#Âme Nue
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au-jardin-de-mon-coeur · 4 months ago
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La femme a de multiples vertus, qu'elle ne dévoilera, qu'à l'être qui mettra son âme à nue.
Joëlle Laurencin
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lisaalmeida · 4 months ago
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Vient le jour où la vie ressemble enfin à la vie
Où l'ombre et la lumière jaillissent
du même instant d'éternité
que délivre l'éphémère.
Vient le jour où la joie et le tourment la grâce et la détresse, l'amour et l'absence font un.
Vient le jour qui arrête l'attente.
Vient le jour où la beauté borde notre chemin.
On se penche sur la vie, et aussitôt
on se relève, le coeur tremblant, plus fort
d’une vérité ainsi effleurée.
Vient le jour où l’on quitte la gare.
Enfermé depuis toujours,
on cesse soudain de chercher des abris.
On lâche les amarres.
Tout s’allège et le ciel s’entrouvre.
Alors, plus nue de n’avoir jamais été nue
notre âme écoute pour la première fois
son silence intérieur.
Sans bord, sans bout du monde,
Hélène Dorion.
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coolvieilledentelle · 10 months ago
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Elle a fait tomber tous les masques, et a commencé, doucement, à retirer les couches de ce qu'elle croyait être. Elle s'est alors relevée, nue, face au monde et a crié : "C'est ma vie, et je suis maintenant libre d'être la femme que j'aurais dû être !" Elle a commencé à voir sa vraie beauté à travers ses propres yeux. Elle n'était pas parfaite, et n'avait pas à l'être. Elle aimait la femme qu'elle devenait, elle ne s'est jamais retournée et a continué à avancer avec une telle détermination que rien ne pouvait l'arrêter. Elle s'est pavée d'amour, de pardon et elle a trouvé son courage. Elle se sentait enfin chez elle dans son cœur et dans son âme.
~M. Costanza
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coovieilledentelle · 7 months ago
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Elle a fait tomber tous les masques, et a commencé, doucement, à retirer les couches de ce qu'elle croyait être. Elle s'est alors relevée, nue, face au monde et a crié : “C'est ma vie, et je suis maintenant libre d'être la femme que j'aurais dû être !” Elle a commencé à voir sa vraie beauté à travers ses propres yeux. Elle n'était pas parfaite, et n'avait pas à l'être. Elle aimait la femme qu'elle devenait, elle ne s'est jamais retournée et a continué à avancer avec une telle détermination que rien ne pouvait l'arrêter. Elle s'est pavée d'amour, de pardon et elle a trouvé son courage. Elle se sentait enfin chez elle dans son cœur et dans son âme.
~M. Costanza
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papyanar · 2 months ago
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Extatique supplique,
Frissons aurifères,
Un simple baiser,
Le rouge se donne.
Fragilité nue, je vous rêve
Querelle en mon âme,
Que mes désirs souffreteux
Sans concordance de temps,
Que d'expirer en votre corps,
Nous nous aimions.
Déjà, avant la nuitée
Simplement mouillé,
Cœur sec ?
Lèvres humides,
Ou un soupir,
Silence de temps
Dans nos musiques
Soyeuses,
Je vous supplie.
Exaltez-moi !
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orageusealizarine · 22 days ago
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Évidemment, nous n'apprenons jamais rien. Le ciel se ferme et les yeux. La pluie coule - mais les caniveaux de mon cœur...
Au milieu de Celetná - et les passants - je ne heurte pas - mais je m'abîme - les larmes sous mes talons et les pavés trébuchant - dans ma bouche inaudible... Nul sanglot n'aura chassé les nues.
La rosée n'émeut plus ce bleu qui délave. Attendre... à n'en pouvoir plus - rougie jusqu'au bout des cils. Et les tuiles se détachant une à une. A vive allure, je marche - vers quel azur. Vers quelle échappatoire.
Passage bouché - de mon âme - envolée d'oiseaux. Je perds ma voix - quand mon cœur, de mes lèvres, coule. Nausée, à fendre l'âme des rues.
Ils passent. Sans savoir quel précipice - aimer. Quel danger. Les mains humides - à force de sécher mes joues. Glacées par le vent et le froid qui rôdent - de place en place. J'ai marché.
J'ai lutté. En vain - paroles d'amour - et mes pleurs - à défoncer l'asphalte de leurs cris - j'aurais voulu pouvoir pousser entre les pavés, sur ma poitrine, que les germes percent ma peau - que de leurs yeux, les feuilles te regardent -
J'aurais voulu pouvoir éclore mille tendresses. Que le béton de mon ventre - meurt. Tout ce qui sourd de mon corps - émotions confuses - les églises ont perdu leurs vitraux. Et les tessons, dans mes mains.
J'ai beau hurler. J'ai beau jouir. J'ai beau écrire. Je disparais. Au milieu des foules - mes bras levés - pour chercher l'espace - où te retrouver. Avalée par les vagues.
Mes yeux mouillés - ne connaissent plus la pitié ni la joie. Et j'avale, avec difficulté. Des pierres. Et j'avale, avec difficulté, tes mots. Et je trouverai - effrontée - la percée de ciel
- je trouverai le soleil ascendant - qui fait pour moi raison, définitive, de te rester. Et de demeurer là, étendue, à l'ombre de tes yeux, sous un astre inflexible qui, tous les deux, nous étreint d'une même lumière - sans jamais savoir ce qui nous déparie - sans trouver fermeté à nous départir - l'un de l'autre
- non. Je ne trouve pas sens, ni conscience à aller seule - lointaine. Ni impératif, ni volupté - ni estrangement - ne sauraient avoir raison de moi. De mes entêtements. À nous colluder. À renaître la joie - dans ton cœur et le mien - à n'avoir d'autre croyance que d'aimer et de jouir
- et de savoir le bonheur réalisé, ici-bas et maintenant. Si sous ta main, tu perçois le sang qui bat - avec fureur - dans mes veines. Pour crier d'aimer, vivre - et aimer vivre - encore, ne serait-ce qu'un instant - plutôt que cette mort qui nous fait solitude
- je mordrai encore (sans pitié) à ta peau pour qu'à mes dents le sang gicle - et que je te sache, là. Plein d'envie - et de vie. Les yeux humectés - de peur - de ne plus te connaître - je te rassemble. Sur ma poitrine.
Et du pied, je chasse les feuilles. Les bâtiments ni la nuit n'encombreront la clarté de mon ciel. Je piétinerai tout ce qui m'empêche et ferai de grands signes - dissiper les ombres.
Que mes larmes encore tressautent. Pour écumer l'horreur. Furieuses. Acharnées. Mes forces. À te renaître encore - et braver...
L'incendie qui m'éclaire et me nuit.
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amoureusedesmots98 · 1 year ago
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Ton corps nu devrait appartenir à celui qui tombe amoureux de ton âme nue.
Charlie Chaplin
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alheureoublanchitlacampagne · 3 months ago
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ton essence suinte de tes vers. tu itères
tes mots psalmiques comme tu ahanes.
tu épanches tes sens comme ta peau
quémande un effleurement. et j'étends
mon âme nue dans tes césures, cédant
à ta croyance
dure comme fer
de défaire
le spectre entier de mon tourment
d'une seule inflexion
de ton désir.
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cricxuss · 1 month ago
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♥ LE DÉSIR DE L'ÉROS OBSERVÉ
" Guetter les moindres signes et signaux, même les plus infinitésimaux, visuels et sensoriels, qui attestent d'un désir mais que l'on tâche de contrôler, de ne pas montrer ou de museler... "
... Elle, elle affûtait mes sens pire qu'un couteau à la pointe toujours effilée. Elle me phagocytait et pour n'enfiler que des métaphores, elle me filait la trique, la gaule et tout ce que vous voudrez comme nulle autre avant elle et plus qu'aucune autre après elle...
... J'avais toujours le dard en feu, j'en aurai presque explosé : rien qu'à la regarder
.
Ce jour là, alors même que je l'observais sans la lâcher des yeux, et qu'elle posait délica-te-ment la veste que je venais de lui donner, je venais juste d'arriver, j'ai soudain vu la pointe de son sein gauche soudain s'ériger et mettre sous tension le caraco qu'elle portait à même sa peau, voluptueuse et nue...
.
Ce qui a motivé, dîtes-vous, cette réaction-réflexe animale et biologique et cet afflux sanguin dans cette partie de son corps ?
- Ô, elle n'a eu, et presque au ralenti, je m'en souviens, elle en a même soupiré, elle n'a eu qu'à simplement lisser de la paume de sa main, le col de ma veste en lin, en la posant sur le bel à-côté de cuir ce si beau canapé...
.
Toucher de main, veste de lin, téton...
Moi, je n'y étais pour rien...
Mais l'image, la représentation qu'elle ne manqua pas d'avoir, de ce qui allait s'ensuivre et qui allait droit à son corps et s'y communiquait, cette seule image qui n'appartenait qu'à sa chimie, qu'à sa magie, avait suffi à l'enflammer....
Elle était vibratoire. Vibratoire et sans cuirasse... Tout s'engouffrait, se faufilait en elle...
Un rien ou une chose, un regard dérobé, une main qui se pose, un soupir, un sourire à peine esquissé et elle pulsait.
I
nsurpassable en la matière, son corps, jusque dans les fibres les plus absconses de son âme, pulsait l'amour et irradiait, irradiait le Désir....
------- . -------
@ DB / Divya Bis ©
* Éveilleuse de Sensorialité
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jamie-007 · 10 months ago
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Elle a fait tomber tous les masques, et a commencé, doucement, à retirer les couches de ce qu’elle croyait être. Elle s’est alors relevée, nue, face au monde et a crié :
« C’est ma vie, et je suis maintenant libre d’être la femme que j’aurais toujours dû être ! »
Elle a commencé à voir sa vraie beauté à travers ses propres yeux.
Elle n’était pas parfaite, et elle n’avait pas à l’être.
Elle aimait la femme qu’elle devenait, elle ne s’est jamais retournée et a continué à avancer avec une telle détermination que rien ne pouvait l’arrêter.
Elle s’est parée d’Amour, de Pardon et elle a trouvé son courage.
Elle se sentait enfin chez elle dans son Cœur et dans son Âme.
~ Marie Costanza
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au-jardin-de-mon-coeur · 10 months ago
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Elle a fait tomber tous les masques, et a commencé, doucement, à retirer les couches de ce qu'elle croyait être. Elle s'est alors relevée, nue, face au monde et a crié :
"C'est ma vie, et je suis maintenant libre d'être la femme que j'aurais dû être !"
Elle a commencé à voir sa vraie beauté à travers ses propres yeux.
Elle n'était pas parfaite, et n'avait pas à l'être.
Elle aimait la femme qu'elle devenait, elle ne s'est jamais retournée et a continué à avancer avec une telle détermination que rien ne pouvait l'arrêter.
Elle s'est pavée d'amour, de pardon et elle a trouvé son courage.
Elle se sentait enfin chez elle dans son cœur et dans son âme.
~M. Costanza
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lisaalmeida · 1 month ago
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Ton corps nu devrait seulement appartenir à ceux qui tombent amoureux de ton âme nue.
Charlie Chaplin
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papillondusublime · 14 days ago
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Je lui dis : La rose du jardin, comme tu sais, dure peu ; et la saison des roses est bien vite écoulée. Quand l’Automne, abrégeant les jours qu’elle dévore, Éteint leurs soirs de flamme et glace leur aurore, Quand Novembre de brume inonde le ciel bleu, Que le bois tourbillonne et qu’il neige des feuilles, Ô ma muse ! en mon âme alors tu te recueilles, Comme un enfant transi qui s’approche du feu. Devant le sombre hiver de Paris qui bourdonne, Ton soleil d’orient s’éclipse, et t’abandonne, Ton beau rêve d’Asie avorte, et tu ne vois Sous tes yeux que la rue au bruit accoutumée, Brouillard à ta fenêtre, et longs flots de fumée Qui baignent en fuyant l’angle noirci des toits. Alors s’en vont en foule et sultans et sultanes, Pyramides, palmiers, galères capitanes, Et le tigre vorace et le chameau frugal, Djinns au vol furieux, danses des bayadères, L’Arabe qui se penche au cou des dromadaires, Et la fauve girafe au galop inégal ! Alors, éléphants blancs chargés de femmes brunes, Cités aux dômes d’or où les mois sont des lunes, Imans de Mahomet, mages, prêtres de Bel, Tout fuit, tout disparaît : – plus de minaret maure, Plus de sérail fleuri, plus d’ardente Gomorrhe Qui jette un reflet rouge au front noir de Babel ! C’est Paris, c’est l’hiver. – A ta chanson confuse Odalisques, émirs, pachas, tout se refuse. Dans ce vaste Paris le klephte est à l’étroit ; Le Nil déborderait ; les roses du Bengale Frissonnent dans ces champs où se tait la cigale ; A ce soleil brumeux les Péris auraient froid. Pleurant ton Orient, alors, muse ingénue, Tu viens à moi, honteuse, et seule, et presque nue. – N’as-tu pas, me dis-tu, dans ton coeur jeune encor Quelque chose à chanter, ami ? car je m’ennuie A voir ta blanche vitre où ruisselle la pluie, Moi qui dans mes vitraux avais un soleil d’or !
Puis, tu prends mes deux mains dans tes mains diaphanes ; Et nous nous asseyons, et, loin des yeux profanes, Entre mes souvenirs je t’offre les plus doux, Mon jeune âge, et ses jeux, et l’école mutine, Et les serments sans fin de la vierge enfantine, Aujourd’hui mère heureuse aux bras d’un autre époux.
Je te raconte aussi comment, aux Feuillantines, Jadis tintaient pour moi les cloches argentines ; Comment, jeune et sauvage, errait ma liberté, Et qu’à dix ans, parfois, resté seul à la brune, Rêveur, mes yeux cherchaient les deux yeux de la lune, Comme la fleur qui s’ouvre aux tièdes nuits d’été.
Puis tu me vois du pied pressant l’escarpolette Qui d’un vieux marronnier fait crier le squelette, Et vole, de ma mère éternelle terreur ! Puis je te dis les noms de mes amis d’Espagne, Madrid, et son collège où l’ennui t’accompagne, Et nos combats d’enfants pour le grand Empereur !
Puis encor mon bon père, ou quelque jeune fille Morte à quinze ans, à l’âge où l’oeil s’allume et brille. Mais surtout tu te plais aux premières amours, Frais papillons dont l’aile, en fuyant rajeunie, Sous le doigt qui la fixe est si vite ternie, Essaim doré qui n’a qu’un jour dans tous nos jours.
-poésie: "Novembre", Victor Hugo -image: "The Meeting with Autumn", Vladimir Volegov
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the-white-petal · 11 months ago
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Je suis très émue de vous dire que j’ai
bien compris l’autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l’affection
la plus profonde comme la plus étroite
amitié, en un mot la meilleure preuve
que vous puissiez rêver, puisque votre
âme est libre. Pensez que la solitude où j’ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme
grosse. Accourez donc vite et venez me la
faire oublier par l’amour où je veux me
mettre.
George Sand (1835)
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clyn4ever · 17 days ago
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Imagine, un instant, cette scène déconcertante qui s’est jouée en 2016, répétée dans sa terrible ironie en 2024, où un peuple tout entier se trouve confronté au choix de son avenir. Les États-Unis, cette nation qui se veut le phare de la démocratie moderne, ce prétendu bastion de liberté et d’égalité, a préféré porter aux nues un homme ou comme j’aime à l’appeler un déchet humain, dont les travers semblent arrachés aux heures les plus sombres de notre histoire : misogyne notoire, raciste décomplexé, assombri par des accusations criminelles, et même des allégations de viol.
Et que dire des droits des femmes, constamment piétinés ? Voici un homme qui se bat avec acharnement pour renverser les acquis fondamentaux, comme le droit à disposer de son propre corps, prônant une régression à l’époque où les femmes n’étaient guère plus que des citoyennes de seconde zone. Un homme pour qui l’existence des personnes LGBTQIA+ ne suscite qu’indifférence, voire mépris, et qui rêve d’un monde où la diversité n’est qu’une cible à ridiculiser ou à effacer. Un homme pour qui les immigrés, ces âmes venues chercher refuge ou un avenir meilleur, sont traités comme une menace, une plaie à éradiquer.
Et face à lui, deux femmes, à huit ans d’intervalle. Des femmes dont l’expérience, la rigueur et l’engagement auraient, en toute justice, dû inspirer l’estime. Mais non. On les a diabolisées, on les a jugées avec une sévérité disproportionnée, comme si la seule audace d’une femme à briguer le pouvoir était une offense. On leur a attribué toutes les tares d’un monde dont elles n’étaient que les victime expiatoires, tandis que l’homme, avec ses failles béantes, sa rhétorique de haine, et son mépris affiché pour les valeurs humaines, a trouvé ses soutiens.
Le choix de 2016 et la rechute de 2024 ne sont pas que des revers politiques : ils sont la preuve accablante d’une culture qui, même après des siècles de lutte pour l’égalité, préfère encore donner sa voix à la figure de l’autoritarisme masculin, aussi viciée soit-elle, plutôt que de donner sa chance à une femme. En élisant l’oppression personnifiée, ce pays a montré combien le chemin vers la véritable équité reste tragiquement inachevé.
Je crains, profondément, pour l’avenir de l’humanité. Comment pourrais-je ne pas être hantée par cette angoisse sourde, face au spectacle des élections présidentielles américaines dont le verdict retentit jusque sur nos rivages européens, empoisonnant l’air de nos démocraties déjà fragiles ? Ce choix de leader, plus qu’un simple vote, est une onde de choc qui ébranle notre monde, un avertissement que les valeurs que nous pensions inébranlables vacillent sous la poussée d’une vague de populisme, de division et de désespoir.
En voyant l’Amérique se tourner à nouveau vers un homme qui ne porte que le mépris pour le multilatéralisme, le réchauffement climatique, et les droits humains, je me demande ce que l’avenir nous réserve, ici en Europe. Aurons-nous la force de résister ? Aurons-nous l’unité nécessaire pour défendre nos démocraties contre les influences toxiques qui viennent d’outre-Atlantique ? Car ne nous y trompons pas : un tel résultat est un présage funeste, une promesse de tensions croissantes, de politiques de repli, de guerres économiques qui menacent déjà nos économies, nos sociétés, et nos libertés.
Comment préserver l’espoir, alors que les progrès en matière d’écologie, de justice sociale, et de paix mondiale sont remis en cause ? Le monde vacille, l’ombre de l’incertitude s’étend, et il devient difficile de ne pas craindre une descente accélérée vers le chaos, un retour aux époques où la force brute et la rhétorique de la peur prenaient le dessus sur l’espoir, la coopération, et le dialogue.
En cette heure incertaine, je tremble à l’idée d’un avenir où les alliances fragiles qui protègent encore notre sécurité se fissurent, où l’extrémisme et la haine contaminent nos discours et nos urnes. Une Europe affaiblie par les turbulences de ce nouveau mandat américain semble être la proie rêvée pour le populisme, la désinformation, et la montée des nationalismes qui menacent de défaire tout ce que nous avons bâti avec tant de peine. Alors oui, j’ai peur, mais cette peur doit peut-être nous alerter, nous réveiller, avant qu’il ne soit trop tard.
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saultmer · 24 days ago
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Poèmes
Inspiré de "Roman" de Rimbaud:
On n’est pas sérieux quand on a que seize ans/Rejetant tout ennui, on s’aime à s’embraser/ Et voulant ardemment préserver tous instants,/ La passion nous dépasse, on s’envole en fumée.
Inspirés de "Ma bohéme" de Rimbaud:
Enfant d’étang
Demain, je marcherai,
P’tit-Poucet semant d’amour la terre à mes pieds,
Souliers noircis d’escapades sous feuillages de bois.
Soudainement, sifflotant, je me trouverai
Sous un ciel ténébreux, chantant de sa douce voix,
Une louange émouvante et sincère à la terre,
Unie à de splendides spectacles de lumière
Et ainsi pris, je ferais fi de qui je fus,
Oubliant mon passé, qui n’est qu’une épée crue
Tête nue, mes cheveux seraient baignés d’une fraîche eau
Figure mordante et tendre, qui m’embrasserait,
Telle une mère enlace son enfant, peau contre peau.
Mes pleurs se mêleraient à cette mare formée,
Étranger éternel, encerclée de chênaies,
Je serais bien chez moi, parmi le flot montant
Et si l’éclair me venait chercher, souriant,
Une fois étonnée, jamais je ne bougerais
Mon paradis tout fait, ici, je dormirai.
Enfant des temps
En sortant de mon auberge, grisée follement
D’amours splendides, de belles-de-nuit, de niaiseries
Je marchai sous le ciel du plein jour, m’aveuglant
De rayons éclatants sur d’étranges pierreries
Petit-Poucet cécité, de mes poches crevées
Mes cinq derniers sous s’échappaient, s’enfuyaient, et
Du sol, m’enfonçaient cent aiguilles dans ma rétine
Cruel châtiment pour mon temps sans lésines
Le vent tourbillonnait auprès de moi, violent,
Assourdissant de sa voix haineuse, brutale.
Je me trouva à terre, et les odeurs des fleurs
Ramenèrent à ma bouche mon plat de douze heures.
Je m’excuse, Muse ! mais, crois moi,
Ce vieux vin de vigueur a bien une âme à soi,
Boisson de cinq sous trouvée par chance
Qui se déversa, malheur ! bien contre mon gré,
Dans mon avare gorge d’assoiffé
Et avec honte, je rentra dans mon auberge
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