Tumgik
#Âme Nue
Text
Tumblr media
La femme a de multiples vertus, qu'elle ne dévoilera, qu'à l'être qui mettra son âme à nue.
Joëlle Laurencin
74 notes · View notes
lisaalmeida · 2 months
Text
Vient le jour où la vie ressemble enfin à la vie
Où l'ombre et la lumière jaillissent
du même instant d'éternité
que délivre l'éphémère.
Vient le jour où la joie et le tourment la grâce et la détresse, l'amour et l'absence font un.
Vient le jour qui arrête l'attente.
Vient le jour où la beauté borde notre chemin.
On se penche sur la vie, et aussitôt
on se relève, le coeur tremblant, plus fort
d’une vérité ainsi effleurée.
Vient le jour où l’on quitte la gare.
Enfermé depuis toujours,
on cesse soudain de chercher des abris.
On lâche les amarres.
Tout s’allège et le ciel s’entrouvre.
Alors, plus nue de n’avoir jamais été nue
notre âme écoute pour la première fois
son silence intérieur.
Sans bord, sans bout du monde,
Hélène Dorion.
Tumblr media
38 notes · View notes
coolvieilledentelle · 8 months
Text
Tumblr media
Elle a fait tomber tous les masques, et a commencé, doucement, à retirer les couches de ce qu'elle croyait être. Elle s'est alors relevée, nue, face au monde et a crié : "C'est ma vie, et je suis maintenant libre d'être la femme que j'aurais dû être !" Elle a commencé à voir sa vraie beauté à travers ses propres yeux. Elle n'était pas parfaite, et n'avait pas à l'être. Elle aimait la femme qu'elle devenait, elle ne s'est jamais retournée et a continué à avancer avec une telle détermination que rien ne pouvait l'arrêter. Elle s'est pavée d'amour, de pardon et elle a trouvé son courage. Elle se sentait enfin chez elle dans son cœur et dans son âme.
~M. Costanza
55 notes · View notes
coovieilledentelle · 5 months
Text
Tumblr media
Elle a fait tomber tous les masques, et a commencé, doucement, à retirer les couches de ce qu'elle croyait être. Elle s'est alors relevée, nue, face au monde et a crié : “C'est ma vie, et je suis maintenant libre d'être la femme que j'aurais dû être !” Elle a commencé à voir sa vraie beauté à travers ses propres yeux. Elle n'était pas parfaite, et n'avait pas à l'être. Elle aimait la femme qu'elle devenait, elle ne s'est jamais retournée et a continué à avancer avec une telle détermination que rien ne pouvait l'arrêter. Elle s'est pavée d'amour, de pardon et elle a trouvé son courage. Elle se sentait enfin chez elle dans son cœur et dans son âme.
~M. Costanza
28 notes · View notes
amoureusedesmots98 · 1 year
Text
Ton corps nu devrait appartenir à celui qui tombe amoureux de ton âme nue.
Charlie Chaplin
Tumblr media
66 notes · View notes
Text
ton essence suinte de tes vers. tu itères
tes mots psalmiques comme tu ahanes.
tu épanches tes sens comme ta peau
quémande un effleurement. et j'étends
mon âme nue dans tes césures, cédant
à ta croyance
dure comme fer
de défaire
le spectre entier de mon tourment
d'une seule inflexion
de ton désir.
9 notes · View notes
jamie-007 · 8 months
Text
Tumblr media
Elle a fait tomber tous les masques, et a commencé, doucement, à retirer les couches de ce qu’elle croyait être. Elle s’est alors relevée, nue, face au monde et a crié :
« C’est ma vie, et je suis maintenant libre d’être la femme que j’aurais toujours dû être ! »
Elle a commencé à voir sa vraie beauté à travers ses propres yeux.
Elle n’était pas parfaite, et elle n’avait pas à l’être.
Elle aimait la femme qu’elle devenait, elle ne s’est jamais retournée et a continué à avancer avec une telle détermination que rien ne pouvait l’arrêter.
Elle s’est parée d’Amour, de Pardon et elle a trouvé son courage.
Elle se sentait enfin chez elle dans son Cœur et dans son Âme.
~ Marie Costanza
10 notes · View notes
pleasecallmealsip · 9 months
Text
my translation (fr -> chn) of a poem
LOUISE MICHEL, a poem titled "Saint-Just" (1861), after the Archangel.
Source:
Daniel Armogathe and Marion Piper, A Travers la Vie et la Mort (Paris : Maspero, 1982)
路易治•米雪尔(1830-1905),代号“安灼拉”,教师、作家、巴黎公社的一员。米雪尔写了一辈子,从小说到散文到诗歌都写,从1871年一直写到了第一次俄囯起义前夕。
《圣茹斯特》这首诗,写在米雪尔三十岁,尚未组入公社时。
Louise Michel, Janvier 1861 :
Saint-Just
圣茹斯特
Ombre d'un citoyen, Saint-Just, je te salue !
Viens, frère, parle-moi : l'heure est-elle venue ?
           Les Pharaons vont-ils tomber ?
Vois-tu, souvent la nuit, quand l'horizon est sombre,
Je m'en vais en rêvant, et près de moi ton ombre
           Se dresse et semble me parler.
一道公民的影子,圣茹斯特,你好哇!
来,兄弟,来告诉我:是那一刻已经到了?
那些法老可要倾覆?
你看,往往在夜晚,地平线暗淡之时,
我做着梦走出来,而我身旁你魂识
出现,似要与我倾诉。
Et nous allons tous deux, moi dans l'ombre indécise,
Toi dans l'éternité ; nous allons, et la bise
           Pleure les morts et les proscrits.
Et tout ce qui jadis éblouissait le monde,
La liberté, l'honneur, semble dormir sous l'onde.
           Le silence même a des cris.
我们两人一起走,我在犹豫的影中,
你在永恒里:我们走着,干冷的北风
为死者和流民哭号。
而往日中一切曾让世界眩晕之物,
自由,光荣,仿佛都睡在水波的底部。
静寂自有他的绝叫。
Une immense hécatombe, un sépulcre, un repaire,
Voilà ce qu'ils ont fait de la patrie, ô frère.
           L'aigle a fondu de son rocher,
Les chacals ont rampé, l'hyène immonde est venue
Et l'on ne voit plus rien sur terre et dans la nue,
           L'avenir peut-il abdiquer ?
屠戮一场、坟一座、窝巢一处供藏匿,
他们就把祖囯做成了这样,噢,兄弟。
老鹰弃巨石而飞扑,
豺狼已汹汹横行,肮脏的鬣狗来袭,
从地上到云中再无人能看得明晰,
未来难道可以屈服?
Vois ce qu'ils ont, ces loups, fait de la République ?
Ce peuple au cœur ardent, ce peuple magnifique
           Prend pour maître un aventurier ;
Il ne s'éveille plus au bruit de son histoire,
Même sous le fouet ; c'est à ne pas y croire,
           Sa honte est à terrifier.
你可看到这狼群对共和囯的所为?
这人民心怀热诚,这人民美丽宏伟
奉投机者为其主宰;
他们不再苏醒于他们历史的声势,
即使备受鞭打;这真让人匪夷所思,
这羞耻该叫人惊骇。
Oh ! Du moins, autrefois, dans vos luttes sanglantes,
Le cœur battait à l'aise, et des ailes géantes
           Emportaient votre esprit en haut ;
On pouvait, en mourant sur la place publique,
Crier de l'échafaud : « Vive la République ! »
           Oh ! C'était grand et c'était beau !
噢!至少,在从前,你们血腥的战斗里,
心自在地跳动着,有那巨大的羽翼
撑起精神向高处飞;
你们最后上广场赴死时也仍然会
在行刑的高台上疾呼:“共和囯万岁!”
噢!何等雄壮、何等美!
Aujourd'hui, tout se tait ; on entasse dans l'ombre,
Pour qu'ils ne parlent plus, des prisonniers sans nombre,
           Car la mort ferait trop de bruit.
Et quand on voit parfois que cette agonisante
Qu'on appelle la France a murmuré, mourante,
Un soupir dans l'affreuse nuit ;
而今天,万物失声;没有编号的囚犯
被挤在阴影里,为教他们不再交谈,
因为死亡震耳欲聋。
当有时我们看见这引人哀惧的
名叫法兰西的将死之人低语着,
叹息在可怕的夜中;
Quand elle a tressailli de honte ou de colère,
L'homme qui la soumet, horrible bestiaire,
           Sur elle étend son hideux bras !
Et nous souffrons cela ! Ce néant nous domine !
Le nain pour piédestal a pris une colline
           Et nous le regardons d'en bas.
当她因羞耻或因愠怒而瑟瑟发抖,
那迫使她屈服的男人,卑鄙的猛兽,
丑陋的手臂掠过她!
而我们为此受难!这虚无占据我们
侏儒*拿小丘垫脚,自当是坛上的神
我们从下方观望他。
[*侏儒:拿破仑三世。]
Oh ! Vous nous méprisez, vous, ombres magnanimes,
Qui donniez, frémissants de vos désirs sublimes,
           Jusqu'à la bonté de vos cœurs.
Vous qui saviez briser dans le fond de vos âmes
Toute faiblesse humaine et qu'on traitait d'infâmes,
           Effrayants et saints éclaireurs !
噢!你们厌弃我们,你们,宽仁的影子,
在崇高的期冀中振颤,你们行恩赐
直至献出心底的善。
你们知道如何在你们的灵魂深处
突破一切人性之弱,声名却遭污辱,
可畏而神圣的哨探!
Oh ! Vous étiez bien purs, quoique étant implacables,
Et vous étiez bien grands, apôtres formidables
           De l'auguste fraternité,
Or, tandis que mes yeux se remplissaient de larmes,
Une nuit, j'entendis comme un lointain bruit d'armes
           Dans le silence répété.
噢!你们如此纯洁,虽也无情顽固,
你们是如此高大,引人敬畏的圣徒,
怀抱着庄严的博爱,
而如今,恰当我双眼被清泪所充盈,
有一夜,却听到了刀枪在远处争鸣,
响彻这单调的静态。
C'étaient eux !  Les géants, les terribles archanges
Qui pour ouvrir la route ont mis dans leurs phalanges
           La mort, comme on met un faucheur.
C'étaient eux qui, le cœur saignant sur la victime,
Frappaient le souverain, montrant de loin l'abîme
           Aux rois livides de frayeur.
是他们!那些巨人和恐怖的大天使,
他们为开辟道路而在方阵间设置
死亡,像设置镰刀兵。
是他们,心脏在受害者上滴血涓涓,
一边打倒了君主,遥指无底的深渊
吓得诸王面色铁青。
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Comme je regardais cette cohorte sombre,
Un d'eux, s'en détachant, vint près de moi dans l'ombre
           Et me tendit ses pâles mains,
Comme les donne un frère après les jours d'absence,
Et je lus dans son âme, au milieu du silence,
           L'arrêt terrible des destins.
正当我注视着这黑暗中的一大伙,
其中一位出了列,在阴影中走近我,
苍白的手向我伸出,
像几天前离家,刚回来的兄弟那样,
我从他魂中读到,在寂静的正中央,
命运的恐怖判決书。
Tous deux nous paraissions à peu près du même âge,
Et soit que ce fût l'âme, ou l'air, ou le visage,
           Ses traits étaient pareils aux miens.
Et Saint-Just me disait dans la langue éternelle,
« Entends-tu, dans la nuit, cette voix qui t'appelle,
           Écoute, l'heure sonne, viens ! »
我们两个人看上去似乎年龄相仿,
而无论是灵魂,还是气质,还是面庞,
我们属同类、站同排。
圣茹斯特用永恒的语言对我说道:
“你可听见,夜深时,这嗓音向你呼叫?
听着,是时候了,快来!”
铝硅磷 法译中 共和历二百三十二年 霜月 芦苇日。
note:
Entendre这个词的本义是注意到一件事,更源头的意思是物件延展它的跨度,与它同源(都来自古法语)的是英文的intend。英译这首诗的时候,entendre也许可以被译为hearken。
米雪尔从诗的开头到此处所说的话都有可能是(那些被)圣茹斯特(所代表的革命者们)在说,而不是诗人自己在说。
9 notes · View notes
fleurdusoir · 1 year
Quote
A l'Idéal ouvre ton âme ;
Théophile Gautier, La nue
17 notes · View notes
the-white-petal · 9 months
Text
Tumblr media
Je suis très émue de vous dire que j’ai
bien compris l’autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l’affection
la plus profonde comme la plus étroite
amitié, en un mot la meilleure preuve
que vous puissiez rêver, puisque votre
âme est libre. Pensez que la solitude où j’ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme
grosse. Accourez donc vite et venez me la
faire oublier par l’amour où je veux me
mettre.
George Sand (1835)
8 notes · View notes
Text
Tumblr media
Elle a fait tomber tous les masques, et a commencé, doucement, à retirer les couches de ce qu'elle croyait être. Elle s'est alors relevée, nue, face au monde et a crié :
"C'est ma vie, et je suis maintenant libre d'être la femme que j'aurais dû être !"
Elle a commencé à voir sa vraie beauté à travers ses propres yeux.
Elle n'était pas parfaite, et n'avait pas à l'être.
Elle aimait la femme qu'elle devenait, elle ne s'est jamais retournée et a continué à avancer avec une telle détermination que rien ne pouvait l'arrêter.
Elle s'est pavée d'amour, de pardon et elle a trouvé son courage.
Elle se sentait enfin chez elle dans son cœur et dans son âme.
~M. Costanza
44 notes · View notes
lisaalmeida · 1 year
Text
Ton corps nu devrait seulement appartenir à ceux qui tombent amoureux de ton âme nue.
Charlie Chaplin
Tumblr media
116 notes · View notes
papillondusublime · 8 days
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Beauté, dans ce vallon étends-toi blanche et nue Et que ta chevelure alentour répandue S’allonge sur la mousse en onduleux rameaux ; Que l’immatérielle et pure voix de l’eau, Mêlée au bruit léger de la brise qui pleure, Module doucement ta plainte intérieure. Une souple lumière à travers les bouleaux Veloute ta blancheur d’une ombre claire et molle ; Grêle, un rameau retombe et touche ton épaule Dans le fin mouvement des arbres où l’oiseau Voit la lune glisser sous la pâleur de l’eau, Ô silence et fraîcheur de la verte atmosphère Qui semble dans son calme envelopper la terre Et t’endormir au sein d’un limpide univers, Ô silence et fraîcheur où tes yeux sont ouverts Pour suivre longuement ta muette pensée Sur l’eau, dans le feuillage et dans l’ombre bercée. Immortelle beauté, Pensée harmonieuse embrassant la nature, Endors sereinement ton rêve et ton murmure Au-dessus des clameurs lointaines des cités. Le monde à ton regard s’efface et se balance Autour de ces bouleaux pleureurs Et l’hymne de ton âme infiniment s’élance Dans l’insaisissable rumeur. Vallon, pelouse, silence Où l’ombre vient s’allonger ; Une pâle lueur danse Et de son voile léger Effleure ta forme claire Sur qui rêvent les rameaux Et le mouvement de l’eau Paisible entre les fougères. -Poésie: "Beauté, dans ce vallon", Cécile Sauvage -Images: "The Beauties of Nature", Miho Hirano
3 notes · View notes
orageusealizarine · 1 year
Text
je veux te connaître et baiser ton âme et rebaiser tes mains à moi laissées reconnaître en ta voix tes émois grisés d'aise tes yeux ivres de moi à tes regards perdus ressentir dans ton être le désir et la gloire et ton corps dressé fier sentir tes doigts posés sur la pointe de mes lèvres et voir la foule passer sans elle la reconnaître sans elle la recevoir ressouvenir de tête tes mots posés sur moi la douleur déposée sans violence sur ta chair la rive rosée du soir dans ma rougeur paraître revoir encore la nuit qui nous fit nous connaître la nudité l'éclair la folie comparaître dans l'or astré du ciel à la tombée de toi la peau foulée et mes ris clairs savoir tes cils ouvrés perlés connaître encore ta voix résonner claironner ouverte à corps perdu sur mes chairs mes éparres penser tes joies troubler l'eau pâle de mes yeux verts et voir ta paume trouver mes cuisses endentellées de noir les parfums froids les soies et les étoiles couvrir avec tes rires mes murmures et ma voix reconnaître tes pas dans la ville nue de toi oui je veux te connaitre et te savoir je te veux me vouloir te resavoir veux t'émouvoir et te voir mon ciel est fait pour toi
18 notes · View notes
noahthelittleprince · 1 month
Text
"Peut-être, dans la foule, une âme que j'ignore Aurait compris mon âme, et m'aurait répondu!..."-Lamartine "Mon humeur était impétueuse, mon caractère inégal. Tour à tour bruyant et joyeux, silencieux et triste, je rassemblais autour de moi mes jeunes compagnons; puis, les abandonnant tout à coup, j'allais m'asseoir à l'écart pour contempler la nue fugitive, ou entendre la pluie tomber sur le feuillage."-Chateaubriand
Tumblr media
3 notes · View notes
ochoislas · 1 month
Text
Tumblr media
LAS JOYAS
Desnuda, y sabedora de mi gusto, sus sonoros joyeles se ha dejado, cuyo rico aparato una triunfante apostura le da de esclava mora.
Cuando esparce en el baile remoquetes, tan claro mundo de metal y piedra me arrebata, y rabiosamente adoro cuanta cosa al sonido une las luces.
Tendida, lacia está mientras la aman, y en el diván sonríe satisfecha de mi amor, dulce y, como el mar, profundo, que como en su cantil, bajo ella rompe.
Fijos en mí sus ojos —tigre manso—, muda de pose, soñadora, ausente, y tal candor unido a la lascivia da a sus metamorfosis fresco hechizo.
Brazos y piernas, muslos y costados, cual ondulante cisne o lucio aceite, cruzan mi vista lúcida y serena; y su vientre y sus pechos, gajos míos,
me encalabrinan como ángeles malos con el fin de turbar la paz de mi alma, y derribarla del riscal de cuarzo donde, sola y en calma, está sentada.
Cual son el bacinete y la cintura, unidas creo ver por nuevo intento ancas de ninfa al pecho de un imberbe. ¡Qué soberbio el afeite en la piel fosca!...
Resignada la lámpara a morir, sólo el hogar la cámara ilumina, y cada vez que exhala nueva llama el ámbar de esta piel anega en sangre.
*
LES BIJOUX
La très-chère était nue, et, connaissant mon cœur, Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores, Dont le riche attirail lui donnait l’air vainqueur Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures.
Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur, Ce monde rayonnant de métal et de pierre Me ravit en extase, et j’aime avec fureur Les choses où le son se mêle à la lumière.
Elle était donc couchée, et se laissait aimer, Et du haut du divan elle souriait d’aise À mon amour profond et doux comme la mer Qui vers elle montait comme vers sa falaise.
Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté, D’un air vague et rêveur elle essayait des poses, Et la candeur unie à la lubricité Donnait un charme neuf à ses métamorphoses.
Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins, Polis comme de l’huile, onduleux comme un cygne, Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ; Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,
S’avançaient plus câlins que les anges du mal, Pour troubler le repos où mon âme était mise, Et pour la déranger du rocher de cristal, Où calme et solitaire elle s’était assise.
Je croyais voir unis par un nouveau dessin Les hanches de l’Antiope au buste d’un imberbe, Tant sa taille faisait ressortir son bassin. Sur ce teint fauve et brun le fard était superbe !
— Et la lampe s’étant résignée à mourir, Comme le foyer seul illuminait la chambre, Chaque fois qu’il poussait un flamboyant soupir, Il inondait de sang cette peau couleur d’ambre !
Charles Baudelaire
di-versión©ochoislas
2 notes · View notes