Tumgik
#à chaque fête je m'y mets
idereahellyeah · 2 years
Text
Tumblr media
Quand j'ai investi dans un chouchou rouge avec cornes de rêne, des boucles d'oreilles aux décorations sapin et un eyeliner vert pour égayer le mois de décembre de mes patients.
73 notes · View notes
fallenrazziel · 4 years
Text
Les Chroniques de Livaï #496 ~ ON NE DOIT PAS COMPTER SUR UN MIRACLE (juin 846) Mallory Vorster
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Tumblr media
J'aurais aimé que cette nuit dure plus longtemps ; je vois les premières lueurs de l'aube poindre à l'horizon. J'ignore ce qu'elles vont nous apporter, je suis prêt à tout.
A mesure que le paysage s'éclaircit, je vois aussi plus nettement les visages de ceux qui m'entourent. Cette lumière, qui met habituellement en joie ceux qui peuvent la contempler, colle sur leurs faces un masque de terreur. Nous savons tous implicitement ce que cela veut dire. Les titans vont se réveiller. Tout s'est passé admirablement depuis notre départ, et nos lignes ont parfaitement tenues sans aucun imprévu, mais les choses ne pouvaient pas rester ainsi. Je vérifie mes gâchettes, mes lames bien enclenchées et me prépare à partir à l'assaut s'il le faut.
Un cheval vient se coller au mien et je lâche un sourire à Ulrika. Elle est restée tout du long près du chariot de la chef d'escouade Hanji Zoe et je ne l'ai presque pas aperçue de toute la nuit. Pouvoir la voir après ces heures passées dans le noir me réconforte. Je passe ma main sur sa joue sèche et sale à force de chevauchée. Elle prend ma main et embrasse ma paume. Ecoute, reste à l'intérieur, d'accord ? S'il y a de la bagarre, c'est moi qui irai. Elle s'apprête à protester mais je l'arrête tout de suite. Tu sais que je suis meilleur que toi dans ce domaine. Certains des civils dans le chariot peuvent avoir besoin de toi. La vision d'un uniforme les rassurera. Tu as toujours les mots pour réconforter les autres et leur donner du courage. Fais-le pour eux. Moi, je vais surtout avoir besoin de force et d'un bon angle d'attaque. Et aussi de manger un peu.
Je fouille dans ma besace et sors une ration militaire. C'est la première fois que j'en vois une, auparavant nous avions des repas standards. Ca ressemble à une barre marron légèrement granuleuse, un peu levurée, et ça ne donne pas faim du tout. Mais je sais aussi que c'est un condensé nutritif. Alors je me force à l'avaler, tandis qu'Ulrika fait de même en grimaçant. Un peu de volonté ! Les explorateurs mangent ça si souvent que cela ne doit pas faire de mal ! Je bois une bonne rasade d'eau pour faire passer le tout, puis embrasse ma femme sur le front. Oui, ça veut dire que tu dois t'éloigner maintenant. Si des titans débarquent, je veux que tu sois hors de portée. Elle recule alors à contrecoeur et se mêle à la foule des autres soldats qui avancent en dernière ligne, près du coeur de la formation.
Je préfère la savoir là-bas plutôt que de m'inquiéter pour elle. J'aurais trop à faire ici. La seconde ligne est tenue par des membres de la garnison qui me semblent plutôt tétanisés ; si des titans se pointent, ils risquent plus de se faire dessus qu'autre chose. Bizarrement, je n'ai pas peur. Une partie de moi a même hâte de se mesurer à ces monstres. Je veux leur rendre la monnaie de leur pièce, pour ce jour funeste...
Je scrute l'horizon à l'ouest, et je ne tarde pas à voir de gigantesques silhouettes se déplaçant lentement sur la plaine. Elles se dirigent vers nous, c'est sûr. Notre odeur doit les allécher, je suppose. Qu'ils viennent ! Je remarque alors qu'aucun des hommes de l'escouade d'élite n'est dans le coin. Donc, ça va être pour nous.
Plus les titans se rapprochent, plus leur taille augmente. Ils paraissaient minuscules tout à l'heure, mais ils sont bien plus grands que prévu en fait... Je dirais que le plus proche fait bien dix mètres. J'entends un garde gémir près de moi en se cachant le visage dans la crinière de son cheval. J'ai un avantage sur ce gars : j'ai déjà vu des titans de près et je sais de quoi ils sont capables. On va pas compter sur celui-là. Donne-moi ta place, et va au centre, je vais m'occuper de ceux-là. Il hoche la tête sans se faire prier et je passe en deuxième ligne. Personne n'a rien vu, le capitaine Hanji Zoe semble trop occupée à regarder les titans approcher.
Ils sont là, tout proches. Les rayons du soleil les touchent à peine, pourtant ils semblent tout à fait éveillés. Mon voisin sort son pistolet pour lancer une alerte mais je l'arrête. Pas la peine, on va s'en occuper, il y en a que deux. Si ça se trouve, les vétérans sont pris ailleurs. On doit nous aussi participer à ce combat !
Oui, on nous le doit. J'ai attendu une année entière pour cette vengeance. Je vais savourer chaque coup, chaque giclée de sang. Si tu ne veux pas y aller, laisse-moi faire. Je vois déjà comment je vais m'y prendre.
J'ai à peine le temps de penser une minute de plus que des explorateurs de première ligne ont déjà décollé. Je peux me fondre dans leur groupe et tenter ma chance. Je talonne ma monture et les rejoins en moins de deux. Je les observe pour voir leur méthode et m'assurer que je fais les choses correctement. J'ai un peu de mal à m'accroupir sur ma selle mais ça ne devrait pas poser trop de problème. Je me sens galvanisé en chargeant avec ces soldats chevronnés ! Je fléchis les genoux, tire mes lames et lance mes grappins. Je touche juste du premier coup !
Je me contente de tourner autour du titan de tête, comme mes camarades, attendant une ouverture. Le géant se met à sautiller sur place, me ballottant dans tous les sens. Je me stabilise en tirant sur mon câble et en enclenchant le rembobinage. Je me rapproche très vite de ma cible - l'air me cingle le visage -, et tente de viser le cou. Mais je ne suis pas du bon côté ! Mes lames écorchent à peine son visage et ses gros yeux se fixent sur moi tandis que je me pose en catastrophe sur son épaule. Je vois sa grosse main se tendre vers moi... Je saute dans le vide, tire mes câbles en vitesse et parviens à m'agripper à sa hanche. Je tourne de nouveau, attendant de voir sa nuque...
Tandis que je reste en suspension dans les airs grâce à mes jets de gaz, les explorateurs parviennent à lui sectionner les jambes. Il est trop près de la colonne, il risque de tomber dessus ! Il est trop tard pour les jambes, il faut l'achever maintenant ! Heureusement, sa chute met à ma portée la cible que je vise. Je suis le seul en l'air, alors je fonce sur le cou à découvert en hurlant ! Je me sens si bien, si fier ! Je tombe sur la nuque musclée, les lames en avant, et parvient à trancher la minuscule zone mortelle qui a été le sujet de tant de nos cours théoriques. Le lambeau de chair vole dans les airs et retombe devant les yeux de mes camarades, médusés.
Restez pas plantés là, y'en a un autre ! Je vais pas tout faire non plus !
Je les laisse s'occuper du deuxième titan, tandis que je trône sur le mien, mon trophée. Je tape du pied sur sa chair qui commence à se désagréger, savourant les gerbes de sang que je fais jaillir sous ma botte. Alors, tu l'as senti ? T'as aimé ça ? J'espère bien, parce que moi j'ai adoré ! Je vais faire leur fête à beaucoup d'autres de tes copains ! Vous allez dégager de notre territoire, c'est chez nous ici ! Oh merde, cette vapeur est vraiment brûlante ! Je siffle mon cheval.
Putain, je veux encore cette sensation ! Cette victoire, que je crois définitivement possible ! Je sens une odeur familière, venue du sud... Le parfum des fleurs dans notre jardin... Il passe par-dessus Maria... Je peux nous voir, tous les trois, sous le porche...
La vision s'estompe alors que le corps sur lequel je me tiens s'évapore pour de bon. Je me laisse tomber à terre et remonte à cheval. Ils n'ont effectivement pas peur des titans, ce sont de braves bêtes. Tandis que je rejoins la colonne en marche, la tête d'Ulrika apparaît au-dessus de la foule et je lui fais le pouce de la victoire.
Tu m'as vu ? Mon premier titan ! C'était incroyable ! C'est pas si dur, finalement ! Beaucoup d'autres vont y passer, je te le garantis !
9 notes · View notes
bnjsld · 5 years
Text
Déambuler le vendredi soir dans Mont de Marsan me rappelle parfaitement ce à quoi correspond mon ressentiment personnel actuel : le vide.
Rien, mis a part les 2/3 personnes dont on voit dans leur façon de marcher qu'ils vont d'un point A à un point B et qu'il semble que rien ne pourrait les détourner de leur route : peut importe où ils vont, ils y vont, et ce mode automatique activé semble les plonger dans l'immensité de leurs réflexions.
Rien, mis a part ces groupes de personnes, fesant la fête à leurs balcons.
Rien, mis a part cette personne, fouillant les poubelles et se rejouissant d'avoir trouvé un reste de kebab.
À part ces présences brisant le silence et le vide des soirées montoises, il y avait moi. Je ne fesais parti d'aucun des ces types de personnes. Pas de soirée en vue, pas de destination précise où aller, pas d'objectifs à trainer comme ça dans la rue. Juste un besoin d'air et de marcher.
L'orage et la pluie, suivie de grêle commencant à tomber sur la ville, et ma voiture étant assez loin de là où j'étais, je me suis réfugié dans un bar. Pas grand monde dedans : 2 couples au fond du bar, un groupe d ami un tout petit peu plus loin, et au comptoir, à côté de moi, deux vieux hommes discutant des derniers résultats du stade montois en baisse par rapport au début de la saison.
Moi, je restais là, à apprécier la musique jouée, qui change des musiques de merde qu on a l'habitude d'écouter dans les bars "branchés" ou ces conneries de boîtes de nuits. En voici quelques unes que je connaissais.
J'avais à peine fini mon whisky que le barman se mit à me parler, et crois moi qu'à ce moment là j'étais pas près à ce qui allais arriver.
Il a commencer par me dire que j avais pas l'air d'être un gars du coin, et a donc demandé d'où je venais. J'ai répondu normalement que j'habitais ici. Il a insisté en disant que vivre actuellement ici ne voulait pas dire que c est de la que viens. Je lui ais alors dis que je venais de partout et nulle part à la fois, j'ai vécu à beaucoup d'endroits, mais je n'arrive pas à définir un endroit d'où je me sens originaire. Je ne savais pas si a ce moment là il avait compris ce que je voulais dire, mais son regard avait eu une expression que je crois n'avoir jamais vu dans le regard de quelqu'un.
Il a alors servi deux whisky, demandé a la serveuse de tenir le bar, et il m a demandé de le suivre a une table un peu plus loin. Il m'a demandé mon âge. Apres lui avoir dit, il a dit cash que c est pas possible. Qu'un gamin de mon âge ne formule pas de telles réponses. Ca paraissait chelou, mais avais quand meme le sourire Alors il a alors dit que j etais soit un petit bobo voulant se donner un air voyageur, soit un gitan, ou soit un mec perdu dans sa vie.
Sur le coup j'ai ri, je m'y attendais clairement pas, et je sais pas si ce rire était nerveux par rapport à cette situation ou pas. J'ai mis tout de même du temps à répondre : "Je vous laisse choisir". Il a comprit en me regardant dans les yeux. Il m'a demandé ensuite qu'est-ce qui m'amenais ici, ce que j 'ai expliqué en disant que je me balladais sans but precis, aprecier le calme, etre tout seul. Il a alors dit quelque chose de magnifique. "Plus grand monde prend le temps de déambuler seul de nos jours, tout le monde est pressé, tout le monde ne souhaite pas perdre son temps à juste être seul, et de profiter de ces moments là. Les gens ont oublié l'importance des moments seuls, ils voient la solitude comme un échec social, auquel il faut toujours remédier. Mais les gens oublient que peu importe si tu as été majoritairement accompagné ou non dans la vie, tu meurs seul. Et si tu n'a jamais été confronté à la vraie solitude, c est normal que la mort te fasse peur. Je pense que ce sont des épisodes nécessaires dans la vie d'une personne : qu'elle apprenne a se connaître et à s'aimer soit même en étant toute seule, puis naturellement elle apprendra à apprécier la compagnie de personnes de valeurs, et préférer la solitude à la compagnie de personnes n'en valant pas la peine."
Je sais plus si c est exactement comme qu'il l'avait dit, car de sa bouche c'était juste magnifique. J'étais juste sur le cul. Apres ce moment de silence, il rigola en disant "enfin bref, ce n'est qu'une brève de comptoir" que j'ai coupé en disant que j'étais clairement d'accord avec lui, mais un détail me chiffonais un peu. Je lui ai alors demandé : "Vous disiez qu'il est important de rester seul pour apprendre à s'aimer sois même, partez-vous du principe que chacun peut y arriver ?" Il m'a dit qu'il était évident que non, comme il y a des personnes qui ne s'aiment pas soi-même par défauts, qui ne font pas l'effort de prendre du temps pour essayer d'y remédier. Mais la raison de ceci, ce n'est pas la personne. C est son entourage. La personne ne s aime pas car on l'a un jour rejeté, ou souillé, ou on lui a fait comprendre que c etait qu une merde. La conclusion de ces actes parraissent immonde, mais ce qui est pire, c est la forme qu ils prennent : c'est un processus sur le long terme. Et plus longtemps la personne est en contact avec ces éléments, plus le ressentiment de detestation de soi va se faire sentir. Mais rien n est jamais trop tard : la personne doit faire le tri autour d elle, et bien analyser qui l'entoure, et ce que ces personnes lui apporte. Après avoir repéré ces nuisibles, la personne doit prendre le temps d etre seul, car c est quelque chose de nécessaire pour qu elle fasse une introspection et se pose les bonnes questions par rapport à pourquoi elle ne s'aimerais pas.
À partir de là il expliquait que c etait difficile de généraliser à cause de l'infinité de cas différents qui nécessite un regard sur chaque situation. Mais que comme il est ni psy ni détenteur d'un savoir absolu ce n'est que sa vision de choses.
C'est vrai que sur ce point, c est difficile derrière d'affirmer avoir la solution miracle au Mal du Siècle. Mais ce que j'ai trouvé remarquable, c'est la logique implacable dans laquelle ce raisonnement a été fait.
Suite à ça on a continuer a parler un peu d'autre car ca devenait plombant a force de parler de dépression alors qu on venait tout juste de se connaitre. J ai fini mon verre, et suis reparti en le saluant chaleureusement au passage, le remerciant pour l'hospitalité, la discussion, et le verre gratuit.
Même si le sujet dont on parlait n'est pas exactement le problème que j'ai : oui j'ai du mal à m'aimer moi, mais c est pas par rapport aux autre ni a juste me detester comme ca : je deteste comme j'ai agis et réagis par le passé.
Mais durant cette discussion, la seule chose que j avais en tête en illustration, c'était toi, d'un part c'était un gégé, d'autre part et surtout pour ces posts tumblr que tu mettais à l'époque sur le fait que tu ne t'aimais pas, que tu te sentais nulle, moche, comme une connasse, parce qu'il y a eu ce qu'il s'est passé ta scolarité en primaire et collège, et aussi je pense à cause de ce mec qui te manipulait à l'époque dont je ne me souviens plus le nom, qui était dans ton lycée.
Si tu descends (à moins que t ai deja vu) tu verras une capture d ecran d une reponse que je t ai faite, mais aucune idée de quand cette capture date. Elle etait dans mon téléphone dans un dossier avec des images dont n'avais aucune idée que je les avais. C'était la seule photo qui avait un rapport avec toi dans ce dossier.
Je mets à la fin une photo du verre au comptoir, que j'ai trouvé joli et donc pris en photo pour le montrer à mon voisin qui à pleins de verres pour servir les alcools chez lui. Mais ce verre est désormais le symbole de cette soirée formidable.
Tumblr media
2 notes · View notes
janelher · 3 years
Text
Tumblr media
I posted 320 times in 2021
320 posts created (100%)
0 posts reblogged (0%)
For every post I created, I reblogged 0.0 posts.
I added 2 796 tags in 2021
#écrivain - 306 posts
#french - 304 posts
#écrire - 302 posts
#my writing - 300 posts
#français - 277 posts
#poésie - 275 posts
#nuit - 275 posts
#pensées - 275 posts
#poem - 265 posts
#solitude - 217 posts
Longest Tag: 27 characters
#les nuits de la pleine lune
My Top Posts in 2021
#5
Mardi 19 septembre 2017, 0h59
Je sais j'ai menti, j'avais dit que c'était fini; oui mais ce soir entrent en piste les doutes, et les pleurs qui subsistent, le manque de lui...
Alors ce soir je m’éclipse.
Le bruit des vagues, la lune...
Je m'en fous: je sors de cet alcôve.
L'air du temps des plages me met à genoux; je n'aime plus rien du tout...
C'est vrai c'est la vie, on ne peut rien contre la bruine, tout comme ce soir se désistent les rêves et la fête; je câline et je me débine; je mets le feu aux artifices.
L'air du temps des plages me subtilisent les bases d'un amour flou; le bruit des vagues me déshabille... Je n'aime plus rien du tout...
Je sais j'ai menti, j'avais dit que c'était fini; oui mais ce soir entrent en piste les doutes et les pleurs... Alors ce soir je m’éclipse.
16 notes • Posted 2021-09-19 14:02:36 GMT
#4
Mercredi 19 juillet 2017, 0h18
« J’en ai pleuré de ce bonheur.
De joie, de surprise, et d’impuissance: une immense couverture d’amour et de sérénité, teintée de confiance, imprégnée de bonté...
C’était doux au toucher, et lourd sur les épaules, mais cette lourdeur n’altérait en rien mon sourire, ou ma joie.
Simplement, cet amour, ce bonheur étaient tellement grands qu’ils m’éblouissaient chaque jour, qu’ils m’impressionnaient chaque fois que je posais mes yeux sur son visage, ou que sa voix au moindre mot faisait vibrer mon corps tout entier.
Chaque jour, je lui racontais tout ça, et chaque jour mon étonnement amplifiait et ma respiration se coupait à mesure qu’il me confiait observer le même phénomène. »
18 notes • Posted 2021-07-19 14:00:50 GMT
#3
Lundi 16 octobre 2017, 17h59
Je t'avais tant cherché...
Mes années lycée se noyaient dans des rêves, qui te ressemblaient; mes textes te dessinaient souvent.
Je t'avais tant cherché, tant rêvé, et tant espéré... Que j'ai cru, quand je t'ai trouvé, ne pas mériter cet instant.
Et la nuit, si tes bras me serrent, c'est que je n'ai su, assez, en profiter.
Maintenant que je t'ai perdu, je ressens, oh, comme j'aurais dû !
Les regrets lacèrent mon corps nu...
Si tes bras me serrent, c'est qu'il y a dans l'air du vrai.
Je t'avais tant cherché...
Longtemps, et sans jamais oser même y croire, sans m'y accrocher: tes caresses, et ce rêve lancinant.
Je t'avais tant cherché...
Mais le ciel nous a arrachés l'un à l'autre, et en plein été, ne me laissant que ce rêve lancinant.
19 notes • Posted 2021-10-16 14:02:52 GMT
#2
Les jours où je suis pas en forme
T’es dans ma tête comme un coup de gomme
Sourire forcé
Regard fermé
Dans les rues parfois j’me perds
Pourtant avant j’étais si fière
De te guider
Mais c’est passé
Les clopes que j’ai pas, je les fume
Comme toi, je t’ai pas, mais je te hume
On sait jamais
Des fois qu’tu serais
En retard
Il a fallu que tu partes
Pour que tous les écueils s’écartent
Pour que sur mon coeur
Crie le chant d’un nouveau choeur, comme
L’amour perdu, qu’on donne
Les jours où c’est l’habitude
Qui reprend le cours de ses études
Dans mon ennui,
Tu me souris
Les jours où j’ai plus d’excuses
T’es dans ma tête, et tu t’amuses
À me dire « je suis là »
See the full post
19 notes • Posted 2021-06-10 16:02:44 GMT
#1
Dimanche 31 août 2017, 1h16
Lorsque s'en vont les amants, qu'ils se lâchent la main comme cessent d'exister deux anciens aimants, il reste d'eux cet étrange écho, dans leur chambre, qui fut un jour témoin de leur amour.
Il reste, accroché aux murs, les rires, le plaisir et la douleur, flottant silencieusement parmi les rêves défunts, et espérant, peut-être, que reprenne le cours de leurs passions.
Lorsque s'en va celui que tu aimes, qu'il se dilue dans le temps comme un parfum familier, au retour des vacances, se vide alors complètement ton corps.
Je sens mon être encore tant imprégné des arômes délicieux que tu as laissés en moi, et tes mots semblent divulguer tant d'ivresse dans l'air, qu'ils me parlent comme s'ils sortaient tout juste de ta bouche; mes yeux entrouverts finissent parfois par se refermer sur mille images de toi, au moins mille...
Le temps, malgré tout, file à toute allure !
À présent que le temps s'est rapproché de moi, et que pèse si fort, sur mon âme, le manque de toi, je sens mon corps tout entier prier le ciel de recouvrer ta peau, douce et amoureuse, afin de laver ce goût amer de passé qui me brûle l'oesophage, et me livrer de nouveau, sans tarder, à tes tendres, merveilleux et damnés baisers volés.
24 notes • Posted 2021-08-31 14:02:29 GMT
Get your Tumblr 2021 Year in Review →
1 note · View note
ecrivures · 4 years
Text
24/03/2020
À fond sur l'auto-route des VROUM VROUM moteurs aux constants aguets aguerris c'est sûr voilà que ma voiture devait être à ce moment l'engin véhiculé le plus rapide du monde et de l'univers tout entier compris, slalomant entre ces autres corps mobiles sur roues qui respectaient copieusement les vitesses limitatoires quoique j'en soupçonnasse quelques uns de jouer à chat avec les règles mais bref qui suis-je pour juger.
L'objectif de cette course de dingue m'était de se rendre à un festival des festivités, je ne sais plus où mais c'est l'amoureuse que j'allais y rejoindre en tout cas pas de temps à perdre l'enjeu se déroulait sur un week-end du vendredi au dimanche et nous étions déjà samedi alors zou sans réflexion
« TU VAS VOIR ON VA S'MARRER COMME DES BEUVRÉS LÀ-BAS » hurlai-je à mon pote imaginaire assis à la place du mort.
Les vitesses moléculaires s’accroissaient au rythme de mon sang bouillonnant d'adrénaline, et, toute formulation langagières foireuse venant d'être ici déposée, il me fallait admettre que l'angoisse d'une fin soudaine planait de plus en plus amplement vers les dessus de ma conscience pulsionnelle. Donc des fois j
BAM !
Pare-choc avant contre pare-choc arrière c'est les folies qui se trament et BIM ENCORE une autre tiens ça cabosse ça tonneaute vroum vroum les moteurs se calment et on se retrouve sur quatre roues déglinguées carrosserie de partout enfoncée au milieu de cette auto-route toujours la même.
« MINCE C'EST CHAUD ON A FAILLI CREVER » hurlai-je encore à mon pote imaginaire assis à la place du mort à qui j'ai décidé d'arrêter de parler d'ailleurs on va dire il est mort.
On pourrait s'en clamer des « ouf » mais non, plus loin sur la route la même un peu plus loin là-bas, comme les faits exprès de ce qui arrive quand c'est pas le moment, une voiture de la police qui a certainement usé de techniques visuelles à l'aide de ses rétro-viseurs et qui ne s'avère pas dupe de l'action : hop elle fait demi-tour comme ça et se ramène pleins gyrophares sirènes sur vers les lieux du crime.
Je me dis ça pue un peu, toute faute pour moi vaut mieux agir que prévenir.
Sur la droite : sortie de la route menant à une forêt. J'use les dernières forces du véhicule amoché par la vie et y dirige l'ensemble de nos corps meurtris de chocs accidentés. Je gare le bordel au bord du sentier boueux, à la lisière, et c'est sûr ils vont débarquer ici sous peu les méchants alors je sors et vais m'enfoncer dans les bois trouver vite comme il faut une planque idéale.
Ni vu ni connu, miteuse cabane isolée perdue entre multiples arbres oubliés des temps d'un jour. Parfait c'est parfait, j'en ouvre la vieille porte en bois rouillée de fer, me fond à l'intérieur on ne bouge plus attendons et, quand calmé, repartirons. Le stop routier terminera ensuite mon trajet.
Ça va c'est plutôt peinard, un peu confiné l'ambiance espace clos et serré, mais une banquette lit d'hôpital trouée rongée longe le mur en bois je m'y assois et fais passer le temps sur mes songes.
La situation pourrait être pire.
Bien pire.
Et'suffit d'y penser pour que ça arrive : voilà que je prend conscience de la présence d'une ÉNORME guêpe sur la porte. Vivante la guêpe, bien sûr.
Ah ça j'aime pas, ça, avec leur abdomen venimeux et leurs yeux jugeurs ces machins là je déteste ils ne me plaisent absolument mais alors vraiment pas du tout.
Puis allez qu'elle se met à voler la guêpe, absurdité de son vivant, certainement à chercher la sortie mais alors pourquoi y est-elle entrée pardi ? Et chaque fois ça fait des feintes, s'approche de moi sans que j'en comprenne de raison, puis retourne vers la porte à provoquer ces bzzbzzzdddggzzgbbdzzzggbzbzzzzbzz bruits assourdissants et répugnants. L'espace est vraiment trop restreint rien pour me mettre à l'aise c'est sûr on est un être de trop dans cette pièce de bois rongé mais je me refuse à effectuer quelconque acte meurtrier mortel. Tout de même restons polis.
Alors je tends la main vers la poignée de porte, mais chaque fois qu'elle s'y approche l'autre abrutie dangereuse s'excite et vole dans tous les sens ça stoppe net le geste initial. Gardons espoir cependant que les  tentatives se réitèrent.
Je parviens enfin à entrouvrir l'allée vers une sortie. Bien sûr, la chose n'est pas du bon côté de la cloison et préfère s'y heurter plutôt que SE SERVIR DE SES SENS et sentir l'air à suivre pour s'échapper. Toujours la même rengaine.
Ça dure un temps interminable, à l'aide d'une planche de bois trouvée à terre je fais les nouvelles tentatives d'inviter l'insecte volant à se diriger vers l'ouverture, mais non, même lorsqu'elle se trouve devant la voilà qu’elle retourne vers les confins du plat bois miteux. Et toujours ces coups de pression à me venir dessus puis repartir, c'est l'enfer.
Bon, je tourne la tête et vois à l'autre bout de la pièce, soit à même pas deux pas de moi, une autre porte qui donne vers un autre extérieur. Provoquer un courant des airs, en voilà une bien bonne d'idée, alors je m'y évertue m'y dirige et ouvre péniblement cette autre porte qui donne vers un autre extérieur.
On est d'accord que le suspens de la situation ne serait pas à son comble si l'astuce avait fonctionné à merveille, au lieu de ça la chose persiste en faisant à présent des allers-retours dans la cabane, me frôlant à chaque fois sans foi ni loi établie.
Et couronnons le tout, plutôt que celle-ci de sortir, voici qu'une autre plus grosse encore entre, à son tour, au sein de ce confinement qui me plaît de moins en moins serein.
Là on y est c'est le danger du ressenti je deviens fou à les voir toutes deux effectuer le même manège des allers-retours constants en me tournant autour par la même ÇA VA PAS LE FAIRE !
Voilà que j'échappe aux flics méchants et j'écope de guêpes moches et monstrueuses, comme quoi pas un.e pour rattraper les autres, similarité de ces corps qui nous exercent la pression de leur présence sans cesse et gros tourments.
Alors, à situation triste réflexes tristes, de cette planche que je tiens en mains la violence d'un geste s'effectue, j'éclate la deuxième entrée en scène qui désormais est encore moins belle à voir étalée sur le mur.
Était-ce la bonne idée peut-être pas en tout cas retour en arrière impossible, plus question de s'arrêter la vengeance de l'autre risque d'être terrible je m'évertue à lui réserver le même sort sans aucune fierté mais qui sommes-nous pour juger encore une fois.
Sauf que je la rate plusieurs fois celle-là, l'espace clos freinant l'ampleur de mouvements efficaces, et plus je la rate plus elle s'agite,  un combat sans fin semble s'engager mais, malheur aux petites choses, elle finit par trouver le même sort que sa sœur défunte peu avant elle.
Rien ne s'arrêtera là me dis-je instinctif, c'est comme les polices quand y'en a une d'autres arrivent, mortes de surcroît, alors il me faut placer les morbides cadavres au-dehors et on en parle plus.
Sauf qu'à quoi bon après tout, guêpes mortes, flics partis, c'est à moi de m'en extraire désormais et d'aller poursuivre le périple de ma route jusqu'à l'objectif initial m'étant  imposé, ce festival des festivités qui me fera tout oublier.
J'y suis parvenu à force de pouces et de routes dans les après-midi du samedi.
Festival des festivités, fête festivalière... une pas si bonne ambiance jadis espérée à dire vrai.
Pour sûr la peine n'en valait pas tant d'efforts, et, en plus de ça, pompom sur le bottin ou cerise sur le crottin, voilà que je m'y suis fait larguer.
0 notes
actusfrances · 5 years
Text
Les Molières, ville laboratoire de la politique citoyenne
Tumblr media
La politique, il a commencé par la plaquer. Yvan Lubraneski était de tous les combats au début des années 1990, alors étudiant en sciences politiques à Lyon : parti socialiste, Unef (Union nationale des étudiants de France), MJS (Mouvement des jeunes socialistes)... "Je me suis rendu compte du décalage entre ce que j’attendais de la politique et le comportement des gens qui en faisaient, raconte l’homme aujourd’hui âgé de 45 ans. J’ai continué à m'y intéresser, mais j'ai stoppé mon engagement." Il travaille à la direction générale de la Police nationale jusqu’en 1999, puis vit de la musique. Yvan Lubraneski chante encore aujourd’hui une à deux fois par mois dans des comités des fêtes ou maisons de retraite, et il tire l’essentiel de ses revenus de l’agence de communication qu’il a créée. Coupe impeccable, jean noir étroit, chemise blanche, veste noire et baskets : c’est vrai qu’il a un air de crooner. Mais il est surtout maire des Molières, village de 2 000 habitants dans l’Essonne, depuis 2014. Sa mairie est une bâtisse en meulière, en retrait de la rue principale. En face, s’alignent quelques commerces : épicerie, boulangerie, coiffeur, boutique de vélos, pharmacie et un bar où le maire discute avec chacun. Au-delà du centre, s’étalent des pavillons, puis des champs.
"De la place pour chacun"
Tumblr media
Réconcilié avec la politique ? Oui, mais pas celle de ses 20 ans. Il gère sa ville avec ses habitants, à l’avant-garde des nouveaux codes politiques participatifs. En mars dernier, avec quatre autres maires – Châtel-en-Trièves (Isère), Langouët (Ille-et-Vilaine), Ayen (Corrèze), à Longpont-sur-Orge (Essonne) –, il publiait un livre, Des communes & des citoyens, engagez-vous !. L’objectif : renforcer le mouvement des listes citoyennes. Car partout, déjà, des Français s’unissent en vue des élections municipales de mars 2020. Les quelques mois restant ne seront pas de trop. Il a fallu un an de concertation à Yvan Lubraneski et son collectif pour construire leur projet électoral de 2014. Résultat ? Aucune autre liste ne s’est présentée ! Ils ont été élus à 100 %. "Pourquoi s’opposer à une dynamique ayant fait de la place pour chacun dans le processus d’élaboration du projet ?", commente-t-il.
"Je me sens utile"
Tumblr media
Depuis, l’équipe met en place de nouvelles façons de gouverner. Une commission, ouverte à tous, a étudié l’entrée de la commune dans le Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse. Le sujet avait été clivant pendant la mandature précédente. Mais la "votation citoyenne" de novembre 2015 révèle une belle majorité : oui à 82 %, avec une participation de 39 %. Un Conseil des sages travaille sur les conditions de circulation routière. Un groupe Transition énergétique a mis en place un Repair café, l’extinction de l’éclairage public entre 1 heure et 5 heures du matin, un partenariat avec une application de covoiturage... Le groupe Alimentation et production locales a créé une grainothèque dans l’épicerie, un potager avec des poules sur la place de l’église. Le Conseil municipal des enfants a décidé d’une nouvelle ère de jeux avec un parcours de santé. À chacun de ces enfants, le maire partageur a dit : "Le budget de la commune, il est autant à moi qu’à toi." Les finances sont ici publiques, pour de vrai, publiées en détail dans le bulletin municipal. La transparence est un principe de base. Et le point de vue de chacun compte. Pendant les réunions, on se place en cercle, on suscite la prise de parole des uns et des autres. On cherche les décisions qui obtiennent le consentement de tous. 200 personnes environ sont régulièrement impliquées dans les commissions. Jacqueline Falaise, retraitée de 70 ans qui aime s’occuper des personnes âgées, organiser des fêtes pour le village, est de celles-là. "Chaque fois qu’il y a une réunion sur mes sujets, j’ai ma petite convocation", apprécie-t-elle. Jules, 11 ans, aussi. Il a participé à l’organisation d’une semaine anti-gaspillage, à la création du parcours de santé. "Je me sens utile", dit le collégien.
Chez bien citoyens du pays, ce désir de politique monte. Le site internet Des communes et des citoyens, lancé en même temps que le livre pour fédérer les élans, compte 445 inscrits dans 301 communes. D’autres réseaux se mettent en place. La Belle Démocratie (labelledemocratie.fr) veut déclencher le maximum de listes participatives pour 2020, et propose pour cela une boîte à outils ("exemple de règles relationnelles", "organiser un débat"...) ou des festivals. Elle recense près de 40 assemblées locales dans l’Hexagone. Le site nos-communes.fr est une autre mine d’informations pour ceux qui veulent se lancer. Quant à Christian Proust, l’auteur d’un guide pratique sur le sujet, il est invité partout. "Sur les 31 conférences que j’ai données, raconte-t-il fin juin, il y avait des listes citoyennes en cours de création dans vingt communes." Et pas seulement dans des petits villages : Annecy (Haute-Savoie), Poitiers (Vienne), Cogolin (Var), Châlon-sur-Saône (Saône- et-Loire)... "Je suis allé par exemple à Chambéry, en septembre 2018. Il y avait 70 personnes à ma conférence avec une vraie belle ambiance, raconte l’auteur. Quinze jours plus tard, ils réunissaient 250 citoyens pour travailler sur un projet. En mai dernier, ils étaient près de 4 000 à plancher sur la rédaction d’un programme !" Un sondage Opinionway paru en mai (Les Français et l’engagement citoyen pour les élections municipales) avance que 71 % des Français sont prêts à participer à l’élaboration du programme. Et 32 % se disent partants pour faire partie d’une liste électorale. L’effet Gilets jaunes ? Pas seulement. Le mouvement est déjà mondial. Ce qu’on appelle "le municipalisme", ces expériences de renouveau démocratique locales, émerge des États-Unis à la Pologne, en passant par l’Espagne ou l’Italie. En juin 2017, un rassemblement des « villes sans peur» (Fearless cities) à Barcelone, réunissait 700 participants du monde entier. En France, avec Les Molières, quelques communes, comme Saillans (Drôme) ou Ungersheim (Haut-Rhin) ont ouvert la voie.
Tumblr media
Pour Yvan Lubraneski, la phrase clé, c’est : "Ce qui est dans la loi, on le respecte, ce qui n’y est pas, on l’invente." Les capacités d’innover sont immenses, assure-t-il, même s’il faut du temps. Aux Molières, pour trouver un consensus sur les rythmes scolaires, il a fallu un an et demi de concertation. "La démocratie, précise le maire, ça ne peut pas être de la téléréalité, on appuie sur un bouton pour voter et c’est tout. Il faut amener les citoyens à un niveau d’information qui leur permet de prendre des décisions ensemble." Et gare aux faux-semblants, prévient-il: "Le plus commun, ce sont les conseils de quartier organisés de façon descendante. Les élus portent la bonne parole, se confrontent à quelques contestataires et c’est tout. Les budgets participatifs en font aussi partie. C’est souvent une insulte ! Des miettes qu’on jette en disant : 'Amusez-vous avec ça'."
"Nouvelle culture démocratique"
L’enjeu dépasse le niveau communal. "Plus on sera nombreux à se lancer, plus on ringardisera ceux qui ne le font pas, poursuit-il. Avec le temps, une nouvelle culture démocratique peut prendre vie et atteindre par exemple l’Assemblée nationale. Sans forcément changer les institutions, il suffirait d'une pratique. Qu’est-ce qui empêche un parlementaire de passer du temps avec les professionnels, les citoyens concernés par un texte de loi sur l’école ou la santé, avant de décider, indépendamment de son groupe ? La coconstruction des lois est déjà possible." Ces listes citoyennes sont du sang neuf pour une "démocratie fort abîmée, juge Christian Proust. En remplaçant les joueurs actuels, avec de nouvelles règles du jeu, à commencer par la base, on transformera la culture politique. Il faudra du temps. Et beaucoup de volonté." Allez, au boulot !
from We Demain, une revue pour changer d'époque https://ift.tt/32Yf7i4 via IFTTT
0 notes
brevesdenatlyn · 8 years
Photo
Tumblr media
DANGEREUSE INNOCENCE
Tome : 1.
Nombre de chapitres: 9 / 12.
Pairings: Nick Jonas & Katlyn Itachi.
Synopsis: "Son père et sa mère avaient tout fait pour qu'elle comprenne comment fonctionnaient ses dons. Ça avait été une grande révélation pour elle et elle avait été heureuse d'avoir un ami comme Nicholas pour gérer tout ça."
CHAPITRE 9 : DANGER
Katlyn se réveilla brusquement et grogna. Elle était déjà de mauvaise humeur. Cela faisait des mois qu'elle n'avait pas vu l'extérieur du QG. Elle en avait ras-le-bol. Elle avait fini par maitriser totalement ses transformations. Elle n'était plus obligée de se transformer chaque nuit. Maintenant, seule la pleine lune pouvait l'y contraindre. Elle continuait cependant à se transformer toutes les nuits pour tenir compagnie à Sean, son compagnon d'infortune, lui aussi consigné à l'intérieur du QG. Pour occuper ces longs moments de solitude, elle avait potassé son Livre des Ombres et possédait maintenant une bonne maitrise des pouvoirs qu'elle avait hérité de son père. Ce n'était pas encore parfait mais elle y parvenait. Son père et sa mère avaient tout fait pour qu'elle comprenne comment fonctionnaient ses dons. Ça avait été une grande révélation pour elle et elle avait été heureuse d'avoir un ami comme Nicholas pour gérer tout ça. Il avait été très présent pour l'aider et l'avait même surprise en lui offrant une petite fête surprise pour ses vingt-et-un ans quelques jours plus tôt. Elle l'adorait en tant qu'ami mais le détestait de plus en plus en tant qu'Alpha. Il n'allait pas pouvoir la retenir indéfiniment. Elle ne le supportait plus. Sa claustrophobie refaisait surface et la rendait folle. Elle devait sortir d'ici avant de perdre totalement sa raison. Contrairement à d'habitude, elle trouva son mentor profondément endormi à côté d'elle. Elle l'observa un instant, surprise qu'il ne soit pas encore réveillé, surprise de voir combien il semblait différent. Puis, désirant se venger, elle le poussa en-dehors du lit. Le jeune homme tomba lourdement au sol. Sa chute le réveilla brusquement. En ouvrant les yeux, il croisa le regard de Katlyn qui, penchée par-dessus le matelas, l'observait avec un grand sourire.
  — Tu ne crois pas que tu as passé l'âge de faire des blagues aussi foireuses ?
— Non.
  Nicholas tenta de se redresser mais Katlyn l'en dissuada en levant l'index. Le jeune homme ne bougea donc pas. Il n'était pas en colère. Au contraire, il trouvait ça très amusant. Katlyn se vengeait de son confinement de toutes les façons possibles mais elle ne lui avait jamais fait de mal. C'était comme un jeu pour eux.
  — Ne me menace pas avec ton doigt.
— Tu as peur de mon doigt.
— J'ai peur de ce que tu es capable de faire avec ce doigt.
— Je peux faire plein de choses.
— Tu m'en veux encore ?
— Je veux sortir d'ici. J'en ai marre. Je deviens folle.
— C'est impossible.
— Si, c'est possible. Il suffit que tu m'y autorises.
— Je ne peux pas faire ça.
— Ils n'ont rien tenté depuis des mois !
— Parce qu'ils te pensent morte. Si tu mets le nez dehors, ils sauront que ce n'est pas le cas.
— Bien. Dans ce cas, regarde ça.
  Katlyn se redressa et plongea la main sous son oreiller. Elle en sortit son Livre des Ombres et le feuilleta, cherchant une page. Nicholas en profita pour se relever et s'assoir à côté d'elle. Quand elle eut trouvé ce qu'elle cherchait, elle mit le livre sous le nez de son mentor et tapota la page avec son doigt.
  — Une formule d’invisibilité ? demanda Nicholas, incrédule.
— Oui. Je l'ai testée hier avec Sean.
— Et ?
— Elle fonctionne. Certes, ça ne dure pas longtemps car je n'ai pas pleinement accès à mes pouvoirs et que je ne ferais pas sauter le sceau qui retient ma puissance.
— Combien de temps ?
— Cinq minutes à tout casser.
— Tu ne t'en es pas servie pour sortir d'ici hier ?
— Non. Je ne fais rien sans ton accord. Je suis capable de me téléporter n'importe où mais je ne suis pas sortie d'ici parce que ça m'est interdit.
— Depuis quand tu te soucies des règles ?
— Depuis que mon Alpha et mon mentor se trouvent être mon ami et qu'il s'inquiète pour moi.
  Nicholas respira un grand coup et réfléchit. Au moins, Katlyn était honnête avec lui. Que risquaient-ils si elle les rendait invisibles pendant cinq petites minutes pour aller prendre l’air ? Il était hors de question qu'il la laisse aller dehors toute seule, invisible ou non. C'était beaucoup trop dangereux.
  — Tu pourrais nous rendre invisibles tous les deux ?
— En forçant un petit peu, ça devrait pouvoir se faire.
— Ne te force pas trop, d’accord ?
— Promis.
  Les deux amis s'assirent en tailleur sur le sol, l'un en face de l'autre. Nicholas tendit ses deux mains à Katlyn qui y joignit les siennes. Ensuite, elle prononça la formule plusieurs fois jusqu'à ce que la sensation familière de chaleur dans ses veines apparaisse. Elle attendit patiemment que cette chaleur parcoure tout son corps et qu'elle s'éteigne en atteignant ses orteils. Nicholas ouvrit les yeux et constata qu'il voyait Katlyn.
  — Ça a marché ?
— Je pense que oui.
— Pourtant, je te vois.
— Nous avons créé un lien en joignant nos mains. Ma magie ne nous affecte pas.
— Comment savoir si ça a marché dans ce cas ?
— En utilisant un miroir.
  Ils détachèrent leurs mains et se levèrent. Ils entrèrent dans la salle de bains et consultèrent le miroir. Il ne leur renvoya aucun reflet. Ils étaient bel et bien invisibles. Profitant des quatre minutes qu'il leur restait, ils se précipitèrent dehors. Katlyn respira l'air chaud de cette belle journée de juin à plein poumons. Le soleil tapait dur mais les deux loups n'en étaient pas affectés. Heureuse de retrouver l'extérieur, la louve s'allongea sur le sol et profita du soleil sur sa peau. Nicholas fit de même. Avant que le sort ne se dissipe, ils retournèrent dans l'appartement du jeune homme où Katlyn se laissa tomber sur le lit en souriant.
  — Je vois que tu as retrouvé ta bonne humeur. Je suppose que les petites revanches en douce sont terminées ?
— Dommage. C'était marrant.
— Tu vas devoir trouver un autre jeu.
— Non. J'aime bien t'embêter. Je vais continuer, tiens.
— Ah, ouais ? Ne provoque pas le loup qui est en moi.
— Tu veux jouer à ça ? Approche donc.
  Nicholas s'approcha d'elle mais, avant qu'elle n'ait pu faire un geste, il se mit à la chatouiller. Surprise, la jeune femme éclata de rire et essaya de se dégager. Malheureusement pour elle, elle n'y parvint pas. Le jeune homme ne s'arrêta que lorsqu'elle manqua d'air.
  — Je t'avais prévenue.
— C'est injuste. Tu as usé de mon point faible.
— Si tu avais voulu m'arrêter, tu l'aurais fait.
— Pas faux. Tiens, je vais aller prendre une douche pour me remettre de mes émotions.
  Sans lui laisser le temps de répondre, elle s'enferma dans la salle de bains et l'occupa un long moment. Quand elle sortit, elle s'était changée. Nicholas pianotait sur le clavier de son ordinateur. Elle se laissa tomber à côté de lui et se brancha sur l'esprit de Brooke. Avec un peu de chance, cette dernière serait en pause et elles pourraient discuter. Elle ne s'attendait certainement pas à recevoir un appel au secours.
  — Katlyn, j'ignore si tu es branchée là maintenant mais j'espère vraiment que tu l'es. J'ai des ennuis et Brian ne peut pas m'aider.
  En entendant cet appel au secours, Katlyn arrêta tout de suite ce qu'elle faisait. C'est-à-dire taquiner Nicholas. Ce dernier se tourna vers elle et fut surpris de constater le soudain sérieux dont elle faisait preuve.
  — Que se passe-t-il ?
— Brooke m'envoie un S.O.S.
— Pourquoi ?
— Aucune idée. Je sens sa peur. Il se passe quelque chose.
— Demande-lui ce qui se passe. On ne peut pas la laisser se débrouiller si ça a un rapport avec notre monde.
— Qu'est-ce qui se passe, Brooke ?
— David s'est pointé ici et il menace de me tuer pour t'avoir délivrée. Il... Il a senti mon odeur dans cette prison.
— Qu'est-ce qu'il veut ?
— Voir ton cadavre.
  Katlyn resta interloquée. Pourquoi se pointait-il des mois après dans le seul but de voir son cadavre ? Ça n'avait aucun sens. Elle ne comprenait pas le pourquoi d'une telle démarche. Où voulait-il en venir ?
  — David menace Brooke de mort.
— Pourquoi il ferait ça ?
— Il veut voir mon cadavre.
— C'est impossible puisque tu es encore en vie.
— Tu es d'une logique implacable.
— Il sait que je suis au courant pour votre meute. Il veut dénoncer Nicholas au Conseil pour m'avoir gardée en vie. On risque tous les deux la mort s'il le fait.
— Il veut informer le Conseil de ta décision de garder Brooke en vie tout en sachant qu'elle connaissait le secret. Vous risquez la mort.
— Merde ! Comment il a su tout ça ?
— C'est Brooke qui m'a sortie de chez les Trekka. Il a senti son odeur. Elle portait la tienne sur elle. Je l'ai sentie aussi. Elle ne te connaissait pas quand David et elle se sont rencontrés. Tu es censé être aussi mort que moi. Il a fait ses propres déductions.
— Ce qui nous met tous en danger. Pas seulement Brooke et moi. Toi aussi et toute la meute. On est tous concernés.
— Il faut faire quelque chose.
— C'est un véritable dilemme !
— Quoi ?!
— Soit on le laisse tout révéler ce qui nous mènera à la mort, soit on prend le risque de révéler que tu es toujours en vie.
— Ce n'est pas un dilemme, ça !
— Au contraire. S'ils apprennent que tu es toujours en vie parce que tu as bu du sang humain, ils te séquestreront et te tortureront jusqu'à ce que mort s'ensuive.
— Tu as dit toi-même que j'étais protégée contre eux. On doit prendre ce risque pour Brooke ! Je ne la laisserais pas mourir pour sauver ma peau !
— ...
— J'y vais.
— Tu ne peux pas.
— Bien sûr que si. J'ai juste à me téléporter à côté d'elle.
— Et après ?
— A condition d'éviter tout contact physique, je peux me faire passer pour un fantôme.
— Tu crois que ça va marcher ?
— On ne le saura qu'en essayant.
— Tu restes prudente et tu m'appelles si tu as des ennuis.
— Brooke, ne panique surtout pas. Je vais apparaitre en face de toi mais, surtout, tu fais comme si tu ne me voyais pas. Je peux compter sur toi ? Je coupe la télépathie. Il peut lire dans mes pensées.
— Tu vas faire quoi ?!
  Sans répondre à Brooke, Katlyn fit un signe de la tête pour signifier à Nicholas qu'elle était prête et que tout irait bien. Ensuite, elle disparut et réapparut dans la chambre universitaire de sa sœur. C'était la première fois qu'elle couvrait une telle distance et elle devait avouer que c'était épuisant. Si elle s'en remit rapidement, David, lui, faillit faire une crise cardiaque en la voyant apparaitre si subitement. Il manqua de tomber à la renverse, emportant Brooke avec lui. Il avait passé un bras autour de son cou et menaçait de l'étrangler s'il n'avait pas ce qu'il voulait. Brooke était aussi surprise que lui de voir que Katlyn était capable d'un tel miracle. Elle fit cependant ce qu'on lui demandait et ignora la présence de sa sœur par adoption.
  — Ka... Katlyn ! bafouilla David, aussi surpris que terrorisé.
— Où ça ?!
  Brooke jouait merveilleusement bien son rôle. Elle posait les yeux partout dans la chambre mais surtout pas sur Katlyn qu'elle s'efforçait de ne pas voir. Cette dernière eut un rictus moqueur à l'intention de David. Elle était satisfaite du jeu de Brooke.
  — Alors, David, on réveille les morts ? Tu sais les victimes comme moi de meurtriers comme toi sont rancunières.
— Comment tu fais ça ?
— Allons bon ! Les fantômes peuvent tout faire.
  David avait totalement relâché son attention sur Brooke. Katlyn fit un geste qui obligea le bras du sang-pur à lâcher son ex-petit-amie. Ce geste était indépendant de la volonté du jeune homme, ce qui le terrorisa d'autant plus. Brooke se laissa tomber dans son lit, se réfugiant le plus loin possible de David, et continua à prétendre ne pas voir Katlyn, faisant passer le loup pour un fou.
  — Un... Un fantôme ?
— Je n'avais pas prévu de te hanter mais tu as fait le truc qu'il ne fallait pas. Tu as touché à Brooke et ça, je ne le cautionne pas.
— J'exige de voir ton cadavre !
— Comme tu veux.
  Katlyn se concentra et fit apparaitre une illusion de ce que serait son corps si elle était vraiment morte ce jour-là, une illusion tellement réelle que David et Brooke y crurent. Tous deux observaient le corps pourrissant qui se vidait de sa substance sur le sol. L'odeur était insupportable. Brooke se plaqua une main contre la bouche et le nez pour s'empêcher de vomir, horrifiée. David, lui, semblait satisfait. Il avait eu ce qu'il voulait. D'un claquement de doigts, Katlyn fit disparaitre l'illusion et tout ce qui s'y rapprochait, leur permettant de respirer à nouveau.
  — Putain, c'était quoi ça ?! A qui tu parles ?! Tu es complètement dingue !
— Je vais te hanter, David. Jusqu'à la fin de tes jours. Je me vengerais. A genoux.
  Katlyn fit un autre geste et David se retrouva à quatre pattes devant elle.
  — S'il te plait... Ne me fais pas de mal... J'ai été forcé de faire tout ça... Je ne voulais pas... la supplia David.
— Promets-moi que tu vas être un gentil garçon, David.
— Je te le promets !
— Tu ne toucheras plus à Brooke ?
— Jamais !
— C'est bien. Maintenant, file ! Que je ne te revoie plus ou tu le regretteras amèrement.
  Katlyn leva la pression. David se releva précipitamment et fila sans demander son reste. Quand le bruit de ses pas se fut estompé, Katlyn s'effondra à genoux sur le sol en toussant. C'était la première fois qu'elle usait d'autant de magie dans un si court laps de temps. Elle était exténuée. Du sang coulait de son nez et le sceau qu'elle portait au poignet la brûlait terriblement. Elle en avait trop fait. Brooke se précipita à son côté.
  — Tu vas bien ?
— Ce n'est rien. J'ai utilisé beaucoup de magie d'un coup. Ça tue.
— Tu es sûre que tu ne risques rien ?
— Même si je risquais quelque chose, ça valait le coup. Non ?
— Je ne peux que confirmer. Il a failli se pisser dessus. Je suis impressionnée de voir combien tes pouvoirs ont évolué.
— Je me suis beaucoup entrainée.
— J'ai pu le constater.
— Je ne vais pas pouvoir rentrer comme je suis arrivée. Ça t'ennuierait de me ramener ?
— Non. Bien sûr que non. En revanche, j'ai un truc vraiment urgent à faire. J'en ai pour une heure maxi. Ça te dérange d’attendre ?
— Il faut que je demande à Nicholas.
— D'accord.
  Katlyn se releva, les membres tremblants, et alla dans la salle de bains pour nettoyer le sang qui coulait sur son visage. Ensuite, elle se laissa tomber sur ce qui était son ancien lit et ferma les yeux. Elle se concentra, ouvrit son esprit et tenta de contacter son mentor. Ce dernier avait ouvert son esprit dans le seul but de la laisser communiquer avec lui.
  — Tout va bien. Il a filé la queue entre les pattes.
— Tu as dû lui fiche une sacrée trouille !
— C'est un euphémisme.
— Je suppose que tu vas rentrer maintenant ?
— Je ne peux pas me téléporter. J'ai utilisé beaucoup de magie aujourd'hui et ça m'a épuisée. J'ai demandé à Brooke de me ramener.
— Tu crois que c'est prudent ?
— C'est plus prudent que de rentrer à pied. Brian ne peut pas sortir en plein jour.
— Tu as raison.
— Brooke a quelque chose d'important à faire. Elle dit qu'elle en a pour une heure. Elle me demande si je peux attendre. J'ai besoin de ton accord.
— Je n'ai pas vraiment le choix si je veux que tu rentres sans problème. Avec Brooke, je sais que tu seras prudente.
— Ne t'en fais pas. Je vais me reposer un peu. Je demanderais à Brooke de verrouiller la porte.
— Je compte sur toi. On se voit tout à l'heure.
— Merci, Nicholas.
  Katlyn coupa la télépathie et se tourna vers Brooke. Cette dernière fouillait dans son sac de cours. Elle en sortit un gros dossier qu'elle jeta sur son lit avant de se tourner vers sa sœur.
  — Ça me fait quand même plaisir de te revoir.
— A moi aussi, Brooke.
— Qu'est-ce qu'il a dit ?
— Qu'il n'avait pas trop le choix s'il voulait que je rentre sans problème. Je l'ai rassuré en lui disant que je me reposerais ici et que tu verrouillerais la porte.
— Ce n'est pas une mauvaise idée.
— Va donc t'occuper de ton avenir. Je ne bouge pas d'ici.
— Comment...
— Il faut que je t'apprenne à fermer ton esprit.
— On fera ça un autre jour. Je fais au plus vite.
  Brooke attrapa son dossier et s'éclipsa. Katlyn ferma les yeux en entendant le déclic de la porte se verrouillant. Elle passa l'heure qui suivit à se vider la tête et à refaire le plein d'énergie. Quand Brooke revint, elle avait quasiment récupéré.
  — Alors ?
— J'ai encore une petite chose à faire. Je n'en ai pas pour longtemps. Tu n'as qu'à faire chauffer le moteur.
  Brooke plongea la main dans sa poche et lança les clés à Katlyn par-dessus son épaule. Elle n'eut pas besoin de se retourner pour savoir que la louve les avait rattrapées sans souci. Cette dernière se leva et s'étira. Brooke fouilla dans une énorme pochette en vue de trouver un document particulier. Katlyn s'aventura en dehors de la fac et rejoignit le parking, clés en main. Brooke avait une place de parking attitrée. Katlyn savait exactement où la trouver. Alors qu'elle approchait de la voiture, elle sentit une présence derrière elle. Elle se retourna et observa les alentours. Ne trouvant rien de suspect, elle haussa les épaules et continua son bonhomme de chemin. D'un coup, elle se retrouva face contre terre dans une explosion de douleur. Quelqu'un ou quelque chose l'avait plaquée au sol. Elle n'eut pas à se poser la question très longtemps. On profita de ce qu'elle était sonnée pour la retourner. Elle se retrouva alors face à un loup gris foncé évoquant les nuages annonçant la tempête. Ce n'était pas peu dire.
  — Depuis quand les fantômes ont-ils besoin d'une voiture, Katlyn ?
  Katlyn porta ses mains à sa tête qui venait d'exploser dans une douleur fulgurante. David. Il avait découvert le pot-aux-roses et l'avait attendue pour régler ce contentieux. Elle était fichue. Brooke ne pouvait rien faire contre lui.
  — ...
— Tu croyais que je n'allais pas entendre ton cœur battre ? Que je n'entendrais pas ta respiration ? Tu croyais vraiment que je ne sentirais pas l'activité de ton esprit ?
  Avec le peu de force qu'elle avait, Katlyn posa sa main sur le loup et usa de son pouvoir pour le repousser. David atterrit sur ses pattes un peu plus loin. Katlyn profita du fait qu'il soit un peu sonné pour se remettre debout en prenant appui sur la voiture derrière elle. Sa tête était sur le point d'éclater. Elle recula en titubant. Peut-être avait-elle une chance d'atteindre la voiture de Brooke dont elle serrait le trousseau de clés dans sa main. Elle le serrait si fort que ça lui en faisait mal. La voix de David continuait de lui marteler le crâne, enflammant son cerveau.
  — ...
— J'ignore comment tu as fait tout ça. Cependant, tu n'auras pas le temps de me l'expliquer. Je vais te régler ton compte. Cette fois, tu ne survivras pas.
  Katlyn courait presque pour lui échapper. Malheureusement, cela ne suffit pas. David se retrouva face à elle en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. Il se jeta sur elle, la gueule grande ouverte, prêt à mordre...
×××
Buy me a coffee?
PART I || PART II || PART III || PART IV || PART V || PART VI
PART VII || PART VIII || PART IX || PART X || PART XI || PART XII
EPILOGUE
Télécharger
0 notes
latroisiemehumanite · 8 years
Text
Lundi 16 janvier
Le début d’une fic IchiTodo que j’ai en tête. Les “jour 1″/”jour 2″ risquent de disparaître, mais j’y réfléchis encore. Je n’ai fait qu’une seule relecture, donc pas version finale.
5000 mots. (warning : lemon de piètre qualité)
Jour 1.
Je jette mon jean et mon pull rose sur la cuvette des toilettes, et me baisse pour tirer la balance cachée sous le meuble de la salle de bain. Je suis probablement le seul à faire attention à ma ligne dans cette maison, alors je ne suis pas étonné de voir un film de poussière qui la recouvre et je passe un rapide coup de PQ pour la nettoyer.
« Dépêche-toi, Todomatsu. », me lance la voix de Choromatsu de l'autre côté de la porte.
Je roule des yeux sans prendre la peine de lui répondre et grimpe sur la balance. Je garde le dos bien droit pendant les quelques secondes que prend l'appareil a estimé mon poids, puis baisse les yeux. Au-dessus de mes ongles de pied parfaitement limés s'affiche le nombre soixante-trois. Soixante-trois kilos. Pour ma taille, c'est un poids idéal.
Avec un sourire de satisfaction, je pousse la balance sous le meuble d'un mouvement du pied, puis attrape mon savon pour peaux sensibles posé sur l'étagère et applique une noisette sur mon visage. Je me brosse ensuite les dents pendant cinq minutes pile poil – la durée minimale si je veux conserver mes belles dents blanches – et enfile rapidement des vêtements propres.
Je fouille dans les placards de la salle de bain et en sors une pochette en tissu kaki. Une petite étiquette sur laquelle est écrit mon nom est suspendue à la fermeture Eclaire. Méthodiquement, j'en sors mon fond de teint favori, mon anti-cernes, un mascara que je n'ai pas utilisé depuis quelques temps et un gloss. Je me dépêche de me maquiller, sans prêter attention à Choromatsu qui me demande de « grouiller, parce que ça fait une demi-heure que tu es dans la salle de bain » et prend même le temps de passer un coup de blush sur mes pommettes. Parfait.
Je m'attaque ensuite à mes cheveux et me contente d'appliquer un peu d'huile d'avocat pour accentuer le mouvement de mes boucles.
« Todomatsu !
— C'est bon, c'est bon, je sors ! », je rouspète en rangeant mon nécessaire de make up.
Lorsque j'ouvre enfin la porte, Choromatsu me jette un regard noir et me bouscule presque en entrant dans la salle de bain. Il ouvre la bouche pour me faire une énième remarque, mais je m'éloigne rapidement et je l'entends grogner dans mon dos.
Je jette un coup d'oeil à mon téléphone et un sourire étire mes lèvres lorsque je vois la petite notification apparaître sur l'écran. Un nouveau message, de sa part. « Je suis devant chez toi. »
« Tu vas quelque part, Totty ? », me demande Osomatsu lorsque j'entre dans le séjour.
Il est allongé devant la télévision et lève les yeux vers moi. Je hoche la tête et je ne peux m'empêcher d'avoir l'air un peu pompeux, lorsque je lui réponds :
« Oui, je vais voir mon petit ami.
— Pourquoi tu as l'air si fier de toi ? Me rétorque-t-il en se curant le nez. Ce n'est pas comme si j'étais gay. »
Mes sourcils se froncent.
« Je ne suis pas gay. Je suis bi, Osomatsu-niisan.
— C'est la même chose. Tu aimes les hommes. », répond-il en haussant les épaules.
J'ai envie de protester, mais balaye d'un revers de main son idiotie et me dirige dans l'entrée pour enfiler mes chaussures. Lorsque je suis fin prêt, j'applique un peu de parfum dans mon cou et sur mes poignets et glisse la anse de mon tote bag sur mon épaule.
« J'y vais !
— A tout à l'heure, Totty ! », me répond la voix de Jyuushimatsu depuis le séjour.
Je claque la porte derrière moi et remarque rapidement une voiture noire stationnée sur le trottoir d'en face. La portière côté conducteur s'ouvre et je le reconnaît immédiatement lorsqu'il sort de la voiture. Il porte une chemise anthracite qui met parfaitement en valeur sa morphologie en V, et la façon dont il retire ses lunettes de soleil pour me regarder est beaucoup trop sexy.
Il est sublime.
Je traverse rapidement la distance qui me sépare de lui et lorsque je suis suffisamment proche, je me mets sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Je me dis que je suis juste en face de chez moi et qu'il suffirait qu'un de mes frères ou mes parents ouvrent la porte pour qu'ils nous surprennent. Mais je m'en fiche. Que je sois en couple avec Atsushi n'est un secret pour personne, et de toute manière, j'adore que l'on me remarque.
Lorsque je me détache de ses lèvres, je ne peux m'empêcher de sourire comme un idiot et il m'attire contre lui, m'embrassant à son tour. Ses lèvres sont plus fines que les miennes, mais sa langue est très habile et je laisse échapper un gémissement quand je la sens se glisser entre mes lèvres. A bout de souffle, il met fin au baiser et sans un mot, nous montons en voiture.
L'intérieur du véhicule est plutôt spacieux, en tout cas bien plus que la voiture d'occasion d'Osomatsu, et une délicieuse odeur de fraise embaume l'air. Ce n'est pas la première fois que je monte dans sa voiture, mais à chaque fois, je m'étonne du confort des sièges en cuir. Il met le contact, mais n'allume pas la radio.
« Je suis content de te voir. »
Je dois avaler ma salive car ma bouche est tout à coup devenue sèche. Je ne sais pas si c'est parce que cela fait deux mois que nous ne sommes pas vus, mais sa voix grave électrifie mon corps. J'adore sa voix. Et j'adore le sourire qu'il me fait quand il le dit.
« Moi aussi. », je réponds dans un souffle.
Sa main gauche se pose sur mon genou et remonte sur ma cuisse. Malgré le tissu de mon jean, je sens la chaleur de sa paume sur ma jambe et je frissonne quand ses doigts s'enfoncent dans ma peau. Mon cœur s'accélère et je dois prendre une inspiration pour me calmer un peu. Cet homme me rend fou. S'il n'était pas à peine quatre heures de l'après-midi, je lui aurai sauté dessus, là, tout de suite.
Finalement, il retire sa main et l'enroule autour du volant.
Durant les minutes qui suivirent, aucun de nous deux ne prit la parole, mais ça ne me dérangeait pas. Entre nous, il n'y avait pas de silence gênant. Au bout d'un quart d'heure, la voiture se gare dans le parking souterrain du centre commercial de la ville et je détache ma ceinture. J'enroule mon bras autour du sien, appuyant ma tête contre son épaule.
La fête de Noël est dans un mois tout pile et je ne suis pas étonné du monde qui grouille dans les magasins. Je n'ai moi-même pas encore commencé mes courses de fêtes de fin d'année, alors je note mentalement les magasins qui attirent mon œil et que je me promet de revenir visiter. Atsushi m'entraîne vers un petit café, au deuxième étage du centre – déjà un peu moins bruyant. Le café est petit et caché derrière un pressing, mais la décoration est étonnement belle : les murs vert menthe sont décorés de cadres-photos de paysages superbes, et les tables sont entourées de fauteuils en velours crème.
Nous nous installons dans un coin du café pour éviter d'être trop dérangés par les autres clients, et je continue de détailler la décoration, sous le regard amusé d'Atsushi. Au bout de quelques minutes, une serveuse – une jolie brune – s'approche de nous.
« Bonjour, messieurs. Puis-je prendre votre commande ? »
Je réalise que je n'ai même pas ouvert le menu posé sur notre table, et m'empresse le feuilleter.
« Oui, nous prenons la même chose. », répond Atsushi.
Je lève des yeux interrogateurs sur lui et il me répond par un clin d'oeil. Il commande deux coupes de glace dont je n'arrive pas à mémoriser le nom. Lorsque la serveuse s'éloigne, je lui demande :
« Des glaces ? En plein mois de décembre ? »
Il pose ses doigts sur le dos de ma main.
« Fais-moi confiance, dit-il. Ces glaces sont un délice. »
Je souris.
« Il y a intérêt, je le taquine. »
Il sourit à son tour.
« Qu'est-ce que tu veux faire ensuite ? », demande-t-il.
C'est vrai que nous n'avions rien prévu de spécial. D'habitude, nous décidons de ce que nous allons faire à l'avance, mais cela fait un mois que nous ne sommes pas vus, alors je suppose que nous avons perdu l'habitude. J'appuie mon menton contre la paume de ma main.
« Tu as une idée ? »
Il s'humecte les lèvres et je devine qu'il a effectivement une idée en tête. Je retiens un sourire.
« J'ai réservé une table pour deux à vingt heures, dit-il.
— Oh ? Où ça ? Je l'interroge en penchant la tête sur le côté.
— Dans un restaurant de la ville. Le Gourmet. »
Mes yeux s'écarquillent et son sourire amusé ne m'échappe pas. Le Gourmet ! Putain, un restaurant quatre étoiles ! Je libère ma main de ses doigts et couvre mon sourire béat. Je n'en reviens pas.
« Ca te fait plaisir ? Demande-t-il.
— Bon sang, bien sûr que ça me fait plaisir ! », je répond un peu trop vivement.
Je suis obligé de passer aux toilettes pour me rafraichir et me calmer. L'eau sur mes mains – pas sur mon visage tout de même, ça ruinerait mon make up – m'aide à calmer mon excitation. J'en profite pour m'assurer que mes cheveux sont toujours bien coiffés et retourne rapidement à notre table. Ma glace m'y attend.
Lorsque je me rassois sur le fauteuil en velours, Atsushi me fait un topo détaillé de ce que je m'apprête à manger, essentiellement du chocolat blanc, du citron et de la vanille. Je suis surpris que quelque chose d'aussi sucré lui plaise, mais ne le relève pas et prend une première bouchée de glace.
« Qu'est-ce que tu en penses ? », me demande-t-il, attendant impatiemment mon retour.
Je lui aurai bien fait croire que la coupe ne me plaisait pas, mais mon sourire – je sourit beaucoup trop aujourd'hui –  me trahit et il se félicita d'avoir si bien choisit.
Nous terminons de déguster notre glace et quittons le petit café, bras dessus, bras dessous. Inutile de préciser qu'Atsushi, en bon gentlemen, s'est chargé de régler l'addition. Ca ne m'a jamais embarrassé plus que cela, puisque nous savons tous deux qu'il bénéfice d'une situation financière plus facile que la mienne. Nous profitons des heures suivantes pour faire le tour des magasins et je saisis cette occasion pour mener une petite enquête sur le cadeau de Noël que je pourrais lui offrir. Mais deux problèmes se posent à moi : petit un, il a suffisamment d'argent et je sais qu'il possède la plupart des cadeaux qui me viennent à l'esprit ; petit deux, je n'ai pas beaucoup d'argent en cette fin d'année. Alors je guette les vitrines, à la recherche d'un cadeau qui ne soit pas trop onéreux, mais qui vale encore le détour.
Lorsque nous approchons des vingt heures, nous nous dirigeons vers sa voiture et prenons la route pour le restaurant. Sur le siège passager, je trépigne d'impatience en pensant aux magnifiques photos que je pourrai poster sur mes différents réseaux sociaux – et à quel point je pourrai rendre jaloux mes frères. Le Gourmet est à une quarantaine de minutes de route, alors nous papotons de son voyage en France qui lui a valu deux mois d'absence, puis écoutons un peu de musique. Lorsque la voiture se gare à quelques mètres de la devanture du restaurant, il fait nuit. Atsushi glisse son manteau The Kooples sur mes épaules et je le gratifie d'un sourire.
Nous sommes accueillis par un jeune homme très élégant, presque aussi grand qu'Atsushi, qui nous conduit à une table cachée derrière un paravent. La table est recouverte d'une nappe blanche et est très joliment décorée par un grand bouquet de roses rouges, et des bougies qui flottent à la surface de l'eau du vase. La lampe au-dessus de nos têtes diffuse une lumière tamisée très agréable. Une ambiance très quatre étoiles. Le serveur nous tend deux menus et je m'empresse de découvrir les intitulés des plats. Je décide de goûter la soupe à l'oignon en entrée, Atsushi me recommande la joue de porc et je la commande à point, accompagnée d'un trio de crémeux de carottes. Le serveur nous apporte ensuite une bouteille de vin et Atsushi me sert un verre.
« A ton retour au Japon ! », je dis en levant ma coupe.
Il rigole.
« Tu n'étais pas agacé de partir dans un pays comme la France, simplement pour le boulot ? Je lui demande en avalant une gorgée.
— Tu n'as pas fini de me parler de la France ? Me taquine-t-il. Je suis de retour au Japon, Todomatsu, et je ne compte pas m'en aller de sitôt.
— Tu es tout de même parti deux mois, je rétorque en faisant la moue.
— Je sais, mais maintenant, je suis là. »
Il me caresse la joue du bout des doigts et je rougis un peu.
« J'espère au moins t'avoir manquer...
— Terriblement. », répond-il, la voix un peu plus grave.
Ses yeux me fixent d'une manière un peu trop intense et je rougis davantage. Je fais mine de réarranger mes couverts.
C'est exactement cela que j'adore avec lui. Lorsque nous nous sommes rencontrés sur les bancs de la fac, il m'avait tapé dans l'oeil et j'ai tout de suite prit les choses en main. Rapidement, j'ai vu que je lui faisais quelque chose et j'avais l'impression qu'il se laissait totalement faire par mon charme, comme tous les autres. Mais j'avais eu tort. Il ne se laissait pas faire. Il faisait semblant d'être mort pour mieux me dévorer. Aujourd'hui, c'est moi qui suis à sa merci et j'en suis bien conscient ; au moindre de ses sourires, de ses sous-entendus, je fond littéralement.
Le serveur réapparaît au bout de quelques minutes et dépose nos assiettes devant nous. La soupe à l'oignon était finalement un très bon choix et je laisse Atsushi en goûter, en échange d'un petit carré de foi gras au chutney d'oignon. Délicieux aussi. Durant le reste du dîner, je lui parle de ce qu'il s'est passé durant son absence, je me plains pour la énième fois de mes frères et insiste sur le fait qu'ils passent leur temps à me taquiner sur ma relation avec lui. Cela ne me dérange pas plus que cela, mais c'est parfois épuisant. Cela fait un an que nous sommes ensembles, ne peuvent-ils pas passer à autre chose ?
Tout au long du repas, la bouteille de vin se vide petit à petit et Atsushi en commande même une nouvelle. Je crois bien que c'est moi qui boit plus que lui. Putain, je deviens comme Osomatsu. Mais je ne me soucie pas de ce à quoi je dois ressembler, parce que je sais très bien comment la nuit va se terminer. Il me l'a dit : en plus d'avoir réserver une table dans un excellent restaurant, il a réservé une chambre dans un hôtel à une dizaine de minutes. Je vide mon verre pour la énième fois de la soirée. Ce mec est parfait.
Lorsque nous avons terminé nos desserts – une tartelette à la clémentine pour moi et un cheesecake au fruits rouges pour lui – il demande l'addition. Après avoir régler, nous quittons le restaurant et je suis obligé de m'appuyer contre lui pour ne pas buter sur une chaise ou le pied d'une table. Dehors, le froid réveille un peu mon corps et je suis capable d'atteindre la voiture sans problèmes. Je supporte bien l'alcool, mais je sais que j'ai un peu dépasser les limites ce soir.
Atsushi grimpe sur le siège conducteur et je sens son regard rivé sur moi. Je tourne la tête vers lui, mais la pénombre m'empêche de discerner ses traits. Probablement la faute au vin que j'ai bu, mais je sens déjà une chaleur se répandre dans mon corps. Il met le contact et fait démarrer la voiture. En une dizaine de minutes, comme je m'y attendais, nous arrivons sur le petit parking de l'hôtel. Le lustre du hall d'entrée diffuse une lumière un peu trop intense et je suis obligé de baisser les yeux, pendant qu'Atsushi récupère les clefs de notre chambre. Nous prenons ensuite l'ascenseur jusqu'au cinquième étage et atteignons enfin notre chambre – la numéro 561.
Lorsque nous passons le seuil, les lumières s'allument d'elles-mêmes et je sais d'ores et déjà qu'Atsushi a du dépenser une petite somme pour pouvoir séjourner ici. J'imagine que la décoration est superbe, mais je n'y prête pas spécialement attention. A peine a-t-il fermé la porte que je l'agrippe par le col et plaque mes lèvres contre les siennes ; il lâche un gémissement étouffé et je le pousse contre la porte pour l'empêcher de s'enfuir, glissant ma langue entre ses lèvres. Je sens ses mains appuyer contre ma nuque et rapidement, il prend le dessus. Ce salaud. Je tente de lui mordre la lèvre inférieure pour lui faire comprendre que je ne me laisserai pas faire, mais il se détache de ma bouche avant que je ne le puisse.
Un rictus étire ses lèvres et il m'entraîne par la main vers le lit. Je n'avais même pas prêté attention à la taille – immense – du lit et sourit en me disant que pour une fois, je dormirai dans un grand lit sans avoir à le partager avec mes cinq frères. Atsushi m'attire contre lui et m'embrasse une nouvelle fois. Sans détacher ses lèvres des miennes, ses mains glissent sous mon pull en laine et m'arrachent un frisson quand elles frôlent mes hanches. Je devine son sourire contre ma bouche. Ses doigts tournent sournoisement autour de mes tétons sans jamais les toucher directement, et je lâche un gémissement pour lui faire comprendre de se dépêcher.
Il me débarrasse de mon pull, puis détache ma ceinture et me fait asseoir sur le lit pour enlever mon jean qu'il balance dans un coin de la chambre. Il remonte ensuite vers mon visage, dépose un rapide baiser sur mes lèvres et je sent sa langue caresser mon téton droit. Je soupire en balançant la tête en arrière. Il alterne les coups de langue avec les mordillements et c'est magique, mais au bout d'un moment, je suis obligé de lui demander d'arrêter, à cause de la douleur.
Je l'attire vers moi et dépose une myriade de baisers dans son cou, tandis que mes mains, à mon tour, défont sa ceinture. Il se redresse et se déshabille rapidement avant de me rejoindre sur le lit. Tout en continuant à embrasser son cou – et j'en profite pour respirer son odeur terriblement excitante – ma main glisse vers l'élastique de son boxer et frôle la bosse qui s'y forme. Je sens son corps frissonner et je faufile ma main sous le sous-vêtement.
« Todo-- hn ! »
Sa voix est coupée par un gémissement. Il appuie ses mains sur mes épaules et ma main s'enroule plus fermement autour de son membre. J'entame un mouvement de va-et-vient très lent et je regarde ses yeux s'agrandirent à mesure que je le sens durcir entre mes doigts.
« Putain. », jure-t-il entre ses dents.
Il m'oblige à retirer ma main et m'allonge sur le lit. Je tente de me redresser, mais ses mains coincent mes bras et je grogne de protestation. J'ai envie de rire, parce que je suis fou de joie de le retrouver, mais son regard intense m'en dissuade. Il m'enlève mon boxer si vite que je crains qu'il ne l'ait déchiré et écarte mes jambes. Je ferme les yeux et sent ses lèvres se déposer dans l'intérieur de mes cuisses. Mon corps tremble sous la chaleur de sa langue qui trace de longues lignes de l'intérieur de mon genou jusqu'à mon bas-ventre. Il dépose ensuite quelques baisers tout autour de mon sexe.
« Hmm... »
Il me touche à peine et c'est déjà si agréable. Je sens ses lèvres se détacher de ma peau et je le vois s'éloigner vers son manteau, suspendu sur la porte de la chambre. Quelques secondes après, il revient avec un préservatif dans la main droite et une petite bouteille dans l'autre ;
« Je les avais oublié, se justifie-t-il avec un sourire.
— Pas de soucis. », je lui réponds en lui déposant un rapide baiser sur les lèvres.
Tandis qu'il retire le plastique protecteur du flacon, je me rallonge sur le lit. Deux secondes plus tard, je sens ses doigts, humides et froids, caresser ma peau. Je frissonne. Ses mains reprennent les caresses sur mes cuisses, puis sur mes fesses et après quelques secondes, je sens un premier doigt s'enfoncer en moi. Un long soupir s'échappe de mes lèvres. Il attend un moment que je me détende, puis entame un très lent mouvement d'aller et venue. Un second doigt s'ajoute ensuite et je m'agrippe un moment aux draps sur lesquels je suis allongé. Je dois admettre qu'après deux mois sans aucune activité sexuelle, mon corps s'est déshabitué.
Au fur et à mesure, ses doigts glissent de plus en plus facilement et de plus en plus vite, et mes gémissements commencent à envahir la chambre. Au bout d'un moment, Atsushi se redresse et se débarrasse de son boxer ; je sens sur moi ses yeux qui me dévorent et je souris. Ses doigts s'enfoncent dans mes cuisses quand il les écarte un peu plus et je retiens mon souffle quand je sens son membre glisser doucement en moi.
« Ah ! »
Ses hanches progressent lentement pour ne pas me brusquer. J'ai envie de le prendre dans mes bras pour lui dire à quel point je l'aime, mais j'enroule mes doigts autour des draps pour contenir le picotement qui se répand dans la partie basse de mon corps. Des gémissements de douleur s'échappent de mes lèvres, mais bientôt, je me laisse submerger par le plaisir. Je sens les mains d'Atsushi sur ma poitrine et je baisse les yeux vers lui : ses cheveux collent sur ses tempes, son visage brille à cause de la sueur et il n'a plus l'air aussi élégant que tout à l'heure. Non, il est terriblement sexy maintenant.
Ses hanches accélèrent. Sa respiration s'accélère. Et je sens qu'il touche ma prostate, m'arrachant un violent tremblement.
« Atsushi ! »
Il se penche vers moi et j'enroule mes mains autour de son cou. Il est tellement plus grand que moi qu'il arrive à enrouler ses bras autour de mon corps. Sa tête appuyée contre mon épaule, sa respiration électrise la peau mon cou et mon oreille droite, tandis que j'enfonce mes ongles dans son dos. Il grogne à cause de mes griffures et à cause du plaisir ; il va vite, de plus en plus vite et je commence à voir trouble.
« Oh mon Dieu, Atsu-- »
Ma voix est soudainement coupée par un coup de hanche plus fort, et j'enfonce mes dents dans son épaule pour m'empêcher de hurler. Je l'entends grogner contre mon oreille.
« Plus vite... plus vite, plus vite... », je répète inlassablement, agrippant ses cheveux pour ne pas m'écrouler.
Et Dieu qu'il va plus vite. J'ai l'impression que mon corps va se briser sous son assaut, mais je parviens à rester entier. Il me mord le cou, l'embrasse, le mord à nouveau et mes gémissements emplissent l'air de la chambre. Le bruit de ses hanches qui claquent contre mes fesses résonnent dans mes oreilles. Mon cœur s'accélère et mes mains frottent furieusement son corps. J'ai envie de me toucher pour accélérer les choses, mais je n'en ai pas la force et ses bras entravent mes mouvements de toute manière.
Alors dans un dernier élan de force, je tente de le supplier :
« Atsu... Hmmmnn ! J-je... S'il te... plaît... ! »
Il touche, encore, encore, ma prostate et je ne peux plus. Je gémis et mes dents pourraient le dévorer tout cru tellement elles s'enfoncent dans sa peau. Ma tête tourne très vite et je me met trembler à mesure que l'orgasme envahit mon corps. J'entends Atsushi grogner une nouvelle fois, et son corps tremble à son tour. Il s'écroule de tout son poids sur mon corps bien plus frêle que le sien et je manque d'étouffer, mais je suis dans un tel d'extase que je ne peux pas m'en préoccuper. Je le prend dans mes bras et respire une nouvelle fois son odeur. Dieu qu'elle m'avait manquée.
Au bout d'une minute, Atsushi se redresse et m'embrasse. Il retire le préservatif, fait un nœud avec et le balance sur la moquette de la chambre, avant d'enrouler ses bras autour de mon cou. Nos fronts se touchent et je souris. Tout est parfait.
« Ne t'en va plus jamais ainsi. », je dis, brisant le silence rythmé par nos respirations.
Il met quelques secondes à comprendre que je parlais de son voyage en France. Deux mois. Deux mois pendant lesquels il m'a laissé seul. Evidemment, nous avions des contacts réguliers par messages ou par Skype quand cela était possible, mais tout de même. Je m'étais senti terriblement triste pendant son absence, même si je faisais tout pour le lui cacher et ne pas gâcher son voyage.
Il embrasse ma tempe.
« Je te le promets. », murmure-t-il et je fonds entre ses bras.
Aucun de nous deux ne bouge ensuite et nous laissons le sommeil nous emporter.
Jour 2.
Le pépiement des oiseaux acheva de me réveiller. Les rayons du soleil pénétraient la chambre sans entrave, car nous avions oublié de tirer les rideaux la veille. La lumière du jour mettait évidemment en évidence le bazar que nous avions créé hier soir : mes vêtements étaient entassés dans un coin, nos chaussures un peu plus loin. J'enroule la chaude couverture autour de mon corps, un sourire sur les lèvres. Quelle superbe nuit.
J'entends le bruit de la douche dans la salle de bain et je devine qu'il s'agit d'Atsushi. Cet homme a un sûrement un défaut : celui d'être beaucoup trop matinal. J'aurai voulu lui faire quelques baisers avant qu'il ne quitte le lit et peut-être même m'amuser encore un peu avec lui.
Je cherche mon téléphone portable du regard, mais ne le trouve nul part sur le sol, avant de réaliser qu'il était posé sur la table de nuit à ma droite. Les yeux encore endormis, je dois rapprocher l'écran de mon visage pour y voir clair. J'ai reçu plusieurs messages, notamment de Choromatsu que je m'empresse de lire. « Est-ce que tu rentres ce soir ? », « A quelle heure comptes-tu rentrer ? », « Si tu as un problème, n'hésite pas à appeler. » Je soupire. Qu'est-ce qu'il peut être pénible. Je n'ai aucune envie de lui répondre, mais pour qu'au moins il n'appelle pas la police, je lui réponds rapidement que je serai à la maison en milieu d'après-midi.
Une notification apparaît alors en haut de mon écran. J'ai reçu un tweet. Visiblement, une réponse à un message que j'ai posté la veille – une photo de moi et Atsushi au Gourmet, une photo sur laquelle nous sommes adorables. « Vas-y, je te laisse penser qu'il est à toi, tu me fais pitié. » Je fronce les sourcils en relisant plusieurs fois le message et appuie rapidement sur la photo de profil de l'utilisateur. La photo est celle d'une jeune femme blonde aux yeux noisette, plutôt mignonne je dois l'admettre, mais je ne la connais pas du tout. Je fais défiler ses récents tweets : des messages échangés avec des amis principalement, quelques retweets de people, certains dans une langue étrangère. Qui était cette fille ? Pourquoi m'avait-elle répondue et surtout, que voulait-elle dire ? Je continue d'étudier les tweets de l'inconnu jusqu'à tomber sur une photo.
Je l'ouvre et mon cœur rate un battement. Elle, ses cheveux blonds relevés en queue-de-cheval et une très jolie jupe tailleur rouge, et lui, posant fièrement devant l'objectif, ses lunettes relevées sur son front. Lui, Atsushi.
Et la photo date d'il y a deux semaines.
0 notes