaisirs. Le fait de retrouver ses affaires après 6 mois/1 an (si tu compte notre voyage en partner) et le fait de les mettre pour la première fois dans sa maison étaient un cocktail redoutable pour lui donner le sourire. Pendant que Kate faisait des câlins à son électroménager Smeg, moi de mon côté j’ai essayé d’organiser mes bd dans les tabourets hauts/étagères que je venais de construire. Chacun affairé à ses pêchers mignons, on a pas vu passé l’heure. Les parents étaient de sortie mais quand on est remonté à la maison ils étaient rentrés. On s’est fait des croques plutôt que le repas qu’on s’était prévu. 
 Le lendemain donc, Les grand-parents, Cathy et sa maman, des amis des parents (pour l’apéro) et un de mes amis d’humanité à Pukekohe sont passés. J’étais super content de revoir mon pote parce que ça faisait 6 ans qu’on s’était plus croisé. On s’entendait super bien dans le temps mais ça faisait si longtemps. Il y avait donc un petit élément de stress mais les sujets de conversations n’ont pas taris jusqu’à son départ. Il mène le même genre de vie que nous ce qui rend la connexion plus facile. Je n’ai pas encore revu les Norvill (ma seconde famille d’accueil) mais je compte les inviter dès qu’on aura un « chez nous ». 

Aujourd’hui on était au premier anniversaire de Roman (Romain en français). C’est le fils d’un ami de la famille. Les parents sont 3 ans plus jeunes que moi (Roman était une surprise pour tout le monde). Ils sont super content avec leur enfant. Je dois dire qu’il a pas l’air d’avoir une bonne nature. Je l’ai encore jamais vu pleuré. C’est vraiment particulier de voir des parents plus jeune que moi. Ça fait un peu bizarre. Ce qui est bizarre aussi c’est que la maman de la maman de Roman (la grand-mère donc) était très jolie. Une grand-mère attirante, c’est bizarre à dire, c’est bizarre à écrire. Ils avaient prévu un château gonflable et un arène pour s’affronter avec des mousses. Malheureusement, on a pu profiter seulement de la machine à bulle parce qu’il a plu tout du long. J’ai bien profité de la nourriture aussi. J’ai su que ça allait être bon dès que je suis arrivé. Pas parce que la maitresse de maison tient un restaurant et a fait de la restauration toute sa vie, mais parce que j’ai plongé ma main dans le bol de chips, enfourné une poignée dans ma bouche et réalisé qu’ils étaient saveur « poulet braisé ». J’ai su « ils ont un sens de l’exquis ici ». Jamie est resté faire la fête parce que après tout, même si c’était l’anniversaire d’un enfant de 1 an, ça reste un bon prétexte pour faire la fête (il est le parrain aussi). Kate s’occupe de recouvrir notre canapé et des coussins pour nos tabourets hauts/étagères. Marc avait des lits d’hôpitaux en mousse dont il ne faisait rien au travail et on a pu récupérer ça. C’est de la top qualité. Jamie en a eu un aussi parce que son matelas en mousse dans son van était vraiment pourri. 

Bref, pas mal de petites news et d’annecdotes et surement des tonnes que j’ai oublié de mentionner mais j’espère que vous pouvez vous représenter un tableau général. La pendaison de crémaillère de la tiny approche donc j’espère que vous avez réservé votre ticket ! Les parents, n’oubliez pas que vous avez des tickets gratuits de la part de vos enfants à utiliser (attendez quelques mois que je trouve un travail avant de les réclamer please). 

Une bonne semaine à tous, 
Biz. 
2 notes · View notes
e642 · 1 year
Text
Bonjour, on est dimanche et comme chaque dimanche je me sens encore plus mal que les autres jours de la semaine. C'est possible ça ? Visiblement oui. Je n'ai toujours pas réussi à petit déjeuner donc je suis sortie de mon lit tard, 11h30 genre alors que jsuis réveillée depuis 7h du mat' et que je me suis endormie à 5h. J'ai décidé d'aller marcher, donc je me suis habillée en conséquence, c'est à dire, un short et un croc top, puis je me suis assise et j'ai réalisé que 25 degré en avril c'était pas normal. Du coup, en allant chercher mes deux addiction à savoir le RedBull et du tabac, j'ai pensé au fait qu'on allait sûrement tous bientôt mourir. Puis en rentrant jme suis chauffée à faire un vrai repas, j'en fais tellement peu. L'envie de manger des sucres rapides caloriques mais vides ma bien hantée pendant les 3 min de cuisson de mes pâtes. Comme quoi, 3 min c'est long. J'aurais pas cru. Puis là je regarde mon assiette, j'ai pas faim et en plus je pense au fait que j'ai 4 lettres de motivation à faire, mes certificats de travail que la mairie refuse de me donner parce que cette con de RH a décidé qu'elle voulait me faire chier moi particulièrement, j'ai pas non plus la lettre de recommandation que j'attends depuis 1 semaine. Mais ça va il me reste 2 jours et demi me direz vous ? Ouais enfin ce soir une pote qui a largué son mec parce qu'elle l'aime plus et qu'elle est tombée folle amoureuse de qqn d'autre et qui s'est fait tej de chez elle vient passer la nuit donc ce soir c'est mort. Demain j'ai conduite + un oral hyper important à préparer je comprends rien au sujet. Puis mardi j'ai un partiel de génétique que j'ai évidemment pas encore révisé. Et mardi soir fini mon avenir est scellé. Ça va vous ? Non parce que moi j'en viens à souhaiter que quelqu'un me renverse pour que j'ai une bonne raison de pas faire ce que je dois faire et que j'arriverai pas à faite. Ah oui aussi, j'ai fait des pâtes carbo et j'ai tout préparé dans la casserole pour pas avoir à sortir une assiette et en fait, je hais les gens qui font ça mais viscéralement donc bon.
5 notes · View notes
atelier-naginata · 2 years
Text
A la découverte de la série Atelier
Je suis une fan de farming sim et de JRPG de longue date, mais ai toujours boudé la série des Atelier. J'avais acheté Atelier Rorona sur PS3 il y a une dizaine d'années, et l'avais bien rapidement laché pour cause d'ennui.
Sauf que voilà, Atelier Ryza 3 a été présenté au dernier Nintendo direct, et possédant le premier dans ma blibliothèque Steam, j'ai décidé de lui laisser une chance, sérieusement…
Tumblr media
JRPG + jeu de ferme = Atelier
Je venais juste de terminer Xenoblade 3, après un marathon intensif de découverte de la trilogie, et le moins qu'on puisse dire, c'est que j'avais eu ma dose d'aventures épiques et de sauvetage du monde.Atelier Ryza, c'est tout l'inverse : un monde très coloré, un ton léger et sans morale (au premier abord seulement mais on en reparlera) et un gameplay relativement simple ; on récolte des compo, réalise des crafts d'alchimie, combat quelques mobs et découvre la vie tout à fait normale de nos personnages.
On ne va pas se mentir, dans la première moitié d'Atelier Ryza, il ne se passe pas grand chose… Et pourtant, j'ai du mal à mettre ce point en négatif. C'est tellement rafraichissant de ne pas avoir à sauver le monde et à juste vivre une tranche de vie.
S'il y a bien une chose qui m'a choquée dans ce jeu, c'est que pour la première fois, j'avais vraiment l'impression de faire de l'artisanat, avec un système complexe mais pas trop prise de tête, donnant une véritable satisfaction à chaque création d'objet, qu'il soit un simple compo pour une autre recette, ou un item vraiment utile en combat.
Et de un, et de deux…
Bien sûr, ayant dévoré le premier opus en 40 heures, je me suis jetée sur le deuxième, dont tout le monde chantait les louanges à longueur de post sur Reddit. Et quelle surprise ! Si Atelier Ryza est un petit JRPG de craft sympathique et agréable, Atelier Ryza 2 est un gros AAA qui envoie du lourd, une évolution flagrante de la recette précédente, pour ne pas dire un véritable chef d'oeuvre.
Il y a deux choses que je déteste dans les JRPG : les quêtes annexes, et l'optimisation.Et pourtant, dans Atelier Ryza 2, j'ai fait toutes les quêtes annexes, tous les dialogues avec tous les personnages, tous les donjons à 100%. J'ai bossé à fond l'alchimie dès le début, en optimisant mon équipement et mes objets au max, en débloquant 100% de l'arbre de talent et en faisant chaque recette.
Ce jeu… était un bonheur, du début à la fin, fourmillant de qualité de vie bienvenue, de mécaniques nouvelles et agréables, et de petites histoires à la morale positive.
Trouver sa voie
Atelier Ryza 2 reprend le thème du premier épisode et l'amplifie : l'important dans la vie est de trouver sa voie, et de rechercher un équilibre entre le travail et les loisirs, les obligations et les désirs, la curiosité et la raison.Si vous êtes dans une période de doute ou de dépression, je vous recommande cette série qui touchera forcément votre coeur.
J'ai terminé le deuxième épisode hier soir, et tout comme le premier, c'est un jeu qui prend son temps pour se finir, qui ne vous laisse pas en plan après le dernier boss, mais vous tiens encore un peu la main après les combats pour vous dire au revoir tout doucement.
Verdict : mais ça déchire !
Définitivement, je suis très heureuse d'avoir réussi à accrocher à cette série, au moins à l'arc Secret, qui se poursuivra en février prochain avec la sortie d'Atelier Ryza 3. Pour l'heure, je ne compte pas abandonner les Atelier, et vais me consacrer à l'arc Mysterious en commançant par Atelier Sophie.Et du peu que j'en ai vu jusqu'à maintenant, c'est vraiment bien aussi… Différent ! Mais bien…
5 notes · View notes
fallenrazziel · 2 years
Text
Les Chroniques de Livaï #540 ~ SANS AMBITION, IL N’Y A PAS DE TALENT (août 846) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le  personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort  de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je  me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma   propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a   traversées, ainsi  que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint,  détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques  libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous.  Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
Tumblr media
Je fais encore une fois le tour de l'avant-poste au galop pour m'assurer que tout va bien. Erd et Gunther sont de l'autre côté, à un ou deux kilomètres, et je dois pas tarder à aller les retrouver si je veux éviter les mauvaises surprises. Ils se sont très bien débrouillés à deux mais je dois me rendre à l'évidence : il me faut de nouvelles recrues au plus vite, sinon on sera limités dans notre champ d'action...
Erwin a pas trop fait d'histoire là-dessus au vue de ce qui s'est passé le mois dernier, et j'ai pu prendre part à l'expédition quand même. Mais il sera pas d'accord la prochaine fois. Une escouade d'élite réduite de moitié, c'est du gâchis, je peux pas monter des stratégies trop compliquées ou risquées. Ni les abandonner trop longtemps.
Je guette le signal qui doit nous indiquer le repli ; Erwin doit le lancer d'un moment à l'autre. Cette sortie aura été courte, juste histoire de réparer un peu un avant-poste pas trop loin du Mur et d'y laisser des vivres. Je dirais pas que c'était inutile mais Erwin a besoin de temps pour imaginer d'autres trucs à faire. Ca donne de quoi parler aux aristos en attendant, sans nous mettre trop en danger. Deux ou trois blessés, pas plus, aucun mort. Moi, ça me va. Même si on est pas plus avancés en fin de compte...
Tous ces complots qui nous ont occupés m'ont fait oublier que les titans étaient toujours là, dehors, à nous attendre. Toujours aussi moches et cons, ceux-là. Ils boufferont pas aujourd'hui. Ils vont devoir... eh ! c'est quoi ça ?
Un panache de fumée verte monte dans le ciel bleu et je me mets à transpirer d'un coup. Ils ont des ennuis par là ? Les équipes ont été dispersées afin de maintenir les titans à distance de l'avant-poste, ils se battent depuis un moment, même si les mochetés sont peu nombreuses car nous sommes un peu en dehors de leur trajectoire habituelle. Je talonne les flancs de ma jument pour me précipiter dans cette direction. Erd et Gunther attendront ; y a sûrement des bleus qui en bavent là-bas.
Je descends un talus rapidement, laissant ma monture sauter par-dessus un petit cours d'eau changé en boue à force d'être piétiné par des panards géants. Je plisse les yeux et me hisse sur mes étriers afin de voir ce qui se passe de loin. Il y a bien une bataille ; je vois le soleil se refléter sur des lames tirées. Merde, j'arrive pas trop tard, j'espère... Il doit y avoir au moins un déviant parce que j'en vois un sauter partout comme une grosse araignée...
Je dégaine à mon tour et m'accroupis sur ma selle pour décoller. J'me faisais chier justement, ça me dérouillera un peu. Voyons voir comment ça se présente. Je distingue, comme à travers une loupe puissante, la zone précise que je dois frapper pour faire tomber celui qui est le plus proche. Retrouver mes réflexes ne m'a pris que quelques minutes après avoir quitté Trost. C'est comme si je ne les avais jamais quittés, ces bons vieux tas de merde...
M'élançant de ma jument, je me prépare à mettre les gaz pour accélérer au moment propice, mais avant que j'ai pu faire quoi que ce soit, ma cible s'écroule sur le flanc, la nuque arrachée. J'ai à peine le temps d'apercevoir une silhouette floue, étrangement lumineuse, passant à quelques mètres et se jetant déjà sur la suivante. J'ai la berlue, ou quoi ? Attends un peu, que je vois ta trogne à toi... Tu m'as l'air vachement doué en tout cas...
Je reste dans le sillage du mystérieux soldat victorieux tout en me focalisant sur les autres titans dans les parages. J'en vois un qui tient un pauvre gars terrifié dans ses grosses pognes. Ok, je m'occupe de lui. Ces cris étranglés me parviennent et je fonce en avant en me servant d'un autre titan isolé pour me propulser vers lui. Je m'apprête à abattre ma lame sur la nuque offerte quand la silhouette lumineuse revient danser juste devant mon nez ! C'est pas possible, elle n'a pas du tout pris cette direction tout à l'heure !
Au moment de me poser sur l'épaule du titan terrassé, j'ai enfin le temps d'apercevoir le petit prodige qui me vole tous mes coups. Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il a l'air très bizarre. Ses cheveux sont très clairs - blonds, je suppose - et si longs qu'il lui tombent sur le visage. C'est pas très réglementaire ça... Bah, c'est une nouvelle recrue, il doit pas être au courant des procédures... J'suis étonné que personne lui ait dit que... Eh ! Toi ! T'es avec quelle équipe ?
Il me tourne le dos et s'apprêtait à repartir quand le son de ma voix le fait s'immobiliser. Je peux enfin me poser près de lui et le détailler de plus près. Il doit avoir la vingtaine, car sa carrure est bien faite, même s'il donne une impression de fragilité. Il est plutôt grand, sa peau est très pâle, et ses cheveux ont presque la même couleur, c'est perturbant... Il se dirige vers moi sans mot dire et je distingue dans ses yeux un reflet rougeâtre qui me met sur mes gardes.
Je suis le caporal Livaï, et je t'ai posé une question. Avec quelle équipe tu étais ? Il hausse les épaules avec impuissance et me montre une direction du doigt. Soldat, quand un supérieur te demande quelque chose, tu dois répondre ! On a pas le temps pour les devinettes ! Où sont tes camarades ? Tu... tu as tué ces titans tout seul ?...
Il secoue la tête négativement et semble fouiller le ciel des yeux. Bizarre, ce gamin... Il me met mal à l'aise... Y a un truc qui cloche chez lui. Est-ce qu'il serait pas un peu... simplet ou autre chose ? J'ai déjà eu affaire à des types comme ça dans les bas-fonds, rendus fous par la faim. En général, il vaut mieux pas s'en approcher, leurs réactions sont imprévisibles... Mais il a l'air calme, et pas menaçant... Je sais pas quoi penser...
Je me décide enfin à lui dire de me suivre afin de chercher les autre quand deux nouveaux titans nous tombent dessus, lancés au pas de course. Ils peuvent être si rapides quand ils veulent, ces salauds ! Fais gaffe, ils vont te choper !
Il a déjà disparu. J'ai à peine décollé que j'aperçois l'éclair de ses lames juste derrière le titan de tête. Sans me poser plus de question, je suis le mouvement pour faire son affaire au deuxième et ils tombent à terre presque en même temps. De nouveau, nous nous trouvons face à face et je le scrute plus intensément. T'es doué, gamin... Ma jument me rejoint au petit trot et la monture du soldat fait son apparition aussi. Bon, le danger est écarté pour le moment, tu peux répondre à mes questions maintenant ?
Il semble embarrassé, et danse d'un pied sur l'autre sans se décider à parler. C'est quoi ton problème, t'es timide ou quoi ? C'est pas le moment, c'est pas moi qui vais te bouffer si tu te décides pas à répondre ! Y'en a encore qui peuvent débouler ! C'est pas vrai... c'est quand même pas moi qui l'intimide ? Encore un admirateur paralysé par ma présence ? Ttcchh...
Un galop fait trembler le sol près de nous et une petite troupe d'explorateurs nous rejoint à son tour. Il y a plusieurs équipes rassemblées ici. Je n'en reconnais que quelques-uns... Mais ce qui me met sur le cul, c'est celui qui chevauche en tête.
C'est la copie conforme de celui avec lequel j'essaie de communiquer depuis plusieurs minutes !
Quelque chose s'agite en moi, comme un fragment de vieille superstition inexpliquée. J'ai jamais trop aimé ça, les jumeaux... C'est très perturbant de se retrouver face à deux personnes identiques, on a l'impression d'être la cible d'une plaisanterie douteuse... On dit qu'ils portent malheur, ou des trucs comme ça.
Bah, je sais ce que c'est d'être considéré comme un monstre qui apporte la poisse, je devrais bien le gérer. Pas la peine de les mettre mal pour ça. Après tout, le bataillon est réputé pour ses monstres, non ?
Le nouveau-venu se poste à côté de moi et me donne enfin les infos que je veux. Au moins, toi, tu sais parler ! Ton... frère ouvre pas la bouche depuis tout à l'heure, ça mérite le conseil disciplinaire ! Il me répond qu'il est muet de naissance. La belle affaire ! Comment il a réussi à passer ses examens sans décrocher un mot ? Ok, trop de questions, et pas assez de temps. Je vous tiens à l'oeil, vous vous expliquerez à Trost. Je vois le signal de fumée du repli. Suivez-moi en rang, on rejoint le bataillon.
Je mène la petite troupe hors de la zone dangereuse, constatant que personne ne semble blessé. C'est la chance... ou peut-être pas. Si j'en crois ce que j'ai vu, il y a ici deux petits prodiges tout à fait inattendus et hors normes, à tous les niveaux.
10 notes · View notes